ArtEcoVert Pauline LerouxBonjour à tous, aujourd'hui je nous souhaite pour 2025 une superbe quinzaine de l'agriculture tinctoriale. Alors c'est quoi la quinzaine de l'agriculture tinctoriale ? C'est qu'en fait très rapidement au fur et à mesure des épisodes que j'enregistrais avec le podcast, je me suis rendu compte que l'agriculture tinctoriale était vraiment la base au cœur de tout, qu'il y avait une vraie volonté de la relocaliser en France et de la développer, qu'il y avait énormément de difficultés des agriculteurs. peu de communication, peu de considération par les différentes institutions, on va dire. Et du coup, j'ai eu l'idée de rassembler tous ces agriculteurs ensemble pour échanger sur ce qu'il faudrait mettre en place. Et je me sentais plus légitime sur ce sujet-là. Étant de formation ingénieur agronome, je ne me sentais pas complètement larguée. Du coup, j'ai organisé, c'était du 18 au 29 mars 2024, la première quinzaine de l'agriculture tinctoriale qui consistait en conférences tous les midis pendant 15 jours. C'était chaud, mais c'était passionnant de faire intervenir des experts sur différents sujets. Et donc, dans la première session de mars 2025, on a d'abord demandé à Michel Garcia, référent d'introduire... ce qu'il avait pu trouver dans les traités d'agronomie sur l'agriculture tinctoriale. On a reçu le deuxième jour Marie Marquet et son conjoint pour nous parler de l'installation dans l'agriculture, ce qu'il fallait penser, les problématiques qu'on pouvait rencontrer. Et ensuite, on a rencontré le troisième jour les semences et le matériel agricole. Donc, les semences tinctoriales qui sont rares à trouver, comment on fait en gros ? si elles sont bio, les quantités qu'on doit obtenir par hectare, etc. Et on a aussi parlé de la mécanisation, parce que c'est une agriculture OK qu'on peut faire à la main, très bien, mais c'est encore mieux si on peut augmenter les rendements avec des machines compactes, électriques pour le coup, qui passent entre les rangs et qui simplifient le travail des agriculteurs. Et on avait reçu TerraTech à cette occasion. Et ensuite, on était rentrés dans le cœur des couleurs avec... Le bleu, je le répète énormément, mais le bleu, c'est une ressource rare dans la nature, que ce soit minérale ou végétale. Et donc, on a commencé par le bleu avec les plantes indigofères. On a eu Henri-Joseph de Guadeloupe, de Phytobocaze, et on a eu Anne-Sylvie Godeau de Lutéa, qui, elle, le pratique plutôt pour la partie beaux-arts. Ensuite, on a eu deux acteurs du pastel en France, donc le pastel des teinturiers. On a eu un binôme de l'Hectour et un binôme du Bleu d'Amiens pour venir comparer entre la culture près d'Amiens et la culture près de Toulouse. Qu'est-ce qui change en fait dans cette culture ? Qu'est-ce qu'on apprend ? Qu'est-ce qu'on découvre ? C'était vraiment passionnant. Ensuite, on est passé sur le rouge, donc le rouge avec la garance. Et là, on a eu plusieurs invités. On a eu Anne-Sylvie Godeau de Lutéa, Cécilia Aguirre de la micro-ferme des Lilas et de la première AMAP en France. On a eu Le Chant des Couleurs avec Laura et Amandine Roussier. On a eu Stéphanie Égaré de Bretagne. Et on a enfin eu Christine D'un Grandot, des Rubescence, qui travaille la garance pour en faire un pigment, on va dire, multi-usage et vraiment d'extrêmement bonne qualité. Donc là, c'était intéressant d'avoir le retour d'expérience d'une saison de garance, de plusieurs saisons de garance, de travaux plus agronomiques avec Christine D'un Grandot. C'était vraiment... hyper passionnant. Ensuite, on a reçu Greening, Patrick et Isabelle Brenac, pour nous parler des débouchés de la couleur végétale. Parce qu'on a beau travailler une couleur de qualité, si elle ne trouve pas son débouché, c'est compliqué. Et en fait, aujourd'hui, c'est ça le problème. C'est que il y a, comment on va dire, nécessité de trouver des débouchés à cette couleur végétale, parce que l'agriculture avance plus vite que les débouchés qui peuvent être trouvés. Quoique, Je nuance mes propos parce que vous allez voir prochainement ce qui se trame. Et donc, Patrick et Isabelle Brenac nous ont expliqué les débouchés, ce qui était nécessaire de faire pour rendre un produit à peu près conforme, etc. C'était très intéressant. Ensuite, on est parti sur la partie plus fleurs avec Cécilia Aguirre. Donc, comment on récoltait les fleurs, quelles fleurs étaient éligibles, comment on séchait, comment on installait une cellule. de séchage chez soi, sur son exploitation, etc. La récolte, c'était passionnant. On a eu ensuite Dominique Cardon, qui est venue nous parler qu'avant qu'on cultive les plantes tectoriales, on les collectait dans le milieu naturel, et elle nous a fait des propositions de plantes qui, avant, étaient collectées et pourraient être cultivées aujourd'hui. Donc, c'était très intéressant. On a découvert des plantes... que personnellement je ne connaissais pas. J'ai trouvé ça très intéressant. Et on a clôturé cette première quinzaine de l'agriculture tanctoriale en parlant des plantes à flavonoïdes, donc des plantes à jaune et des tannins, très important dans les plantes tanctoriales, avec deux invités, Stéphanie Égaré, donc de Libaden en Bretagne, et Florent Valentin, Desjardins de l'Oris. Si vous suivez, c'est l'épisode qui est sorti la semaine dernière. Donc, euh... On a balayé toutes les plantes à jaune, les meilleures candidates dans ces plantes par rapport à tel type de projet, les flavonoïdes les plus stables. Le jaune, c'est la couleur qui est le plus répandue dans le végétal, donc ce n'est pas complexe d'en obtenir. Ce qui est complexe, c'est d'avoir le bon candidat par rapport au bon projet. Ça, c'était la première saison de la quinzaine tinctoriale. On a fait ensuite un rebond en octobre. pour revenir sur les sujets qui étaient importants et qu'on n'avait pas abordés forcément. Et donc, le programme de cette quinzaine tinctoriale, alors si je la retrouve, la deuxième session, c'était de venir donner aussi la parole aux jeunes installés. Donc, on a reçu Aline Perderot de Care Leave You en Bretagne, on a reçu Bulle Lacourte du Centre de la France et on a reçu Gabriel Beaulieu de Belgique. L'idée, c'était vraiment... de faire un retour d'expérience de l'installation des jeunes agriculteurs sur le sujet des teintes Ausha. On a aussi continué à explorer la mécanisation avec Terratech et Louis Lévis. On a parlé aussi de la culture du Reseda, qu'on n'avait pas abordé. Donc le Reseda, l'Uteola pour avoir du jaune, de bonne qualité, de grand teint, avec Greening. On a fait un focus aussi sur les semences. Où trouve-t-on les semences ? En quelle quantité ? Comment on fait pour les obtenir bio ? Qu'est-ce qui est important de savoir ? Comment on les conserve ? Comment les plantes germent ? Comment ça se passe ? Donc ça, c'était très intéressant. On a reçu Lise Musso du profil Instagram Lise No Good. On était avec Stéphanie Hégaret et Le Champ des Couleurs. C'était génial. Et on a reçu ensuite Beste Bonnard pour venir nous parler des forêts tinctoriales. Parce qu'il y a ce qu'on cultive en champ. Mais il faut savoir qu'on peut aussi faire des ébocagères avec tous les avantages que ça propose, qui soient tinctoriales avec des espèces d'arbres qui viennent protéger vos cultures du froid, du glissement des sols, de la rétention d'eau, etc. Et qui en plus sont des réservoirs à biodiversité, je ne vous apprends rien. Et donc là, l'idée, c'était de mettre vraiment des noms sur les plantes qu'on pouvait intégrer en ébocagères ou si on voulait faire de l'agroforesterie en plantant des arbres. dans nos parcelles, sachant que les récolteuses mécaniques pour les plantes tinctoriales ne sont pas non plus des engins énormes. Le plus énorme des engins qui passent sur les champs tinctoriaux, c'est les tracteurs, mais on n'a pas des moissonneuses batteuses comme pour le blé. Et on a reçu aussi une actrice de l'agriculture urbaine sur les tinctoriales, Radostina, des tinctoriales à Lille, qui est une association qui vient recréer des parcelles en mettant des tinctorials dans le milieu urbain. Et on a reçu ensuite, pour clôturer cette deuxième quinzaine, Florent Valentin qui est venu nous parler des différentes cultures tinctoriales, vraiment pour nous en citer d'autres et qu'on ne soit pas que sur les grandes stars et les grands teints, donc à savoir le pastel, l'indigo. la Garance et le Reseda. Il nous a parlé d'autres plantes tectoriales qu'on pouvait découvrir. L'idée de la prochaine quinzaine tectoriale, c'est... J'ai déjà eu des candidatures, donc je suis vraiment ravie. L'idée, ça va vraiment être de continuer à faire un focus sur les jeunes agriculteurs qui s'installent, mais à ouvrir nos frontières. On va recevoir des gens d'ailleurs autres que la France métropolitaine, des gens en Europe, des gens qui travaillent différemment les cultures. même des essais un peu spécifiques. Donc, comme pour le fameux magazine Couleur Végétale, je vous ai proposé quelque chose de simple pour venir poser votre candidature si vous avez envie, vous, d'intervenir sur cette quinzaine de l'agriculture tinctoriale et d'aider nos agriculteurs à soit savoir ce qui peut être intéressant de mettre en culture par rapport à un débouché, soit partager des infos, ce... Oh, pardon, ce... mutualiser, s'aider entre eux. Et donc, je vous laisserai sous ce podcast un lien pour venir déposer vos sujets d'agriculture territorial, de venir vous poser sur une des sessions, sachant que celle de 2025, je l'ai... posé sur les dates du 10 au 31 mars 2025, avec des conférences le midi, entre midi et 2, pour vous permettre de rencontrer les experts et de venir vous intéresser à la culture des plantes d'inctorial. Sachant que j'anticipe les questions qui me sont posées, oui, si vous cultivez un jardin de plantes d'inctorial, si vous avez une parcelle, etc., oui, vous pouvez bien sûr venir. On parle d'agriculture grande échelle, mais vous pouvez très bien venir pour votre jardin. Et donc, pour participer en tant que spectateur, il faut être membre Patreon. Et pour intervenir, il faut remplir le questionnaire. Je vous mettrai en dessous. J'espère que j'ai été claire. En tout cas, je suis extrêmement ravie des candidatures que j'ai déjà obtenues parce que franchement, je ne m'attendais pas à ce qu'on ait un renouvellement comme ça des sujets, des techniques, des autres plantes qui sont cultivées. Donc, je suis hyper contente et j'ai hâte de vous retrouver en mars. Belle journée à tous !
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