#E120 - Christophe De Hody - Le chemin de la nature - Un chemin vers les plantes tinctoriales et la couleur végétale ? cover
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ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales

#E120 - Christophe De Hody - Le chemin de la nature - Un chemin vers les plantes tinctoriales et la couleur végétale ?

#E120 - Christophe De Hody - Le chemin de la nature - Un chemin vers les plantes tinctoriales et la couleur végétale ?

1h07 |19/06/2025
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Description

Saviez-vous que la nature regorge de trésors colorés qui peuvent transformer notre quotidien ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Christophe De Hody, un expert passionné par la cueillette et l'utilisation des plantes sauvages. En tant que formateur spécialisé, il nous plonge dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales et de la teinture végétale, révélant leur potentiel incroyable dans des domaines variés tels que l'art, la mode et même l'alimentation.

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Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Donc bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast à récovert Christophe de Hody. Bonjour Christophe !

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bonjour, comment ça va ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Christophe, comme je te disais, je suis ravie de te recevoir parce que... En ayant suivi ta formation cueilleur, j'ai l'impression que je te connais depuis longtemps. Et du coup, je pense que ça va vraiment plaire les auditeurs aujourd'hui parce qu'en fait, on va parler de plein de choses que tu abordes dans tes formations. Mais avant tout ça, j'aurais bien aimé que toi, tu te présentes. Qui est Christophe ? Comment Christophe est arrivé aux plantes ? Comment tu t'es formé avant de lancer le chemin de la nature ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, qui je suis ? C'est une bonne question, ça. Je suis... Je suis de la région parisienne déjà, et c'est là que j'ai commencé à faire mes premières cueillettes. J'ai commencé à cueillir chez mon père, qui avait une petite ferme pas loin de Rambouillet. Et je me rappelle, il m'avait appris le pissenlit, le plantain, le trèfle, quelques basiques, on va dire. En plus du fait qu'il y avait des vergers, des potagers un peu partout, c'était l'abondance. Donc j'ai vraiment un souvenir de me régaler dans la nature là-bas. Et on va dire que je... pense que la graine vient clairement de là. Ensuite ma mère elle vivait en l'isère de la forêt de Fosrepose donc dans le 92 pas très loin de Versailles, la ville d'Avray. Et là aussi on allait à la cueillette de Châtaigne et j'ai passé mon temps dans la forêt avec mes amis. Donc en gros pour moi le temps libre, les loisirs, les jeux c'était en grande partie. associé à la nature. On va dire que j'ai toujours... mais finalement quand je discute avec ma soeur je me rends compte que elle n'a pas du tout eu la même vie que moi donc elle aurait pu passer autant de temps que moi dans la nature mais elle était plutôt à l'aise dans l'intérieur quoi donc au final j'ai toujours été à l'aise et heureux dans la nature et puis depuis petit j'ai toujours aimé partager ses moments avec des amis et leur transmettre un petit peu ses connaissances Parce que je vivais surtout à Ville d'Avray, et chez mon père, j'y allais un week-end sur deux, et les mercredis. Le côté un peu campagne, les amis de Ville d'Avray, ils ne l'avaient pas trop. Ce qui fait que j'avais l'impression de leur ramener ça. Déjà petit, j'avais l'impression de, entre guillemets, d'enseigner des petites choses, et de faire vivre des choses différentes à mes amis. Donc j'avais déjà ce petit côté de la transmission. Et puis voilà, je cueillais, je cuisinais, mais sinon c'était une des activités, bien sûr. Je faisais des cabanes. Je peux balader avec mes chiens, j'ai à nourrir les animaux, la petite vie de campagne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est marrant, alors que tu dis parisien, tu vois, d'emblée, on ne pense pas à ça. Et en fait, si, il y a de quoi faire, en fait. C'est ça ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, en région parisienne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, région parisienne.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est clair que la région parisienne, l'île de France, il y a plein de coins de campagne. Il y a vraiment plein de coins de campagne. Et puis en même temps, Ville d'Avray, là, pour le coup, ce n'est pas vraiment la campagne, mais il y a quand même de la nature, il y a une forêt, il y a le parc de Saint-Cloud. Donc voilà, j'ai, on va dire, démarré mes petites aventures nature dès le plus jeune âge. Et ce qui fait que, bon, j'ai un peu souffert à rester enfermé à l'école si longtemps. J'ai quelques souvenirs quand même de me dire quand est-ce qu'on sort ? Mais bon, j'étais nu. Par contre, après mon bac, je suis allé voyager, faire du woofing. Donc je suis parti... Voilà, je me suis dit, je veux faire un truc, moi ce que je veux faire c'est vraiment en lien avec la nature, mais je sais pas exactement quoi encore. J'avais envie aussi de parler l'anglais et l'espagnol. Je me suis dit, quoi de mieux que d'aller apprendre des choses en faisant du woofing, tout en apprenant l'anglais et l'espagnol. Donc voilà, j'ai fait ça, c'est en passant la première année de LER anglais-espagnol. Pas très utile, mais bon, ce qui est utile c'est de parler anglais-espagnol. Et puis ensuite j'ai commencé à étudier. J'ai commencé à étudier l'herboristerie, la botanique. J'ai côtoyé des écoles d'herboristerie. J'ai étudié à l'école Dubreuil, qui est une école dans le bois de Vincennes d'ailleurs, où je vis maintenant. Et voilà, j'ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de botanique de terrain avec des botanistes qui sont maintenant mes amis, avec qui j'ai passé des centaines et des centaines d'heures. J'ai adhéré à beaucoup d'associations de naturalistes avec lesquelles j'ai fait des relevés de plantes. J'ai passé quelques années, finalement, à presque trois jours par semaine plein à passer mon temps à faire de la botanique. Et la mycologie, ça arrivait un peu après, donc les champignons. Ça arrivait quelques années après, genre trois ans plus tard, trois, quatre ans plus tard. Et ça, j'ai appris aussi avec des mycologues sur le terrain. Et bien sûr, toujours avec des livres. J'ai une bibliothèque gigantesque.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu nous en parleras après.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis finalement, là où j'ai le plus appris, c'est en recrutant des gens très bons dans mon entreprise, dans le chemin de la nature, pour créer les formations en ligne qu'on a créées. Et des gens vraiment très rigoureux qui avaient fait de la recherche. qui savaient vraiment sourcer des informations. C'est un peu ce qui m'a manqué dans les formations que j'ai suivies, c'est pouvoir évaluer la qualité d'une source, la qualité d'une information. Même pas d'une source, d'une information. Parce que finalement, dans les cours que j'ai pu avoir, et dans les cours que j'ai pu suivre, et j'ai pu aussi lire, même dans les livres grand public, il manque souvent ça. Il manque souvent la source. C'est-à-dire qu'on va avoir plein d'infos, des listings de propriétés pour des plantes, des informations diverses et variées, mais on ne sait pas d'où elles viennent. Et comme si, je l'ai écrit, ça a une valeur. Non, parce qu'une information, une propriété, pour pouvoir l'affirmer, il faut qu'on ait l'information de quelque part. Donc ça, c'est un travail qu'on a fait au Chemin de la Nature depuis maintenant des années et des années, de sourcer tout. Et donc c'est un travail gigantesque. C'est comme si on avait écrit 200 livres, mais 200 livres sans répétition et tout sourcé. Donc c'est vraiment des heures, enfin des années de travail. Et voilà, c'est finalement comme ça que j'ai le plus appris, parce que moi, apprendre des listings comme ça, sans savoir vraiment d'où ça vient, sans comprendre exactement pourquoi ça marche, on retient plus ou moins. Donc là, le fait d'avoir les sourds, d'être sûr que ce soit fiable, ça me permet de mieux l'apprendre et puis d'être plus confiant aussi, d'être plus à l'aise à le transmettre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, à le transmettre, ouais.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et c'est souvent en transmettant qu'on retient et qu'on apprend le mieux, je trouve.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En répétant beaucoup. Oui,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    exactement. Et voilà, j'ai commencé finalement à transmettre très vite pendant que j'étudiais. Et puis ça m'a plu, j'ai continué. Et puis voilà, ça a amené le chemin de la nature où il est.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, top. Alors avant qu'on parle du chemin de la nature, moi je voulais quand même te faire un retour sur la formation. Je comprends mieux ce que tu dis parce que j'ai vu le nombre de personnes qui travaillaient avec toi, on en parlera. Et je me suis dit, waouh, c'est pour ça que c'est... C'est autant qualitatif. Moi, ce que j'ai apprécié, c'est que j'ai trouvé que c'était vachement complet. Moi, j'ai fait des études d'ingénieur et je me suis dit, bon, est-ce que ça va être très herboriste ? Est-ce que ça va être très chimie ? Où est-ce que ça va se situer ? Et en fait, je trouve que ce qui est génial, c'est que tu donnes les bases de manière très compréhensible et ceux qui ont envie d'aller creuser, tu leur donnes la porte ouverte pour aller voir, aller chercher, etc. J'ai trouvé ça génial. Et comme je te disais, on en parlera après, mais il y a énormément de ponts qui peuvent se faire entre le sujet des tinctoriales et cette fameuse formation cueilleur que j'ai adorée. Mais du coup, on va d'abord venir au chemin de la nature. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, quand est-ce que tu as créé ça ? Comment tu as réussi ? Parce que je suppose que du jour au lendemain, tu ne peux pas te permettre de recruter 20 personnes, experts dans leur domaine, des cadreurs, des gens du son, des formateurs, une super plateforme de formation comme ça. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que tu as eu de l'aide ? Est-ce que c'était progressif ? Comment ça a marché, en fait, les chemins de la nature ? C'est quoi la genèse ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai eu de l'aide de la vie. J'ai eu beaucoup de chance sur mon chemin. Déjà, j'ai eu la chance d'avoir des idées spontanées, naturelles pour moi, qui étaient, sans que je le sache, de bonnes idées. C'est-à-dire que pour moi... apprendre sans transmettre, apprendre sans mettre en pratique. La théorie pour la théorie, j'ai vraiment un problème avec ça. J'ai vraiment besoin de mettre en pratique ce que j'apprends. C'est pour ça que très vite, pendant que j'étudiais, je m'entourais de gens pour pratiquer. Souvent, quand je pratique, j'appelle ça du jeu. Pour jouer, j'avais envie de jouer moi. Dans la vie en général, j'ai envie de jouer. Donc je me suis amusé à amener les gens dans la nature, je me suis amusé à transmettre ce que... Ce qui m'intéressait le plus et ce que j'apprenais, je me suis amusé à rassembler des gens dehors pour leur montrer des plantes, très vite. Et j'ai très vite pris goût à ça. Et donc, je n'ai jamais arrêté. Et donc, ça, c'est vraiment naturel pour moi de jamais avoir arrêté. J'ai un côté un peu obsessif, peut-être, qui finalement, je pense, est une bonne chose. Parce que, force. et bien le bouche à oreille se fait, et puis le bouche à oreille ça peut être un peu exponentiel quoi, c'est-à-dire qu'au début si t'as que 10 personnes plus 10 personnes c'est pas énorme, mais quand tu commences à avoir transmis à 1000 personnes qui parlent ne serait-ce qu'à 1 personne, c'est pas rien quoi. Donc voilà, forcément quand il y a du bouche à oreille, il y a des propositions, ce qui fait que mes événements sur le terrain en tout cas, au début j'ai commencé par le terrain il y a 13 ans, Ils sont assez vite remplis. J'ai aussi eu la chance de partager un peu ce que j'apprenais sur Facebook à l'époque. Donc j'ai eu l'algorithme Facebook avec moi. Et ce qui fait que quand je mettais mes événements sur Facebook, tout de suite, il y avait des gens. Et puis, je ne voulais pas me prendre la tête, donc je mettais juste l'événement, le lieu, la date, l'heure. Moi, j'y étais, et ad vien que pourra. C'est-à-dire que s'il n'y avait personne, je rentre. Et s'il y a du monde, c'est bien. J'avais aucune idée de combien il y aurait de personnes. Je ne demandais pas d'inscription, je ne demandais rien. Figure-toi qu'il ne m'est jamais arrivé de rentrer seul. Il y a toujours eu quelqu'un, le minimum, je crois que c'était deux ou trois personnes, dans les débuts. Mais bon, j'ai quand même fait ma balade de deux heures, c'est deux ou trois personnes, c'était la classe.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'était du privé, du VIP pour eux.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Du VIP, après c'était mes débuts. Et puis voilà, c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire. J'aime rencontrer des gens, j'aime parler avec des gens de façon générale. Donc je me suis dit ça. C'est une bonne piste. Je vais continuer. Et puis j'ai continué. Et puis j'ai commencé. Il y a beaucoup de gens qui me disaient, ouais, c'est cool, t'es balade, mais c'est en région parisienne. Nous, on n'est pas là. Nous, on est dans le sud. Nous, on est en Normandie. On ne peut pas venir. Et ils me disaient, ça serait bien que tu filmes tes balades. Ok, pourquoi pas. Donc là, j'ai appelé mon... un très très bon ami d'enfance, Florent, qui travaille encore avec moi aujourd'hui. Je lui ai dit, tiens, ça te dit, tu viens me filmer pendant une balade, et voilà, je te donne l'argent de la balade, et puis tu me montres quelques vidéos. Il a dit ok, et puis j'ai commencé comme ça, mes premières vidéos. Donc j'étais filmé pendant que je parlais des plantes dans la nature, et puis d'ailleurs on faisait des petites capsules, et puis elles ont très vite bien marché. Donc voilà, encore un peu de chance, vraiment opportunité, très organique, très naturelle, c'est-à-dire qu'on me demande de faire des vidéos, ça me donne l'idée que je n'avais pas eue, qui était au final une très bonne idée, si j'avais eu une stratégie, ce qui n'était pas le cas. Et donc je demande à mon pote de venir me filmer, on fait des vidéos et c'est parti quoi, simple, et elle marche. Mais en plus, c'est une grande chance pour moi parce que c'était, entre guillemets, j'étais naturel sur les vidéos, c'était moins en balade. C'était comme si je m'étais déjà entraîné pendant des heures à faire ces vidéos, au final. Alors que je m'étais juste entraîné à parler à des gens. Donc au final, j'étais déjà, on va dire, plus ou moins à l'aise, parce que j'étais en train de faire quelque chose que je faisais depuis longtemps. Les vidéos ont bien marché, et ensuite, je sais pas si, voilà, je me suis renseigné sur quoi faire quand même, parce que ça commençait, il commençait à y avoir du monde. Donc là, j'ai commencé à créer une page Facebook, un site Internet. J'ai commencé, bien sûr, à créer la chaîne YouTube, etc. Et là, il a commencé à y avoir de plus en plus de demandes, de travail. Tout ça, c'est du travail, c'est Internet et tout et tout. Et bien sûr, il fallait mettre les newsletters, parce que c'est très important d'avoir une newsletter, avec des gens inscrits à cette newsletter, si on veut pouvoir, entre guillemets, être un petit peu maître de sa communication. Parce que les réseaux sociaux, OK, j'ai eu la chance. Au début, avec Facebook, Facebook était sympa avec moi. Mais ce n'était pas garanti que Facebook soit sympa avec moi à l'avenir. Donc voilà, newsletter. Et puis naturellement, les gens venaient à la newsletter par les vidéos. Et donc je passais comme ça de 500 à 1 000. Avant, les mails, je les prenais à la main. Je donnais un papier à un de mes malades et puis les gens notaient leurs mails. Et vu que parfois, je n'arrivais pas à lire, je perdais 20 des mails. Et en plus, je devais les écrire à la main. C'était vraiment à l'arrache au début. C'est les débuts. Et voilà, donc je passais de 500 à 1 000, et aujourd'hui, dans la newsletter, on a 300 000 personnes.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Incroyable, c'est incroyable. Non, mais franchement, c'est génial, parce que tu vois, même toutes les vidéos, donc pendant la formation, je ne sais pas combien il y a d'heures en tout, mais à chaque fois, tu es dehors. À chaque fois, tu es dehors. C'est-à-dire qu'on est dehors avec toi, et je vois même des vidéos, tu filmes, il pleut, on entend la pluie, et je me dis, mais waouh, c'est vraiment, voilà, c'est brut, quoi. On est dans la nature, on en pleut.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est le film neige qu'ils vendent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial. Et là, j'ai vu aussi, tu organises des stages et même tu veux transmettre pour des guides nature, où en gros, six jours, ils viennent avec toi sur le terrain. Donc vraiment, tu transmets ce que toi, tu as fait. Et pareil, j'adore la phrase, même s'il pleut, on y va. Et je me dis, non, mais ça, je me dis, ça, c'est la vraie passion. C'est quoi qu'il se passe, go. Le but, c'est de transmettre.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quoi, on a vécu un peu à la campagne. C'est naturel en fait, quand on a des chiens, ne serait-ce que quand on a des chiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu dois les promener.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quand on vient à la campagne, qu'il pleuve ou non, il y a des choses à faire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut sortir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il faut sortir, donc tu t'habitues et tu te dis, c'est normal, il pleut, je sors, il faut juste que je mette un manteau approprié, des bottes, parce qu'il y aura sûrement de la boue, et puis tout va bien. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    carrément.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis au final, quand on rentre, on est un peu plus content que quand il fait beau, et le contraste est agréable.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc je vois vraiment, il y avait déjà les graines, il y avait déjà les bases de cette curiosité, de l'amour de la nature, l'envie de transmettre. En fait, tout ça, tu t'appuies sur tes forces et en fait, c'est ça qui fait que ça... Mais ce que je voudrais savoir, c'est là aujourd'hui, vous êtes combien ? Parce qu'il y avait ton copain, du coup, Florent, qui t'a filmé la première fois. Mais comment tu as eu cette intelligence de te dire, tiens, je vais travailler sur une super plateforme ? Pour moi, l'avoir fait, je ne me n'ai pas décroché une seule fois. J'ai trouvé que c'était ludique, les petits quiz entre les... Les étapes, je me suis dit, c'est cool, à chaque fois, ça change. Ce ne sont jamais les mêmes exercices. Ça ne fait pas appel aux mêmes... Tu vois, des fois, c'est visuel. Des fois, c'est des choses à retenir. Je me dis, mais comment tu t'es dit, tiens, il faut que je fasse un truc vraiment canon, une plateforme vraiment canon. C'est des gens qui t'ont aidé, des conseils, ou tu t'es dit, vraiment, on va mettre le paquet, ça n'existe pas et j'y vais ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, ça fait plaisir déjà. On va garder cette petite capsule vidéo. La formation que j'aurais aimé suivre. Pour ça, je ne pouvais pas le faire tout seul, c'est sûr. Tu m'as demandé combien on était. On a été plus ou moins en fonction des formations à créer. On a été jusqu'à 25 environ, à un moment donné, pour la formation du cueilleur, quand on était dans la plus grosse production du Chemin de la Nature. Et aujourd'hui, on est une grosse dizaine. Il y a des vidéastes, il y a des gens, bien sûr, pour la plateforme, le site internet, des développeurs, etc. des ingénieurs pédagogiques aussi pour la partie pédagogique. Et puis finalement, j'ai embauché des gens qui ont à la fois des connaissances pointues, mais qui ont un sens de la pédagogie, parce que pour moi c'est hyper important. Transmettre juste des informations brutes, c'est un peu triste. Il faut réussir aussi à les rendre digestes, à les rendre clairs, compréhensibles, fun. Et puis transmettre finalement ce qui plaît aussi au plus grand nombre, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas exactement les... Enfin, chacun, comme tu disais, va aller plus loin sur certains sujets. Donc il faut penser à tout ça. Et voilà, c'est ça. Pourquoi ? Parce que moi, j'ai voulu... Je suis d'un côté, tant que c'est possible, si on peut faire mieux, je suis pour faire mieux. Donc je n'ai jamais réfléchi à faire la formation la plus rentable, à faire le truc minimum qui plaira et qui fera le plus de rentrées d'argent avec le moindre effort. Moi, j'ai plutôt voulu faire le truc le mieux possible. Et puis, peu importe si on n'a pas d'argent. J'ai toujours dépensé tout l'argent qu'il y avait pour faire le truc le mieux possible, recruter des gens, dépenser, dépenser, enfin du beau graphisme, des belles vidéos. Si c'est pas bien, comme je veux en refaire, refaire, même si la personne elle est payée à la journée, que je lui fais faire trois jours au lieu d'une journée, c'est pas grave, je veux avoir le résultat que je veux. Et ce qui fait que bon, ben là... Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    non,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    c'est canon. Au niveau de la gestion financière, c'était pas l'idéal, mais au niveau de la qualité de la formation, c'était...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial, ouais, carrément. Moi, j'ai appris plein de trucs dans cette formation, mais je voudrais dire aux auditeurs, parce que moi, les gens qui écoutent, c'est des gens qui sont intéressés par les plantes tinctoriales, donc les plantes qui donnent de la couleur, les pouvoirs des plantes, entre guillemets. Ce que j'ai adoré dans ta formation, c'est que j'ai retrouvé quand même pas mal de parallèles, tu vois, les règles de cueillette. Nous, on en a besoin aussi, parce qu'il y a de la cueillette sauvage pour les plantes tinctoriales. Tu parles beaucoup du lien avec la santé, c'est-à-dire que ta formation, elle n'est pas... On passe de l'herboristerie. à la santé, à plus de théories, la classification du vivant, la classification des plantes. Ensuite, on reparle du pratico-pratique, comment sécher tes plantes. Le séchage des plantes, c'est quelque chose qui se pratique sur les plantes tinctoriales. Nous, on a reçu des invités parce que, en plus du podcast, moi, j'organise des tables rondes avec des agriculteurs parce que l'objectif, c'est de remettre une filière tinctoriale en place. Donc, il y a l'agriculture, il y a les cueillettes et après, il y a toutes les autres sources tinctoriales. Tu parlais des champignons. pareil, il y a de la couleur dans les champignons, les lichens, etc., les algues, j'ai vu que tu avais sorti une formation algues il n'y a pas longtemps, bon bref, tu parles aussi des flores, comment lire un livre, comment lire une flore, ça c'est canon, parce que pareil, quand ce n'est pas ton langage, il faut t'y retrouver, et nous, si la reconnaissance botanique n'est pas bonne, en fait, tu ne trouves pas la couleur, tu peux avoir deux plantes qui sont très proches, et en fait, il y en a une qui va te donner de la couleur, et l'autre, tu es déçu, tu te dis, mince, l'info ne doit pas être bonne. si l'info est bonne, c'est toi qui n'es pas bon dans la reconnaissance. Et tout ça t'accompagne. Et alors pareil, les modules les plus techniques, tu rentres dans la chimie végétale, tu parles des métabolites primaires, tu parles des métabolites secondaires, et nous, en couleur, c'est les métabolites secondaires qui nous intéressent. Et là, je me suis dit, Ausha, c'est chaud, mais Ausha. Et j'ai trouvé que pareil, pour un sujet qui était quand même technique, vous rentrez dans la chimie, j'ai retrouvé, vous parlez d'ailleurs de couleur végétale à un moment dans vos... écrits parce qu'il y a tes vidéos, il y a les petits quiz et il y a le support pour ceux qui sont plus visuels, qui veulent reprendre à l'écrit. Donc vraiment, j'ai trouvé ça cool. Tu parles des arbres. Pareil, c'est un sujet où il y a beaucoup d'arbres tanctoriaux et ça, on en parle. Et j'ai adoré un truc, c'est que tu passes d'une famille à une autre pour bien expliquer en mode entonnoir pour être sûr de ne pas se planter. S'il y a ces critères-là, c'est que tu es dans telle famille. Et ça, j'ai trouvé ça hyper... Enfin bref. Je crois que... Je dis bien aux gens que je ne suis pas payée pour raconter tout ça, mais j'ai vraiment adoré ta formation. Donc voilà, il y a énormément de parallèles entre couleur végétale et la formation cueilleur, en tout cas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu n'es pas payée, mais tu pourrais l'être. On a un système d'affiliation, si tu veux. C'est-à-dire que si tu parles de la formation et que tu as un lien d'affilié, d'ailleurs, si des gens s'inscrivent via ce lien, tu payes même un peu moins cher. Tu as le droit à un petit coupon de 5% à l'heure donnée. Et comme ça, ils mettent un code avec ce coupon. Et donc, on peut savoir qui passe par ton lien. Et puis comme ça, ça te fait gagner, je ne sais plus, je crois 20%.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, ok, bah cool, on fait ça. Non, mais vraiment, en plus, c'est sincère, je te dis, j'ai vraiment passé un bon moment et j'ai réussi à la finir à 100%. C'est des fois, quand tu vois le curseur, tu te dis Oh mon Dieu, mon Dieu ! Donc top. J'ai appris plein de trucs aussi que l'herboristerie, il n'y avait plus de diplôme aujourd'hui. la pharmacopée, tout ça, alors que j'adore les plantes. Il y a toutes les coulisses que je ne connaissais pas. Du coup, ça m'a donné envie d'aller interroger des herboristes, tu te doutes, mais à un niveau plus, tu sais, des gens vraiment qui ont une entreprise, qui ont fait ça un peu en mode plus gros et qui expliquent ce qui va, ce qui ne va pas, les sources, etc. Donc bref, ça m'a ouvert les chakras vraiment fort de me dire, il y a le terrain. Et puis, il y a aussi comment les entreprises peuvent se mettre à plus faire de végétal. Bref, ça m'a vraiment inspirée. Ce que je voulais savoir, est-ce que toi, dans tes recherches, tu as entendu parler des couleurs des plantes, que les plantes pouvaient donner des couleurs. Comment tu en as entendu parler et qu'est-ce que ça t'inspire ? Est-ce que ça pourrait être l'idée d'une formation ? Est-ce que c'est trop de niches pour toi ? Qu'est-ce que ça te dit, la couleur végétale ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ce n'est pas un sujet que j'ai approfondi, moi, de mon côté. Ce qui me vient tout de suite quand je pense à la couleur végétale, c'est à mes tâches sur les vêtements que j'ai pu me faire dans mes cueillettes ou dans mes balades dans la nature. C'est aussi les couleurs que je peux avoir sur les mains quand je cueille, qui restent parfois, je pense au brou de noix, par exemple. Et donc voilà, c'est plutôt comme ça que ça va m'évoquer. Après, je connais un petit peu en théorie, mais je n'ai jamais testé plus que ça de teindre de tissu. Ça pourrait être une nouvelle formation, mais ça me demanderait un nouveau recrutement de quelqu'un qui connaisse tout ça. Parce qu'on n'a personne à l'interne qui maîtrise ces sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais alors, tu vois, c'est marrant ce que tu dis, parce que les tâches sur les vêtements, les tâches sur les mains, c'est exactement comme ça à chaque fois que la couleur végétale a été trouvée, ou toutes les sources territoriales. Non, mais c'est marrant. Parce que tu vois, tu as les sources végétales, mais tu as aussi les sources animales, les insectes, et c'est à chaque fois des... tâches qui restaient sur les doigts ou sur les vêtements qui ont donné le sens aux gens de se dire tiens, il y a quelque chose là, il y a quelque chose à faire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Si ça reste sur mes mains, c'est que ça restera sur le tissu. Si ça reste sur mon jean...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Toujours, mais globalement, oui. Si on fait des grandes lignes, oui, globalement, oui, mais tu as beaucoup de choses cachées et de trésors à aller chercher, de trucs impropriétaires.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, qu'est-ce qui reste sur les mains mais difficilement sur le tissu ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois la kétidoine, tu parles d'ailleurs dans tes... Le orange intense que tu as sur les mains, c'est pas... pas tout à fait aussi intense en teinture. Mais il y a plein d'applications de la couleur végétale. Ce n'est pas que textile. Tu vois, ça sert dans les cosmétiques, ça sert dans l'alimentaire, ça sert dans les beaux-arts. Maintenant, les gens font des peintures. Tu parlais du brou de noix. C'est la base des encres, c'est les tannins. D'ailleurs, il y a aussi, vous parlez des tannins dans votre formation. En fait, la couleur végétale, ce n'est pas que le textile. Mais moi aussi, je suis rentrée là-dedans en me disant pour moi, la couleur végétale, c'est la teinture végétale comme avant. Et en fait, pas du tout. aux couleurs végétales. Et toutes les parties des plantes...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai fait une petite vidéo rigolote où je me mettais du blush et du rouge à lèvres avec des pétales de coquelicot.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Eh ben voilà. Alors, tu vois, pareil, le coquelicot, truc improbable, il est rouge. Quand tu le travailles, par exemple, pour faire des encres, ça te donne des gris. Et donc, en fait, il ne faut pas se faire piéger par la couleur de la fleur. Ce n'est pas la couleur qu'elle donne. Enfin bref, il y a plein de surprises. À chaque fois, c'est des effets waouh de... même de plantes que moi je regardais comme mauvaises herbes. Et maintenant, je me dis, attends, je les laisse. Je les laisse parce que c'est une ressource de couleurs. Bon, bref.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça me fait penser un peu au changement de couleur à l'automne. Le fait que tu dis qu'il ne faut pas se fier à la couleur d'origine, parce qu'une feuille, elle peut être verte, et puis on voit qu'à l'automne, elle devient rouge, elle devient orange, parce que les pigments de chlorophylle disparaissent, sont détruits, et laissent ensuite la place aux pigments d'anthocyanes pour la couleur rouge, des caroténoïdes pour les couleurs orange et jaune, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Et alors, tu vois, ce dont tu parles, tous les pigments, c'est vraiment le gros sujet, parce que pareil, tu vois, les anthocyanes, que ce soit en teinture ou dans les encres, en fait, elles sont très fugaces. Certaines virent avec le pH. Donc, en fait, tu as un champ des possibles. Moi, tous les jours, je découvre des trucs incroyables, mais surtout des applications incroyables. En Chine, ils se remettent à fond à travailler la couleur végétale pour des trucs improbables, des étiquettes sur la viande qui sont faites en végétal, en couleur végétale, et qui virent si la viande devient moins bonne à la consommation. Le pH change et ton étiquette change de couleur. Et du coup, ils se disent, ça y est, on se retire tout du rayon. Il n'y a que des trucs comme ça. Et donc, du coup, tu vois, moi, je fais une veille aujourd'hui sur tous ces sujets en lien avec la couleur végétale, en lien avec nos plantes. Mais en fait, ça touche énormément de sujets, de la cosmétique, de la grande distri. Enfin bref, il y a plein de choses à faire. Mais bon, donc pour te dire aussi que j'ai vu que tu faisais les champignons, j'ai vu que tu faisais les lichens. Là, pareil, on a reçu...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Les lichens, on n'a pas fait encore.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ken, t'as pas fait. D'accord, je croyais avoir vu des trucs.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Champignons, oui. Algues.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais t'as pas fait une formation, mais t'as pas eu des moments où dans des petites vidéos, t'en avais parlé, il me semblait.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, peut-être un petit peu, mais en tout cas, on n'a pas de formation sur les canons.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spécifique. Et donc, voilà, à chaque fois, je me suis dit, tiens, il y a des liens, notamment aussi sur les arbres, en bref. Et ce que je voulais savoir, c'est, donc, tu parles beaucoup des plantes sauvages, tu fais des tours dans la nature qui se passent à Paris. Tu parles beaucoup des principes actifs. Et en fait, ce que je me suis rendu compte et que j'ai validé avec ta formation, c'est que, tu vois, les plantes tinctoriales, c'est donc les métabolites secondaires, c'est tout ce qui est bioactif. Et en fait, il y a plusieurs personnes maintenant qui se focalisent sur le lien entre les plantes qui donnent de la couleur et les propriétés sur la santé. Ils sont même en train de travailler des vêtements, tu sais, qui pourraient être teints en bleu indigo ou d'autres couleurs, qui auraient aussi des propriétés pour, tu sais, les problèmes de peau, beaucoup les problèmes de peau, les allergies, etc. Et en fait, ce que je voulais savoir, c'est toi, comment tu as fait pour parler de cueillette, de plantes sauvages et ramener à chaque fois à tous les principes ? Donc, tu parles de la digestion, tu parles des plantes cicatrisantes. Comment tu t'es dit, tiens, est-ce que les gens ne vont pas me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que des fois, on est, comment dire, les gens sont des fois sceptiques en se disant, attends, si on savait soigner avec telle plante, ça se ferait encore. Est-ce que tu trouves qu'aujourd'hui, il n'y a pas un écart entre les médicaments qu'on a et les plantes qu'on peut trouver facilement ? Tout a été fait pour qu'on brouille les pistes de ce qu'il y a dans nos médicaments. C'est des principes actifs de la nature. Ma question est hyper brouillon, mais j'espère que...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, je n'ai pas compris. J'ai bien compris. Alors non, déjà, je ne me suis pas dit, est-ce qu'ils vont me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que ce n'est vraiment pas quelque chose de perché. C'est un travail vraiment très académique. Comme je disais, c'est de la recherche, quoi. C'est de la recherche pure, c'est des informations sourcées. Alors après, c'est vrai, quand même, il faut le dire que, globalement, nous, on n'est pas du tout contre la médecine actuelle, c'est-à-dire qu'ils utilisent des médicaments pas du tout. Et d'ailleurs, on ne fait pas du tout l'opposition entre la chimie, les médicaments chimiques actuels, et puis, dans les plantes, les molécules K, c'est de la chimie. Donc quand... Quand une molécule est extraite d'une plante pour faire un médicament, par exemple, ça reste la même molécule. Donc c'est juste que pour faire des études sur les humains, il faut quand même avoir des protocoles très précis pour pouvoir affirmer qu'une certaine dose fonctionne sur le patient. C'est-à-dire que pour être sûr qu'il y ait toujours... Un protocole précis réplicable, parce que c'est ça, il faut que ce soit réplicable, et bien il faut quand même être capable d'extraire et puis de doser. Parce que si on prend une plante, en fonction de là où elle pousse, il n'y a pas la même quantité de molécules dedans.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc c'est plus difficile, on va dire, de faire des études fiables en utilisant des plantes qu'en utilisant des médicaments qui dosent précisément des molécules actives. Donc il y a des plantes qui ont été finalement standardisées, les molécules ont été standardisées pour avoir des dosages précis, et c'est souvent avec ces dosages standardisés de plantes, de molécules actives dans des plantes, qu'on va avoir les études les plus fiables, les plus précises, et qu'on va pouvoir plus facilement affirmer ce produit. avec ces molécules venant de cette plante, agissent sur tel et tel problème, plus que le placebo, c'est fiable, c'est sûr, les études ont été faites. Ça c'est la preuve la plus solide qu'on puisse avoir dans le monde des plantes. Ensuite, on peut descendre vers des preuves de moins en moins fortes. Par exemple, le moins fort, ça va être un usage traditionnel, dans une région, et pendant une courte période. Si une plante a été utilisée, je ne sais pas moi, pour les douleurs abdominales ou pour les vomissements, dans une région très précise de France ou d'ailleurs, pendant seulement quelques années, on a une source qui nous dit ça, et qu'on a cette information, cette indication, cette propriété sur cette plante nulle part ailleurs, et bien la preuve que ça agit vraiment comme ça, elle est très très faible. Alors pire encore ! La preuve encore plus faible que ça, mais vous rigolez, enfin tu rigoles pas encore, mais la preuve la pire que ça, mais qu'il y a des gens qui y croient encore, qui y croient très très fort, c'est juste l'expérience personnelle. Il y a quelqu'un, on va dire de charismatique, qui voit une plante, qui dit Ok, elle m'inspire d'avoir ça comme propriété, je suis sûr qu'elle a ça comme propriété, je le sens. Je sais que si je vais la manger, ça va soigner mon petit problème de santé, peu importe lequel. Elle mange cette plante, ou elle en fait une tisane, peu importe, elle va mieux. Et elle le dit autour d'elle. Et les gens qui vont l'écouter vont penser que c'est vrai ce qu'elle dit. Parce qu'elle l'a vécu, elle y croit fort, elle est charismatique. Mais pourtant, c'est la preuve la plus basse qui soit ça. C'est l'expérience personnelle d'une personne. Mais il y a plein de gens qui arrivent à croire l'expérience personnelle de certaines personnes parce qu'elles sont charismatiques ou juste... Pourquoi elle mentirait, quoi ? Pourquoi elle mentirait ? Pas de raison, elle a l'air de s'y connaître. Si elle ressent des trucs comme ça, c'est que ça semble en vrai. Bref, peu importe. Il y a les traditions locales, puis après, on se rapproche des preuves un peu plus solides. Quand, par exemple, une plante, si je prends l'exemple de l'ortie, a été utilisée, je ne sais pas moi, des pellicules, dans presque le monde entier. Le monde entier, l'ortie, alors qu'ils n'ont pas pu communiquer entre eux, a été utilisée pour cette propriété. Je prends cet exemple-là, mais il y en a plein d'autres. Même si derrière, il n'y a pas forcément eu d'études scientifiques cliniques très poussées, en dosant précisément la molécule qui pourrait agir sur les pellicules, on est quand même sur une preuve beaucoup plus solide, pas encore parfaite, que le petit usage dans une région. dans une petite région pendant pas longtemps.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, donc c'est ce que tu disais en début, tout en début de notre enregistrement, c'est attention à la qualité d'information, les sources des choses vérifiées que tu annonces dans tes formations. Et quand tu parles, tu remets beaucoup le contexte quand tu en parles. Par exemple, les propriétés digestives, etc. Tu expliques, je trouve que tu mets bien des... Attention, ça ne remplace pas la médecine. Tu expliques bien ça, donc c'est clair. Mais du coup, le plus important, c'est la source.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut parler des quantités, de la durée, d'être sûr qu'il n'y ait pas de contre-indications avec des médicaments, tout ça. S'auto-médiquer, de façon générale, c'est pas facile, c'est pas évident, il faut s'en méfier. Il ne faut pas le faire comme ça, n'importe comment. Il faut vraiment que ce soit déjà pour des petites choses, il faut toujours essayer d'être suivi. Si on voit que ça ne s'améliore pas, il faut consulter. Ça dépend des problèmes, là je fais des généralités. Il y a certains problèmes où il ne faut pas du tout s'auto-médiquer, il faut tout de suite consulter. Donc il faut vraiment faire au cas par cas, et puis plante par plante, et puis il n'y a pas des dosages. Il n'y a pas un dosage qui soit le même pour toutes les plantes, il faut connaître tout dans le détail. Donc avant de se mettre à transmettre tout ça, il faut avoir les sources béton et il faut savoir d'où viennent les infos. Et puis après on va avoir des études qui vont étudier les molécules des plantes, qui vont aussi faire des tests in vitro. Et puis voilà, ça c'est déjà un peu mieux aussi. Après il y a les tests sur les animaux. C'est encore un peu mieux. Et puis après, il y a les tests sur les humains, les tests cliniques sur les humains, et ça, c'est le top. D'accord.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Donc, il y a quand même... Tu fais attention au niveau d'information, au niveau de vérification de chaque source. OK, donc ça, c'est clair. Justement, un truc aussi que j'ai découvert avec toi, c'est les fameuses plantes comestibles. Donc, tu es tout le temps en train de manger, quasiment, dans tes vidéos. Ça me fascine et en même temps, ça me perturbe parce que tu viens de dire un truc hyper important. Avant... de faire quoi que ce soit, il faut vraiment être au taquet, il faut vraiment être sûr de la plante. Je trouve que ça nécessite quand même un gros bagage. Donc, il y a la théorie et la pratique. Mais j'ai trouvé ça incroyable parce que je me suis dit, en fait, toi, demain, tu es largué dans la forêt. Il y a, je ne le souhaite pas, mais une catastrophe nucléaire ou une catastrophe machin. Toi, tu peux survivre dans la forêt parce que tu connais. Non, mais c'est vrai, tu vois, tu connais les sources. Et donc, sans blaguer, c'est une des questions que je voulais te poser. Est-ce que tu aurais cinq plantes en cas de catastrophe, de survie, qu'on trouve facilement en France, donc toi tu es région parisienne, mais tu penses un peu à toute la France, cinq plantes que tu as envie de citer en disant, apprenez à les reconnaître, parce que s'il arrive un pépin, ça vous sauvera la vie.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une bonne question, et d'ailleurs, je vais essayer de choisir des plantes qui sont des plantes simples. Parce que tu dis, il faut avoir un gros bagage pour se mettre à cueillir, et franchement, il n'y a pas forcément besoin de gros bagages pour cueillir de l'ortie. Est-ce que tu sais reconnaître l'ortie ? Oui. T'es sûre de toi ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    J'ai toujours eu les doutes, mais tu l'expliques dans ta formation. C'est l'histoire avec les petites fleurs. Tu vois, certaines font des petites fleurs blanches, d'autres non.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les fleurs blanches, ce n'est pas de l'ortie, c'est de la vieille blanche. Pour être sûr que c'est de l'ortie, il faut se piquer. L'ortie, elle a des poils urticants. Mais bon, il y a d'autres caractères pour être sûr que c'est de l'ortie. Ça pour dire que si on choisit une plante, on parle de l'ortie, c'est quand même assez facile. d'étudier un petit peu comment identifier l'ortie, et puis elle est tellement partout, que c'est quand même assez facile d'aller la voir, la voir à nouveau, pour être sûr de soi, et pouvoir la cueillir. Donc comme tu dis, la règle numéro 1 de la cueillette, c'est d'être sûr de soi, d'avoir bien identifié la plante, avant de la cueillir pour la consommer. Une fois qu'on est sûr, ça va, mais il faut vraiment être sûr, parce qu'il y a des plantes toxiques, il y a même des plantes mortelles, la digital, la conite, l'oreiller rose, les cigus, etc., sont des plantes... mortelle dans le sens où une petite quantité nous tue, quoi, et assez rapidement. Il faut faire gaffe. Alors, voilà, l'ortie, typiquement, est une plante qui sera... qui pourrait être utile et qui est déjà utile, mais qui est très, très, très intéressante parce qu'elle est très, très, très abondante, très commune, très facile à identifier, et très nutritive. Elle contient tout. elle contient presque tout. Aucune plante qui contient tout. Mais elle contient tous les minéraux, presque tous les oligo-éléments, toutes les vitamines. Vitamine C, vitamine B, vitamine E, provitamine A. Les minéraux, elle contient beaucoup de silicium, de fer, de magnésium. Elle contient vraiment presque tous les minéraux et oligo-éléments. Elle contient beaucoup de protéines. Donc, elle a également des macronutriments. Parce que là, ce que je citais avant, c'est des micronutriments qui sont importants. Vous voyez, les... macronutriments c'est aussi très important parce que c'est les macronutriments c'est les protéines, les lipides et les glucides. Donc on a vraiment besoin de ça aussi. Donc elle contient l'ortie de printemps jusqu'à 40% de protéines équilibrées, c'est à dire avec les acides aminés essentiels, de son poids sec. C'est à dire que si on fait sécher de l'ortie, on a 100 g d'ortie séchée par exemple, sur ces 100 g d'ortie séchée il y a 40 grammes de protéines, beaucoup de minéraux aussi, etc. Glucides, on peut même en trouver un petit peu dans les rhizomes, les parties souterraines de l'ortie. C'est vraiment un cas de galère. Mais bon, il n'empêche qu'il y a des glucides dans les rhizomes. Et les lipides, on peut en trouver dans les petits fruits. Les petits fruits qui ressemblent à des graines. Certains appellent ça des graines d'ortie, mais en fait ce sont des petits fruits secs qu'on appelle des akènes. Et dans ces petits fruits, il y a des lipides, donc des huiles. Ce qui fait que rien qu'avec l'ortie, on a beaucoup de choses. Donc ça, c'est une plante à ne surtout pas négliger. Ensuite, on a... et puis la vitamine C, je l'ai dit, donc même pas besoin de manger des fruits pour avoir la vitamine C. Il y en a plein dans les feuilles vertes, dont les feuilles d'ortie. Après, il va falloir d'autres aliments en quantité. pour avoir de la calorie. Donc on veut, c'est la base de l'alimentation dans le monde entier, c'est d'avoir des bases. Il y en a, ça va être blé, blé haricot, les pois cassés, une légumineuse et en gros une céréale. Voilà, dans d'autres pays ça va être le maïs, dans d'autres pays ça va être le riz. Donc il faut trouver... une base comme ça. Par exemple, en région parisienne, il y a des quantités industrielles de châtaignes. Les châtaignes, ça va, c'est pas très compliqué à identifier les châtaignes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais c'est une seule période.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, il faut savoir faire des conserves après. Ça c'est un travail. Il y a les glands, les glands du chêne. Ça c'est moins connu et ça demande encore plus de travail que les châtaignes, parce qu'il faut enlever les tanins. Il y a un peu trop de tanins dans les glands. Donc il va falloir, moi ma technique c'est d'enlever la peau déjà, la peau des glands. Ensuite les mettre au four, les faire torréfier 25 minutes à 150°C. Donc là ils deviennent bruns, bruns foncés. Je les réduis en poudre ensuite. Et je vais faire bouillir cette poudre à grande eau, une à deux fois. C'est-à-dire 30 minutes je fais bouillir à grande eau, je jette l'eau, je goûte. Si c'est encore un peu astringent, âpre, c'est-à-dire si ça assèche encore un peu la bouche. Je vais refaire cuire encore un peu. Et là, je goûte. Si c'est bon, c'est que c'est prêt. En général, c'est une à deux eaux que ça me prend. Et après, cette purée, je vais en faire des cakes, des galettes, des confitures. Au lieu de faire des crèmes de marrons, je vais faire des crèmes de châtaignes. Je vais en faire... Je vais aussi les faire torréfier pour faire des succédonnées de café. On peut les faire sécher pour en faire des sortes de poudres. On peut faire des pâtés végétaux en les mélangeant avec des champignons. On peut faire plein de choses. Et c'est encore... plus caloriques et nutritifs que les châtaignes. C'est-à-dire que ça rappelle un peu le goût de la châtaigne. D'accord, ok. Donc voilà, les glands, c'est bon à connaître. Et il va falloir aussi, donc là on est avec les glands et les châtaignes, disons qu'on est surtout sur des aliments qui vont nous apporter des glucides. Et j'ajouterai maintenant des aliments qui vont nous apporter les lipides, c'est-à-dire les huiles, le bon gras. Donc là, on va avoir les noisettes, les noix. Ça va, c'est quand même facile aussi à identifier. les faines de hêtre, c'est-à-dire les petits fruits oléagineux du hêtre. Il y en a partout. Oui, des glands en France, il y en a partout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est vrai. Plein de glands en France. On a aussi, en riz sur un lipide, c'est moins connu, les petits fruits des rosiers sauvages, des cynorhodons.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Cynorhodons,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui. D'accord. Et ça, dans la chair, on va avoir du sucre, on va avoir de la vitamine C, des antioxydants, etc. Et en plus, dans les petits fruits à l'intérieur, qui ressemblent à des graines, on a des bons lipides, dont des oméga-3 d'ailleurs. Donc là, si on mange la totalité du cynérodon, moi je les cueille entiers, je les mixe entiers, il faut avoir un bon mixeur, sinon après il faut passer à la passoire fine après, et bien là ça me fait un super rapport, à la fois en huile et puis en micronutriments, dont la vitamine C. Voilà par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu sais que tout ce que tu viens de citer, ce sont cinq plantes qui sont utilisées dans la couleur végétale ou le tour de la couleur végétale.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    La gale du chêne, par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça veut dire que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui, comme elles savent reconnaître ça, vu qu'elles s'en servent dans leur teinture ou par leurs encres, c'est bon, elles savent que s'il y a une catastrophe, elles savent survivre. Donc, top, merci beaucoup. Non, c'est hyper intéressant. Mais je t'assure, moi, c'est ça qui m'a fait le plus halluciner. toutes les recettes que tu fais, et en plus, t'en donnes plein, apéritifs, de gâteaux, de trucs, et je me dis, mais franchement... Tu vois, j'aurais un peu peur, et en fait, je me suis dit, non, allez, on va essayer, on va tester, donc je sais que je vais en faire certaines, parce que je trouve ça vraiment incroyable, et je me dis, bah oui, si jamais il arrive un truc demain, on sera bien contents de...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est vrai, moi, plutôt que d'avoir cette approche de il n'y aura plus rien demain, et on a ça, moi, j'ai plutôt une approche, on va dire, hédoniste, épicurien, gourmand, quoi. Je suis plutôt à... à réfléchir à comment ajouter des nouvelles choses, des nouvelles saveurs, des nouveaux parfums à l'existant, plutôt que de me dire, ok, un jour il n'y aura plus rien et je vais manger ce qu'il y a dans la nature, ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne me suis jamais projeté comme ça, vraiment pas. Ce n'est pas quelque chose qui me plaît, de me projeter dans une éventuelle catastrophe. Après, sans me projeter, juste avoir le concept, de se dire, ok, c'est possible, ça me suffit voilà c'est un peu rassurant c'est vrai ça fait plaisir de dire que voyant garde manger il ya un marché assez ouvert gratuite dans la nature bien sûr en respectant des règles faut pas faire n'importe quoi n'a rien numéro un la ronde à la donner mais aussi il faut pas tout cueillir faut respecter les ressources mais voilà moi moi ce que je préfère c'est justement le la découverte des saveurs le grignotage sur place c'est top puis pouvoir bluffer les potes d'une balade dans le jardin d'un pote, et en deux secondes, tu lui fais un cocktail avec une plante sauvage qu'il connaissait même pas dans son jardin, ça, ça fait plaisir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    T'as aussi cet effet waouh à chaque fois. Mais je te dis, t'es tout le temps en train de manger en formation. Tu sais. Bref, moi, ça, ça me fascine. J'aimerais vraiment m'entraîner et tester, comme tu dis, passer la barrière de Ah, ça a l'air... Est-ce que je vais pas me tromper ? D'ailleurs, est-ce que tu t'es déjà trompé ? Est-ce que tu t'es déjà planté ? Il n'y a pas d'anecdote où tu t'es fait une...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Heureusement, je n'ai pas d'anecdote qui pourrait être pas d'agueuille.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, mais du coup, ça veut dire que ça va.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Là, on va dire que j'ai fait des petites erreurs dans mes débuts, mais qui ne sont franchement pas graves. Je ne sais même pas si c'est une erreur. C'est peut-être... Ah si, c'est peut-être une erreur. Je conseille de ne pas le faire. De trop consommer de plantes au début. C'est-à-dire qu'on va passer d'une alimentation classique à tout d'un coup, on est hyper enthousiaste, on en mange à tous les repas, et c'est des grosses quantités. Le corps a quand même besoin de s'habituer progressivement, il ne faut pas non plus changer du tout au tout et être trop radical dans ses pratiques. Il faut aller progressivement, petit à petit, essayer de goûter plante par plante pour voir aussi si on les tolère bien. J'ai pu avoir... des transits accélérés, disons, en en mangeant beaucoup de transits. Ça, c'est le pire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est bien de le préciser. Est-ce que, comme cible, tu vises les particuliers, comme moi, qui sont intéressés, qui vont venir prendre tes formations, qui vont vouloir venir te rejoindre et faire des balades aussi avec tes collaborateurs ? Est-ce que ça suscite l'intérêt d'entreprise, de gens qui se disent, tiens, on pourrait réfléchir autrement, on pourrait faire des réunions en nature, on pourrait faire autrement ? Ouais, est-ce que tu peux raconter un peu ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    On a à peu près, en moyenne, un événement d'entreprise par semaine. Génial ! Ouais, on propose ça pour les entreprises, les collectivités, même les particuliers qui voudraient rassembler des amis à eux, ou des collègues, ou autres, et puis nous contacter pour nous faire intervenir à un animateur. Et oui, on a sur notre site internet, le Chemin de la Nature, on a une section entreprise. Donc avec le détail de ce qu'on propose, mais on propose bien sûr des balades dans la nature, on propose des cueillettes, des ateliers cuisine, des dégustations, on propose des conférences, voilà plein de choses comme ça et ça plaît notamment pour les team building. Ah ouais carrément,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    bah tu vois pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Dans le cadre de séminaires, voilà, en plus quand ils ont des séminaires proches de la nature, alors ça leur fait un petit sas, un petit sas de respiration, une décompression. Et parfois aussi dans des événements, on va avoir des stands dans lesquels on fait découvrir des plantes, des recettes, des boissons et tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, des boissons aussi. Est-ce que tu dirais que l'intérêt, alors au-delà que toi ta communauté grandit et que comme c'est pédagogique, que c'est clair, que c'est sourcé, il y a forcément de plus en plus de gens qui te rejoignent, mais est-ce que toi tu trouves que le sujet d'un retour aux plantes, d'un intérêt de savoir ce qu'il y a autour de nous ? Moi, je vais à la campagne, c'est quelque chose, comme tu disais tout à l'heure, c'est évident. Mais je veux dire, est-ce que tu trouves qu'il y a un retour à ça ? Est-ce que c'est croissant ? Ou est-ce que tu trouves qu'à l'heure des réseaux sociaux, de la vie de toujours plus vite, toujours plus vite, ce n'est pas quelque chose qui revient ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai l'impression que c'est croissant. Après, je suis peut-être un peu biaisé, mais quand je discute avec des journalistes qui, eux, on va dire, ont un regard un peu plus neutre, ils constatent qu'il y a de plus en plus de sujets de ce genre dans les médias. ne serait-ce qu'après le Covid. Il y a eu vraiment quelque chose pendant et après le Covid, parce que les gens étaient en mal de nature, ou alors au contraire, les gens sont allés se réfugier dans leur maison de campagne, ou chez un ami, ou chez les parents, qui avaient un jardin, et ils ont pris conscience que c'était chouette de voir la nature évoluer, de voir les petites plantes pousser, Ah, il n'y avait pas de fleurs ici il y a quelques jours ! Et ça, ça fait plaisir aux gens, ou alors dans leur petit kilomètre ! Il constatait que même en ville, il y avait des plantes, parce que c'était un peu moins entretenu. Je pense que cette période Covid a fait prendre conscience aux gens du bien-être que ça apporte, ne serait-ce que d'avoir cette nature, cet environnement naturel autour de nous. Moi, je l'ai toujours su, que ça me faisait du bien, que c'était important. D'ailleurs, quand je vais dans un café, j'essaie toujours de choisir un café avec bévitré dans Paris. Parce que j'adore aussi être à Paris. J'adore la ville, j'adore l'effervescence, j'adore l'activité de la ville. Jamais tu me verras dans un café au fond du café, sans lumière, sans voir l'extérieur. Dès que je choisis un café, je choisis un café avec baie vitrée, et si possible avec une vue sur un jardin, ou au moins sur des arbres. Et pour moi, ça change tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il y a plein d'études qui montrent que ne serait-ce que d'avoir une plante verte sur son bureau, ne serait-ce que de voir... Tu vois, moi, pareil, là, je suis tournée vers le jardin, je vois les grands chênes, les sapins dans le fond. C'est hyper important pour la santé mentale, quoi. On parle beaucoup de ça en ce moment, mais en fait, il suffit d'aller faire des balades dans la forêt. C'est avec toi aussi que j'ai entendu ce que dégageaient les arbres quand tu allais faire une balade en forêt, etc. Et je me suis dit, allez, hop, on emmène la famille. On va faire ne serait-ce que 20 minutes. Et tu vois, je trouve ça bien parce que même ne serait-ce que de te voir à chaque fois dans les modules de formation, toujours dehors, je te dis, ça... Mais non, mais c'est vraiment quelque chose qui... Ça donne envie, en fait,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    de dire... Sauf pour une bonne partie des recettes cuisine, quand même.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, là, c'est à l'intérieur.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai pas encore de cuisine d'été en extérieur, malheureusement.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ah, ça va venir, Maintenant, je voulais te poser des questions d'inspiration. Toi, Christophe, c'est génial tout le parcours que tu as fait. Tout ce que tu voulais faire, ça se retrouve dans ta formation. C'est quoi aujourd'hui, toi, ce qui reste tes sources d'inspiration, sans me dire la nature ? Parce que je sais que tu vas me dire ça. Mais qu'est-ce qui, toi, te nourrit encore, te donne des idées, te donne envie de continuer dans la transmission et donner l'amour de la nature aux gens ? C'est quoi tes sources à toi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Écoute, ça va être très lié à ce qu'on crée. avec le chemin de la nature. En fait, on crée en permanence. Par exemple, là, tu parlais de la formation algues. Eh bien, on est en train de la créer. Et donc, toute cette création, cette co-création de cette formation sur les algues, eh bien, m'a fait passer d'un niveau, on va dire, moyen, quoi, à connaître les principales algues, à tout d'un coup explorer cet univers et en connaître beaucoup plus. Et je trouve ça génial, encore une fois, d'apprendre, de créer avec des gens qui sont capables encore une fois de sourcer les bonnes informations, d'avoir des contenus pédagogiques de qualité, d'aller sur le terrain, de pratiquer en même temps. Et puis j'ai déjà organisé des balades sur les algues, donc de transmettre tout de suite. Et c'est ça qui est génial en fait, c'est de tout de suite être dans la pratique, dans le jeu, rendre cette connaissance théorique passionnante. tout d'un coup pratique et puis la faire vivre par la transmission. Et puis voir dans les yeux des gens qui sont heureux d'apprendre tout ça, comme moi j'ai été heureux de l'apprendre, je trouve ça génial. Moi c'est vraiment ça qui m'inspire et puis on a plein d'idées de nouvelles formations. Voilà on est encore en train de finir la formation sur la cuisine, plein de choses à faire sur la cuisine, les algues on est en train, on va finir là d'ici mars, ensuite il y aura les plantes bioindicatrices, donc en ce moment je m'en... Y'a ça ! Ouais. Ah c'est génial ça ! Oui c'est génial, les plantes bio-indicatrices c'est en gros, une fois que tu sais identifier les plantes, tu vas sur un terrain faire un relevé de plantes, dire ok il y a telle, telle, telle plante, cette plante elle prend tant de pourcentage de cette parcelle, celle-là tant de pourcentage, et en fonction de ça, tu vas être capable de dire quel type de sol tu as et quelles actions tu peux éventuellement mener. pour améliorer ce sol si jamais tu voulais faire un potager par exemple et que c'est pas optimal ou alors au contraire sans rien faire, quelles plantes sont adaptées à ce type de sol et quelles plantes vont l'améliorer au fil des années donc tout simplement en plantant des plantes qui vont gérer ça donc c'est des idées d'utilisation mais c'est une autre grille de lecture de la nature qui est super intéressante donc ça si ça va nous prendre des mois, c'est trop bien c'est ça que j'adore en fait, c'est apprendre, transmettre, apprendre,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    transmettre ouais c'est génial Et tu vois, il y a beaucoup d'agriculteurs qui se lancent en tinctorial pour tous les bienfaits que ça occasionne, plus de biodiversité, régénération des sols, etc. Et en fait, il y a beaucoup de questions sur comment je connais mon sol, est-ce qu'il faut forcément faire une analyse de pH, une analyse de sol, etc. Et donc, on a parlé notamment des plantes bioindicatrices et franchement, ça rend un gros service. Donc, c'est génial que tu parles de ça. Tu as d'autres formations que tu peux nous dire ou après, c'est du secret ou tu le gardes pour toi, mais tu as dit cuisine. donc ça c'est top parce que je pense que c'est vraiment le truc qu'il faut vraiment aller expérimenter. Les algues, les plantes bioindicatrices, est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les algues, c'est déjà accessible. Les plantes bioindicatrices, pas encore. Donc dans les formations accessibles, il y a la formation du cueilleur que tu as suivie, qui est la plus complète, qui comprend botanique, cueillette, cuisine, herboristerie, phytothérapie. On a une formation sur les champignons, ça aussi elle est accessible. Donc là pareil, il y a tout ce qu'il faut pour cueillir. dizaines d'espèces de champignons et puis les manger avec des recettes etc. Ensuite ça sera plan de vie indicatrice. On a comme tu disais lancé déjà des formations terrain de six jours pour vraiment donner des clés et puis on va dire des connaissances, les connaissances essentielles à avoir pour ensuite progresser par eux mêmes mais aussi transmettre. Donc les gens qui ont envie de se lancer, animer des... animer des ateliers, animer des balades sur les plantes. On va essayer de leur donner l'essentiel pour ça à connaître. Donc avec des access pratiques, avec des livrets, avec des fiches pédagogiques, avec plein de conseils pour la transmission. Donc là justement je commence à m'intéresser de plus en plus à essayer de théoriser un petit peu comment animer au mieux, comment faire qu'un groupe reste captif, il apprend, il ressort de sa balade avec des connaissances, avec aussi le plaisir. des bons souvenirs. Donc, tout ça, c'est des choses qu'on peut faire parfois naturellement, mais pour le transmettre, il faut le théoriser un peu. Donc, voilà, il y a ça qui m'inspire. Ça fait beaucoup de choses. J'ai la chance d'avoir un métier qui m'inspire. Mais après, il y a d'autres choses en dehors, mais on va dire qu'aujourd'hui, on parle du métier.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, on parle du métier. Donc, tu as parlé de ta bibliothèque. Moi aussi, je lis beaucoup, surtout des livres que je reçois, du coup, sur les plantes, l'indigo, les peuples qui ont utilisé la couleur. Enfin, bref. dans tous les domaines, mais toujours en lien avec la couleur végétale. Est-ce que toi, tu as des livres qui t'ont marqué un tournant dans ta pratique ou qui ont accéléré une envie ou une envie de pratiquer des livres qui t'ont vraiment été utiles, que tu voudrais recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spontanément, je suis obligé de parler de ceux-là parce que c'est ceux que j'ai le plus pratiqués. C'est des livres, justement, pratiques. Des livres de botanique pratiques, c'est-à-dire des flores ou des guides. Un des guides que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des fleurs d'Europe, édition de la Chaux, et Niesley, un gros bouquin qui pèse dans le sac, mais bon, qui est utile. Et pour les champignons, celui que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des champignons d'Europe, de Guillaume Essartier. Et je conseille toujours à ceux qui veulent en tout cas explorer cet univers de la cueillette, plantes et champignons, Il y a aussi un guide sur les algues aux éditions Delachaud et Neslé. De commencer par ça, parce qu'en fait c'est le plus important. Une fois que tu maîtrises un petit peu le vocabulaire de base, la botanique de base on va dire, et que tu sais un peu utiliser, parce qu'avant de vraiment maîtriser ces livres ça prend du temps, tu sais déjà les utiliser un petit peu sur le terrain, et bien tu peux t'approcher d'une autonomie. Tu peux t'approcher de cette capacité à identifier des plantes et à voir l'univers des plantes plus comme quelque chose de complexe, où tout est vert, à tout d'un coup à distinguer des familles, à distinguer des espèces. Et après, il suffit d'utiliser, par exemple, notre site internet. J'allais dire d'utiliser internet, mais il n'y a pas que des informations fiables. Mais sur notre site internet, faire une recherche sur la plante que vous pensez avoir identifiée pour avoir des usages. Plutôt que d'acheter un livre qui ne parle que des usages. Je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode. Parce qu'au final, ça c'est bien d'avoir des livres comme ça. D'ailleurs j'en ai écrit deux. C'est bien, mais c'est pour sa bibliothèque. Une fois que tu as identifié la plante, au lieu d'aller sur un site internet, tu vas dans le bouquin. C'est sympa aussi d'avoir des objets livres. Ou dans les formations en ligne. Mais voilà, pour moi, les bouquins à avoir, de base, c'est ceux-là. Ensuite, on a sur notre site lecheminsdenature.com, dans la partie articles. On a écrit un article sur nos références. Donc, dans la barre de recherche, si vous tapez références, livres, on a un article qui, en fonction des thématiques, plutôt commissibilité, on va avoir des livres de références, plutôt usage médicinaux, plutôt botanique, champignons. Là, on met les livres de références, si on veut aller plus loin. Mais pour démarrer, je dirais les guides.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, top. Je remettrai les liens, de toute façon, tu sais, dans le descriptif d'épisode pour les gens qui veulent aller creuser les sources de livres. Donc, tu vois. toute bête, beaucoup de personnes dans le domaine me parlent d'applications de plantes pour dégrossir le sujet. Alors, c'est quand même mieux de faire la technique que tu nous apprends dans ton noir, mais est-ce que s'il y avait une application de plantes, pour toi, laquelle est la plus fiable aujourd'hui ? Est-ce que tu en utilises pour vérifier en gros qu'elles sont au point ? Et si tu en as une à recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je ne suis pas contre du tout les applications de mon côté. Par contre, je suis contre l'utilisation des applications pour la consommation sans validation avec des gens qui sont sûrs, sans en plus utiliser le livre à côté, des vidéos pour recouper. Mais en même temps, les applications sont claires là-dessus. Ce n'est pas fait pour ça. Elles ne sont jamais sûres à 100% alors que c'est la règle numéro 1.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, du cueillard.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais ça peut être utilisé, les applications, mais je dirais ponctuellement. Il ne faut surtout pas que ça remplace. Les guides Pourquoi ? Parce qu'en utilisant les guides, on acquiert les bons réflexes d'observation. Et on acquiert aussi les bons raisonnements à avoir quand on est face à une plante ou un champignon. C'est-à-dire qu'on va se poser les bonnes questions, on va répondre aux questions qu'il y a dans les guides. En fait, c'est une enquête. Est-ce qu'il y a plus de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a moins de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a plus de 5 étamines ? Les petits organes mâles. Est-ce qu'il y a moins de 5 étamines ? Ce genre de questions. Et qui fait qu'au bout d'un moment, tu arrives déjà à la famille, puis au genre. puis à l'espèce. Et en fait, ces questions, elles ne sont pas anodines, plus de 5 pétales, moins de 5 pétales, elles sont posées en fonction des groupes de champignons, en fonction des caractères, en fonction des familles. Et donc, en répondant à ces questions, tu apprends aussi les caractères des familles. Tu apprends que dans cette famille, il y a des fleurs avec des pétales soudés, il y a des feuilles opposées, des choses comme ça. Tout en utilisant les livres, tu apprends, en fait. Tu apprends le vocabulaire, les caractères des familles, les caractères des espèces. Et c'est efficace en fait. Alors que si tu prends une application, tu prends une photo, tu as un nom, ça ne prend rien.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça ne te prend rien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça ne te prend rien sur pourquoi cette plante serait cette espèce.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais pour vérifier ou pour...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà, voilà. Et pour terminer, en effet, ça peut être utile quand tu as un trou de mémoire ou quand tu veux aller un peu plus vite avec ton livre. Tu prends l'application, tu as une piste, tu vas vérifier cette piste. Voilà, quand tu n'as pas vraiment le temps de faire tout le parcours. Quand tu n'as aucune idée de la famille, vraiment, tu n'as aucune idée sur cette plante. et t'as pas le temps de faire tout le parcours dans le livre, ça peut t'aider à aller un peu plus vite de temps en temps. Voilà, pourquoi pas dans ces cas-là. Quand t'as pas de livre avec toi.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    quand t'as pas de livre avec toi. Bien que, moi je conseille de prendre des individus, ou de prendre des photos, et ensuite de rentrer chez soi et d'utiliser le livre. Pour les applications, il y a une qui est pas mal pour les plantes et les champignons, c'est Picture, désolé pour l'accent, Picture This. Et il y a en français qui est bien aussi, mais que pour les plantes, c'est PlantNet. Il y en a peut-être d'autres. Pour les plantes, je n'ai pas tout testé non plus.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, c'est bien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y en a d'autres d'ailleurs, mais je ne sais pas lesquelles, si elles sont mieux ou pas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je disais sur la formation, tu vois, moi, quand je voyais des flores, donc moi, j'ai plus travaillé, quand j'étais en jardin, j'ai plus travaillé les plantes horticoles, pas les plantes sauvages, etc. J'avoue, je n'étais pas super à l'aise avec les flores. Et en fait, il y a un module où on t'apprend à... C'est comme la première fois que tu vois un dictionnaire quand tu es petit en CE1. Tu te dis, mon Dieu, comment ça marche. Et là, les flores, j'ai trouvé que votre formation, tu vois, t'apprends à bien comprendre. Et moi, c'est ce système que j'ai appelé d'entonnoir. Les questions que tu poses, les vidéos, elles sont hyper claires sur les familles. C'est, il y a ça, il y a ça. Mais attention, il faut vérifier qu'il y ait ça aussi, sinon, il y a un piège. Et j'ai trouvé que ça, c'était facile. Mais par contre, tu vois, je pense qu'il faut le pratiquer tout le temps et tu as raison. Parce que tu vois, moi, la formation, je l'ai terminée, je pense, la première partie d'année. Et je me dis, tu vois, en fait, il faudrait que je me replonge dedans parce que je ne suis plus sûre à 100% de tout. la chance elle est acceptable à vie voilà c'est ce que j'allais dire ça c'est génial c'est que t'as un doute tu sais t'as tout ton tableau de bord où t'as tous les modules et t'arrives facilement à retourner dedans bon bref vous l'avez compris j'ai adoré cette formation je pense que tout le monde aura compris est-ce que Christophe il y a un sujet que tu voudrais aborder pour motiver les troupes ou quelque chose que tu veux partager qu'on n'a pas abordé vu qu'on a fait en freestyle tu as voulu faire en toute spontanéité oui et authenticité, est-ce qu'il y a un truc qui a manqué ou qui te manque ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un truc qui a manqué, peut-être que je n'aurais pas dit, on a plus de 800 vidéos sur notre chaîne YouTube, donc vous n'êtes pas obligés de vous lancer dans nos formations en ligne complète. Vous pouvez aussi explorer notre site internet, sur lequel il y a plus de 300 articles, notre chaîne YouTube sur laquelle il y a plus de 800 vidéos. On poste sur tous les réseaux sociaux des petites vidéos au quotidien, toujours de saison, comme ça, si vous avez envie de mettre en pratique, il y a de quoi faire. Les balades, on les propose en région parisienne principalement. On a des balades sur participation libre, qui sont des balades d'une bonne heure où les gens donnent ce qu'ils veulent à la fin pour que ce soit vraiment accessible à tous. Moi j'ai démarré avec ça, ce format participation libre, donc il y a 13 ans, mais on l'a gardé. Et j'aime beaucoup ce format, je trouve ça important. On a des balades de 2h, 3h, 4h, une journée, 2 jours, 3 jours, 4 jours, comme je disais, et jusqu'à la formation de 6 jours. Et pour les stages de 2 jours, On propose aussi dans d'autres régions. Donc on en a en Bretagne, sur les champignons, on en a dans la Drôme, on va en avoir une proche de Toulouse. Voilà, donc on commence à explorer d'autres régions de France. Les algues, on n'a pas de date encore, mais on va reprendre au printemps, en Bretagne. Je ne sais pas encore où. J'avais fait à Roscoff, mais j'ai envie de changer un peu. Peut-être que je vais tester Saint-Malo. Et voilà quoi, venez nous voir sur le terrain, c'est ça qui est chouette. pratiquer ensemble, les groupes sont toujours sympas, on boit un petit verre à la fin et on se fait plein de potes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bon bah franchement Christophe je te remercie je suis ravie de pouvoir alors si les gens qui écoutent ne te connaissaient pas je suis vraiment ravie de parler de toi parce que je trouve que le travail est phénoménal, je mettrai tous les liens que t'as cités parce que t'as raison, moi j'ai commencé d'abord en regardant sur Youtube et au bout d'un moment je me suis dit les vidéos sont trop canons déjà sur Youtube alors imagine la formation et je sais que j'ai demandé que ce soit aussi un cadeau, je voudrais dire un truc hyper important c'est que tes formations, elles peuvent être payées en 12 fois Et je sais que moi, je me suis dit, tout d'un coup, je n'aurais pas pu. Déjà, j'ai attendu les Black Friday et j'ai pris en 12 fois. Et je voulais quand même le dire parce que tout le monde ne propose pas ça et tu rends encore plus accessible, du coup, les formations avec ce système de paiement. Je pense que ça intéresse pour certains.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça fait plaisir que ça serve.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, carrément. Franchement, je trouve que ça rend plus accessible. Et donc, écoute, je suis ravie. Je te remercie énormément d'être venue sur mon petit podcast parler de la couleur végétale et j'espère... qu'on arrivera à faire quelque chose ou qu'au moins, tu essayes de regarder un petit peu parce que franchement, je pense que ça pourrait vraiment être canon d'avoir une formation là-dessus. Après, vu le temps que ça te prend de faire des formations. Mais voilà, et je voudrais remercier une personne qui m'a reparlé de toi en disant, j'ai connu Christophe de Hody au début et regarde où il est aujourd'hui. Il ne faut pas baisser les bras. Et tu vois, et donc, c'est pour ça que je t'ai renvoyé un message sur LinkedIn. C'est Hélène Chevalier qui est venue nous parler de son livre. qui propose des aquarelles en végétal. Et en fait, elle m'a dit, quelqu'un qui m'inspire, c'est Christophe de Hody. Et du coup, je me suis dit, attends, tu avais fait un mail, je vais le relancer. Et je voulais remercier parce que ça s'est fait super vite. Et merci d'être si accessible et si sympa. J'ai trouvé ça vraiment cool d'enregistrer avec toi. Je voulais encore te remercier. Bravo à tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Pauline.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invité

    00:00

  • Présentation de Christophe De Hody et son parcours

    00:44

  • La passion de la cueillette et de la nature

    01:12

  • Les débuts de Christophe dans la cueillette des plantes

    01:20

  • L'importance de la transmission des connaissances

    04:09

  • Les formations proposées par Le chemin de la nature

    07:26

  • La genèse de l'entreprise Le chemin de la nature

    08:25

  • Les liens entre herboristerie et santé

    21:44

  • Les plantes sauvages utiles en cas de survie

    35:37

  • Conclusion et remerciements

    01:03:26

  • Invitation à suivre le podcast et les réseaux sociaux

    01:06:12

Description

Saviez-vous que la nature regorge de trésors colorés qui peuvent transformer notre quotidien ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Christophe De Hody, un expert passionné par la cueillette et l'utilisation des plantes sauvages. En tant que formateur spécialisé, il nous plonge dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales et de la teinture végétale, révélant leur potentiel incroyable dans des domaines variés tels que l'art, la mode et même l'alimentation.

ARTECOVERT2025 : -5% sur toutes les formations : Je vous parle de celle que j'ai faite en début d'année, celle du cueilleur, la plus complète !

Je vous joins les liens des différentes formations : CLIQUEZ POUR VOTRE REMISE 🎁





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Donc bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast à récovert Christophe de Hody. Bonjour Christophe !

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bonjour, comment ça va ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Christophe, comme je te disais, je suis ravie de te recevoir parce que... En ayant suivi ta formation cueilleur, j'ai l'impression que je te connais depuis longtemps. Et du coup, je pense que ça va vraiment plaire les auditeurs aujourd'hui parce qu'en fait, on va parler de plein de choses que tu abordes dans tes formations. Mais avant tout ça, j'aurais bien aimé que toi, tu te présentes. Qui est Christophe ? Comment Christophe est arrivé aux plantes ? Comment tu t'es formé avant de lancer le chemin de la nature ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, qui je suis ? C'est une bonne question, ça. Je suis... Je suis de la région parisienne déjà, et c'est là que j'ai commencé à faire mes premières cueillettes. J'ai commencé à cueillir chez mon père, qui avait une petite ferme pas loin de Rambouillet. Et je me rappelle, il m'avait appris le pissenlit, le plantain, le trèfle, quelques basiques, on va dire. En plus du fait qu'il y avait des vergers, des potagers un peu partout, c'était l'abondance. Donc j'ai vraiment un souvenir de me régaler dans la nature là-bas. Et on va dire que je... pense que la graine vient clairement de là. Ensuite ma mère elle vivait en l'isère de la forêt de Fosrepose donc dans le 92 pas très loin de Versailles, la ville d'Avray. Et là aussi on allait à la cueillette de Châtaigne et j'ai passé mon temps dans la forêt avec mes amis. Donc en gros pour moi le temps libre, les loisirs, les jeux c'était en grande partie. associé à la nature. On va dire que j'ai toujours... mais finalement quand je discute avec ma soeur je me rends compte que elle n'a pas du tout eu la même vie que moi donc elle aurait pu passer autant de temps que moi dans la nature mais elle était plutôt à l'aise dans l'intérieur quoi donc au final j'ai toujours été à l'aise et heureux dans la nature et puis depuis petit j'ai toujours aimé partager ses moments avec des amis et leur transmettre un petit peu ses connaissances Parce que je vivais surtout à Ville d'Avray, et chez mon père, j'y allais un week-end sur deux, et les mercredis. Le côté un peu campagne, les amis de Ville d'Avray, ils ne l'avaient pas trop. Ce qui fait que j'avais l'impression de leur ramener ça. Déjà petit, j'avais l'impression de, entre guillemets, d'enseigner des petites choses, et de faire vivre des choses différentes à mes amis. Donc j'avais déjà ce petit côté de la transmission. Et puis voilà, je cueillais, je cuisinais, mais sinon c'était une des activités, bien sûr. Je faisais des cabanes. Je peux balader avec mes chiens, j'ai à nourrir les animaux, la petite vie de campagne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est marrant, alors que tu dis parisien, tu vois, d'emblée, on ne pense pas à ça. Et en fait, si, il y a de quoi faire, en fait. C'est ça ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, en région parisienne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, région parisienne.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est clair que la région parisienne, l'île de France, il y a plein de coins de campagne. Il y a vraiment plein de coins de campagne. Et puis en même temps, Ville d'Avray, là, pour le coup, ce n'est pas vraiment la campagne, mais il y a quand même de la nature, il y a une forêt, il y a le parc de Saint-Cloud. Donc voilà, j'ai, on va dire, démarré mes petites aventures nature dès le plus jeune âge. Et ce qui fait que, bon, j'ai un peu souffert à rester enfermé à l'école si longtemps. J'ai quelques souvenirs quand même de me dire quand est-ce qu'on sort ? Mais bon, j'étais nu. Par contre, après mon bac, je suis allé voyager, faire du woofing. Donc je suis parti... Voilà, je me suis dit, je veux faire un truc, moi ce que je veux faire c'est vraiment en lien avec la nature, mais je sais pas exactement quoi encore. J'avais envie aussi de parler l'anglais et l'espagnol. Je me suis dit, quoi de mieux que d'aller apprendre des choses en faisant du woofing, tout en apprenant l'anglais et l'espagnol. Donc voilà, j'ai fait ça, c'est en passant la première année de LER anglais-espagnol. Pas très utile, mais bon, ce qui est utile c'est de parler anglais-espagnol. Et puis ensuite j'ai commencé à étudier. J'ai commencé à étudier l'herboristerie, la botanique. J'ai côtoyé des écoles d'herboristerie. J'ai étudié à l'école Dubreuil, qui est une école dans le bois de Vincennes d'ailleurs, où je vis maintenant. Et voilà, j'ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de botanique de terrain avec des botanistes qui sont maintenant mes amis, avec qui j'ai passé des centaines et des centaines d'heures. J'ai adhéré à beaucoup d'associations de naturalistes avec lesquelles j'ai fait des relevés de plantes. J'ai passé quelques années, finalement, à presque trois jours par semaine plein à passer mon temps à faire de la botanique. Et la mycologie, ça arrivait un peu après, donc les champignons. Ça arrivait quelques années après, genre trois ans plus tard, trois, quatre ans plus tard. Et ça, j'ai appris aussi avec des mycologues sur le terrain. Et bien sûr, toujours avec des livres. J'ai une bibliothèque gigantesque.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu nous en parleras après.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis finalement, là où j'ai le plus appris, c'est en recrutant des gens très bons dans mon entreprise, dans le chemin de la nature, pour créer les formations en ligne qu'on a créées. Et des gens vraiment très rigoureux qui avaient fait de la recherche. qui savaient vraiment sourcer des informations. C'est un peu ce qui m'a manqué dans les formations que j'ai suivies, c'est pouvoir évaluer la qualité d'une source, la qualité d'une information. Même pas d'une source, d'une information. Parce que finalement, dans les cours que j'ai pu avoir, et dans les cours que j'ai pu suivre, et j'ai pu aussi lire, même dans les livres grand public, il manque souvent ça. Il manque souvent la source. C'est-à-dire qu'on va avoir plein d'infos, des listings de propriétés pour des plantes, des informations diverses et variées, mais on ne sait pas d'où elles viennent. Et comme si, je l'ai écrit, ça a une valeur. Non, parce qu'une information, une propriété, pour pouvoir l'affirmer, il faut qu'on ait l'information de quelque part. Donc ça, c'est un travail qu'on a fait au Chemin de la Nature depuis maintenant des années et des années, de sourcer tout. Et donc c'est un travail gigantesque. C'est comme si on avait écrit 200 livres, mais 200 livres sans répétition et tout sourcé. Donc c'est vraiment des heures, enfin des années de travail. Et voilà, c'est finalement comme ça que j'ai le plus appris, parce que moi, apprendre des listings comme ça, sans savoir vraiment d'où ça vient, sans comprendre exactement pourquoi ça marche, on retient plus ou moins. Donc là, le fait d'avoir les sourds, d'être sûr que ce soit fiable, ça me permet de mieux l'apprendre et puis d'être plus confiant aussi, d'être plus à l'aise à le transmettre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, à le transmettre, ouais.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et c'est souvent en transmettant qu'on retient et qu'on apprend le mieux, je trouve.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En répétant beaucoup. Oui,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    exactement. Et voilà, j'ai commencé finalement à transmettre très vite pendant que j'étudiais. Et puis ça m'a plu, j'ai continué. Et puis voilà, ça a amené le chemin de la nature où il est.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, top. Alors avant qu'on parle du chemin de la nature, moi je voulais quand même te faire un retour sur la formation. Je comprends mieux ce que tu dis parce que j'ai vu le nombre de personnes qui travaillaient avec toi, on en parlera. Et je me suis dit, waouh, c'est pour ça que c'est... C'est autant qualitatif. Moi, ce que j'ai apprécié, c'est que j'ai trouvé que c'était vachement complet. Moi, j'ai fait des études d'ingénieur et je me suis dit, bon, est-ce que ça va être très herboriste ? Est-ce que ça va être très chimie ? Où est-ce que ça va se situer ? Et en fait, je trouve que ce qui est génial, c'est que tu donnes les bases de manière très compréhensible et ceux qui ont envie d'aller creuser, tu leur donnes la porte ouverte pour aller voir, aller chercher, etc. J'ai trouvé ça génial. Et comme je te disais, on en parlera après, mais il y a énormément de ponts qui peuvent se faire entre le sujet des tinctoriales et cette fameuse formation cueilleur que j'ai adorée. Mais du coup, on va d'abord venir au chemin de la nature. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, quand est-ce que tu as créé ça ? Comment tu as réussi ? Parce que je suppose que du jour au lendemain, tu ne peux pas te permettre de recruter 20 personnes, experts dans leur domaine, des cadreurs, des gens du son, des formateurs, une super plateforme de formation comme ça. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que tu as eu de l'aide ? Est-ce que c'était progressif ? Comment ça a marché, en fait, les chemins de la nature ? C'est quoi la genèse ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai eu de l'aide de la vie. J'ai eu beaucoup de chance sur mon chemin. Déjà, j'ai eu la chance d'avoir des idées spontanées, naturelles pour moi, qui étaient, sans que je le sache, de bonnes idées. C'est-à-dire que pour moi... apprendre sans transmettre, apprendre sans mettre en pratique. La théorie pour la théorie, j'ai vraiment un problème avec ça. J'ai vraiment besoin de mettre en pratique ce que j'apprends. C'est pour ça que très vite, pendant que j'étudiais, je m'entourais de gens pour pratiquer. Souvent, quand je pratique, j'appelle ça du jeu. Pour jouer, j'avais envie de jouer moi. Dans la vie en général, j'ai envie de jouer. Donc je me suis amusé à amener les gens dans la nature, je me suis amusé à transmettre ce que... Ce qui m'intéressait le plus et ce que j'apprenais, je me suis amusé à rassembler des gens dehors pour leur montrer des plantes, très vite. Et j'ai très vite pris goût à ça. Et donc, je n'ai jamais arrêté. Et donc, ça, c'est vraiment naturel pour moi de jamais avoir arrêté. J'ai un côté un peu obsessif, peut-être, qui finalement, je pense, est une bonne chose. Parce que, force. et bien le bouche à oreille se fait, et puis le bouche à oreille ça peut être un peu exponentiel quoi, c'est-à-dire qu'au début si t'as que 10 personnes plus 10 personnes c'est pas énorme, mais quand tu commences à avoir transmis à 1000 personnes qui parlent ne serait-ce qu'à 1 personne, c'est pas rien quoi. Donc voilà, forcément quand il y a du bouche à oreille, il y a des propositions, ce qui fait que mes événements sur le terrain en tout cas, au début j'ai commencé par le terrain il y a 13 ans, Ils sont assez vite remplis. J'ai aussi eu la chance de partager un peu ce que j'apprenais sur Facebook à l'époque. Donc j'ai eu l'algorithme Facebook avec moi. Et ce qui fait que quand je mettais mes événements sur Facebook, tout de suite, il y avait des gens. Et puis, je ne voulais pas me prendre la tête, donc je mettais juste l'événement, le lieu, la date, l'heure. Moi, j'y étais, et ad vien que pourra. C'est-à-dire que s'il n'y avait personne, je rentre. Et s'il y a du monde, c'est bien. J'avais aucune idée de combien il y aurait de personnes. Je ne demandais pas d'inscription, je ne demandais rien. Figure-toi qu'il ne m'est jamais arrivé de rentrer seul. Il y a toujours eu quelqu'un, le minimum, je crois que c'était deux ou trois personnes, dans les débuts. Mais bon, j'ai quand même fait ma balade de deux heures, c'est deux ou trois personnes, c'était la classe.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'était du privé, du VIP pour eux.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Du VIP, après c'était mes débuts. Et puis voilà, c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire. J'aime rencontrer des gens, j'aime parler avec des gens de façon générale. Donc je me suis dit ça. C'est une bonne piste. Je vais continuer. Et puis j'ai continué. Et puis j'ai commencé. Il y a beaucoup de gens qui me disaient, ouais, c'est cool, t'es balade, mais c'est en région parisienne. Nous, on n'est pas là. Nous, on est dans le sud. Nous, on est en Normandie. On ne peut pas venir. Et ils me disaient, ça serait bien que tu filmes tes balades. Ok, pourquoi pas. Donc là, j'ai appelé mon... un très très bon ami d'enfance, Florent, qui travaille encore avec moi aujourd'hui. Je lui ai dit, tiens, ça te dit, tu viens me filmer pendant une balade, et voilà, je te donne l'argent de la balade, et puis tu me montres quelques vidéos. Il a dit ok, et puis j'ai commencé comme ça, mes premières vidéos. Donc j'étais filmé pendant que je parlais des plantes dans la nature, et puis d'ailleurs on faisait des petites capsules, et puis elles ont très vite bien marché. Donc voilà, encore un peu de chance, vraiment opportunité, très organique, très naturelle, c'est-à-dire qu'on me demande de faire des vidéos, ça me donne l'idée que je n'avais pas eue, qui était au final une très bonne idée, si j'avais eu une stratégie, ce qui n'était pas le cas. Et donc je demande à mon pote de venir me filmer, on fait des vidéos et c'est parti quoi, simple, et elle marche. Mais en plus, c'est une grande chance pour moi parce que c'était, entre guillemets, j'étais naturel sur les vidéos, c'était moins en balade. C'était comme si je m'étais déjà entraîné pendant des heures à faire ces vidéos, au final. Alors que je m'étais juste entraîné à parler à des gens. Donc au final, j'étais déjà, on va dire, plus ou moins à l'aise, parce que j'étais en train de faire quelque chose que je faisais depuis longtemps. Les vidéos ont bien marché, et ensuite, je sais pas si, voilà, je me suis renseigné sur quoi faire quand même, parce que ça commençait, il commençait à y avoir du monde. Donc là, j'ai commencé à créer une page Facebook, un site Internet. J'ai commencé, bien sûr, à créer la chaîne YouTube, etc. Et là, il a commencé à y avoir de plus en plus de demandes, de travail. Tout ça, c'est du travail, c'est Internet et tout et tout. Et bien sûr, il fallait mettre les newsletters, parce que c'est très important d'avoir une newsletter, avec des gens inscrits à cette newsletter, si on veut pouvoir, entre guillemets, être un petit peu maître de sa communication. Parce que les réseaux sociaux, OK, j'ai eu la chance. Au début, avec Facebook, Facebook était sympa avec moi. Mais ce n'était pas garanti que Facebook soit sympa avec moi à l'avenir. Donc voilà, newsletter. Et puis naturellement, les gens venaient à la newsletter par les vidéos. Et donc je passais comme ça de 500 à 1 000. Avant, les mails, je les prenais à la main. Je donnais un papier à un de mes malades et puis les gens notaient leurs mails. Et vu que parfois, je n'arrivais pas à lire, je perdais 20 des mails. Et en plus, je devais les écrire à la main. C'était vraiment à l'arrache au début. C'est les débuts. Et voilà, donc je passais de 500 à 1 000, et aujourd'hui, dans la newsletter, on a 300 000 personnes.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Incroyable, c'est incroyable. Non, mais franchement, c'est génial, parce que tu vois, même toutes les vidéos, donc pendant la formation, je ne sais pas combien il y a d'heures en tout, mais à chaque fois, tu es dehors. À chaque fois, tu es dehors. C'est-à-dire qu'on est dehors avec toi, et je vois même des vidéos, tu filmes, il pleut, on entend la pluie, et je me dis, mais waouh, c'est vraiment, voilà, c'est brut, quoi. On est dans la nature, on en pleut.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est le film neige qu'ils vendent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial. Et là, j'ai vu aussi, tu organises des stages et même tu veux transmettre pour des guides nature, où en gros, six jours, ils viennent avec toi sur le terrain. Donc vraiment, tu transmets ce que toi, tu as fait. Et pareil, j'adore la phrase, même s'il pleut, on y va. Et je me dis, non, mais ça, je me dis, ça, c'est la vraie passion. C'est quoi qu'il se passe, go. Le but, c'est de transmettre.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quoi, on a vécu un peu à la campagne. C'est naturel en fait, quand on a des chiens, ne serait-ce que quand on a des chiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu dois les promener.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quand on vient à la campagne, qu'il pleuve ou non, il y a des choses à faire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut sortir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il faut sortir, donc tu t'habitues et tu te dis, c'est normal, il pleut, je sors, il faut juste que je mette un manteau approprié, des bottes, parce qu'il y aura sûrement de la boue, et puis tout va bien. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    carrément.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis au final, quand on rentre, on est un peu plus content que quand il fait beau, et le contraste est agréable.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc je vois vraiment, il y avait déjà les graines, il y avait déjà les bases de cette curiosité, de l'amour de la nature, l'envie de transmettre. En fait, tout ça, tu t'appuies sur tes forces et en fait, c'est ça qui fait que ça... Mais ce que je voudrais savoir, c'est là aujourd'hui, vous êtes combien ? Parce qu'il y avait ton copain, du coup, Florent, qui t'a filmé la première fois. Mais comment tu as eu cette intelligence de te dire, tiens, je vais travailler sur une super plateforme ? Pour moi, l'avoir fait, je ne me n'ai pas décroché une seule fois. J'ai trouvé que c'était ludique, les petits quiz entre les... Les étapes, je me suis dit, c'est cool, à chaque fois, ça change. Ce ne sont jamais les mêmes exercices. Ça ne fait pas appel aux mêmes... Tu vois, des fois, c'est visuel. Des fois, c'est des choses à retenir. Je me dis, mais comment tu t'es dit, tiens, il faut que je fasse un truc vraiment canon, une plateforme vraiment canon. C'est des gens qui t'ont aidé, des conseils, ou tu t'es dit, vraiment, on va mettre le paquet, ça n'existe pas et j'y vais ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, ça fait plaisir déjà. On va garder cette petite capsule vidéo. La formation que j'aurais aimé suivre. Pour ça, je ne pouvais pas le faire tout seul, c'est sûr. Tu m'as demandé combien on était. On a été plus ou moins en fonction des formations à créer. On a été jusqu'à 25 environ, à un moment donné, pour la formation du cueilleur, quand on était dans la plus grosse production du Chemin de la Nature. Et aujourd'hui, on est une grosse dizaine. Il y a des vidéastes, il y a des gens, bien sûr, pour la plateforme, le site internet, des développeurs, etc. des ingénieurs pédagogiques aussi pour la partie pédagogique. Et puis finalement, j'ai embauché des gens qui ont à la fois des connaissances pointues, mais qui ont un sens de la pédagogie, parce que pour moi c'est hyper important. Transmettre juste des informations brutes, c'est un peu triste. Il faut réussir aussi à les rendre digestes, à les rendre clairs, compréhensibles, fun. Et puis transmettre finalement ce qui plaît aussi au plus grand nombre, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas exactement les... Enfin, chacun, comme tu disais, va aller plus loin sur certains sujets. Donc il faut penser à tout ça. Et voilà, c'est ça. Pourquoi ? Parce que moi, j'ai voulu... Je suis d'un côté, tant que c'est possible, si on peut faire mieux, je suis pour faire mieux. Donc je n'ai jamais réfléchi à faire la formation la plus rentable, à faire le truc minimum qui plaira et qui fera le plus de rentrées d'argent avec le moindre effort. Moi, j'ai plutôt voulu faire le truc le mieux possible. Et puis, peu importe si on n'a pas d'argent. J'ai toujours dépensé tout l'argent qu'il y avait pour faire le truc le mieux possible, recruter des gens, dépenser, dépenser, enfin du beau graphisme, des belles vidéos. Si c'est pas bien, comme je veux en refaire, refaire, même si la personne elle est payée à la journée, que je lui fais faire trois jours au lieu d'une journée, c'est pas grave, je veux avoir le résultat que je veux. Et ce qui fait que bon, ben là... Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    non,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    c'est canon. Au niveau de la gestion financière, c'était pas l'idéal, mais au niveau de la qualité de la formation, c'était...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial, ouais, carrément. Moi, j'ai appris plein de trucs dans cette formation, mais je voudrais dire aux auditeurs, parce que moi, les gens qui écoutent, c'est des gens qui sont intéressés par les plantes tinctoriales, donc les plantes qui donnent de la couleur, les pouvoirs des plantes, entre guillemets. Ce que j'ai adoré dans ta formation, c'est que j'ai retrouvé quand même pas mal de parallèles, tu vois, les règles de cueillette. Nous, on en a besoin aussi, parce qu'il y a de la cueillette sauvage pour les plantes tinctoriales. Tu parles beaucoup du lien avec la santé, c'est-à-dire que ta formation, elle n'est pas... On passe de l'herboristerie. à la santé, à plus de théories, la classification du vivant, la classification des plantes. Ensuite, on reparle du pratico-pratique, comment sécher tes plantes. Le séchage des plantes, c'est quelque chose qui se pratique sur les plantes tinctoriales. Nous, on a reçu des invités parce que, en plus du podcast, moi, j'organise des tables rondes avec des agriculteurs parce que l'objectif, c'est de remettre une filière tinctoriale en place. Donc, il y a l'agriculture, il y a les cueillettes et après, il y a toutes les autres sources tinctoriales. Tu parlais des champignons. pareil, il y a de la couleur dans les champignons, les lichens, etc., les algues, j'ai vu que tu avais sorti une formation algues il n'y a pas longtemps, bon bref, tu parles aussi des flores, comment lire un livre, comment lire une flore, ça c'est canon, parce que pareil, quand ce n'est pas ton langage, il faut t'y retrouver, et nous, si la reconnaissance botanique n'est pas bonne, en fait, tu ne trouves pas la couleur, tu peux avoir deux plantes qui sont très proches, et en fait, il y en a une qui va te donner de la couleur, et l'autre, tu es déçu, tu te dis, mince, l'info ne doit pas être bonne. si l'info est bonne, c'est toi qui n'es pas bon dans la reconnaissance. Et tout ça t'accompagne. Et alors pareil, les modules les plus techniques, tu rentres dans la chimie végétale, tu parles des métabolites primaires, tu parles des métabolites secondaires, et nous, en couleur, c'est les métabolites secondaires qui nous intéressent. Et là, je me suis dit, Ausha, c'est chaud, mais Ausha. Et j'ai trouvé que pareil, pour un sujet qui était quand même technique, vous rentrez dans la chimie, j'ai retrouvé, vous parlez d'ailleurs de couleur végétale à un moment dans vos... écrits parce qu'il y a tes vidéos, il y a les petits quiz et il y a le support pour ceux qui sont plus visuels, qui veulent reprendre à l'écrit. Donc vraiment, j'ai trouvé ça cool. Tu parles des arbres. Pareil, c'est un sujet où il y a beaucoup d'arbres tanctoriaux et ça, on en parle. Et j'ai adoré un truc, c'est que tu passes d'une famille à une autre pour bien expliquer en mode entonnoir pour être sûr de ne pas se planter. S'il y a ces critères-là, c'est que tu es dans telle famille. Et ça, j'ai trouvé ça hyper... Enfin bref. Je crois que... Je dis bien aux gens que je ne suis pas payée pour raconter tout ça, mais j'ai vraiment adoré ta formation. Donc voilà, il y a énormément de parallèles entre couleur végétale et la formation cueilleur, en tout cas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu n'es pas payée, mais tu pourrais l'être. On a un système d'affiliation, si tu veux. C'est-à-dire que si tu parles de la formation et que tu as un lien d'affilié, d'ailleurs, si des gens s'inscrivent via ce lien, tu payes même un peu moins cher. Tu as le droit à un petit coupon de 5% à l'heure donnée. Et comme ça, ils mettent un code avec ce coupon. Et donc, on peut savoir qui passe par ton lien. Et puis comme ça, ça te fait gagner, je ne sais plus, je crois 20%.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, ok, bah cool, on fait ça. Non, mais vraiment, en plus, c'est sincère, je te dis, j'ai vraiment passé un bon moment et j'ai réussi à la finir à 100%. C'est des fois, quand tu vois le curseur, tu te dis Oh mon Dieu, mon Dieu ! Donc top. J'ai appris plein de trucs aussi que l'herboristerie, il n'y avait plus de diplôme aujourd'hui. la pharmacopée, tout ça, alors que j'adore les plantes. Il y a toutes les coulisses que je ne connaissais pas. Du coup, ça m'a donné envie d'aller interroger des herboristes, tu te doutes, mais à un niveau plus, tu sais, des gens vraiment qui ont une entreprise, qui ont fait ça un peu en mode plus gros et qui expliquent ce qui va, ce qui ne va pas, les sources, etc. Donc bref, ça m'a ouvert les chakras vraiment fort de me dire, il y a le terrain. Et puis, il y a aussi comment les entreprises peuvent se mettre à plus faire de végétal. Bref, ça m'a vraiment inspirée. Ce que je voulais savoir, est-ce que toi, dans tes recherches, tu as entendu parler des couleurs des plantes, que les plantes pouvaient donner des couleurs. Comment tu en as entendu parler et qu'est-ce que ça t'inspire ? Est-ce que ça pourrait être l'idée d'une formation ? Est-ce que c'est trop de niches pour toi ? Qu'est-ce que ça te dit, la couleur végétale ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ce n'est pas un sujet que j'ai approfondi, moi, de mon côté. Ce qui me vient tout de suite quand je pense à la couleur végétale, c'est à mes tâches sur les vêtements que j'ai pu me faire dans mes cueillettes ou dans mes balades dans la nature. C'est aussi les couleurs que je peux avoir sur les mains quand je cueille, qui restent parfois, je pense au brou de noix, par exemple. Et donc voilà, c'est plutôt comme ça que ça va m'évoquer. Après, je connais un petit peu en théorie, mais je n'ai jamais testé plus que ça de teindre de tissu. Ça pourrait être une nouvelle formation, mais ça me demanderait un nouveau recrutement de quelqu'un qui connaisse tout ça. Parce qu'on n'a personne à l'interne qui maîtrise ces sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais alors, tu vois, c'est marrant ce que tu dis, parce que les tâches sur les vêtements, les tâches sur les mains, c'est exactement comme ça à chaque fois que la couleur végétale a été trouvée, ou toutes les sources territoriales. Non, mais c'est marrant. Parce que tu vois, tu as les sources végétales, mais tu as aussi les sources animales, les insectes, et c'est à chaque fois des... tâches qui restaient sur les doigts ou sur les vêtements qui ont donné le sens aux gens de se dire tiens, il y a quelque chose là, il y a quelque chose à faire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Si ça reste sur mes mains, c'est que ça restera sur le tissu. Si ça reste sur mon jean...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Toujours, mais globalement, oui. Si on fait des grandes lignes, oui, globalement, oui, mais tu as beaucoup de choses cachées et de trésors à aller chercher, de trucs impropriétaires.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, qu'est-ce qui reste sur les mains mais difficilement sur le tissu ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois la kétidoine, tu parles d'ailleurs dans tes... Le orange intense que tu as sur les mains, c'est pas... pas tout à fait aussi intense en teinture. Mais il y a plein d'applications de la couleur végétale. Ce n'est pas que textile. Tu vois, ça sert dans les cosmétiques, ça sert dans l'alimentaire, ça sert dans les beaux-arts. Maintenant, les gens font des peintures. Tu parlais du brou de noix. C'est la base des encres, c'est les tannins. D'ailleurs, il y a aussi, vous parlez des tannins dans votre formation. En fait, la couleur végétale, ce n'est pas que le textile. Mais moi aussi, je suis rentrée là-dedans en me disant pour moi, la couleur végétale, c'est la teinture végétale comme avant. Et en fait, pas du tout. aux couleurs végétales. Et toutes les parties des plantes...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai fait une petite vidéo rigolote où je me mettais du blush et du rouge à lèvres avec des pétales de coquelicot.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Eh ben voilà. Alors, tu vois, pareil, le coquelicot, truc improbable, il est rouge. Quand tu le travailles, par exemple, pour faire des encres, ça te donne des gris. Et donc, en fait, il ne faut pas se faire piéger par la couleur de la fleur. Ce n'est pas la couleur qu'elle donne. Enfin bref, il y a plein de surprises. À chaque fois, c'est des effets waouh de... même de plantes que moi je regardais comme mauvaises herbes. Et maintenant, je me dis, attends, je les laisse. Je les laisse parce que c'est une ressource de couleurs. Bon, bref.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça me fait penser un peu au changement de couleur à l'automne. Le fait que tu dis qu'il ne faut pas se fier à la couleur d'origine, parce qu'une feuille, elle peut être verte, et puis on voit qu'à l'automne, elle devient rouge, elle devient orange, parce que les pigments de chlorophylle disparaissent, sont détruits, et laissent ensuite la place aux pigments d'anthocyanes pour la couleur rouge, des caroténoïdes pour les couleurs orange et jaune, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Et alors, tu vois, ce dont tu parles, tous les pigments, c'est vraiment le gros sujet, parce que pareil, tu vois, les anthocyanes, que ce soit en teinture ou dans les encres, en fait, elles sont très fugaces. Certaines virent avec le pH. Donc, en fait, tu as un champ des possibles. Moi, tous les jours, je découvre des trucs incroyables, mais surtout des applications incroyables. En Chine, ils se remettent à fond à travailler la couleur végétale pour des trucs improbables, des étiquettes sur la viande qui sont faites en végétal, en couleur végétale, et qui virent si la viande devient moins bonne à la consommation. Le pH change et ton étiquette change de couleur. Et du coup, ils se disent, ça y est, on se retire tout du rayon. Il n'y a que des trucs comme ça. Et donc, du coup, tu vois, moi, je fais une veille aujourd'hui sur tous ces sujets en lien avec la couleur végétale, en lien avec nos plantes. Mais en fait, ça touche énormément de sujets, de la cosmétique, de la grande distri. Enfin bref, il y a plein de choses à faire. Mais bon, donc pour te dire aussi que j'ai vu que tu faisais les champignons, j'ai vu que tu faisais les lichens. Là, pareil, on a reçu...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Les lichens, on n'a pas fait encore.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ken, t'as pas fait. D'accord, je croyais avoir vu des trucs.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Champignons, oui. Algues.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais t'as pas fait une formation, mais t'as pas eu des moments où dans des petites vidéos, t'en avais parlé, il me semblait.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, peut-être un petit peu, mais en tout cas, on n'a pas de formation sur les canons.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spécifique. Et donc, voilà, à chaque fois, je me suis dit, tiens, il y a des liens, notamment aussi sur les arbres, en bref. Et ce que je voulais savoir, c'est, donc, tu parles beaucoup des plantes sauvages, tu fais des tours dans la nature qui se passent à Paris. Tu parles beaucoup des principes actifs. Et en fait, ce que je me suis rendu compte et que j'ai validé avec ta formation, c'est que, tu vois, les plantes tinctoriales, c'est donc les métabolites secondaires, c'est tout ce qui est bioactif. Et en fait, il y a plusieurs personnes maintenant qui se focalisent sur le lien entre les plantes qui donnent de la couleur et les propriétés sur la santé. Ils sont même en train de travailler des vêtements, tu sais, qui pourraient être teints en bleu indigo ou d'autres couleurs, qui auraient aussi des propriétés pour, tu sais, les problèmes de peau, beaucoup les problèmes de peau, les allergies, etc. Et en fait, ce que je voulais savoir, c'est toi, comment tu as fait pour parler de cueillette, de plantes sauvages et ramener à chaque fois à tous les principes ? Donc, tu parles de la digestion, tu parles des plantes cicatrisantes. Comment tu t'es dit, tiens, est-ce que les gens ne vont pas me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que des fois, on est, comment dire, les gens sont des fois sceptiques en se disant, attends, si on savait soigner avec telle plante, ça se ferait encore. Est-ce que tu trouves qu'aujourd'hui, il n'y a pas un écart entre les médicaments qu'on a et les plantes qu'on peut trouver facilement ? Tout a été fait pour qu'on brouille les pistes de ce qu'il y a dans nos médicaments. C'est des principes actifs de la nature. Ma question est hyper brouillon, mais j'espère que...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, je n'ai pas compris. J'ai bien compris. Alors non, déjà, je ne me suis pas dit, est-ce qu'ils vont me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que ce n'est vraiment pas quelque chose de perché. C'est un travail vraiment très académique. Comme je disais, c'est de la recherche, quoi. C'est de la recherche pure, c'est des informations sourcées. Alors après, c'est vrai, quand même, il faut le dire que, globalement, nous, on n'est pas du tout contre la médecine actuelle, c'est-à-dire qu'ils utilisent des médicaments pas du tout. Et d'ailleurs, on ne fait pas du tout l'opposition entre la chimie, les médicaments chimiques actuels, et puis, dans les plantes, les molécules K, c'est de la chimie. Donc quand... Quand une molécule est extraite d'une plante pour faire un médicament, par exemple, ça reste la même molécule. Donc c'est juste que pour faire des études sur les humains, il faut quand même avoir des protocoles très précis pour pouvoir affirmer qu'une certaine dose fonctionne sur le patient. C'est-à-dire que pour être sûr qu'il y ait toujours... Un protocole précis réplicable, parce que c'est ça, il faut que ce soit réplicable, et bien il faut quand même être capable d'extraire et puis de doser. Parce que si on prend une plante, en fonction de là où elle pousse, il n'y a pas la même quantité de molécules dedans.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc c'est plus difficile, on va dire, de faire des études fiables en utilisant des plantes qu'en utilisant des médicaments qui dosent précisément des molécules actives. Donc il y a des plantes qui ont été finalement standardisées, les molécules ont été standardisées pour avoir des dosages précis, et c'est souvent avec ces dosages standardisés de plantes, de molécules actives dans des plantes, qu'on va avoir les études les plus fiables, les plus précises, et qu'on va pouvoir plus facilement affirmer ce produit. avec ces molécules venant de cette plante, agissent sur tel et tel problème, plus que le placebo, c'est fiable, c'est sûr, les études ont été faites. Ça c'est la preuve la plus solide qu'on puisse avoir dans le monde des plantes. Ensuite, on peut descendre vers des preuves de moins en moins fortes. Par exemple, le moins fort, ça va être un usage traditionnel, dans une région, et pendant une courte période. Si une plante a été utilisée, je ne sais pas moi, pour les douleurs abdominales ou pour les vomissements, dans une région très précise de France ou d'ailleurs, pendant seulement quelques années, on a une source qui nous dit ça, et qu'on a cette information, cette indication, cette propriété sur cette plante nulle part ailleurs, et bien la preuve que ça agit vraiment comme ça, elle est très très faible. Alors pire encore ! La preuve encore plus faible que ça, mais vous rigolez, enfin tu rigoles pas encore, mais la preuve la pire que ça, mais qu'il y a des gens qui y croient encore, qui y croient très très fort, c'est juste l'expérience personnelle. Il y a quelqu'un, on va dire de charismatique, qui voit une plante, qui dit Ok, elle m'inspire d'avoir ça comme propriété, je suis sûr qu'elle a ça comme propriété, je le sens. Je sais que si je vais la manger, ça va soigner mon petit problème de santé, peu importe lequel. Elle mange cette plante, ou elle en fait une tisane, peu importe, elle va mieux. Et elle le dit autour d'elle. Et les gens qui vont l'écouter vont penser que c'est vrai ce qu'elle dit. Parce qu'elle l'a vécu, elle y croit fort, elle est charismatique. Mais pourtant, c'est la preuve la plus basse qui soit ça. C'est l'expérience personnelle d'une personne. Mais il y a plein de gens qui arrivent à croire l'expérience personnelle de certaines personnes parce qu'elles sont charismatiques ou juste... Pourquoi elle mentirait, quoi ? Pourquoi elle mentirait ? Pas de raison, elle a l'air de s'y connaître. Si elle ressent des trucs comme ça, c'est que ça semble en vrai. Bref, peu importe. Il y a les traditions locales, puis après, on se rapproche des preuves un peu plus solides. Quand, par exemple, une plante, si je prends l'exemple de l'ortie, a été utilisée, je ne sais pas moi, des pellicules, dans presque le monde entier. Le monde entier, l'ortie, alors qu'ils n'ont pas pu communiquer entre eux, a été utilisée pour cette propriété. Je prends cet exemple-là, mais il y en a plein d'autres. Même si derrière, il n'y a pas forcément eu d'études scientifiques cliniques très poussées, en dosant précisément la molécule qui pourrait agir sur les pellicules, on est quand même sur une preuve beaucoup plus solide, pas encore parfaite, que le petit usage dans une région. dans une petite région pendant pas longtemps.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, donc c'est ce que tu disais en début, tout en début de notre enregistrement, c'est attention à la qualité d'information, les sources des choses vérifiées que tu annonces dans tes formations. Et quand tu parles, tu remets beaucoup le contexte quand tu en parles. Par exemple, les propriétés digestives, etc. Tu expliques, je trouve que tu mets bien des... Attention, ça ne remplace pas la médecine. Tu expliques bien ça, donc c'est clair. Mais du coup, le plus important, c'est la source.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut parler des quantités, de la durée, d'être sûr qu'il n'y ait pas de contre-indications avec des médicaments, tout ça. S'auto-médiquer, de façon générale, c'est pas facile, c'est pas évident, il faut s'en méfier. Il ne faut pas le faire comme ça, n'importe comment. Il faut vraiment que ce soit déjà pour des petites choses, il faut toujours essayer d'être suivi. Si on voit que ça ne s'améliore pas, il faut consulter. Ça dépend des problèmes, là je fais des généralités. Il y a certains problèmes où il ne faut pas du tout s'auto-médiquer, il faut tout de suite consulter. Donc il faut vraiment faire au cas par cas, et puis plante par plante, et puis il n'y a pas des dosages. Il n'y a pas un dosage qui soit le même pour toutes les plantes, il faut connaître tout dans le détail. Donc avant de se mettre à transmettre tout ça, il faut avoir les sources béton et il faut savoir d'où viennent les infos. Et puis après on va avoir des études qui vont étudier les molécules des plantes, qui vont aussi faire des tests in vitro. Et puis voilà, ça c'est déjà un peu mieux aussi. Après il y a les tests sur les animaux. C'est encore un peu mieux. Et puis après, il y a les tests sur les humains, les tests cliniques sur les humains, et ça, c'est le top. D'accord.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Donc, il y a quand même... Tu fais attention au niveau d'information, au niveau de vérification de chaque source. OK, donc ça, c'est clair. Justement, un truc aussi que j'ai découvert avec toi, c'est les fameuses plantes comestibles. Donc, tu es tout le temps en train de manger, quasiment, dans tes vidéos. Ça me fascine et en même temps, ça me perturbe parce que tu viens de dire un truc hyper important. Avant... de faire quoi que ce soit, il faut vraiment être au taquet, il faut vraiment être sûr de la plante. Je trouve que ça nécessite quand même un gros bagage. Donc, il y a la théorie et la pratique. Mais j'ai trouvé ça incroyable parce que je me suis dit, en fait, toi, demain, tu es largué dans la forêt. Il y a, je ne le souhaite pas, mais une catastrophe nucléaire ou une catastrophe machin. Toi, tu peux survivre dans la forêt parce que tu connais. Non, mais c'est vrai, tu vois, tu connais les sources. Et donc, sans blaguer, c'est une des questions que je voulais te poser. Est-ce que tu aurais cinq plantes en cas de catastrophe, de survie, qu'on trouve facilement en France, donc toi tu es région parisienne, mais tu penses un peu à toute la France, cinq plantes que tu as envie de citer en disant, apprenez à les reconnaître, parce que s'il arrive un pépin, ça vous sauvera la vie.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une bonne question, et d'ailleurs, je vais essayer de choisir des plantes qui sont des plantes simples. Parce que tu dis, il faut avoir un gros bagage pour se mettre à cueillir, et franchement, il n'y a pas forcément besoin de gros bagages pour cueillir de l'ortie. Est-ce que tu sais reconnaître l'ortie ? Oui. T'es sûre de toi ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    J'ai toujours eu les doutes, mais tu l'expliques dans ta formation. C'est l'histoire avec les petites fleurs. Tu vois, certaines font des petites fleurs blanches, d'autres non.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les fleurs blanches, ce n'est pas de l'ortie, c'est de la vieille blanche. Pour être sûr que c'est de l'ortie, il faut se piquer. L'ortie, elle a des poils urticants. Mais bon, il y a d'autres caractères pour être sûr que c'est de l'ortie. Ça pour dire que si on choisit une plante, on parle de l'ortie, c'est quand même assez facile. d'étudier un petit peu comment identifier l'ortie, et puis elle est tellement partout, que c'est quand même assez facile d'aller la voir, la voir à nouveau, pour être sûr de soi, et pouvoir la cueillir. Donc comme tu dis, la règle numéro 1 de la cueillette, c'est d'être sûr de soi, d'avoir bien identifié la plante, avant de la cueillir pour la consommer. Une fois qu'on est sûr, ça va, mais il faut vraiment être sûr, parce qu'il y a des plantes toxiques, il y a même des plantes mortelles, la digital, la conite, l'oreiller rose, les cigus, etc., sont des plantes... mortelle dans le sens où une petite quantité nous tue, quoi, et assez rapidement. Il faut faire gaffe. Alors, voilà, l'ortie, typiquement, est une plante qui sera... qui pourrait être utile et qui est déjà utile, mais qui est très, très, très intéressante parce qu'elle est très, très, très abondante, très commune, très facile à identifier, et très nutritive. Elle contient tout. elle contient presque tout. Aucune plante qui contient tout. Mais elle contient tous les minéraux, presque tous les oligo-éléments, toutes les vitamines. Vitamine C, vitamine B, vitamine E, provitamine A. Les minéraux, elle contient beaucoup de silicium, de fer, de magnésium. Elle contient vraiment presque tous les minéraux et oligo-éléments. Elle contient beaucoup de protéines. Donc, elle a également des macronutriments. Parce que là, ce que je citais avant, c'est des micronutriments qui sont importants. Vous voyez, les... macronutriments c'est aussi très important parce que c'est les macronutriments c'est les protéines, les lipides et les glucides. Donc on a vraiment besoin de ça aussi. Donc elle contient l'ortie de printemps jusqu'à 40% de protéines équilibrées, c'est à dire avec les acides aminés essentiels, de son poids sec. C'est à dire que si on fait sécher de l'ortie, on a 100 g d'ortie séchée par exemple, sur ces 100 g d'ortie séchée il y a 40 grammes de protéines, beaucoup de minéraux aussi, etc. Glucides, on peut même en trouver un petit peu dans les rhizomes, les parties souterraines de l'ortie. C'est vraiment un cas de galère. Mais bon, il n'empêche qu'il y a des glucides dans les rhizomes. Et les lipides, on peut en trouver dans les petits fruits. Les petits fruits qui ressemblent à des graines. Certains appellent ça des graines d'ortie, mais en fait ce sont des petits fruits secs qu'on appelle des akènes. Et dans ces petits fruits, il y a des lipides, donc des huiles. Ce qui fait que rien qu'avec l'ortie, on a beaucoup de choses. Donc ça, c'est une plante à ne surtout pas négliger. Ensuite, on a... et puis la vitamine C, je l'ai dit, donc même pas besoin de manger des fruits pour avoir la vitamine C. Il y en a plein dans les feuilles vertes, dont les feuilles d'ortie. Après, il va falloir d'autres aliments en quantité. pour avoir de la calorie. Donc on veut, c'est la base de l'alimentation dans le monde entier, c'est d'avoir des bases. Il y en a, ça va être blé, blé haricot, les pois cassés, une légumineuse et en gros une céréale. Voilà, dans d'autres pays ça va être le maïs, dans d'autres pays ça va être le riz. Donc il faut trouver... une base comme ça. Par exemple, en région parisienne, il y a des quantités industrielles de châtaignes. Les châtaignes, ça va, c'est pas très compliqué à identifier les châtaignes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais c'est une seule période.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, il faut savoir faire des conserves après. Ça c'est un travail. Il y a les glands, les glands du chêne. Ça c'est moins connu et ça demande encore plus de travail que les châtaignes, parce qu'il faut enlever les tanins. Il y a un peu trop de tanins dans les glands. Donc il va falloir, moi ma technique c'est d'enlever la peau déjà, la peau des glands. Ensuite les mettre au four, les faire torréfier 25 minutes à 150°C. Donc là ils deviennent bruns, bruns foncés. Je les réduis en poudre ensuite. Et je vais faire bouillir cette poudre à grande eau, une à deux fois. C'est-à-dire 30 minutes je fais bouillir à grande eau, je jette l'eau, je goûte. Si c'est encore un peu astringent, âpre, c'est-à-dire si ça assèche encore un peu la bouche. Je vais refaire cuire encore un peu. Et là, je goûte. Si c'est bon, c'est que c'est prêt. En général, c'est une à deux eaux que ça me prend. Et après, cette purée, je vais en faire des cakes, des galettes, des confitures. Au lieu de faire des crèmes de marrons, je vais faire des crèmes de châtaignes. Je vais en faire... Je vais aussi les faire torréfier pour faire des succédonnées de café. On peut les faire sécher pour en faire des sortes de poudres. On peut faire des pâtés végétaux en les mélangeant avec des champignons. On peut faire plein de choses. Et c'est encore... plus caloriques et nutritifs que les châtaignes. C'est-à-dire que ça rappelle un peu le goût de la châtaigne. D'accord, ok. Donc voilà, les glands, c'est bon à connaître. Et il va falloir aussi, donc là on est avec les glands et les châtaignes, disons qu'on est surtout sur des aliments qui vont nous apporter des glucides. Et j'ajouterai maintenant des aliments qui vont nous apporter les lipides, c'est-à-dire les huiles, le bon gras. Donc là, on va avoir les noisettes, les noix. Ça va, c'est quand même facile aussi à identifier. les faines de hêtre, c'est-à-dire les petits fruits oléagineux du hêtre. Il y en a partout. Oui, des glands en France, il y en a partout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est vrai. Plein de glands en France. On a aussi, en riz sur un lipide, c'est moins connu, les petits fruits des rosiers sauvages, des cynorhodons.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Cynorhodons,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui. D'accord. Et ça, dans la chair, on va avoir du sucre, on va avoir de la vitamine C, des antioxydants, etc. Et en plus, dans les petits fruits à l'intérieur, qui ressemblent à des graines, on a des bons lipides, dont des oméga-3 d'ailleurs. Donc là, si on mange la totalité du cynérodon, moi je les cueille entiers, je les mixe entiers, il faut avoir un bon mixeur, sinon après il faut passer à la passoire fine après, et bien là ça me fait un super rapport, à la fois en huile et puis en micronutriments, dont la vitamine C. Voilà par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu sais que tout ce que tu viens de citer, ce sont cinq plantes qui sont utilisées dans la couleur végétale ou le tour de la couleur végétale.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    La gale du chêne, par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça veut dire que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui, comme elles savent reconnaître ça, vu qu'elles s'en servent dans leur teinture ou par leurs encres, c'est bon, elles savent que s'il y a une catastrophe, elles savent survivre. Donc, top, merci beaucoup. Non, c'est hyper intéressant. Mais je t'assure, moi, c'est ça qui m'a fait le plus halluciner. toutes les recettes que tu fais, et en plus, t'en donnes plein, apéritifs, de gâteaux, de trucs, et je me dis, mais franchement... Tu vois, j'aurais un peu peur, et en fait, je me suis dit, non, allez, on va essayer, on va tester, donc je sais que je vais en faire certaines, parce que je trouve ça vraiment incroyable, et je me dis, bah oui, si jamais il arrive un truc demain, on sera bien contents de...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est vrai, moi, plutôt que d'avoir cette approche de il n'y aura plus rien demain, et on a ça, moi, j'ai plutôt une approche, on va dire, hédoniste, épicurien, gourmand, quoi. Je suis plutôt à... à réfléchir à comment ajouter des nouvelles choses, des nouvelles saveurs, des nouveaux parfums à l'existant, plutôt que de me dire, ok, un jour il n'y aura plus rien et je vais manger ce qu'il y a dans la nature, ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne me suis jamais projeté comme ça, vraiment pas. Ce n'est pas quelque chose qui me plaît, de me projeter dans une éventuelle catastrophe. Après, sans me projeter, juste avoir le concept, de se dire, ok, c'est possible, ça me suffit voilà c'est un peu rassurant c'est vrai ça fait plaisir de dire que voyant garde manger il ya un marché assez ouvert gratuite dans la nature bien sûr en respectant des règles faut pas faire n'importe quoi n'a rien numéro un la ronde à la donner mais aussi il faut pas tout cueillir faut respecter les ressources mais voilà moi moi ce que je préfère c'est justement le la découverte des saveurs le grignotage sur place c'est top puis pouvoir bluffer les potes d'une balade dans le jardin d'un pote, et en deux secondes, tu lui fais un cocktail avec une plante sauvage qu'il connaissait même pas dans son jardin, ça, ça fait plaisir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    T'as aussi cet effet waouh à chaque fois. Mais je te dis, t'es tout le temps en train de manger en formation. Tu sais. Bref, moi, ça, ça me fascine. J'aimerais vraiment m'entraîner et tester, comme tu dis, passer la barrière de Ah, ça a l'air... Est-ce que je vais pas me tromper ? D'ailleurs, est-ce que tu t'es déjà trompé ? Est-ce que tu t'es déjà planté ? Il n'y a pas d'anecdote où tu t'es fait une...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Heureusement, je n'ai pas d'anecdote qui pourrait être pas d'agueuille.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, mais du coup, ça veut dire que ça va.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Là, on va dire que j'ai fait des petites erreurs dans mes débuts, mais qui ne sont franchement pas graves. Je ne sais même pas si c'est une erreur. C'est peut-être... Ah si, c'est peut-être une erreur. Je conseille de ne pas le faire. De trop consommer de plantes au début. C'est-à-dire qu'on va passer d'une alimentation classique à tout d'un coup, on est hyper enthousiaste, on en mange à tous les repas, et c'est des grosses quantités. Le corps a quand même besoin de s'habituer progressivement, il ne faut pas non plus changer du tout au tout et être trop radical dans ses pratiques. Il faut aller progressivement, petit à petit, essayer de goûter plante par plante pour voir aussi si on les tolère bien. J'ai pu avoir... des transits accélérés, disons, en en mangeant beaucoup de transits. Ça, c'est le pire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est bien de le préciser. Est-ce que, comme cible, tu vises les particuliers, comme moi, qui sont intéressés, qui vont venir prendre tes formations, qui vont vouloir venir te rejoindre et faire des balades aussi avec tes collaborateurs ? Est-ce que ça suscite l'intérêt d'entreprise, de gens qui se disent, tiens, on pourrait réfléchir autrement, on pourrait faire des réunions en nature, on pourrait faire autrement ? Ouais, est-ce que tu peux raconter un peu ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    On a à peu près, en moyenne, un événement d'entreprise par semaine. Génial ! Ouais, on propose ça pour les entreprises, les collectivités, même les particuliers qui voudraient rassembler des amis à eux, ou des collègues, ou autres, et puis nous contacter pour nous faire intervenir à un animateur. Et oui, on a sur notre site internet, le Chemin de la Nature, on a une section entreprise. Donc avec le détail de ce qu'on propose, mais on propose bien sûr des balades dans la nature, on propose des cueillettes, des ateliers cuisine, des dégustations, on propose des conférences, voilà plein de choses comme ça et ça plaît notamment pour les team building. Ah ouais carrément,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    bah tu vois pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Dans le cadre de séminaires, voilà, en plus quand ils ont des séminaires proches de la nature, alors ça leur fait un petit sas, un petit sas de respiration, une décompression. Et parfois aussi dans des événements, on va avoir des stands dans lesquels on fait découvrir des plantes, des recettes, des boissons et tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, des boissons aussi. Est-ce que tu dirais que l'intérêt, alors au-delà que toi ta communauté grandit et que comme c'est pédagogique, que c'est clair, que c'est sourcé, il y a forcément de plus en plus de gens qui te rejoignent, mais est-ce que toi tu trouves que le sujet d'un retour aux plantes, d'un intérêt de savoir ce qu'il y a autour de nous ? Moi, je vais à la campagne, c'est quelque chose, comme tu disais tout à l'heure, c'est évident. Mais je veux dire, est-ce que tu trouves qu'il y a un retour à ça ? Est-ce que c'est croissant ? Ou est-ce que tu trouves qu'à l'heure des réseaux sociaux, de la vie de toujours plus vite, toujours plus vite, ce n'est pas quelque chose qui revient ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai l'impression que c'est croissant. Après, je suis peut-être un peu biaisé, mais quand je discute avec des journalistes qui, eux, on va dire, ont un regard un peu plus neutre, ils constatent qu'il y a de plus en plus de sujets de ce genre dans les médias. ne serait-ce qu'après le Covid. Il y a eu vraiment quelque chose pendant et après le Covid, parce que les gens étaient en mal de nature, ou alors au contraire, les gens sont allés se réfugier dans leur maison de campagne, ou chez un ami, ou chez les parents, qui avaient un jardin, et ils ont pris conscience que c'était chouette de voir la nature évoluer, de voir les petites plantes pousser, Ah, il n'y avait pas de fleurs ici il y a quelques jours ! Et ça, ça fait plaisir aux gens, ou alors dans leur petit kilomètre ! Il constatait que même en ville, il y avait des plantes, parce que c'était un peu moins entretenu. Je pense que cette période Covid a fait prendre conscience aux gens du bien-être que ça apporte, ne serait-ce que d'avoir cette nature, cet environnement naturel autour de nous. Moi, je l'ai toujours su, que ça me faisait du bien, que c'était important. D'ailleurs, quand je vais dans un café, j'essaie toujours de choisir un café avec bévitré dans Paris. Parce que j'adore aussi être à Paris. J'adore la ville, j'adore l'effervescence, j'adore l'activité de la ville. Jamais tu me verras dans un café au fond du café, sans lumière, sans voir l'extérieur. Dès que je choisis un café, je choisis un café avec baie vitrée, et si possible avec une vue sur un jardin, ou au moins sur des arbres. Et pour moi, ça change tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il y a plein d'études qui montrent que ne serait-ce que d'avoir une plante verte sur son bureau, ne serait-ce que de voir... Tu vois, moi, pareil, là, je suis tournée vers le jardin, je vois les grands chênes, les sapins dans le fond. C'est hyper important pour la santé mentale, quoi. On parle beaucoup de ça en ce moment, mais en fait, il suffit d'aller faire des balades dans la forêt. C'est avec toi aussi que j'ai entendu ce que dégageaient les arbres quand tu allais faire une balade en forêt, etc. Et je me suis dit, allez, hop, on emmène la famille. On va faire ne serait-ce que 20 minutes. Et tu vois, je trouve ça bien parce que même ne serait-ce que de te voir à chaque fois dans les modules de formation, toujours dehors, je te dis, ça... Mais non, mais c'est vraiment quelque chose qui... Ça donne envie, en fait,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    de dire... Sauf pour une bonne partie des recettes cuisine, quand même.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, là, c'est à l'intérieur.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai pas encore de cuisine d'été en extérieur, malheureusement.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ah, ça va venir, Maintenant, je voulais te poser des questions d'inspiration. Toi, Christophe, c'est génial tout le parcours que tu as fait. Tout ce que tu voulais faire, ça se retrouve dans ta formation. C'est quoi aujourd'hui, toi, ce qui reste tes sources d'inspiration, sans me dire la nature ? Parce que je sais que tu vas me dire ça. Mais qu'est-ce qui, toi, te nourrit encore, te donne des idées, te donne envie de continuer dans la transmission et donner l'amour de la nature aux gens ? C'est quoi tes sources à toi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Écoute, ça va être très lié à ce qu'on crée. avec le chemin de la nature. En fait, on crée en permanence. Par exemple, là, tu parlais de la formation algues. Eh bien, on est en train de la créer. Et donc, toute cette création, cette co-création de cette formation sur les algues, eh bien, m'a fait passer d'un niveau, on va dire, moyen, quoi, à connaître les principales algues, à tout d'un coup explorer cet univers et en connaître beaucoup plus. Et je trouve ça génial, encore une fois, d'apprendre, de créer avec des gens qui sont capables encore une fois de sourcer les bonnes informations, d'avoir des contenus pédagogiques de qualité, d'aller sur le terrain, de pratiquer en même temps. Et puis j'ai déjà organisé des balades sur les algues, donc de transmettre tout de suite. Et c'est ça qui est génial en fait, c'est de tout de suite être dans la pratique, dans le jeu, rendre cette connaissance théorique passionnante. tout d'un coup pratique et puis la faire vivre par la transmission. Et puis voir dans les yeux des gens qui sont heureux d'apprendre tout ça, comme moi j'ai été heureux de l'apprendre, je trouve ça génial. Moi c'est vraiment ça qui m'inspire et puis on a plein d'idées de nouvelles formations. Voilà on est encore en train de finir la formation sur la cuisine, plein de choses à faire sur la cuisine, les algues on est en train, on va finir là d'ici mars, ensuite il y aura les plantes bioindicatrices, donc en ce moment je m'en... Y'a ça ! Ouais. Ah c'est génial ça ! Oui c'est génial, les plantes bio-indicatrices c'est en gros, une fois que tu sais identifier les plantes, tu vas sur un terrain faire un relevé de plantes, dire ok il y a telle, telle, telle plante, cette plante elle prend tant de pourcentage de cette parcelle, celle-là tant de pourcentage, et en fonction de ça, tu vas être capable de dire quel type de sol tu as et quelles actions tu peux éventuellement mener. pour améliorer ce sol si jamais tu voulais faire un potager par exemple et que c'est pas optimal ou alors au contraire sans rien faire, quelles plantes sont adaptées à ce type de sol et quelles plantes vont l'améliorer au fil des années donc tout simplement en plantant des plantes qui vont gérer ça donc c'est des idées d'utilisation mais c'est une autre grille de lecture de la nature qui est super intéressante donc ça si ça va nous prendre des mois, c'est trop bien c'est ça que j'adore en fait, c'est apprendre, transmettre, apprendre,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    transmettre ouais c'est génial Et tu vois, il y a beaucoup d'agriculteurs qui se lancent en tinctorial pour tous les bienfaits que ça occasionne, plus de biodiversité, régénération des sols, etc. Et en fait, il y a beaucoup de questions sur comment je connais mon sol, est-ce qu'il faut forcément faire une analyse de pH, une analyse de sol, etc. Et donc, on a parlé notamment des plantes bioindicatrices et franchement, ça rend un gros service. Donc, c'est génial que tu parles de ça. Tu as d'autres formations que tu peux nous dire ou après, c'est du secret ou tu le gardes pour toi, mais tu as dit cuisine. donc ça c'est top parce que je pense que c'est vraiment le truc qu'il faut vraiment aller expérimenter. Les algues, les plantes bioindicatrices, est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les algues, c'est déjà accessible. Les plantes bioindicatrices, pas encore. Donc dans les formations accessibles, il y a la formation du cueilleur que tu as suivie, qui est la plus complète, qui comprend botanique, cueillette, cuisine, herboristerie, phytothérapie. On a une formation sur les champignons, ça aussi elle est accessible. Donc là pareil, il y a tout ce qu'il faut pour cueillir. dizaines d'espèces de champignons et puis les manger avec des recettes etc. Ensuite ça sera plan de vie indicatrice. On a comme tu disais lancé déjà des formations terrain de six jours pour vraiment donner des clés et puis on va dire des connaissances, les connaissances essentielles à avoir pour ensuite progresser par eux mêmes mais aussi transmettre. Donc les gens qui ont envie de se lancer, animer des... animer des ateliers, animer des balades sur les plantes. On va essayer de leur donner l'essentiel pour ça à connaître. Donc avec des access pratiques, avec des livrets, avec des fiches pédagogiques, avec plein de conseils pour la transmission. Donc là justement je commence à m'intéresser de plus en plus à essayer de théoriser un petit peu comment animer au mieux, comment faire qu'un groupe reste captif, il apprend, il ressort de sa balade avec des connaissances, avec aussi le plaisir. des bons souvenirs. Donc, tout ça, c'est des choses qu'on peut faire parfois naturellement, mais pour le transmettre, il faut le théoriser un peu. Donc, voilà, il y a ça qui m'inspire. Ça fait beaucoup de choses. J'ai la chance d'avoir un métier qui m'inspire. Mais après, il y a d'autres choses en dehors, mais on va dire qu'aujourd'hui, on parle du métier.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, on parle du métier. Donc, tu as parlé de ta bibliothèque. Moi aussi, je lis beaucoup, surtout des livres que je reçois, du coup, sur les plantes, l'indigo, les peuples qui ont utilisé la couleur. Enfin, bref. dans tous les domaines, mais toujours en lien avec la couleur végétale. Est-ce que toi, tu as des livres qui t'ont marqué un tournant dans ta pratique ou qui ont accéléré une envie ou une envie de pratiquer des livres qui t'ont vraiment été utiles, que tu voudrais recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spontanément, je suis obligé de parler de ceux-là parce que c'est ceux que j'ai le plus pratiqués. C'est des livres, justement, pratiques. Des livres de botanique pratiques, c'est-à-dire des flores ou des guides. Un des guides que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des fleurs d'Europe, édition de la Chaux, et Niesley, un gros bouquin qui pèse dans le sac, mais bon, qui est utile. Et pour les champignons, celui que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des champignons d'Europe, de Guillaume Essartier. Et je conseille toujours à ceux qui veulent en tout cas explorer cet univers de la cueillette, plantes et champignons, Il y a aussi un guide sur les algues aux éditions Delachaud et Neslé. De commencer par ça, parce qu'en fait c'est le plus important. Une fois que tu maîtrises un petit peu le vocabulaire de base, la botanique de base on va dire, et que tu sais un peu utiliser, parce qu'avant de vraiment maîtriser ces livres ça prend du temps, tu sais déjà les utiliser un petit peu sur le terrain, et bien tu peux t'approcher d'une autonomie. Tu peux t'approcher de cette capacité à identifier des plantes et à voir l'univers des plantes plus comme quelque chose de complexe, où tout est vert, à tout d'un coup à distinguer des familles, à distinguer des espèces. Et après, il suffit d'utiliser, par exemple, notre site internet. J'allais dire d'utiliser internet, mais il n'y a pas que des informations fiables. Mais sur notre site internet, faire une recherche sur la plante que vous pensez avoir identifiée pour avoir des usages. Plutôt que d'acheter un livre qui ne parle que des usages. Je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode. Parce qu'au final, ça c'est bien d'avoir des livres comme ça. D'ailleurs j'en ai écrit deux. C'est bien, mais c'est pour sa bibliothèque. Une fois que tu as identifié la plante, au lieu d'aller sur un site internet, tu vas dans le bouquin. C'est sympa aussi d'avoir des objets livres. Ou dans les formations en ligne. Mais voilà, pour moi, les bouquins à avoir, de base, c'est ceux-là. Ensuite, on a sur notre site lecheminsdenature.com, dans la partie articles. On a écrit un article sur nos références. Donc, dans la barre de recherche, si vous tapez références, livres, on a un article qui, en fonction des thématiques, plutôt commissibilité, on va avoir des livres de références, plutôt usage médicinaux, plutôt botanique, champignons. Là, on met les livres de références, si on veut aller plus loin. Mais pour démarrer, je dirais les guides.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, top. Je remettrai les liens, de toute façon, tu sais, dans le descriptif d'épisode pour les gens qui veulent aller creuser les sources de livres. Donc, tu vois. toute bête, beaucoup de personnes dans le domaine me parlent d'applications de plantes pour dégrossir le sujet. Alors, c'est quand même mieux de faire la technique que tu nous apprends dans ton noir, mais est-ce que s'il y avait une application de plantes, pour toi, laquelle est la plus fiable aujourd'hui ? Est-ce que tu en utilises pour vérifier en gros qu'elles sont au point ? Et si tu en as une à recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je ne suis pas contre du tout les applications de mon côté. Par contre, je suis contre l'utilisation des applications pour la consommation sans validation avec des gens qui sont sûrs, sans en plus utiliser le livre à côté, des vidéos pour recouper. Mais en même temps, les applications sont claires là-dessus. Ce n'est pas fait pour ça. Elles ne sont jamais sûres à 100% alors que c'est la règle numéro 1.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, du cueillard.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais ça peut être utilisé, les applications, mais je dirais ponctuellement. Il ne faut surtout pas que ça remplace. Les guides Pourquoi ? Parce qu'en utilisant les guides, on acquiert les bons réflexes d'observation. Et on acquiert aussi les bons raisonnements à avoir quand on est face à une plante ou un champignon. C'est-à-dire qu'on va se poser les bonnes questions, on va répondre aux questions qu'il y a dans les guides. En fait, c'est une enquête. Est-ce qu'il y a plus de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a moins de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a plus de 5 étamines ? Les petits organes mâles. Est-ce qu'il y a moins de 5 étamines ? Ce genre de questions. Et qui fait qu'au bout d'un moment, tu arrives déjà à la famille, puis au genre. puis à l'espèce. Et en fait, ces questions, elles ne sont pas anodines, plus de 5 pétales, moins de 5 pétales, elles sont posées en fonction des groupes de champignons, en fonction des caractères, en fonction des familles. Et donc, en répondant à ces questions, tu apprends aussi les caractères des familles. Tu apprends que dans cette famille, il y a des fleurs avec des pétales soudés, il y a des feuilles opposées, des choses comme ça. Tout en utilisant les livres, tu apprends, en fait. Tu apprends le vocabulaire, les caractères des familles, les caractères des espèces. Et c'est efficace en fait. Alors que si tu prends une application, tu prends une photo, tu as un nom, ça ne prend rien.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça ne te prend rien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça ne te prend rien sur pourquoi cette plante serait cette espèce.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais pour vérifier ou pour...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà, voilà. Et pour terminer, en effet, ça peut être utile quand tu as un trou de mémoire ou quand tu veux aller un peu plus vite avec ton livre. Tu prends l'application, tu as une piste, tu vas vérifier cette piste. Voilà, quand tu n'as pas vraiment le temps de faire tout le parcours. Quand tu n'as aucune idée de la famille, vraiment, tu n'as aucune idée sur cette plante. et t'as pas le temps de faire tout le parcours dans le livre, ça peut t'aider à aller un peu plus vite de temps en temps. Voilà, pourquoi pas dans ces cas-là. Quand t'as pas de livre avec toi.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    quand t'as pas de livre avec toi. Bien que, moi je conseille de prendre des individus, ou de prendre des photos, et ensuite de rentrer chez soi et d'utiliser le livre. Pour les applications, il y a une qui est pas mal pour les plantes et les champignons, c'est Picture, désolé pour l'accent, Picture This. Et il y a en français qui est bien aussi, mais que pour les plantes, c'est PlantNet. Il y en a peut-être d'autres. Pour les plantes, je n'ai pas tout testé non plus.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, c'est bien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y en a d'autres d'ailleurs, mais je ne sais pas lesquelles, si elles sont mieux ou pas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je disais sur la formation, tu vois, moi, quand je voyais des flores, donc moi, j'ai plus travaillé, quand j'étais en jardin, j'ai plus travaillé les plantes horticoles, pas les plantes sauvages, etc. J'avoue, je n'étais pas super à l'aise avec les flores. Et en fait, il y a un module où on t'apprend à... C'est comme la première fois que tu vois un dictionnaire quand tu es petit en CE1. Tu te dis, mon Dieu, comment ça marche. Et là, les flores, j'ai trouvé que votre formation, tu vois, t'apprends à bien comprendre. Et moi, c'est ce système que j'ai appelé d'entonnoir. Les questions que tu poses, les vidéos, elles sont hyper claires sur les familles. C'est, il y a ça, il y a ça. Mais attention, il faut vérifier qu'il y ait ça aussi, sinon, il y a un piège. Et j'ai trouvé que ça, c'était facile. Mais par contre, tu vois, je pense qu'il faut le pratiquer tout le temps et tu as raison. Parce que tu vois, moi, la formation, je l'ai terminée, je pense, la première partie d'année. Et je me dis, tu vois, en fait, il faudrait que je me replonge dedans parce que je ne suis plus sûre à 100% de tout. la chance elle est acceptable à vie voilà c'est ce que j'allais dire ça c'est génial c'est que t'as un doute tu sais t'as tout ton tableau de bord où t'as tous les modules et t'arrives facilement à retourner dedans bon bref vous l'avez compris j'ai adoré cette formation je pense que tout le monde aura compris est-ce que Christophe il y a un sujet que tu voudrais aborder pour motiver les troupes ou quelque chose que tu veux partager qu'on n'a pas abordé vu qu'on a fait en freestyle tu as voulu faire en toute spontanéité oui et authenticité, est-ce qu'il y a un truc qui a manqué ou qui te manque ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un truc qui a manqué, peut-être que je n'aurais pas dit, on a plus de 800 vidéos sur notre chaîne YouTube, donc vous n'êtes pas obligés de vous lancer dans nos formations en ligne complète. Vous pouvez aussi explorer notre site internet, sur lequel il y a plus de 300 articles, notre chaîne YouTube sur laquelle il y a plus de 800 vidéos. On poste sur tous les réseaux sociaux des petites vidéos au quotidien, toujours de saison, comme ça, si vous avez envie de mettre en pratique, il y a de quoi faire. Les balades, on les propose en région parisienne principalement. On a des balades sur participation libre, qui sont des balades d'une bonne heure où les gens donnent ce qu'ils veulent à la fin pour que ce soit vraiment accessible à tous. Moi j'ai démarré avec ça, ce format participation libre, donc il y a 13 ans, mais on l'a gardé. Et j'aime beaucoup ce format, je trouve ça important. On a des balades de 2h, 3h, 4h, une journée, 2 jours, 3 jours, 4 jours, comme je disais, et jusqu'à la formation de 6 jours. Et pour les stages de 2 jours, On propose aussi dans d'autres régions. Donc on en a en Bretagne, sur les champignons, on en a dans la Drôme, on va en avoir une proche de Toulouse. Voilà, donc on commence à explorer d'autres régions de France. Les algues, on n'a pas de date encore, mais on va reprendre au printemps, en Bretagne. Je ne sais pas encore où. J'avais fait à Roscoff, mais j'ai envie de changer un peu. Peut-être que je vais tester Saint-Malo. Et voilà quoi, venez nous voir sur le terrain, c'est ça qui est chouette. pratiquer ensemble, les groupes sont toujours sympas, on boit un petit verre à la fin et on se fait plein de potes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bon bah franchement Christophe je te remercie je suis ravie de pouvoir alors si les gens qui écoutent ne te connaissaient pas je suis vraiment ravie de parler de toi parce que je trouve que le travail est phénoménal, je mettrai tous les liens que t'as cités parce que t'as raison, moi j'ai commencé d'abord en regardant sur Youtube et au bout d'un moment je me suis dit les vidéos sont trop canons déjà sur Youtube alors imagine la formation et je sais que j'ai demandé que ce soit aussi un cadeau, je voudrais dire un truc hyper important c'est que tes formations, elles peuvent être payées en 12 fois Et je sais que moi, je me suis dit, tout d'un coup, je n'aurais pas pu. Déjà, j'ai attendu les Black Friday et j'ai pris en 12 fois. Et je voulais quand même le dire parce que tout le monde ne propose pas ça et tu rends encore plus accessible, du coup, les formations avec ce système de paiement. Je pense que ça intéresse pour certains.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça fait plaisir que ça serve.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, carrément. Franchement, je trouve que ça rend plus accessible. Et donc, écoute, je suis ravie. Je te remercie énormément d'être venue sur mon petit podcast parler de la couleur végétale et j'espère... qu'on arrivera à faire quelque chose ou qu'au moins, tu essayes de regarder un petit peu parce que franchement, je pense que ça pourrait vraiment être canon d'avoir une formation là-dessus. Après, vu le temps que ça te prend de faire des formations. Mais voilà, et je voudrais remercier une personne qui m'a reparlé de toi en disant, j'ai connu Christophe de Hody au début et regarde où il est aujourd'hui. Il ne faut pas baisser les bras. Et tu vois, et donc, c'est pour ça que je t'ai renvoyé un message sur LinkedIn. C'est Hélène Chevalier qui est venue nous parler de son livre. qui propose des aquarelles en végétal. Et en fait, elle m'a dit, quelqu'un qui m'inspire, c'est Christophe de Hody. Et du coup, je me suis dit, attends, tu avais fait un mail, je vais le relancer. Et je voulais remercier parce que ça s'est fait super vite. Et merci d'être si accessible et si sympa. J'ai trouvé ça vraiment cool d'enregistrer avec toi. Je voulais encore te remercier. Bravo à tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Pauline.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invité

    00:00

  • Présentation de Christophe De Hody et son parcours

    00:44

  • La passion de la cueillette et de la nature

    01:12

  • Les débuts de Christophe dans la cueillette des plantes

    01:20

  • L'importance de la transmission des connaissances

    04:09

  • Les formations proposées par Le chemin de la nature

    07:26

  • La genèse de l'entreprise Le chemin de la nature

    08:25

  • Les liens entre herboristerie et santé

    21:44

  • Les plantes sauvages utiles en cas de survie

    35:37

  • Conclusion et remerciements

    01:03:26

  • Invitation à suivre le podcast et les réseaux sociaux

    01:06:12

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Description

Saviez-vous que la nature regorge de trésors colorés qui peuvent transformer notre quotidien ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Christophe De Hody, un expert passionné par la cueillette et l'utilisation des plantes sauvages. En tant que formateur spécialisé, il nous plonge dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales et de la teinture végétale, révélant leur potentiel incroyable dans des domaines variés tels que l'art, la mode et même l'alimentation.

ARTECOVERT2025 : -5% sur toutes les formations : Je vous parle de celle que j'ai faite en début d'année, celle du cueilleur, la plus complète !

Je vous joins les liens des différentes formations : CLIQUEZ POUR VOTRE REMISE 🎁





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Donc bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast à récovert Christophe de Hody. Bonjour Christophe !

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bonjour, comment ça va ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Christophe, comme je te disais, je suis ravie de te recevoir parce que... En ayant suivi ta formation cueilleur, j'ai l'impression que je te connais depuis longtemps. Et du coup, je pense que ça va vraiment plaire les auditeurs aujourd'hui parce qu'en fait, on va parler de plein de choses que tu abordes dans tes formations. Mais avant tout ça, j'aurais bien aimé que toi, tu te présentes. Qui est Christophe ? Comment Christophe est arrivé aux plantes ? Comment tu t'es formé avant de lancer le chemin de la nature ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, qui je suis ? C'est une bonne question, ça. Je suis... Je suis de la région parisienne déjà, et c'est là que j'ai commencé à faire mes premières cueillettes. J'ai commencé à cueillir chez mon père, qui avait une petite ferme pas loin de Rambouillet. Et je me rappelle, il m'avait appris le pissenlit, le plantain, le trèfle, quelques basiques, on va dire. En plus du fait qu'il y avait des vergers, des potagers un peu partout, c'était l'abondance. Donc j'ai vraiment un souvenir de me régaler dans la nature là-bas. Et on va dire que je... pense que la graine vient clairement de là. Ensuite ma mère elle vivait en l'isère de la forêt de Fosrepose donc dans le 92 pas très loin de Versailles, la ville d'Avray. Et là aussi on allait à la cueillette de Châtaigne et j'ai passé mon temps dans la forêt avec mes amis. Donc en gros pour moi le temps libre, les loisirs, les jeux c'était en grande partie. associé à la nature. On va dire que j'ai toujours... mais finalement quand je discute avec ma soeur je me rends compte que elle n'a pas du tout eu la même vie que moi donc elle aurait pu passer autant de temps que moi dans la nature mais elle était plutôt à l'aise dans l'intérieur quoi donc au final j'ai toujours été à l'aise et heureux dans la nature et puis depuis petit j'ai toujours aimé partager ses moments avec des amis et leur transmettre un petit peu ses connaissances Parce que je vivais surtout à Ville d'Avray, et chez mon père, j'y allais un week-end sur deux, et les mercredis. Le côté un peu campagne, les amis de Ville d'Avray, ils ne l'avaient pas trop. Ce qui fait que j'avais l'impression de leur ramener ça. Déjà petit, j'avais l'impression de, entre guillemets, d'enseigner des petites choses, et de faire vivre des choses différentes à mes amis. Donc j'avais déjà ce petit côté de la transmission. Et puis voilà, je cueillais, je cuisinais, mais sinon c'était une des activités, bien sûr. Je faisais des cabanes. Je peux balader avec mes chiens, j'ai à nourrir les animaux, la petite vie de campagne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est marrant, alors que tu dis parisien, tu vois, d'emblée, on ne pense pas à ça. Et en fait, si, il y a de quoi faire, en fait. C'est ça ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, en région parisienne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, région parisienne.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est clair que la région parisienne, l'île de France, il y a plein de coins de campagne. Il y a vraiment plein de coins de campagne. Et puis en même temps, Ville d'Avray, là, pour le coup, ce n'est pas vraiment la campagne, mais il y a quand même de la nature, il y a une forêt, il y a le parc de Saint-Cloud. Donc voilà, j'ai, on va dire, démarré mes petites aventures nature dès le plus jeune âge. Et ce qui fait que, bon, j'ai un peu souffert à rester enfermé à l'école si longtemps. J'ai quelques souvenirs quand même de me dire quand est-ce qu'on sort ? Mais bon, j'étais nu. Par contre, après mon bac, je suis allé voyager, faire du woofing. Donc je suis parti... Voilà, je me suis dit, je veux faire un truc, moi ce que je veux faire c'est vraiment en lien avec la nature, mais je sais pas exactement quoi encore. J'avais envie aussi de parler l'anglais et l'espagnol. Je me suis dit, quoi de mieux que d'aller apprendre des choses en faisant du woofing, tout en apprenant l'anglais et l'espagnol. Donc voilà, j'ai fait ça, c'est en passant la première année de LER anglais-espagnol. Pas très utile, mais bon, ce qui est utile c'est de parler anglais-espagnol. Et puis ensuite j'ai commencé à étudier. J'ai commencé à étudier l'herboristerie, la botanique. J'ai côtoyé des écoles d'herboristerie. J'ai étudié à l'école Dubreuil, qui est une école dans le bois de Vincennes d'ailleurs, où je vis maintenant. Et voilà, j'ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de botanique de terrain avec des botanistes qui sont maintenant mes amis, avec qui j'ai passé des centaines et des centaines d'heures. J'ai adhéré à beaucoup d'associations de naturalistes avec lesquelles j'ai fait des relevés de plantes. J'ai passé quelques années, finalement, à presque trois jours par semaine plein à passer mon temps à faire de la botanique. Et la mycologie, ça arrivait un peu après, donc les champignons. Ça arrivait quelques années après, genre trois ans plus tard, trois, quatre ans plus tard. Et ça, j'ai appris aussi avec des mycologues sur le terrain. Et bien sûr, toujours avec des livres. J'ai une bibliothèque gigantesque.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu nous en parleras après.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis finalement, là où j'ai le plus appris, c'est en recrutant des gens très bons dans mon entreprise, dans le chemin de la nature, pour créer les formations en ligne qu'on a créées. Et des gens vraiment très rigoureux qui avaient fait de la recherche. qui savaient vraiment sourcer des informations. C'est un peu ce qui m'a manqué dans les formations que j'ai suivies, c'est pouvoir évaluer la qualité d'une source, la qualité d'une information. Même pas d'une source, d'une information. Parce que finalement, dans les cours que j'ai pu avoir, et dans les cours que j'ai pu suivre, et j'ai pu aussi lire, même dans les livres grand public, il manque souvent ça. Il manque souvent la source. C'est-à-dire qu'on va avoir plein d'infos, des listings de propriétés pour des plantes, des informations diverses et variées, mais on ne sait pas d'où elles viennent. Et comme si, je l'ai écrit, ça a une valeur. Non, parce qu'une information, une propriété, pour pouvoir l'affirmer, il faut qu'on ait l'information de quelque part. Donc ça, c'est un travail qu'on a fait au Chemin de la Nature depuis maintenant des années et des années, de sourcer tout. Et donc c'est un travail gigantesque. C'est comme si on avait écrit 200 livres, mais 200 livres sans répétition et tout sourcé. Donc c'est vraiment des heures, enfin des années de travail. Et voilà, c'est finalement comme ça que j'ai le plus appris, parce que moi, apprendre des listings comme ça, sans savoir vraiment d'où ça vient, sans comprendre exactement pourquoi ça marche, on retient plus ou moins. Donc là, le fait d'avoir les sourds, d'être sûr que ce soit fiable, ça me permet de mieux l'apprendre et puis d'être plus confiant aussi, d'être plus à l'aise à le transmettre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, à le transmettre, ouais.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et c'est souvent en transmettant qu'on retient et qu'on apprend le mieux, je trouve.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En répétant beaucoup. Oui,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    exactement. Et voilà, j'ai commencé finalement à transmettre très vite pendant que j'étudiais. Et puis ça m'a plu, j'ai continué. Et puis voilà, ça a amené le chemin de la nature où il est.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, top. Alors avant qu'on parle du chemin de la nature, moi je voulais quand même te faire un retour sur la formation. Je comprends mieux ce que tu dis parce que j'ai vu le nombre de personnes qui travaillaient avec toi, on en parlera. Et je me suis dit, waouh, c'est pour ça que c'est... C'est autant qualitatif. Moi, ce que j'ai apprécié, c'est que j'ai trouvé que c'était vachement complet. Moi, j'ai fait des études d'ingénieur et je me suis dit, bon, est-ce que ça va être très herboriste ? Est-ce que ça va être très chimie ? Où est-ce que ça va se situer ? Et en fait, je trouve que ce qui est génial, c'est que tu donnes les bases de manière très compréhensible et ceux qui ont envie d'aller creuser, tu leur donnes la porte ouverte pour aller voir, aller chercher, etc. J'ai trouvé ça génial. Et comme je te disais, on en parlera après, mais il y a énormément de ponts qui peuvent se faire entre le sujet des tinctoriales et cette fameuse formation cueilleur que j'ai adorée. Mais du coup, on va d'abord venir au chemin de la nature. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, quand est-ce que tu as créé ça ? Comment tu as réussi ? Parce que je suppose que du jour au lendemain, tu ne peux pas te permettre de recruter 20 personnes, experts dans leur domaine, des cadreurs, des gens du son, des formateurs, une super plateforme de formation comme ça. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que tu as eu de l'aide ? Est-ce que c'était progressif ? Comment ça a marché, en fait, les chemins de la nature ? C'est quoi la genèse ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai eu de l'aide de la vie. J'ai eu beaucoup de chance sur mon chemin. Déjà, j'ai eu la chance d'avoir des idées spontanées, naturelles pour moi, qui étaient, sans que je le sache, de bonnes idées. C'est-à-dire que pour moi... apprendre sans transmettre, apprendre sans mettre en pratique. La théorie pour la théorie, j'ai vraiment un problème avec ça. J'ai vraiment besoin de mettre en pratique ce que j'apprends. C'est pour ça que très vite, pendant que j'étudiais, je m'entourais de gens pour pratiquer. Souvent, quand je pratique, j'appelle ça du jeu. Pour jouer, j'avais envie de jouer moi. Dans la vie en général, j'ai envie de jouer. Donc je me suis amusé à amener les gens dans la nature, je me suis amusé à transmettre ce que... Ce qui m'intéressait le plus et ce que j'apprenais, je me suis amusé à rassembler des gens dehors pour leur montrer des plantes, très vite. Et j'ai très vite pris goût à ça. Et donc, je n'ai jamais arrêté. Et donc, ça, c'est vraiment naturel pour moi de jamais avoir arrêté. J'ai un côté un peu obsessif, peut-être, qui finalement, je pense, est une bonne chose. Parce que, force. et bien le bouche à oreille se fait, et puis le bouche à oreille ça peut être un peu exponentiel quoi, c'est-à-dire qu'au début si t'as que 10 personnes plus 10 personnes c'est pas énorme, mais quand tu commences à avoir transmis à 1000 personnes qui parlent ne serait-ce qu'à 1 personne, c'est pas rien quoi. Donc voilà, forcément quand il y a du bouche à oreille, il y a des propositions, ce qui fait que mes événements sur le terrain en tout cas, au début j'ai commencé par le terrain il y a 13 ans, Ils sont assez vite remplis. J'ai aussi eu la chance de partager un peu ce que j'apprenais sur Facebook à l'époque. Donc j'ai eu l'algorithme Facebook avec moi. Et ce qui fait que quand je mettais mes événements sur Facebook, tout de suite, il y avait des gens. Et puis, je ne voulais pas me prendre la tête, donc je mettais juste l'événement, le lieu, la date, l'heure. Moi, j'y étais, et ad vien que pourra. C'est-à-dire que s'il n'y avait personne, je rentre. Et s'il y a du monde, c'est bien. J'avais aucune idée de combien il y aurait de personnes. Je ne demandais pas d'inscription, je ne demandais rien. Figure-toi qu'il ne m'est jamais arrivé de rentrer seul. Il y a toujours eu quelqu'un, le minimum, je crois que c'était deux ou trois personnes, dans les débuts. Mais bon, j'ai quand même fait ma balade de deux heures, c'est deux ou trois personnes, c'était la classe.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'était du privé, du VIP pour eux.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Du VIP, après c'était mes débuts. Et puis voilà, c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire. J'aime rencontrer des gens, j'aime parler avec des gens de façon générale. Donc je me suis dit ça. C'est une bonne piste. Je vais continuer. Et puis j'ai continué. Et puis j'ai commencé. Il y a beaucoup de gens qui me disaient, ouais, c'est cool, t'es balade, mais c'est en région parisienne. Nous, on n'est pas là. Nous, on est dans le sud. Nous, on est en Normandie. On ne peut pas venir. Et ils me disaient, ça serait bien que tu filmes tes balades. Ok, pourquoi pas. Donc là, j'ai appelé mon... un très très bon ami d'enfance, Florent, qui travaille encore avec moi aujourd'hui. Je lui ai dit, tiens, ça te dit, tu viens me filmer pendant une balade, et voilà, je te donne l'argent de la balade, et puis tu me montres quelques vidéos. Il a dit ok, et puis j'ai commencé comme ça, mes premières vidéos. Donc j'étais filmé pendant que je parlais des plantes dans la nature, et puis d'ailleurs on faisait des petites capsules, et puis elles ont très vite bien marché. Donc voilà, encore un peu de chance, vraiment opportunité, très organique, très naturelle, c'est-à-dire qu'on me demande de faire des vidéos, ça me donne l'idée que je n'avais pas eue, qui était au final une très bonne idée, si j'avais eu une stratégie, ce qui n'était pas le cas. Et donc je demande à mon pote de venir me filmer, on fait des vidéos et c'est parti quoi, simple, et elle marche. Mais en plus, c'est une grande chance pour moi parce que c'était, entre guillemets, j'étais naturel sur les vidéos, c'était moins en balade. C'était comme si je m'étais déjà entraîné pendant des heures à faire ces vidéos, au final. Alors que je m'étais juste entraîné à parler à des gens. Donc au final, j'étais déjà, on va dire, plus ou moins à l'aise, parce que j'étais en train de faire quelque chose que je faisais depuis longtemps. Les vidéos ont bien marché, et ensuite, je sais pas si, voilà, je me suis renseigné sur quoi faire quand même, parce que ça commençait, il commençait à y avoir du monde. Donc là, j'ai commencé à créer une page Facebook, un site Internet. J'ai commencé, bien sûr, à créer la chaîne YouTube, etc. Et là, il a commencé à y avoir de plus en plus de demandes, de travail. Tout ça, c'est du travail, c'est Internet et tout et tout. Et bien sûr, il fallait mettre les newsletters, parce que c'est très important d'avoir une newsletter, avec des gens inscrits à cette newsletter, si on veut pouvoir, entre guillemets, être un petit peu maître de sa communication. Parce que les réseaux sociaux, OK, j'ai eu la chance. Au début, avec Facebook, Facebook était sympa avec moi. Mais ce n'était pas garanti que Facebook soit sympa avec moi à l'avenir. Donc voilà, newsletter. Et puis naturellement, les gens venaient à la newsletter par les vidéos. Et donc je passais comme ça de 500 à 1 000. Avant, les mails, je les prenais à la main. Je donnais un papier à un de mes malades et puis les gens notaient leurs mails. Et vu que parfois, je n'arrivais pas à lire, je perdais 20 des mails. Et en plus, je devais les écrire à la main. C'était vraiment à l'arrache au début. C'est les débuts. Et voilà, donc je passais de 500 à 1 000, et aujourd'hui, dans la newsletter, on a 300 000 personnes.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Incroyable, c'est incroyable. Non, mais franchement, c'est génial, parce que tu vois, même toutes les vidéos, donc pendant la formation, je ne sais pas combien il y a d'heures en tout, mais à chaque fois, tu es dehors. À chaque fois, tu es dehors. C'est-à-dire qu'on est dehors avec toi, et je vois même des vidéos, tu filmes, il pleut, on entend la pluie, et je me dis, mais waouh, c'est vraiment, voilà, c'est brut, quoi. On est dans la nature, on en pleut.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est le film neige qu'ils vendent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial. Et là, j'ai vu aussi, tu organises des stages et même tu veux transmettre pour des guides nature, où en gros, six jours, ils viennent avec toi sur le terrain. Donc vraiment, tu transmets ce que toi, tu as fait. Et pareil, j'adore la phrase, même s'il pleut, on y va. Et je me dis, non, mais ça, je me dis, ça, c'est la vraie passion. C'est quoi qu'il se passe, go. Le but, c'est de transmettre.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quoi, on a vécu un peu à la campagne. C'est naturel en fait, quand on a des chiens, ne serait-ce que quand on a des chiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu dois les promener.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quand on vient à la campagne, qu'il pleuve ou non, il y a des choses à faire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut sortir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il faut sortir, donc tu t'habitues et tu te dis, c'est normal, il pleut, je sors, il faut juste que je mette un manteau approprié, des bottes, parce qu'il y aura sûrement de la boue, et puis tout va bien. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    carrément.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis au final, quand on rentre, on est un peu plus content que quand il fait beau, et le contraste est agréable.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc je vois vraiment, il y avait déjà les graines, il y avait déjà les bases de cette curiosité, de l'amour de la nature, l'envie de transmettre. En fait, tout ça, tu t'appuies sur tes forces et en fait, c'est ça qui fait que ça... Mais ce que je voudrais savoir, c'est là aujourd'hui, vous êtes combien ? Parce qu'il y avait ton copain, du coup, Florent, qui t'a filmé la première fois. Mais comment tu as eu cette intelligence de te dire, tiens, je vais travailler sur une super plateforme ? Pour moi, l'avoir fait, je ne me n'ai pas décroché une seule fois. J'ai trouvé que c'était ludique, les petits quiz entre les... Les étapes, je me suis dit, c'est cool, à chaque fois, ça change. Ce ne sont jamais les mêmes exercices. Ça ne fait pas appel aux mêmes... Tu vois, des fois, c'est visuel. Des fois, c'est des choses à retenir. Je me dis, mais comment tu t'es dit, tiens, il faut que je fasse un truc vraiment canon, une plateforme vraiment canon. C'est des gens qui t'ont aidé, des conseils, ou tu t'es dit, vraiment, on va mettre le paquet, ça n'existe pas et j'y vais ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, ça fait plaisir déjà. On va garder cette petite capsule vidéo. La formation que j'aurais aimé suivre. Pour ça, je ne pouvais pas le faire tout seul, c'est sûr. Tu m'as demandé combien on était. On a été plus ou moins en fonction des formations à créer. On a été jusqu'à 25 environ, à un moment donné, pour la formation du cueilleur, quand on était dans la plus grosse production du Chemin de la Nature. Et aujourd'hui, on est une grosse dizaine. Il y a des vidéastes, il y a des gens, bien sûr, pour la plateforme, le site internet, des développeurs, etc. des ingénieurs pédagogiques aussi pour la partie pédagogique. Et puis finalement, j'ai embauché des gens qui ont à la fois des connaissances pointues, mais qui ont un sens de la pédagogie, parce que pour moi c'est hyper important. Transmettre juste des informations brutes, c'est un peu triste. Il faut réussir aussi à les rendre digestes, à les rendre clairs, compréhensibles, fun. Et puis transmettre finalement ce qui plaît aussi au plus grand nombre, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas exactement les... Enfin, chacun, comme tu disais, va aller plus loin sur certains sujets. Donc il faut penser à tout ça. Et voilà, c'est ça. Pourquoi ? Parce que moi, j'ai voulu... Je suis d'un côté, tant que c'est possible, si on peut faire mieux, je suis pour faire mieux. Donc je n'ai jamais réfléchi à faire la formation la plus rentable, à faire le truc minimum qui plaira et qui fera le plus de rentrées d'argent avec le moindre effort. Moi, j'ai plutôt voulu faire le truc le mieux possible. Et puis, peu importe si on n'a pas d'argent. J'ai toujours dépensé tout l'argent qu'il y avait pour faire le truc le mieux possible, recruter des gens, dépenser, dépenser, enfin du beau graphisme, des belles vidéos. Si c'est pas bien, comme je veux en refaire, refaire, même si la personne elle est payée à la journée, que je lui fais faire trois jours au lieu d'une journée, c'est pas grave, je veux avoir le résultat que je veux. Et ce qui fait que bon, ben là... Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    non,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    c'est canon. Au niveau de la gestion financière, c'était pas l'idéal, mais au niveau de la qualité de la formation, c'était...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial, ouais, carrément. Moi, j'ai appris plein de trucs dans cette formation, mais je voudrais dire aux auditeurs, parce que moi, les gens qui écoutent, c'est des gens qui sont intéressés par les plantes tinctoriales, donc les plantes qui donnent de la couleur, les pouvoirs des plantes, entre guillemets. Ce que j'ai adoré dans ta formation, c'est que j'ai retrouvé quand même pas mal de parallèles, tu vois, les règles de cueillette. Nous, on en a besoin aussi, parce qu'il y a de la cueillette sauvage pour les plantes tinctoriales. Tu parles beaucoup du lien avec la santé, c'est-à-dire que ta formation, elle n'est pas... On passe de l'herboristerie. à la santé, à plus de théories, la classification du vivant, la classification des plantes. Ensuite, on reparle du pratico-pratique, comment sécher tes plantes. Le séchage des plantes, c'est quelque chose qui se pratique sur les plantes tinctoriales. Nous, on a reçu des invités parce que, en plus du podcast, moi, j'organise des tables rondes avec des agriculteurs parce que l'objectif, c'est de remettre une filière tinctoriale en place. Donc, il y a l'agriculture, il y a les cueillettes et après, il y a toutes les autres sources tinctoriales. Tu parlais des champignons. pareil, il y a de la couleur dans les champignons, les lichens, etc., les algues, j'ai vu que tu avais sorti une formation algues il n'y a pas longtemps, bon bref, tu parles aussi des flores, comment lire un livre, comment lire une flore, ça c'est canon, parce que pareil, quand ce n'est pas ton langage, il faut t'y retrouver, et nous, si la reconnaissance botanique n'est pas bonne, en fait, tu ne trouves pas la couleur, tu peux avoir deux plantes qui sont très proches, et en fait, il y en a une qui va te donner de la couleur, et l'autre, tu es déçu, tu te dis, mince, l'info ne doit pas être bonne. si l'info est bonne, c'est toi qui n'es pas bon dans la reconnaissance. Et tout ça t'accompagne. Et alors pareil, les modules les plus techniques, tu rentres dans la chimie végétale, tu parles des métabolites primaires, tu parles des métabolites secondaires, et nous, en couleur, c'est les métabolites secondaires qui nous intéressent. Et là, je me suis dit, Ausha, c'est chaud, mais Ausha. Et j'ai trouvé que pareil, pour un sujet qui était quand même technique, vous rentrez dans la chimie, j'ai retrouvé, vous parlez d'ailleurs de couleur végétale à un moment dans vos... écrits parce qu'il y a tes vidéos, il y a les petits quiz et il y a le support pour ceux qui sont plus visuels, qui veulent reprendre à l'écrit. Donc vraiment, j'ai trouvé ça cool. Tu parles des arbres. Pareil, c'est un sujet où il y a beaucoup d'arbres tanctoriaux et ça, on en parle. Et j'ai adoré un truc, c'est que tu passes d'une famille à une autre pour bien expliquer en mode entonnoir pour être sûr de ne pas se planter. S'il y a ces critères-là, c'est que tu es dans telle famille. Et ça, j'ai trouvé ça hyper... Enfin bref. Je crois que... Je dis bien aux gens que je ne suis pas payée pour raconter tout ça, mais j'ai vraiment adoré ta formation. Donc voilà, il y a énormément de parallèles entre couleur végétale et la formation cueilleur, en tout cas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu n'es pas payée, mais tu pourrais l'être. On a un système d'affiliation, si tu veux. C'est-à-dire que si tu parles de la formation et que tu as un lien d'affilié, d'ailleurs, si des gens s'inscrivent via ce lien, tu payes même un peu moins cher. Tu as le droit à un petit coupon de 5% à l'heure donnée. Et comme ça, ils mettent un code avec ce coupon. Et donc, on peut savoir qui passe par ton lien. Et puis comme ça, ça te fait gagner, je ne sais plus, je crois 20%.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, ok, bah cool, on fait ça. Non, mais vraiment, en plus, c'est sincère, je te dis, j'ai vraiment passé un bon moment et j'ai réussi à la finir à 100%. C'est des fois, quand tu vois le curseur, tu te dis Oh mon Dieu, mon Dieu ! Donc top. J'ai appris plein de trucs aussi que l'herboristerie, il n'y avait plus de diplôme aujourd'hui. la pharmacopée, tout ça, alors que j'adore les plantes. Il y a toutes les coulisses que je ne connaissais pas. Du coup, ça m'a donné envie d'aller interroger des herboristes, tu te doutes, mais à un niveau plus, tu sais, des gens vraiment qui ont une entreprise, qui ont fait ça un peu en mode plus gros et qui expliquent ce qui va, ce qui ne va pas, les sources, etc. Donc bref, ça m'a ouvert les chakras vraiment fort de me dire, il y a le terrain. Et puis, il y a aussi comment les entreprises peuvent se mettre à plus faire de végétal. Bref, ça m'a vraiment inspirée. Ce que je voulais savoir, est-ce que toi, dans tes recherches, tu as entendu parler des couleurs des plantes, que les plantes pouvaient donner des couleurs. Comment tu en as entendu parler et qu'est-ce que ça t'inspire ? Est-ce que ça pourrait être l'idée d'une formation ? Est-ce que c'est trop de niches pour toi ? Qu'est-ce que ça te dit, la couleur végétale ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ce n'est pas un sujet que j'ai approfondi, moi, de mon côté. Ce qui me vient tout de suite quand je pense à la couleur végétale, c'est à mes tâches sur les vêtements que j'ai pu me faire dans mes cueillettes ou dans mes balades dans la nature. C'est aussi les couleurs que je peux avoir sur les mains quand je cueille, qui restent parfois, je pense au brou de noix, par exemple. Et donc voilà, c'est plutôt comme ça que ça va m'évoquer. Après, je connais un petit peu en théorie, mais je n'ai jamais testé plus que ça de teindre de tissu. Ça pourrait être une nouvelle formation, mais ça me demanderait un nouveau recrutement de quelqu'un qui connaisse tout ça. Parce qu'on n'a personne à l'interne qui maîtrise ces sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais alors, tu vois, c'est marrant ce que tu dis, parce que les tâches sur les vêtements, les tâches sur les mains, c'est exactement comme ça à chaque fois que la couleur végétale a été trouvée, ou toutes les sources territoriales. Non, mais c'est marrant. Parce que tu vois, tu as les sources végétales, mais tu as aussi les sources animales, les insectes, et c'est à chaque fois des... tâches qui restaient sur les doigts ou sur les vêtements qui ont donné le sens aux gens de se dire tiens, il y a quelque chose là, il y a quelque chose à faire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Si ça reste sur mes mains, c'est que ça restera sur le tissu. Si ça reste sur mon jean...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Toujours, mais globalement, oui. Si on fait des grandes lignes, oui, globalement, oui, mais tu as beaucoup de choses cachées et de trésors à aller chercher, de trucs impropriétaires.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, qu'est-ce qui reste sur les mains mais difficilement sur le tissu ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois la kétidoine, tu parles d'ailleurs dans tes... Le orange intense que tu as sur les mains, c'est pas... pas tout à fait aussi intense en teinture. Mais il y a plein d'applications de la couleur végétale. Ce n'est pas que textile. Tu vois, ça sert dans les cosmétiques, ça sert dans l'alimentaire, ça sert dans les beaux-arts. Maintenant, les gens font des peintures. Tu parlais du brou de noix. C'est la base des encres, c'est les tannins. D'ailleurs, il y a aussi, vous parlez des tannins dans votre formation. En fait, la couleur végétale, ce n'est pas que le textile. Mais moi aussi, je suis rentrée là-dedans en me disant pour moi, la couleur végétale, c'est la teinture végétale comme avant. Et en fait, pas du tout. aux couleurs végétales. Et toutes les parties des plantes...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai fait une petite vidéo rigolote où je me mettais du blush et du rouge à lèvres avec des pétales de coquelicot.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Eh ben voilà. Alors, tu vois, pareil, le coquelicot, truc improbable, il est rouge. Quand tu le travailles, par exemple, pour faire des encres, ça te donne des gris. Et donc, en fait, il ne faut pas se faire piéger par la couleur de la fleur. Ce n'est pas la couleur qu'elle donne. Enfin bref, il y a plein de surprises. À chaque fois, c'est des effets waouh de... même de plantes que moi je regardais comme mauvaises herbes. Et maintenant, je me dis, attends, je les laisse. Je les laisse parce que c'est une ressource de couleurs. Bon, bref.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça me fait penser un peu au changement de couleur à l'automne. Le fait que tu dis qu'il ne faut pas se fier à la couleur d'origine, parce qu'une feuille, elle peut être verte, et puis on voit qu'à l'automne, elle devient rouge, elle devient orange, parce que les pigments de chlorophylle disparaissent, sont détruits, et laissent ensuite la place aux pigments d'anthocyanes pour la couleur rouge, des caroténoïdes pour les couleurs orange et jaune, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Et alors, tu vois, ce dont tu parles, tous les pigments, c'est vraiment le gros sujet, parce que pareil, tu vois, les anthocyanes, que ce soit en teinture ou dans les encres, en fait, elles sont très fugaces. Certaines virent avec le pH. Donc, en fait, tu as un champ des possibles. Moi, tous les jours, je découvre des trucs incroyables, mais surtout des applications incroyables. En Chine, ils se remettent à fond à travailler la couleur végétale pour des trucs improbables, des étiquettes sur la viande qui sont faites en végétal, en couleur végétale, et qui virent si la viande devient moins bonne à la consommation. Le pH change et ton étiquette change de couleur. Et du coup, ils se disent, ça y est, on se retire tout du rayon. Il n'y a que des trucs comme ça. Et donc, du coup, tu vois, moi, je fais une veille aujourd'hui sur tous ces sujets en lien avec la couleur végétale, en lien avec nos plantes. Mais en fait, ça touche énormément de sujets, de la cosmétique, de la grande distri. Enfin bref, il y a plein de choses à faire. Mais bon, donc pour te dire aussi que j'ai vu que tu faisais les champignons, j'ai vu que tu faisais les lichens. Là, pareil, on a reçu...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Les lichens, on n'a pas fait encore.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ken, t'as pas fait. D'accord, je croyais avoir vu des trucs.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Champignons, oui. Algues.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais t'as pas fait une formation, mais t'as pas eu des moments où dans des petites vidéos, t'en avais parlé, il me semblait.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, peut-être un petit peu, mais en tout cas, on n'a pas de formation sur les canons.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spécifique. Et donc, voilà, à chaque fois, je me suis dit, tiens, il y a des liens, notamment aussi sur les arbres, en bref. Et ce que je voulais savoir, c'est, donc, tu parles beaucoup des plantes sauvages, tu fais des tours dans la nature qui se passent à Paris. Tu parles beaucoup des principes actifs. Et en fait, ce que je me suis rendu compte et que j'ai validé avec ta formation, c'est que, tu vois, les plantes tinctoriales, c'est donc les métabolites secondaires, c'est tout ce qui est bioactif. Et en fait, il y a plusieurs personnes maintenant qui se focalisent sur le lien entre les plantes qui donnent de la couleur et les propriétés sur la santé. Ils sont même en train de travailler des vêtements, tu sais, qui pourraient être teints en bleu indigo ou d'autres couleurs, qui auraient aussi des propriétés pour, tu sais, les problèmes de peau, beaucoup les problèmes de peau, les allergies, etc. Et en fait, ce que je voulais savoir, c'est toi, comment tu as fait pour parler de cueillette, de plantes sauvages et ramener à chaque fois à tous les principes ? Donc, tu parles de la digestion, tu parles des plantes cicatrisantes. Comment tu t'es dit, tiens, est-ce que les gens ne vont pas me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que des fois, on est, comment dire, les gens sont des fois sceptiques en se disant, attends, si on savait soigner avec telle plante, ça se ferait encore. Est-ce que tu trouves qu'aujourd'hui, il n'y a pas un écart entre les médicaments qu'on a et les plantes qu'on peut trouver facilement ? Tout a été fait pour qu'on brouille les pistes de ce qu'il y a dans nos médicaments. C'est des principes actifs de la nature. Ma question est hyper brouillon, mais j'espère que...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, je n'ai pas compris. J'ai bien compris. Alors non, déjà, je ne me suis pas dit, est-ce qu'ils vont me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que ce n'est vraiment pas quelque chose de perché. C'est un travail vraiment très académique. Comme je disais, c'est de la recherche, quoi. C'est de la recherche pure, c'est des informations sourcées. Alors après, c'est vrai, quand même, il faut le dire que, globalement, nous, on n'est pas du tout contre la médecine actuelle, c'est-à-dire qu'ils utilisent des médicaments pas du tout. Et d'ailleurs, on ne fait pas du tout l'opposition entre la chimie, les médicaments chimiques actuels, et puis, dans les plantes, les molécules K, c'est de la chimie. Donc quand... Quand une molécule est extraite d'une plante pour faire un médicament, par exemple, ça reste la même molécule. Donc c'est juste que pour faire des études sur les humains, il faut quand même avoir des protocoles très précis pour pouvoir affirmer qu'une certaine dose fonctionne sur le patient. C'est-à-dire que pour être sûr qu'il y ait toujours... Un protocole précis réplicable, parce que c'est ça, il faut que ce soit réplicable, et bien il faut quand même être capable d'extraire et puis de doser. Parce que si on prend une plante, en fonction de là où elle pousse, il n'y a pas la même quantité de molécules dedans.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc c'est plus difficile, on va dire, de faire des études fiables en utilisant des plantes qu'en utilisant des médicaments qui dosent précisément des molécules actives. Donc il y a des plantes qui ont été finalement standardisées, les molécules ont été standardisées pour avoir des dosages précis, et c'est souvent avec ces dosages standardisés de plantes, de molécules actives dans des plantes, qu'on va avoir les études les plus fiables, les plus précises, et qu'on va pouvoir plus facilement affirmer ce produit. avec ces molécules venant de cette plante, agissent sur tel et tel problème, plus que le placebo, c'est fiable, c'est sûr, les études ont été faites. Ça c'est la preuve la plus solide qu'on puisse avoir dans le monde des plantes. Ensuite, on peut descendre vers des preuves de moins en moins fortes. Par exemple, le moins fort, ça va être un usage traditionnel, dans une région, et pendant une courte période. Si une plante a été utilisée, je ne sais pas moi, pour les douleurs abdominales ou pour les vomissements, dans une région très précise de France ou d'ailleurs, pendant seulement quelques années, on a une source qui nous dit ça, et qu'on a cette information, cette indication, cette propriété sur cette plante nulle part ailleurs, et bien la preuve que ça agit vraiment comme ça, elle est très très faible. Alors pire encore ! La preuve encore plus faible que ça, mais vous rigolez, enfin tu rigoles pas encore, mais la preuve la pire que ça, mais qu'il y a des gens qui y croient encore, qui y croient très très fort, c'est juste l'expérience personnelle. Il y a quelqu'un, on va dire de charismatique, qui voit une plante, qui dit Ok, elle m'inspire d'avoir ça comme propriété, je suis sûr qu'elle a ça comme propriété, je le sens. Je sais que si je vais la manger, ça va soigner mon petit problème de santé, peu importe lequel. Elle mange cette plante, ou elle en fait une tisane, peu importe, elle va mieux. Et elle le dit autour d'elle. Et les gens qui vont l'écouter vont penser que c'est vrai ce qu'elle dit. Parce qu'elle l'a vécu, elle y croit fort, elle est charismatique. Mais pourtant, c'est la preuve la plus basse qui soit ça. C'est l'expérience personnelle d'une personne. Mais il y a plein de gens qui arrivent à croire l'expérience personnelle de certaines personnes parce qu'elles sont charismatiques ou juste... Pourquoi elle mentirait, quoi ? Pourquoi elle mentirait ? Pas de raison, elle a l'air de s'y connaître. Si elle ressent des trucs comme ça, c'est que ça semble en vrai. Bref, peu importe. Il y a les traditions locales, puis après, on se rapproche des preuves un peu plus solides. Quand, par exemple, une plante, si je prends l'exemple de l'ortie, a été utilisée, je ne sais pas moi, des pellicules, dans presque le monde entier. Le monde entier, l'ortie, alors qu'ils n'ont pas pu communiquer entre eux, a été utilisée pour cette propriété. Je prends cet exemple-là, mais il y en a plein d'autres. Même si derrière, il n'y a pas forcément eu d'études scientifiques cliniques très poussées, en dosant précisément la molécule qui pourrait agir sur les pellicules, on est quand même sur une preuve beaucoup plus solide, pas encore parfaite, que le petit usage dans une région. dans une petite région pendant pas longtemps.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, donc c'est ce que tu disais en début, tout en début de notre enregistrement, c'est attention à la qualité d'information, les sources des choses vérifiées que tu annonces dans tes formations. Et quand tu parles, tu remets beaucoup le contexte quand tu en parles. Par exemple, les propriétés digestives, etc. Tu expliques, je trouve que tu mets bien des... Attention, ça ne remplace pas la médecine. Tu expliques bien ça, donc c'est clair. Mais du coup, le plus important, c'est la source.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut parler des quantités, de la durée, d'être sûr qu'il n'y ait pas de contre-indications avec des médicaments, tout ça. S'auto-médiquer, de façon générale, c'est pas facile, c'est pas évident, il faut s'en méfier. Il ne faut pas le faire comme ça, n'importe comment. Il faut vraiment que ce soit déjà pour des petites choses, il faut toujours essayer d'être suivi. Si on voit que ça ne s'améliore pas, il faut consulter. Ça dépend des problèmes, là je fais des généralités. Il y a certains problèmes où il ne faut pas du tout s'auto-médiquer, il faut tout de suite consulter. Donc il faut vraiment faire au cas par cas, et puis plante par plante, et puis il n'y a pas des dosages. Il n'y a pas un dosage qui soit le même pour toutes les plantes, il faut connaître tout dans le détail. Donc avant de se mettre à transmettre tout ça, il faut avoir les sources béton et il faut savoir d'où viennent les infos. Et puis après on va avoir des études qui vont étudier les molécules des plantes, qui vont aussi faire des tests in vitro. Et puis voilà, ça c'est déjà un peu mieux aussi. Après il y a les tests sur les animaux. C'est encore un peu mieux. Et puis après, il y a les tests sur les humains, les tests cliniques sur les humains, et ça, c'est le top. D'accord.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Donc, il y a quand même... Tu fais attention au niveau d'information, au niveau de vérification de chaque source. OK, donc ça, c'est clair. Justement, un truc aussi que j'ai découvert avec toi, c'est les fameuses plantes comestibles. Donc, tu es tout le temps en train de manger, quasiment, dans tes vidéos. Ça me fascine et en même temps, ça me perturbe parce que tu viens de dire un truc hyper important. Avant... de faire quoi que ce soit, il faut vraiment être au taquet, il faut vraiment être sûr de la plante. Je trouve que ça nécessite quand même un gros bagage. Donc, il y a la théorie et la pratique. Mais j'ai trouvé ça incroyable parce que je me suis dit, en fait, toi, demain, tu es largué dans la forêt. Il y a, je ne le souhaite pas, mais une catastrophe nucléaire ou une catastrophe machin. Toi, tu peux survivre dans la forêt parce que tu connais. Non, mais c'est vrai, tu vois, tu connais les sources. Et donc, sans blaguer, c'est une des questions que je voulais te poser. Est-ce que tu aurais cinq plantes en cas de catastrophe, de survie, qu'on trouve facilement en France, donc toi tu es région parisienne, mais tu penses un peu à toute la France, cinq plantes que tu as envie de citer en disant, apprenez à les reconnaître, parce que s'il arrive un pépin, ça vous sauvera la vie.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une bonne question, et d'ailleurs, je vais essayer de choisir des plantes qui sont des plantes simples. Parce que tu dis, il faut avoir un gros bagage pour se mettre à cueillir, et franchement, il n'y a pas forcément besoin de gros bagages pour cueillir de l'ortie. Est-ce que tu sais reconnaître l'ortie ? Oui. T'es sûre de toi ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    J'ai toujours eu les doutes, mais tu l'expliques dans ta formation. C'est l'histoire avec les petites fleurs. Tu vois, certaines font des petites fleurs blanches, d'autres non.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les fleurs blanches, ce n'est pas de l'ortie, c'est de la vieille blanche. Pour être sûr que c'est de l'ortie, il faut se piquer. L'ortie, elle a des poils urticants. Mais bon, il y a d'autres caractères pour être sûr que c'est de l'ortie. Ça pour dire que si on choisit une plante, on parle de l'ortie, c'est quand même assez facile. d'étudier un petit peu comment identifier l'ortie, et puis elle est tellement partout, que c'est quand même assez facile d'aller la voir, la voir à nouveau, pour être sûr de soi, et pouvoir la cueillir. Donc comme tu dis, la règle numéro 1 de la cueillette, c'est d'être sûr de soi, d'avoir bien identifié la plante, avant de la cueillir pour la consommer. Une fois qu'on est sûr, ça va, mais il faut vraiment être sûr, parce qu'il y a des plantes toxiques, il y a même des plantes mortelles, la digital, la conite, l'oreiller rose, les cigus, etc., sont des plantes... mortelle dans le sens où une petite quantité nous tue, quoi, et assez rapidement. Il faut faire gaffe. Alors, voilà, l'ortie, typiquement, est une plante qui sera... qui pourrait être utile et qui est déjà utile, mais qui est très, très, très intéressante parce qu'elle est très, très, très abondante, très commune, très facile à identifier, et très nutritive. Elle contient tout. elle contient presque tout. Aucune plante qui contient tout. Mais elle contient tous les minéraux, presque tous les oligo-éléments, toutes les vitamines. Vitamine C, vitamine B, vitamine E, provitamine A. Les minéraux, elle contient beaucoup de silicium, de fer, de magnésium. Elle contient vraiment presque tous les minéraux et oligo-éléments. Elle contient beaucoup de protéines. Donc, elle a également des macronutriments. Parce que là, ce que je citais avant, c'est des micronutriments qui sont importants. Vous voyez, les... macronutriments c'est aussi très important parce que c'est les macronutriments c'est les protéines, les lipides et les glucides. Donc on a vraiment besoin de ça aussi. Donc elle contient l'ortie de printemps jusqu'à 40% de protéines équilibrées, c'est à dire avec les acides aminés essentiels, de son poids sec. C'est à dire que si on fait sécher de l'ortie, on a 100 g d'ortie séchée par exemple, sur ces 100 g d'ortie séchée il y a 40 grammes de protéines, beaucoup de minéraux aussi, etc. Glucides, on peut même en trouver un petit peu dans les rhizomes, les parties souterraines de l'ortie. C'est vraiment un cas de galère. Mais bon, il n'empêche qu'il y a des glucides dans les rhizomes. Et les lipides, on peut en trouver dans les petits fruits. Les petits fruits qui ressemblent à des graines. Certains appellent ça des graines d'ortie, mais en fait ce sont des petits fruits secs qu'on appelle des akènes. Et dans ces petits fruits, il y a des lipides, donc des huiles. Ce qui fait que rien qu'avec l'ortie, on a beaucoup de choses. Donc ça, c'est une plante à ne surtout pas négliger. Ensuite, on a... et puis la vitamine C, je l'ai dit, donc même pas besoin de manger des fruits pour avoir la vitamine C. Il y en a plein dans les feuilles vertes, dont les feuilles d'ortie. Après, il va falloir d'autres aliments en quantité. pour avoir de la calorie. Donc on veut, c'est la base de l'alimentation dans le monde entier, c'est d'avoir des bases. Il y en a, ça va être blé, blé haricot, les pois cassés, une légumineuse et en gros une céréale. Voilà, dans d'autres pays ça va être le maïs, dans d'autres pays ça va être le riz. Donc il faut trouver... une base comme ça. Par exemple, en région parisienne, il y a des quantités industrielles de châtaignes. Les châtaignes, ça va, c'est pas très compliqué à identifier les châtaignes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais c'est une seule période.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, il faut savoir faire des conserves après. Ça c'est un travail. Il y a les glands, les glands du chêne. Ça c'est moins connu et ça demande encore plus de travail que les châtaignes, parce qu'il faut enlever les tanins. Il y a un peu trop de tanins dans les glands. Donc il va falloir, moi ma technique c'est d'enlever la peau déjà, la peau des glands. Ensuite les mettre au four, les faire torréfier 25 minutes à 150°C. Donc là ils deviennent bruns, bruns foncés. Je les réduis en poudre ensuite. Et je vais faire bouillir cette poudre à grande eau, une à deux fois. C'est-à-dire 30 minutes je fais bouillir à grande eau, je jette l'eau, je goûte. Si c'est encore un peu astringent, âpre, c'est-à-dire si ça assèche encore un peu la bouche. Je vais refaire cuire encore un peu. Et là, je goûte. Si c'est bon, c'est que c'est prêt. En général, c'est une à deux eaux que ça me prend. Et après, cette purée, je vais en faire des cakes, des galettes, des confitures. Au lieu de faire des crèmes de marrons, je vais faire des crèmes de châtaignes. Je vais en faire... Je vais aussi les faire torréfier pour faire des succédonnées de café. On peut les faire sécher pour en faire des sortes de poudres. On peut faire des pâtés végétaux en les mélangeant avec des champignons. On peut faire plein de choses. Et c'est encore... plus caloriques et nutritifs que les châtaignes. C'est-à-dire que ça rappelle un peu le goût de la châtaigne. D'accord, ok. Donc voilà, les glands, c'est bon à connaître. Et il va falloir aussi, donc là on est avec les glands et les châtaignes, disons qu'on est surtout sur des aliments qui vont nous apporter des glucides. Et j'ajouterai maintenant des aliments qui vont nous apporter les lipides, c'est-à-dire les huiles, le bon gras. Donc là, on va avoir les noisettes, les noix. Ça va, c'est quand même facile aussi à identifier. les faines de hêtre, c'est-à-dire les petits fruits oléagineux du hêtre. Il y en a partout. Oui, des glands en France, il y en a partout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est vrai. Plein de glands en France. On a aussi, en riz sur un lipide, c'est moins connu, les petits fruits des rosiers sauvages, des cynorhodons.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Cynorhodons,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui. D'accord. Et ça, dans la chair, on va avoir du sucre, on va avoir de la vitamine C, des antioxydants, etc. Et en plus, dans les petits fruits à l'intérieur, qui ressemblent à des graines, on a des bons lipides, dont des oméga-3 d'ailleurs. Donc là, si on mange la totalité du cynérodon, moi je les cueille entiers, je les mixe entiers, il faut avoir un bon mixeur, sinon après il faut passer à la passoire fine après, et bien là ça me fait un super rapport, à la fois en huile et puis en micronutriments, dont la vitamine C. Voilà par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu sais que tout ce que tu viens de citer, ce sont cinq plantes qui sont utilisées dans la couleur végétale ou le tour de la couleur végétale.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    La gale du chêne, par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça veut dire que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui, comme elles savent reconnaître ça, vu qu'elles s'en servent dans leur teinture ou par leurs encres, c'est bon, elles savent que s'il y a une catastrophe, elles savent survivre. Donc, top, merci beaucoup. Non, c'est hyper intéressant. Mais je t'assure, moi, c'est ça qui m'a fait le plus halluciner. toutes les recettes que tu fais, et en plus, t'en donnes plein, apéritifs, de gâteaux, de trucs, et je me dis, mais franchement... Tu vois, j'aurais un peu peur, et en fait, je me suis dit, non, allez, on va essayer, on va tester, donc je sais que je vais en faire certaines, parce que je trouve ça vraiment incroyable, et je me dis, bah oui, si jamais il arrive un truc demain, on sera bien contents de...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est vrai, moi, plutôt que d'avoir cette approche de il n'y aura plus rien demain, et on a ça, moi, j'ai plutôt une approche, on va dire, hédoniste, épicurien, gourmand, quoi. Je suis plutôt à... à réfléchir à comment ajouter des nouvelles choses, des nouvelles saveurs, des nouveaux parfums à l'existant, plutôt que de me dire, ok, un jour il n'y aura plus rien et je vais manger ce qu'il y a dans la nature, ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne me suis jamais projeté comme ça, vraiment pas. Ce n'est pas quelque chose qui me plaît, de me projeter dans une éventuelle catastrophe. Après, sans me projeter, juste avoir le concept, de se dire, ok, c'est possible, ça me suffit voilà c'est un peu rassurant c'est vrai ça fait plaisir de dire que voyant garde manger il ya un marché assez ouvert gratuite dans la nature bien sûr en respectant des règles faut pas faire n'importe quoi n'a rien numéro un la ronde à la donner mais aussi il faut pas tout cueillir faut respecter les ressources mais voilà moi moi ce que je préfère c'est justement le la découverte des saveurs le grignotage sur place c'est top puis pouvoir bluffer les potes d'une balade dans le jardin d'un pote, et en deux secondes, tu lui fais un cocktail avec une plante sauvage qu'il connaissait même pas dans son jardin, ça, ça fait plaisir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    T'as aussi cet effet waouh à chaque fois. Mais je te dis, t'es tout le temps en train de manger en formation. Tu sais. Bref, moi, ça, ça me fascine. J'aimerais vraiment m'entraîner et tester, comme tu dis, passer la barrière de Ah, ça a l'air... Est-ce que je vais pas me tromper ? D'ailleurs, est-ce que tu t'es déjà trompé ? Est-ce que tu t'es déjà planté ? Il n'y a pas d'anecdote où tu t'es fait une...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Heureusement, je n'ai pas d'anecdote qui pourrait être pas d'agueuille.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, mais du coup, ça veut dire que ça va.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Là, on va dire que j'ai fait des petites erreurs dans mes débuts, mais qui ne sont franchement pas graves. Je ne sais même pas si c'est une erreur. C'est peut-être... Ah si, c'est peut-être une erreur. Je conseille de ne pas le faire. De trop consommer de plantes au début. C'est-à-dire qu'on va passer d'une alimentation classique à tout d'un coup, on est hyper enthousiaste, on en mange à tous les repas, et c'est des grosses quantités. Le corps a quand même besoin de s'habituer progressivement, il ne faut pas non plus changer du tout au tout et être trop radical dans ses pratiques. Il faut aller progressivement, petit à petit, essayer de goûter plante par plante pour voir aussi si on les tolère bien. J'ai pu avoir... des transits accélérés, disons, en en mangeant beaucoup de transits. Ça, c'est le pire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est bien de le préciser. Est-ce que, comme cible, tu vises les particuliers, comme moi, qui sont intéressés, qui vont venir prendre tes formations, qui vont vouloir venir te rejoindre et faire des balades aussi avec tes collaborateurs ? Est-ce que ça suscite l'intérêt d'entreprise, de gens qui se disent, tiens, on pourrait réfléchir autrement, on pourrait faire des réunions en nature, on pourrait faire autrement ? Ouais, est-ce que tu peux raconter un peu ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    On a à peu près, en moyenne, un événement d'entreprise par semaine. Génial ! Ouais, on propose ça pour les entreprises, les collectivités, même les particuliers qui voudraient rassembler des amis à eux, ou des collègues, ou autres, et puis nous contacter pour nous faire intervenir à un animateur. Et oui, on a sur notre site internet, le Chemin de la Nature, on a une section entreprise. Donc avec le détail de ce qu'on propose, mais on propose bien sûr des balades dans la nature, on propose des cueillettes, des ateliers cuisine, des dégustations, on propose des conférences, voilà plein de choses comme ça et ça plaît notamment pour les team building. Ah ouais carrément,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    bah tu vois pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Dans le cadre de séminaires, voilà, en plus quand ils ont des séminaires proches de la nature, alors ça leur fait un petit sas, un petit sas de respiration, une décompression. Et parfois aussi dans des événements, on va avoir des stands dans lesquels on fait découvrir des plantes, des recettes, des boissons et tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, des boissons aussi. Est-ce que tu dirais que l'intérêt, alors au-delà que toi ta communauté grandit et que comme c'est pédagogique, que c'est clair, que c'est sourcé, il y a forcément de plus en plus de gens qui te rejoignent, mais est-ce que toi tu trouves que le sujet d'un retour aux plantes, d'un intérêt de savoir ce qu'il y a autour de nous ? Moi, je vais à la campagne, c'est quelque chose, comme tu disais tout à l'heure, c'est évident. Mais je veux dire, est-ce que tu trouves qu'il y a un retour à ça ? Est-ce que c'est croissant ? Ou est-ce que tu trouves qu'à l'heure des réseaux sociaux, de la vie de toujours plus vite, toujours plus vite, ce n'est pas quelque chose qui revient ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai l'impression que c'est croissant. Après, je suis peut-être un peu biaisé, mais quand je discute avec des journalistes qui, eux, on va dire, ont un regard un peu plus neutre, ils constatent qu'il y a de plus en plus de sujets de ce genre dans les médias. ne serait-ce qu'après le Covid. Il y a eu vraiment quelque chose pendant et après le Covid, parce que les gens étaient en mal de nature, ou alors au contraire, les gens sont allés se réfugier dans leur maison de campagne, ou chez un ami, ou chez les parents, qui avaient un jardin, et ils ont pris conscience que c'était chouette de voir la nature évoluer, de voir les petites plantes pousser, Ah, il n'y avait pas de fleurs ici il y a quelques jours ! Et ça, ça fait plaisir aux gens, ou alors dans leur petit kilomètre ! Il constatait que même en ville, il y avait des plantes, parce que c'était un peu moins entretenu. Je pense que cette période Covid a fait prendre conscience aux gens du bien-être que ça apporte, ne serait-ce que d'avoir cette nature, cet environnement naturel autour de nous. Moi, je l'ai toujours su, que ça me faisait du bien, que c'était important. D'ailleurs, quand je vais dans un café, j'essaie toujours de choisir un café avec bévitré dans Paris. Parce que j'adore aussi être à Paris. J'adore la ville, j'adore l'effervescence, j'adore l'activité de la ville. Jamais tu me verras dans un café au fond du café, sans lumière, sans voir l'extérieur. Dès que je choisis un café, je choisis un café avec baie vitrée, et si possible avec une vue sur un jardin, ou au moins sur des arbres. Et pour moi, ça change tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il y a plein d'études qui montrent que ne serait-ce que d'avoir une plante verte sur son bureau, ne serait-ce que de voir... Tu vois, moi, pareil, là, je suis tournée vers le jardin, je vois les grands chênes, les sapins dans le fond. C'est hyper important pour la santé mentale, quoi. On parle beaucoup de ça en ce moment, mais en fait, il suffit d'aller faire des balades dans la forêt. C'est avec toi aussi que j'ai entendu ce que dégageaient les arbres quand tu allais faire une balade en forêt, etc. Et je me suis dit, allez, hop, on emmène la famille. On va faire ne serait-ce que 20 minutes. Et tu vois, je trouve ça bien parce que même ne serait-ce que de te voir à chaque fois dans les modules de formation, toujours dehors, je te dis, ça... Mais non, mais c'est vraiment quelque chose qui... Ça donne envie, en fait,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    de dire... Sauf pour une bonne partie des recettes cuisine, quand même.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, là, c'est à l'intérieur.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai pas encore de cuisine d'été en extérieur, malheureusement.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ah, ça va venir, Maintenant, je voulais te poser des questions d'inspiration. Toi, Christophe, c'est génial tout le parcours que tu as fait. Tout ce que tu voulais faire, ça se retrouve dans ta formation. C'est quoi aujourd'hui, toi, ce qui reste tes sources d'inspiration, sans me dire la nature ? Parce que je sais que tu vas me dire ça. Mais qu'est-ce qui, toi, te nourrit encore, te donne des idées, te donne envie de continuer dans la transmission et donner l'amour de la nature aux gens ? C'est quoi tes sources à toi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Écoute, ça va être très lié à ce qu'on crée. avec le chemin de la nature. En fait, on crée en permanence. Par exemple, là, tu parlais de la formation algues. Eh bien, on est en train de la créer. Et donc, toute cette création, cette co-création de cette formation sur les algues, eh bien, m'a fait passer d'un niveau, on va dire, moyen, quoi, à connaître les principales algues, à tout d'un coup explorer cet univers et en connaître beaucoup plus. Et je trouve ça génial, encore une fois, d'apprendre, de créer avec des gens qui sont capables encore une fois de sourcer les bonnes informations, d'avoir des contenus pédagogiques de qualité, d'aller sur le terrain, de pratiquer en même temps. Et puis j'ai déjà organisé des balades sur les algues, donc de transmettre tout de suite. Et c'est ça qui est génial en fait, c'est de tout de suite être dans la pratique, dans le jeu, rendre cette connaissance théorique passionnante. tout d'un coup pratique et puis la faire vivre par la transmission. Et puis voir dans les yeux des gens qui sont heureux d'apprendre tout ça, comme moi j'ai été heureux de l'apprendre, je trouve ça génial. Moi c'est vraiment ça qui m'inspire et puis on a plein d'idées de nouvelles formations. Voilà on est encore en train de finir la formation sur la cuisine, plein de choses à faire sur la cuisine, les algues on est en train, on va finir là d'ici mars, ensuite il y aura les plantes bioindicatrices, donc en ce moment je m'en... Y'a ça ! Ouais. Ah c'est génial ça ! Oui c'est génial, les plantes bio-indicatrices c'est en gros, une fois que tu sais identifier les plantes, tu vas sur un terrain faire un relevé de plantes, dire ok il y a telle, telle, telle plante, cette plante elle prend tant de pourcentage de cette parcelle, celle-là tant de pourcentage, et en fonction de ça, tu vas être capable de dire quel type de sol tu as et quelles actions tu peux éventuellement mener. pour améliorer ce sol si jamais tu voulais faire un potager par exemple et que c'est pas optimal ou alors au contraire sans rien faire, quelles plantes sont adaptées à ce type de sol et quelles plantes vont l'améliorer au fil des années donc tout simplement en plantant des plantes qui vont gérer ça donc c'est des idées d'utilisation mais c'est une autre grille de lecture de la nature qui est super intéressante donc ça si ça va nous prendre des mois, c'est trop bien c'est ça que j'adore en fait, c'est apprendre, transmettre, apprendre,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    transmettre ouais c'est génial Et tu vois, il y a beaucoup d'agriculteurs qui se lancent en tinctorial pour tous les bienfaits que ça occasionne, plus de biodiversité, régénération des sols, etc. Et en fait, il y a beaucoup de questions sur comment je connais mon sol, est-ce qu'il faut forcément faire une analyse de pH, une analyse de sol, etc. Et donc, on a parlé notamment des plantes bioindicatrices et franchement, ça rend un gros service. Donc, c'est génial que tu parles de ça. Tu as d'autres formations que tu peux nous dire ou après, c'est du secret ou tu le gardes pour toi, mais tu as dit cuisine. donc ça c'est top parce que je pense que c'est vraiment le truc qu'il faut vraiment aller expérimenter. Les algues, les plantes bioindicatrices, est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les algues, c'est déjà accessible. Les plantes bioindicatrices, pas encore. Donc dans les formations accessibles, il y a la formation du cueilleur que tu as suivie, qui est la plus complète, qui comprend botanique, cueillette, cuisine, herboristerie, phytothérapie. On a une formation sur les champignons, ça aussi elle est accessible. Donc là pareil, il y a tout ce qu'il faut pour cueillir. dizaines d'espèces de champignons et puis les manger avec des recettes etc. Ensuite ça sera plan de vie indicatrice. On a comme tu disais lancé déjà des formations terrain de six jours pour vraiment donner des clés et puis on va dire des connaissances, les connaissances essentielles à avoir pour ensuite progresser par eux mêmes mais aussi transmettre. Donc les gens qui ont envie de se lancer, animer des... animer des ateliers, animer des balades sur les plantes. On va essayer de leur donner l'essentiel pour ça à connaître. Donc avec des access pratiques, avec des livrets, avec des fiches pédagogiques, avec plein de conseils pour la transmission. Donc là justement je commence à m'intéresser de plus en plus à essayer de théoriser un petit peu comment animer au mieux, comment faire qu'un groupe reste captif, il apprend, il ressort de sa balade avec des connaissances, avec aussi le plaisir. des bons souvenirs. Donc, tout ça, c'est des choses qu'on peut faire parfois naturellement, mais pour le transmettre, il faut le théoriser un peu. Donc, voilà, il y a ça qui m'inspire. Ça fait beaucoup de choses. J'ai la chance d'avoir un métier qui m'inspire. Mais après, il y a d'autres choses en dehors, mais on va dire qu'aujourd'hui, on parle du métier.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, on parle du métier. Donc, tu as parlé de ta bibliothèque. Moi aussi, je lis beaucoup, surtout des livres que je reçois, du coup, sur les plantes, l'indigo, les peuples qui ont utilisé la couleur. Enfin, bref. dans tous les domaines, mais toujours en lien avec la couleur végétale. Est-ce que toi, tu as des livres qui t'ont marqué un tournant dans ta pratique ou qui ont accéléré une envie ou une envie de pratiquer des livres qui t'ont vraiment été utiles, que tu voudrais recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spontanément, je suis obligé de parler de ceux-là parce que c'est ceux que j'ai le plus pratiqués. C'est des livres, justement, pratiques. Des livres de botanique pratiques, c'est-à-dire des flores ou des guides. Un des guides que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des fleurs d'Europe, édition de la Chaux, et Niesley, un gros bouquin qui pèse dans le sac, mais bon, qui est utile. Et pour les champignons, celui que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des champignons d'Europe, de Guillaume Essartier. Et je conseille toujours à ceux qui veulent en tout cas explorer cet univers de la cueillette, plantes et champignons, Il y a aussi un guide sur les algues aux éditions Delachaud et Neslé. De commencer par ça, parce qu'en fait c'est le plus important. Une fois que tu maîtrises un petit peu le vocabulaire de base, la botanique de base on va dire, et que tu sais un peu utiliser, parce qu'avant de vraiment maîtriser ces livres ça prend du temps, tu sais déjà les utiliser un petit peu sur le terrain, et bien tu peux t'approcher d'une autonomie. Tu peux t'approcher de cette capacité à identifier des plantes et à voir l'univers des plantes plus comme quelque chose de complexe, où tout est vert, à tout d'un coup à distinguer des familles, à distinguer des espèces. Et après, il suffit d'utiliser, par exemple, notre site internet. J'allais dire d'utiliser internet, mais il n'y a pas que des informations fiables. Mais sur notre site internet, faire une recherche sur la plante que vous pensez avoir identifiée pour avoir des usages. Plutôt que d'acheter un livre qui ne parle que des usages. Je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode. Parce qu'au final, ça c'est bien d'avoir des livres comme ça. D'ailleurs j'en ai écrit deux. C'est bien, mais c'est pour sa bibliothèque. Une fois que tu as identifié la plante, au lieu d'aller sur un site internet, tu vas dans le bouquin. C'est sympa aussi d'avoir des objets livres. Ou dans les formations en ligne. Mais voilà, pour moi, les bouquins à avoir, de base, c'est ceux-là. Ensuite, on a sur notre site lecheminsdenature.com, dans la partie articles. On a écrit un article sur nos références. Donc, dans la barre de recherche, si vous tapez références, livres, on a un article qui, en fonction des thématiques, plutôt commissibilité, on va avoir des livres de références, plutôt usage médicinaux, plutôt botanique, champignons. Là, on met les livres de références, si on veut aller plus loin. Mais pour démarrer, je dirais les guides.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, top. Je remettrai les liens, de toute façon, tu sais, dans le descriptif d'épisode pour les gens qui veulent aller creuser les sources de livres. Donc, tu vois. toute bête, beaucoup de personnes dans le domaine me parlent d'applications de plantes pour dégrossir le sujet. Alors, c'est quand même mieux de faire la technique que tu nous apprends dans ton noir, mais est-ce que s'il y avait une application de plantes, pour toi, laquelle est la plus fiable aujourd'hui ? Est-ce que tu en utilises pour vérifier en gros qu'elles sont au point ? Et si tu en as une à recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je ne suis pas contre du tout les applications de mon côté. Par contre, je suis contre l'utilisation des applications pour la consommation sans validation avec des gens qui sont sûrs, sans en plus utiliser le livre à côté, des vidéos pour recouper. Mais en même temps, les applications sont claires là-dessus. Ce n'est pas fait pour ça. Elles ne sont jamais sûres à 100% alors que c'est la règle numéro 1.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, du cueillard.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais ça peut être utilisé, les applications, mais je dirais ponctuellement. Il ne faut surtout pas que ça remplace. Les guides Pourquoi ? Parce qu'en utilisant les guides, on acquiert les bons réflexes d'observation. Et on acquiert aussi les bons raisonnements à avoir quand on est face à une plante ou un champignon. C'est-à-dire qu'on va se poser les bonnes questions, on va répondre aux questions qu'il y a dans les guides. En fait, c'est une enquête. Est-ce qu'il y a plus de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a moins de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a plus de 5 étamines ? Les petits organes mâles. Est-ce qu'il y a moins de 5 étamines ? Ce genre de questions. Et qui fait qu'au bout d'un moment, tu arrives déjà à la famille, puis au genre. puis à l'espèce. Et en fait, ces questions, elles ne sont pas anodines, plus de 5 pétales, moins de 5 pétales, elles sont posées en fonction des groupes de champignons, en fonction des caractères, en fonction des familles. Et donc, en répondant à ces questions, tu apprends aussi les caractères des familles. Tu apprends que dans cette famille, il y a des fleurs avec des pétales soudés, il y a des feuilles opposées, des choses comme ça. Tout en utilisant les livres, tu apprends, en fait. Tu apprends le vocabulaire, les caractères des familles, les caractères des espèces. Et c'est efficace en fait. Alors que si tu prends une application, tu prends une photo, tu as un nom, ça ne prend rien.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça ne te prend rien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça ne te prend rien sur pourquoi cette plante serait cette espèce.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais pour vérifier ou pour...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà, voilà. Et pour terminer, en effet, ça peut être utile quand tu as un trou de mémoire ou quand tu veux aller un peu plus vite avec ton livre. Tu prends l'application, tu as une piste, tu vas vérifier cette piste. Voilà, quand tu n'as pas vraiment le temps de faire tout le parcours. Quand tu n'as aucune idée de la famille, vraiment, tu n'as aucune idée sur cette plante. et t'as pas le temps de faire tout le parcours dans le livre, ça peut t'aider à aller un peu plus vite de temps en temps. Voilà, pourquoi pas dans ces cas-là. Quand t'as pas de livre avec toi.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    quand t'as pas de livre avec toi. Bien que, moi je conseille de prendre des individus, ou de prendre des photos, et ensuite de rentrer chez soi et d'utiliser le livre. Pour les applications, il y a une qui est pas mal pour les plantes et les champignons, c'est Picture, désolé pour l'accent, Picture This. Et il y a en français qui est bien aussi, mais que pour les plantes, c'est PlantNet. Il y en a peut-être d'autres. Pour les plantes, je n'ai pas tout testé non plus.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, c'est bien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y en a d'autres d'ailleurs, mais je ne sais pas lesquelles, si elles sont mieux ou pas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je disais sur la formation, tu vois, moi, quand je voyais des flores, donc moi, j'ai plus travaillé, quand j'étais en jardin, j'ai plus travaillé les plantes horticoles, pas les plantes sauvages, etc. J'avoue, je n'étais pas super à l'aise avec les flores. Et en fait, il y a un module où on t'apprend à... C'est comme la première fois que tu vois un dictionnaire quand tu es petit en CE1. Tu te dis, mon Dieu, comment ça marche. Et là, les flores, j'ai trouvé que votre formation, tu vois, t'apprends à bien comprendre. Et moi, c'est ce système que j'ai appelé d'entonnoir. Les questions que tu poses, les vidéos, elles sont hyper claires sur les familles. C'est, il y a ça, il y a ça. Mais attention, il faut vérifier qu'il y ait ça aussi, sinon, il y a un piège. Et j'ai trouvé que ça, c'était facile. Mais par contre, tu vois, je pense qu'il faut le pratiquer tout le temps et tu as raison. Parce que tu vois, moi, la formation, je l'ai terminée, je pense, la première partie d'année. Et je me dis, tu vois, en fait, il faudrait que je me replonge dedans parce que je ne suis plus sûre à 100% de tout. la chance elle est acceptable à vie voilà c'est ce que j'allais dire ça c'est génial c'est que t'as un doute tu sais t'as tout ton tableau de bord où t'as tous les modules et t'arrives facilement à retourner dedans bon bref vous l'avez compris j'ai adoré cette formation je pense que tout le monde aura compris est-ce que Christophe il y a un sujet que tu voudrais aborder pour motiver les troupes ou quelque chose que tu veux partager qu'on n'a pas abordé vu qu'on a fait en freestyle tu as voulu faire en toute spontanéité oui et authenticité, est-ce qu'il y a un truc qui a manqué ou qui te manque ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un truc qui a manqué, peut-être que je n'aurais pas dit, on a plus de 800 vidéos sur notre chaîne YouTube, donc vous n'êtes pas obligés de vous lancer dans nos formations en ligne complète. Vous pouvez aussi explorer notre site internet, sur lequel il y a plus de 300 articles, notre chaîne YouTube sur laquelle il y a plus de 800 vidéos. On poste sur tous les réseaux sociaux des petites vidéos au quotidien, toujours de saison, comme ça, si vous avez envie de mettre en pratique, il y a de quoi faire. Les balades, on les propose en région parisienne principalement. On a des balades sur participation libre, qui sont des balades d'une bonne heure où les gens donnent ce qu'ils veulent à la fin pour que ce soit vraiment accessible à tous. Moi j'ai démarré avec ça, ce format participation libre, donc il y a 13 ans, mais on l'a gardé. Et j'aime beaucoup ce format, je trouve ça important. On a des balades de 2h, 3h, 4h, une journée, 2 jours, 3 jours, 4 jours, comme je disais, et jusqu'à la formation de 6 jours. Et pour les stages de 2 jours, On propose aussi dans d'autres régions. Donc on en a en Bretagne, sur les champignons, on en a dans la Drôme, on va en avoir une proche de Toulouse. Voilà, donc on commence à explorer d'autres régions de France. Les algues, on n'a pas de date encore, mais on va reprendre au printemps, en Bretagne. Je ne sais pas encore où. J'avais fait à Roscoff, mais j'ai envie de changer un peu. Peut-être que je vais tester Saint-Malo. Et voilà quoi, venez nous voir sur le terrain, c'est ça qui est chouette. pratiquer ensemble, les groupes sont toujours sympas, on boit un petit verre à la fin et on se fait plein de potes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bon bah franchement Christophe je te remercie je suis ravie de pouvoir alors si les gens qui écoutent ne te connaissaient pas je suis vraiment ravie de parler de toi parce que je trouve que le travail est phénoménal, je mettrai tous les liens que t'as cités parce que t'as raison, moi j'ai commencé d'abord en regardant sur Youtube et au bout d'un moment je me suis dit les vidéos sont trop canons déjà sur Youtube alors imagine la formation et je sais que j'ai demandé que ce soit aussi un cadeau, je voudrais dire un truc hyper important c'est que tes formations, elles peuvent être payées en 12 fois Et je sais que moi, je me suis dit, tout d'un coup, je n'aurais pas pu. Déjà, j'ai attendu les Black Friday et j'ai pris en 12 fois. Et je voulais quand même le dire parce que tout le monde ne propose pas ça et tu rends encore plus accessible, du coup, les formations avec ce système de paiement. Je pense que ça intéresse pour certains.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça fait plaisir que ça serve.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, carrément. Franchement, je trouve que ça rend plus accessible. Et donc, écoute, je suis ravie. Je te remercie énormément d'être venue sur mon petit podcast parler de la couleur végétale et j'espère... qu'on arrivera à faire quelque chose ou qu'au moins, tu essayes de regarder un petit peu parce que franchement, je pense que ça pourrait vraiment être canon d'avoir une formation là-dessus. Après, vu le temps que ça te prend de faire des formations. Mais voilà, et je voudrais remercier une personne qui m'a reparlé de toi en disant, j'ai connu Christophe de Hody au début et regarde où il est aujourd'hui. Il ne faut pas baisser les bras. Et tu vois, et donc, c'est pour ça que je t'ai renvoyé un message sur LinkedIn. C'est Hélène Chevalier qui est venue nous parler de son livre. qui propose des aquarelles en végétal. Et en fait, elle m'a dit, quelqu'un qui m'inspire, c'est Christophe de Hody. Et du coup, je me suis dit, attends, tu avais fait un mail, je vais le relancer. Et je voulais remercier parce que ça s'est fait super vite. Et merci d'être si accessible et si sympa. J'ai trouvé ça vraiment cool d'enregistrer avec toi. Je voulais encore te remercier. Bravo à tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Pauline.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invité

    00:00

  • Présentation de Christophe De Hody et son parcours

    00:44

  • La passion de la cueillette et de la nature

    01:12

  • Les débuts de Christophe dans la cueillette des plantes

    01:20

  • L'importance de la transmission des connaissances

    04:09

  • Les formations proposées par Le chemin de la nature

    07:26

  • La genèse de l'entreprise Le chemin de la nature

    08:25

  • Les liens entre herboristerie et santé

    21:44

  • Les plantes sauvages utiles en cas de survie

    35:37

  • Conclusion et remerciements

    01:03:26

  • Invitation à suivre le podcast et les réseaux sociaux

    01:06:12

Description

Saviez-vous que la nature regorge de trésors colorés qui peuvent transformer notre quotidien ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Christophe De Hody, un expert passionné par la cueillette et l'utilisation des plantes sauvages. En tant que formateur spécialisé, il nous plonge dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales et de la teinture végétale, révélant leur potentiel incroyable dans des domaines variés tels que l'art, la mode et même l'alimentation.

ARTECOVERT2025 : -5% sur toutes les formations : Je vous parle de celle que j'ai faite en début d'année, celle du cueilleur, la plus complète !

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Transcription

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bonjour et bienvenue dans le podcast ARTECOVERT, le podcast qui vous parle d'art, d'écologie et de verdure. Je suis Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée de plantes, et je vous emmène à la découverte de la couleur végétale et de toutes ses applications. Que ce soit dans le textile, l'ameublement, l'artisanat, la décoration et dans d'autres domaines, chaque jeudi et samedi à 7h30, je vous propose des épisodes riches avec des invités passionnants pour approfondir le sujet de la couleur végétale sur toute la chaîne de valeur. Mon but, fédérer et démocratiser la couleur végétale dans le monde. Alors c'est parti, bonne écoute ! Donc bonjour à tous, je suis ravie d'accueillir sur le podcast à récovert Christophe de Hody. Bonjour Christophe !

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bonjour, comment ça va ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Alors Christophe, comme je te disais, je suis ravie de te recevoir parce que... En ayant suivi ta formation cueilleur, j'ai l'impression que je te connais depuis longtemps. Et du coup, je pense que ça va vraiment plaire les auditeurs aujourd'hui parce qu'en fait, on va parler de plein de choses que tu abordes dans tes formations. Mais avant tout ça, j'aurais bien aimé que toi, tu te présentes. Qui est Christophe ? Comment Christophe est arrivé aux plantes ? Comment tu t'es formé avant de lancer le chemin de la nature ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, qui je suis ? C'est une bonne question, ça. Je suis... Je suis de la région parisienne déjà, et c'est là que j'ai commencé à faire mes premières cueillettes. J'ai commencé à cueillir chez mon père, qui avait une petite ferme pas loin de Rambouillet. Et je me rappelle, il m'avait appris le pissenlit, le plantain, le trèfle, quelques basiques, on va dire. En plus du fait qu'il y avait des vergers, des potagers un peu partout, c'était l'abondance. Donc j'ai vraiment un souvenir de me régaler dans la nature là-bas. Et on va dire que je... pense que la graine vient clairement de là. Ensuite ma mère elle vivait en l'isère de la forêt de Fosrepose donc dans le 92 pas très loin de Versailles, la ville d'Avray. Et là aussi on allait à la cueillette de Châtaigne et j'ai passé mon temps dans la forêt avec mes amis. Donc en gros pour moi le temps libre, les loisirs, les jeux c'était en grande partie. associé à la nature. On va dire que j'ai toujours... mais finalement quand je discute avec ma soeur je me rends compte que elle n'a pas du tout eu la même vie que moi donc elle aurait pu passer autant de temps que moi dans la nature mais elle était plutôt à l'aise dans l'intérieur quoi donc au final j'ai toujours été à l'aise et heureux dans la nature et puis depuis petit j'ai toujours aimé partager ses moments avec des amis et leur transmettre un petit peu ses connaissances Parce que je vivais surtout à Ville d'Avray, et chez mon père, j'y allais un week-end sur deux, et les mercredis. Le côté un peu campagne, les amis de Ville d'Avray, ils ne l'avaient pas trop. Ce qui fait que j'avais l'impression de leur ramener ça. Déjà petit, j'avais l'impression de, entre guillemets, d'enseigner des petites choses, et de faire vivre des choses différentes à mes amis. Donc j'avais déjà ce petit côté de la transmission. Et puis voilà, je cueillais, je cuisinais, mais sinon c'était une des activités, bien sûr. Je faisais des cabanes. Je peux balader avec mes chiens, j'ai à nourrir les animaux, la petite vie de campagne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est marrant, alors que tu dis parisien, tu vois, d'emblée, on ne pense pas à ça. Et en fait, si, il y a de quoi faire, en fait. C'est ça ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, en région parisienne.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Oui, région parisienne.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est clair que la région parisienne, l'île de France, il y a plein de coins de campagne. Il y a vraiment plein de coins de campagne. Et puis en même temps, Ville d'Avray, là, pour le coup, ce n'est pas vraiment la campagne, mais il y a quand même de la nature, il y a une forêt, il y a le parc de Saint-Cloud. Donc voilà, j'ai, on va dire, démarré mes petites aventures nature dès le plus jeune âge. Et ce qui fait que, bon, j'ai un peu souffert à rester enfermé à l'école si longtemps. J'ai quelques souvenirs quand même de me dire quand est-ce qu'on sort ? Mais bon, j'étais nu. Par contre, après mon bac, je suis allé voyager, faire du woofing. Donc je suis parti... Voilà, je me suis dit, je veux faire un truc, moi ce que je veux faire c'est vraiment en lien avec la nature, mais je sais pas exactement quoi encore. J'avais envie aussi de parler l'anglais et l'espagnol. Je me suis dit, quoi de mieux que d'aller apprendre des choses en faisant du woofing, tout en apprenant l'anglais et l'espagnol. Donc voilà, j'ai fait ça, c'est en passant la première année de LER anglais-espagnol. Pas très utile, mais bon, ce qui est utile c'est de parler anglais-espagnol. Et puis ensuite j'ai commencé à étudier. J'ai commencé à étudier l'herboristerie, la botanique. J'ai côtoyé des écoles d'herboristerie. J'ai étudié à l'école Dubreuil, qui est une école dans le bois de Vincennes d'ailleurs, où je vis maintenant. Et voilà, j'ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de botanique de terrain avec des botanistes qui sont maintenant mes amis, avec qui j'ai passé des centaines et des centaines d'heures. J'ai adhéré à beaucoup d'associations de naturalistes avec lesquelles j'ai fait des relevés de plantes. J'ai passé quelques années, finalement, à presque trois jours par semaine plein à passer mon temps à faire de la botanique. Et la mycologie, ça arrivait un peu après, donc les champignons. Ça arrivait quelques années après, genre trois ans plus tard, trois, quatre ans plus tard. Et ça, j'ai appris aussi avec des mycologues sur le terrain. Et bien sûr, toujours avec des livres. J'ai une bibliothèque gigantesque.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu nous en parleras après.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis finalement, là où j'ai le plus appris, c'est en recrutant des gens très bons dans mon entreprise, dans le chemin de la nature, pour créer les formations en ligne qu'on a créées. Et des gens vraiment très rigoureux qui avaient fait de la recherche. qui savaient vraiment sourcer des informations. C'est un peu ce qui m'a manqué dans les formations que j'ai suivies, c'est pouvoir évaluer la qualité d'une source, la qualité d'une information. Même pas d'une source, d'une information. Parce que finalement, dans les cours que j'ai pu avoir, et dans les cours que j'ai pu suivre, et j'ai pu aussi lire, même dans les livres grand public, il manque souvent ça. Il manque souvent la source. C'est-à-dire qu'on va avoir plein d'infos, des listings de propriétés pour des plantes, des informations diverses et variées, mais on ne sait pas d'où elles viennent. Et comme si, je l'ai écrit, ça a une valeur. Non, parce qu'une information, une propriété, pour pouvoir l'affirmer, il faut qu'on ait l'information de quelque part. Donc ça, c'est un travail qu'on a fait au Chemin de la Nature depuis maintenant des années et des années, de sourcer tout. Et donc c'est un travail gigantesque. C'est comme si on avait écrit 200 livres, mais 200 livres sans répétition et tout sourcé. Donc c'est vraiment des heures, enfin des années de travail. Et voilà, c'est finalement comme ça que j'ai le plus appris, parce que moi, apprendre des listings comme ça, sans savoir vraiment d'où ça vient, sans comprendre exactement pourquoi ça marche, on retient plus ou moins. Donc là, le fait d'avoir les sourds, d'être sûr que ce soit fiable, ça me permet de mieux l'apprendre et puis d'être plus confiant aussi, d'être plus à l'aise à le transmettre.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, à le transmettre, ouais.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et c'est souvent en transmettant qu'on retient et qu'on apprend le mieux, je trouve.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    En répétant beaucoup. Oui,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    exactement. Et voilà, j'ai commencé finalement à transmettre très vite pendant que j'étudiais. Et puis ça m'a plu, j'ai continué. Et puis voilà, ça a amené le chemin de la nature où il est.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Bon, top. Alors avant qu'on parle du chemin de la nature, moi je voulais quand même te faire un retour sur la formation. Je comprends mieux ce que tu dis parce que j'ai vu le nombre de personnes qui travaillaient avec toi, on en parlera. Et je me suis dit, waouh, c'est pour ça que c'est... C'est autant qualitatif. Moi, ce que j'ai apprécié, c'est que j'ai trouvé que c'était vachement complet. Moi, j'ai fait des études d'ingénieur et je me suis dit, bon, est-ce que ça va être très herboriste ? Est-ce que ça va être très chimie ? Où est-ce que ça va se situer ? Et en fait, je trouve que ce qui est génial, c'est que tu donnes les bases de manière très compréhensible et ceux qui ont envie d'aller creuser, tu leur donnes la porte ouverte pour aller voir, aller chercher, etc. J'ai trouvé ça génial. Et comme je te disais, on en parlera après, mais il y a énormément de ponts qui peuvent se faire entre le sujet des tinctoriales et cette fameuse formation cueilleur que j'ai adorée. Mais du coup, on va d'abord venir au chemin de la nature. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, quand est-ce que tu as créé ça ? Comment tu as réussi ? Parce que je suppose que du jour au lendemain, tu ne peux pas te permettre de recruter 20 personnes, experts dans leur domaine, des cadreurs, des gens du son, des formateurs, une super plateforme de formation comme ça. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que tu as eu de l'aide ? Est-ce que c'était progressif ? Comment ça a marché, en fait, les chemins de la nature ? C'est quoi la genèse ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai eu de l'aide de la vie. J'ai eu beaucoup de chance sur mon chemin. Déjà, j'ai eu la chance d'avoir des idées spontanées, naturelles pour moi, qui étaient, sans que je le sache, de bonnes idées. C'est-à-dire que pour moi... apprendre sans transmettre, apprendre sans mettre en pratique. La théorie pour la théorie, j'ai vraiment un problème avec ça. J'ai vraiment besoin de mettre en pratique ce que j'apprends. C'est pour ça que très vite, pendant que j'étudiais, je m'entourais de gens pour pratiquer. Souvent, quand je pratique, j'appelle ça du jeu. Pour jouer, j'avais envie de jouer moi. Dans la vie en général, j'ai envie de jouer. Donc je me suis amusé à amener les gens dans la nature, je me suis amusé à transmettre ce que... Ce qui m'intéressait le plus et ce que j'apprenais, je me suis amusé à rassembler des gens dehors pour leur montrer des plantes, très vite. Et j'ai très vite pris goût à ça. Et donc, je n'ai jamais arrêté. Et donc, ça, c'est vraiment naturel pour moi de jamais avoir arrêté. J'ai un côté un peu obsessif, peut-être, qui finalement, je pense, est une bonne chose. Parce que, force. et bien le bouche à oreille se fait, et puis le bouche à oreille ça peut être un peu exponentiel quoi, c'est-à-dire qu'au début si t'as que 10 personnes plus 10 personnes c'est pas énorme, mais quand tu commences à avoir transmis à 1000 personnes qui parlent ne serait-ce qu'à 1 personne, c'est pas rien quoi. Donc voilà, forcément quand il y a du bouche à oreille, il y a des propositions, ce qui fait que mes événements sur le terrain en tout cas, au début j'ai commencé par le terrain il y a 13 ans, Ils sont assez vite remplis. J'ai aussi eu la chance de partager un peu ce que j'apprenais sur Facebook à l'époque. Donc j'ai eu l'algorithme Facebook avec moi. Et ce qui fait que quand je mettais mes événements sur Facebook, tout de suite, il y avait des gens. Et puis, je ne voulais pas me prendre la tête, donc je mettais juste l'événement, le lieu, la date, l'heure. Moi, j'y étais, et ad vien que pourra. C'est-à-dire que s'il n'y avait personne, je rentre. Et s'il y a du monde, c'est bien. J'avais aucune idée de combien il y aurait de personnes. Je ne demandais pas d'inscription, je ne demandais rien. Figure-toi qu'il ne m'est jamais arrivé de rentrer seul. Il y a toujours eu quelqu'un, le minimum, je crois que c'était deux ou trois personnes, dans les débuts. Mais bon, j'ai quand même fait ma balade de deux heures, c'est deux ou trois personnes, c'était la classe.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'était du privé, du VIP pour eux.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Du VIP, après c'était mes débuts. Et puis voilà, c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire. J'aime rencontrer des gens, j'aime parler avec des gens de façon générale. Donc je me suis dit ça. C'est une bonne piste. Je vais continuer. Et puis j'ai continué. Et puis j'ai commencé. Il y a beaucoup de gens qui me disaient, ouais, c'est cool, t'es balade, mais c'est en région parisienne. Nous, on n'est pas là. Nous, on est dans le sud. Nous, on est en Normandie. On ne peut pas venir. Et ils me disaient, ça serait bien que tu filmes tes balades. Ok, pourquoi pas. Donc là, j'ai appelé mon... un très très bon ami d'enfance, Florent, qui travaille encore avec moi aujourd'hui. Je lui ai dit, tiens, ça te dit, tu viens me filmer pendant une balade, et voilà, je te donne l'argent de la balade, et puis tu me montres quelques vidéos. Il a dit ok, et puis j'ai commencé comme ça, mes premières vidéos. Donc j'étais filmé pendant que je parlais des plantes dans la nature, et puis d'ailleurs on faisait des petites capsules, et puis elles ont très vite bien marché. Donc voilà, encore un peu de chance, vraiment opportunité, très organique, très naturelle, c'est-à-dire qu'on me demande de faire des vidéos, ça me donne l'idée que je n'avais pas eue, qui était au final une très bonne idée, si j'avais eu une stratégie, ce qui n'était pas le cas. Et donc je demande à mon pote de venir me filmer, on fait des vidéos et c'est parti quoi, simple, et elle marche. Mais en plus, c'est une grande chance pour moi parce que c'était, entre guillemets, j'étais naturel sur les vidéos, c'était moins en balade. C'était comme si je m'étais déjà entraîné pendant des heures à faire ces vidéos, au final. Alors que je m'étais juste entraîné à parler à des gens. Donc au final, j'étais déjà, on va dire, plus ou moins à l'aise, parce que j'étais en train de faire quelque chose que je faisais depuis longtemps. Les vidéos ont bien marché, et ensuite, je sais pas si, voilà, je me suis renseigné sur quoi faire quand même, parce que ça commençait, il commençait à y avoir du monde. Donc là, j'ai commencé à créer une page Facebook, un site Internet. J'ai commencé, bien sûr, à créer la chaîne YouTube, etc. Et là, il a commencé à y avoir de plus en plus de demandes, de travail. Tout ça, c'est du travail, c'est Internet et tout et tout. Et bien sûr, il fallait mettre les newsletters, parce que c'est très important d'avoir une newsletter, avec des gens inscrits à cette newsletter, si on veut pouvoir, entre guillemets, être un petit peu maître de sa communication. Parce que les réseaux sociaux, OK, j'ai eu la chance. Au début, avec Facebook, Facebook était sympa avec moi. Mais ce n'était pas garanti que Facebook soit sympa avec moi à l'avenir. Donc voilà, newsletter. Et puis naturellement, les gens venaient à la newsletter par les vidéos. Et donc je passais comme ça de 500 à 1 000. Avant, les mails, je les prenais à la main. Je donnais un papier à un de mes malades et puis les gens notaient leurs mails. Et vu que parfois, je n'arrivais pas à lire, je perdais 20 des mails. Et en plus, je devais les écrire à la main. C'était vraiment à l'arrache au début. C'est les débuts. Et voilà, donc je passais de 500 à 1 000, et aujourd'hui, dans la newsletter, on a 300 000 personnes.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Incroyable, c'est incroyable. Non, mais franchement, c'est génial, parce que tu vois, même toutes les vidéos, donc pendant la formation, je ne sais pas combien il y a d'heures en tout, mais à chaque fois, tu es dehors. À chaque fois, tu es dehors. C'est-à-dire qu'on est dehors avec toi, et je vois même des vidéos, tu filmes, il pleut, on entend la pluie, et je me dis, mais waouh, c'est vraiment, voilà, c'est brut, quoi. On est dans la nature, on en pleut.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est le film neige qu'ils vendent.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial. Et là, j'ai vu aussi, tu organises des stages et même tu veux transmettre pour des guides nature, où en gros, six jours, ils viennent avec toi sur le terrain. Donc vraiment, tu transmets ce que toi, tu as fait. Et pareil, j'adore la phrase, même s'il pleut, on y va. Et je me dis, non, mais ça, je me dis, ça, c'est la vraie passion. C'est quoi qu'il se passe, go. Le but, c'est de transmettre.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quoi, on a vécu un peu à la campagne. C'est naturel en fait, quand on a des chiens, ne serait-ce que quand on a des chiens.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu dois les promener.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Quand on vient à la campagne, qu'il pleuve ou non, il y a des choses à faire.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut sortir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il faut sortir, donc tu t'habitues et tu te dis, c'est normal, il pleut, je sors, il faut juste que je mette un manteau approprié, des bottes, parce qu'il y aura sûrement de la boue, et puis tout va bien. Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    carrément.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Et puis au final, quand on rentre, on est un peu plus content que quand il fait beau, et le contraste est agréable.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc je vois vraiment, il y avait déjà les graines, il y avait déjà les bases de cette curiosité, de l'amour de la nature, l'envie de transmettre. En fait, tout ça, tu t'appuies sur tes forces et en fait, c'est ça qui fait que ça... Mais ce que je voudrais savoir, c'est là aujourd'hui, vous êtes combien ? Parce qu'il y avait ton copain, du coup, Florent, qui t'a filmé la première fois. Mais comment tu as eu cette intelligence de te dire, tiens, je vais travailler sur une super plateforme ? Pour moi, l'avoir fait, je ne me n'ai pas décroché une seule fois. J'ai trouvé que c'était ludique, les petits quiz entre les... Les étapes, je me suis dit, c'est cool, à chaque fois, ça change. Ce ne sont jamais les mêmes exercices. Ça ne fait pas appel aux mêmes... Tu vois, des fois, c'est visuel. Des fois, c'est des choses à retenir. Je me dis, mais comment tu t'es dit, tiens, il faut que je fasse un truc vraiment canon, une plateforme vraiment canon. C'est des gens qui t'ont aidé, des conseils, ou tu t'es dit, vraiment, on va mettre le paquet, ça n'existe pas et j'y vais ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Eh bien, ça fait plaisir déjà. On va garder cette petite capsule vidéo. La formation que j'aurais aimé suivre. Pour ça, je ne pouvais pas le faire tout seul, c'est sûr. Tu m'as demandé combien on était. On a été plus ou moins en fonction des formations à créer. On a été jusqu'à 25 environ, à un moment donné, pour la formation du cueilleur, quand on était dans la plus grosse production du Chemin de la Nature. Et aujourd'hui, on est une grosse dizaine. Il y a des vidéastes, il y a des gens, bien sûr, pour la plateforme, le site internet, des développeurs, etc. des ingénieurs pédagogiques aussi pour la partie pédagogique. Et puis finalement, j'ai embauché des gens qui ont à la fois des connaissances pointues, mais qui ont un sens de la pédagogie, parce que pour moi c'est hyper important. Transmettre juste des informations brutes, c'est un peu triste. Il faut réussir aussi à les rendre digestes, à les rendre clairs, compréhensibles, fun. Et puis transmettre finalement ce qui plaît aussi au plus grand nombre, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas exactement les... Enfin, chacun, comme tu disais, va aller plus loin sur certains sujets. Donc il faut penser à tout ça. Et voilà, c'est ça. Pourquoi ? Parce que moi, j'ai voulu... Je suis d'un côté, tant que c'est possible, si on peut faire mieux, je suis pour faire mieux. Donc je n'ai jamais réfléchi à faire la formation la plus rentable, à faire le truc minimum qui plaira et qui fera le plus de rentrées d'argent avec le moindre effort. Moi, j'ai plutôt voulu faire le truc le mieux possible. Et puis, peu importe si on n'a pas d'argent. J'ai toujours dépensé tout l'argent qu'il y avait pour faire le truc le mieux possible, recruter des gens, dépenser, dépenser, enfin du beau graphisme, des belles vidéos. Si c'est pas bien, comme je veux en refaire, refaire, même si la personne elle est payée à la journée, que je lui fais faire trois jours au lieu d'une journée, c'est pas grave, je veux avoir le résultat que je veux. Et ce qui fait que bon, ben là... Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    non,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    c'est canon. Au niveau de la gestion financière, c'était pas l'idéal, mais au niveau de la qualité de la formation, c'était...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est génial, ouais, carrément. Moi, j'ai appris plein de trucs dans cette formation, mais je voudrais dire aux auditeurs, parce que moi, les gens qui écoutent, c'est des gens qui sont intéressés par les plantes tinctoriales, donc les plantes qui donnent de la couleur, les pouvoirs des plantes, entre guillemets. Ce que j'ai adoré dans ta formation, c'est que j'ai retrouvé quand même pas mal de parallèles, tu vois, les règles de cueillette. Nous, on en a besoin aussi, parce qu'il y a de la cueillette sauvage pour les plantes tinctoriales. Tu parles beaucoup du lien avec la santé, c'est-à-dire que ta formation, elle n'est pas... On passe de l'herboristerie. à la santé, à plus de théories, la classification du vivant, la classification des plantes. Ensuite, on reparle du pratico-pratique, comment sécher tes plantes. Le séchage des plantes, c'est quelque chose qui se pratique sur les plantes tinctoriales. Nous, on a reçu des invités parce que, en plus du podcast, moi, j'organise des tables rondes avec des agriculteurs parce que l'objectif, c'est de remettre une filière tinctoriale en place. Donc, il y a l'agriculture, il y a les cueillettes et après, il y a toutes les autres sources tinctoriales. Tu parlais des champignons. pareil, il y a de la couleur dans les champignons, les lichens, etc., les algues, j'ai vu que tu avais sorti une formation algues il n'y a pas longtemps, bon bref, tu parles aussi des flores, comment lire un livre, comment lire une flore, ça c'est canon, parce que pareil, quand ce n'est pas ton langage, il faut t'y retrouver, et nous, si la reconnaissance botanique n'est pas bonne, en fait, tu ne trouves pas la couleur, tu peux avoir deux plantes qui sont très proches, et en fait, il y en a une qui va te donner de la couleur, et l'autre, tu es déçu, tu te dis, mince, l'info ne doit pas être bonne. si l'info est bonne, c'est toi qui n'es pas bon dans la reconnaissance. Et tout ça t'accompagne. Et alors pareil, les modules les plus techniques, tu rentres dans la chimie végétale, tu parles des métabolites primaires, tu parles des métabolites secondaires, et nous, en couleur, c'est les métabolites secondaires qui nous intéressent. Et là, je me suis dit, Ausha, c'est chaud, mais Ausha. Et j'ai trouvé que pareil, pour un sujet qui était quand même technique, vous rentrez dans la chimie, j'ai retrouvé, vous parlez d'ailleurs de couleur végétale à un moment dans vos... écrits parce qu'il y a tes vidéos, il y a les petits quiz et il y a le support pour ceux qui sont plus visuels, qui veulent reprendre à l'écrit. Donc vraiment, j'ai trouvé ça cool. Tu parles des arbres. Pareil, c'est un sujet où il y a beaucoup d'arbres tanctoriaux et ça, on en parle. Et j'ai adoré un truc, c'est que tu passes d'une famille à une autre pour bien expliquer en mode entonnoir pour être sûr de ne pas se planter. S'il y a ces critères-là, c'est que tu es dans telle famille. Et ça, j'ai trouvé ça hyper... Enfin bref. Je crois que... Je dis bien aux gens que je ne suis pas payée pour raconter tout ça, mais j'ai vraiment adoré ta formation. Donc voilà, il y a énormément de parallèles entre couleur végétale et la formation cueilleur, en tout cas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu n'es pas payée, mais tu pourrais l'être. On a un système d'affiliation, si tu veux. C'est-à-dire que si tu parles de la formation et que tu as un lien d'affilié, d'ailleurs, si des gens s'inscrivent via ce lien, tu payes même un peu moins cher. Tu as le droit à un petit coupon de 5% à l'heure donnée. Et comme ça, ils mettent un code avec ce coupon. Et donc, on peut savoir qui passe par ton lien. Et puis comme ça, ça te fait gagner, je ne sais plus, je crois 20%.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, ok, bah cool, on fait ça. Non, mais vraiment, en plus, c'est sincère, je te dis, j'ai vraiment passé un bon moment et j'ai réussi à la finir à 100%. C'est des fois, quand tu vois le curseur, tu te dis Oh mon Dieu, mon Dieu ! Donc top. J'ai appris plein de trucs aussi que l'herboristerie, il n'y avait plus de diplôme aujourd'hui. la pharmacopée, tout ça, alors que j'adore les plantes. Il y a toutes les coulisses que je ne connaissais pas. Du coup, ça m'a donné envie d'aller interroger des herboristes, tu te doutes, mais à un niveau plus, tu sais, des gens vraiment qui ont une entreprise, qui ont fait ça un peu en mode plus gros et qui expliquent ce qui va, ce qui ne va pas, les sources, etc. Donc bref, ça m'a ouvert les chakras vraiment fort de me dire, il y a le terrain. Et puis, il y a aussi comment les entreprises peuvent se mettre à plus faire de végétal. Bref, ça m'a vraiment inspirée. Ce que je voulais savoir, est-ce que toi, dans tes recherches, tu as entendu parler des couleurs des plantes, que les plantes pouvaient donner des couleurs. Comment tu en as entendu parler et qu'est-ce que ça t'inspire ? Est-ce que ça pourrait être l'idée d'une formation ? Est-ce que c'est trop de niches pour toi ? Qu'est-ce que ça te dit, la couleur végétale ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ce n'est pas un sujet que j'ai approfondi, moi, de mon côté. Ce qui me vient tout de suite quand je pense à la couleur végétale, c'est à mes tâches sur les vêtements que j'ai pu me faire dans mes cueillettes ou dans mes balades dans la nature. C'est aussi les couleurs que je peux avoir sur les mains quand je cueille, qui restent parfois, je pense au brou de noix, par exemple. Et donc voilà, c'est plutôt comme ça que ça va m'évoquer. Après, je connais un petit peu en théorie, mais je n'ai jamais testé plus que ça de teindre de tissu. Ça pourrait être une nouvelle formation, mais ça me demanderait un nouveau recrutement de quelqu'un qui connaisse tout ça. Parce qu'on n'a personne à l'interne qui maîtrise ces sujets.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais alors, tu vois, c'est marrant ce que tu dis, parce que les tâches sur les vêtements, les tâches sur les mains, c'est exactement comme ça à chaque fois que la couleur végétale a été trouvée, ou toutes les sources territoriales. Non, mais c'est marrant. Parce que tu vois, tu as les sources végétales, mais tu as aussi les sources animales, les insectes, et c'est à chaque fois des... tâches qui restaient sur les doigts ou sur les vêtements qui ont donné le sens aux gens de se dire tiens, il y a quelque chose là, il y a quelque chose à faire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Si ça reste sur mes mains, c'est que ça restera sur le tissu. Si ça reste sur mon jean...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Toujours, mais globalement, oui. Si on fait des grandes lignes, oui, globalement, oui, mais tu as beaucoup de choses cachées et de trésors à aller chercher, de trucs impropriétaires.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, qu'est-ce qui reste sur les mains mais difficilement sur le tissu ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Tu vois la kétidoine, tu parles d'ailleurs dans tes... Le orange intense que tu as sur les mains, c'est pas... pas tout à fait aussi intense en teinture. Mais il y a plein d'applications de la couleur végétale. Ce n'est pas que textile. Tu vois, ça sert dans les cosmétiques, ça sert dans l'alimentaire, ça sert dans les beaux-arts. Maintenant, les gens font des peintures. Tu parlais du brou de noix. C'est la base des encres, c'est les tannins. D'ailleurs, il y a aussi, vous parlez des tannins dans votre formation. En fait, la couleur végétale, ce n'est pas que le textile. Mais moi aussi, je suis rentrée là-dedans en me disant pour moi, la couleur végétale, c'est la teinture végétale comme avant. Et en fait, pas du tout. aux couleurs végétales. Et toutes les parties des plantes...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, j'ai fait une petite vidéo rigolote où je me mettais du blush et du rouge à lèvres avec des pétales de coquelicot.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Eh ben voilà. Alors, tu vois, pareil, le coquelicot, truc improbable, il est rouge. Quand tu le travailles, par exemple, pour faire des encres, ça te donne des gris. Et donc, en fait, il ne faut pas se faire piéger par la couleur de la fleur. Ce n'est pas la couleur qu'elle donne. Enfin bref, il y a plein de surprises. À chaque fois, c'est des effets waouh de... même de plantes que moi je regardais comme mauvaises herbes. Et maintenant, je me dis, attends, je les laisse. Je les laisse parce que c'est une ressource de couleurs. Bon, bref.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça me fait penser un peu au changement de couleur à l'automne. Le fait que tu dis qu'il ne faut pas se fier à la couleur d'origine, parce qu'une feuille, elle peut être verte, et puis on voit qu'à l'automne, elle devient rouge, elle devient orange, parce que les pigments de chlorophylle disparaissent, sont détruits, et laissent ensuite la place aux pigments d'anthocyanes pour la couleur rouge, des caroténoïdes pour les couleurs orange et jaune, etc.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est ça, exactement. Et alors, tu vois, ce dont tu parles, tous les pigments, c'est vraiment le gros sujet, parce que pareil, tu vois, les anthocyanes, que ce soit en teinture ou dans les encres, en fait, elles sont très fugaces. Certaines virent avec le pH. Donc, en fait, tu as un champ des possibles. Moi, tous les jours, je découvre des trucs incroyables, mais surtout des applications incroyables. En Chine, ils se remettent à fond à travailler la couleur végétale pour des trucs improbables, des étiquettes sur la viande qui sont faites en végétal, en couleur végétale, et qui virent si la viande devient moins bonne à la consommation. Le pH change et ton étiquette change de couleur. Et du coup, ils se disent, ça y est, on se retire tout du rayon. Il n'y a que des trucs comme ça. Et donc, du coup, tu vois, moi, je fais une veille aujourd'hui sur tous ces sujets en lien avec la couleur végétale, en lien avec nos plantes. Mais en fait, ça touche énormément de sujets, de la cosmétique, de la grande distri. Enfin bref, il y a plein de choses à faire. Mais bon, donc pour te dire aussi que j'ai vu que tu faisais les champignons, j'ai vu que tu faisais les lichens. Là, pareil, on a reçu...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Les lichens, on n'a pas fait encore.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ken, t'as pas fait. D'accord, je croyais avoir vu des trucs.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Champignons, oui. Algues.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais t'as pas fait une formation, mais t'as pas eu des moments où dans des petites vidéos, t'en avais parlé, il me semblait.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Alors, peut-être un petit peu, mais en tout cas, on n'a pas de formation sur les canons.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spécifique. Et donc, voilà, à chaque fois, je me suis dit, tiens, il y a des liens, notamment aussi sur les arbres, en bref. Et ce que je voulais savoir, c'est, donc, tu parles beaucoup des plantes sauvages, tu fais des tours dans la nature qui se passent à Paris. Tu parles beaucoup des principes actifs. Et en fait, ce que je me suis rendu compte et que j'ai validé avec ta formation, c'est que, tu vois, les plantes tinctoriales, c'est donc les métabolites secondaires, c'est tout ce qui est bioactif. Et en fait, il y a plusieurs personnes maintenant qui se focalisent sur le lien entre les plantes qui donnent de la couleur et les propriétés sur la santé. Ils sont même en train de travailler des vêtements, tu sais, qui pourraient être teints en bleu indigo ou d'autres couleurs, qui auraient aussi des propriétés pour, tu sais, les problèmes de peau, beaucoup les problèmes de peau, les allergies, etc. Et en fait, ce que je voulais savoir, c'est toi, comment tu as fait pour parler de cueillette, de plantes sauvages et ramener à chaque fois à tous les principes ? Donc, tu parles de la digestion, tu parles des plantes cicatrisantes. Comment tu t'es dit, tiens, est-ce que les gens ne vont pas me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que des fois, on est, comment dire, les gens sont des fois sceptiques en se disant, attends, si on savait soigner avec telle plante, ça se ferait encore. Est-ce que tu trouves qu'aujourd'hui, il n'y a pas un écart entre les médicaments qu'on a et les plantes qu'on peut trouver facilement ? Tout a été fait pour qu'on brouille les pistes de ce qu'il y a dans nos médicaments. C'est des principes actifs de la nature. Ma question est hyper brouillon, mais j'espère que...

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, je n'ai pas compris. J'ai bien compris. Alors non, déjà, je ne me suis pas dit, est-ce qu'ils vont me prendre pour quelqu'un de perché ? Parce que ce n'est vraiment pas quelque chose de perché. C'est un travail vraiment très académique. Comme je disais, c'est de la recherche, quoi. C'est de la recherche pure, c'est des informations sourcées. Alors après, c'est vrai, quand même, il faut le dire que, globalement, nous, on n'est pas du tout contre la médecine actuelle, c'est-à-dire qu'ils utilisent des médicaments pas du tout. Et d'ailleurs, on ne fait pas du tout l'opposition entre la chimie, les médicaments chimiques actuels, et puis, dans les plantes, les molécules K, c'est de la chimie. Donc quand... Quand une molécule est extraite d'une plante pour faire un médicament, par exemple, ça reste la même molécule. Donc c'est juste que pour faire des études sur les humains, il faut quand même avoir des protocoles très précis pour pouvoir affirmer qu'une certaine dose fonctionne sur le patient. C'est-à-dire que pour être sûr qu'il y ait toujours... Un protocole précis réplicable, parce que c'est ça, il faut que ce soit réplicable, et bien il faut quand même être capable d'extraire et puis de doser. Parce que si on prend une plante, en fonction de là où elle pousse, il n'y a pas la même quantité de molécules dedans.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Donc c'est plus difficile, on va dire, de faire des études fiables en utilisant des plantes qu'en utilisant des médicaments qui dosent précisément des molécules actives. Donc il y a des plantes qui ont été finalement standardisées, les molécules ont été standardisées pour avoir des dosages précis, et c'est souvent avec ces dosages standardisés de plantes, de molécules actives dans des plantes, qu'on va avoir les études les plus fiables, les plus précises, et qu'on va pouvoir plus facilement affirmer ce produit. avec ces molécules venant de cette plante, agissent sur tel et tel problème, plus que le placebo, c'est fiable, c'est sûr, les études ont été faites. Ça c'est la preuve la plus solide qu'on puisse avoir dans le monde des plantes. Ensuite, on peut descendre vers des preuves de moins en moins fortes. Par exemple, le moins fort, ça va être un usage traditionnel, dans une région, et pendant une courte période. Si une plante a été utilisée, je ne sais pas moi, pour les douleurs abdominales ou pour les vomissements, dans une région très précise de France ou d'ailleurs, pendant seulement quelques années, on a une source qui nous dit ça, et qu'on a cette information, cette indication, cette propriété sur cette plante nulle part ailleurs, et bien la preuve que ça agit vraiment comme ça, elle est très très faible. Alors pire encore ! La preuve encore plus faible que ça, mais vous rigolez, enfin tu rigoles pas encore, mais la preuve la pire que ça, mais qu'il y a des gens qui y croient encore, qui y croient très très fort, c'est juste l'expérience personnelle. Il y a quelqu'un, on va dire de charismatique, qui voit une plante, qui dit Ok, elle m'inspire d'avoir ça comme propriété, je suis sûr qu'elle a ça comme propriété, je le sens. Je sais que si je vais la manger, ça va soigner mon petit problème de santé, peu importe lequel. Elle mange cette plante, ou elle en fait une tisane, peu importe, elle va mieux. Et elle le dit autour d'elle. Et les gens qui vont l'écouter vont penser que c'est vrai ce qu'elle dit. Parce qu'elle l'a vécu, elle y croit fort, elle est charismatique. Mais pourtant, c'est la preuve la plus basse qui soit ça. C'est l'expérience personnelle d'une personne. Mais il y a plein de gens qui arrivent à croire l'expérience personnelle de certaines personnes parce qu'elles sont charismatiques ou juste... Pourquoi elle mentirait, quoi ? Pourquoi elle mentirait ? Pas de raison, elle a l'air de s'y connaître. Si elle ressent des trucs comme ça, c'est que ça semble en vrai. Bref, peu importe. Il y a les traditions locales, puis après, on se rapproche des preuves un peu plus solides. Quand, par exemple, une plante, si je prends l'exemple de l'ortie, a été utilisée, je ne sais pas moi, des pellicules, dans presque le monde entier. Le monde entier, l'ortie, alors qu'ils n'ont pas pu communiquer entre eux, a été utilisée pour cette propriété. Je prends cet exemple-là, mais il y en a plein d'autres. Même si derrière, il n'y a pas forcément eu d'études scientifiques cliniques très poussées, en dosant précisément la molécule qui pourrait agir sur les pellicules, on est quand même sur une preuve beaucoup plus solide, pas encore parfaite, que le petit usage dans une région. dans une petite région pendant pas longtemps.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, donc c'est ce que tu disais en début, tout en début de notre enregistrement, c'est attention à la qualité d'information, les sources des choses vérifiées que tu annonces dans tes formations. Et quand tu parles, tu remets beaucoup le contexte quand tu en parles. Par exemple, les propriétés digestives, etc. Tu expliques, je trouve que tu mets bien des... Attention, ça ne remplace pas la médecine. Tu expliques bien ça, donc c'est clair. Mais du coup, le plus important, c'est la source.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il faut parler des quantités, de la durée, d'être sûr qu'il n'y ait pas de contre-indications avec des médicaments, tout ça. S'auto-médiquer, de façon générale, c'est pas facile, c'est pas évident, il faut s'en méfier. Il ne faut pas le faire comme ça, n'importe comment. Il faut vraiment que ce soit déjà pour des petites choses, il faut toujours essayer d'être suivi. Si on voit que ça ne s'améliore pas, il faut consulter. Ça dépend des problèmes, là je fais des généralités. Il y a certains problèmes où il ne faut pas du tout s'auto-médiquer, il faut tout de suite consulter. Donc il faut vraiment faire au cas par cas, et puis plante par plante, et puis il n'y a pas des dosages. Il n'y a pas un dosage qui soit le même pour toutes les plantes, il faut connaître tout dans le détail. Donc avant de se mettre à transmettre tout ça, il faut avoir les sources béton et il faut savoir d'où viennent les infos. Et puis après on va avoir des études qui vont étudier les molécules des plantes, qui vont aussi faire des tests in vitro. Et puis voilà, ça c'est déjà un peu mieux aussi. Après il y a les tests sur les animaux. C'est encore un peu mieux. Et puis après, il y a les tests sur les humains, les tests cliniques sur les humains, et ça, c'est le top. D'accord.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Donc, il y a quand même... Tu fais attention au niveau d'information, au niveau de vérification de chaque source. OK, donc ça, c'est clair. Justement, un truc aussi que j'ai découvert avec toi, c'est les fameuses plantes comestibles. Donc, tu es tout le temps en train de manger, quasiment, dans tes vidéos. Ça me fascine et en même temps, ça me perturbe parce que tu viens de dire un truc hyper important. Avant... de faire quoi que ce soit, il faut vraiment être au taquet, il faut vraiment être sûr de la plante. Je trouve que ça nécessite quand même un gros bagage. Donc, il y a la théorie et la pratique. Mais j'ai trouvé ça incroyable parce que je me suis dit, en fait, toi, demain, tu es largué dans la forêt. Il y a, je ne le souhaite pas, mais une catastrophe nucléaire ou une catastrophe machin. Toi, tu peux survivre dans la forêt parce que tu connais. Non, mais c'est vrai, tu vois, tu connais les sources. Et donc, sans blaguer, c'est une des questions que je voulais te poser. Est-ce que tu aurais cinq plantes en cas de catastrophe, de survie, qu'on trouve facilement en France, donc toi tu es région parisienne, mais tu penses un peu à toute la France, cinq plantes que tu as envie de citer en disant, apprenez à les reconnaître, parce que s'il arrive un pépin, ça vous sauvera la vie.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est une bonne question, et d'ailleurs, je vais essayer de choisir des plantes qui sont des plantes simples. Parce que tu dis, il faut avoir un gros bagage pour se mettre à cueillir, et franchement, il n'y a pas forcément besoin de gros bagages pour cueillir de l'ortie. Est-ce que tu sais reconnaître l'ortie ? Oui. T'es sûre de toi ?

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    J'ai toujours eu les doutes, mais tu l'expliques dans ta formation. C'est l'histoire avec les petites fleurs. Tu vois, certaines font des petites fleurs blanches, d'autres non.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les fleurs blanches, ce n'est pas de l'ortie, c'est de la vieille blanche. Pour être sûr que c'est de l'ortie, il faut se piquer. L'ortie, elle a des poils urticants. Mais bon, il y a d'autres caractères pour être sûr que c'est de l'ortie. Ça pour dire que si on choisit une plante, on parle de l'ortie, c'est quand même assez facile. d'étudier un petit peu comment identifier l'ortie, et puis elle est tellement partout, que c'est quand même assez facile d'aller la voir, la voir à nouveau, pour être sûr de soi, et pouvoir la cueillir. Donc comme tu dis, la règle numéro 1 de la cueillette, c'est d'être sûr de soi, d'avoir bien identifié la plante, avant de la cueillir pour la consommer. Une fois qu'on est sûr, ça va, mais il faut vraiment être sûr, parce qu'il y a des plantes toxiques, il y a même des plantes mortelles, la digital, la conite, l'oreiller rose, les cigus, etc., sont des plantes... mortelle dans le sens où une petite quantité nous tue, quoi, et assez rapidement. Il faut faire gaffe. Alors, voilà, l'ortie, typiquement, est une plante qui sera... qui pourrait être utile et qui est déjà utile, mais qui est très, très, très intéressante parce qu'elle est très, très, très abondante, très commune, très facile à identifier, et très nutritive. Elle contient tout. elle contient presque tout. Aucune plante qui contient tout. Mais elle contient tous les minéraux, presque tous les oligo-éléments, toutes les vitamines. Vitamine C, vitamine B, vitamine E, provitamine A. Les minéraux, elle contient beaucoup de silicium, de fer, de magnésium. Elle contient vraiment presque tous les minéraux et oligo-éléments. Elle contient beaucoup de protéines. Donc, elle a également des macronutriments. Parce que là, ce que je citais avant, c'est des micronutriments qui sont importants. Vous voyez, les... macronutriments c'est aussi très important parce que c'est les macronutriments c'est les protéines, les lipides et les glucides. Donc on a vraiment besoin de ça aussi. Donc elle contient l'ortie de printemps jusqu'à 40% de protéines équilibrées, c'est à dire avec les acides aminés essentiels, de son poids sec. C'est à dire que si on fait sécher de l'ortie, on a 100 g d'ortie séchée par exemple, sur ces 100 g d'ortie séchée il y a 40 grammes de protéines, beaucoup de minéraux aussi, etc. Glucides, on peut même en trouver un petit peu dans les rhizomes, les parties souterraines de l'ortie. C'est vraiment un cas de galère. Mais bon, il n'empêche qu'il y a des glucides dans les rhizomes. Et les lipides, on peut en trouver dans les petits fruits. Les petits fruits qui ressemblent à des graines. Certains appellent ça des graines d'ortie, mais en fait ce sont des petits fruits secs qu'on appelle des akènes. Et dans ces petits fruits, il y a des lipides, donc des huiles. Ce qui fait que rien qu'avec l'ortie, on a beaucoup de choses. Donc ça, c'est une plante à ne surtout pas négliger. Ensuite, on a... et puis la vitamine C, je l'ai dit, donc même pas besoin de manger des fruits pour avoir la vitamine C. Il y en a plein dans les feuilles vertes, dont les feuilles d'ortie. Après, il va falloir d'autres aliments en quantité. pour avoir de la calorie. Donc on veut, c'est la base de l'alimentation dans le monde entier, c'est d'avoir des bases. Il y en a, ça va être blé, blé haricot, les pois cassés, une légumineuse et en gros une céréale. Voilà, dans d'autres pays ça va être le maïs, dans d'autres pays ça va être le riz. Donc il faut trouver... une base comme ça. Par exemple, en région parisienne, il y a des quantités industrielles de châtaignes. Les châtaignes, ça va, c'est pas très compliqué à identifier les châtaignes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais c'est une seule période.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ouais, il faut savoir faire des conserves après. Ça c'est un travail. Il y a les glands, les glands du chêne. Ça c'est moins connu et ça demande encore plus de travail que les châtaignes, parce qu'il faut enlever les tanins. Il y a un peu trop de tanins dans les glands. Donc il va falloir, moi ma technique c'est d'enlever la peau déjà, la peau des glands. Ensuite les mettre au four, les faire torréfier 25 minutes à 150°C. Donc là ils deviennent bruns, bruns foncés. Je les réduis en poudre ensuite. Et je vais faire bouillir cette poudre à grande eau, une à deux fois. C'est-à-dire 30 minutes je fais bouillir à grande eau, je jette l'eau, je goûte. Si c'est encore un peu astringent, âpre, c'est-à-dire si ça assèche encore un peu la bouche. Je vais refaire cuire encore un peu. Et là, je goûte. Si c'est bon, c'est que c'est prêt. En général, c'est une à deux eaux que ça me prend. Et après, cette purée, je vais en faire des cakes, des galettes, des confitures. Au lieu de faire des crèmes de marrons, je vais faire des crèmes de châtaignes. Je vais en faire... Je vais aussi les faire torréfier pour faire des succédonnées de café. On peut les faire sécher pour en faire des sortes de poudres. On peut faire des pâtés végétaux en les mélangeant avec des champignons. On peut faire plein de choses. Et c'est encore... plus caloriques et nutritifs que les châtaignes. C'est-à-dire que ça rappelle un peu le goût de la châtaigne. D'accord, ok. Donc voilà, les glands, c'est bon à connaître. Et il va falloir aussi, donc là on est avec les glands et les châtaignes, disons qu'on est surtout sur des aliments qui vont nous apporter des glucides. Et j'ajouterai maintenant des aliments qui vont nous apporter les lipides, c'est-à-dire les huiles, le bon gras. Donc là, on va avoir les noisettes, les noix. Ça va, c'est quand même facile aussi à identifier. les faines de hêtre, c'est-à-dire les petits fruits oléagineux du hêtre. Il y en a partout. Oui, des glands en France, il y en a partout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    c'est vrai. Plein de glands en France. On a aussi, en riz sur un lipide, c'est moins connu, les petits fruits des rosiers sauvages, des cynorhodons.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Cynorhodons,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    oui. D'accord. Et ça, dans la chair, on va avoir du sucre, on va avoir de la vitamine C, des antioxydants, etc. Et en plus, dans les petits fruits à l'intérieur, qui ressemblent à des graines, on a des bons lipides, dont des oméga-3 d'ailleurs. Donc là, si on mange la totalité du cynérodon, moi je les cueille entiers, je les mixe entiers, il faut avoir un bon mixeur, sinon après il faut passer à la passoire fine après, et bien là ça me fait un super rapport, à la fois en huile et puis en micronutriments, dont la vitamine C. Voilà par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Tu sais que tout ce que tu viens de citer, ce sont cinq plantes qui sont utilisées dans la couleur végétale ou le tour de la couleur végétale.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    La gale du chêne, par exemple.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça veut dire que les personnes qui nous écoutent aujourd'hui, comme elles savent reconnaître ça, vu qu'elles s'en servent dans leur teinture ou par leurs encres, c'est bon, elles savent que s'il y a une catastrophe, elles savent survivre. Donc, top, merci beaucoup. Non, c'est hyper intéressant. Mais je t'assure, moi, c'est ça qui m'a fait le plus halluciner. toutes les recettes que tu fais, et en plus, t'en donnes plein, apéritifs, de gâteaux, de trucs, et je me dis, mais franchement... Tu vois, j'aurais un peu peur, et en fait, je me suis dit, non, allez, on va essayer, on va tester, donc je sais que je vais en faire certaines, parce que je trouve ça vraiment incroyable, et je me dis, bah oui, si jamais il arrive un truc demain, on sera bien contents de...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    C'est vrai, moi, plutôt que d'avoir cette approche de il n'y aura plus rien demain, et on a ça, moi, j'ai plutôt une approche, on va dire, hédoniste, épicurien, gourmand, quoi. Je suis plutôt à... à réfléchir à comment ajouter des nouvelles choses, des nouvelles saveurs, des nouveaux parfums à l'existant, plutôt que de me dire, ok, un jour il n'y aura plus rien et je vais manger ce qu'il y a dans la nature, ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne me suis jamais projeté comme ça, vraiment pas. Ce n'est pas quelque chose qui me plaît, de me projeter dans une éventuelle catastrophe. Après, sans me projeter, juste avoir le concept, de se dire, ok, c'est possible, ça me suffit voilà c'est un peu rassurant c'est vrai ça fait plaisir de dire que voyant garde manger il ya un marché assez ouvert gratuite dans la nature bien sûr en respectant des règles faut pas faire n'importe quoi n'a rien numéro un la ronde à la donner mais aussi il faut pas tout cueillir faut respecter les ressources mais voilà moi moi ce que je préfère c'est justement le la découverte des saveurs le grignotage sur place c'est top puis pouvoir bluffer les potes d'une balade dans le jardin d'un pote, et en deux secondes, tu lui fais un cocktail avec une plante sauvage qu'il connaissait même pas dans son jardin, ça, ça fait plaisir.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    T'as aussi cet effet waouh à chaque fois. Mais je te dis, t'es tout le temps en train de manger en formation. Tu sais. Bref, moi, ça, ça me fascine. J'aimerais vraiment m'entraîner et tester, comme tu dis, passer la barrière de Ah, ça a l'air... Est-ce que je vais pas me tromper ? D'ailleurs, est-ce que tu t'es déjà trompé ? Est-ce que tu t'es déjà planté ? Il n'y a pas d'anecdote où tu t'es fait une...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Heureusement, je n'ai pas d'anecdote qui pourrait être pas d'agueuille.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, mais du coup, ça veut dire que ça va.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Là, on va dire que j'ai fait des petites erreurs dans mes débuts, mais qui ne sont franchement pas graves. Je ne sais même pas si c'est une erreur. C'est peut-être... Ah si, c'est peut-être une erreur. Je conseille de ne pas le faire. De trop consommer de plantes au début. C'est-à-dire qu'on va passer d'une alimentation classique à tout d'un coup, on est hyper enthousiaste, on en mange à tous les repas, et c'est des grosses quantités. Le corps a quand même besoin de s'habituer progressivement, il ne faut pas non plus changer du tout au tout et être trop radical dans ses pratiques. Il faut aller progressivement, petit à petit, essayer de goûter plante par plante pour voir aussi si on les tolère bien. J'ai pu avoir... des transits accélérés, disons, en en mangeant beaucoup de transits. Ça, c'est le pire.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    C'est bien de le préciser. Est-ce que, comme cible, tu vises les particuliers, comme moi, qui sont intéressés, qui vont venir prendre tes formations, qui vont vouloir venir te rejoindre et faire des balades aussi avec tes collaborateurs ? Est-ce que ça suscite l'intérêt d'entreprise, de gens qui se disent, tiens, on pourrait réfléchir autrement, on pourrait faire des réunions en nature, on pourrait faire autrement ? Ouais, est-ce que tu peux raconter un peu ça ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    On a à peu près, en moyenne, un événement d'entreprise par semaine. Génial ! Ouais, on propose ça pour les entreprises, les collectivités, même les particuliers qui voudraient rassembler des amis à eux, ou des collègues, ou autres, et puis nous contacter pour nous faire intervenir à un animateur. Et oui, on a sur notre site internet, le Chemin de la Nature, on a une section entreprise. Donc avec le détail de ce qu'on propose, mais on propose bien sûr des balades dans la nature, on propose des cueillettes, des ateliers cuisine, des dégustations, on propose des conférences, voilà plein de choses comme ça et ça plaît notamment pour les team building. Ah ouais carrément,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    bah tu vois pas.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Dans le cadre de séminaires, voilà, en plus quand ils ont des séminaires proches de la nature, alors ça leur fait un petit sas, un petit sas de respiration, une décompression. Et parfois aussi dans des événements, on va avoir des stands dans lesquels on fait découvrir des plantes, des recettes, des boissons et tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, des boissons aussi. Est-ce que tu dirais que l'intérêt, alors au-delà que toi ta communauté grandit et que comme c'est pédagogique, que c'est clair, que c'est sourcé, il y a forcément de plus en plus de gens qui te rejoignent, mais est-ce que toi tu trouves que le sujet d'un retour aux plantes, d'un intérêt de savoir ce qu'il y a autour de nous ? Moi, je vais à la campagne, c'est quelque chose, comme tu disais tout à l'heure, c'est évident. Mais je veux dire, est-ce que tu trouves qu'il y a un retour à ça ? Est-ce que c'est croissant ? Ou est-ce que tu trouves qu'à l'heure des réseaux sociaux, de la vie de toujours plus vite, toujours plus vite, ce n'est pas quelque chose qui revient ? Qu'est-ce que tu en penses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Moi, j'ai l'impression que c'est croissant. Après, je suis peut-être un peu biaisé, mais quand je discute avec des journalistes qui, eux, on va dire, ont un regard un peu plus neutre, ils constatent qu'il y a de plus en plus de sujets de ce genre dans les médias. ne serait-ce qu'après le Covid. Il y a eu vraiment quelque chose pendant et après le Covid, parce que les gens étaient en mal de nature, ou alors au contraire, les gens sont allés se réfugier dans leur maison de campagne, ou chez un ami, ou chez les parents, qui avaient un jardin, et ils ont pris conscience que c'était chouette de voir la nature évoluer, de voir les petites plantes pousser, Ah, il n'y avait pas de fleurs ici il y a quelques jours ! Et ça, ça fait plaisir aux gens, ou alors dans leur petit kilomètre ! Il constatait que même en ville, il y avait des plantes, parce que c'était un peu moins entretenu. Je pense que cette période Covid a fait prendre conscience aux gens du bien-être que ça apporte, ne serait-ce que d'avoir cette nature, cet environnement naturel autour de nous. Moi, je l'ai toujours su, que ça me faisait du bien, que c'était important. D'ailleurs, quand je vais dans un café, j'essaie toujours de choisir un café avec bévitré dans Paris. Parce que j'adore aussi être à Paris. J'adore la ville, j'adore l'effervescence, j'adore l'activité de la ville. Jamais tu me verras dans un café au fond du café, sans lumière, sans voir l'extérieur. Dès que je choisis un café, je choisis un café avec baie vitrée, et si possible avec une vue sur un jardin, ou au moins sur des arbres. Et pour moi, ça change tout.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Il y a plein d'études qui montrent que ne serait-ce que d'avoir une plante verte sur son bureau, ne serait-ce que de voir... Tu vois, moi, pareil, là, je suis tournée vers le jardin, je vois les grands chênes, les sapins dans le fond. C'est hyper important pour la santé mentale, quoi. On parle beaucoup de ça en ce moment, mais en fait, il suffit d'aller faire des balades dans la forêt. C'est avec toi aussi que j'ai entendu ce que dégageaient les arbres quand tu allais faire une balade en forêt, etc. Et je me suis dit, allez, hop, on emmène la famille. On va faire ne serait-ce que 20 minutes. Et tu vois, je trouve ça bien parce que même ne serait-ce que de te voir à chaque fois dans les modules de formation, toujours dehors, je te dis, ça... Mais non, mais c'est vraiment quelque chose qui... Ça donne envie, en fait,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    de dire... Sauf pour une bonne partie des recettes cuisine, quand même.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, là, c'est à l'intérieur.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    J'ai pas encore de cuisine d'été en extérieur, malheureusement.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ah, ça va venir, Maintenant, je voulais te poser des questions d'inspiration. Toi, Christophe, c'est génial tout le parcours que tu as fait. Tout ce que tu voulais faire, ça se retrouve dans ta formation. C'est quoi aujourd'hui, toi, ce qui reste tes sources d'inspiration, sans me dire la nature ? Parce que je sais que tu vas me dire ça. Mais qu'est-ce qui, toi, te nourrit encore, te donne des idées, te donne envie de continuer dans la transmission et donner l'amour de la nature aux gens ? C'est quoi tes sources à toi ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Écoute, ça va être très lié à ce qu'on crée. avec le chemin de la nature. En fait, on crée en permanence. Par exemple, là, tu parlais de la formation algues. Eh bien, on est en train de la créer. Et donc, toute cette création, cette co-création de cette formation sur les algues, eh bien, m'a fait passer d'un niveau, on va dire, moyen, quoi, à connaître les principales algues, à tout d'un coup explorer cet univers et en connaître beaucoup plus. Et je trouve ça génial, encore une fois, d'apprendre, de créer avec des gens qui sont capables encore une fois de sourcer les bonnes informations, d'avoir des contenus pédagogiques de qualité, d'aller sur le terrain, de pratiquer en même temps. Et puis j'ai déjà organisé des balades sur les algues, donc de transmettre tout de suite. Et c'est ça qui est génial en fait, c'est de tout de suite être dans la pratique, dans le jeu, rendre cette connaissance théorique passionnante. tout d'un coup pratique et puis la faire vivre par la transmission. Et puis voir dans les yeux des gens qui sont heureux d'apprendre tout ça, comme moi j'ai été heureux de l'apprendre, je trouve ça génial. Moi c'est vraiment ça qui m'inspire et puis on a plein d'idées de nouvelles formations. Voilà on est encore en train de finir la formation sur la cuisine, plein de choses à faire sur la cuisine, les algues on est en train, on va finir là d'ici mars, ensuite il y aura les plantes bioindicatrices, donc en ce moment je m'en... Y'a ça ! Ouais. Ah c'est génial ça ! Oui c'est génial, les plantes bio-indicatrices c'est en gros, une fois que tu sais identifier les plantes, tu vas sur un terrain faire un relevé de plantes, dire ok il y a telle, telle, telle plante, cette plante elle prend tant de pourcentage de cette parcelle, celle-là tant de pourcentage, et en fonction de ça, tu vas être capable de dire quel type de sol tu as et quelles actions tu peux éventuellement mener. pour améliorer ce sol si jamais tu voulais faire un potager par exemple et que c'est pas optimal ou alors au contraire sans rien faire, quelles plantes sont adaptées à ce type de sol et quelles plantes vont l'améliorer au fil des années donc tout simplement en plantant des plantes qui vont gérer ça donc c'est des idées d'utilisation mais c'est une autre grille de lecture de la nature qui est super intéressante donc ça si ça va nous prendre des mois, c'est trop bien c'est ça que j'adore en fait, c'est apprendre, transmettre, apprendre,

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    transmettre ouais c'est génial Et tu vois, il y a beaucoup d'agriculteurs qui se lancent en tinctorial pour tous les bienfaits que ça occasionne, plus de biodiversité, régénération des sols, etc. Et en fait, il y a beaucoup de questions sur comment je connais mon sol, est-ce qu'il faut forcément faire une analyse de pH, une analyse de sol, etc. Et donc, on a parlé notamment des plantes bioindicatrices et franchement, ça rend un gros service. Donc, c'est génial que tu parles de ça. Tu as d'autres formations que tu peux nous dire ou après, c'est du secret ou tu le gardes pour toi, mais tu as dit cuisine. donc ça c'est top parce que je pense que c'est vraiment le truc qu'il faut vraiment aller expérimenter. Les algues, les plantes bioindicatrices, est-ce qu'il y a d'autres choses ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Les algues, c'est déjà accessible. Les plantes bioindicatrices, pas encore. Donc dans les formations accessibles, il y a la formation du cueilleur que tu as suivie, qui est la plus complète, qui comprend botanique, cueillette, cuisine, herboristerie, phytothérapie. On a une formation sur les champignons, ça aussi elle est accessible. Donc là pareil, il y a tout ce qu'il faut pour cueillir. dizaines d'espèces de champignons et puis les manger avec des recettes etc. Ensuite ça sera plan de vie indicatrice. On a comme tu disais lancé déjà des formations terrain de six jours pour vraiment donner des clés et puis on va dire des connaissances, les connaissances essentielles à avoir pour ensuite progresser par eux mêmes mais aussi transmettre. Donc les gens qui ont envie de se lancer, animer des... animer des ateliers, animer des balades sur les plantes. On va essayer de leur donner l'essentiel pour ça à connaître. Donc avec des access pratiques, avec des livrets, avec des fiches pédagogiques, avec plein de conseils pour la transmission. Donc là justement je commence à m'intéresser de plus en plus à essayer de théoriser un petit peu comment animer au mieux, comment faire qu'un groupe reste captif, il apprend, il ressort de sa balade avec des connaissances, avec aussi le plaisir. des bons souvenirs. Donc, tout ça, c'est des choses qu'on peut faire parfois naturellement, mais pour le transmettre, il faut le théoriser un peu. Donc, voilà, il y a ça qui m'inspire. Ça fait beaucoup de choses. J'ai la chance d'avoir un métier qui m'inspire. Mais après, il y a d'autres choses en dehors, mais on va dire qu'aujourd'hui, on parle du métier.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais, on parle du métier. Donc, tu as parlé de ta bibliothèque. Moi aussi, je lis beaucoup, surtout des livres que je reçois, du coup, sur les plantes, l'indigo, les peuples qui ont utilisé la couleur. Enfin, bref. dans tous les domaines, mais toujours en lien avec la couleur végétale. Est-ce que toi, tu as des livres qui t'ont marqué un tournant dans ta pratique ou qui ont accéléré une envie ou une envie de pratiquer des livres qui t'ont vraiment été utiles, que tu voudrais recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Spontanément, je suis obligé de parler de ceux-là parce que c'est ceux que j'ai le plus pratiqués. C'est des livres, justement, pratiques. Des livres de botanique pratiques, c'est-à-dire des flores ou des guides. Un des guides que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des fleurs d'Europe, édition de la Chaux, et Niesley, un gros bouquin qui pèse dans le sac, mais bon, qui est utile. Et pour les champignons, celui que j'ai le plus pratiqué, c'est le guide des champignons d'Europe, de Guillaume Essartier. Et je conseille toujours à ceux qui veulent en tout cas explorer cet univers de la cueillette, plantes et champignons, Il y a aussi un guide sur les algues aux éditions Delachaud et Neslé. De commencer par ça, parce qu'en fait c'est le plus important. Une fois que tu maîtrises un petit peu le vocabulaire de base, la botanique de base on va dire, et que tu sais un peu utiliser, parce qu'avant de vraiment maîtriser ces livres ça prend du temps, tu sais déjà les utiliser un petit peu sur le terrain, et bien tu peux t'approcher d'une autonomie. Tu peux t'approcher de cette capacité à identifier des plantes et à voir l'univers des plantes plus comme quelque chose de complexe, où tout est vert, à tout d'un coup à distinguer des familles, à distinguer des espèces. Et après, il suffit d'utiliser, par exemple, notre site internet. J'allais dire d'utiliser internet, mais il n'y a pas que des informations fiables. Mais sur notre site internet, faire une recherche sur la plante que vous pensez avoir identifiée pour avoir des usages. Plutôt que d'acheter un livre qui ne parle que des usages. Je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode. Parce qu'au final, ça c'est bien d'avoir des livres comme ça. D'ailleurs j'en ai écrit deux. C'est bien, mais c'est pour sa bibliothèque. Une fois que tu as identifié la plante, au lieu d'aller sur un site internet, tu vas dans le bouquin. C'est sympa aussi d'avoir des objets livres. Ou dans les formations en ligne. Mais voilà, pour moi, les bouquins à avoir, de base, c'est ceux-là. Ensuite, on a sur notre site lecheminsdenature.com, dans la partie articles. On a écrit un article sur nos références. Donc, dans la barre de recherche, si vous tapez références, livres, on a un article qui, en fonction des thématiques, plutôt commissibilité, on va avoir des livres de références, plutôt usage médicinaux, plutôt botanique, champignons. Là, on met les livres de références, si on veut aller plus loin. Mais pour démarrer, je dirais les guides.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    D'accord, top. Je remettrai les liens, de toute façon, tu sais, dans le descriptif d'épisode pour les gens qui veulent aller creuser les sources de livres. Donc, tu vois. toute bête, beaucoup de personnes dans le domaine me parlent d'applications de plantes pour dégrossir le sujet. Alors, c'est quand même mieux de faire la technique que tu nous apprends dans ton noir, mais est-ce que s'il y avait une application de plantes, pour toi, laquelle est la plus fiable aujourd'hui ? Est-ce que tu en utilises pour vérifier en gros qu'elles sont au point ? Et si tu en as une à recommander ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Je ne suis pas contre du tout les applications de mon côté. Par contre, je suis contre l'utilisation des applications pour la consommation sans validation avec des gens qui sont sûrs, sans en plus utiliser le livre à côté, des vidéos pour recouper. Mais en même temps, les applications sont claires là-dessus. Ce n'est pas fait pour ça. Elles ne sont jamais sûres à 100% alors que c'est la règle numéro 1.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, du cueillard.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Mais ça peut être utilisé, les applications, mais je dirais ponctuellement. Il ne faut surtout pas que ça remplace. Les guides Pourquoi ? Parce qu'en utilisant les guides, on acquiert les bons réflexes d'observation. Et on acquiert aussi les bons raisonnements à avoir quand on est face à une plante ou un champignon. C'est-à-dire qu'on va se poser les bonnes questions, on va répondre aux questions qu'il y a dans les guides. En fait, c'est une enquête. Est-ce qu'il y a plus de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a moins de 5 pétales ? Est-ce qu'il y a plus de 5 étamines ? Les petits organes mâles. Est-ce qu'il y a moins de 5 étamines ? Ce genre de questions. Et qui fait qu'au bout d'un moment, tu arrives déjà à la famille, puis au genre. puis à l'espèce. Et en fait, ces questions, elles ne sont pas anodines, plus de 5 pétales, moins de 5 pétales, elles sont posées en fonction des groupes de champignons, en fonction des caractères, en fonction des familles. Et donc, en répondant à ces questions, tu apprends aussi les caractères des familles. Tu apprends que dans cette famille, il y a des fleurs avec des pétales soudés, il y a des feuilles opposées, des choses comme ça. Tout en utilisant les livres, tu apprends, en fait. Tu apprends le vocabulaire, les caractères des familles, les caractères des espèces. Et c'est efficace en fait. Alors que si tu prends une application, tu prends une photo, tu as un nom, ça ne prend rien.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ça ne te prend rien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça ne te prend rien sur pourquoi cette plante serait cette espèce.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Mais pour vérifier ou pour...

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Voilà, voilà. Et pour terminer, en effet, ça peut être utile quand tu as un trou de mémoire ou quand tu veux aller un peu plus vite avec ton livre. Tu prends l'application, tu as une piste, tu vas vérifier cette piste. Voilà, quand tu n'as pas vraiment le temps de faire tout le parcours. Quand tu n'as aucune idée de la famille, vraiment, tu n'as aucune idée sur cette plante. et t'as pas le temps de faire tout le parcours dans le livre, ça peut t'aider à aller un peu plus vite de temps en temps. Voilà, pourquoi pas dans ces cas-là. Quand t'as pas de livre avec toi.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Ouais,

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    quand t'as pas de livre avec toi. Bien que, moi je conseille de prendre des individus, ou de prendre des photos, et ensuite de rentrer chez soi et d'utiliser le livre. Pour les applications, il y a une qui est pas mal pour les plantes et les champignons, c'est Picture, désolé pour l'accent, Picture This. Et il y a en français qui est bien aussi, mais que pour les plantes, c'est PlantNet. Il y en a peut-être d'autres. Pour les plantes, je n'ai pas tout testé non plus.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Non, c'est bien.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Il y en a d'autres d'ailleurs, mais je ne sais pas lesquelles, si elles sont mieux ou pas.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je disais sur la formation, tu vois, moi, quand je voyais des flores, donc moi, j'ai plus travaillé, quand j'étais en jardin, j'ai plus travaillé les plantes horticoles, pas les plantes sauvages, etc. J'avoue, je n'étais pas super à l'aise avec les flores. Et en fait, il y a un module où on t'apprend à... C'est comme la première fois que tu vois un dictionnaire quand tu es petit en CE1. Tu te dis, mon Dieu, comment ça marche. Et là, les flores, j'ai trouvé que votre formation, tu vois, t'apprends à bien comprendre. Et moi, c'est ce système que j'ai appelé d'entonnoir. Les questions que tu poses, les vidéos, elles sont hyper claires sur les familles. C'est, il y a ça, il y a ça. Mais attention, il faut vérifier qu'il y ait ça aussi, sinon, il y a un piège. Et j'ai trouvé que ça, c'était facile. Mais par contre, tu vois, je pense qu'il faut le pratiquer tout le temps et tu as raison. Parce que tu vois, moi, la formation, je l'ai terminée, je pense, la première partie d'année. Et je me dis, tu vois, en fait, il faudrait que je me replonge dedans parce que je ne suis plus sûre à 100% de tout. la chance elle est acceptable à vie voilà c'est ce que j'allais dire ça c'est génial c'est que t'as un doute tu sais t'as tout ton tableau de bord où t'as tous les modules et t'arrives facilement à retourner dedans bon bref vous l'avez compris j'ai adoré cette formation je pense que tout le monde aura compris est-ce que Christophe il y a un sujet que tu voudrais aborder pour motiver les troupes ou quelque chose que tu veux partager qu'on n'a pas abordé vu qu'on a fait en freestyle tu as voulu faire en toute spontanéité oui et authenticité, est-ce qu'il y a un truc qui a manqué ou qui te manque ?

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Un truc qui a manqué, peut-être que je n'aurais pas dit, on a plus de 800 vidéos sur notre chaîne YouTube, donc vous n'êtes pas obligés de vous lancer dans nos formations en ligne complète. Vous pouvez aussi explorer notre site internet, sur lequel il y a plus de 300 articles, notre chaîne YouTube sur laquelle il y a plus de 800 vidéos. On poste sur tous les réseaux sociaux des petites vidéos au quotidien, toujours de saison, comme ça, si vous avez envie de mettre en pratique, il y a de quoi faire. Les balades, on les propose en région parisienne principalement. On a des balades sur participation libre, qui sont des balades d'une bonne heure où les gens donnent ce qu'ils veulent à la fin pour que ce soit vraiment accessible à tous. Moi j'ai démarré avec ça, ce format participation libre, donc il y a 13 ans, mais on l'a gardé. Et j'aime beaucoup ce format, je trouve ça important. On a des balades de 2h, 3h, 4h, une journée, 2 jours, 3 jours, 4 jours, comme je disais, et jusqu'à la formation de 6 jours. Et pour les stages de 2 jours, On propose aussi dans d'autres régions. Donc on en a en Bretagne, sur les champignons, on en a dans la Drôme, on va en avoir une proche de Toulouse. Voilà, donc on commence à explorer d'autres régions de France. Les algues, on n'a pas de date encore, mais on va reprendre au printemps, en Bretagne. Je ne sais pas encore où. J'avais fait à Roscoff, mais j'ai envie de changer un peu. Peut-être que je vais tester Saint-Malo. Et voilà quoi, venez nous voir sur le terrain, c'est ça qui est chouette. pratiquer ensemble, les groupes sont toujours sympas, on boit un petit verre à la fin et on se fait plein de potes.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Bon bah franchement Christophe je te remercie je suis ravie de pouvoir alors si les gens qui écoutent ne te connaissaient pas je suis vraiment ravie de parler de toi parce que je trouve que le travail est phénoménal, je mettrai tous les liens que t'as cités parce que t'as raison, moi j'ai commencé d'abord en regardant sur Youtube et au bout d'un moment je me suis dit les vidéos sont trop canons déjà sur Youtube alors imagine la formation et je sais que j'ai demandé que ce soit aussi un cadeau, je voudrais dire un truc hyper important c'est que tes formations, elles peuvent être payées en 12 fois Et je sais que moi, je me suis dit, tout d'un coup, je n'aurais pas pu. Déjà, j'ai attendu les Black Friday et j'ai pris en 12 fois. Et je voulais quand même le dire parce que tout le monde ne propose pas ça et tu rends encore plus accessible, du coup, les formations avec ce système de paiement. Je pense que ça intéresse pour certains.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Ça fait plaisir que ça serve.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Oui, carrément. Franchement, je trouve que ça rend plus accessible. Et donc, écoute, je suis ravie. Je te remercie énormément d'être venue sur mon petit podcast parler de la couleur végétale et j'espère... qu'on arrivera à faire quelque chose ou qu'au moins, tu essayes de regarder un petit peu parce que franchement, je pense que ça pourrait vraiment être canon d'avoir une formation là-dessus. Après, vu le temps que ça te prend de faire des formations. Mais voilà, et je voudrais remercier une personne qui m'a reparlé de toi en disant, j'ai connu Christophe de Hody au début et regarde où il est aujourd'hui. Il ne faut pas baisser les bras. Et tu vois, et donc, c'est pour ça que je t'ai renvoyé un message sur LinkedIn. C'est Hélène Chevalier qui est venue nous parler de son livre. qui propose des aquarelles en végétal. Et en fait, elle m'a dit, quelqu'un qui m'inspire, c'est Christophe de Hody. Et du coup, je me suis dit, attends, tu avais fait un mail, je vais le relancer. Et je voulais remercier parce que ça s'est fait super vite. Et merci d'être si accessible et si sympa. J'ai trouvé ça vraiment cool d'enregistrer avec toi. Je voulais encore te remercier. Bravo à tous.

  • ArtEcoVert Pauline Leroux

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Pauline.

  • Le chemin de la nature Christophe De Hody

    Je vous invite à me rejoindre sur ma page Instagram, Artecovert, A-R-T-E-C-O-V-E-R-T, pour y découvrir le nom des prochains invités. Je me permets de vous rappeler que la seule manière de soutenir ce podcast et de le noter et le commenter sur la plateforme d'écoute de votre choix, c'est ainsi qu'on arrivera à faire porter la voix de ces passionnés de la couleur végétale. Merci à tous ! Savoir si vous allez aimer, les mots clés du podcast ArtEcoVert : teinture végétale plantes tinctoriales indigo garance encre végétale couleur végétale colorants végétaux pigments végétaux coloration capillaire végétale fibres naturelles colorants biosourcés tanins teinture naturelle plantes artecovert couleurs de plantes design végétal couleur jardin agriculture tinctoriale

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invité

    00:00

  • Présentation de Christophe De Hody et son parcours

    00:44

  • La passion de la cueillette et de la nature

    01:12

  • Les débuts de Christophe dans la cueillette des plantes

    01:20

  • L'importance de la transmission des connaissances

    04:09

  • Les formations proposées par Le chemin de la nature

    07:26

  • La genèse de l'entreprise Le chemin de la nature

    08:25

  • Les liens entre herboristerie et santé

    21:44

  • Les plantes sauvages utiles en cas de survie

    35:37

  • Conclusion et remerciements

    01:03:26

  • Invitation à suivre le podcast et les réseaux sociaux

    01:06:12

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