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Bienvenue sur Arty Time,
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ta dose d'humour culturel. Je te parle d'artistes morts,
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vivants, ou en rien. De lieux culturels à absolument visiter et les autres à absolument éviter. Je te fais des résumés des expositions si tu as la flemme d'y aller et que tu veux briller à la machine à café ou ultimement je me dis chez ta belle-mère. Ne me remercie pas,
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c'est gratuit.
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Enfin tu peux quand même lâcher un petit commentaire, ça serait sympa. Allez !
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Vous l'avez sûrement déjà vu, immense et majestueuse, avec sa nef si grande qu'on pourrait y caser l'intégralité de la connerie de Donald Trump. Enfin presque. Ce lieu majestueux vient de rouvrir il y a quelques mois et j'ai eu la chance d'y aller pendant les JO cet été. Et d'y retourner cet hiver, j'y ai fait du patin à glace. Enfin, t'as essayé ! Oui, j'ai glissé tel une pinguine sur la banquise qui fond. Mais on n'est pas là pour parler de mes exploits sportifs. Focus sur trois moments époustouflants du Grand Palais. Premier fait marquant, l'exposition universelle de 1900. Le Grand Palais est inauguré en grande pompe à cette occasion. Il est incroyablement grandiose. Un temple de l'art et des sciences où le futur s'expose à l'époque. Deuxième fait, la Seconde Guerre mondiale. Et oui, le Grand Palais ne s'est pas contenté d'être un beau bâtiment, il a aussi été un lieu de résistance, abritant des véhicules militaires cachés sous ses immenses galeries. Imaginez ça, des chars sous un plafond de verre, un peu comme des Transformers prêts à bondir. Et évidemment, troisième moment, deux événements. artistique mythique. Le Grand Palais a accueilli des expositions qui ont changé notre vision de l'art. De Monet à Marc Chagall, il est devenu le théâtre de révélations artistiques. Vous y avez peut-être même découvert des toiles qui vous ont fait pleurer, rire ou même soyons honnêtes, vous demander Mais c'est de l'art ça ? La seconde star du jour, c'est Ausha Shota, l'artiste japonaise dont les installations vous font voyager dans un univers de fil rouge, entre autres, ainsi que dans des souvenirs suspendus. J'ai eu la chance de la découvrir au musée Guillemey en 2022. Mais avant ça, qui est-elle ? Cheru Ausha est née en 1972 à Osaka. Elle décide très tôt que sa vie sera consacrée à l'art. Elle étudie en Allemagne sous la direction de Marina Abramovic, oui la grande pétresse de l'art performance. Ses œuvres sont des voyages émotionnels où chaque fil raconte une histoire. Imaginez entrer dans une salle remplie de fils rouges, tendus comme des toiles d'araignées géantes. Suspendant des clés, des valises, ces fils symbolisent la connexion humaine, la mémoire et parfois l'oubli. Focus sur trois anecdotes. Elle a failli devenir musicienne. Après avoir mis la main sur un violon lors d'un cours d'art,
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elle a décidé qu'elle préférait créer des chansonnées de fils.
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Et pour une raison. Elle a tissé une installation avec des chaussures abandonnées. Oui, des centaines de vieilles godasses, toutes symbolisant des vies, des pas, des histoires laissées derrière. Et enfin, Elle a dormi dans l'une de ses œuvres pendant une nuit d'exposition. Elle avait installé des dizaines de lits, tous entourés de fils, une immersion artistique totale. J'ai envie de vous parler de quelques-unes de ses œuvres majeures, dont certaines sont au Grand Palais en ce moment. La première de Key in the End, présentée à la Biennale de Venise en 2015. Une barque suspendue dans une mer de fils rouges avec des milliers de clés accrochées. C'est comme un coffre-trésor de mémoire collective, chaque clé ouvrant une porte vers des souvenirs inconnus. Seconde œuvre, Memory of Skin. Ici, elle tend des fils autour d'un lit ancien, créant une prison douce mais oppressante. C'est une métaphore sur le sommeil et les rêves, ou peut-être sur les cauchemars, à vous de choisir. Présente dans l'exposition au Grand Palais, troisième œuvre dont j'ai envie de vous parler, Where Are We Going ? Imaginez des valises accrochées dans une tempête de fils, une réflexion sur les voyages, les migrations et les racines. On a tous des bagages invisibles, sauf que les siens sont suspendus dans l'air. Au Grand Palais, vous y verrez également une œuvre singulière. L'artiste a pris des centaines de petits objets présents dans les maisons de poupées et les a reliés d'un fil rouge. Elle a fait cette œuvre pendant le Covid. C'est vrai qu'on s'occupait comme on pouvait à cette époque. L'exposition montre aussi qu'elle a scénographié des opéras et des spectacles vivants. Elle y suspendait du mobilier au-dessus des comédiens. D'ailleurs, beaucoup d'assureurs étaient en PLS à chaque soir de la représentation. Voilà mes petits explorateurs de l'art, vous savez tout et surtout l'essentiel. Le Grand Palais et Chiarushyota, deux géants qui tissent des histoires. L'un avec des arches. métallique, l'autre avec des fils d'émotion. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. En attendant, allez créer vos propres toiles d'araignées et écoutez les différents épisodes déjà publiés où j'interview des comédiens et des comédiennes. À bientôt !
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