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HELENE_SIDO & COLETTE 📖 cover
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Arty Time : je visite les musées et je fais des résumés humoristiques et j'interviewe des comédien.ne !

HELENE_SIDO & COLETTE 📖

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25min |05/01/2025
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Arty Time : je visite les musées et je fais des résumés humoristiques et j'interviewe des comédien.ne !

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25min |05/01/2025
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Description

Sous ses airs sages, Hélène cache un dragon qui préfère l'efficacité de ses vannes à la bienveillance ! Pour notre plus grand plaisir de spectateurs et d'auditeurs de ce nouvel épisode.

Dotée d’un style incisif et singulier, elle aborde la bêtise humaine sans détour, celle des autres bien sûr… Mais la sienne surtout.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interview un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Arty Time avec une déclinaison de mon podcast Arty Time, tado d'humour culturel. Parce que j'en avais un peu marre de faire des expos et d'enregistrer mes épisodes dans mon petit studio toute seule, donc j'ai décidé de recevoir des guests. Mais pas n'importe lesquels, des comédiens et des comédiennes, pour qu'ils me parlent de leur crush artistique. Donc chaque mois, je prends un thé avec l'un ou plus d'entre eux, pour partager ce qui les fait vibrer, s'émerveiller ou se révolter. Ne manquez plus que toi pour être complet, et chauffez la bouilloire pour partager ce moment avec nous. Bonne écoute ! Hello mes petits curieux et bienvenue sur ce nouvel épisode d'ArtiTime Avec. Et aujourd'hui, pour m'accompagner, je suis avec Hélène Sidot. Salut Hélène ! Salut ! Moi je suis Célia Rastoin, l'heureuse propriétaire de ce podcast. Je fais aussi des plans de com'RSE et même des ateliers de sensibilisation au climat, comme la fresque du climat ou encore l'atelier de tonne. Et ça m'arrive même de faire des podcasts pour les entreprises, mais on n'est pas là pour parler de ça aujourd'hui. On est ensemble aujourd'hui pour parler de toi, Hélène, et surtout d'une artiste que tu apprécies, que je te laisse m'annoncer.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup Colette, l'auteur, qui m'a inspirée, donc mon nom de scène.

  • Speaker #0

    Ok, est-ce que tu peux la pitcher en quelques lignes, écrivaine ?

  • Speaker #1

    Alors, Colette, oui, écrivaine du

  • Speaker #0

    18e. Elle est nulleuse ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Alors, c'est... Pas une figure du féministe, parce qu'elle n'aimait pas dire qu'elle était féministe.

  • Speaker #0

    On parle effectivement.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. J'aime bien aussi le fait de ne pas rentrer dans une case, mais c'est une femme libre qui avait beaucoup d'admiration pour sa mère. Son père était très famille, très nature, elle adorait les animaux, et elle écrivait très très bien.

  • Speaker #0

    C'est en cela que tu te sens proche d'elle. C'est quoi ton premier souvenir avec elle ?

  • Speaker #1

    Mon premier souvenir, c'est d'avoir lu. donc Sido, le roman autobiographique, qui à cette époque-là de ma vie m'a pas enfin m'a pas bouleversée dans le sens où moi j'étais pas j'étais pas mère et ma mère n'était pas la figure telle qu'elle était décrite.

  • Speaker #0

    Elle était pas spécialement une mère...

  • Speaker #1

    Oui indépendante comme l'a décrivait du coup Colette. Et je savais qu'un jour j'aurais une fille. C'était un truc que je savais qu'un jour j'aurais une fille. Et je me suis dit, qu'est-ce que j'aimerais que ma fille me voit comme ça. Ok. Et voilà. Aujourd'hui, ça résonne autrement.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment c'est devenu ton nom d'artiste ? Tu t'es naturellement...

  • Speaker #1

    Alors non, ça a été un long cheminement. En fait, au départ, quand j'ai commencé à jouer, je jouais avec une robe noire, avec un col clodine. Ok. Voilà. Donc, col clodine.

  • Speaker #0

    Un petit clodine,

  • Speaker #1

    finalement. Ouais. Donc voilà, Colclédine, Colette, Sido. Et voilà, je me suis dit, ça coûte moins cher pour mettre les lettres à Pia.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Sauf que maintenant, apparemment, on ne paye plus par lettres. Dommage, mais j'aime bien ce mot.

  • Speaker #0

    Colette, elle lit assez tôt des grands classiques. Est-ce que toi aussi, c'est une discipline que tu aimes, particulièrement la lecture ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la lecture, je l'ai... découverte vraiment avec l'école, parce que j'ai fait un bac littéraire. Les classiques que j'ai aimés, je ne sais pas, je lisais ça parce que j'étais obligée de les lire. La lecture que j'ai appréciée, c'est plus tard, en fait, quand j'étais plus obligée de lire. Après, c'est vrai que moi, l'auteur que je me souviens le plus en classique, c'est Jean Gionnot, on va dire. C'est pas... J'ai pas lu... Je n'ai pas gardé des grands souvenirs de mots passants. Je suis plutôt m'ennuyer avec ce genre de lecture.

  • Speaker #0

    Et du coup, artistiquement, est-ce que c'est vers une autre discipline que tu te nourris ou comment tu te nourris ?

  • Speaker #1

    Ce qui me nourrit, ce n'est pas... Non, ça ne va pas être la lecture. Ça va être plus les chroniqueurs, les personnes qui vont avoir un regard un peu sur l'actualité. J'aime beaucoup le sarcasme, l'ironie. ce genre de choses. J'aime beaucoup Gaspard Pouce, des auteurs comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, qui sont auteurs avant tout, d'être comédien, humoriste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas toujours été humoriste. Comment on passe d'une vie rangée à scène pas banque ?

  • Speaker #1

    Eh ben, je sais... En fait, j'ai fait du droit, moi. J'aime bien le cadre, j'aime bien que les choses soient bien carrées. Et puis aussi parce que, comme tout le monde, je pensais que dans la vie, il fallait un vrai métier, entre guillemets, qu'il fallait avoir une carrière, une maison, des enfants. Et une fois que j'ai eu tout ça, j'ai eu envie de renouer avec eux. Un amour de jeunesse, puisque quand j'étais plus jeune, en primaire, on faisait des spectacles de fin d'année. Et j'avais adoré la sensation du cœur qui bat avant de monter sur scène. C'était quelque chose que je n'avais jamais oublié. Et donc, je me suis permise de prendre des cours de théâtre d'improvisation. Et après, ma vie, c'était plus possible d'aller loin.

  • Speaker #0

    Et d'avoir cette double vie, tu ne t'étais pas dit, tiens, je vais continuer la vie de carré. en CDI, on va dire. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, au départ, je n'ai jamais pensé faire une carrière dans l'humour. J'étais très bien dans mon travail, mais ça a commencé à prendre beaucoup de place. Et avec ma vie de famille, c'était compliqué. Je me suis séparée du père de ma fille. J'avais ma fille, du coup, en garde alternée. J'avais envie de passer des moments de qualité avec elle, d'être vraiment là quand j'étais avec elle. Et du coup, je me suis dit, on va choisir un des deux. J'ai choisi la scène.

  • Speaker #0

    La scène, l'impro.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    tu as commencé par l'impro. Et ton spectacle s'est inscrit, s'est écrit au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé par l'impro et en fait, à un moment donné, j'avais moins le cœur qui bat avant de monter sur scène. Et je me suis dit, j'ai envie d'essayer autre chose. J'ai toujours aimé écrire. Et donc, je me suis mise à écrire et à jouer. Et là, j'ai découvert des sensations qui ne me quittent pas.

  • Speaker #0

    Puis en plus, c'est très différent parce que l'impro, c'est des matchs d'impro, sauf si ce n'est pas ça que tu as fait, mais c'est plutôt par équipe.

  • Speaker #1

    J'ai fait match d'impro et j'ai fait aussi de l'impro longue, où on fait une histoire sur une heure. Non, mais j'adorais l'impro. C'est vraiment... On se nourrit de ce que donne l'autre et c'est vraiment un autre exercice. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais après j'avais envie de me recentrer sur moi.

  • Speaker #0

    Le thème de ton premier spectacle que j'ai vu à Avignon et que j'ai adoré, et cette envie de te rencontrer pour ce podcast, il est venu comment ? Tu nous en parles ?

  • Speaker #1

    Trouver un titre à un spectacle, ça a été très compliqué. Moi j'aime bien la sonorité du mot, parce qu'il s'appelle Solilès. Le saut lilais, ça fait penser au saut liloc. Voilà, un saut liloc. Les sauts lilais, c'est-à-dire les sauts qui n'y vont pas. Donc voilà, c'est tout ça. Et vu que c'est un spectacle où je parle de la bêtise, tout est venu, on va dire...

  • Speaker #0

    Alimenter ce thème.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Après, il n'y a pas eu une étape, le texte, le titre. C'était vraiment un tout.

  • Speaker #0

    Et puis finalement, même l'impro, les jeux d'impro que tu as fait avant, tu en fais aussi pendant ton spectacle, ça nourrit aussi.

  • Speaker #1

    Oui, alors après, c'est l'impro avec le public, ça reste très... Enfin, on ne construit rien.

  • Speaker #0

    C'est éphémère.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est très... Comme l'impro, je fais des spectacles.

  • Speaker #0

    Il y a après le plaisir de vivre un moment là pour le spectacle.

  • Speaker #1

    Oui, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Le personnage de Claudine à l'école. Un de ses livres donne naissance à un personnage unique, irrévérencieux et insolent. Toi, tu le décris comment, ton personnage de spectacle, ton clown, le fameux truc, est-ce que tu as trouvé ton clown ?

  • Speaker #1

    Oh mon Dieu ! C'est terrible de trouver son clown. Parce qu'en fait, tu te rends compte que c'est toi que tu dois trouver, plutôt que le clown. Et ça, on ne le dit pas, ça. Donc tu fais le clown et tu ne ressembles plus du tout à toi. Et après, quand tu commences à ressembler à toi, tu as ton clown. Ok ! Alors irrévérencieux Et bien Oui je dirais que Mon personnage sur scène il est un petit peu comme ça En fait c'est La personne que J'aimerais être Que je suis mais que j'aimerais être dans le sens où C'est vraiment les idées qui me passent par la tête Mais les codes font que Je vais dire les choses de manière plus Plus polie

  • Speaker #0

    Et ça se traduit aussi beaucoup dans ta page Instagram, sur tes réseaux sociaux Oui Elle était vachement active. Et je voulais délirer et imaginer à quoi aurait ressemblé la page Instagram de Colette si tu avais été son community manager. Comment tu mangerais ?

  • Speaker #1

    Ah bah, ça aurait été génial. Mais déjà, à l'époque où elle disait qu'elle ne se retrouvait pas dans le féminisme, je pense qu'aujourd'hui, elle aurait quand même peut-être pris cette étiquette.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Parce que... Elle est quand même... Il me semble que Simone de Beauvoir est le deuxième sexe. Elle est décédée quasiment au même moment. Donc elle n'a pas connu... C'était les prémices du féminisme. En fait, c'était une femme forte, mais elle n'avait pas envie d'être identifiée, surtout comme une femme. C'est ce que j'avais l'impression. Alors sa page Instagram, ça serait un truc... Je pense qu'elle aurait énormément de vidéos de chatons.

  • Speaker #0

    Je crois que tu as dit une vidéo de chatons. Très bien.

  • Speaker #1

    Mais ouais, elle avait une folie pour les Ausha. Je pense qu'il y aurait eu énormément de Ausha. Ça aurait été très compliqué.

  • Speaker #0

    Ouais, absolument. un chat qui vit on vient avec la lecture c'est terrible pour le coup je pense qu'elle aurait un peu déconstruit l'image des féministes je ne mets absolument pas ces idées là sur les féministes bien au contraire mais qui parfois peut pour certaines personnes être agaçante donc

  • Speaker #1

    je pense qu'elle aurait pris le contre-tout mais c'est bien c'est bien autre époque il y a de la place pour... pour tout le monde, à condition de rester dans la nuance et puis jamais dire que ce qu'on dit, c'est la vérité, en fait.

  • Speaker #0

    Après cet anachronisme, l'écriture de Colette, elle est complexe et moderne, qu'elle semble laisser supposer en premier abord. Toi, tu penses faire quel effet quand on te rend compte pour la première fois ? Parce qu'effectivement, tu ne faisais pas guetement ce personnage-là au vrai, évidemment.

  • Speaker #1

    Alors, le personnage sur scène, moi ? Oui, toi. Moi ? Généralement, on est surpris. Quand j'étais DGS, directrice de mairie, on me disait que je n'avais pas le physique du travail. Et pareil pour l'humour. En fait, quand on me voit sur scène et on voit comment j'en vois, on me dit qu'on ne m'imaginait pas comme ça. Donc voilà, j'ai ce petit effet qui se coule.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu veux donner, du coup ?

  • Speaker #1

    En fait, je crois qu'aujourd'hui... Moi, j'ai quand même 37 ans. Je ne cherche plus vraiment à donner une image. Et je m'en fous complètement. Les gens, en fait, prennent ce qu'ils ont envie de prendre. Mais j'aime bien le fait de surprendre.

  • Speaker #0

    D'être plus assumée, plus ancrée et de plus s'écouter soi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis, je pense qu'on peut être plusieurs choses à la fois. Je ne suis pas obligée d'être comme ça tout le temps. En fait, c'est juste des fois, j'ai des choses à dire, mais des fois, je n'ai rien à dire. Donc, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est assez libérateur les personnalités comme toi aussi je trouve, ça permet aussi à d'autres de se dire en fait on peut très bien être une jolie blonde, dans le cliché, et envoyer du truc, t'es pas obligée d'être une princesse qui bouge pas rien, qui dit rien,

  • Speaker #1

    aux côtés tu vois. Oui mais les gens ça les rassure de nous mettre dans des cases.

  • Speaker #0

    Justement elle était en avance sur son temps d'un point de vue sexualité, je dis justement, il n'y a aucune transition avec ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Justement.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus elle est complètement bisexuelle, donc évidemment ça choquait à l'époque. Tu dirais que t'aimes générer quelles émotions toi quand tu partages ton contenu sur les réseaux ou que tu montes sur scène ?

  • Speaker #1

    Sur ma sexualité ?

  • Speaker #0

    Non c'était une transition complètement différente effectivement. Non mais c'était plus... J'imagine qu'elle disait ça aussi pour choquer à l'époque tu vois maintenant c'est... Ouais. C'est pas compliqué que tu le dis, c'est juste parce que t'es comme ça et basta. Enfin quand je dis tu c'est pas toi, ni moi tu vois mais... Maintenant quand on dit quelque chose et qu'on l'assume... Est-ce que tu veux générer une idée, un truc un peu militant ? Pas du tout, oui.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    Sur la bêtise, tu disais tout à l'heure que je racontais la bêtise, que c'était pour qu'ils soient un peu moins bêtes. En fait, non,

  • Speaker #1

    c'est juste leur dire, vous pensez comme ça, mais essayez juste de dézoomer. Pourquoi vous pensez ça ? À un moment donné, oui, on peut penser comme ça, on peut penser autrement. Il n'y a pas forcément de bien et de mal, juste il faut vivre ensemble et puis dans la nuance. Je pense que les gens qui sont un peu choqués, c'est le fait que mon discours ne va pas aller dans la mouvance hyper féministe et woke.

  • Speaker #0

    Consensuelle. Voilà.

  • Speaker #1

    Après, sans dire que le wokisme est un gros mot. C'est juste que je ne vais pas être dans cette mouvance-là. C'est plus les hommes, rires. peut-être même plus que les femmes pendant le spectacle. Oui, oui, oui. Il y a vraiment quelque chose de...

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à dire. Tu commences aussi beaucoup tes vidéos par... Bon, je ne vais pas me faire que des amis. C'est aussi que tu te rends compte aussi que tu provoques... Enfin, pas provoquer, je ne sais pas si c'est le bon terme, mais tu ne le fais pas pour, j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    Instagram, ce n'est pas pareil. Instagram, je fais clairement... Présent borite. Je suis complètement vendue. Suivez-moi d'ailleurs, abonnez-vous directement. Non, Instagram, en fait, c'est parce que c'est le principe du réseau social où on est censé avoir plein d'amis. Moi, j'ai 80 000 followers qui sont censés être, mais qui me suivent. Ils sont abonnés, c'est mes amis. Alors que non. Voilà, il y a un truc très réseau social, il faut mettre des gènes. Donc c'est pour ça, je ne vais pas me faire des amis, c'est un peu juste contrebalancer ça.

  • Speaker #0

    Puis à l'esprit, un peu de corps, c'est voilà, vous pensez comme moi, mais on va se bagarrer contre ceux qui ne pensent pas comme nous, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis de toute façon, moi j'ai remarqué, tu passes un certain nombre de vues, tu arrives dans les feeds des gens les plus tarés. Moi j'ai des commentaires des fois.

  • Speaker #0

    Oui, il faut vite les passer.

  • Speaker #1

    Après, moi ça m'amuse, je ne sais pas si tu as vu, je m'amuse beaucoup à répondre aux commentaires que je reçois. Mais ouais, les réseaux sociaux, c'est un truc de... On est obligé de passer par ce biais-là. Après, il y a aussi des jolis témoignages. Mais ouais, la masse, c'est quand même pas...

  • Speaker #0

    On ne va pas se faire que des amis,

  • Speaker #1

    etc. Voilà. Je suis désolée.

  • Speaker #0

    Très bien, moi aussi, j'ai 37 ans et je suis... On parlait un peu de féministes. Tout à l'heure, on parlait de féministes. Mais en fait, en 1910, elle a dit Les suffragettes me dégoûtent. Elle aussi, elle ne faisait pas que des amis. Savez-vous ce qu'elle mérite et suffragette ? Le fouet et le harem. Pour en 2024. Qui mérite le fouet et le harem, selon toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut remettre ça dans le contexte. Alors, elle disait ça parce que, pour elle, les femmes ne pouvaient pas parler de politique. Parce qu'elles avaient leurs règles. Et que pendant nos règles, on était perturbées. Mais... elle n'a pas tort.

  • Speaker #0

    Je veux dire, moi,

  • Speaker #1

    si vous me donnez l'arme nucléaire, le bouton en plein SPM, je fais sauter tout le monde. Donc oui, je suis d'accord avec ce qu'elle disait. Je ne sais plus ce que c'était.

  • Speaker #0

    À ton avis, en 2024, qui mérite le fouet et le harem ? Les cons qui te répondent mal. Non, même pas.

  • Speaker #1

    Les fous et le harem, mais il y en a qui seraient très contents de l'avoir.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, j'adore. On retourne à la question.

  • Speaker #1

    Alors, ça pourrait être un cadeau.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ah oui, très bien. Je te serais bien. À offrir. C'est un cadeau,

  • Speaker #1

    Colette.

  • Speaker #0

    Moi, je ne sais pas si tu sais, mais je suis sûre que oui, que notre Colette, c'était aussi une rebelle. En 1902, elle est l'une des premières à suivre la mode des garçons. Se coupant ses cheveux en athée, elle est vraiment encore une... C'est très de rébellion. Toi aussi, tu t'es rebellée quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une expérience avec les cheveux qui est assez dramatique. En fait...

  • Speaker #0

    Tu te rappelles de Basic Esthèque,

  • Speaker #1

    quand tu es sortie à la garçonne. Mes copines m'ont dit, Hélène, je suis sûre que ça va trop t'aller. J'ai été chez le coiffeur, j'avais 14 ans. Et je me suis fait une coupe à la garçonne. Sauf que moi, je boucle.

  • Speaker #0

    Bien sûr, elle a l'effet mouton.

  • Speaker #1

    Effet mouton terrible. Très bien. Ça a été mon expérience capillaire à la garçonne. Que je n'ai jamais refait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que d'avoir repris tes cours de théâtre, après avoir été rangée, comme tu disais tout à l'heure, la maison, le chien, le marié, tu n'as ni parlé de chien ni maison, mais j'envisage ça dans ma tête. Il n'y avait pas de chien. Est-ce qu'il y a un esprit de rébellion là-dedans ?

  • Speaker #1

    Esprit de s'écouter, en fait. C'est juste, j'ai toujours été une gentille fille, bien élevée, qui a bien travaillé à l'école. Et c'est très bien d'être gentil, bien élevé, bien travailler à l'école.

  • Speaker #0

    C'est tangible.

  • Speaker #1

    Oui, mais je le vivais bien, mais c'est juste un moment, en fait, je me suis demandé, est-ce que ça, c'est vraiment mes rêves à moi ? Est-ce que ça n'appartient pas à quelqu'un d'autre ? Et du coup, j'ai eu besoin de... Mais pour le coup, c'est terrible, parce que quand on change comme ça, c'est de tout casser, c'est-à-dire de partir, même de briser une famille, en fait. Donc, bonjour après la culpabilité et tout. mais un passage obligé pour se retrouver vraiment à ce qui m'appartient à moi.

  • Speaker #0

    LEC a une carrière de musicale dans des tenues, disons, publiquement légères. Je ne vais pas te demander jusqu'où tu serais prête à aller pour ton art, mais plutôt si tu songes, un autre art, plus de l'écriture pure dans un livre.

  • Speaker #1

    Alors, clairement, tout ce qui est chansons, danse. On enlève.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #1

    On enlève. Clairement, ce que j'ai fait de la Zumba, c'était catastrophique. Et je chante très mal. Donc ça, on enlève. Par contre, c'est vrai que j'adore écrire. J'adorerais écrire un roman policier un jour. Si je devais écrire un style, ce serait un roman policier. Ou écrire un film.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Que tu écrirais de A à Z ? Ou alors tu récupères un livre ? Non,

  • Speaker #1

    j'écris tout. T'écris à jamais.

  • Speaker #0

    De toute façon, en fait, je me rends compte, pardon, je fais une parenthèse, mais... que la plupart des films sont tirés de livres. Donc finalement, ce serait...

  • Speaker #1

    Ou d'une IA.

  • Speaker #0

    Ouais. Mon Dieu. Ouais, ouais. Donc plutôt écriture à travers un film.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Très bien, ok. Et t'as une idée déjà, quelque chose ? Un policier, mais pas...

  • Speaker #1

    Ou une pièce de théâtre.

  • Speaker #0

    Ok, mais qui serait peut-être policier.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais. Ouais. Après, parce que moi, mes romans préférés, c'est vraiment les romans policiers. Mais pièce de théâtre serait peut-être plus boulevard, du coup. Non, plein de choses. J'aime tellement de choses. Mais non, je ne me suis pas penchée sur le sujet encore. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu vas peut-être t'ouvrir à ça créativement, Colette, comme beaucoup d'autres artistes. ou encore amateurs de télétravail adorent bosser depuis leur lit. Il y a vraiment zéro transition dans cette question. Ah,

  • Speaker #1

    on t'a repris le lien avec le télétravail et Colette.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai lu juste un truc, je ne te mens pas, il y a une heure, où je lisais sur le télétravail, où est-ce que les gens aimaient travailler, et on parlait de Colette, qui aimait écrire au lit. Je me suis dit, tiens, je vais le demander à Hélène.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je ne suis pas du tout grasse-matte et tout. Moi, le lit, j'aime bien le quitter tôt le matin.

  • Speaker #0

    Mais pas y revenir pour écrire. Non.

  • Speaker #1

    Quand j'étais plus jeune, j'ai révisé dans mon lit. Mais là, j'écris à table. J'écris sur une table, sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Un côté très scolaire, du coup. Enfin, pas scolaire, mais très boulot. J'associe le travail.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, pour me donner aussi un rythme. Parce que maintenant que je n'ai plus des horaires, avec un travail, un bureau, j'ai besoin de me dire, j'ai pris ma douche, je m'installe pour travailler. Je ne me mormais pas dans le lit dans lequel j'ai dormi. Parce que sinon, j'ai l'impression d'avoir rien fait.

  • Speaker #0

    Tu penses que ça va bouger ? Parce que, mine de rien, même si tu as quitté concrètement et vraiment le boulot, le vrai travail, le travail rangé dans une mairie, tu le disais, tu penses qu'il y a des choses qui vont évoluer avec cette nouvelle vie d'artiste ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'espère. Quand je travaillais et que je jouais, j'avais une amplitude horaire de travail énorme, aujourd'hui qui est beaucoup moindre, et c'est vrai que je m'ennuie quand je travaille. Donc j'ai besoin d'être un peu plus stimulée intellectuellement. Mais j'aimerais bien plus travailler avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ?

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? Franchement...

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ? Enfin, c'est l'écriture.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, en fait tout. En fait, il n'y a pas longtemps j'ai vu une vieille interview de Marina Rollman. que j'aime beaucoup qui disait que l'écriture c'était c'était pas égoïste on pouvait prendre du plaisir à donner aux autres et tout et ça m'a vraiment ça m'a vraiment parlé du coup je me suis dit j'aimerais bien j'aimerais bien faire ça aussi et dans la même ouvrance il y a une citation que j'utilise beaucoup qui

  • Speaker #0

    est de coco chanel et qui dit prenez mes idées j'en aurai d'autres parce qu'en fait ce que tu traduis là c'est aussi de ton écriture ce que tu pourrais dire attends j'ai trouvé cette super vanne je vais la garder pour moi Je l'offre aussi à d'autres qui j'écris.

  • Speaker #1

    Et puis aussi, je pense qu'on est... Mettre en lumière les autres, c'est aussi en prendre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Moi, c'est assez honteux parce que je n'ai lu aucun livre de Colette. Tu me parlais de Claudine à l'école que tu avais particulièrement appréciée. Sido. Sido, c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, Sido, et je n'ai lu que celui-là.

  • Speaker #0

    Ok, mais ce n'est pas grave. Tu vois, on a tenu et on a parlé. Tu as d'autres recommandations artistiques ?

  • Speaker #1

    à nous faire en lecture ouais entre autres moi est ce que tu aurais vu alors en lecture moi qui aime les romans policiers des personnes qui aiment les romans policiers j'aime beaucoup joël dicker suisse qui va faire harry keber tout ça j'aime beaucoup en film moi j'aime beaucoup les films ou qui me retourne la cervelle ou au dernier moment je disais mais non je n'avais pas vu voilà et il n'a pas beaucoup Moi, il y en a un qui m'avait... C'est un vieux, c'est Les Autres avec Nicole Kidman. Je ne vais pas le dire à la fin. Mais moi, c'est le premier film qui m'a retourné le cerveau.

  • Speaker #0

    C'est longtemps après, effectivement.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, j'ai vu Nicole Kidman dans une série, il n'y a pas longtemps. Je lui ai dit, mais ce n'est pas possible, en fait, elle a...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, dans...

  • Speaker #1

    Tout bougé physiquement.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui me fait pas normal. Au rendez-vous chez les chirurgiens...

  • Speaker #1

    Comme si elle avait une pericule. C'était très étrange.

  • Speaker #0

    C'était le mot qu'il fallait que je positionne. D'accord. J'ai plutôt bien habillé les buts.

  • Speaker #1

    Les transitions sont parfaites.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    De rien.

  • Speaker #0

    D'avoir partagé un petit bout de toi. On se retrouve et on te retrouve sur tes réseaux sociaux qui sont très actifs. Et sur scène, partout.

  • Speaker #1

    Oui, au point virgule une fois par mois. Je ne sais pas quand sort le podcast, mais je joue ce soir.

  • Speaker #0

    D'ici fin 2024. On enregistre en octobre. Oui, d'ici fin 2024, tu saches toutes tes dates.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci, à plus tard.

  • Speaker #1

    À plus tard.

  • Speaker #0

    Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire. Ça aidera mes amis, les algorithmes, à propulser ce podcast. Et par exemple, autour de toi, à la machine à café, dans le minceau. Bah tiens oui, si là, t'es dans les grands, en ce moment, parle-en à ton voisin. Tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time. Merci. Allez, puis je suis là.

Description

Sous ses airs sages, Hélène cache un dragon qui préfère l'efficacité de ses vannes à la bienveillance ! Pour notre plus grand plaisir de spectateurs et d'auditeurs de ce nouvel épisode.

Dotée d’un style incisif et singulier, elle aborde la bêtise humaine sans détour, celle des autres bien sûr… Mais la sienne surtout.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interview un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Arty Time avec une déclinaison de mon podcast Arty Time, tado d'humour culturel. Parce que j'en avais un peu marre de faire des expos et d'enregistrer mes épisodes dans mon petit studio toute seule, donc j'ai décidé de recevoir des guests. Mais pas n'importe lesquels, des comédiens et des comédiennes, pour qu'ils me parlent de leur crush artistique. Donc chaque mois, je prends un thé avec l'un ou plus d'entre eux, pour partager ce qui les fait vibrer, s'émerveiller ou se révolter. Ne manquez plus que toi pour être complet, et chauffez la bouilloire pour partager ce moment avec nous. Bonne écoute ! Hello mes petits curieux et bienvenue sur ce nouvel épisode d'ArtiTime Avec. Et aujourd'hui, pour m'accompagner, je suis avec Hélène Sidot. Salut Hélène ! Salut ! Moi je suis Célia Rastoin, l'heureuse propriétaire de ce podcast. Je fais aussi des plans de com'RSE et même des ateliers de sensibilisation au climat, comme la fresque du climat ou encore l'atelier de tonne. Et ça m'arrive même de faire des podcasts pour les entreprises, mais on n'est pas là pour parler de ça aujourd'hui. On est ensemble aujourd'hui pour parler de toi, Hélène, et surtout d'une artiste que tu apprécies, que je te laisse m'annoncer.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup Colette, l'auteur, qui m'a inspirée, donc mon nom de scène.

  • Speaker #0

    Ok, est-ce que tu peux la pitcher en quelques lignes, écrivaine ?

  • Speaker #1

    Alors, Colette, oui, écrivaine du

  • Speaker #0

    18e. Elle est nulleuse ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Alors, c'est... Pas une figure du féministe, parce qu'elle n'aimait pas dire qu'elle était féministe.

  • Speaker #0

    On parle effectivement.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. J'aime bien aussi le fait de ne pas rentrer dans une case, mais c'est une femme libre qui avait beaucoup d'admiration pour sa mère. Son père était très famille, très nature, elle adorait les animaux, et elle écrivait très très bien.

  • Speaker #0

    C'est en cela que tu te sens proche d'elle. C'est quoi ton premier souvenir avec elle ?

  • Speaker #1

    Mon premier souvenir, c'est d'avoir lu. donc Sido, le roman autobiographique, qui à cette époque-là de ma vie m'a pas enfin m'a pas bouleversée dans le sens où moi j'étais pas j'étais pas mère et ma mère n'était pas la figure telle qu'elle était décrite.

  • Speaker #0

    Elle était pas spécialement une mère...

  • Speaker #1

    Oui indépendante comme l'a décrivait du coup Colette. Et je savais qu'un jour j'aurais une fille. C'était un truc que je savais qu'un jour j'aurais une fille. Et je me suis dit, qu'est-ce que j'aimerais que ma fille me voit comme ça. Ok. Et voilà. Aujourd'hui, ça résonne autrement.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment c'est devenu ton nom d'artiste ? Tu t'es naturellement...

  • Speaker #1

    Alors non, ça a été un long cheminement. En fait, au départ, quand j'ai commencé à jouer, je jouais avec une robe noire, avec un col clodine. Ok. Voilà. Donc, col clodine.

  • Speaker #0

    Un petit clodine,

  • Speaker #1

    finalement. Ouais. Donc voilà, Colclédine, Colette, Sido. Et voilà, je me suis dit, ça coûte moins cher pour mettre les lettres à Pia.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Sauf que maintenant, apparemment, on ne paye plus par lettres. Dommage, mais j'aime bien ce mot.

  • Speaker #0

    Colette, elle lit assez tôt des grands classiques. Est-ce que toi aussi, c'est une discipline que tu aimes, particulièrement la lecture ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la lecture, je l'ai... découverte vraiment avec l'école, parce que j'ai fait un bac littéraire. Les classiques que j'ai aimés, je ne sais pas, je lisais ça parce que j'étais obligée de les lire. La lecture que j'ai appréciée, c'est plus tard, en fait, quand j'étais plus obligée de lire. Après, c'est vrai que moi, l'auteur que je me souviens le plus en classique, c'est Jean Gionnot, on va dire. C'est pas... J'ai pas lu... Je n'ai pas gardé des grands souvenirs de mots passants. Je suis plutôt m'ennuyer avec ce genre de lecture.

  • Speaker #0

    Et du coup, artistiquement, est-ce que c'est vers une autre discipline que tu te nourris ou comment tu te nourris ?

  • Speaker #1

    Ce qui me nourrit, ce n'est pas... Non, ça ne va pas être la lecture. Ça va être plus les chroniqueurs, les personnes qui vont avoir un regard un peu sur l'actualité. J'aime beaucoup le sarcasme, l'ironie. ce genre de choses. J'aime beaucoup Gaspard Pouce, des auteurs comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, qui sont auteurs avant tout, d'être comédien, humoriste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas toujours été humoriste. Comment on passe d'une vie rangée à scène pas banque ?

  • Speaker #1

    Eh ben, je sais... En fait, j'ai fait du droit, moi. J'aime bien le cadre, j'aime bien que les choses soient bien carrées. Et puis aussi parce que, comme tout le monde, je pensais que dans la vie, il fallait un vrai métier, entre guillemets, qu'il fallait avoir une carrière, une maison, des enfants. Et une fois que j'ai eu tout ça, j'ai eu envie de renouer avec eux. Un amour de jeunesse, puisque quand j'étais plus jeune, en primaire, on faisait des spectacles de fin d'année. Et j'avais adoré la sensation du cœur qui bat avant de monter sur scène. C'était quelque chose que je n'avais jamais oublié. Et donc, je me suis permise de prendre des cours de théâtre d'improvisation. Et après, ma vie, c'était plus possible d'aller loin.

  • Speaker #0

    Et d'avoir cette double vie, tu ne t'étais pas dit, tiens, je vais continuer la vie de carré. en CDI, on va dire. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, au départ, je n'ai jamais pensé faire une carrière dans l'humour. J'étais très bien dans mon travail, mais ça a commencé à prendre beaucoup de place. Et avec ma vie de famille, c'était compliqué. Je me suis séparée du père de ma fille. J'avais ma fille, du coup, en garde alternée. J'avais envie de passer des moments de qualité avec elle, d'être vraiment là quand j'étais avec elle. Et du coup, je me suis dit, on va choisir un des deux. J'ai choisi la scène.

  • Speaker #0

    La scène, l'impro.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    tu as commencé par l'impro. Et ton spectacle s'est inscrit, s'est écrit au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé par l'impro et en fait, à un moment donné, j'avais moins le cœur qui bat avant de monter sur scène. Et je me suis dit, j'ai envie d'essayer autre chose. J'ai toujours aimé écrire. Et donc, je me suis mise à écrire et à jouer. Et là, j'ai découvert des sensations qui ne me quittent pas.

  • Speaker #0

    Puis en plus, c'est très différent parce que l'impro, c'est des matchs d'impro, sauf si ce n'est pas ça que tu as fait, mais c'est plutôt par équipe.

  • Speaker #1

    J'ai fait match d'impro et j'ai fait aussi de l'impro longue, où on fait une histoire sur une heure. Non, mais j'adorais l'impro. C'est vraiment... On se nourrit de ce que donne l'autre et c'est vraiment un autre exercice. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais après j'avais envie de me recentrer sur moi.

  • Speaker #0

    Le thème de ton premier spectacle que j'ai vu à Avignon et que j'ai adoré, et cette envie de te rencontrer pour ce podcast, il est venu comment ? Tu nous en parles ?

  • Speaker #1

    Trouver un titre à un spectacle, ça a été très compliqué. Moi j'aime bien la sonorité du mot, parce qu'il s'appelle Solilès. Le saut lilais, ça fait penser au saut liloc. Voilà, un saut liloc. Les sauts lilais, c'est-à-dire les sauts qui n'y vont pas. Donc voilà, c'est tout ça. Et vu que c'est un spectacle où je parle de la bêtise, tout est venu, on va dire...

  • Speaker #0

    Alimenter ce thème.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Après, il n'y a pas eu une étape, le texte, le titre. C'était vraiment un tout.

  • Speaker #0

    Et puis finalement, même l'impro, les jeux d'impro que tu as fait avant, tu en fais aussi pendant ton spectacle, ça nourrit aussi.

  • Speaker #1

    Oui, alors après, c'est l'impro avec le public, ça reste très... Enfin, on ne construit rien.

  • Speaker #0

    C'est éphémère.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est très... Comme l'impro, je fais des spectacles.

  • Speaker #0

    Il y a après le plaisir de vivre un moment là pour le spectacle.

  • Speaker #1

    Oui, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Le personnage de Claudine à l'école. Un de ses livres donne naissance à un personnage unique, irrévérencieux et insolent. Toi, tu le décris comment, ton personnage de spectacle, ton clown, le fameux truc, est-ce que tu as trouvé ton clown ?

  • Speaker #1

    Oh mon Dieu ! C'est terrible de trouver son clown. Parce qu'en fait, tu te rends compte que c'est toi que tu dois trouver, plutôt que le clown. Et ça, on ne le dit pas, ça. Donc tu fais le clown et tu ne ressembles plus du tout à toi. Et après, quand tu commences à ressembler à toi, tu as ton clown. Ok ! Alors irrévérencieux Et bien Oui je dirais que Mon personnage sur scène il est un petit peu comme ça En fait c'est La personne que J'aimerais être Que je suis mais que j'aimerais être dans le sens où C'est vraiment les idées qui me passent par la tête Mais les codes font que Je vais dire les choses de manière plus Plus polie

  • Speaker #0

    Et ça se traduit aussi beaucoup dans ta page Instagram, sur tes réseaux sociaux Oui Elle était vachement active. Et je voulais délirer et imaginer à quoi aurait ressemblé la page Instagram de Colette si tu avais été son community manager. Comment tu mangerais ?

  • Speaker #1

    Ah bah, ça aurait été génial. Mais déjà, à l'époque où elle disait qu'elle ne se retrouvait pas dans le féminisme, je pense qu'aujourd'hui, elle aurait quand même peut-être pris cette étiquette.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Parce que... Elle est quand même... Il me semble que Simone de Beauvoir est le deuxième sexe. Elle est décédée quasiment au même moment. Donc elle n'a pas connu... C'était les prémices du féminisme. En fait, c'était une femme forte, mais elle n'avait pas envie d'être identifiée, surtout comme une femme. C'est ce que j'avais l'impression. Alors sa page Instagram, ça serait un truc... Je pense qu'elle aurait énormément de vidéos de chatons.

  • Speaker #0

    Je crois que tu as dit une vidéo de chatons. Très bien.

  • Speaker #1

    Mais ouais, elle avait une folie pour les Ausha. Je pense qu'il y aurait eu énormément de Ausha. Ça aurait été très compliqué.

  • Speaker #0

    Ouais, absolument. un chat qui vit on vient avec la lecture c'est terrible pour le coup je pense qu'elle aurait un peu déconstruit l'image des féministes je ne mets absolument pas ces idées là sur les féministes bien au contraire mais qui parfois peut pour certaines personnes être agaçante donc

  • Speaker #1

    je pense qu'elle aurait pris le contre-tout mais c'est bien c'est bien autre époque il y a de la place pour... pour tout le monde, à condition de rester dans la nuance et puis jamais dire que ce qu'on dit, c'est la vérité, en fait.

  • Speaker #0

    Après cet anachronisme, l'écriture de Colette, elle est complexe et moderne, qu'elle semble laisser supposer en premier abord. Toi, tu penses faire quel effet quand on te rend compte pour la première fois ? Parce qu'effectivement, tu ne faisais pas guetement ce personnage-là au vrai, évidemment.

  • Speaker #1

    Alors, le personnage sur scène, moi ? Oui, toi. Moi ? Généralement, on est surpris. Quand j'étais DGS, directrice de mairie, on me disait que je n'avais pas le physique du travail. Et pareil pour l'humour. En fait, quand on me voit sur scène et on voit comment j'en vois, on me dit qu'on ne m'imaginait pas comme ça. Donc voilà, j'ai ce petit effet qui se coule.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu veux donner, du coup ?

  • Speaker #1

    En fait, je crois qu'aujourd'hui... Moi, j'ai quand même 37 ans. Je ne cherche plus vraiment à donner une image. Et je m'en fous complètement. Les gens, en fait, prennent ce qu'ils ont envie de prendre. Mais j'aime bien le fait de surprendre.

  • Speaker #0

    D'être plus assumée, plus ancrée et de plus s'écouter soi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis, je pense qu'on peut être plusieurs choses à la fois. Je ne suis pas obligée d'être comme ça tout le temps. En fait, c'est juste des fois, j'ai des choses à dire, mais des fois, je n'ai rien à dire. Donc, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est assez libérateur les personnalités comme toi aussi je trouve, ça permet aussi à d'autres de se dire en fait on peut très bien être une jolie blonde, dans le cliché, et envoyer du truc, t'es pas obligée d'être une princesse qui bouge pas rien, qui dit rien,

  • Speaker #1

    aux côtés tu vois. Oui mais les gens ça les rassure de nous mettre dans des cases.

  • Speaker #0

    Justement elle était en avance sur son temps d'un point de vue sexualité, je dis justement, il n'y a aucune transition avec ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Justement.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus elle est complètement bisexuelle, donc évidemment ça choquait à l'époque. Tu dirais que t'aimes générer quelles émotions toi quand tu partages ton contenu sur les réseaux ou que tu montes sur scène ?

  • Speaker #1

    Sur ma sexualité ?

  • Speaker #0

    Non c'était une transition complètement différente effectivement. Non mais c'était plus... J'imagine qu'elle disait ça aussi pour choquer à l'époque tu vois maintenant c'est... Ouais. C'est pas compliqué que tu le dis, c'est juste parce que t'es comme ça et basta. Enfin quand je dis tu c'est pas toi, ni moi tu vois mais... Maintenant quand on dit quelque chose et qu'on l'assume... Est-ce que tu veux générer une idée, un truc un peu militant ? Pas du tout, oui.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    Sur la bêtise, tu disais tout à l'heure que je racontais la bêtise, que c'était pour qu'ils soient un peu moins bêtes. En fait, non,

  • Speaker #1

    c'est juste leur dire, vous pensez comme ça, mais essayez juste de dézoomer. Pourquoi vous pensez ça ? À un moment donné, oui, on peut penser comme ça, on peut penser autrement. Il n'y a pas forcément de bien et de mal, juste il faut vivre ensemble et puis dans la nuance. Je pense que les gens qui sont un peu choqués, c'est le fait que mon discours ne va pas aller dans la mouvance hyper féministe et woke.

  • Speaker #0

    Consensuelle. Voilà.

  • Speaker #1

    Après, sans dire que le wokisme est un gros mot. C'est juste que je ne vais pas être dans cette mouvance-là. C'est plus les hommes, rires. peut-être même plus que les femmes pendant le spectacle. Oui, oui, oui. Il y a vraiment quelque chose de...

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à dire. Tu commences aussi beaucoup tes vidéos par... Bon, je ne vais pas me faire que des amis. C'est aussi que tu te rends compte aussi que tu provoques... Enfin, pas provoquer, je ne sais pas si c'est le bon terme, mais tu ne le fais pas pour, j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    Instagram, ce n'est pas pareil. Instagram, je fais clairement... Présent borite. Je suis complètement vendue. Suivez-moi d'ailleurs, abonnez-vous directement. Non, Instagram, en fait, c'est parce que c'est le principe du réseau social où on est censé avoir plein d'amis. Moi, j'ai 80 000 followers qui sont censés être, mais qui me suivent. Ils sont abonnés, c'est mes amis. Alors que non. Voilà, il y a un truc très réseau social, il faut mettre des gènes. Donc c'est pour ça, je ne vais pas me faire des amis, c'est un peu juste contrebalancer ça.

  • Speaker #0

    Puis à l'esprit, un peu de corps, c'est voilà, vous pensez comme moi, mais on va se bagarrer contre ceux qui ne pensent pas comme nous, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis de toute façon, moi j'ai remarqué, tu passes un certain nombre de vues, tu arrives dans les feeds des gens les plus tarés. Moi j'ai des commentaires des fois.

  • Speaker #0

    Oui, il faut vite les passer.

  • Speaker #1

    Après, moi ça m'amuse, je ne sais pas si tu as vu, je m'amuse beaucoup à répondre aux commentaires que je reçois. Mais ouais, les réseaux sociaux, c'est un truc de... On est obligé de passer par ce biais-là. Après, il y a aussi des jolis témoignages. Mais ouais, la masse, c'est quand même pas...

  • Speaker #0

    On ne va pas se faire que des amis,

  • Speaker #1

    etc. Voilà. Je suis désolée.

  • Speaker #0

    Très bien, moi aussi, j'ai 37 ans et je suis... On parlait un peu de féministes. Tout à l'heure, on parlait de féministes. Mais en fait, en 1910, elle a dit Les suffragettes me dégoûtent. Elle aussi, elle ne faisait pas que des amis. Savez-vous ce qu'elle mérite et suffragette ? Le fouet et le harem. Pour en 2024. Qui mérite le fouet et le harem, selon toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut remettre ça dans le contexte. Alors, elle disait ça parce que, pour elle, les femmes ne pouvaient pas parler de politique. Parce qu'elles avaient leurs règles. Et que pendant nos règles, on était perturbées. Mais... elle n'a pas tort.

  • Speaker #0

    Je veux dire, moi,

  • Speaker #1

    si vous me donnez l'arme nucléaire, le bouton en plein SPM, je fais sauter tout le monde. Donc oui, je suis d'accord avec ce qu'elle disait. Je ne sais plus ce que c'était.

  • Speaker #0

    À ton avis, en 2024, qui mérite le fouet et le harem ? Les cons qui te répondent mal. Non, même pas.

  • Speaker #1

    Les fous et le harem, mais il y en a qui seraient très contents de l'avoir.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, j'adore. On retourne à la question.

  • Speaker #1

    Alors, ça pourrait être un cadeau.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ah oui, très bien. Je te serais bien. À offrir. C'est un cadeau,

  • Speaker #1

    Colette.

  • Speaker #0

    Moi, je ne sais pas si tu sais, mais je suis sûre que oui, que notre Colette, c'était aussi une rebelle. En 1902, elle est l'une des premières à suivre la mode des garçons. Se coupant ses cheveux en athée, elle est vraiment encore une... C'est très de rébellion. Toi aussi, tu t'es rebellée quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une expérience avec les cheveux qui est assez dramatique. En fait...

  • Speaker #0

    Tu te rappelles de Basic Esthèque,

  • Speaker #1

    quand tu es sortie à la garçonne. Mes copines m'ont dit, Hélène, je suis sûre que ça va trop t'aller. J'ai été chez le coiffeur, j'avais 14 ans. Et je me suis fait une coupe à la garçonne. Sauf que moi, je boucle.

  • Speaker #0

    Bien sûr, elle a l'effet mouton.

  • Speaker #1

    Effet mouton terrible. Très bien. Ça a été mon expérience capillaire à la garçonne. Que je n'ai jamais refait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que d'avoir repris tes cours de théâtre, après avoir été rangée, comme tu disais tout à l'heure, la maison, le chien, le marié, tu n'as ni parlé de chien ni maison, mais j'envisage ça dans ma tête. Il n'y avait pas de chien. Est-ce qu'il y a un esprit de rébellion là-dedans ?

  • Speaker #1

    Esprit de s'écouter, en fait. C'est juste, j'ai toujours été une gentille fille, bien élevée, qui a bien travaillé à l'école. Et c'est très bien d'être gentil, bien élevé, bien travailler à l'école.

  • Speaker #0

    C'est tangible.

  • Speaker #1

    Oui, mais je le vivais bien, mais c'est juste un moment, en fait, je me suis demandé, est-ce que ça, c'est vraiment mes rêves à moi ? Est-ce que ça n'appartient pas à quelqu'un d'autre ? Et du coup, j'ai eu besoin de... Mais pour le coup, c'est terrible, parce que quand on change comme ça, c'est de tout casser, c'est-à-dire de partir, même de briser une famille, en fait. Donc, bonjour après la culpabilité et tout. mais un passage obligé pour se retrouver vraiment à ce qui m'appartient à moi.

  • Speaker #0

    LEC a une carrière de musicale dans des tenues, disons, publiquement légères. Je ne vais pas te demander jusqu'où tu serais prête à aller pour ton art, mais plutôt si tu songes, un autre art, plus de l'écriture pure dans un livre.

  • Speaker #1

    Alors, clairement, tout ce qui est chansons, danse. On enlève.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #1

    On enlève. Clairement, ce que j'ai fait de la Zumba, c'était catastrophique. Et je chante très mal. Donc ça, on enlève. Par contre, c'est vrai que j'adore écrire. J'adorerais écrire un roman policier un jour. Si je devais écrire un style, ce serait un roman policier. Ou écrire un film.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Que tu écrirais de A à Z ? Ou alors tu récupères un livre ? Non,

  • Speaker #1

    j'écris tout. T'écris à jamais.

  • Speaker #0

    De toute façon, en fait, je me rends compte, pardon, je fais une parenthèse, mais... que la plupart des films sont tirés de livres. Donc finalement, ce serait...

  • Speaker #1

    Ou d'une IA.

  • Speaker #0

    Ouais. Mon Dieu. Ouais, ouais. Donc plutôt écriture à travers un film.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Très bien, ok. Et t'as une idée déjà, quelque chose ? Un policier, mais pas...

  • Speaker #1

    Ou une pièce de théâtre.

  • Speaker #0

    Ok, mais qui serait peut-être policier.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais. Ouais. Après, parce que moi, mes romans préférés, c'est vraiment les romans policiers. Mais pièce de théâtre serait peut-être plus boulevard, du coup. Non, plein de choses. J'aime tellement de choses. Mais non, je ne me suis pas penchée sur le sujet encore. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu vas peut-être t'ouvrir à ça créativement, Colette, comme beaucoup d'autres artistes. ou encore amateurs de télétravail adorent bosser depuis leur lit. Il y a vraiment zéro transition dans cette question. Ah,

  • Speaker #1

    on t'a repris le lien avec le télétravail et Colette.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai lu juste un truc, je ne te mens pas, il y a une heure, où je lisais sur le télétravail, où est-ce que les gens aimaient travailler, et on parlait de Colette, qui aimait écrire au lit. Je me suis dit, tiens, je vais le demander à Hélène.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je ne suis pas du tout grasse-matte et tout. Moi, le lit, j'aime bien le quitter tôt le matin.

  • Speaker #0

    Mais pas y revenir pour écrire. Non.

  • Speaker #1

    Quand j'étais plus jeune, j'ai révisé dans mon lit. Mais là, j'écris à table. J'écris sur une table, sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Un côté très scolaire, du coup. Enfin, pas scolaire, mais très boulot. J'associe le travail.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, pour me donner aussi un rythme. Parce que maintenant que je n'ai plus des horaires, avec un travail, un bureau, j'ai besoin de me dire, j'ai pris ma douche, je m'installe pour travailler. Je ne me mormais pas dans le lit dans lequel j'ai dormi. Parce que sinon, j'ai l'impression d'avoir rien fait.

  • Speaker #0

    Tu penses que ça va bouger ? Parce que, mine de rien, même si tu as quitté concrètement et vraiment le boulot, le vrai travail, le travail rangé dans une mairie, tu le disais, tu penses qu'il y a des choses qui vont évoluer avec cette nouvelle vie d'artiste ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'espère. Quand je travaillais et que je jouais, j'avais une amplitude horaire de travail énorme, aujourd'hui qui est beaucoup moindre, et c'est vrai que je m'ennuie quand je travaille. Donc j'ai besoin d'être un peu plus stimulée intellectuellement. Mais j'aimerais bien plus travailler avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ?

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? Franchement...

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ? Enfin, c'est l'écriture.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, en fait tout. En fait, il n'y a pas longtemps j'ai vu une vieille interview de Marina Rollman. que j'aime beaucoup qui disait que l'écriture c'était c'était pas égoïste on pouvait prendre du plaisir à donner aux autres et tout et ça m'a vraiment ça m'a vraiment parlé du coup je me suis dit j'aimerais bien j'aimerais bien faire ça aussi et dans la même ouvrance il y a une citation que j'utilise beaucoup qui

  • Speaker #0

    est de coco chanel et qui dit prenez mes idées j'en aurai d'autres parce qu'en fait ce que tu traduis là c'est aussi de ton écriture ce que tu pourrais dire attends j'ai trouvé cette super vanne je vais la garder pour moi Je l'offre aussi à d'autres qui j'écris.

  • Speaker #1

    Et puis aussi, je pense qu'on est... Mettre en lumière les autres, c'est aussi en prendre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Moi, c'est assez honteux parce que je n'ai lu aucun livre de Colette. Tu me parlais de Claudine à l'école que tu avais particulièrement appréciée. Sido. Sido, c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, Sido, et je n'ai lu que celui-là.

  • Speaker #0

    Ok, mais ce n'est pas grave. Tu vois, on a tenu et on a parlé. Tu as d'autres recommandations artistiques ?

  • Speaker #1

    à nous faire en lecture ouais entre autres moi est ce que tu aurais vu alors en lecture moi qui aime les romans policiers des personnes qui aiment les romans policiers j'aime beaucoup joël dicker suisse qui va faire harry keber tout ça j'aime beaucoup en film moi j'aime beaucoup les films ou qui me retourne la cervelle ou au dernier moment je disais mais non je n'avais pas vu voilà et il n'a pas beaucoup Moi, il y en a un qui m'avait... C'est un vieux, c'est Les Autres avec Nicole Kidman. Je ne vais pas le dire à la fin. Mais moi, c'est le premier film qui m'a retourné le cerveau.

  • Speaker #0

    C'est longtemps après, effectivement.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, j'ai vu Nicole Kidman dans une série, il n'y a pas longtemps. Je lui ai dit, mais ce n'est pas possible, en fait, elle a...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, dans...

  • Speaker #1

    Tout bougé physiquement.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui me fait pas normal. Au rendez-vous chez les chirurgiens...

  • Speaker #1

    Comme si elle avait une pericule. C'était très étrange.

  • Speaker #0

    C'était le mot qu'il fallait que je positionne. D'accord. J'ai plutôt bien habillé les buts.

  • Speaker #1

    Les transitions sont parfaites.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    De rien.

  • Speaker #0

    D'avoir partagé un petit bout de toi. On se retrouve et on te retrouve sur tes réseaux sociaux qui sont très actifs. Et sur scène, partout.

  • Speaker #1

    Oui, au point virgule une fois par mois. Je ne sais pas quand sort le podcast, mais je joue ce soir.

  • Speaker #0

    D'ici fin 2024. On enregistre en octobre. Oui, d'ici fin 2024, tu saches toutes tes dates.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci, à plus tard.

  • Speaker #1

    À plus tard.

  • Speaker #0

    Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire. Ça aidera mes amis, les algorithmes, à propulser ce podcast. Et par exemple, autour de toi, à la machine à café, dans le minceau. Bah tiens oui, si là, t'es dans les grands, en ce moment, parle-en à ton voisin. Tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time. Merci. Allez, puis je suis là.

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Description

Sous ses airs sages, Hélène cache un dragon qui préfère l'efficacité de ses vannes à la bienveillance ! Pour notre plus grand plaisir de spectateurs et d'auditeurs de ce nouvel épisode.

Dotée d’un style incisif et singulier, elle aborde la bêtise humaine sans détour, celle des autres bien sûr… Mais la sienne surtout.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interview un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Arty Time avec une déclinaison de mon podcast Arty Time, tado d'humour culturel. Parce que j'en avais un peu marre de faire des expos et d'enregistrer mes épisodes dans mon petit studio toute seule, donc j'ai décidé de recevoir des guests. Mais pas n'importe lesquels, des comédiens et des comédiennes, pour qu'ils me parlent de leur crush artistique. Donc chaque mois, je prends un thé avec l'un ou plus d'entre eux, pour partager ce qui les fait vibrer, s'émerveiller ou se révolter. Ne manquez plus que toi pour être complet, et chauffez la bouilloire pour partager ce moment avec nous. Bonne écoute ! Hello mes petits curieux et bienvenue sur ce nouvel épisode d'ArtiTime Avec. Et aujourd'hui, pour m'accompagner, je suis avec Hélène Sidot. Salut Hélène ! Salut ! Moi je suis Célia Rastoin, l'heureuse propriétaire de ce podcast. Je fais aussi des plans de com'RSE et même des ateliers de sensibilisation au climat, comme la fresque du climat ou encore l'atelier de tonne. Et ça m'arrive même de faire des podcasts pour les entreprises, mais on n'est pas là pour parler de ça aujourd'hui. On est ensemble aujourd'hui pour parler de toi, Hélène, et surtout d'une artiste que tu apprécies, que je te laisse m'annoncer.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup Colette, l'auteur, qui m'a inspirée, donc mon nom de scène.

  • Speaker #0

    Ok, est-ce que tu peux la pitcher en quelques lignes, écrivaine ?

  • Speaker #1

    Alors, Colette, oui, écrivaine du

  • Speaker #0

    18e. Elle est nulleuse ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Alors, c'est... Pas une figure du féministe, parce qu'elle n'aimait pas dire qu'elle était féministe.

  • Speaker #0

    On parle effectivement.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. J'aime bien aussi le fait de ne pas rentrer dans une case, mais c'est une femme libre qui avait beaucoup d'admiration pour sa mère. Son père était très famille, très nature, elle adorait les animaux, et elle écrivait très très bien.

  • Speaker #0

    C'est en cela que tu te sens proche d'elle. C'est quoi ton premier souvenir avec elle ?

  • Speaker #1

    Mon premier souvenir, c'est d'avoir lu. donc Sido, le roman autobiographique, qui à cette époque-là de ma vie m'a pas enfin m'a pas bouleversée dans le sens où moi j'étais pas j'étais pas mère et ma mère n'était pas la figure telle qu'elle était décrite.

  • Speaker #0

    Elle était pas spécialement une mère...

  • Speaker #1

    Oui indépendante comme l'a décrivait du coup Colette. Et je savais qu'un jour j'aurais une fille. C'était un truc que je savais qu'un jour j'aurais une fille. Et je me suis dit, qu'est-ce que j'aimerais que ma fille me voit comme ça. Ok. Et voilà. Aujourd'hui, ça résonne autrement.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment c'est devenu ton nom d'artiste ? Tu t'es naturellement...

  • Speaker #1

    Alors non, ça a été un long cheminement. En fait, au départ, quand j'ai commencé à jouer, je jouais avec une robe noire, avec un col clodine. Ok. Voilà. Donc, col clodine.

  • Speaker #0

    Un petit clodine,

  • Speaker #1

    finalement. Ouais. Donc voilà, Colclédine, Colette, Sido. Et voilà, je me suis dit, ça coûte moins cher pour mettre les lettres à Pia.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Sauf que maintenant, apparemment, on ne paye plus par lettres. Dommage, mais j'aime bien ce mot.

  • Speaker #0

    Colette, elle lit assez tôt des grands classiques. Est-ce que toi aussi, c'est une discipline que tu aimes, particulièrement la lecture ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la lecture, je l'ai... découverte vraiment avec l'école, parce que j'ai fait un bac littéraire. Les classiques que j'ai aimés, je ne sais pas, je lisais ça parce que j'étais obligée de les lire. La lecture que j'ai appréciée, c'est plus tard, en fait, quand j'étais plus obligée de lire. Après, c'est vrai que moi, l'auteur que je me souviens le plus en classique, c'est Jean Gionnot, on va dire. C'est pas... J'ai pas lu... Je n'ai pas gardé des grands souvenirs de mots passants. Je suis plutôt m'ennuyer avec ce genre de lecture.

  • Speaker #0

    Et du coup, artistiquement, est-ce que c'est vers une autre discipline que tu te nourris ou comment tu te nourris ?

  • Speaker #1

    Ce qui me nourrit, ce n'est pas... Non, ça ne va pas être la lecture. Ça va être plus les chroniqueurs, les personnes qui vont avoir un regard un peu sur l'actualité. J'aime beaucoup le sarcasme, l'ironie. ce genre de choses. J'aime beaucoup Gaspard Pouce, des auteurs comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, qui sont auteurs avant tout, d'être comédien, humoriste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas toujours été humoriste. Comment on passe d'une vie rangée à scène pas banque ?

  • Speaker #1

    Eh ben, je sais... En fait, j'ai fait du droit, moi. J'aime bien le cadre, j'aime bien que les choses soient bien carrées. Et puis aussi parce que, comme tout le monde, je pensais que dans la vie, il fallait un vrai métier, entre guillemets, qu'il fallait avoir une carrière, une maison, des enfants. Et une fois que j'ai eu tout ça, j'ai eu envie de renouer avec eux. Un amour de jeunesse, puisque quand j'étais plus jeune, en primaire, on faisait des spectacles de fin d'année. Et j'avais adoré la sensation du cœur qui bat avant de monter sur scène. C'était quelque chose que je n'avais jamais oublié. Et donc, je me suis permise de prendre des cours de théâtre d'improvisation. Et après, ma vie, c'était plus possible d'aller loin.

  • Speaker #0

    Et d'avoir cette double vie, tu ne t'étais pas dit, tiens, je vais continuer la vie de carré. en CDI, on va dire. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, au départ, je n'ai jamais pensé faire une carrière dans l'humour. J'étais très bien dans mon travail, mais ça a commencé à prendre beaucoup de place. Et avec ma vie de famille, c'était compliqué. Je me suis séparée du père de ma fille. J'avais ma fille, du coup, en garde alternée. J'avais envie de passer des moments de qualité avec elle, d'être vraiment là quand j'étais avec elle. Et du coup, je me suis dit, on va choisir un des deux. J'ai choisi la scène.

  • Speaker #0

    La scène, l'impro.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    tu as commencé par l'impro. Et ton spectacle s'est inscrit, s'est écrit au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé par l'impro et en fait, à un moment donné, j'avais moins le cœur qui bat avant de monter sur scène. Et je me suis dit, j'ai envie d'essayer autre chose. J'ai toujours aimé écrire. Et donc, je me suis mise à écrire et à jouer. Et là, j'ai découvert des sensations qui ne me quittent pas.

  • Speaker #0

    Puis en plus, c'est très différent parce que l'impro, c'est des matchs d'impro, sauf si ce n'est pas ça que tu as fait, mais c'est plutôt par équipe.

  • Speaker #1

    J'ai fait match d'impro et j'ai fait aussi de l'impro longue, où on fait une histoire sur une heure. Non, mais j'adorais l'impro. C'est vraiment... On se nourrit de ce que donne l'autre et c'est vraiment un autre exercice. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais après j'avais envie de me recentrer sur moi.

  • Speaker #0

    Le thème de ton premier spectacle que j'ai vu à Avignon et que j'ai adoré, et cette envie de te rencontrer pour ce podcast, il est venu comment ? Tu nous en parles ?

  • Speaker #1

    Trouver un titre à un spectacle, ça a été très compliqué. Moi j'aime bien la sonorité du mot, parce qu'il s'appelle Solilès. Le saut lilais, ça fait penser au saut liloc. Voilà, un saut liloc. Les sauts lilais, c'est-à-dire les sauts qui n'y vont pas. Donc voilà, c'est tout ça. Et vu que c'est un spectacle où je parle de la bêtise, tout est venu, on va dire...

  • Speaker #0

    Alimenter ce thème.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Après, il n'y a pas eu une étape, le texte, le titre. C'était vraiment un tout.

  • Speaker #0

    Et puis finalement, même l'impro, les jeux d'impro que tu as fait avant, tu en fais aussi pendant ton spectacle, ça nourrit aussi.

  • Speaker #1

    Oui, alors après, c'est l'impro avec le public, ça reste très... Enfin, on ne construit rien.

  • Speaker #0

    C'est éphémère.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est très... Comme l'impro, je fais des spectacles.

  • Speaker #0

    Il y a après le plaisir de vivre un moment là pour le spectacle.

  • Speaker #1

    Oui, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Le personnage de Claudine à l'école. Un de ses livres donne naissance à un personnage unique, irrévérencieux et insolent. Toi, tu le décris comment, ton personnage de spectacle, ton clown, le fameux truc, est-ce que tu as trouvé ton clown ?

  • Speaker #1

    Oh mon Dieu ! C'est terrible de trouver son clown. Parce qu'en fait, tu te rends compte que c'est toi que tu dois trouver, plutôt que le clown. Et ça, on ne le dit pas, ça. Donc tu fais le clown et tu ne ressembles plus du tout à toi. Et après, quand tu commences à ressembler à toi, tu as ton clown. Ok ! Alors irrévérencieux Et bien Oui je dirais que Mon personnage sur scène il est un petit peu comme ça En fait c'est La personne que J'aimerais être Que je suis mais que j'aimerais être dans le sens où C'est vraiment les idées qui me passent par la tête Mais les codes font que Je vais dire les choses de manière plus Plus polie

  • Speaker #0

    Et ça se traduit aussi beaucoup dans ta page Instagram, sur tes réseaux sociaux Oui Elle était vachement active. Et je voulais délirer et imaginer à quoi aurait ressemblé la page Instagram de Colette si tu avais été son community manager. Comment tu mangerais ?

  • Speaker #1

    Ah bah, ça aurait été génial. Mais déjà, à l'époque où elle disait qu'elle ne se retrouvait pas dans le féminisme, je pense qu'aujourd'hui, elle aurait quand même peut-être pris cette étiquette.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Parce que... Elle est quand même... Il me semble que Simone de Beauvoir est le deuxième sexe. Elle est décédée quasiment au même moment. Donc elle n'a pas connu... C'était les prémices du féminisme. En fait, c'était une femme forte, mais elle n'avait pas envie d'être identifiée, surtout comme une femme. C'est ce que j'avais l'impression. Alors sa page Instagram, ça serait un truc... Je pense qu'elle aurait énormément de vidéos de chatons.

  • Speaker #0

    Je crois que tu as dit une vidéo de chatons. Très bien.

  • Speaker #1

    Mais ouais, elle avait une folie pour les Ausha. Je pense qu'il y aurait eu énormément de Ausha. Ça aurait été très compliqué.

  • Speaker #0

    Ouais, absolument. un chat qui vit on vient avec la lecture c'est terrible pour le coup je pense qu'elle aurait un peu déconstruit l'image des féministes je ne mets absolument pas ces idées là sur les féministes bien au contraire mais qui parfois peut pour certaines personnes être agaçante donc

  • Speaker #1

    je pense qu'elle aurait pris le contre-tout mais c'est bien c'est bien autre époque il y a de la place pour... pour tout le monde, à condition de rester dans la nuance et puis jamais dire que ce qu'on dit, c'est la vérité, en fait.

  • Speaker #0

    Après cet anachronisme, l'écriture de Colette, elle est complexe et moderne, qu'elle semble laisser supposer en premier abord. Toi, tu penses faire quel effet quand on te rend compte pour la première fois ? Parce qu'effectivement, tu ne faisais pas guetement ce personnage-là au vrai, évidemment.

  • Speaker #1

    Alors, le personnage sur scène, moi ? Oui, toi. Moi ? Généralement, on est surpris. Quand j'étais DGS, directrice de mairie, on me disait que je n'avais pas le physique du travail. Et pareil pour l'humour. En fait, quand on me voit sur scène et on voit comment j'en vois, on me dit qu'on ne m'imaginait pas comme ça. Donc voilà, j'ai ce petit effet qui se coule.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu veux donner, du coup ?

  • Speaker #1

    En fait, je crois qu'aujourd'hui... Moi, j'ai quand même 37 ans. Je ne cherche plus vraiment à donner une image. Et je m'en fous complètement. Les gens, en fait, prennent ce qu'ils ont envie de prendre. Mais j'aime bien le fait de surprendre.

  • Speaker #0

    D'être plus assumée, plus ancrée et de plus s'écouter soi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis, je pense qu'on peut être plusieurs choses à la fois. Je ne suis pas obligée d'être comme ça tout le temps. En fait, c'est juste des fois, j'ai des choses à dire, mais des fois, je n'ai rien à dire. Donc, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est assez libérateur les personnalités comme toi aussi je trouve, ça permet aussi à d'autres de se dire en fait on peut très bien être une jolie blonde, dans le cliché, et envoyer du truc, t'es pas obligée d'être une princesse qui bouge pas rien, qui dit rien,

  • Speaker #1

    aux côtés tu vois. Oui mais les gens ça les rassure de nous mettre dans des cases.

  • Speaker #0

    Justement elle était en avance sur son temps d'un point de vue sexualité, je dis justement, il n'y a aucune transition avec ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Justement.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus elle est complètement bisexuelle, donc évidemment ça choquait à l'époque. Tu dirais que t'aimes générer quelles émotions toi quand tu partages ton contenu sur les réseaux ou que tu montes sur scène ?

  • Speaker #1

    Sur ma sexualité ?

  • Speaker #0

    Non c'était une transition complètement différente effectivement. Non mais c'était plus... J'imagine qu'elle disait ça aussi pour choquer à l'époque tu vois maintenant c'est... Ouais. C'est pas compliqué que tu le dis, c'est juste parce que t'es comme ça et basta. Enfin quand je dis tu c'est pas toi, ni moi tu vois mais... Maintenant quand on dit quelque chose et qu'on l'assume... Est-ce que tu veux générer une idée, un truc un peu militant ? Pas du tout, oui.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    Sur la bêtise, tu disais tout à l'heure que je racontais la bêtise, que c'était pour qu'ils soient un peu moins bêtes. En fait, non,

  • Speaker #1

    c'est juste leur dire, vous pensez comme ça, mais essayez juste de dézoomer. Pourquoi vous pensez ça ? À un moment donné, oui, on peut penser comme ça, on peut penser autrement. Il n'y a pas forcément de bien et de mal, juste il faut vivre ensemble et puis dans la nuance. Je pense que les gens qui sont un peu choqués, c'est le fait que mon discours ne va pas aller dans la mouvance hyper féministe et woke.

  • Speaker #0

    Consensuelle. Voilà.

  • Speaker #1

    Après, sans dire que le wokisme est un gros mot. C'est juste que je ne vais pas être dans cette mouvance-là. C'est plus les hommes, rires. peut-être même plus que les femmes pendant le spectacle. Oui, oui, oui. Il y a vraiment quelque chose de...

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à dire. Tu commences aussi beaucoup tes vidéos par... Bon, je ne vais pas me faire que des amis. C'est aussi que tu te rends compte aussi que tu provoques... Enfin, pas provoquer, je ne sais pas si c'est le bon terme, mais tu ne le fais pas pour, j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    Instagram, ce n'est pas pareil. Instagram, je fais clairement... Présent borite. Je suis complètement vendue. Suivez-moi d'ailleurs, abonnez-vous directement. Non, Instagram, en fait, c'est parce que c'est le principe du réseau social où on est censé avoir plein d'amis. Moi, j'ai 80 000 followers qui sont censés être, mais qui me suivent. Ils sont abonnés, c'est mes amis. Alors que non. Voilà, il y a un truc très réseau social, il faut mettre des gènes. Donc c'est pour ça, je ne vais pas me faire des amis, c'est un peu juste contrebalancer ça.

  • Speaker #0

    Puis à l'esprit, un peu de corps, c'est voilà, vous pensez comme moi, mais on va se bagarrer contre ceux qui ne pensent pas comme nous, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis de toute façon, moi j'ai remarqué, tu passes un certain nombre de vues, tu arrives dans les feeds des gens les plus tarés. Moi j'ai des commentaires des fois.

  • Speaker #0

    Oui, il faut vite les passer.

  • Speaker #1

    Après, moi ça m'amuse, je ne sais pas si tu as vu, je m'amuse beaucoup à répondre aux commentaires que je reçois. Mais ouais, les réseaux sociaux, c'est un truc de... On est obligé de passer par ce biais-là. Après, il y a aussi des jolis témoignages. Mais ouais, la masse, c'est quand même pas...

  • Speaker #0

    On ne va pas se faire que des amis,

  • Speaker #1

    etc. Voilà. Je suis désolée.

  • Speaker #0

    Très bien, moi aussi, j'ai 37 ans et je suis... On parlait un peu de féministes. Tout à l'heure, on parlait de féministes. Mais en fait, en 1910, elle a dit Les suffragettes me dégoûtent. Elle aussi, elle ne faisait pas que des amis. Savez-vous ce qu'elle mérite et suffragette ? Le fouet et le harem. Pour en 2024. Qui mérite le fouet et le harem, selon toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut remettre ça dans le contexte. Alors, elle disait ça parce que, pour elle, les femmes ne pouvaient pas parler de politique. Parce qu'elles avaient leurs règles. Et que pendant nos règles, on était perturbées. Mais... elle n'a pas tort.

  • Speaker #0

    Je veux dire, moi,

  • Speaker #1

    si vous me donnez l'arme nucléaire, le bouton en plein SPM, je fais sauter tout le monde. Donc oui, je suis d'accord avec ce qu'elle disait. Je ne sais plus ce que c'était.

  • Speaker #0

    À ton avis, en 2024, qui mérite le fouet et le harem ? Les cons qui te répondent mal. Non, même pas.

  • Speaker #1

    Les fous et le harem, mais il y en a qui seraient très contents de l'avoir.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, j'adore. On retourne à la question.

  • Speaker #1

    Alors, ça pourrait être un cadeau.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ah oui, très bien. Je te serais bien. À offrir. C'est un cadeau,

  • Speaker #1

    Colette.

  • Speaker #0

    Moi, je ne sais pas si tu sais, mais je suis sûre que oui, que notre Colette, c'était aussi une rebelle. En 1902, elle est l'une des premières à suivre la mode des garçons. Se coupant ses cheveux en athée, elle est vraiment encore une... C'est très de rébellion. Toi aussi, tu t'es rebellée quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une expérience avec les cheveux qui est assez dramatique. En fait...

  • Speaker #0

    Tu te rappelles de Basic Esthèque,

  • Speaker #1

    quand tu es sortie à la garçonne. Mes copines m'ont dit, Hélène, je suis sûre que ça va trop t'aller. J'ai été chez le coiffeur, j'avais 14 ans. Et je me suis fait une coupe à la garçonne. Sauf que moi, je boucle.

  • Speaker #0

    Bien sûr, elle a l'effet mouton.

  • Speaker #1

    Effet mouton terrible. Très bien. Ça a été mon expérience capillaire à la garçonne. Que je n'ai jamais refait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que d'avoir repris tes cours de théâtre, après avoir été rangée, comme tu disais tout à l'heure, la maison, le chien, le marié, tu n'as ni parlé de chien ni maison, mais j'envisage ça dans ma tête. Il n'y avait pas de chien. Est-ce qu'il y a un esprit de rébellion là-dedans ?

  • Speaker #1

    Esprit de s'écouter, en fait. C'est juste, j'ai toujours été une gentille fille, bien élevée, qui a bien travaillé à l'école. Et c'est très bien d'être gentil, bien élevé, bien travailler à l'école.

  • Speaker #0

    C'est tangible.

  • Speaker #1

    Oui, mais je le vivais bien, mais c'est juste un moment, en fait, je me suis demandé, est-ce que ça, c'est vraiment mes rêves à moi ? Est-ce que ça n'appartient pas à quelqu'un d'autre ? Et du coup, j'ai eu besoin de... Mais pour le coup, c'est terrible, parce que quand on change comme ça, c'est de tout casser, c'est-à-dire de partir, même de briser une famille, en fait. Donc, bonjour après la culpabilité et tout. mais un passage obligé pour se retrouver vraiment à ce qui m'appartient à moi.

  • Speaker #0

    LEC a une carrière de musicale dans des tenues, disons, publiquement légères. Je ne vais pas te demander jusqu'où tu serais prête à aller pour ton art, mais plutôt si tu songes, un autre art, plus de l'écriture pure dans un livre.

  • Speaker #1

    Alors, clairement, tout ce qui est chansons, danse. On enlève.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #1

    On enlève. Clairement, ce que j'ai fait de la Zumba, c'était catastrophique. Et je chante très mal. Donc ça, on enlève. Par contre, c'est vrai que j'adore écrire. J'adorerais écrire un roman policier un jour. Si je devais écrire un style, ce serait un roman policier. Ou écrire un film.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Que tu écrirais de A à Z ? Ou alors tu récupères un livre ? Non,

  • Speaker #1

    j'écris tout. T'écris à jamais.

  • Speaker #0

    De toute façon, en fait, je me rends compte, pardon, je fais une parenthèse, mais... que la plupart des films sont tirés de livres. Donc finalement, ce serait...

  • Speaker #1

    Ou d'une IA.

  • Speaker #0

    Ouais. Mon Dieu. Ouais, ouais. Donc plutôt écriture à travers un film.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Très bien, ok. Et t'as une idée déjà, quelque chose ? Un policier, mais pas...

  • Speaker #1

    Ou une pièce de théâtre.

  • Speaker #0

    Ok, mais qui serait peut-être policier.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais. Ouais. Après, parce que moi, mes romans préférés, c'est vraiment les romans policiers. Mais pièce de théâtre serait peut-être plus boulevard, du coup. Non, plein de choses. J'aime tellement de choses. Mais non, je ne me suis pas penchée sur le sujet encore. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu vas peut-être t'ouvrir à ça créativement, Colette, comme beaucoup d'autres artistes. ou encore amateurs de télétravail adorent bosser depuis leur lit. Il y a vraiment zéro transition dans cette question. Ah,

  • Speaker #1

    on t'a repris le lien avec le télétravail et Colette.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai lu juste un truc, je ne te mens pas, il y a une heure, où je lisais sur le télétravail, où est-ce que les gens aimaient travailler, et on parlait de Colette, qui aimait écrire au lit. Je me suis dit, tiens, je vais le demander à Hélène.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je ne suis pas du tout grasse-matte et tout. Moi, le lit, j'aime bien le quitter tôt le matin.

  • Speaker #0

    Mais pas y revenir pour écrire. Non.

  • Speaker #1

    Quand j'étais plus jeune, j'ai révisé dans mon lit. Mais là, j'écris à table. J'écris sur une table, sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Un côté très scolaire, du coup. Enfin, pas scolaire, mais très boulot. J'associe le travail.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, pour me donner aussi un rythme. Parce que maintenant que je n'ai plus des horaires, avec un travail, un bureau, j'ai besoin de me dire, j'ai pris ma douche, je m'installe pour travailler. Je ne me mormais pas dans le lit dans lequel j'ai dormi. Parce que sinon, j'ai l'impression d'avoir rien fait.

  • Speaker #0

    Tu penses que ça va bouger ? Parce que, mine de rien, même si tu as quitté concrètement et vraiment le boulot, le vrai travail, le travail rangé dans une mairie, tu le disais, tu penses qu'il y a des choses qui vont évoluer avec cette nouvelle vie d'artiste ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'espère. Quand je travaillais et que je jouais, j'avais une amplitude horaire de travail énorme, aujourd'hui qui est beaucoup moindre, et c'est vrai que je m'ennuie quand je travaille. Donc j'ai besoin d'être un peu plus stimulée intellectuellement. Mais j'aimerais bien plus travailler avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ?

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? Franchement...

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ? Enfin, c'est l'écriture.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, en fait tout. En fait, il n'y a pas longtemps j'ai vu une vieille interview de Marina Rollman. que j'aime beaucoup qui disait que l'écriture c'était c'était pas égoïste on pouvait prendre du plaisir à donner aux autres et tout et ça m'a vraiment ça m'a vraiment parlé du coup je me suis dit j'aimerais bien j'aimerais bien faire ça aussi et dans la même ouvrance il y a une citation que j'utilise beaucoup qui

  • Speaker #0

    est de coco chanel et qui dit prenez mes idées j'en aurai d'autres parce qu'en fait ce que tu traduis là c'est aussi de ton écriture ce que tu pourrais dire attends j'ai trouvé cette super vanne je vais la garder pour moi Je l'offre aussi à d'autres qui j'écris.

  • Speaker #1

    Et puis aussi, je pense qu'on est... Mettre en lumière les autres, c'est aussi en prendre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Moi, c'est assez honteux parce que je n'ai lu aucun livre de Colette. Tu me parlais de Claudine à l'école que tu avais particulièrement appréciée. Sido. Sido, c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, Sido, et je n'ai lu que celui-là.

  • Speaker #0

    Ok, mais ce n'est pas grave. Tu vois, on a tenu et on a parlé. Tu as d'autres recommandations artistiques ?

  • Speaker #1

    à nous faire en lecture ouais entre autres moi est ce que tu aurais vu alors en lecture moi qui aime les romans policiers des personnes qui aiment les romans policiers j'aime beaucoup joël dicker suisse qui va faire harry keber tout ça j'aime beaucoup en film moi j'aime beaucoup les films ou qui me retourne la cervelle ou au dernier moment je disais mais non je n'avais pas vu voilà et il n'a pas beaucoup Moi, il y en a un qui m'avait... C'est un vieux, c'est Les Autres avec Nicole Kidman. Je ne vais pas le dire à la fin. Mais moi, c'est le premier film qui m'a retourné le cerveau.

  • Speaker #0

    C'est longtemps après, effectivement.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, j'ai vu Nicole Kidman dans une série, il n'y a pas longtemps. Je lui ai dit, mais ce n'est pas possible, en fait, elle a...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, dans...

  • Speaker #1

    Tout bougé physiquement.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui me fait pas normal. Au rendez-vous chez les chirurgiens...

  • Speaker #1

    Comme si elle avait une pericule. C'était très étrange.

  • Speaker #0

    C'était le mot qu'il fallait que je positionne. D'accord. J'ai plutôt bien habillé les buts.

  • Speaker #1

    Les transitions sont parfaites.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    De rien.

  • Speaker #0

    D'avoir partagé un petit bout de toi. On se retrouve et on te retrouve sur tes réseaux sociaux qui sont très actifs. Et sur scène, partout.

  • Speaker #1

    Oui, au point virgule une fois par mois. Je ne sais pas quand sort le podcast, mais je joue ce soir.

  • Speaker #0

    D'ici fin 2024. On enregistre en octobre. Oui, d'ici fin 2024, tu saches toutes tes dates.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci, à plus tard.

  • Speaker #1

    À plus tard.

  • Speaker #0

    Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire. Ça aidera mes amis, les algorithmes, à propulser ce podcast. Et par exemple, autour de toi, à la machine à café, dans le minceau. Bah tiens oui, si là, t'es dans les grands, en ce moment, parle-en à ton voisin. Tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time. Merci. Allez, puis je suis là.

Description

Sous ses airs sages, Hélène cache un dragon qui préfère l'efficacité de ses vannes à la bienveillance ! Pour notre plus grand plaisir de spectateurs et d'auditeurs de ce nouvel épisode.

Dotée d’un style incisif et singulier, elle aborde la bêtise humaine sans détour, celle des autres bien sûr… Mais la sienne surtout.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interview un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue sur Arty Time avec une déclinaison de mon podcast Arty Time, tado d'humour culturel. Parce que j'en avais un peu marre de faire des expos et d'enregistrer mes épisodes dans mon petit studio toute seule, donc j'ai décidé de recevoir des guests. Mais pas n'importe lesquels, des comédiens et des comédiennes, pour qu'ils me parlent de leur crush artistique. Donc chaque mois, je prends un thé avec l'un ou plus d'entre eux, pour partager ce qui les fait vibrer, s'émerveiller ou se révolter. Ne manquez plus que toi pour être complet, et chauffez la bouilloire pour partager ce moment avec nous. Bonne écoute ! Hello mes petits curieux et bienvenue sur ce nouvel épisode d'ArtiTime Avec. Et aujourd'hui, pour m'accompagner, je suis avec Hélène Sidot. Salut Hélène ! Salut ! Moi je suis Célia Rastoin, l'heureuse propriétaire de ce podcast. Je fais aussi des plans de com'RSE et même des ateliers de sensibilisation au climat, comme la fresque du climat ou encore l'atelier de tonne. Et ça m'arrive même de faire des podcasts pour les entreprises, mais on n'est pas là pour parler de ça aujourd'hui. On est ensemble aujourd'hui pour parler de toi, Hélène, et surtout d'une artiste que tu apprécies, que je te laisse m'annoncer.

  • Speaker #1

    Moi, j'aime beaucoup Colette, l'auteur, qui m'a inspirée, donc mon nom de scène.

  • Speaker #0

    Ok, est-ce que tu peux la pitcher en quelques lignes, écrivaine ?

  • Speaker #1

    Alors, Colette, oui, écrivaine du

  • Speaker #0

    18e. Elle est nulleuse ensemble.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Alors, c'est... Pas une figure du féministe, parce qu'elle n'aimait pas dire qu'elle était féministe.

  • Speaker #0

    On parle effectivement.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. J'aime bien aussi le fait de ne pas rentrer dans une case, mais c'est une femme libre qui avait beaucoup d'admiration pour sa mère. Son père était très famille, très nature, elle adorait les animaux, et elle écrivait très très bien.

  • Speaker #0

    C'est en cela que tu te sens proche d'elle. C'est quoi ton premier souvenir avec elle ?

  • Speaker #1

    Mon premier souvenir, c'est d'avoir lu. donc Sido, le roman autobiographique, qui à cette époque-là de ma vie m'a pas enfin m'a pas bouleversée dans le sens où moi j'étais pas j'étais pas mère et ma mère n'était pas la figure telle qu'elle était décrite.

  • Speaker #0

    Elle était pas spécialement une mère...

  • Speaker #1

    Oui indépendante comme l'a décrivait du coup Colette. Et je savais qu'un jour j'aurais une fille. C'était un truc que je savais qu'un jour j'aurais une fille. Et je me suis dit, qu'est-ce que j'aimerais que ma fille me voit comme ça. Ok. Et voilà. Aujourd'hui, ça résonne autrement.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment c'est devenu ton nom d'artiste ? Tu t'es naturellement...

  • Speaker #1

    Alors non, ça a été un long cheminement. En fait, au départ, quand j'ai commencé à jouer, je jouais avec une robe noire, avec un col clodine. Ok. Voilà. Donc, col clodine.

  • Speaker #0

    Un petit clodine,

  • Speaker #1

    finalement. Ouais. Donc voilà, Colclédine, Colette, Sido. Et voilà, je me suis dit, ça coûte moins cher pour mettre les lettres à Pia.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Sauf que maintenant, apparemment, on ne paye plus par lettres. Dommage, mais j'aime bien ce mot.

  • Speaker #0

    Colette, elle lit assez tôt des grands classiques. Est-ce que toi aussi, c'est une discipline que tu aimes, particulièrement la lecture ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la lecture, je l'ai... découverte vraiment avec l'école, parce que j'ai fait un bac littéraire. Les classiques que j'ai aimés, je ne sais pas, je lisais ça parce que j'étais obligée de les lire. La lecture que j'ai appréciée, c'est plus tard, en fait, quand j'étais plus obligée de lire. Après, c'est vrai que moi, l'auteur que je me souviens le plus en classique, c'est Jean Gionnot, on va dire. C'est pas... J'ai pas lu... Je n'ai pas gardé des grands souvenirs de mots passants. Je suis plutôt m'ennuyer avec ce genre de lecture.

  • Speaker #0

    Et du coup, artistiquement, est-ce que c'est vers une autre discipline que tu te nourris ou comment tu te nourris ?

  • Speaker #1

    Ce qui me nourrit, ce n'est pas... Non, ça ne va pas être la lecture. Ça va être plus les chroniqueurs, les personnes qui vont avoir un regard un peu sur l'actualité. J'aime beaucoup le sarcasme, l'ironie. ce genre de choses. J'aime beaucoup Gaspard Pouce, des auteurs comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, qui sont auteurs avant tout, d'être comédien, humoriste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas toujours été humoriste. Comment on passe d'une vie rangée à scène pas banque ?

  • Speaker #1

    Eh ben, je sais... En fait, j'ai fait du droit, moi. J'aime bien le cadre, j'aime bien que les choses soient bien carrées. Et puis aussi parce que, comme tout le monde, je pensais que dans la vie, il fallait un vrai métier, entre guillemets, qu'il fallait avoir une carrière, une maison, des enfants. Et une fois que j'ai eu tout ça, j'ai eu envie de renouer avec eux. Un amour de jeunesse, puisque quand j'étais plus jeune, en primaire, on faisait des spectacles de fin d'année. Et j'avais adoré la sensation du cœur qui bat avant de monter sur scène. C'était quelque chose que je n'avais jamais oublié. Et donc, je me suis permise de prendre des cours de théâtre d'improvisation. Et après, ma vie, c'était plus possible d'aller loin.

  • Speaker #0

    Et d'avoir cette double vie, tu ne t'étais pas dit, tiens, je vais continuer la vie de carré. en CDI, on va dire. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, au départ, je n'ai jamais pensé faire une carrière dans l'humour. J'étais très bien dans mon travail, mais ça a commencé à prendre beaucoup de place. Et avec ma vie de famille, c'était compliqué. Je me suis séparée du père de ma fille. J'avais ma fille, du coup, en garde alternée. J'avais envie de passer des moments de qualité avec elle, d'être vraiment là quand j'étais avec elle. Et du coup, je me suis dit, on va choisir un des deux. J'ai choisi la scène.

  • Speaker #0

    La scène, l'impro.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    tu as commencé par l'impro. Et ton spectacle s'est inscrit, s'est écrit au fur et à mesure ?

  • Speaker #1

    J'ai commencé par l'impro et en fait, à un moment donné, j'avais moins le cœur qui bat avant de monter sur scène. Et je me suis dit, j'ai envie d'essayer autre chose. J'ai toujours aimé écrire. Et donc, je me suis mise à écrire et à jouer. Et là, j'ai découvert des sensations qui ne me quittent pas.

  • Speaker #0

    Puis en plus, c'est très différent parce que l'impro, c'est des matchs d'impro, sauf si ce n'est pas ça que tu as fait, mais c'est plutôt par équipe.

  • Speaker #1

    J'ai fait match d'impro et j'ai fait aussi de l'impro longue, où on fait une histoire sur une heure. Non, mais j'adorais l'impro. C'est vraiment... On se nourrit de ce que donne l'autre et c'est vraiment un autre exercice. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais après j'avais envie de me recentrer sur moi.

  • Speaker #0

    Le thème de ton premier spectacle que j'ai vu à Avignon et que j'ai adoré, et cette envie de te rencontrer pour ce podcast, il est venu comment ? Tu nous en parles ?

  • Speaker #1

    Trouver un titre à un spectacle, ça a été très compliqué. Moi j'aime bien la sonorité du mot, parce qu'il s'appelle Solilès. Le saut lilais, ça fait penser au saut liloc. Voilà, un saut liloc. Les sauts lilais, c'est-à-dire les sauts qui n'y vont pas. Donc voilà, c'est tout ça. Et vu que c'est un spectacle où je parle de la bêtise, tout est venu, on va dire...

  • Speaker #0

    Alimenter ce thème.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Après, il n'y a pas eu une étape, le texte, le titre. C'était vraiment un tout.

  • Speaker #0

    Et puis finalement, même l'impro, les jeux d'impro que tu as fait avant, tu en fais aussi pendant ton spectacle, ça nourrit aussi.

  • Speaker #1

    Oui, alors après, c'est l'impro avec le public, ça reste très... Enfin, on ne construit rien.

  • Speaker #0

    C'est éphémère.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà, c'est très... Comme l'impro, je fais des spectacles.

  • Speaker #0

    Il y a après le plaisir de vivre un moment là pour le spectacle.

  • Speaker #1

    Oui, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Le personnage de Claudine à l'école. Un de ses livres donne naissance à un personnage unique, irrévérencieux et insolent. Toi, tu le décris comment, ton personnage de spectacle, ton clown, le fameux truc, est-ce que tu as trouvé ton clown ?

  • Speaker #1

    Oh mon Dieu ! C'est terrible de trouver son clown. Parce qu'en fait, tu te rends compte que c'est toi que tu dois trouver, plutôt que le clown. Et ça, on ne le dit pas, ça. Donc tu fais le clown et tu ne ressembles plus du tout à toi. Et après, quand tu commences à ressembler à toi, tu as ton clown. Ok ! Alors irrévérencieux Et bien Oui je dirais que Mon personnage sur scène il est un petit peu comme ça En fait c'est La personne que J'aimerais être Que je suis mais que j'aimerais être dans le sens où C'est vraiment les idées qui me passent par la tête Mais les codes font que Je vais dire les choses de manière plus Plus polie

  • Speaker #0

    Et ça se traduit aussi beaucoup dans ta page Instagram, sur tes réseaux sociaux Oui Elle était vachement active. Et je voulais délirer et imaginer à quoi aurait ressemblé la page Instagram de Colette si tu avais été son community manager. Comment tu mangerais ?

  • Speaker #1

    Ah bah, ça aurait été génial. Mais déjà, à l'époque où elle disait qu'elle ne se retrouvait pas dans le féminisme, je pense qu'aujourd'hui, elle aurait quand même peut-être pris cette étiquette.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai. Parce que... Elle est quand même... Il me semble que Simone de Beauvoir est le deuxième sexe. Elle est décédée quasiment au même moment. Donc elle n'a pas connu... C'était les prémices du féminisme. En fait, c'était une femme forte, mais elle n'avait pas envie d'être identifiée, surtout comme une femme. C'est ce que j'avais l'impression. Alors sa page Instagram, ça serait un truc... Je pense qu'elle aurait énormément de vidéos de chatons.

  • Speaker #0

    Je crois que tu as dit une vidéo de chatons. Très bien.

  • Speaker #1

    Mais ouais, elle avait une folie pour les Ausha. Je pense qu'il y aurait eu énormément de Ausha. Ça aurait été très compliqué.

  • Speaker #0

    Ouais, absolument. un chat qui vit on vient avec la lecture c'est terrible pour le coup je pense qu'elle aurait un peu déconstruit l'image des féministes je ne mets absolument pas ces idées là sur les féministes bien au contraire mais qui parfois peut pour certaines personnes être agaçante donc

  • Speaker #1

    je pense qu'elle aurait pris le contre-tout mais c'est bien c'est bien autre époque il y a de la place pour... pour tout le monde, à condition de rester dans la nuance et puis jamais dire que ce qu'on dit, c'est la vérité, en fait.

  • Speaker #0

    Après cet anachronisme, l'écriture de Colette, elle est complexe et moderne, qu'elle semble laisser supposer en premier abord. Toi, tu penses faire quel effet quand on te rend compte pour la première fois ? Parce qu'effectivement, tu ne faisais pas guetement ce personnage-là au vrai, évidemment.

  • Speaker #1

    Alors, le personnage sur scène, moi ? Oui, toi. Moi ? Généralement, on est surpris. Quand j'étais DGS, directrice de mairie, on me disait que je n'avais pas le physique du travail. Et pareil pour l'humour. En fait, quand on me voit sur scène et on voit comment j'en vois, on me dit qu'on ne m'imaginait pas comme ça. Donc voilà, j'ai ce petit effet qui se coule.

  • Speaker #0

    C'est l'image que tu veux donner, du coup ?

  • Speaker #1

    En fait, je crois qu'aujourd'hui... Moi, j'ai quand même 37 ans. Je ne cherche plus vraiment à donner une image. Et je m'en fous complètement. Les gens, en fait, prennent ce qu'ils ont envie de prendre. Mais j'aime bien le fait de surprendre.

  • Speaker #0

    D'être plus assumée, plus ancrée et de plus s'écouter soi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Et puis, je pense qu'on peut être plusieurs choses à la fois. Je ne suis pas obligée d'être comme ça tout le temps. En fait, c'est juste des fois, j'ai des choses à dire, mais des fois, je n'ai rien à dire. Donc, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est assez libérateur les personnalités comme toi aussi je trouve, ça permet aussi à d'autres de se dire en fait on peut très bien être une jolie blonde, dans le cliché, et envoyer du truc, t'es pas obligée d'être une princesse qui bouge pas rien, qui dit rien,

  • Speaker #1

    aux côtés tu vois. Oui mais les gens ça les rassure de nous mettre dans des cases.

  • Speaker #0

    Justement elle était en avance sur son temps d'un point de vue sexualité, je dis justement, il n'y a aucune transition avec ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Justement.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus elle est complètement bisexuelle, donc évidemment ça choquait à l'époque. Tu dirais que t'aimes générer quelles émotions toi quand tu partages ton contenu sur les réseaux ou que tu montes sur scène ?

  • Speaker #1

    Sur ma sexualité ?

  • Speaker #0

    Non c'était une transition complètement différente effectivement. Non mais c'était plus... J'imagine qu'elle disait ça aussi pour choquer à l'époque tu vois maintenant c'est... Ouais. C'est pas compliqué que tu le dis, c'est juste parce que t'es comme ça et basta. Enfin quand je dis tu c'est pas toi, ni moi tu vois mais... Maintenant quand on dit quelque chose et qu'on l'assume... Est-ce que tu veux générer une idée, un truc un peu militant ? Pas du tout, oui.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    Sur la bêtise, tu disais tout à l'heure que je racontais la bêtise, que c'était pour qu'ils soient un peu moins bêtes. En fait, non,

  • Speaker #1

    c'est juste leur dire, vous pensez comme ça, mais essayez juste de dézoomer. Pourquoi vous pensez ça ? À un moment donné, oui, on peut penser comme ça, on peut penser autrement. Il n'y a pas forcément de bien et de mal, juste il faut vivre ensemble et puis dans la nuance. Je pense que les gens qui sont un peu choqués, c'est le fait que mon discours ne va pas aller dans la mouvance hyper féministe et woke.

  • Speaker #0

    Consensuelle. Voilà.

  • Speaker #1

    Après, sans dire que le wokisme est un gros mot. C'est juste que je ne vais pas être dans cette mouvance-là. C'est plus les hommes, rires. peut-être même plus que les femmes pendant le spectacle. Oui, oui, oui. Il y a vraiment quelque chose de...

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à dire. Tu commences aussi beaucoup tes vidéos par... Bon, je ne vais pas me faire que des amis. C'est aussi que tu te rends compte aussi que tu provoques... Enfin, pas provoquer, je ne sais pas si c'est le bon terme, mais tu ne le fais pas pour, j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    Instagram, ce n'est pas pareil. Instagram, je fais clairement... Présent borite. Je suis complètement vendue. Suivez-moi d'ailleurs, abonnez-vous directement. Non, Instagram, en fait, c'est parce que c'est le principe du réseau social où on est censé avoir plein d'amis. Moi, j'ai 80 000 followers qui sont censés être, mais qui me suivent. Ils sont abonnés, c'est mes amis. Alors que non. Voilà, il y a un truc très réseau social, il faut mettre des gènes. Donc c'est pour ça, je ne vais pas me faire des amis, c'est un peu juste contrebalancer ça.

  • Speaker #0

    Puis à l'esprit, un peu de corps, c'est voilà, vous pensez comme moi, mais on va se bagarrer contre ceux qui ne pensent pas comme nous, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, et puis de toute façon, moi j'ai remarqué, tu passes un certain nombre de vues, tu arrives dans les feeds des gens les plus tarés. Moi j'ai des commentaires des fois.

  • Speaker #0

    Oui, il faut vite les passer.

  • Speaker #1

    Après, moi ça m'amuse, je ne sais pas si tu as vu, je m'amuse beaucoup à répondre aux commentaires que je reçois. Mais ouais, les réseaux sociaux, c'est un truc de... On est obligé de passer par ce biais-là. Après, il y a aussi des jolis témoignages. Mais ouais, la masse, c'est quand même pas...

  • Speaker #0

    On ne va pas se faire que des amis,

  • Speaker #1

    etc. Voilà. Je suis désolée.

  • Speaker #0

    Très bien, moi aussi, j'ai 37 ans et je suis... On parlait un peu de féministes. Tout à l'heure, on parlait de féministes. Mais en fait, en 1910, elle a dit Les suffragettes me dégoûtent. Elle aussi, elle ne faisait pas que des amis. Savez-vous ce qu'elle mérite et suffragette ? Le fouet et le harem. Pour en 2024. Qui mérite le fouet et le harem, selon toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut remettre ça dans le contexte. Alors, elle disait ça parce que, pour elle, les femmes ne pouvaient pas parler de politique. Parce qu'elles avaient leurs règles. Et que pendant nos règles, on était perturbées. Mais... elle n'a pas tort.

  • Speaker #0

    Je veux dire, moi,

  • Speaker #1

    si vous me donnez l'arme nucléaire, le bouton en plein SPM, je fais sauter tout le monde. Donc oui, je suis d'accord avec ce qu'elle disait. Je ne sais plus ce que c'était.

  • Speaker #0

    À ton avis, en 2024, qui mérite le fouet et le harem ? Les cons qui te répondent mal. Non, même pas.

  • Speaker #1

    Les fous et le harem, mais il y en a qui seraient très contents de l'avoir.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, j'adore. On retourne à la question.

  • Speaker #1

    Alors, ça pourrait être un cadeau.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ah oui, très bien. Je te serais bien. À offrir. C'est un cadeau,

  • Speaker #1

    Colette.

  • Speaker #0

    Moi, je ne sais pas si tu sais, mais je suis sûre que oui, que notre Colette, c'était aussi une rebelle. En 1902, elle est l'une des premières à suivre la mode des garçons. Se coupant ses cheveux en athée, elle est vraiment encore une... C'est très de rébellion. Toi aussi, tu t'es rebellée quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, j'ai une expérience avec les cheveux qui est assez dramatique. En fait...

  • Speaker #0

    Tu te rappelles de Basic Esthèque,

  • Speaker #1

    quand tu es sortie à la garçonne. Mes copines m'ont dit, Hélène, je suis sûre que ça va trop t'aller. J'ai été chez le coiffeur, j'avais 14 ans. Et je me suis fait une coupe à la garçonne. Sauf que moi, je boucle.

  • Speaker #0

    Bien sûr, elle a l'effet mouton.

  • Speaker #1

    Effet mouton terrible. Très bien. Ça a été mon expérience capillaire à la garçonne. Que je n'ai jamais refait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu dirais que d'avoir repris tes cours de théâtre, après avoir été rangée, comme tu disais tout à l'heure, la maison, le chien, le marié, tu n'as ni parlé de chien ni maison, mais j'envisage ça dans ma tête. Il n'y avait pas de chien. Est-ce qu'il y a un esprit de rébellion là-dedans ?

  • Speaker #1

    Esprit de s'écouter, en fait. C'est juste, j'ai toujours été une gentille fille, bien élevée, qui a bien travaillé à l'école. Et c'est très bien d'être gentil, bien élevé, bien travailler à l'école.

  • Speaker #0

    C'est tangible.

  • Speaker #1

    Oui, mais je le vivais bien, mais c'est juste un moment, en fait, je me suis demandé, est-ce que ça, c'est vraiment mes rêves à moi ? Est-ce que ça n'appartient pas à quelqu'un d'autre ? Et du coup, j'ai eu besoin de... Mais pour le coup, c'est terrible, parce que quand on change comme ça, c'est de tout casser, c'est-à-dire de partir, même de briser une famille, en fait. Donc, bonjour après la culpabilité et tout. mais un passage obligé pour se retrouver vraiment à ce qui m'appartient à moi.

  • Speaker #0

    LEC a une carrière de musicale dans des tenues, disons, publiquement légères. Je ne vais pas te demander jusqu'où tu serais prête à aller pour ton art, mais plutôt si tu songes, un autre art, plus de l'écriture pure dans un livre.

  • Speaker #1

    Alors, clairement, tout ce qui est chansons, danse. On enlève.

  • Speaker #0

    Ouais, ok.

  • Speaker #1

    On enlève. Clairement, ce que j'ai fait de la Zumba, c'était catastrophique. Et je chante très mal. Donc ça, on enlève. Par contre, c'est vrai que j'adore écrire. J'adorerais écrire un roman policier un jour. Si je devais écrire un style, ce serait un roman policier. Ou écrire un film.

  • Speaker #0

    Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Que tu écrirais de A à Z ? Ou alors tu récupères un livre ? Non,

  • Speaker #1

    j'écris tout. T'écris à jamais.

  • Speaker #0

    De toute façon, en fait, je me rends compte, pardon, je fais une parenthèse, mais... que la plupart des films sont tirés de livres. Donc finalement, ce serait...

  • Speaker #1

    Ou d'une IA.

  • Speaker #0

    Ouais. Mon Dieu. Ouais, ouais. Donc plutôt écriture à travers un film.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Très bien, ok. Et t'as une idée déjà, quelque chose ? Un policier, mais pas...

  • Speaker #1

    Ou une pièce de théâtre.

  • Speaker #0

    Ok, mais qui serait peut-être policier.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais. Ouais. Après, parce que moi, mes romans préférés, c'est vraiment les romans policiers. Mais pièce de théâtre serait peut-être plus boulevard, du coup. Non, plein de choses. J'aime tellement de choses. Mais non, je ne me suis pas penchée sur le sujet encore. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu vas peut-être t'ouvrir à ça créativement, Colette, comme beaucoup d'autres artistes. ou encore amateurs de télétravail adorent bosser depuis leur lit. Il y a vraiment zéro transition dans cette question. Ah,

  • Speaker #1

    on t'a repris le lien avec le télétravail et Colette.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai lu juste un truc, je ne te mens pas, il y a une heure, où je lisais sur le télétravail, où est-ce que les gens aimaient travailler, et on parlait de Colette, qui aimait écrire au lit. Je me suis dit, tiens, je vais le demander à Hélène.

  • Speaker #1

    Alors, moi, je ne suis pas du tout grasse-matte et tout. Moi, le lit, j'aime bien le quitter tôt le matin.

  • Speaker #0

    Mais pas y revenir pour écrire. Non.

  • Speaker #1

    Quand j'étais plus jeune, j'ai révisé dans mon lit. Mais là, j'écris à table. J'écris sur une table, sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Un côté très scolaire, du coup. Enfin, pas scolaire, mais très boulot. J'associe le travail.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, pour me donner aussi un rythme. Parce que maintenant que je n'ai plus des horaires, avec un travail, un bureau, j'ai besoin de me dire, j'ai pris ma douche, je m'installe pour travailler. Je ne me mormais pas dans le lit dans lequel j'ai dormi. Parce que sinon, j'ai l'impression d'avoir rien fait.

  • Speaker #0

    Tu penses que ça va bouger ? Parce que, mine de rien, même si tu as quitté concrètement et vraiment le boulot, le vrai travail, le travail rangé dans une mairie, tu le disais, tu penses qu'il y a des choses qui vont évoluer avec cette nouvelle vie d'artiste ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'espère. Quand je travaillais et que je jouais, j'avais une amplitude horaire de travail énorme, aujourd'hui qui est beaucoup moindre, et c'est vrai que je m'ennuie quand je travaille. Donc j'ai besoin d'être un peu plus stimulée intellectuellement. Mais j'aimerais bien plus travailler avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ?

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? Franchement...

  • Speaker #0

    Écrire pour d'autres ? Enfin, c'est l'écriture.

  • Speaker #1

    Alors tout ça, en fait tout. En fait, il n'y a pas longtemps j'ai vu une vieille interview de Marina Rollman. que j'aime beaucoup qui disait que l'écriture c'était c'était pas égoïste on pouvait prendre du plaisir à donner aux autres et tout et ça m'a vraiment ça m'a vraiment parlé du coup je me suis dit j'aimerais bien j'aimerais bien faire ça aussi et dans la même ouvrance il y a une citation que j'utilise beaucoup qui

  • Speaker #0

    est de coco chanel et qui dit prenez mes idées j'en aurai d'autres parce qu'en fait ce que tu traduis là c'est aussi de ton écriture ce que tu pourrais dire attends j'ai trouvé cette super vanne je vais la garder pour moi Je l'offre aussi à d'autres qui j'écris.

  • Speaker #1

    Et puis aussi, je pense qu'on est... Mettre en lumière les autres, c'est aussi en prendre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Moi, c'est assez honteux parce que je n'ai lu aucun livre de Colette. Tu me parlais de Claudine à l'école que tu avais particulièrement appréciée. Sido. Sido, c'était ça ?

  • Speaker #1

    Oui, Sido, et je n'ai lu que celui-là.

  • Speaker #0

    Ok, mais ce n'est pas grave. Tu vois, on a tenu et on a parlé. Tu as d'autres recommandations artistiques ?

  • Speaker #1

    à nous faire en lecture ouais entre autres moi est ce que tu aurais vu alors en lecture moi qui aime les romans policiers des personnes qui aiment les romans policiers j'aime beaucoup joël dicker suisse qui va faire harry keber tout ça j'aime beaucoup en film moi j'aime beaucoup les films ou qui me retourne la cervelle ou au dernier moment je disais mais non je n'avais pas vu voilà et il n'a pas beaucoup Moi, il y en a un qui m'avait... C'est un vieux, c'est Les Autres avec Nicole Kidman. Je ne vais pas le dire à la fin. Mais moi, c'est le premier film qui m'a retourné le cerveau.

  • Speaker #0

    C'est longtemps après, effectivement.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait, j'ai vu Nicole Kidman dans une série, il n'y a pas longtemps. Je lui ai dit, mais ce n'est pas possible, en fait, elle a...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, dans...

  • Speaker #1

    Tout bougé physiquement.

  • Speaker #0

    Il y a un truc qui me fait pas normal. Au rendez-vous chez les chirurgiens...

  • Speaker #1

    Comme si elle avait une pericule. C'était très étrange.

  • Speaker #0

    C'était le mot qu'il fallait que je positionne. D'accord. J'ai plutôt bien habillé les buts.

  • Speaker #1

    Les transitions sont parfaites.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    De rien.

  • Speaker #0

    D'avoir partagé un petit bout de toi. On se retrouve et on te retrouve sur tes réseaux sociaux qui sont très actifs. Et sur scène, partout.

  • Speaker #1

    Oui, au point virgule une fois par mois. Je ne sais pas quand sort le podcast, mais je joue ce soir.

  • Speaker #0

    D'ici fin 2024. On enregistre en octobre. Oui, d'ici fin 2024, tu saches toutes tes dates.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, il n'y a pas de soucis.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci, à plus tard.

  • Speaker #1

    À plus tard.

  • Speaker #0

    Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire. Ça aidera mes amis, les algorithmes, à propulser ce podcast. Et par exemple, autour de toi, à la machine à café, dans le minceau. Bah tiens oui, si là, t'es dans les grands, en ce moment, parle-en à ton voisin. Tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time. Merci. Allez, puis je suis là.

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