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#49_LOUISE_BOURGEOIS 🕷️ cover
#49_LOUISE_BOURGEOIS 🕷️ cover
Arty Time : je visite les musées et je fais des résumés humoristiques et j'interviewe des comédien.ne !

#49_LOUISE_BOURGEOIS 🕷️

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06min |01/06/2025
Play
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Arty Time : je visite les musées et je fais des résumés humoristiques et j'interviewe des comédien.ne !

#49_LOUISE_BOURGEOIS 🕷️

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06min |01/06/2025
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Description

Plongez dans l’univers intense de Louise Bourgeois, l’artiste qui a transformé ses traumatismes en œuvres magistrales !

Dans ce 49e épisode, découvrez la vie fascinante de cette sculptrice iconique, née dans une famille de restaurateurs de tapisseries, marquée par un père toxique et une enfance digne d’un thriller familial...


Louise Bourgeois n’a pas choisi le chemin du développement personnel : elle a sculpté, cousu, modelé ses névroses, devenant ainsi une figure majeure de l’art contemporain.

Partez à la rencontre de ses œuvres les plus marquantes.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interviewe un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Arty Time, ta dose d'humour culturel. Je te parle d'artistes morts ou vivants ou morts-vivants.

  • Speaker #1

    De lieux culturels à absolument visiter et les autres à absolument éviter.

  • Speaker #0

    Je te fais des résumés des expositions, si t'as la flemme d'y aller, et que tu veux briller à la machine à cacper ou le dimanche midi chez ta belle-mère. Ne me remercie pas,

  • Speaker #1

    c'est gratuit !

  • Speaker #0

    Enfin, tu peux quand même lâcher un petit commentaire, ça serait sympa. Allez, bonne écoute !

  • Speaker #1

    Coucou mes petits curieux, bienvenue dans ce nouvel épisode. Pas de visite d'expo en particulier cette semaine, mais j'avais très envie de vous parler d'une artiste à l'enfance plus tordue qu'un épisode de The Crown, Louise Bourgeois. Préparez-vous à plonger dans l'univers fascinant et un peu flippant de cette grande pétresse du fil, du marbre, du latex et des traumatismes bien tassés. Louise naît en 1911 à Paris, dans une famille de restaurateurs de tapisserie. Oui, les gens dont le job était de repriser des scènes bibliques sur des vieux morceaux de tissu. Bon là, ça commence déjà un peu comme une série Netflix un peu niche. Et là, attention, c'est le drame. Son père, un macho post-victorien qui trompe sa femme ouvertement avec la gouvernante, le tout devant les enfants. Cette situation est ce que l'on appelle en psychanalyse un trauma avec option de révision illimitée. Et ça, c'est le point de départ de toute l'œuvre de Louise. Parce que Louise, elle n'a pas la chance d'être abonnée au Ausha influenceuse d'Instagram, et elle n'a pas non plus consulté un psy, non, elle, elle va sculpter ses névroses pendant 70 ans. Donc en 1938, Louise, elle a 27 ans, elle se casse à New York avec son mari, un historien de l'art, et là, bim, c'est la révélation. Elle a étudié l'art un peu partout, mais c'est en Amérique qu'elle explose. Parce qu'elle n'est plus juste la fille du père toxique, elle devient Louise la sculptrice qui nique le patriarcat. Titre provisoire, mais vous voyez l'idée. Et c'est là qu'elle commence à se tailler une place dans le monde très testo... Testo... J'ai du mal à le dire. Bon, rempli de testostérone, de l'art moderne américain. Et autant vous dire qu'elle n'arrive pas avec une aquarelle de coquelicot. Non, non, elle arrive avec des formes molles, du latex, du marbre et beaucoup d'allusions sexuelles. Tout un programme. Autre fait marquant, Louise Bourgeois devient vraiment connue à 70 ans. Ce qui laisse encore de l'espoir à nous autres.

  • Speaker #2

    Alors là, faut rien lâcher maman. Ouais.

  • Speaker #1

    En 1982, le MoMA lui consacre une rétrospective. C'est la toute première fois qu'une femme vivante a cet honneur. Et là, boum, elle est propulsée au rang d'icône du féminisme artistique. Et elle va profiter de cette notoriété pour devenir une sorte de vieille sorcière punk du monde de l'art. Elle jure, elle sculpte, elle psychanalyse tout ce qui bouge. J'ai envie de vous parler de 5 de ses œuvres qui peuvent vous faire dire

  • Speaker #2

    « Ok, elle n'allait pas bien, mais c'est beau ! »

  • Speaker #1

    One, Maman. C'est une sculpture de 9 mètres de haut représentant une araignée, réalisée en acier et en marbre. Alors oui, une araignée géante, mais pas n'importe quelle araignée. Une araignée gentille, une ode à sa maman, la réparatrice de tapisserie. Louise disait que les araignées sont protectrices, patientes, fortes. Un peu comme sa daronne, en plus flippant. Imaginez une créature, mi-transformers, Mi-bonne-maman qui tricote. Ça fait peur, mais ça fait du bien. Comme un câlin d'une mamie qui pique. 2. The Destruction of the Father Une installation sombre, rouge, avec une table au milieu, entourée de formes organiques, très digestives. Le pitch, c'est une fantasmagorie, dans laquelle elle mange son père, symboliquement. Une sorte de dîner de cons organisé par Freud avec Goya et Salvador Dali. Oui, parce qu'elle aurait aimé faire partie des surréalistes, mais André Breton ne l'a jamais voulu. Troisième œuvre dont j'ai envie de vous parler, Sales, faite dans les années 90. Les Sales, ce sont des installations, des sortes de petites pièces qu'on regarde de l'extérieur. Pleines d'objets, de vêtements, de lits, de miroirs cassés, comme des souvenirs qu'on ne peut plus atteindre. C'est beau, étrange, dérangeant. Un peu comme des chambres Airbnb, où tu sens qu'il s'est... passer des trucs. Four. Le corps est très présent dans ses œuvres, comme dans Femme, Maison, la quatrième œuvre dont je veux vous parler. C'est des dessins de femmes dont le corps est remplacé par une maison. Métaphore ultra puissante sur le rôle de la femme dans la société, entre enfermement et construction identitaire. Five. Et enfin, j'ai envie de vous parler de Ark of Hysteria, une sculpture dorée d'un corps humain complètement arqué, sans tête, inspiré des femmes internées pour Hystérie au XIXe siècle. Là, on atteint le sommet du malaise élégant. C'est comme si une gymnaste avait fondu d'épuisement devant un miroir. C'est beau et flippant à la fois. Je ne pouvais pas vous laisser sans vous parler de la deuxième maison de Louise, le MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est un peu le Disneyland des amateurs de modernité qui veulent se sentir profond. Alors pourquoi le MoMA ? Parce qu'il lui a consacré la toute première rétrospective féminine, ce qui est aussi rare qu'un mec qui s'est plié un draus. Le musée possède plusieurs de ses œuvres majeures, dont je vous ai parlé un peu plus tôt, et surtout parce qu'elle vivait juste à côté. Donc autant vous dire qu'elle pouvait livrer ses sculptures en trottinette. Le MoMA, c'est ce musée immense où tu passes d'Andy Warhol à Bourgeois en 5 minutes. Et soyons honnêtes, voir une sculpture géante d'araignée, c'est une expérience qui vaut tous les psy du monde. Sinon, vous pouvez aussi aller à Bilbao ou encore au Château Lacoste, dans le sud de la France. Ces lieux disposent de leurs propres araignées. En conclusion, mes petites araignées, Wiesbourgeois, c'est la preuve vivante, enfin morte, mais tu m'as comprise, qu'on peut faire d'un trauma un chef-d'oeuvre. Elle a transformé sa colère, ses douleurs et ses souvenirs en œuvres puissantes, sans jamais faire de compromis. Elle nous rappelle que l'art, c'est... pas toujours joli joli, mais ça peut être salutaire et qu'on peut commencer à être connu à 70 ans. Alors respire un bon coup, prends ton carnet de croquis, ton marteau, ta pâte Fimo, fais comme Louise, vide ton sac. Et n'oublie pas, si tes parents t'ont traumatisé, il y a toujours moyen d'en faire une expo ou un podcast. A bientôt mes petits curieux. Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire,

  • Speaker #0

    ça aidera mes amis les algorithmes à propulser ce podcast. Et par exemple, pour de tout le monde, à la machine à café, dans le métro... Bah tiens oui, c'est là ! en ce moment, parle-en à ton voisin tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time merci, allez, bisous

Description

Plongez dans l’univers intense de Louise Bourgeois, l’artiste qui a transformé ses traumatismes en œuvres magistrales !

Dans ce 49e épisode, découvrez la vie fascinante de cette sculptrice iconique, née dans une famille de restaurateurs de tapisseries, marquée par un père toxique et une enfance digne d’un thriller familial...


Louise Bourgeois n’a pas choisi le chemin du développement personnel : elle a sculpté, cousu, modelé ses névroses, devenant ainsi une figure majeure de l’art contemporain.

Partez à la rencontre de ses œuvres les plus marquantes.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interviewe un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Arty Time, ta dose d'humour culturel. Je te parle d'artistes morts ou vivants ou morts-vivants.

  • Speaker #1

    De lieux culturels à absolument visiter et les autres à absolument éviter.

  • Speaker #0

    Je te fais des résumés des expositions, si t'as la flemme d'y aller, et que tu veux briller à la machine à cacper ou le dimanche midi chez ta belle-mère. Ne me remercie pas,

  • Speaker #1

    c'est gratuit !

  • Speaker #0

    Enfin, tu peux quand même lâcher un petit commentaire, ça serait sympa. Allez, bonne écoute !

  • Speaker #1

    Coucou mes petits curieux, bienvenue dans ce nouvel épisode. Pas de visite d'expo en particulier cette semaine, mais j'avais très envie de vous parler d'une artiste à l'enfance plus tordue qu'un épisode de The Crown, Louise Bourgeois. Préparez-vous à plonger dans l'univers fascinant et un peu flippant de cette grande pétresse du fil, du marbre, du latex et des traumatismes bien tassés. Louise naît en 1911 à Paris, dans une famille de restaurateurs de tapisserie. Oui, les gens dont le job était de repriser des scènes bibliques sur des vieux morceaux de tissu. Bon là, ça commence déjà un peu comme une série Netflix un peu niche. Et là, attention, c'est le drame. Son père, un macho post-victorien qui trompe sa femme ouvertement avec la gouvernante, le tout devant les enfants. Cette situation est ce que l'on appelle en psychanalyse un trauma avec option de révision illimitée. Et ça, c'est le point de départ de toute l'œuvre de Louise. Parce que Louise, elle n'a pas la chance d'être abonnée au Ausha influenceuse d'Instagram, et elle n'a pas non plus consulté un psy, non, elle, elle va sculpter ses névroses pendant 70 ans. Donc en 1938, Louise, elle a 27 ans, elle se casse à New York avec son mari, un historien de l'art, et là, bim, c'est la révélation. Elle a étudié l'art un peu partout, mais c'est en Amérique qu'elle explose. Parce qu'elle n'est plus juste la fille du père toxique, elle devient Louise la sculptrice qui nique le patriarcat. Titre provisoire, mais vous voyez l'idée. Et c'est là qu'elle commence à se tailler une place dans le monde très testo... Testo... J'ai du mal à le dire. Bon, rempli de testostérone, de l'art moderne américain. Et autant vous dire qu'elle n'arrive pas avec une aquarelle de coquelicot. Non, non, elle arrive avec des formes molles, du latex, du marbre et beaucoup d'allusions sexuelles. Tout un programme. Autre fait marquant, Louise Bourgeois devient vraiment connue à 70 ans. Ce qui laisse encore de l'espoir à nous autres.

  • Speaker #2

    Alors là, faut rien lâcher maman. Ouais.

  • Speaker #1

    En 1982, le MoMA lui consacre une rétrospective. C'est la toute première fois qu'une femme vivante a cet honneur. Et là, boum, elle est propulsée au rang d'icône du féminisme artistique. Et elle va profiter de cette notoriété pour devenir une sorte de vieille sorcière punk du monde de l'art. Elle jure, elle sculpte, elle psychanalyse tout ce qui bouge. J'ai envie de vous parler de 5 de ses œuvres qui peuvent vous faire dire

  • Speaker #2

    « Ok, elle n'allait pas bien, mais c'est beau ! »

  • Speaker #1

    One, Maman. C'est une sculpture de 9 mètres de haut représentant une araignée, réalisée en acier et en marbre. Alors oui, une araignée géante, mais pas n'importe quelle araignée. Une araignée gentille, une ode à sa maman, la réparatrice de tapisserie. Louise disait que les araignées sont protectrices, patientes, fortes. Un peu comme sa daronne, en plus flippant. Imaginez une créature, mi-transformers, Mi-bonne-maman qui tricote. Ça fait peur, mais ça fait du bien. Comme un câlin d'une mamie qui pique. 2. The Destruction of the Father Une installation sombre, rouge, avec une table au milieu, entourée de formes organiques, très digestives. Le pitch, c'est une fantasmagorie, dans laquelle elle mange son père, symboliquement. Une sorte de dîner de cons organisé par Freud avec Goya et Salvador Dali. Oui, parce qu'elle aurait aimé faire partie des surréalistes, mais André Breton ne l'a jamais voulu. Troisième œuvre dont j'ai envie de vous parler, Sales, faite dans les années 90. Les Sales, ce sont des installations, des sortes de petites pièces qu'on regarde de l'extérieur. Pleines d'objets, de vêtements, de lits, de miroirs cassés, comme des souvenirs qu'on ne peut plus atteindre. C'est beau, étrange, dérangeant. Un peu comme des chambres Airbnb, où tu sens qu'il s'est... passer des trucs. Four. Le corps est très présent dans ses œuvres, comme dans Femme, Maison, la quatrième œuvre dont je veux vous parler. C'est des dessins de femmes dont le corps est remplacé par une maison. Métaphore ultra puissante sur le rôle de la femme dans la société, entre enfermement et construction identitaire. Five. Et enfin, j'ai envie de vous parler de Ark of Hysteria, une sculpture dorée d'un corps humain complètement arqué, sans tête, inspiré des femmes internées pour Hystérie au XIXe siècle. Là, on atteint le sommet du malaise élégant. C'est comme si une gymnaste avait fondu d'épuisement devant un miroir. C'est beau et flippant à la fois. Je ne pouvais pas vous laisser sans vous parler de la deuxième maison de Louise, le MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est un peu le Disneyland des amateurs de modernité qui veulent se sentir profond. Alors pourquoi le MoMA ? Parce qu'il lui a consacré la toute première rétrospective féminine, ce qui est aussi rare qu'un mec qui s'est plié un draus. Le musée possède plusieurs de ses œuvres majeures, dont je vous ai parlé un peu plus tôt, et surtout parce qu'elle vivait juste à côté. Donc autant vous dire qu'elle pouvait livrer ses sculptures en trottinette. Le MoMA, c'est ce musée immense où tu passes d'Andy Warhol à Bourgeois en 5 minutes. Et soyons honnêtes, voir une sculpture géante d'araignée, c'est une expérience qui vaut tous les psy du monde. Sinon, vous pouvez aussi aller à Bilbao ou encore au Château Lacoste, dans le sud de la France. Ces lieux disposent de leurs propres araignées. En conclusion, mes petites araignées, Wiesbourgeois, c'est la preuve vivante, enfin morte, mais tu m'as comprise, qu'on peut faire d'un trauma un chef-d'oeuvre. Elle a transformé sa colère, ses douleurs et ses souvenirs en œuvres puissantes, sans jamais faire de compromis. Elle nous rappelle que l'art, c'est... pas toujours joli joli, mais ça peut être salutaire et qu'on peut commencer à être connu à 70 ans. Alors respire un bon coup, prends ton carnet de croquis, ton marteau, ta pâte Fimo, fais comme Louise, vide ton sac. Et n'oublie pas, si tes parents t'ont traumatisé, il y a toujours moyen d'en faire une expo ou un podcast. A bientôt mes petits curieux. Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire,

  • Speaker #0

    ça aidera mes amis les algorithmes à propulser ce podcast. Et par exemple, pour de tout le monde, à la machine à café, dans le métro... Bah tiens oui, c'est là ! en ce moment, parle-en à ton voisin tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time merci, allez, bisous

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Plongez dans l’univers intense de Louise Bourgeois, l’artiste qui a transformé ses traumatismes en œuvres magistrales !

Dans ce 49e épisode, découvrez la vie fascinante de cette sculptrice iconique, née dans une famille de restaurateurs de tapisseries, marquée par un père toxique et une enfance digne d’un thriller familial...


Louise Bourgeois n’a pas choisi le chemin du développement personnel : elle a sculpté, cousu, modelé ses névroses, devenant ainsi une figure majeure de l’art contemporain.

Partez à la rencontre de ses œuvres les plus marquantes.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interviewe un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur Arty Time, ta dose d'humour culturel. Je te parle d'artistes morts ou vivants ou morts-vivants.

  • Speaker #1

    De lieux culturels à absolument visiter et les autres à absolument éviter.

  • Speaker #0

    Je te fais des résumés des expositions, si t'as la flemme d'y aller, et que tu veux briller à la machine à cacper ou le dimanche midi chez ta belle-mère. Ne me remercie pas,

  • Speaker #1

    c'est gratuit !

  • Speaker #0

    Enfin, tu peux quand même lâcher un petit commentaire, ça serait sympa. Allez, bonne écoute !

  • Speaker #1

    Coucou mes petits curieux, bienvenue dans ce nouvel épisode. Pas de visite d'expo en particulier cette semaine, mais j'avais très envie de vous parler d'une artiste à l'enfance plus tordue qu'un épisode de The Crown, Louise Bourgeois. Préparez-vous à plonger dans l'univers fascinant et un peu flippant de cette grande pétresse du fil, du marbre, du latex et des traumatismes bien tassés. Louise naît en 1911 à Paris, dans une famille de restaurateurs de tapisserie. Oui, les gens dont le job était de repriser des scènes bibliques sur des vieux morceaux de tissu. Bon là, ça commence déjà un peu comme une série Netflix un peu niche. Et là, attention, c'est le drame. Son père, un macho post-victorien qui trompe sa femme ouvertement avec la gouvernante, le tout devant les enfants. Cette situation est ce que l'on appelle en psychanalyse un trauma avec option de révision illimitée. Et ça, c'est le point de départ de toute l'œuvre de Louise. Parce que Louise, elle n'a pas la chance d'être abonnée au Ausha influenceuse d'Instagram, et elle n'a pas non plus consulté un psy, non, elle, elle va sculpter ses névroses pendant 70 ans. Donc en 1938, Louise, elle a 27 ans, elle se casse à New York avec son mari, un historien de l'art, et là, bim, c'est la révélation. Elle a étudié l'art un peu partout, mais c'est en Amérique qu'elle explose. Parce qu'elle n'est plus juste la fille du père toxique, elle devient Louise la sculptrice qui nique le patriarcat. Titre provisoire, mais vous voyez l'idée. Et c'est là qu'elle commence à se tailler une place dans le monde très testo... Testo... J'ai du mal à le dire. Bon, rempli de testostérone, de l'art moderne américain. Et autant vous dire qu'elle n'arrive pas avec une aquarelle de coquelicot. Non, non, elle arrive avec des formes molles, du latex, du marbre et beaucoup d'allusions sexuelles. Tout un programme. Autre fait marquant, Louise Bourgeois devient vraiment connue à 70 ans. Ce qui laisse encore de l'espoir à nous autres.

  • Speaker #2

    Alors là, faut rien lâcher maman. Ouais.

  • Speaker #1

    En 1982, le MoMA lui consacre une rétrospective. C'est la toute première fois qu'une femme vivante a cet honneur. Et là, boum, elle est propulsée au rang d'icône du féminisme artistique. Et elle va profiter de cette notoriété pour devenir une sorte de vieille sorcière punk du monde de l'art. Elle jure, elle sculpte, elle psychanalyse tout ce qui bouge. J'ai envie de vous parler de 5 de ses œuvres qui peuvent vous faire dire

  • Speaker #2

    « Ok, elle n'allait pas bien, mais c'est beau ! »

  • Speaker #1

    One, Maman. C'est une sculpture de 9 mètres de haut représentant une araignée, réalisée en acier et en marbre. Alors oui, une araignée géante, mais pas n'importe quelle araignée. Une araignée gentille, une ode à sa maman, la réparatrice de tapisserie. Louise disait que les araignées sont protectrices, patientes, fortes. Un peu comme sa daronne, en plus flippant. Imaginez une créature, mi-transformers, Mi-bonne-maman qui tricote. Ça fait peur, mais ça fait du bien. Comme un câlin d'une mamie qui pique. 2. The Destruction of the Father Une installation sombre, rouge, avec une table au milieu, entourée de formes organiques, très digestives. Le pitch, c'est une fantasmagorie, dans laquelle elle mange son père, symboliquement. Une sorte de dîner de cons organisé par Freud avec Goya et Salvador Dali. Oui, parce qu'elle aurait aimé faire partie des surréalistes, mais André Breton ne l'a jamais voulu. Troisième œuvre dont j'ai envie de vous parler, Sales, faite dans les années 90. Les Sales, ce sont des installations, des sortes de petites pièces qu'on regarde de l'extérieur. Pleines d'objets, de vêtements, de lits, de miroirs cassés, comme des souvenirs qu'on ne peut plus atteindre. C'est beau, étrange, dérangeant. Un peu comme des chambres Airbnb, où tu sens qu'il s'est... passer des trucs. Four. Le corps est très présent dans ses œuvres, comme dans Femme, Maison, la quatrième œuvre dont je veux vous parler. C'est des dessins de femmes dont le corps est remplacé par une maison. Métaphore ultra puissante sur le rôle de la femme dans la société, entre enfermement et construction identitaire. Five. Et enfin, j'ai envie de vous parler de Ark of Hysteria, une sculpture dorée d'un corps humain complètement arqué, sans tête, inspiré des femmes internées pour Hystérie au XIXe siècle. Là, on atteint le sommet du malaise élégant. C'est comme si une gymnaste avait fondu d'épuisement devant un miroir. C'est beau et flippant à la fois. Je ne pouvais pas vous laisser sans vous parler de la deuxième maison de Louise, le MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est un peu le Disneyland des amateurs de modernité qui veulent se sentir profond. Alors pourquoi le MoMA ? Parce qu'il lui a consacré la toute première rétrospective féminine, ce qui est aussi rare qu'un mec qui s'est plié un draus. Le musée possède plusieurs de ses œuvres majeures, dont je vous ai parlé un peu plus tôt, et surtout parce qu'elle vivait juste à côté. Donc autant vous dire qu'elle pouvait livrer ses sculptures en trottinette. Le MoMA, c'est ce musée immense où tu passes d'Andy Warhol à Bourgeois en 5 minutes. Et soyons honnêtes, voir une sculpture géante d'araignée, c'est une expérience qui vaut tous les psy du monde. Sinon, vous pouvez aussi aller à Bilbao ou encore au Château Lacoste, dans le sud de la France. Ces lieux disposent de leurs propres araignées. En conclusion, mes petites araignées, Wiesbourgeois, c'est la preuve vivante, enfin morte, mais tu m'as comprise, qu'on peut faire d'un trauma un chef-d'oeuvre. Elle a transformé sa colère, ses douleurs et ses souvenirs en œuvres puissantes, sans jamais faire de compromis. Elle nous rappelle que l'art, c'est... pas toujours joli joli, mais ça peut être salutaire et qu'on peut commencer à être connu à 70 ans. Alors respire un bon coup, prends ton carnet de croquis, ton marteau, ta pâte Fimo, fais comme Louise, vide ton sac. Et n'oublie pas, si tes parents t'ont traumatisé, il y a toujours moyen d'en faire une expo ou un podcast. A bientôt mes petits curieux. Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire,

  • Speaker #0

    ça aidera mes amis les algorithmes à propulser ce podcast. Et par exemple, pour de tout le monde, à la machine à café, dans le métro... Bah tiens oui, c'est là ! en ce moment, parle-en à ton voisin tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time merci, allez, bisous

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Plongez dans l’univers intense de Louise Bourgeois, l’artiste qui a transformé ses traumatismes en œuvres magistrales !

Dans ce 49e épisode, découvrez la vie fascinante de cette sculptrice iconique, née dans une famille de restaurateurs de tapisseries, marquée par un père toxique et une enfance digne d’un thriller familial...


Louise Bourgeois n’a pas choisi le chemin du développement personnel : elle a sculpté, cousu, modelé ses névroses, devenant ainsi une figure majeure de l’art contemporain.

Partez à la rencontre de ses œuvres les plus marquantes.


Bonne écoute mes petits curieux !


💥Arty time : podcast qui parle d’art, d’artistes, d’humour, d’humoristes, de musées, de tableaux, d’oeuvres, Paris et ailleurs.


✨ Je visite les musées et en fait des résumés humoristiques

✨ Chaque mois, "Arty Time Avec" ... j'interviewe un.e comédien.ne qui me parle de son crush artistique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Arty Time, ta dose d'humour culturel. Je te parle d'artistes morts ou vivants ou morts-vivants.

  • Speaker #1

    De lieux culturels à absolument visiter et les autres à absolument éviter.

  • Speaker #0

    Je te fais des résumés des expositions, si t'as la flemme d'y aller, et que tu veux briller à la machine à cacper ou le dimanche midi chez ta belle-mère. Ne me remercie pas,

  • Speaker #1

    c'est gratuit !

  • Speaker #0

    Enfin, tu peux quand même lâcher un petit commentaire, ça serait sympa. Allez, bonne écoute !

  • Speaker #1

    Coucou mes petits curieux, bienvenue dans ce nouvel épisode. Pas de visite d'expo en particulier cette semaine, mais j'avais très envie de vous parler d'une artiste à l'enfance plus tordue qu'un épisode de The Crown, Louise Bourgeois. Préparez-vous à plonger dans l'univers fascinant et un peu flippant de cette grande pétresse du fil, du marbre, du latex et des traumatismes bien tassés. Louise naît en 1911 à Paris, dans une famille de restaurateurs de tapisserie. Oui, les gens dont le job était de repriser des scènes bibliques sur des vieux morceaux de tissu. Bon là, ça commence déjà un peu comme une série Netflix un peu niche. Et là, attention, c'est le drame. Son père, un macho post-victorien qui trompe sa femme ouvertement avec la gouvernante, le tout devant les enfants. Cette situation est ce que l'on appelle en psychanalyse un trauma avec option de révision illimitée. Et ça, c'est le point de départ de toute l'œuvre de Louise. Parce que Louise, elle n'a pas la chance d'être abonnée au Ausha influenceuse d'Instagram, et elle n'a pas non plus consulté un psy, non, elle, elle va sculpter ses névroses pendant 70 ans. Donc en 1938, Louise, elle a 27 ans, elle se casse à New York avec son mari, un historien de l'art, et là, bim, c'est la révélation. Elle a étudié l'art un peu partout, mais c'est en Amérique qu'elle explose. Parce qu'elle n'est plus juste la fille du père toxique, elle devient Louise la sculptrice qui nique le patriarcat. Titre provisoire, mais vous voyez l'idée. Et c'est là qu'elle commence à se tailler une place dans le monde très testo... Testo... J'ai du mal à le dire. Bon, rempli de testostérone, de l'art moderne américain. Et autant vous dire qu'elle n'arrive pas avec une aquarelle de coquelicot. Non, non, elle arrive avec des formes molles, du latex, du marbre et beaucoup d'allusions sexuelles. Tout un programme. Autre fait marquant, Louise Bourgeois devient vraiment connue à 70 ans. Ce qui laisse encore de l'espoir à nous autres.

  • Speaker #2

    Alors là, faut rien lâcher maman. Ouais.

  • Speaker #1

    En 1982, le MoMA lui consacre une rétrospective. C'est la toute première fois qu'une femme vivante a cet honneur. Et là, boum, elle est propulsée au rang d'icône du féminisme artistique. Et elle va profiter de cette notoriété pour devenir une sorte de vieille sorcière punk du monde de l'art. Elle jure, elle sculpte, elle psychanalyse tout ce qui bouge. J'ai envie de vous parler de 5 de ses œuvres qui peuvent vous faire dire

  • Speaker #2

    « Ok, elle n'allait pas bien, mais c'est beau ! »

  • Speaker #1

    One, Maman. C'est une sculpture de 9 mètres de haut représentant une araignée, réalisée en acier et en marbre. Alors oui, une araignée géante, mais pas n'importe quelle araignée. Une araignée gentille, une ode à sa maman, la réparatrice de tapisserie. Louise disait que les araignées sont protectrices, patientes, fortes. Un peu comme sa daronne, en plus flippant. Imaginez une créature, mi-transformers, Mi-bonne-maman qui tricote. Ça fait peur, mais ça fait du bien. Comme un câlin d'une mamie qui pique. 2. The Destruction of the Father Une installation sombre, rouge, avec une table au milieu, entourée de formes organiques, très digestives. Le pitch, c'est une fantasmagorie, dans laquelle elle mange son père, symboliquement. Une sorte de dîner de cons organisé par Freud avec Goya et Salvador Dali. Oui, parce qu'elle aurait aimé faire partie des surréalistes, mais André Breton ne l'a jamais voulu. Troisième œuvre dont j'ai envie de vous parler, Sales, faite dans les années 90. Les Sales, ce sont des installations, des sortes de petites pièces qu'on regarde de l'extérieur. Pleines d'objets, de vêtements, de lits, de miroirs cassés, comme des souvenirs qu'on ne peut plus atteindre. C'est beau, étrange, dérangeant. Un peu comme des chambres Airbnb, où tu sens qu'il s'est... passer des trucs. Four. Le corps est très présent dans ses œuvres, comme dans Femme, Maison, la quatrième œuvre dont je veux vous parler. C'est des dessins de femmes dont le corps est remplacé par une maison. Métaphore ultra puissante sur le rôle de la femme dans la société, entre enfermement et construction identitaire. Five. Et enfin, j'ai envie de vous parler de Ark of Hysteria, une sculpture dorée d'un corps humain complètement arqué, sans tête, inspiré des femmes internées pour Hystérie au XIXe siècle. Là, on atteint le sommet du malaise élégant. C'est comme si une gymnaste avait fondu d'épuisement devant un miroir. C'est beau et flippant à la fois. Je ne pouvais pas vous laisser sans vous parler de la deuxième maison de Louise, le MoMA, le Museum of Modern Art de New York. C'est un peu le Disneyland des amateurs de modernité qui veulent se sentir profond. Alors pourquoi le MoMA ? Parce qu'il lui a consacré la toute première rétrospective féminine, ce qui est aussi rare qu'un mec qui s'est plié un draus. Le musée possède plusieurs de ses œuvres majeures, dont je vous ai parlé un peu plus tôt, et surtout parce qu'elle vivait juste à côté. Donc autant vous dire qu'elle pouvait livrer ses sculptures en trottinette. Le MoMA, c'est ce musée immense où tu passes d'Andy Warhol à Bourgeois en 5 minutes. Et soyons honnêtes, voir une sculpture géante d'araignée, c'est une expérience qui vaut tous les psy du monde. Sinon, vous pouvez aussi aller à Bilbao ou encore au Château Lacoste, dans le sud de la France. Ces lieux disposent de leurs propres araignées. En conclusion, mes petites araignées, Wiesbourgeois, c'est la preuve vivante, enfin morte, mais tu m'as comprise, qu'on peut faire d'un trauma un chef-d'oeuvre. Elle a transformé sa colère, ses douleurs et ses souvenirs en œuvres puissantes, sans jamais faire de compromis. Elle nous rappelle que l'art, c'est... pas toujours joli joli, mais ça peut être salutaire et qu'on peut commencer à être connu à 70 ans. Alors respire un bon coup, prends ton carnet de croquis, ton marteau, ta pâte Fimo, fais comme Louise, vide ton sac. Et n'oublie pas, si tes parents t'ont traumatisé, il y a toujours moyen d'en faire une expo ou un podcast. A bientôt mes petits curieux. Ça t'a plu ? Laisse-moi un gentil commentaire,

  • Speaker #0

    ça aidera mes amis les algorithmes à propulser ce podcast. Et par exemple, pour de tout le monde, à la machine à café, dans le métro... Bah tiens oui, c'est là ! en ce moment, parle-en à ton voisin tu peux aussi lui parler de la page Instagram d'Arty Time merci, allez, bisous

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