Speaker #0Bienvenue dans Au bord des praticables, le podcast qui donne la parole à celles et ceux qu'on n'entend pas toujours, mais qui vivent tout en silence ou en tension autour du tapis. Chaque mois, je te propose deux épisodes en solo ou en compagnie, avec des histoires inspirantes, des témoignages touchants et des clés puissantes pour mieux traverser les émotions dans ton sport. Que tu sois parent, coach ou athlète, tu es au bon endroit. Bonne écoute ! Quand j'ai lancé mon podcast, je m'étais engagée à faire un épisode solo par mois et un épisode où j'ai un invité. Le podcast s'est lancé au mois d'août, j'ai réussi à faire un épisode solo et après j'ai fait pas mal d'interviews. En septembre, j'avais vraiment envie de faire un épisode où je racontais un petit peu mon été, je racontais tous les événements que j'ai pu vivre parce que j'ai pas mal bougé, j'ai été invitée au camp bailo. J'ai fait une retraite pour les mamans, je suis intervenue au pôle de Calais pour le stage d'intégration pour les jeunes filles. En août, j'ai fait le camp des entraîneurs et je suis aussi retournée au pôle de Calais pour le stage qu'elle avait organisé avec des gymnastes de club. Et j'avais envie de faire cet épisode en racontant tout ça. Sauf qu'en fait, j'avais trop de trucs à raconter. Vraiment, j'avais trop de trucs à raconter. J'ai essayé de trouver un fil rouge entre ce que j'avais apporté aux entraîneurs, ce que j'avais apporté. aux mamans, ce que j'avais apporté aux gymnastes de club, ce que j'avais apporté aux gymnastes de haut niveau. Waouh ! Et je bloquais, je bloquais, je bloquais. Et en fait, là, j'ai repris tous mes coachings individuels de préparation mentale avec les gymnastes. Et en ce moment, au mois de septembre, les gymnastes, elles se retrouvent un petit peu comme moi, c'est-à-dire qu'elles veulent réussir aussi bien l'artistique, elles veulent réussir la technique corporelle, elles veulent réussir... les lancer, elles veulent réussir l'exécution, elles veulent tout réussir. Et ça m'a vraiment fait penser à moi. Et du coup, déjà, c'était plus facile pour moi de les aider. Sauf qu'après, j'ai pris du recul en me disant, en fait, ce qu'elles vivent sur le tapis, c'est ce que je vis moi avec mon épisode que je n'arrive pas à sortir parce que j'avais envie de sortir l'épisode parfait, le sans-chute, le parfait où j'arrive à tout dire, à parler de tous ces thèmes. Donc, j'ai pris un peu de recul. Je me suis fait aussi accompagner et coacher, parce que moi, pour bien coacher, il faut que je sois accompagnée aussi et que je me sente à ma place, légitime et que je n'ai pas de blocage. Donc, je me suis fait accompagner par mon mentor et aussi par Laurent qui s'occupe de mon podcast et qui m'a dit « Vas-y Leïla, fais les choses » . Et en fait, tout de suite, une fois que j'ai raccroché avec lui, je me suis dit « Ok, en fait, le problème que je rencontre là, c'est le même problème que rencontrent les gymnastes. Qu'est-ce que je dis à mes gymnastes ? Donc dans cet épisode, en fait, je ne vais pas du tout vous raconter ce que j'ai fait cet été, parce que vraiment, il y a trop de choses et ça ne tiendrait vraiment pas dans un seul épisode. Mais par contre, je vais vous raconter qu'est-ce que je dis aux gymnastes. Et là, par contre, cet épisode sera beaucoup plus puissant parce qu'il va vraiment vous aider à vous et pas juste je raconte ma vie. C'est parti ! Nous sommes dans le gymnase et une gymnaste passe. en musique, soit en partie, soit en complet, peu importe. Et là, l'entraîneur lui donne les consignes. Parce qu'on sait que l'œil de l'entraîneur, c'est un œil de lynx. L'entraîneur est un vrai couteau suisse. L'entraîneur arrive à voir un milliard de choses. Il arrive à voir l'espace, il arrive à voir la hauteur des lancers, les pointes de pied, les bras, l'artistique, les motions, les fautes techniques corporelles, les fautes techniques à l'engin. C'est super, c'est ce qu'on lui demande. Sauf que pour donner des consignes à l'enfant, à la gymnaste qu'on a en face de nous, c'est assez difficile quand on lui dit « Ah mais là, tu as raté ton lancé, et puis là, ton roulé au cerceau, il y est fait rebondir, et puis là, t'étais pas en musique, et puis alors là, le pas dansé, c'était pas du tout la bonne énergie, puis là, tu as fait une sortie, et puis là, le pivot, t'as pas bien resserré les pieds. » Bref, l'entraîneur donne toutes les consignes dans différents thèmes. C'est comme si à l'école, On demandait à un enfant de faire de l'histoire, du français, de la géométrie, des maths et de la philo dans une seule et unique matière. C'est difficile. À l'école, on apprend par matière. Là, tu vas en maths, on va se concentrer sur les maths. Là, on va en français, on va se concentrer sur le français. Dans cet épisode, j'aimerais vraiment qu'on prenne conscience que plus on va compartimenter par matière, par thème, et plus l'enfant sera disponible et plus l'entraîneur aussi aura son objectif dans la matière. c'est-à-dire Prenons l'exemple, nous sommes au gymnase et aujourd'hui l'entraîneur a décidé que le thème de l'entraînement, ça allait être l'artistique. Ok ! Elle dit clairement, aujourd'hui, les filles, nous allons travailler sur l'artistique. Ça ne veut pas dire qu'on s'autorise à faire n'importe quoi avec le reste. Mais l'intention unique de l'entraînement, c'est l'artistique. C'est-à-dire que l'œil, comme si on mettait des lunettes, on a tous les mêmes lunettes, on a tous la même carte du monde, on a tous les mêmes intentions, on a tous les mêmes objectifs. L'entraîneur, lui, il va corriger tout ce qui concerne l'artistique. La gymnaste, elle, elle est OK. elle a les mêmes lunettes que l'entraîneur, elle a la même carte du monde, on est dans la même matière, dans le même cours. Alors on va y aller à fond, on va parler de l'artistique. Et l'entraîneur, lui, il se doit de rester focus là-dessus. Même si peut-être qu'il a les yeux qui saignent parce qu'il voit d'autres fautes et qu'il n'en peut plus, c'est pas grave, on verra les autres thèmes dans un autre cours. Mais aujourd'hui, entraîneur, focalise-toi sur le thème unique que tu as annoncé, tiens-toi à ça. et gymnaste, elle, elle a les mêmes lunettes, la même carte du monde dans ce cours-là. Une fois que le thème a été annoncé par l'entraîneur et que toutes les gymnastes sont au courant du thème du jour, on va aller en profondeur dans ce thème-là. Par exemple, l'artistique, si on reste là-dessus. L'entraîneur va vraiment aller dans les détails, dans la musique, dans l'écoute de la musique, dans le ressenti, dans l'émotion, dans tous ces petits ajouts de bras, de têtes, d'expressions que le code de... que le code de pointage demande, l'entraîneur va vraiment pouvoir aller dessus. Et le reste, ça suivra sur d'autres séances. Et elle, la gymnaste, elle aura vraiment l'impression d'avancer. En fait, quand on donne plein, plein de consignes corporelles, engins, sur les lancers, sur la musique, sur l'espace, sur la hauteur, en fait, c'est une montagne, c'est un escalier, comme dans un dessin animé où on voit un escalier où on ne sait pas où il s'arrête. En fait c'est insurmontable, c'est je monte des marches, des marches, des marches, des marches, et on n'a jamais l'impression de progresser tellement que c'est infini. Et c'est hyper frustrant, voire même démotivant, et souvent les gymnastes, elles me le disent, j'ai l'impression de ne pas progresser, j'ai l'impression de même régresser. En fait, quand les gymnastes ont l'impression de ne plus progresser, voire parfois régresser, c'est qu'on ne leur a pas donné Les bonnes lunettes, l'objectif, il n'est pas clair. Et je ne parle pas d'objectif de performance, je ne parle pas d'objectif de sans chute ou quoi, ça. Je vous réexpliquerai cette histoire de sans chute. Il met plus de pression qu'autre chose. De toute façon, dès que vous dites chute dans le cerveau, le cerveau retient chute. Donc, vous pouvez vraiment vous enlever, bannir ce mot. Dès que vous dites sans chute, le cerveau retient juste le mot chute. Et du coup, votre gymnaste a fait chute. Bon, c'est une parenthèse, je vous ferai un autre épisode là-dessus. pour ce sujet-là. C'était vraiment de compartimenter, de choisir l'objectif, d'avoir les mêmes lunettes, la même carte du monde, les mêmes intentions et le même langage. C'est-à-dire que la gymnaste, quand elle commence, elle va commencer en musique, en partie ou en quart ou en complet, peu importe. Elle, elle commence, elle sait. Elle sait ce que vous allez regarder. Du coup, elle va faire vraiment attention à ça. Et vous, entraîneur, pareil. Vous allez vraiment regarder, vous allez vous tenir à cet objectif. Même si vous voyez d'autres choses, on est ok, vous allez voir d'autres choses, mais c'est pas grave. Là, vous mettez votre lunette d'objectif. Et quand vous allez débriefer, les consignes, elles concernent réellement l'objectif du cours. Du coup, tout le monde est content. La gymnaste, elle est ravie. On n'est pas en train de la corriger sur des choses qu'elle n'avait pas travaillées sur le côté. Parce que c'est ça aussi. Quand on laisse les gymnastes à travailler en autonomie sur le côté, Parce que l'entraîneur fait passer d'autres filles ou finit les compos. Donc forcément, les gymnases sont en autonomie. La gymnase qui est en autonomie, elle ne sait vraiment pas sur quoi travailler. Je vais vous donner un exemple. Hier, j'ai eu une séance avec une gymnase où l'entraîneur travaille sous forme d'atelier. Par exemple, atelier DAA pendant 10 minutes, atelier corporel, atelier en musique toute seule, etc. Et la consigne principale, c'est... Tu dois faire dix fois chaque élément. Ok, mais je l'ai fait dix fois avec quelle intention ? Quel objectif ? C'est quoi les dix fois ? Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je travaille ? Je fais dix fois comment ? Oui, je peux les faire dix fois, mais je peux rater dix fois aussi. Donc, c'est quoi le critère vraiment de réussite ? Quelle est l'intention ? Quel est le thème abordé ? Tu peux travailler ta technique à l'engin dix fois, mais sans préciser l'intention réelle que tu veux et pas juste réussir. Je veux que tu réussisses dix fois. Oui, mais réussir, c'est assez subjectif. On sait bien que notre discipline, c'est subjectif. Moi, je vais voir quelque chose de réussi. Ma voisine d'à côté va se dire, ah ben non, moi, je ne le vois pas réussi. Et puis, si on met un prof de danse à côté de nous. Moi, je vais peut-être voir que c'est réussi. Le prof de danse, il va me dire, ah non, non, non, c'est pas du tout réussi. Donc finalement, selon la carte du monde, selon la matière, selon notre expertise, on va voir des choses qui sont réussies ou qui ne sont pas réussies. Et l'enfant, lui, il est complètement perdu en se disant, mince, pourtant, j'ai travaillé sur le côté. Et quand je passe en musique ou quand je passe devant l'entraîneur, ça marche pas. L'entraîneur me dit que je n'ai pas réussi. Ça ne compte pas, ça valide pas, c'est jamais assez, c'est jamais suffisant. Donc, pour cette gymnaste que j'ai accompagnée hier, où elle m'expliquait comment elle travaillait et qu'elle avait vraiment l'impression de ne pas progresser, en fait, parce que quand elle passe devant son entraîneur en musique, elle voit qu'elle ne progresse pas, que les mêmes consignes reviennent, les mêmes corrections reviennent. et du coup elle se dit j'ai passé 40 minutes sur le côté à travailler en autonomie, presque pour rien. Du coup la motivation descend, la confiance descend et l'envie de retravailler par atelier. elle descend et puis du coup, elle n'aime pas la méthode que l'entraîneur lui a proposée. Pourtant, ça peut être une super méthode. Un atelier, toutes les dix minutes, on tourne. La méthode est bonne, mais l'intention n'y est pas, la consigne n'y est pas. Et en plus, cette consigne, c'était réussir. Réussir ton atelier, réussir dix fois les DA, réussir dix fois les lancers. Sauf qu'à force de toujours vouloir réussir, OK, on met tout en place pour réussir. Mais l'entraînement, ce n'est pas justement entraîner à rater pour pouvoir réussir. L'entraînement, ce n'est pas justement l'endroit où on va plusieurs fois par semaine pour tester, pour essayer, jusqu'au moment où j'ai le déclic. Ça y est, j'ai enfin compris comment je dois faire ce mouvement. Sauf que, et les entraîneurs et les gymnastes, vous êtes toutes dans cette quête de réussir, réussir le plus vite possible. Oui, OK, la planification fait que c'est vrai, on n'a pas trop le temps et on doit aller vite. Mais c'est un choix. C'est le choix du club, le choix de l'entraîneur de se dire est-ce que je veux vraiment aller très vite et avoir des gymnases performantes très vite, mais pas si bien que ça finalement, parce que oui, elles savent faire cet élément, mais elles ne l'ont pas compris. Elles n'ont pas eu le déclic. Elles n'ont pas vraiment senti comment j'ai fait pour y arriver. Et la confiance n'augmente pas. Ce n'est pas grâce à la gymnase où elle a vraiment compris la bonne manie, la bonne énergie. Et du coup, elle ne comprend pas vraiment le mouvement. Et d'où la répétition de se dire, des fois j'y arrive, des fois je n'y arrive pas. Ou même un entraîneur qui va se dire, mince, la semaine dernière c'était ok cet élément, pourquoi ça ne marche plus ? Pourquoi ça ne marche plus ? Parce qu'elle n'a pas compris en vrai. C'était peut-être un coup de chance parce qu'elle l'a tellement automatisé que bon, elle a fait un truc, ça a marché la semaine dernière. Mais en fait, en réel, elle ne l'a pas compris. Donc à cette gymnaste et à toutes les autres gymnastes que j'ai accompagnées et que j'accompagne, je leur explique que l'entraînement n'est pas l'endroit où tu dois réussir. L'entraînement est l'endroit où tu testes tous les plans qu'il y a, qui existent, où je rate. Je rate comme ça, je rate comme ça. Et par élimination, j'arrive à trouver le déclic. Cette gymnaste dont je vous parle, elle est au ruban. Elle n'arrive pas à faire les lancers. Et je lui explique, mais tu dois sentir ton ruban. Connecte-toi avec ton ruban. Sens-le, écoute-le. Ferme les yeux pour te connecter à son bruit, à son poids. C'est ça. Et plus tu vas le faire, plus tu vas comprendre. Quand ton entraîneur te dit, fais-le dix fois, ce n'est pas juste fais-le dix fois. Fais-le dix fois, connecte-toi, trompe-toi neuf fois sur dix, mais la dixième fois, tu as compris. Et là, tu peux le faire, mais cent fois d'affilée. Ça y est, t'as compris. Donc entraîneur, arrêtez de demander à vos gymnastes, tu dois le réussir 10 fois. Non, trompe-toi 9 fois ou trompe-toi même 10 fois sur 10, mais je veux que tu reviennes en me disant, je me suis trompé 10 fois, mais là, ça y est, j'ai compris. Ah, cool ! Là, vous êtes sûr que les 100 fois d'après, elle réussit et c'est fait, c'est validé, c'est check, on n'a plus besoin de revenir. Quand on arrive à comprendre que finalement, L'entraînement, ce n'est pas le lieu de réussite, mais c'est le lieu où j'ai le droit de me tromper. C'est le lieu où de recherche, on recherche la meilleure méthode. Je recherche, je me connecte à mon engin, à mon corps, à ma musique. C'est là, en fait, on est des vrais chercheurs. On cherche comment mieux réaliser cet élément. Et c'est l'endroit où je me trompe. J'ai le droit de me tromper. Alors oui, parfois c'est énervant parce qu'on arrive à une compétition et on aimerait bien que la gymnaste réussisse. Mais en fait, vous allez accompagner vos gymnastes avec un taux de réussite très faible. Tandis que quand vous voyez votre gymnaste qui, elle, déclic en disant, là, ça y est, elle a vraiment compris comment lancer, elle a vraiment compris cet élément, tout le monde est rassuré. Là, la gymnaste, elle est cool, elle a confiance, elle est rassurée, il n'y a pas de doute, il n'y a pas de peur. L'entraîneur, il est complètement serein en disant, bon, de toute façon, elle a compris, elle va réussir à faire cet élément en compétition. Cool ! Il n'y a plus de stress à avoir sur cet élément-là. Et finalement, cet épisode, c'est un peu la conclusion de ce que je voulais vous dire. C'est-à-dire que moi, cet épisode, j'avais vraiment envie de raconter plein de choses, de faire un épisode parfait. Et comme les gymnastes qui veulent tout faire et tous ces entraîneurs qui veulent que tout soit réussi, pas tout de suite, mais assez rapidement, on va dire, eh bien, on se trompe. On n'est pas dans la bonne direction. Osons nous tromper. Ici, là, moi, j'enregistre. je me trompe, je ne sais pas si c'est bien, si ça va vous plaire, je ne sais pas si ça va résonner chez vous quelque chose, mais en tout cas j'ai fait et je me suis trompée et j'ai recommencé plusieurs fois, plusieurs fois, plusieurs fois. Eh bien les gymnastes, c'est pareil. À l'entraînement, c'est le lieu où on se donne le droit d'expérimenter, de se tromper plusieurs fois jusqu'au moment où ça y est, j'ai le déclic, je peux y aller. Mais je peux y aller parce que je me suis concentrée sur un seul événement. Finalement cet épisode en est la preuve. J'ai arrêté de vouloir tout dire, j'ai arrêté de vouloir raconter mon été. J'ai choisi un thème qui pouvait nous unir. Ça m'a permis de trouver vraiment le fil conducteur, d'aller en profondeur et de vous livrer quelque chose de beaucoup plus utile finalement que de vous raconter mon été. Et j'espère que ça a résonné chez vous quelque chose, que chaque entraîneur s'est reconnu là-dedans en donnant plein de consignes. Travaillez, soyez focus, ayez la même carte du monde, choisissez votre thème et tenez bon sur ce thème. vous parlez le même langage et vous allez voir que vous allez passer un step bien plus grand que si vous prenez des mini-marches, des mini-marches, une mini-marche corpo, une mini-marche engin, une mini-marche artistique. C'est plein de mini-marches et on ne connaît jamais la fin. Tandis qu'il suffit de choisir un gros thème et je passe une grosse marche, un gros levier et là, la gymnaste, elle sort vraiment de son entraînement en disant « Ok, j'ai bien travaillé, j'ai compris quelque chose. là Je me suis trompée plein de fois et c'était trop cool en fait. Voilà, si ça vous a parlé, si ça a résonné quelque chose chez vous, eh bien tant mieux parce que c'était le but et ça n'a pas été du tout évident pour moi. Mais grâce finalement au gymnase que je coach, eh bien j'ai pris de la hauteur et je me suis dit c'est ça le poids commun et c'est ça que j'ai envie de vous raconter. Si ça vous a parlé, partagez cet épisode à un entraîneur ou à une gymnase qui a besoin d'entendre. Qu'il vaut mieux en faire moins, mais plus en profondeur. Vaut mieux compartimenter les choses. Vaut mieux choisir des thèmes et que tout le monde est OK là-dedans. Et dans les consignes, arrêtez de toujours chercher la réussite. Go ! On y va combien de fois on va se planter pour réussir ? On va s'autoriser à se tromper plein de fois pour enfin trouver le déclic et que je n'ai plus besoin d'y revenir. Merci à tous, belle écoute et à très vite ! au bord des praticables. Merci d'avoir été là avec moi au bord des praticables. Si cet épisode t'a touché ou fait réfléchir, pense à t'abonner et à laisser un 5 étoiles sur ta plateforme préférée. C'est tout simple, mais ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Et si tu connais un parent, un coach ou un athlète à qui ça pourrait faire du bien d'écouter cet épisode, alors partage-lui. On ne sait jamais quelles graines ça peut planter. Allez, à très vite, au bord des praticables !