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Ausare

Prévoyance, retraite, patrimoine : ce que les pros de santé doivent vraiment savoir

Prévoyance, retraite, patrimoine : ce que les pros de santé doivent vraiment savoir

30min |03/07/2025
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Prévoyance, retraite, patrimoine : ce que les pros de santé doivent vraiment savoir

30min |03/07/2025
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Description

Quand on est professionnel·le de santé, on pense souvent à bien accompagner ses patients.
Mais… pense-t-on à se protéger soi-même ?


Dans cet épisode d’Ausare, je reçois Pauline Artero, conseillère en gestion de patrimoine et experte en prévoyance pour les pros de santé.


Ensemble, nous parlons sans tabou de ces sujets parfois opaques mais fondamentaux :

  • Pourquoi anticiper sa prévoyance dès le lancement de son activité ?

  • Comment sécuriser ses revenus en cas d’arrêt de travail, invalidité, maternité ou décès ?

  • Comment optimiser sa retraite quand on est en libéral ou indépendant ?

  • Quels pièges éviter sur les assurances et contrats (mutuelle, prévoyance, emprunteur…) ?

  • Et comment se constituer un patrimoine durable… sans y passer ses soirées ?


Un épisode indispensable pour tout soignant, thérapeute, entrepreneur de santé qui veut bâtir son avenir et protéger ses proches.


🎙️ À écouter dès maintenant !


#ProfessionnelsDeSanté#EntreprendreEnSanté#PrévoyanceSanté#RetraiteProfessionnelsSanté
#EntrepreneuriatSanté#Libéral


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Auxsare, le rendez-vous des professionnels de santé qui veulent sortir des sentiers battus et donner vie à leurs ambitions entrepreneuriales. Je suis Capucine et après avoir passé plus de 7 ans dans la direction d'établissement de santé, j'ai décidé de lancer ma société. Aujourd'hui, j'accompagne les professionnels de santé dans la création et le développement de leur activité pour être plus épanoui, impactant et surtout à être plus aligné avec leurs aspirations concernées. Alors si tu souhaites développer tes compétences, modeler ton mindset. ou encore t'inspirer, tu es au bon endroit. Chaque semaine, retrouve ici des conseils concrets, des stratégies actionnables et des témoignages inspirants. Ce podcast est là pour te donner de la confiance, des idées et de l'énergie pour construire un projet qui te ressemble. Alors prends une pause, ouvre ton esprit et rejoins-moi pour un nouvel épisode d'Ozare. Belle écoute ! Bonjour Pauline, merci beaucoup d'avoir accepté de passer sur le podcast. Ausha. Je suis vraiment ravie de te recevoir parce que ce podcast va avoir beaucoup de valeur pour nos auditeurs. Alors Pauline, aujourd'hui, on va parler de choses qui peuvent fâcher ou de choses qui peuvent faire peur comme l'argent, les assurances, la prévoyance. Et l'idée, c'est de démystifier un petit peu tous ces principes, tous ces concepts qui sont vraiment fondamentaux pour... toute personne qui est à son compte. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, c'est vraiment mon cœur de métier.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, moi j'aimerais déjà que tu commences par te présenter pour que nos auditeurs sachent à qui nous avons affaire.

  • Speaker #1

    Je suis Pauline Asteros, ça fait 10 ans que je suis dans le conseil en gestion de ta témoigne. J'ai été 8 ans dans un cabinet indépendant et je me suis lancée il y a un petit peu moins de 2 ans à mon compte. pour créer vraiment une structure qui me ressemble et qui vraiment amène toutes les solutions qui répondent à toutes les problématiques de mes clients. Parce que comme je dis souvent, c'est bien de penser à créer du patrimoine, à gérer son patrimoine, mais si on ne le protège pas, ça ne sert pas à grand-chose. Tout peut arriver, un malheur peut vite arriver, un arrêt de travail peut vite arriver. Et c'est dommage de devoir vendre bien tout ça parce qu'on n'a pas les moyens de payer les charges du mois. Alors qu'il y a des solutions qui existent abordables pour tous.

  • Speaker #0

    Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, tu viens de dire que tu t'es lancée à ton compte il y a deux ans. Pourquoi ? Pourquoi tu as décidé de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors déjà parce que j'étais dans un cabinet indépendant où j'avais vraiment... toutes les casquettes. Donc, je cherchais mes clients, j'étais recommandée par mes clients. Je faisais la relation de A à Z. Donc, vraiment, j'avais le côté conseil, l'accompagnement et puis le suivi sur le très long terme. Mais j'avais également toutes les relations avec les partenaires, qu'ils soient assureurs, banques, etc. Donc, à un moment donné, je me suis dit il faut que j'aille au-delà de ça. Donc, j'ai voulu vraiment... J'ai trouvé mon courage à demain et me faire quelque chose, une société qui me ressemble. Et puis vraiment, ce qui m'a vraiment fait passer là, ce qui m'a vraiment fait choisir de me lancer, c'est d'être devenue maman. Je ne pouvais pas supporter de laisser ma fille une heure par semaine chez une assistante en intermède. Il fallait vraiment que j'aie un équilibre vie pro-vie perso. Même si ça ne m'empêche pas de retravailler le soir ou le week-end.

  • Speaker #0

    Mais je suis à tout pour ça. Oui, c'est vrai que souvent, les grossesses, ça fait réfléchir, effectivement. Notamment quand on travaille beaucoup. C'est vrai que pour être passée par là, j'ai créé ma société comme toi, en fait. Quand je suis tombée enceinte. Et voilà, cette idée de se dire, je vais pouvoir être beaucoup plus flexible sur mon emploi du temps. Et tout de suite, c'est plutôt rassurant. Ça, c'est sûr. Et tu arrives à l'avoir cet équilibre justement vie pro, vie privée que tu voulais avoir ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai vraiment l'impression. Alors après, l'équilibre, tout est relatif. La semaine dernière, une personne me disait « oui, mais tu travailles le soir » . Mais c'est un choix que je fais. En fait, j'ai décidé d'être à 100% au travail et à 100% quand je suis au travail. Donc vraiment, pour moi, c'est ça l'équilibre. c'est que j'ai... tout mon temps avec mes filles, dès qu'elles sont à la maison, le week-end, la journée ou en fin de journée quand elles entrent de chez la salle de bain, je suis là pour ne faire rien d'autre à côté. Donc après, je peux retravailler un petit peu le soir pour finir deux, trois dossiers ou un petit peu le week-end pour préparer mon planning de la semaine. Mais oui, pour moi, j'ai un vrai équilibre. Oui.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Je partage, j'ai exactement la même vision et la même organisation de mon emploi du temps. C'est vrai que le fait de pouvoir aller chercher mon fils à 17h à la crèche, c'est génial, vraiment j'adore ce moment. C'est hyper précieux. Par contre, le soir je retravaille, mais encore une fois, c'est quelque chose qui me correspond. Je pense que c'est le plus important aussi, c'est de trouver finalement... ce qui nous va, ce qui va avec notre vie pro et perso.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Je sais, je trouve vraiment plaisir. Donc, je n'ai pas l'impression de travailler. En fait, je travaille pour quelqu'un, donc je le fais pour moi et pour mes clients. C'est un véritable plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, ça n'a pas du tout le même impact quand tu travailles pour toi ou pour quelqu'un d'autre. Oui, bien sûr. Et alors, est-ce que tu as eu des peurs en te lançant dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Bien sûr. Mais déjà, quand on se lance, on sait qu'on repart de zéro. Donc forcément, on a peur de ne pas réussir, de manquer de clients. On a peur de l'isolement. Moi, j'avais beaucoup peur de l'isolement. J'avais aussi peur forcément de l'aspect financier. Est-ce que j'allais pouvoir me rémunérer ? Est-ce que j'allais pouvoir payer mes charges ? Et puis, j'avais qu'une fille à l'époque. J'étais maman que d'un enfant. Et je savais que je voulais redevenir maman. Et j'avais peur de comment ça se passerait en cas de grossesse. Est-ce que j'allais devoir travailler jusqu'à la salle d'accouchement ou est-ce que je pourrais relâcher ? Et c'est vrai que toutes ces questions ont été posées.

  • Speaker #0

    Oui. Et alors aujourd'hui, deux ans après, tu regrettes ces choix ?

  • Speaker #1

    Aucunement, je suis totalement satisfaite, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière, bien au contraire. Des fois il faut arrêter de réfléchir, il faut se lancer parce qu'on a vraiment tous les outils pour. Le manque de clients, je n'ai jamais manqué de clients parce que je suis recommandée. J'étais déjà recommandée en tant que salariée et j'ai été encore plus recommandée en tant indépendant. Et pour le côté financier, le côté grossesse ou haute ? c'est à partir du moment où on a prévu la chose on a anticipé en principe l'impact est assez faible bon alors après on n'a pas les mêmes revenus quand on a le projet maternité mais à partir du moment où on a anticipé c'est vrai que l'impact il est moins douloureux et puis nos bébés ils ne sont pas bébés éternellement donc il faut vraiment profiter de ce moment à fond tant qu'on a cette possibilité ouais

  • Speaker #0

    bien sûr bien sûr bah écoute C'est super parce que tu fais le pont avec mes prochaines questions, notamment aller plus sur l'aspect prévoyance, assurance, ce que tu fais finalement au quotidien pour tes clients. Déjà, pourquoi tu as choisi d'accompagner les professionnels de la santé ?

  • Speaker #1

    Je suis très sensible à ces professions-là, toutes les personnes que j'ai pu rencontrer pour diverses raisons. je suis admirative de leur métier, de leur vocation. Et bien souvent, ces personnes-là pensent plus à leur patient qu'à eux-mêmes. Et dans toutes les situations que je vois, de tous les prospects que j'ai eus, bien souvent, ils sont accompagnés, mal accompagnés. Ils travaillent comme des acharnés. Ils passent un nombre incalculable d'heures au travail pour, au final, rien créer pour eux. et nous... protègent pas, ils ne s'autorisent pas à être à un travail, je les ai vus être jusqu'à 70 ans en activité, c'est pas possible. Et moi je veux vraiment un monde accessible c'est toutes ces possibilités à ces professionnels.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux un petit peu démystifier finalement ton métier parce que c'est plutôt un secteur qui est opaque pour les professionnels de la santé et les entrepreneurs ? Est-ce que tu peux expliquer davantage ce qui est important ?

  • Speaker #1

    Oui. Quand je parle avec un petit, je vais vraiment regarder tout. Je vais regarder qui il est, ce qu'il a déjà fait. Je vais regarder le côté personnel, la famille. Je vais regarder le côté professionnel. Je vais regarder quels sont ses objectifs et ses ambitions. Et ensuite, quels sont ses besoins. On va répondre à toutes les problématiques. Ça va être la problématique, que se passait-il si demain, il y a un arrêt de travail, une invalidité, ou pire encore, il lui arrive malheur. Que se passe-t-il pour sa famille ? Que se passe-t-il pour son cabinet ? Que se passe-t-il pour son patrimoine ? Et puis bien sûr, la plupart du temps, on espère aller jusqu'à la retraite quand même. Et donc, que se passe-t-il pour la retraite ? Ce serait dommage de ne plus du tout avoir le pouvoir d'achat, tout ça, parce qu'on est à la retraite.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc moi, je vais vraiment regarder, faire un audit global de la situation. Et après, je vais apporter des solutions. des solutions qui peuvent être aller voir le notaire, l'expert comptable, mettre en place des solutions financières, des solutions immobilières, etc. Je suis en gros le médecin généraliste du patrimoine et de la prévention. C'est bien dit. Et après, je vais aller envoyer aux spécialistes l'expert comptable, le notaire, l'avocat,

  • Speaker #0

    etc. Oui, c'est hyper intéressant parce que c'est vrai que quand on se lance, et j'en ai eu l'expérience, ça peut nous paraître... tellement compliquées, on ne sait pas par quoi commencer, vers qui se tourner. On a plein de questions qui nous sont posées, si on a des assurances, si on est couvert en cas de litige, qu'est-ce qu'on fait pour la retraite, si on est TNS, donc travailleur non salarié, ou non. Enfin, franchement, c'est assez complexe.

  • Speaker #1

    C'est que tu peux dire que tes professions libérales, en fait, il existe une vingtaine, voire je ne sais combien. de régime obligatoire pour les professionnels libéraux. Donc, en fait, il faut que tu saches exactement dans quel régime tu cotises, combien tu aurais en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. Chaque régime est différent.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est dingue.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, en fait, c'est vraiment essentiel d'anticiper, de connaître ces informations-là pour pouvoir bien se couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Non, mais ça, c'est... j'ai envie de dire c'est la France dans toute sa spandeur où effectivement il y a des il y a des exceptions pour tout, il y a des caisses pour tout alors c'est super quand on les connait c'est vrai que ça nous protège bien et on a beaucoup de chance pour ça mais encore faut-il les connaître et être accompagné sur qu'est-ce qu'on met dedans aussi, pourquoi on se protège, est-ce que c'est vrai qu'on peut vite se dire oh là là je sais pas c'est 30 euros par ci, 50 euros par là de cotisation mensuelle, oui c'est vrai c'est un coût pour autant le jour où comme tu disais. il nous arrive malheur ou pas d'ailleurs, une grossesse ou autre, comment on est couvert, comment on est accompagné. Et ça, franchement, c'est une belle sérénité quand même le moment venu.

  • Speaker #1

    Je prends l'exemple des sages-femmes dans laquelle c'est la CRCDSM, j'ai toujours du mal à le dire. Si jamais une sage-femme, par exemple, elle se met à dormir très loin... au bout de trois jours d'arrêt de travail, elle percevra que 50 % de ses revenus. Donc déjà, au minimum, elle perd 50 % de son salaire. Donc si elle ne fait rien à côté, si elle ne met pas en place de solution à côté, comment elle paye ses charges ? Ses charges, elle continue à courir. Son loyer ou sa mensualité, ses enfants, les courses, les factures, tout continue.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et puis, c'est vrai qu'on avait abordé ensemble notamment l'arrêt maladie, parce qu'avec Pauline, on a échangé un petit peu par téléphone avant, et de se dire, ok, si je tombe malade pour x raisons, comment je suis couvert, à combien finalement l'assurance prend en charge de pourcentage mon revenu ? Et c'est vrai que même professionnels libérales... ou entrepreneur, on a besoin finalement de se couvrir, de savoir à combien, enfin à hauteur de combien finalement, on est couvert.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Pour après pouvoir se protéger.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le côté assurance, tu as le côté aussi retraite, parce qu'on ne cotise pas de la même manière que quand on est un salarié plus classique, on va dire. C'est ça, donc tu aides les professionnels libéraux. et entrepreneur à s'être prémunir et à constituer finalement un petit patrimoine pour la retraite ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, que ce soit financier, immobilier, j'apporte du conseil pour vraiment savoir comment investir, à quel rythme, quel budget et selon le timing donné par rapport à l'âge du client.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a plusieurs solutions qui existent. typiquement moi je sais que je cotise un petit peu chaque mois pour la retraite mais c'est clairement pas au même niveau qu'un salarié lambda, pour autant il y a des solutions qui existent mais ça encore une fois comme tu disais ça dépend de chacun, je pense par exemple au PER plan épargne retraite qui peut être intéressant mais selon les profils pas forcément donc c'est vraiment du sur mesure Merci.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est qu'en fait, il existe des dizaines de solutions sur le marché. On peut retrouver plein de choses sur Internet, avec les infopreneurs, etc. Toutes les solutions peuvent être bonnes à partir du moment où elles sont adaptées à la question. En fait, toutes les solutions peuvent être bonnes, mais pas pour tout le monde. Donc, c'est là où l'audit est vraiment indispensable. C'est que, par exemple, le PER, qui est une excellente solution, il est arrivé des fois. pas ou je ne l'ai pas recommandé parce que ça ne correspondait pas du tout au client.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment se connaître et avoir vraiment les solutions qui sont personnalisées, adaptées par rapport à plein d'objectifs. En fait, c'est pour ça que je fais vraiment le point sur les objectifs et les besoins. C'est qu'en fonction de ce que nous établirons comme cahier des charges, je proposerai des solutions adaptées.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Et donc, ça, c'est pareil pour le patrimoine. tu fais la même chose.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Et en fait...

  • Speaker #0

    Pardon. Vas-y, je t'en prie.

  • Speaker #1

    Non, je vais te dire, c'est en fonction de ce que le client va me dire. Voilà, moi, je trouve que je paye trop d'impôts. Moi, j'ai des enfants, je veux penser à ma succession. Ou moi, j'ai tant d'épargne, je veux commencer à prévoir l'avenir ou à le faire travailler. Ou ça peut être, voilà, on est une famille recomposée, je veux quand même protéger mon épouse ou mon époux sans léser mes enfants. Et vraiment, ça va être toutes ces problématiques-là que l'on va regarder pour ensuite amener vraiment des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, et comme tu disais, si justement ça dépend vraiment de chaque profil, et je trouve que c'est intéressant et c'est hyper important de le faire finalement dès le départ. Alors, c'est vrai que quand on lance sa société ou quand on ouvre son cabinet, on a tellement de choses à penser. Pour autant, ça fait partie de la checklist à réaliser au court terme, finalement, pour pouvoir être accompagné de la meilleure des façons et adapter, finalement, à nous, quitte à revoir certaines choses un petit peu plus tard, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors, il faut toujours revoir toutes les stratégies, ça, c'est clair. On est plutôt aussi proches, mais au moins, l'effort est grand. Déjà, ça, c'est vraiment ce que je dis toujours. quand tu t'y prends tôt, tu peux commencer avec 5 euros par mois, à la fin tu as un super résultat. En fait, chaque stratégie doit être revue. Moi je vois des clients, ils sont en début d'activité ou certains en fin d'activité, en fait je les vois évoluer. Il y en a qui se marient, qui se divorcent, qui ont des enfants, des fois même des petits-enfants. Donc en fait, toutes les stratégies qu'on met en place, c'est certes, ça peut être sur du long terme, mais il faut qu'elles soient réadaptées en fonction des évolutions de vie.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. J'aimais beaucoup quand tu as dit que tu étais le médecin généraliste, finalement, de la gestion de patrimoine, parce que finalement, c'est ça, le médecin généraliste, il avance en même temps que son patient, il réajuste aussi peut-être les stratégies thérapeutiques en fonction de l'âge, des pathologies, d'une grossesse, enfin bref, de plein de choses. Et je trouve que c'est hyper intéressant ce que tu dis. Et alors, quel pack en gros de lancement ? qu'est-ce qu'il faudrait faire dès le début, vraiment le minimum, pour quelqu'un qui se lance dans l'entrepreneuriat ou qui ouvre son cabinet ?

  • Speaker #1

    N'importe quel professionnel libéral, je vais lui recommander forcément la responsabilité civile professionnelle, ça il le sait, c'est une obligation. Et après, ça va s'axer sur trois parties. Il y aura la prévoyance qui permettra de maintenir le revenu en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. qui viendra en complément du régime obligatoire. Il y aura fortement la mutuelle, ce qui va rembourser les frais de santé. Et il y aura la préparation à la retraite. Et bien souvent, ça passe soit par un PER, grâce à la loi Madeleine, soit par une assurance-vie.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que la loi Madeleine, tu peux faire un tout petit focus pour ceux qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, l'avantage de la loi Madeleine, c'est qu'en fait, ça va être la société qui va cotiser pour votre retraite.

  • Speaker #0

    et en plus de ça vous aurez le droit à une petite réduction d'impôt tout bénef pour le professionnel ok super et pour les professionnels qui sont déjà lancés qu'est-ce que tu suggères de bien regarder de vérifier ou peut-être de revoir déjà

  • Speaker #1

    voir si ces solutions sont déjà mises en place et comment elles sont mises en place bien souvent j'ai eu des clients Alors, passe. pas toujours sûr quoi que ça m'est arrivé chez un psychiatre tout récemment il a pris sa prévoyance et sa mutuelle à la banque et ça m'a un petit peu étonné parce que bien souvent les contrats en banque sont on va dire indemnitaires d'accord c'est à dire que le jour où il aura besoin d'être travail et de recevoir ces indemnités journalières, la banque va recevoir quels sont ses autres revenus. Donc en fait, il aura peut-être cotisé pour recevoir 8 ou 9 000 euros par mois. Mais comme il aura son régime qui va lui verser une petite partie en cas d'arrêt de travail, la banque va lui verser ce pour quoi il a cotisé moins ce qu'il va recevoir. Donc en fait, il aura cotisé trop cher pour ce qu'il va recevoir en définitive.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors que si tu prends vraiment un contrat de prévoyance adapté plutôt chez un assureur, ça serait en principe forfaitaire. Et là, on va calculer dès le début ton besoin réel. Et le jour où tu en auras besoin, tu recevras exactement ce dont tu as cotisé.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, c'est beaucoup plus ajustable finalement et réaliste par rapport à tes besoins.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vraiment que tu vas vraiment cotiser que ce dont tu as besoin. Par exemple, si je reprends ma sage-femme, si la sage-femme est vers 5000 euros, on ne va pas la faire cotiser pour une indemnité mensuelle de 5000 euros. Il n'y a pas d'intérêt puisque son régime, la CRC-DSF, va lui verser à peu près 50% de son revenu.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ah oui, donc ça c'est vraiment des choses à regarder au plus près.

  • Speaker #1

    C'est un distanceur et ce n'est pas des petites économies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que tu me disais. Les économies que tu fais faire à tes clients, c'est assez fou d'ailleurs. Je ne sais pas, tu m'avais parlé d'un couple. C'est ça. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Les personnes propriétaires ont acheté soit leur cabinet, soit leur résidence principale, leur résidence secondaire via un prêt. Et à partir du moment où ils font un prêt, ils ont une assurance compléteur qui est adossée à ce prêt. prêt, c'est presque une obligation. Et cette assurance emprunteur, on peut la renégocier à tout moment grâce à la loi Lemoyne. Et la renégocier permet de faire des économies considérables. Et le couple dont tu parles, je l'aurais fait économiser 21 000 euros d'assurance emprunteur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est énorme. Enfin, franchement, t'es vraiment pas négligeable. Bah oui. Ouais, franchement.

  • Speaker #1

    C'est une épargne pour l'autre. C'est plein de choses.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, on peut faire beaucoup de choses avec 21 000 euros. Non, mais c'est sûr. Et c'est vrai que ça peut être des choses pour lesquelles on va la faciliter, entre guillemets. On en parle, comme tu disais, avec le conseiller bancaire ou d'autres personnes qu'on peut croiser, le comptable ou autre. Pour autant, aller voir une personne spécialisée comme toi, ça peut vraiment aider à faire des économies et puis surtout à avoir des assurances, des cotisations. au plus proche finalement de nos besoins, de nos souhaits et de ce qu'on aimerait finalement dans la vie.

  • Speaker #1

    Et encore mieux que ça, tu sais exactement ce pourquoi tu cotises. Bien souvent, je vois des personnes qui ont cotisé à plein de contrats parce qu'il fallait faire ce contrat, leur en dire de faire ce contrat. Et au final, le jour où ils en ont eu besoin, ils n'ont pas pensé à le déclencher.

  • Speaker #0

    Ok, c'est-à-dire que le jour où il y a un souci ou un questionnement ou besoin de... d'actionner finalement une assurance ou autre, toi, tu es en capacité de dire, OK, vu la situation, il faut aller... Enfin, il faut se mettre en contact avec tel interlocuteur, telle assurance.

  • Speaker #1

    C'est tout mon rôle. C'est vraiment là où se joue la relation de confiance que j'ai avec mes clients. En principe, ils n'ont pas du tout l'obligation de me dire, je me suis cassé la jambe ou la figure aussi. Et pour tout le faire, c'est là où je leur dis, oui, mais vous pouvez décrocher votre prévention. Merci. Je leur propose des solutions. Je leur explique que dès le début, je ne leur fais rien signer tant qu'ils n'ont pas compris ce pourquoi ils cotisaient. Ils allaient cotiser en fait. Et ça, c'est vraiment l'histoire. Si ils ont compris pourquoi ils cotisaient, déjà, ça leur fait une charge mentale en moins énorme. Ils sont beaucoup plus sereins. Et le jour où ils en ont besoin, ils savent qu'ils ont ça pour les couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Donc, tu es vraiment une des personnes ressources à avoir au plus proche de soi, au même type que le comptable, la banque. Et bien là, on a aussi Pauline. Oui, surtout,

  • Speaker #1

    oui. Moi, je me compare plus au métier généraliste parce que le banquier, on va le voir sur ce livre. C'est ça, je vois. Mais en principe, quand on a une question, le banquier ne répond pas toujours. Oui. Pour le médecin généraliste, pour le coup, c'est la personne de confiance. Une question et on ne sait pas vers qui se tourner. C'est Pauline que l'on va aller voir.

  • Speaker #0

    Ok, ça c'est hyper précieux, parce qu'on peut vite finalement être submergé et ne pas savoir et perdre beaucoup de temps aussi. Parce que c'est vrai qu'à faire des démarches dans tous les sens et potentiellement du coup ne même pas activer la bonne chose, c'est une perte du temps, c'est une perte d'argent, c'est une perte de beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors dis-nous Pauline, comment est-ce qu'on peut te suivre ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis très souvent sur LinkedIn. Prénom et mon nom, Pauline Aftéro. Et j'ai développé un compte Instagram qui s'appelle Prévoyance et Patrimoine, sur lequel j'essaye de partager pas mal d'infos, notamment tout ce que l'on a vu ici aujourd'hui. J'essaye vraiment de donner de l'information pour que les personnes puissent aller piocher le jour où elles en ont besoin.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis tes posts, ils sont vraiment hyper accessibles parce qu'encore une fois, ce sont quand même des notions qui ne sont pas connues de tous. qui sont un peu opaques. Et toi, sur ton compte Insta, ce que j'aime beaucoup, c'est que vraiment, c'est très simple, c'est très compréhensible. Et du coup, ça permet effectivement d'avoir accès à des informations ultra importantes facilement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ma mission. Dès que je me suis lancée dans le métier, j'ai toujours dit que je veux vraiment être accessible à la gestion patrimoine à tous. Et ça reste ma philosophie malgré tout.

  • Speaker #0

    C'est vraiment génial et je pense que c'est vraiment très important quand on se lance à son compte d'être bien accompagné sur tous ces sujets-là parce que je le souhaite à tous. Mais voilà, quand on devient entrepreneur, l'idée, c'est de le rester le plus longtemps possible. Mais c'est aussi finalement de se dire après 10, 20 ans, oh là là, mais j'aurais dû faire ça plus tôt, j'aurais dû le faire tout simplement et ne pas arriver finalement démuni. soit à la retraite, soit à des moments cruciaux de vie, et d'être préparée finalement.

  • Speaker #1

    Le dernier prospect que j'ai eu entre aujourd'hui et vendredi, c'était parce qu'ils sont à un an ou deux ans de la retraite, il y a encore des choses à faire. Il n'est jamais trop tard, juste le plus tôt est le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et du coup, Pauline, est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment ça se passe, les rendez-vous avec toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà il faut savoir que je fonctionne principalement dans la recommandation parce qu'on me trouve sur les réseaux. Et dans tous les cas, il y aura un rendez-vous découvert, un premier rendez-vous qui est gratuit, offert et sans engagement. En fait, c'est là où on fait le lot du complet de la situation. On apprend à se connaître et aussi j'apprends à connaître le prospect. qui il est, ce qu'il a fait, ses objectifs et ses besoins. Et c'est là où ça va être déterminant pour toute la suite, pour ensuite avoir un rendez-vous de deux où il y aura le bilan. Le bilan, c'est là où on va reprendre tout ce qu'on a vu au parrain. Et je vais amener des conseils. C'est là où j'amène les conseils à les bonvenus notaires, mettre en place telle solution financière, rejeter le contrat, etc. Et ensuite, j'accompagne dans la mise en place de certaines solutions. Et enfin, il y a un suivi sur toute la durée de la relation. Donc, ça peut être, j'espère, toute la vie. Après, ça fait dix ans que je suis dans le métier. Il y en a, ça fait dix ans que je les ai en client. Donc, je vois vraiment évoluer mes clients. Donc, le suivi, cette relation de confiance, c'est vraiment plus difficile.

  • Speaker #0

    Ok. Et c'est vrai qu'on peut imaginer que les gestionnaires de patrimoine ou les personnes de ton domaine, ça va tout de suite nous coûter très cher. Est-ce que ça, c'est un mythe ? C'est une réalité ?

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que ce soit accessible à tout le monde. Le fait qu'il y ait ce premier rendez-vous offert déjà, ça permet de voir s'il y a des choses à mettre en place, des solutions pour ces personnes. Et si jamais il y avait des honoraires de conseils pour le bilan, dans ce cas-là, ça sera indiqué dès le premier entretien où on signera ce qu'on appelle une aide de mission. Et c'est seulement dans ce cas-là où le client et le gestionnaire de patrimoine ont validé cette lettre de mission qu'il y aura ensuite le bilan.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est tout dans la toute.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc finalement, avoir un premier rendez-vous pour savoir un petit peu ce qu'il en est, faire effectivement entamer une première relation ensemble, et puis ensuite voir ce qui est possible de faire avec toi et la personne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, en tout cas, merci beaucoup Pauline de nous avoir éclairé sur ces sujets-là. N'hésitez vraiment pas à contacter Pauline si vous avez des questions, des interrogations. Je suppose que tu répondras avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, oui.

  • Speaker #0

    Et puis de toute façon, moi je vais mettre dans la bio, dans la description, tous les liens pour que vous puissiez contacter Pauline, notamment via Instagram et LinkedIn. Bah écoute, merci beaucoup Pauline. Merci.

  • Speaker #1

    Ça a été un plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, on se dit à très vite. Merci à tous d'avoir écouté l'épisode. À bientôt.

Description

Quand on est professionnel·le de santé, on pense souvent à bien accompagner ses patients.
Mais… pense-t-on à se protéger soi-même ?


Dans cet épisode d’Ausare, je reçois Pauline Artero, conseillère en gestion de patrimoine et experte en prévoyance pour les pros de santé.


Ensemble, nous parlons sans tabou de ces sujets parfois opaques mais fondamentaux :

  • Pourquoi anticiper sa prévoyance dès le lancement de son activité ?

  • Comment sécuriser ses revenus en cas d’arrêt de travail, invalidité, maternité ou décès ?

  • Comment optimiser sa retraite quand on est en libéral ou indépendant ?

  • Quels pièges éviter sur les assurances et contrats (mutuelle, prévoyance, emprunteur…) ?

  • Et comment se constituer un patrimoine durable… sans y passer ses soirées ?


Un épisode indispensable pour tout soignant, thérapeute, entrepreneur de santé qui veut bâtir son avenir et protéger ses proches.


🎙️ À écouter dès maintenant !


#ProfessionnelsDeSanté#EntreprendreEnSanté#PrévoyanceSanté#RetraiteProfessionnelsSanté
#EntrepreneuriatSanté#Libéral


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Auxsare, le rendez-vous des professionnels de santé qui veulent sortir des sentiers battus et donner vie à leurs ambitions entrepreneuriales. Je suis Capucine et après avoir passé plus de 7 ans dans la direction d'établissement de santé, j'ai décidé de lancer ma société. Aujourd'hui, j'accompagne les professionnels de santé dans la création et le développement de leur activité pour être plus épanoui, impactant et surtout à être plus aligné avec leurs aspirations concernées. Alors si tu souhaites développer tes compétences, modeler ton mindset. ou encore t'inspirer, tu es au bon endroit. Chaque semaine, retrouve ici des conseils concrets, des stratégies actionnables et des témoignages inspirants. Ce podcast est là pour te donner de la confiance, des idées et de l'énergie pour construire un projet qui te ressemble. Alors prends une pause, ouvre ton esprit et rejoins-moi pour un nouvel épisode d'Ozare. Belle écoute ! Bonjour Pauline, merci beaucoup d'avoir accepté de passer sur le podcast. Ausha. Je suis vraiment ravie de te recevoir parce que ce podcast va avoir beaucoup de valeur pour nos auditeurs. Alors Pauline, aujourd'hui, on va parler de choses qui peuvent fâcher ou de choses qui peuvent faire peur comme l'argent, les assurances, la prévoyance. Et l'idée, c'est de démystifier un petit peu tous ces principes, tous ces concepts qui sont vraiment fondamentaux pour... toute personne qui est à son compte. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, c'est vraiment mon cœur de métier.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, moi j'aimerais déjà que tu commences par te présenter pour que nos auditeurs sachent à qui nous avons affaire.

  • Speaker #1

    Je suis Pauline Asteros, ça fait 10 ans que je suis dans le conseil en gestion de ta témoigne. J'ai été 8 ans dans un cabinet indépendant et je me suis lancée il y a un petit peu moins de 2 ans à mon compte. pour créer vraiment une structure qui me ressemble et qui vraiment amène toutes les solutions qui répondent à toutes les problématiques de mes clients. Parce que comme je dis souvent, c'est bien de penser à créer du patrimoine, à gérer son patrimoine, mais si on ne le protège pas, ça ne sert pas à grand-chose. Tout peut arriver, un malheur peut vite arriver, un arrêt de travail peut vite arriver. Et c'est dommage de devoir vendre bien tout ça parce qu'on n'a pas les moyens de payer les charges du mois. Alors qu'il y a des solutions qui existent abordables pour tous.

  • Speaker #0

    Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, tu viens de dire que tu t'es lancée à ton compte il y a deux ans. Pourquoi ? Pourquoi tu as décidé de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors déjà parce que j'étais dans un cabinet indépendant où j'avais vraiment... toutes les casquettes. Donc, je cherchais mes clients, j'étais recommandée par mes clients. Je faisais la relation de A à Z. Donc, vraiment, j'avais le côté conseil, l'accompagnement et puis le suivi sur le très long terme. Mais j'avais également toutes les relations avec les partenaires, qu'ils soient assureurs, banques, etc. Donc, à un moment donné, je me suis dit il faut que j'aille au-delà de ça. Donc, j'ai voulu vraiment... J'ai trouvé mon courage à demain et me faire quelque chose, une société qui me ressemble. Et puis vraiment, ce qui m'a vraiment fait passer là, ce qui m'a vraiment fait choisir de me lancer, c'est d'être devenue maman. Je ne pouvais pas supporter de laisser ma fille une heure par semaine chez une assistante en intermède. Il fallait vraiment que j'aie un équilibre vie pro-vie perso. Même si ça ne m'empêche pas de retravailler le soir ou le week-end.

  • Speaker #0

    Mais je suis à tout pour ça. Oui, c'est vrai que souvent, les grossesses, ça fait réfléchir, effectivement. Notamment quand on travaille beaucoup. C'est vrai que pour être passée par là, j'ai créé ma société comme toi, en fait. Quand je suis tombée enceinte. Et voilà, cette idée de se dire, je vais pouvoir être beaucoup plus flexible sur mon emploi du temps. Et tout de suite, c'est plutôt rassurant. Ça, c'est sûr. Et tu arrives à l'avoir cet équilibre justement vie pro, vie privée que tu voulais avoir ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai vraiment l'impression. Alors après, l'équilibre, tout est relatif. La semaine dernière, une personne me disait « oui, mais tu travailles le soir » . Mais c'est un choix que je fais. En fait, j'ai décidé d'être à 100% au travail et à 100% quand je suis au travail. Donc vraiment, pour moi, c'est ça l'équilibre. c'est que j'ai... tout mon temps avec mes filles, dès qu'elles sont à la maison, le week-end, la journée ou en fin de journée quand elles entrent de chez la salle de bain, je suis là pour ne faire rien d'autre à côté. Donc après, je peux retravailler un petit peu le soir pour finir deux, trois dossiers ou un petit peu le week-end pour préparer mon planning de la semaine. Mais oui, pour moi, j'ai un vrai équilibre. Oui.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Je partage, j'ai exactement la même vision et la même organisation de mon emploi du temps. C'est vrai que le fait de pouvoir aller chercher mon fils à 17h à la crèche, c'est génial, vraiment j'adore ce moment. C'est hyper précieux. Par contre, le soir je retravaille, mais encore une fois, c'est quelque chose qui me correspond. Je pense que c'est le plus important aussi, c'est de trouver finalement... ce qui nous va, ce qui va avec notre vie pro et perso.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Je sais, je trouve vraiment plaisir. Donc, je n'ai pas l'impression de travailler. En fait, je travaille pour quelqu'un, donc je le fais pour moi et pour mes clients. C'est un véritable plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, ça n'a pas du tout le même impact quand tu travailles pour toi ou pour quelqu'un d'autre. Oui, bien sûr. Et alors, est-ce que tu as eu des peurs en te lançant dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Bien sûr. Mais déjà, quand on se lance, on sait qu'on repart de zéro. Donc forcément, on a peur de ne pas réussir, de manquer de clients. On a peur de l'isolement. Moi, j'avais beaucoup peur de l'isolement. J'avais aussi peur forcément de l'aspect financier. Est-ce que j'allais pouvoir me rémunérer ? Est-ce que j'allais pouvoir payer mes charges ? Et puis, j'avais qu'une fille à l'époque. J'étais maman que d'un enfant. Et je savais que je voulais redevenir maman. Et j'avais peur de comment ça se passerait en cas de grossesse. Est-ce que j'allais devoir travailler jusqu'à la salle d'accouchement ou est-ce que je pourrais relâcher ? Et c'est vrai que toutes ces questions ont été posées.

  • Speaker #0

    Oui. Et alors aujourd'hui, deux ans après, tu regrettes ces choix ?

  • Speaker #1

    Aucunement, je suis totalement satisfaite, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière, bien au contraire. Des fois il faut arrêter de réfléchir, il faut se lancer parce qu'on a vraiment tous les outils pour. Le manque de clients, je n'ai jamais manqué de clients parce que je suis recommandée. J'étais déjà recommandée en tant que salariée et j'ai été encore plus recommandée en tant indépendant. Et pour le côté financier, le côté grossesse ou haute ? c'est à partir du moment où on a prévu la chose on a anticipé en principe l'impact est assez faible bon alors après on n'a pas les mêmes revenus quand on a le projet maternité mais à partir du moment où on a anticipé c'est vrai que l'impact il est moins douloureux et puis nos bébés ils ne sont pas bébés éternellement donc il faut vraiment profiter de ce moment à fond tant qu'on a cette possibilité ouais

  • Speaker #0

    bien sûr bien sûr bah écoute C'est super parce que tu fais le pont avec mes prochaines questions, notamment aller plus sur l'aspect prévoyance, assurance, ce que tu fais finalement au quotidien pour tes clients. Déjà, pourquoi tu as choisi d'accompagner les professionnels de la santé ?

  • Speaker #1

    Je suis très sensible à ces professions-là, toutes les personnes que j'ai pu rencontrer pour diverses raisons. je suis admirative de leur métier, de leur vocation. Et bien souvent, ces personnes-là pensent plus à leur patient qu'à eux-mêmes. Et dans toutes les situations que je vois, de tous les prospects que j'ai eus, bien souvent, ils sont accompagnés, mal accompagnés. Ils travaillent comme des acharnés. Ils passent un nombre incalculable d'heures au travail pour, au final, rien créer pour eux. et nous... protègent pas, ils ne s'autorisent pas à être à un travail, je les ai vus être jusqu'à 70 ans en activité, c'est pas possible. Et moi je veux vraiment un monde accessible c'est toutes ces possibilités à ces professionnels.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux un petit peu démystifier finalement ton métier parce que c'est plutôt un secteur qui est opaque pour les professionnels de la santé et les entrepreneurs ? Est-ce que tu peux expliquer davantage ce qui est important ?

  • Speaker #1

    Oui. Quand je parle avec un petit, je vais vraiment regarder tout. Je vais regarder qui il est, ce qu'il a déjà fait. Je vais regarder le côté personnel, la famille. Je vais regarder le côté professionnel. Je vais regarder quels sont ses objectifs et ses ambitions. Et ensuite, quels sont ses besoins. On va répondre à toutes les problématiques. Ça va être la problématique, que se passait-il si demain, il y a un arrêt de travail, une invalidité, ou pire encore, il lui arrive malheur. Que se passe-t-il pour sa famille ? Que se passe-t-il pour son cabinet ? Que se passe-t-il pour son patrimoine ? Et puis bien sûr, la plupart du temps, on espère aller jusqu'à la retraite quand même. Et donc, que se passe-t-il pour la retraite ? Ce serait dommage de ne plus du tout avoir le pouvoir d'achat, tout ça, parce qu'on est à la retraite.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc moi, je vais vraiment regarder, faire un audit global de la situation. Et après, je vais apporter des solutions. des solutions qui peuvent être aller voir le notaire, l'expert comptable, mettre en place des solutions financières, des solutions immobilières, etc. Je suis en gros le médecin généraliste du patrimoine et de la prévention. C'est bien dit. Et après, je vais aller envoyer aux spécialistes l'expert comptable, le notaire, l'avocat,

  • Speaker #0

    etc. Oui, c'est hyper intéressant parce que c'est vrai que quand on se lance, et j'en ai eu l'expérience, ça peut nous paraître... tellement compliquées, on ne sait pas par quoi commencer, vers qui se tourner. On a plein de questions qui nous sont posées, si on a des assurances, si on est couvert en cas de litige, qu'est-ce qu'on fait pour la retraite, si on est TNS, donc travailleur non salarié, ou non. Enfin, franchement, c'est assez complexe.

  • Speaker #1

    C'est que tu peux dire que tes professions libérales, en fait, il existe une vingtaine, voire je ne sais combien. de régime obligatoire pour les professionnels libéraux. Donc, en fait, il faut que tu saches exactement dans quel régime tu cotises, combien tu aurais en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. Chaque régime est différent.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est dingue.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, en fait, c'est vraiment essentiel d'anticiper, de connaître ces informations-là pour pouvoir bien se couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Non, mais ça, c'est... j'ai envie de dire c'est la France dans toute sa spandeur où effectivement il y a des il y a des exceptions pour tout, il y a des caisses pour tout alors c'est super quand on les connait c'est vrai que ça nous protège bien et on a beaucoup de chance pour ça mais encore faut-il les connaître et être accompagné sur qu'est-ce qu'on met dedans aussi, pourquoi on se protège, est-ce que c'est vrai qu'on peut vite se dire oh là là je sais pas c'est 30 euros par ci, 50 euros par là de cotisation mensuelle, oui c'est vrai c'est un coût pour autant le jour où comme tu disais. il nous arrive malheur ou pas d'ailleurs, une grossesse ou autre, comment on est couvert, comment on est accompagné. Et ça, franchement, c'est une belle sérénité quand même le moment venu.

  • Speaker #1

    Je prends l'exemple des sages-femmes dans laquelle c'est la CRCDSM, j'ai toujours du mal à le dire. Si jamais une sage-femme, par exemple, elle se met à dormir très loin... au bout de trois jours d'arrêt de travail, elle percevra que 50 % de ses revenus. Donc déjà, au minimum, elle perd 50 % de son salaire. Donc si elle ne fait rien à côté, si elle ne met pas en place de solution à côté, comment elle paye ses charges ? Ses charges, elle continue à courir. Son loyer ou sa mensualité, ses enfants, les courses, les factures, tout continue.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et puis, c'est vrai qu'on avait abordé ensemble notamment l'arrêt maladie, parce qu'avec Pauline, on a échangé un petit peu par téléphone avant, et de se dire, ok, si je tombe malade pour x raisons, comment je suis couvert, à combien finalement l'assurance prend en charge de pourcentage mon revenu ? Et c'est vrai que même professionnels libérales... ou entrepreneur, on a besoin finalement de se couvrir, de savoir à combien, enfin à hauteur de combien finalement, on est couvert.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Pour après pouvoir se protéger.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le côté assurance, tu as le côté aussi retraite, parce qu'on ne cotise pas de la même manière que quand on est un salarié plus classique, on va dire. C'est ça, donc tu aides les professionnels libéraux. et entrepreneur à s'être prémunir et à constituer finalement un petit patrimoine pour la retraite ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, que ce soit financier, immobilier, j'apporte du conseil pour vraiment savoir comment investir, à quel rythme, quel budget et selon le timing donné par rapport à l'âge du client.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a plusieurs solutions qui existent. typiquement moi je sais que je cotise un petit peu chaque mois pour la retraite mais c'est clairement pas au même niveau qu'un salarié lambda, pour autant il y a des solutions qui existent mais ça encore une fois comme tu disais ça dépend de chacun, je pense par exemple au PER plan épargne retraite qui peut être intéressant mais selon les profils pas forcément donc c'est vraiment du sur mesure Merci.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est qu'en fait, il existe des dizaines de solutions sur le marché. On peut retrouver plein de choses sur Internet, avec les infopreneurs, etc. Toutes les solutions peuvent être bonnes à partir du moment où elles sont adaptées à la question. En fait, toutes les solutions peuvent être bonnes, mais pas pour tout le monde. Donc, c'est là où l'audit est vraiment indispensable. C'est que, par exemple, le PER, qui est une excellente solution, il est arrivé des fois. pas ou je ne l'ai pas recommandé parce que ça ne correspondait pas du tout au client.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment se connaître et avoir vraiment les solutions qui sont personnalisées, adaptées par rapport à plein d'objectifs. En fait, c'est pour ça que je fais vraiment le point sur les objectifs et les besoins. C'est qu'en fonction de ce que nous établirons comme cahier des charges, je proposerai des solutions adaptées.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Et donc, ça, c'est pareil pour le patrimoine. tu fais la même chose.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Et en fait...

  • Speaker #0

    Pardon. Vas-y, je t'en prie.

  • Speaker #1

    Non, je vais te dire, c'est en fonction de ce que le client va me dire. Voilà, moi, je trouve que je paye trop d'impôts. Moi, j'ai des enfants, je veux penser à ma succession. Ou moi, j'ai tant d'épargne, je veux commencer à prévoir l'avenir ou à le faire travailler. Ou ça peut être, voilà, on est une famille recomposée, je veux quand même protéger mon épouse ou mon époux sans léser mes enfants. Et vraiment, ça va être toutes ces problématiques-là que l'on va regarder pour ensuite amener vraiment des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, et comme tu disais, si justement ça dépend vraiment de chaque profil, et je trouve que c'est intéressant et c'est hyper important de le faire finalement dès le départ. Alors, c'est vrai que quand on lance sa société ou quand on ouvre son cabinet, on a tellement de choses à penser. Pour autant, ça fait partie de la checklist à réaliser au court terme, finalement, pour pouvoir être accompagné de la meilleure des façons et adapter, finalement, à nous, quitte à revoir certaines choses un petit peu plus tard, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors, il faut toujours revoir toutes les stratégies, ça, c'est clair. On est plutôt aussi proches, mais au moins, l'effort est grand. Déjà, ça, c'est vraiment ce que je dis toujours. quand tu t'y prends tôt, tu peux commencer avec 5 euros par mois, à la fin tu as un super résultat. En fait, chaque stratégie doit être revue. Moi je vois des clients, ils sont en début d'activité ou certains en fin d'activité, en fait je les vois évoluer. Il y en a qui se marient, qui se divorcent, qui ont des enfants, des fois même des petits-enfants. Donc en fait, toutes les stratégies qu'on met en place, c'est certes, ça peut être sur du long terme, mais il faut qu'elles soient réadaptées en fonction des évolutions de vie.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. J'aimais beaucoup quand tu as dit que tu étais le médecin généraliste, finalement, de la gestion de patrimoine, parce que finalement, c'est ça, le médecin généraliste, il avance en même temps que son patient, il réajuste aussi peut-être les stratégies thérapeutiques en fonction de l'âge, des pathologies, d'une grossesse, enfin bref, de plein de choses. Et je trouve que c'est hyper intéressant ce que tu dis. Et alors, quel pack en gros de lancement ? qu'est-ce qu'il faudrait faire dès le début, vraiment le minimum, pour quelqu'un qui se lance dans l'entrepreneuriat ou qui ouvre son cabinet ?

  • Speaker #1

    N'importe quel professionnel libéral, je vais lui recommander forcément la responsabilité civile professionnelle, ça il le sait, c'est une obligation. Et après, ça va s'axer sur trois parties. Il y aura la prévoyance qui permettra de maintenir le revenu en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. qui viendra en complément du régime obligatoire. Il y aura fortement la mutuelle, ce qui va rembourser les frais de santé. Et il y aura la préparation à la retraite. Et bien souvent, ça passe soit par un PER, grâce à la loi Madeleine, soit par une assurance-vie.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que la loi Madeleine, tu peux faire un tout petit focus pour ceux qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, l'avantage de la loi Madeleine, c'est qu'en fait, ça va être la société qui va cotiser pour votre retraite.

  • Speaker #0

    et en plus de ça vous aurez le droit à une petite réduction d'impôt tout bénef pour le professionnel ok super et pour les professionnels qui sont déjà lancés qu'est-ce que tu suggères de bien regarder de vérifier ou peut-être de revoir déjà

  • Speaker #1

    voir si ces solutions sont déjà mises en place et comment elles sont mises en place bien souvent j'ai eu des clients Alors, passe. pas toujours sûr quoi que ça m'est arrivé chez un psychiatre tout récemment il a pris sa prévoyance et sa mutuelle à la banque et ça m'a un petit peu étonné parce que bien souvent les contrats en banque sont on va dire indemnitaires d'accord c'est à dire que le jour où il aura besoin d'être travail et de recevoir ces indemnités journalières, la banque va recevoir quels sont ses autres revenus. Donc en fait, il aura peut-être cotisé pour recevoir 8 ou 9 000 euros par mois. Mais comme il aura son régime qui va lui verser une petite partie en cas d'arrêt de travail, la banque va lui verser ce pour quoi il a cotisé moins ce qu'il va recevoir. Donc en fait, il aura cotisé trop cher pour ce qu'il va recevoir en définitive.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors que si tu prends vraiment un contrat de prévoyance adapté plutôt chez un assureur, ça serait en principe forfaitaire. Et là, on va calculer dès le début ton besoin réel. Et le jour où tu en auras besoin, tu recevras exactement ce dont tu as cotisé.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, c'est beaucoup plus ajustable finalement et réaliste par rapport à tes besoins.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vraiment que tu vas vraiment cotiser que ce dont tu as besoin. Par exemple, si je reprends ma sage-femme, si la sage-femme est vers 5000 euros, on ne va pas la faire cotiser pour une indemnité mensuelle de 5000 euros. Il n'y a pas d'intérêt puisque son régime, la CRC-DSF, va lui verser à peu près 50% de son revenu.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ah oui, donc ça c'est vraiment des choses à regarder au plus près.

  • Speaker #1

    C'est un distanceur et ce n'est pas des petites économies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que tu me disais. Les économies que tu fais faire à tes clients, c'est assez fou d'ailleurs. Je ne sais pas, tu m'avais parlé d'un couple. C'est ça. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Les personnes propriétaires ont acheté soit leur cabinet, soit leur résidence principale, leur résidence secondaire via un prêt. Et à partir du moment où ils font un prêt, ils ont une assurance compléteur qui est adossée à ce prêt. prêt, c'est presque une obligation. Et cette assurance emprunteur, on peut la renégocier à tout moment grâce à la loi Lemoyne. Et la renégocier permet de faire des économies considérables. Et le couple dont tu parles, je l'aurais fait économiser 21 000 euros d'assurance emprunteur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est énorme. Enfin, franchement, t'es vraiment pas négligeable. Bah oui. Ouais, franchement.

  • Speaker #1

    C'est une épargne pour l'autre. C'est plein de choses.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, on peut faire beaucoup de choses avec 21 000 euros. Non, mais c'est sûr. Et c'est vrai que ça peut être des choses pour lesquelles on va la faciliter, entre guillemets. On en parle, comme tu disais, avec le conseiller bancaire ou d'autres personnes qu'on peut croiser, le comptable ou autre. Pour autant, aller voir une personne spécialisée comme toi, ça peut vraiment aider à faire des économies et puis surtout à avoir des assurances, des cotisations. au plus proche finalement de nos besoins, de nos souhaits et de ce qu'on aimerait finalement dans la vie.

  • Speaker #1

    Et encore mieux que ça, tu sais exactement ce pourquoi tu cotises. Bien souvent, je vois des personnes qui ont cotisé à plein de contrats parce qu'il fallait faire ce contrat, leur en dire de faire ce contrat. Et au final, le jour où ils en ont eu besoin, ils n'ont pas pensé à le déclencher.

  • Speaker #0

    Ok, c'est-à-dire que le jour où il y a un souci ou un questionnement ou besoin de... d'actionner finalement une assurance ou autre, toi, tu es en capacité de dire, OK, vu la situation, il faut aller... Enfin, il faut se mettre en contact avec tel interlocuteur, telle assurance.

  • Speaker #1

    C'est tout mon rôle. C'est vraiment là où se joue la relation de confiance que j'ai avec mes clients. En principe, ils n'ont pas du tout l'obligation de me dire, je me suis cassé la jambe ou la figure aussi. Et pour tout le faire, c'est là où je leur dis, oui, mais vous pouvez décrocher votre prévention. Merci. Je leur propose des solutions. Je leur explique que dès le début, je ne leur fais rien signer tant qu'ils n'ont pas compris ce pourquoi ils cotisaient. Ils allaient cotiser en fait. Et ça, c'est vraiment l'histoire. Si ils ont compris pourquoi ils cotisaient, déjà, ça leur fait une charge mentale en moins énorme. Ils sont beaucoup plus sereins. Et le jour où ils en ont besoin, ils savent qu'ils ont ça pour les couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Donc, tu es vraiment une des personnes ressources à avoir au plus proche de soi, au même type que le comptable, la banque. Et bien là, on a aussi Pauline. Oui, surtout,

  • Speaker #1

    oui. Moi, je me compare plus au métier généraliste parce que le banquier, on va le voir sur ce livre. C'est ça, je vois. Mais en principe, quand on a une question, le banquier ne répond pas toujours. Oui. Pour le médecin généraliste, pour le coup, c'est la personne de confiance. Une question et on ne sait pas vers qui se tourner. C'est Pauline que l'on va aller voir.

  • Speaker #0

    Ok, ça c'est hyper précieux, parce qu'on peut vite finalement être submergé et ne pas savoir et perdre beaucoup de temps aussi. Parce que c'est vrai qu'à faire des démarches dans tous les sens et potentiellement du coup ne même pas activer la bonne chose, c'est une perte du temps, c'est une perte d'argent, c'est une perte de beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors dis-nous Pauline, comment est-ce qu'on peut te suivre ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis très souvent sur LinkedIn. Prénom et mon nom, Pauline Aftéro. Et j'ai développé un compte Instagram qui s'appelle Prévoyance et Patrimoine, sur lequel j'essaye de partager pas mal d'infos, notamment tout ce que l'on a vu ici aujourd'hui. J'essaye vraiment de donner de l'information pour que les personnes puissent aller piocher le jour où elles en ont besoin.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis tes posts, ils sont vraiment hyper accessibles parce qu'encore une fois, ce sont quand même des notions qui ne sont pas connues de tous. qui sont un peu opaques. Et toi, sur ton compte Insta, ce que j'aime beaucoup, c'est que vraiment, c'est très simple, c'est très compréhensible. Et du coup, ça permet effectivement d'avoir accès à des informations ultra importantes facilement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ma mission. Dès que je me suis lancée dans le métier, j'ai toujours dit que je veux vraiment être accessible à la gestion patrimoine à tous. Et ça reste ma philosophie malgré tout.

  • Speaker #0

    C'est vraiment génial et je pense que c'est vraiment très important quand on se lance à son compte d'être bien accompagné sur tous ces sujets-là parce que je le souhaite à tous. Mais voilà, quand on devient entrepreneur, l'idée, c'est de le rester le plus longtemps possible. Mais c'est aussi finalement de se dire après 10, 20 ans, oh là là, mais j'aurais dû faire ça plus tôt, j'aurais dû le faire tout simplement et ne pas arriver finalement démuni. soit à la retraite, soit à des moments cruciaux de vie, et d'être préparée finalement.

  • Speaker #1

    Le dernier prospect que j'ai eu entre aujourd'hui et vendredi, c'était parce qu'ils sont à un an ou deux ans de la retraite, il y a encore des choses à faire. Il n'est jamais trop tard, juste le plus tôt est le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et du coup, Pauline, est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment ça se passe, les rendez-vous avec toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà il faut savoir que je fonctionne principalement dans la recommandation parce qu'on me trouve sur les réseaux. Et dans tous les cas, il y aura un rendez-vous découvert, un premier rendez-vous qui est gratuit, offert et sans engagement. En fait, c'est là où on fait le lot du complet de la situation. On apprend à se connaître et aussi j'apprends à connaître le prospect. qui il est, ce qu'il a fait, ses objectifs et ses besoins. Et c'est là où ça va être déterminant pour toute la suite, pour ensuite avoir un rendez-vous de deux où il y aura le bilan. Le bilan, c'est là où on va reprendre tout ce qu'on a vu au parrain. Et je vais amener des conseils. C'est là où j'amène les conseils à les bonvenus notaires, mettre en place telle solution financière, rejeter le contrat, etc. Et ensuite, j'accompagne dans la mise en place de certaines solutions. Et enfin, il y a un suivi sur toute la durée de la relation. Donc, ça peut être, j'espère, toute la vie. Après, ça fait dix ans que je suis dans le métier. Il y en a, ça fait dix ans que je les ai en client. Donc, je vois vraiment évoluer mes clients. Donc, le suivi, cette relation de confiance, c'est vraiment plus difficile.

  • Speaker #0

    Ok. Et c'est vrai qu'on peut imaginer que les gestionnaires de patrimoine ou les personnes de ton domaine, ça va tout de suite nous coûter très cher. Est-ce que ça, c'est un mythe ? C'est une réalité ?

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que ce soit accessible à tout le monde. Le fait qu'il y ait ce premier rendez-vous offert déjà, ça permet de voir s'il y a des choses à mettre en place, des solutions pour ces personnes. Et si jamais il y avait des honoraires de conseils pour le bilan, dans ce cas-là, ça sera indiqué dès le premier entretien où on signera ce qu'on appelle une aide de mission. Et c'est seulement dans ce cas-là où le client et le gestionnaire de patrimoine ont validé cette lettre de mission qu'il y aura ensuite le bilan.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est tout dans la toute.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc finalement, avoir un premier rendez-vous pour savoir un petit peu ce qu'il en est, faire effectivement entamer une première relation ensemble, et puis ensuite voir ce qui est possible de faire avec toi et la personne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, en tout cas, merci beaucoup Pauline de nous avoir éclairé sur ces sujets-là. N'hésitez vraiment pas à contacter Pauline si vous avez des questions, des interrogations. Je suppose que tu répondras avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, oui.

  • Speaker #0

    Et puis de toute façon, moi je vais mettre dans la bio, dans la description, tous les liens pour que vous puissiez contacter Pauline, notamment via Instagram et LinkedIn. Bah écoute, merci beaucoup Pauline. Merci.

  • Speaker #1

    Ça a été un plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, on se dit à très vite. Merci à tous d'avoir écouté l'épisode. À bientôt.

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Description

Quand on est professionnel·le de santé, on pense souvent à bien accompagner ses patients.
Mais… pense-t-on à se protéger soi-même ?


Dans cet épisode d’Ausare, je reçois Pauline Artero, conseillère en gestion de patrimoine et experte en prévoyance pour les pros de santé.


Ensemble, nous parlons sans tabou de ces sujets parfois opaques mais fondamentaux :

  • Pourquoi anticiper sa prévoyance dès le lancement de son activité ?

  • Comment sécuriser ses revenus en cas d’arrêt de travail, invalidité, maternité ou décès ?

  • Comment optimiser sa retraite quand on est en libéral ou indépendant ?

  • Quels pièges éviter sur les assurances et contrats (mutuelle, prévoyance, emprunteur…) ?

  • Et comment se constituer un patrimoine durable… sans y passer ses soirées ?


Un épisode indispensable pour tout soignant, thérapeute, entrepreneur de santé qui veut bâtir son avenir et protéger ses proches.


🎙️ À écouter dès maintenant !


#ProfessionnelsDeSanté#EntreprendreEnSanté#PrévoyanceSanté#RetraiteProfessionnelsSanté
#EntrepreneuriatSanté#Libéral


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Auxsare, le rendez-vous des professionnels de santé qui veulent sortir des sentiers battus et donner vie à leurs ambitions entrepreneuriales. Je suis Capucine et après avoir passé plus de 7 ans dans la direction d'établissement de santé, j'ai décidé de lancer ma société. Aujourd'hui, j'accompagne les professionnels de santé dans la création et le développement de leur activité pour être plus épanoui, impactant et surtout à être plus aligné avec leurs aspirations concernées. Alors si tu souhaites développer tes compétences, modeler ton mindset. ou encore t'inspirer, tu es au bon endroit. Chaque semaine, retrouve ici des conseils concrets, des stratégies actionnables et des témoignages inspirants. Ce podcast est là pour te donner de la confiance, des idées et de l'énergie pour construire un projet qui te ressemble. Alors prends une pause, ouvre ton esprit et rejoins-moi pour un nouvel épisode d'Ozare. Belle écoute ! Bonjour Pauline, merci beaucoup d'avoir accepté de passer sur le podcast. Ausha. Je suis vraiment ravie de te recevoir parce que ce podcast va avoir beaucoup de valeur pour nos auditeurs. Alors Pauline, aujourd'hui, on va parler de choses qui peuvent fâcher ou de choses qui peuvent faire peur comme l'argent, les assurances, la prévoyance. Et l'idée, c'est de démystifier un petit peu tous ces principes, tous ces concepts qui sont vraiment fondamentaux pour... toute personne qui est à son compte. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, c'est vraiment mon cœur de métier.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, moi j'aimerais déjà que tu commences par te présenter pour que nos auditeurs sachent à qui nous avons affaire.

  • Speaker #1

    Je suis Pauline Asteros, ça fait 10 ans que je suis dans le conseil en gestion de ta témoigne. J'ai été 8 ans dans un cabinet indépendant et je me suis lancée il y a un petit peu moins de 2 ans à mon compte. pour créer vraiment une structure qui me ressemble et qui vraiment amène toutes les solutions qui répondent à toutes les problématiques de mes clients. Parce que comme je dis souvent, c'est bien de penser à créer du patrimoine, à gérer son patrimoine, mais si on ne le protège pas, ça ne sert pas à grand-chose. Tout peut arriver, un malheur peut vite arriver, un arrêt de travail peut vite arriver. Et c'est dommage de devoir vendre bien tout ça parce qu'on n'a pas les moyens de payer les charges du mois. Alors qu'il y a des solutions qui existent abordables pour tous.

  • Speaker #0

    Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, tu viens de dire que tu t'es lancée à ton compte il y a deux ans. Pourquoi ? Pourquoi tu as décidé de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors déjà parce que j'étais dans un cabinet indépendant où j'avais vraiment... toutes les casquettes. Donc, je cherchais mes clients, j'étais recommandée par mes clients. Je faisais la relation de A à Z. Donc, vraiment, j'avais le côté conseil, l'accompagnement et puis le suivi sur le très long terme. Mais j'avais également toutes les relations avec les partenaires, qu'ils soient assureurs, banques, etc. Donc, à un moment donné, je me suis dit il faut que j'aille au-delà de ça. Donc, j'ai voulu vraiment... J'ai trouvé mon courage à demain et me faire quelque chose, une société qui me ressemble. Et puis vraiment, ce qui m'a vraiment fait passer là, ce qui m'a vraiment fait choisir de me lancer, c'est d'être devenue maman. Je ne pouvais pas supporter de laisser ma fille une heure par semaine chez une assistante en intermède. Il fallait vraiment que j'aie un équilibre vie pro-vie perso. Même si ça ne m'empêche pas de retravailler le soir ou le week-end.

  • Speaker #0

    Mais je suis à tout pour ça. Oui, c'est vrai que souvent, les grossesses, ça fait réfléchir, effectivement. Notamment quand on travaille beaucoup. C'est vrai que pour être passée par là, j'ai créé ma société comme toi, en fait. Quand je suis tombée enceinte. Et voilà, cette idée de se dire, je vais pouvoir être beaucoup plus flexible sur mon emploi du temps. Et tout de suite, c'est plutôt rassurant. Ça, c'est sûr. Et tu arrives à l'avoir cet équilibre justement vie pro, vie privée que tu voulais avoir ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai vraiment l'impression. Alors après, l'équilibre, tout est relatif. La semaine dernière, une personne me disait « oui, mais tu travailles le soir » . Mais c'est un choix que je fais. En fait, j'ai décidé d'être à 100% au travail et à 100% quand je suis au travail. Donc vraiment, pour moi, c'est ça l'équilibre. c'est que j'ai... tout mon temps avec mes filles, dès qu'elles sont à la maison, le week-end, la journée ou en fin de journée quand elles entrent de chez la salle de bain, je suis là pour ne faire rien d'autre à côté. Donc après, je peux retravailler un petit peu le soir pour finir deux, trois dossiers ou un petit peu le week-end pour préparer mon planning de la semaine. Mais oui, pour moi, j'ai un vrai équilibre. Oui.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Je partage, j'ai exactement la même vision et la même organisation de mon emploi du temps. C'est vrai que le fait de pouvoir aller chercher mon fils à 17h à la crèche, c'est génial, vraiment j'adore ce moment. C'est hyper précieux. Par contre, le soir je retravaille, mais encore une fois, c'est quelque chose qui me correspond. Je pense que c'est le plus important aussi, c'est de trouver finalement... ce qui nous va, ce qui va avec notre vie pro et perso.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Je sais, je trouve vraiment plaisir. Donc, je n'ai pas l'impression de travailler. En fait, je travaille pour quelqu'un, donc je le fais pour moi et pour mes clients. C'est un véritable plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, ça n'a pas du tout le même impact quand tu travailles pour toi ou pour quelqu'un d'autre. Oui, bien sûr. Et alors, est-ce que tu as eu des peurs en te lançant dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Bien sûr. Mais déjà, quand on se lance, on sait qu'on repart de zéro. Donc forcément, on a peur de ne pas réussir, de manquer de clients. On a peur de l'isolement. Moi, j'avais beaucoup peur de l'isolement. J'avais aussi peur forcément de l'aspect financier. Est-ce que j'allais pouvoir me rémunérer ? Est-ce que j'allais pouvoir payer mes charges ? Et puis, j'avais qu'une fille à l'époque. J'étais maman que d'un enfant. Et je savais que je voulais redevenir maman. Et j'avais peur de comment ça se passerait en cas de grossesse. Est-ce que j'allais devoir travailler jusqu'à la salle d'accouchement ou est-ce que je pourrais relâcher ? Et c'est vrai que toutes ces questions ont été posées.

  • Speaker #0

    Oui. Et alors aujourd'hui, deux ans après, tu regrettes ces choix ?

  • Speaker #1

    Aucunement, je suis totalement satisfaite, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière, bien au contraire. Des fois il faut arrêter de réfléchir, il faut se lancer parce qu'on a vraiment tous les outils pour. Le manque de clients, je n'ai jamais manqué de clients parce que je suis recommandée. J'étais déjà recommandée en tant que salariée et j'ai été encore plus recommandée en tant indépendant. Et pour le côté financier, le côté grossesse ou haute ? c'est à partir du moment où on a prévu la chose on a anticipé en principe l'impact est assez faible bon alors après on n'a pas les mêmes revenus quand on a le projet maternité mais à partir du moment où on a anticipé c'est vrai que l'impact il est moins douloureux et puis nos bébés ils ne sont pas bébés éternellement donc il faut vraiment profiter de ce moment à fond tant qu'on a cette possibilité ouais

  • Speaker #0

    bien sûr bien sûr bah écoute C'est super parce que tu fais le pont avec mes prochaines questions, notamment aller plus sur l'aspect prévoyance, assurance, ce que tu fais finalement au quotidien pour tes clients. Déjà, pourquoi tu as choisi d'accompagner les professionnels de la santé ?

  • Speaker #1

    Je suis très sensible à ces professions-là, toutes les personnes que j'ai pu rencontrer pour diverses raisons. je suis admirative de leur métier, de leur vocation. Et bien souvent, ces personnes-là pensent plus à leur patient qu'à eux-mêmes. Et dans toutes les situations que je vois, de tous les prospects que j'ai eus, bien souvent, ils sont accompagnés, mal accompagnés. Ils travaillent comme des acharnés. Ils passent un nombre incalculable d'heures au travail pour, au final, rien créer pour eux. et nous... protègent pas, ils ne s'autorisent pas à être à un travail, je les ai vus être jusqu'à 70 ans en activité, c'est pas possible. Et moi je veux vraiment un monde accessible c'est toutes ces possibilités à ces professionnels.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux un petit peu démystifier finalement ton métier parce que c'est plutôt un secteur qui est opaque pour les professionnels de la santé et les entrepreneurs ? Est-ce que tu peux expliquer davantage ce qui est important ?

  • Speaker #1

    Oui. Quand je parle avec un petit, je vais vraiment regarder tout. Je vais regarder qui il est, ce qu'il a déjà fait. Je vais regarder le côté personnel, la famille. Je vais regarder le côté professionnel. Je vais regarder quels sont ses objectifs et ses ambitions. Et ensuite, quels sont ses besoins. On va répondre à toutes les problématiques. Ça va être la problématique, que se passait-il si demain, il y a un arrêt de travail, une invalidité, ou pire encore, il lui arrive malheur. Que se passe-t-il pour sa famille ? Que se passe-t-il pour son cabinet ? Que se passe-t-il pour son patrimoine ? Et puis bien sûr, la plupart du temps, on espère aller jusqu'à la retraite quand même. Et donc, que se passe-t-il pour la retraite ? Ce serait dommage de ne plus du tout avoir le pouvoir d'achat, tout ça, parce qu'on est à la retraite.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc moi, je vais vraiment regarder, faire un audit global de la situation. Et après, je vais apporter des solutions. des solutions qui peuvent être aller voir le notaire, l'expert comptable, mettre en place des solutions financières, des solutions immobilières, etc. Je suis en gros le médecin généraliste du patrimoine et de la prévention. C'est bien dit. Et après, je vais aller envoyer aux spécialistes l'expert comptable, le notaire, l'avocat,

  • Speaker #0

    etc. Oui, c'est hyper intéressant parce que c'est vrai que quand on se lance, et j'en ai eu l'expérience, ça peut nous paraître... tellement compliquées, on ne sait pas par quoi commencer, vers qui se tourner. On a plein de questions qui nous sont posées, si on a des assurances, si on est couvert en cas de litige, qu'est-ce qu'on fait pour la retraite, si on est TNS, donc travailleur non salarié, ou non. Enfin, franchement, c'est assez complexe.

  • Speaker #1

    C'est que tu peux dire que tes professions libérales, en fait, il existe une vingtaine, voire je ne sais combien. de régime obligatoire pour les professionnels libéraux. Donc, en fait, il faut que tu saches exactement dans quel régime tu cotises, combien tu aurais en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. Chaque régime est différent.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est dingue.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, en fait, c'est vraiment essentiel d'anticiper, de connaître ces informations-là pour pouvoir bien se couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Non, mais ça, c'est... j'ai envie de dire c'est la France dans toute sa spandeur où effectivement il y a des il y a des exceptions pour tout, il y a des caisses pour tout alors c'est super quand on les connait c'est vrai que ça nous protège bien et on a beaucoup de chance pour ça mais encore faut-il les connaître et être accompagné sur qu'est-ce qu'on met dedans aussi, pourquoi on se protège, est-ce que c'est vrai qu'on peut vite se dire oh là là je sais pas c'est 30 euros par ci, 50 euros par là de cotisation mensuelle, oui c'est vrai c'est un coût pour autant le jour où comme tu disais. il nous arrive malheur ou pas d'ailleurs, une grossesse ou autre, comment on est couvert, comment on est accompagné. Et ça, franchement, c'est une belle sérénité quand même le moment venu.

  • Speaker #1

    Je prends l'exemple des sages-femmes dans laquelle c'est la CRCDSM, j'ai toujours du mal à le dire. Si jamais une sage-femme, par exemple, elle se met à dormir très loin... au bout de trois jours d'arrêt de travail, elle percevra que 50 % de ses revenus. Donc déjà, au minimum, elle perd 50 % de son salaire. Donc si elle ne fait rien à côté, si elle ne met pas en place de solution à côté, comment elle paye ses charges ? Ses charges, elle continue à courir. Son loyer ou sa mensualité, ses enfants, les courses, les factures, tout continue.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et puis, c'est vrai qu'on avait abordé ensemble notamment l'arrêt maladie, parce qu'avec Pauline, on a échangé un petit peu par téléphone avant, et de se dire, ok, si je tombe malade pour x raisons, comment je suis couvert, à combien finalement l'assurance prend en charge de pourcentage mon revenu ? Et c'est vrai que même professionnels libérales... ou entrepreneur, on a besoin finalement de se couvrir, de savoir à combien, enfin à hauteur de combien finalement, on est couvert.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Pour après pouvoir se protéger.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le côté assurance, tu as le côté aussi retraite, parce qu'on ne cotise pas de la même manière que quand on est un salarié plus classique, on va dire. C'est ça, donc tu aides les professionnels libéraux. et entrepreneur à s'être prémunir et à constituer finalement un petit patrimoine pour la retraite ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, que ce soit financier, immobilier, j'apporte du conseil pour vraiment savoir comment investir, à quel rythme, quel budget et selon le timing donné par rapport à l'âge du client.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a plusieurs solutions qui existent. typiquement moi je sais que je cotise un petit peu chaque mois pour la retraite mais c'est clairement pas au même niveau qu'un salarié lambda, pour autant il y a des solutions qui existent mais ça encore une fois comme tu disais ça dépend de chacun, je pense par exemple au PER plan épargne retraite qui peut être intéressant mais selon les profils pas forcément donc c'est vraiment du sur mesure Merci.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est qu'en fait, il existe des dizaines de solutions sur le marché. On peut retrouver plein de choses sur Internet, avec les infopreneurs, etc. Toutes les solutions peuvent être bonnes à partir du moment où elles sont adaptées à la question. En fait, toutes les solutions peuvent être bonnes, mais pas pour tout le monde. Donc, c'est là où l'audit est vraiment indispensable. C'est que, par exemple, le PER, qui est une excellente solution, il est arrivé des fois. pas ou je ne l'ai pas recommandé parce que ça ne correspondait pas du tout au client.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment se connaître et avoir vraiment les solutions qui sont personnalisées, adaptées par rapport à plein d'objectifs. En fait, c'est pour ça que je fais vraiment le point sur les objectifs et les besoins. C'est qu'en fonction de ce que nous établirons comme cahier des charges, je proposerai des solutions adaptées.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Et donc, ça, c'est pareil pour le patrimoine. tu fais la même chose.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Et en fait...

  • Speaker #0

    Pardon. Vas-y, je t'en prie.

  • Speaker #1

    Non, je vais te dire, c'est en fonction de ce que le client va me dire. Voilà, moi, je trouve que je paye trop d'impôts. Moi, j'ai des enfants, je veux penser à ma succession. Ou moi, j'ai tant d'épargne, je veux commencer à prévoir l'avenir ou à le faire travailler. Ou ça peut être, voilà, on est une famille recomposée, je veux quand même protéger mon épouse ou mon époux sans léser mes enfants. Et vraiment, ça va être toutes ces problématiques-là que l'on va regarder pour ensuite amener vraiment des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, et comme tu disais, si justement ça dépend vraiment de chaque profil, et je trouve que c'est intéressant et c'est hyper important de le faire finalement dès le départ. Alors, c'est vrai que quand on lance sa société ou quand on ouvre son cabinet, on a tellement de choses à penser. Pour autant, ça fait partie de la checklist à réaliser au court terme, finalement, pour pouvoir être accompagné de la meilleure des façons et adapter, finalement, à nous, quitte à revoir certaines choses un petit peu plus tard, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors, il faut toujours revoir toutes les stratégies, ça, c'est clair. On est plutôt aussi proches, mais au moins, l'effort est grand. Déjà, ça, c'est vraiment ce que je dis toujours. quand tu t'y prends tôt, tu peux commencer avec 5 euros par mois, à la fin tu as un super résultat. En fait, chaque stratégie doit être revue. Moi je vois des clients, ils sont en début d'activité ou certains en fin d'activité, en fait je les vois évoluer. Il y en a qui se marient, qui se divorcent, qui ont des enfants, des fois même des petits-enfants. Donc en fait, toutes les stratégies qu'on met en place, c'est certes, ça peut être sur du long terme, mais il faut qu'elles soient réadaptées en fonction des évolutions de vie.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. J'aimais beaucoup quand tu as dit que tu étais le médecin généraliste, finalement, de la gestion de patrimoine, parce que finalement, c'est ça, le médecin généraliste, il avance en même temps que son patient, il réajuste aussi peut-être les stratégies thérapeutiques en fonction de l'âge, des pathologies, d'une grossesse, enfin bref, de plein de choses. Et je trouve que c'est hyper intéressant ce que tu dis. Et alors, quel pack en gros de lancement ? qu'est-ce qu'il faudrait faire dès le début, vraiment le minimum, pour quelqu'un qui se lance dans l'entrepreneuriat ou qui ouvre son cabinet ?

  • Speaker #1

    N'importe quel professionnel libéral, je vais lui recommander forcément la responsabilité civile professionnelle, ça il le sait, c'est une obligation. Et après, ça va s'axer sur trois parties. Il y aura la prévoyance qui permettra de maintenir le revenu en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. qui viendra en complément du régime obligatoire. Il y aura fortement la mutuelle, ce qui va rembourser les frais de santé. Et il y aura la préparation à la retraite. Et bien souvent, ça passe soit par un PER, grâce à la loi Madeleine, soit par une assurance-vie.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que la loi Madeleine, tu peux faire un tout petit focus pour ceux qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, l'avantage de la loi Madeleine, c'est qu'en fait, ça va être la société qui va cotiser pour votre retraite.

  • Speaker #0

    et en plus de ça vous aurez le droit à une petite réduction d'impôt tout bénef pour le professionnel ok super et pour les professionnels qui sont déjà lancés qu'est-ce que tu suggères de bien regarder de vérifier ou peut-être de revoir déjà

  • Speaker #1

    voir si ces solutions sont déjà mises en place et comment elles sont mises en place bien souvent j'ai eu des clients Alors, passe. pas toujours sûr quoi que ça m'est arrivé chez un psychiatre tout récemment il a pris sa prévoyance et sa mutuelle à la banque et ça m'a un petit peu étonné parce que bien souvent les contrats en banque sont on va dire indemnitaires d'accord c'est à dire que le jour où il aura besoin d'être travail et de recevoir ces indemnités journalières, la banque va recevoir quels sont ses autres revenus. Donc en fait, il aura peut-être cotisé pour recevoir 8 ou 9 000 euros par mois. Mais comme il aura son régime qui va lui verser une petite partie en cas d'arrêt de travail, la banque va lui verser ce pour quoi il a cotisé moins ce qu'il va recevoir. Donc en fait, il aura cotisé trop cher pour ce qu'il va recevoir en définitive.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors que si tu prends vraiment un contrat de prévoyance adapté plutôt chez un assureur, ça serait en principe forfaitaire. Et là, on va calculer dès le début ton besoin réel. Et le jour où tu en auras besoin, tu recevras exactement ce dont tu as cotisé.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, c'est beaucoup plus ajustable finalement et réaliste par rapport à tes besoins.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vraiment que tu vas vraiment cotiser que ce dont tu as besoin. Par exemple, si je reprends ma sage-femme, si la sage-femme est vers 5000 euros, on ne va pas la faire cotiser pour une indemnité mensuelle de 5000 euros. Il n'y a pas d'intérêt puisque son régime, la CRC-DSF, va lui verser à peu près 50% de son revenu.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ah oui, donc ça c'est vraiment des choses à regarder au plus près.

  • Speaker #1

    C'est un distanceur et ce n'est pas des petites économies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que tu me disais. Les économies que tu fais faire à tes clients, c'est assez fou d'ailleurs. Je ne sais pas, tu m'avais parlé d'un couple. C'est ça. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Les personnes propriétaires ont acheté soit leur cabinet, soit leur résidence principale, leur résidence secondaire via un prêt. Et à partir du moment où ils font un prêt, ils ont une assurance compléteur qui est adossée à ce prêt. prêt, c'est presque une obligation. Et cette assurance emprunteur, on peut la renégocier à tout moment grâce à la loi Lemoyne. Et la renégocier permet de faire des économies considérables. Et le couple dont tu parles, je l'aurais fait économiser 21 000 euros d'assurance emprunteur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est énorme. Enfin, franchement, t'es vraiment pas négligeable. Bah oui. Ouais, franchement.

  • Speaker #1

    C'est une épargne pour l'autre. C'est plein de choses.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, on peut faire beaucoup de choses avec 21 000 euros. Non, mais c'est sûr. Et c'est vrai que ça peut être des choses pour lesquelles on va la faciliter, entre guillemets. On en parle, comme tu disais, avec le conseiller bancaire ou d'autres personnes qu'on peut croiser, le comptable ou autre. Pour autant, aller voir une personne spécialisée comme toi, ça peut vraiment aider à faire des économies et puis surtout à avoir des assurances, des cotisations. au plus proche finalement de nos besoins, de nos souhaits et de ce qu'on aimerait finalement dans la vie.

  • Speaker #1

    Et encore mieux que ça, tu sais exactement ce pourquoi tu cotises. Bien souvent, je vois des personnes qui ont cotisé à plein de contrats parce qu'il fallait faire ce contrat, leur en dire de faire ce contrat. Et au final, le jour où ils en ont eu besoin, ils n'ont pas pensé à le déclencher.

  • Speaker #0

    Ok, c'est-à-dire que le jour où il y a un souci ou un questionnement ou besoin de... d'actionner finalement une assurance ou autre, toi, tu es en capacité de dire, OK, vu la situation, il faut aller... Enfin, il faut se mettre en contact avec tel interlocuteur, telle assurance.

  • Speaker #1

    C'est tout mon rôle. C'est vraiment là où se joue la relation de confiance que j'ai avec mes clients. En principe, ils n'ont pas du tout l'obligation de me dire, je me suis cassé la jambe ou la figure aussi. Et pour tout le faire, c'est là où je leur dis, oui, mais vous pouvez décrocher votre prévention. Merci. Je leur propose des solutions. Je leur explique que dès le début, je ne leur fais rien signer tant qu'ils n'ont pas compris ce pourquoi ils cotisaient. Ils allaient cotiser en fait. Et ça, c'est vraiment l'histoire. Si ils ont compris pourquoi ils cotisaient, déjà, ça leur fait une charge mentale en moins énorme. Ils sont beaucoup plus sereins. Et le jour où ils en ont besoin, ils savent qu'ils ont ça pour les couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Donc, tu es vraiment une des personnes ressources à avoir au plus proche de soi, au même type que le comptable, la banque. Et bien là, on a aussi Pauline. Oui, surtout,

  • Speaker #1

    oui. Moi, je me compare plus au métier généraliste parce que le banquier, on va le voir sur ce livre. C'est ça, je vois. Mais en principe, quand on a une question, le banquier ne répond pas toujours. Oui. Pour le médecin généraliste, pour le coup, c'est la personne de confiance. Une question et on ne sait pas vers qui se tourner. C'est Pauline que l'on va aller voir.

  • Speaker #0

    Ok, ça c'est hyper précieux, parce qu'on peut vite finalement être submergé et ne pas savoir et perdre beaucoup de temps aussi. Parce que c'est vrai qu'à faire des démarches dans tous les sens et potentiellement du coup ne même pas activer la bonne chose, c'est une perte du temps, c'est une perte d'argent, c'est une perte de beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors dis-nous Pauline, comment est-ce qu'on peut te suivre ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis très souvent sur LinkedIn. Prénom et mon nom, Pauline Aftéro. Et j'ai développé un compte Instagram qui s'appelle Prévoyance et Patrimoine, sur lequel j'essaye de partager pas mal d'infos, notamment tout ce que l'on a vu ici aujourd'hui. J'essaye vraiment de donner de l'information pour que les personnes puissent aller piocher le jour où elles en ont besoin.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis tes posts, ils sont vraiment hyper accessibles parce qu'encore une fois, ce sont quand même des notions qui ne sont pas connues de tous. qui sont un peu opaques. Et toi, sur ton compte Insta, ce que j'aime beaucoup, c'est que vraiment, c'est très simple, c'est très compréhensible. Et du coup, ça permet effectivement d'avoir accès à des informations ultra importantes facilement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ma mission. Dès que je me suis lancée dans le métier, j'ai toujours dit que je veux vraiment être accessible à la gestion patrimoine à tous. Et ça reste ma philosophie malgré tout.

  • Speaker #0

    C'est vraiment génial et je pense que c'est vraiment très important quand on se lance à son compte d'être bien accompagné sur tous ces sujets-là parce que je le souhaite à tous. Mais voilà, quand on devient entrepreneur, l'idée, c'est de le rester le plus longtemps possible. Mais c'est aussi finalement de se dire après 10, 20 ans, oh là là, mais j'aurais dû faire ça plus tôt, j'aurais dû le faire tout simplement et ne pas arriver finalement démuni. soit à la retraite, soit à des moments cruciaux de vie, et d'être préparée finalement.

  • Speaker #1

    Le dernier prospect que j'ai eu entre aujourd'hui et vendredi, c'était parce qu'ils sont à un an ou deux ans de la retraite, il y a encore des choses à faire. Il n'est jamais trop tard, juste le plus tôt est le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et du coup, Pauline, est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment ça se passe, les rendez-vous avec toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà il faut savoir que je fonctionne principalement dans la recommandation parce qu'on me trouve sur les réseaux. Et dans tous les cas, il y aura un rendez-vous découvert, un premier rendez-vous qui est gratuit, offert et sans engagement. En fait, c'est là où on fait le lot du complet de la situation. On apprend à se connaître et aussi j'apprends à connaître le prospect. qui il est, ce qu'il a fait, ses objectifs et ses besoins. Et c'est là où ça va être déterminant pour toute la suite, pour ensuite avoir un rendez-vous de deux où il y aura le bilan. Le bilan, c'est là où on va reprendre tout ce qu'on a vu au parrain. Et je vais amener des conseils. C'est là où j'amène les conseils à les bonvenus notaires, mettre en place telle solution financière, rejeter le contrat, etc. Et ensuite, j'accompagne dans la mise en place de certaines solutions. Et enfin, il y a un suivi sur toute la durée de la relation. Donc, ça peut être, j'espère, toute la vie. Après, ça fait dix ans que je suis dans le métier. Il y en a, ça fait dix ans que je les ai en client. Donc, je vois vraiment évoluer mes clients. Donc, le suivi, cette relation de confiance, c'est vraiment plus difficile.

  • Speaker #0

    Ok. Et c'est vrai qu'on peut imaginer que les gestionnaires de patrimoine ou les personnes de ton domaine, ça va tout de suite nous coûter très cher. Est-ce que ça, c'est un mythe ? C'est une réalité ?

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que ce soit accessible à tout le monde. Le fait qu'il y ait ce premier rendez-vous offert déjà, ça permet de voir s'il y a des choses à mettre en place, des solutions pour ces personnes. Et si jamais il y avait des honoraires de conseils pour le bilan, dans ce cas-là, ça sera indiqué dès le premier entretien où on signera ce qu'on appelle une aide de mission. Et c'est seulement dans ce cas-là où le client et le gestionnaire de patrimoine ont validé cette lettre de mission qu'il y aura ensuite le bilan.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est tout dans la toute.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc finalement, avoir un premier rendez-vous pour savoir un petit peu ce qu'il en est, faire effectivement entamer une première relation ensemble, et puis ensuite voir ce qui est possible de faire avec toi et la personne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, en tout cas, merci beaucoup Pauline de nous avoir éclairé sur ces sujets-là. N'hésitez vraiment pas à contacter Pauline si vous avez des questions, des interrogations. Je suppose que tu répondras avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, oui.

  • Speaker #0

    Et puis de toute façon, moi je vais mettre dans la bio, dans la description, tous les liens pour que vous puissiez contacter Pauline, notamment via Instagram et LinkedIn. Bah écoute, merci beaucoup Pauline. Merci.

  • Speaker #1

    Ça a été un plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, on se dit à très vite. Merci à tous d'avoir écouté l'épisode. À bientôt.

Description

Quand on est professionnel·le de santé, on pense souvent à bien accompagner ses patients.
Mais… pense-t-on à se protéger soi-même ?


Dans cet épisode d’Ausare, je reçois Pauline Artero, conseillère en gestion de patrimoine et experte en prévoyance pour les pros de santé.


Ensemble, nous parlons sans tabou de ces sujets parfois opaques mais fondamentaux :

  • Pourquoi anticiper sa prévoyance dès le lancement de son activité ?

  • Comment sécuriser ses revenus en cas d’arrêt de travail, invalidité, maternité ou décès ?

  • Comment optimiser sa retraite quand on est en libéral ou indépendant ?

  • Quels pièges éviter sur les assurances et contrats (mutuelle, prévoyance, emprunteur…) ?

  • Et comment se constituer un patrimoine durable… sans y passer ses soirées ?


Un épisode indispensable pour tout soignant, thérapeute, entrepreneur de santé qui veut bâtir son avenir et protéger ses proches.


🎙️ À écouter dès maintenant !


#ProfessionnelsDeSanté#EntreprendreEnSanté#PrévoyanceSanté#RetraiteProfessionnelsSanté
#EntrepreneuriatSanté#Libéral


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Auxsare, le rendez-vous des professionnels de santé qui veulent sortir des sentiers battus et donner vie à leurs ambitions entrepreneuriales. Je suis Capucine et après avoir passé plus de 7 ans dans la direction d'établissement de santé, j'ai décidé de lancer ma société. Aujourd'hui, j'accompagne les professionnels de santé dans la création et le développement de leur activité pour être plus épanoui, impactant et surtout à être plus aligné avec leurs aspirations concernées. Alors si tu souhaites développer tes compétences, modeler ton mindset. ou encore t'inspirer, tu es au bon endroit. Chaque semaine, retrouve ici des conseils concrets, des stratégies actionnables et des témoignages inspirants. Ce podcast est là pour te donner de la confiance, des idées et de l'énergie pour construire un projet qui te ressemble. Alors prends une pause, ouvre ton esprit et rejoins-moi pour un nouvel épisode d'Ozare. Belle écoute ! Bonjour Pauline, merci beaucoup d'avoir accepté de passer sur le podcast. Ausha. Je suis vraiment ravie de te recevoir parce que ce podcast va avoir beaucoup de valeur pour nos auditeurs. Alors Pauline, aujourd'hui, on va parler de choses qui peuvent fâcher ou de choses qui peuvent faire peur comme l'argent, les assurances, la prévoyance. Et l'idée, c'est de démystifier un petit peu tous ces principes, tous ces concepts qui sont vraiment fondamentaux pour... toute personne qui est à son compte. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, c'est vraiment mon cœur de métier.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, moi j'aimerais déjà que tu commences par te présenter pour que nos auditeurs sachent à qui nous avons affaire.

  • Speaker #1

    Je suis Pauline Asteros, ça fait 10 ans que je suis dans le conseil en gestion de ta témoigne. J'ai été 8 ans dans un cabinet indépendant et je me suis lancée il y a un petit peu moins de 2 ans à mon compte. pour créer vraiment une structure qui me ressemble et qui vraiment amène toutes les solutions qui répondent à toutes les problématiques de mes clients. Parce que comme je dis souvent, c'est bien de penser à créer du patrimoine, à gérer son patrimoine, mais si on ne le protège pas, ça ne sert pas à grand-chose. Tout peut arriver, un malheur peut vite arriver, un arrêt de travail peut vite arriver. Et c'est dommage de devoir vendre bien tout ça parce qu'on n'a pas les moyens de payer les charges du mois. Alors qu'il y a des solutions qui existent abordables pour tous.

  • Speaker #0

    Alors, avant de rentrer dans le vif du sujet, tu viens de dire que tu t'es lancée à ton compte il y a deux ans. Pourquoi ? Pourquoi tu as décidé de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Alors déjà parce que j'étais dans un cabinet indépendant où j'avais vraiment... toutes les casquettes. Donc, je cherchais mes clients, j'étais recommandée par mes clients. Je faisais la relation de A à Z. Donc, vraiment, j'avais le côté conseil, l'accompagnement et puis le suivi sur le très long terme. Mais j'avais également toutes les relations avec les partenaires, qu'ils soient assureurs, banques, etc. Donc, à un moment donné, je me suis dit il faut que j'aille au-delà de ça. Donc, j'ai voulu vraiment... J'ai trouvé mon courage à demain et me faire quelque chose, une société qui me ressemble. Et puis vraiment, ce qui m'a vraiment fait passer là, ce qui m'a vraiment fait choisir de me lancer, c'est d'être devenue maman. Je ne pouvais pas supporter de laisser ma fille une heure par semaine chez une assistante en intermède. Il fallait vraiment que j'aie un équilibre vie pro-vie perso. Même si ça ne m'empêche pas de retravailler le soir ou le week-end.

  • Speaker #0

    Mais je suis à tout pour ça. Oui, c'est vrai que souvent, les grossesses, ça fait réfléchir, effectivement. Notamment quand on travaille beaucoup. C'est vrai que pour être passée par là, j'ai créé ma société comme toi, en fait. Quand je suis tombée enceinte. Et voilà, cette idée de se dire, je vais pouvoir être beaucoup plus flexible sur mon emploi du temps. Et tout de suite, c'est plutôt rassurant. Ça, c'est sûr. Et tu arrives à l'avoir cet équilibre justement vie pro, vie privée que tu voulais avoir ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai vraiment l'impression. Alors après, l'équilibre, tout est relatif. La semaine dernière, une personne me disait « oui, mais tu travailles le soir » . Mais c'est un choix que je fais. En fait, j'ai décidé d'être à 100% au travail et à 100% quand je suis au travail. Donc vraiment, pour moi, c'est ça l'équilibre. c'est que j'ai... tout mon temps avec mes filles, dès qu'elles sont à la maison, le week-end, la journée ou en fin de journée quand elles entrent de chez la salle de bain, je suis là pour ne faire rien d'autre à côté. Donc après, je peux retravailler un petit peu le soir pour finir deux, trois dossiers ou un petit peu le week-end pour préparer mon planning de la semaine. Mais oui, pour moi, j'ai un vrai équilibre. Oui.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Je partage, j'ai exactement la même vision et la même organisation de mon emploi du temps. C'est vrai que le fait de pouvoir aller chercher mon fils à 17h à la crèche, c'est génial, vraiment j'adore ce moment. C'est hyper précieux. Par contre, le soir je retravaille, mais encore une fois, c'est quelque chose qui me correspond. Je pense que c'est le plus important aussi, c'est de trouver finalement... ce qui nous va, ce qui va avec notre vie pro et perso.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Je sais, je trouve vraiment plaisir. Donc, je n'ai pas l'impression de travailler. En fait, je travaille pour quelqu'un, donc je le fais pour moi et pour mes clients. C'est un véritable plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, ça n'a pas du tout le même impact quand tu travailles pour toi ou pour quelqu'un d'autre. Oui, bien sûr. Et alors, est-ce que tu as eu des peurs en te lançant dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Beaucoup. Bien sûr. Mais déjà, quand on se lance, on sait qu'on repart de zéro. Donc forcément, on a peur de ne pas réussir, de manquer de clients. On a peur de l'isolement. Moi, j'avais beaucoup peur de l'isolement. J'avais aussi peur forcément de l'aspect financier. Est-ce que j'allais pouvoir me rémunérer ? Est-ce que j'allais pouvoir payer mes charges ? Et puis, j'avais qu'une fille à l'époque. J'étais maman que d'un enfant. Et je savais que je voulais redevenir maman. Et j'avais peur de comment ça se passerait en cas de grossesse. Est-ce que j'allais devoir travailler jusqu'à la salle d'accouchement ou est-ce que je pourrais relâcher ? Et c'est vrai que toutes ces questions ont été posées.

  • Speaker #0

    Oui. Et alors aujourd'hui, deux ans après, tu regrettes ces choix ?

  • Speaker #1

    Aucunement, je suis totalement satisfaite, je ne reviendrai pour rien au monde en arrière, bien au contraire. Des fois il faut arrêter de réfléchir, il faut se lancer parce qu'on a vraiment tous les outils pour. Le manque de clients, je n'ai jamais manqué de clients parce que je suis recommandée. J'étais déjà recommandée en tant que salariée et j'ai été encore plus recommandée en tant indépendant. Et pour le côté financier, le côté grossesse ou haute ? c'est à partir du moment où on a prévu la chose on a anticipé en principe l'impact est assez faible bon alors après on n'a pas les mêmes revenus quand on a le projet maternité mais à partir du moment où on a anticipé c'est vrai que l'impact il est moins douloureux et puis nos bébés ils ne sont pas bébés éternellement donc il faut vraiment profiter de ce moment à fond tant qu'on a cette possibilité ouais

  • Speaker #0

    bien sûr bien sûr bah écoute C'est super parce que tu fais le pont avec mes prochaines questions, notamment aller plus sur l'aspect prévoyance, assurance, ce que tu fais finalement au quotidien pour tes clients. Déjà, pourquoi tu as choisi d'accompagner les professionnels de la santé ?

  • Speaker #1

    Je suis très sensible à ces professions-là, toutes les personnes que j'ai pu rencontrer pour diverses raisons. je suis admirative de leur métier, de leur vocation. Et bien souvent, ces personnes-là pensent plus à leur patient qu'à eux-mêmes. Et dans toutes les situations que je vois, de tous les prospects que j'ai eus, bien souvent, ils sont accompagnés, mal accompagnés. Ils travaillent comme des acharnés. Ils passent un nombre incalculable d'heures au travail pour, au final, rien créer pour eux. et nous... protègent pas, ils ne s'autorisent pas à être à un travail, je les ai vus être jusqu'à 70 ans en activité, c'est pas possible. Et moi je veux vraiment un monde accessible c'est toutes ces possibilités à ces professionnels.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux un petit peu démystifier finalement ton métier parce que c'est plutôt un secteur qui est opaque pour les professionnels de la santé et les entrepreneurs ? Est-ce que tu peux expliquer davantage ce qui est important ?

  • Speaker #1

    Oui. Quand je parle avec un petit, je vais vraiment regarder tout. Je vais regarder qui il est, ce qu'il a déjà fait. Je vais regarder le côté personnel, la famille. Je vais regarder le côté professionnel. Je vais regarder quels sont ses objectifs et ses ambitions. Et ensuite, quels sont ses besoins. On va répondre à toutes les problématiques. Ça va être la problématique, que se passait-il si demain, il y a un arrêt de travail, une invalidité, ou pire encore, il lui arrive malheur. Que se passe-t-il pour sa famille ? Que se passe-t-il pour son cabinet ? Que se passe-t-il pour son patrimoine ? Et puis bien sûr, la plupart du temps, on espère aller jusqu'à la retraite quand même. Et donc, que se passe-t-il pour la retraite ? Ce serait dommage de ne plus du tout avoir le pouvoir d'achat, tout ça, parce qu'on est à la retraite.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc moi, je vais vraiment regarder, faire un audit global de la situation. Et après, je vais apporter des solutions. des solutions qui peuvent être aller voir le notaire, l'expert comptable, mettre en place des solutions financières, des solutions immobilières, etc. Je suis en gros le médecin généraliste du patrimoine et de la prévention. C'est bien dit. Et après, je vais aller envoyer aux spécialistes l'expert comptable, le notaire, l'avocat,

  • Speaker #0

    etc. Oui, c'est hyper intéressant parce que c'est vrai que quand on se lance, et j'en ai eu l'expérience, ça peut nous paraître... tellement compliquées, on ne sait pas par quoi commencer, vers qui se tourner. On a plein de questions qui nous sont posées, si on a des assurances, si on est couvert en cas de litige, qu'est-ce qu'on fait pour la retraite, si on est TNS, donc travailleur non salarié, ou non. Enfin, franchement, c'est assez complexe.

  • Speaker #1

    C'est que tu peux dire que tes professions libérales, en fait, il existe une vingtaine, voire je ne sais combien. de régime obligatoire pour les professionnels libéraux. Donc, en fait, il faut que tu saches exactement dans quel régime tu cotises, combien tu aurais en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. Chaque régime est différent.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est dingue.

  • Speaker #1

    Oui. Donc, en fait, c'est vraiment essentiel d'anticiper, de connaître ces informations-là pour pouvoir bien se couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Non, mais ça, c'est... j'ai envie de dire c'est la France dans toute sa spandeur où effectivement il y a des il y a des exceptions pour tout, il y a des caisses pour tout alors c'est super quand on les connait c'est vrai que ça nous protège bien et on a beaucoup de chance pour ça mais encore faut-il les connaître et être accompagné sur qu'est-ce qu'on met dedans aussi, pourquoi on se protège, est-ce que c'est vrai qu'on peut vite se dire oh là là je sais pas c'est 30 euros par ci, 50 euros par là de cotisation mensuelle, oui c'est vrai c'est un coût pour autant le jour où comme tu disais. il nous arrive malheur ou pas d'ailleurs, une grossesse ou autre, comment on est couvert, comment on est accompagné. Et ça, franchement, c'est une belle sérénité quand même le moment venu.

  • Speaker #1

    Je prends l'exemple des sages-femmes dans laquelle c'est la CRCDSM, j'ai toujours du mal à le dire. Si jamais une sage-femme, par exemple, elle se met à dormir très loin... au bout de trois jours d'arrêt de travail, elle percevra que 50 % de ses revenus. Donc déjà, au minimum, elle perd 50 % de son salaire. Donc si elle ne fait rien à côté, si elle ne met pas en place de solution à côté, comment elle paye ses charges ? Ses charges, elle continue à courir. Son loyer ou sa mensualité, ses enfants, les courses, les factures, tout continue.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et puis, c'est vrai qu'on avait abordé ensemble notamment l'arrêt maladie, parce qu'avec Pauline, on a échangé un petit peu par téléphone avant, et de se dire, ok, si je tombe malade pour x raisons, comment je suis couvert, à combien finalement l'assurance prend en charge de pourcentage mon revenu ? Et c'est vrai que même professionnels libérales... ou entrepreneur, on a besoin finalement de se couvrir, de savoir à combien, enfin à hauteur de combien finalement, on est couvert.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Pour après pouvoir se protéger.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le côté assurance, tu as le côté aussi retraite, parce qu'on ne cotise pas de la même manière que quand on est un salarié plus classique, on va dire. C'est ça, donc tu aides les professionnels libéraux. et entrepreneur à s'être prémunir et à constituer finalement un petit patrimoine pour la retraite ?

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça. Donc, que ce soit financier, immobilier, j'apporte du conseil pour vraiment savoir comment investir, à quel rythme, quel budget et selon le timing donné par rapport à l'âge du client.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a plusieurs solutions qui existent. typiquement moi je sais que je cotise un petit peu chaque mois pour la retraite mais c'est clairement pas au même niveau qu'un salarié lambda, pour autant il y a des solutions qui existent mais ça encore une fois comme tu disais ça dépend de chacun, je pense par exemple au PER plan épargne retraite qui peut être intéressant mais selon les profils pas forcément donc c'est vraiment du sur mesure Merci.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est qu'en fait, il existe des dizaines de solutions sur le marché. On peut retrouver plein de choses sur Internet, avec les infopreneurs, etc. Toutes les solutions peuvent être bonnes à partir du moment où elles sont adaptées à la question. En fait, toutes les solutions peuvent être bonnes, mais pas pour tout le monde. Donc, c'est là où l'audit est vraiment indispensable. C'est que, par exemple, le PER, qui est une excellente solution, il est arrivé des fois. pas ou je ne l'ai pas recommandé parce que ça ne correspondait pas du tout au client.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment se connaître et avoir vraiment les solutions qui sont personnalisées, adaptées par rapport à plein d'objectifs. En fait, c'est pour ça que je fais vraiment le point sur les objectifs et les besoins. C'est qu'en fonction de ce que nous établirons comme cahier des charges, je proposerai des solutions adaptées.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Et donc, ça, c'est pareil pour le patrimoine. tu fais la même chose.

  • Speaker #1

    Exactement, tout à fait. Et en fait...

  • Speaker #0

    Pardon. Vas-y, je t'en prie.

  • Speaker #1

    Non, je vais te dire, c'est en fonction de ce que le client va me dire. Voilà, moi, je trouve que je paye trop d'impôts. Moi, j'ai des enfants, je veux penser à ma succession. Ou moi, j'ai tant d'épargne, je veux commencer à prévoir l'avenir ou à le faire travailler. Ou ça peut être, voilà, on est une famille recomposée, je veux quand même protéger mon épouse ou mon époux sans léser mes enfants. Et vraiment, ça va être toutes ces problématiques-là que l'on va regarder pour ensuite amener vraiment des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, et comme tu disais, si justement ça dépend vraiment de chaque profil, et je trouve que c'est intéressant et c'est hyper important de le faire finalement dès le départ. Alors, c'est vrai que quand on lance sa société ou quand on ouvre son cabinet, on a tellement de choses à penser. Pour autant, ça fait partie de la checklist à réaliser au court terme, finalement, pour pouvoir être accompagné de la meilleure des façons et adapter, finalement, à nous, quitte à revoir certaines choses un petit peu plus tard, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors, il faut toujours revoir toutes les stratégies, ça, c'est clair. On est plutôt aussi proches, mais au moins, l'effort est grand. Déjà, ça, c'est vraiment ce que je dis toujours. quand tu t'y prends tôt, tu peux commencer avec 5 euros par mois, à la fin tu as un super résultat. En fait, chaque stratégie doit être revue. Moi je vois des clients, ils sont en début d'activité ou certains en fin d'activité, en fait je les vois évoluer. Il y en a qui se marient, qui se divorcent, qui ont des enfants, des fois même des petits-enfants. Donc en fait, toutes les stratégies qu'on met en place, c'est certes, ça peut être sur du long terme, mais il faut qu'elles soient réadaptées en fonction des évolutions de vie.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. J'aimais beaucoup quand tu as dit que tu étais le médecin généraliste, finalement, de la gestion de patrimoine, parce que finalement, c'est ça, le médecin généraliste, il avance en même temps que son patient, il réajuste aussi peut-être les stratégies thérapeutiques en fonction de l'âge, des pathologies, d'une grossesse, enfin bref, de plein de choses. Et je trouve que c'est hyper intéressant ce que tu dis. Et alors, quel pack en gros de lancement ? qu'est-ce qu'il faudrait faire dès le début, vraiment le minimum, pour quelqu'un qui se lance dans l'entrepreneuriat ou qui ouvre son cabinet ?

  • Speaker #1

    N'importe quel professionnel libéral, je vais lui recommander forcément la responsabilité civile professionnelle, ça il le sait, c'est une obligation. Et après, ça va s'axer sur trois parties. Il y aura la prévoyance qui permettra de maintenir le revenu en cas d'arrêt de travail, d'invalidité, de décès. qui viendra en complément du régime obligatoire. Il y aura fortement la mutuelle, ce qui va rembourser les frais de santé. Et il y aura la préparation à la retraite. Et bien souvent, ça passe soit par un PER, grâce à la loi Madeleine, soit par une assurance-vie.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que la loi Madeleine, tu peux faire un tout petit focus pour ceux qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #1

    Oui, l'avantage de la loi Madeleine, c'est qu'en fait, ça va être la société qui va cotiser pour votre retraite.

  • Speaker #0

    et en plus de ça vous aurez le droit à une petite réduction d'impôt tout bénef pour le professionnel ok super et pour les professionnels qui sont déjà lancés qu'est-ce que tu suggères de bien regarder de vérifier ou peut-être de revoir déjà

  • Speaker #1

    voir si ces solutions sont déjà mises en place et comment elles sont mises en place bien souvent j'ai eu des clients Alors, passe. pas toujours sûr quoi que ça m'est arrivé chez un psychiatre tout récemment il a pris sa prévoyance et sa mutuelle à la banque et ça m'a un petit peu étonné parce que bien souvent les contrats en banque sont on va dire indemnitaires d'accord c'est à dire que le jour où il aura besoin d'être travail et de recevoir ces indemnités journalières, la banque va recevoir quels sont ses autres revenus. Donc en fait, il aura peut-être cotisé pour recevoir 8 ou 9 000 euros par mois. Mais comme il aura son régime qui va lui verser une petite partie en cas d'arrêt de travail, la banque va lui verser ce pour quoi il a cotisé moins ce qu'il va recevoir. Donc en fait, il aura cotisé trop cher pour ce qu'il va recevoir en définitive.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Alors que si tu prends vraiment un contrat de prévoyance adapté plutôt chez un assureur, ça serait en principe forfaitaire. Et là, on va calculer dès le début ton besoin réel. Et le jour où tu en auras besoin, tu recevras exactement ce dont tu as cotisé.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, c'est beaucoup plus ajustable finalement et réaliste par rapport à tes besoins.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est vraiment que tu vas vraiment cotiser que ce dont tu as besoin. Par exemple, si je reprends ma sage-femme, si la sage-femme est vers 5000 euros, on ne va pas la faire cotiser pour une indemnité mensuelle de 5000 euros. Il n'y a pas d'intérêt puisque son régime, la CRC-DSF, va lui verser à peu près 50% de son revenu.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ah oui, donc ça c'est vraiment des choses à regarder au plus près.

  • Speaker #1

    C'est un distanceur et ce n'est pas des petites économies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que tu me disais. Les économies que tu fais faire à tes clients, c'est assez fou d'ailleurs. Je ne sais pas, tu m'avais parlé d'un couple. C'est ça. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Les personnes propriétaires ont acheté soit leur cabinet, soit leur résidence principale, leur résidence secondaire via un prêt. Et à partir du moment où ils font un prêt, ils ont une assurance compléteur qui est adossée à ce prêt. prêt, c'est presque une obligation. Et cette assurance emprunteur, on peut la renégocier à tout moment grâce à la loi Lemoyne. Et la renégocier permet de faire des économies considérables. Et le couple dont tu parles, je l'aurais fait économiser 21 000 euros d'assurance emprunteur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est énorme. Enfin, franchement, t'es vraiment pas négligeable. Bah oui. Ouais, franchement.

  • Speaker #1

    C'est une épargne pour l'autre. C'est plein de choses.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, on peut faire beaucoup de choses avec 21 000 euros. Non, mais c'est sûr. Et c'est vrai que ça peut être des choses pour lesquelles on va la faciliter, entre guillemets. On en parle, comme tu disais, avec le conseiller bancaire ou d'autres personnes qu'on peut croiser, le comptable ou autre. Pour autant, aller voir une personne spécialisée comme toi, ça peut vraiment aider à faire des économies et puis surtout à avoir des assurances, des cotisations. au plus proche finalement de nos besoins, de nos souhaits et de ce qu'on aimerait finalement dans la vie.

  • Speaker #1

    Et encore mieux que ça, tu sais exactement ce pourquoi tu cotises. Bien souvent, je vois des personnes qui ont cotisé à plein de contrats parce qu'il fallait faire ce contrat, leur en dire de faire ce contrat. Et au final, le jour où ils en ont eu besoin, ils n'ont pas pensé à le déclencher.

  • Speaker #0

    Ok, c'est-à-dire que le jour où il y a un souci ou un questionnement ou besoin de... d'actionner finalement une assurance ou autre, toi, tu es en capacité de dire, OK, vu la situation, il faut aller... Enfin, il faut se mettre en contact avec tel interlocuteur, telle assurance.

  • Speaker #1

    C'est tout mon rôle. C'est vraiment là où se joue la relation de confiance que j'ai avec mes clients. En principe, ils n'ont pas du tout l'obligation de me dire, je me suis cassé la jambe ou la figure aussi. Et pour tout le faire, c'est là où je leur dis, oui, mais vous pouvez décrocher votre prévention. Merci. Je leur propose des solutions. Je leur explique que dès le début, je ne leur fais rien signer tant qu'ils n'ont pas compris ce pourquoi ils cotisaient. Ils allaient cotiser en fait. Et ça, c'est vraiment l'histoire. Si ils ont compris pourquoi ils cotisaient, déjà, ça leur fait une charge mentale en moins énorme. Ils sont beaucoup plus sereins. Et le jour où ils en ont besoin, ils savent qu'ils ont ça pour les couvrir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, bien sûr. Donc, tu es vraiment une des personnes ressources à avoir au plus proche de soi, au même type que le comptable, la banque. Et bien là, on a aussi Pauline. Oui, surtout,

  • Speaker #1

    oui. Moi, je me compare plus au métier généraliste parce que le banquier, on va le voir sur ce livre. C'est ça, je vois. Mais en principe, quand on a une question, le banquier ne répond pas toujours. Oui. Pour le médecin généraliste, pour le coup, c'est la personne de confiance. Une question et on ne sait pas vers qui se tourner. C'est Pauline que l'on va aller voir.

  • Speaker #0

    Ok, ça c'est hyper précieux, parce qu'on peut vite finalement être submergé et ne pas savoir et perdre beaucoup de temps aussi. Parce que c'est vrai qu'à faire des démarches dans tous les sens et potentiellement du coup ne même pas activer la bonne chose, c'est une perte du temps, c'est une perte d'argent, c'est une perte de beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors dis-nous Pauline, comment est-ce qu'on peut te suivre ?

  • Speaker #1

    Alors moi je suis très souvent sur LinkedIn. Prénom et mon nom, Pauline Aftéro. Et j'ai développé un compte Instagram qui s'appelle Prévoyance et Patrimoine, sur lequel j'essaye de partager pas mal d'infos, notamment tout ce que l'on a vu ici aujourd'hui. J'essaye vraiment de donner de l'information pour que les personnes puissent aller piocher le jour où elles en ont besoin.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis tes posts, ils sont vraiment hyper accessibles parce qu'encore une fois, ce sont quand même des notions qui ne sont pas connues de tous. qui sont un peu opaques. Et toi, sur ton compte Insta, ce que j'aime beaucoup, c'est que vraiment, c'est très simple, c'est très compréhensible. Et du coup, ça permet effectivement d'avoir accès à des informations ultra importantes facilement.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est vraiment ma mission. Dès que je me suis lancée dans le métier, j'ai toujours dit que je veux vraiment être accessible à la gestion patrimoine à tous. Et ça reste ma philosophie malgré tout.

  • Speaker #0

    C'est vraiment génial et je pense que c'est vraiment très important quand on se lance à son compte d'être bien accompagné sur tous ces sujets-là parce que je le souhaite à tous. Mais voilà, quand on devient entrepreneur, l'idée, c'est de le rester le plus longtemps possible. Mais c'est aussi finalement de se dire après 10, 20 ans, oh là là, mais j'aurais dû faire ça plus tôt, j'aurais dû le faire tout simplement et ne pas arriver finalement démuni. soit à la retraite, soit à des moments cruciaux de vie, et d'être préparée finalement.

  • Speaker #1

    Le dernier prospect que j'ai eu entre aujourd'hui et vendredi, c'était parce qu'ils sont à un an ou deux ans de la retraite, il y a encore des choses à faire. Il n'est jamais trop tard, juste le plus tôt est le mieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et du coup, Pauline, est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment ça se passe, les rendez-vous avec toi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà il faut savoir que je fonctionne principalement dans la recommandation parce qu'on me trouve sur les réseaux. Et dans tous les cas, il y aura un rendez-vous découvert, un premier rendez-vous qui est gratuit, offert et sans engagement. En fait, c'est là où on fait le lot du complet de la situation. On apprend à se connaître et aussi j'apprends à connaître le prospect. qui il est, ce qu'il a fait, ses objectifs et ses besoins. Et c'est là où ça va être déterminant pour toute la suite, pour ensuite avoir un rendez-vous de deux où il y aura le bilan. Le bilan, c'est là où on va reprendre tout ce qu'on a vu au parrain. Et je vais amener des conseils. C'est là où j'amène les conseils à les bonvenus notaires, mettre en place telle solution financière, rejeter le contrat, etc. Et ensuite, j'accompagne dans la mise en place de certaines solutions. Et enfin, il y a un suivi sur toute la durée de la relation. Donc, ça peut être, j'espère, toute la vie. Après, ça fait dix ans que je suis dans le métier. Il y en a, ça fait dix ans que je les ai en client. Donc, je vois vraiment évoluer mes clients. Donc, le suivi, cette relation de confiance, c'est vraiment plus difficile.

  • Speaker #0

    Ok. Et c'est vrai qu'on peut imaginer que les gestionnaires de patrimoine ou les personnes de ton domaine, ça va tout de suite nous coûter très cher. Est-ce que ça, c'est un mythe ? C'est une réalité ?

  • Speaker #1

    Il faut vraiment que ce soit accessible à tout le monde. Le fait qu'il y ait ce premier rendez-vous offert déjà, ça permet de voir s'il y a des choses à mettre en place, des solutions pour ces personnes. Et si jamais il y avait des honoraires de conseils pour le bilan, dans ce cas-là, ça sera indiqué dès le premier entretien où on signera ce qu'on appelle une aide de mission. Et c'est seulement dans ce cas-là où le client et le gestionnaire de patrimoine ont validé cette lettre de mission qu'il y aura ensuite le bilan.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est tout dans la toute.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc finalement, avoir un premier rendez-vous pour savoir un petit peu ce qu'il en est, faire effectivement entamer une première relation ensemble, et puis ensuite voir ce qui est possible de faire avec toi et la personne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, en tout cas, merci beaucoup Pauline de nous avoir éclairé sur ces sujets-là. N'hésitez vraiment pas à contacter Pauline si vous avez des questions, des interrogations. Je suppose que tu répondras avec plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, oui.

  • Speaker #0

    Et puis de toute façon, moi je vais mettre dans la bio, dans la description, tous les liens pour que vous puissiez contacter Pauline, notamment via Instagram et LinkedIn. Bah écoute, merci beaucoup Pauline. Merci.

  • Speaker #1

    Ça a été un plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, on se dit à très vite. Merci à tous d'avoir écouté l'épisode. À bientôt.

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