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#65 Autodétermination et management avec Soizic Maingant, pilote de l'équipe relais Handicap rare Nord Ouest

16min |17/03/2025
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Description

Dans cet épisode d'Agir pour l'autodétermination, François Bernard reçoit Soizic Maingant, pilote de l'équipe relais handicap rare pour la région Nord-Ouest. Soizic partage son expérience précieuse sur l'autodétermination, un concept qui ne se limite pas seulement aux personnes en situation de handicap, mais qui englobe également le soutien indispensable des professionnels et des managers. En effet, l'autodétermination est au cœur de l'inclusion professionnelle, et il est essentiel de veiller à ce que les éducateurs et les intervenants médico-sociaux soient eux-mêmes autonomes et soutenus dans leur propre parcours d'autodétermination.


Soizic souligne que, bien que l'autodétermination des personnes en situation de handicap soit primordiale, il est crucial d'accompagner les professionnels dans leur développement personnel et leur autorégulation. Elle explique comment son équipe a évolué au fil des ans, faisant face à des défis uniques liés à la gestion d'un groupe dispersé géographiquement. Grâce à des temps de régulation instaurés, la communication entre les managers et les professionnels est facilitée, permettant d'aborder des sujets variés allant de l'éthique à la posture professionnelle.


Dans cet épisode, vous découvrirez comment la prise en charge des personnes en situation de polyhandicap, d'autisme ou de handicap rare peut être améliorée grâce à un management moderne et adaptable. Soizic partage des stratégies concrètes pour favoriser le pouvoir d'agir au sein des équipes, tout en respectant l'autonomie de chaque individu. L'accompagnement des personnes concernées doit être pensé de manière à promouvoir leur autodétermination, tout en veillant à ce que les professionnels puissent également s'épanouir dans leur rôle.


Ne manquez pas cette discussion enrichissante qui met en lumière l'importance d'une approche collaborative et humaine dans le domaine du médico-social. Que vous soyez un professionnel du secteur, un éducateur, ou simplement curieux d'en savoir plus sur l'autodétermination et l'inclusion, cet épisode vous apportera des perspectives nouvelles et inspirantes. Rejoignez-nous pour explorer comment l'autodétermination peut véritablement changer des vies et comment un soutien adéquat peut faire toute la différence dans le parcours des personnes en situation de handicap.


Pour en savoir plus:

- Campus Formation pour les programmes Agir pour l'autodétermination 


🎧 Très bonne écoute à tous, on compte toujours sur vous en 2025 pour nous mettre 5 ⭐️ et nous laisser un commentaire sympa 😉 !  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Free audio post-production

  • Speaker #1

    Biophonic.com

  • Speaker #0

    S'autodéterminer, c'est être l'auteur de sa vie. Je suis François Bernard, directeur général du GAPAS et de l'organisme de formation Campus. Ensemble, agissons pour l'autodétermination des personnes en situation de handicap, mais pas que. Pour ce nouvel épisode d'Agir pour l'autodétermination, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Swazik Mingan. Bonjour Swazik.

  • Speaker #1

    Bonjour François.

  • Speaker #0

    Alors Swazik, d'abord je vais te proposer de te présenter, puis après on va parler de management et d'autodétermination.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc je suis Swazik Mingan, je suis pilote de l'équipe relais handicap rare pour la région de Nord-Ouest, donc qui couvre toute la Normandie et tous les Hauts-de-France. J'ai plusieurs casquettes, donc dans mes autres casquettes, je suis également directrice d'un... pôle de compétences et de prestations externalisées polyhandicap sur les territoires 76 et 27. Je suis également pilote des fonctions ressources polyhandicap sur la région Normandie. Et depuis février, 1er février 2025, nous portons également une école conductive qui se trouve dans le département du 76 et qui court un périmètre régional assez important puisqu'il y a des enfants de la région Normandie. des Hauts-de-France, mais également de la région parisienne qui peuvent fréquenter les stages de méthode conductive.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça c'est une méthode très particulière qui nous vient de Hongrie et plus précisément de Budapest sur de la rééducation et de l'accompagnement d'enfants polyhandicapés. Peut-être qu'un jour on essaiera de faire un épisode là-dessus. Et sur l'équipe relais, tu peux, Handicap Rare, tu peux juste redonner quelques éléments de mission de ce que fait l'équipe relais ?

  • Speaker #1

    Oui, donc les équipes relais existent depuis une dizaine d'années. Elles s'intègrent dans les schémas d'organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares. Il y a 13 équipes relais en France. Il y a des équipes relais en France métropolitaine, mais aussi dans les DOM-TOM. Et quatre centres nationaux de ressources handicap rares, avec chacun une spécialité, et ils couvrent tout le territoire métropolitain et également les DOM-TOM. Les missions principales des équipes relais, c'est d'accompagner les personnes qui présentent des handicaps rares, Donc, soit directement les personnes elles-mêmes, soit leur famille, soit les professionnels qui accompagnent ces personnes.

  • Speaker #0

    Ok, alors là, on va parler maintenant de management et d'autodé. Alors, pourquoi tu voulais parler de ce sujet-là ? Qu'est-ce qui t'a amené à me faire cette proposition-là ?

  • Speaker #1

    En fait, je trouve qu'aujourd'hui, on parle beaucoup d'autodétermination des personnes concernées. Et évidemment, c'est très important. Mais je trouve qu'on parle peu de l'accompagnement des professionnels dans leur autodétermination pour qu'ils puissent... eux-mêmes accompagner les personnes concernées. Et on parle encore moins de la question de l'accompagnement des managers qui doivent accompagner les professionnels dans leur autodétermination.

  • Speaker #0

    Alors, on va se concentrer justement sur les managers, puisque sur les équipes, on a parlé avec Amélie Fensi dans la saison 2, sur une dizaine d'épisodes, mais c'est vrai qu'on a assez peu parlé des managers et donc je trouverais ça intéressant que tu puisses, toi, nous faire un retour d'expérience aussi de ce que tu vis. Comment tu pilotes ça, tu diriges ça sur la partie manager ? Qu'est-ce que tu mets en place de manière pratico-pratique sur les managers ?

  • Speaker #1

    C'est vrai, depuis dix ans maintenant que j'anime l'équipe relais, alors au tout début, nous étions cinq dans l'équipe relais. Aujourd'hui, avec les autres services que j'ai nommés, on arrive à une petite équipe d'une quinzaine de personnes avec deux managers qui accompagnent les équipes. Et c'est vrai que j'ai beaucoup réfléchi sur... Comment j'allais accueillir ces nouveaux managers ? Comment j'allais leur expliquer ma vision des choses sur, évidemment, les valeurs qu'on porte pour accompagner les personnes concernées ? Mais aussi, comment j'allais leur expliquer ce que j'attendais d'elles ? Je dis « elles » parce que c'est deux filles. Ce que j'attendais d'elles dans l'accompagnement des équipes. Et évidemment, on a parlé de nos valeurs. On a parlé de comment est-ce qu'on voyait le management dans une équipe. Et c'est important dans une équipe qui est éclatée en ce qui nous concerne, puisqu'on couvre un large territoire.

  • Speaker #0

    Oui, Normandie, Haute-France, c'est beaucoup.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est beaucoup, avec des professionnels qui sont dans leur voiture à longueur de journée. Et je dirais qu'on n'a pas forcément sous la main pour les manager. Donc ça, ça pose aussi la question de comment est-ce qu'on manage une équipe qui n'est pas forcément dans la même unité de lieu, dans la même unité de temps. Ça pose ces questions-là. Et puis... En dehors de ça, il y a évidemment le manager. Il ne peut pas être dans une vision peut-être un peu archaïque aujourd'hui de « je contrôle quand est-ce que les professionnels arrivent, je contrôle quand est-ce qu'ils repartent, est-ce qu'ils ont bien respecté leurs horaires, etc. » Ça, c'est impossible à faire dans notre mission actuelle. En tout cas, si on voulait trouver des moyens, on en trouverait, mais ça n'a pas grand intérêt à mon sens. Et donc, ces nouveaux managers, quand elles ont rejoint l'équipe, il a fallu qu'on parle de tout ça, de la définition du cadre, quelle marge de manœuvre on donne aux professionnels, comment est-ce qu'on leur explique qu'ils ont des responsabilités, mais qu'on va les soutenir dans leurs responsabilités, comment... Comment finalement on les accompagne pour que quand ils sont en réunion à l'extérieur, dans l'accompagnement, ils puissent se sentir soutenus même si on n'est pas là ? Toutes ces questions-là, c'est des questions qu'on brosse ensemble avec les managers, mais aussi avec les professionnels des équipes. Par exemple, une chose qu'on dit à tout nouveau professionnel qui arrive, c'est que... quelle que soit la décision que vous allez prendre quand vous serez à l'extérieur, ce sera la bonne décision. Mais ça veut dire que pour vous permettre de prendre la bonne décision, on fait tout un travail au préalable, où on réfléchit sur la situation, etc., sur le plan d'action, sur les différentes hypothèses qu'on va pouvoir émettre. Et puis, c'est en ça où, finalement, dans la décision que vous allez prendre, vous, professionnel ou vous, manager, on vous soutiendra en équipe. Et ça, c'est vrai que quand on accueille des nouveaux managers, ce n'est pas forcément ce qu'ils ont dans leur bagage, en tout cas de formation.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas toujours été entendu.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, oui, ce n'est pas comme ça qu'on forme les managers du travail social en France. Et je trouve que c'est important de les accompagner parce que c'est aussi un pas de côté. Parce que finalement, c'est aussi pour eux prendre des risques dans leur management et dans le lien avec les équipes. Et faire un pas de côté, ça s'accompagne.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu mets en place, du coup, en termes de temps d'échange pour que les cadres et aussi les cadres avec leurs équipes puissent avoir ces espaces-là, justement, pour pouvoir échanger sur le cadre que tu expliques, justement ?

  • Speaker #1

    On a mis en place depuis deux ans et demi maintenant, avec le renouvellement total de l'équipe et l'arrivée des nouveaux managers. On a mis en place des temps de régulation, on appelle ça des one-to-one. Et en fait, c'est pour chaque manager, il a une fois tous les 15 jours, en individuel, un professionnel qui l'accompagne. C'est des temps de 30 minutes. Donc ça, c'est le cadre qui est posé en équipe. Chaque professionnel doit caler lui-même le temps avec son N plus 1. C'est pas le cadre qui le pose, c'est pas la direction qu'il pose non plus pour les managers, c'est chaque professionnel qui doit être responsabilisé là-dessus. Exactement, c'est de sa responsabilité que de poser des temps de régulation. Donc évidemment pour ça, il a accès aux agendas des managers. Et en plus, on a aussi d'autres temps de régulation où chaque professionnel de l'équipe va avoir un temps de régulation avec moi en tant que directrice, même si je ne suis pas leur N plus 1. Et ça, c'est tous les mois.

  • Speaker #0

    Et alors, qu'est-ce que vous avez pu mesurer justement sur le fait que les pros et les cadres s'emparent de cette proposition-là ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai qu'on va avoir... En règle générale, les professionnels, ils planifient leur temps. Et ils sont posés suffisamment à l'avance. Après, il y a des temps de régulation où parfois on n'a pas grand-chose à se dire. Et puis d'autres, on arrive à se dire, on commence en se disant, bon, aujourd'hui, il n'y a pas grand-chose. Et puis finalement, au bout d'une demi-heure, on n'a pas fini. Et ça aussi, c'est intéressant parce que dans ces moments-là, on peut aborder n'importe quel sujet, soit des sujets d'organisation de services. de choses organisationnelles propres à l'individu. Mais on va aussi aborder des sujets liés à l'éthique, liés à la posture professionnelle. Et ça, c'est vraiment riche. C'est vrai que dernièrement, j'ai pu expérimenter, on avait une professionnelle un peu tendue dans l'équipe. On voyait bien qu'il y avait quelque chose. Et pourtant, c'est une professionnelle qui n'a pas de difficulté à parler. Quand elle a quelque chose à dire, elle va le dire en réunion. Mais là, on voyait qu'il y avait quelque chose peut-être d'un peu plus...

  • Speaker #0

    Il y avait de la tension.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, j'interroge la manager de cette professionnelle pour savoir si elle avait pu en parler en temps de régulation. Et en fait, la manager me remonte que, justement, ça fait deux mois que la professionnelle n'a pas posé de temps de régulation. Donc, on échange avec la manager. On décide que c'est plutôt moi qui retourne vers cette professionnelle. Et donc, je... Je mets un message à cette professionnelle en lui disant « ça fait longtemps qu'on n'a pas eu de temps de régulation, ça serait bien d'en recaler un » . Bon, elle s'exécute, elle leur câlin une quinzaine de jours plus tard. Et puis, voilà, on commence ce temps de régulation. Alors, pour cette fois-là, il s'est fait en visio, mais ils se font en visio ou en présentiel suivant où chacun se trouve. Et là, la professionnelle, elle commence par me dire, mais en fait, sois-y, on ne vous voit plus au bureau. Je lui dis, je vous retourne le compliment parce que moi, chaque fois que j'y suis, vous n'y êtes pas non plus. Et c'est vrai que partout. déjà la réponse comme ça, ça a désamorcé un peu les choses et ça l'a fait réfléchir et en fait de fil en aiguille on en est arrivé à aborder des sujets sur la question des points de vue, sur finalement des fois quand on est focalisé sur sa vision des choses on oublie complètement celle de l'autre alors qu'en fait c'est celle de l'autre qui nous fait relativiser et à partir d'un exemple concret de la vie du service on a pu aborder et La question de la posture professionnelle, parce que la question des points de vue en réunion extérieure avec des partenaires, c'est primordial. Dans l'accompagnement des personnes concernées, c'est primordial. Et donc voilà, grâce à ces temps de régulation, finalement, on voit que certaines choses qui peut-être se seraient envenimées encore plus au fil du temps ont pu être désamorcées. Et puis on a pu aussi les utiliser pour aller au-delà de juste... Un petit affrontement entre professionnels et direction.

  • Speaker #0

    Oui, ou ça prenne d'autres proportions à d'autres moments. Est-ce que tu as des professionnels qui s'en emparent régulièrement de cette proposition-là, de temps de régulation ?

  • Speaker #1

    Alors, vraiment, à part cette fois-là, mais finalement, c'est aussi parce qu'on a vu que les temps n'étaient pas posés que ça nous a encore plus alertés sur... Sûr, il se passe quelque chose, mais sinon, l'ensemble des professionnels de l'équipe planifient leur temps et les temps sont respectés.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu as l'impression, depuis cette mise en place-là, comment vous mesurez l'impact sur les réunions de service, sur l'ambiance générale, sur le climat social ? Est-ce que tu as pu, alors je ne suis pas sûr que vous ayez pu mesurer d'un point de vue enquête, mais...

  • Speaker #1

    Moi, je trouve en tout cas que... Finalement, les réunions d'équipe, on arrive... Alors, on a plusieurs niveaux de réunions d'équipe, par service équipe relais, PCPE, comme j'ai expliqué les services. Mais on a aussi des temps de réunion pour l'ensemble. Donc, l'ensemble, ça s'appelle la Réunion des Possibles. On a des temps de réunion pour l'ensemble de la Réunion des Possibles. Et finalement, je trouve que grâce à ces temps de régulation, finalement, les réunions d'équipe, on n'est plus focus sur l'important. C'est-à-dire... On va aborder en réunion d'équipe des questions de plan d'accompagnement, des questions de fonds sur pour telle et telle situation, quand on est par réunion de service, pourquoi on va proposer ça, quel est le sens de cette proposition. Et finalement, les réunions de service ne sont absolument pas, je vais dire, polluées par des petites choses organisationnelles.

  • Speaker #0

    Ou des fouloirs.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis finalement... sur les questions de posture professionnelle, d'éthique et d'accompagnement, à réfléchir sur ces pratiques, ces temps-là de régulation, ils participent grandement à ça. Et ça nous permet aussi d'extraire des choses, sans nommer les personnes, évidemment, mais d'extraire des choses qu'on vit en tant que manager dans les temps de régulation, pour se dire, ah ben là, il y a quelque chose qu'il va falloir qu'on travaille, peut-être en équipe, et on l'amène en équipe. en thématique de travail collective.

  • Speaker #0

    Ça, vous avez cadré un peu le type de sujets qui sont abordés dans ces temps de régulation ou c'est vraiment ouvert ?

  • Speaker #1

    C'est complètement libre. En fait, le cadrage qui est donné pour ces temps de régulation, c'est la rythmicité ou le rythme. Donc, tous les 15 jours avec le N plus 1 et tous les mois avec le N plus 2. et cadrer le fait que ce soit le professionnel qui doit programmer les temps dans l'agenda. Évidemment, on allait regarder les agendas et ça suppose donc que les agendas sont entièrement partagés à tout le monde au sein de l'équipe. Et c'est tout, je crois. Voilà.

  • Speaker #0

    Et il y a un compte rendu ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de compte rendu. Pas de compte rendu. C'est un temps de régulation. Ça se passe entre le manager, enfin le N plus 1 ou le N plus 2 et le professionnel. il n'y a pas de compte rendu, il peut y avoir des prises de notes parce qu'on va se dire, tiens, ça serait bien qu'on s'en reparle. Mais évidemment, ça se fait dans un dialogue. Il n'y a pas de caractère obligatoire. Mais voilà, ça peut être même d'ailleurs le professionnel qui dit, oui, vous avez raison, je vais réfléchir sur cette thématique-là, ou bien ça peut être intéressant que je mette en œuvre telle et telle proposition et puis on s'en reparle la prochaine fois.

  • Speaker #0

    Et puis, pour le coup, c'est quand même assez simple à mettre en place. En fait, ça ne demande pas une logistique énorme.

  • Speaker #1

    Non, la seule logistique que ça va demander en ce qui nous concerne dans notre fonctionnement, c'est les accès visuaux. Mais ça, c'est notre quotidien depuis dix ans maintenant. Voilà, une table, une chaise, un café, un thé. Et puis, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Soisic.

  • Speaker #1

    Merci, François.

  • Speaker #0

    Si vous voulez en savoir plus sur les programmes de formation Agir pour l'autodétermination, vous pouvez contacter l'organisme de formation Campus à l'adresse mail contact.campusformation.org. Toute équipe se fera un plaisir de vous proposer un programme, un conseil, un accompagnement ou une formation adaptée à votre besoin.

  • Speaker #1

    Free audio post-production

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