- Speaker #0
S'autodéterminer, c'est être l'auteur de sa vie. Je suis François Bernard, directeur général du GAPAS et de l'organisme de formation Campus. Ensemble, agissons pour l'autodétermination des personnes en situation de handicap, mais pas que. Pour ce nouvel épisode sur l'autodétermination, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Thierry Descamps. Thierry, tu es éducateur sportif en maison d'accueil spécialisé. Est-ce que tu peux nous dire en quoi consiste ton travail et puis te présenter ?
- Speaker #1
Oui, donc bonjour François, Thierry Descamps. Je suis éducateur sportif à la Masluamou depuis 2010, où j'accompagne des personnes pluries et polyhandicapées. à une quarantaine de personnes à la Mas-le-hamo.
- Speaker #0
Alors Mas-le-hamo c'est dans le nord ?
- Speaker #1
Oui, un petit village à Ranté situé à côté de la Bassée entre Lens et Lille.
- Speaker #0
Voilà. Alors tu es éducateur sportif donc en gros en quoi consiste ton métier aujourd'hui ?
- Speaker #1
C'est de pouvoir proposer des activités physiques et sportives aux personnes que j'accompagne, de les amener en compétition si c'est possible, en loisirs, enfin... de pouvoir leur offrir cette pratique sportive comme tout à chacun nous on peut faire de notre côté tout simplement alors je voulais échanger avec toi sur justement sport et autodétermination qui est un peu le sujet de l'épisode d'aujourd'hui,
- Speaker #0
comment tu prends ça en compte dans ton poste de travail, comment tu t'en échanges avec les résidents et comment tu le mets en place cette question de l'autodé et du sport alors moi je pense
- Speaker #1
que ça a toujours été le cas dans ma fonction et je pense qu'au final on est un peu obligé avant d'entendre parler ce concept d'auto-D parce qu'en fait on est quand même obligé de cerner un peu les personnes selon leur capacité physique. Donc moi je travaille avec des personnes plurie pour les handicaps, donc qui ont un handicap moteur principal on va dire, ce sont des personnes majoritairement en fauteuil. Donc de pouvoir cibler et cerner un peu ces personnes et de leur proposer des activités en fonction de leur capacité physique pour qu'elles puissent elles faire des choix selon ces activités qui sont proposées et ne pas les mettre en échec. Du coup c'est aussi trouver des solutions pour qu'elles soient le plus autonome possible dans cette pratique, qu'elles soient vraiment actrices. dans cette pratique. Et donc je pense que déjà là, c'est aussi mettre en place l'autodétermination. Donc voilà, c'est adapter les séances aussi en fonction de leurs envies, leurs besoins. On peut avoir des personnes qui veulent faire de la compétition, avoir cette gagne, et du coup là on va travailler énormément au niveau de l'intensité, des exercices aussi.
- Speaker #0
Et d'autres personnes qui n'ont pas envie de faire de la compétition aussi.
- Speaker #1
Exactement, j'ai eu des personnes qui je les ai emmenées vers la compétition, puis au final. ayant vécu l'incompétition, on se dit non, non, c'est pas pour moi. Et aujourd'hui, elle pratique en loisir tranquillement, en mode détente. Encore une fois, comme tout un chacun, on peut le faire. C'est définir les objectifs et puis en fonction des tempéraments aussi de chacun.
- Speaker #0
Et ça d'ailleurs on le voit dans une des vidéos sur l'autodé où tu échanges avec une résidente du Hamo où justement elle fait du sport, vous avez testé en fait la compétition puis au final elle a dit non, c'est pas ce qu'elle voulait.
- Speaker #1
Ouais exactement, c'est elle que j'avais en tête, c'est le plus bel exemple parce qu'on a beaucoup travaillé sur les entraînements pour qu'elle puisse aller sur la compétition, à trouver des adaptations pour qu'elle puisse pratiquer de manière autonome. Parce que quand on arrive en compétition... surtout en e-sport, on est forcément cadré par des règles, par un règlement, où du coup la personne se retrouve seule face à elle-même et doit se débrouiller d'elle-même. Et je pense que c'est ça qui l'embêtait, là on est en compète, règles officielles, arbitres, ambiance très cadrée. avec la pression, le stress, tout ça qui monte un peu et surtout pas le droit à l'erreur si du coup c'était sur de la boccia si elle lançait la balle un peu à côté, enfin tombait de la rampe tout ça c'était c'était un échec et du coup elle avait des points de pénalité tout ça Et à force de se retrouver face à tous ses échecs, elle s'est dit, non, ce n'est pas pour moi. Et aujourd'hui, elle pratique en loisir tranquillement, Ausha mot, face à ses camarades.
- Speaker #0
Et c'est ce que tu dis, c'est la question du cadre, en fait. On dit toujours qu'on s'autodétermine dans un cadre. Finalement, le cadre qui était celui de la compétition, la compétition, ce n'était pas celui qu'elle voulait.
- Speaker #1
Ça ne lui convenait pas du tout, du tout. Et en plus, on s'y retrouvait aussi face à des joueurs très expérimentés. Et du coup, avec une... très grosse difficulté au niveau adverse, ce qui faisait encore monter plus la pression. Et je pense que se retrouver face à tous ces échecs, ça lui a montré que ce n'était pas pour elle. Et ce n'est pas le but non plus.
- Speaker #0
Mais au moins, elle a testé et elle s'est dit,
- Speaker #1
ce n'est pas ce que je veux. Exactement.
- Speaker #0
Quels sont les sports que tu pratiques avec les résidents ?
- Speaker #1
Alors au Hamo, on pratique plusieurs sports. En compétition, on a le foot fauteuil électrique. On a la boccia, qui est une sorte de pétanque adaptée.
- Speaker #0
Vous allez être dans les sports olympiques au Pari.
- Speaker #1
Qui est depuis longtemps un sport paralympique. Qui sera au JO en 2024. On a une équipe de France, on va dire moyenne, mais qui monte sur une pente ascendante. Je leur souhaite pleine réussite. Et après en Wamo, aussi en compétition, on fait de la sarbacane. Ensuite, on va à la piscine, où là on est plus sur de l'aspect détente avec les personnes que j'accompagne. On va à l'équitation, on a de la fléchette pendulaire, on a du tir à l'arc.
- Speaker #0
Alors tous ces projets, ça vous a amené à créer une association ? Est-ce que tu peux en parler ?
- Speaker #1
Oui, donc l'association GAPA Sport qui a été créée en 2018. Alors suite à quoi ? Suite à tous ces projets en effet, surtout suite au sport qu'on pratique en compétition, où comme je disais tout à l'heure, c'est la recherche de solutions d'adaptation pour que les personnes puissent pratiquer en autonomie et pratiquer aussi le plus longtemps possible. J'accompagne des personnes qui ont des maladies évolutives. Et je pense beaucoup au foot fauteuil quand je parle de ça. Où on avait des fauteuils de foot, qui sont des fauteuils spécifiques, un peu boostés, qui ont un pare-chocs devant pour taper le ballon. Et il y a eu l'arrivée d'un nouveau fauteuil de foot sur le marché, une petite bombe. qui permettait aux joueurs de frapper vraiment beaucoup plus fort la balle, d'être beaucoup plus réactifs, tout ça. Et du coup, moi qui suis investi dans le foot fauteuil depuis très longtemps...
- Speaker #0
Parce que tu es arbitre international ?
- Speaker #1
Oui, je suis arbitre international et aujourd'hui j'ai mis l'arbitrage un peu entre parenthèses parce que je suis entraîneur adjoint de l'équipe de France. D'ailleurs, on va défendre le titre de champion du monde en octobre en Australie. Et du coup on a vu sur le terrain des joueurs qui, dû à la maladie qui évoluait, qui étaient plutôt en régression, avec ce fauteuil, retrouver vraiment des sensations du plaisir et leur permettre du coup de pratiquer beaucoup plus longtemps et avec un niveau assez élevé. Et du coup, forcément nous, à Hamo, voyant ça, on avait envie aussi de pouvoir pratiquer, de pouvoir profiter de ce fauteuil. Alors ce fauteuil, c'est assez cher, c'est 14 000 euros un fauteuil. Et l'établissement du Hamo, qui ne pouvait pas, lui, nous offrir cette possibilité.
- Speaker #0
Parce qu'il fallait en acheter 4.
- Speaker #1
Parce qu'il fallait en acheter 4 minimum, oui. Donc ça monte vite, ça grimpe vite. Et du coup, il fallait trouver des financements, des fonds. Donc l'association, nous on pratiquait avant, on pratiquait sur... Parce que pour pratiquer, c'est comme un club, il faut être affilié à la Fédération Française en e-sport, prendre ses licences, tout ça. Donc on pratiquait sous l'égide de l'association d'e-sport de Bétune. Et en fait, on était l'équipe de foot-fauteuil, il y a des joueurs du Hamo, il y a des joueurs d'autres horizons. et on pratiquait sous l'association Handisport de Bétune et en fait ça ne correspondait pas parce que nous on n'avait pas vraiment d'identité et donc c'est là où est née l'idée d'association c'est de d'avoir son identité aussi du gapas de pouvoir représenter le gapas en compétition parce que finalement c'est beaucoup le hameau qui porte l'équipe de foot fauteuil et donc d'avoir son identité pouvoir représenter le gapas et de dire on est là aussi nous Et ensuite, l'objectif principal, c'était aussi de pouvoir rechercher des financements pour acheter tout ce matériel dont on avait besoin pour les joueurs, qu'ils puissent pratiquer de la meilleure des façons et ne pas être frustrés. de pratiquer avec du matériel obsolète comme nous on pourrait le faire je pense à un cycliste qui commence avec son petit VTT et forcément si son niveau augmente il voudra s'acheter des VTT beaucoup plus cher et ainsi de suite on en est tous là alors
- Speaker #0
Gapasport comment ça fonctionne ?
- Speaker #1
alors Gapasport à la création du coup moi j'ai sollicité mes collègues éducateurs sportifs du Gapas qui ont répondu favorablement tout de suite à la création de l'association Gapasport parce que le but aussi de l'association c'est de pouvoir partager, échanger sur toutes nos pratiques dans les établissements du GAPAS et pas seulement. Et du coup on s'est rassemblés, suite à quelques réunions on s'est même dit mais pourquoi ce serait nous qui porterons l'association et pas plutôt les personnes accueillies. C'est elles qui pratiquent donc peuvent être aussi actrices de ce projet. Et du coup aujourd'hui on se retrouve avec un bureau composé exclusivement de personnes accueillies au GAPAS, un président, vice-président, trésorier, secrétaire qui sont des personnes en situation de handicap accueillies au GAPAS. Et nous en tant qu'éducs sportifs on les accompagne dans la gestion de cette association. Alors c'est pas facile, même pour nous, même pour moi, j'ai toujours été dans l'associatif mais en tant que... en profitant de ça, mais pas en le gérant. Donc ça n'a pas été facile au début. Aujourd'hui, je pense qu'il y a une routine qui s'est installée, et c'est très bien dans cette association. Et pour les personnes, je pense que c'est aussi très repérant d'avoir cette routine. Et donc aujourd'hui, on se réunit une fois tous les mois et demi, deux mois, en réunion de bureau, où on décide des projets à venir, du prévisionnel. On fait un point sur le budget, on fait un peu tout ça et on prend le temps avec les personnes de choisir tout ça.
- Speaker #0
Et comment elles se sont saisies de ce Ausha, les personnes de président, de trésorier ? Est-ce qu'elles ont amené des choses sur lesquelles vous n'aviez pas pensé ?
- Speaker #1
Elles ont amené des choses, alors se saisir de ça je pense mais ça a été aussi compliqué au début pour elles de se dire ça y est je suis président de Gapasport je dois représenter, alors surtout quand on a des difficultés je pense du coup à au président de Gapasport aujourd'hui qui a des difficultés de communication. Donc pour lui, aller représenter Gapasport, ce n'est pas toujours évident. Ça passe souvent avec moi ou par moi. Mais aujourd'hui, on est en 2023, ça fait cinq ans déjà qu'elle a créé cette association. Je pense qu'il a pris son rôle. Alors peut-être pas dans la représentation de Gapasport, mais dans la prise de décision. Et ce qui est très bien au bureau, aujourd'hui, on dit... Alors nous on amène les choses en tant qu'éducateur sportif, nos besoins... vers quoi on pense aller, on a des projets en tête, tout ça, et on leur expose, et puis après, c'est les personnes qui décident elles-mêmes si elles veulent ou pas aller vers ça, et même dans la gestion du budget, tout ça, donc on recherche des fonds, on a des subventions, tout ça, et après, elles décident elles-mêmes ce qu'elles veulent en faire, selon les besoins.
- Speaker #0
Alors, tu as parlé du foot-foteuil, est-ce que tu peux dire ce que vous avez réussi à lever comme fonds ?
- Speaker #1
Oui. J'en suis fier On a réussi à Récolter 40 000 euros pour l'achat de 3 fauteuils De foot C'était l'année dernière On a reçu le dernier fauteuil Récemment il y a 2 mois Parce qu'il y a des retards de livraison Donc oui On a réussi à récolter 40 000 euros Via des fondations Fondation MMA, Fondation Décathlon, via du sponsoring privé, l'Agence Nationale du Sport qui nous a beaucoup aidé. C'est des dossiers assez fastidieux, assez long à faire. Moi, c'est le Covid qui m'a permis ça. Alors, je ne vais pas le crier trop fort, mais merci le Covid. Parce que du coup, les activités étant entre parenthèses, ça m'a permis de prendre le temps de faire tout ça. Et finalement, je me rends compte qu'en tant qu'association sportive... C'est peut-être même un peu plus facile d'aller chercher ces fonds-là. Et aujourd'hui, on en a parlé en réunion de bureau dernièrement, on invite même les établissements du GAPAS à se dire s'il y a des besoins, peut-être aussi nous on peut aider à trouver des fonds pour répondre à ces besoins.
- Speaker #0
C'est quoi les prochains projets de GAPASport ?
- Speaker #1
Alors les prochains projets, on reste, comme tout à l'heure je disais, il y avait une certaine routine. Donc on a toujours la participation à la Route du Louvre qu'on fait chaque année, qui nous permet je pense de sensibiliser beaucoup de monde.
- Speaker #0
Alors la Route du Louvre, il faut dire que c'est une course à pied ?
- Speaker #1
Course à pied, de la randonnée oui. L'année dernière, on a battu notre petit record de participation, on était une soixantaine du Gapas à y participer. Donc sous toutes les formes de course, on va dire 10 km, marathon et randonnée. Donc la course à pied se fait à l'aide d'un affauteuil hippocampe, marathon. Elle peut se faire aussi à l'aide de joualettes, qu'on a aussi à notre disposition au sein de Gapa Sport. Donc voilà.
- Speaker #0
Il faut dire que toi, tu cours aussi le marathon avec tes frères et un résident.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. On l'a déjà fait deux fois. L'année dernière, on ne l'a pas fait. Enfin, cette année, on ne l'a pas fait, mais on l'a déjà fait deux fois avec l'aide du fauteuil. J'ai embarqué les frangins avec moi qui courent aussi. Et la première fois, ils ne savaient pas vers où ils allaient, les frangins. Et après avoir vécu le premier marathon, ils m'ont dit l'année prochaine on recommence. Donc je pense qu'ils ont vécu une belle aventure. Parce que 42 kilomètres c'est long. Avec un fauteuil c'est long mais on est porté. Et c'est là où on voit où on sensibilise les gens je pense. On est porté par les gens parce qu'on est beaucoup beaucoup beaucoup encouragé. Et c'est chouette quoi. C'est chouette. Et la personne dans le fauteuil, il faut dire aussi c'est une épreuve aussi pour elle. On le souligne pas assez, on s'en rend pas compte mais... Ces personnes polies, plus handicapées que j'accompagne, sont souvent sujets aux escarres, aux points d'appui un peu compliqués. Donc ils ont des fauteuils, des mousses spéciales, des fauteuils confort. Et là, elles se retrouvent 4 à 5 heures dans un fauteuil de sport pas du tout confortable, un peu balotté par les aléas de la route, parce qu'on passe le long du canal, c'est du chemin, il y a des pavés. Et je pense que c'est une épreuve aussi, enfin c'est pas je pense, j'en suis sûr, une épreuve pour elle aussi de subir un peu tout ça et je te retire mon chapeau.
- Speaker #0
Et vous organisez aussi des événements et des rencontres avec tous les établissements de l'association ?
- Speaker #1
Ouais, parce que le GAPA Sport c'est aussi pouvoir créer une dynamique, enfin créer, allier je pense, donc confirmer cette dynamique sportive et de rencontres et de partages aussi, donc on crée chaque année... des Olympiens de Gapasport où on invite le maximum d'établissements du Gapas à participer sur 5-6 ateliers. Alors le but c'est vraiment très convivial, c'est de passer la journée ensemble, il y a une petite compète. Souvent c'est même les encadrants qui sont un peu plus dans la compète que les personnes accueillies mais c'est chouette. Et donc sur des ateliers qu'on adapte au maximum parce que du coup on accueille différents types de... de handicap sur cette journée. Le but c'est vraiment de passer une journée chouette ensemble. On fait des t-shirts de couleurs qui nous permet de repérer les équipes sur la journée mais chaque personne repart avec son t-shirt et moi ce qui me fait plaisir c'est de me balader dans les établissements du Gapa, c'est de voir les t-shirts portés aujourd'hui par les personnes accueillies.
- Speaker #0
Alors les prochains projets c'est quoi ?
- Speaker #1
Les prochains projets Alors il y a ceux D'installer du coup les Olympiades Il y a la route du Louvre On organise aussi de temps en temps un tournoi De foot sale Alors à la base c'était pour les salariés On va dire plutôt pour les salariés du Gapas Et le dernier On s'est rendu compte que le service Hébergement alternatif tout ça Venait avec des équipes de personnes accueillies Et en fait on a trouvé ça Génial, une pratique partagée Comme ça on va dire ... Donc on va faire ce tournoi aussi, on espère pouvoir faire ce tournoi aussi parce qu'on est toujours à la recherche de salles de sport, tout ça c'est pas toujours évident. Ce tournoi de foot salle, on va accueillir aussi encore une compétition de foot fauteuil électrique à Hanté. Pour l'instant on est sur ces projets qui commencent à être routiniers et c'est très bien. C'est aussi pour que les personnes membres du bureau puissent aussi suivre tous ces projets sans aller trop vite. aller à leur rythme parce que si on va pas à leur rythme on peut faire plein plein de choses mais si au final ça devient qu'une vitrine ces personnes accueillies du bureau c'est pas le but donc moi on veille à ça, on fait attention à ça et on a des petits projets en tête, notamment le baskin le baskin c'est une pratique de basket c'est beaucoup développé en Italie où on mélange du coup valides et personnes en situation de handicap mais vraiment tout type de handicap et il y a vraiment des compétitions de créer tout ça donc on va se pencher sur ce sujet là et voir si c'est pas possible au sein des établissements du GAPAS de pouvoir le faire
- Speaker #0
Puis vous avez un petit rêve d'ici un an alors on peut peut-être en parler ici pour jeter une bouteille à la mer mais...
- Speaker #1
J'aimerais bien, oui, les JO Ouais ...
- Speaker #0
Alors vas-y, parle-en, parce qu'il y a peut-être des gens qui vont nous écouter et qui vont nous aider.
- Speaker #1
Alors j'ai cru comprendre que le marathon des JO 2024 était ouvert à tous. Bon, il y a les JO, il y a les Jeux paralympiques, mais je parle celui des JO. Et je me disais, ayant fait deux marathons à la Route du Louvre avec les frangins et une personne en situation de handicap, si ce marathon est ouvert à tous, pourquoi pas, nous, GAPA Sports, participer à ce marathon ? des JO 2024 avec une joualette au sein de ce marathon. Et je pense que ce serait un beau message d'inclusion qu'on pourrait faire à la société et de partage aussi sur ces JO. Ce serait un rêve, oui, ce serait un joli rêve.
- Speaker #0
Voilà, donc on lance une petite bouteille à la mer. Si quelqu'un nous écoute et peut nous soutenir. Merci à cette personne.
- Speaker #1
On en est très ravis.
- Speaker #0
Comment on peut vous suivre ? Vous êtes sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
On est sur les réseaux sociaux, on a une page Facebook, Gapasport, et il y a une page aussi LinkedIn maintenant de Gapasport, où on met un peu régulièrement les événements, les résultats des compétitions, tout ça. Je vous invite à vous abonner à ces pages pour nous suivre.
- Speaker #0
Voilà, et on peut aussi soutenir l'association via des mécènes, via... Un soutien moral et aussi financier puisqu'on a toujours des besoins sur l'association pour développer les projets et puis peut-être d'en avoir encore d'autres pour les prochaines années.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Merci Thierry.
- Speaker #1
Merci beaucoup François.
- Speaker #0
Si vous voulez en savoir plus sur les programmes de formation Agir pour l'autodétermination, vous pouvez contacter l'organisme de formation Campus à l'adresse mail contact. Toute équipe se fera un plaisir de vous proposer un programme, un conseil, un accompagnement ou une formation adaptée à votre besoin.