- Speaker #0
Bonjour, bienvenue sur le podcast Aventures et Associés, le podcast dédié aux aventures d'entrepreneurial entre associés. Je m'appelle Anne-Sophie Rio, avocat en droit des sociétés et fondatrice de l'Enox Avocat. Depuis 18 ans, j'accompagne des dirigeants et leurs entreprises. J'ai réalisé que ce qui me passionne dans mon métier, ce sont avant tout les interactions humaines, notamment entre associés. C'est pourquoi j'ai décidé de centrer mon activité sur l'association, en élaborant un accompagnement spécifique pour les associés, à la fois humain et juridique. De là est née l'idée de ce podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir non pas un, ni deux, mais trois associés, Jean-Sébastien Leleu, Brian Mahé et Jonathan Dahan, avec une histoire entrepreneuriale particulièrement intéressante. Brian et Jonathan étaient déjà associés depuis plusieurs années au sein des sociétés Simcoe et Orfeor, tandis que Jean-Sébastien menait de son côté le développement de réseaux des communes et des pictures. En juin dernier, ils ont décidé de se rapprocher et de s'associer Pour unir leurs forces et construire une nouvelle dynamique afin de fournir des solutions technologiques et des services de conseil sur mesure pour simplifier la gestion publique, c'est ainsi qu'est né le groupe Inédit. Comment se passe la fusion des visions et de cultures d'entreprise ? Quels sont les défis d'un rapprochement entre entrepreneurs qui étaient jusqu'ici à la tête de leur propre structure ? Comment trouve-t-on un équilibre et une organisation efficace ? C'est ce que nous allons explorer aujourd'hui. Installez-vous confortablement, c'est parti ! Alors bonjour à tous les trois.
- Speaker #1
Bonjour Sophie.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté mon invitation. Je suis particulièrement heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour recueillir votre expérience après avoir participé de manière active à ce rapprochement aux côtés de Jean-Sébastien en qualité de conseil à cette époque. Donc je vais vous proposer, si ça vous va, de vous présenter et que vous nous racontiez un peu votre parcours à chacun. Je ne sais pas qui veut commencer votre parcours de vie et d'entrepreneur.
- Speaker #1
Jean-Sébastien, 42 ans, marié, deux enfants. Mon parcours commence par 10 ans de salariat dans différents groupes, Atexo, Freight SNCF et Microsoft, toujours dans des postes à la frontière du marketing et du commerce, et toujours dans le public et les parapublics, soit pour vendre au public, soit pour y travailler. En 2014, j'ai eu la chance de pouvoir racheter l'entreprise Epicture, C'est pas grave. éditrice du logiciel Ediflex. Il faisait à peu près 800 000 euros de chiffre d'affaires et 5 salariés. Accompagné par le CEDAN, j'ai réussi à le développer. En 2019, j'ai pu racheter la société Réseau des communes et petit à petit, à la fois en termes de croissance interne et de croissance externe. Nous avons décidé avec Brian et Jonathan de fusionner en juin 2024.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
Brian, du coup moi j'ai 37 ans, j'ai une formation de finance d'entreprise et finance publique, donc pluridisciplinaire. Première expérience au bureau des concours financiers de l'État, donc ministère de l'Intérieur, sous direction générale des finances locales pour être très précis. accompagné de Jonathan pendant trois ans, où on se charge de répartir ce que l'État verse aux collectivités locales, ce qu'on appelle la DGF, la dotation globale de fonctionnement. Suite à cette expérience, on a décidé de monter une société qui s'appelle Simcoe, qui justement reprenait cette expertise accumulée au sein du ministère. délivrer de l'information aux collectivités en amont de leur vote de budget sur ces montants de dotation. Cette société s'est développée, elle s'est élargie à la fiscalité locale et plus globalement à la gestion financière des collectivités dans leur ensemble. Donc ça c'était en 2014. pas mal développé. On a en 2022 racheté une autre société qui s'appelle Orfeor, spécialisée dans la gestion du financement et de la trésorerie, de la dette, pour les collectivités encore une fois, sur des cibles un peu plus grosses. Et du coup, on a rencontré Jean-Sébastien je crois avant, c'était en 2022, c'était en 2021 je crois, la première rencontre. Et après plusieurs discussions, très intéressantes, on a décidé de fusionner, donc je rejoins l'histoire, en 2024.
- Speaker #0
Et toi Jonathan ?
- Speaker #3
Et moi Jonathan. Donc Brian a tout raconté, j'ai pas grand chose à dire à part que j'ai 40 ans, j'ai 3 enfants et j'ai une formation de finance publique et d'école de commerce. Et juste avant de travailler au ministère de l'Intérieur comme Brian, j'ai eu des expériences un peu entrepreneuriales et donc j'avais toujours envie de garder en tête cet esprit d'entreprendre. Effectivement, on est ravis d'avoir rejoint cette aventure en juin 2024.
- Speaker #0
Et votre parcours d'associé alors ? Parce qu'associer des entreprises, ce n'est pas juste une question de compétence, c'est aussi et surtout une rencontre humaine. Et donc, qu'est-ce qui vous a amené à envisager une association et comment l'inné de travailler ensemble est né ?
- Speaker #1
Il y a deux associations. Est-ce que tu veux qu'on commence par celle de Jonathan et de Brian ? Ou est-ce que tu veux qu'on commence par les trois ensemble ?
- Speaker #0
On peut commencer par celle de Jonathan et Brian. Et comment est-ce que toi ? Tu es arrivé avec eux ?
- Speaker #3
Je commence du coup, parce que tu vas encore tout raconter. Moi, je n'ai plus rien à voir à dire. On s'est rencontrés au ministère de l'Intérieur. On travaillait dans le même bureau. C'était un tout petit bureau qui faisait 10 mètres carrés à peu près. Donc, on se connaissait de plus en plus. On a appris à travailler ensemble. Et en fait, moi j'avais toujours soufflé à Brian l'idée de monter une boîte sans vraiment trouver une idée, mais je parlais beaucoup d'entrepreneuriat. On a trouvé l'idée d'un module de dotation. Donc, on en a pas mal parlé. Brian m'a dit, on y va. Donc, on s'est associés comme ça. Je te laisse compléter.
- Speaker #2
Oui, non, c'est ça. C'était le fruit quand même d'une réflexion sur plusieurs mois, finalement, avant de se lancer. Et effectivement, c'est quand même une aventure humaine. On ne s'associe pas avec n'importe qui. On s'entendait très bien avec Jonathan. Au-delà de l'idée du business, c'était quand même une volonté de poursuivre ensemble. Et le lien avec Jean-Sébastien, c'était la même chose. C'est-à-dire qu'on s'associe aussi humainement. On a trouvé pas mal de points communs, notamment nous deux, sur nos lieux de vie, nos lieux de vacances, nos passions. Donc évidemment, ça rapproche. Et voilà, il y a eu pas mal de sujets où on a quand même senti une loyauté importante. des deux côtés. Donc c'est quand même une aventure humaine, l'entrepreneuriat, c'est beaucoup ça, je trouve.
- Speaker #1
Je dirais même que c'est... Ce n'est même qu'une aventure humaine, parce qu'il y est, sur l'association particulièrement, nous on s'est rencontrés il y a 5 ans, 6 ans, à l'époque, ni vous ni nous n'avions envie de fusionner, ni nous ni nous n'avions envie de créer cette aventure commune, on s'est rencontrés parce que nous étions dans le dixième. Nous avions un potentiel investissement commun dans une start-up, qui ne s'est pas fait d'ailleurs. Et c'est cette start-up qui nous a dit, vous faites tous les deux du logiciel pour le public. à 300 mètres, il faudra peut-être qu'un jour vous rencontriez. Et je pense que de mon côté, le coup de foudre a été direct, c'est-à-dire qu'on s'est tout de suite dit, les valeurs sont communes, et d'ailleurs la première chose qu'on a décidé, c'est de faire cet investissement. en commun. C'est-à-dire, si on veut, si on fait cet investissement, on le fera d'une seule voie et non pas de deux voies séparées. L'investissement s'est pas fait, on a continué à garder contact, on avait un projet fou d'arriver à 10 millions d'ARR et de fusionner à ce moment-là. Et ARR, c'est notre métier, c'est de vendre du logiciel par abonnement. ARR pour abonnement annuel en anglais. Et nous avons... on avançait, on avançait et un jour, vous êtes plutôt venu me voir pour me dire nous on veut sortir, on veut faire un cash out et c'est... et à ce moment là je me suis plutôt imaginé en tant que repreneur plutôt en termes de rachat. Et là, moi, je n'étais pas vraiment à ce moment-là pour une association. Et ce qui s'est passé, c'est que je n'avais pas assez d'argent pour vous racheter. Et je me suis dit, mais c'est idiot. Le projet est bon, les humains sont bons, il y a une vraie convergence des valeurs. plutôt que de laisser passer ou d'aller chercher des fonds d'investissement pour répondre à votre besoin de cash, autant vous proposer de fusionner et d'y aller ensemble. Et c'est ce qui s'est passé, et tant mieux. Mais s'il n'aurait été possible, ça, on ne peut pas le proposer à n'importe quelle entreprise. On ne peut le proposer qu'à partir du moment où on se connaissait déjà bien.
- Speaker #0
Comment se sont passées les discussions et les réflexions avant de formaliser cette nouvelle association ? J'ai entendu qu'il y avait eu quand même une phase de réflexion, que l'association, ce n'était pas quelque chose d'évident au début pour vous. Ça a pris plusieurs mois, ça s'est passé comment ?
- Speaker #1
Je vais commencer pour une fois, parce que sinon après Brian va tout dire. À mon côté, il y a eu une première phase qui ne me concerne que moi, c'est de se dire, est-ce que j'ai envie de retourner dans une association ? J'avais déjà eu un projet entrepreneurial avec deux amis autour d'une société de travaux. Et même s'ils sont restés des amis, on a arrêté d'être associés, puisque j'étais associé dormant et mes associés étaient opérationnels. Et en fait, le deal de départ ne fonctionnait pas. Et donc, j'avais un peu peur, moi de mon côté, de refaire un peu la même chose, c'est-à-dire de refaire une association entre personnes opérationnelles. Puis, dans la vie, il peut y avoir des gens qui arrêtent d'être opérationnels pour plein de raisons. Et à ce moment-là, de ne pas avoir prévu les choses, et que la situation s'envenime, alors que le dit de départ était que nous serions tous les trois opérationnels, et de ne plus l'être. Et une fois passée cette phase... Je dirais que les discussions étaient assez rapides. On s'est mis autour d'une table, on a beaucoup discuté des grands principes autour d'un pacte d'associés, autour d'un sujet. Une fois que les grands principes... avait été mis en place. Alors, il y avait toute la partie financière aussi d'un autre côté. Mais une fois que les grands principes avaient été mis en place, après, on t'a laissé avec la vodka de la partie adverse vous embêter pour les virgules. Nous, on a continué...
- Speaker #0
C'était un grand plaisir de lire les virgules.
- Speaker #1
Voilà, on a continué à se voir sur les grands principes, mais on s'est consacrés là-dessus. Je dirais même que l'association, elle continue à travailler. C'est-à-dire qu'on évolue ensemble. Et donc, évoluant ensemble, on a aussi besoin de faire évoluer notre relation de manière régulière. On s'est même fait coacher sur le sujet. On continue à travailler notre relation. Ce n'est pas fini.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Vous n'êtes qu'au début et aux prémices.
- Speaker #3
Moi, si je peux continuer sur ce que tu dis, n'ayez pas peur, je ne vais pas dire de bêtises. Ah,
- Speaker #1
coupez !
- Speaker #3
Je n'irai pas parler, arrête ! En fait, c'était assez fluide. Ça a été très fluide. et Je te vois rigoler alors que je dis rien. Non, c'était très fluide. Les échanges étaient très agréables. Et il y a Alexandre Astier qui dit quelque chose de très intéressant. Il dit que si tu n'arrives pas à déjeuner avec la personne, tu ne pourras jamais travailler avec. Et nous, on s'est fait beaucoup de déjeuner avant.
- Speaker #1
Et on en fait encore.
- Speaker #3
Et on en fait encore. Et du coup, c'est vrai que... Comme tu disais tout à l'heure, l'humain était très important et ça a vraiment fité. C'est ce qui a enclenché vraiment la volonté d'aller plus loin et de s'associer.
- Speaker #0
Et ce qui d'ailleurs, pour moi, s'est reflété dans les négociations, même entre conseils, parce que parfois c'est vraiment ardu. Et avec vous, d'ailleurs, on ne s'est pas parlé avec votre conseil à vous, avant vraiment tout était quasiment arrêté, figé. Et c'était un vrai plaisir, d'ailleurs, de travailler dans ces conditions, parce que vous n'aviez quasiment pas de point d'achoppement. Donc, on sentait qu'en tout cas, votre association, elle allait être pérenne, en tout cas, d'expérience. C'est ce que j'ai ressenti.
- Speaker #3
Je vais peut-être te dire quelque chose, Bren, puisque tu n'as rien dit.
- Speaker #2
Non, c'était prédit. On avait déminé beaucoup de choses, parce qu'on se connaissait depuis un petit moment. C'est ça qui a facilité les choses. On avait des rendez-vous réguliers chaque semaine. C'est un process que JS avait proposé et qui était, je pense, très facilitateur de deal. Il y a eu effectivement quelques tensions sur la notion d'ARR qui est centrale, comme tu l'as dit, qui est sujette à interprétation, qui n'est pas comptable. Donc voilà, il y avait ces sujets-là qui étaient effectivement en discussion. Mais sinon, effectivement, c'était très, très fluide, très agréable sur tout l'ensemble des sujets.
- Speaker #0
Et ça a duré combien de temps à peu près ? Entre le moment où vous vous êtes dit, allez, on y va, et le moment où vous avez signé ?
- Speaker #1
Alors, il y a eu un premier événement. C'était une réunion en août 2023. Ça, je me souviens très bien, parce que je venais pour discuter d'un tout autre sujet. Je me suis fait attraper par Brian et Jonathan qui m'ont... commencer à me parler de cash-out.
- Speaker #3
On lui a attendu une embuscade.
- Speaker #2
Complètement. Cash-out partiel.
- Speaker #1
Cash-out partiel, à l'époque. On a terminé dans un bar à cocktail jusqu'à je ne sais plus quelle heure.
- Speaker #3
Qui est juste en face des bureaux.
- Speaker #1
Qui est juste en face des bureaux, pour continuer à discuter. Derrière, il s'est peut-être passé un mois ou deux avant d'arriver à une proposition de fusion. Et une fois qu'on s'est mis d'accord sur la fusion, en juin de l'année d'après, la fusion était réalisée.
- Speaker #2
25 juin. Oui, le délai finalement était plus lié au financement. C'était ça.
- Speaker #0
On s'est mis d'accord.
- Speaker #1
C'est toujours la faute des banques.
- Speaker #0
Et donc vous aviez chacun des salariés dans vos entreprises ?
- Speaker #1
On en a toujours d'ailleurs. Oui. On n'a pas viré tout le monde encore.
- Speaker #3
Par contre, c'est très intéressant ça, parce qu'on n'avait pas du tout la même stratégie.
- Speaker #0
Je t'ai dit ma question. Ah pardon, j'ai dit ma question.
- Speaker #3
Tu pourras couper.
- Speaker #0
Non, mais on va pas tout couper. Mais quand on fusionne des équipes et des entreprises, j'imagine qu'il y a des ajustements, une culture d'entreprise, une vision, un management qui ne sont pas forcément les mêmes. Ça, comment ça s'est passé ? Comment ça se passe encore ? Parce que c'était il y a pas si longtemps. Ça se passe encore.
- Speaker #3
Mais ce qui était aussi marrant, c'est qu'on n'avait pas adopté la même stratégie en termes de communication sur la fusion. Parce que Jean-Sébastien, lui, c'est quelqu'un de très transparent. Donc, il avait tout dit à ses salariés. Et nous, on n'avait rien dit à nos salariés. Donc, c'était marrant quand on allait voir les équipes de Jean-Sébastien, ils étaient au courant de tout. tout. Et quand Jean-Sébastien venait nous voir, il disait « C'est qui ce mec ? Qu'est-ce qu'il fait là ? » Je schématise bien sûr, mais c'était assez intéressant. On voit que cette culture d'entreprise, elle est extrêmement importante et on travaille justement à harmoniser la culture d'entreprise.
- Speaker #2
J'ai l'impression que le sédant a quand même plus de réticence à parler de cette session parce qu'il perturbe plus le système.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #2
Donc voilà, peut-être ça aussi.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #3
Et qu'on ait du ministère de l'Intérieur.
- Speaker #2
Aussi.
- Speaker #0
Et comment s'est fait justement l'intégration entre les équipes ? Parce que vous n'êtes pas sur le même site pour le moment.
- Speaker #1
Alors, il y a eu plusieurs étapes. Déjà, la première chose qu'on a fait après avoir pris une coupe de champagne tous ensemble, c'est quand même de réunir les équipes. Donc, on les a réunies autour d'un événement convivial. Un boulot de Rome à côté, qui nous a permis déjà de faire une première rencontre et un speed dating entre salariés pour qu'en une après-midi, chaque salarié en ait rencontré quatre ou cinq de l'autre entreprise. Après cet événement, on a essayé de mettre tout le monde autour de la table. entre juin et août. Les premières choses qu'on a mises en place, c'est d'essayer de casser l'aspect... Les équipes de Simcoe et d'Orfeor dans les bureaux d'Anguin, les équipes des pictures et réseaux des communes dans les bureaux du Faubourg Saint-Denis. Et donc, on a essayé assez rapidement, on a dit, les gens qui sont en commerce, ils vont à tel endroit, les gens qui sont à la technique, ils vont à tel autre endroit. Mais voilà, déjà, que les salariés se rencontrent plus par leur métier que par leur entreprise. En septembre, on a commencé à réfléchir à une nouvelle organisation et on a décidé en tant qu'associé de mettre en priorité le cross-selling comme objectif 2025, la capacité pour un commercial de vendre aux mêmes clients différents produits. Et de cette priorité... on a petit à petit découvert qu'il y avait un problème organisationnel et qu'il fallait avoir des équipes qui travaillent vraiment main dans la main et qui se considèrent comme une seule entreprise et non plus comme des sociétés. silos. Et donc à partir de ce moment-là, on a donné le cahier des charges à notre directeur général, Hicham, de mettre en place cette nouvelle organisation. Chose qu'il a fait d'abord en mettant une première version de ce qu'il imaginait, en discutant avec les managers et de Simcoe Orfeor et des pictures RDC. Et cette organisation a été finie de mettre en place le 14 février, c'est-à-dire il y a trois semaines, donc on est vraiment pile dedans. Donc c'est encore en travail. Cette phase qu'on appelle d'intégration après fusion, elle n'est pas terminée, on est encore dedans. Et on se fait aussi accompagner sur l'aspect culturel, par des coachs, pour continuer à bien redéfinir qui fait quoi, comment, et avec quelle valeur, pour partager, alors je ne dirais pas fusionner les cultures, je dirais commencer à créer une culture commune.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
C'est ça, c'est un défi important, parce que c'est une fusion pratiquement entre Ego, Go, dans le cas, et quatre sociétés finalement qui se réunissent sur des marques qui étaient fortes. Epicture existe depuis plus de 30 ans, Orpheor depuis plus de 30 ans aussi. C'est des marques qui existaient très fortes. Donc faire vivre inédit, c'est un défi qui en passe de se réaliser, mais c'est vraiment un défi quotidien et en cours de réalisation.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #3
Je n'ai pas grand-chose à ajouter là-dessus.
- Speaker #0
Et donc voilà, c'était ma question d'après, mais je crois que vous y avez déjà répondu, c'était comment vous avez harmonisé vos méthodes de travail et vos outils et votre gouvernance. Mais de ce que je comprends, Jean-Sébastien a déjà répondu à la question. Et votre relation au quotidien, en fait, comment est-ce que vous avez décidé de vous répartir les rôles au quotidien, vous trois, là vraiment, si on se concentre sur votre relation ?
- Speaker #3
C'est une bonne question. On a quand même assez vite déterminé qu'il y avait un DG qui pouvait prendre la place, un DG qui était au sein du groupe, qui est Hicham, que tu connais. Donc on était assez d'accord et unanime pour le nommer DG du groupe. Et ensuite, on a monté petit à petit un organigramme, en fait, en fonction des retours des salariés, en fonction aussi de comment eux voyaient la place qu'on avait, quelle place on avait, qu'est-ce qu'ils considéraient. Voilà, c'était intéressant de prendre les retours des salariés. Du coup, on a fait peut-être 18 versions de cet organigramme. Et on a quand même réparti les rôles de façon assez naturelle en fonction de nos skills. chacun. Et c'est vrai qu'on était aussi assez d'accord pour que Jean-Sébastien qui était le président, il ait ce rôle d'ambassadeur, de vision, de parler, vraiment de poser la vision et qu'on exécute cette vision. Il a aussi un côté opérationnel qui a de moins en moins, mais il y a un côté opérationnel. Là, je me suis enflammé, je parle de Merci. Brian, il a des compétences finances évidentes, donc c'était assez facile aussi de trouver son rôle. Et moi, c'était plus le côté commercial, relationnel, le côté management. Donc Hicham a voulu que je l'aide et que je sois directeur général adjoint.
- Speaker #0
En fait, ça s'est fait assez naturellement, parce que vous avez des compétences qui sont complémentaires, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, et c'est étonnant. Je veux dire que, non pas qu'on ait et... compétences complémentaires, parce que ça, on l'avait identifié assez vite. Mais assez rapidement, on a tous les trois été d'accord sur le fait de séparer l'organisation actionnariale de l'organisation fonctionnelle. D'accord. Et je pense même pas qu'il y ait eu beaucoup de débats sur le sujet. On a été assez alignés là-dessus. Or, je ne suis pas sûr que ce soit naturel.
- Speaker #0
Non, c'est ce que j'allais te dire.
- Speaker #1
C'est-à-dire que typiquement, de la réaction Jonathan a accepté de prendre un poste sous la responsabilité d'Isham. Bon, c'était pas une évidence. Si, si. Directeur général à l'adroit. Oui,
- Speaker #3
bien sûr. C'est mon initiative.
- Speaker #1
C'est ton initiative. Brian nous a fait un boomerang. Il est allé voir si l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. Et puis il est revenu. C'est une leçon,
- Speaker #3
l'herbe n'est jamais plus verte ailleurs.
- Speaker #1
C'est une leçon pour tous les autres salariés. Ou plutôt un exemple pour tous les autres salariés. Non, mais tu es très inspirant de revenir comme ça, ça me va très bien. Et par contre, je crois, en tout cas, même moi, je n'ai pas été à l'initiative de te proposer un poste. C'est Hicham qui a demandé à déjeuner avec toi et qui t'a proposé le poste.
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #0
Tu veux bien partager ce qui s'est passé ?
- Speaker #2
Oui, oui, oui.
- Speaker #3
C'est encore difficile à en parler.
- Speaker #2
Pas du tout, pas du tout. Je n'ai aucun sujet à suivre. Le préalable, c'est qu'on est encore très investis en action. Ce n'est pas une session, c'est vraiment très investi chacun dans l'actionnariat du groupe. On a tous intérêt à ce que ça marche vraiment beaucoup et très fort. Donc déjà, c'est la première chose et on met tout de suite les égaux de côté pour ça et on veut vraiment que le groupe marche. Effectivement, moi, je poste Fusion, je me suis posé des questions parce que c'était finalement la fin d'une première aventure avec Jonathan. Et donc forcément on se pose des questions. J'ai effectivement commencé par la prestation, par un contrat qui a été formulé par toi Anne-Sophie, je préviens, pour me laisser justement le temps de réfléchir et d'avoir de la flexibilité par rapport à ça. J'ai effectivement fait des recherches pour, je voulais, je ne sais pas si ça va être coupé après ça, mais pour me rapprocher plus de l'association, du milieu associatif. donc j'ai pris un CDI même dans une association je me suis rendu compte assez rapidement que c'était
- Speaker #0
ça ne me convenait pas au quotidien. Je ne faisais pas ce qui me plaisait vraiment et je voyais des besoins sur le groupe inédit qui n'était pas forcément rempli. Ça ne convenait pas finalement dans le fonctionnement. Donc, concomitamment, Hicham m'a proposé ses missions de planification, ce qu'on appelle le FPNA, la planification financière et l'analyse financière. qui me conviennent parfaitement, c'est ce que j'aime beaucoup faire au quotidien. Et donc j'ai fait un petit boomerang pour reprendre ce rôle au sein du groupe qui me rend très heureux.
- Speaker #1
Et en fait c'est Hicham qui a l'origine de cette organisation, de la structuration de l'organisation. Alors qu'effectivement en termes de détention capitalistique, c'est vous. Vous lui avez fait pleinement confiance.
- Speaker #2
Oui, on lui fait toujours. Oui,
- Speaker #1
pour mettre en place cette nouvelle organisation. et donc vous êtes trois avec des expériences entrepreneuriales différentes et comment est-ce que vous avez quand même même s'il y a Hicham qui prend des décisions c'est quand même vous qui prenez les décisions stratégiques j'imagine bien comment ça se passe un peu au quotidien vous avez des moments clés des réunions juste tous les trois il y a eu il y avait une phase jusqu'à décembre où on avait un rituel tous les trois ...
- Speaker #3
où on se voyait une fois par semaine pour discuter justement des problématiques d'intégration et d'organisation. Suite au fait que Brian, à l'époque, était parti dans son association et que Jonathan était de plus en plus investi avec Hicham autour de la direction générale adjointe, on a un petit peu arrêté ce rituel, qu'il faudrait peut-être remettre en place d'ailleurs. parce que la situation change de nouveau donc on pourra peut-être continuer à la remettre en place
- Speaker #1
C'était à des moments précis ? C'était lundi C'était vraiment ritualisé
- Speaker #2
C'était juste après l'escalade de Jean-Sébastien Exactement Il y a un café Arcos, c'est sympa
- Speaker #3
Et comme on a arrêté le rendez-vous j'ai arrêté l'escalade
- Speaker #0
Arcos était sponsorisé par Jonathan Il y a toujours une pub dans les podcasts Ouais
- Speaker #4
Je vais me minérer Oh Il fallait qu'il place.
- Speaker #3
Il y avait ce rituel, et après il y a un deuxième rituel qui avait été déjà décidé avant la fusion, qui était la mise en place d'un communiqué de surveillance, une sorte de board entre nous, et on se réunit une fois par trimestre, et d'ailleurs la semaine prochaine. pour faire un peu le point sur le trimestre et puis se faire un peu challenger sur nos décisions ou nos absences de décision sur les trois mois suivants.
- Speaker #1
Parce qu'il y a donc, si ce n'est pas secret, il y a des membres dans ce comité de surveillance qui sont extérieurs à l'entreprise, mais vous n'êtes pas que tous les trois.
- Speaker #3
Oui, d'ailleurs on n'est même pas tous les trois. Il y a un représentant côté Brian et Jonathan, moi pour représenter ma partie, et trois administrateurs indépendants.
- Speaker #1
D'accord. Et ça, vous trouvez que c'est un outil qui est bon et facilite les prises de décisions ?
- Speaker #2
Absolument.
- Speaker #1
Vous le recommandez ?
- Speaker #2
Complètement. C'est vraiment intéressant. C'est en plus des personnes qui ne viennent pas tous du même univers, donc qui apportent une vision et qui apportent une hauteur, en fait, que nous, on n'a pas forcément, parce qu'on est vraiment la tête dans le guidon. Et non, moi, je recommande complètement.
- Speaker #0
Je suis sur la longue gardante. Nous, c'est ce qui nous a manqué chez Simcoe Orpheor. Avant, on avait un précédent actionnaire qui s'appelait Finance Active qui occupait ce rôle, finalement, de superviseur un petit peu. Les relations sont devenues ce que sont devenues. C'est clélande. Ça nous a vraiment manqué. Et c'est aussi pour ça, je pense, qu'on a voulu se rapprocher de JS. C'est vraiment pour ce challenge un petit peu.
- Speaker #1
Et donc là,
- Speaker #0
pour inédit, d'avoir des administrateurs externes, c'est hyper sain. Et moi, je recommande aussi.
- Speaker #1
Ça vous tire vers le haut.
- Speaker #2
Excuse-moi, c'est vrai que Brian soulève quelque chose d'assez intéressant. C'était aussi, on s'est retrouvé un peu seul. Et c'est pour ça aussi qu'il y avait l'idée de fusionner. C'était qu'on voulait être challengé. On voulait aussi ne plus se sentir seul. C'est vrai, c'était vraiment quelque chose d'important pour nous de pouvoir se challenger au quotidien, rendre des comptes, aller chercher. de nous dépasser. Et ça,
- Speaker #1
c'est parce que vous n'étiez pas au CJD. Le CJD, c'est le centre des VD.
- Speaker #2
Alors, la voilà, la pub.
- Speaker #1
Voilà. Donc, c'est Jean-Sébastien qui fait partie.
- Speaker #3
Donc, je fais partie, tout à fait. Oui, le CJD m'avait apporté un peu ce côté challenge. Moi, je dirais que le board, il apporte plusieurs choses. Il apporte déjà ce rituel, le fait de se retrouver une fois par trimestre et de faire un point sur... Les grands domaines de l'entreprise, ça nous oblige déjà à faire un reporting. Ça nous oblige à nous poser, à dire qu'est-ce qu'on a fait ce trimestre. Des fois on se dit, la vache on a fait tout ça. Et puis des fois on se dit, tiens tel projet on l'a un peu laissé de côté, va peut-être falloir qu'on mette un coup de boost. Mais voilà, déjà rien que le fait de se poser ce rendez-vous, je trouve que ça a déjà un retour positif. Ça peut nous apporter des questions sur des compétences qu'on n'a pas et ça peut nous apporter des questions. sur les compétences qu'on a déjà. Je trouve que par rapport à une association de dirigeants comme le CJD ou comme le réseau Entreprendre ou comme d'autres, là, ce qui est très intéressant, c'est que c'est des gens qui ne viennent que pour notre entreprise, qui ne viennent que pour parler de la croissance ou de la chance de croissance, mais il se trouve qu'on a de la chance si on est en croissance, pour parler que de nos problématiques professionnelles. Et donc, c'est assez rigolo, je me souviens très bien du premier, où on est arrivé, on avait plein de questions à leur poser, et on est sorti avec plus de questions que de réponses. Je me suis dit, voilà à quoi ça sert le board, à nous recentrer sur les bonnes questions.
- Speaker #1
Et vous n'avez pas envie d'y être tous les trois ? Vous n'êtes pas tous les trois dans le board.
- Speaker #2
En fait, on y est. C'est juste que notre holding commune, il y a un représentant. Brian, il fait partie. Il est présent au board.
- Speaker #1
D'accord, tu assistes. Oui,
- Speaker #2
il y assiste quand même. OK,
- Speaker #1
c'était ma question.
- Speaker #2
Il faut décider. Je ne décide pas tout seul.
- Speaker #1
J'ai trouvé ça étonnant, effectivement, que vous fassiez ma question.
- Speaker #3
Sachant que c'est toi qui as rédigé les papiers, vous les avez oubliés ? Non, mais je sais très bien.
- Speaker #2
Moi aussi, je me posais la question.
- Speaker #4
Je suis en train de...
- Speaker #1
Je n'osais pas te le dire.
- Speaker #2
Je ne voulais pas t'afficher dans ton propre podcast.
- Speaker #1
C'est la réponse à toutes les questions que je vous pose.
- Speaker #4
C'est bon.
- Speaker #1
Continuons. Est-ce qu'il y a eu des moments de désaccord ou de tension depuis juin depuis que vous êtes complètement associés ?
- Speaker #3
Écoute, tension sûrement mais je très objectivement, je ne pourrais pas t'en citer, j'en ai plus en tête désaccord, on en a un en ce moment, donc je sais qu'il y en a, mais ce serait le premier que je ne serais pas étonné
- Speaker #2
Moi je vois, quoi tu fais référence ? Non, en fait on a un désaccord sur pas tant sur l'objectif objectif. On a un désaccord sur la forme, je dirais, plus que sur le fond.
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #2
tout à fait. Voilà. Mais non, à part ça, il n'y a pas eu de désaccord depuis qu'on a fusionné.
- Speaker #0
Non, désaccord, oui. On voit tous le sujet sur lequel. Et tension n'a pas de caractère, je pense. Pour ça, on s'en parle en amont. Moi, je n'ai clairement pas le caractère pour faire de la tension. Moi aussi. Toi, oui. Et oui, des désaccords, c'est normal.
- Speaker #1
Dans ce cas-là, vous avez déjà mis en place des méthodes ? Ou non, c'est assez spontané, vous venez vous en parler les uns les autres ?
- Speaker #3
Il y avait ce rituel qu'il va falloir qu'on remette en place, parce que l'organisation ayant changé, il va falloir qu'on change le rituel. Mais justement... Les tensions, ce sera naturel dans la vie d'une association. L'important, c'est surtout d'être capable d'en parler et de les gérer sans violence.
- Speaker #2
Après, on est quand même focus tous sur le même objectif. Donc, on sait tous les trois qu'on a intérêt à ce que ça marche, à ce que ça fonctionne. Donc, ça permet tout de suite quand même d'apaiser les discussions.
- Speaker #3
Et nos intérêts sont alignés.
- Speaker #2
Oui. Et nos intérêts sont en ligne. Je pense que c'est très important, ça, d'avoir les mêmes intérêts.
- Speaker #1
Et c'est le fait que vous en ayez beaucoup discuté en amont, en fait, du rapprochement, je pense, quand même. Vous n'avez pas fait de découverte depuis sur les caractères ou les envies, la vision ?
- Speaker #2
Ah oui, non.
- Speaker #1
Le rappeur aux salariés, vous ne travaillez pas ensemble avant. Enfin, Jonathan et Brian, bien sûr que si, mais...
- Speaker #3
Moi, je n'ai pas eu de surprise en termes négatifs. C'est-à-dire de me dire... Mais par contre, très clairement, j'étais ouvert à l'inconnu parce qu'il y avait des choses que je savais en termes de valeur, en termes d'humanité, etc. Dans le quotidien du management, on s'est découvert dans le monde du travail. Oui, c'est pour ça. Donc, ce n'était pas des surprises de manière négative, mais c'était surprenant parce qu'on ne se connaissait pas avant. sur le côté professionnel.
- Speaker #1
Et ça vous a apporté justement une richesse, le fait de décider à trois, ou ça n'a pas changé grand-chose finalement dans le management opérationnel ?
- Speaker #2
Si, si, une grande richesse. Et en plus, on a vraiment des points de vue qui se complètent, je trouve. Et on ne voit pas les choses trop de la même façon à chaque fois. Donc, ça permet de converger vers une solution. Et oui, ça apporte une richesse.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a eu des mauvaises surprises que vous auriez découvertes ? Ou il n'y a eu que des bonnes surprises ? Cette association n'est que vertueuse.
- Speaker #2
Si, moi, j'ai une mauvaise surprise que j'ai découvert. C'est qu'ici, ça ne capte pas. pas du tout. Les locaux sont très agréables, mais ça capte absolument pas. Donc, très compliqué de passer un coup de fil, mais sinon, pas de mauvaise surprise de mon côté.
- Speaker #3
Moi, j'ai eu une surprise aussi négative, c'est que je te l'ai dit, notre premier rendez-vous, le premier moment où on a discuté, on était dans un bar à cocktail. Dans un bar à cocktail, on boit de l'alcool fort, et donc je n'avais absolument pas vu qu'il y avait un des associés qui ne buvait que du vin cachère.
- Speaker #1
or le vin cachère c'est pas bon mais tous les autres alcools oui mais moi j'ai découvert qu'il y avait du champagne cachère oui j'ai découvert aussi c'est toujours pas bon aussi c'est le même champagne mais trois fois plus cher ouais on peut citer une marque de champagne on peut citer trois non en tout cas c'était du Val-de-Roy ah ouais on peut citer toutes les marques non non je
- Speaker #2
Non, mais pas de mauvaise surprise particulière à part...
- Speaker #0
Non, parce que, je répète ce que j'ai dit, mais on se connaissait quand même bien avant. Donc, ça permet de déminer pas mal de sujets.
- Speaker #3
C'est vrai que c'est quelque chose qu'on n'a pas forcément dit à l'intérieur de la chose. Mais plus que de se connaître, on avait essayé de faire des choses ensemble. Donc, on avait essayé cet investissement en startup. Derrière, on a créé une association en commun. Public Tech.
- Speaker #1
Ah oui, donc vous aviez déjà quand même une expérience de travail ensemble. Vous n'êtes pas parti de rien.
- Speaker #3
On n'est pas parti de rien. Je pense qu'entre les 5 ans, entre 2021 et aujourd'hui, je pense qu'on devait se voir au moins une fois tous les 6 mois.
- Speaker #1
Et avec un secteur d'activité qui est quand même commun.
- Speaker #3
Et avec un secteur d'activité qui est commun.
- Speaker #1
La fonction publique.
- Speaker #2
Et puis, Brian et JS ont une Tesla aussi. Tous les deux.
- Speaker #4
Donc,
- Speaker #2
ça crée ensuite des liens. Ah ouais, les gars entre Tesla, il faut les voir. Ils se comprennent tout de suite.
- Speaker #1
Ils parlent de leur bord.
- Speaker #3
Je pense que le fait que nos résidences secondaires soient à 200 mètres doit plus jouer sur la compréhension mutuelle que nos choix de consommation.
- Speaker #1
Et toi, Thenon ? Tu viens pas rejoindre le club ?
- Speaker #2
Non, moi je suis un vrai Parisien, j'ai pas de voiture.
- Speaker #1
Très bien, je comprends. Et avec quelques mois de recul, qu'est-ce que vous diriez sur la plus grande force, ou les plus grandes forces de cette association ?
- Speaker #3
La diversité, parce que, mais c'est ce qu'on disait tout à l'heure, trois points de vue différents et respectueux des autres, autour... D'un sujet quel qu'il soit, qu'il soit managérial, humain ou opérationnel, accélère la prise de décision avec une meilleure connaissance du sujet. Donc s'il fallait garder un point positif parmi tous les points positifs de l'association, c'est celui que je mettrais en avant.
- Speaker #0
C'est pareil, c'est un autre mot, mais la complémentarité. On a vraiment trois caractères différents qui se rejoignent dans l'alignement des objectifs. Donc, ça permet vraiment d'avancer ensemble.
- Speaker #1
Donc, c'est vraiment... Vous ne regrettez pas ce choix de vous être associé ? Du tout. Et vous, d'être finalement resté et de ne pas avoir fait juste un simple cash-out ?
- Speaker #2
Ah oui, franchement...
- Speaker #0
Pardon, je te coupe, parce que je suis quand même... On a toujours eu le choix finalement de sortir ou pas, l'IJS nous a rien imposé. Et finalement, on est là tous les deux.
- Speaker #1
Je suis même revenu.
- Speaker #0
Ça veut dire que finalement, on s'y sent bien, c'est des très très bonnes conditions de travail, et humaines, et voilà. Donc non, oui.
- Speaker #2
Non mais j'allais dire exactement ce que tu avais dit avant que tu me coupes.
- Speaker #3
C'est rigolo parce que je pense que c'est peut-être aussi ça, c'est que moi j'allais parler du fait que l'association réussit aussi parce qu'on est libre. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de... Aujourd'hui, grâce au fait que vous ayez fait aussi votre cash-out... financiers, vous êtes libre de rester ou de ne pas rester. Et finalement, ça change aussi pas mal de choses en termes d'associations. Il y a beaucoup d'associations qui, à un moment, pourrissent parce que les gens ne se sentent pas libres de la quitter ou de rester. Nous, d'ailleurs, tout a été rédigé en cas de conflit, en cas de départ opérationnel, en cas de non-départ opérationnel. Tout a été déjà préparé, ce qui fait qu'on se sent libre de pouvoir rester et de pouvoir continuer à travailler.
- Speaker #2
C'est vrai que ça change beaucoup de choses. Je ne pensais pas aussi, je suis d'accord avec ce que tu dis, je ne pensais pas qu'on dit ça mais on ne s'en rend pas compte. Mais le fait de se dire bon maintenant demain je peux faire ce que je veux et finalement de trouver du sens à ce qu'on fait et d'être dans un projet impliqué. C'est vraiment dû à une certaine liberté. Je ne le pensais vraiment pas. Et là, vraiment, oui. Bon, d'ailleurs, je vais y aller. Je vous laisse.
- Speaker #1
Et le fait d'avoir un pacte ? Alors, je sais que vous avez un pacte. C'est pour ça que je ne vous pose pas la question de est-ce que vous avez un pacte, comme je le fais d'habitude.
- Speaker #2
Il est très mal foutu, notre pacte.
- Speaker #1
Je t'ai co-rédacteur. Ce n'était pas seulement... Le fait justement d'avoir un pacte où il est écrit tout ce à quoi vous vous engagez justement si vous partez, est-ce que c'est sécurisant pour vous ? Justement, ça renforce cette liberté ?
- Speaker #2
Alors moi, très honnêtement, je ne me souviens même pas de ce qu'on a mis dans le pacte sur les clauses, sur les conditions de départ. Donc depuis qu'on l'a signé, on ne l'a pas relu. Donc, oui, c'est sécurisant parce qu'on sait qu'il existe, mais je ne me souviens même plus trop précisément du contenu.
- Speaker #3
Moi, je dirais oui, c'est sécurisant parce qu'il existe. J'ai souvenir qu'on avait beaucoup discuté du pacte d'associés. On est allé, on avait fait un arbre de décision avec un peu tous les cas qu'on a imaginés. Et ce qui compte, ce n'est pas de faire l'exhaustivité des cas, c'est surtout d'avoir fait le travail. Déjà de le travailler et de comprendre l'esprit dans lequel on traiterait une séparation opérationnelle ou actionnariale entre nous. Et je pense que c'est sain qu'on n'aille pas relire ou connaître le pacte d'associés au bout de six mois.
- Speaker #1
Je te confirme.
- Speaker #2
Alors à la page 14.
- Speaker #3
Non mais c'est le but du pacte d'associés, c'est qu'on sait que c'est notre Bible le jour où il y a un problème. Mais en dehors de ça, il est fait pour rester bien fermé et on le reliera si un jour il y a un problème.
- Speaker #1
Mais en revanche, j'ai quand même entendu que c'était hyper important de le préparer en amont.
- Speaker #2
On t'a cassé tout ! Non,
- Speaker #0
pas du tout !
- Speaker #2
C'est très important d'avoir un pacte d'associés.
- Speaker #1
C'est pas ça. Non, mais ça, je n'ai pas de sujet sur le fait qu'il reste effectivement dans le placard.
- Speaker #3
Oui, je comprends ce que tu veux dire. Ce qui était important, c'était toutes les réunions préparatoires.
- Speaker #1
C'est ça, pour moi, qui est essentiel, et que la plupart des gens ne font pas. Ils vont juste chez leur avocat en se disant, on va parler juste de la clause de sortie, comment ça va se parler.
- Speaker #3
La discussion sur la virgule entre les avocats était beaucoup moins pertinente.
- Speaker #2
Mais d'ailleurs, on n'y assistait pas. On vous laissait gérer.
- Speaker #1
Oui, mais c'est vrai que vous, ça a été quand même vraiment une session facile, sincèrement.
- Speaker #2
Et finalement, c'est notre avocat qui a géré avec toi, mais nous, on avait donné les lignes directrices, mais on n'était pas sur le détail.
- Speaker #1
Non, parce que c'était fluide entre vous. Sinon, on est obligé de vous faire intervenir dans ces cas-là. Et ce n'est pas de bonne augure pour la suite des événements en général.
- Speaker #3
Je ne sais pas si c'est de la fluidité. C'est fluide entre nous. mais ce qui a permis de bien vous déléguer le pacte d'associés, de ne pas être dans des discussions très juridiques et de rester dans des discussions très opérationnelles. Plus que de la fluidité, c'est le simple fait de la communication. C'est-à-dire qu'on s'est posé, on a travaillé ensemble et on voulait envoyer à nos avocats respectifs le document avec les grandes lignes, mais qu'il soit déjà validé entre nous. Après, que les discussions soient fluides ou pas, ce n'a pas été ça le vrai impact. Le vrai impact, c'est de se poser et de décider d'en discuter déjà.
- Speaker #1
C'est vraiment, pour moi, l'essentiel de la réussite d'une association. C'est de se poser les bonnes questions en amont. Et ça, vous êtes assez peu à le faire.
- Speaker #2
Ce n'est pas commun de voir son... sont sessionnaires ou sont sénantes toutes les semaines.
- Speaker #1
Non, c'est assez rare. Voilà. Mais même quand on crée une société à deux, par exemple, je ne sais pas comment ça s'est passé au début, mais il y a assez peu de gens qui se posent toutes ces questions et qui communiquent autant au moment de la création de la société. Souvent, on y va un peu la fleur au fusil et allons-y, on se fait un petit pack sur le coin de la table, on prend un modèle, on égale tech et puis on se dit que ça va être top.
- Speaker #3
C'est une balle perdue, nous apprécions nos amis de Legal Tech.
- Speaker #1
Non, je parlais d'Egal Tech en général, pas de...
- Speaker #2
Mais nous, on n'a jamais vu même entre nous de pack d'associés. Parce qu'on a un pack d'associés entre nous. Et on ne sait même pas ce qu'il y a écrit dedans.
- Speaker #1
Bon, donc vous avez un pacte et tout va bien.
- Speaker #4
Ouais.
- Speaker #1
Alors, quels sont les conseils que vous pourriez donner aux entrepreneurs qui envisagent de s'associer après avoir été seul ou avoir eu une première expérience d'associé ?
- Speaker #2
Moi, je trouve déjà que d'être seul, c'est vraiment très dur. Non, mais c'est vrai, je trouve que... En fait, je suis très sérieux. Je trouve que quand on rentre à la maison, on ne peut pas parler de nos problèmes, de nos problèmes de travail, de nos problèmes quotidiens. parce que la personne, le conjoint ne comprend pas. Non,
- Speaker #4
mais c'est...
- Speaker #2
Je trouve que c'est vraiment très dur. Et je trouve que le fait d'être associé, ça permet d'évacuer toutes ces... Voilà, comme tu disais, de communiquer et d'évacuer tout ça et d'avoir un équilibre, en fait. Quand tu rentres à la maison, tu peux... Tu as déjà parlé de tes problèmes. Ce n'est pas que tu les laisses de côté, mais... Tu as pu communiquer avec ton associé, tu as pu en parler. Tu sais qu'il y a quelqu'un qui a les mêmes problèmes que toi, qui veut avancer comme toi. Donc moi, je trouve ça très important, l'association. Et je trouve que je ne dirais pas que... Bien évidemment que les solos entrepreneurs, ça marche bien aussi. Ça peut marcher, mais je trouve ça plus dur.
- Speaker #3
Moi, j'aime bien l'adage « ensemble, on va plus loin » , mais on oublie souvent la deuxième partie qui est « tout seul, on va plus vite » . Et donc il y a des moments dans la vie d'entrepreneuriat où on a besoin de vélocité, on a besoin de rapidité et je suis pas sûr que l'association soit le meilleur moyen d'y répondre. Il y a d'autres moments dans l'entrepreneuriat où on a besoin de croissance, de scalabilité, d'aller chercher les étoiles et là l'association devient très importante. Ça, c'est le premier préambule. Et moi, le conseil que je donnerais à un entrepreneur qui hésite à s'associer, c'est de prendre le maximum de temps pour communiquer avec son futur associé. avant de s'associer. Ça peut être en mélangeant vie perso, vie pro. Ça peut être en déjeunant ensemble. Ça peut être en faisant des réunions de travail. Je trouve que si c'est une association pour le travail, travail, autant essayer de travailler ensemble est une bonne méthode d'apprendre à se connecter, mais tout est là pour maximiser la communication avant de se lancer.
- Speaker #2
Et moi, je rajouterais, tu voulais dire quelque chose ?
- Speaker #0
Oui, je voulais compléter avant que tu reprennes la parole. Le conseil d'Alexandre Astier, on le reprend quand même, c'est vrai que c'est très important de pouvoir déjeuner avec la personne avec plaisir, c'est fondamental. C'est pas une obligation de s'associer, il faut prendre le temps, il faut que ce soit complémentaires. Deux personnes identiques n'ont aucun intérêt à s'associer, pour moi. Donc, voilà, complémentarité et plaisir dans l'association. Oui, vas-y.
- Speaker #3
Je mettrais un bémol, puisque, typiquement, dans des professions libérales, type les avocats, il y a beaucoup d'associations de gens avec des compétences similaires. Oui,
- Speaker #0
mais dans...
- Speaker #1
L'association, au bureau de Paris, il y a trois ans.
- Speaker #3
Pour reprendre le domaine du SASS,
- Speaker #0
il faut une complémentarité de compétences.
- Speaker #3
Je pense qu'on est sur un métier qui est aussi très particulier, au sens où on travaille ensemble sur la croissance de dans deux ans. Notre croissance ou notre absence de croissance sur l'exercice 2025... Elle est pratiquement finie. On est le 3 mars. On connaît déjà à 10% près ou 5% près notre chiffre d'affaires de la fin d'année. Par rapport à 90% des entrepreneurs qui recommencent le début du mois avec zéro chiffre d'affaires, on a aussi une absence de stress qui facilite les échanges.
- Speaker #0
Clairement, on est dans un business model qui est ça. On recommande l'association ou pas, mais ça, clairement, ce business model, je le recommande mille fois. Oui,
- Speaker #1
c'est opportun.
- Speaker #0
C'est intéressant pour ça.
- Speaker #2
Alors que toi, tu dois aller chercher tes dossiers.
- Speaker #1
J'ai beaucoup de clients récurrents et fidèles depuis de nombreuses années. Mais c'est pour ça aussi que j'ai quand même développé une offre sur l'association, vraiment spécifique, qui m'a amenée au podcast parce que, justement, je me rendais compte qu'il y a plein de gens qui ne se parlaient pas. alors qu'ils créent leur boîte et qui n'ont pas fait ce que vous avez fait. Vous, vous l'avez fait complètement spontanément, tout seul, mais parce que je pense qu'il y a eu le CJD, il y a votre passif d'entrepreneur qui a fait que vous êtes même arrivés à faire un arbre à décision et ça, clairement, tous les associés ne le font pas. Et il y a des entreprises que j'ai accompagnées, ou en tout cas plutôt des entrepreneurs, et on a commencé à travailler sur le pacte et en fait, on s'est rendu compte, avant même de créer l'entreprise, qu'il n'y avait pas de valeur commune, il n'y avait pas de vision, il n'y avait pas de stratégie, il n'y avait rien, mais ils s'en sont rendus compte avant de créer l'entreprise. Et le but de cette offre, c'est vraiment de se dire, on y va, on n'y va pas, et si on y va, on sait à quoi on s'engage et on rédige un pacte d'associés qui est un peu humain, on va dire, humaniste. Et ça, je pense que c'est vraiment la clé de la réussite d'une association et ça évite beaucoup de frais, notamment d'avocats, quand après on doit se séparer ou ça ne se passe pas toujours bien.
- Speaker #2
Et moi, je voulais juste ajouter aussi, chez Inédit, on a une valeur, on dit... Qui est le nom du groupe. Voilà, qui est le nom du groupe. Je suis le seul à l'avoir dit dans cette pièce.
- Speaker #1
Non, on l'a dit au début.
- Speaker #2
On a une valeur, on dit on n'est pas une famille. Et je trouve que ça correspond bien à l'association. C'est-à-dire qu'on est là dans les moments difficiles, dans les bons moments, mais on sait aussi faire la séparation entre la famille et le travail. Et ça, je pense que c'est un équilibre très important à conserver dans l'association.
- Speaker #1
Alors, les épisodes précédents, j'avais des frères et sœurs. Je savais. Et donc, c'était intéressant d'avoir leur point de vue sur comment ils arrivaient justement à séparer l'association et famille. Et ils faisaient la part des choses. Alors,
- Speaker #2
attends, coupe. Alors, je trouve ça très important d'être une famille.
- Speaker #1
Tu comprends.
- Speaker #3
Non, mais je peux prolonger parce que... Moi j'ai un exemple où ça n'a pas marché puisqu'en fait je me suis associé avec un, à l'époque un copain, on avait une relation amicale mais sans se voir tous les deux jours. On a travaillé ensemble pendant trois ans sur une startup qui n'a jamais décollé, qui n'a jamais fonctionné. Mais à force de travailler ensemble, on a commencé à mélanger la vie pro et la vie perso, on est devenus plus que des copains, on est devenus des amis. Et le jour où j'ai voulu aller à droite et lui a voulu aller à gauche pour essayer de lancer un peu de traction sur cette start-up, on s'est dit qu'il vaut mieux qu'on se sépare. Parce qu'on a tellement de liens aujourd'hui que si on ne se sépare pas, on va aller au conflit. On a une opportunité à l'époque qui nous a permis d'arrêter proprement la société. Et donc on a arrêté la société et on est toujours amis. le fait... Il ne faut pas sous-estimer les liens amicaux qui peuvent se créer du fait d'être associés.
- Speaker #1
Mais parce que vous avez su arrêter avant, parce que sinon, le déchirement, il est d'autant plus grand quand en plus, on se sépare et qu'on perd un ami, parce que justement, on se sépare dans des mauvaises conditions.
- Speaker #3
Tout à fait.
- Speaker #1
Merci beaucoup. pour tous ces échanges.
- Speaker #3
Écoute, t'as pas posé de questions sur les anecdotes ? Moi j'en ai une, c'était... Nous avons la culture, côté épicture et réseau des communes, de mettre un peu d'argent dans nos bureaux et dans la décoration de nos bureaux. C'est quelque chose d'important. Et donc on a décidé d'investir un petit peu d'argent dans une œuvre d'art qu'on a affichée. et j'ai vu les retours des salariés donc côté épicture et réseau des communes c'était j'aime, j'aime pas voilà il y avait des choix artistiques et côté Simcoe et Orfeor c'était ça a coûté combien ? Ils sont bien éduqués c'est le côté financier ça a coûté combien du coup ? Rien du tout parce que c'était sur ma holding perso
- Speaker #1
Quels sont les grands projets d'avenir pour le groupe Inédit ?
- Speaker #2
Je laisse le président en parler.
- Speaker #3
On continue la croissance externe. on continue la croissance interne. Il va falloir un jour, je pense qu'on est en train de repousser puisqu'on n'a pas suffisamment d'argent pour pouvoir le faire, mais harmoniser tout l'aspect stack technique puisqu'aujourd'hui chaque outil a ses propres langages et ça va de plus en plus nous poser des problèmes de maintenance. Mais on repousse au maximum cette décision liée à des problèmes d'investissement. Et puis, on va continuer à aller chercher les étoiles.
- Speaker #1
Vous êtes d'accord avec ça ?
- Speaker #2
On peut conclure là-dessus ?
- Speaker #1
Je crois qu'on peut conclure là-dessus. Merci beaucoup à vous trois pour cet émoignage passionnant. J'ai entendu beaucoup parler de liberté. J'ai l'impression que la communication, c'est ce qui revient aussi dans les précédents épisodes, mais que vous en sentiez d'autant plus libre que vous êtes... conscient que vous pouvez partir, que votre force c'était aussi la diversité, la complémentarité de votre association et que le comité de surveillance était un outil que vous recommandiez vivement à tous les associés. Alors merci vraiment pour tout ça. On peut retrouver les services du groupe inédits sur les différentes sociétés du groupe. Donc Simcoe, Orfeor, Epicture et Réseau des communes. Et j'ai vu que vous aviez même une page inédite avec une œuvre d'art sur la première page.
- Speaker #3
Tout à fait.
- Speaker #1
Merci à tous d'avoir écouté cet épisode d'Aventuré Associé. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager et à laisser un commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouveau portrait d'entrepreneur passionné. À bientôt.
- Speaker #2
Au revoir.
- Speaker #0
Au revoir. Merci Anne-Sophie.