undefined cover
undefined cover
Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés  de Neria - Ourama - Liberall cover
Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés  de Neria - Ourama - Liberall cover
Aventures & Associés

Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés de Neria - Ourama - Liberall

Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés de Neria - Ourama - Liberall

44min |27/06/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés  de Neria - Ourama - Liberall cover
Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés  de Neria - Ourama - Liberall cover
Aventures & Associés

Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés de Neria - Ourama - Liberall

Episode 7 : Communication & Alchimie entre les associés de Neria - Ourama - Liberall

44min |27/06/2025
Play

Description

Êtes-vous prêts à découvrir les secrets d'une association réussie dans le monde de l'accompagnement des professions libérales ? Dans cet épisode je reçois trois supers entrepreneurs : Eva Schick, Louis Gaillot et Clément Bernard. Ensemble, ils plongent au cœur de leur parcours professionnel, partageant des anecdotes et des leçons précieuses sur l'entrepreneuriat collaboratif.


À travers leur discussion, nos invités mettent en lumière la dynamique unique de leur association et l'importance cruciale des interactions humaines. Ils évoquent la complémentarité des compétences qui les unit et leur permet de surmonter ensemble les défis quotidiens. Vous découvrirez comment, lors de leur séminaire d'associés, ils ont défini leurs objectifs communs et leurs valeurs, tout en structurant leur groupe pour maximiser leur efficacité.

Les intervenants partagent également des conseils pratiques sur l'association, soulignant que la curiosité, la communication et la transparence sont des piliers essentiels pour réussir ensemble.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast Aventures et Associés, le podcast dédié aux aventures d'entrepreneuriat entre associés. Je m'appelle Anne-Sophie Rio, avocat en droit des sociétés et fondatrice de Lenox Avocat. Depuis 18 ans, j'accompagne des dirigeants et leurs entreprises. J'ai réalisé que ce qui me passionne dans mon métier, ce sont avant tout les interactions humaines, notamment entre associés. C'est pourquoi j'ai décidé de centrer mon activité sur l'association, en élaborant un accompagnement spécifique pour les associés, à la fois humain et juridique. De là est née l'idée de ce podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir trois nouveaux associés, Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard, associés au sein des structures libérales, Neria, Ourama, le partenaire business dédié aux professions libérales. Merci à vous trois d'avoir accepté mon invitation. Chacun œuvrait au sein de différentes structures et ils se sont rencontrés grâce au talentueux Valentin Tonti-Bernard. Je vais... désormais leur demander de se présenter. Alors, quel est votre parcours à chacun d'entre vous ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup déjà de nous inviter dans ce podcast. Écoute, pour être brève, moi j'ai un parcours où j'ai fait des études de droit. Je suis avocate de formation et j'ai fait un master supplémentaire à HEC Polytechnique d'Entrepreneuriat. Et tu évoquais Valentin tout à l'heure, c'est dans ce cadre-là que je l'ai rencontré. Il avait déjà une entreprise qui était pour les avocats à Nomiya. Ils avaient une volonté de monter une nouvelle boîte sur du recrutement. Du recrutement initialement pour les cabinets d'avocats avec un modèle un petit peu particulier où on se base sur le besoin du collaborateur pour l'accompagner dans sa recherche et pour qu'il puisse retrouver derrière la collaboration qui colle exactement à ses critères. Et c'est ce qui est devenu Neria, la boîte de laquelle je suis à la tête depuis maintenant trois ans. Donc ça suivait parfaitement mes deux aspirations. La première, rester dans le monde juridique, côtoyer les avocats que j'aime beaucoup, mais en même temps, ajouter vraiment cette touche entrepreneuriale où tu ne fais pas que du droit, où tu touches à tout et tu apprends un nouveau métier tous les jours. Et surtout, tu rencontres plein de nouvelles personnes hyper inspirantes, intelligentes et avec lesquelles tu as envie de créer des nouveaux projets. Et parfaite transition pour dire que j'en ai rencontré pas mal. notamment certains qui sont autour de cette table aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, Clément ?

  • Speaker #2

    Merci pour l'invitation. Moi, j'ai un parcours assez classique. J'ai fait deux ans de prépa à Strasbourg avant d'aller dans une grande école de commerce qui s'appelle l'EM Lyon. Pourquoi je voulais aller en école de commerce ? Je voulais absolument travailler dans le développement de startups, financer des startups et travailler dans le venture capital. Bon, après le rêve, la réalité, en réalité, quand on travaille dans le venture capital, On n'aide pas des startups à se développer, on les finance, on identifie quels sont les bons projets, mais on ne va pas mettre les mains dans le cambouis, on ne va pas les aider. Et donc, fort de cette réflexion-là, je me suis orienté vers le conseil en me disant « En fait, le conseil, c'est parfait pour les gens qui n'aiment pas choisir. On peut toucher à tout, on peut aller sur des projets divers et variés et on peut apprendre vite. » Donc j'ai pu avoir plusieurs expériences dans le conseil, mais l'expérience qui m'a en fait le plus forgé, c'est mon expérience, on va dire, entrepreneuriale déguisée. Pendant la période du Covid, mes deux parents qui sont avocats ont eu d'énormes difficultés dans leur cabinet. Plus rien ne tournait, il y avait des factures à payer où il n'y avait pas forcément d'aide d'Etat. Et donc je les ai aidés sur cette période Covid à se digitaliser. Et je me suis rendu compte du fossé qui sépare mes clients, grands comptes, Stéphane Plaza Immobilier, Grouping Gencia, etc. des cabinets d'avocats, des cabinets d'expertise comptable et autres qui sont un peu à l'ancienne sur ces sujets-là. Et moi, j'ai décidé, après deux ans dans le conseil, dans le data et le marketing, où j'ai pu vraiment mettre les mains dans le crambouille de projets assez titanesques sur du CRM, sur du marketing, sur du commercial, me dire qu'en fait, les gens chez qui j'aurais le plus d'impact, c'est les professions libérales qui aujourd'hui sont un peu à l'ancienne, effectivement, comme tu l'as dit. Et donc j'ai décidé de cofonder Libéro le Conseil avec mon frère et associé Valentin Tantibernard.

  • Speaker #0

    Ok, merci.

  • Speaker #3

    Et Louis ? Et de mon côté, merci encore pour cette invitation, c'est très cool. Et moi je m'appelle Louis Gaillot, je suis le fondateur d'une boîte qui s'appelle Ourama. Avant ça j'ai fait une licence de droit et moi les métiers juridiques ça me bottait pas du tout. Donc j'ai fait une école de commerce derrière, j'ai bifurqué. Je suis pas non plus amoureux des avocats, bien que je travaille avec eux. Simplement, j'ai bossé chez Anomia parce que Valentin et Jérôme, les fondateurs de la boîte, cherchaient des salariés assez entreprenants qui avaient envie de monter des boîtes. Et moi, j'étais freelance en parallèle de mes études et de mes activités passées. Et je n'osais pas y aller seul. Et j'ai fait deux ans, enfin un an et demi chez Anomia. Donc, j'accompagnais des avocats sur le volet marketing, création de contenu, plutôt côté formation et conseil. Et au bout d'un moment, je suis allé voir les gars. Bon, tous les sites, dès que nos clients, ils sont pourris. Leur com pourrait être revu, un petit peu comme à l'image des experts comptables dont tu parlais, Clément. Et donc, je leur ai dit, venez, on développe une branche agence où on ne fait pas simplement de la formation, mais on fait pour eux. Et donc, création de site web et référencement SEO, publicité, création de contenu sur les réseaux sociaux. Donc, j'ai créé ça il y a environ deux ans. Et aujourd'hui, on est une petite dizaine. D'accord. et on... On essaye de grandir maintenant avec ceux qui partagent mon quotidien, donc Clément, Eva et Valentin, sur quelque chose d'un peu plus gros. D'accord. On va parler j'imagine ensemble.

  • Speaker #0

    Et parce que là, de ce que je comprends, c'est que là vous étiez chacun associé dans vos propres structures. Et est né un nouveau projet.

  • Speaker #3

    C'est ça, ça a un peu de soi, mais on est sur le même secteur, plus ou moins ouvert par rapport à chaque activité. Eva est quand même très centrée à Wauquay encore aujourd'hui. Mais globalement, on touche... Moi, je me suis très vite ouvert à d'autres professions, experts comptables, gestionnaire de patrimoine, cabinet de conseil, etc. Clément, du coup, a suivi cette dynamique dès la création de Libéral et va y réfléchir petit à petit. Donc, c'est assez logique. Finalement, on répond aux trois gros besoins d'une boîte. D'accord. Il manque le volet juridique, effectivement, la création et l'accompagnement sur sécurité et peut-être transmission, etc. Libéral travaille aussi un peu là-dessus je pense, mais globalement c'est comment trouver, comment briller, comment positionner son activité, comment développer sa notoriété, comment recruter et ça au fur et à mesure du développement des boîtes qu'on accompagne.

  • Speaker #0

    Et vous avez quel type de clients ? C'est vraiment plutôt des gens qui se lancent, des cabinets qui veulent un peu se dynamiser, des petites structures, des gros cabinets ?

  • Speaker #2

    Côté Libérol, on peut vraiment tout avoir. Notre plus petit client aujourd'hui fait 400 000 euros de chiffre d'affaires annuel et notre plus gros client fait 30 millions. Donc il y a un gap énorme entre nos plus petits clients et nos plus gros clients. Ils bossent sur des problématiques différentes. Le petit, par exemple, c'est sur du développement commercial, comment passer à 1 million d'ici 5 ans. Et les plus gros, ça va plus être sur de l'organisation. Comment on structure une croissance globale de groupe ? Comment on définit un parcours collaborateur efficace qui nous permet de recruter des talents, mais aussi de les garder, de les fidéliser et de les faire monter au sein de notre structure pour que notre structure, à moyen terme, long terme, soit à la fois valorisée par nos actifs, le chiffre d'affaires, la rentabilité qu'on a, mais aussi par les talents qu'on arrive à garder et fidéliser. Je fais le pass à Eva.

  • Speaker #1

    Voilà, la passe démontre quand même plus mal le lien qu'il y a entre les entreprises. Et il n'y a pas un appel que j'ai avec un client qui ne rebondit pas sur le site internet qui est beau ou pas beau la plupart du temps d'un cabinet. Donc, je parle d'Ourama ou de la même chose sur les activités libérales. C'est quand même très, très lié. Et au-delà du moment où on s'est dit on va vraiment faire quelque chose de construit ensemble, on faisait déjà ces liens de manière assez naturelle. Sur le type de clientèle, de mon côté, il est assez diversifié. Je vais partir d'un cabinet, mon plus petit client que j'avais eu, c'était un cabinet en création et qui n'avait aucune visibilité sur ce recrutement, mais qui avait le budget pour être accompagné, parce que c'est quand même un gros budget. Mais c'est un investissement et c'est là où parfois les cabinets ont un peu de mal. Mais ça va sur des cabinets de taille moyenne française, des gros cabinets anglo-saxons. Il n'y a pas de limite. La seule limite que j'ai, c'est qu'on est sur des cabinets qui font des matières qui sont afférentes aux droits des affaires. J'exclus le pénal, j'exclus la famille, etc. Pas qu'on n'a pas envie de les aider, il y a moins de budget là-dessus. Donc il y a aussi cette limite-là. Et après, sur les candidats, nous, on est très orientés sur les collaborateurs de cabinets d'avocats. Ça nous est arrivé, mais à l'opportunité d'accompagner sur des associations de confrères ou des mouvements d'équipe. Aujourd'hui, comme le disait Louis, nous on n'est que sur les cabinets d'avocats à court terme. Il y a une vraie volonté, aspiration d'aller sur les autres professions. Ça paraît assez naturel puisque le fonctionnement et les problématiques de recrutement sont sensiblement les mêmes. Donc les enjeux, une fois que les procès sont en place, c'est de dupliquer.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour bientôt, de ce que je comprends. Ok.

  • Speaker #3

    Nous, on est... Alors je dirais que le prisme est encore un petit peu plus large que celui de Clément. On accompagne vraiment des avocats, même des collaborateurs dans la création de leur site et développement de leur communication. Comme on accompagne de plus en plus des gros cabinets, des projets un peu plus d'envergure, il n'y en a pas encore, ça va sortir bientôt, mais il y a pas mal de gros clients, si je peux les appeler comme ça, ou structure de plus de 50 à 60 personnes. Et pour le coup, on s'est ouvert vachement très vite aux professions parce que du conseil, que ce soit très déterminé et très positionné, je trouvais que c'était très logique. Sur la création de site internet, comme Eva le dit, les problématiques sont plus ou moins les mêmes. Soit c'est de la notoriété de l'acquisition client, soit c'est de la marque employeur et du recrutement. Et donc, nous, on s'est vite ouvert à des clients à l'international, beaucoup d'arbitres. Là où on travaille avec un avocat sur New York. sur l'un des plus gros cabinets en Côte d'Ivoire, enfin c'est assez vite ouvert. Et puis donc voilà, du petit projet à des énormes cabinets. Et l'idée nous c'est de toute manière que vous soyez tout petit ou très grand, vous ayez un site hyper quali, vous ayez une com qui soit quali. Moi j'adore accompagner un collaborateur et qu'il ait un meilleur site que son associé. C'est ça le but quoi. Donc, il y a juste... et que ce ne soit pas à la tête du client, nos tarifs sont clairs, vous retrouverez tout sur le site web. Faites un petit tour. Si vous êtes avocat et que vous écoutez notamment.

  • Speaker #2

    Petite pub. Coucou.

  • Speaker #0

    Votre parcours d'associé. Je comprends que vous vous êtes rencontré autour de Valentin, mais comment ça s'est concrétisé ? C'est ce qu'il vous a dit un jour ? Ou alors c'est en vous croisant ? Parce que de ce que je comprends, vous partagez les locaux. et vous vous êtes dit tiens on s'entend bien allez on y va,

  • Speaker #1

    on lance quelque chose ensemble parce que vous auriez pu rester chacun dans vos structures en fait je pense que ça fait un moment et vous allez me dire si je me trompe mais je pense que ça fait un moment que c'était présent l'idée de vouloir faire des choses ensemble d'avoir des idées on a des âmes d'entrepreneurs donc tous les jours on va avoir une idée qui va peut-être jamais aboutir mais en tout cas elle est présente et ça fait plusieurs mois Oui. qu'on en discute. On est dans les mêmes bureaux, donc on se croise 15 fois par jour. On a plein d'activités qui sont sensiblement communes. Je pense qu'on a pris du temps à l'extérioriser et à aligner nos envies. On en parlera sûrement après. Mais déjà, c'est un travail de le faire avec soi-même et après l'extérioriser auprès des autres. Mais à un moment donné, pour avancer, il faut le poser clairement et se dire euh c'est En fait, on avait une envie de plus grand, je pense, les uns et les autres.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai appris à 2h du matin en rentrant de soirée. C'était super. Valentin qui fait le détour avec moi pour me ramener chez moi, qui me dit « Au fait, tu ne trouves pas que ce serait une super idée de créer un groupe avec Naria et Ourama ? » J'étais là « Mais de quoi tu me parles ? L'entreprise a 6 mois. L'objectif, c'est de se structurer, de croître. Et tu pourrais participer à quelque chose de plus grand. » Et c'est vrai que de prime abord, comme ça, on ne l'imagine pas trop. Mais en y réfléchissant, ça fait qu'on a un rôle qui évolue en interne, on participe à quelque chose de plus grand, et c'est un super challenge, et c'est quelque chose d'hyper satisfaisant. Et il y a une très bonne entente entre les associés, donc c'est aussi sympa de pouvoir se dire que quand j'aide Eva, ou quand j'aide Louis, ou quand eux m'aident, derrière, ça aide le groupe au global, et c'est pas juste par bonté d'âme, entre guillemets, mais c'est bien de voir que les actions qu'on mène derrière vont aussi rapporter au groupe, et c'est vachement satisfaisant.

  • Speaker #3

    C'est un peu la même dynamique que Eva, je pense. Mais comme Clément, je ne l'avais pas forcément envisagé non plus au début. Et au début, même pour être hyper transparent, moi j'imaginais qu'on allait le vendre assez vite, comme il s'est passé pour Anomera. C'est des boîtes sexy qui se vendent bien. On est vite devenu sur le secteur assez bien représenté, une belle référence. On a même été rapprochés déjà par des entrepreneurs. Je me suis dit, à mon avis, d'ici deux ans, c'est vendu. Mais en fait, effectivement, il y a un truc plus sympa à faire. Et je me suis dit, mais qu'est-ce qui va m'arriver ? Je vais avoir vendu ma boîte. Génial. Je vais remonter une autre boîte. Je ne me voyais pas avoir besoin d'énormément de fonds pour créer une boîte plus grosse. Je n'avais pas de célérité là. Et pour le coup, je me suis dit, il y a peut-être une autre aventure plus grande encore, où on peut aller plus loin. Et le Louis, dans trois ans, je suis sûr, il regrettera de vendre Rouamma. Alors qu'en fait, on peut créer un énorme truc sympa avec une cinquantaine, une centaine de collaborateurs et créer un gros groupe.

  • Speaker #0

    Et ça, tu ne te disais pas que tu pouvais le faire tout seul ?

  • Speaker #3

    De un, pas aussi vite, en tout cas. Et puis pas avec des gens... En fait, on n'imagine jamais... Je suis très méfiant à chaque fois des personnes que je rencontre en me disant, je ne les connais pas. Donc, je n'imagine pas rencontrer des gens avec qui je vais pouvoir créer une boîte. Alors que là, en fait, ça va de soi. c'est à dire que je me suis dit Eva, ça fait deux ans qu'on partage notre quotidien. Génial. Clément, je l'avais déjà pas mal croisé. Et en plus de ça, personne hyper smart qui accompagne super bien les clients. Le peu de temps que j'ai vu, je me suis dit, putain, c'est quand même une machine de guerre. Et Valentin, une personne hyper inspirante. Quand il arrive quelque part, il divise, mais il laisse personne indifférent. Et moi, je l'adore. Donc en fait, oui, je me suis dit, si c'est avec eux, je serais d'autant plus heureux de le faire. Donc, en fait, dès qu'ils ont proposé, j'ai dit, vas-y, moi, je suis chaud. On y va, quoi.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un truc juste pour rebondir là-dessus. Et d'autant plus par rapport à mon métier, c'est que le plus difficile à acquérir dans une boîte, que ce soit ses associés ou ses salariés, c'est de trouver les bonnes personnes. la confiance, la technique et la cohérence, la vision commune. On peut avoir des différences et ne pas avoir envie tout le temps exactement de la même chose, mais on a un objectif commun. Je trouve que lorsqu'on l'a trouvé, ça ne veut pas dire que tout sera un long fleuve tranquille, mais lorsqu'on l'a trouvé, il faut mettre toute son énergie et tout ce qui est entre nos mains pour essayer de faire quelque chose. Et surtout, moi, j'aurais eu un énorme regret de ne pas tester à 100% cette aventure-là.

  • Speaker #0

    Et j'ai l'impression de ce que vous dites, que le fait de vous être côtoyés un peu au quotidien, donc en fait vous ne travailliez pas vraiment ensemble, et en même temps vous aviez quelques projets communs ou des clients communs, ça vous a fait presque une période un peu de fiançailles, comme on pourrait dire dans un mariage. Et ça a permis de vous tester mutuellement, et je crois, pour avoir accompagné quand même pas mal d'entreprises qui se sont associées, que c'est essentiel en fait cette phase-là. Et vous, en fait, finalement ça s'est fait de manière spontanée ? de ce que je comprends. Vous ne vous êtes pas dit, bon, on va mettre des partenariats en place, puis on va voir comment ça marche. Mais c'est un vrai partage, je trouve, d'expériences hyper intéressantes et enrichissantes pour les gens qui nous écoutent parce que, en fait, vous vous êtes testés, de ce que je comprends, vous vous retrouvez les uns dans les autres sur des valeurs, une vision commune, des envies de développer ensemble. Vous avez travaillé un peu quand même vos valeurs, vos choix de développement ?

  • Speaker #2

    Sur ce que tu disais, ce qui est intéressant, c'est que tu présentes ça de manière assez formelle, vous vous êtes testés. Dans les faits, c'est plus de la curiosité personnelle de chacun qui a fait qu'on a commencé à s'intéresser au business des autres. Mais alors pourquoi tu travailles comme ça ? Ah mais pourquoi tu fais comme ça ? Tu ne ferais pas mieux de faire comme ça ? Essayer de comprendre le business des autres, d'avoir la curiosité, d'aller voir comment ils travaillent et de comprendre ce qu'ils font et de soi-même se remettre en cause pour se dire mais attends, en fait, c'est peut-être lui qui a la bonne manière de travailler. C'est ça qui a pu déjà nous faire germer en fait cette idée. de se dire, en fait, cette personne-là, elle a la curiosité de voir ce que je fais, essayer de comprendre comment je bosse, et surtout, elle me propose des idées que moi-même, je n'aurais pas eues sur ma manière de travailler et sur les points sur lesquels je peux m'améliorer en me donnant des exemples concrets de, elle, comment elle bosse. Je pense que c'était aussi ça qui était vachement intéressant au début.

  • Speaker #0

    Ça fait partie des qualités, je pense, d'un bon associé. On y reviendra tout à l'heure, mais la curiosité de ce que je comprends. Et donc, votre relation au quotidien ? Comment ça se passe ? Donc vous avez chacun vos domaines d'expertise, mais par exemple, vous posez des questions, vous dites tiens, là-dessus, j'aimerais bien avoir ton avis. Comment concrètement ça se passe au quotidien ?

  • Speaker #3

    Alors il y a plusieurs choses. Déjà, on a des points qu'on a mis en place de manière hebdomadaire depuis le fameux séminaire sur lequel tu as parlé au début. Déjà, effectivement, ça se passe de manière indirecte. On se croise et on se pose des questions. Moi, je pose toujours des... Chacun a son domaine d'expertise. Dès que j'ai une question sur des automatisations, sur du process, Clément est toujours de bon conseil. Dès qu'ils ont des questions sur du branding, sur leur site web, parce que c'est nous qui avons fait tous leurs sites, forcément, on est à dispo. Mais c'est plus sur les projets communs où on commence vraiment à structurer les choses pour faire avancer. Parce que... On a un quotidien et c'est ça aussi la difficulté de ce groupe qui est en train de se créer. On a des boîtes qui doivent fonctionner encore, elles sont toutes jeunes. Donc, de un, on peut prendre un mur. Donc, il faut qu'on continue à bien gérer ce qui est déjà en train d'être créé et de structurer les choses pour que ça avance non plus et pas que ce soit une espèce de tannée. Faire avancer ces projets qui sont par certains très long terme. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres.

  • Speaker #1

    On passe du côté artisanal, entrepreneuriat, où l'objectif c'est le CA de sa boîte, et les réunions sont là où elles sautent, à quelque chose où on doit faire rentrer ce quotidien-là que décrit Louis, plus la structuration du groupe et des projets communs. Et donc, pour faire rentrer tout ça dans une semaine, sans bosser nuit, jour ou week-end, parce qu'on a tous une vie à côté et qu'on a envie de la conserver. Tu parlais des valeurs, ça c'est aussi un équilibre, c'est important. C'est de se mettre des réunions, mais en même temps de ne pas avoir une réunionite aiguë à la française. Donc c'est des temps efficaces, concis, où on peut bosser en asynchrone, où on se rend des projets. Et on arrive, et on est encore en train de le construire évidemment, à être sur des moments vraiment très opérationnels de nos boîtes. On est tous en train de recruter plein de monde, donc c'est aussi déléguer, former, et des temps qui sont des temps peut-être plus longs. sur la structuration globale du groupe et sur les projets dans chaque boîte qui vont avoir un lien avec les autres entrepreneurs que sont Valentin, Louis et Clément pour ma part. Donc, petite gestion, petite dynamique, petite gymnastique.

  • Speaker #0

    Donc là, vous avez pour l'instant un point hebdomadaire pour le moment.

  • Speaker #2

    C'est même plus large que ça en réalité. Le séminaire nous a permis de définir un planning sur lequel on doit se projeter pour qu'en fait, au fil du temps, au fil de cette association, on passe de rôle, comme l'expliquaient Eva et Louis, de juste dirigeants de notre boîte, au rôle qu'on doit avoir in fine dans la structure et à l'engagement qu'on doit avoir dans la structure. Aujourd'hui, ça se matérialise sous la forme d'un point hebdo et d'un point mensuel où on repasse à la fois les performances de chaque boîte et on repasse les projets qu'on partage, les projets que Libérole partage avec Naria, les projets que Libérole partage avec Kurama, les projets que Kurama partage avec Naria et Kurama avec Libérole, etc. On se partage à la voie les chiffres, mais aussi l'avancement sur ces projets qu'on va avoir ensemble. Et l'objectif, c'est que cette heure hebdo, qui est utilisée pour de la réu, Et plus une autre heure de production, on va dire, de manière plus objective et plus opérationnelle. Il y a une heure de production en plus sur comment on peut aider les autres boîtes à se développer sur ces projets communs. Elle passe de une heure dans trois mois à deux, trois, quatre heures. Et qu'au fil du temps, on arrive à la voie à structurer nos boîtes pour qu'elles tournent mieux avec un clément à 90% sur la boîte plutôt qu'à 100%. et qu'à la fois le groupe puisse commencer à se structurer et gagner en valeur, gagner en efficacité, parce qu'en fait, c'est ça notre objectif, que demain, à 3, on fasse le travail de 4, d'ajouter nos valeurs et de multiplier le facteur qui nous permettra d'être plus productifs.

  • Speaker #0

    Alors ce fameux séminaire d'associés, est-ce que vous pouvez nous en parler ? Parce que moi, c'est comme ça, effectivement, que je vous ai découvert sur LinkedIn. Il y avait un témoignage très inspirant qui m'a beaucoup parlé parce que je trouve que beaucoup d'entrepreneurs devraient partir à un séminaire d'associés. Est-ce que vous voulez bien nous raconter ? Est-ce que c'était la première fois ? Comment ça s'est passé ? Où est-ce que vous êtes allés ? Est-ce que vous vous êtes fait accompagner ? Est-ce que vous aviez préparé les choses ? Qu'est-ce que vous en avez tiré ? Enfin bref, j'ai plein de questions.

  • Speaker #1

    On a été plutôt sérieux, je crois, sur la préparation. On s'est dit « Ok, on a envie de réfléchir à ce groupe » . On ne peut pas juste vouloir réfléchir à un groupe, qu'est-ce qu'on fait, comment, on en parle au bureau, ce n'est pas une zone hyper neutre, puis on est au travail, donc en fait il y a nos salariés qui ont des questions quotidiennes. Donc on s'est dit ok, on va partir deux jours, on est parti au bord de la mer, on n'a pas trop vu la mer pour être honnête, mais on est parti au bord de la mer. C'était iodé. On a préparé en amont plusieurs choses, la première c'est un questionnaire personnel. Assez long sur nos aspirations de vie perso, pro, à moyen, long terme, le rôle qu'on voulait avoir. Vraiment une liste assez longue de

  • Speaker #0

    20, 30 questions. Et ça,

  • Speaker #1

    vous l'avez fait seul ?

  • Speaker #0

    Tout seul. Vous n'êtes pas fait accompagner par un coach ou par quelqu'un ? Non. D'accord.

  • Speaker #2

    Chat GPT, tu es un coach.

  • Speaker #0

    C'est une forme de coach, tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà. Ça, en amont, ce qui a été un travail, en tout cas pour ma part, d'introspection et puis après de le délivrer aux autres. donc Hyper important et la deuxième chose dans cette préparation c'est qu'on avait fixé quatre grandes thématiques. On est parti deux jours, donc quatre demi-journées. Les garçons peut-être reviendront sur les thématiques mais justement on s'est dit ok on cadre tout ça, on ne sort pas du cadre de notre matinée pour aller déjà sur les sujets de l'après-midi. On essaie d'être hyper sérieux et puis on s'est mis deux trois règles en place aussi. Lorsqu'on sort de ses sessions et qu'on va déj, on ne parle pas de travail. Parce que chaque moment... Voilà, exactement. Donc ça, c'est la préparation en amont.

  • Speaker #2

    Je veux que j'aille sur le planning du coup, parce que je ne me souviens plus. Tout à fait. Alors le planning, on avait fait en sorte que chaque associé ou potentiel associé puisse préparer une demi-journée. La première demi-journée, on avait vocation à repasser sur les questionnaires qu'on avait remplis en amont. Chacun avait pu lire les questionnaires des autres. Ou les étudier,

  • Speaker #0

    faire passer en amont.

  • Speaker #2

    On se les était partagés effectivement. pour qu'on puisse avoir une vision complète sur ce qu'attendaient les autres, ce qu'ils voulaient faire, quels sont les business qu'on voulait lancer à l'avenir, quel rôle on imaginait pour chaque personne en interne au sein du groupe, tous ces éléments-là. Et donc l'enjeu était de s'aligner, de voir où il pouvait y avoir des divergences sur ces sujets-là. L'après-midi, c'était le plus structurant, on va dire, enfin ce qui pouvait être le plus conflictuel, c'est-à-dire vers quel modèle on va aller pour s'associer, pour se structurer. répartition des parts etc donc ça c'était la première journée et la deuxième journée c'était en fait on a défini un cap on a défini où est-ce qu'on voulait aller. On a défini ce qu'on voulait cibler. La question qu'on doit se poser maintenant, c'est comment on y va. Donc c'était en fait poser l'ensemble des jalons qui vont nous permettre d'arriver à cet objectif, de dire comment demain Eva, elle passe de directrice de Naria à directrice de Naria à X% de son temps et chief of staff. sur le groupe à X% de son temps. C'est en fait définir l'ensemble de ces jalons, à la fois en termes de communication aux équipes, en termes de monter des différences associées sur les sujets qui sont censés porter au niveau groupe. Donc c'était vraiment essentiel sur cette planification. Et l'après-midi, on a travaillé sur le récit stratégique. Pourquoi on fait ce groupe ? Comment on va le faire ? Avec quelle temporalité ? Ce qu'on aura traité le matin. Donc c'était en fait un peu la concaténation. de tous les éléments qu'on avait pu voir pendant ces deux jours.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est hyper complet. C'est génial. Parce qu'il y a assez peu d'entrepreneurs qui font ce que vous faites.

  • Speaker #3

    Non, par contre. Moi, je ne voulais même pas les faire les deux jours. Je me disais, tiens, deux jours de travail pour ça.

  • Speaker #0

    Et alors ? Et alors, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #3

    Non, mais c'est vrai que c'était une bonne manière de faire. Ça a permis de... Déjà, moi, je trouve que le questionnaire, c'est génial. Ça permet vraiment de se poser dans son coin. Moi, j'étais au ski quand je l'ai rempli. Et effectivement, tu te projettes beaucoup mieux et tu te poses des vraies questions. Et puis après, le séminaire, si tu veux qu'on enchaîne sur un peu comment ça s'est passé dans les faits.

  • Speaker #0

    Oui, est-ce qu'il y a eu des moments de tension, par exemple ?

  • Speaker #3

    Forcément, le moment départ est toujours un peu...

  • Speaker #0

    C'est marrant,

  • Speaker #3

    ça. Tout le monde n'a pas la même vision des choses. Mais pour autant, je trouve... vraiment bien passé par rapport à comment j'avais visualisé le truc en ranking et on a trouvé un compromis qui est génial parce qu'il y a un enjeu qui est important c'est qu'on voulait à la fois se regrouper mais créer un groupe qui reste ouvert à que d'autres personnes un jour puissent atteindre de moins l'écosystème pas forcément la holding mais peu importe et donc on a tous donné un peu ce qui a permis de mettre un peu tous les schémas à plat et sélectionner celui qui nous semblait le bon et je pense que L'avenir nous le dira mais qu'on a bien choisi. Puis après, de toute manière, le problème c'est que si on n'avait pas ces réponses-là, la suite ne servait à rien. Donc c'était bien qu'on ait posé un peu tout ça, qu'on ait au moins eu un go, quitte à en reparler un petit peu à un moment, mais on n'avait pas tout de suite pris la décision en disant « Ah, c'est comme ça que ça va être » . On s'est ouvert aussi à la réflexion, c'est-à-dire qu'il ne fallait pas prendre une décision tout de suite sur le week-end.

  • Speaker #0

    ça a vachement aidé à que ça se fasse de manière très fluide et que ce ne soit pas un sujet qu'on repart à chaque fois, que dès qu'on redébat sur le groupe.

  • Speaker #1

    Et donc du coup, tout ça, ça a été posé. Est-ce que, par exemple, c'est un peu la base de votre pacte d'associés ? Est-ce qu'il y a un pacte d'associés qui est en cours ou pas, d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Juste pour rebondir, pardon, sur une chose, sur le séminaire et pourquoi on pouvait y aller avec des appréhensions et pourquoi ça n'a pas été le cas. En fait, je pense qu'on avait un objectif commun. On avait tous réfléchi en amont, justement, grâce à ce questionnaire, à ce qu'on voulait, ce qu'on ne voulait pas. Et on savait déjà plus ou moins ce que les autres voulaient aussi. On n'arrivait pas en découvrant tout. Déjà, on a gagné un peu de temps et puis on a digéré les infos des autres. Et surtout, on se connaît, c'est ce qu'on disait. Et donc, en fait, moi, je suis arrivée, quand je discute avec Valentin ou que je discute avec Louis ou avec Clément, déjà, je sais comment je dois leur parler. Ils savent comment ils doivent me parler. Et j'anticipe aussi mes réactions. Et donc, en fait, je me suis aussi promis une certaine façon de réagir. Enfin, voilà, on ne peut pas. Sinon, on n'avance pas et sinon, on n'y va pas. Donc, je pense que ça, c'était hyper, hyper important d'arriver dans un état d'esprit positif. Et ça peut paraître un peu bateau, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est essentiel.

  • Speaker #2

    Et donc, oui, on n'a pas été 100% d'accord tout le long du week-end. Mais il n'y a pas un moment où on a haussé le ton, où ça s'est tendu. Enfin, on est revenus. tout allait bien.

  • Speaker #1

    Et puis même les conflits, c'est plutôt positif parce que ça fait émerger justement une réflexion pour se dire là, on est déjà en tension alors qu'on se lance juste. Alors comment est-ce qu'on va faire si on a plus de tensions un peu plus tard ?

  • Speaker #2

    Et pour répondre à la question sur le pacte, tu me diras si je me trompe, mais du coup, je pense que tout ce travail-là, il n'est pas encore à 100%, il n'est pas gravé dans le marbre. Par contre, je suis assez persuadée que Merci. Tout ce travail-là, en fait, c'est une grosse partie de ce qui va, à la fin, se retrouver dans ce pacte d'associés.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Ça a permis, en fait, ces discussions de baliser beaucoup de choses, de crever des abcès, et de se dire, attention, au moment où on va faire notre pacte d'actionnaires, ces éléments-là, il faudra les noter noir sur blanc. Il faudra prévoir, si demain on veut faire monter une nouvelle personne sur une nouvelle entreprise qu'on lance, comment on le fait monter. donc en fait tous ces éléments-là relatifs au pacte d'actionnaire si en fait demain Eva veut partir parce qu'elle a d'autres aspirations à 5 ans, il faut qu'on puisse identifier aujourd'hui dès maintenant en fait à quelles conditions on la fait partir, comment on fait en sorte que ça se passe le mieux possible parce que notre objectif est pas enfin notre objectif est à la fois pro mais aussi perso, enfin le but est de garder une bonne entente mais aussi que le groupe fonctionne bien et donc l'enjeu c'est de pouvoir grâce à tous les éléments qu'on a pu aborder ... baliser l'ensemble des points qui seront importants dans le groupe et qui seront importants à définir dans le pacte d'actionnaires.

  • Speaker #1

    Bravo parce que c'est exactement ce que je fais et normalement je suis là donc c'est vraiment ce que voilà.

  • Speaker #3

    Pour notre défense on a une avocate et un juriste. C'est pas ce qu'on peut dire juriste.

  • Speaker #1

    Oui mais bien sûr mais c'est vrai que la partie en résidentiel le fait de couper, voilà, moi je me rends compte que je le fais avec certains clients qui sont ok, parce que tout le monde n'est pas ok effectivement de couper du quotidien, mais ça change tout, parce qu'après ça fluidifie tellement les relations.

  • Speaker #2

    C'est sympa.

  • Speaker #1

    Et puis c'est très sympa, oui.

  • Speaker #0

    Ça nous permet de nous rendre compte si nos boîtes tournent sans nous. Je me suis dit putain ça s'est super bien passé, je vais me barrer plus souvent. Donc finalement, tu apprends aussi des choses. de lâcher comme ça deux jours, parce que l'idée c'était pas trop d'ouvrir les mails. Oui,

  • Speaker #1

    d'être vraiment concentré sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je pense que c'était passé pour nous. Il y a eu des mini-pauses mail, franchement c'était hyper fluide.

  • Speaker #1

    Et vous vous êtes dit que vous alliez le refaire ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de faire ça, on s'est dit quoi, tous les six mois ?

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #3

    On en a quand même un autre avant, sur une demi-journée prévue en juin, sur un sujet spécifique, le récit stratégique notamment, après a été finalisé. Donc on s'est dit qu'on le finaliserait à ce moment-là. effectivement on a balisé tous les six mois pour pouvoir refaire cet exercice là et se projeter sur les prochaines années.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien, vraiment bravo !

  • Speaker #0

    L'exemplaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, non mais vraiment !

  • Speaker #2

    Et puis surtout on a vocation, on l'a vu sur les boîtes là, d'aller assez vite, ça a toujours été un peu le...

  • Speaker #1

    Votre souhait.

  • Speaker #2

    Exactement, et ce qui s'est passé, et donc je pense que... Tous les six mois, ça peut paraître un peu rapproché. Et en même temps, j'espère que les boîtes, six mois plus tard, ne ressembleront aucunement, en tout cas sur les premières années, à ce qu'elles étaient six mois auparavant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, c'est vrai que, en général, on fait ça tous les ans avec les boîtes que j'accompagne. Mais six mois, effectivement, vu la vitesse de développement du groupe, ça peut être parfait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le bon chiffre. Du moins pour les premières années. Après, on verra peut-être qu'effectivement, il faudra les calmer. Mais il ne passe pas six mois qui passent sans que les boîtes bougent quand même. Et puis, Libéral est tout jeune. Forcément, six mois avant.

  • Speaker #3

    Oui, c'est vrai. Six mois avant, on n'existait pas.

  • Speaker #0

    Il y a une croissance qui est importante.

  • Speaker #1

    Selon vous, c'est quoi les qualités indispensables d'un bon associé ?

  • Speaker #3

    J'ai commencé tout à l'heure, mais du coup, curiosité. pour qu'ils puissent s'intéresser en fait au... Là on est sur des business différents et on veut créer un groupe. C'est pas forcément le cas des entrepreneurs qui en fait sont sur un même business, mais c'est important de s'intéresser à ce que fait l'autre, qu'il soit sur un business différent ou alors même sur ses tâches quotidiennes, pour comprendre en fait ce qu'il fait, comprendre les irritants qu'il peut avoir, et comprendre ce qu'on peut lui apporter, où est-ce qu'il peut s'améliorer, et qu'on puisse identifier assez tôt s'il y a des frustrations qui existent. Donc c'est la curiosité. Deuxième point c'est la communication. dans toutes les boîtes dans lesquelles j'ai bossé. C'était vraiment un point essentiel et quand on se rendait compte que la communication n'était pas bonne, c'est justement les boîtes qui, je trouve, ne tournent pas bien. Communiquer sur les points qu'on arrive bien à traiter, c'est bien, mais communiquer sur les points qu'on n'arrive pas à traiter ou qu'on n'arrive pas à faire avancer, c'est encore mieux. C'est-à-dire dire aux autres, en fait, j'ai pas le temps de faire ce sujet, j'ai pas le temps d'avancer sur ces sujets-là, mais je les ai toujours en tête et ça permet en fait de désamorcer des situations qui peuvent être... qui peuvent être vus comme complexes et qui peuvent générer des frustrations. Et donc la communication, c'est vraiment un point essentiel. Et enfin, dernier point, c'est la transparence. Mais ça se lie un peu à la communication, c'est-à-dire s'il y a un point sur lequel on n'est pas à l'aise, s'il y a un sujet sur lequel on n'arrive pas à faire progresser ou on ne se sent pas légitime pour le faire, on a besoin d'un coup de main. C'est vraiment important de lever la main, d'essayer de le faire soi-même avant, mais de lever la main et d'être transparent par rapport à ça. Pour, encore une fois, ne pas générer de frustration. On ne reprochera jamais à quelqu'un de trop communiquer, d'être transparent sur sa manière de travailler, sur ce qu'il ressent et sur les points qu'on pourrait améliorer pour que la collaboration se passe mieux. Voilà, c'était mes trois points, je crois, pendant le séminaire.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Moi, j'ajouterais la complémentarité. C'est-à-dire que si on a que des personnes qui sont très bonnes commercialement, c'est top, mais ça ne suffira pas pour aller plus loin. Si on a des très bons techniciens de la même manière, c'est de trouver chez chacun un peu ses forces et de les accentuer, tout en gardant évidemment un peu de compétence. Quand on est entrepreneur, on est obligé d'essayer d'être un peu bon en tout. Mais cette complémentarité-là, elle est hyper importante pour aller plus vite, plus loin. avec ses associés. Après, évidemment, que les salariés qui sont là sont partie prenante de tout ça. Mais déjà, au départ, il faut avoir des bases solides.

  • Speaker #0

    Et puis, dernier, je ne sais pas si Clément, tu l'as dit, mais je ne crois pas. Et je pense que je parle pour le Val en même temps. C'est l'ambition commune. C'est-à-dire, on a posé, c'est con, mais on a mis, OK, quelle boîte va faire combien de chiffres dans 1, 3, 5 ans ? Et du coup, combien le groupe pourra générer si on assemble tout ça et qu'en plus, on ajoute d'autres boîtes et en plus, on ajoute les synergies ? Quel est l'objectif ? Et est-ce que c'est un objectif qui vous semble réalisable ? Est-ce qu'on voulait qu'on fasse ça ensemble ? Et ça, je trouve que c'est con, mais on s'est donné... Alors, les chiffres varient, mais on parle de... J'ai l'impression de 20 millions dans 5 ans, objectifs qui, pour certains, est un peu de mesuré. Pour d'autres, moi, je pense que c'est possible. Et globalement, c'est de se dire, OK, on va conçoit ça, tout en ayant des clients satisfaits et tout en ayant une bonne ambiance de boîte, comme on arrive à avoir aujourd'hui. Et c'est bien d'être quatre, je pense. Ça fait 5 millions chacun, à gérer. Non, mais voilà, je trouve que si on est tous raccords avec ça, finalement, ça nous donne un truc assez clair qu'on peut facilement découper. et se dire, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour atteindre ces paliers petit à petit.

  • Speaker #2

    Pas de pression.

  • Speaker #1

    C'était ma question, tu as anticipé ma question, parce que c'était votre vision et vos projets pour l'avenir. Donc c'est déjà, j'entends, un objectif de chiffre d'affaires. Mais voilà, quels sont les autres objectifs que vous avez ?

  • Speaker #2

    Un objectif de chiffres, un objectif de recrutement dans les boîtes, là on est quasiment, si on cumule les salariés, une vingtaine de personnes. C'est de faire grossir ce chiffre-là de manière assez importante sur les mois et années qui arrivent. Il y a un objectif, on en parle en filigrane depuis telle heure, mais c'est de trouver d'autres projets. c'est de trouver d'autres entrepreneurs qui partagent des valeurs communes et qui ont envie de partir de... d'une idée, de la construire, d'aller vite, de la tester, de se planter, de tester une. Donc, on est quatre et c'est déjà génial, mais c'est d'être encore plus. Là-dessus, c'est de fédérer. Là-dessus, c'est surtout d'aller découvrir des nouveaux segments, des nouvelles activités qu'on ne connaît pas. On est tous hyper curieux, on le disait. Et c'est hyper agréable de... D'arriver sur un sujet qu'on ne connaît pas, de le débroussailler, d'avoir une compréhension et un apprentissage exponentiel sur un sujet, de le donner à quelqu'un. Donc je pense qu'en tout cas, c'est à peu près ça, les objectifs et la vision.

  • Speaker #3

    Moi, il y en a un qu'on n'a pas dit. Mon associé le partage et c'est lui qui le met tout le temps en valeur. C'est s'éclater, s'amuser. On n'est pas au boulot pour venir à la boule au ventre le matin et se dire à quelle sauce je vais être mangé encore aujourd'hui. Il y a quand même un enjeu de s'amuser dans notre taf, de faire quelque chose qui nous passionne, de faire en sorte que les salariés qu'on recrute s'amusent et prennent du plaisir dans le boulot qu'ils ont et s'épanouissent. C'est vraiment, je pense, un enjeu que ce soit pour nous et nos futurs associés, futurs salariés, de faire en sorte qu'ils se plaisent, qu'ils ne s'ennuient pas et qu'ils découvrent sans cesse de nouveaux sujets sur lesquels bosser et qu'ils sentent une vraie progression dans leur posture, dans leur manière de travailler. et qui puissent appréhender une évolution, soit dans notre structure, soit dans une autre, qui seront amenées à créer, avec, on l'espère, notre concours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vrai que c'est essentiel, parce que du coup, ça vous permet aussi de fidéliser.

  • Speaker #0

    C'est clair. Non, mais pour le coup, en plus, c'est vraiment quelque chose qui ressort de nos salariés. Ils sont vraiment très heureux, je pense, de bosser avec nous. Ils ont beaucoup de liberté. Et oui, on ressort vraiment une bonne... Il y a une bonne ambiance ici. Et j'espère que c'est aussi grâce à nous, je pense. Forcément. ils reflètent votre système d'aspect en général puis nos recrutements je pense nous ressemblent ils sont tous très entreprenants ils ont tous une bonne vibe donc si vous êtes bonne vibe intelligent sympa et que il y a des projets qui veulent être lancés, sachant que nous on a des idées mais on est ouvert à peut-être des choses parce qu'on n'a pas vos yeux, on n'a pas votre prisme, qu'on aurait à louper et donc c'est vrai que

  • Speaker #1

    Vous êtes à l'écoute.

  • Speaker #0

    On est à l'écoute. Toujours. Et nos salariés le savent d'ailleurs. Je pense qu'ils savent que si un jour ils ont un projet, on peut en discuter.

  • Speaker #1

    Et pour finir, quels conseils vous donneriez aux entrepreneurs qui veulent s'associer ?

  • Speaker #3

    Ne le faites pas avec un membre de votre famille. Non, blague à part.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne l'a pas précisé.

  • Speaker #3

    Oui, je suis le frère de Valentin, du coup mon associé. Beaucoup de gens. me disent « mais t'es fou de t'associer avec ton frère, c'est un motif d'embrouille » . Et on connaît d'autres associés qui sont frères. Le groupe Zélia, par exemple, a été fondé par deux frères. Moi, dans les podcasts,

  • Speaker #1

    j'en ai déjà eu plusieurs.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est plus une force qu'une faiblesse parce qu'on arrive à se dire les choses, on arrive à séparer le pro du perso. Et donc, c'est important de s'associer pour moi. Je ne m'associerai pas avec quelqu'un que je ne connais pas et avec quelqu'un avec qui je n'ai pas de vraies affinités. Même si on est complémentaires d'un point de vue business, je ne le ferai pas. Si on est complémentaires d'un point de vue compétence, mais qu'on n'a pas la même ambition, qu'on n'a pas les mêmes valeurs, et qu'on n'arrive pas à se marrer ensemble, n'y allez pas. C'est quelque chose que vous regretterez, parce que tôt ou tard, ça peut poser problème.

  • Speaker #2

    Tu parlais tout à l'heure des fiançailles avant le mariage de l'association. en fait on passe le plus clair de notre temps avec les gens avec lesquels on travaille et encore plus avec nos associés donc il faut y aller à 2000% donc il faut vouloir y aller, s'amuser avoir des valeurs communes pro mais perso aussi je pense que l'un ne peut pas aller sans l'autre je rejoins Clément là dessus, je vois mal je peux me planter, peut-être je dirai autre chose dans 5 ou 10 ans mais à date je vois mal comment c'est possible sans avoir un lien humain fort aussi Merci.

  • Speaker #1

    Oui, c'est avant tout une aventure humaine, une association.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, il y a vraiment des gens qui trouvent, il y a des Tinder de l'association, il y a des trucs comme ça qui ressortent. Et franchement, je ne sais pas comment ils font.

  • Speaker #1

    Non, mais après, c'est vrai que parfois, se poser des questions, parce que, ce que je disais tout à l'heure, je crois que la moyenne d'association Barreau de Paris, c'est trois ans. Et moi, je n'ai plus d'associés aujourd'hui, mais j'ai été associée précédemment. Et deux fois, j'ai voulu me réassocier. Et j'ai appliqué ce que je fais avec mes clients à ces deux futurs associés. Ce sont toujours des amis, mais ce ne sont pas devenus mes associés. Alors que si on s'était associés sans se poser les questions de ce parcours, un peu le séminaire que vous avez fait, au bout de six mois, je pense qu'on ne se parlerait plus. Il n'y avait pas de vision commune, il n'y avait pas de cible commune, il n'y avait pas de matière commune, pas de complémentarité d'activité. On était juste effectivement assez potes, mais d'où l'importance de se poser les questions que vous vous êtes posées quand même. Et la complémentarité, oui, qui pour moi est la curiosité, voilà, et la transparence. C'est vraiment ce que vous avez dit, c'est ce qui ressort de la force des associés qui réussissent. Donc, longue vie à cette belle association.

  • Speaker #2

    Je vous souhaite.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à tous les trois pour ce témoignage qui était très inspirant, rafraîchissant et dynamique.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode d'Aventuré Associé. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager et à laisser un commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouveau portrait d'entrepreneurs passionnés. À bientôt.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anne-Sophie Riaud

    00:01

  • Présentation des invités : Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard

    00:34

  • Parcours professionnel et expériences des associés

    01:04

  • Discussion sur leurs projets et collaboration entre associés

    02:30

  • Types de clients et services offerts par chaque structure

    07:05

  • Création d'une nouvelle dynamique et projets communs

    11:35

  • Séminaire d'associés : préparation et objectifs

    22:35

  • Conseils pour les entrepreneurs souhaitant s'associer

    41:30

Description

Êtes-vous prêts à découvrir les secrets d'une association réussie dans le monde de l'accompagnement des professions libérales ? Dans cet épisode je reçois trois supers entrepreneurs : Eva Schick, Louis Gaillot et Clément Bernard. Ensemble, ils plongent au cœur de leur parcours professionnel, partageant des anecdotes et des leçons précieuses sur l'entrepreneuriat collaboratif.


À travers leur discussion, nos invités mettent en lumière la dynamique unique de leur association et l'importance cruciale des interactions humaines. Ils évoquent la complémentarité des compétences qui les unit et leur permet de surmonter ensemble les défis quotidiens. Vous découvrirez comment, lors de leur séminaire d'associés, ils ont défini leurs objectifs communs et leurs valeurs, tout en structurant leur groupe pour maximiser leur efficacité.

Les intervenants partagent également des conseils pratiques sur l'association, soulignant que la curiosité, la communication et la transparence sont des piliers essentiels pour réussir ensemble.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast Aventures et Associés, le podcast dédié aux aventures d'entrepreneuriat entre associés. Je m'appelle Anne-Sophie Rio, avocat en droit des sociétés et fondatrice de Lenox Avocat. Depuis 18 ans, j'accompagne des dirigeants et leurs entreprises. J'ai réalisé que ce qui me passionne dans mon métier, ce sont avant tout les interactions humaines, notamment entre associés. C'est pourquoi j'ai décidé de centrer mon activité sur l'association, en élaborant un accompagnement spécifique pour les associés, à la fois humain et juridique. De là est née l'idée de ce podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir trois nouveaux associés, Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard, associés au sein des structures libérales, Neria, Ourama, le partenaire business dédié aux professions libérales. Merci à vous trois d'avoir accepté mon invitation. Chacun œuvrait au sein de différentes structures et ils se sont rencontrés grâce au talentueux Valentin Tonti-Bernard. Je vais... désormais leur demander de se présenter. Alors, quel est votre parcours à chacun d'entre vous ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup déjà de nous inviter dans ce podcast. Écoute, pour être brève, moi j'ai un parcours où j'ai fait des études de droit. Je suis avocate de formation et j'ai fait un master supplémentaire à HEC Polytechnique d'Entrepreneuriat. Et tu évoquais Valentin tout à l'heure, c'est dans ce cadre-là que je l'ai rencontré. Il avait déjà une entreprise qui était pour les avocats à Nomiya. Ils avaient une volonté de monter une nouvelle boîte sur du recrutement. Du recrutement initialement pour les cabinets d'avocats avec un modèle un petit peu particulier où on se base sur le besoin du collaborateur pour l'accompagner dans sa recherche et pour qu'il puisse retrouver derrière la collaboration qui colle exactement à ses critères. Et c'est ce qui est devenu Neria, la boîte de laquelle je suis à la tête depuis maintenant trois ans. Donc ça suivait parfaitement mes deux aspirations. La première, rester dans le monde juridique, côtoyer les avocats que j'aime beaucoup, mais en même temps, ajouter vraiment cette touche entrepreneuriale où tu ne fais pas que du droit, où tu touches à tout et tu apprends un nouveau métier tous les jours. Et surtout, tu rencontres plein de nouvelles personnes hyper inspirantes, intelligentes et avec lesquelles tu as envie de créer des nouveaux projets. Et parfaite transition pour dire que j'en ai rencontré pas mal. notamment certains qui sont autour de cette table aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, Clément ?

  • Speaker #2

    Merci pour l'invitation. Moi, j'ai un parcours assez classique. J'ai fait deux ans de prépa à Strasbourg avant d'aller dans une grande école de commerce qui s'appelle l'EM Lyon. Pourquoi je voulais aller en école de commerce ? Je voulais absolument travailler dans le développement de startups, financer des startups et travailler dans le venture capital. Bon, après le rêve, la réalité, en réalité, quand on travaille dans le venture capital, On n'aide pas des startups à se développer, on les finance, on identifie quels sont les bons projets, mais on ne va pas mettre les mains dans le cambouis, on ne va pas les aider. Et donc, fort de cette réflexion-là, je me suis orienté vers le conseil en me disant « En fait, le conseil, c'est parfait pour les gens qui n'aiment pas choisir. On peut toucher à tout, on peut aller sur des projets divers et variés et on peut apprendre vite. » Donc j'ai pu avoir plusieurs expériences dans le conseil, mais l'expérience qui m'a en fait le plus forgé, c'est mon expérience, on va dire, entrepreneuriale déguisée. Pendant la période du Covid, mes deux parents qui sont avocats ont eu d'énormes difficultés dans leur cabinet. Plus rien ne tournait, il y avait des factures à payer où il n'y avait pas forcément d'aide d'Etat. Et donc je les ai aidés sur cette période Covid à se digitaliser. Et je me suis rendu compte du fossé qui sépare mes clients, grands comptes, Stéphane Plaza Immobilier, Grouping Gencia, etc. des cabinets d'avocats, des cabinets d'expertise comptable et autres qui sont un peu à l'ancienne sur ces sujets-là. Et moi, j'ai décidé, après deux ans dans le conseil, dans le data et le marketing, où j'ai pu vraiment mettre les mains dans le crambouille de projets assez titanesques sur du CRM, sur du marketing, sur du commercial, me dire qu'en fait, les gens chez qui j'aurais le plus d'impact, c'est les professions libérales qui aujourd'hui sont un peu à l'ancienne, effectivement, comme tu l'as dit. Et donc j'ai décidé de cofonder Libéro le Conseil avec mon frère et associé Valentin Tantibernard.

  • Speaker #0

    Ok, merci.

  • Speaker #3

    Et Louis ? Et de mon côté, merci encore pour cette invitation, c'est très cool. Et moi je m'appelle Louis Gaillot, je suis le fondateur d'une boîte qui s'appelle Ourama. Avant ça j'ai fait une licence de droit et moi les métiers juridiques ça me bottait pas du tout. Donc j'ai fait une école de commerce derrière, j'ai bifurqué. Je suis pas non plus amoureux des avocats, bien que je travaille avec eux. Simplement, j'ai bossé chez Anomia parce que Valentin et Jérôme, les fondateurs de la boîte, cherchaient des salariés assez entreprenants qui avaient envie de monter des boîtes. Et moi, j'étais freelance en parallèle de mes études et de mes activités passées. Et je n'osais pas y aller seul. Et j'ai fait deux ans, enfin un an et demi chez Anomia. Donc, j'accompagnais des avocats sur le volet marketing, création de contenu, plutôt côté formation et conseil. Et au bout d'un moment, je suis allé voir les gars. Bon, tous les sites, dès que nos clients, ils sont pourris. Leur com pourrait être revu, un petit peu comme à l'image des experts comptables dont tu parlais, Clément. Et donc, je leur ai dit, venez, on développe une branche agence où on ne fait pas simplement de la formation, mais on fait pour eux. Et donc, création de site web et référencement SEO, publicité, création de contenu sur les réseaux sociaux. Donc, j'ai créé ça il y a environ deux ans. Et aujourd'hui, on est une petite dizaine. D'accord. et on... On essaye de grandir maintenant avec ceux qui partagent mon quotidien, donc Clément, Eva et Valentin, sur quelque chose d'un peu plus gros. D'accord. On va parler j'imagine ensemble.

  • Speaker #0

    Et parce que là, de ce que je comprends, c'est que là vous étiez chacun associé dans vos propres structures. Et est né un nouveau projet.

  • Speaker #3

    C'est ça, ça a un peu de soi, mais on est sur le même secteur, plus ou moins ouvert par rapport à chaque activité. Eva est quand même très centrée à Wauquay encore aujourd'hui. Mais globalement, on touche... Moi, je me suis très vite ouvert à d'autres professions, experts comptables, gestionnaire de patrimoine, cabinet de conseil, etc. Clément, du coup, a suivi cette dynamique dès la création de Libéral et va y réfléchir petit à petit. Donc, c'est assez logique. Finalement, on répond aux trois gros besoins d'une boîte. D'accord. Il manque le volet juridique, effectivement, la création et l'accompagnement sur sécurité et peut-être transmission, etc. Libéral travaille aussi un peu là-dessus je pense, mais globalement c'est comment trouver, comment briller, comment positionner son activité, comment développer sa notoriété, comment recruter et ça au fur et à mesure du développement des boîtes qu'on accompagne.

  • Speaker #0

    Et vous avez quel type de clients ? C'est vraiment plutôt des gens qui se lancent, des cabinets qui veulent un peu se dynamiser, des petites structures, des gros cabinets ?

  • Speaker #2

    Côté Libérol, on peut vraiment tout avoir. Notre plus petit client aujourd'hui fait 400 000 euros de chiffre d'affaires annuel et notre plus gros client fait 30 millions. Donc il y a un gap énorme entre nos plus petits clients et nos plus gros clients. Ils bossent sur des problématiques différentes. Le petit, par exemple, c'est sur du développement commercial, comment passer à 1 million d'ici 5 ans. Et les plus gros, ça va plus être sur de l'organisation. Comment on structure une croissance globale de groupe ? Comment on définit un parcours collaborateur efficace qui nous permet de recruter des talents, mais aussi de les garder, de les fidéliser et de les faire monter au sein de notre structure pour que notre structure, à moyen terme, long terme, soit à la fois valorisée par nos actifs, le chiffre d'affaires, la rentabilité qu'on a, mais aussi par les talents qu'on arrive à garder et fidéliser. Je fais le pass à Eva.

  • Speaker #1

    Voilà, la passe démontre quand même plus mal le lien qu'il y a entre les entreprises. Et il n'y a pas un appel que j'ai avec un client qui ne rebondit pas sur le site internet qui est beau ou pas beau la plupart du temps d'un cabinet. Donc, je parle d'Ourama ou de la même chose sur les activités libérales. C'est quand même très, très lié. Et au-delà du moment où on s'est dit on va vraiment faire quelque chose de construit ensemble, on faisait déjà ces liens de manière assez naturelle. Sur le type de clientèle, de mon côté, il est assez diversifié. Je vais partir d'un cabinet, mon plus petit client que j'avais eu, c'était un cabinet en création et qui n'avait aucune visibilité sur ce recrutement, mais qui avait le budget pour être accompagné, parce que c'est quand même un gros budget. Mais c'est un investissement et c'est là où parfois les cabinets ont un peu de mal. Mais ça va sur des cabinets de taille moyenne française, des gros cabinets anglo-saxons. Il n'y a pas de limite. La seule limite que j'ai, c'est qu'on est sur des cabinets qui font des matières qui sont afférentes aux droits des affaires. J'exclus le pénal, j'exclus la famille, etc. Pas qu'on n'a pas envie de les aider, il y a moins de budget là-dessus. Donc il y a aussi cette limite-là. Et après, sur les candidats, nous, on est très orientés sur les collaborateurs de cabinets d'avocats. Ça nous est arrivé, mais à l'opportunité d'accompagner sur des associations de confrères ou des mouvements d'équipe. Aujourd'hui, comme le disait Louis, nous on n'est que sur les cabinets d'avocats à court terme. Il y a une vraie volonté, aspiration d'aller sur les autres professions. Ça paraît assez naturel puisque le fonctionnement et les problématiques de recrutement sont sensiblement les mêmes. Donc les enjeux, une fois que les procès sont en place, c'est de dupliquer.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour bientôt, de ce que je comprends. Ok.

  • Speaker #3

    Nous, on est... Alors je dirais que le prisme est encore un petit peu plus large que celui de Clément. On accompagne vraiment des avocats, même des collaborateurs dans la création de leur site et développement de leur communication. Comme on accompagne de plus en plus des gros cabinets, des projets un peu plus d'envergure, il n'y en a pas encore, ça va sortir bientôt, mais il y a pas mal de gros clients, si je peux les appeler comme ça, ou structure de plus de 50 à 60 personnes. Et pour le coup, on s'est ouvert vachement très vite aux professions parce que du conseil, que ce soit très déterminé et très positionné, je trouvais que c'était très logique. Sur la création de site internet, comme Eva le dit, les problématiques sont plus ou moins les mêmes. Soit c'est de la notoriété de l'acquisition client, soit c'est de la marque employeur et du recrutement. Et donc, nous, on s'est vite ouvert à des clients à l'international, beaucoup d'arbitres. Là où on travaille avec un avocat sur New York. sur l'un des plus gros cabinets en Côte d'Ivoire, enfin c'est assez vite ouvert. Et puis donc voilà, du petit projet à des énormes cabinets. Et l'idée nous c'est de toute manière que vous soyez tout petit ou très grand, vous ayez un site hyper quali, vous ayez une com qui soit quali. Moi j'adore accompagner un collaborateur et qu'il ait un meilleur site que son associé. C'est ça le but quoi. Donc, il y a juste... et que ce ne soit pas à la tête du client, nos tarifs sont clairs, vous retrouverez tout sur le site web. Faites un petit tour. Si vous êtes avocat et que vous écoutez notamment.

  • Speaker #2

    Petite pub. Coucou.

  • Speaker #0

    Votre parcours d'associé. Je comprends que vous vous êtes rencontré autour de Valentin, mais comment ça s'est concrétisé ? C'est ce qu'il vous a dit un jour ? Ou alors c'est en vous croisant ? Parce que de ce que je comprends, vous partagez les locaux. et vous vous êtes dit tiens on s'entend bien allez on y va,

  • Speaker #1

    on lance quelque chose ensemble parce que vous auriez pu rester chacun dans vos structures en fait je pense que ça fait un moment et vous allez me dire si je me trompe mais je pense que ça fait un moment que c'était présent l'idée de vouloir faire des choses ensemble d'avoir des idées on a des âmes d'entrepreneurs donc tous les jours on va avoir une idée qui va peut-être jamais aboutir mais en tout cas elle est présente et ça fait plusieurs mois Oui. qu'on en discute. On est dans les mêmes bureaux, donc on se croise 15 fois par jour. On a plein d'activités qui sont sensiblement communes. Je pense qu'on a pris du temps à l'extérioriser et à aligner nos envies. On en parlera sûrement après. Mais déjà, c'est un travail de le faire avec soi-même et après l'extérioriser auprès des autres. Mais à un moment donné, pour avancer, il faut le poser clairement et se dire euh c'est En fait, on avait une envie de plus grand, je pense, les uns et les autres.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai appris à 2h du matin en rentrant de soirée. C'était super. Valentin qui fait le détour avec moi pour me ramener chez moi, qui me dit « Au fait, tu ne trouves pas que ce serait une super idée de créer un groupe avec Naria et Ourama ? » J'étais là « Mais de quoi tu me parles ? L'entreprise a 6 mois. L'objectif, c'est de se structurer, de croître. Et tu pourrais participer à quelque chose de plus grand. » Et c'est vrai que de prime abord, comme ça, on ne l'imagine pas trop. Mais en y réfléchissant, ça fait qu'on a un rôle qui évolue en interne, on participe à quelque chose de plus grand, et c'est un super challenge, et c'est quelque chose d'hyper satisfaisant. Et il y a une très bonne entente entre les associés, donc c'est aussi sympa de pouvoir se dire que quand j'aide Eva, ou quand j'aide Louis, ou quand eux m'aident, derrière, ça aide le groupe au global, et c'est pas juste par bonté d'âme, entre guillemets, mais c'est bien de voir que les actions qu'on mène derrière vont aussi rapporter au groupe, et c'est vachement satisfaisant.

  • Speaker #3

    C'est un peu la même dynamique que Eva, je pense. Mais comme Clément, je ne l'avais pas forcément envisagé non plus au début. Et au début, même pour être hyper transparent, moi j'imaginais qu'on allait le vendre assez vite, comme il s'est passé pour Anomera. C'est des boîtes sexy qui se vendent bien. On est vite devenu sur le secteur assez bien représenté, une belle référence. On a même été rapprochés déjà par des entrepreneurs. Je me suis dit, à mon avis, d'ici deux ans, c'est vendu. Mais en fait, effectivement, il y a un truc plus sympa à faire. Et je me suis dit, mais qu'est-ce qui va m'arriver ? Je vais avoir vendu ma boîte. Génial. Je vais remonter une autre boîte. Je ne me voyais pas avoir besoin d'énormément de fonds pour créer une boîte plus grosse. Je n'avais pas de célérité là. Et pour le coup, je me suis dit, il y a peut-être une autre aventure plus grande encore, où on peut aller plus loin. Et le Louis, dans trois ans, je suis sûr, il regrettera de vendre Rouamma. Alors qu'en fait, on peut créer un énorme truc sympa avec une cinquantaine, une centaine de collaborateurs et créer un gros groupe.

  • Speaker #0

    Et ça, tu ne te disais pas que tu pouvais le faire tout seul ?

  • Speaker #3

    De un, pas aussi vite, en tout cas. Et puis pas avec des gens... En fait, on n'imagine jamais... Je suis très méfiant à chaque fois des personnes que je rencontre en me disant, je ne les connais pas. Donc, je n'imagine pas rencontrer des gens avec qui je vais pouvoir créer une boîte. Alors que là, en fait, ça va de soi. c'est à dire que je me suis dit Eva, ça fait deux ans qu'on partage notre quotidien. Génial. Clément, je l'avais déjà pas mal croisé. Et en plus de ça, personne hyper smart qui accompagne super bien les clients. Le peu de temps que j'ai vu, je me suis dit, putain, c'est quand même une machine de guerre. Et Valentin, une personne hyper inspirante. Quand il arrive quelque part, il divise, mais il laisse personne indifférent. Et moi, je l'adore. Donc en fait, oui, je me suis dit, si c'est avec eux, je serais d'autant plus heureux de le faire. Donc, en fait, dès qu'ils ont proposé, j'ai dit, vas-y, moi, je suis chaud. On y va, quoi.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un truc juste pour rebondir là-dessus. Et d'autant plus par rapport à mon métier, c'est que le plus difficile à acquérir dans une boîte, que ce soit ses associés ou ses salariés, c'est de trouver les bonnes personnes. la confiance, la technique et la cohérence, la vision commune. On peut avoir des différences et ne pas avoir envie tout le temps exactement de la même chose, mais on a un objectif commun. Je trouve que lorsqu'on l'a trouvé, ça ne veut pas dire que tout sera un long fleuve tranquille, mais lorsqu'on l'a trouvé, il faut mettre toute son énergie et tout ce qui est entre nos mains pour essayer de faire quelque chose. Et surtout, moi, j'aurais eu un énorme regret de ne pas tester à 100% cette aventure-là.

  • Speaker #0

    Et j'ai l'impression de ce que vous dites, que le fait de vous être côtoyés un peu au quotidien, donc en fait vous ne travailliez pas vraiment ensemble, et en même temps vous aviez quelques projets communs ou des clients communs, ça vous a fait presque une période un peu de fiançailles, comme on pourrait dire dans un mariage. Et ça a permis de vous tester mutuellement, et je crois, pour avoir accompagné quand même pas mal d'entreprises qui se sont associées, que c'est essentiel en fait cette phase-là. Et vous, en fait, finalement ça s'est fait de manière spontanée ? de ce que je comprends. Vous ne vous êtes pas dit, bon, on va mettre des partenariats en place, puis on va voir comment ça marche. Mais c'est un vrai partage, je trouve, d'expériences hyper intéressantes et enrichissantes pour les gens qui nous écoutent parce que, en fait, vous vous êtes testés, de ce que je comprends, vous vous retrouvez les uns dans les autres sur des valeurs, une vision commune, des envies de développer ensemble. Vous avez travaillé un peu quand même vos valeurs, vos choix de développement ?

  • Speaker #2

    Sur ce que tu disais, ce qui est intéressant, c'est que tu présentes ça de manière assez formelle, vous vous êtes testés. Dans les faits, c'est plus de la curiosité personnelle de chacun qui a fait qu'on a commencé à s'intéresser au business des autres. Mais alors pourquoi tu travailles comme ça ? Ah mais pourquoi tu fais comme ça ? Tu ne ferais pas mieux de faire comme ça ? Essayer de comprendre le business des autres, d'avoir la curiosité, d'aller voir comment ils travaillent et de comprendre ce qu'ils font et de soi-même se remettre en cause pour se dire mais attends, en fait, c'est peut-être lui qui a la bonne manière de travailler. C'est ça qui a pu déjà nous faire germer en fait cette idée. de se dire, en fait, cette personne-là, elle a la curiosité de voir ce que je fais, essayer de comprendre comment je bosse, et surtout, elle me propose des idées que moi-même, je n'aurais pas eues sur ma manière de travailler et sur les points sur lesquels je peux m'améliorer en me donnant des exemples concrets de, elle, comment elle bosse. Je pense que c'était aussi ça qui était vachement intéressant au début.

  • Speaker #0

    Ça fait partie des qualités, je pense, d'un bon associé. On y reviendra tout à l'heure, mais la curiosité de ce que je comprends. Et donc, votre relation au quotidien ? Comment ça se passe ? Donc vous avez chacun vos domaines d'expertise, mais par exemple, vous posez des questions, vous dites tiens, là-dessus, j'aimerais bien avoir ton avis. Comment concrètement ça se passe au quotidien ?

  • Speaker #3

    Alors il y a plusieurs choses. Déjà, on a des points qu'on a mis en place de manière hebdomadaire depuis le fameux séminaire sur lequel tu as parlé au début. Déjà, effectivement, ça se passe de manière indirecte. On se croise et on se pose des questions. Moi, je pose toujours des... Chacun a son domaine d'expertise. Dès que j'ai une question sur des automatisations, sur du process, Clément est toujours de bon conseil. Dès qu'ils ont des questions sur du branding, sur leur site web, parce que c'est nous qui avons fait tous leurs sites, forcément, on est à dispo. Mais c'est plus sur les projets communs où on commence vraiment à structurer les choses pour faire avancer. Parce que... On a un quotidien et c'est ça aussi la difficulté de ce groupe qui est en train de se créer. On a des boîtes qui doivent fonctionner encore, elles sont toutes jeunes. Donc, de un, on peut prendre un mur. Donc, il faut qu'on continue à bien gérer ce qui est déjà en train d'être créé et de structurer les choses pour que ça avance non plus et pas que ce soit une espèce de tannée. Faire avancer ces projets qui sont par certains très long terme. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres.

  • Speaker #1

    On passe du côté artisanal, entrepreneuriat, où l'objectif c'est le CA de sa boîte, et les réunions sont là où elles sautent, à quelque chose où on doit faire rentrer ce quotidien-là que décrit Louis, plus la structuration du groupe et des projets communs. Et donc, pour faire rentrer tout ça dans une semaine, sans bosser nuit, jour ou week-end, parce qu'on a tous une vie à côté et qu'on a envie de la conserver. Tu parlais des valeurs, ça c'est aussi un équilibre, c'est important. C'est de se mettre des réunions, mais en même temps de ne pas avoir une réunionite aiguë à la française. Donc c'est des temps efficaces, concis, où on peut bosser en asynchrone, où on se rend des projets. Et on arrive, et on est encore en train de le construire évidemment, à être sur des moments vraiment très opérationnels de nos boîtes. On est tous en train de recruter plein de monde, donc c'est aussi déléguer, former, et des temps qui sont des temps peut-être plus longs. sur la structuration globale du groupe et sur les projets dans chaque boîte qui vont avoir un lien avec les autres entrepreneurs que sont Valentin, Louis et Clément pour ma part. Donc, petite gestion, petite dynamique, petite gymnastique.

  • Speaker #0

    Donc là, vous avez pour l'instant un point hebdomadaire pour le moment.

  • Speaker #2

    C'est même plus large que ça en réalité. Le séminaire nous a permis de définir un planning sur lequel on doit se projeter pour qu'en fait, au fil du temps, au fil de cette association, on passe de rôle, comme l'expliquaient Eva et Louis, de juste dirigeants de notre boîte, au rôle qu'on doit avoir in fine dans la structure et à l'engagement qu'on doit avoir dans la structure. Aujourd'hui, ça se matérialise sous la forme d'un point hebdo et d'un point mensuel où on repasse à la fois les performances de chaque boîte et on repasse les projets qu'on partage, les projets que Libérole partage avec Naria, les projets que Libérole partage avec Kurama, les projets que Kurama partage avec Naria et Kurama avec Libérole, etc. On se partage à la voie les chiffres, mais aussi l'avancement sur ces projets qu'on va avoir ensemble. Et l'objectif, c'est que cette heure hebdo, qui est utilisée pour de la réu, Et plus une autre heure de production, on va dire, de manière plus objective et plus opérationnelle. Il y a une heure de production en plus sur comment on peut aider les autres boîtes à se développer sur ces projets communs. Elle passe de une heure dans trois mois à deux, trois, quatre heures. Et qu'au fil du temps, on arrive à la voie à structurer nos boîtes pour qu'elles tournent mieux avec un clément à 90% sur la boîte plutôt qu'à 100%. et qu'à la fois le groupe puisse commencer à se structurer et gagner en valeur, gagner en efficacité, parce qu'en fait, c'est ça notre objectif, que demain, à 3, on fasse le travail de 4, d'ajouter nos valeurs et de multiplier le facteur qui nous permettra d'être plus productifs.

  • Speaker #0

    Alors ce fameux séminaire d'associés, est-ce que vous pouvez nous en parler ? Parce que moi, c'est comme ça, effectivement, que je vous ai découvert sur LinkedIn. Il y avait un témoignage très inspirant qui m'a beaucoup parlé parce que je trouve que beaucoup d'entrepreneurs devraient partir à un séminaire d'associés. Est-ce que vous voulez bien nous raconter ? Est-ce que c'était la première fois ? Comment ça s'est passé ? Où est-ce que vous êtes allés ? Est-ce que vous vous êtes fait accompagner ? Est-ce que vous aviez préparé les choses ? Qu'est-ce que vous en avez tiré ? Enfin bref, j'ai plein de questions.

  • Speaker #1

    On a été plutôt sérieux, je crois, sur la préparation. On s'est dit « Ok, on a envie de réfléchir à ce groupe » . On ne peut pas juste vouloir réfléchir à un groupe, qu'est-ce qu'on fait, comment, on en parle au bureau, ce n'est pas une zone hyper neutre, puis on est au travail, donc en fait il y a nos salariés qui ont des questions quotidiennes. Donc on s'est dit ok, on va partir deux jours, on est parti au bord de la mer, on n'a pas trop vu la mer pour être honnête, mais on est parti au bord de la mer. C'était iodé. On a préparé en amont plusieurs choses, la première c'est un questionnaire personnel. Assez long sur nos aspirations de vie perso, pro, à moyen, long terme, le rôle qu'on voulait avoir. Vraiment une liste assez longue de

  • Speaker #0

    20, 30 questions. Et ça,

  • Speaker #1

    vous l'avez fait seul ?

  • Speaker #0

    Tout seul. Vous n'êtes pas fait accompagner par un coach ou par quelqu'un ? Non. D'accord.

  • Speaker #2

    Chat GPT, tu es un coach.

  • Speaker #0

    C'est une forme de coach, tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà. Ça, en amont, ce qui a été un travail, en tout cas pour ma part, d'introspection et puis après de le délivrer aux autres. donc Hyper important et la deuxième chose dans cette préparation c'est qu'on avait fixé quatre grandes thématiques. On est parti deux jours, donc quatre demi-journées. Les garçons peut-être reviendront sur les thématiques mais justement on s'est dit ok on cadre tout ça, on ne sort pas du cadre de notre matinée pour aller déjà sur les sujets de l'après-midi. On essaie d'être hyper sérieux et puis on s'est mis deux trois règles en place aussi. Lorsqu'on sort de ses sessions et qu'on va déj, on ne parle pas de travail. Parce que chaque moment... Voilà, exactement. Donc ça, c'est la préparation en amont.

  • Speaker #2

    Je veux que j'aille sur le planning du coup, parce que je ne me souviens plus. Tout à fait. Alors le planning, on avait fait en sorte que chaque associé ou potentiel associé puisse préparer une demi-journée. La première demi-journée, on avait vocation à repasser sur les questionnaires qu'on avait remplis en amont. Chacun avait pu lire les questionnaires des autres. Ou les étudier,

  • Speaker #0

    faire passer en amont.

  • Speaker #2

    On se les était partagés effectivement. pour qu'on puisse avoir une vision complète sur ce qu'attendaient les autres, ce qu'ils voulaient faire, quels sont les business qu'on voulait lancer à l'avenir, quel rôle on imaginait pour chaque personne en interne au sein du groupe, tous ces éléments-là. Et donc l'enjeu était de s'aligner, de voir où il pouvait y avoir des divergences sur ces sujets-là. L'après-midi, c'était le plus structurant, on va dire, enfin ce qui pouvait être le plus conflictuel, c'est-à-dire vers quel modèle on va aller pour s'associer, pour se structurer. répartition des parts etc donc ça c'était la première journée et la deuxième journée c'était en fait on a défini un cap on a défini où est-ce qu'on voulait aller. On a défini ce qu'on voulait cibler. La question qu'on doit se poser maintenant, c'est comment on y va. Donc c'était en fait poser l'ensemble des jalons qui vont nous permettre d'arriver à cet objectif, de dire comment demain Eva, elle passe de directrice de Naria à directrice de Naria à X% de son temps et chief of staff. sur le groupe à X% de son temps. C'est en fait définir l'ensemble de ces jalons, à la fois en termes de communication aux équipes, en termes de monter des différences associées sur les sujets qui sont censés porter au niveau groupe. Donc c'était vraiment essentiel sur cette planification. Et l'après-midi, on a travaillé sur le récit stratégique. Pourquoi on fait ce groupe ? Comment on va le faire ? Avec quelle temporalité ? Ce qu'on aura traité le matin. Donc c'était en fait un peu la concaténation. de tous les éléments qu'on avait pu voir pendant ces deux jours.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est hyper complet. C'est génial. Parce qu'il y a assez peu d'entrepreneurs qui font ce que vous faites.

  • Speaker #3

    Non, par contre. Moi, je ne voulais même pas les faire les deux jours. Je me disais, tiens, deux jours de travail pour ça.

  • Speaker #0

    Et alors ? Et alors, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #3

    Non, mais c'est vrai que c'était une bonne manière de faire. Ça a permis de... Déjà, moi, je trouve que le questionnaire, c'est génial. Ça permet vraiment de se poser dans son coin. Moi, j'étais au ski quand je l'ai rempli. Et effectivement, tu te projettes beaucoup mieux et tu te poses des vraies questions. Et puis après, le séminaire, si tu veux qu'on enchaîne sur un peu comment ça s'est passé dans les faits.

  • Speaker #0

    Oui, est-ce qu'il y a eu des moments de tension, par exemple ?

  • Speaker #3

    Forcément, le moment départ est toujours un peu...

  • Speaker #0

    C'est marrant,

  • Speaker #3

    ça. Tout le monde n'a pas la même vision des choses. Mais pour autant, je trouve... vraiment bien passé par rapport à comment j'avais visualisé le truc en ranking et on a trouvé un compromis qui est génial parce qu'il y a un enjeu qui est important c'est qu'on voulait à la fois se regrouper mais créer un groupe qui reste ouvert à que d'autres personnes un jour puissent atteindre de moins l'écosystème pas forcément la holding mais peu importe et donc on a tous donné un peu ce qui a permis de mettre un peu tous les schémas à plat et sélectionner celui qui nous semblait le bon et je pense que L'avenir nous le dira mais qu'on a bien choisi. Puis après, de toute manière, le problème c'est que si on n'avait pas ces réponses-là, la suite ne servait à rien. Donc c'était bien qu'on ait posé un peu tout ça, qu'on ait au moins eu un go, quitte à en reparler un petit peu à un moment, mais on n'avait pas tout de suite pris la décision en disant « Ah, c'est comme ça que ça va être » . On s'est ouvert aussi à la réflexion, c'est-à-dire qu'il ne fallait pas prendre une décision tout de suite sur le week-end.

  • Speaker #0

    ça a vachement aidé à que ça se fasse de manière très fluide et que ce ne soit pas un sujet qu'on repart à chaque fois, que dès qu'on redébat sur le groupe.

  • Speaker #1

    Et donc du coup, tout ça, ça a été posé. Est-ce que, par exemple, c'est un peu la base de votre pacte d'associés ? Est-ce qu'il y a un pacte d'associés qui est en cours ou pas, d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Juste pour rebondir, pardon, sur une chose, sur le séminaire et pourquoi on pouvait y aller avec des appréhensions et pourquoi ça n'a pas été le cas. En fait, je pense qu'on avait un objectif commun. On avait tous réfléchi en amont, justement, grâce à ce questionnaire, à ce qu'on voulait, ce qu'on ne voulait pas. Et on savait déjà plus ou moins ce que les autres voulaient aussi. On n'arrivait pas en découvrant tout. Déjà, on a gagné un peu de temps et puis on a digéré les infos des autres. Et surtout, on se connaît, c'est ce qu'on disait. Et donc, en fait, moi, je suis arrivée, quand je discute avec Valentin ou que je discute avec Louis ou avec Clément, déjà, je sais comment je dois leur parler. Ils savent comment ils doivent me parler. Et j'anticipe aussi mes réactions. Et donc, en fait, je me suis aussi promis une certaine façon de réagir. Enfin, voilà, on ne peut pas. Sinon, on n'avance pas et sinon, on n'y va pas. Donc, je pense que ça, c'était hyper, hyper important d'arriver dans un état d'esprit positif. Et ça peut paraître un peu bateau, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est essentiel.

  • Speaker #2

    Et donc, oui, on n'a pas été 100% d'accord tout le long du week-end. Mais il n'y a pas un moment où on a haussé le ton, où ça s'est tendu. Enfin, on est revenus. tout allait bien.

  • Speaker #1

    Et puis même les conflits, c'est plutôt positif parce que ça fait émerger justement une réflexion pour se dire là, on est déjà en tension alors qu'on se lance juste. Alors comment est-ce qu'on va faire si on a plus de tensions un peu plus tard ?

  • Speaker #2

    Et pour répondre à la question sur le pacte, tu me diras si je me trompe, mais du coup, je pense que tout ce travail-là, il n'est pas encore à 100%, il n'est pas gravé dans le marbre. Par contre, je suis assez persuadée que Merci. Tout ce travail-là, en fait, c'est une grosse partie de ce qui va, à la fin, se retrouver dans ce pacte d'associés.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Ça a permis, en fait, ces discussions de baliser beaucoup de choses, de crever des abcès, et de se dire, attention, au moment où on va faire notre pacte d'actionnaires, ces éléments-là, il faudra les noter noir sur blanc. Il faudra prévoir, si demain on veut faire monter une nouvelle personne sur une nouvelle entreprise qu'on lance, comment on le fait monter. donc en fait tous ces éléments-là relatifs au pacte d'actionnaire si en fait demain Eva veut partir parce qu'elle a d'autres aspirations à 5 ans, il faut qu'on puisse identifier aujourd'hui dès maintenant en fait à quelles conditions on la fait partir, comment on fait en sorte que ça se passe le mieux possible parce que notre objectif est pas enfin notre objectif est à la fois pro mais aussi perso, enfin le but est de garder une bonne entente mais aussi que le groupe fonctionne bien et donc l'enjeu c'est de pouvoir grâce à tous les éléments qu'on a pu aborder ... baliser l'ensemble des points qui seront importants dans le groupe et qui seront importants à définir dans le pacte d'actionnaires.

  • Speaker #1

    Bravo parce que c'est exactement ce que je fais et normalement je suis là donc c'est vraiment ce que voilà.

  • Speaker #3

    Pour notre défense on a une avocate et un juriste. C'est pas ce qu'on peut dire juriste.

  • Speaker #1

    Oui mais bien sûr mais c'est vrai que la partie en résidentiel le fait de couper, voilà, moi je me rends compte que je le fais avec certains clients qui sont ok, parce que tout le monde n'est pas ok effectivement de couper du quotidien, mais ça change tout, parce qu'après ça fluidifie tellement les relations.

  • Speaker #2

    C'est sympa.

  • Speaker #1

    Et puis c'est très sympa, oui.

  • Speaker #0

    Ça nous permet de nous rendre compte si nos boîtes tournent sans nous. Je me suis dit putain ça s'est super bien passé, je vais me barrer plus souvent. Donc finalement, tu apprends aussi des choses. de lâcher comme ça deux jours, parce que l'idée c'était pas trop d'ouvrir les mails. Oui,

  • Speaker #1

    d'être vraiment concentré sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je pense que c'était passé pour nous. Il y a eu des mini-pauses mail, franchement c'était hyper fluide.

  • Speaker #1

    Et vous vous êtes dit que vous alliez le refaire ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de faire ça, on s'est dit quoi, tous les six mois ?

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #3

    On en a quand même un autre avant, sur une demi-journée prévue en juin, sur un sujet spécifique, le récit stratégique notamment, après a été finalisé. Donc on s'est dit qu'on le finaliserait à ce moment-là. effectivement on a balisé tous les six mois pour pouvoir refaire cet exercice là et se projeter sur les prochaines années.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien, vraiment bravo !

  • Speaker #0

    L'exemplaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, non mais vraiment !

  • Speaker #2

    Et puis surtout on a vocation, on l'a vu sur les boîtes là, d'aller assez vite, ça a toujours été un peu le...

  • Speaker #1

    Votre souhait.

  • Speaker #2

    Exactement, et ce qui s'est passé, et donc je pense que... Tous les six mois, ça peut paraître un peu rapproché. Et en même temps, j'espère que les boîtes, six mois plus tard, ne ressembleront aucunement, en tout cas sur les premières années, à ce qu'elles étaient six mois auparavant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, c'est vrai que, en général, on fait ça tous les ans avec les boîtes que j'accompagne. Mais six mois, effectivement, vu la vitesse de développement du groupe, ça peut être parfait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le bon chiffre. Du moins pour les premières années. Après, on verra peut-être qu'effectivement, il faudra les calmer. Mais il ne passe pas six mois qui passent sans que les boîtes bougent quand même. Et puis, Libéral est tout jeune. Forcément, six mois avant.

  • Speaker #3

    Oui, c'est vrai. Six mois avant, on n'existait pas.

  • Speaker #0

    Il y a une croissance qui est importante.

  • Speaker #1

    Selon vous, c'est quoi les qualités indispensables d'un bon associé ?

  • Speaker #3

    J'ai commencé tout à l'heure, mais du coup, curiosité. pour qu'ils puissent s'intéresser en fait au... Là on est sur des business différents et on veut créer un groupe. C'est pas forcément le cas des entrepreneurs qui en fait sont sur un même business, mais c'est important de s'intéresser à ce que fait l'autre, qu'il soit sur un business différent ou alors même sur ses tâches quotidiennes, pour comprendre en fait ce qu'il fait, comprendre les irritants qu'il peut avoir, et comprendre ce qu'on peut lui apporter, où est-ce qu'il peut s'améliorer, et qu'on puisse identifier assez tôt s'il y a des frustrations qui existent. Donc c'est la curiosité. Deuxième point c'est la communication. dans toutes les boîtes dans lesquelles j'ai bossé. C'était vraiment un point essentiel et quand on se rendait compte que la communication n'était pas bonne, c'est justement les boîtes qui, je trouve, ne tournent pas bien. Communiquer sur les points qu'on arrive bien à traiter, c'est bien, mais communiquer sur les points qu'on n'arrive pas à traiter ou qu'on n'arrive pas à faire avancer, c'est encore mieux. C'est-à-dire dire aux autres, en fait, j'ai pas le temps de faire ce sujet, j'ai pas le temps d'avancer sur ces sujets-là, mais je les ai toujours en tête et ça permet en fait de désamorcer des situations qui peuvent être... qui peuvent être vus comme complexes et qui peuvent générer des frustrations. Et donc la communication, c'est vraiment un point essentiel. Et enfin, dernier point, c'est la transparence. Mais ça se lie un peu à la communication, c'est-à-dire s'il y a un point sur lequel on n'est pas à l'aise, s'il y a un sujet sur lequel on n'arrive pas à faire progresser ou on ne se sent pas légitime pour le faire, on a besoin d'un coup de main. C'est vraiment important de lever la main, d'essayer de le faire soi-même avant, mais de lever la main et d'être transparent par rapport à ça. Pour, encore une fois, ne pas générer de frustration. On ne reprochera jamais à quelqu'un de trop communiquer, d'être transparent sur sa manière de travailler, sur ce qu'il ressent et sur les points qu'on pourrait améliorer pour que la collaboration se passe mieux. Voilà, c'était mes trois points, je crois, pendant le séminaire.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Moi, j'ajouterais la complémentarité. C'est-à-dire que si on a que des personnes qui sont très bonnes commercialement, c'est top, mais ça ne suffira pas pour aller plus loin. Si on a des très bons techniciens de la même manière, c'est de trouver chez chacun un peu ses forces et de les accentuer, tout en gardant évidemment un peu de compétence. Quand on est entrepreneur, on est obligé d'essayer d'être un peu bon en tout. Mais cette complémentarité-là, elle est hyper importante pour aller plus vite, plus loin. avec ses associés. Après, évidemment, que les salariés qui sont là sont partie prenante de tout ça. Mais déjà, au départ, il faut avoir des bases solides.

  • Speaker #0

    Et puis, dernier, je ne sais pas si Clément, tu l'as dit, mais je ne crois pas. Et je pense que je parle pour le Val en même temps. C'est l'ambition commune. C'est-à-dire, on a posé, c'est con, mais on a mis, OK, quelle boîte va faire combien de chiffres dans 1, 3, 5 ans ? Et du coup, combien le groupe pourra générer si on assemble tout ça et qu'en plus, on ajoute d'autres boîtes et en plus, on ajoute les synergies ? Quel est l'objectif ? Et est-ce que c'est un objectif qui vous semble réalisable ? Est-ce qu'on voulait qu'on fasse ça ensemble ? Et ça, je trouve que c'est con, mais on s'est donné... Alors, les chiffres varient, mais on parle de... J'ai l'impression de 20 millions dans 5 ans, objectifs qui, pour certains, est un peu de mesuré. Pour d'autres, moi, je pense que c'est possible. Et globalement, c'est de se dire, OK, on va conçoit ça, tout en ayant des clients satisfaits et tout en ayant une bonne ambiance de boîte, comme on arrive à avoir aujourd'hui. Et c'est bien d'être quatre, je pense. Ça fait 5 millions chacun, à gérer. Non, mais voilà, je trouve que si on est tous raccords avec ça, finalement, ça nous donne un truc assez clair qu'on peut facilement découper. et se dire, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour atteindre ces paliers petit à petit.

  • Speaker #2

    Pas de pression.

  • Speaker #1

    C'était ma question, tu as anticipé ma question, parce que c'était votre vision et vos projets pour l'avenir. Donc c'est déjà, j'entends, un objectif de chiffre d'affaires. Mais voilà, quels sont les autres objectifs que vous avez ?

  • Speaker #2

    Un objectif de chiffres, un objectif de recrutement dans les boîtes, là on est quasiment, si on cumule les salariés, une vingtaine de personnes. C'est de faire grossir ce chiffre-là de manière assez importante sur les mois et années qui arrivent. Il y a un objectif, on en parle en filigrane depuis telle heure, mais c'est de trouver d'autres projets. c'est de trouver d'autres entrepreneurs qui partagent des valeurs communes et qui ont envie de partir de... d'une idée, de la construire, d'aller vite, de la tester, de se planter, de tester une. Donc, on est quatre et c'est déjà génial, mais c'est d'être encore plus. Là-dessus, c'est de fédérer. Là-dessus, c'est surtout d'aller découvrir des nouveaux segments, des nouvelles activités qu'on ne connaît pas. On est tous hyper curieux, on le disait. Et c'est hyper agréable de... D'arriver sur un sujet qu'on ne connaît pas, de le débroussailler, d'avoir une compréhension et un apprentissage exponentiel sur un sujet, de le donner à quelqu'un. Donc je pense qu'en tout cas, c'est à peu près ça, les objectifs et la vision.

  • Speaker #3

    Moi, il y en a un qu'on n'a pas dit. Mon associé le partage et c'est lui qui le met tout le temps en valeur. C'est s'éclater, s'amuser. On n'est pas au boulot pour venir à la boule au ventre le matin et se dire à quelle sauce je vais être mangé encore aujourd'hui. Il y a quand même un enjeu de s'amuser dans notre taf, de faire quelque chose qui nous passionne, de faire en sorte que les salariés qu'on recrute s'amusent et prennent du plaisir dans le boulot qu'ils ont et s'épanouissent. C'est vraiment, je pense, un enjeu que ce soit pour nous et nos futurs associés, futurs salariés, de faire en sorte qu'ils se plaisent, qu'ils ne s'ennuient pas et qu'ils découvrent sans cesse de nouveaux sujets sur lesquels bosser et qu'ils sentent une vraie progression dans leur posture, dans leur manière de travailler. et qui puissent appréhender une évolution, soit dans notre structure, soit dans une autre, qui seront amenées à créer, avec, on l'espère, notre concours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vrai que c'est essentiel, parce que du coup, ça vous permet aussi de fidéliser.

  • Speaker #0

    C'est clair. Non, mais pour le coup, en plus, c'est vraiment quelque chose qui ressort de nos salariés. Ils sont vraiment très heureux, je pense, de bosser avec nous. Ils ont beaucoup de liberté. Et oui, on ressort vraiment une bonne... Il y a une bonne ambiance ici. Et j'espère que c'est aussi grâce à nous, je pense. Forcément. ils reflètent votre système d'aspect en général puis nos recrutements je pense nous ressemblent ils sont tous très entreprenants ils ont tous une bonne vibe donc si vous êtes bonne vibe intelligent sympa et que il y a des projets qui veulent être lancés, sachant que nous on a des idées mais on est ouvert à peut-être des choses parce qu'on n'a pas vos yeux, on n'a pas votre prisme, qu'on aurait à louper et donc c'est vrai que

  • Speaker #1

    Vous êtes à l'écoute.

  • Speaker #0

    On est à l'écoute. Toujours. Et nos salariés le savent d'ailleurs. Je pense qu'ils savent que si un jour ils ont un projet, on peut en discuter.

  • Speaker #1

    Et pour finir, quels conseils vous donneriez aux entrepreneurs qui veulent s'associer ?

  • Speaker #3

    Ne le faites pas avec un membre de votre famille. Non, blague à part.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne l'a pas précisé.

  • Speaker #3

    Oui, je suis le frère de Valentin, du coup mon associé. Beaucoup de gens. me disent « mais t'es fou de t'associer avec ton frère, c'est un motif d'embrouille » . Et on connaît d'autres associés qui sont frères. Le groupe Zélia, par exemple, a été fondé par deux frères. Moi, dans les podcasts,

  • Speaker #1

    j'en ai déjà eu plusieurs.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est plus une force qu'une faiblesse parce qu'on arrive à se dire les choses, on arrive à séparer le pro du perso. Et donc, c'est important de s'associer pour moi. Je ne m'associerai pas avec quelqu'un que je ne connais pas et avec quelqu'un avec qui je n'ai pas de vraies affinités. Même si on est complémentaires d'un point de vue business, je ne le ferai pas. Si on est complémentaires d'un point de vue compétence, mais qu'on n'a pas la même ambition, qu'on n'a pas les mêmes valeurs, et qu'on n'arrive pas à se marrer ensemble, n'y allez pas. C'est quelque chose que vous regretterez, parce que tôt ou tard, ça peut poser problème.

  • Speaker #2

    Tu parlais tout à l'heure des fiançailles avant le mariage de l'association. en fait on passe le plus clair de notre temps avec les gens avec lesquels on travaille et encore plus avec nos associés donc il faut y aller à 2000% donc il faut vouloir y aller, s'amuser avoir des valeurs communes pro mais perso aussi je pense que l'un ne peut pas aller sans l'autre je rejoins Clément là dessus, je vois mal je peux me planter, peut-être je dirai autre chose dans 5 ou 10 ans mais à date je vois mal comment c'est possible sans avoir un lien humain fort aussi Merci.

  • Speaker #1

    Oui, c'est avant tout une aventure humaine, une association.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, il y a vraiment des gens qui trouvent, il y a des Tinder de l'association, il y a des trucs comme ça qui ressortent. Et franchement, je ne sais pas comment ils font.

  • Speaker #1

    Non, mais après, c'est vrai que parfois, se poser des questions, parce que, ce que je disais tout à l'heure, je crois que la moyenne d'association Barreau de Paris, c'est trois ans. Et moi, je n'ai plus d'associés aujourd'hui, mais j'ai été associée précédemment. Et deux fois, j'ai voulu me réassocier. Et j'ai appliqué ce que je fais avec mes clients à ces deux futurs associés. Ce sont toujours des amis, mais ce ne sont pas devenus mes associés. Alors que si on s'était associés sans se poser les questions de ce parcours, un peu le séminaire que vous avez fait, au bout de six mois, je pense qu'on ne se parlerait plus. Il n'y avait pas de vision commune, il n'y avait pas de cible commune, il n'y avait pas de matière commune, pas de complémentarité d'activité. On était juste effectivement assez potes, mais d'où l'importance de se poser les questions que vous vous êtes posées quand même. Et la complémentarité, oui, qui pour moi est la curiosité, voilà, et la transparence. C'est vraiment ce que vous avez dit, c'est ce qui ressort de la force des associés qui réussissent. Donc, longue vie à cette belle association.

  • Speaker #2

    Je vous souhaite.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à tous les trois pour ce témoignage qui était très inspirant, rafraîchissant et dynamique.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode d'Aventuré Associé. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager et à laisser un commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouveau portrait d'entrepreneurs passionnés. À bientôt.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anne-Sophie Riaud

    00:01

  • Présentation des invités : Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard

    00:34

  • Parcours professionnel et expériences des associés

    01:04

  • Discussion sur leurs projets et collaboration entre associés

    02:30

  • Types de clients et services offerts par chaque structure

    07:05

  • Création d'une nouvelle dynamique et projets communs

    11:35

  • Séminaire d'associés : préparation et objectifs

    22:35

  • Conseils pour les entrepreneurs souhaitant s'associer

    41:30

Share

Embed

You may also like

Description

Êtes-vous prêts à découvrir les secrets d'une association réussie dans le monde de l'accompagnement des professions libérales ? Dans cet épisode je reçois trois supers entrepreneurs : Eva Schick, Louis Gaillot et Clément Bernard. Ensemble, ils plongent au cœur de leur parcours professionnel, partageant des anecdotes et des leçons précieuses sur l'entrepreneuriat collaboratif.


À travers leur discussion, nos invités mettent en lumière la dynamique unique de leur association et l'importance cruciale des interactions humaines. Ils évoquent la complémentarité des compétences qui les unit et leur permet de surmonter ensemble les défis quotidiens. Vous découvrirez comment, lors de leur séminaire d'associés, ils ont défini leurs objectifs communs et leurs valeurs, tout en structurant leur groupe pour maximiser leur efficacité.

Les intervenants partagent également des conseils pratiques sur l'association, soulignant que la curiosité, la communication et la transparence sont des piliers essentiels pour réussir ensemble.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast Aventures et Associés, le podcast dédié aux aventures d'entrepreneuriat entre associés. Je m'appelle Anne-Sophie Rio, avocat en droit des sociétés et fondatrice de Lenox Avocat. Depuis 18 ans, j'accompagne des dirigeants et leurs entreprises. J'ai réalisé que ce qui me passionne dans mon métier, ce sont avant tout les interactions humaines, notamment entre associés. C'est pourquoi j'ai décidé de centrer mon activité sur l'association, en élaborant un accompagnement spécifique pour les associés, à la fois humain et juridique. De là est née l'idée de ce podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir trois nouveaux associés, Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard, associés au sein des structures libérales, Neria, Ourama, le partenaire business dédié aux professions libérales. Merci à vous trois d'avoir accepté mon invitation. Chacun œuvrait au sein de différentes structures et ils se sont rencontrés grâce au talentueux Valentin Tonti-Bernard. Je vais... désormais leur demander de se présenter. Alors, quel est votre parcours à chacun d'entre vous ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup déjà de nous inviter dans ce podcast. Écoute, pour être brève, moi j'ai un parcours où j'ai fait des études de droit. Je suis avocate de formation et j'ai fait un master supplémentaire à HEC Polytechnique d'Entrepreneuriat. Et tu évoquais Valentin tout à l'heure, c'est dans ce cadre-là que je l'ai rencontré. Il avait déjà une entreprise qui était pour les avocats à Nomiya. Ils avaient une volonté de monter une nouvelle boîte sur du recrutement. Du recrutement initialement pour les cabinets d'avocats avec un modèle un petit peu particulier où on se base sur le besoin du collaborateur pour l'accompagner dans sa recherche et pour qu'il puisse retrouver derrière la collaboration qui colle exactement à ses critères. Et c'est ce qui est devenu Neria, la boîte de laquelle je suis à la tête depuis maintenant trois ans. Donc ça suivait parfaitement mes deux aspirations. La première, rester dans le monde juridique, côtoyer les avocats que j'aime beaucoup, mais en même temps, ajouter vraiment cette touche entrepreneuriale où tu ne fais pas que du droit, où tu touches à tout et tu apprends un nouveau métier tous les jours. Et surtout, tu rencontres plein de nouvelles personnes hyper inspirantes, intelligentes et avec lesquelles tu as envie de créer des nouveaux projets. Et parfaite transition pour dire que j'en ai rencontré pas mal. notamment certains qui sont autour de cette table aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, Clément ?

  • Speaker #2

    Merci pour l'invitation. Moi, j'ai un parcours assez classique. J'ai fait deux ans de prépa à Strasbourg avant d'aller dans une grande école de commerce qui s'appelle l'EM Lyon. Pourquoi je voulais aller en école de commerce ? Je voulais absolument travailler dans le développement de startups, financer des startups et travailler dans le venture capital. Bon, après le rêve, la réalité, en réalité, quand on travaille dans le venture capital, On n'aide pas des startups à se développer, on les finance, on identifie quels sont les bons projets, mais on ne va pas mettre les mains dans le cambouis, on ne va pas les aider. Et donc, fort de cette réflexion-là, je me suis orienté vers le conseil en me disant « En fait, le conseil, c'est parfait pour les gens qui n'aiment pas choisir. On peut toucher à tout, on peut aller sur des projets divers et variés et on peut apprendre vite. » Donc j'ai pu avoir plusieurs expériences dans le conseil, mais l'expérience qui m'a en fait le plus forgé, c'est mon expérience, on va dire, entrepreneuriale déguisée. Pendant la période du Covid, mes deux parents qui sont avocats ont eu d'énormes difficultés dans leur cabinet. Plus rien ne tournait, il y avait des factures à payer où il n'y avait pas forcément d'aide d'Etat. Et donc je les ai aidés sur cette période Covid à se digitaliser. Et je me suis rendu compte du fossé qui sépare mes clients, grands comptes, Stéphane Plaza Immobilier, Grouping Gencia, etc. des cabinets d'avocats, des cabinets d'expertise comptable et autres qui sont un peu à l'ancienne sur ces sujets-là. Et moi, j'ai décidé, après deux ans dans le conseil, dans le data et le marketing, où j'ai pu vraiment mettre les mains dans le crambouille de projets assez titanesques sur du CRM, sur du marketing, sur du commercial, me dire qu'en fait, les gens chez qui j'aurais le plus d'impact, c'est les professions libérales qui aujourd'hui sont un peu à l'ancienne, effectivement, comme tu l'as dit. Et donc j'ai décidé de cofonder Libéro le Conseil avec mon frère et associé Valentin Tantibernard.

  • Speaker #0

    Ok, merci.

  • Speaker #3

    Et Louis ? Et de mon côté, merci encore pour cette invitation, c'est très cool. Et moi je m'appelle Louis Gaillot, je suis le fondateur d'une boîte qui s'appelle Ourama. Avant ça j'ai fait une licence de droit et moi les métiers juridiques ça me bottait pas du tout. Donc j'ai fait une école de commerce derrière, j'ai bifurqué. Je suis pas non plus amoureux des avocats, bien que je travaille avec eux. Simplement, j'ai bossé chez Anomia parce que Valentin et Jérôme, les fondateurs de la boîte, cherchaient des salariés assez entreprenants qui avaient envie de monter des boîtes. Et moi, j'étais freelance en parallèle de mes études et de mes activités passées. Et je n'osais pas y aller seul. Et j'ai fait deux ans, enfin un an et demi chez Anomia. Donc, j'accompagnais des avocats sur le volet marketing, création de contenu, plutôt côté formation et conseil. Et au bout d'un moment, je suis allé voir les gars. Bon, tous les sites, dès que nos clients, ils sont pourris. Leur com pourrait être revu, un petit peu comme à l'image des experts comptables dont tu parlais, Clément. Et donc, je leur ai dit, venez, on développe une branche agence où on ne fait pas simplement de la formation, mais on fait pour eux. Et donc, création de site web et référencement SEO, publicité, création de contenu sur les réseaux sociaux. Donc, j'ai créé ça il y a environ deux ans. Et aujourd'hui, on est une petite dizaine. D'accord. et on... On essaye de grandir maintenant avec ceux qui partagent mon quotidien, donc Clément, Eva et Valentin, sur quelque chose d'un peu plus gros. D'accord. On va parler j'imagine ensemble.

  • Speaker #0

    Et parce que là, de ce que je comprends, c'est que là vous étiez chacun associé dans vos propres structures. Et est né un nouveau projet.

  • Speaker #3

    C'est ça, ça a un peu de soi, mais on est sur le même secteur, plus ou moins ouvert par rapport à chaque activité. Eva est quand même très centrée à Wauquay encore aujourd'hui. Mais globalement, on touche... Moi, je me suis très vite ouvert à d'autres professions, experts comptables, gestionnaire de patrimoine, cabinet de conseil, etc. Clément, du coup, a suivi cette dynamique dès la création de Libéral et va y réfléchir petit à petit. Donc, c'est assez logique. Finalement, on répond aux trois gros besoins d'une boîte. D'accord. Il manque le volet juridique, effectivement, la création et l'accompagnement sur sécurité et peut-être transmission, etc. Libéral travaille aussi un peu là-dessus je pense, mais globalement c'est comment trouver, comment briller, comment positionner son activité, comment développer sa notoriété, comment recruter et ça au fur et à mesure du développement des boîtes qu'on accompagne.

  • Speaker #0

    Et vous avez quel type de clients ? C'est vraiment plutôt des gens qui se lancent, des cabinets qui veulent un peu se dynamiser, des petites structures, des gros cabinets ?

  • Speaker #2

    Côté Libérol, on peut vraiment tout avoir. Notre plus petit client aujourd'hui fait 400 000 euros de chiffre d'affaires annuel et notre plus gros client fait 30 millions. Donc il y a un gap énorme entre nos plus petits clients et nos plus gros clients. Ils bossent sur des problématiques différentes. Le petit, par exemple, c'est sur du développement commercial, comment passer à 1 million d'ici 5 ans. Et les plus gros, ça va plus être sur de l'organisation. Comment on structure une croissance globale de groupe ? Comment on définit un parcours collaborateur efficace qui nous permet de recruter des talents, mais aussi de les garder, de les fidéliser et de les faire monter au sein de notre structure pour que notre structure, à moyen terme, long terme, soit à la fois valorisée par nos actifs, le chiffre d'affaires, la rentabilité qu'on a, mais aussi par les talents qu'on arrive à garder et fidéliser. Je fais le pass à Eva.

  • Speaker #1

    Voilà, la passe démontre quand même plus mal le lien qu'il y a entre les entreprises. Et il n'y a pas un appel que j'ai avec un client qui ne rebondit pas sur le site internet qui est beau ou pas beau la plupart du temps d'un cabinet. Donc, je parle d'Ourama ou de la même chose sur les activités libérales. C'est quand même très, très lié. Et au-delà du moment où on s'est dit on va vraiment faire quelque chose de construit ensemble, on faisait déjà ces liens de manière assez naturelle. Sur le type de clientèle, de mon côté, il est assez diversifié. Je vais partir d'un cabinet, mon plus petit client que j'avais eu, c'était un cabinet en création et qui n'avait aucune visibilité sur ce recrutement, mais qui avait le budget pour être accompagné, parce que c'est quand même un gros budget. Mais c'est un investissement et c'est là où parfois les cabinets ont un peu de mal. Mais ça va sur des cabinets de taille moyenne française, des gros cabinets anglo-saxons. Il n'y a pas de limite. La seule limite que j'ai, c'est qu'on est sur des cabinets qui font des matières qui sont afférentes aux droits des affaires. J'exclus le pénal, j'exclus la famille, etc. Pas qu'on n'a pas envie de les aider, il y a moins de budget là-dessus. Donc il y a aussi cette limite-là. Et après, sur les candidats, nous, on est très orientés sur les collaborateurs de cabinets d'avocats. Ça nous est arrivé, mais à l'opportunité d'accompagner sur des associations de confrères ou des mouvements d'équipe. Aujourd'hui, comme le disait Louis, nous on n'est que sur les cabinets d'avocats à court terme. Il y a une vraie volonté, aspiration d'aller sur les autres professions. Ça paraît assez naturel puisque le fonctionnement et les problématiques de recrutement sont sensiblement les mêmes. Donc les enjeux, une fois que les procès sont en place, c'est de dupliquer.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour bientôt, de ce que je comprends. Ok.

  • Speaker #3

    Nous, on est... Alors je dirais que le prisme est encore un petit peu plus large que celui de Clément. On accompagne vraiment des avocats, même des collaborateurs dans la création de leur site et développement de leur communication. Comme on accompagne de plus en plus des gros cabinets, des projets un peu plus d'envergure, il n'y en a pas encore, ça va sortir bientôt, mais il y a pas mal de gros clients, si je peux les appeler comme ça, ou structure de plus de 50 à 60 personnes. Et pour le coup, on s'est ouvert vachement très vite aux professions parce que du conseil, que ce soit très déterminé et très positionné, je trouvais que c'était très logique. Sur la création de site internet, comme Eva le dit, les problématiques sont plus ou moins les mêmes. Soit c'est de la notoriété de l'acquisition client, soit c'est de la marque employeur et du recrutement. Et donc, nous, on s'est vite ouvert à des clients à l'international, beaucoup d'arbitres. Là où on travaille avec un avocat sur New York. sur l'un des plus gros cabinets en Côte d'Ivoire, enfin c'est assez vite ouvert. Et puis donc voilà, du petit projet à des énormes cabinets. Et l'idée nous c'est de toute manière que vous soyez tout petit ou très grand, vous ayez un site hyper quali, vous ayez une com qui soit quali. Moi j'adore accompagner un collaborateur et qu'il ait un meilleur site que son associé. C'est ça le but quoi. Donc, il y a juste... et que ce ne soit pas à la tête du client, nos tarifs sont clairs, vous retrouverez tout sur le site web. Faites un petit tour. Si vous êtes avocat et que vous écoutez notamment.

  • Speaker #2

    Petite pub. Coucou.

  • Speaker #0

    Votre parcours d'associé. Je comprends que vous vous êtes rencontré autour de Valentin, mais comment ça s'est concrétisé ? C'est ce qu'il vous a dit un jour ? Ou alors c'est en vous croisant ? Parce que de ce que je comprends, vous partagez les locaux. et vous vous êtes dit tiens on s'entend bien allez on y va,

  • Speaker #1

    on lance quelque chose ensemble parce que vous auriez pu rester chacun dans vos structures en fait je pense que ça fait un moment et vous allez me dire si je me trompe mais je pense que ça fait un moment que c'était présent l'idée de vouloir faire des choses ensemble d'avoir des idées on a des âmes d'entrepreneurs donc tous les jours on va avoir une idée qui va peut-être jamais aboutir mais en tout cas elle est présente et ça fait plusieurs mois Oui. qu'on en discute. On est dans les mêmes bureaux, donc on se croise 15 fois par jour. On a plein d'activités qui sont sensiblement communes. Je pense qu'on a pris du temps à l'extérioriser et à aligner nos envies. On en parlera sûrement après. Mais déjà, c'est un travail de le faire avec soi-même et après l'extérioriser auprès des autres. Mais à un moment donné, pour avancer, il faut le poser clairement et se dire euh c'est En fait, on avait une envie de plus grand, je pense, les uns et les autres.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai appris à 2h du matin en rentrant de soirée. C'était super. Valentin qui fait le détour avec moi pour me ramener chez moi, qui me dit « Au fait, tu ne trouves pas que ce serait une super idée de créer un groupe avec Naria et Ourama ? » J'étais là « Mais de quoi tu me parles ? L'entreprise a 6 mois. L'objectif, c'est de se structurer, de croître. Et tu pourrais participer à quelque chose de plus grand. » Et c'est vrai que de prime abord, comme ça, on ne l'imagine pas trop. Mais en y réfléchissant, ça fait qu'on a un rôle qui évolue en interne, on participe à quelque chose de plus grand, et c'est un super challenge, et c'est quelque chose d'hyper satisfaisant. Et il y a une très bonne entente entre les associés, donc c'est aussi sympa de pouvoir se dire que quand j'aide Eva, ou quand j'aide Louis, ou quand eux m'aident, derrière, ça aide le groupe au global, et c'est pas juste par bonté d'âme, entre guillemets, mais c'est bien de voir que les actions qu'on mène derrière vont aussi rapporter au groupe, et c'est vachement satisfaisant.

  • Speaker #3

    C'est un peu la même dynamique que Eva, je pense. Mais comme Clément, je ne l'avais pas forcément envisagé non plus au début. Et au début, même pour être hyper transparent, moi j'imaginais qu'on allait le vendre assez vite, comme il s'est passé pour Anomera. C'est des boîtes sexy qui se vendent bien. On est vite devenu sur le secteur assez bien représenté, une belle référence. On a même été rapprochés déjà par des entrepreneurs. Je me suis dit, à mon avis, d'ici deux ans, c'est vendu. Mais en fait, effectivement, il y a un truc plus sympa à faire. Et je me suis dit, mais qu'est-ce qui va m'arriver ? Je vais avoir vendu ma boîte. Génial. Je vais remonter une autre boîte. Je ne me voyais pas avoir besoin d'énormément de fonds pour créer une boîte plus grosse. Je n'avais pas de célérité là. Et pour le coup, je me suis dit, il y a peut-être une autre aventure plus grande encore, où on peut aller plus loin. Et le Louis, dans trois ans, je suis sûr, il regrettera de vendre Rouamma. Alors qu'en fait, on peut créer un énorme truc sympa avec une cinquantaine, une centaine de collaborateurs et créer un gros groupe.

  • Speaker #0

    Et ça, tu ne te disais pas que tu pouvais le faire tout seul ?

  • Speaker #3

    De un, pas aussi vite, en tout cas. Et puis pas avec des gens... En fait, on n'imagine jamais... Je suis très méfiant à chaque fois des personnes que je rencontre en me disant, je ne les connais pas. Donc, je n'imagine pas rencontrer des gens avec qui je vais pouvoir créer une boîte. Alors que là, en fait, ça va de soi. c'est à dire que je me suis dit Eva, ça fait deux ans qu'on partage notre quotidien. Génial. Clément, je l'avais déjà pas mal croisé. Et en plus de ça, personne hyper smart qui accompagne super bien les clients. Le peu de temps que j'ai vu, je me suis dit, putain, c'est quand même une machine de guerre. Et Valentin, une personne hyper inspirante. Quand il arrive quelque part, il divise, mais il laisse personne indifférent. Et moi, je l'adore. Donc en fait, oui, je me suis dit, si c'est avec eux, je serais d'autant plus heureux de le faire. Donc, en fait, dès qu'ils ont proposé, j'ai dit, vas-y, moi, je suis chaud. On y va, quoi.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un truc juste pour rebondir là-dessus. Et d'autant plus par rapport à mon métier, c'est que le plus difficile à acquérir dans une boîte, que ce soit ses associés ou ses salariés, c'est de trouver les bonnes personnes. la confiance, la technique et la cohérence, la vision commune. On peut avoir des différences et ne pas avoir envie tout le temps exactement de la même chose, mais on a un objectif commun. Je trouve que lorsqu'on l'a trouvé, ça ne veut pas dire que tout sera un long fleuve tranquille, mais lorsqu'on l'a trouvé, il faut mettre toute son énergie et tout ce qui est entre nos mains pour essayer de faire quelque chose. Et surtout, moi, j'aurais eu un énorme regret de ne pas tester à 100% cette aventure-là.

  • Speaker #0

    Et j'ai l'impression de ce que vous dites, que le fait de vous être côtoyés un peu au quotidien, donc en fait vous ne travailliez pas vraiment ensemble, et en même temps vous aviez quelques projets communs ou des clients communs, ça vous a fait presque une période un peu de fiançailles, comme on pourrait dire dans un mariage. Et ça a permis de vous tester mutuellement, et je crois, pour avoir accompagné quand même pas mal d'entreprises qui se sont associées, que c'est essentiel en fait cette phase-là. Et vous, en fait, finalement ça s'est fait de manière spontanée ? de ce que je comprends. Vous ne vous êtes pas dit, bon, on va mettre des partenariats en place, puis on va voir comment ça marche. Mais c'est un vrai partage, je trouve, d'expériences hyper intéressantes et enrichissantes pour les gens qui nous écoutent parce que, en fait, vous vous êtes testés, de ce que je comprends, vous vous retrouvez les uns dans les autres sur des valeurs, une vision commune, des envies de développer ensemble. Vous avez travaillé un peu quand même vos valeurs, vos choix de développement ?

  • Speaker #2

    Sur ce que tu disais, ce qui est intéressant, c'est que tu présentes ça de manière assez formelle, vous vous êtes testés. Dans les faits, c'est plus de la curiosité personnelle de chacun qui a fait qu'on a commencé à s'intéresser au business des autres. Mais alors pourquoi tu travailles comme ça ? Ah mais pourquoi tu fais comme ça ? Tu ne ferais pas mieux de faire comme ça ? Essayer de comprendre le business des autres, d'avoir la curiosité, d'aller voir comment ils travaillent et de comprendre ce qu'ils font et de soi-même se remettre en cause pour se dire mais attends, en fait, c'est peut-être lui qui a la bonne manière de travailler. C'est ça qui a pu déjà nous faire germer en fait cette idée. de se dire, en fait, cette personne-là, elle a la curiosité de voir ce que je fais, essayer de comprendre comment je bosse, et surtout, elle me propose des idées que moi-même, je n'aurais pas eues sur ma manière de travailler et sur les points sur lesquels je peux m'améliorer en me donnant des exemples concrets de, elle, comment elle bosse. Je pense que c'était aussi ça qui était vachement intéressant au début.

  • Speaker #0

    Ça fait partie des qualités, je pense, d'un bon associé. On y reviendra tout à l'heure, mais la curiosité de ce que je comprends. Et donc, votre relation au quotidien ? Comment ça se passe ? Donc vous avez chacun vos domaines d'expertise, mais par exemple, vous posez des questions, vous dites tiens, là-dessus, j'aimerais bien avoir ton avis. Comment concrètement ça se passe au quotidien ?

  • Speaker #3

    Alors il y a plusieurs choses. Déjà, on a des points qu'on a mis en place de manière hebdomadaire depuis le fameux séminaire sur lequel tu as parlé au début. Déjà, effectivement, ça se passe de manière indirecte. On se croise et on se pose des questions. Moi, je pose toujours des... Chacun a son domaine d'expertise. Dès que j'ai une question sur des automatisations, sur du process, Clément est toujours de bon conseil. Dès qu'ils ont des questions sur du branding, sur leur site web, parce que c'est nous qui avons fait tous leurs sites, forcément, on est à dispo. Mais c'est plus sur les projets communs où on commence vraiment à structurer les choses pour faire avancer. Parce que... On a un quotidien et c'est ça aussi la difficulté de ce groupe qui est en train de se créer. On a des boîtes qui doivent fonctionner encore, elles sont toutes jeunes. Donc, de un, on peut prendre un mur. Donc, il faut qu'on continue à bien gérer ce qui est déjà en train d'être créé et de structurer les choses pour que ça avance non plus et pas que ce soit une espèce de tannée. Faire avancer ces projets qui sont par certains très long terme. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres.

  • Speaker #1

    On passe du côté artisanal, entrepreneuriat, où l'objectif c'est le CA de sa boîte, et les réunions sont là où elles sautent, à quelque chose où on doit faire rentrer ce quotidien-là que décrit Louis, plus la structuration du groupe et des projets communs. Et donc, pour faire rentrer tout ça dans une semaine, sans bosser nuit, jour ou week-end, parce qu'on a tous une vie à côté et qu'on a envie de la conserver. Tu parlais des valeurs, ça c'est aussi un équilibre, c'est important. C'est de se mettre des réunions, mais en même temps de ne pas avoir une réunionite aiguë à la française. Donc c'est des temps efficaces, concis, où on peut bosser en asynchrone, où on se rend des projets. Et on arrive, et on est encore en train de le construire évidemment, à être sur des moments vraiment très opérationnels de nos boîtes. On est tous en train de recruter plein de monde, donc c'est aussi déléguer, former, et des temps qui sont des temps peut-être plus longs. sur la structuration globale du groupe et sur les projets dans chaque boîte qui vont avoir un lien avec les autres entrepreneurs que sont Valentin, Louis et Clément pour ma part. Donc, petite gestion, petite dynamique, petite gymnastique.

  • Speaker #0

    Donc là, vous avez pour l'instant un point hebdomadaire pour le moment.

  • Speaker #2

    C'est même plus large que ça en réalité. Le séminaire nous a permis de définir un planning sur lequel on doit se projeter pour qu'en fait, au fil du temps, au fil de cette association, on passe de rôle, comme l'expliquaient Eva et Louis, de juste dirigeants de notre boîte, au rôle qu'on doit avoir in fine dans la structure et à l'engagement qu'on doit avoir dans la structure. Aujourd'hui, ça se matérialise sous la forme d'un point hebdo et d'un point mensuel où on repasse à la fois les performances de chaque boîte et on repasse les projets qu'on partage, les projets que Libérole partage avec Naria, les projets que Libérole partage avec Kurama, les projets que Kurama partage avec Naria et Kurama avec Libérole, etc. On se partage à la voie les chiffres, mais aussi l'avancement sur ces projets qu'on va avoir ensemble. Et l'objectif, c'est que cette heure hebdo, qui est utilisée pour de la réu, Et plus une autre heure de production, on va dire, de manière plus objective et plus opérationnelle. Il y a une heure de production en plus sur comment on peut aider les autres boîtes à se développer sur ces projets communs. Elle passe de une heure dans trois mois à deux, trois, quatre heures. Et qu'au fil du temps, on arrive à la voie à structurer nos boîtes pour qu'elles tournent mieux avec un clément à 90% sur la boîte plutôt qu'à 100%. et qu'à la fois le groupe puisse commencer à se structurer et gagner en valeur, gagner en efficacité, parce qu'en fait, c'est ça notre objectif, que demain, à 3, on fasse le travail de 4, d'ajouter nos valeurs et de multiplier le facteur qui nous permettra d'être plus productifs.

  • Speaker #0

    Alors ce fameux séminaire d'associés, est-ce que vous pouvez nous en parler ? Parce que moi, c'est comme ça, effectivement, que je vous ai découvert sur LinkedIn. Il y avait un témoignage très inspirant qui m'a beaucoup parlé parce que je trouve que beaucoup d'entrepreneurs devraient partir à un séminaire d'associés. Est-ce que vous voulez bien nous raconter ? Est-ce que c'était la première fois ? Comment ça s'est passé ? Où est-ce que vous êtes allés ? Est-ce que vous vous êtes fait accompagner ? Est-ce que vous aviez préparé les choses ? Qu'est-ce que vous en avez tiré ? Enfin bref, j'ai plein de questions.

  • Speaker #1

    On a été plutôt sérieux, je crois, sur la préparation. On s'est dit « Ok, on a envie de réfléchir à ce groupe » . On ne peut pas juste vouloir réfléchir à un groupe, qu'est-ce qu'on fait, comment, on en parle au bureau, ce n'est pas une zone hyper neutre, puis on est au travail, donc en fait il y a nos salariés qui ont des questions quotidiennes. Donc on s'est dit ok, on va partir deux jours, on est parti au bord de la mer, on n'a pas trop vu la mer pour être honnête, mais on est parti au bord de la mer. C'était iodé. On a préparé en amont plusieurs choses, la première c'est un questionnaire personnel. Assez long sur nos aspirations de vie perso, pro, à moyen, long terme, le rôle qu'on voulait avoir. Vraiment une liste assez longue de

  • Speaker #0

    20, 30 questions. Et ça,

  • Speaker #1

    vous l'avez fait seul ?

  • Speaker #0

    Tout seul. Vous n'êtes pas fait accompagner par un coach ou par quelqu'un ? Non. D'accord.

  • Speaker #2

    Chat GPT, tu es un coach.

  • Speaker #0

    C'est une forme de coach, tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà. Ça, en amont, ce qui a été un travail, en tout cas pour ma part, d'introspection et puis après de le délivrer aux autres. donc Hyper important et la deuxième chose dans cette préparation c'est qu'on avait fixé quatre grandes thématiques. On est parti deux jours, donc quatre demi-journées. Les garçons peut-être reviendront sur les thématiques mais justement on s'est dit ok on cadre tout ça, on ne sort pas du cadre de notre matinée pour aller déjà sur les sujets de l'après-midi. On essaie d'être hyper sérieux et puis on s'est mis deux trois règles en place aussi. Lorsqu'on sort de ses sessions et qu'on va déj, on ne parle pas de travail. Parce que chaque moment... Voilà, exactement. Donc ça, c'est la préparation en amont.

  • Speaker #2

    Je veux que j'aille sur le planning du coup, parce que je ne me souviens plus. Tout à fait. Alors le planning, on avait fait en sorte que chaque associé ou potentiel associé puisse préparer une demi-journée. La première demi-journée, on avait vocation à repasser sur les questionnaires qu'on avait remplis en amont. Chacun avait pu lire les questionnaires des autres. Ou les étudier,

  • Speaker #0

    faire passer en amont.

  • Speaker #2

    On se les était partagés effectivement. pour qu'on puisse avoir une vision complète sur ce qu'attendaient les autres, ce qu'ils voulaient faire, quels sont les business qu'on voulait lancer à l'avenir, quel rôle on imaginait pour chaque personne en interne au sein du groupe, tous ces éléments-là. Et donc l'enjeu était de s'aligner, de voir où il pouvait y avoir des divergences sur ces sujets-là. L'après-midi, c'était le plus structurant, on va dire, enfin ce qui pouvait être le plus conflictuel, c'est-à-dire vers quel modèle on va aller pour s'associer, pour se structurer. répartition des parts etc donc ça c'était la première journée et la deuxième journée c'était en fait on a défini un cap on a défini où est-ce qu'on voulait aller. On a défini ce qu'on voulait cibler. La question qu'on doit se poser maintenant, c'est comment on y va. Donc c'était en fait poser l'ensemble des jalons qui vont nous permettre d'arriver à cet objectif, de dire comment demain Eva, elle passe de directrice de Naria à directrice de Naria à X% de son temps et chief of staff. sur le groupe à X% de son temps. C'est en fait définir l'ensemble de ces jalons, à la fois en termes de communication aux équipes, en termes de monter des différences associées sur les sujets qui sont censés porter au niveau groupe. Donc c'était vraiment essentiel sur cette planification. Et l'après-midi, on a travaillé sur le récit stratégique. Pourquoi on fait ce groupe ? Comment on va le faire ? Avec quelle temporalité ? Ce qu'on aura traité le matin. Donc c'était en fait un peu la concaténation. de tous les éléments qu'on avait pu voir pendant ces deux jours.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est hyper complet. C'est génial. Parce qu'il y a assez peu d'entrepreneurs qui font ce que vous faites.

  • Speaker #3

    Non, par contre. Moi, je ne voulais même pas les faire les deux jours. Je me disais, tiens, deux jours de travail pour ça.

  • Speaker #0

    Et alors ? Et alors, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #3

    Non, mais c'est vrai que c'était une bonne manière de faire. Ça a permis de... Déjà, moi, je trouve que le questionnaire, c'est génial. Ça permet vraiment de se poser dans son coin. Moi, j'étais au ski quand je l'ai rempli. Et effectivement, tu te projettes beaucoup mieux et tu te poses des vraies questions. Et puis après, le séminaire, si tu veux qu'on enchaîne sur un peu comment ça s'est passé dans les faits.

  • Speaker #0

    Oui, est-ce qu'il y a eu des moments de tension, par exemple ?

  • Speaker #3

    Forcément, le moment départ est toujours un peu...

  • Speaker #0

    C'est marrant,

  • Speaker #3

    ça. Tout le monde n'a pas la même vision des choses. Mais pour autant, je trouve... vraiment bien passé par rapport à comment j'avais visualisé le truc en ranking et on a trouvé un compromis qui est génial parce qu'il y a un enjeu qui est important c'est qu'on voulait à la fois se regrouper mais créer un groupe qui reste ouvert à que d'autres personnes un jour puissent atteindre de moins l'écosystème pas forcément la holding mais peu importe et donc on a tous donné un peu ce qui a permis de mettre un peu tous les schémas à plat et sélectionner celui qui nous semblait le bon et je pense que L'avenir nous le dira mais qu'on a bien choisi. Puis après, de toute manière, le problème c'est que si on n'avait pas ces réponses-là, la suite ne servait à rien. Donc c'était bien qu'on ait posé un peu tout ça, qu'on ait au moins eu un go, quitte à en reparler un petit peu à un moment, mais on n'avait pas tout de suite pris la décision en disant « Ah, c'est comme ça que ça va être » . On s'est ouvert aussi à la réflexion, c'est-à-dire qu'il ne fallait pas prendre une décision tout de suite sur le week-end.

  • Speaker #0

    ça a vachement aidé à que ça se fasse de manière très fluide et que ce ne soit pas un sujet qu'on repart à chaque fois, que dès qu'on redébat sur le groupe.

  • Speaker #1

    Et donc du coup, tout ça, ça a été posé. Est-ce que, par exemple, c'est un peu la base de votre pacte d'associés ? Est-ce qu'il y a un pacte d'associés qui est en cours ou pas, d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Juste pour rebondir, pardon, sur une chose, sur le séminaire et pourquoi on pouvait y aller avec des appréhensions et pourquoi ça n'a pas été le cas. En fait, je pense qu'on avait un objectif commun. On avait tous réfléchi en amont, justement, grâce à ce questionnaire, à ce qu'on voulait, ce qu'on ne voulait pas. Et on savait déjà plus ou moins ce que les autres voulaient aussi. On n'arrivait pas en découvrant tout. Déjà, on a gagné un peu de temps et puis on a digéré les infos des autres. Et surtout, on se connaît, c'est ce qu'on disait. Et donc, en fait, moi, je suis arrivée, quand je discute avec Valentin ou que je discute avec Louis ou avec Clément, déjà, je sais comment je dois leur parler. Ils savent comment ils doivent me parler. Et j'anticipe aussi mes réactions. Et donc, en fait, je me suis aussi promis une certaine façon de réagir. Enfin, voilà, on ne peut pas. Sinon, on n'avance pas et sinon, on n'y va pas. Donc, je pense que ça, c'était hyper, hyper important d'arriver dans un état d'esprit positif. Et ça peut paraître un peu bateau, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est essentiel.

  • Speaker #2

    Et donc, oui, on n'a pas été 100% d'accord tout le long du week-end. Mais il n'y a pas un moment où on a haussé le ton, où ça s'est tendu. Enfin, on est revenus. tout allait bien.

  • Speaker #1

    Et puis même les conflits, c'est plutôt positif parce que ça fait émerger justement une réflexion pour se dire là, on est déjà en tension alors qu'on se lance juste. Alors comment est-ce qu'on va faire si on a plus de tensions un peu plus tard ?

  • Speaker #2

    Et pour répondre à la question sur le pacte, tu me diras si je me trompe, mais du coup, je pense que tout ce travail-là, il n'est pas encore à 100%, il n'est pas gravé dans le marbre. Par contre, je suis assez persuadée que Merci. Tout ce travail-là, en fait, c'est une grosse partie de ce qui va, à la fin, se retrouver dans ce pacte d'associés.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Ça a permis, en fait, ces discussions de baliser beaucoup de choses, de crever des abcès, et de se dire, attention, au moment où on va faire notre pacte d'actionnaires, ces éléments-là, il faudra les noter noir sur blanc. Il faudra prévoir, si demain on veut faire monter une nouvelle personne sur une nouvelle entreprise qu'on lance, comment on le fait monter. donc en fait tous ces éléments-là relatifs au pacte d'actionnaire si en fait demain Eva veut partir parce qu'elle a d'autres aspirations à 5 ans, il faut qu'on puisse identifier aujourd'hui dès maintenant en fait à quelles conditions on la fait partir, comment on fait en sorte que ça se passe le mieux possible parce que notre objectif est pas enfin notre objectif est à la fois pro mais aussi perso, enfin le but est de garder une bonne entente mais aussi que le groupe fonctionne bien et donc l'enjeu c'est de pouvoir grâce à tous les éléments qu'on a pu aborder ... baliser l'ensemble des points qui seront importants dans le groupe et qui seront importants à définir dans le pacte d'actionnaires.

  • Speaker #1

    Bravo parce que c'est exactement ce que je fais et normalement je suis là donc c'est vraiment ce que voilà.

  • Speaker #3

    Pour notre défense on a une avocate et un juriste. C'est pas ce qu'on peut dire juriste.

  • Speaker #1

    Oui mais bien sûr mais c'est vrai que la partie en résidentiel le fait de couper, voilà, moi je me rends compte que je le fais avec certains clients qui sont ok, parce que tout le monde n'est pas ok effectivement de couper du quotidien, mais ça change tout, parce qu'après ça fluidifie tellement les relations.

  • Speaker #2

    C'est sympa.

  • Speaker #1

    Et puis c'est très sympa, oui.

  • Speaker #0

    Ça nous permet de nous rendre compte si nos boîtes tournent sans nous. Je me suis dit putain ça s'est super bien passé, je vais me barrer plus souvent. Donc finalement, tu apprends aussi des choses. de lâcher comme ça deux jours, parce que l'idée c'était pas trop d'ouvrir les mails. Oui,

  • Speaker #1

    d'être vraiment concentré sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je pense que c'était passé pour nous. Il y a eu des mini-pauses mail, franchement c'était hyper fluide.

  • Speaker #1

    Et vous vous êtes dit que vous alliez le refaire ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de faire ça, on s'est dit quoi, tous les six mois ?

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #3

    On en a quand même un autre avant, sur une demi-journée prévue en juin, sur un sujet spécifique, le récit stratégique notamment, après a été finalisé. Donc on s'est dit qu'on le finaliserait à ce moment-là. effectivement on a balisé tous les six mois pour pouvoir refaire cet exercice là et se projeter sur les prochaines années.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien, vraiment bravo !

  • Speaker #0

    L'exemplaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, non mais vraiment !

  • Speaker #2

    Et puis surtout on a vocation, on l'a vu sur les boîtes là, d'aller assez vite, ça a toujours été un peu le...

  • Speaker #1

    Votre souhait.

  • Speaker #2

    Exactement, et ce qui s'est passé, et donc je pense que... Tous les six mois, ça peut paraître un peu rapproché. Et en même temps, j'espère que les boîtes, six mois plus tard, ne ressembleront aucunement, en tout cas sur les premières années, à ce qu'elles étaient six mois auparavant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, c'est vrai que, en général, on fait ça tous les ans avec les boîtes que j'accompagne. Mais six mois, effectivement, vu la vitesse de développement du groupe, ça peut être parfait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le bon chiffre. Du moins pour les premières années. Après, on verra peut-être qu'effectivement, il faudra les calmer. Mais il ne passe pas six mois qui passent sans que les boîtes bougent quand même. Et puis, Libéral est tout jeune. Forcément, six mois avant.

  • Speaker #3

    Oui, c'est vrai. Six mois avant, on n'existait pas.

  • Speaker #0

    Il y a une croissance qui est importante.

  • Speaker #1

    Selon vous, c'est quoi les qualités indispensables d'un bon associé ?

  • Speaker #3

    J'ai commencé tout à l'heure, mais du coup, curiosité. pour qu'ils puissent s'intéresser en fait au... Là on est sur des business différents et on veut créer un groupe. C'est pas forcément le cas des entrepreneurs qui en fait sont sur un même business, mais c'est important de s'intéresser à ce que fait l'autre, qu'il soit sur un business différent ou alors même sur ses tâches quotidiennes, pour comprendre en fait ce qu'il fait, comprendre les irritants qu'il peut avoir, et comprendre ce qu'on peut lui apporter, où est-ce qu'il peut s'améliorer, et qu'on puisse identifier assez tôt s'il y a des frustrations qui existent. Donc c'est la curiosité. Deuxième point c'est la communication. dans toutes les boîtes dans lesquelles j'ai bossé. C'était vraiment un point essentiel et quand on se rendait compte que la communication n'était pas bonne, c'est justement les boîtes qui, je trouve, ne tournent pas bien. Communiquer sur les points qu'on arrive bien à traiter, c'est bien, mais communiquer sur les points qu'on n'arrive pas à traiter ou qu'on n'arrive pas à faire avancer, c'est encore mieux. C'est-à-dire dire aux autres, en fait, j'ai pas le temps de faire ce sujet, j'ai pas le temps d'avancer sur ces sujets-là, mais je les ai toujours en tête et ça permet en fait de désamorcer des situations qui peuvent être... qui peuvent être vus comme complexes et qui peuvent générer des frustrations. Et donc la communication, c'est vraiment un point essentiel. Et enfin, dernier point, c'est la transparence. Mais ça se lie un peu à la communication, c'est-à-dire s'il y a un point sur lequel on n'est pas à l'aise, s'il y a un sujet sur lequel on n'arrive pas à faire progresser ou on ne se sent pas légitime pour le faire, on a besoin d'un coup de main. C'est vraiment important de lever la main, d'essayer de le faire soi-même avant, mais de lever la main et d'être transparent par rapport à ça. Pour, encore une fois, ne pas générer de frustration. On ne reprochera jamais à quelqu'un de trop communiquer, d'être transparent sur sa manière de travailler, sur ce qu'il ressent et sur les points qu'on pourrait améliorer pour que la collaboration se passe mieux. Voilà, c'était mes trois points, je crois, pendant le séminaire.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Moi, j'ajouterais la complémentarité. C'est-à-dire que si on a que des personnes qui sont très bonnes commercialement, c'est top, mais ça ne suffira pas pour aller plus loin. Si on a des très bons techniciens de la même manière, c'est de trouver chez chacun un peu ses forces et de les accentuer, tout en gardant évidemment un peu de compétence. Quand on est entrepreneur, on est obligé d'essayer d'être un peu bon en tout. Mais cette complémentarité-là, elle est hyper importante pour aller plus vite, plus loin. avec ses associés. Après, évidemment, que les salariés qui sont là sont partie prenante de tout ça. Mais déjà, au départ, il faut avoir des bases solides.

  • Speaker #0

    Et puis, dernier, je ne sais pas si Clément, tu l'as dit, mais je ne crois pas. Et je pense que je parle pour le Val en même temps. C'est l'ambition commune. C'est-à-dire, on a posé, c'est con, mais on a mis, OK, quelle boîte va faire combien de chiffres dans 1, 3, 5 ans ? Et du coup, combien le groupe pourra générer si on assemble tout ça et qu'en plus, on ajoute d'autres boîtes et en plus, on ajoute les synergies ? Quel est l'objectif ? Et est-ce que c'est un objectif qui vous semble réalisable ? Est-ce qu'on voulait qu'on fasse ça ensemble ? Et ça, je trouve que c'est con, mais on s'est donné... Alors, les chiffres varient, mais on parle de... J'ai l'impression de 20 millions dans 5 ans, objectifs qui, pour certains, est un peu de mesuré. Pour d'autres, moi, je pense que c'est possible. Et globalement, c'est de se dire, OK, on va conçoit ça, tout en ayant des clients satisfaits et tout en ayant une bonne ambiance de boîte, comme on arrive à avoir aujourd'hui. Et c'est bien d'être quatre, je pense. Ça fait 5 millions chacun, à gérer. Non, mais voilà, je trouve que si on est tous raccords avec ça, finalement, ça nous donne un truc assez clair qu'on peut facilement découper. et se dire, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour atteindre ces paliers petit à petit.

  • Speaker #2

    Pas de pression.

  • Speaker #1

    C'était ma question, tu as anticipé ma question, parce que c'était votre vision et vos projets pour l'avenir. Donc c'est déjà, j'entends, un objectif de chiffre d'affaires. Mais voilà, quels sont les autres objectifs que vous avez ?

  • Speaker #2

    Un objectif de chiffres, un objectif de recrutement dans les boîtes, là on est quasiment, si on cumule les salariés, une vingtaine de personnes. C'est de faire grossir ce chiffre-là de manière assez importante sur les mois et années qui arrivent. Il y a un objectif, on en parle en filigrane depuis telle heure, mais c'est de trouver d'autres projets. c'est de trouver d'autres entrepreneurs qui partagent des valeurs communes et qui ont envie de partir de... d'une idée, de la construire, d'aller vite, de la tester, de se planter, de tester une. Donc, on est quatre et c'est déjà génial, mais c'est d'être encore plus. Là-dessus, c'est de fédérer. Là-dessus, c'est surtout d'aller découvrir des nouveaux segments, des nouvelles activités qu'on ne connaît pas. On est tous hyper curieux, on le disait. Et c'est hyper agréable de... D'arriver sur un sujet qu'on ne connaît pas, de le débroussailler, d'avoir une compréhension et un apprentissage exponentiel sur un sujet, de le donner à quelqu'un. Donc je pense qu'en tout cas, c'est à peu près ça, les objectifs et la vision.

  • Speaker #3

    Moi, il y en a un qu'on n'a pas dit. Mon associé le partage et c'est lui qui le met tout le temps en valeur. C'est s'éclater, s'amuser. On n'est pas au boulot pour venir à la boule au ventre le matin et se dire à quelle sauce je vais être mangé encore aujourd'hui. Il y a quand même un enjeu de s'amuser dans notre taf, de faire quelque chose qui nous passionne, de faire en sorte que les salariés qu'on recrute s'amusent et prennent du plaisir dans le boulot qu'ils ont et s'épanouissent. C'est vraiment, je pense, un enjeu que ce soit pour nous et nos futurs associés, futurs salariés, de faire en sorte qu'ils se plaisent, qu'ils ne s'ennuient pas et qu'ils découvrent sans cesse de nouveaux sujets sur lesquels bosser et qu'ils sentent une vraie progression dans leur posture, dans leur manière de travailler. et qui puissent appréhender une évolution, soit dans notre structure, soit dans une autre, qui seront amenées à créer, avec, on l'espère, notre concours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vrai que c'est essentiel, parce que du coup, ça vous permet aussi de fidéliser.

  • Speaker #0

    C'est clair. Non, mais pour le coup, en plus, c'est vraiment quelque chose qui ressort de nos salariés. Ils sont vraiment très heureux, je pense, de bosser avec nous. Ils ont beaucoup de liberté. Et oui, on ressort vraiment une bonne... Il y a une bonne ambiance ici. Et j'espère que c'est aussi grâce à nous, je pense. Forcément. ils reflètent votre système d'aspect en général puis nos recrutements je pense nous ressemblent ils sont tous très entreprenants ils ont tous une bonne vibe donc si vous êtes bonne vibe intelligent sympa et que il y a des projets qui veulent être lancés, sachant que nous on a des idées mais on est ouvert à peut-être des choses parce qu'on n'a pas vos yeux, on n'a pas votre prisme, qu'on aurait à louper et donc c'est vrai que

  • Speaker #1

    Vous êtes à l'écoute.

  • Speaker #0

    On est à l'écoute. Toujours. Et nos salariés le savent d'ailleurs. Je pense qu'ils savent que si un jour ils ont un projet, on peut en discuter.

  • Speaker #1

    Et pour finir, quels conseils vous donneriez aux entrepreneurs qui veulent s'associer ?

  • Speaker #3

    Ne le faites pas avec un membre de votre famille. Non, blague à part.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne l'a pas précisé.

  • Speaker #3

    Oui, je suis le frère de Valentin, du coup mon associé. Beaucoup de gens. me disent « mais t'es fou de t'associer avec ton frère, c'est un motif d'embrouille » . Et on connaît d'autres associés qui sont frères. Le groupe Zélia, par exemple, a été fondé par deux frères. Moi, dans les podcasts,

  • Speaker #1

    j'en ai déjà eu plusieurs.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est plus une force qu'une faiblesse parce qu'on arrive à se dire les choses, on arrive à séparer le pro du perso. Et donc, c'est important de s'associer pour moi. Je ne m'associerai pas avec quelqu'un que je ne connais pas et avec quelqu'un avec qui je n'ai pas de vraies affinités. Même si on est complémentaires d'un point de vue business, je ne le ferai pas. Si on est complémentaires d'un point de vue compétence, mais qu'on n'a pas la même ambition, qu'on n'a pas les mêmes valeurs, et qu'on n'arrive pas à se marrer ensemble, n'y allez pas. C'est quelque chose que vous regretterez, parce que tôt ou tard, ça peut poser problème.

  • Speaker #2

    Tu parlais tout à l'heure des fiançailles avant le mariage de l'association. en fait on passe le plus clair de notre temps avec les gens avec lesquels on travaille et encore plus avec nos associés donc il faut y aller à 2000% donc il faut vouloir y aller, s'amuser avoir des valeurs communes pro mais perso aussi je pense que l'un ne peut pas aller sans l'autre je rejoins Clément là dessus, je vois mal je peux me planter, peut-être je dirai autre chose dans 5 ou 10 ans mais à date je vois mal comment c'est possible sans avoir un lien humain fort aussi Merci.

  • Speaker #1

    Oui, c'est avant tout une aventure humaine, une association.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, il y a vraiment des gens qui trouvent, il y a des Tinder de l'association, il y a des trucs comme ça qui ressortent. Et franchement, je ne sais pas comment ils font.

  • Speaker #1

    Non, mais après, c'est vrai que parfois, se poser des questions, parce que, ce que je disais tout à l'heure, je crois que la moyenne d'association Barreau de Paris, c'est trois ans. Et moi, je n'ai plus d'associés aujourd'hui, mais j'ai été associée précédemment. Et deux fois, j'ai voulu me réassocier. Et j'ai appliqué ce que je fais avec mes clients à ces deux futurs associés. Ce sont toujours des amis, mais ce ne sont pas devenus mes associés. Alors que si on s'était associés sans se poser les questions de ce parcours, un peu le séminaire que vous avez fait, au bout de six mois, je pense qu'on ne se parlerait plus. Il n'y avait pas de vision commune, il n'y avait pas de cible commune, il n'y avait pas de matière commune, pas de complémentarité d'activité. On était juste effectivement assez potes, mais d'où l'importance de se poser les questions que vous vous êtes posées quand même. Et la complémentarité, oui, qui pour moi est la curiosité, voilà, et la transparence. C'est vraiment ce que vous avez dit, c'est ce qui ressort de la force des associés qui réussissent. Donc, longue vie à cette belle association.

  • Speaker #2

    Je vous souhaite.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à tous les trois pour ce témoignage qui était très inspirant, rafraîchissant et dynamique.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode d'Aventuré Associé. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager et à laisser un commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouveau portrait d'entrepreneurs passionnés. À bientôt.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anne-Sophie Riaud

    00:01

  • Présentation des invités : Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard

    00:34

  • Parcours professionnel et expériences des associés

    01:04

  • Discussion sur leurs projets et collaboration entre associés

    02:30

  • Types de clients et services offerts par chaque structure

    07:05

  • Création d'une nouvelle dynamique et projets communs

    11:35

  • Séminaire d'associés : préparation et objectifs

    22:35

  • Conseils pour les entrepreneurs souhaitant s'associer

    41:30

Description

Êtes-vous prêts à découvrir les secrets d'une association réussie dans le monde de l'accompagnement des professions libérales ? Dans cet épisode je reçois trois supers entrepreneurs : Eva Schick, Louis Gaillot et Clément Bernard. Ensemble, ils plongent au cœur de leur parcours professionnel, partageant des anecdotes et des leçons précieuses sur l'entrepreneuriat collaboratif.


À travers leur discussion, nos invités mettent en lumière la dynamique unique de leur association et l'importance cruciale des interactions humaines. Ils évoquent la complémentarité des compétences qui les unit et leur permet de surmonter ensemble les défis quotidiens. Vous découvrirez comment, lors de leur séminaire d'associés, ils ont défini leurs objectifs communs et leurs valeurs, tout en structurant leur groupe pour maximiser leur efficacité.

Les intervenants partagent également des conseils pratiques sur l'association, soulignant que la curiosité, la communication et la transparence sont des piliers essentiels pour réussir ensemble.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast Aventures et Associés, le podcast dédié aux aventures d'entrepreneuriat entre associés. Je m'appelle Anne-Sophie Rio, avocat en droit des sociétés et fondatrice de Lenox Avocat. Depuis 18 ans, j'accompagne des dirigeants et leurs entreprises. J'ai réalisé que ce qui me passionne dans mon métier, ce sont avant tout les interactions humaines, notamment entre associés. C'est pourquoi j'ai décidé de centrer mon activité sur l'association, en élaborant un accompagnement spécifique pour les associés, à la fois humain et juridique. De là est née l'idée de ce podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir trois nouveaux associés, Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard, associés au sein des structures libérales, Neria, Ourama, le partenaire business dédié aux professions libérales. Merci à vous trois d'avoir accepté mon invitation. Chacun œuvrait au sein de différentes structures et ils se sont rencontrés grâce au talentueux Valentin Tonti-Bernard. Je vais... désormais leur demander de se présenter. Alors, quel est votre parcours à chacun d'entre vous ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup déjà de nous inviter dans ce podcast. Écoute, pour être brève, moi j'ai un parcours où j'ai fait des études de droit. Je suis avocate de formation et j'ai fait un master supplémentaire à HEC Polytechnique d'Entrepreneuriat. Et tu évoquais Valentin tout à l'heure, c'est dans ce cadre-là que je l'ai rencontré. Il avait déjà une entreprise qui était pour les avocats à Nomiya. Ils avaient une volonté de monter une nouvelle boîte sur du recrutement. Du recrutement initialement pour les cabinets d'avocats avec un modèle un petit peu particulier où on se base sur le besoin du collaborateur pour l'accompagner dans sa recherche et pour qu'il puisse retrouver derrière la collaboration qui colle exactement à ses critères. Et c'est ce qui est devenu Neria, la boîte de laquelle je suis à la tête depuis maintenant trois ans. Donc ça suivait parfaitement mes deux aspirations. La première, rester dans le monde juridique, côtoyer les avocats que j'aime beaucoup, mais en même temps, ajouter vraiment cette touche entrepreneuriale où tu ne fais pas que du droit, où tu touches à tout et tu apprends un nouveau métier tous les jours. Et surtout, tu rencontres plein de nouvelles personnes hyper inspirantes, intelligentes et avec lesquelles tu as envie de créer des nouveaux projets. Et parfaite transition pour dire que j'en ai rencontré pas mal. notamment certains qui sont autour de cette table aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, Clément ?

  • Speaker #2

    Merci pour l'invitation. Moi, j'ai un parcours assez classique. J'ai fait deux ans de prépa à Strasbourg avant d'aller dans une grande école de commerce qui s'appelle l'EM Lyon. Pourquoi je voulais aller en école de commerce ? Je voulais absolument travailler dans le développement de startups, financer des startups et travailler dans le venture capital. Bon, après le rêve, la réalité, en réalité, quand on travaille dans le venture capital, On n'aide pas des startups à se développer, on les finance, on identifie quels sont les bons projets, mais on ne va pas mettre les mains dans le cambouis, on ne va pas les aider. Et donc, fort de cette réflexion-là, je me suis orienté vers le conseil en me disant « En fait, le conseil, c'est parfait pour les gens qui n'aiment pas choisir. On peut toucher à tout, on peut aller sur des projets divers et variés et on peut apprendre vite. » Donc j'ai pu avoir plusieurs expériences dans le conseil, mais l'expérience qui m'a en fait le plus forgé, c'est mon expérience, on va dire, entrepreneuriale déguisée. Pendant la période du Covid, mes deux parents qui sont avocats ont eu d'énormes difficultés dans leur cabinet. Plus rien ne tournait, il y avait des factures à payer où il n'y avait pas forcément d'aide d'Etat. Et donc je les ai aidés sur cette période Covid à se digitaliser. Et je me suis rendu compte du fossé qui sépare mes clients, grands comptes, Stéphane Plaza Immobilier, Grouping Gencia, etc. des cabinets d'avocats, des cabinets d'expertise comptable et autres qui sont un peu à l'ancienne sur ces sujets-là. Et moi, j'ai décidé, après deux ans dans le conseil, dans le data et le marketing, où j'ai pu vraiment mettre les mains dans le crambouille de projets assez titanesques sur du CRM, sur du marketing, sur du commercial, me dire qu'en fait, les gens chez qui j'aurais le plus d'impact, c'est les professions libérales qui aujourd'hui sont un peu à l'ancienne, effectivement, comme tu l'as dit. Et donc j'ai décidé de cofonder Libéro le Conseil avec mon frère et associé Valentin Tantibernard.

  • Speaker #0

    Ok, merci.

  • Speaker #3

    Et Louis ? Et de mon côté, merci encore pour cette invitation, c'est très cool. Et moi je m'appelle Louis Gaillot, je suis le fondateur d'une boîte qui s'appelle Ourama. Avant ça j'ai fait une licence de droit et moi les métiers juridiques ça me bottait pas du tout. Donc j'ai fait une école de commerce derrière, j'ai bifurqué. Je suis pas non plus amoureux des avocats, bien que je travaille avec eux. Simplement, j'ai bossé chez Anomia parce que Valentin et Jérôme, les fondateurs de la boîte, cherchaient des salariés assez entreprenants qui avaient envie de monter des boîtes. Et moi, j'étais freelance en parallèle de mes études et de mes activités passées. Et je n'osais pas y aller seul. Et j'ai fait deux ans, enfin un an et demi chez Anomia. Donc, j'accompagnais des avocats sur le volet marketing, création de contenu, plutôt côté formation et conseil. Et au bout d'un moment, je suis allé voir les gars. Bon, tous les sites, dès que nos clients, ils sont pourris. Leur com pourrait être revu, un petit peu comme à l'image des experts comptables dont tu parlais, Clément. Et donc, je leur ai dit, venez, on développe une branche agence où on ne fait pas simplement de la formation, mais on fait pour eux. Et donc, création de site web et référencement SEO, publicité, création de contenu sur les réseaux sociaux. Donc, j'ai créé ça il y a environ deux ans. Et aujourd'hui, on est une petite dizaine. D'accord. et on... On essaye de grandir maintenant avec ceux qui partagent mon quotidien, donc Clément, Eva et Valentin, sur quelque chose d'un peu plus gros. D'accord. On va parler j'imagine ensemble.

  • Speaker #0

    Et parce que là, de ce que je comprends, c'est que là vous étiez chacun associé dans vos propres structures. Et est né un nouveau projet.

  • Speaker #3

    C'est ça, ça a un peu de soi, mais on est sur le même secteur, plus ou moins ouvert par rapport à chaque activité. Eva est quand même très centrée à Wauquay encore aujourd'hui. Mais globalement, on touche... Moi, je me suis très vite ouvert à d'autres professions, experts comptables, gestionnaire de patrimoine, cabinet de conseil, etc. Clément, du coup, a suivi cette dynamique dès la création de Libéral et va y réfléchir petit à petit. Donc, c'est assez logique. Finalement, on répond aux trois gros besoins d'une boîte. D'accord. Il manque le volet juridique, effectivement, la création et l'accompagnement sur sécurité et peut-être transmission, etc. Libéral travaille aussi un peu là-dessus je pense, mais globalement c'est comment trouver, comment briller, comment positionner son activité, comment développer sa notoriété, comment recruter et ça au fur et à mesure du développement des boîtes qu'on accompagne.

  • Speaker #0

    Et vous avez quel type de clients ? C'est vraiment plutôt des gens qui se lancent, des cabinets qui veulent un peu se dynamiser, des petites structures, des gros cabinets ?

  • Speaker #2

    Côté Libérol, on peut vraiment tout avoir. Notre plus petit client aujourd'hui fait 400 000 euros de chiffre d'affaires annuel et notre plus gros client fait 30 millions. Donc il y a un gap énorme entre nos plus petits clients et nos plus gros clients. Ils bossent sur des problématiques différentes. Le petit, par exemple, c'est sur du développement commercial, comment passer à 1 million d'ici 5 ans. Et les plus gros, ça va plus être sur de l'organisation. Comment on structure une croissance globale de groupe ? Comment on définit un parcours collaborateur efficace qui nous permet de recruter des talents, mais aussi de les garder, de les fidéliser et de les faire monter au sein de notre structure pour que notre structure, à moyen terme, long terme, soit à la fois valorisée par nos actifs, le chiffre d'affaires, la rentabilité qu'on a, mais aussi par les talents qu'on arrive à garder et fidéliser. Je fais le pass à Eva.

  • Speaker #1

    Voilà, la passe démontre quand même plus mal le lien qu'il y a entre les entreprises. Et il n'y a pas un appel que j'ai avec un client qui ne rebondit pas sur le site internet qui est beau ou pas beau la plupart du temps d'un cabinet. Donc, je parle d'Ourama ou de la même chose sur les activités libérales. C'est quand même très, très lié. Et au-delà du moment où on s'est dit on va vraiment faire quelque chose de construit ensemble, on faisait déjà ces liens de manière assez naturelle. Sur le type de clientèle, de mon côté, il est assez diversifié. Je vais partir d'un cabinet, mon plus petit client que j'avais eu, c'était un cabinet en création et qui n'avait aucune visibilité sur ce recrutement, mais qui avait le budget pour être accompagné, parce que c'est quand même un gros budget. Mais c'est un investissement et c'est là où parfois les cabinets ont un peu de mal. Mais ça va sur des cabinets de taille moyenne française, des gros cabinets anglo-saxons. Il n'y a pas de limite. La seule limite que j'ai, c'est qu'on est sur des cabinets qui font des matières qui sont afférentes aux droits des affaires. J'exclus le pénal, j'exclus la famille, etc. Pas qu'on n'a pas envie de les aider, il y a moins de budget là-dessus. Donc il y a aussi cette limite-là. Et après, sur les candidats, nous, on est très orientés sur les collaborateurs de cabinets d'avocats. Ça nous est arrivé, mais à l'opportunité d'accompagner sur des associations de confrères ou des mouvements d'équipe. Aujourd'hui, comme le disait Louis, nous on n'est que sur les cabinets d'avocats à court terme. Il y a une vraie volonté, aspiration d'aller sur les autres professions. Ça paraît assez naturel puisque le fonctionnement et les problématiques de recrutement sont sensiblement les mêmes. Donc les enjeux, une fois que les procès sont en place, c'est de dupliquer.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour bientôt, de ce que je comprends. Ok.

  • Speaker #3

    Nous, on est... Alors je dirais que le prisme est encore un petit peu plus large que celui de Clément. On accompagne vraiment des avocats, même des collaborateurs dans la création de leur site et développement de leur communication. Comme on accompagne de plus en plus des gros cabinets, des projets un peu plus d'envergure, il n'y en a pas encore, ça va sortir bientôt, mais il y a pas mal de gros clients, si je peux les appeler comme ça, ou structure de plus de 50 à 60 personnes. Et pour le coup, on s'est ouvert vachement très vite aux professions parce que du conseil, que ce soit très déterminé et très positionné, je trouvais que c'était très logique. Sur la création de site internet, comme Eva le dit, les problématiques sont plus ou moins les mêmes. Soit c'est de la notoriété de l'acquisition client, soit c'est de la marque employeur et du recrutement. Et donc, nous, on s'est vite ouvert à des clients à l'international, beaucoup d'arbitres. Là où on travaille avec un avocat sur New York. sur l'un des plus gros cabinets en Côte d'Ivoire, enfin c'est assez vite ouvert. Et puis donc voilà, du petit projet à des énormes cabinets. Et l'idée nous c'est de toute manière que vous soyez tout petit ou très grand, vous ayez un site hyper quali, vous ayez une com qui soit quali. Moi j'adore accompagner un collaborateur et qu'il ait un meilleur site que son associé. C'est ça le but quoi. Donc, il y a juste... et que ce ne soit pas à la tête du client, nos tarifs sont clairs, vous retrouverez tout sur le site web. Faites un petit tour. Si vous êtes avocat et que vous écoutez notamment.

  • Speaker #2

    Petite pub. Coucou.

  • Speaker #0

    Votre parcours d'associé. Je comprends que vous vous êtes rencontré autour de Valentin, mais comment ça s'est concrétisé ? C'est ce qu'il vous a dit un jour ? Ou alors c'est en vous croisant ? Parce que de ce que je comprends, vous partagez les locaux. et vous vous êtes dit tiens on s'entend bien allez on y va,

  • Speaker #1

    on lance quelque chose ensemble parce que vous auriez pu rester chacun dans vos structures en fait je pense que ça fait un moment et vous allez me dire si je me trompe mais je pense que ça fait un moment que c'était présent l'idée de vouloir faire des choses ensemble d'avoir des idées on a des âmes d'entrepreneurs donc tous les jours on va avoir une idée qui va peut-être jamais aboutir mais en tout cas elle est présente et ça fait plusieurs mois Oui. qu'on en discute. On est dans les mêmes bureaux, donc on se croise 15 fois par jour. On a plein d'activités qui sont sensiblement communes. Je pense qu'on a pris du temps à l'extérioriser et à aligner nos envies. On en parlera sûrement après. Mais déjà, c'est un travail de le faire avec soi-même et après l'extérioriser auprès des autres. Mais à un moment donné, pour avancer, il faut le poser clairement et se dire euh c'est En fait, on avait une envie de plus grand, je pense, les uns et les autres.

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai appris à 2h du matin en rentrant de soirée. C'était super. Valentin qui fait le détour avec moi pour me ramener chez moi, qui me dit « Au fait, tu ne trouves pas que ce serait une super idée de créer un groupe avec Naria et Ourama ? » J'étais là « Mais de quoi tu me parles ? L'entreprise a 6 mois. L'objectif, c'est de se structurer, de croître. Et tu pourrais participer à quelque chose de plus grand. » Et c'est vrai que de prime abord, comme ça, on ne l'imagine pas trop. Mais en y réfléchissant, ça fait qu'on a un rôle qui évolue en interne, on participe à quelque chose de plus grand, et c'est un super challenge, et c'est quelque chose d'hyper satisfaisant. Et il y a une très bonne entente entre les associés, donc c'est aussi sympa de pouvoir se dire que quand j'aide Eva, ou quand j'aide Louis, ou quand eux m'aident, derrière, ça aide le groupe au global, et c'est pas juste par bonté d'âme, entre guillemets, mais c'est bien de voir que les actions qu'on mène derrière vont aussi rapporter au groupe, et c'est vachement satisfaisant.

  • Speaker #3

    C'est un peu la même dynamique que Eva, je pense. Mais comme Clément, je ne l'avais pas forcément envisagé non plus au début. Et au début, même pour être hyper transparent, moi j'imaginais qu'on allait le vendre assez vite, comme il s'est passé pour Anomera. C'est des boîtes sexy qui se vendent bien. On est vite devenu sur le secteur assez bien représenté, une belle référence. On a même été rapprochés déjà par des entrepreneurs. Je me suis dit, à mon avis, d'ici deux ans, c'est vendu. Mais en fait, effectivement, il y a un truc plus sympa à faire. Et je me suis dit, mais qu'est-ce qui va m'arriver ? Je vais avoir vendu ma boîte. Génial. Je vais remonter une autre boîte. Je ne me voyais pas avoir besoin d'énormément de fonds pour créer une boîte plus grosse. Je n'avais pas de célérité là. Et pour le coup, je me suis dit, il y a peut-être une autre aventure plus grande encore, où on peut aller plus loin. Et le Louis, dans trois ans, je suis sûr, il regrettera de vendre Rouamma. Alors qu'en fait, on peut créer un énorme truc sympa avec une cinquantaine, une centaine de collaborateurs et créer un gros groupe.

  • Speaker #0

    Et ça, tu ne te disais pas que tu pouvais le faire tout seul ?

  • Speaker #3

    De un, pas aussi vite, en tout cas. Et puis pas avec des gens... En fait, on n'imagine jamais... Je suis très méfiant à chaque fois des personnes que je rencontre en me disant, je ne les connais pas. Donc, je n'imagine pas rencontrer des gens avec qui je vais pouvoir créer une boîte. Alors que là, en fait, ça va de soi. c'est à dire que je me suis dit Eva, ça fait deux ans qu'on partage notre quotidien. Génial. Clément, je l'avais déjà pas mal croisé. Et en plus de ça, personne hyper smart qui accompagne super bien les clients. Le peu de temps que j'ai vu, je me suis dit, putain, c'est quand même une machine de guerre. Et Valentin, une personne hyper inspirante. Quand il arrive quelque part, il divise, mais il laisse personne indifférent. Et moi, je l'adore. Donc en fait, oui, je me suis dit, si c'est avec eux, je serais d'autant plus heureux de le faire. Donc, en fait, dès qu'ils ont proposé, j'ai dit, vas-y, moi, je suis chaud. On y va, quoi.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un truc juste pour rebondir là-dessus. Et d'autant plus par rapport à mon métier, c'est que le plus difficile à acquérir dans une boîte, que ce soit ses associés ou ses salariés, c'est de trouver les bonnes personnes. la confiance, la technique et la cohérence, la vision commune. On peut avoir des différences et ne pas avoir envie tout le temps exactement de la même chose, mais on a un objectif commun. Je trouve que lorsqu'on l'a trouvé, ça ne veut pas dire que tout sera un long fleuve tranquille, mais lorsqu'on l'a trouvé, il faut mettre toute son énergie et tout ce qui est entre nos mains pour essayer de faire quelque chose. Et surtout, moi, j'aurais eu un énorme regret de ne pas tester à 100% cette aventure-là.

  • Speaker #0

    Et j'ai l'impression de ce que vous dites, que le fait de vous être côtoyés un peu au quotidien, donc en fait vous ne travailliez pas vraiment ensemble, et en même temps vous aviez quelques projets communs ou des clients communs, ça vous a fait presque une période un peu de fiançailles, comme on pourrait dire dans un mariage. Et ça a permis de vous tester mutuellement, et je crois, pour avoir accompagné quand même pas mal d'entreprises qui se sont associées, que c'est essentiel en fait cette phase-là. Et vous, en fait, finalement ça s'est fait de manière spontanée ? de ce que je comprends. Vous ne vous êtes pas dit, bon, on va mettre des partenariats en place, puis on va voir comment ça marche. Mais c'est un vrai partage, je trouve, d'expériences hyper intéressantes et enrichissantes pour les gens qui nous écoutent parce que, en fait, vous vous êtes testés, de ce que je comprends, vous vous retrouvez les uns dans les autres sur des valeurs, une vision commune, des envies de développer ensemble. Vous avez travaillé un peu quand même vos valeurs, vos choix de développement ?

  • Speaker #2

    Sur ce que tu disais, ce qui est intéressant, c'est que tu présentes ça de manière assez formelle, vous vous êtes testés. Dans les faits, c'est plus de la curiosité personnelle de chacun qui a fait qu'on a commencé à s'intéresser au business des autres. Mais alors pourquoi tu travailles comme ça ? Ah mais pourquoi tu fais comme ça ? Tu ne ferais pas mieux de faire comme ça ? Essayer de comprendre le business des autres, d'avoir la curiosité, d'aller voir comment ils travaillent et de comprendre ce qu'ils font et de soi-même se remettre en cause pour se dire mais attends, en fait, c'est peut-être lui qui a la bonne manière de travailler. C'est ça qui a pu déjà nous faire germer en fait cette idée. de se dire, en fait, cette personne-là, elle a la curiosité de voir ce que je fais, essayer de comprendre comment je bosse, et surtout, elle me propose des idées que moi-même, je n'aurais pas eues sur ma manière de travailler et sur les points sur lesquels je peux m'améliorer en me donnant des exemples concrets de, elle, comment elle bosse. Je pense que c'était aussi ça qui était vachement intéressant au début.

  • Speaker #0

    Ça fait partie des qualités, je pense, d'un bon associé. On y reviendra tout à l'heure, mais la curiosité de ce que je comprends. Et donc, votre relation au quotidien ? Comment ça se passe ? Donc vous avez chacun vos domaines d'expertise, mais par exemple, vous posez des questions, vous dites tiens, là-dessus, j'aimerais bien avoir ton avis. Comment concrètement ça se passe au quotidien ?

  • Speaker #3

    Alors il y a plusieurs choses. Déjà, on a des points qu'on a mis en place de manière hebdomadaire depuis le fameux séminaire sur lequel tu as parlé au début. Déjà, effectivement, ça se passe de manière indirecte. On se croise et on se pose des questions. Moi, je pose toujours des... Chacun a son domaine d'expertise. Dès que j'ai une question sur des automatisations, sur du process, Clément est toujours de bon conseil. Dès qu'ils ont des questions sur du branding, sur leur site web, parce que c'est nous qui avons fait tous leurs sites, forcément, on est à dispo. Mais c'est plus sur les projets communs où on commence vraiment à structurer les choses pour faire avancer. Parce que... On a un quotidien et c'est ça aussi la difficulté de ce groupe qui est en train de se créer. On a des boîtes qui doivent fonctionner encore, elles sont toutes jeunes. Donc, de un, on peut prendre un mur. Donc, il faut qu'on continue à bien gérer ce qui est déjà en train d'être créé et de structurer les choses pour que ça avance non plus et pas que ce soit une espèce de tannée. Faire avancer ces projets qui sont par certains très long terme. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres.

  • Speaker #1

    On passe du côté artisanal, entrepreneuriat, où l'objectif c'est le CA de sa boîte, et les réunions sont là où elles sautent, à quelque chose où on doit faire rentrer ce quotidien-là que décrit Louis, plus la structuration du groupe et des projets communs. Et donc, pour faire rentrer tout ça dans une semaine, sans bosser nuit, jour ou week-end, parce qu'on a tous une vie à côté et qu'on a envie de la conserver. Tu parlais des valeurs, ça c'est aussi un équilibre, c'est important. C'est de se mettre des réunions, mais en même temps de ne pas avoir une réunionite aiguë à la française. Donc c'est des temps efficaces, concis, où on peut bosser en asynchrone, où on se rend des projets. Et on arrive, et on est encore en train de le construire évidemment, à être sur des moments vraiment très opérationnels de nos boîtes. On est tous en train de recruter plein de monde, donc c'est aussi déléguer, former, et des temps qui sont des temps peut-être plus longs. sur la structuration globale du groupe et sur les projets dans chaque boîte qui vont avoir un lien avec les autres entrepreneurs que sont Valentin, Louis et Clément pour ma part. Donc, petite gestion, petite dynamique, petite gymnastique.

  • Speaker #0

    Donc là, vous avez pour l'instant un point hebdomadaire pour le moment.

  • Speaker #2

    C'est même plus large que ça en réalité. Le séminaire nous a permis de définir un planning sur lequel on doit se projeter pour qu'en fait, au fil du temps, au fil de cette association, on passe de rôle, comme l'expliquaient Eva et Louis, de juste dirigeants de notre boîte, au rôle qu'on doit avoir in fine dans la structure et à l'engagement qu'on doit avoir dans la structure. Aujourd'hui, ça se matérialise sous la forme d'un point hebdo et d'un point mensuel où on repasse à la fois les performances de chaque boîte et on repasse les projets qu'on partage, les projets que Libérole partage avec Naria, les projets que Libérole partage avec Kurama, les projets que Kurama partage avec Naria et Kurama avec Libérole, etc. On se partage à la voie les chiffres, mais aussi l'avancement sur ces projets qu'on va avoir ensemble. Et l'objectif, c'est que cette heure hebdo, qui est utilisée pour de la réu, Et plus une autre heure de production, on va dire, de manière plus objective et plus opérationnelle. Il y a une heure de production en plus sur comment on peut aider les autres boîtes à se développer sur ces projets communs. Elle passe de une heure dans trois mois à deux, trois, quatre heures. Et qu'au fil du temps, on arrive à la voie à structurer nos boîtes pour qu'elles tournent mieux avec un clément à 90% sur la boîte plutôt qu'à 100%. et qu'à la fois le groupe puisse commencer à se structurer et gagner en valeur, gagner en efficacité, parce qu'en fait, c'est ça notre objectif, que demain, à 3, on fasse le travail de 4, d'ajouter nos valeurs et de multiplier le facteur qui nous permettra d'être plus productifs.

  • Speaker #0

    Alors ce fameux séminaire d'associés, est-ce que vous pouvez nous en parler ? Parce que moi, c'est comme ça, effectivement, que je vous ai découvert sur LinkedIn. Il y avait un témoignage très inspirant qui m'a beaucoup parlé parce que je trouve que beaucoup d'entrepreneurs devraient partir à un séminaire d'associés. Est-ce que vous voulez bien nous raconter ? Est-ce que c'était la première fois ? Comment ça s'est passé ? Où est-ce que vous êtes allés ? Est-ce que vous vous êtes fait accompagner ? Est-ce que vous aviez préparé les choses ? Qu'est-ce que vous en avez tiré ? Enfin bref, j'ai plein de questions.

  • Speaker #1

    On a été plutôt sérieux, je crois, sur la préparation. On s'est dit « Ok, on a envie de réfléchir à ce groupe » . On ne peut pas juste vouloir réfléchir à un groupe, qu'est-ce qu'on fait, comment, on en parle au bureau, ce n'est pas une zone hyper neutre, puis on est au travail, donc en fait il y a nos salariés qui ont des questions quotidiennes. Donc on s'est dit ok, on va partir deux jours, on est parti au bord de la mer, on n'a pas trop vu la mer pour être honnête, mais on est parti au bord de la mer. C'était iodé. On a préparé en amont plusieurs choses, la première c'est un questionnaire personnel. Assez long sur nos aspirations de vie perso, pro, à moyen, long terme, le rôle qu'on voulait avoir. Vraiment une liste assez longue de

  • Speaker #0

    20, 30 questions. Et ça,

  • Speaker #1

    vous l'avez fait seul ?

  • Speaker #0

    Tout seul. Vous n'êtes pas fait accompagner par un coach ou par quelqu'un ? Non. D'accord.

  • Speaker #2

    Chat GPT, tu es un coach.

  • Speaker #0

    C'est une forme de coach, tout à fait.

  • Speaker #1

    Voilà. Ça, en amont, ce qui a été un travail, en tout cas pour ma part, d'introspection et puis après de le délivrer aux autres. donc Hyper important et la deuxième chose dans cette préparation c'est qu'on avait fixé quatre grandes thématiques. On est parti deux jours, donc quatre demi-journées. Les garçons peut-être reviendront sur les thématiques mais justement on s'est dit ok on cadre tout ça, on ne sort pas du cadre de notre matinée pour aller déjà sur les sujets de l'après-midi. On essaie d'être hyper sérieux et puis on s'est mis deux trois règles en place aussi. Lorsqu'on sort de ses sessions et qu'on va déj, on ne parle pas de travail. Parce que chaque moment... Voilà, exactement. Donc ça, c'est la préparation en amont.

  • Speaker #2

    Je veux que j'aille sur le planning du coup, parce que je ne me souviens plus. Tout à fait. Alors le planning, on avait fait en sorte que chaque associé ou potentiel associé puisse préparer une demi-journée. La première demi-journée, on avait vocation à repasser sur les questionnaires qu'on avait remplis en amont. Chacun avait pu lire les questionnaires des autres. Ou les étudier,

  • Speaker #0

    faire passer en amont.

  • Speaker #2

    On se les était partagés effectivement. pour qu'on puisse avoir une vision complète sur ce qu'attendaient les autres, ce qu'ils voulaient faire, quels sont les business qu'on voulait lancer à l'avenir, quel rôle on imaginait pour chaque personne en interne au sein du groupe, tous ces éléments-là. Et donc l'enjeu était de s'aligner, de voir où il pouvait y avoir des divergences sur ces sujets-là. L'après-midi, c'était le plus structurant, on va dire, enfin ce qui pouvait être le plus conflictuel, c'est-à-dire vers quel modèle on va aller pour s'associer, pour se structurer. répartition des parts etc donc ça c'était la première journée et la deuxième journée c'était en fait on a défini un cap on a défini où est-ce qu'on voulait aller. On a défini ce qu'on voulait cibler. La question qu'on doit se poser maintenant, c'est comment on y va. Donc c'était en fait poser l'ensemble des jalons qui vont nous permettre d'arriver à cet objectif, de dire comment demain Eva, elle passe de directrice de Naria à directrice de Naria à X% de son temps et chief of staff. sur le groupe à X% de son temps. C'est en fait définir l'ensemble de ces jalons, à la fois en termes de communication aux équipes, en termes de monter des différences associées sur les sujets qui sont censés porter au niveau groupe. Donc c'était vraiment essentiel sur cette planification. Et l'après-midi, on a travaillé sur le récit stratégique. Pourquoi on fait ce groupe ? Comment on va le faire ? Avec quelle temporalité ? Ce qu'on aura traité le matin. Donc c'était en fait un peu la concaténation. de tous les éléments qu'on avait pu voir pendant ces deux jours.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est hyper complet. C'est génial. Parce qu'il y a assez peu d'entrepreneurs qui font ce que vous faites.

  • Speaker #3

    Non, par contre. Moi, je ne voulais même pas les faire les deux jours. Je me disais, tiens, deux jours de travail pour ça.

  • Speaker #0

    Et alors ? Et alors, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #3

    Non, mais c'est vrai que c'était une bonne manière de faire. Ça a permis de... Déjà, moi, je trouve que le questionnaire, c'est génial. Ça permet vraiment de se poser dans son coin. Moi, j'étais au ski quand je l'ai rempli. Et effectivement, tu te projettes beaucoup mieux et tu te poses des vraies questions. Et puis après, le séminaire, si tu veux qu'on enchaîne sur un peu comment ça s'est passé dans les faits.

  • Speaker #0

    Oui, est-ce qu'il y a eu des moments de tension, par exemple ?

  • Speaker #3

    Forcément, le moment départ est toujours un peu...

  • Speaker #0

    C'est marrant,

  • Speaker #3

    ça. Tout le monde n'a pas la même vision des choses. Mais pour autant, je trouve... vraiment bien passé par rapport à comment j'avais visualisé le truc en ranking et on a trouvé un compromis qui est génial parce qu'il y a un enjeu qui est important c'est qu'on voulait à la fois se regrouper mais créer un groupe qui reste ouvert à que d'autres personnes un jour puissent atteindre de moins l'écosystème pas forcément la holding mais peu importe et donc on a tous donné un peu ce qui a permis de mettre un peu tous les schémas à plat et sélectionner celui qui nous semblait le bon et je pense que L'avenir nous le dira mais qu'on a bien choisi. Puis après, de toute manière, le problème c'est que si on n'avait pas ces réponses-là, la suite ne servait à rien. Donc c'était bien qu'on ait posé un peu tout ça, qu'on ait au moins eu un go, quitte à en reparler un petit peu à un moment, mais on n'avait pas tout de suite pris la décision en disant « Ah, c'est comme ça que ça va être » . On s'est ouvert aussi à la réflexion, c'est-à-dire qu'il ne fallait pas prendre une décision tout de suite sur le week-end.

  • Speaker #0

    ça a vachement aidé à que ça se fasse de manière très fluide et que ce ne soit pas un sujet qu'on repart à chaque fois, que dès qu'on redébat sur le groupe.

  • Speaker #1

    Et donc du coup, tout ça, ça a été posé. Est-ce que, par exemple, c'est un peu la base de votre pacte d'associés ? Est-ce qu'il y a un pacte d'associés qui est en cours ou pas, d'ailleurs ?

  • Speaker #2

    Juste pour rebondir, pardon, sur une chose, sur le séminaire et pourquoi on pouvait y aller avec des appréhensions et pourquoi ça n'a pas été le cas. En fait, je pense qu'on avait un objectif commun. On avait tous réfléchi en amont, justement, grâce à ce questionnaire, à ce qu'on voulait, ce qu'on ne voulait pas. Et on savait déjà plus ou moins ce que les autres voulaient aussi. On n'arrivait pas en découvrant tout. Déjà, on a gagné un peu de temps et puis on a digéré les infos des autres. Et surtout, on se connaît, c'est ce qu'on disait. Et donc, en fait, moi, je suis arrivée, quand je discute avec Valentin ou que je discute avec Louis ou avec Clément, déjà, je sais comment je dois leur parler. Ils savent comment ils doivent me parler. Et j'anticipe aussi mes réactions. Et donc, en fait, je me suis aussi promis une certaine façon de réagir. Enfin, voilà, on ne peut pas. Sinon, on n'avance pas et sinon, on n'y va pas. Donc, je pense que ça, c'était hyper, hyper important d'arriver dans un état d'esprit positif. Et ça peut paraître un peu bateau, mais...

  • Speaker #1

    Non, non, c'est essentiel.

  • Speaker #2

    Et donc, oui, on n'a pas été 100% d'accord tout le long du week-end. Mais il n'y a pas un moment où on a haussé le ton, où ça s'est tendu. Enfin, on est revenus. tout allait bien.

  • Speaker #1

    Et puis même les conflits, c'est plutôt positif parce que ça fait émerger justement une réflexion pour se dire là, on est déjà en tension alors qu'on se lance juste. Alors comment est-ce qu'on va faire si on a plus de tensions un peu plus tard ?

  • Speaker #2

    Et pour répondre à la question sur le pacte, tu me diras si je me trompe, mais du coup, je pense que tout ce travail-là, il n'est pas encore à 100%, il n'est pas gravé dans le marbre. Par contre, je suis assez persuadée que Merci. Tout ce travail-là, en fait, c'est une grosse partie de ce qui va, à la fin, se retrouver dans ce pacte d'associés.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #3

    Ça a permis, en fait, ces discussions de baliser beaucoup de choses, de crever des abcès, et de se dire, attention, au moment où on va faire notre pacte d'actionnaires, ces éléments-là, il faudra les noter noir sur blanc. Il faudra prévoir, si demain on veut faire monter une nouvelle personne sur une nouvelle entreprise qu'on lance, comment on le fait monter. donc en fait tous ces éléments-là relatifs au pacte d'actionnaire si en fait demain Eva veut partir parce qu'elle a d'autres aspirations à 5 ans, il faut qu'on puisse identifier aujourd'hui dès maintenant en fait à quelles conditions on la fait partir, comment on fait en sorte que ça se passe le mieux possible parce que notre objectif est pas enfin notre objectif est à la fois pro mais aussi perso, enfin le but est de garder une bonne entente mais aussi que le groupe fonctionne bien et donc l'enjeu c'est de pouvoir grâce à tous les éléments qu'on a pu aborder ... baliser l'ensemble des points qui seront importants dans le groupe et qui seront importants à définir dans le pacte d'actionnaires.

  • Speaker #1

    Bravo parce que c'est exactement ce que je fais et normalement je suis là donc c'est vraiment ce que voilà.

  • Speaker #3

    Pour notre défense on a une avocate et un juriste. C'est pas ce qu'on peut dire juriste.

  • Speaker #1

    Oui mais bien sûr mais c'est vrai que la partie en résidentiel le fait de couper, voilà, moi je me rends compte que je le fais avec certains clients qui sont ok, parce que tout le monde n'est pas ok effectivement de couper du quotidien, mais ça change tout, parce qu'après ça fluidifie tellement les relations.

  • Speaker #2

    C'est sympa.

  • Speaker #1

    Et puis c'est très sympa, oui.

  • Speaker #0

    Ça nous permet de nous rendre compte si nos boîtes tournent sans nous. Je me suis dit putain ça s'est super bien passé, je vais me barrer plus souvent. Donc finalement, tu apprends aussi des choses. de lâcher comme ça deux jours, parce que l'idée c'était pas trop d'ouvrir les mails. Oui,

  • Speaker #1

    d'être vraiment concentré sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je pense que c'était passé pour nous. Il y a eu des mini-pauses mail, franchement c'était hyper fluide.

  • Speaker #1

    Et vous vous êtes dit que vous alliez le refaire ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de faire ça, on s'est dit quoi, tous les six mois ?

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #3

    On en a quand même un autre avant, sur une demi-journée prévue en juin, sur un sujet spécifique, le récit stratégique notamment, après a été finalisé. Donc on s'est dit qu'on le finaliserait à ce moment-là. effectivement on a balisé tous les six mois pour pouvoir refaire cet exercice là et se projeter sur les prochaines années.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est bien, vraiment bravo !

  • Speaker #0

    L'exemplaire ?

  • Speaker #1

    C'est ça, non mais vraiment !

  • Speaker #2

    Et puis surtout on a vocation, on l'a vu sur les boîtes là, d'aller assez vite, ça a toujours été un peu le...

  • Speaker #1

    Votre souhait.

  • Speaker #2

    Exactement, et ce qui s'est passé, et donc je pense que... Tous les six mois, ça peut paraître un peu rapproché. Et en même temps, j'espère que les boîtes, six mois plus tard, ne ressembleront aucunement, en tout cas sur les premières années, à ce qu'elles étaient six mois auparavant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, c'est vrai que, en général, on fait ça tous les ans avec les boîtes que j'accompagne. Mais six mois, effectivement, vu la vitesse de développement du groupe, ça peut être parfait.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est le bon chiffre. Du moins pour les premières années. Après, on verra peut-être qu'effectivement, il faudra les calmer. Mais il ne passe pas six mois qui passent sans que les boîtes bougent quand même. Et puis, Libéral est tout jeune. Forcément, six mois avant.

  • Speaker #3

    Oui, c'est vrai. Six mois avant, on n'existait pas.

  • Speaker #0

    Il y a une croissance qui est importante.

  • Speaker #1

    Selon vous, c'est quoi les qualités indispensables d'un bon associé ?

  • Speaker #3

    J'ai commencé tout à l'heure, mais du coup, curiosité. pour qu'ils puissent s'intéresser en fait au... Là on est sur des business différents et on veut créer un groupe. C'est pas forcément le cas des entrepreneurs qui en fait sont sur un même business, mais c'est important de s'intéresser à ce que fait l'autre, qu'il soit sur un business différent ou alors même sur ses tâches quotidiennes, pour comprendre en fait ce qu'il fait, comprendre les irritants qu'il peut avoir, et comprendre ce qu'on peut lui apporter, où est-ce qu'il peut s'améliorer, et qu'on puisse identifier assez tôt s'il y a des frustrations qui existent. Donc c'est la curiosité. Deuxième point c'est la communication. dans toutes les boîtes dans lesquelles j'ai bossé. C'était vraiment un point essentiel et quand on se rendait compte que la communication n'était pas bonne, c'est justement les boîtes qui, je trouve, ne tournent pas bien. Communiquer sur les points qu'on arrive bien à traiter, c'est bien, mais communiquer sur les points qu'on n'arrive pas à traiter ou qu'on n'arrive pas à faire avancer, c'est encore mieux. C'est-à-dire dire aux autres, en fait, j'ai pas le temps de faire ce sujet, j'ai pas le temps d'avancer sur ces sujets-là, mais je les ai toujours en tête et ça permet en fait de désamorcer des situations qui peuvent être... qui peuvent être vus comme complexes et qui peuvent générer des frustrations. Et donc la communication, c'est vraiment un point essentiel. Et enfin, dernier point, c'est la transparence. Mais ça se lie un peu à la communication, c'est-à-dire s'il y a un point sur lequel on n'est pas à l'aise, s'il y a un sujet sur lequel on n'arrive pas à faire progresser ou on ne se sent pas légitime pour le faire, on a besoin d'un coup de main. C'est vraiment important de lever la main, d'essayer de le faire soi-même avant, mais de lever la main et d'être transparent par rapport à ça. Pour, encore une fois, ne pas générer de frustration. On ne reprochera jamais à quelqu'un de trop communiquer, d'être transparent sur sa manière de travailler, sur ce qu'il ressent et sur les points qu'on pourrait améliorer pour que la collaboration se passe mieux. Voilà, c'était mes trois points, je crois, pendant le séminaire.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Moi, j'ajouterais la complémentarité. C'est-à-dire que si on a que des personnes qui sont très bonnes commercialement, c'est top, mais ça ne suffira pas pour aller plus loin. Si on a des très bons techniciens de la même manière, c'est de trouver chez chacun un peu ses forces et de les accentuer, tout en gardant évidemment un peu de compétence. Quand on est entrepreneur, on est obligé d'essayer d'être un peu bon en tout. Mais cette complémentarité-là, elle est hyper importante pour aller plus vite, plus loin. avec ses associés. Après, évidemment, que les salariés qui sont là sont partie prenante de tout ça. Mais déjà, au départ, il faut avoir des bases solides.

  • Speaker #0

    Et puis, dernier, je ne sais pas si Clément, tu l'as dit, mais je ne crois pas. Et je pense que je parle pour le Val en même temps. C'est l'ambition commune. C'est-à-dire, on a posé, c'est con, mais on a mis, OK, quelle boîte va faire combien de chiffres dans 1, 3, 5 ans ? Et du coup, combien le groupe pourra générer si on assemble tout ça et qu'en plus, on ajoute d'autres boîtes et en plus, on ajoute les synergies ? Quel est l'objectif ? Et est-ce que c'est un objectif qui vous semble réalisable ? Est-ce qu'on voulait qu'on fasse ça ensemble ? Et ça, je trouve que c'est con, mais on s'est donné... Alors, les chiffres varient, mais on parle de... J'ai l'impression de 20 millions dans 5 ans, objectifs qui, pour certains, est un peu de mesuré. Pour d'autres, moi, je pense que c'est possible. Et globalement, c'est de se dire, OK, on va conçoit ça, tout en ayant des clients satisfaits et tout en ayant une bonne ambiance de boîte, comme on arrive à avoir aujourd'hui. Et c'est bien d'être quatre, je pense. Ça fait 5 millions chacun, à gérer. Non, mais voilà, je trouve que si on est tous raccords avec ça, finalement, ça nous donne un truc assez clair qu'on peut facilement découper. et se dire, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour atteindre ces paliers petit à petit.

  • Speaker #2

    Pas de pression.

  • Speaker #1

    C'était ma question, tu as anticipé ma question, parce que c'était votre vision et vos projets pour l'avenir. Donc c'est déjà, j'entends, un objectif de chiffre d'affaires. Mais voilà, quels sont les autres objectifs que vous avez ?

  • Speaker #2

    Un objectif de chiffres, un objectif de recrutement dans les boîtes, là on est quasiment, si on cumule les salariés, une vingtaine de personnes. C'est de faire grossir ce chiffre-là de manière assez importante sur les mois et années qui arrivent. Il y a un objectif, on en parle en filigrane depuis telle heure, mais c'est de trouver d'autres projets. c'est de trouver d'autres entrepreneurs qui partagent des valeurs communes et qui ont envie de partir de... d'une idée, de la construire, d'aller vite, de la tester, de se planter, de tester une. Donc, on est quatre et c'est déjà génial, mais c'est d'être encore plus. Là-dessus, c'est de fédérer. Là-dessus, c'est surtout d'aller découvrir des nouveaux segments, des nouvelles activités qu'on ne connaît pas. On est tous hyper curieux, on le disait. Et c'est hyper agréable de... D'arriver sur un sujet qu'on ne connaît pas, de le débroussailler, d'avoir une compréhension et un apprentissage exponentiel sur un sujet, de le donner à quelqu'un. Donc je pense qu'en tout cas, c'est à peu près ça, les objectifs et la vision.

  • Speaker #3

    Moi, il y en a un qu'on n'a pas dit. Mon associé le partage et c'est lui qui le met tout le temps en valeur. C'est s'éclater, s'amuser. On n'est pas au boulot pour venir à la boule au ventre le matin et se dire à quelle sauce je vais être mangé encore aujourd'hui. Il y a quand même un enjeu de s'amuser dans notre taf, de faire quelque chose qui nous passionne, de faire en sorte que les salariés qu'on recrute s'amusent et prennent du plaisir dans le boulot qu'ils ont et s'épanouissent. C'est vraiment, je pense, un enjeu que ce soit pour nous et nos futurs associés, futurs salariés, de faire en sorte qu'ils se plaisent, qu'ils ne s'ennuient pas et qu'ils découvrent sans cesse de nouveaux sujets sur lesquels bosser et qu'ils sentent une vraie progression dans leur posture, dans leur manière de travailler. et qui puissent appréhender une évolution, soit dans notre structure, soit dans une autre, qui seront amenées à créer, avec, on l'espère, notre concours.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est vrai que c'est essentiel, parce que du coup, ça vous permet aussi de fidéliser.

  • Speaker #0

    C'est clair. Non, mais pour le coup, en plus, c'est vraiment quelque chose qui ressort de nos salariés. Ils sont vraiment très heureux, je pense, de bosser avec nous. Ils ont beaucoup de liberté. Et oui, on ressort vraiment une bonne... Il y a une bonne ambiance ici. Et j'espère que c'est aussi grâce à nous, je pense. Forcément. ils reflètent votre système d'aspect en général puis nos recrutements je pense nous ressemblent ils sont tous très entreprenants ils ont tous une bonne vibe donc si vous êtes bonne vibe intelligent sympa et que il y a des projets qui veulent être lancés, sachant que nous on a des idées mais on est ouvert à peut-être des choses parce qu'on n'a pas vos yeux, on n'a pas votre prisme, qu'on aurait à louper et donc c'est vrai que

  • Speaker #1

    Vous êtes à l'écoute.

  • Speaker #0

    On est à l'écoute. Toujours. Et nos salariés le savent d'ailleurs. Je pense qu'ils savent que si un jour ils ont un projet, on peut en discuter.

  • Speaker #1

    Et pour finir, quels conseils vous donneriez aux entrepreneurs qui veulent s'associer ?

  • Speaker #3

    Ne le faites pas avec un membre de votre famille. Non, blague à part.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne l'a pas précisé.

  • Speaker #3

    Oui, je suis le frère de Valentin, du coup mon associé. Beaucoup de gens. me disent « mais t'es fou de t'associer avec ton frère, c'est un motif d'embrouille » . Et on connaît d'autres associés qui sont frères. Le groupe Zélia, par exemple, a été fondé par deux frères. Moi, dans les podcasts,

  • Speaker #1

    j'en ai déjà eu plusieurs.

  • Speaker #3

    Moi, je trouve que c'est plus une force qu'une faiblesse parce qu'on arrive à se dire les choses, on arrive à séparer le pro du perso. Et donc, c'est important de s'associer pour moi. Je ne m'associerai pas avec quelqu'un que je ne connais pas et avec quelqu'un avec qui je n'ai pas de vraies affinités. Même si on est complémentaires d'un point de vue business, je ne le ferai pas. Si on est complémentaires d'un point de vue compétence, mais qu'on n'a pas la même ambition, qu'on n'a pas les mêmes valeurs, et qu'on n'arrive pas à se marrer ensemble, n'y allez pas. C'est quelque chose que vous regretterez, parce que tôt ou tard, ça peut poser problème.

  • Speaker #2

    Tu parlais tout à l'heure des fiançailles avant le mariage de l'association. en fait on passe le plus clair de notre temps avec les gens avec lesquels on travaille et encore plus avec nos associés donc il faut y aller à 2000% donc il faut vouloir y aller, s'amuser avoir des valeurs communes pro mais perso aussi je pense que l'un ne peut pas aller sans l'autre je rejoins Clément là dessus, je vois mal je peux me planter, peut-être je dirai autre chose dans 5 ou 10 ans mais à date je vois mal comment c'est possible sans avoir un lien humain fort aussi Merci.

  • Speaker #1

    Oui, c'est avant tout une aventure humaine, une association.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, il y a vraiment des gens qui trouvent, il y a des Tinder de l'association, il y a des trucs comme ça qui ressortent. Et franchement, je ne sais pas comment ils font.

  • Speaker #1

    Non, mais après, c'est vrai que parfois, se poser des questions, parce que, ce que je disais tout à l'heure, je crois que la moyenne d'association Barreau de Paris, c'est trois ans. Et moi, je n'ai plus d'associés aujourd'hui, mais j'ai été associée précédemment. Et deux fois, j'ai voulu me réassocier. Et j'ai appliqué ce que je fais avec mes clients à ces deux futurs associés. Ce sont toujours des amis, mais ce ne sont pas devenus mes associés. Alors que si on s'était associés sans se poser les questions de ce parcours, un peu le séminaire que vous avez fait, au bout de six mois, je pense qu'on ne se parlerait plus. Il n'y avait pas de vision commune, il n'y avait pas de cible commune, il n'y avait pas de matière commune, pas de complémentarité d'activité. On était juste effectivement assez potes, mais d'où l'importance de se poser les questions que vous vous êtes posées quand même. Et la complémentarité, oui, qui pour moi est la curiosité, voilà, et la transparence. C'est vraiment ce que vous avez dit, c'est ce qui ressort de la force des associés qui réussissent. Donc, longue vie à cette belle association.

  • Speaker #2

    Je vous souhaite.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup à tous les trois pour ce témoignage qui était très inspirant, rafraîchissant et dynamique.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode d'Aventuré Associé. Si vous avez aimé ce podcast, n'hésitez pas à le partager et à laisser un commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouveau portrait d'entrepreneurs passionnés. À bientôt.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anne-Sophie Riaud

    00:01

  • Présentation des invités : Eva Chic, Louis Gaillot et Clément Bernard

    00:34

  • Parcours professionnel et expériences des associés

    01:04

  • Discussion sur leurs projets et collaboration entre associés

    02:30

  • Types de clients et services offerts par chaque structure

    07:05

  • Création d'une nouvelle dynamique et projets communs

    11:35

  • Séminaire d'associés : préparation et objectifs

    22:35

  • Conseils pour les entrepreneurs souhaitant s'associer

    41:30

Share

Embed

You may also like