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Be-Life talk, le podcast qui met la santé en action

Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce changement de cap ? 🫶

Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce changement de cap ? 🫶

49min |30/10/2024
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Description

Découvrez notre premier épisode de Be-Life talk Live, disponible en audio et vidéo !
De quoi s'agit-il ? De la rediffusion complète d'un événement récemment organisé par Be-Life.

🎯 Le sujet de cet épisode exclusif enregistré en direct? "Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce tournant de vie ?"

☀️ Pour explorer en profondeur cette phase importante de la vie des femmes, Laurence Lins, Directrice scientifique de Be-Life et nutrithérapeute, est entourée d'expertes : Ingrid Theunissen, gynécologue et Salomé Mulongo, naturopathe.

👀 Dans ce nouvel épisode de Be-Life talk, le podcast qui met la santé en action, nous levons le voile sur les tabous de cette période, discutons des impacts de la ménopause sur la vie quotidienne, et abordons la question des traitements et les options de supplémentation.

👉 Visionnez le live ici : https://www.youtube.com/watch?v=U1GEVp4EDaw

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🫶 Be-Life talk, c’est votre rendez-vous mensuel avec des experts santé, des influenceurs et des témoignages inspirants.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Alexandra Lambrex

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de BeLive Talk. Je suis Alexandra Lambrex, la journaliste que vous entendez chaque mois dans votre podcast. Pour ce mois-ci, l'épisode que nous vous proposons est inédit, puisqu'il a été enregistré en public lors d'un événement organisé récemment par BeLive. C'est donc un BeLive Talk live que vous apprêtez à... écouter et à découvrir. Pour la thématique de cet épisode, nous avons décidé d'aborder la minopause, un sujet qui touche de très nombreuses femmes, vous le savez. Les experts présents vont partager leur savoir sur cette thématique. Ils seront accompagnés de Perrine Raz, votre animatrice pour ce soir, mais aussi et surtout la directrice marketing de Be Life. Vous l'entendrez, cet épisode est être riche, vous aurez certainement de nombreuses choses à en retirer. Il me reste à vous souhaiter une excellente écoute. Je vous retrouve juste après cet épisode.

  • Speaker #1

    Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue à cette première édition de notre BeLive Talk Live. Je suis Perrine Raz, directrice de la communication et du marketing, et j'ai le grand plaisir d'être votre hôte pour cette soirée d'échange. Alors, ce BeLive Talk Live, c'est en fait une déclinaison de notre podcast, mais c'est aussi surtout une occasion d'échanger, de se connecter dans la vraie vie. Les occasions sont de moins en moins nombreuses, raison pour laquelle nous avons choisi de vous accueillir ici, chez BeLive, en toute simplicité et autour d'une thématique et d'une préoccupation commune, celle de la santé des femmes, et en particulier des femmes qui abordent ce cap de la ménopause. Avant de démarrer cette soirée, je voudrais inviter notre directeur général, Thomas Liénard, à vous souhaiter la bienvenue. C'est à toi, Thomas.

  • Speaker #2

    Merci. Eh bien oui, mon nom est Thomas Liénard, je suis... Le directeur général de BeLife et au nom de tous mes collègues présents ou pas présents, je voulais vraiment vous souhaiter la bienvenue chez nous, ici où on réfléchit à nos produits, on les fabrique, on les expédie. On met toutes nos sueurs tous les jours dessus. Alors je réfléchissais un petit peu. Il y a quelques années, je racontais une histoire quand il y a certainement trois ans, on s'est mis autour de la table avec notre comité de direction, les administrateurs, les fondateurs de l'entreprise et on s'est dit mais quelle est vraiment notre mission en fait ? Qu'est-ce qu'on essaye de faire tous les jours ? Et on est venu avec la phrase qui dit qu'on veut contribuer au bien-être physique et mental en offrant des solutions. en harmonie avec l'être humain et sa nature alors c'est peut-être un peu alambiqué mais bon voilà vous comprenez l'idée qu'on voulait amener des solutions pour contribuer au bien-être physique et mental on s'est dit mais comment on va le faire mais on va le faire avec nos produits nos produits qu'on veut efficace c'est à dire bien formulé avec des bons dosages on s'a dit oui on va mettre on va continuer à mettre des bons ingrédients des produits qui sont accessibles bon rap rapport qualité-prix, un personnel qui est accessible. J'ai entendu l'une d'entre vous tout à l'heure me dire, ce qui est bien avec BeLive, c'est que vous êtes accessible. Ça, c'est vraiment ce qu'on avait essayé de faire. Des produits accessibles qui sont aussi disponibles dans différents points de vente. Et puis des produits en harmonie avec la nature. Vous savez que c'est important pour nous, la durabilité. Vous êtes ici dans un bâtiment qui est en ossature bois, conçu de façon éco-responsable, bio, c'est important pour nous. Donc les produits, c'est une chose. Et puis, je me rappelle, on s'est dit, mais on doit aller au-delà. et contribuer au bien-être physique et mental, c'est avec d'autres choses. Donc, Perrine a dit, mais il faut qu'on soit en soutien des professionnels de santé, qu'on fasse des formations, qu'on soit là pour accompagner tout le monde. Et Laurence a dit, mais il faut qu'on développe des nouvelles gammes de produits qui vont vraiment répondre aux problématiques de santé des gens actuellement, ce qui est important pour eux en faisant des développements qui ont vraiment du sens. Et donc, quand je repense à tout ça et que je nous vois ici maintenant, je me dis, je suis vachement fier, en fait, parce que c'est ce qu'on a fait. C'est ce qu'on fait tous les jours et c'est ce qu'on essaye de prouver. Et vous voir ici tous ensemble, réunis pour écouter, essayer de s'enrichir, se rencontrer et donc contribuer au bien-être physique et mental de vos patients. Avec des nouveaux produits qui ont été bien réfléchis, qui ont été vraiment. dessiné scientifiquement, mais c'est une grande fierté pour moi. Je voulais remercier et féliciter tous les collaborateurs qui sont ici ou ailleurs et qui ont œuvré et qui œuvrent à ça tous les jours. C'est pas anodin et c'est vraiment le fruit d'un grand travail. Donc merci à toutes les équipes pour ça. Donc je suis très fier, je vous remercie d'être ici et je suis sûr qu'on va passer un moment différent sur ce plateau télé. et j'en suis ravi bienvenue à vous toutes et toutes on est quelques-uns merci beaucoup et à plus tard après ce bel événement

  • Speaker #1

    Merci Thomas, il est à présent temps de démarrer notre soirée. J'espère que vous êtes aussi enthousiastes que moi. Il est temps évidemment d'accueillir nos oratrices du jour. Je vous invite à monter sur scène. On peut peut-être mettre un petit peu de musique pour les motiver. Et on peut les applaudir aussi, pourquoi pas. Alors merci à toutes les trois déjà, merci pour votre présence ce soir. Et bien que bon nombre de nos invités vous connaissent peut-être déjà, on va quand même faire rapidement les présentations. Alors je commence par vous Salomé, vous êtes naturopathe, nutrithérapeute et vous accompagnez les femmes ménopausées depuis plus de 10 ans, on peut le dire. Vous enseignez également à l'IHMN à Namur et vous êtes la cofondatrice de l'union des thérapeutes francophones.

  • Speaker #3

    Nutri-thérapeutes.

  • Speaker #1

    Des nutris.

  • Speaker #3

    Des nutris. UDNF.

  • Speaker #1

    UDNF. Il paraît qu'on connaît mieux UDNF. Ingrid, bienvenue également. Ingrid, vous êtes médecin gynécologue spécialisée en médecine intégrative et en homéopathie. Vous faites des consultations en oncologie intégrative au Chirec et différentes activités de recherche. et vous enseigner également aux Cerdènes et ailleurs. Alors Laurence, tu es docteure en sciences biochimiques, tu as consacré une grande partie de ta carrière à la recherche au sein du FNRS, une vingtaine d'années tout de même, avant de rejoindre BeLife au poste de directrice scientifique, et tu es aussi nutrithérapeute indépendante. Pour les présentations. Alors, mesdames, je vous propose maintenant de démarrer par une question. Alors, elle est pour toi, cette question, Laurence. Quand nous avons discuté de faire cette version live de notre podcast, tout de suite, quand on a abordé la thématique, c'est arrivé comme une évidence. Tu as plaidé pour cette thématique en particulier. Pourquoi ?

  • Speaker #4

    Alors, tout le monde sait ici que nous avons mis sur pied une gamme spécifique pour les femmes. Il y a deux ans, en fait. Donc, cette gamme s'appelle Desi. Et dans un choix délibéré, parce qu'il faut faire des choix, on ne peut pas faire 15 produits en une fois, nous avions décidé de commencer par des produits pour la femme en âge de procréer. Mais il était évident pour moi que ces produits devaient continuer à répondre à tous les besoins des femmes. Et donc, effectivement, il fallait un produit pour accompagner ce cas important qu'est la ménopause et la périménopause pour la femme. Vous verrez, ce n'est pas du tout... Une punition, ce n'est pas une maladie. C'est vraiment un cap qui permet à la femme, quelque part, de se révéler à elle-même aussi. Alors, je vais juste faire, avant de rentrer dans le vif du sujet, simplement définir ce qu'est la ménopause et la périménopause. Donc, la ménopause, c'est l'arrêt des menstruations pendant 12 mois consécutifs. Et avant cette période-là, il y a une période qui s'appelle la périménopause, pendant laquelle nos hormones fluctuent. et diminue et c'est ça qui peut effectivement engendrer des désagréments comme les bouffées de chaleur ou comme un sommeil perturbé et effectivement avoir aussi des effets sur notre humeur.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose, on parlait de rentrer dans le vif du sujet, de vous mettre dans le bain et j'ai un petit quelque chose pour vous ou plutôt un message que je vous propose de découvrir ensemble.

  • Speaker #5

    Je m'appelle Nathalie, j'ai 53 ans, je suis ménopausée depuis deux ans environ. J'ai commencé à ressentir les premiers effets et symptômes de la ménopause à 50 ans. Mes menstruations étaient devenues irrégulières et donc imprévisibles. J'avais des bouffées de chaleur et en particulier pendant la nuit, ce qui perturbait vraiment mon sommeil. J'avais des sautes d'humeur également. Et je me rends compte que... Avec le recul, j'éprouvais une certaine gêne à partager ces symptômes avec mon entourage proche. Je n'en ai pas parlé immédiatement à mon médecin généraliste que je vois sur une base annuelle. Je ne sais certainement pas en parler avec mon mari parce que je ressentais ou je craignais une perte de féminité. Je n'en parlais pas avec mes amis. Je me pose cette question, pourquoi ? On ne parle pas de la ménopause aujourd'hui de manière plus ouverte et plus libre.

  • Speaker #1

    Intéressant, n'est-ce pas ? Alors, la question que j'ai envie de vous poser, volontairement un petit peu provocatrice, c'est est-ce que les femmes qui ne sont plus en âge de faire des enfants, elles ne servent plus à rien et tout le monde s'en fiche ? Et il y a un vrai tabou autour de tout ça.

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer par répondre. On le voit bien dans le témoignage. Effectivement, pour certaines femmes, c'est une période compliquée dont elles n'ont pas toujours envie de parler ou elles craignent d'en parler. Et donc, ça reste effectivement pour certaines femmes un tabou, même si on voit bien que sur les réseaux sociaux et dans les magazines, on en parle de plus en plus. Donc, c'est vraiment aussi un sujet qui se libère et je pense que c'est vraiment très bien parce qu'il n'y a aucune raison pour que ça soit un tabou. Des témoignages comme ça, il y en a pas mal. Moi, dans mon entourage proche, j'ai une de mes meilleures amies qui rentre là en période de préménopause. C'est une belle femme et elle a vraiment peur de perdre cette séduction, cette féminité. C'est vraiment une interrogation pour elle. Donc, ce témoignage-là est vraiment corroboré par d'autres témoignages. Alors, je vais me tourner vers Salomé. Est-ce que c'est effectivement une expérience que vous vivez aussi ? C'est un sentiment que vous avez aussi ? lorsque vous accompagnez les femmes pendant cette période ?

  • Speaker #3

    Alors, je dirais plus qu'un sentiment, c'est une réalité, en fait. Donc, la ménopause, alors qu'on est quand même en 2024, c'est vraiment encore un tabou et pour plusieurs raisons. D'abord, parce que souvent, la ménopause, elle est décrite en termes de déclin, de perte de difficulté, de trouble. Bon, quelle femme a envie qu'on l'associe au déclin, déjà ? Ensuite, parce qu'on est quand même dans une société, vous l'avez dit avec votre ami, donc une société qui est encore très fort axée sur le paraître, sur le corps physique, sur l'esthétique. Et donc, les femmes ont oublié qu'elles étaient plus qu'un corps voué à dépérir. Ben oui. Alors, ce qui n'aide pas non plus, c'est qu'on a encore l'héritage judéo-chrétien, où la femme... est censée enfanter, et en plus dans la douleur. Et donc voilà qu'elle arrive à l'âge où il n'y a plus d'enfantement, donc qu'elle a encore sa mission de vie, donc inutilité Et puis j'ai envie de dire aussi, la ménopause, quelque part, c'est une petite mort. Et la mort, en tout cas en Occident, c'est vraiment un sujet tabou. Donc plus qu'un sentiment, c'est une réalité. C'est vrai que la femme, elle passe la moitié de sa vie à essayer de masquer qu'elle a ses règles. Et quand elle les a plus, elle voudrait le masquer aussi. Donc le paradoxe d'être une femme, c'est vraiment tabou.

  • Speaker #4

    Et vous Ingrid, les femmes qui viennent en consultation chez vous, c'est le même ressenti que vous avez ou le même constat ?

  • Speaker #6

    Je pense que les règles dans notre société, tout ce qui touche autour des règles et de la féminité, est tabou et donc la conséquence, l'arrêt des règles fait partie de ce tabou. Moi, je ne suis pas aussi convaincue que ça reste un tabou au jour d'aujourd'hui, enfin encore actuellement. C'est vrai que je suis assez militante pour dire non, non, la ménopause, il faut en parler et c'est une étape de vie. Et je dirais plus que tabou, il y a une méconnaissance. Au fait, on ne sait pas ce que c'est que la ménopause. C'est un peu le monstre du Loch Ness. Et même des patientes, j'ai énormément de patientes qui me disent, mais au fait, c'est quoi ? Et je crois que c'est plus un côté d'information et qu'à partir du moment où il y a l'information, il y a une meilleure prise de conscience et puis une meilleure prise en charge. Et puis, on en parle beaucoup plus. Et puis, moi, je trouve aussi que notre société évolue de manière incroyable. On est en Belgique aussi. mais qu'on parle beaucoup plus librement, et des règles, et des grossesses. J'étais dans la voiture en venant, et j'entendais qu'un rappeur avait fait une chanson sur le fait que sa copine avait dû faire un avortement, ou voir bébé. Donc un homme qui fait une chanson sur cette expérience-là de vie. Je me dis, ben voilà. Et mon fils, qui est génération Z, m'a dit, Maman, je me rends compte qu'on n'a jamais parlé de ta ménopause. Je lui dis,

  • Speaker #3

    Ouh !

  • Speaker #6

    Là, mon petit chéri, c'est tabou. Au fait, qu'est-ce que c'est ? Au fait, c'était ça un peu sa question. Voilà, donc...

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. Mais c'est vrai que je pense que ça s'ouvre et il faut que ça s'ouvre. Et c'est pour ça qu'on est là aussi aujourd'hui, pour pouvoir en parler de manière beaucoup plus libre. Et donc, c'est pour ça que c'est quelque part un sujet important.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose d'aborder un second volet de notre discussion. Il concerne l'impact de notre environnement et de notre mode de vie. Alors ce n'est un secret pour personne. Nos quotidiens sont de plus en plus chargés. La sursollicitation, la productivité, ça devient un petit peu la norme. Et ça fait de nous des individus plus stressés. Et pour ne rien arranger, notre environnement ne s'améliore pas. La pollution des océans, les sols qui s'appauvrissent, la qualité de l'air. Bref, est-ce que tout ça, finalement, a un impact sur l'arrivée de la ménopause ? Et est-ce que c'est sans effet sur les symptômes ou pas ?

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer une partie de réponse. Donc, il est clair, vous avez vu aussi dans le premier témoignage, que la ménopause ou la pré-ménopause peut engendrer des désagréments, les bouffées de chaleur, le sommeil qui est perturbé, etc. Et donc, clairement, notre environnement et notre mode de vie, par contre. va avoir un impact sur ces désagréments, ou peut avoir un impact sur ces agréments. Et il est bien clair que, par exemple, notre alimentation, l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les sols dans lesquels poussent les légumes que l'on mange, tout ça est effectivement pollué et c'est vraiment un souci. Et je pense particulièrement à une classe de polluants qui sont les perturbateurs endocriniens, dont on parle pas mal. et qu'on retrouve effectivement absolument partout dans notre environnement. J'avais une question pour vous Ingrid, quels sont les effets de ces perturbateurs endocriniens par rapport à la ménopause ?

  • Speaker #6

    Les perturbateurs endocriniens au niveau de la ménopause, c'est un sujet très complexe. Il y a beaucoup d'interactions médicamenteuses, il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas, mais moi je dirais agir à trois niveaux. Le premier niveau, ils portent bien leur nom, ils sont perturbateurs endocriniens. Donc dans toutes ces synthèses hormonales qui commencent à se dérégler parce que la fonction ovarienne décline avant l'arrêt, ils surajoutent un excès de travail pour le foie qui doit éliminer ces hormones et surajoutent... Au début de la ménopause, se caractérise quand même, et c'est la période à risque, d'hyper-œstrogénie. Hyper-œstrogénie parce qu'il y a une insuffisance de progestérone, mais de plus en plus, c'est de l'hyper-œstrogénie de perturbateurs endocriniens, parce qu'on en a trop qui sont absorbés, et donc ce n'est pas une hyper-œstrogénie parce que nos ovaires ne travaillent pas bien, mais c'est parce qu'on en absorbe trop. Donc règles abondantes, troubles de l'humeur. risque de fibromes, risque de pathologies mammaires, parce que ça augmente l'inconfort lié à la ménopause. Donc, hyper-œstrogénie relative. La deuxième chose, c'est que ces perturbateurs endocriniens vont aller dans les organes où on synthétise des hormones et donc vont aller s'installer dans l'ovaire, où il y a un environnement hormonal riche, vont aller se concentrer au niveau des ovaires, au niveau de l'endomètre. Et alors là, apparaissent des pathologies, parce que là, ils peuvent... quittent leur rôle d'interférence métabolique et deviennent un toxique. Et toxique, action toxique sur les ovaires, donc ménopause précoce, kyste des ovaires, beaucoup plus facilement, action toxique sur le tissu utérin, adénomiose, et on voit apparaître autour de la ménopause de l'adénomiose qu'on ne comprend pas, et de plus en plus, mais c'est ces perturbateurs endocriniens qui viennent vraiment avoir un rôle toxique là. Ils sont utilisés comme pesticides, donc ça a quand même un effet toxique. Et la troisième chose qui ne perturbe pas que les glandes endocrines, ils sont aussi des chélateurs d'iode. Ils interfèrent avec le métabolisme de l'iode. Et l'iode est concentré au niveau mammaire. L'iode a sa fonction thyroïdienne, mais également se concentre au niveau des tissus mammaires pour protéger la santé des seins et donc favorise l'apparition de pathologies mammaires. Donc... Donc, au fait, à tous les niveaux, ils viennent rajouter un grain de sel pour rendre la chose, cette transition, parce que ce n'est pas une maladie, mais aller rendre les choses plus compliquées et faire un terrain qui est propice au développement des maladies.

  • Speaker #4

    Donc, je vais rebondir, vous parlez de l'iode et de la thyroïde. On sait qu'il y a une relation assez complexe entre la thyroïde et les hormones, donc les oestrogènes par exemple. Et si on rajoute à ça les perturbateurs endocriniens, ça fait effectivement un triangle qui est assez complexe. Est-ce que vous pouvez développer un petit peu ce triangle ? Voilà, donc c'est une relation compliquée. Oui,

  • Speaker #6

    alors après, je ne sais pas si vous vous souvenez des cours d'endocrino, on se prend un peu la tête avec des... des réactions en cascade. Je vais essayer de schématiser. C'est vrai que la thyroïde a la réputation d'être la glande de l'adaptation. Elle est sollicitée, elle est déjà sollicitée par notre mode de vie, mais elle est aussi sollicitée à cette période-là de la vie. Et pour fonctionner correctement, il faut que l'accès, que l'iode qui entre en jeu dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, soit accessible. Et tous les perturbateurs endocriniens fluorés sont des chélateurs. de cet iode qui ne peut pas être incorporé dans la synthèse d'hormones thyroïdiennes. Donc ça, ce rôle-là. Et oui, principalement. Et donc, les symptômes d'une thyroïde qui ne fonctionne pas bien entrent en résonance avec les symptômes d'un ovaire qui ne fonctionne pas bien. Et donc, les symptômes de bouffée de chaleur, les symptômes d'état de fatigue, d'état dépressif, c'est en partie parce qu'il y a un phénomène hormonal, mais c'est amplifié par les dysfonctions thyroïdiennes.

  • Speaker #4

    Merci beaucoup. Il y a un autre acteur qui est vraiment important dans notre santé, c'est le microbiote. On sait que le microbiote est perturbé au moment de la ménopause, parce qu'évidemment les oestrogènes ont aussi un rôle à ce niveau-là, et au niveau de la flore vaginale bien entendu aussi. Est-ce que vous pouvez aussi nous en dire un petit peu plus par rapport à ça, cette importance du microbiote en lien avec la ménopause ? Voilà.

  • Speaker #6

    Le microbiote est un véritable organe, vous le savez. C'est un peu la médecine de demain de comprendre comment avoir un microbiote en bonne santé. Le microbiote interfère dans notre santé digestive, notre santé immunitaire, notre santé émotionnelle et notre santé nutritionnelle. D'avoir suffisamment de nutriments pour pouvoir fonctionner correctement. Alors, le microbiote se modifie avec l'âge. et a tendance à aller vers un appauvrissement. Et donc, au moment de la ménopause, on se rend compte que le microbiote s'appauvrit. Donc, c'est comme la nature. Plus grande est la biodiversité, plus la nature sera résiliente lors de problèmes. Donc là, le microbiote s'appauvrit. Et donc, on devient... beaucoup plus fragile pour avoir des maladies inflammatoires et des intolérances au niveau du tube digestif, du colon, et donc un déséquilibre. Le microbiote, lorsqu'il est déséquilibré, lorsqu'il devient déséquilibré, va sécréter une enzyme qui, lorsque les oestrogènes conjugués, le métabolisme s'est fait correctement par le foie, les oestrogènes conjugués sont excrétés dans la bile. Il dit marche arrière, les déconjuges, ça redevient des oestrogènes actifs et les renvoie dans la circulation. Donc ça contribue à augmenter cette hyperoestrogénie également, comme je vous l'ai expliqué, avec les mêmes pathologies. Et la flore vaginale, je dis toujours à mes patientes que c'est la vitrine de la flore intestinale. Donc s'il y a un appauvrissement et une moins bonne résilience, on retrouve ça au niveau vaginal. En plus, le fait que la diminution en oestrogène, mais là on est plus loin dans la ménopause, entraîne une atrophie de la muqueuse et donc il y a une double fragilisation.

  • Speaker #4

    On parle du microbiote et donc évidemment l'alimentation a tout son rôle là-dedans. Qu'est-ce qu'on peut faire au niveau nutritionnel au moment de la périménopause et de la ménopause ?

  • Speaker #3

    Alors évidemment, il y a... Plein de choses qu'on peut faire et ça dépendra aussi des demandes de la personne, quels troubles... Mais il y a quand même un minimum, j'irais minimum, minimum. Moi quand j'ai des personnes en préménopause, en ménopause, il y a en tout cas trois organes qu'il faut absolument chouchouter. Je commence par le foie. On l'a vu, des plantes qui sont hépatoprotectrices. Je ne suis pas pour les purges à 360 degrés, donc attention quand même. Et en tout cas, commencer dans l'alimentation par arrêter de se polluer. On a vu tous les perturbateurs endocriniens, ça commence dans l'assiette. C'est le carburant, c'est la voiture. Tout le monde fait attention à ce qu'il met dans sa voiture. Pour le corps, c'est pareil. Donc le foie... Forcément, les intestins aussi, donc de l'alimentation vive, bio, aussi sans perturbateurs endocriniens. Il faut refaire la flore, évidemment. Et puis, il y a un duo, je dirais les surrénales, dont il faut prendre soin aussi, puisqu'elles vont prendre leur lait, elles pourraient prendre leur lait. pour la production hormonale quand les ovaires sont partis à la retraite. Donc, voilà. Et donc, c'est vrai que dans l'acète ou en complément alimentaire, les oméga-3, des bonnes graisses végétales, le zinc, le liode dans l'alimentation, les algues, vraiment à remettre absolument, vitamine C, enfin, voilà, ça dépendra des troubles. Il y a vraiment... C'est la base, l'alimentation, c'est la base, en fait.

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. C'est clair que si on veut éviter d'être pollué, il faut faire attention à ce qu'on mange. Et donc, hormis l'alimentation ou la nutrition, qu'est-ce que l'on peut aussi mettre en place, finalement, pour passer ce cap de la manière la plus harmonieuse qui soit ?

  • Speaker #3

    Alors, il y a aussi ce qu'en naturopathie, on appelle l'hygiène de vie. C'est aussi l'alimentation, mais c'est le sommeil. Comment on... On retrouve un sommeil réparateur, c'est la gestion du stress. Parce que là...

  • Speaker #4

    On parlait du stress tout à l'heure.

  • Speaker #3

    Oui, absolument. Et alors, de nouveau, en fonction, je ne sais pas, par exemple, si on prend l'exemple des bouffées de chaleur, repérer par exemple dans l'assiette les aliments qui provoquent des bouffées de chaleur. Moi, j'ai beaucoup de résultats aussi dans tout ce qui est gestion des émotions par rapport aux bouffées de chaleur. J'ai remarqué dans les personnes que j'accompagne, et je fais partie de ces personnes qui ont vécu ça aussi, qu'ils se sont rendus compte qu'il y avait beaucoup de bouffées de chaleur qui arrivaient après une émotion très forte. Donc soit qui a été exprimée très fortement, soit on a bien mis le couvert sur la casserole. Et donc parfois c'est travailler aussi sur la gestion des émotions.

  • Speaker #4

    Je pense que la gestion des émotions, effectivement, c'est aussi un volet qu'on oublie. En tout cas, au niveau médical, souvent, c'est un volet qui est un petit peu passé sous silence. Donc, effectivement, c'est important.

  • Speaker #3

    Et alors, il y a plein de gestes. Je ne sais pas si la dame vient, par exemple, pour les problèmes de cheveux, de perte de cheveux. Il y a aussi, dans la vie de tous les jours, déjà arrêter d'utiliser des colorants hyper nocifs. On enlève les perturbateurs endocriniens, on va bien voir dans les cosmétiques, dans les shampoings, on évite les chaleurs trop importantes, se masser le cuir chevelu, il y a plein de petits dans les gestes. Pour tous les troubles, il y a plein de petites choses dans les gestes et dans l'alimentation.

  • Speaker #4

    C'est vraiment un tout.

  • Speaker #1

    Alors on l'a bien compris, la prise en charge se joue. à différents niveaux, c'est ce que vous nous expliquiez. Pour aborder cette question des traitements, justement, je voudrais vous partager un nouveau témoignage qui, je suis certaine, ne manquera pas de vous faire réagir.

  • Speaker #7

    Bonjour, je m'appelle Vincienne, j'ai 57 ans et donc je suis monoposie depuis plus ou moins 5 ans. En fait... Le passage de la ménopause s'est plutôt bien passé. Il faut savoir que depuis mes 30 ans, on m'a retiré ma thyroïde. Donc j'ai des hormones pour remplacer ma thyroïde. Peut-être que ça a aidé, je ne sais pas. En fait, ce qui me dérange à la ménopause, c'est qu'aucun médecin, je veux dire, n'a une approche globale, aucun médecin ne vous pose des questions. Quand vous en parlez. à la gynécologue, elle vous donne un médicament sans aucune explication, médicament d'ailleurs que je n'ai pas pris. C'est extrêmement bien de trouver cette coach qui pourrait, je veux dire, me suivre dans la globalité, étant au niveau physique, mental, émotionnel, etc.

  • Speaker #4

    Ici, on voit bien que le témoignage est un peu punchy. C'est clair que de dire je ne prends pas mes médicaments, on n'explique pas. Donc, c'est bien la preuve aussi qu'il faut parler, que le dialogue est vraiment important. Ingrid, moi, je voulais vous poser une question. Elle parle de médicaments qu'elle n'a pas pris. Donc, je suppose qu'elle fait évidemment référence au traitement hormonal substitutif. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est et quand les femmes finalement ont besoin de ce traitement-là ?

  • Alexandra Lambrex

    Oui, le traitement hormonal substitutif porte bien son nom. Il se substitue à quoi ? Aux hormones qui ont arrêté d'être produites par les ovaires. Alors, c'est cette idée où la ménopause a été médicalisée. On a dit ménopause égale pathologie, pathologie égale traitement, traitement valable pour toutes les femmes. Pof, tout le monde a son traitement hormonal substitutif. Et puis, le balancier de la médecine, c'était un peu comme ça. Et puis, il y a eu cette étude qui a montré que ça augmentait le cancer du sein. Et puis, pof. Et puis, bon. Donc, maintenant, les femmes se réapproprient leur santé, se réapproprient leur corps. Donc, il y a un espace de discussion. Ce n'est pas maladie, traitement comme ça. Alors, moi, le traitement hormonal substitutif de la ménopause, ce que je dis aux patientes, c'est qu'une femme sur trois, 30 des femmes, ça se passe bien, globalement. J'en ai encore une qui était un peu gênée en consultation ce matin, qui a dit, vous savez... Tout va bien, c'est possible, une sur trois. 10 à 15% des femmes, c'est un enfer. On arrive à la ménopause, on arrive avec une histoire et un passé. Donc, elles ont toujours eu un peu des ennuis avec leurs hormones. Et c'est un peu l'apothéose, les règles, les grossesses. Et puis là, c'est un peu l'apothéose finale, ça s'arrête. Il y en a pour qui c'est la libération. mais quand même, et celles-là, elles ne se reconnaissent plus. Elles disent, moi, ma vie, depuis que mes règles se sont arrêtées, donc un an sans règles, plus d'oestrogènes, elles ne se reconnaissent plus, elles n'ont plus l'énergie. Et là, je leur dis, écoutez, à un moment donné, on a besoin de lunettes pour bien voir, sinon on ne peut pas vivre correctement et on fait des accidents. Vous faites partie de ces femmes où vous avez besoin d'hormones pour vivre correctement. Et donc, il n'y a pas... Et donc, on essaye hormones biosimilaires, la plus petite dose efficace possible, bien sûr, un suivi médical, exclure les contre-indications. Ça, c'est un peu le B.A.B. du gynécologue. Et alors, le reste, 55 ça se discute. On est là avec ses croyances, on est là avec son mode de vie, on est là avec sa capacité à faire tous ces changements, parce qu'on les propose, mais la vie est là, et est-ce que oui, j'ai le temps ? Et donc là, c'est un choix. Et une fois qu'on instaure le traitement hormonal substitutif, il faut qu'il y ait un avant et un après. Parce que sinon, ça rentre dans ces médicaments qu'on prend, bof, est-ce que ça me fait du bien ? Oui, non. Je prends un somnifère, mais je dors quand même pas bien. Je prends une dépression, mais j'ai un antidépresseur. Et donc, il faut, et là, j'aime revoir les patientes et je leur dis, si ça vous apporte un réel bénéfice, mettre des lunettes, ça apporte un réel bénéfice, et bien... on continue et là, on continue de nouveau, je suis un peu en contre-courant tant que c'est nécessaire. Donc je diminue la dose et j'ai des patientes qui ont encore des petites doses d'hormones, dès qu'elles arrêtent, elles disent, voilà, je ne dors plus et comme ça. Donc ça, c'est ma position sur les hormones. Et puis il y a des situations médicales où le traitement, mais là, on est dans de la médicale, c'est un médecin qui dit, vous, vous devez prendre un traitement hormonal substitutif. Et parce qu'il y a une ostéoporose sévère, c'est des patients qui ont pris de la cortisone toute leur vie, pour d'autres pathologies, là, il y a une indication médicale. Pour moi, la fibromyalgie est souvent une indication d'ostéoporose, de traitement hormonal substitutif, parce que c'est presque quasi systématique au niveau de certaines pathologies psychiatriques aussi. C'est mieux. Là, c'est de nouveau, c'est des cas rarissimes, mais j'ai une patiente qui a une pathologie oculaire rarissime. Elle est en train de devenir aveugle pour une sécheresse de muqueuse oculaire. Je lui dis, écoutez, vous, je pense que j'aimerais bien vous donner un traitement hormonal substitutif pour protéger vos yeux, parce qu'il y a un assèchement des muqueuses. Et là, elle dit, ah non, moi pas, parce que ma mère a eu un cancer du sein. Donc, vous voyez, il n'y a pas de noir ou de blanc. Ça, ça se discute quand il y a... Quand on pense en tant que médecin qu'il y a une indication médicale, voilà. Donc ça, c'est un peu ma position.

  • Speaker #1

    Et on parle beaucoup des phyto-oestrogènes aussi. Donc, ça a été vraiment mis en avant pendant des années. Et ce que j'ai lu récemment dans la littérature scientifique, c'est qu'il commence quand même à y avoir une controverse par rapport à leur effet totalement bénéfique. Donc, je voulais savoir un petit peu ce que vous en pensez. Et finalement, comment est-ce qu'on doit se comporter vis-à-vis de ces phyto-oestrogènes ?

  • Alexandra Lambrex

    Les phytoestrogènes sont des molécules qui ont des structures similaires aux oestrogènes qu'on trouve dans les plantes. C'est leur nom. Il y a toute une série de plantes et en herboristerie, la plante entière peut apporter une activité oestrogénique bénéfique dans certaines situations. À partir du moment où ils quittent leur statut de plantes pour devenir une gélule, et pour devenir une gélule concentrée, alors là, pour moi, ce n'est plus un phytoestrogène. Ça devient comme un aliment transformé et ultra transformé. Tout le monde sait que les aliments ultra transformés n'ont pas de valeur nutritionnelle et deviennent dangereux. Et donc ça, ça a été montré avec les dérivés de soya. À partir du moment où on les concentre, ça devient un métabolique toxique, oestrogénique, mais un oestrogène toxique. Donc un phytooestrogène, quand il est dans une plante, quand il est dans son assiette, oui. Quand il est dans une gélule, moi, je déconseille quand on isole les molécules actives parce qu'alors c'est un médicament.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Alors Salomé, vous avez développé, justement, par rapport au témoignage qu'on a eu de cette dame qui demande s'il y a des approches qui sont des approches... globale. Vous, vous avez effectivement développé une approche de ce type-là, que vous décrivez d'ailleurs dans votre livre qui va sortir bientôt, donc vous avez fini de l'écrire, il va sortir bientôt. Donc le livre de la ménopause de la femme lunaire à la femme solaire, que je trouve une expression tout à fait magnifique, parce que c'est vrai qu'on passe finalement de la femme qui a ses lunes, qui est le réceptacle comme la lune, on est le réceptacle des enfants. Et puis, on passe à cette femme solaire qu'on est en fait finalement tout le temps, mais que notre société nous fait oublier un petit peu, cette femme qui rayonne. Donc, est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu plus la méthode que vous avez développée ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors d'abord, quand même dire que je pense que cette personne n'a pas été voir les bons gynécos.

  • Speaker #1

    On est bien d'accord.

  • Speaker #2

    On ne fait pas tous comme ça. Alors par rapport à ma méthode, c'est vrai, c'est une approche holistique, c'est plus mon approche naturopathique de la ménopause. Et je l'ai appelée ÉVEIL, et c'est l'acronyme de E pour écologie du corps. Je ne vais pas revenir dessus parce que le corps on connaît super bien et en général on se focalise dessus, on l'a vu depuis tout à l'heure. Le V c'est pour vision. la vision de la ménopause parce qu'en faisant mes recherches je me suis rendu compte et puis avec mes doubles origines africaines et européennes je me suis bien rendu compte que la ménopause n'était pas du tout pareil des deux côtés et donc c'est vrai que si dans les croyances qui sont souvent limitantes on a cette croyance que la ménopause c'est l'enfer sur terre ce sera l'enfer sur terre et donc c'est vrai que quand j'accompagne je travaille aussi sur les croyances limitantes par rapport à La ménopause, la féminité, la sexualité. Le E, donc de éveil, c'est pour émotion. Parce que, j'expliquais tout à l'heure, les émotions, pour moi, c'est comme la maladie. C'est un signal pour dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. La maladie, elle dit qu'il y a un truc qui ne va pas. Le corps essaie de revenir à l'équilibre. Eh bien, l'émotion, c'est pareil. C'est aussi un signal qui dit qu'il y a un besoin ou une valeur qui n'est pas satisfaite. Parfois, en travaillant sur le besoin et sur les valeurs, l'émotion peut partir. C'est le voyant lumineux de la voiture. Le voyant qui dit attention, l'huile, je ne vais pas enlever le voyant, je règle le truc et le voyant s'éteint. L'émotion, c'est pareil. Le i c'est pour introspection. Et c'est vrai que j'ai dit tout à l'heure, on est dans cette tradition judéo-chrétienne avec la femme, sa mission, c'est enfanter, c'est faire perdurer l'humanité. Et donc, à la ménopause, pour moi, c'est le moment de faire une pause, de se poser les bonnes questions, de revenir à soi, à son essence, et de se dire, mais peut-être qu'il y a un autre enfantement possible, en fait. que j'ai appelé la femme solaire, qui sommeille en nous en fait, on est toutes des femmes solaires. Et donc simplement, ça a été bien, voilà. Et donc c'est le moment, parce qu'on a toute l'énergie, on est encore super jeunes, on est jeunes quand on est posé. On a encore toute l'énergie, mais on a surtout l'expérience, on sait ce qu'on veut, et donc c'est le moment, c'est l'instant je dirais. Donc je travaille ça aussi, donc retrouver du sens dans sa ménopause. Et le dernier, le L, c'est la libido. Et c'est évidemment souvent la première raison pour laquelle la femme consulte. Mais j'aime bien attirer l'attention sur le fait que libido, avant d'être une énergie sexuelle, c'est d'abord une énergie de vie, c'est l'énergie du désir. Et donc moi, quand une femme me dit j'ai la libido dans les chaussettes pour moi c'est horrible. Parce que j'ai mon élan de vie qui est en train de diminuer. Et donc, je travaille cet élan de vie et je me rends compte, pas que moi parce que j'ai travaillé beaucoup avec des sexothérapeutes et des sexologues, qu'en fait, quand la femme dit chute de libido, souvent c'est, enfin parfois, je n'ai plus de désir pour le partenaire qui est à côté duquel je me lève tous les matins. Voilà, ça, ça peut arriver. Mais ce qui arrive souvent, c'est que je n'ai plus de désir pour le genre de sexualité que j'ai laissé s'installer. En tout cas, en Europe, c'est assez hyper codifié. C'est toujours entrée, plat, dessert, toujours le même. Et donc, parfois, voilà, c'est...

  • Speaker #1

    Il faut mettre le dessert avant l'entrée.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Et donc, alors... Peut-être que ce sera un scoop pour certains. J'espère que je ne vais pas faire fuir les messieurs. Mais quand je dis entrée, plat, dessert, le plat, quand on prend les femmes en général, 20% des femmes jouissent vraiment de la pénétration. 20%. Ça veut dire que pour les 80%, il y a peut-être... Voilà. On lance des pistes. Voilà, je lance des pistes. C'est le moment, c'est l'instant de recréer sa sexualité. Et en tout cas, ce qu'il y a... Donc, j'ai dit le manque de désir pour le partenaire, le manque de désir pour la sexualité qu'on a laissé s'installer. Mais alors, 100% du temps, c'est un manque de désir pour soi-même. Et donc, les femmes, souvent, ne s'aiment plus. En tout cas, elles n'aiment pas. pas la femme qu'elles sont devenues. Et donc, il faut réapprendre à se désirer soi. Il y a des femmes qui ne veulent même plus se regarder dans le miroir. Et donc, pour que la libido remonte, pour qu'on ait du désir, il faut d'abord qu'on ait du désir pour soi-même. Et donc, c'est... En gros, c'est un super résumé.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal. C'est déjà pas mal.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Alors très clairement, nous, chez Be Life, on veut être du côté des solutions. Raison pour laquelle... Des fesses.

  • Speaker #2

    C'est une question.

  • Speaker #3

    Je ne suis pas sûre que nos compléments alimentaires... Non, pas de sucre. Non,

  • Speaker #1

    pas de sucre. C'est pas notre truc.

  • Alexandra Lambrex

    C'est des femmes cougar, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Alors voilà, les solutions, elles sont multiples. On en a déjà évoqué pas mal. Nous, notre rôle, c'est de proposer aux professionnels des outils. sous forme de produits qui peuvent contribuer à améliorer le bien-être de ces femmes qui passent ce cap de la ménopause. Laurence, quel est le rôle du complément alimentaire dans la prise en charge des femmes, des patientes ? Et qu'est-ce que Be.Life peut proposer ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, le complément, ce n'est pas une médication. Le complément alimentaire, c'est bien un accompagnement. Dans le cas de la ménopause, c'est l'accompagnement d'un changement de vie. Je pense qu'on a bien compris qu'on n'était pas du tout malade. Donc, c'est vraiment pour proposer finalement... comme je le disais au début, un changement harmonieux. Et donc, on a vraiment pensé ce nouveau produit qui est Ménocomplex pour qu'il couvre tous les aspects dont on a parlé finalement aujourd'hui. Donc, on a choisi des plantes sans phyto-œstrogènes. Dans ces plantes, on va avoir quatre plantes différentes. On a deux plantes qui sont un peu plus branchées sur les bouffées de chaleur, dont l'actéagrape. et la shwagandha qui est décrit dans une étude scientifique qui montre que ça a des effets positifs sur les bouffées de chaleur. On a également travaillé sur le foie puisqu'on a bien entendu aujourd'hui que la détox hépatique des oestrogènes et des toxiques comme les perturbateurs endocriniens c'est évidemment fondamental donc pour cela on a un extrait de brocoli. Et aussi l'achille et millefeuille, qui aura non seulement un effet sur le foie, mais également un effet sur la régulation du cycle, donc plutôt pour la période pré-ménopause à ce moment-là. On a également des vitamines, des vitamines B6, B9, B12 qui vont accompagner cette méthylation. au niveau du foie, donc qui va permettre de mieux éliminer les toxines. Et puis, on a toute la sphère qui concerne évidemment la thyroïde, puisque vous l'avez bien compris aujourd'hui, la thyroïde est un élément qui peut être très important dans les désagréments qui sont liés à la ménopause. Et comme vous l'a dit Ingrid, on est quasi tous carencés en iodes actuellement, notamment à cause de ces perturbateurs endocriniens qui vont quélater. C'est vraiment important de jouer là-dessus. Pour ça, on a de l'iode, mais on a également du sélénium et de la vitamine C, qui sont non seulement des antioxydants, mais également... des ingrédients, des nutriments qui vont pouvoir favoriser la production des hormones thyroïdiennes. Donc, c'est vraiment un complexe, une synergie qui va jouer sur les différents points d'entrée pour que cette ménopause se passe ou cette préménopause se passe de manière la plus harmonieuse possible. Et puis, on a un produit, on a entendu parler, donc Ingrid vous a parlé de l'importance de la flore vaginale qui peut être effectivement... perturbés au moment de la ménopause, à d'autres moments aussi d'ailleurs. C'est un produit qui s'appelle Floraline, qui est non seulement dédié aux femmes qui sont en ménopause ou qui rentrent en ménopause, mais également pour les femmes à tout âge, parce que c'est une synergie de trois souches, trois lactobacilles, qui sont l'espèce bactérienne la plus présente, prédominante au niveau de la flore vaginale. Il y a deux études scientifiques qui montrent qu'il y a une diminution significative des récurrences des vaginites, qui sont une inflammation au niveau du vagin. Ce qui est très important, c'est que c'est un complément à prendre par voie orale. Il y a des preuves scientifiques que ces trois souches peuvent coloniser la flore vaginale, parce que sinon, ça ne sert à rien de prendre un complément. qui ne va pas arriver là où il doit être. Donc voilà, on a essayé effectivement de pointer tout ce qui peut finalement rendre la ménopause plus compliquée.

  • Speaker #3

    Et avec la collaboration du docteur.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, comme je l'ai dit, cette formulation a été faite évidemment en collaboration avec Ingrid de Nyssen.

  • Speaker #3

    Alors des produits bien pensés, vous l'aurez compris, mais aussi... accessibles. Alors, ce n'est pas un secret. Ces dernières années, le coût de la vie n'a fait qu'augmenter et la santé ne devrait pas, évidemment, être un luxe. Donc, c'est important. Et des produits en harmonie avec la nature. Alors, ça, c'est très clairement une grande part de l'ADN de BeLive depuis plus de 30 ans. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu'on n'a pas envie de scier la branche sur laquelle on est assis et que le respect de la biodiversité, du vivant et de la nature, eh bien, c'est important, même si on est une entreprise commerciale. voire même surtout si on est une entreprise commerciale d'ailleurs. Alors mesdames, je vous remercie pour ces échanges éclairants et inspirants. Je tiens à ce que nos invités repartent avec des petites clés très claires pour leurs pratiques quotidiennes. Donc si on doit résumer un petit peu tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui. En un, la ménopause, ce n'est pas une maladie, ça ne doit plus être un tabou. Il faut évidemment... poser les bonnes questions, libérer la parole parce que finalement les femmes, elles ne vont pas venir avec leurs plaintes ou parler des symptômes. Donc ça, c'est la première chose. Le mode de vie, c'est à la fois une partie du problème, mais aussi de la solution. Évidemment, avoir cette approche holistique, on en a beaucoup parlé, qui tient compte du rôle central de la nutrition, évidemment, mais aussi de tous ces aspects psycho-émotionnels. C'est certainement une manière d'aider les femmes à... rayonner pour reprendre votre expression de femme solaire Salomé. Et enfin, attention au phyto-oestrogène, certainement en supplémentation. On l'a bien compris, il y a la question des dosages, tout ça doit être très bien maîtrisé, certainement en supplémentation, donc ça ne doit pas être un automatisme. Je pense qu'on peut clôturer tout doucement la gosserie.

  • Speaker #4

    Et voici qui termine cet épisode de BeLiveTalk Live. J'espère qu'il vous a plu. Pour nous donner un petit coup de pouce, n'hésitez pas à le noter, à le commenter, à vous abonner à notre podcast BeLiveTalk également. Je vous rappelle qu'il y a une dizaine d'épisodes disponibles sur toutes les plateformes d'écoute. Vous ne devez pas hésiter à les commenter ou à les noter également. Et puis, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode de BeLiveTalk. D'ici là, prenez autant soin de vous que ce que vous prenez soin des autres.

Description

Découvrez notre premier épisode de Be-Life talk Live, disponible en audio et vidéo !
De quoi s'agit-il ? De la rediffusion complète d'un événement récemment organisé par Be-Life.

🎯 Le sujet de cet épisode exclusif enregistré en direct? "Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce tournant de vie ?"

☀️ Pour explorer en profondeur cette phase importante de la vie des femmes, Laurence Lins, Directrice scientifique de Be-Life et nutrithérapeute, est entourée d'expertes : Ingrid Theunissen, gynécologue et Salomé Mulongo, naturopathe.

👀 Dans ce nouvel épisode de Be-Life talk, le podcast qui met la santé en action, nous levons le voile sur les tabous de cette période, discutons des impacts de la ménopause sur la vie quotidienne, et abordons la question des traitements et les options de supplémentation.

👉 Visionnez le live ici : https://www.youtube.com/watch?v=U1GEVp4EDaw

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Transcription

  • Alexandra Lambrex

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de BeLive Talk. Je suis Alexandra Lambrex, la journaliste que vous entendez chaque mois dans votre podcast. Pour ce mois-ci, l'épisode que nous vous proposons est inédit, puisqu'il a été enregistré en public lors d'un événement organisé récemment par BeLive. C'est donc un BeLive Talk live que vous apprêtez à... écouter et à découvrir. Pour la thématique de cet épisode, nous avons décidé d'aborder la minopause, un sujet qui touche de très nombreuses femmes, vous le savez. Les experts présents vont partager leur savoir sur cette thématique. Ils seront accompagnés de Perrine Raz, votre animatrice pour ce soir, mais aussi et surtout la directrice marketing de Be Life. Vous l'entendrez, cet épisode est être riche, vous aurez certainement de nombreuses choses à en retirer. Il me reste à vous souhaiter une excellente écoute. Je vous retrouve juste après cet épisode.

  • Speaker #1

    Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue à cette première édition de notre BeLive Talk Live. Je suis Perrine Raz, directrice de la communication et du marketing, et j'ai le grand plaisir d'être votre hôte pour cette soirée d'échange. Alors, ce BeLive Talk Live, c'est en fait une déclinaison de notre podcast, mais c'est aussi surtout une occasion d'échanger, de se connecter dans la vraie vie. Les occasions sont de moins en moins nombreuses, raison pour laquelle nous avons choisi de vous accueillir ici, chez BeLive, en toute simplicité et autour d'une thématique et d'une préoccupation commune, celle de la santé des femmes, et en particulier des femmes qui abordent ce cap de la ménopause. Avant de démarrer cette soirée, je voudrais inviter notre directeur général, Thomas Liénard, à vous souhaiter la bienvenue. C'est à toi, Thomas.

  • Speaker #2

    Merci. Eh bien oui, mon nom est Thomas Liénard, je suis... Le directeur général de BeLife et au nom de tous mes collègues présents ou pas présents, je voulais vraiment vous souhaiter la bienvenue chez nous, ici où on réfléchit à nos produits, on les fabrique, on les expédie. On met toutes nos sueurs tous les jours dessus. Alors je réfléchissais un petit peu. Il y a quelques années, je racontais une histoire quand il y a certainement trois ans, on s'est mis autour de la table avec notre comité de direction, les administrateurs, les fondateurs de l'entreprise et on s'est dit mais quelle est vraiment notre mission en fait ? Qu'est-ce qu'on essaye de faire tous les jours ? Et on est venu avec la phrase qui dit qu'on veut contribuer au bien-être physique et mental en offrant des solutions. en harmonie avec l'être humain et sa nature alors c'est peut-être un peu alambiqué mais bon voilà vous comprenez l'idée qu'on voulait amener des solutions pour contribuer au bien-être physique et mental on s'est dit mais comment on va le faire mais on va le faire avec nos produits nos produits qu'on veut efficace c'est à dire bien formulé avec des bons dosages on s'a dit oui on va mettre on va continuer à mettre des bons ingrédients des produits qui sont accessibles bon rap rapport qualité-prix, un personnel qui est accessible. J'ai entendu l'une d'entre vous tout à l'heure me dire, ce qui est bien avec BeLive, c'est que vous êtes accessible. Ça, c'est vraiment ce qu'on avait essayé de faire. Des produits accessibles qui sont aussi disponibles dans différents points de vente. Et puis des produits en harmonie avec la nature. Vous savez que c'est important pour nous, la durabilité. Vous êtes ici dans un bâtiment qui est en ossature bois, conçu de façon éco-responsable, bio, c'est important pour nous. Donc les produits, c'est une chose. Et puis, je me rappelle, on s'est dit, mais on doit aller au-delà. et contribuer au bien-être physique et mental, c'est avec d'autres choses. Donc, Perrine a dit, mais il faut qu'on soit en soutien des professionnels de santé, qu'on fasse des formations, qu'on soit là pour accompagner tout le monde. Et Laurence a dit, mais il faut qu'on développe des nouvelles gammes de produits qui vont vraiment répondre aux problématiques de santé des gens actuellement, ce qui est important pour eux en faisant des développements qui ont vraiment du sens. Et donc, quand je repense à tout ça et que je nous vois ici maintenant, je me dis, je suis vachement fier, en fait, parce que c'est ce qu'on a fait. C'est ce qu'on fait tous les jours et c'est ce qu'on essaye de prouver. Et vous voir ici tous ensemble, réunis pour écouter, essayer de s'enrichir, se rencontrer et donc contribuer au bien-être physique et mental de vos patients. Avec des nouveaux produits qui ont été bien réfléchis, qui ont été vraiment. dessiné scientifiquement, mais c'est une grande fierté pour moi. Je voulais remercier et féliciter tous les collaborateurs qui sont ici ou ailleurs et qui ont œuvré et qui œuvrent à ça tous les jours. C'est pas anodin et c'est vraiment le fruit d'un grand travail. Donc merci à toutes les équipes pour ça. Donc je suis très fier, je vous remercie d'être ici et je suis sûr qu'on va passer un moment différent sur ce plateau télé. et j'en suis ravi bienvenue à vous toutes et toutes on est quelques-uns merci beaucoup et à plus tard après ce bel événement

  • Speaker #1

    Merci Thomas, il est à présent temps de démarrer notre soirée. J'espère que vous êtes aussi enthousiastes que moi. Il est temps évidemment d'accueillir nos oratrices du jour. Je vous invite à monter sur scène. On peut peut-être mettre un petit peu de musique pour les motiver. Et on peut les applaudir aussi, pourquoi pas. Alors merci à toutes les trois déjà, merci pour votre présence ce soir. Et bien que bon nombre de nos invités vous connaissent peut-être déjà, on va quand même faire rapidement les présentations. Alors je commence par vous Salomé, vous êtes naturopathe, nutrithérapeute et vous accompagnez les femmes ménopausées depuis plus de 10 ans, on peut le dire. Vous enseignez également à l'IHMN à Namur et vous êtes la cofondatrice de l'union des thérapeutes francophones.

  • Speaker #3

    Nutri-thérapeutes.

  • Speaker #1

    Des nutris.

  • Speaker #3

    Des nutris. UDNF.

  • Speaker #1

    UDNF. Il paraît qu'on connaît mieux UDNF. Ingrid, bienvenue également. Ingrid, vous êtes médecin gynécologue spécialisée en médecine intégrative et en homéopathie. Vous faites des consultations en oncologie intégrative au Chirec et différentes activités de recherche. et vous enseigner également aux Cerdènes et ailleurs. Alors Laurence, tu es docteure en sciences biochimiques, tu as consacré une grande partie de ta carrière à la recherche au sein du FNRS, une vingtaine d'années tout de même, avant de rejoindre BeLife au poste de directrice scientifique, et tu es aussi nutrithérapeute indépendante. Pour les présentations. Alors, mesdames, je vous propose maintenant de démarrer par une question. Alors, elle est pour toi, cette question, Laurence. Quand nous avons discuté de faire cette version live de notre podcast, tout de suite, quand on a abordé la thématique, c'est arrivé comme une évidence. Tu as plaidé pour cette thématique en particulier. Pourquoi ?

  • Speaker #4

    Alors, tout le monde sait ici que nous avons mis sur pied une gamme spécifique pour les femmes. Il y a deux ans, en fait. Donc, cette gamme s'appelle Desi. Et dans un choix délibéré, parce qu'il faut faire des choix, on ne peut pas faire 15 produits en une fois, nous avions décidé de commencer par des produits pour la femme en âge de procréer. Mais il était évident pour moi que ces produits devaient continuer à répondre à tous les besoins des femmes. Et donc, effectivement, il fallait un produit pour accompagner ce cas important qu'est la ménopause et la périménopause pour la femme. Vous verrez, ce n'est pas du tout... Une punition, ce n'est pas une maladie. C'est vraiment un cap qui permet à la femme, quelque part, de se révéler à elle-même aussi. Alors, je vais juste faire, avant de rentrer dans le vif du sujet, simplement définir ce qu'est la ménopause et la périménopause. Donc, la ménopause, c'est l'arrêt des menstruations pendant 12 mois consécutifs. Et avant cette période-là, il y a une période qui s'appelle la périménopause, pendant laquelle nos hormones fluctuent. et diminue et c'est ça qui peut effectivement engendrer des désagréments comme les bouffées de chaleur ou comme un sommeil perturbé et effectivement avoir aussi des effets sur notre humeur.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose, on parlait de rentrer dans le vif du sujet, de vous mettre dans le bain et j'ai un petit quelque chose pour vous ou plutôt un message que je vous propose de découvrir ensemble.

  • Speaker #5

    Je m'appelle Nathalie, j'ai 53 ans, je suis ménopausée depuis deux ans environ. J'ai commencé à ressentir les premiers effets et symptômes de la ménopause à 50 ans. Mes menstruations étaient devenues irrégulières et donc imprévisibles. J'avais des bouffées de chaleur et en particulier pendant la nuit, ce qui perturbait vraiment mon sommeil. J'avais des sautes d'humeur également. Et je me rends compte que... Avec le recul, j'éprouvais une certaine gêne à partager ces symptômes avec mon entourage proche. Je n'en ai pas parlé immédiatement à mon médecin généraliste que je vois sur une base annuelle. Je ne sais certainement pas en parler avec mon mari parce que je ressentais ou je craignais une perte de féminité. Je n'en parlais pas avec mes amis. Je me pose cette question, pourquoi ? On ne parle pas de la ménopause aujourd'hui de manière plus ouverte et plus libre.

  • Speaker #1

    Intéressant, n'est-ce pas ? Alors, la question que j'ai envie de vous poser, volontairement un petit peu provocatrice, c'est est-ce que les femmes qui ne sont plus en âge de faire des enfants, elles ne servent plus à rien et tout le monde s'en fiche ? Et il y a un vrai tabou autour de tout ça.

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer par répondre. On le voit bien dans le témoignage. Effectivement, pour certaines femmes, c'est une période compliquée dont elles n'ont pas toujours envie de parler ou elles craignent d'en parler. Et donc, ça reste effectivement pour certaines femmes un tabou, même si on voit bien que sur les réseaux sociaux et dans les magazines, on en parle de plus en plus. Donc, c'est vraiment aussi un sujet qui se libère et je pense que c'est vraiment très bien parce qu'il n'y a aucune raison pour que ça soit un tabou. Des témoignages comme ça, il y en a pas mal. Moi, dans mon entourage proche, j'ai une de mes meilleures amies qui rentre là en période de préménopause. C'est une belle femme et elle a vraiment peur de perdre cette séduction, cette féminité. C'est vraiment une interrogation pour elle. Donc, ce témoignage-là est vraiment corroboré par d'autres témoignages. Alors, je vais me tourner vers Salomé. Est-ce que c'est effectivement une expérience que vous vivez aussi ? C'est un sentiment que vous avez aussi ? lorsque vous accompagnez les femmes pendant cette période ?

  • Speaker #3

    Alors, je dirais plus qu'un sentiment, c'est une réalité, en fait. Donc, la ménopause, alors qu'on est quand même en 2024, c'est vraiment encore un tabou et pour plusieurs raisons. D'abord, parce que souvent, la ménopause, elle est décrite en termes de déclin, de perte de difficulté, de trouble. Bon, quelle femme a envie qu'on l'associe au déclin, déjà ? Ensuite, parce qu'on est quand même dans une société, vous l'avez dit avec votre ami, donc une société qui est encore très fort axée sur le paraître, sur le corps physique, sur l'esthétique. Et donc, les femmes ont oublié qu'elles étaient plus qu'un corps voué à dépérir. Ben oui. Alors, ce qui n'aide pas non plus, c'est qu'on a encore l'héritage judéo-chrétien, où la femme... est censée enfanter, et en plus dans la douleur. Et donc voilà qu'elle arrive à l'âge où il n'y a plus d'enfantement, donc qu'elle a encore sa mission de vie, donc inutilité Et puis j'ai envie de dire aussi, la ménopause, quelque part, c'est une petite mort. Et la mort, en tout cas en Occident, c'est vraiment un sujet tabou. Donc plus qu'un sentiment, c'est une réalité. C'est vrai que la femme, elle passe la moitié de sa vie à essayer de masquer qu'elle a ses règles. Et quand elle les a plus, elle voudrait le masquer aussi. Donc le paradoxe d'être une femme, c'est vraiment tabou.

  • Speaker #4

    Et vous Ingrid, les femmes qui viennent en consultation chez vous, c'est le même ressenti que vous avez ou le même constat ?

  • Speaker #6

    Je pense que les règles dans notre société, tout ce qui touche autour des règles et de la féminité, est tabou et donc la conséquence, l'arrêt des règles fait partie de ce tabou. Moi, je ne suis pas aussi convaincue que ça reste un tabou au jour d'aujourd'hui, enfin encore actuellement. C'est vrai que je suis assez militante pour dire non, non, la ménopause, il faut en parler et c'est une étape de vie. Et je dirais plus que tabou, il y a une méconnaissance. Au fait, on ne sait pas ce que c'est que la ménopause. C'est un peu le monstre du Loch Ness. Et même des patientes, j'ai énormément de patientes qui me disent, mais au fait, c'est quoi ? Et je crois que c'est plus un côté d'information et qu'à partir du moment où il y a l'information, il y a une meilleure prise de conscience et puis une meilleure prise en charge. Et puis, on en parle beaucoup plus. Et puis, moi, je trouve aussi que notre société évolue de manière incroyable. On est en Belgique aussi. mais qu'on parle beaucoup plus librement, et des règles, et des grossesses. J'étais dans la voiture en venant, et j'entendais qu'un rappeur avait fait une chanson sur le fait que sa copine avait dû faire un avortement, ou voir bébé. Donc un homme qui fait une chanson sur cette expérience-là de vie. Je me dis, ben voilà. Et mon fils, qui est génération Z, m'a dit, Maman, je me rends compte qu'on n'a jamais parlé de ta ménopause. Je lui dis,

  • Speaker #3

    Ouh !

  • Speaker #6

    Là, mon petit chéri, c'est tabou. Au fait, qu'est-ce que c'est ? Au fait, c'était ça un peu sa question. Voilà, donc...

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. Mais c'est vrai que je pense que ça s'ouvre et il faut que ça s'ouvre. Et c'est pour ça qu'on est là aussi aujourd'hui, pour pouvoir en parler de manière beaucoup plus libre. Et donc, c'est pour ça que c'est quelque part un sujet important.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose d'aborder un second volet de notre discussion. Il concerne l'impact de notre environnement et de notre mode de vie. Alors ce n'est un secret pour personne. Nos quotidiens sont de plus en plus chargés. La sursollicitation, la productivité, ça devient un petit peu la norme. Et ça fait de nous des individus plus stressés. Et pour ne rien arranger, notre environnement ne s'améliore pas. La pollution des océans, les sols qui s'appauvrissent, la qualité de l'air. Bref, est-ce que tout ça, finalement, a un impact sur l'arrivée de la ménopause ? Et est-ce que c'est sans effet sur les symptômes ou pas ?

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer une partie de réponse. Donc, il est clair, vous avez vu aussi dans le premier témoignage, que la ménopause ou la pré-ménopause peut engendrer des désagréments, les bouffées de chaleur, le sommeil qui est perturbé, etc. Et donc, clairement, notre environnement et notre mode de vie, par contre. va avoir un impact sur ces désagréments, ou peut avoir un impact sur ces agréments. Et il est bien clair que, par exemple, notre alimentation, l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les sols dans lesquels poussent les légumes que l'on mange, tout ça est effectivement pollué et c'est vraiment un souci. Et je pense particulièrement à une classe de polluants qui sont les perturbateurs endocriniens, dont on parle pas mal. et qu'on retrouve effectivement absolument partout dans notre environnement. J'avais une question pour vous Ingrid, quels sont les effets de ces perturbateurs endocriniens par rapport à la ménopause ?

  • Speaker #6

    Les perturbateurs endocriniens au niveau de la ménopause, c'est un sujet très complexe. Il y a beaucoup d'interactions médicamenteuses, il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas, mais moi je dirais agir à trois niveaux. Le premier niveau, ils portent bien leur nom, ils sont perturbateurs endocriniens. Donc dans toutes ces synthèses hormonales qui commencent à se dérégler parce que la fonction ovarienne décline avant l'arrêt, ils surajoutent un excès de travail pour le foie qui doit éliminer ces hormones et surajoutent... Au début de la ménopause, se caractérise quand même, et c'est la période à risque, d'hyper-œstrogénie. Hyper-œstrogénie parce qu'il y a une insuffisance de progestérone, mais de plus en plus, c'est de l'hyper-œstrogénie de perturbateurs endocriniens, parce qu'on en a trop qui sont absorbés, et donc ce n'est pas une hyper-œstrogénie parce que nos ovaires ne travaillent pas bien, mais c'est parce qu'on en absorbe trop. Donc règles abondantes, troubles de l'humeur. risque de fibromes, risque de pathologies mammaires, parce que ça augmente l'inconfort lié à la ménopause. Donc, hyper-œstrogénie relative. La deuxième chose, c'est que ces perturbateurs endocriniens vont aller dans les organes où on synthétise des hormones et donc vont aller s'installer dans l'ovaire, où il y a un environnement hormonal riche, vont aller se concentrer au niveau des ovaires, au niveau de l'endomètre. Et alors là, apparaissent des pathologies, parce que là, ils peuvent... quittent leur rôle d'interférence métabolique et deviennent un toxique. Et toxique, action toxique sur les ovaires, donc ménopause précoce, kyste des ovaires, beaucoup plus facilement, action toxique sur le tissu utérin, adénomiose, et on voit apparaître autour de la ménopause de l'adénomiose qu'on ne comprend pas, et de plus en plus, mais c'est ces perturbateurs endocriniens qui viennent vraiment avoir un rôle toxique là. Ils sont utilisés comme pesticides, donc ça a quand même un effet toxique. Et la troisième chose qui ne perturbe pas que les glandes endocrines, ils sont aussi des chélateurs d'iode. Ils interfèrent avec le métabolisme de l'iode. Et l'iode est concentré au niveau mammaire. L'iode a sa fonction thyroïdienne, mais également se concentre au niveau des tissus mammaires pour protéger la santé des seins et donc favorise l'apparition de pathologies mammaires. Donc... Donc, au fait, à tous les niveaux, ils viennent rajouter un grain de sel pour rendre la chose, cette transition, parce que ce n'est pas une maladie, mais aller rendre les choses plus compliquées et faire un terrain qui est propice au développement des maladies.

  • Speaker #4

    Donc, je vais rebondir, vous parlez de l'iode et de la thyroïde. On sait qu'il y a une relation assez complexe entre la thyroïde et les hormones, donc les oestrogènes par exemple. Et si on rajoute à ça les perturbateurs endocriniens, ça fait effectivement un triangle qui est assez complexe. Est-ce que vous pouvez développer un petit peu ce triangle ? Voilà, donc c'est une relation compliquée. Oui,

  • Speaker #6

    alors après, je ne sais pas si vous vous souvenez des cours d'endocrino, on se prend un peu la tête avec des... des réactions en cascade. Je vais essayer de schématiser. C'est vrai que la thyroïde a la réputation d'être la glande de l'adaptation. Elle est sollicitée, elle est déjà sollicitée par notre mode de vie, mais elle est aussi sollicitée à cette période-là de la vie. Et pour fonctionner correctement, il faut que l'accès, que l'iode qui entre en jeu dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, soit accessible. Et tous les perturbateurs endocriniens fluorés sont des chélateurs. de cet iode qui ne peut pas être incorporé dans la synthèse d'hormones thyroïdiennes. Donc ça, ce rôle-là. Et oui, principalement. Et donc, les symptômes d'une thyroïde qui ne fonctionne pas bien entrent en résonance avec les symptômes d'un ovaire qui ne fonctionne pas bien. Et donc, les symptômes de bouffée de chaleur, les symptômes d'état de fatigue, d'état dépressif, c'est en partie parce qu'il y a un phénomène hormonal, mais c'est amplifié par les dysfonctions thyroïdiennes.

  • Speaker #4

    Merci beaucoup. Il y a un autre acteur qui est vraiment important dans notre santé, c'est le microbiote. On sait que le microbiote est perturbé au moment de la ménopause, parce qu'évidemment les oestrogènes ont aussi un rôle à ce niveau-là, et au niveau de la flore vaginale bien entendu aussi. Est-ce que vous pouvez aussi nous en dire un petit peu plus par rapport à ça, cette importance du microbiote en lien avec la ménopause ? Voilà.

  • Speaker #6

    Le microbiote est un véritable organe, vous le savez. C'est un peu la médecine de demain de comprendre comment avoir un microbiote en bonne santé. Le microbiote interfère dans notre santé digestive, notre santé immunitaire, notre santé émotionnelle et notre santé nutritionnelle. D'avoir suffisamment de nutriments pour pouvoir fonctionner correctement. Alors, le microbiote se modifie avec l'âge. et a tendance à aller vers un appauvrissement. Et donc, au moment de la ménopause, on se rend compte que le microbiote s'appauvrit. Donc, c'est comme la nature. Plus grande est la biodiversité, plus la nature sera résiliente lors de problèmes. Donc là, le microbiote s'appauvrit. Et donc, on devient... beaucoup plus fragile pour avoir des maladies inflammatoires et des intolérances au niveau du tube digestif, du colon, et donc un déséquilibre. Le microbiote, lorsqu'il est déséquilibré, lorsqu'il devient déséquilibré, va sécréter une enzyme qui, lorsque les oestrogènes conjugués, le métabolisme s'est fait correctement par le foie, les oestrogènes conjugués sont excrétés dans la bile. Il dit marche arrière, les déconjuges, ça redevient des oestrogènes actifs et les renvoie dans la circulation. Donc ça contribue à augmenter cette hyperoestrogénie également, comme je vous l'ai expliqué, avec les mêmes pathologies. Et la flore vaginale, je dis toujours à mes patientes que c'est la vitrine de la flore intestinale. Donc s'il y a un appauvrissement et une moins bonne résilience, on retrouve ça au niveau vaginal. En plus, le fait que la diminution en oestrogène, mais là on est plus loin dans la ménopause, entraîne une atrophie de la muqueuse et donc il y a une double fragilisation.

  • Speaker #4

    On parle du microbiote et donc évidemment l'alimentation a tout son rôle là-dedans. Qu'est-ce qu'on peut faire au niveau nutritionnel au moment de la périménopause et de la ménopause ?

  • Speaker #3

    Alors évidemment, il y a... Plein de choses qu'on peut faire et ça dépendra aussi des demandes de la personne, quels troubles... Mais il y a quand même un minimum, j'irais minimum, minimum. Moi quand j'ai des personnes en préménopause, en ménopause, il y a en tout cas trois organes qu'il faut absolument chouchouter. Je commence par le foie. On l'a vu, des plantes qui sont hépatoprotectrices. Je ne suis pas pour les purges à 360 degrés, donc attention quand même. Et en tout cas, commencer dans l'alimentation par arrêter de se polluer. On a vu tous les perturbateurs endocriniens, ça commence dans l'assiette. C'est le carburant, c'est la voiture. Tout le monde fait attention à ce qu'il met dans sa voiture. Pour le corps, c'est pareil. Donc le foie... Forcément, les intestins aussi, donc de l'alimentation vive, bio, aussi sans perturbateurs endocriniens. Il faut refaire la flore, évidemment. Et puis, il y a un duo, je dirais les surrénales, dont il faut prendre soin aussi, puisqu'elles vont prendre leur lait, elles pourraient prendre leur lait. pour la production hormonale quand les ovaires sont partis à la retraite. Donc, voilà. Et donc, c'est vrai que dans l'acète ou en complément alimentaire, les oméga-3, des bonnes graisses végétales, le zinc, le liode dans l'alimentation, les algues, vraiment à remettre absolument, vitamine C, enfin, voilà, ça dépendra des troubles. Il y a vraiment... C'est la base, l'alimentation, c'est la base, en fait.

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. C'est clair que si on veut éviter d'être pollué, il faut faire attention à ce qu'on mange. Et donc, hormis l'alimentation ou la nutrition, qu'est-ce que l'on peut aussi mettre en place, finalement, pour passer ce cap de la manière la plus harmonieuse qui soit ?

  • Speaker #3

    Alors, il y a aussi ce qu'en naturopathie, on appelle l'hygiène de vie. C'est aussi l'alimentation, mais c'est le sommeil. Comment on... On retrouve un sommeil réparateur, c'est la gestion du stress. Parce que là...

  • Speaker #4

    On parlait du stress tout à l'heure.

  • Speaker #3

    Oui, absolument. Et alors, de nouveau, en fonction, je ne sais pas, par exemple, si on prend l'exemple des bouffées de chaleur, repérer par exemple dans l'assiette les aliments qui provoquent des bouffées de chaleur. Moi, j'ai beaucoup de résultats aussi dans tout ce qui est gestion des émotions par rapport aux bouffées de chaleur. J'ai remarqué dans les personnes que j'accompagne, et je fais partie de ces personnes qui ont vécu ça aussi, qu'ils se sont rendus compte qu'il y avait beaucoup de bouffées de chaleur qui arrivaient après une émotion très forte. Donc soit qui a été exprimée très fortement, soit on a bien mis le couvert sur la casserole. Et donc parfois c'est travailler aussi sur la gestion des émotions.

  • Speaker #4

    Je pense que la gestion des émotions, effectivement, c'est aussi un volet qu'on oublie. En tout cas, au niveau médical, souvent, c'est un volet qui est un petit peu passé sous silence. Donc, effectivement, c'est important.

  • Speaker #3

    Et alors, il y a plein de gestes. Je ne sais pas si la dame vient, par exemple, pour les problèmes de cheveux, de perte de cheveux. Il y a aussi, dans la vie de tous les jours, déjà arrêter d'utiliser des colorants hyper nocifs. On enlève les perturbateurs endocriniens, on va bien voir dans les cosmétiques, dans les shampoings, on évite les chaleurs trop importantes, se masser le cuir chevelu, il y a plein de petits dans les gestes. Pour tous les troubles, il y a plein de petites choses dans les gestes et dans l'alimentation.

  • Speaker #4

    C'est vraiment un tout.

  • Speaker #1

    Alors on l'a bien compris, la prise en charge se joue. à différents niveaux, c'est ce que vous nous expliquiez. Pour aborder cette question des traitements, justement, je voudrais vous partager un nouveau témoignage qui, je suis certaine, ne manquera pas de vous faire réagir.

  • Speaker #7

    Bonjour, je m'appelle Vincienne, j'ai 57 ans et donc je suis monoposie depuis plus ou moins 5 ans. En fait... Le passage de la ménopause s'est plutôt bien passé. Il faut savoir que depuis mes 30 ans, on m'a retiré ma thyroïde. Donc j'ai des hormones pour remplacer ma thyroïde. Peut-être que ça a aidé, je ne sais pas. En fait, ce qui me dérange à la ménopause, c'est qu'aucun médecin, je veux dire, n'a une approche globale, aucun médecin ne vous pose des questions. Quand vous en parlez. à la gynécologue, elle vous donne un médicament sans aucune explication, médicament d'ailleurs que je n'ai pas pris. C'est extrêmement bien de trouver cette coach qui pourrait, je veux dire, me suivre dans la globalité, étant au niveau physique, mental, émotionnel, etc.

  • Speaker #4

    Ici, on voit bien que le témoignage est un peu punchy. C'est clair que de dire je ne prends pas mes médicaments, on n'explique pas. Donc, c'est bien la preuve aussi qu'il faut parler, que le dialogue est vraiment important. Ingrid, moi, je voulais vous poser une question. Elle parle de médicaments qu'elle n'a pas pris. Donc, je suppose qu'elle fait évidemment référence au traitement hormonal substitutif. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est et quand les femmes finalement ont besoin de ce traitement-là ?

  • Alexandra Lambrex

    Oui, le traitement hormonal substitutif porte bien son nom. Il se substitue à quoi ? Aux hormones qui ont arrêté d'être produites par les ovaires. Alors, c'est cette idée où la ménopause a été médicalisée. On a dit ménopause égale pathologie, pathologie égale traitement, traitement valable pour toutes les femmes. Pof, tout le monde a son traitement hormonal substitutif. Et puis, le balancier de la médecine, c'était un peu comme ça. Et puis, il y a eu cette étude qui a montré que ça augmentait le cancer du sein. Et puis, pof. Et puis, bon. Donc, maintenant, les femmes se réapproprient leur santé, se réapproprient leur corps. Donc, il y a un espace de discussion. Ce n'est pas maladie, traitement comme ça. Alors, moi, le traitement hormonal substitutif de la ménopause, ce que je dis aux patientes, c'est qu'une femme sur trois, 30 des femmes, ça se passe bien, globalement. J'en ai encore une qui était un peu gênée en consultation ce matin, qui a dit, vous savez... Tout va bien, c'est possible, une sur trois. 10 à 15% des femmes, c'est un enfer. On arrive à la ménopause, on arrive avec une histoire et un passé. Donc, elles ont toujours eu un peu des ennuis avec leurs hormones. Et c'est un peu l'apothéose, les règles, les grossesses. Et puis là, c'est un peu l'apothéose finale, ça s'arrête. Il y en a pour qui c'est la libération. mais quand même, et celles-là, elles ne se reconnaissent plus. Elles disent, moi, ma vie, depuis que mes règles se sont arrêtées, donc un an sans règles, plus d'oestrogènes, elles ne se reconnaissent plus, elles n'ont plus l'énergie. Et là, je leur dis, écoutez, à un moment donné, on a besoin de lunettes pour bien voir, sinon on ne peut pas vivre correctement et on fait des accidents. Vous faites partie de ces femmes où vous avez besoin d'hormones pour vivre correctement. Et donc, il n'y a pas... Et donc, on essaye hormones biosimilaires, la plus petite dose efficace possible, bien sûr, un suivi médical, exclure les contre-indications. Ça, c'est un peu le B.A.B. du gynécologue. Et alors, le reste, 55 ça se discute. On est là avec ses croyances, on est là avec son mode de vie, on est là avec sa capacité à faire tous ces changements, parce qu'on les propose, mais la vie est là, et est-ce que oui, j'ai le temps ? Et donc là, c'est un choix. Et une fois qu'on instaure le traitement hormonal substitutif, il faut qu'il y ait un avant et un après. Parce que sinon, ça rentre dans ces médicaments qu'on prend, bof, est-ce que ça me fait du bien ? Oui, non. Je prends un somnifère, mais je dors quand même pas bien. Je prends une dépression, mais j'ai un antidépresseur. Et donc, il faut, et là, j'aime revoir les patientes et je leur dis, si ça vous apporte un réel bénéfice, mettre des lunettes, ça apporte un réel bénéfice, et bien... on continue et là, on continue de nouveau, je suis un peu en contre-courant tant que c'est nécessaire. Donc je diminue la dose et j'ai des patientes qui ont encore des petites doses d'hormones, dès qu'elles arrêtent, elles disent, voilà, je ne dors plus et comme ça. Donc ça, c'est ma position sur les hormones. Et puis il y a des situations médicales où le traitement, mais là, on est dans de la médicale, c'est un médecin qui dit, vous, vous devez prendre un traitement hormonal substitutif. Et parce qu'il y a une ostéoporose sévère, c'est des patients qui ont pris de la cortisone toute leur vie, pour d'autres pathologies, là, il y a une indication médicale. Pour moi, la fibromyalgie est souvent une indication d'ostéoporose, de traitement hormonal substitutif, parce que c'est presque quasi systématique au niveau de certaines pathologies psychiatriques aussi. C'est mieux. Là, c'est de nouveau, c'est des cas rarissimes, mais j'ai une patiente qui a une pathologie oculaire rarissime. Elle est en train de devenir aveugle pour une sécheresse de muqueuse oculaire. Je lui dis, écoutez, vous, je pense que j'aimerais bien vous donner un traitement hormonal substitutif pour protéger vos yeux, parce qu'il y a un assèchement des muqueuses. Et là, elle dit, ah non, moi pas, parce que ma mère a eu un cancer du sein. Donc, vous voyez, il n'y a pas de noir ou de blanc. Ça, ça se discute quand il y a... Quand on pense en tant que médecin qu'il y a une indication médicale, voilà. Donc ça, c'est un peu ma position.

  • Speaker #1

    Et on parle beaucoup des phyto-oestrogènes aussi. Donc, ça a été vraiment mis en avant pendant des années. Et ce que j'ai lu récemment dans la littérature scientifique, c'est qu'il commence quand même à y avoir une controverse par rapport à leur effet totalement bénéfique. Donc, je voulais savoir un petit peu ce que vous en pensez. Et finalement, comment est-ce qu'on doit se comporter vis-à-vis de ces phyto-oestrogènes ?

  • Alexandra Lambrex

    Les phytoestrogènes sont des molécules qui ont des structures similaires aux oestrogènes qu'on trouve dans les plantes. C'est leur nom. Il y a toute une série de plantes et en herboristerie, la plante entière peut apporter une activité oestrogénique bénéfique dans certaines situations. À partir du moment où ils quittent leur statut de plantes pour devenir une gélule, et pour devenir une gélule concentrée, alors là, pour moi, ce n'est plus un phytoestrogène. Ça devient comme un aliment transformé et ultra transformé. Tout le monde sait que les aliments ultra transformés n'ont pas de valeur nutritionnelle et deviennent dangereux. Et donc ça, ça a été montré avec les dérivés de soya. À partir du moment où on les concentre, ça devient un métabolique toxique, oestrogénique, mais un oestrogène toxique. Donc un phytooestrogène, quand il est dans une plante, quand il est dans son assiette, oui. Quand il est dans une gélule, moi, je déconseille quand on isole les molécules actives parce qu'alors c'est un médicament.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Alors Salomé, vous avez développé, justement, par rapport au témoignage qu'on a eu de cette dame qui demande s'il y a des approches qui sont des approches... globale. Vous, vous avez effectivement développé une approche de ce type-là, que vous décrivez d'ailleurs dans votre livre qui va sortir bientôt, donc vous avez fini de l'écrire, il va sortir bientôt. Donc le livre de la ménopause de la femme lunaire à la femme solaire, que je trouve une expression tout à fait magnifique, parce que c'est vrai qu'on passe finalement de la femme qui a ses lunes, qui est le réceptacle comme la lune, on est le réceptacle des enfants. Et puis, on passe à cette femme solaire qu'on est en fait finalement tout le temps, mais que notre société nous fait oublier un petit peu, cette femme qui rayonne. Donc, est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu plus la méthode que vous avez développée ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors d'abord, quand même dire que je pense que cette personne n'a pas été voir les bons gynécos.

  • Speaker #1

    On est bien d'accord.

  • Speaker #2

    On ne fait pas tous comme ça. Alors par rapport à ma méthode, c'est vrai, c'est une approche holistique, c'est plus mon approche naturopathique de la ménopause. Et je l'ai appelée ÉVEIL, et c'est l'acronyme de E pour écologie du corps. Je ne vais pas revenir dessus parce que le corps on connaît super bien et en général on se focalise dessus, on l'a vu depuis tout à l'heure. Le V c'est pour vision. la vision de la ménopause parce qu'en faisant mes recherches je me suis rendu compte et puis avec mes doubles origines africaines et européennes je me suis bien rendu compte que la ménopause n'était pas du tout pareil des deux côtés et donc c'est vrai que si dans les croyances qui sont souvent limitantes on a cette croyance que la ménopause c'est l'enfer sur terre ce sera l'enfer sur terre et donc c'est vrai que quand j'accompagne je travaille aussi sur les croyances limitantes par rapport à La ménopause, la féminité, la sexualité. Le E, donc de éveil, c'est pour émotion. Parce que, j'expliquais tout à l'heure, les émotions, pour moi, c'est comme la maladie. C'est un signal pour dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. La maladie, elle dit qu'il y a un truc qui ne va pas. Le corps essaie de revenir à l'équilibre. Eh bien, l'émotion, c'est pareil. C'est aussi un signal qui dit qu'il y a un besoin ou une valeur qui n'est pas satisfaite. Parfois, en travaillant sur le besoin et sur les valeurs, l'émotion peut partir. C'est le voyant lumineux de la voiture. Le voyant qui dit attention, l'huile, je ne vais pas enlever le voyant, je règle le truc et le voyant s'éteint. L'émotion, c'est pareil. Le i c'est pour introspection. Et c'est vrai que j'ai dit tout à l'heure, on est dans cette tradition judéo-chrétienne avec la femme, sa mission, c'est enfanter, c'est faire perdurer l'humanité. Et donc, à la ménopause, pour moi, c'est le moment de faire une pause, de se poser les bonnes questions, de revenir à soi, à son essence, et de se dire, mais peut-être qu'il y a un autre enfantement possible, en fait. que j'ai appelé la femme solaire, qui sommeille en nous en fait, on est toutes des femmes solaires. Et donc simplement, ça a été bien, voilà. Et donc c'est le moment, parce qu'on a toute l'énergie, on est encore super jeunes, on est jeunes quand on est posé. On a encore toute l'énergie, mais on a surtout l'expérience, on sait ce qu'on veut, et donc c'est le moment, c'est l'instant je dirais. Donc je travaille ça aussi, donc retrouver du sens dans sa ménopause. Et le dernier, le L, c'est la libido. Et c'est évidemment souvent la première raison pour laquelle la femme consulte. Mais j'aime bien attirer l'attention sur le fait que libido, avant d'être une énergie sexuelle, c'est d'abord une énergie de vie, c'est l'énergie du désir. Et donc moi, quand une femme me dit j'ai la libido dans les chaussettes pour moi c'est horrible. Parce que j'ai mon élan de vie qui est en train de diminuer. Et donc, je travaille cet élan de vie et je me rends compte, pas que moi parce que j'ai travaillé beaucoup avec des sexothérapeutes et des sexologues, qu'en fait, quand la femme dit chute de libido, souvent c'est, enfin parfois, je n'ai plus de désir pour le partenaire qui est à côté duquel je me lève tous les matins. Voilà, ça, ça peut arriver. Mais ce qui arrive souvent, c'est que je n'ai plus de désir pour le genre de sexualité que j'ai laissé s'installer. En tout cas, en Europe, c'est assez hyper codifié. C'est toujours entrée, plat, dessert, toujours le même. Et donc, parfois, voilà, c'est...

  • Speaker #1

    Il faut mettre le dessert avant l'entrée.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Et donc, alors... Peut-être que ce sera un scoop pour certains. J'espère que je ne vais pas faire fuir les messieurs. Mais quand je dis entrée, plat, dessert, le plat, quand on prend les femmes en général, 20% des femmes jouissent vraiment de la pénétration. 20%. Ça veut dire que pour les 80%, il y a peut-être... Voilà. On lance des pistes. Voilà, je lance des pistes. C'est le moment, c'est l'instant de recréer sa sexualité. Et en tout cas, ce qu'il y a... Donc, j'ai dit le manque de désir pour le partenaire, le manque de désir pour la sexualité qu'on a laissé s'installer. Mais alors, 100% du temps, c'est un manque de désir pour soi-même. Et donc, les femmes, souvent, ne s'aiment plus. En tout cas, elles n'aiment pas. pas la femme qu'elles sont devenues. Et donc, il faut réapprendre à se désirer soi. Il y a des femmes qui ne veulent même plus se regarder dans le miroir. Et donc, pour que la libido remonte, pour qu'on ait du désir, il faut d'abord qu'on ait du désir pour soi-même. Et donc, c'est... En gros, c'est un super résumé.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal. C'est déjà pas mal.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Alors très clairement, nous, chez Be Life, on veut être du côté des solutions. Raison pour laquelle... Des fesses.

  • Speaker #2

    C'est une question.

  • Speaker #3

    Je ne suis pas sûre que nos compléments alimentaires... Non, pas de sucre. Non,

  • Speaker #1

    pas de sucre. C'est pas notre truc.

  • Alexandra Lambrex

    C'est des femmes cougar, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Alors voilà, les solutions, elles sont multiples. On en a déjà évoqué pas mal. Nous, notre rôle, c'est de proposer aux professionnels des outils. sous forme de produits qui peuvent contribuer à améliorer le bien-être de ces femmes qui passent ce cap de la ménopause. Laurence, quel est le rôle du complément alimentaire dans la prise en charge des femmes, des patientes ? Et qu'est-ce que Be.Life peut proposer ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, le complément, ce n'est pas une médication. Le complément alimentaire, c'est bien un accompagnement. Dans le cas de la ménopause, c'est l'accompagnement d'un changement de vie. Je pense qu'on a bien compris qu'on n'était pas du tout malade. Donc, c'est vraiment pour proposer finalement... comme je le disais au début, un changement harmonieux. Et donc, on a vraiment pensé ce nouveau produit qui est Ménocomplex pour qu'il couvre tous les aspects dont on a parlé finalement aujourd'hui. Donc, on a choisi des plantes sans phyto-œstrogènes. Dans ces plantes, on va avoir quatre plantes différentes. On a deux plantes qui sont un peu plus branchées sur les bouffées de chaleur, dont l'actéagrape. et la shwagandha qui est décrit dans une étude scientifique qui montre que ça a des effets positifs sur les bouffées de chaleur. On a également travaillé sur le foie puisqu'on a bien entendu aujourd'hui que la détox hépatique des oestrogènes et des toxiques comme les perturbateurs endocriniens c'est évidemment fondamental donc pour cela on a un extrait de brocoli. Et aussi l'achille et millefeuille, qui aura non seulement un effet sur le foie, mais également un effet sur la régulation du cycle, donc plutôt pour la période pré-ménopause à ce moment-là. On a également des vitamines, des vitamines B6, B9, B12 qui vont accompagner cette méthylation. au niveau du foie, donc qui va permettre de mieux éliminer les toxines. Et puis, on a toute la sphère qui concerne évidemment la thyroïde, puisque vous l'avez bien compris aujourd'hui, la thyroïde est un élément qui peut être très important dans les désagréments qui sont liés à la ménopause. Et comme vous l'a dit Ingrid, on est quasi tous carencés en iodes actuellement, notamment à cause de ces perturbateurs endocriniens qui vont quélater. C'est vraiment important de jouer là-dessus. Pour ça, on a de l'iode, mais on a également du sélénium et de la vitamine C, qui sont non seulement des antioxydants, mais également... des ingrédients, des nutriments qui vont pouvoir favoriser la production des hormones thyroïdiennes. Donc, c'est vraiment un complexe, une synergie qui va jouer sur les différents points d'entrée pour que cette ménopause se passe ou cette préménopause se passe de manière la plus harmonieuse possible. Et puis, on a un produit, on a entendu parler, donc Ingrid vous a parlé de l'importance de la flore vaginale qui peut être effectivement... perturbés au moment de la ménopause, à d'autres moments aussi d'ailleurs. C'est un produit qui s'appelle Floraline, qui est non seulement dédié aux femmes qui sont en ménopause ou qui rentrent en ménopause, mais également pour les femmes à tout âge, parce que c'est une synergie de trois souches, trois lactobacilles, qui sont l'espèce bactérienne la plus présente, prédominante au niveau de la flore vaginale. Il y a deux études scientifiques qui montrent qu'il y a une diminution significative des récurrences des vaginites, qui sont une inflammation au niveau du vagin. Ce qui est très important, c'est que c'est un complément à prendre par voie orale. Il y a des preuves scientifiques que ces trois souches peuvent coloniser la flore vaginale, parce que sinon, ça ne sert à rien de prendre un complément. qui ne va pas arriver là où il doit être. Donc voilà, on a essayé effectivement de pointer tout ce qui peut finalement rendre la ménopause plus compliquée.

  • Speaker #3

    Et avec la collaboration du docteur.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, comme je l'ai dit, cette formulation a été faite évidemment en collaboration avec Ingrid de Nyssen.

  • Speaker #3

    Alors des produits bien pensés, vous l'aurez compris, mais aussi... accessibles. Alors, ce n'est pas un secret. Ces dernières années, le coût de la vie n'a fait qu'augmenter et la santé ne devrait pas, évidemment, être un luxe. Donc, c'est important. Et des produits en harmonie avec la nature. Alors, ça, c'est très clairement une grande part de l'ADN de BeLive depuis plus de 30 ans. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu'on n'a pas envie de scier la branche sur laquelle on est assis et que le respect de la biodiversité, du vivant et de la nature, eh bien, c'est important, même si on est une entreprise commerciale. voire même surtout si on est une entreprise commerciale d'ailleurs. Alors mesdames, je vous remercie pour ces échanges éclairants et inspirants. Je tiens à ce que nos invités repartent avec des petites clés très claires pour leurs pratiques quotidiennes. Donc si on doit résumer un petit peu tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui. En un, la ménopause, ce n'est pas une maladie, ça ne doit plus être un tabou. Il faut évidemment... poser les bonnes questions, libérer la parole parce que finalement les femmes, elles ne vont pas venir avec leurs plaintes ou parler des symptômes. Donc ça, c'est la première chose. Le mode de vie, c'est à la fois une partie du problème, mais aussi de la solution. Évidemment, avoir cette approche holistique, on en a beaucoup parlé, qui tient compte du rôle central de la nutrition, évidemment, mais aussi de tous ces aspects psycho-émotionnels. C'est certainement une manière d'aider les femmes à... rayonner pour reprendre votre expression de femme solaire Salomé. Et enfin, attention au phyto-oestrogène, certainement en supplémentation. On l'a bien compris, il y a la question des dosages, tout ça doit être très bien maîtrisé, certainement en supplémentation, donc ça ne doit pas être un automatisme. Je pense qu'on peut clôturer tout doucement la gosserie.

  • Speaker #4

    Et voici qui termine cet épisode de BeLiveTalk Live. J'espère qu'il vous a plu. Pour nous donner un petit coup de pouce, n'hésitez pas à le noter, à le commenter, à vous abonner à notre podcast BeLiveTalk également. Je vous rappelle qu'il y a une dizaine d'épisodes disponibles sur toutes les plateformes d'écoute. Vous ne devez pas hésiter à les commenter ou à les noter également. Et puis, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode de BeLiveTalk. D'ici là, prenez autant soin de vous que ce que vous prenez soin des autres.

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Description

Découvrez notre premier épisode de Be-Life talk Live, disponible en audio et vidéo !
De quoi s'agit-il ? De la rediffusion complète d'un événement récemment organisé par Be-Life.

🎯 Le sujet de cet épisode exclusif enregistré en direct? "Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce tournant de vie ?"

☀️ Pour explorer en profondeur cette phase importante de la vie des femmes, Laurence Lins, Directrice scientifique de Be-Life et nutrithérapeute, est entourée d'expertes : Ingrid Theunissen, gynécologue et Salomé Mulongo, naturopathe.

👀 Dans ce nouvel épisode de Be-Life talk, le podcast qui met la santé en action, nous levons le voile sur les tabous de cette période, discutons des impacts de la ménopause sur la vie quotidienne, et abordons la question des traitements et les options de supplémentation.

👉 Visionnez le live ici : https://www.youtube.com/watch?v=U1GEVp4EDaw

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Alexandra Lambrex

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de BeLive Talk. Je suis Alexandra Lambrex, la journaliste que vous entendez chaque mois dans votre podcast. Pour ce mois-ci, l'épisode que nous vous proposons est inédit, puisqu'il a été enregistré en public lors d'un événement organisé récemment par BeLive. C'est donc un BeLive Talk live que vous apprêtez à... écouter et à découvrir. Pour la thématique de cet épisode, nous avons décidé d'aborder la minopause, un sujet qui touche de très nombreuses femmes, vous le savez. Les experts présents vont partager leur savoir sur cette thématique. Ils seront accompagnés de Perrine Raz, votre animatrice pour ce soir, mais aussi et surtout la directrice marketing de Be Life. Vous l'entendrez, cet épisode est être riche, vous aurez certainement de nombreuses choses à en retirer. Il me reste à vous souhaiter une excellente écoute. Je vous retrouve juste après cet épisode.

  • Speaker #1

    Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue à cette première édition de notre BeLive Talk Live. Je suis Perrine Raz, directrice de la communication et du marketing, et j'ai le grand plaisir d'être votre hôte pour cette soirée d'échange. Alors, ce BeLive Talk Live, c'est en fait une déclinaison de notre podcast, mais c'est aussi surtout une occasion d'échanger, de se connecter dans la vraie vie. Les occasions sont de moins en moins nombreuses, raison pour laquelle nous avons choisi de vous accueillir ici, chez BeLive, en toute simplicité et autour d'une thématique et d'une préoccupation commune, celle de la santé des femmes, et en particulier des femmes qui abordent ce cap de la ménopause. Avant de démarrer cette soirée, je voudrais inviter notre directeur général, Thomas Liénard, à vous souhaiter la bienvenue. C'est à toi, Thomas.

  • Speaker #2

    Merci. Eh bien oui, mon nom est Thomas Liénard, je suis... Le directeur général de BeLife et au nom de tous mes collègues présents ou pas présents, je voulais vraiment vous souhaiter la bienvenue chez nous, ici où on réfléchit à nos produits, on les fabrique, on les expédie. On met toutes nos sueurs tous les jours dessus. Alors je réfléchissais un petit peu. Il y a quelques années, je racontais une histoire quand il y a certainement trois ans, on s'est mis autour de la table avec notre comité de direction, les administrateurs, les fondateurs de l'entreprise et on s'est dit mais quelle est vraiment notre mission en fait ? Qu'est-ce qu'on essaye de faire tous les jours ? Et on est venu avec la phrase qui dit qu'on veut contribuer au bien-être physique et mental en offrant des solutions. en harmonie avec l'être humain et sa nature alors c'est peut-être un peu alambiqué mais bon voilà vous comprenez l'idée qu'on voulait amener des solutions pour contribuer au bien-être physique et mental on s'est dit mais comment on va le faire mais on va le faire avec nos produits nos produits qu'on veut efficace c'est à dire bien formulé avec des bons dosages on s'a dit oui on va mettre on va continuer à mettre des bons ingrédients des produits qui sont accessibles bon rap rapport qualité-prix, un personnel qui est accessible. J'ai entendu l'une d'entre vous tout à l'heure me dire, ce qui est bien avec BeLive, c'est que vous êtes accessible. Ça, c'est vraiment ce qu'on avait essayé de faire. Des produits accessibles qui sont aussi disponibles dans différents points de vente. Et puis des produits en harmonie avec la nature. Vous savez que c'est important pour nous, la durabilité. Vous êtes ici dans un bâtiment qui est en ossature bois, conçu de façon éco-responsable, bio, c'est important pour nous. Donc les produits, c'est une chose. Et puis, je me rappelle, on s'est dit, mais on doit aller au-delà. et contribuer au bien-être physique et mental, c'est avec d'autres choses. Donc, Perrine a dit, mais il faut qu'on soit en soutien des professionnels de santé, qu'on fasse des formations, qu'on soit là pour accompagner tout le monde. Et Laurence a dit, mais il faut qu'on développe des nouvelles gammes de produits qui vont vraiment répondre aux problématiques de santé des gens actuellement, ce qui est important pour eux en faisant des développements qui ont vraiment du sens. Et donc, quand je repense à tout ça et que je nous vois ici maintenant, je me dis, je suis vachement fier, en fait, parce que c'est ce qu'on a fait. C'est ce qu'on fait tous les jours et c'est ce qu'on essaye de prouver. Et vous voir ici tous ensemble, réunis pour écouter, essayer de s'enrichir, se rencontrer et donc contribuer au bien-être physique et mental de vos patients. Avec des nouveaux produits qui ont été bien réfléchis, qui ont été vraiment. dessiné scientifiquement, mais c'est une grande fierté pour moi. Je voulais remercier et féliciter tous les collaborateurs qui sont ici ou ailleurs et qui ont œuvré et qui œuvrent à ça tous les jours. C'est pas anodin et c'est vraiment le fruit d'un grand travail. Donc merci à toutes les équipes pour ça. Donc je suis très fier, je vous remercie d'être ici et je suis sûr qu'on va passer un moment différent sur ce plateau télé. et j'en suis ravi bienvenue à vous toutes et toutes on est quelques-uns merci beaucoup et à plus tard après ce bel événement

  • Speaker #1

    Merci Thomas, il est à présent temps de démarrer notre soirée. J'espère que vous êtes aussi enthousiastes que moi. Il est temps évidemment d'accueillir nos oratrices du jour. Je vous invite à monter sur scène. On peut peut-être mettre un petit peu de musique pour les motiver. Et on peut les applaudir aussi, pourquoi pas. Alors merci à toutes les trois déjà, merci pour votre présence ce soir. Et bien que bon nombre de nos invités vous connaissent peut-être déjà, on va quand même faire rapidement les présentations. Alors je commence par vous Salomé, vous êtes naturopathe, nutrithérapeute et vous accompagnez les femmes ménopausées depuis plus de 10 ans, on peut le dire. Vous enseignez également à l'IHMN à Namur et vous êtes la cofondatrice de l'union des thérapeutes francophones.

  • Speaker #3

    Nutri-thérapeutes.

  • Speaker #1

    Des nutris.

  • Speaker #3

    Des nutris. UDNF.

  • Speaker #1

    UDNF. Il paraît qu'on connaît mieux UDNF. Ingrid, bienvenue également. Ingrid, vous êtes médecin gynécologue spécialisée en médecine intégrative et en homéopathie. Vous faites des consultations en oncologie intégrative au Chirec et différentes activités de recherche. et vous enseigner également aux Cerdènes et ailleurs. Alors Laurence, tu es docteure en sciences biochimiques, tu as consacré une grande partie de ta carrière à la recherche au sein du FNRS, une vingtaine d'années tout de même, avant de rejoindre BeLife au poste de directrice scientifique, et tu es aussi nutrithérapeute indépendante. Pour les présentations. Alors, mesdames, je vous propose maintenant de démarrer par une question. Alors, elle est pour toi, cette question, Laurence. Quand nous avons discuté de faire cette version live de notre podcast, tout de suite, quand on a abordé la thématique, c'est arrivé comme une évidence. Tu as plaidé pour cette thématique en particulier. Pourquoi ?

  • Speaker #4

    Alors, tout le monde sait ici que nous avons mis sur pied une gamme spécifique pour les femmes. Il y a deux ans, en fait. Donc, cette gamme s'appelle Desi. Et dans un choix délibéré, parce qu'il faut faire des choix, on ne peut pas faire 15 produits en une fois, nous avions décidé de commencer par des produits pour la femme en âge de procréer. Mais il était évident pour moi que ces produits devaient continuer à répondre à tous les besoins des femmes. Et donc, effectivement, il fallait un produit pour accompagner ce cas important qu'est la ménopause et la périménopause pour la femme. Vous verrez, ce n'est pas du tout... Une punition, ce n'est pas une maladie. C'est vraiment un cap qui permet à la femme, quelque part, de se révéler à elle-même aussi. Alors, je vais juste faire, avant de rentrer dans le vif du sujet, simplement définir ce qu'est la ménopause et la périménopause. Donc, la ménopause, c'est l'arrêt des menstruations pendant 12 mois consécutifs. Et avant cette période-là, il y a une période qui s'appelle la périménopause, pendant laquelle nos hormones fluctuent. et diminue et c'est ça qui peut effectivement engendrer des désagréments comme les bouffées de chaleur ou comme un sommeil perturbé et effectivement avoir aussi des effets sur notre humeur.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose, on parlait de rentrer dans le vif du sujet, de vous mettre dans le bain et j'ai un petit quelque chose pour vous ou plutôt un message que je vous propose de découvrir ensemble.

  • Speaker #5

    Je m'appelle Nathalie, j'ai 53 ans, je suis ménopausée depuis deux ans environ. J'ai commencé à ressentir les premiers effets et symptômes de la ménopause à 50 ans. Mes menstruations étaient devenues irrégulières et donc imprévisibles. J'avais des bouffées de chaleur et en particulier pendant la nuit, ce qui perturbait vraiment mon sommeil. J'avais des sautes d'humeur également. Et je me rends compte que... Avec le recul, j'éprouvais une certaine gêne à partager ces symptômes avec mon entourage proche. Je n'en ai pas parlé immédiatement à mon médecin généraliste que je vois sur une base annuelle. Je ne sais certainement pas en parler avec mon mari parce que je ressentais ou je craignais une perte de féminité. Je n'en parlais pas avec mes amis. Je me pose cette question, pourquoi ? On ne parle pas de la ménopause aujourd'hui de manière plus ouverte et plus libre.

  • Speaker #1

    Intéressant, n'est-ce pas ? Alors, la question que j'ai envie de vous poser, volontairement un petit peu provocatrice, c'est est-ce que les femmes qui ne sont plus en âge de faire des enfants, elles ne servent plus à rien et tout le monde s'en fiche ? Et il y a un vrai tabou autour de tout ça.

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer par répondre. On le voit bien dans le témoignage. Effectivement, pour certaines femmes, c'est une période compliquée dont elles n'ont pas toujours envie de parler ou elles craignent d'en parler. Et donc, ça reste effectivement pour certaines femmes un tabou, même si on voit bien que sur les réseaux sociaux et dans les magazines, on en parle de plus en plus. Donc, c'est vraiment aussi un sujet qui se libère et je pense que c'est vraiment très bien parce qu'il n'y a aucune raison pour que ça soit un tabou. Des témoignages comme ça, il y en a pas mal. Moi, dans mon entourage proche, j'ai une de mes meilleures amies qui rentre là en période de préménopause. C'est une belle femme et elle a vraiment peur de perdre cette séduction, cette féminité. C'est vraiment une interrogation pour elle. Donc, ce témoignage-là est vraiment corroboré par d'autres témoignages. Alors, je vais me tourner vers Salomé. Est-ce que c'est effectivement une expérience que vous vivez aussi ? C'est un sentiment que vous avez aussi ? lorsque vous accompagnez les femmes pendant cette période ?

  • Speaker #3

    Alors, je dirais plus qu'un sentiment, c'est une réalité, en fait. Donc, la ménopause, alors qu'on est quand même en 2024, c'est vraiment encore un tabou et pour plusieurs raisons. D'abord, parce que souvent, la ménopause, elle est décrite en termes de déclin, de perte de difficulté, de trouble. Bon, quelle femme a envie qu'on l'associe au déclin, déjà ? Ensuite, parce qu'on est quand même dans une société, vous l'avez dit avec votre ami, donc une société qui est encore très fort axée sur le paraître, sur le corps physique, sur l'esthétique. Et donc, les femmes ont oublié qu'elles étaient plus qu'un corps voué à dépérir. Ben oui. Alors, ce qui n'aide pas non plus, c'est qu'on a encore l'héritage judéo-chrétien, où la femme... est censée enfanter, et en plus dans la douleur. Et donc voilà qu'elle arrive à l'âge où il n'y a plus d'enfantement, donc qu'elle a encore sa mission de vie, donc inutilité Et puis j'ai envie de dire aussi, la ménopause, quelque part, c'est une petite mort. Et la mort, en tout cas en Occident, c'est vraiment un sujet tabou. Donc plus qu'un sentiment, c'est une réalité. C'est vrai que la femme, elle passe la moitié de sa vie à essayer de masquer qu'elle a ses règles. Et quand elle les a plus, elle voudrait le masquer aussi. Donc le paradoxe d'être une femme, c'est vraiment tabou.

  • Speaker #4

    Et vous Ingrid, les femmes qui viennent en consultation chez vous, c'est le même ressenti que vous avez ou le même constat ?

  • Speaker #6

    Je pense que les règles dans notre société, tout ce qui touche autour des règles et de la féminité, est tabou et donc la conséquence, l'arrêt des règles fait partie de ce tabou. Moi, je ne suis pas aussi convaincue que ça reste un tabou au jour d'aujourd'hui, enfin encore actuellement. C'est vrai que je suis assez militante pour dire non, non, la ménopause, il faut en parler et c'est une étape de vie. Et je dirais plus que tabou, il y a une méconnaissance. Au fait, on ne sait pas ce que c'est que la ménopause. C'est un peu le monstre du Loch Ness. Et même des patientes, j'ai énormément de patientes qui me disent, mais au fait, c'est quoi ? Et je crois que c'est plus un côté d'information et qu'à partir du moment où il y a l'information, il y a une meilleure prise de conscience et puis une meilleure prise en charge. Et puis, on en parle beaucoup plus. Et puis, moi, je trouve aussi que notre société évolue de manière incroyable. On est en Belgique aussi. mais qu'on parle beaucoup plus librement, et des règles, et des grossesses. J'étais dans la voiture en venant, et j'entendais qu'un rappeur avait fait une chanson sur le fait que sa copine avait dû faire un avortement, ou voir bébé. Donc un homme qui fait une chanson sur cette expérience-là de vie. Je me dis, ben voilà. Et mon fils, qui est génération Z, m'a dit, Maman, je me rends compte qu'on n'a jamais parlé de ta ménopause. Je lui dis,

  • Speaker #3

    Ouh !

  • Speaker #6

    Là, mon petit chéri, c'est tabou. Au fait, qu'est-ce que c'est ? Au fait, c'était ça un peu sa question. Voilà, donc...

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. Mais c'est vrai que je pense que ça s'ouvre et il faut que ça s'ouvre. Et c'est pour ça qu'on est là aussi aujourd'hui, pour pouvoir en parler de manière beaucoup plus libre. Et donc, c'est pour ça que c'est quelque part un sujet important.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose d'aborder un second volet de notre discussion. Il concerne l'impact de notre environnement et de notre mode de vie. Alors ce n'est un secret pour personne. Nos quotidiens sont de plus en plus chargés. La sursollicitation, la productivité, ça devient un petit peu la norme. Et ça fait de nous des individus plus stressés. Et pour ne rien arranger, notre environnement ne s'améliore pas. La pollution des océans, les sols qui s'appauvrissent, la qualité de l'air. Bref, est-ce que tout ça, finalement, a un impact sur l'arrivée de la ménopause ? Et est-ce que c'est sans effet sur les symptômes ou pas ?

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer une partie de réponse. Donc, il est clair, vous avez vu aussi dans le premier témoignage, que la ménopause ou la pré-ménopause peut engendrer des désagréments, les bouffées de chaleur, le sommeil qui est perturbé, etc. Et donc, clairement, notre environnement et notre mode de vie, par contre. va avoir un impact sur ces désagréments, ou peut avoir un impact sur ces agréments. Et il est bien clair que, par exemple, notre alimentation, l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les sols dans lesquels poussent les légumes que l'on mange, tout ça est effectivement pollué et c'est vraiment un souci. Et je pense particulièrement à une classe de polluants qui sont les perturbateurs endocriniens, dont on parle pas mal. et qu'on retrouve effectivement absolument partout dans notre environnement. J'avais une question pour vous Ingrid, quels sont les effets de ces perturbateurs endocriniens par rapport à la ménopause ?

  • Speaker #6

    Les perturbateurs endocriniens au niveau de la ménopause, c'est un sujet très complexe. Il y a beaucoup d'interactions médicamenteuses, il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas, mais moi je dirais agir à trois niveaux. Le premier niveau, ils portent bien leur nom, ils sont perturbateurs endocriniens. Donc dans toutes ces synthèses hormonales qui commencent à se dérégler parce que la fonction ovarienne décline avant l'arrêt, ils surajoutent un excès de travail pour le foie qui doit éliminer ces hormones et surajoutent... Au début de la ménopause, se caractérise quand même, et c'est la période à risque, d'hyper-œstrogénie. Hyper-œstrogénie parce qu'il y a une insuffisance de progestérone, mais de plus en plus, c'est de l'hyper-œstrogénie de perturbateurs endocriniens, parce qu'on en a trop qui sont absorbés, et donc ce n'est pas une hyper-œstrogénie parce que nos ovaires ne travaillent pas bien, mais c'est parce qu'on en absorbe trop. Donc règles abondantes, troubles de l'humeur. risque de fibromes, risque de pathologies mammaires, parce que ça augmente l'inconfort lié à la ménopause. Donc, hyper-œstrogénie relative. La deuxième chose, c'est que ces perturbateurs endocriniens vont aller dans les organes où on synthétise des hormones et donc vont aller s'installer dans l'ovaire, où il y a un environnement hormonal riche, vont aller se concentrer au niveau des ovaires, au niveau de l'endomètre. Et alors là, apparaissent des pathologies, parce que là, ils peuvent... quittent leur rôle d'interférence métabolique et deviennent un toxique. Et toxique, action toxique sur les ovaires, donc ménopause précoce, kyste des ovaires, beaucoup plus facilement, action toxique sur le tissu utérin, adénomiose, et on voit apparaître autour de la ménopause de l'adénomiose qu'on ne comprend pas, et de plus en plus, mais c'est ces perturbateurs endocriniens qui viennent vraiment avoir un rôle toxique là. Ils sont utilisés comme pesticides, donc ça a quand même un effet toxique. Et la troisième chose qui ne perturbe pas que les glandes endocrines, ils sont aussi des chélateurs d'iode. Ils interfèrent avec le métabolisme de l'iode. Et l'iode est concentré au niveau mammaire. L'iode a sa fonction thyroïdienne, mais également se concentre au niveau des tissus mammaires pour protéger la santé des seins et donc favorise l'apparition de pathologies mammaires. Donc... Donc, au fait, à tous les niveaux, ils viennent rajouter un grain de sel pour rendre la chose, cette transition, parce que ce n'est pas une maladie, mais aller rendre les choses plus compliquées et faire un terrain qui est propice au développement des maladies.

  • Speaker #4

    Donc, je vais rebondir, vous parlez de l'iode et de la thyroïde. On sait qu'il y a une relation assez complexe entre la thyroïde et les hormones, donc les oestrogènes par exemple. Et si on rajoute à ça les perturbateurs endocriniens, ça fait effectivement un triangle qui est assez complexe. Est-ce que vous pouvez développer un petit peu ce triangle ? Voilà, donc c'est une relation compliquée. Oui,

  • Speaker #6

    alors après, je ne sais pas si vous vous souvenez des cours d'endocrino, on se prend un peu la tête avec des... des réactions en cascade. Je vais essayer de schématiser. C'est vrai que la thyroïde a la réputation d'être la glande de l'adaptation. Elle est sollicitée, elle est déjà sollicitée par notre mode de vie, mais elle est aussi sollicitée à cette période-là de la vie. Et pour fonctionner correctement, il faut que l'accès, que l'iode qui entre en jeu dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, soit accessible. Et tous les perturbateurs endocriniens fluorés sont des chélateurs. de cet iode qui ne peut pas être incorporé dans la synthèse d'hormones thyroïdiennes. Donc ça, ce rôle-là. Et oui, principalement. Et donc, les symptômes d'une thyroïde qui ne fonctionne pas bien entrent en résonance avec les symptômes d'un ovaire qui ne fonctionne pas bien. Et donc, les symptômes de bouffée de chaleur, les symptômes d'état de fatigue, d'état dépressif, c'est en partie parce qu'il y a un phénomène hormonal, mais c'est amplifié par les dysfonctions thyroïdiennes.

  • Speaker #4

    Merci beaucoup. Il y a un autre acteur qui est vraiment important dans notre santé, c'est le microbiote. On sait que le microbiote est perturbé au moment de la ménopause, parce qu'évidemment les oestrogènes ont aussi un rôle à ce niveau-là, et au niveau de la flore vaginale bien entendu aussi. Est-ce que vous pouvez aussi nous en dire un petit peu plus par rapport à ça, cette importance du microbiote en lien avec la ménopause ? Voilà.

  • Speaker #6

    Le microbiote est un véritable organe, vous le savez. C'est un peu la médecine de demain de comprendre comment avoir un microbiote en bonne santé. Le microbiote interfère dans notre santé digestive, notre santé immunitaire, notre santé émotionnelle et notre santé nutritionnelle. D'avoir suffisamment de nutriments pour pouvoir fonctionner correctement. Alors, le microbiote se modifie avec l'âge. et a tendance à aller vers un appauvrissement. Et donc, au moment de la ménopause, on se rend compte que le microbiote s'appauvrit. Donc, c'est comme la nature. Plus grande est la biodiversité, plus la nature sera résiliente lors de problèmes. Donc là, le microbiote s'appauvrit. Et donc, on devient... beaucoup plus fragile pour avoir des maladies inflammatoires et des intolérances au niveau du tube digestif, du colon, et donc un déséquilibre. Le microbiote, lorsqu'il est déséquilibré, lorsqu'il devient déséquilibré, va sécréter une enzyme qui, lorsque les oestrogènes conjugués, le métabolisme s'est fait correctement par le foie, les oestrogènes conjugués sont excrétés dans la bile. Il dit marche arrière, les déconjuges, ça redevient des oestrogènes actifs et les renvoie dans la circulation. Donc ça contribue à augmenter cette hyperoestrogénie également, comme je vous l'ai expliqué, avec les mêmes pathologies. Et la flore vaginale, je dis toujours à mes patientes que c'est la vitrine de la flore intestinale. Donc s'il y a un appauvrissement et une moins bonne résilience, on retrouve ça au niveau vaginal. En plus, le fait que la diminution en oestrogène, mais là on est plus loin dans la ménopause, entraîne une atrophie de la muqueuse et donc il y a une double fragilisation.

  • Speaker #4

    On parle du microbiote et donc évidemment l'alimentation a tout son rôle là-dedans. Qu'est-ce qu'on peut faire au niveau nutritionnel au moment de la périménopause et de la ménopause ?

  • Speaker #3

    Alors évidemment, il y a... Plein de choses qu'on peut faire et ça dépendra aussi des demandes de la personne, quels troubles... Mais il y a quand même un minimum, j'irais minimum, minimum. Moi quand j'ai des personnes en préménopause, en ménopause, il y a en tout cas trois organes qu'il faut absolument chouchouter. Je commence par le foie. On l'a vu, des plantes qui sont hépatoprotectrices. Je ne suis pas pour les purges à 360 degrés, donc attention quand même. Et en tout cas, commencer dans l'alimentation par arrêter de se polluer. On a vu tous les perturbateurs endocriniens, ça commence dans l'assiette. C'est le carburant, c'est la voiture. Tout le monde fait attention à ce qu'il met dans sa voiture. Pour le corps, c'est pareil. Donc le foie... Forcément, les intestins aussi, donc de l'alimentation vive, bio, aussi sans perturbateurs endocriniens. Il faut refaire la flore, évidemment. Et puis, il y a un duo, je dirais les surrénales, dont il faut prendre soin aussi, puisqu'elles vont prendre leur lait, elles pourraient prendre leur lait. pour la production hormonale quand les ovaires sont partis à la retraite. Donc, voilà. Et donc, c'est vrai que dans l'acète ou en complément alimentaire, les oméga-3, des bonnes graisses végétales, le zinc, le liode dans l'alimentation, les algues, vraiment à remettre absolument, vitamine C, enfin, voilà, ça dépendra des troubles. Il y a vraiment... C'est la base, l'alimentation, c'est la base, en fait.

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. C'est clair que si on veut éviter d'être pollué, il faut faire attention à ce qu'on mange. Et donc, hormis l'alimentation ou la nutrition, qu'est-ce que l'on peut aussi mettre en place, finalement, pour passer ce cap de la manière la plus harmonieuse qui soit ?

  • Speaker #3

    Alors, il y a aussi ce qu'en naturopathie, on appelle l'hygiène de vie. C'est aussi l'alimentation, mais c'est le sommeil. Comment on... On retrouve un sommeil réparateur, c'est la gestion du stress. Parce que là...

  • Speaker #4

    On parlait du stress tout à l'heure.

  • Speaker #3

    Oui, absolument. Et alors, de nouveau, en fonction, je ne sais pas, par exemple, si on prend l'exemple des bouffées de chaleur, repérer par exemple dans l'assiette les aliments qui provoquent des bouffées de chaleur. Moi, j'ai beaucoup de résultats aussi dans tout ce qui est gestion des émotions par rapport aux bouffées de chaleur. J'ai remarqué dans les personnes que j'accompagne, et je fais partie de ces personnes qui ont vécu ça aussi, qu'ils se sont rendus compte qu'il y avait beaucoup de bouffées de chaleur qui arrivaient après une émotion très forte. Donc soit qui a été exprimée très fortement, soit on a bien mis le couvert sur la casserole. Et donc parfois c'est travailler aussi sur la gestion des émotions.

  • Speaker #4

    Je pense que la gestion des émotions, effectivement, c'est aussi un volet qu'on oublie. En tout cas, au niveau médical, souvent, c'est un volet qui est un petit peu passé sous silence. Donc, effectivement, c'est important.

  • Speaker #3

    Et alors, il y a plein de gestes. Je ne sais pas si la dame vient, par exemple, pour les problèmes de cheveux, de perte de cheveux. Il y a aussi, dans la vie de tous les jours, déjà arrêter d'utiliser des colorants hyper nocifs. On enlève les perturbateurs endocriniens, on va bien voir dans les cosmétiques, dans les shampoings, on évite les chaleurs trop importantes, se masser le cuir chevelu, il y a plein de petits dans les gestes. Pour tous les troubles, il y a plein de petites choses dans les gestes et dans l'alimentation.

  • Speaker #4

    C'est vraiment un tout.

  • Speaker #1

    Alors on l'a bien compris, la prise en charge se joue. à différents niveaux, c'est ce que vous nous expliquiez. Pour aborder cette question des traitements, justement, je voudrais vous partager un nouveau témoignage qui, je suis certaine, ne manquera pas de vous faire réagir.

  • Speaker #7

    Bonjour, je m'appelle Vincienne, j'ai 57 ans et donc je suis monoposie depuis plus ou moins 5 ans. En fait... Le passage de la ménopause s'est plutôt bien passé. Il faut savoir que depuis mes 30 ans, on m'a retiré ma thyroïde. Donc j'ai des hormones pour remplacer ma thyroïde. Peut-être que ça a aidé, je ne sais pas. En fait, ce qui me dérange à la ménopause, c'est qu'aucun médecin, je veux dire, n'a une approche globale, aucun médecin ne vous pose des questions. Quand vous en parlez. à la gynécologue, elle vous donne un médicament sans aucune explication, médicament d'ailleurs que je n'ai pas pris. C'est extrêmement bien de trouver cette coach qui pourrait, je veux dire, me suivre dans la globalité, étant au niveau physique, mental, émotionnel, etc.

  • Speaker #4

    Ici, on voit bien que le témoignage est un peu punchy. C'est clair que de dire je ne prends pas mes médicaments, on n'explique pas. Donc, c'est bien la preuve aussi qu'il faut parler, que le dialogue est vraiment important. Ingrid, moi, je voulais vous poser une question. Elle parle de médicaments qu'elle n'a pas pris. Donc, je suppose qu'elle fait évidemment référence au traitement hormonal substitutif. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est et quand les femmes finalement ont besoin de ce traitement-là ?

  • Alexandra Lambrex

    Oui, le traitement hormonal substitutif porte bien son nom. Il se substitue à quoi ? Aux hormones qui ont arrêté d'être produites par les ovaires. Alors, c'est cette idée où la ménopause a été médicalisée. On a dit ménopause égale pathologie, pathologie égale traitement, traitement valable pour toutes les femmes. Pof, tout le monde a son traitement hormonal substitutif. Et puis, le balancier de la médecine, c'était un peu comme ça. Et puis, il y a eu cette étude qui a montré que ça augmentait le cancer du sein. Et puis, pof. Et puis, bon. Donc, maintenant, les femmes se réapproprient leur santé, se réapproprient leur corps. Donc, il y a un espace de discussion. Ce n'est pas maladie, traitement comme ça. Alors, moi, le traitement hormonal substitutif de la ménopause, ce que je dis aux patientes, c'est qu'une femme sur trois, 30 des femmes, ça se passe bien, globalement. J'en ai encore une qui était un peu gênée en consultation ce matin, qui a dit, vous savez... Tout va bien, c'est possible, une sur trois. 10 à 15% des femmes, c'est un enfer. On arrive à la ménopause, on arrive avec une histoire et un passé. Donc, elles ont toujours eu un peu des ennuis avec leurs hormones. Et c'est un peu l'apothéose, les règles, les grossesses. Et puis là, c'est un peu l'apothéose finale, ça s'arrête. Il y en a pour qui c'est la libération. mais quand même, et celles-là, elles ne se reconnaissent plus. Elles disent, moi, ma vie, depuis que mes règles se sont arrêtées, donc un an sans règles, plus d'oestrogènes, elles ne se reconnaissent plus, elles n'ont plus l'énergie. Et là, je leur dis, écoutez, à un moment donné, on a besoin de lunettes pour bien voir, sinon on ne peut pas vivre correctement et on fait des accidents. Vous faites partie de ces femmes où vous avez besoin d'hormones pour vivre correctement. Et donc, il n'y a pas... Et donc, on essaye hormones biosimilaires, la plus petite dose efficace possible, bien sûr, un suivi médical, exclure les contre-indications. Ça, c'est un peu le B.A.B. du gynécologue. Et alors, le reste, 55 ça se discute. On est là avec ses croyances, on est là avec son mode de vie, on est là avec sa capacité à faire tous ces changements, parce qu'on les propose, mais la vie est là, et est-ce que oui, j'ai le temps ? Et donc là, c'est un choix. Et une fois qu'on instaure le traitement hormonal substitutif, il faut qu'il y ait un avant et un après. Parce que sinon, ça rentre dans ces médicaments qu'on prend, bof, est-ce que ça me fait du bien ? Oui, non. Je prends un somnifère, mais je dors quand même pas bien. Je prends une dépression, mais j'ai un antidépresseur. Et donc, il faut, et là, j'aime revoir les patientes et je leur dis, si ça vous apporte un réel bénéfice, mettre des lunettes, ça apporte un réel bénéfice, et bien... on continue et là, on continue de nouveau, je suis un peu en contre-courant tant que c'est nécessaire. Donc je diminue la dose et j'ai des patientes qui ont encore des petites doses d'hormones, dès qu'elles arrêtent, elles disent, voilà, je ne dors plus et comme ça. Donc ça, c'est ma position sur les hormones. Et puis il y a des situations médicales où le traitement, mais là, on est dans de la médicale, c'est un médecin qui dit, vous, vous devez prendre un traitement hormonal substitutif. Et parce qu'il y a une ostéoporose sévère, c'est des patients qui ont pris de la cortisone toute leur vie, pour d'autres pathologies, là, il y a une indication médicale. Pour moi, la fibromyalgie est souvent une indication d'ostéoporose, de traitement hormonal substitutif, parce que c'est presque quasi systématique au niveau de certaines pathologies psychiatriques aussi. C'est mieux. Là, c'est de nouveau, c'est des cas rarissimes, mais j'ai une patiente qui a une pathologie oculaire rarissime. Elle est en train de devenir aveugle pour une sécheresse de muqueuse oculaire. Je lui dis, écoutez, vous, je pense que j'aimerais bien vous donner un traitement hormonal substitutif pour protéger vos yeux, parce qu'il y a un assèchement des muqueuses. Et là, elle dit, ah non, moi pas, parce que ma mère a eu un cancer du sein. Donc, vous voyez, il n'y a pas de noir ou de blanc. Ça, ça se discute quand il y a... Quand on pense en tant que médecin qu'il y a une indication médicale, voilà. Donc ça, c'est un peu ma position.

  • Speaker #1

    Et on parle beaucoup des phyto-oestrogènes aussi. Donc, ça a été vraiment mis en avant pendant des années. Et ce que j'ai lu récemment dans la littérature scientifique, c'est qu'il commence quand même à y avoir une controverse par rapport à leur effet totalement bénéfique. Donc, je voulais savoir un petit peu ce que vous en pensez. Et finalement, comment est-ce qu'on doit se comporter vis-à-vis de ces phyto-oestrogènes ?

  • Alexandra Lambrex

    Les phytoestrogènes sont des molécules qui ont des structures similaires aux oestrogènes qu'on trouve dans les plantes. C'est leur nom. Il y a toute une série de plantes et en herboristerie, la plante entière peut apporter une activité oestrogénique bénéfique dans certaines situations. À partir du moment où ils quittent leur statut de plantes pour devenir une gélule, et pour devenir une gélule concentrée, alors là, pour moi, ce n'est plus un phytoestrogène. Ça devient comme un aliment transformé et ultra transformé. Tout le monde sait que les aliments ultra transformés n'ont pas de valeur nutritionnelle et deviennent dangereux. Et donc ça, ça a été montré avec les dérivés de soya. À partir du moment où on les concentre, ça devient un métabolique toxique, oestrogénique, mais un oestrogène toxique. Donc un phytooestrogène, quand il est dans une plante, quand il est dans son assiette, oui. Quand il est dans une gélule, moi, je déconseille quand on isole les molécules actives parce qu'alors c'est un médicament.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Alors Salomé, vous avez développé, justement, par rapport au témoignage qu'on a eu de cette dame qui demande s'il y a des approches qui sont des approches... globale. Vous, vous avez effectivement développé une approche de ce type-là, que vous décrivez d'ailleurs dans votre livre qui va sortir bientôt, donc vous avez fini de l'écrire, il va sortir bientôt. Donc le livre de la ménopause de la femme lunaire à la femme solaire, que je trouve une expression tout à fait magnifique, parce que c'est vrai qu'on passe finalement de la femme qui a ses lunes, qui est le réceptacle comme la lune, on est le réceptacle des enfants. Et puis, on passe à cette femme solaire qu'on est en fait finalement tout le temps, mais que notre société nous fait oublier un petit peu, cette femme qui rayonne. Donc, est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu plus la méthode que vous avez développée ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors d'abord, quand même dire que je pense que cette personne n'a pas été voir les bons gynécos.

  • Speaker #1

    On est bien d'accord.

  • Speaker #2

    On ne fait pas tous comme ça. Alors par rapport à ma méthode, c'est vrai, c'est une approche holistique, c'est plus mon approche naturopathique de la ménopause. Et je l'ai appelée ÉVEIL, et c'est l'acronyme de E pour écologie du corps. Je ne vais pas revenir dessus parce que le corps on connaît super bien et en général on se focalise dessus, on l'a vu depuis tout à l'heure. Le V c'est pour vision. la vision de la ménopause parce qu'en faisant mes recherches je me suis rendu compte et puis avec mes doubles origines africaines et européennes je me suis bien rendu compte que la ménopause n'était pas du tout pareil des deux côtés et donc c'est vrai que si dans les croyances qui sont souvent limitantes on a cette croyance que la ménopause c'est l'enfer sur terre ce sera l'enfer sur terre et donc c'est vrai que quand j'accompagne je travaille aussi sur les croyances limitantes par rapport à La ménopause, la féminité, la sexualité. Le E, donc de éveil, c'est pour émotion. Parce que, j'expliquais tout à l'heure, les émotions, pour moi, c'est comme la maladie. C'est un signal pour dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. La maladie, elle dit qu'il y a un truc qui ne va pas. Le corps essaie de revenir à l'équilibre. Eh bien, l'émotion, c'est pareil. C'est aussi un signal qui dit qu'il y a un besoin ou une valeur qui n'est pas satisfaite. Parfois, en travaillant sur le besoin et sur les valeurs, l'émotion peut partir. C'est le voyant lumineux de la voiture. Le voyant qui dit attention, l'huile, je ne vais pas enlever le voyant, je règle le truc et le voyant s'éteint. L'émotion, c'est pareil. Le i c'est pour introspection. Et c'est vrai que j'ai dit tout à l'heure, on est dans cette tradition judéo-chrétienne avec la femme, sa mission, c'est enfanter, c'est faire perdurer l'humanité. Et donc, à la ménopause, pour moi, c'est le moment de faire une pause, de se poser les bonnes questions, de revenir à soi, à son essence, et de se dire, mais peut-être qu'il y a un autre enfantement possible, en fait. que j'ai appelé la femme solaire, qui sommeille en nous en fait, on est toutes des femmes solaires. Et donc simplement, ça a été bien, voilà. Et donc c'est le moment, parce qu'on a toute l'énergie, on est encore super jeunes, on est jeunes quand on est posé. On a encore toute l'énergie, mais on a surtout l'expérience, on sait ce qu'on veut, et donc c'est le moment, c'est l'instant je dirais. Donc je travaille ça aussi, donc retrouver du sens dans sa ménopause. Et le dernier, le L, c'est la libido. Et c'est évidemment souvent la première raison pour laquelle la femme consulte. Mais j'aime bien attirer l'attention sur le fait que libido, avant d'être une énergie sexuelle, c'est d'abord une énergie de vie, c'est l'énergie du désir. Et donc moi, quand une femme me dit j'ai la libido dans les chaussettes pour moi c'est horrible. Parce que j'ai mon élan de vie qui est en train de diminuer. Et donc, je travaille cet élan de vie et je me rends compte, pas que moi parce que j'ai travaillé beaucoup avec des sexothérapeutes et des sexologues, qu'en fait, quand la femme dit chute de libido, souvent c'est, enfin parfois, je n'ai plus de désir pour le partenaire qui est à côté duquel je me lève tous les matins. Voilà, ça, ça peut arriver. Mais ce qui arrive souvent, c'est que je n'ai plus de désir pour le genre de sexualité que j'ai laissé s'installer. En tout cas, en Europe, c'est assez hyper codifié. C'est toujours entrée, plat, dessert, toujours le même. Et donc, parfois, voilà, c'est...

  • Speaker #1

    Il faut mettre le dessert avant l'entrée.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Et donc, alors... Peut-être que ce sera un scoop pour certains. J'espère que je ne vais pas faire fuir les messieurs. Mais quand je dis entrée, plat, dessert, le plat, quand on prend les femmes en général, 20% des femmes jouissent vraiment de la pénétration. 20%. Ça veut dire que pour les 80%, il y a peut-être... Voilà. On lance des pistes. Voilà, je lance des pistes. C'est le moment, c'est l'instant de recréer sa sexualité. Et en tout cas, ce qu'il y a... Donc, j'ai dit le manque de désir pour le partenaire, le manque de désir pour la sexualité qu'on a laissé s'installer. Mais alors, 100% du temps, c'est un manque de désir pour soi-même. Et donc, les femmes, souvent, ne s'aiment plus. En tout cas, elles n'aiment pas. pas la femme qu'elles sont devenues. Et donc, il faut réapprendre à se désirer soi. Il y a des femmes qui ne veulent même plus se regarder dans le miroir. Et donc, pour que la libido remonte, pour qu'on ait du désir, il faut d'abord qu'on ait du désir pour soi-même. Et donc, c'est... En gros, c'est un super résumé.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal. C'est déjà pas mal.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Alors très clairement, nous, chez Be Life, on veut être du côté des solutions. Raison pour laquelle... Des fesses.

  • Speaker #2

    C'est une question.

  • Speaker #3

    Je ne suis pas sûre que nos compléments alimentaires... Non, pas de sucre. Non,

  • Speaker #1

    pas de sucre. C'est pas notre truc.

  • Alexandra Lambrex

    C'est des femmes cougar, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Alors voilà, les solutions, elles sont multiples. On en a déjà évoqué pas mal. Nous, notre rôle, c'est de proposer aux professionnels des outils. sous forme de produits qui peuvent contribuer à améliorer le bien-être de ces femmes qui passent ce cap de la ménopause. Laurence, quel est le rôle du complément alimentaire dans la prise en charge des femmes, des patientes ? Et qu'est-ce que Be.Life peut proposer ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, le complément, ce n'est pas une médication. Le complément alimentaire, c'est bien un accompagnement. Dans le cas de la ménopause, c'est l'accompagnement d'un changement de vie. Je pense qu'on a bien compris qu'on n'était pas du tout malade. Donc, c'est vraiment pour proposer finalement... comme je le disais au début, un changement harmonieux. Et donc, on a vraiment pensé ce nouveau produit qui est Ménocomplex pour qu'il couvre tous les aspects dont on a parlé finalement aujourd'hui. Donc, on a choisi des plantes sans phyto-œstrogènes. Dans ces plantes, on va avoir quatre plantes différentes. On a deux plantes qui sont un peu plus branchées sur les bouffées de chaleur, dont l'actéagrape. et la shwagandha qui est décrit dans une étude scientifique qui montre que ça a des effets positifs sur les bouffées de chaleur. On a également travaillé sur le foie puisqu'on a bien entendu aujourd'hui que la détox hépatique des oestrogènes et des toxiques comme les perturbateurs endocriniens c'est évidemment fondamental donc pour cela on a un extrait de brocoli. Et aussi l'achille et millefeuille, qui aura non seulement un effet sur le foie, mais également un effet sur la régulation du cycle, donc plutôt pour la période pré-ménopause à ce moment-là. On a également des vitamines, des vitamines B6, B9, B12 qui vont accompagner cette méthylation. au niveau du foie, donc qui va permettre de mieux éliminer les toxines. Et puis, on a toute la sphère qui concerne évidemment la thyroïde, puisque vous l'avez bien compris aujourd'hui, la thyroïde est un élément qui peut être très important dans les désagréments qui sont liés à la ménopause. Et comme vous l'a dit Ingrid, on est quasi tous carencés en iodes actuellement, notamment à cause de ces perturbateurs endocriniens qui vont quélater. C'est vraiment important de jouer là-dessus. Pour ça, on a de l'iode, mais on a également du sélénium et de la vitamine C, qui sont non seulement des antioxydants, mais également... des ingrédients, des nutriments qui vont pouvoir favoriser la production des hormones thyroïdiennes. Donc, c'est vraiment un complexe, une synergie qui va jouer sur les différents points d'entrée pour que cette ménopause se passe ou cette préménopause se passe de manière la plus harmonieuse possible. Et puis, on a un produit, on a entendu parler, donc Ingrid vous a parlé de l'importance de la flore vaginale qui peut être effectivement... perturbés au moment de la ménopause, à d'autres moments aussi d'ailleurs. C'est un produit qui s'appelle Floraline, qui est non seulement dédié aux femmes qui sont en ménopause ou qui rentrent en ménopause, mais également pour les femmes à tout âge, parce que c'est une synergie de trois souches, trois lactobacilles, qui sont l'espèce bactérienne la plus présente, prédominante au niveau de la flore vaginale. Il y a deux études scientifiques qui montrent qu'il y a une diminution significative des récurrences des vaginites, qui sont une inflammation au niveau du vagin. Ce qui est très important, c'est que c'est un complément à prendre par voie orale. Il y a des preuves scientifiques que ces trois souches peuvent coloniser la flore vaginale, parce que sinon, ça ne sert à rien de prendre un complément. qui ne va pas arriver là où il doit être. Donc voilà, on a essayé effectivement de pointer tout ce qui peut finalement rendre la ménopause plus compliquée.

  • Speaker #3

    Et avec la collaboration du docteur.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, comme je l'ai dit, cette formulation a été faite évidemment en collaboration avec Ingrid de Nyssen.

  • Speaker #3

    Alors des produits bien pensés, vous l'aurez compris, mais aussi... accessibles. Alors, ce n'est pas un secret. Ces dernières années, le coût de la vie n'a fait qu'augmenter et la santé ne devrait pas, évidemment, être un luxe. Donc, c'est important. Et des produits en harmonie avec la nature. Alors, ça, c'est très clairement une grande part de l'ADN de BeLive depuis plus de 30 ans. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu'on n'a pas envie de scier la branche sur laquelle on est assis et que le respect de la biodiversité, du vivant et de la nature, eh bien, c'est important, même si on est une entreprise commerciale. voire même surtout si on est une entreprise commerciale d'ailleurs. Alors mesdames, je vous remercie pour ces échanges éclairants et inspirants. Je tiens à ce que nos invités repartent avec des petites clés très claires pour leurs pratiques quotidiennes. Donc si on doit résumer un petit peu tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui. En un, la ménopause, ce n'est pas une maladie, ça ne doit plus être un tabou. Il faut évidemment... poser les bonnes questions, libérer la parole parce que finalement les femmes, elles ne vont pas venir avec leurs plaintes ou parler des symptômes. Donc ça, c'est la première chose. Le mode de vie, c'est à la fois une partie du problème, mais aussi de la solution. Évidemment, avoir cette approche holistique, on en a beaucoup parlé, qui tient compte du rôle central de la nutrition, évidemment, mais aussi de tous ces aspects psycho-émotionnels. C'est certainement une manière d'aider les femmes à... rayonner pour reprendre votre expression de femme solaire Salomé. Et enfin, attention au phyto-oestrogène, certainement en supplémentation. On l'a bien compris, il y a la question des dosages, tout ça doit être très bien maîtrisé, certainement en supplémentation, donc ça ne doit pas être un automatisme. Je pense qu'on peut clôturer tout doucement la gosserie.

  • Speaker #4

    Et voici qui termine cet épisode de BeLiveTalk Live. J'espère qu'il vous a plu. Pour nous donner un petit coup de pouce, n'hésitez pas à le noter, à le commenter, à vous abonner à notre podcast BeLiveTalk également. Je vous rappelle qu'il y a une dizaine d'épisodes disponibles sur toutes les plateformes d'écoute. Vous ne devez pas hésiter à les commenter ou à les noter également. Et puis, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode de BeLiveTalk. D'ici là, prenez autant soin de vous que ce que vous prenez soin des autres.

Description

Découvrez notre premier épisode de Be-Life talk Live, disponible en audio et vidéo !
De quoi s'agit-il ? De la rediffusion complète d'un événement récemment organisé par Be-Life.

🎯 Le sujet de cet épisode exclusif enregistré en direct? "Périménopause et ménopause : comment accompagner les femmes pour mieux vivre ce tournant de vie ?"

☀️ Pour explorer en profondeur cette phase importante de la vie des femmes, Laurence Lins, Directrice scientifique de Be-Life et nutrithérapeute, est entourée d'expertes : Ingrid Theunissen, gynécologue et Salomé Mulongo, naturopathe.

👀 Dans ce nouvel épisode de Be-Life talk, le podcast qui met la santé en action, nous levons le voile sur les tabous de cette période, discutons des impacts de la ménopause sur la vie quotidienne, et abordons la question des traitements et les options de supplémentation.

👉 Visionnez le live ici : https://www.youtube.com/watch?v=U1GEVp4EDaw

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Alexandra Lambrex

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de BeLive Talk. Je suis Alexandra Lambrex, la journaliste que vous entendez chaque mois dans votre podcast. Pour ce mois-ci, l'épisode que nous vous proposons est inédit, puisqu'il a été enregistré en public lors d'un événement organisé récemment par BeLive. C'est donc un BeLive Talk live que vous apprêtez à... écouter et à découvrir. Pour la thématique de cet épisode, nous avons décidé d'aborder la minopause, un sujet qui touche de très nombreuses femmes, vous le savez. Les experts présents vont partager leur savoir sur cette thématique. Ils seront accompagnés de Perrine Raz, votre animatrice pour ce soir, mais aussi et surtout la directrice marketing de Be Life. Vous l'entendrez, cet épisode est être riche, vous aurez certainement de nombreuses choses à en retirer. Il me reste à vous souhaiter une excellente écoute. Je vous retrouve juste après cet épisode.

  • Speaker #1

    Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue à cette première édition de notre BeLive Talk Live. Je suis Perrine Raz, directrice de la communication et du marketing, et j'ai le grand plaisir d'être votre hôte pour cette soirée d'échange. Alors, ce BeLive Talk Live, c'est en fait une déclinaison de notre podcast, mais c'est aussi surtout une occasion d'échanger, de se connecter dans la vraie vie. Les occasions sont de moins en moins nombreuses, raison pour laquelle nous avons choisi de vous accueillir ici, chez BeLive, en toute simplicité et autour d'une thématique et d'une préoccupation commune, celle de la santé des femmes, et en particulier des femmes qui abordent ce cap de la ménopause. Avant de démarrer cette soirée, je voudrais inviter notre directeur général, Thomas Liénard, à vous souhaiter la bienvenue. C'est à toi, Thomas.

  • Speaker #2

    Merci. Eh bien oui, mon nom est Thomas Liénard, je suis... Le directeur général de BeLife et au nom de tous mes collègues présents ou pas présents, je voulais vraiment vous souhaiter la bienvenue chez nous, ici où on réfléchit à nos produits, on les fabrique, on les expédie. On met toutes nos sueurs tous les jours dessus. Alors je réfléchissais un petit peu. Il y a quelques années, je racontais une histoire quand il y a certainement trois ans, on s'est mis autour de la table avec notre comité de direction, les administrateurs, les fondateurs de l'entreprise et on s'est dit mais quelle est vraiment notre mission en fait ? Qu'est-ce qu'on essaye de faire tous les jours ? Et on est venu avec la phrase qui dit qu'on veut contribuer au bien-être physique et mental en offrant des solutions. en harmonie avec l'être humain et sa nature alors c'est peut-être un peu alambiqué mais bon voilà vous comprenez l'idée qu'on voulait amener des solutions pour contribuer au bien-être physique et mental on s'est dit mais comment on va le faire mais on va le faire avec nos produits nos produits qu'on veut efficace c'est à dire bien formulé avec des bons dosages on s'a dit oui on va mettre on va continuer à mettre des bons ingrédients des produits qui sont accessibles bon rap rapport qualité-prix, un personnel qui est accessible. J'ai entendu l'une d'entre vous tout à l'heure me dire, ce qui est bien avec BeLive, c'est que vous êtes accessible. Ça, c'est vraiment ce qu'on avait essayé de faire. Des produits accessibles qui sont aussi disponibles dans différents points de vente. Et puis des produits en harmonie avec la nature. Vous savez que c'est important pour nous, la durabilité. Vous êtes ici dans un bâtiment qui est en ossature bois, conçu de façon éco-responsable, bio, c'est important pour nous. Donc les produits, c'est une chose. Et puis, je me rappelle, on s'est dit, mais on doit aller au-delà. et contribuer au bien-être physique et mental, c'est avec d'autres choses. Donc, Perrine a dit, mais il faut qu'on soit en soutien des professionnels de santé, qu'on fasse des formations, qu'on soit là pour accompagner tout le monde. Et Laurence a dit, mais il faut qu'on développe des nouvelles gammes de produits qui vont vraiment répondre aux problématiques de santé des gens actuellement, ce qui est important pour eux en faisant des développements qui ont vraiment du sens. Et donc, quand je repense à tout ça et que je nous vois ici maintenant, je me dis, je suis vachement fier, en fait, parce que c'est ce qu'on a fait. C'est ce qu'on fait tous les jours et c'est ce qu'on essaye de prouver. Et vous voir ici tous ensemble, réunis pour écouter, essayer de s'enrichir, se rencontrer et donc contribuer au bien-être physique et mental de vos patients. Avec des nouveaux produits qui ont été bien réfléchis, qui ont été vraiment. dessiné scientifiquement, mais c'est une grande fierté pour moi. Je voulais remercier et féliciter tous les collaborateurs qui sont ici ou ailleurs et qui ont œuvré et qui œuvrent à ça tous les jours. C'est pas anodin et c'est vraiment le fruit d'un grand travail. Donc merci à toutes les équipes pour ça. Donc je suis très fier, je vous remercie d'être ici et je suis sûr qu'on va passer un moment différent sur ce plateau télé. et j'en suis ravi bienvenue à vous toutes et toutes on est quelques-uns merci beaucoup et à plus tard après ce bel événement

  • Speaker #1

    Merci Thomas, il est à présent temps de démarrer notre soirée. J'espère que vous êtes aussi enthousiastes que moi. Il est temps évidemment d'accueillir nos oratrices du jour. Je vous invite à monter sur scène. On peut peut-être mettre un petit peu de musique pour les motiver. Et on peut les applaudir aussi, pourquoi pas. Alors merci à toutes les trois déjà, merci pour votre présence ce soir. Et bien que bon nombre de nos invités vous connaissent peut-être déjà, on va quand même faire rapidement les présentations. Alors je commence par vous Salomé, vous êtes naturopathe, nutrithérapeute et vous accompagnez les femmes ménopausées depuis plus de 10 ans, on peut le dire. Vous enseignez également à l'IHMN à Namur et vous êtes la cofondatrice de l'union des thérapeutes francophones.

  • Speaker #3

    Nutri-thérapeutes.

  • Speaker #1

    Des nutris.

  • Speaker #3

    Des nutris. UDNF.

  • Speaker #1

    UDNF. Il paraît qu'on connaît mieux UDNF. Ingrid, bienvenue également. Ingrid, vous êtes médecin gynécologue spécialisée en médecine intégrative et en homéopathie. Vous faites des consultations en oncologie intégrative au Chirec et différentes activités de recherche. et vous enseigner également aux Cerdènes et ailleurs. Alors Laurence, tu es docteure en sciences biochimiques, tu as consacré une grande partie de ta carrière à la recherche au sein du FNRS, une vingtaine d'années tout de même, avant de rejoindre BeLife au poste de directrice scientifique, et tu es aussi nutrithérapeute indépendante. Pour les présentations. Alors, mesdames, je vous propose maintenant de démarrer par une question. Alors, elle est pour toi, cette question, Laurence. Quand nous avons discuté de faire cette version live de notre podcast, tout de suite, quand on a abordé la thématique, c'est arrivé comme une évidence. Tu as plaidé pour cette thématique en particulier. Pourquoi ?

  • Speaker #4

    Alors, tout le monde sait ici que nous avons mis sur pied une gamme spécifique pour les femmes. Il y a deux ans, en fait. Donc, cette gamme s'appelle Desi. Et dans un choix délibéré, parce qu'il faut faire des choix, on ne peut pas faire 15 produits en une fois, nous avions décidé de commencer par des produits pour la femme en âge de procréer. Mais il était évident pour moi que ces produits devaient continuer à répondre à tous les besoins des femmes. Et donc, effectivement, il fallait un produit pour accompagner ce cas important qu'est la ménopause et la périménopause pour la femme. Vous verrez, ce n'est pas du tout... Une punition, ce n'est pas une maladie. C'est vraiment un cap qui permet à la femme, quelque part, de se révéler à elle-même aussi. Alors, je vais juste faire, avant de rentrer dans le vif du sujet, simplement définir ce qu'est la ménopause et la périménopause. Donc, la ménopause, c'est l'arrêt des menstruations pendant 12 mois consécutifs. Et avant cette période-là, il y a une période qui s'appelle la périménopause, pendant laquelle nos hormones fluctuent. et diminue et c'est ça qui peut effectivement engendrer des désagréments comme les bouffées de chaleur ou comme un sommeil perturbé et effectivement avoir aussi des effets sur notre humeur.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose, on parlait de rentrer dans le vif du sujet, de vous mettre dans le bain et j'ai un petit quelque chose pour vous ou plutôt un message que je vous propose de découvrir ensemble.

  • Speaker #5

    Je m'appelle Nathalie, j'ai 53 ans, je suis ménopausée depuis deux ans environ. J'ai commencé à ressentir les premiers effets et symptômes de la ménopause à 50 ans. Mes menstruations étaient devenues irrégulières et donc imprévisibles. J'avais des bouffées de chaleur et en particulier pendant la nuit, ce qui perturbait vraiment mon sommeil. J'avais des sautes d'humeur également. Et je me rends compte que... Avec le recul, j'éprouvais une certaine gêne à partager ces symptômes avec mon entourage proche. Je n'en ai pas parlé immédiatement à mon médecin généraliste que je vois sur une base annuelle. Je ne sais certainement pas en parler avec mon mari parce que je ressentais ou je craignais une perte de féminité. Je n'en parlais pas avec mes amis. Je me pose cette question, pourquoi ? On ne parle pas de la ménopause aujourd'hui de manière plus ouverte et plus libre.

  • Speaker #1

    Intéressant, n'est-ce pas ? Alors, la question que j'ai envie de vous poser, volontairement un petit peu provocatrice, c'est est-ce que les femmes qui ne sont plus en âge de faire des enfants, elles ne servent plus à rien et tout le monde s'en fiche ? Et il y a un vrai tabou autour de tout ça.

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer par répondre. On le voit bien dans le témoignage. Effectivement, pour certaines femmes, c'est une période compliquée dont elles n'ont pas toujours envie de parler ou elles craignent d'en parler. Et donc, ça reste effectivement pour certaines femmes un tabou, même si on voit bien que sur les réseaux sociaux et dans les magazines, on en parle de plus en plus. Donc, c'est vraiment aussi un sujet qui se libère et je pense que c'est vraiment très bien parce qu'il n'y a aucune raison pour que ça soit un tabou. Des témoignages comme ça, il y en a pas mal. Moi, dans mon entourage proche, j'ai une de mes meilleures amies qui rentre là en période de préménopause. C'est une belle femme et elle a vraiment peur de perdre cette séduction, cette féminité. C'est vraiment une interrogation pour elle. Donc, ce témoignage-là est vraiment corroboré par d'autres témoignages. Alors, je vais me tourner vers Salomé. Est-ce que c'est effectivement une expérience que vous vivez aussi ? C'est un sentiment que vous avez aussi ? lorsque vous accompagnez les femmes pendant cette période ?

  • Speaker #3

    Alors, je dirais plus qu'un sentiment, c'est une réalité, en fait. Donc, la ménopause, alors qu'on est quand même en 2024, c'est vraiment encore un tabou et pour plusieurs raisons. D'abord, parce que souvent, la ménopause, elle est décrite en termes de déclin, de perte de difficulté, de trouble. Bon, quelle femme a envie qu'on l'associe au déclin, déjà ? Ensuite, parce qu'on est quand même dans une société, vous l'avez dit avec votre ami, donc une société qui est encore très fort axée sur le paraître, sur le corps physique, sur l'esthétique. Et donc, les femmes ont oublié qu'elles étaient plus qu'un corps voué à dépérir. Ben oui. Alors, ce qui n'aide pas non plus, c'est qu'on a encore l'héritage judéo-chrétien, où la femme... est censée enfanter, et en plus dans la douleur. Et donc voilà qu'elle arrive à l'âge où il n'y a plus d'enfantement, donc qu'elle a encore sa mission de vie, donc inutilité Et puis j'ai envie de dire aussi, la ménopause, quelque part, c'est une petite mort. Et la mort, en tout cas en Occident, c'est vraiment un sujet tabou. Donc plus qu'un sentiment, c'est une réalité. C'est vrai que la femme, elle passe la moitié de sa vie à essayer de masquer qu'elle a ses règles. Et quand elle les a plus, elle voudrait le masquer aussi. Donc le paradoxe d'être une femme, c'est vraiment tabou.

  • Speaker #4

    Et vous Ingrid, les femmes qui viennent en consultation chez vous, c'est le même ressenti que vous avez ou le même constat ?

  • Speaker #6

    Je pense que les règles dans notre société, tout ce qui touche autour des règles et de la féminité, est tabou et donc la conséquence, l'arrêt des règles fait partie de ce tabou. Moi, je ne suis pas aussi convaincue que ça reste un tabou au jour d'aujourd'hui, enfin encore actuellement. C'est vrai que je suis assez militante pour dire non, non, la ménopause, il faut en parler et c'est une étape de vie. Et je dirais plus que tabou, il y a une méconnaissance. Au fait, on ne sait pas ce que c'est que la ménopause. C'est un peu le monstre du Loch Ness. Et même des patientes, j'ai énormément de patientes qui me disent, mais au fait, c'est quoi ? Et je crois que c'est plus un côté d'information et qu'à partir du moment où il y a l'information, il y a une meilleure prise de conscience et puis une meilleure prise en charge. Et puis, on en parle beaucoup plus. Et puis, moi, je trouve aussi que notre société évolue de manière incroyable. On est en Belgique aussi. mais qu'on parle beaucoup plus librement, et des règles, et des grossesses. J'étais dans la voiture en venant, et j'entendais qu'un rappeur avait fait une chanson sur le fait que sa copine avait dû faire un avortement, ou voir bébé. Donc un homme qui fait une chanson sur cette expérience-là de vie. Je me dis, ben voilà. Et mon fils, qui est génération Z, m'a dit, Maman, je me rends compte qu'on n'a jamais parlé de ta ménopause. Je lui dis,

  • Speaker #3

    Ouh !

  • Speaker #6

    Là, mon petit chéri, c'est tabou. Au fait, qu'est-ce que c'est ? Au fait, c'était ça un peu sa question. Voilà, donc...

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. Mais c'est vrai que je pense que ça s'ouvre et il faut que ça s'ouvre. Et c'est pour ça qu'on est là aussi aujourd'hui, pour pouvoir en parler de manière beaucoup plus libre. Et donc, c'est pour ça que c'est quelque part un sujet important.

  • Speaker #1

    Alors je vous propose d'aborder un second volet de notre discussion. Il concerne l'impact de notre environnement et de notre mode de vie. Alors ce n'est un secret pour personne. Nos quotidiens sont de plus en plus chargés. La sursollicitation, la productivité, ça devient un petit peu la norme. Et ça fait de nous des individus plus stressés. Et pour ne rien arranger, notre environnement ne s'améliore pas. La pollution des océans, les sols qui s'appauvrissent, la qualité de l'air. Bref, est-ce que tout ça, finalement, a un impact sur l'arrivée de la ménopause ? Et est-ce que c'est sans effet sur les symptômes ou pas ?

  • Speaker #4

    Alors, je vais commencer une partie de réponse. Donc, il est clair, vous avez vu aussi dans le premier témoignage, que la ménopause ou la pré-ménopause peut engendrer des désagréments, les bouffées de chaleur, le sommeil qui est perturbé, etc. Et donc, clairement, notre environnement et notre mode de vie, par contre. va avoir un impact sur ces désagréments, ou peut avoir un impact sur ces agréments. Et il est bien clair que, par exemple, notre alimentation, l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, les sols dans lesquels poussent les légumes que l'on mange, tout ça est effectivement pollué et c'est vraiment un souci. Et je pense particulièrement à une classe de polluants qui sont les perturbateurs endocriniens, dont on parle pas mal. et qu'on retrouve effectivement absolument partout dans notre environnement. J'avais une question pour vous Ingrid, quels sont les effets de ces perturbateurs endocriniens par rapport à la ménopause ?

  • Speaker #6

    Les perturbateurs endocriniens au niveau de la ménopause, c'est un sujet très complexe. Il y a beaucoup d'interactions médicamenteuses, il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas, mais moi je dirais agir à trois niveaux. Le premier niveau, ils portent bien leur nom, ils sont perturbateurs endocriniens. Donc dans toutes ces synthèses hormonales qui commencent à se dérégler parce que la fonction ovarienne décline avant l'arrêt, ils surajoutent un excès de travail pour le foie qui doit éliminer ces hormones et surajoutent... Au début de la ménopause, se caractérise quand même, et c'est la période à risque, d'hyper-œstrogénie. Hyper-œstrogénie parce qu'il y a une insuffisance de progestérone, mais de plus en plus, c'est de l'hyper-œstrogénie de perturbateurs endocriniens, parce qu'on en a trop qui sont absorbés, et donc ce n'est pas une hyper-œstrogénie parce que nos ovaires ne travaillent pas bien, mais c'est parce qu'on en absorbe trop. Donc règles abondantes, troubles de l'humeur. risque de fibromes, risque de pathologies mammaires, parce que ça augmente l'inconfort lié à la ménopause. Donc, hyper-œstrogénie relative. La deuxième chose, c'est que ces perturbateurs endocriniens vont aller dans les organes où on synthétise des hormones et donc vont aller s'installer dans l'ovaire, où il y a un environnement hormonal riche, vont aller se concentrer au niveau des ovaires, au niveau de l'endomètre. Et alors là, apparaissent des pathologies, parce que là, ils peuvent... quittent leur rôle d'interférence métabolique et deviennent un toxique. Et toxique, action toxique sur les ovaires, donc ménopause précoce, kyste des ovaires, beaucoup plus facilement, action toxique sur le tissu utérin, adénomiose, et on voit apparaître autour de la ménopause de l'adénomiose qu'on ne comprend pas, et de plus en plus, mais c'est ces perturbateurs endocriniens qui viennent vraiment avoir un rôle toxique là. Ils sont utilisés comme pesticides, donc ça a quand même un effet toxique. Et la troisième chose qui ne perturbe pas que les glandes endocrines, ils sont aussi des chélateurs d'iode. Ils interfèrent avec le métabolisme de l'iode. Et l'iode est concentré au niveau mammaire. L'iode a sa fonction thyroïdienne, mais également se concentre au niveau des tissus mammaires pour protéger la santé des seins et donc favorise l'apparition de pathologies mammaires. Donc... Donc, au fait, à tous les niveaux, ils viennent rajouter un grain de sel pour rendre la chose, cette transition, parce que ce n'est pas une maladie, mais aller rendre les choses plus compliquées et faire un terrain qui est propice au développement des maladies.

  • Speaker #4

    Donc, je vais rebondir, vous parlez de l'iode et de la thyroïde. On sait qu'il y a une relation assez complexe entre la thyroïde et les hormones, donc les oestrogènes par exemple. Et si on rajoute à ça les perturbateurs endocriniens, ça fait effectivement un triangle qui est assez complexe. Est-ce que vous pouvez développer un petit peu ce triangle ? Voilà, donc c'est une relation compliquée. Oui,

  • Speaker #6

    alors après, je ne sais pas si vous vous souvenez des cours d'endocrino, on se prend un peu la tête avec des... des réactions en cascade. Je vais essayer de schématiser. C'est vrai que la thyroïde a la réputation d'être la glande de l'adaptation. Elle est sollicitée, elle est déjà sollicitée par notre mode de vie, mais elle est aussi sollicitée à cette période-là de la vie. Et pour fonctionner correctement, il faut que l'accès, que l'iode qui entre en jeu dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, soit accessible. Et tous les perturbateurs endocriniens fluorés sont des chélateurs. de cet iode qui ne peut pas être incorporé dans la synthèse d'hormones thyroïdiennes. Donc ça, ce rôle-là. Et oui, principalement. Et donc, les symptômes d'une thyroïde qui ne fonctionne pas bien entrent en résonance avec les symptômes d'un ovaire qui ne fonctionne pas bien. Et donc, les symptômes de bouffée de chaleur, les symptômes d'état de fatigue, d'état dépressif, c'est en partie parce qu'il y a un phénomène hormonal, mais c'est amplifié par les dysfonctions thyroïdiennes.

  • Speaker #4

    Merci beaucoup. Il y a un autre acteur qui est vraiment important dans notre santé, c'est le microbiote. On sait que le microbiote est perturbé au moment de la ménopause, parce qu'évidemment les oestrogènes ont aussi un rôle à ce niveau-là, et au niveau de la flore vaginale bien entendu aussi. Est-ce que vous pouvez aussi nous en dire un petit peu plus par rapport à ça, cette importance du microbiote en lien avec la ménopause ? Voilà.

  • Speaker #6

    Le microbiote est un véritable organe, vous le savez. C'est un peu la médecine de demain de comprendre comment avoir un microbiote en bonne santé. Le microbiote interfère dans notre santé digestive, notre santé immunitaire, notre santé émotionnelle et notre santé nutritionnelle. D'avoir suffisamment de nutriments pour pouvoir fonctionner correctement. Alors, le microbiote se modifie avec l'âge. et a tendance à aller vers un appauvrissement. Et donc, au moment de la ménopause, on se rend compte que le microbiote s'appauvrit. Donc, c'est comme la nature. Plus grande est la biodiversité, plus la nature sera résiliente lors de problèmes. Donc là, le microbiote s'appauvrit. Et donc, on devient... beaucoup plus fragile pour avoir des maladies inflammatoires et des intolérances au niveau du tube digestif, du colon, et donc un déséquilibre. Le microbiote, lorsqu'il est déséquilibré, lorsqu'il devient déséquilibré, va sécréter une enzyme qui, lorsque les oestrogènes conjugués, le métabolisme s'est fait correctement par le foie, les oestrogènes conjugués sont excrétés dans la bile. Il dit marche arrière, les déconjuges, ça redevient des oestrogènes actifs et les renvoie dans la circulation. Donc ça contribue à augmenter cette hyperoestrogénie également, comme je vous l'ai expliqué, avec les mêmes pathologies. Et la flore vaginale, je dis toujours à mes patientes que c'est la vitrine de la flore intestinale. Donc s'il y a un appauvrissement et une moins bonne résilience, on retrouve ça au niveau vaginal. En plus, le fait que la diminution en oestrogène, mais là on est plus loin dans la ménopause, entraîne une atrophie de la muqueuse et donc il y a une double fragilisation.

  • Speaker #4

    On parle du microbiote et donc évidemment l'alimentation a tout son rôle là-dedans. Qu'est-ce qu'on peut faire au niveau nutritionnel au moment de la périménopause et de la ménopause ?

  • Speaker #3

    Alors évidemment, il y a... Plein de choses qu'on peut faire et ça dépendra aussi des demandes de la personne, quels troubles... Mais il y a quand même un minimum, j'irais minimum, minimum. Moi quand j'ai des personnes en préménopause, en ménopause, il y a en tout cas trois organes qu'il faut absolument chouchouter. Je commence par le foie. On l'a vu, des plantes qui sont hépatoprotectrices. Je ne suis pas pour les purges à 360 degrés, donc attention quand même. Et en tout cas, commencer dans l'alimentation par arrêter de se polluer. On a vu tous les perturbateurs endocriniens, ça commence dans l'assiette. C'est le carburant, c'est la voiture. Tout le monde fait attention à ce qu'il met dans sa voiture. Pour le corps, c'est pareil. Donc le foie... Forcément, les intestins aussi, donc de l'alimentation vive, bio, aussi sans perturbateurs endocriniens. Il faut refaire la flore, évidemment. Et puis, il y a un duo, je dirais les surrénales, dont il faut prendre soin aussi, puisqu'elles vont prendre leur lait, elles pourraient prendre leur lait. pour la production hormonale quand les ovaires sont partis à la retraite. Donc, voilà. Et donc, c'est vrai que dans l'acète ou en complément alimentaire, les oméga-3, des bonnes graisses végétales, le zinc, le liode dans l'alimentation, les algues, vraiment à remettre absolument, vitamine C, enfin, voilà, ça dépendra des troubles. Il y a vraiment... C'est la base, l'alimentation, c'est la base, en fait.

  • Speaker #4

    Oui, tout à fait. C'est clair que si on veut éviter d'être pollué, il faut faire attention à ce qu'on mange. Et donc, hormis l'alimentation ou la nutrition, qu'est-ce que l'on peut aussi mettre en place, finalement, pour passer ce cap de la manière la plus harmonieuse qui soit ?

  • Speaker #3

    Alors, il y a aussi ce qu'en naturopathie, on appelle l'hygiène de vie. C'est aussi l'alimentation, mais c'est le sommeil. Comment on... On retrouve un sommeil réparateur, c'est la gestion du stress. Parce que là...

  • Speaker #4

    On parlait du stress tout à l'heure.

  • Speaker #3

    Oui, absolument. Et alors, de nouveau, en fonction, je ne sais pas, par exemple, si on prend l'exemple des bouffées de chaleur, repérer par exemple dans l'assiette les aliments qui provoquent des bouffées de chaleur. Moi, j'ai beaucoup de résultats aussi dans tout ce qui est gestion des émotions par rapport aux bouffées de chaleur. J'ai remarqué dans les personnes que j'accompagne, et je fais partie de ces personnes qui ont vécu ça aussi, qu'ils se sont rendus compte qu'il y avait beaucoup de bouffées de chaleur qui arrivaient après une émotion très forte. Donc soit qui a été exprimée très fortement, soit on a bien mis le couvert sur la casserole. Et donc parfois c'est travailler aussi sur la gestion des émotions.

  • Speaker #4

    Je pense que la gestion des émotions, effectivement, c'est aussi un volet qu'on oublie. En tout cas, au niveau médical, souvent, c'est un volet qui est un petit peu passé sous silence. Donc, effectivement, c'est important.

  • Speaker #3

    Et alors, il y a plein de gestes. Je ne sais pas si la dame vient, par exemple, pour les problèmes de cheveux, de perte de cheveux. Il y a aussi, dans la vie de tous les jours, déjà arrêter d'utiliser des colorants hyper nocifs. On enlève les perturbateurs endocriniens, on va bien voir dans les cosmétiques, dans les shampoings, on évite les chaleurs trop importantes, se masser le cuir chevelu, il y a plein de petits dans les gestes. Pour tous les troubles, il y a plein de petites choses dans les gestes et dans l'alimentation.

  • Speaker #4

    C'est vraiment un tout.

  • Speaker #1

    Alors on l'a bien compris, la prise en charge se joue. à différents niveaux, c'est ce que vous nous expliquiez. Pour aborder cette question des traitements, justement, je voudrais vous partager un nouveau témoignage qui, je suis certaine, ne manquera pas de vous faire réagir.

  • Speaker #7

    Bonjour, je m'appelle Vincienne, j'ai 57 ans et donc je suis monoposie depuis plus ou moins 5 ans. En fait... Le passage de la ménopause s'est plutôt bien passé. Il faut savoir que depuis mes 30 ans, on m'a retiré ma thyroïde. Donc j'ai des hormones pour remplacer ma thyroïde. Peut-être que ça a aidé, je ne sais pas. En fait, ce qui me dérange à la ménopause, c'est qu'aucun médecin, je veux dire, n'a une approche globale, aucun médecin ne vous pose des questions. Quand vous en parlez. à la gynécologue, elle vous donne un médicament sans aucune explication, médicament d'ailleurs que je n'ai pas pris. C'est extrêmement bien de trouver cette coach qui pourrait, je veux dire, me suivre dans la globalité, étant au niveau physique, mental, émotionnel, etc.

  • Speaker #4

    Ici, on voit bien que le témoignage est un peu punchy. C'est clair que de dire je ne prends pas mes médicaments, on n'explique pas. Donc, c'est bien la preuve aussi qu'il faut parler, que le dialogue est vraiment important. Ingrid, moi, je voulais vous poser une question. Elle parle de médicaments qu'elle n'a pas pris. Donc, je suppose qu'elle fait évidemment référence au traitement hormonal substitutif. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c'est et quand les femmes finalement ont besoin de ce traitement-là ?

  • Alexandra Lambrex

    Oui, le traitement hormonal substitutif porte bien son nom. Il se substitue à quoi ? Aux hormones qui ont arrêté d'être produites par les ovaires. Alors, c'est cette idée où la ménopause a été médicalisée. On a dit ménopause égale pathologie, pathologie égale traitement, traitement valable pour toutes les femmes. Pof, tout le monde a son traitement hormonal substitutif. Et puis, le balancier de la médecine, c'était un peu comme ça. Et puis, il y a eu cette étude qui a montré que ça augmentait le cancer du sein. Et puis, pof. Et puis, bon. Donc, maintenant, les femmes se réapproprient leur santé, se réapproprient leur corps. Donc, il y a un espace de discussion. Ce n'est pas maladie, traitement comme ça. Alors, moi, le traitement hormonal substitutif de la ménopause, ce que je dis aux patientes, c'est qu'une femme sur trois, 30 des femmes, ça se passe bien, globalement. J'en ai encore une qui était un peu gênée en consultation ce matin, qui a dit, vous savez... Tout va bien, c'est possible, une sur trois. 10 à 15% des femmes, c'est un enfer. On arrive à la ménopause, on arrive avec une histoire et un passé. Donc, elles ont toujours eu un peu des ennuis avec leurs hormones. Et c'est un peu l'apothéose, les règles, les grossesses. Et puis là, c'est un peu l'apothéose finale, ça s'arrête. Il y en a pour qui c'est la libération. mais quand même, et celles-là, elles ne se reconnaissent plus. Elles disent, moi, ma vie, depuis que mes règles se sont arrêtées, donc un an sans règles, plus d'oestrogènes, elles ne se reconnaissent plus, elles n'ont plus l'énergie. Et là, je leur dis, écoutez, à un moment donné, on a besoin de lunettes pour bien voir, sinon on ne peut pas vivre correctement et on fait des accidents. Vous faites partie de ces femmes où vous avez besoin d'hormones pour vivre correctement. Et donc, il n'y a pas... Et donc, on essaye hormones biosimilaires, la plus petite dose efficace possible, bien sûr, un suivi médical, exclure les contre-indications. Ça, c'est un peu le B.A.B. du gynécologue. Et alors, le reste, 55 ça se discute. On est là avec ses croyances, on est là avec son mode de vie, on est là avec sa capacité à faire tous ces changements, parce qu'on les propose, mais la vie est là, et est-ce que oui, j'ai le temps ? Et donc là, c'est un choix. Et une fois qu'on instaure le traitement hormonal substitutif, il faut qu'il y ait un avant et un après. Parce que sinon, ça rentre dans ces médicaments qu'on prend, bof, est-ce que ça me fait du bien ? Oui, non. Je prends un somnifère, mais je dors quand même pas bien. Je prends une dépression, mais j'ai un antidépresseur. Et donc, il faut, et là, j'aime revoir les patientes et je leur dis, si ça vous apporte un réel bénéfice, mettre des lunettes, ça apporte un réel bénéfice, et bien... on continue et là, on continue de nouveau, je suis un peu en contre-courant tant que c'est nécessaire. Donc je diminue la dose et j'ai des patientes qui ont encore des petites doses d'hormones, dès qu'elles arrêtent, elles disent, voilà, je ne dors plus et comme ça. Donc ça, c'est ma position sur les hormones. Et puis il y a des situations médicales où le traitement, mais là, on est dans de la médicale, c'est un médecin qui dit, vous, vous devez prendre un traitement hormonal substitutif. Et parce qu'il y a une ostéoporose sévère, c'est des patients qui ont pris de la cortisone toute leur vie, pour d'autres pathologies, là, il y a une indication médicale. Pour moi, la fibromyalgie est souvent une indication d'ostéoporose, de traitement hormonal substitutif, parce que c'est presque quasi systématique au niveau de certaines pathologies psychiatriques aussi. C'est mieux. Là, c'est de nouveau, c'est des cas rarissimes, mais j'ai une patiente qui a une pathologie oculaire rarissime. Elle est en train de devenir aveugle pour une sécheresse de muqueuse oculaire. Je lui dis, écoutez, vous, je pense que j'aimerais bien vous donner un traitement hormonal substitutif pour protéger vos yeux, parce qu'il y a un assèchement des muqueuses. Et là, elle dit, ah non, moi pas, parce que ma mère a eu un cancer du sein. Donc, vous voyez, il n'y a pas de noir ou de blanc. Ça, ça se discute quand il y a... Quand on pense en tant que médecin qu'il y a une indication médicale, voilà. Donc ça, c'est un peu ma position.

  • Speaker #1

    Et on parle beaucoup des phyto-oestrogènes aussi. Donc, ça a été vraiment mis en avant pendant des années. Et ce que j'ai lu récemment dans la littérature scientifique, c'est qu'il commence quand même à y avoir une controverse par rapport à leur effet totalement bénéfique. Donc, je voulais savoir un petit peu ce que vous en pensez. Et finalement, comment est-ce qu'on doit se comporter vis-à-vis de ces phyto-oestrogènes ?

  • Alexandra Lambrex

    Les phytoestrogènes sont des molécules qui ont des structures similaires aux oestrogènes qu'on trouve dans les plantes. C'est leur nom. Il y a toute une série de plantes et en herboristerie, la plante entière peut apporter une activité oestrogénique bénéfique dans certaines situations. À partir du moment où ils quittent leur statut de plantes pour devenir une gélule, et pour devenir une gélule concentrée, alors là, pour moi, ce n'est plus un phytoestrogène. Ça devient comme un aliment transformé et ultra transformé. Tout le monde sait que les aliments ultra transformés n'ont pas de valeur nutritionnelle et deviennent dangereux. Et donc ça, ça a été montré avec les dérivés de soya. À partir du moment où on les concentre, ça devient un métabolique toxique, oestrogénique, mais un oestrogène toxique. Donc un phytooestrogène, quand il est dans une plante, quand il est dans son assiette, oui. Quand il est dans une gélule, moi, je déconseille quand on isole les molécules actives parce qu'alors c'est un médicament.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Alors Salomé, vous avez développé, justement, par rapport au témoignage qu'on a eu de cette dame qui demande s'il y a des approches qui sont des approches... globale. Vous, vous avez effectivement développé une approche de ce type-là, que vous décrivez d'ailleurs dans votre livre qui va sortir bientôt, donc vous avez fini de l'écrire, il va sortir bientôt. Donc le livre de la ménopause de la femme lunaire à la femme solaire, que je trouve une expression tout à fait magnifique, parce que c'est vrai qu'on passe finalement de la femme qui a ses lunes, qui est le réceptacle comme la lune, on est le réceptacle des enfants. Et puis, on passe à cette femme solaire qu'on est en fait finalement tout le temps, mais que notre société nous fait oublier un petit peu, cette femme qui rayonne. Donc, est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu plus la méthode que vous avez développée ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors d'abord, quand même dire que je pense que cette personne n'a pas été voir les bons gynécos.

  • Speaker #1

    On est bien d'accord.

  • Speaker #2

    On ne fait pas tous comme ça. Alors par rapport à ma méthode, c'est vrai, c'est une approche holistique, c'est plus mon approche naturopathique de la ménopause. Et je l'ai appelée ÉVEIL, et c'est l'acronyme de E pour écologie du corps. Je ne vais pas revenir dessus parce que le corps on connaît super bien et en général on se focalise dessus, on l'a vu depuis tout à l'heure. Le V c'est pour vision. la vision de la ménopause parce qu'en faisant mes recherches je me suis rendu compte et puis avec mes doubles origines africaines et européennes je me suis bien rendu compte que la ménopause n'était pas du tout pareil des deux côtés et donc c'est vrai que si dans les croyances qui sont souvent limitantes on a cette croyance que la ménopause c'est l'enfer sur terre ce sera l'enfer sur terre et donc c'est vrai que quand j'accompagne je travaille aussi sur les croyances limitantes par rapport à La ménopause, la féminité, la sexualité. Le E, donc de éveil, c'est pour émotion. Parce que, j'expliquais tout à l'heure, les émotions, pour moi, c'est comme la maladie. C'est un signal pour dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. La maladie, elle dit qu'il y a un truc qui ne va pas. Le corps essaie de revenir à l'équilibre. Eh bien, l'émotion, c'est pareil. C'est aussi un signal qui dit qu'il y a un besoin ou une valeur qui n'est pas satisfaite. Parfois, en travaillant sur le besoin et sur les valeurs, l'émotion peut partir. C'est le voyant lumineux de la voiture. Le voyant qui dit attention, l'huile, je ne vais pas enlever le voyant, je règle le truc et le voyant s'éteint. L'émotion, c'est pareil. Le i c'est pour introspection. Et c'est vrai que j'ai dit tout à l'heure, on est dans cette tradition judéo-chrétienne avec la femme, sa mission, c'est enfanter, c'est faire perdurer l'humanité. Et donc, à la ménopause, pour moi, c'est le moment de faire une pause, de se poser les bonnes questions, de revenir à soi, à son essence, et de se dire, mais peut-être qu'il y a un autre enfantement possible, en fait. que j'ai appelé la femme solaire, qui sommeille en nous en fait, on est toutes des femmes solaires. Et donc simplement, ça a été bien, voilà. Et donc c'est le moment, parce qu'on a toute l'énergie, on est encore super jeunes, on est jeunes quand on est posé. On a encore toute l'énergie, mais on a surtout l'expérience, on sait ce qu'on veut, et donc c'est le moment, c'est l'instant je dirais. Donc je travaille ça aussi, donc retrouver du sens dans sa ménopause. Et le dernier, le L, c'est la libido. Et c'est évidemment souvent la première raison pour laquelle la femme consulte. Mais j'aime bien attirer l'attention sur le fait que libido, avant d'être une énergie sexuelle, c'est d'abord une énergie de vie, c'est l'énergie du désir. Et donc moi, quand une femme me dit j'ai la libido dans les chaussettes pour moi c'est horrible. Parce que j'ai mon élan de vie qui est en train de diminuer. Et donc, je travaille cet élan de vie et je me rends compte, pas que moi parce que j'ai travaillé beaucoup avec des sexothérapeutes et des sexologues, qu'en fait, quand la femme dit chute de libido, souvent c'est, enfin parfois, je n'ai plus de désir pour le partenaire qui est à côté duquel je me lève tous les matins. Voilà, ça, ça peut arriver. Mais ce qui arrive souvent, c'est que je n'ai plus de désir pour le genre de sexualité que j'ai laissé s'installer. En tout cas, en Europe, c'est assez hyper codifié. C'est toujours entrée, plat, dessert, toujours le même. Et donc, parfois, voilà, c'est...

  • Speaker #1

    Il faut mettre le dessert avant l'entrée.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Et donc, alors... Peut-être que ce sera un scoop pour certains. J'espère que je ne vais pas faire fuir les messieurs. Mais quand je dis entrée, plat, dessert, le plat, quand on prend les femmes en général, 20% des femmes jouissent vraiment de la pénétration. 20%. Ça veut dire que pour les 80%, il y a peut-être... Voilà. On lance des pistes. Voilà, je lance des pistes. C'est le moment, c'est l'instant de recréer sa sexualité. Et en tout cas, ce qu'il y a... Donc, j'ai dit le manque de désir pour le partenaire, le manque de désir pour la sexualité qu'on a laissé s'installer. Mais alors, 100% du temps, c'est un manque de désir pour soi-même. Et donc, les femmes, souvent, ne s'aiment plus. En tout cas, elles n'aiment pas. pas la femme qu'elles sont devenues. Et donc, il faut réapprendre à se désirer soi. Il y a des femmes qui ne veulent même plus se regarder dans le miroir. Et donc, pour que la libido remonte, pour qu'on ait du désir, il faut d'abord qu'on ait du désir pour soi-même. Et donc, c'est... En gros, c'est un super résumé.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal. C'est déjà pas mal.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #3

    Alors très clairement, nous, chez Be Life, on veut être du côté des solutions. Raison pour laquelle... Des fesses.

  • Speaker #2

    C'est une question.

  • Speaker #3

    Je ne suis pas sûre que nos compléments alimentaires... Non, pas de sucre. Non,

  • Speaker #1

    pas de sucre. C'est pas notre truc.

  • Alexandra Lambrex

    C'est des femmes cougar, c'est ça ?

  • Speaker #3

    Alors voilà, les solutions, elles sont multiples. On en a déjà évoqué pas mal. Nous, notre rôle, c'est de proposer aux professionnels des outils. sous forme de produits qui peuvent contribuer à améliorer le bien-être de ces femmes qui passent ce cap de la ménopause. Laurence, quel est le rôle du complément alimentaire dans la prise en charge des femmes, des patientes ? Et qu'est-ce que Be.Life peut proposer ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, le complément, ce n'est pas une médication. Le complément alimentaire, c'est bien un accompagnement. Dans le cas de la ménopause, c'est l'accompagnement d'un changement de vie. Je pense qu'on a bien compris qu'on n'était pas du tout malade. Donc, c'est vraiment pour proposer finalement... comme je le disais au début, un changement harmonieux. Et donc, on a vraiment pensé ce nouveau produit qui est Ménocomplex pour qu'il couvre tous les aspects dont on a parlé finalement aujourd'hui. Donc, on a choisi des plantes sans phyto-œstrogènes. Dans ces plantes, on va avoir quatre plantes différentes. On a deux plantes qui sont un peu plus branchées sur les bouffées de chaleur, dont l'actéagrape. et la shwagandha qui est décrit dans une étude scientifique qui montre que ça a des effets positifs sur les bouffées de chaleur. On a également travaillé sur le foie puisqu'on a bien entendu aujourd'hui que la détox hépatique des oestrogènes et des toxiques comme les perturbateurs endocriniens c'est évidemment fondamental donc pour cela on a un extrait de brocoli. Et aussi l'achille et millefeuille, qui aura non seulement un effet sur le foie, mais également un effet sur la régulation du cycle, donc plutôt pour la période pré-ménopause à ce moment-là. On a également des vitamines, des vitamines B6, B9, B12 qui vont accompagner cette méthylation. au niveau du foie, donc qui va permettre de mieux éliminer les toxines. Et puis, on a toute la sphère qui concerne évidemment la thyroïde, puisque vous l'avez bien compris aujourd'hui, la thyroïde est un élément qui peut être très important dans les désagréments qui sont liés à la ménopause. Et comme vous l'a dit Ingrid, on est quasi tous carencés en iodes actuellement, notamment à cause de ces perturbateurs endocriniens qui vont quélater. C'est vraiment important de jouer là-dessus. Pour ça, on a de l'iode, mais on a également du sélénium et de la vitamine C, qui sont non seulement des antioxydants, mais également... des ingrédients, des nutriments qui vont pouvoir favoriser la production des hormones thyroïdiennes. Donc, c'est vraiment un complexe, une synergie qui va jouer sur les différents points d'entrée pour que cette ménopause se passe ou cette préménopause se passe de manière la plus harmonieuse possible. Et puis, on a un produit, on a entendu parler, donc Ingrid vous a parlé de l'importance de la flore vaginale qui peut être effectivement... perturbés au moment de la ménopause, à d'autres moments aussi d'ailleurs. C'est un produit qui s'appelle Floraline, qui est non seulement dédié aux femmes qui sont en ménopause ou qui rentrent en ménopause, mais également pour les femmes à tout âge, parce que c'est une synergie de trois souches, trois lactobacilles, qui sont l'espèce bactérienne la plus présente, prédominante au niveau de la flore vaginale. Il y a deux études scientifiques qui montrent qu'il y a une diminution significative des récurrences des vaginites, qui sont une inflammation au niveau du vagin. Ce qui est très important, c'est que c'est un complément à prendre par voie orale. Il y a des preuves scientifiques que ces trois souches peuvent coloniser la flore vaginale, parce que sinon, ça ne sert à rien de prendre un complément. qui ne va pas arriver là où il doit être. Donc voilà, on a essayé effectivement de pointer tout ce qui peut finalement rendre la ménopause plus compliquée.

  • Speaker #3

    Et avec la collaboration du docteur.

  • Speaker #1

    Et tout à fait, comme je l'ai dit, cette formulation a été faite évidemment en collaboration avec Ingrid de Nyssen.

  • Speaker #3

    Alors des produits bien pensés, vous l'aurez compris, mais aussi... accessibles. Alors, ce n'est pas un secret. Ces dernières années, le coût de la vie n'a fait qu'augmenter et la santé ne devrait pas, évidemment, être un luxe. Donc, c'est important. Et des produits en harmonie avec la nature. Alors, ça, c'est très clairement une grande part de l'ADN de BeLive depuis plus de 30 ans. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce qu'on n'a pas envie de scier la branche sur laquelle on est assis et que le respect de la biodiversité, du vivant et de la nature, eh bien, c'est important, même si on est une entreprise commerciale. voire même surtout si on est une entreprise commerciale d'ailleurs. Alors mesdames, je vous remercie pour ces échanges éclairants et inspirants. Je tiens à ce que nos invités repartent avec des petites clés très claires pour leurs pratiques quotidiennes. Donc si on doit résumer un petit peu tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui. En un, la ménopause, ce n'est pas une maladie, ça ne doit plus être un tabou. Il faut évidemment... poser les bonnes questions, libérer la parole parce que finalement les femmes, elles ne vont pas venir avec leurs plaintes ou parler des symptômes. Donc ça, c'est la première chose. Le mode de vie, c'est à la fois une partie du problème, mais aussi de la solution. Évidemment, avoir cette approche holistique, on en a beaucoup parlé, qui tient compte du rôle central de la nutrition, évidemment, mais aussi de tous ces aspects psycho-émotionnels. C'est certainement une manière d'aider les femmes à... rayonner pour reprendre votre expression de femme solaire Salomé. Et enfin, attention au phyto-oestrogène, certainement en supplémentation. On l'a bien compris, il y a la question des dosages, tout ça doit être très bien maîtrisé, certainement en supplémentation, donc ça ne doit pas être un automatisme. Je pense qu'on peut clôturer tout doucement la gosserie.

  • Speaker #4

    Et voici qui termine cet épisode de BeLiveTalk Live. J'espère qu'il vous a plu. Pour nous donner un petit coup de pouce, n'hésitez pas à le noter, à le commenter, à vous abonner à notre podcast BeLiveTalk également. Je vous rappelle qu'il y a une dizaine d'épisodes disponibles sur toutes les plateformes d'écoute. Vous ne devez pas hésiter à les commenter ou à les noter également. Et puis, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode de BeLiveTalk. D'ici là, prenez autant soin de vous que ce que vous prenez soin des autres.

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