- Speaker #0
Tous les entrepreneurs font des erreurs, mais certaines erreurs coûtent beaucoup plus cher que d'autres. Dans cet épisode, j'interview Solène qui est COO, donc bras droit opérationnel pour les entrepreneurs depuis plusieurs années maintenant. Et bien évidemment, c'est la mienne également depuis 2021. Dans cet épisode, on va aborder plusieurs erreurs qui peuvent carrément faire couler ton business, donc je t'invite à être... Très attentif pendant l'écoute de cet épisode, à prendre des notes et surtout n'hésite pas à venir sur Instagram ou même en commentaire de ce podcast nous dire ce que tu en auras pensé et si jamais tu as peut-être déjà vécu les erreurs qu'on va mentionner dans cet épisode. Je te souhaite une très belle écoute et je te retrouve juste après. Bienvenue sur le podcast Because We Care, le podcast qui a l'issue stratégie business, expérience client et vraie vie d'entrepreneur. Ici Padre 7 Magique. juste des tasses de thé bien chaudes, ta safe place et des vérités qui brûlent juste comme il faut. Hello Solène !
- Speaker #1
Salut Dorianne !
- Speaker #0
C'est trop bien parce qu'on a tellement l'habitude de faire des réunions ensemble que j'ai pas l'impression qu'on enregistre un podcast, j'ai l'impression qu'on fait une petite réunion.
- Speaker #1
C'est vrai, c'est vrai.
- Speaker #0
Mais non, aujourd'hui on va parler d'un truc hyper important. Et cette idée de podcast m'est venue à force d'échanger avec toi, de remarquer... Nos propres erreurs chez Baker Bloom, et puis je me suis dit, tiens, il y a forcément des erreurs communes à tous les entrepreneurs qui font que parfois c'est chaud de continuer à bien gérer son business, et il est d'intérêt public qu'on en parle aujourd'hui. Mais avant de commencer, Solène, est-ce que tu peux nous dire qui tu es, te présenter et nous dire ce que tu fais surtout comme métier ?
- Speaker #1
D'accord. Alors, je m'appelle Solène, ça c'est connu. Je suis COO à temps partagé, donc COO c'est quoi ? C'est Chief Operating Officer, en gros c'est Directrice des opérations, bras droit pour entrepreneur. Je travaille depuis 4 ans et demi, bientôt 5 ans en tant que COO et j'ai accompagné plus d'une trentaine d'entrepreneurs francophones et aussi à l'étranger dans la croissance de leur business. Et donc, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire souvent des personnes qui sont arrivées à un point clé de « je ne peux plus gérer tout tout seul, j'ai quelques prestataires autour de moi, mais la boîte est en train de devenir trop grande pour que je gère tout tout seul, et donc j'arrive, je structure, je recrute d'autres personnes si besoin, je mets en place des process qui font que ça fonctionne mieux, et puis j'aide à une croissance plus sereine et plus pérenne. » Voilà ce que je fais.
- Speaker #0
Trop bien. Donc, tu accompagnes une trentaine d'entrepreneurs. dont je fais partie, donc je suis heureuse de faire partie.
- Speaker #1
C'est ma plus longue collaboration, ouais.
- Speaker #0
Est-ce que j'ai été ta première cliente ? Non, pas ta première, dans tes deuxièmes ou troisièmes peut-être.
- Speaker #1
Ouais, c'est le début de mon activité, ouais. Très rapidement en fait, on s'est trouvés.
- Speaker #0
Bah c'est ça, ça va faire quatre ans là ? Ça va faire quatre ans. Aïe, aïe, aïe, il va falloir qu'on fête ça.
- Speaker #1
En août, ça fait quatre ans, je me souviens encore quand tu m'as appelée, j'étais en vacances au Portugal et tu m'as annoncé que tu me recrutais, que c'était moi qui avais été sélectionnée.
- Speaker #0
J'ai l'impression que c'était il y a un mois et en même temps, j'ai l'impression que ça fait une dizaine d'années. C'est très bizarre comme sensation. Est-ce qu'avant qu'on entre dans le vif du sujet, justement des grosses, grosses erreurs qui peuvent faire couler des business, qui ont fait couler des business d'ailleurs, que toi tu repères et justement, ton rôle aussi, c'est d'arriver avant. que ce genre de problème ne soit trop important et qu'il ne soit plus récupérable. Est-ce que tu peux nous parler un peu des domaines des entrepreneurs que tu as accompagnés ? C'était quoi leur industrie ? C'était quoi leur type de business ? Pour qu'on se fasse un petit peu une idée aussi de chez qui tu as pu repérer, dans quel type de business tu as pu repérer ces erreurs aussi.
- Speaker #1
Alors en grande, grande majorité, j'ai accompagné des entrepreneurs qui avaient des business en ligne, qui avaient donc des produits ou des programmes en ligne. beaucoup de formations en ligne, des OF mais pas que Alors des OF,
- Speaker #0
des organismes de formation pas des OnlyFans Non pardon,
- Speaker #1
pour mieux préciser des OF donc des organismes de formation mais pas que donc toutes les des entreprises qui ont des produits ou des services en ligne, soit du coaching soit des formations pour des métiers soit des formations pour des outils. Voilà donc dans toutes sortes de domaines, ça va de l'immobilier au yoga au customer care. J'ai aussi accompagné des thérapeutes et dernièrement bientôt du e-commerce aussi donc voilà des entreprises qui sont soit dans le... 100% digitales, soit qui ont aussi une partie e-commerce.
- Speaker #0
Trop bien. Merci beaucoup Solène pour ce beau panel. C'est top. On a un petit peu relevé, toi et moi, juste avant qu'on commence pour structurer un peu l'épisode, trois grosses catégories d'erreurs que font les entrepreneurs. Est-ce que d'abord, tu peux nous expliquer, en gros, la typologie d'une erreur business qui font qu'un business va droit dans le mur ?
- Speaker #1
La typologie ? Parce qu'en fait,
- Speaker #0
il y a... En fait, je pense que tout le monde fait plein d'erreurs dans un business. En gros, c'est quoi les différents degrés ? Voilà, c'est peut-être ça mieux, les différents degrés de problèmes. Ceux qui peuvent attendre, ceux qu'il faut traiter, mais ce n'est pas non plus une urgence. Et tu vois, c'est quoi les signaux ? Et ceux où il faut vraiment s'en alarmer tout de suite.
- Speaker #1
Ce n'est pas facile parce que ça dépend de quel type d'erreur. Évidemment qu'on fait tous des erreurs et ce n'est pas grave. Ce qui compte, à mon avis, c'est de s'en rendre compte assez tôt. pour changer de course. En gros, se dire « Ok, j'ai fait une connerie, ça, ça ne marche pas. » Et ne pas s'entêter dans le truc. Pour moi, c'est plutôt ça. Ce qui fera la différence, c'est de se dire « Là, j'ai fait une erreur, je change mon chemin. » De ne pas s'entêter dans ce qui ne fonctionne pas. Si on le repère, assez rapidement, se dire « Ok. » Ou alors se donner une deadline, se dire « Ok, là, je vois que ça ne fonctionne pas. » Est-ce que ça ne fonctionne vraiment pas ? Et j'attends deux semaines, un mois et je me donne une deadline. Mais en gros, en se disant, bon là, ça, c'est la deadline. Si ça ne s'est pas amélioré d'ici là, on change.
- Speaker #0
Ok, trop bien. Finalement, il y a quatre catégories d'erreurs. Tu le verras, tu découvres. Écoutez, sans plus de suspense, la première catégorie d'erreurs qu'on a repérée, que Solène a repérée avec moi, c'est l'argent. Est-ce que tu peux nous parler des erreurs, des problèmes d'argent dans les business ? qui sont vraiment graves, qui, on se dit, ben là, si on continue, ça dépose le bilan, quoi.
- Speaker #1
Alors, l'argent, c'est vraiment le nerf de la guerre. Et pour les entrepreneurs qui ont commencé petits, certains ont été d'abord auto-entrepreneurs et puis ils ont dépassé les plafonds de l'auto-entreprise, ce qui est super. Et puis ensuite, ils sont passés en société. Sauf qu'en fait, la gestion d'une société, ce n'est pas du tout la même chose. La gestion de la trésorerie d'une société, ce n'est pas du tout la même chose que la gestion d'une activité auto-entrepreneur puisque c'est beaucoup plus c'est un peu plus complexe. C'est aussi plus de charges sociales, c'est plus de charges en règle générale. Et donc, ça demande de planifier un peu son année parce qu'on va devoir payer à retardement des cotisations sociales, de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur les sociétés. L'impôt sur le revenu, c'est en tant que gérant. Et l'erreur que je vois souvent, c'est qu'en fait, en auto-entreprise, on peut faire un peu aux doigts mouillés. On est tout seul dedans. ou quasiment, on a la vision sur ses comptes, on sait à peu près où on va, on paye l'URSSAF tous les mois. On ne peut pas déduire ses charges, c'est hyper simple. Et quand on passe en société et quand on commence à avoir une équipe avec des prestataires ou même parfois avec des salariés, ce n'est plus du tout la même chose. Alors, quand on passe en société, généralement, on se fait accompagner, on a un comptable, mais ça n'empêche que le comptable, il va par exemple… pas forcément, c'est pas son rôle, c'est plutôt le rôle d'une CEO ou d'une DAF, mais de faire votre prévisionnel sur l'année, de se dire, ok, combien on prévoit de rentrée d'argent, mais surtout, là, avec le niveau de charge actuel, combien on va devoir dépenser sur l'année, combien je dois absolument rentrer au minimum pour prouver mes charges. Et surtout ne pas se faire surprendre par l'URSSAF, qui peut parfois faire des petites surprises, parce que l'URSSAF Merci. Ça fonctionne un petit peu à retardement. Il y a un échéancier, on reçoit notre échéancier, on va nous retirer de l'argent tous les quatre mois par an et puis ils vont aller réajuster si l'entrepreneur s'est payé plus ou moins. Mais il y a toujours une année de décalage et donc ça peut avoir des très grosses surprises. Et puis on peut avoir des régulations URSAF et prendre 10 000 euros. Donc en fait, toutes ces choses-là font qu'on ne peut pas continuer quand on est en société de gérer ses finances un peu aux doigts mouillés et se dire ça va je suis large, j'ai de la trésor il faut vraiment avoir en gros les chiffres posés et être conscient de combien je dépense, combien ma charge combien je dépense en outils combien je dépense en ressources humaines en fait il faut combien d'argent pour faire bien rouler ma boîte et faire de la marge et pouvoir me rémunérer correctement et voilà donc en fait toutes ces choses là ça se prévoit Et c'est vraiment des erreurs qui peuvent être hyper graves si en fait on continue de gérer un peu. au doigt mouillé. Et j'ai vu des entrepreneurs qui font un million, un million cinq plus, faire au doigt mouillé, mais c'est hyper risqué. Et vraiment, c'est risqué. Et ils peuvent se retrouver dans des situations catastrophiques. Et j'ai aussi, dans mon réseau professionnel, des exemples de sociétés qui étaient en plein succès, en plus qu'ils fonctionnaient bien et qui ont littéralement craché avec faillite et redressement judiciaire parce que mauvaise gestion financière. Donc... En fait, le fait que l'activité fonctionne très bien et derrière que les finances n'aillent pas, c'est possible. Ce n'est pas parce qu'une activité fonctionne très bien que les finances suivent derrière. Ce n'est pas forcément corrélé. Et donc, il faut être conscient de ça. Et donc, c'est vraiment hyper important. En fait, il y a le nerf de l'argent, c'est tout. En entreprise, c'est tout. Et si on veut pouvoir avoir une entreprise pérenne, se payer, payer toute son équipe, payer tous ses outils et faire en sorte que ça continue de fonctionner, il faut prévoir. Il faut prévoir. Quand on engage quelqu'un, il faut savoir si sur l'année, on va avoir le budget pour garder cette personne. Sinon, pourquoi vous allez mettre de l'argent et de l'énergie si vous savez que vous n'avez pas assez de trésor ou qu'il n'y a pas un prévisionnel assez important ? Vous savez que vous n'êtes pas sûr de pouvoir rentrer du chiffre d'affaires assez important pour pouvoir couvrir les dépenses.
- Speaker #0
Totalement. Est-ce que parfois, tel retour comme quoi, prévoir autant, ça tuait un peu la spontanéité parfois ? de certains entrepreneurs qui peuvent avoir une âme créative ou ce genre de choses ?
- Speaker #1
Au contraire, parce qu'en fait, quand on prévoit, on sait que c'est le minimum. Par exemple, on se dit, ça c'est le minimum pour payer mes charges. OK. Et du coup, rien n'empêche. La créativité, c'est sur les produits, c'est sur la manière de vendre. Et donc, si on fait plus, c'est génial. Après, on se dit, OK, on a du budget en plus, qu'est-ce qu'on peut faire en plus ? Et donc, on a la liberté de pouvoir dépenser. dans plein d'autres choses, réinvestir dans sa boîte, avoir un nouveau projet, lancer un side business. J'ai une cliente qui a une formation en ligne qui fonctionne très bien et qui du coup, parce que ça fonctionne bien et que son entreprise est très bien gérée financièrement, elle sait qu'elle a les moyens de développer un business d'e-commerce à côté. Et c'est ce qu'elle est en train de faire. avec une marque, avec des créatrices. Et moi, je trouve ça génial. Là, c'est vraiment ça, le nerf de la guerre. Et c'est ça qui est génial, c'est que quand c'est bien géré, les finances, tu te dis, OK, j'ai combien pour lancer mon autre business à côté ? Et là, c'est ça qui est top. Ça ne casse pas du tout la créativité. Et justement, ça permet de s'étendre encore plus et de faire vivre encore plus sa créativité. Parce que justement, si on a les moyens de financer ses nouvelles idées, c'est top. Mais il faut le savoir si on a les moyens ou non de financer ces nouvelles idées. Si tu lances une nouvelle idée alors que la boîte qui est en train de tourner est en grande difficulté et que finalement, tu vas devoir virer la moitié de ton équipe dans deux mois, pour moi, c'est justement une bonne gestion des finances. Ça permet d'être créatif, de développer des idées, des projets à côté et puis d'être moins stressé en se disant si l'idée à côté ne marche pas bien. C'est pas grave, on sait qu'on a encore ça de marche, c'est pas très très grave en fait, tu vois. Donc tu peux tester et puis tu peux te louper au final. Et finalement, c'est ça dans la créativité qui est chouette, c'est que si t'as assez d'argent pour essayer, et puis rater, et puis recommencer, et puis changer, c'est ça en fait, la clé.
- Speaker #0
Et pour les personnes qui nous écoutent et qui pourraient se dire, je suis le profil des personnes qui font ce genre d'erreur. Ce serait quoi, toi, un mini plan d'action à faire tout de suite pour relever le truc, en fait ?
- Speaker #1
Plusieurs types d'entrepreneurs. Il y a ceux qui sont à l'aise avec les chiffres et avec l'argent, et il y a ceux qui ne sont pas du tout à l'aise avec les chiffres et avec l'argent. Alors, c'est deux choses un petit peu différentes, être à l'aise avec les chiffres et être à l'aise avec l'argent. Être à l'aise avec les chiffres, c'est les gens qui n'aiment pas travailler dans des tableaux Excel et qui ne savent pas, et qui n'ont pas envie de passer des heures à aller rentrer des chiffres dans des tableaux. Je lève la main. Je comprends, voilà. Et ne pas être à l'aise avec l'argent, c'est autre chose. Il y a un peu plus de psychologie, mais c'est vrai qu'en tant que bras droit, je le vois souvent chez les entrepreneurs, certains ont des rapports un peu tabous à l'argent ou des rapports difficiles avec finalement le succès. Donc certains entrepreneurs se sabotent ou s'auto-sabotent vraiment parce qu'ils ont du mal à se dire qu'ils ont vraiment gagné de l'argent ou qu'ils vont gagner de plus que leurs parents ou des choses comme ça. Bon ça c'est au-delà de mes compétences parce que moi je ne suis pas coach et je ne suis pas thérapeute. Mais d'abord donc la première chose c'est de se poser la question à soi-même. Est-ce que je n'aime pas les chiffres parce qu'en fait ça me fait peur et je préfère me mettre des œillères parce qu'en fait je ne veux pas voir ce qui se passe parce que ça me stresse. Et c'est quoi mon rapport à l'argent aussi ? Est-ce que j'ai perdu succès, vraiment ? Comment je me sens ? Est-ce que dans ma famille, c'était un tabou ? Voilà, ça, c'est des profils d'entrepreneur. Donc ça, c'est des choses. Alors, en règle générale, en fait, ceux qui sont bons avec l'argent et qui sont bons avec les chiffres, ils le font dès le départ et ils le font tout seuls. Donc, ils n'ont pas besoin d'accompagnement. Donc, en vrai, ceux qui sont là à un moment, à un niveau où ils se disent « Bon, en fait, je n'ai pas du tout le nez dans mes finances, mon conseil, c'est de se faire accompagner. » Ça ne sert à rien de vous faire violence, de vous dire « Je vais me mettre 4 heures dans le tableau Excel, je vais remplir les trucs. » Non. Faites-vous accompagner. Il existe des RAF ou des DAF. des RAF, c'est des responsables administratifs et financiers, ou des DAF, des directeurs administratifs et financiers, à temps partagé, donc en fractionné, comme moi.
- Speaker #0
Ou même des CEO qui peuvent s'en occuper.
- Speaker #1
Il y a des CEO qui peuvent s'en occuper aussi. Il y a des CEO qui peuvent s'en occuper aussi. Donc, soit une ou un CEO, soit un RAF ou un DAF, externalisé, vous n'avez pas besoin d'internaliser, vous n'avez pas besoin de recruter en CDI ce genre de personnes. mais voilà vous pouvez avoir quelqu'un qui s'occupe des finances de votre entreprise selon aussi la taille de votre équipe selon si vous avez des salariés ou pas votre COO peut le faire si vous avez un business modèle assez simple avec quelques offres voilà mais à partir du moment où il y a tout un pan salariat ressources humaines moi je conseille d'avoir une personne dédiée en entreprise parce que c'est un poste c'est un poste qui prend du temps en fait du coup de voilà d'appeler les enfin les Les, pardon, les, tous les administrations, le cabinet comptable, les factures, tout ça, c'est un vrai boulot, du coup, à part entière. Mais par contre, une DAF ou une RAF, oui, vous aidera à faire votre prévisionnel et à le tenir à jour, et puis sera un partenaire stratégique au niveau des décisions finances, autant votre CEO.
- Speaker #0
Que tu es pour moi depuis un moment, d'ailleurs.
- Speaker #1
Oui, je suis en charge de tes finances, de finances de Picker Blue.
- Speaker #0
Et heureusement, chacun sa zone de génie. C'est un truc, je vais rajouter ma petite patte à ce que tu viens de dire, parce que parfois il y a des entrepreneurs qui ressentent un petit peu de honte à se dire mais c'est pas normal, je suis pas faite pour être entrepreneur, si j'arrive pas à gérer mes finances et tout, mais en fait non, chacun sa zone de génie. Et quand on a compris ça... justement, le but, c'est de chercher des personnes qui sont meilleures que nous dans les choses pour lesquelles on n'est pas forcément ultra doué. Oui,
- Speaker #1
je rajouterais juste un petit bémol, entre guillemets, sur les finances. Même si vous n'êtes pas doué et que vous n'aimez pas ça, et que vous recrutez quelqu'un pour le faire, c'est quand même hyper, hyper, hyper, hyper important que vous suiviez et que vous sachiez quand même ce qui se passe financièrement dans votre boîte. Vous ne pouvez pas entièrement déléguer ça en se disant, je ne regarde de rien, je ne fais rien. Parce que, aussi, pour la simple et bonne raison que légalement, vous êtes responsable de votre société et que si votre RAF ou DAF ou votre cabinet comptable fait n'importe quoi, c'est comme vous, c'est pour votre pomme. Donc, c'est important. Et puis, c'est tellement l'argent, c'est vraiment tellement important qu'il faut absolument que vous ayez un peu un degré de compréhension. Mais si vous recrutez bien votre RAF Merci. ou votre CEO, vous allez aussi avoir quelqu'un qui peut vous éduquer sur ces sujets-là et vous aider à mieux appréhender ces sujets-là et à mieux les comprendre. Tout l'enjeu est là, de trouver quelqu'un qui puisse faire ça pour vous si vous n'êtes pas doué avec des chiffres, mais qui, en même temps, que vous ayez une compréhension pour que vous puissiez quand même suivre que ce que la personne fait, ça a du sens et qu'on n'est pas en train d'emmener votre entreprise là où il ne faut pas. C'est un sujet qu'il faut quand même essayer de maîtriser, même si on s'y intéresse peu.
- Speaker #0
Comprendre au moins. Totalement. C'est bien parce que tu as parlé un petit peu de recrutement, donc ça nous amène à notre deuxième catégorie d'erreurs. Les gens, et c'est drôle parce qu'il n'y a pas longtemps, je suis tombée sur une vidéo qui disait que l'argent, c'est l'art des gens. Et au final, c'est plutôt vrai. Parce que sans gens, il n'y a pas d'argent. C'est les gens qui nous payent, nos clients, etc. Et c'est l'art, au final, de connecter avec les gens. Et je trouve ça super vrai. Bref, voilà, c'était la petite aparté. Et donc, deuxième catégorie de problèmes, justement, les gens. Est-ce que tu peux nous parler des différents problèmes qu'on peut rencontrer en tant qu'entrepreneur avec les gens, justement, en interne et en externe ?
- Speaker #1
Alors, faire des erreurs de recrutement, ça arrive à tout le monde. Je pense qu'il n'y a personne, aucun entrepreneur qui te dira « J'ai fait 100%, mon équipe est toute parfaite, je n'ai jamais eu à me séparer de personne. » Même moi qui suis CEO et donc dans les entreprises qui suis responsable des recrutements, ça fait, oui, quasiment cinq ans que je le fais. Même moi, ça m'arrive encore parfois de faire un recrutement où je me dis, bon, là, en fait, je me suis trompée. Je pensais que la personne allait être bien et que ça allait bien fonctionner dans la boîte. Et finalement, ça ne fonctionne pas. Il faudrait que je retrouve le livre ou le speaker qui a dit ça. Mais en anglais, c'est « hire fast » et « fire faster » . Donc, en gros, ça veut dire d'engager rapidement et de virer encore plus rapidement. Alors, ça paraît un peu sans cœur et tout. Et ce n'est pas du tout ce que je fais dans ma pratique. mais En gros, et ça revient à ce que je disais au tout début, c'est quand on se rend compte qu'on a fait une erreur, ne pas trop attendre et ne pas s'entêter dans l'erreur. Alors, quand c'est de la ressource humaine, je modère un peu ça en disant, parfois, il y a un petit temps d'adaptation entre le prestataire, et donc il faut aussi laisser sa chance. Donc, ce n'est pas, OK, la personne, elle fait un truc qui ne vous plaît pas, deux heures après, elle dégage. On n'est pas dans ce truc-là. Mais plutôt, OK, je vois qu'il y a... besoin d'ajustement au début. Déjà, est-ce que vous avez bien préparé votre onboarding ? Parce que ce n'est pas forcément que la personne, elle n'est pas OK. C'est peut-être aussi que vous ne l'avez pas bien accueillie dans l'entreprise et qu'elle n'a pas tout ce qu'il faut pour bien travailler. Donc, en fait, il faut aller un peu étudier la situation. Pourquoi ça se passe mal ? Est-ce que ça vient d'elle, de cette personne-là ? Est-ce que c'est un mauvais recrutement ? Est-ce que je ne l'ai pas bien accompagnée ? Et donc, il faut en fait parler à votre recrutement et dire bon, OK, là, il y a ça, ça, ça qui s'est passé, moi mes attentes c'était ça, est-ce que les attentes étaient claires, est-ce que t'as tout ce qu'il te faut pour bosser Et en gros, vous redonnez une deadline en disant dans deux semaines, voilà ce que j'attends. Et en fait, si vous vous rendez compte que ça ne fonctionne toujours pas, là, vous pouvez vous dire, écoutez, vous vous dites, au bout d'un mois ou deux, ça ne fonctionne pas. Ce n'est pas un bon recrutement. On n'est pas un bon match. Et au revoir. Ça, c'est facile pour les freelances. Si vous engagez des gens en CDD, CDI, mon conseil, c'est de faire des longues périodes d'essais pour vraiment prendre le temps. Parce qu'un CDD, un CDI, surtout en France, ça engage et ça engage financièrement de manière très importante. Et une rupture co, ça coûte de l'argent à l'entreprise. Donc pour être sûr de bien faire des bons recrutements, il faut faire des longues périodes d'essais avec des checks réguliers. Et vraiment bien checker la relation et le travail de la personne les premiers mois. Et comme ça, ça évite. les mauvaises surprises, après on est jamais complètement à l'abri, il y a des gens qui donnent tout en période d'essai, il y a vrai qu'ils font plus rien mais bon, c'est aussi rare donc faire des longues périodes d'essai et tester et de réajuster en fait, de pas laisser de pas laisser ce qui vous va pas ne pas fonctionner, de se dire en fait la personne elle va comprendre que ça me va pas non, il faut être très clair c'est comme dans un couple, il faut communiquer Merci. Il faut dire, écoute, voilà, ça, c'était les attentes. Voilà ce qu'il en est. Finalement, ça ne marche pas. Et comment on peut redresser la barre et faire des points réguliers ? Et si ce n'est pas vous, c'est votre CEO. Moi, dans l'entreprise, c'est mon rôle de faire ça avec des équipes. Et ça permet d'éviter, en tout cas, de limiter les erreurs de recrutement. Bien préparer le recrutement, faire des checks, et puis se séparer rapidement de la personne si ça ne fonctionne pas. Voilà. vraiment pas s'entêter. Vous vous entêtez pas avec quelqu'un avec qui ça ne le fait pas. Même si vous m'aimez bien amicalement, même si c'est quelqu'un qui... ça fonctionne humainement. Si ça fonctionne vraiment, vraiment pas au niveau de l'entreprise, séparez-vous de cette personne.
- Speaker #0
Il y avait aussi la question de la mauvaise gestion d'équipe. Donc tu vois, au-delà du recrutement, quand on a même les bonnes personnes, qu'est-ce que tu peux constater, toi, comme erreur, justement, dans la gestion des équipes ?
- Speaker #1
Alors, il y a plusieurs choses. Il y a un manque de structure dans la boîte, par exemple, et ça n'aide pas à bien gérer son équipe. C'est-à-dire que du coup, le CEO, il est sollicité constamment parce qu'en fait, les pressas et les employés ne peuvent rien trouver. Où est-ce qu'il laisse le document ? Et ça, finalement, c'est quelque chose qui doit être préparé en amont parce que sinon, le client, le CEO, il fait un cas parce qu'il est sur-sollicité. Et ça ne sert à rien. En plus, ce n'est pas là où on a besoin de son énergie. Donc, ça revient au bien préparer les arrivées des équipes. C'est aussi avoir une structure qui permet de bien accueillir les gens dans lesquels on est et de ne pas être sur-sollicité en management ou en micro-management. ou voilà Les erreurs en management, c'est faire trop confiance ou faire pas du tout confiance. Il y a juste ce milieu à trouver. De se dire dès le départ, je fais tout confiance, je ne check rien, il n'y a aucun moyen de contrôler ce que la personne fait, il n'y a pas d'objectif, il n'y a pas de KPI, ou alors je ne check jamais ce qui est fait. C'est un peu trop laxiste, entre guillemets. Il peut y avoir des mauvaises surprises. Et en même temps, ne pas du tout faire confiance et partir du principe que parce qu'on a eu des mauvaises expériences, de toute façon, le prestat ne fera jamais aussi bien que moi. Je ne suis jamais content. Donc, ça ne sera pas bien fait. Donc, partir de l'idée que de toute façon, ça ne sera pas aussi bien fait que si c'était vous. Donc, en fait, c'est trouver un juste milieu. Quand on est manager, c'est trouver le juste milieu de... Je fais confiance, je donne ma confiance pour laisser l'espace à la personne de pouvoir bien faire son travail. Mais en même temps, je vérifie quand même que le boulot est fait. Et qu'il est bien fait. Pas en micromanagement, mais avoir des checks. Ou par exemple, quand il y a des objectifs, est-ce que l'objectif est atteint ? Oui, non, pourquoi ? Et donc, ça aussi, c'est un CEO. Une CEO, c'est aussi son boulot. Et c'est en ça qu'elle vous est utile dans une entreprise. Parce que vous, en tant que CEO, vous avez autre chose à faire. En gros, vous avez envie de créer vos produits, vous bossez avec les sales, parce que par exemple, si c'est votre image, vous faites du contenu, vous faites des choses. Et donc, toutes ces choses-là de management de l'équipe et de faire tourner la boîte, à un certain niveau, en tout cas, il faut que vous soyez accompagné pour qu'il y ait quelqu'un qui mette en place ces choses-là et qu'il fasse pour vous.
- Speaker #0
Totalement. Et j'avais envie de rajouter un truc sur le problème de recrutement ou même la mauvaise gestion d'équipe. Quelque chose que j'ai pu remarquer avec certaines personnes que j'accompagnais aussi au recrutement ou quoi, c'est de réussir à mettre son égo de côté. Comme tu disais tout à l'heure, c'est pas toujours de la faute de l'autre. Très souvent, et beaucoup plus souvent qu'on le pense, c'est, comme tu disais, un gros problème d'onboarding, d'accueil des gens dans l'entreprise. Les gens n'ont pas la formation qu'il faut, on leur donne pas accès aux outils à temps, ils sont un petit peu laissés comme ça. dans le vide. Et pareil pour la gestion d'équipe, très rarement les entrepreneurs arrivent à se remettre en question et se demander, ok, avant d'accuser cette personne pour son travail, est-ce que moi j'ai tout mis en œuvre, j'ai tout donné, j'ai tout offert pour que cette personne puisse bien faire son travail ? Et je pense que si on se pose la question très sincèrement, la plupart du temps, on a des améliorations à faire de notre côté avant de décider si cette personne effectivement est à garder ou pas. Il y a vraiment ce côté d'ego souvent qui rentre énormément en conflit avec la gestion d'équipe.
- Speaker #1
Oui, c'est pour ça que moi, dès qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, quand je fais la rencontre avec le prestataire ou le membre d'équipe avec qui ça ne fonctionne pas, il y a toujours deux côtés. Il y a toujours, OK, voilà nos attentes et voilà ce qui ne fonctionne pas de notre côté. Enfin, voilà ce que je te dis de toi, de ce qui ne fonctionne pas. Mais quel feedback, toi, tu peux me donner ? Est-ce que tu as tout ce qu'il faut ? Qu'est-ce qu'on n'a pas fait, en fait ? c'est quoi notre tort à nous ? Parce que les torts sont souvent partagés, pas toujours, des fois c'est quelqu'un qui ne passe pas bien, mais souvent les torts peuvent être partagés et donc on peut aussi se remettre en question en tant que client. Et c'est aussi, j'y reviens, mais en tant que CEO, c'est pour ça que c'est plus facile d'avoir une CEO qui fait ça à sa place, parce que comme ça, ce n'est pas une remise en question directement de ta boîte. Il y a moins d'émotionnel en fait, ça met une tierce personne au milieu.
- Speaker #0
C'est clair. C'est vrai que si je prends mon exemple, moi j'ai tendance à faire très confiance tout de suite. Alors après, j'ai eu beaucoup de bienfaits. C'est que mes recrutements jusqu'à maintenant, ils ont plutôt été bons. Donc la confiance que j'accordais directement, au final, ça matchait parfaitement avec les personnes, parce que c'est ce dont elles avaient besoin aussi. Mais ça m'est arrivé de ne pas assez contrôler et de me rendre compte plus tard ou même maintenant qu'en fait, il y avait vraiment des trucs qu'il fallait améliorer bien avant. Et un autre petit pan aussi qu'on va survoler rapidement parce que j'en parle assez dans le podcast, en parlant des gens. Est-ce que tu as déjà accompagné des personnes où tu t'es rendu compte que le customer care, c'était tellement une catastrophe qu'effectivement, s'il n'était pas amélioré là dans les prochains temps, ça allait être très compliqué pour la suite ?
- Speaker #1
Alors oui, pas au point de faire complètement couler une boîte, mais par contre au point de quand même affecter le chiffre d'affaires. Parce que c'est une chose de bien vendre. Mais ensuite, un, si les clients qui sont rentrés dans la formation ou dans le produit, ensuite sont mécontents, ça, c'est aussi hyper important à prendre en compte parce que ces clients-là, ils vont aller parler sur les réseaux sociaux, ils vont mettre des avis sur Google, sur Trustpilot, ils vont vous envoyer des emails, pas très sympathiques, en disant je ne suis pas content, x, y raison. si vous répondez pas
- Speaker #0
C'est là où généralement il y a une escalade et que ça devient public. Et en fait, l'atteinte à votre image de marque, elle est hyper importante et ça peut vraiment, vraiment affecter très, très, très grandement les ventes. Très clairement après, par exemple, il y a des startups qui ont été affichées sur des comptes Instagram. genre balance ta startup et autres, où il y a des très mauvaises pratiques de management ou des mauvaises pratiques de customer care aussi qui ont été mises à jour. L'impact sur l'image de marque et certaines de ces boîtes ont coulé à cause de ça. Et donc, le customer care et le team care, moi, ça va un peu ensemble. Mais il y a le customer care qui est en fait vers l'extérieur, qui est vers les prospects, vers les clients, vers l'audience. Et il y a le team care, la manière dont tu traites ton équipe. mais pour moi c'est... une philosophie globale en fait. Si tu traites bien, si ta philosophie, c'est de bien traiter l'humain, tu traites bien les humains qui sont à l'intérieur de ta boîte et les humains qui achètent tes produits et qui te permettent de vivre. Et donc oui, le customer care, ça a un énorme impact parce que ce n'est pas le tout de vendre un produit. Il faut que tes clients, ils soient contents. Et puis surtout, si tu veux continuer de faire vivre ta boîte, les fidéliser, ces clients-là, c'est hyper important. Tu partages très souvent cette statistique, c'est que c'est beaucoup plus facile de fidéliser un client. C'est-à-dire d'avoir un client qui a déjà acheté une fois chez toi, c'est plus facile de le faire racheter plutôt que d'aller chercher un nouveau client. Donc en fait, revendre un autre produit à un client existant, c'est plus facile qu'aller chercher du client qui ne te connaît pas, un client froid entre guillemets. et ça coûte plus d'argent d'aller acquérir un nouveau client que de refidéliser en fait ton client qui est déjà là et comment tu fidélises un client c'est un client c'est qu'il est content de son expérience chez toi il est content de ton produit il est content dont ton équipe l'a traité très très pratico-pratique dernièrement chez un client j'ai recruté une assistante virtuelle qui est aussi formée Customer Care Manager, je l'ai recruté dans le campus, c'est pas un secret, je viens beaucoup chercher pour mes clients des Customer Care Manager chez toi, mais parce que j'ai confiance dans leur formation, je sais à quel point elles sont extrêmement bien formées et à quel point ça change des choses en entreprise. Et donc là, clairement, on a vu une différence, c'est-à-dire que les clients étaient contents du produit, ils étaient contents de... C'est un produit assez cher, c'est un coaching long. dans le domaine de l'immobilier, les clients étaient contents. On avait des taux de satisfaction quand même assez hauts. Mais maintenant que notre Customer Care Manager, elle a instauré des petits rituels de bienvenue, de prise en compte de ces personnes-là quand ils arrivent dans le Slack. En fait, elle a personnalisé un peu leur expérience. Et ce n'est pas grand-chose. C'est vraiment... Et elle travaille sur quelque chose de plus global en ce moment pour encore améliorer leur expérience. mais Du coup, le fait qu'il y ait ce care donné aux clients, les réponses ont été très, très positives. Les nouveaux clients qui sont arrivés, et même ceux qui étaient là avant l'arrivée de la Customer Care Manager, disent « Ah, mais c'est génial, on se sent entouré, on se sent chouchouté, on sent qu'il y a vraiment quelqu'un là, de l'équipe qui répond. » Et en fait, ça augmente la satisfaction des clients, sachant qu'on va pouvoir, s'ils sont hyper contents. leur vendre un accompagnement supplémentaire parce que c'est des choses que cette entreprise-là, elle propose, elle propose des accompagnements supplémentaires. Eh bien, voilà, juste en fait avec une Customer Care Manager et avec quelqu'un qui a mis en place des actions de Customer Care simples, vous renforcez la fidélité de vos clients et vous allez plus facilement pouvoir les reconvertir. Évidemment, il y a là aussi la qualité du produit, ça ne fait pas tout, mais le Customer Care, c'est un ensemble et c'est hyper important, c'est hyper important. Pour moi, ça a un impact énorme. Et c'est en corrélation avec le team care. Le team care, si vous ne traitez pas bien vos équipes, vous allez avoir un énorme turnover. Si vous ne les payez pas bien ou si vous négociez toujours de plus à la baisse, à la baisse, à la baisse, et que votre équipe ne se sent pas rémunérée à sa juste valeur, que ce soit des salariés ou des freelancers, mais encore plus des freelancers. Les freelancers n'auront aucun scrupule à vous quitter. Ils vont partir, ils auront d'autres clients, surtout les bons. Les bons, ils sont très en demande. En gros, en vrai, ils n'ont pas besoin de vous. Et ça aussi, c'est un truc d'ego, mais parfois, il faut aussi... Les très, très bons freelance, ils peuvent trouver d'autres clients. Ils n'auront pas de difficultés. Et donc, il faut savoir les garder. Ça veut dire les payer à temps, ça veut dire bien les traiter, ça veut dire... Enfin, ça ne veut pas dire forcément les couvrir de cadeaux et tout, mais voilà, qu'il y ait une ambiance bienveillante dans la boîte, une bonne communication. qu'ils soient valorisés, qu'on les paye à temps. Voilà, ça, c'est juste la base. Et puis après, si vous voulez rajouter des petits extras, des team building, des cadeaux, des dîners, ça, ça peut être sympa aussi de créer du lien entre l'équipe. Mais en tout cas, juste la base de les traiter bien, qu'ils aient tout ce qu'il faut pour bien faire leur mission et qu'ils soient payés à temps, qu'ils ne soient pas obligés de vous courir après ou dès qu'ils vous envoient une facture. Ça, c'est le truc numéro un qui fait fuir vos freelances, sachez-le. Si vous n'êtes pas régulier sur la manière dont vous payez, si vos prestats doivent toujours, constamment, vous courir après pour être payé, c'est un des trucs où ils vont partir. Ils vont partir, c'est sûr. C'est aussi une marque de respect. Les gens, ils travaillent, ils ont besoin d'argent et ils vous envoient une facture. Payez-les en temps et en heure. N'attendez pas deux mois, un mois et demi et n'attendez pas quatre relances. Ce n'est pas respectueux.
- Speaker #1
Ah non, c'est vraiment un truc, c'est un fléau, vraiment ça.
- Speaker #0
Oui, d'ailleurs, on peut prendre ton exemple, Dorian, puisque toi, tu as un peu quasiment gamifié le truc, parce que chez Baker Bloom, sur le Discord de l'équipe, on invite l'équipe à envoyer sa facture le même jour du mois pour faciliter, en fait, toi, ta gestion. Tu demandes à l'équipe, envoyez-moi votre facture tous le 27 du mois. Comme ça, toi, tu sais que tu fais tous tes paiements en une seule fois. Et du coup, à chaque fois, tu envoies des gifs, des trucs marrants. Des gens, it's payday ! Du coup, c'est genre, allez te vendre un gif.
- Speaker #1
Le petit gif, take my money. Voilà,
- Speaker #0
take my money. Et moi, je trouve ça super parce que, un, ça dédramatise le truc. Enfin, voilà, on sait que tu nous payes. Enfin, t'es la con.
- Speaker #1
Oui, et puis, il n'y a pas de tabou.
- Speaker #0
Il n'y a pas de tabou sur ça.
- Speaker #1
Les entrepreneurs qui ont du mal à payer leurs prestataires, c'est vraiment un truc, ça sort de ma compréhension. parce que... On est bien content de les avoir, ces personnes qui nous font profiter de leurs talents, etc. Moi, j'attends d'être payée par mes clients quand ils font mes formations. Je n'aurai un comportement que je ne veux pas qu'on ait avec moi, avec mes prestataires. En plus, je suis très carrée pour l'organisation. Après, c'est peut-être un défaut. Je n'ai vraiment pas peur de la dépense dans tous les domaines.
- Speaker #0
C'est pour ça que je suis là. C'est pour ça que tu es là. ça peut-être pas non investir dans l'humain ça a jamais été ouais mais voilà il est possible de complètement rendre ça payer les factures par exemple sympa pour l'équipe et de leur rappeler de manière sympathique ok bah pour l'organisation de la boîte ça m'arrange si vous m'envoyez toutes vos factures tous nos factures le même jour et de le faire d'une manière marrante et puis ensuite du coup tout le monde se souvient tu vas genre ah mais oui c'est le genre aujourd'hui et du coup tu les reçois en temps en temps
- Speaker #1
Et en plus, ça fait un truc qui est hyper important, surtout que nous, on a une équipe quasiment que de femmes. En fait, ça les décharge mentalement. Parfois, c'est même moi qui suis obligée de courir après certaines prestataires, certaines freelances pour se dire...
- Speaker #0
Tu ne peux pas m'envoyer ta facture.
- Speaker #1
Ça fait plusieurs jours que j'attends ta facture, elle est où ? Ah oui, pardon. Et en fait, c'est là qu'on voit qu'il y a vraiment ce truc de confiance. Parce que si... Alors oui, c'est un peu embêtant de voir l'organisation, mais si ton freelance, il oublie de t'envoyer la facture tellement il est à l'aise... C'est que tu peux te dire, OK, il a confiance en toi au point où ce n'est pas sa préoccupation principale à la fin du mois de t'envoyer sa facture.
- Speaker #0
Oui, oui, oui.
- Speaker #1
C'est un indicateur.
- Speaker #0
C'est un indicateur, c'est clair. Bref, ritualisez l'envoi de facture avec vos équipes et vous pouvez le rendre marrant. Et un, ça vous décharge, vous, parce que vous recevez toutes vos factures au même moment. Vous pouvez les payer toutes au même moment. Et puis, vos prestataires, ils sont... Ils se marrent et puis ils se disent, ah bah c'est cool. Et puis en plus, ils savent qu'ils seront... Dé-dramatisés, quoi. Voilà, ça dé-dramatise, ils savent qu'ils seront payés bientôt. Donc, c'est top.
- Speaker #1
Il y a une autre catégorie, la troisième que j'ai notée, c'est le temps. Alors, c'est pas le temps, gestion du temps, etc. C'est quelque chose que tu as légèrement abordé avant, mais qui est hyper grave, je trouve. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui ressortait beaucoup. Je me souviens quand je faisais des masterminds, C'est le temps de prise de décision. La troisième erreur. Plus longtemps on met à prendre une décision... Plus cher, on paye les conséquences de cette attente.
- Speaker #0
Oui, ça va dans les deux sens. C'est soit on est dans l'attente de prendre une décision, donc on ne prend pas la décision, donc en attendant, la situation se dégrade. Ou alors on prend une décision qui est une mauvaise décision et on prend du temps à faire le chemin inverse. C'est ce que je disais au début. Donc le temps, oui, c'est important. Moi, je suis plutôt d'avis de... Après, pourtant, je ne suis pas une grosse preneuse de risques. J'ai toujours une approche plutôt conservatrice. Mais oui, étudier le risque, mais ne pas rester trop longtemps dedans. Prendre la décision rapidement et se dire que si jamais ça ne marche pas, on sera tout aussi capable de prendre la décision inverse pas longtemps après.
- Speaker #1
Il y a le côté risque, mais il y a aussi, en fait, toutes les décisions sont concernées. Quand est-ce que je lance un nouveau produit ? Est-ce que je fais la refonte maintenant ou plus tard ? Est-ce qu'en fait, vraiment, toutes les décisions, j'ai pu expérimenter depuis 7 ans, bientôt que je suis entrepreneur, toutes les décisions qu'on met du temps à prendre, vraiment, plus on met de temps à les prendre, plus on paye cher. Et limite, j'ai même envie de dire parfois, il vaut mieux prendre une mauvaise décision rapidement. que d'attendre le bon moment pour prendre la bonne décision.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec toi. Il vaut mieux prendre une décision rapide qui finalement s'avère mauvaise, et puis c'est pas... Et on ajuste. On ajuste.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Plutôt que d'attendre, d'attendre, quand on est dans une situation où on sait qu'en fait, c'est négatif déjà, on a une situation qui traîne, qui est pas... Plutôt que d'attendre, parce qu'en fait, la situation, elle va pas s'améliorer. S'il n'y a pas de prise de décision, de toute façon, s'il n'y a pas de changement, il n'y a rien qui change c'est ça
- Speaker #1
C'est vraiment la pire des choses de rester dans l'inaction, dans l'indécision. C'est pire que de prendre une mauvaise décision ou de faire une mauvaise action.
- Speaker #0
Dans certains cas, oui, je pense que ça peut être vraiment pire.
- Speaker #1
Maintenant, dernière catégorie d'erreur, la structure et l'organisation. Alors, on l'a mis en dernier parce qu'on a un petit peu classé dans l'ordre de gravité. Donc, en premier, on avait l'argent. En deuxième, on avait les gens. En troisième, donc on avait ce temps de prise de décision. Et en quatrième, la structure et l'organisation. Oui, c'est une erreur qui peut faire couler une boîte, mais la plupart du temps, les erreurs que toi, en tout cas, t'as constatées, elles n'en étaient pas au point où ça allait mettre en danger. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ça ? Parce que même si on l'a mis qu'en quatrième position, c'est quand même ultra important.
- Speaker #0
C'est ultra important, mais ça va paraître un peu... Enfin, parce que moi, mon job, c'est de structurer. Donc, c'est ce que, entre guillemets, je vends. à mes clients et donc je rabâche beaucoup de choses sur la structure mais il y a des bémols c'est à dire que le manque de structure ça peut fonctionner jusqu'à un certain niveau de développement et vous n'êtes pas obligé d'être parfaitement structuré dès le départ, c'est pas très grave franchement c'est pas la fin du monde, il ne faut pas se sentir coupable parce que vous n'avez pas les process parfaits parce que voilà jusqu'à un certain niveau de développement parce qu'au bout d'un moment, en effet, le manque de structure peut commencer à vous impacter. C'est-à-dire qu'en tant que chef d'entreprise, quand vous commencez à avoir une certaine taille d'équipe et un certain chiffre d'affaires, si vous n'avez pas du tout de structure, en fait, vous allez devenir fou parce qu'on va vous solliciter tout le temps pour plein de choses dont vous n'auriez même pas besoin de devoir répondre à 15 000 messages sur Slack ou plein d'emails juste parce qu'il y a un problème de structure. Et donc, je pense qu'il faut dédramatiser. Quand vous avez une toute petite équipe, vous avez 3-4 prestas et tout, et que c'est possible de tourner sans grosse structure, sans process parfaitement défini, ce n'est pas la fin du monde. C'est bien de les mettre en place à un moment donné, mais il ne faut pas se sentir de coupable, de se dire, ah là là, je n'ai pas la structure et tout. Par contre, quand ça commence à impacter, clairement. les résultats de votre entreprise, votre qualité de vie à vous en tant que chef d'entreprise parce que le manque de structure, c'est quelque chose qui mène au burn-out. C'est vraiment quelque chose qui mène au burn-out. D'être sursollicité constamment par ses équipes parce que c'est le bazar. C'est que votre énergie, elle ne part pas là où il faut. Votre énergie, elle ne va pas dans ce qui fait que votre boîte, elle a besoin de vous. Votre boîte, elle a besoin de la créativité, de l'idée des nouveaux produits. de votre image, quand c'est votre image qui vend les produits. Elle a besoin de plein de choses, votre boîte, mais elle n'a pas besoin que vous répondiez à 23h à machin ou machine de où est-ce que je trouve le PDF, truc, voilà. Au bout d'un moment, quand ce genre de demande, c'est 20 ou 30 fois par jour, là, vous avez un problème de structure.
- Speaker #1
Même pas besoin d'aller jusque-là, même 2-3 fois par jour, c'est qu'il y a un souci.
- Speaker #0
Si votre travail et votre flow de travail est constamment interrompu par des équipes parce qu'on ne trouve pas ici, on ne trouve pas ça, là, il y a un problème de structure. Et donc, la structure, ça n'a pas besoin d'être hyper rigide. La structure, c'est que vous pouvez mettre des grands principes en place ou alors engager quelqu'un, type CEO ou OBM pour vous aider à structurer. Mais voilà, c'est de mettre des process en place et puis de mettre des arbres de décision en place aussi, de dire à vos équipes, OK, vous avez une décision A, décision B, qu'est-ce que... Est-ce que vous pouvez faire les trois quarts du chemin avant de me solliciter, par exemple ? Et si on vient poser une question, autonomiser l'équipe en disant « Ok, tu as ta question pour moi, mais est-ce qu'avant, tu as fait toutes ces étapes-là ? Est-ce que tu es allé chercher dans la FAQ ? Est-ce que tu es allé chercher dans le drive ? Est-ce que tu as sollicité X ou Y personnes avant de venir me voir ? » Et donc, tout ça, c'est de la structure et c'est d'entraîner les équipes à fonctionner comme ça, d'une certaine manière. Alors oui, Quand on a mis ces choses-là en place... Dès le départ, et donc c'est intégré directement dans les recrutements, dans la manière dont on onboarde les gens, c'est plus facile. Et donc je conseille quand même de mettre de la structure au fur et à mesure des étapes de la croissance de l'entreprise, petit à petit, et d'avancer, de faire grossir sa structure en même temps qu'on fait grossir l'équipe. Donc c'est plus facile. Et oui, si vous êtes arrivé à un moment où vous avez une grosse équipe et il n'y a aucune structure, ça va être plus compliqué de remettre les choses et de remettre en gros tous les petits blocs, les petits cubes en place et de faire changer des dynamiques et des manières de travailler. C'est-à-dire que quand les gens travaillent avec vous depuis deux ans et qu'ils ont l'habitude de travailler avec vous d'une certaine manière, de vous poser des questions et tout, c'est plus compliqué de leur faire changer leurs habitudes et de leur dire à partir de maintenant. c'est plus comme ça qu'on fonctionne, on va faire comme ci, comme ça, c'est plus difficile. Évidemment, c'est beaucoup plus facile quand dès le jour 1, vous lui dites c'est comme ça qu'on travaille, et voilà, il n'y a plus rien à faire derrière, c'est comme ça qu'on travaille, il n'y a pas le choix. C'est là où tu trouves tes outils, c'est là où tu me sollicites pour x, y raisons, mais pas pour autre chose, c'est beaucoup plus facile. Parce que les vieilles habitudes ont la vie dure et la conduite du changement, même sur les petites boîtes, c'est quand même de la conduite du changement, ça prend du temps. Les humains, ils prennent du temps à changer. Il faut leur rappeler constamment. Et puis, il faut montrer l'exemple en tant que CEO, c'est-à-dire, si on met un espace collaboratif de travail ensemble, soit sur ClickUp, soit sur Trello, soit sur Notion, et qu'on demande à l'équipe d'arrêter d'écrire toutes ses tâches sur Discord ou sur Slack, mais de vraiment aller mettre les tâches dans l'outil de projet pour que tout le monde suive les tâches, pour que chacun ait sa liste de tâches, pour ne pas qu'il y en ait partout dans tous les sens, en tant qu'entrepreneur, il faut aussi suivre l'exemple et le faire soi-même. Donc voilà, c'est plus facile de mettre des choses en place avant plutôt que d'arriver à un point où on est épuisé, on n'en peut plus de la life, on a trop de choses. Parce qu'on n'a pas mis de structure. C'est évidemment plus facile de structurer avant. Mais il y a un bémol où on n'est pas obligé d'être ultra structuré tout de suite. Ce n'est pas grave.
- Speaker #1
Et parfois, c'est le contraire. Parfois, les gens passent trop de temps à structurer. Les entrepreneurs passent trop de temps à structurer parce que déjà, ils ont cette facilité. Je peux me mettre dedans, je pense. Je me souviens quand tu étais arrivée dans la boîte, tu m'as dit que c'était la première fois que je travaillais avec quelqu'un où il y a déjà... autant d'organisation, autant de trucs et je me souviens que t'es pas la seule aussi à me l'avoir dit quand c'est en nous on peut passer peut-être trop de temps dessus au lieu de passer du temps à développer le business, ça aussi c'est en fait dans tout ce qu'on a dit depuis tout à l'heure il y a une sorte de juste équilibre à avoir avec l'argent, avec les gens, avec le temps il y a vraiment le truc faut en faire assez mais jamais trop ni pas assez dans tous les domaines, pareil pour la structuration Parce que si tout est carré, qu'on passe 80% de notre temps à organiser et que 20% à vendre, là, il y a un problème.
- Speaker #0
Oui, et puis, c'est vrai que trop de structures, en effet, trop de structures trop tôt, peut ralentir la croissance. Ça peut ralentir la croissance, ça peut ralentir la prise de décision, ça peut ralentir beaucoup de choses. Encore une fois, et ce n'est pas évident de donner une formule magique parce qu'on dit qu'il faut un juste milieu. Ce n'est pas facile de dire c'est quoi le juste milieu, mais ça dépend des boîtes, ça dépend des équipes.
- Speaker #1
Chaque business est différent, chaque entrepreneur est différent.
- Speaker #0
Je pense que le point de repère, en tout cas, c'est de ne pas se sentir coupable ou de ne pas se dire « Ah là là, c'est trop le bordel » . Ce n'est pas grave à partir d'un certain niveau de business. Et ensuite, par contre, si vous vous dites Ça va commencer à m'affecter là parce que je vais avoir d'autres personnes. Si vous dites que déjà avec trois personnes dans votre équipe, en fait, ce n'est pas possible la manière dont ça fonctionne, c'est votre indice. Vous dites, OK, bon, alors, des trois personnes, on met quelque chose d'un peu plus structuré en place. Et n'attendez pas d'être dans le dur, d'être dans le burn-out complet. Donc, si vous savez que vous allez recruter, que vous allez faire rentrer des gens dans votre équipe, c'est le moment de vous dire, OK. On fait rentrer une, deux, trois, quatre personnes. Pour l'arrivée de la prochaine personne, on aura mis des choses en place. Attendez pas d'avoir recruté déjà et de vous dire, à partir de dix personnes, je vais commencer à structurer. Non, il faut le faire dans l'autre sens. C'est, OK, j'ai le projet de recruter une, deux, trois personnes, d'agrandir l'équipe parce qu'on fait plus de chiffre d'affaires. OK, en amont, on va aller structurer pour que ces personnes-là, quand elles arrivent, on ait déjà un fonctionnement qui ait changé et qui fonctionne mieux.
- Speaker #1
Super, merci beaucoup. On est passé sur pas mal de problématiques et la conclusion, je pense qu'elle va être un peu frustrante pour pas mal de monde de se dire que voilà, il faut trouver le juste milieu dans tout, il faut savoir se remettre en question, mais en même temps se faire confiance, faire confiance aux autres et en même temps les contrôler, s'investir dans la gestion financière et savoir aussi quand demander de l'aide, qu'on soit accompagné dans ce secteur-là. Mais le mieux est vraiment de mon expérience, de ce que je peux dire, c'est qu'à un moment donné, du développement de notre entreprise, il faut se faire accompagner pour tout ça. Parce que le but, c'est qu'en tant qu'entrepreneur, on reste concentré sur notre zone de génie et que si on commence à travailler plus sur des choses qui ne sont pas notre zone de génie, là, on arrive dans une autre catégorie de problèmes qui peut aussi fortement impacter une entreprise.
- Speaker #0
Je suis complètement d'accord, 100% d'accord.
- Speaker #1
Est-ce que tu veux ajouter un mot de la fin ? Solène pour conclure cet épisode ?
- Speaker #0
Ah tu me prends en dépourvue, j'ai pas prévu non je sais pas on a déjà balayé pas mal de sujets donc il n'y a pas vraiment de mot de la fin à part trouver le bon équilibre et si on ne sait pas le trouver tout seul se faire accompagner pour trouver le bon équilibre totalement,
- Speaker #1
merci beaucoup où est-ce qu'on peut te retrouver si on veut Alors, tu n'es pas créatrice de contenu.
- Speaker #0
Alors ça, c'est mon point faible. Quand on parle de savoir sa zone de génie et tout ça, clairement, les entrepreneurs avec qui je travaille sont des gens qui, eux, aiment être sur le devant de la scène. Et moi, ma personnalité aussi, ma zone de génie, c'est d'être dans les coulisses. Et donc, par définition, la création de contenu et de me mettre moi en avant, ce n'est pas quelque chose que j'aime faire. Ce n'est pas quelque chose qui me... Voilà, qui me hype trop. Et en plus, ce n'est pas quelque chose dans lequel je suis très bonne, mais aussi parce que je ne fais aucun effort, on ne va pas se mentir. Donc, on peut quand même me trouver sur les réseaux sociaux. Avec mes trois pop stories, par contre, ne vous emballez pas si vous m'aimez, s'il n'y aura pas du contenu de fou.
- Speaker #1
Et si on peut travailler avec toi ? Si quelqu'un nous dit, là, j'aime bien Solène, j'aime bien son approche, comment je peux bénéficier de ses conseils ou de son accompagnement ?
- Speaker #0
On peut venir me contacter en DM sur Instagram. C'est at tacopilote. Et on peut aussi me trouver sur LinkedIn, tacopilote ou solennefrappro. Et donc, vous pouvez venir me contacter, réserver un appel découverte pour qu'on puisse discuter de vos problématiques en entreprise et voir comment je peux potentiellement vous aider ou vous diriger vers les bonnes personnes qui pourront vous aider.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Solène.
- Speaker #0
Merci à toi de m'avoir invité.
- Speaker #1
Ce fut comme toujours très agréable et très utile.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
J'espère que cet épisode avec Solène t'aura plu, que tu auras pu retenir des leçons hyper importantes pour toi, pour l'avenir de ton business. Et en attendant l'épisode de la semaine prochaine, surtout, prends bien soin de toi.