Mimi Cremerie cover
Mimi Cremerie cover
Bordeauxfood

Mimi Cremerie

Mimi Cremerie

09min |25/09/2024
Play
Mimi Cremerie cover
Mimi Cremerie cover
Bordeauxfood

Mimi Cremerie

Mimi Cremerie

09min |25/09/2024
Play

Description

Le fromage, c’est toute une histoire et une vie de gourmand ! Aujourd’hui chez Mimi cremerie avec Mariane. Originaire de la Savoie, tu aimes obligatoirement le fromage et pour elle, c’est une reconversion dans ce monde de la gourmandise . On peut y trouver des fromages de toute la France avec des petits producteurs qui travaillent le produit avec amour . Une partie épicerie avec du vin , beurre, yaourts, un peu de charcuterie… un lieu de gourmands à découvrir rue Fondaudege sur la ligne D du tram !

#bordeaux #bordeauxfood #cremerie #fromagerie #fromages #cheese


Copyright : Bordeauxfood / 2024

Directeur de publication  : Thomas Galharague


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, chers amis de Bordeaux Food, aujourd'hui, je vous amène rue Fondaudège. On est Fondaudège Museum, l'idée du tram. Et une nouvelle formation de quartier est ouverte. Elle arrive de Savoie. Savoie ou bien, Marianne ?

  • Speaker #1

    Savoie, très bien,

  • Speaker #0

    merci. Merci à toi aujourd'hui de nous accueillir. Je suis dans les Chénimies. Toi, je crois que c'est dans la conversion.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Tu peux nous raconter la génèse de tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, au départ, j'ai fait des études de communication et de journalisme. Pour la faire courte, j'étais un petit peu à Rennes. Provence, j'ai fait une licence et un master, j'ai fait des études longues et puis après j'ai décidé de monter à Paris pour travailler, pour trouver du travail. Et j'ai été embauchée dans une société qui s'appelle Le Galion, qui est un réseau d'entrepreneurs de la tech. Donc vraiment pas du tout dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    Et comment t'es tombée dans le fourmage, par hasard ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais je crois que tu es de Savoie.

  • Speaker #1

    Oui, je suis de Savoie. Je suis née, j'ai grandi là-bas. Et au moment où j'ai eu envie de quitter mon entreprise et de faire autre chose, j'ai repensé un petit peu à... à tout ça. Je me rappelle que je me baladais dans la rue, je cogitais pas mal, et je passais devant des fromageries, et je me disais, ça a l'air trop bien, j'aimerais trop être avec eux. En même temps, je ne connaissais pas grand-chose de fromage, parce que moi, quand j'étais petite, on ne mangeait que des fromages de Savoie. Je connaissais très bien le Beaufort, les Mentales, le Reblochon. C'était mes fromages que je mangeais tout le temps à la maison en renouvelant. Et le reste, je ne connaissais pas trop. Donc, j'ai eu cette idée. C'était assez spontané. Et puis après, j'ai quand même travaillé sur l'idée. Je suis allée voir des gens qui ont fait aussi une reconversion. Je suis allée voir d'autres fromagers. Et en fait, j'ai discuté un petit peu avec eux. métier parce que ça peut paraître sympa vu de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Mais quand tu es dans l'intérieur, c'est vraiment un monde qui est particulier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même… Déjà, moi, j'avais un travail de bureau, donc il faut aussi bien se rendre compte de la réalité, de ce que c'est que d'avoir un commerce, de travailler en produit qui est vivant et tout ça. Donc, j'ai pas mal discuté avec des gens qui m'ont convaincu de faire une formation.

  • Speaker #0

    Un CQP.

  • Speaker #1

    Voilà, un CQP, une formation en alternance d'un an. et donc c'est une bonne solution pour se rendre compte du métier sur le temps long et de voir si vraiment ça te correspond que ça te plaît tout ça avant de se lancer

  • Speaker #0

    Banco t'es partie c'est qu'il t'es gagné tu descends à Bordeaux et comment est partie cette jeunesse du projet Mimi ?

  • Speaker #1

    parce que Mimi c'est ton surnom oui Mimi c'est mon surnom voilà exactement en fait ça vient de plusieurs choses Mimi mais globalement en Savoie les anciens ils aiment bien appeler les enfants mon Mimi, mon Mimi et tout ça et moi tout de suite

  • Speaker #2

    est resté et mes copines,

  • Speaker #1

    mes copains m'appellent comme ça. Donc voilà et le projet en fait je le réfléchis depuis que je suis en formation donc ça fait longtemps qu'il était en train de se monter dans ma tête et ça a pris deux ans parce que le temps de faire la formation en même temps de réfléchir au format puisque je voulais tout ce que je voulais en faire en fait.

  • Speaker #0

    Et donc tu es dans une rue Fondaudège, tu es à côté du tramway Fondaudège-Museum, ce local tu l'as trouvé par hasard ?

  • Speaker #1

    Non, en fait je regardais, moi quand je suis arrivée à Bordeaux, j'hésitais entre refaire une saison en salarié ou me monter directement.

  • Speaker #0

    Et tu as une opportunité qui est tombée.

  • Speaker #1

    Oui voilà, j'ai vu ce fonds de commerce qui était à vendre et en fait ça m'a plu l'idée de reprendre quelque chose qui existe depuis plus de dix ans, même avant mon prédécesseur, c'était déjà une... une fromagerie et je trouvais ça sympa l'idée de continuer à faire vivre ce lieu en tant que fromagerie mais d'en faire autre chose et d'emmener les gens peut-être sur le niveau de l'île, des nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Tu m'as proposé un petit point, je pense que tu es vraiment voyagée du Pays Basque, en Savoie, en Normandie. Comment tu es partie faire ta sélection de fromagerie ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai été beaucoup inspirée par la fromagerie dans laquelle j'ai fait mon alternance et d'ailleurs... un des fondateurs et mon associé aujourd'hui c'est la fromagerie de Brancon. C'est à Paris ? Oui à Paris, il y a deux boutiques, une dans le 11ème et une dans le 16ème. Exactement. Et c'est mon associé d'aujourd'hui qui m'a beaucoup aidé dans la sélection.

  • Speaker #0

    Tu peux nous en présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai principalement des fromages français, un peu comme tu l'as dit, parce que je suis beaucoup par terroir en fait en fromagerie. Alors moi le... Le plus important, c'était d'avoir le fromage principalement fermé.

  • Speaker #2

    issus de structures indépendantes.

  • Speaker #0

    Tu voulais casser un peu les codes, tu veux un petit peu casser les codes, aller chercher ces petits qui n'arrivent pas à s'implanter ?

  • Speaker #1

    Je n'irais pas dire qu'ils n'arrivent pas à s'implanter, parce qu'on les trouve dans d'autres fromageries,

  • Speaker #2

    mais…

  • Speaker #0

    Plutôt qu'ils ont du mal à aller…

  • Speaker #1

    En fait, ils n'ont pas du mal, mais ils ont des productions raisonnées, ça veut dire qu'on ne les trouve pas partout. Ils ne vont pas avoir… ils ne vont pas pouvoir être importés dans tout pied de fromager parce qu'ils ont des productionnalités. Mais c'est vrai qu'effectivement, par exemple, j'ai fait un petit tour dans les Pyrénées en septembre dernier, et donc je suis allée voir des... producteurs, des éleveurs qui ne sont pas forcément dans des catalogues de gros grossistes qui font une venue directe. Et donc, aller voir les producteurs, aller à la rencontre des producteurs, ça permet aussi d'avoir des nouvelles choses sans avoir des fromages étrangers.

  • Speaker #0

    Ça te permet d'incompréter des histoires ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Tu as une histoire de producteur qui t'a marquée ? Une rencontre où tu te dis celui-là, il va rester que vous n'avez plus.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un mot difficile de la question. En fait... les derniers que j'ai vus effectivement c'est des producteurs de la région j'essaye de trouver quelque chose de positif parce que je vous avais dans les pyrénées dans les pyrénées dans le dans les fonds des pyrénées tu sais basque et béarn il y en a plusieurs en fait c'est que c'est à deux choses tu as à la fois des potes c'est beaucoup des structures familiales en général c'est les enfants qui reprennent donc tu en as qui sont très positifs ça sort très bien et qui continuent les traditions, par exemple, d'avoir un troupeau de brebis manèques tête noire, qui sont des races de brebis endémiques de la région, qui produisent moins de lait, mais c'est important de les garder, de faire les estives, de travailler de manière traditionnelle et en même temps de développer la partie commerciale pour en vivre et pour vivre bien. Donc ça, c'est hyper positif, ceux qui arrivent à faire ça. Et d'un autre côté, tu as aussi ceux qui ont malheureusement du mal à joindre. les deux bouts et ça c'est vraiment une réalité et c'est ce qui m'a aussi marqué c'est de voir des couples de paysans qui sont trois paires et qui se donnent à fond qui ont le label bio donc qui ont beaucoup d'exigences qui ont des races rustiques aussi à élever c'est pas facile et au final à la fin ils se payent 500 euros par mois à deux et toi tu leur donnes l'opportunité de les mettre en lumière je sais pas ils ont pas besoin de moi non plus mais je trouve que c'est important d'aller les chercher parce que parce qu'eux, ils n'ont pas forcément le temps de faire les commerciaux. Ils ont tellement de choses à faire, en fait, avec le fermier qui doit être occupé de ton troupeau, de la fabrication du fromage, des envois et tout ça, enfin, tu connais.

  • Speaker #2

    Et aller les chercher,

  • Speaker #1

    oui, c'est important pour qu'ils puissent se développer aussi, mais je n'aurais pas la prétention de dire qu'ils ont besoin de moi.

  • Speaker #0

    Bon, au moment où on enregistre, on est en début d'automne.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Un fromage que tu recommandes ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours la saison des... chèvres, enfin on va arriver sur la fin de saison c'est toujours la saison sans nectar, reblochons, super mais c'est surtout l'arrivée des mondors j'en reçois deux-vingt au moins on enregistre j'ai déjà des raclettes et il y a un fromage sur lequel j'ai communiqué sur Instagram c'est la manigaudine, qui est un mélange entre le reblochon et le mondor c'est juste un problème qui gagne à être connu et des photos

  • Speaker #0

    elle est ouverte depuis quelques semaines, on enregistre dans quelques mois, si vous écoutez le podcast le plus tard. Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes envie aux gens de revenir vers les commerces de quartier ? Le voisinage est content de te voir arriver.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Encore une fois, vu que c'était une fromagerie déjà avant moi, les gens sont contents de voir que ça reste une fromagerie. Ça manquait un petit peu dans le quartier. dans le quartier Métia. Et puis voilà, en plus, introduire la notion de saisonnalité et de faire comprendre qu'il y a des saisons aussi dans les fromages et pas que dans les légumes, je pense que c'est intéressant. C'est une approche qui n'était peut-être pas trop présente avant. Donc ouais, pour l'instant, des bons retours. Mardi, samedi ?

  • Speaker #0

    Tu es ouvert à 10h jusqu'à 19h30 puis entre midi 30 et 16h.

  • Speaker #1

    Entre 13h30 et 16h, je le ferme. Bye.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je suis toute seule. Trop bon pour définir l'immigrément. C'est quoi la passion du fromage ?

  • Speaker #1

    La passion du fromage, du fermier, du pâturage et de l'inseasonalité.

  • Speaker #0

    Et on te retrouve sur www.bordeauxfruits.fr ?

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

Description

Le fromage, c’est toute une histoire et une vie de gourmand ! Aujourd’hui chez Mimi cremerie avec Mariane. Originaire de la Savoie, tu aimes obligatoirement le fromage et pour elle, c’est une reconversion dans ce monde de la gourmandise . On peut y trouver des fromages de toute la France avec des petits producteurs qui travaillent le produit avec amour . Une partie épicerie avec du vin , beurre, yaourts, un peu de charcuterie… un lieu de gourmands à découvrir rue Fondaudege sur la ligne D du tram !

#bordeaux #bordeauxfood #cremerie #fromagerie #fromages #cheese


Copyright : Bordeauxfood / 2024

Directeur de publication  : Thomas Galharague


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, chers amis de Bordeaux Food, aujourd'hui, je vous amène rue Fondaudège. On est Fondaudège Museum, l'idée du tram. Et une nouvelle formation de quartier est ouverte. Elle arrive de Savoie. Savoie ou bien, Marianne ?

  • Speaker #1

    Savoie, très bien,

  • Speaker #0

    merci. Merci à toi aujourd'hui de nous accueillir. Je suis dans les Chénimies. Toi, je crois que c'est dans la conversion.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Tu peux nous raconter la génèse de tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, au départ, j'ai fait des études de communication et de journalisme. Pour la faire courte, j'étais un petit peu à Rennes. Provence, j'ai fait une licence et un master, j'ai fait des études longues et puis après j'ai décidé de monter à Paris pour travailler, pour trouver du travail. Et j'ai été embauchée dans une société qui s'appelle Le Galion, qui est un réseau d'entrepreneurs de la tech. Donc vraiment pas du tout dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    Et comment t'es tombée dans le fourmage, par hasard ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais je crois que tu es de Savoie.

  • Speaker #1

    Oui, je suis de Savoie. Je suis née, j'ai grandi là-bas. Et au moment où j'ai eu envie de quitter mon entreprise et de faire autre chose, j'ai repensé un petit peu à... à tout ça. Je me rappelle que je me baladais dans la rue, je cogitais pas mal, et je passais devant des fromageries, et je me disais, ça a l'air trop bien, j'aimerais trop être avec eux. En même temps, je ne connaissais pas grand-chose de fromage, parce que moi, quand j'étais petite, on ne mangeait que des fromages de Savoie. Je connaissais très bien le Beaufort, les Mentales, le Reblochon. C'était mes fromages que je mangeais tout le temps à la maison en renouvelant. Et le reste, je ne connaissais pas trop. Donc, j'ai eu cette idée. C'était assez spontané. Et puis après, j'ai quand même travaillé sur l'idée. Je suis allée voir des gens qui ont fait aussi une reconversion. Je suis allée voir d'autres fromagers. Et en fait, j'ai discuté un petit peu avec eux. métier parce que ça peut paraître sympa vu de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Mais quand tu es dans l'intérieur, c'est vraiment un monde qui est particulier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même… Déjà, moi, j'avais un travail de bureau, donc il faut aussi bien se rendre compte de la réalité, de ce que c'est que d'avoir un commerce, de travailler en produit qui est vivant et tout ça. Donc, j'ai pas mal discuté avec des gens qui m'ont convaincu de faire une formation.

  • Speaker #0

    Un CQP.

  • Speaker #1

    Voilà, un CQP, une formation en alternance d'un an. et donc c'est une bonne solution pour se rendre compte du métier sur le temps long et de voir si vraiment ça te correspond que ça te plaît tout ça avant de se lancer

  • Speaker #0

    Banco t'es partie c'est qu'il t'es gagné tu descends à Bordeaux et comment est partie cette jeunesse du projet Mimi ?

  • Speaker #1

    parce que Mimi c'est ton surnom oui Mimi c'est mon surnom voilà exactement en fait ça vient de plusieurs choses Mimi mais globalement en Savoie les anciens ils aiment bien appeler les enfants mon Mimi, mon Mimi et tout ça et moi tout de suite

  • Speaker #2

    est resté et mes copines,

  • Speaker #1

    mes copains m'appellent comme ça. Donc voilà et le projet en fait je le réfléchis depuis que je suis en formation donc ça fait longtemps qu'il était en train de se monter dans ma tête et ça a pris deux ans parce que le temps de faire la formation en même temps de réfléchir au format puisque je voulais tout ce que je voulais en faire en fait.

  • Speaker #0

    Et donc tu es dans une rue Fondaudège, tu es à côté du tramway Fondaudège-Museum, ce local tu l'as trouvé par hasard ?

  • Speaker #1

    Non, en fait je regardais, moi quand je suis arrivée à Bordeaux, j'hésitais entre refaire une saison en salarié ou me monter directement.

  • Speaker #0

    Et tu as une opportunité qui est tombée.

  • Speaker #1

    Oui voilà, j'ai vu ce fonds de commerce qui était à vendre et en fait ça m'a plu l'idée de reprendre quelque chose qui existe depuis plus de dix ans, même avant mon prédécesseur, c'était déjà une... une fromagerie et je trouvais ça sympa l'idée de continuer à faire vivre ce lieu en tant que fromagerie mais d'en faire autre chose et d'emmener les gens peut-être sur le niveau de l'île, des nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Tu m'as proposé un petit point, je pense que tu es vraiment voyagée du Pays Basque, en Savoie, en Normandie. Comment tu es partie faire ta sélection de fromagerie ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai été beaucoup inspirée par la fromagerie dans laquelle j'ai fait mon alternance et d'ailleurs... un des fondateurs et mon associé aujourd'hui c'est la fromagerie de Brancon. C'est à Paris ? Oui à Paris, il y a deux boutiques, une dans le 11ème et une dans le 16ème. Exactement. Et c'est mon associé d'aujourd'hui qui m'a beaucoup aidé dans la sélection.

  • Speaker #0

    Tu peux nous en présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai principalement des fromages français, un peu comme tu l'as dit, parce que je suis beaucoup par terroir en fait en fromagerie. Alors moi le... Le plus important, c'était d'avoir le fromage principalement fermé.

  • Speaker #2

    issus de structures indépendantes.

  • Speaker #0

    Tu voulais casser un peu les codes, tu veux un petit peu casser les codes, aller chercher ces petits qui n'arrivent pas à s'implanter ?

  • Speaker #1

    Je n'irais pas dire qu'ils n'arrivent pas à s'implanter, parce qu'on les trouve dans d'autres fromageries,

  • Speaker #2

    mais…

  • Speaker #0

    Plutôt qu'ils ont du mal à aller…

  • Speaker #1

    En fait, ils n'ont pas du mal, mais ils ont des productions raisonnées, ça veut dire qu'on ne les trouve pas partout. Ils ne vont pas avoir… ils ne vont pas pouvoir être importés dans tout pied de fromager parce qu'ils ont des productionnalités. Mais c'est vrai qu'effectivement, par exemple, j'ai fait un petit tour dans les Pyrénées en septembre dernier, et donc je suis allée voir des... producteurs, des éleveurs qui ne sont pas forcément dans des catalogues de gros grossistes qui font une venue directe. Et donc, aller voir les producteurs, aller à la rencontre des producteurs, ça permet aussi d'avoir des nouvelles choses sans avoir des fromages étrangers.

  • Speaker #0

    Ça te permet d'incompréter des histoires ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Tu as une histoire de producteur qui t'a marquée ? Une rencontre où tu te dis celui-là, il va rester que vous n'avez plus.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un mot difficile de la question. En fait... les derniers que j'ai vus effectivement c'est des producteurs de la région j'essaye de trouver quelque chose de positif parce que je vous avais dans les pyrénées dans les pyrénées dans le dans les fonds des pyrénées tu sais basque et béarn il y en a plusieurs en fait c'est que c'est à deux choses tu as à la fois des potes c'est beaucoup des structures familiales en général c'est les enfants qui reprennent donc tu en as qui sont très positifs ça sort très bien et qui continuent les traditions, par exemple, d'avoir un troupeau de brebis manèques tête noire, qui sont des races de brebis endémiques de la région, qui produisent moins de lait, mais c'est important de les garder, de faire les estives, de travailler de manière traditionnelle et en même temps de développer la partie commerciale pour en vivre et pour vivre bien. Donc ça, c'est hyper positif, ceux qui arrivent à faire ça. Et d'un autre côté, tu as aussi ceux qui ont malheureusement du mal à joindre. les deux bouts et ça c'est vraiment une réalité et c'est ce qui m'a aussi marqué c'est de voir des couples de paysans qui sont trois paires et qui se donnent à fond qui ont le label bio donc qui ont beaucoup d'exigences qui ont des races rustiques aussi à élever c'est pas facile et au final à la fin ils se payent 500 euros par mois à deux et toi tu leur donnes l'opportunité de les mettre en lumière je sais pas ils ont pas besoin de moi non plus mais je trouve que c'est important d'aller les chercher parce que parce qu'eux, ils n'ont pas forcément le temps de faire les commerciaux. Ils ont tellement de choses à faire, en fait, avec le fermier qui doit être occupé de ton troupeau, de la fabrication du fromage, des envois et tout ça, enfin, tu connais.

  • Speaker #2

    Et aller les chercher,

  • Speaker #1

    oui, c'est important pour qu'ils puissent se développer aussi, mais je n'aurais pas la prétention de dire qu'ils ont besoin de moi.

  • Speaker #0

    Bon, au moment où on enregistre, on est en début d'automne.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Un fromage que tu recommandes ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours la saison des... chèvres, enfin on va arriver sur la fin de saison c'est toujours la saison sans nectar, reblochons, super mais c'est surtout l'arrivée des mondors j'en reçois deux-vingt au moins on enregistre j'ai déjà des raclettes et il y a un fromage sur lequel j'ai communiqué sur Instagram c'est la manigaudine, qui est un mélange entre le reblochon et le mondor c'est juste un problème qui gagne à être connu et des photos

  • Speaker #0

    elle est ouverte depuis quelques semaines, on enregistre dans quelques mois, si vous écoutez le podcast le plus tard. Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes envie aux gens de revenir vers les commerces de quartier ? Le voisinage est content de te voir arriver.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Encore une fois, vu que c'était une fromagerie déjà avant moi, les gens sont contents de voir que ça reste une fromagerie. Ça manquait un petit peu dans le quartier. dans le quartier Métia. Et puis voilà, en plus, introduire la notion de saisonnalité et de faire comprendre qu'il y a des saisons aussi dans les fromages et pas que dans les légumes, je pense que c'est intéressant. C'est une approche qui n'était peut-être pas trop présente avant. Donc ouais, pour l'instant, des bons retours. Mardi, samedi ?

  • Speaker #0

    Tu es ouvert à 10h jusqu'à 19h30 puis entre midi 30 et 16h.

  • Speaker #1

    Entre 13h30 et 16h, je le ferme. Bye.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je suis toute seule. Trop bon pour définir l'immigrément. C'est quoi la passion du fromage ?

  • Speaker #1

    La passion du fromage, du fermier, du pâturage et de l'inseasonalité.

  • Speaker #0

    Et on te retrouve sur www.bordeauxfruits.fr ?

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

Share

Embed

You may also like

Description

Le fromage, c’est toute une histoire et une vie de gourmand ! Aujourd’hui chez Mimi cremerie avec Mariane. Originaire de la Savoie, tu aimes obligatoirement le fromage et pour elle, c’est une reconversion dans ce monde de la gourmandise . On peut y trouver des fromages de toute la France avec des petits producteurs qui travaillent le produit avec amour . Une partie épicerie avec du vin , beurre, yaourts, un peu de charcuterie… un lieu de gourmands à découvrir rue Fondaudege sur la ligne D du tram !

#bordeaux #bordeauxfood #cremerie #fromagerie #fromages #cheese


Copyright : Bordeauxfood / 2024

Directeur de publication  : Thomas Galharague


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, chers amis de Bordeaux Food, aujourd'hui, je vous amène rue Fondaudège. On est Fondaudège Museum, l'idée du tram. Et une nouvelle formation de quartier est ouverte. Elle arrive de Savoie. Savoie ou bien, Marianne ?

  • Speaker #1

    Savoie, très bien,

  • Speaker #0

    merci. Merci à toi aujourd'hui de nous accueillir. Je suis dans les Chénimies. Toi, je crois que c'est dans la conversion.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Tu peux nous raconter la génèse de tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, au départ, j'ai fait des études de communication et de journalisme. Pour la faire courte, j'étais un petit peu à Rennes. Provence, j'ai fait une licence et un master, j'ai fait des études longues et puis après j'ai décidé de monter à Paris pour travailler, pour trouver du travail. Et j'ai été embauchée dans une société qui s'appelle Le Galion, qui est un réseau d'entrepreneurs de la tech. Donc vraiment pas du tout dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    Et comment t'es tombée dans le fourmage, par hasard ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais je crois que tu es de Savoie.

  • Speaker #1

    Oui, je suis de Savoie. Je suis née, j'ai grandi là-bas. Et au moment où j'ai eu envie de quitter mon entreprise et de faire autre chose, j'ai repensé un petit peu à... à tout ça. Je me rappelle que je me baladais dans la rue, je cogitais pas mal, et je passais devant des fromageries, et je me disais, ça a l'air trop bien, j'aimerais trop être avec eux. En même temps, je ne connaissais pas grand-chose de fromage, parce que moi, quand j'étais petite, on ne mangeait que des fromages de Savoie. Je connaissais très bien le Beaufort, les Mentales, le Reblochon. C'était mes fromages que je mangeais tout le temps à la maison en renouvelant. Et le reste, je ne connaissais pas trop. Donc, j'ai eu cette idée. C'était assez spontané. Et puis après, j'ai quand même travaillé sur l'idée. Je suis allée voir des gens qui ont fait aussi une reconversion. Je suis allée voir d'autres fromagers. Et en fait, j'ai discuté un petit peu avec eux. métier parce que ça peut paraître sympa vu de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Mais quand tu es dans l'intérieur, c'est vraiment un monde qui est particulier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même… Déjà, moi, j'avais un travail de bureau, donc il faut aussi bien se rendre compte de la réalité, de ce que c'est que d'avoir un commerce, de travailler en produit qui est vivant et tout ça. Donc, j'ai pas mal discuté avec des gens qui m'ont convaincu de faire une formation.

  • Speaker #0

    Un CQP.

  • Speaker #1

    Voilà, un CQP, une formation en alternance d'un an. et donc c'est une bonne solution pour se rendre compte du métier sur le temps long et de voir si vraiment ça te correspond que ça te plaît tout ça avant de se lancer

  • Speaker #0

    Banco t'es partie c'est qu'il t'es gagné tu descends à Bordeaux et comment est partie cette jeunesse du projet Mimi ?

  • Speaker #1

    parce que Mimi c'est ton surnom oui Mimi c'est mon surnom voilà exactement en fait ça vient de plusieurs choses Mimi mais globalement en Savoie les anciens ils aiment bien appeler les enfants mon Mimi, mon Mimi et tout ça et moi tout de suite

  • Speaker #2

    est resté et mes copines,

  • Speaker #1

    mes copains m'appellent comme ça. Donc voilà et le projet en fait je le réfléchis depuis que je suis en formation donc ça fait longtemps qu'il était en train de se monter dans ma tête et ça a pris deux ans parce que le temps de faire la formation en même temps de réfléchir au format puisque je voulais tout ce que je voulais en faire en fait.

  • Speaker #0

    Et donc tu es dans une rue Fondaudège, tu es à côté du tramway Fondaudège-Museum, ce local tu l'as trouvé par hasard ?

  • Speaker #1

    Non, en fait je regardais, moi quand je suis arrivée à Bordeaux, j'hésitais entre refaire une saison en salarié ou me monter directement.

  • Speaker #0

    Et tu as une opportunité qui est tombée.

  • Speaker #1

    Oui voilà, j'ai vu ce fonds de commerce qui était à vendre et en fait ça m'a plu l'idée de reprendre quelque chose qui existe depuis plus de dix ans, même avant mon prédécesseur, c'était déjà une... une fromagerie et je trouvais ça sympa l'idée de continuer à faire vivre ce lieu en tant que fromagerie mais d'en faire autre chose et d'emmener les gens peut-être sur le niveau de l'île, des nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Tu m'as proposé un petit point, je pense que tu es vraiment voyagée du Pays Basque, en Savoie, en Normandie. Comment tu es partie faire ta sélection de fromagerie ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai été beaucoup inspirée par la fromagerie dans laquelle j'ai fait mon alternance et d'ailleurs... un des fondateurs et mon associé aujourd'hui c'est la fromagerie de Brancon. C'est à Paris ? Oui à Paris, il y a deux boutiques, une dans le 11ème et une dans le 16ème. Exactement. Et c'est mon associé d'aujourd'hui qui m'a beaucoup aidé dans la sélection.

  • Speaker #0

    Tu peux nous en présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai principalement des fromages français, un peu comme tu l'as dit, parce que je suis beaucoup par terroir en fait en fromagerie. Alors moi le... Le plus important, c'était d'avoir le fromage principalement fermé.

  • Speaker #2

    issus de structures indépendantes.

  • Speaker #0

    Tu voulais casser un peu les codes, tu veux un petit peu casser les codes, aller chercher ces petits qui n'arrivent pas à s'implanter ?

  • Speaker #1

    Je n'irais pas dire qu'ils n'arrivent pas à s'implanter, parce qu'on les trouve dans d'autres fromageries,

  • Speaker #2

    mais…

  • Speaker #0

    Plutôt qu'ils ont du mal à aller…

  • Speaker #1

    En fait, ils n'ont pas du mal, mais ils ont des productions raisonnées, ça veut dire qu'on ne les trouve pas partout. Ils ne vont pas avoir… ils ne vont pas pouvoir être importés dans tout pied de fromager parce qu'ils ont des productionnalités. Mais c'est vrai qu'effectivement, par exemple, j'ai fait un petit tour dans les Pyrénées en septembre dernier, et donc je suis allée voir des... producteurs, des éleveurs qui ne sont pas forcément dans des catalogues de gros grossistes qui font une venue directe. Et donc, aller voir les producteurs, aller à la rencontre des producteurs, ça permet aussi d'avoir des nouvelles choses sans avoir des fromages étrangers.

  • Speaker #0

    Ça te permet d'incompréter des histoires ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Tu as une histoire de producteur qui t'a marquée ? Une rencontre où tu te dis celui-là, il va rester que vous n'avez plus.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un mot difficile de la question. En fait... les derniers que j'ai vus effectivement c'est des producteurs de la région j'essaye de trouver quelque chose de positif parce que je vous avais dans les pyrénées dans les pyrénées dans le dans les fonds des pyrénées tu sais basque et béarn il y en a plusieurs en fait c'est que c'est à deux choses tu as à la fois des potes c'est beaucoup des structures familiales en général c'est les enfants qui reprennent donc tu en as qui sont très positifs ça sort très bien et qui continuent les traditions, par exemple, d'avoir un troupeau de brebis manèques tête noire, qui sont des races de brebis endémiques de la région, qui produisent moins de lait, mais c'est important de les garder, de faire les estives, de travailler de manière traditionnelle et en même temps de développer la partie commerciale pour en vivre et pour vivre bien. Donc ça, c'est hyper positif, ceux qui arrivent à faire ça. Et d'un autre côté, tu as aussi ceux qui ont malheureusement du mal à joindre. les deux bouts et ça c'est vraiment une réalité et c'est ce qui m'a aussi marqué c'est de voir des couples de paysans qui sont trois paires et qui se donnent à fond qui ont le label bio donc qui ont beaucoup d'exigences qui ont des races rustiques aussi à élever c'est pas facile et au final à la fin ils se payent 500 euros par mois à deux et toi tu leur donnes l'opportunité de les mettre en lumière je sais pas ils ont pas besoin de moi non plus mais je trouve que c'est important d'aller les chercher parce que parce qu'eux, ils n'ont pas forcément le temps de faire les commerciaux. Ils ont tellement de choses à faire, en fait, avec le fermier qui doit être occupé de ton troupeau, de la fabrication du fromage, des envois et tout ça, enfin, tu connais.

  • Speaker #2

    Et aller les chercher,

  • Speaker #1

    oui, c'est important pour qu'ils puissent se développer aussi, mais je n'aurais pas la prétention de dire qu'ils ont besoin de moi.

  • Speaker #0

    Bon, au moment où on enregistre, on est en début d'automne.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Un fromage que tu recommandes ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours la saison des... chèvres, enfin on va arriver sur la fin de saison c'est toujours la saison sans nectar, reblochons, super mais c'est surtout l'arrivée des mondors j'en reçois deux-vingt au moins on enregistre j'ai déjà des raclettes et il y a un fromage sur lequel j'ai communiqué sur Instagram c'est la manigaudine, qui est un mélange entre le reblochon et le mondor c'est juste un problème qui gagne à être connu et des photos

  • Speaker #0

    elle est ouverte depuis quelques semaines, on enregistre dans quelques mois, si vous écoutez le podcast le plus tard. Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes envie aux gens de revenir vers les commerces de quartier ? Le voisinage est content de te voir arriver.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Encore une fois, vu que c'était une fromagerie déjà avant moi, les gens sont contents de voir que ça reste une fromagerie. Ça manquait un petit peu dans le quartier. dans le quartier Métia. Et puis voilà, en plus, introduire la notion de saisonnalité et de faire comprendre qu'il y a des saisons aussi dans les fromages et pas que dans les légumes, je pense que c'est intéressant. C'est une approche qui n'était peut-être pas trop présente avant. Donc ouais, pour l'instant, des bons retours. Mardi, samedi ?

  • Speaker #0

    Tu es ouvert à 10h jusqu'à 19h30 puis entre midi 30 et 16h.

  • Speaker #1

    Entre 13h30 et 16h, je le ferme. Bye.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je suis toute seule. Trop bon pour définir l'immigrément. C'est quoi la passion du fromage ?

  • Speaker #1

    La passion du fromage, du fermier, du pâturage et de l'inseasonalité.

  • Speaker #0

    Et on te retrouve sur www.bordeauxfruits.fr ?

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

Description

Le fromage, c’est toute une histoire et une vie de gourmand ! Aujourd’hui chez Mimi cremerie avec Mariane. Originaire de la Savoie, tu aimes obligatoirement le fromage et pour elle, c’est une reconversion dans ce monde de la gourmandise . On peut y trouver des fromages de toute la France avec des petits producteurs qui travaillent le produit avec amour . Une partie épicerie avec du vin , beurre, yaourts, un peu de charcuterie… un lieu de gourmands à découvrir rue Fondaudege sur la ligne D du tram !

#bordeaux #bordeauxfood #cremerie #fromagerie #fromages #cheese


Copyright : Bordeauxfood / 2024

Directeur de publication  : Thomas Galharague


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, chers amis de Bordeaux Food, aujourd'hui, je vous amène rue Fondaudège. On est Fondaudège Museum, l'idée du tram. Et une nouvelle formation de quartier est ouverte. Elle arrive de Savoie. Savoie ou bien, Marianne ?

  • Speaker #1

    Savoie, très bien,

  • Speaker #0

    merci. Merci à toi aujourd'hui de nous accueillir. Je suis dans les Chénimies. Toi, je crois que c'est dans la conversion.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Tu peux nous raconter la génèse de tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, au départ, j'ai fait des études de communication et de journalisme. Pour la faire courte, j'étais un petit peu à Rennes. Provence, j'ai fait une licence et un master, j'ai fait des études longues et puis après j'ai décidé de monter à Paris pour travailler, pour trouver du travail. Et j'ai été embauchée dans une société qui s'appelle Le Galion, qui est un réseau d'entrepreneurs de la tech. Donc vraiment pas du tout dans l'alimentation.

  • Speaker #0

    Et comment t'es tombée dans le fourmage, par hasard ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    Mais je crois que tu es de Savoie.

  • Speaker #1

    Oui, je suis de Savoie. Je suis née, j'ai grandi là-bas. Et au moment où j'ai eu envie de quitter mon entreprise et de faire autre chose, j'ai repensé un petit peu à... à tout ça. Je me rappelle que je me baladais dans la rue, je cogitais pas mal, et je passais devant des fromageries, et je me disais, ça a l'air trop bien, j'aimerais trop être avec eux. En même temps, je ne connaissais pas grand-chose de fromage, parce que moi, quand j'étais petite, on ne mangeait que des fromages de Savoie. Je connaissais très bien le Beaufort, les Mentales, le Reblochon. C'était mes fromages que je mangeais tout le temps à la maison en renouvelant. Et le reste, je ne connaissais pas trop. Donc, j'ai eu cette idée. C'était assez spontané. Et puis après, j'ai quand même travaillé sur l'idée. Je suis allée voir des gens qui ont fait aussi une reconversion. Je suis allée voir d'autres fromagers. Et en fait, j'ai discuté un petit peu avec eux. métier parce que ça peut paraître sympa vu de l'extérieur.

  • Speaker #0

    Mais quand tu es dans l'intérieur, c'est vraiment un monde qui est particulier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même… Déjà, moi, j'avais un travail de bureau, donc il faut aussi bien se rendre compte de la réalité, de ce que c'est que d'avoir un commerce, de travailler en produit qui est vivant et tout ça. Donc, j'ai pas mal discuté avec des gens qui m'ont convaincu de faire une formation.

  • Speaker #0

    Un CQP.

  • Speaker #1

    Voilà, un CQP, une formation en alternance d'un an. et donc c'est une bonne solution pour se rendre compte du métier sur le temps long et de voir si vraiment ça te correspond que ça te plaît tout ça avant de se lancer

  • Speaker #0

    Banco t'es partie c'est qu'il t'es gagné tu descends à Bordeaux et comment est partie cette jeunesse du projet Mimi ?

  • Speaker #1

    parce que Mimi c'est ton surnom oui Mimi c'est mon surnom voilà exactement en fait ça vient de plusieurs choses Mimi mais globalement en Savoie les anciens ils aiment bien appeler les enfants mon Mimi, mon Mimi et tout ça et moi tout de suite

  • Speaker #2

    est resté et mes copines,

  • Speaker #1

    mes copains m'appellent comme ça. Donc voilà et le projet en fait je le réfléchis depuis que je suis en formation donc ça fait longtemps qu'il était en train de se monter dans ma tête et ça a pris deux ans parce que le temps de faire la formation en même temps de réfléchir au format puisque je voulais tout ce que je voulais en faire en fait.

  • Speaker #0

    Et donc tu es dans une rue Fondaudège, tu es à côté du tramway Fondaudège-Museum, ce local tu l'as trouvé par hasard ?

  • Speaker #1

    Non, en fait je regardais, moi quand je suis arrivée à Bordeaux, j'hésitais entre refaire une saison en salarié ou me monter directement.

  • Speaker #0

    Et tu as une opportunité qui est tombée.

  • Speaker #1

    Oui voilà, j'ai vu ce fonds de commerce qui était à vendre et en fait ça m'a plu l'idée de reprendre quelque chose qui existe depuis plus de dix ans, même avant mon prédécesseur, c'était déjà une... une fromagerie et je trouvais ça sympa l'idée de continuer à faire vivre ce lieu en tant que fromagerie mais d'en faire autre chose et d'emmener les gens peut-être sur le niveau de l'île, des nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Tu m'as proposé un petit point, je pense que tu es vraiment voyagée du Pays Basque, en Savoie, en Normandie. Comment tu es partie faire ta sélection de fromagerie ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai été beaucoup inspirée par la fromagerie dans laquelle j'ai fait mon alternance et d'ailleurs... un des fondateurs et mon associé aujourd'hui c'est la fromagerie de Brancon. C'est à Paris ? Oui à Paris, il y a deux boutiques, une dans le 11ème et une dans le 16ème. Exactement. Et c'est mon associé d'aujourd'hui qui m'a beaucoup aidé dans la sélection.

  • Speaker #0

    Tu peux nous en présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai principalement des fromages français, un peu comme tu l'as dit, parce que je suis beaucoup par terroir en fait en fromagerie. Alors moi le... Le plus important, c'était d'avoir le fromage principalement fermé.

  • Speaker #2

    issus de structures indépendantes.

  • Speaker #0

    Tu voulais casser un peu les codes, tu veux un petit peu casser les codes, aller chercher ces petits qui n'arrivent pas à s'implanter ?

  • Speaker #1

    Je n'irais pas dire qu'ils n'arrivent pas à s'implanter, parce qu'on les trouve dans d'autres fromageries,

  • Speaker #2

    mais…

  • Speaker #0

    Plutôt qu'ils ont du mal à aller…

  • Speaker #1

    En fait, ils n'ont pas du mal, mais ils ont des productions raisonnées, ça veut dire qu'on ne les trouve pas partout. Ils ne vont pas avoir… ils ne vont pas pouvoir être importés dans tout pied de fromager parce qu'ils ont des productionnalités. Mais c'est vrai qu'effectivement, par exemple, j'ai fait un petit tour dans les Pyrénées en septembre dernier, et donc je suis allée voir des... producteurs, des éleveurs qui ne sont pas forcément dans des catalogues de gros grossistes qui font une venue directe. Et donc, aller voir les producteurs, aller à la rencontre des producteurs, ça permet aussi d'avoir des nouvelles choses sans avoir des fromages étrangers.

  • Speaker #0

    Ça te permet d'incompréter des histoires ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Tu as une histoire de producteur qui t'a marquée ? Une rencontre où tu te dis celui-là, il va rester que vous n'avez plus.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un mot difficile de la question. En fait... les derniers que j'ai vus effectivement c'est des producteurs de la région j'essaye de trouver quelque chose de positif parce que je vous avais dans les pyrénées dans les pyrénées dans le dans les fonds des pyrénées tu sais basque et béarn il y en a plusieurs en fait c'est que c'est à deux choses tu as à la fois des potes c'est beaucoup des structures familiales en général c'est les enfants qui reprennent donc tu en as qui sont très positifs ça sort très bien et qui continuent les traditions, par exemple, d'avoir un troupeau de brebis manèques tête noire, qui sont des races de brebis endémiques de la région, qui produisent moins de lait, mais c'est important de les garder, de faire les estives, de travailler de manière traditionnelle et en même temps de développer la partie commerciale pour en vivre et pour vivre bien. Donc ça, c'est hyper positif, ceux qui arrivent à faire ça. Et d'un autre côté, tu as aussi ceux qui ont malheureusement du mal à joindre. les deux bouts et ça c'est vraiment une réalité et c'est ce qui m'a aussi marqué c'est de voir des couples de paysans qui sont trois paires et qui se donnent à fond qui ont le label bio donc qui ont beaucoup d'exigences qui ont des races rustiques aussi à élever c'est pas facile et au final à la fin ils se payent 500 euros par mois à deux et toi tu leur donnes l'opportunité de les mettre en lumière je sais pas ils ont pas besoin de moi non plus mais je trouve que c'est important d'aller les chercher parce que parce qu'eux, ils n'ont pas forcément le temps de faire les commerciaux. Ils ont tellement de choses à faire, en fait, avec le fermier qui doit être occupé de ton troupeau, de la fabrication du fromage, des envois et tout ça, enfin, tu connais.

  • Speaker #2

    Et aller les chercher,

  • Speaker #1

    oui, c'est important pour qu'ils puissent se développer aussi, mais je n'aurais pas la prétention de dire qu'ils ont besoin de moi.

  • Speaker #0

    Bon, au moment où on enregistre, on est en début d'automne.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Un fromage que tu recommandes ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est toujours la saison des... chèvres, enfin on va arriver sur la fin de saison c'est toujours la saison sans nectar, reblochons, super mais c'est surtout l'arrivée des mondors j'en reçois deux-vingt au moins on enregistre j'ai déjà des raclettes et il y a un fromage sur lequel j'ai communiqué sur Instagram c'est la manigaudine, qui est un mélange entre le reblochon et le mondor c'est juste un problème qui gagne à être connu et des photos

  • Speaker #0

    elle est ouverte depuis quelques semaines, on enregistre dans quelques mois, si vous écoutez le podcast le plus tard. Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes un goût au commerce de quartier ? Tu redonnes envie aux gens de revenir vers les commerces de quartier ? Le voisinage est content de te voir arriver.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Encore une fois, vu que c'était une fromagerie déjà avant moi, les gens sont contents de voir que ça reste une fromagerie. Ça manquait un petit peu dans le quartier. dans le quartier Métia. Et puis voilà, en plus, introduire la notion de saisonnalité et de faire comprendre qu'il y a des saisons aussi dans les fromages et pas que dans les légumes, je pense que c'est intéressant. C'est une approche qui n'était peut-être pas trop présente avant. Donc ouais, pour l'instant, des bons retours. Mardi, samedi ?

  • Speaker #0

    Tu es ouvert à 10h jusqu'à 19h30 puis entre midi 30 et 16h.

  • Speaker #1

    Entre 13h30 et 16h, je le ferme. Bye.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, je suis toute seule. Trop bon pour définir l'immigrément. C'est quoi la passion du fromage ?

  • Speaker #1

    La passion du fromage, du fermier, du pâturage et de l'inseasonalité.

  • Speaker #0

    Et on te retrouve sur www.bordeauxfruits.fr ?

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

Share

Embed

You may also like