Speaker #0Hello hello, bonjour à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Boss Equilibri. C'est un peu bizarre de revenir, ça fait... Je crois un mois et demi à peu près que j'ai pas posté de nouvel épisode de podcast et en fait j'ai envie de dire je sais même pas si c'est utile de le dire ça ne parlera qu'aux personnes qui sont assidues dans l'écoute du podcast parce que la magie du podcast c'est qu'en fait n'importe qui peut arriver ici n'importe quand il n'y a pas forcément d'historique et donc peut-être que tu écouteras ce premier épisode en disant mais de quoi elle parle je vais resituer un petit peu le contexte. Alors j'ai créé ce podcast tout début 2023. À l'heure à laquelle j'enregistre cet épisode, j'ai déjà 59 épisodes qui sont parus. Il y a plus de 24 heures d'enregistrement. Et il faut dire que j'avais quand même une routine très très très cadrée dans mon podcast, c'est-à-dire qu'il y avait un épisode qui sortait toutes les semaines et ce, sans exception. Je me rappelle encore enregistrer un épisode de podcast fin d'année dernière pour faire mon bilan, en disant que j'étais très très fière d'avoir tenu cette cadence et que c'est quelque chose qui était bien ancré. Eh bien, petit spoiler alert, il faut croire que non, puisque ça fait plus d'un mois et demi en fait que j'ai pas... J'ai pas publié de nouvel épisode ici. Alors c'est vrai que cette année j'ai un peu revu ma ligne éditoriale et que j'ai davantage envie de partager des coulisses en me disant qu'il y a peut-être des leçons en fait à en tirer, quel que soit ton profil. Et donc dans cet épisode, je vais tout simplement te raconter pourquoi j'ai quitté les réseaux sociaux, parce que c'est pas que le podcast, c'est aussi mon compte Instagram et ma newsletter. À quel point c'est dur de revenir. on va dire, entre guillemets, sur le devant de la scène. Et puis les sentiments et les sensations en fait que provoque ce genre de pause. Bon allez, c'est parti, j'espère que t'es bien installé. Moi perso, il est 7h30 du matin, ça m'a pris vraiment comme ça d'enregistrer cet épisode. J'ai mon petit café à côté et la vérité c'est que j'ai trois post-it devant moi avec des idées clés et qu'on est sur un épisode un peu freestyle. Mais c'est parti. Mais juste avant ça, je voudrais te dire que j'enregistre cet épisode, enfin, du moins je me suis décidée à repasser de nouveau à l'action alors que c'était un peu compliqué pour moi, je sais pas trop l'expliquer, parce que j'ai reçu des messages. J'ai reçu des messages de certaines d'entre vous, franchement, qui m'ont... rempli le cœur, vraiment, littéralement. En fait, c'est trop bizarre quand on crée du contenu, que ce soit en podcast, sur les réseaux sociaux, à l'écrit. Quand on crée des choses, on est un peu seul finalement dans son truc. On publie. Et puis des fois, en fait, il n'y a pas grand-chose qui prend, il n'y a pas beaucoup d'interactions. Et des fois, il y a des gens comme ça qui arrivent et qui te disent Marie-Pierre, je viens de tomber sur toi par hasard. Franchement, je remercie le ciel que ton podcast soit rentré dans ma vie. Tout ça alors que moi, dans ma tête, je suis dans une bataille interne parce que je ne publie plus de trucs et je me dis Mais en fait, mon contenu, il est là, il est toujours là. Et potentiellement, même si je n'en fais pas la promotion, il y a quand même des gens qui peuvent tomber dessus. Et ça, ça m'a fait un wow. Déjà de me dire, t'as des personnes, bon, il n'y en a pas 50 000, j'ai pas une horde de groupies, soyons clairs. Mais le peu de personnes qui m'ont envoyé des messages, et franchement, je vous remercie, des messages gentils, en fait. Des trucs qui me disaient, ça m'a aidée. L'épisode que t'as fait sur ça, franchement, ça m'a retournée et j'en ai tiré ça, ça, ça. Waouh, c'est waouh. Et en fait, c'est là où je retrouve ma mission de mentor. La mission de guide, quelque part, que j'assume aujourd'hui. Et franchement, à toutes ces personnes qui m'ont envoyé un petit message un jour. pour juste me dire j'ai adoré ce que t'as fait, ou merci tout simplement de partager ce que tu partages, ou j'ai l'impression que c'est une discussion entre copines, et c'est vraiment le but aussi de ce podcast, même si je sais qu'il y a quelques copains. Coucou les gars. Eh ben franchement merci. Et c'est grâce à vous que j'enregistre cet épisode de podcast à 7h30 le matin, avec ma gueule en vrac. Voilà. Bon après toutes ces digressions, on va passer au pourquoi. J'ai quitté les réseaux sociaux, alors il faut juste resituer un peu d'où je viens. Je viens quand même de l'organisation, de la productivité. Chez moi, ce ne sont pas des problèmes en fait. J'ai tenu pendant trois ans un rythme de publication intense, que ce soit sur mon compte Instagram où je tournais à minimum. 3-4 publications par semaine et des publications en vidéo, des publications en carousel, des trucs quand même qui demandent un peu de temps. Je viens d'une newsletter minimum par semaine où je raconte en fait les coulisses de mon entreprise, où je donne des astuces en tout genre. Et je viens donc, comme je te l'ai expliqué, de minimum un épisode de podcast par semaine et ce sans concession en fait. Je n'ai jamais, jamais diminué la cadence et je me suis toujours fixée à ces plannings. Donc j'ai un planning éditorial de déglingo, j'ai un système de template sur notion que j'écris au fur et à mesure du temps qui est béton. Ah bah voilà, j'ai mon réveil qui sonne pour te dire que je suis à l'avance. On va pas couper ça, c'est vraiment les... On est dans les coulisses. Donc je disais, j'ai vraiment un système d'organisation qui est béton et donc la problématique, elle n'est pas du tout dans l'organisation. Elle n'est pas non plus dans le manque de temps parce que clairement, aujourd'hui, j'ai tellement ma compétence de gestion du temps que si vraiment j'ai quelque chose à faire, je vais le faire. Je pense qu'on est plutôt tombé là dans le manque d'énergie. Et puis le manque de sens. En fait, il y a trois choses vraiment qui m'ont forcée, entre guillemets, ou qui m'ont décidé plutôt à arrêter. La première des choses, c'est que j'ai fait une overdose. J'ai fait une overdose de contenu. Je ne parle pas du contenu que je crée moi, mais je parle du contenu que je consomme. Le premier truc, sur Instagram, ça fait des années et des années que j'étais abonnée à des comptes business. Donc voilà, des comptes de nanas qui sont entre... des entrepreneurs, des trucs vraiment très très axés business, et j'en pouvais plus en fait, j'en pouvais plus des techniques pour connaître ton client idéal, des comment créer ton offre irrésistible, des gnagnagna, franchement je n'en pouvais plus, je me suis rendue compte à un moment donné que j'avais dû avoir, je sais pas, un manque de légitimité, alors que ça fait 12 ans que j'entreprends en fait. et que j'étais matrixée par ces comptes qui te donnent des techniques pour des gnagnas, et en fait à un moment donné, trop de stratégie, tu l'as stratégie, tu ne sais plus où aller, tu ne sais plus quelle personne suivre, tu remets tout en question, et en fait moi j'ai eu des périodes comme ça, cycliques, où je remettais énormément de choses en question sur mes offres, sur mon positionnement, et on ne va pas se mentir quand tu es multi-passionné, les questionnements sur ta cible... à qui tu parles, etc. Moi, personnellement, c'était juste un casse-tête. J'avais l'impression de partir dans tous les sens. Sauf qu'il y a un jour où j'ai compris que les personnes qui me suivent, c'est des personnes qui sont comme moi. Et donc, ça ne sert à rien de vouloir à tout prix te nicher dans un truc très précis quand les personnes qui te suivent sont comme toi et peuvent potentiellement aimer plein de choses, avoir envie de faire plein de choses, que ce soit entrepreneuriat ou non. Et donc... Pour en revenir à l'overdose de contenu, j'ai fait une overdose de ça. Je suivais, et je suis certainement encore parce que la purge n'est pas terminée, un nombre incommensurable de comptes business. Pareil sur les podcasts. Podcast, en tout cas en français, je suivais beaucoup de trucs business. Aujourd'hui, je vais vous dire, il n'y a pas beaucoup de podcasts en français que j'écoute parce qu'il n'y a plus grand-chose qui m'inspire. Voilà, j'ai eu besoin de faire du tri. J'ai eu besoin de faire du tri. et donc ça m'a remise en question moi aussi sur ma façon de communiquer clairement parce que si moi je suis en overdose, j'imagine même pas les gens en fait donc cette remise en question là, de une ça m'a permis de faire du tri moi si tu me suis depuis un moment je suis fan de désencombrement j'ai envie de désencombrer sans arrêt quand je suis dans des périodes de transition des périodes de réflexion où il faut que je range ça peut être chez moi, ça peut être dans mon ordi, ça peut être mon disque dur et ça peut être aussi les gens que je suis j'ai fait beaucoup beaucoup de tri En fait, j'ai déjà viré les trucs qui me mettaient de la friction. Quand je tombais sur un poste et j'étais là, vas-y, en fait, je n'ai pas envie de voir ça, ça dégageait. Il y a d'autres comptes, et là, sans animosité aucune, que j'ai enlevé, des comptes de personnes que j'aime bien, auxquelles j'étais abonnée, etc., mais dont le contenu, en fait, ne me parlait pas ou ne m'élevait pas, en fait, ne m'inspirait pas. C'est des comptes où je me suis désabonnée. même si c'est des personnes que j'aime bien, il n'y a aucun souci, mais j'ai eu besoin de faire ça. Donc vraiment pour cette phase de tri, j'ai dû faire du tri aussi dans ma tête, parce que me demander qu'est-ce que tu as envie de partager, qu'est-ce que tu n'as plus envie de partager, et ça vraiment c'est toujours un truc dans lequel je suis en pleine réflexion, et c'est pour ça que j'ai plutôt envie de faire des partages spontanés, qui ne sont pas forcément planifiés, comme là aujourd'hui, comme pas mal de posts que j'ai fait sur Insta. Forcément, c'est des choses qui vont moins bien fonctionner parce que l'algorithme a compris que je ne postais plus, ne va pas forcément me mettre en avant. Le fait de changer, et ça j'en ferai un épisode de podcast dédié parce que je suis la reine du pivot. Le pivot, c'est quand on change un peu soit de stratégie, soit d'univers, et bien l'algorithme, pareil, ne comprend plus, mais les gens aussi ne comprennent plus. mais moi ça me fait du bien parce que j'ai juste envie de partager des choses qui me parlent, qui sont authentiques, qui sont alignées, qui sont dans mon énergie. Et d'ailleurs, dans les coulisses, même si je n'ai pas posté d'épisode de podcast, j'en avais quand même 8 qui étaient prêts. Donc 8 épisodes prêts, ça veut dire 2 mois d'avance de contenu, mais que je n'ai volontairement pas posté parce que je n'étais pas dans l'énergie de poster en fait. Ça peut paraître bête et un peu perché, mais moi je n'aime pas partager du contenu. qu'en fait ça vibre pas et quand ça me parle pas. Et ça je ne reviendrai, je pense, jamais dessus. Donc voilà, l'overdose c'était la première chose qui a fait que j'ai un peu stoppé tout ça. La deuxième chose qui a fait que j'ai stoppé les réseaux sociaux et les publications, c'est le focus. Le focus, c'est pas forcément mon truc préféré. Parce que moi, je fais partie des gens qui sont capables de mener plusieurs projets en même temps. Ça, c'est pareil, on pourra en reparler dans un autre épisode. Mais pour moi, à partir du moment où tu as la compétence de l'organisation, de la gestion du temps, tu peux mener plusieurs choses de front. Il n'y a pas de souci. Bon, on reviendra plus en détail sur ce sujet-là. Mais là, pour te dire, j'ai eu besoin de me focus. J'avais tellement de choses en cours, tellement de projets en cours, que j'ai dû me focus sur les projets importants, qui sont les plus alignés avec ma vision à long terme. Pareil, j'en reparlerai plus tard, je fais qu'il dire j'en reparlerai plus tard, mais j'ai tellement de choses à dire au final. Mais être focus sur des projets, ça veut dire... se concentrer sur ces projets-là à fond pour être sûre de les emmener au bout et surtout qu'ils soient bien faits. Le truc quand on fait plusieurs projets en même temps, c'est le risque de commencer plein de choses et de ne jamais les terminer. J'ai dû vraiment me repositionner sur ma vision à long terme. Ma vision à long terme, c'est d'avoir une vie libre. C'est de pouvoir vivre toutes mes passions. Le voyage, le dessin. Enfin, tout, quoi. Les sorties, ma famille, les festivals. Enfin, vivre, quoi. Moi, j'ai juste envie de vivre. Et puisque je suis à mon compte, j'ai besoin d'avoir une... Comment dire ? Une sécurité, bon, ça, que j'ai déjà, parce que ça fait quand même 12 ans que j'entreprends, et donc ça a été, on va dire, plusieurs pierres à l'édifice qui font qu'aujourd'hui, oui, j'ai cette sécurité. Mais moi, aujourd'hui, je ne veux plus vendre mon temps contre de l'argent. Et donc pour ça, j'ai besoin de mettre en place des systèmes dans mon entreprise qui me permettent de faire des ventes plus facilement. J'ai créé tellement, tellement, tellement de choses qu'entre guillemets, je n'arrive pas à vendre parce que je n'avais pas le système pour, tout simplement. Je ne m'étais pas penchée sur le truc. Et honnêtement, moi, la vente, moi, j'aime trop créer. Voilà, j'aime trop créer, sauf qu'à un moment donné, il faut se pencher sur la vente. Et donc, j'avais besoin de me focus sur ça. Donc depuis le mois de janvier, je suis à fond là-dessus. Donc focus sur ça et focus sur d'autres projets persos dont je ne peux pas parler maintenant mais qui m'ont demandé énormément de temps. Des trucs qui sont arrivés comme ça, un peu comme un cheveu sur la soupe mais tellement important et tellement aligné en fait avec ma vision de vie à long terme qu'en fait j'ai dû faire un choix. Donc les deux choses, overdose, focus qui m'ont fait arrêter les réseaux sociaux et troisième chose, le plaisir. Le plaisir, ça, je pense qu'en fait, pendant trop longtemps, on l'a oublié, quoi. Publier des trucs pour publier, se fixer un planning éditorial pour être dans sa stratégie de visibilité, etc. Mais à quel moment tu prends du plaisir dans le contenu que tu partages, en fait ? À quel moment t'en as pas marre de partager les mêmes trucs que tout le monde partage ? Moi, clairement, j'en ai eu marre et je me suis dit, en fait, la création, pour moi, c'est tellement important. En fait, si j'y mets pas du plaisir dedans, mais ça n'a aucun sens. Ça n'a aucun sens. Moi, j'ai envie d'être contente de l'épisode de podcast qui va sortir. J'ai envie de kiffer la vidéo que j'ai partagée sur Insta. J'ai envie d'être contente de la newsletter que j'ai envoyée parce que vraiment, j'avais envie de partager quelque chose et je ne suis pas allée chercher un truc tout pété sur ChatGPT. Voilà, le plaisir en fait. Le plaisir de partager des trucs. qu'on ressent. Et là, c'est là que sont intervenus plein de sentiments, etc., dont je vais parler dans ce podcast, justement, un peu les coulisses de ce qu'on peut ressentir quand il y a un changement du rythme. Mais en tout cas, je me suis dit, s'il n'y a pas de plaisir, s'il n'y a pas l'énergie qui fait que j'ai envie de partager, je ne partagerai pas. Et ce n'est pas grave. Et en fait, les gens qui étaient là avant, les gens qui sont là depuis plus de trois ans, maintenant que j'ai commencé, d'ailleurs qui étaient là qui ont suivi tous mes changements, toute mon évolution, ces gens seront peut-être toujours là. Il y a peut-être d'autres gens aussi qui vont arriver. Il y a des gens qui vont attendre, tout simplement. Et encore une fois, c'est là où ces fameux messages que j'ai reçus et qui m'ont fait tellement de bien, m'ont prouvé que c'était vrai en fait. M'ont prouvé que même si tu es plus régulière, même si tu ne partages pas autant qu'avant, ben certes ! Peut-être que tu fais moins de chiffre d'affaires parce que peut-être que tout ton business tourne autour des réseaux sociaux, ce qui n'est pas mon cas. Peut-être aussi qu'il ne va pas y avoir une grande différence dans ton business, ce qui a été mon cas. Et ça, je me dis, je pense que moi, j'ai tout gagné en fait. Je pense que puisque je veux une vie libre, ne pas dépendre à 100% de ma création de contenu, j'ai le sentiment que j'ai tout gagné aussi. Bon ça c'est ce que je te dis là maintenant, tu vois, le matin avec mon petit café et ma voix toute pétée du matin. Mais j'ai dû passer quand même, enfin je passe toujours par cette zone-là très désagréable de frustration, de culpabilité. En fait j'ai l'impression que je fais rien, j'ai l'impression que je suis en stand-by sur tout. Ah oui parce que quand je dis que j'ai stoppé les réseaux sociaux, la création de contenu, j'ai stoppé mes offres. En fait là, on va arriver au mois de mai. Je n'ai rien vendu depuis janvier, je n'ai rien sorti de nouveau et je compte pas le faire non plus tout de suite maintenant. Je suis vraiment dans de la restructuration. Alors encore une fois, je peux me le permettre. J'ai fait suffisamment de chiffres l'année dernière pour avoir une trésorerie béton qui me permet de travailler de fond. Il ne faut pas oublier aussi que je fais des coachings en individuel dont je ne fais pas du tout la promotion parce que je prends très très peu de personnes en coaching individuel. Mais c'est ça aussi qui me permet d'avoir des rentrées d'argent. et plein d'autres choses que je fais à côté. Mais clairement, voilà, j'ai rien sorti. Et ça, la putain de culpabilité que j'ai pu avoir là-dessus, le sentiment de rien faire, le sentiment d'être plus personne, parce qu'en gros, quand tu partages plus, t'as l'impression que t'es plus personne. Et je me dis, waouh, on est quand même sacrément matrixés par ce côté digital, dans le sens où si tu publies plus rien sur les réseaux, si tu publies pas un épisode de podcast, ou si t'envoies pas une newsletter, t'es plus personne. Franchement, ça craint de penser ça, mais je l'ai pensé. Et je sais que... On est plusieurs, en fait, à le penser. Donc moi, j'ai vraiment... dû faire un travail là-dessus. Et ce qui m'a le plus aidée, c'est ma discipline et mon habitude à journaler, à écrire tout ce que je fais, à écrire dans mon planeur toutes les tâches que je fais tous les jours. Parce qu'en fait, je suis juste revenue dessus, en fait, tout bêtement. Je suis juste revenue, j'ai pris mon planeur et j'ai regardé Ok, depuis le début de l'année, qu'est-ce que t'as fait ? Et grosso modo, j'ai pas rien fait. J'ai pas rien fait. Comme je le disais tout à l'heure, je suis revenue à 100% sur mon système de vente. Ça implique tellement de choses. Je sais pas si tu vois un petit peu une mind map dans ta tête. C'est tout plein de branches qui vont partir dans tous les sens. Donc ça a été changer mon outil de newsletter, ça a été changer mon outil d'hébergement, de formation, ça a été de revoir. C'est pas fini, toutes les séquences e-mails qui vont avec tel ou tel produit, de communiquer sur le changement de mes outils. C'est la mise en place d'un site internet que je n'ai pas aujourd'hui. Ça paraît, ça prend du temps. J'ai investi sur moi, sur deux formations. Une sur du coaching en images, parce que je veux vraiment pouvoir être 100% la personne que je suis, que ça transparesse aussi dans mon contenu. dans mes vidéos, dans ma façon de communiquer, etc. J'ai investi dans une autre formation que je souhaitais acheter depuis longtemps. J'ai créé, ah oui, ça je l'ai noté en dernier parce que ça même je l'avais oublié, j'ai créé une formation pour le centre de formation avec qui je travaille, de maman salariée à maman entrepreneur, où je donne vraiment toutes les clés pour les coachs qui sont spécialisés dans le bien-être et les thérapeutes. à développer leur activité, que ce soit en présentiel ou sur les réseaux sociaux. J'ai créé deux carnets. J'ai créé mon propre planeur papier et j'ai créé un carnet de rituels de lune avec des activités créatives à l'intérieur. J'ai eu aussi deux nouvelles clientes en one-on-one. Donc ça, pareil, ça prend du temps. Et ce, sans communiquer. Elles sont venues à moi. Et je travaille sur deux projets persos qui, là, sont vraiment énormes. Et ça, je ne peux pas en parler tout de suite, mais par contre, je documente absolument tout ce que je fais. Donc, on ne peut pas dire que je n'ai rien fait, en fait. Il faut se calmer quand on pense que parce qu'on stoppe telle ou telle chose, en gros, on ne fait plus rien. Moi, vraiment, c'est le sentiment que j'ai eu. Et franchement, quand je regarde ce que j'écris, ce que je journale, ça revient tout le temps. J'ai de la frustration, j'ai de la culpabilité parce que j'ai l'impression que je ne fais rien. Ça, c'est un délire. parce que, sous-entendu, je fais moins de ventes, j'ai moins de trafic, et j'ai l'impression que je ne fais rien. Sauf qu'en fait, je fais tellement de choses à côté. Et, très important, je mise sur du long terme. Mon entreprise, elle n'est pas là pour trois mois. Le résultat de trois mois de chiffre, où là, ça va faire quatre mois, quatre mois de chiffre, ce n'est pas significatif. Ce qui est significatif, c'est toutes les pierres que je pose pour que mon édifice soit le plus solide possible et au service de ma vie. Et surtout, ce qui importe, c'est le temps de qualité que je passe avec ma famille, parce que ça, ça n'a pas changé. Je n'ai pas pris moins de temps avec ma famille. Là, c'est les vacances scolaires. Mes enfants, ils sont en train de dormir. Mais mes enfants, ils sont à la maison. J'ai pu organiser le mariage de mes meilleurs amis, prendre du temps pour faire ça, organiser une magnifique cérémonie laïque. J'ai pu partir en festival, voir mes frères et sœurs mixer. J'ai pu partir à Paris avec mon mari pour l'accompagner au marathon. J'ai pu faire mes courses. Pareil, moi aussi, mes courses avec un dossard tous les mois. J'ai pu faire tellement de choses et ça, j'ai jamais erroné sur ce temps-là. Et je me dis, ma Marie-Pierre, t'as pas rien fait du tout. Et ça, c'est ma vision en fait. C'est pouvoir. vivre de toutes mes passions. Ces pouvoirs, si j'ai envie de prendre une heure pour dessiner, si j'ai envie de prendre une heure pour apprendre à faire du piano, ben en fait je vais pas me moto-flageller parce que j'ai pris ce temps-là en fait. Mais j'ai un système de vie qui me permet de faire tout ça. Et des fois, c'est ok. de faire des pauses. C'est ok de faire des pauses sur certains projets, parce que c'est même pas genre je fais des pauses juste pour me reposer ou quoi, même si j'ai quand même pris du temps pour me reposer, mais faire des pauses dans certaines choses. Moi ça a été la création de contenu, parce que c'est ce qui me demandait le plus d'énergie, et surtout que j'avais pas envie de poster juste pour poster. Donc voilà pour les coulisses, finalement, de ce qui se passe chez moi. Je sais pas si tu as pu en retirer. quoi que ce soit, mais dans tous les cas, j'ai davantage envie et besoin de faire des partages d'expériences. Je pense que j'ai suffisamment de choses à partager, parfois des choses qui sont dans ma tête et qui peuvent servir, quel que soit ton profil, quelles que soient les choses par lesquelles tu es en train de passer. J'ai envie d'un contenu qui est peut-être un peu moins chiadé. C'est clair que là, je n'ai pas préparé cet épisode. Et d'ailleurs, tous les épisodes-là que j'ai en stock, que je n'ai toujours pas publiés, il y en a beaucoup qui ne sont pas forcément préparés. Je n'ai même pas mis parfois le générique. J'ai fait des montages qui sont un peu plus chill. Parce que je me dis que l'essentiel, c'est de délivrer le message, de me lâcher un petit peu la grappe sur le côté perfectionniste. de la chose, même s'il y a des choses sur lesquelles je resterai toujours vigilante, c'est le son. Le son, pour moi, je ne peux pas écouter un truc avec un son pété, ce n'est pas possible. Et voilà, je m'égare. Mais voilà, si j'avais un dernier message à te passer, c'est que c'est ok de stopper des choses. C'est ok de mettre des choses entre parenthèses. C'est ok de ne pas avoir une présence assidue sur les réseaux sociaux. Parce que si moi-même, j'ai pu faire une overdose à un moment donné de contenu, dis-toi que les gens, c'est pareil. Peut-être que toi-même, tu as ressenti ça aussi. Et donc... ça sera toujours accepté que tu fasses une pause et que je pense que les personnes vraiment que t'as su impacter, que t'as su toucher bah elles seront toujours là donc voilà, c'était vraiment le message que j'avais envie de passer peut-être que cet épisode va me permettre de passer le cap, en fait de publier de nouveau on va voir la suite des événements mais en attendant je te souhaite une très belle journée et puis je te dis à très vite dans le podcast de Boss Equilibré