- Speaker #0
Il ne faut pas vouloir non plus toujours forcer les choses, elles arrivent quand elles arrivent. Il y a un ordre des choses, il y a des éléments dans la vie qui déclenchent un certain nombre d'étapes. Et c'est bien ainsi, mais je pense que l'important c'est toujours de rester authentique et pas trahir ses valeurs.
- Speaker #1
Salut et bienvenue au podcast Développement avec Bryan Umana. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Dans cet épisode, j'échange avec Frédéric Matthey, cofondateur de diverses entreprises et membre de plusieurs conseils d'administration. Aujourd'hui, comme beaucoup d'entre nous, il s'intéresse particulièrement à l'IA. Dans cette partie 2, on a abordé plusieurs thèmes comme ce qui le passionne, on parle de gouvernance versus l'opérationnel, du plaisir et qu'il faut parfois se forcer, il cite des ressources pour se développer en IA et sur d'autres sujets, et bien d'autres points. Merci à l'entreprise Schwab System de me prêter ces locaux pour enregistrer mon podcast. N'oublie pas que tu peux quand tu le souhaites naviguer dans l'épisode en utilisant le sommaire qui est dans les commentaires. Il suffit de cliquer sur le temps entre parenthèses et tu écouteras directement la thématique souhaitée. Par exemple, si tu souhaites uniquement écouter la partie où on parle de plaisir versus se forcer, tu vas dans le commentaire, il y aura le sommaire, tu cliques sur le plaisir versus se forcer et tu entendras uniquement cette partie-là. Abonne-toi sur la plateforme de podcast sur laquelle tu écoutes cet épisode et laisse une note. Si tu te poses la question si ça m'aide réellement, c'est bien le cas, donc ne te la pose plus. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram à devbryanumana, c'est D-E-V-B-R-Y-A-N-U-M-A-N-A. Bonne écoute !
- Speaker #0
Frédéric,
- Speaker #1
qu'est-ce qui te passionne le plus ? plus dans ton travail ou dans ta vie actuellement ?
- Speaker #0
Moi, je vis de passion et finalement d'éléments pris à gauche, à droite. Moi, j'aime finalement la diversité dans les activités. Je n'aime pas me concentrer et être spécialisé pendant six mois sur un sujet. Donc, moi, je me nourris d'un peu de tout, toute cette diversité et j'ai une vie privée qui... qui m'épanouit complètement. Je continue, on en parlait il y a quelques instants, j'ai une vie aussi politique.
- Speaker #1
Dans la partie 1.
- Speaker #0
Oui, dans la partie 1, on en parlait effectivement. J'ai une vie politique, je suis toujours membre d'un exécutif communal, j'ai fait de la politique aussi au niveau cantonal. Et j'ai cette vie d'entrepreneur qui est multiple finalement. où un jour je m'occupe d'organiser les entreprises et les tâches d'entreprise, un autre jour je m'occupe de développer des affaires sur un sujet d'une des entreprises, puis un autre jour je m'occupe à réfléchir au prochain projet qu'on va lancer, à l'intelligence artificielle, à toutes ces choses-là. Puis finalement, moi c'est ça qui me passionne, c'est que... Il n'y a pas deux jours qui sont les mêmes dans ma vie. Je rencontre plein de personnes parce que j'ai des activités professionnelles très variées. Je rencontre du monde, on dialogue, on discute, on s'enrichit de tout ça. C'est ça finalement le moteur qui me fait me lever tous les jours avec passion. Je ne vois pas les heures passer, je ne vois pas les jours passer et je trouve mon épanouissement là-dedans.
- Speaker #1
T'as des enfants ?
- Speaker #0
J'ai pas d'enfants, non. Avec des enfants, globalement, il y aurait quand même quelques autres choix à faire parce que finalement, il faudrait consacrer un peu plus de temps à la vie familiale. Ce serait pas une contrainte, ce serait simplement un autre chemin de vie. Mais aujourd'hui, je suis marié, donc on fait des choses ensemble. On se retrouve le week-end, parfois le soir quand j'ai pas d'activité. Mais même le week-end, on se retrouve à des moments donnés, on ne va pas passer 24-24 ensemble, j'ai mes choses, elle a ses choses, et on s'enrichit de tout ça aussi dans un couple, c'est important de s'enrichir des choses qui viennent de gauche, de droite, etc. Pour pouvoir finalement durer aussi, ça fait plus de 20 ans que je suis marié, j'espère en faire encore des dizaines et des dizaines d'années, donc voilà, tout se passe bien. Donc c'est cool ça. Et effectivement, du fait que je n'ai pas d'enfant, ça me permet de toucher plein de sujets différents, puis finalement de progresser chaque jour, d'apprendre. D'apprendre chaque jour sur plein de sujets, que ce soit sur l'entrepreneuriat, sur la finance, sur des éléments techniques, des éléments fonctionnels, et de comprendre comment ça se passe, puis de pouvoir finalement construire des solutions et apporter de la valeur.
- Speaker #1
à des entreprises finalement c'est ça qui m'intéresse t'as d'autres enfants qui sont ces différentes entreprises toutes ces activités que tu fais est-ce que tu lis les activités pro, extra pro, typiquement si t'as un event,
- Speaker #0
un week-end tu vas aller avec ta femme ou bien tu scintes les deux je dirais que ça dépend le type d'événement, après le week-end j'utilise... plutôt pour prendre un peu de recul, c'est-à-dire pour réfléchir, parce que finalement, il faut aussi avoir du temps pour lire, du temps pour réfléchir à des nouvelles opportunités d'affaires, pour réfléchir à comment organiser la suite des entreprises, etc. Donc globalement, je ne fais pas beaucoup de relationnels publics le week-end. Ça arrive une fois ou l'autre, un samedi soir, un vendredi soir, etc. Ou... où mon épouse m'accompagne, ça arrive, mais je suis plutôt à me dire, le week-end, essaye de prendre un peu de recul pour réfléchir et construire l'avenir. Et la semaine, je suis dans le feu de l'action, puis voilà, j'ai des journées bien remplies, j'ai des soirées aussi relativement bien remplies, j'ai pas mal de sollicitations, mais il faut parfois un peu choisir les sollicitations qu'on a. puis prendre les choses où on a du plaisir aussi c'est peut-être un élément qui est important et qu'il faut garder en tête c'est que finalement si on fait les choses juste pour le business ou juste pour dire faut que j'y aille etc ben finalement on va s'essouffler mais si on fait des choses qui nous font plaisir d'aller rencontrer du monde on se dit ouais c'est cool d'aller voir ces jeunes entrepreneurs qui font ça ça ça va être sympa de dialoguer avec eux ou bien de dire, allez voir ça, ça va m'amener à des discussions sur l'expertise ou des choses plus légères aussi. Finalement, il faut faire les choses par plaisir. Si on ne fait pas les choses par plaisir, finalement, on ne durera pas.
- Speaker #1
Oui, je suis complètement d'accord. La fameuse loi de Pareto, 80-20, 80% de plaisir et 20% de choses qu'il faut faire. Il y en a aussi,
- Speaker #0
il y en a aussi, il y a des choses qu'il faut faire où on n'a pas le choix, puis qui sont un peu plus chronophages, mais voilà, si 80% du temps c'est du plaisir, c'est déjà bien.
- Speaker #1
Complètement, oui. Mais par contre c'est vrai que, bon après, je pense que toi et moi on est à des stades différents de nos vies. Moi quand j'ai commencé... vraiment à, on va dire, m'activer. J'aime pas trop ce mot, mais à essayer d'avoir un réseau ou de créer mon réseau parce que j'en avais pas avant, j'avais pas vraiment de contact professionnel ou autre. Et c'est une des raisons de la création de mon podcast. Je dis une, c'était vraiment pas la principale. C'était plus la connaissance. partager enfin avoir des retours d'expérience au début mais par contre je me souviens tu sais le barbecue l'innovation tout le monde barbe une innovation qui a lieu chaque année je me souviens la première fois que je suis allé je me suis vraiment forcé à aller j'avais pas envie je suis rentré tard le soir du bureau je suis arrivé à la maison j'ai dit à ma femme aujourd'hui à l'époque c'est ma copine Ouais j'ai pas envie d'aller et je me suis quand même forcé. J'y suis allé et j'ai fait des magnifiques rencontres dont maintenant une personne qui est proche de moi, qui est un associé pour une start-up dans laquelle je suis aussi. Et puis le barbecue d'innovation de cette année, pareil, j'ai fait des rencontres. Par contre cette année je voulais vraiment y aller. Mais parfois il y a quand même ce petit truc, une fois qu'on n'a pas envie, ben bon, allez.
- Speaker #0
des fois effectivement il faut le petit élément et se forcer à y aller une fois qu'on est dans le rythme, une fois qu'on est sur place toutes les choses s'alignent et finalement on prend du plaisir et c'est bien ainsi mais parfois effectivement il faut se forcer à faire des choses pour pouvoir aller à des steps suivants et finalement C'est souvent dans ce type d'événements des belles rencontres, mais pas que des rencontres professionnelles. Globalement, on est dans un milieu plutôt décontracté où on va pouvoir faciliter les échanges et on va pouvoir rencontrer des personnes sous un autre angle et finalement construire des choses.
- Speaker #1
Oui, complètement. Je pense que... En tout cas, moi, c'est pour ça que je n'aime pas trop le terme réseautage. Parce que... Parce que moi, je crée des relations. Je ne vais pas parler avec une... Enfin, ça m'arrive peut-être, je parle avec une personne et je sens qu'il n'y a pas de feeling, je ne vais pas retourner vers cette personne. Je suis opportuniste dans le sens, je pense, positif du terme. Donc, j'essaye de trouver des opportunités. Mais par contre, je ne vais pas aller ou essayer de m'entourer de... de personnes juste pour aller à un endroit et ensuite ne pas partager les mêmes valeurs que ces personnes-là. Donc se forcer parfois, c'est important, je pense. Mais justement, en restant toujours la personne qu'on est, avec ses valeurs, et ne pas jouer un rôle.
- Speaker #0
Non, il faut finalement, dans la vie de tous les jours, dans la vie du business, et... Finalement, on doit être la même personne, on doit être authentique. Finalement, on ne peut pas, sur le long terme, jouer la vie de quelqu'un d'autre ou jouer un rôle. Il faut faire les choses selon nos valeurs, selon ce qu'on a dans les tripes. Et c'est comme ça, finalement, qu'on peut être apprécié, on peut discuter. Il ne faut pas vouloir non plus toujours forcer les choses. Elles arrivent quand elles arrivent. Il y a un ordre des choses, il y a des éléments dans la vie qui déclenchent un certain nombre d'étapes. Et c'est bien ainsi. Mais je pense que l'important, c'est toujours de rester authentique et pas trahir ses valeurs. C'est important.
- Speaker #1
Et toi, je trouve que tu as un profil intéressant dans le sens où tu... sièges dans des conseils d'administration, donc typiquement tu es le président du conseil d'administration de l'IDIS, c'est juste le président et d'un autre côté, dans la partie 1 tu en parlais, tu t'occupes du business development de certaines entreprises tu as cette partie relations clients donc là tu es plus dans l'opérationnel donc tu as vraiment ces deux casquettes et là je trouve intéressant parce que tu as dit que le week-end c'est aussi pour toi le moment de justement sortir de la tête du guidon et puis réfléchir... à quelles nouvelles idées aux opportunités comment tu fais pour vraiment différencier l'un de l'autre, je te pose cette question parce que moi aujourd'hui je travaille avec mon père donc je suis associé aussi, on a l'entreprise on est une toute petite entreprise on est 12 personnes et je pense que la taille fait aussi que c'est à dire que Aujourd'hui, moi, uniquement d'être dans la stratégie, ce ne serait pas possible. Je suis encore trop... Tout en restant modeste, je reste encore d'une certaine façon indispensable à l'entreprise. Comment est-ce que toi, tu différencies l'un de l'autre ?
- Speaker #0
Je ne sais pas si je les différencie. Finalement, l'un nourrit l'autre. Et finalement, bien sûr. Il y a un moment pour penser stratégie, pour analyser un certain nombre de choses. Puis il y a un moment pour aller faire des choses très opérationnelles, discuter avec un client qui souhaite faire évoluer son projet ou qui souhaite discuter de... des services qu'on y apporte et peut-être d'augmenter le niveau de service qu'on y apporte, etc. Donc c'est des choses hyper opérationnelles, puis finalement des tâches quotidiennes. Mais ce genre de choses va aussi nourrir des éléments de stratégie et de gouvernance. Le problème, pour autant que ce soit un problème, moi je l'identifie comme un problème, c'est quand on est... uniquement dans la gouvernance d'entreprise et qu'on n'est plus du tout dans l'opérationnel, finalement on est déconnecté des éléments. Et si on est déconnecté des éléments, finalement on va prendre... Ça va bien marcher si on fait du pilotage financier d'un groupe, puis on prend des actifs financiers en lien, mais ce n'est pas notre cas. Nous finalement, on est au service des PME dans les sociétés où je traite, donc finalement on doit avoir des remontées. du terrain, comprendre ce qui marche, ce qui marche moins bien, comprendre les problèmes des clients, quels problèmes on doit leur résoudre au quotidien, etc. Donc ces éléments-là finalement me permettent d'acquérir la data, si on veut bien, du terrain, puis finalement via cette data de réfléchir à des options stratégiques de gouvernance. Donc ces éléments stratégiques c'est peut-être positionner des nouveaux produits, positionner des nouveaux services. acquérir une société qui permette de compléter la gamme des produits qu'on offre, etc. Au niveau de notre groupe, on va fonctionner comme ça. Après, au niveau des autres sociétés où j'oeuvre au conseil d'administration uniquement et que je n'ai pas de rôle opérationnel, finalement, le fait que j'ai des rôles opérationnels de management, de gestion de clients, de suivi de clients, de suivi de projets, etc. me permet d'avoir ce bagage-là. Puis finalement, quand on parle de gouvernance, de bonne gestion d'entreprise, d'axe stratégique de développement, est-ce qu'on fait des acquisitions de sociétés, est-ce qu'on crée des nouvelles sociétés, est-ce qu'on crée des nouveaux produits, des nouveaux services, comment on les positionne par rapport aux clients, quels segmentations, etc. Finalement, ça permet de questionner aussi la direction qui va amener à certains éléments, puis dire, ok, on est là-dessus. L'analyse de risque, est-ce qu'elle a été faite ? Quels sont les éléments qui ont été mis en œuvre dans cette analyse de risque ? Pourquoi on n'active pas ce type de produit ? Quels sont les leviers sur ce type de marché ? Donc globalement, je vois plutôt comme un point fort. Bien sûr, ça prend du temps et les semaines, ce n'est pas 40 heures de travail. Dans nos semaines, je ne travaille pas 40 heures par semaine, je travaille beaucoup plus. c'est plutôt 80 heures par semaine.
- Speaker #1
Une semaine de 4 jours ?
- Speaker #0
Non, mais est-ce que finalement la question, est-ce que c'est un travail quand ça nous passionne ? Oui, complètement. Moi, je me nourris de tout. Si je me promène ou je visite quelqu'un, etc., je vois quelque chose, je me dis, on pourrait peut-être le transformer, puis en faire quelque chose. Voilà, donc la curiosité de... ça fait que je ramène ça en me disant ça peut être industrialisé ou je vois quelque chose je visite une entreprise dans un autre contexte ou autre puis je vois des choses qui se font il y a des artisans qui viennent chez moi faire des travaux dans ma maison puis je vois comment ça se passe puis je me dis mais pourquoi ils font ça comme ça on pourrait optimiser voilà donc je veux pas les racheter mais je me pose la question mais pourquoi ils viennent trois fois chez moi quand... S'ils venaient une fois, qu'ils avaient testé, qu'ils avaient optimisé, qu'ils ne proposaient pas cinq produits différents, mais qu'un seul produit, mais qu'ils connaissaient par cœur, ils le feraient en quelques minutes, puis pas en trois heures, puis ils ne devraient pas téléphoner au support du fournisseur, etc. Donc voilà, toutes ces choses-là me nourrissent, puis finalement font que j'adore le rôle opérationnel, j'adore le rôle stratégique de gouvernance, etc. Puis je trouve que ça marche assez bien, mais ça ne pourrait pas matcher si je n'avais que 40 heures à disposition dans la semaine. Parce qu'il faut aussi, même si on est un petit peu plus grand que ta société, on n'est pas une multinationale. Et dans notre philosophie, il est important qu'on connaisse nos clients, qu'on connaisse leurs besoins, qu'on connaisse leurs profils, qu'on s'implique, que nos clients puissent serrer aussi la main aux personnes qui dirigent. Nous, c'est dans nos valeurs ces choses-là. Donc globalement, même si on reprend une société, qu'on grandit gentiment, etc., que nos sociétés marchent bien, on veut continuer d'avoir ce... Cette proximité-là, même au niveau de la gestion électronique des documents, où on a des partenaires à l'international, on est présent dans 15 pays, mais on connaît nos partenaires internationaux, on les connaît tous, on les a tous visités une fois ou l'autre, ou ils sont venus en Suisse, on a discuté avec eux, et ça nous paraît être des choses importantes.
- Speaker #1
Tu parles plusieurs langues ?
- Speaker #0
Moi, je suis assez mauvais dans les langues.
- Speaker #1
Tu as le chat de Pété ?
- Speaker #0
Oui, j'ai le chat de Pété pour traduire, non. Bien sûr, trois mots, j'arrive dans les différentes langues, mais je suis assez mauvais. Par contre, mon associé Alfred Hoffman, lui, il parle allemand, espagnol, italien, anglais.
- Speaker #1
Je disais allemand,
- Speaker #0
pas c'est Hoffman. Oui, il a fait l'école primaire il y a quelques années, déjà, en allemand, mais il a vécu en Argentine. Et il est d'une... Sa mère est italienne. Ok. Donc, tu vois, le mélange culturel, le mélange des langues. Et il est très, très à l'aise avec les langues. Ok. Et c'est un plaisir de travailler avec lui pour le développement international parce que lui, il maîtrise parfaitement ceci.
- Speaker #1
Ouais, j'imagine. Ok. Tu parles de 80 heures par semaine. Ça me fait me poser une question. Quand tu dis Tu inclus les events que tu as les soirs, par exemple moi un truc, les repas avec les clients ou autre. Parfois si je réfléchis au temps que je passe de travail, je me demande, c'est juste pour moi, personne contrôle mes heures, personne. Mais c'est juste pour me dire, aujourd'hui est-ce que j'ai, si je commence à 7h30, parce que moi je m'entraîne les matins, donc imagine à 7h30 ou 7h45 le matin. et j'arrive à 19h à la maison avec un repas n'importe quoi à 2h imagine parce que t'es avec un client et puis voilà alors oui tu crées une relation encore une fois on en revient à l'humain à la relation mais tu vas aussi parler peut-être business, tu vas parler de l'affaire etc donc toi quand tu parles de 80h c'est tout peut-être il y a justement une assemblée générale t'as une assemblée politique C'est un peu tout. Et c'est de lundi à vendredi ? Ou c'est de lundi à dimanche ?
- Speaker #0
Après, je parle de 80 heures. Il y a peut-être des semaines où je fais 70 heures, puis des semaines où j'en fais 90. Je ne suis pas à contrôler au chronomètre. Mais finalement, comment se passent mes journées ? Le matin, je me lève relativement tôt. Je ne sais pas, entre 5h et 5h. entre 5h et 5h30, je n'ai pas de réveil, donc je me lève spontanément à ces heures-là. Je vais d'abord faire deux, trois choses. Je m'occupe de mon chien, j'ai un chien, donc je m'occupe un petit moment de mon chien. Après, je vais checker mes mails, donc je vais commencer déjà à travailler, voir s'il s'est passé des choses durant la nuit. lire des informations, quelques informations puis ceci m'amène vers 6h30 où je vais prendre le petit déjeuner avec mon épouse on va prendre un moment ensemble, une demi-heure, trois quarts d'heure ensemble, une demi-heure ensemble puis après les choses vont s'enchaîner jusqu'à 17h, 17h30, 18h Ça dépend un peu de mon emploi du temps dans la journée. Est-ce que j'ai un repas à midi d'affaires ? Est-ce que je n'en ai pas ? Je n'ai pas tous les jours des repas d'affaires à midi. Ça m'arrive d'en avoir. Ce n'est pas tous les jours le cas. Ça m'arrive de prendre aussi juste un sandwich en fonction des priorités que j'ai et des choses qui s'enchaînent. Globalement, soit j'ai quelque chose le soir. Ça peut être... ça peut être une séance, ça peut être ces choses-là. Donc ça va s'enchaîner. Soit ça m'arrive aussi un certain jour de rentrer chez moi où on va partager un moment aussi avec mon épouse, peut-être une heure de temps. Et après, moi, si je suis à la maison, je vais me remettre au travail jusqu'à 22h30. Et voilà, après, les jours vont s'enchaîner comme ça jusqu'à vendredi. Et le week-end, oui, je continue de travailler à un autre rythme sur des éléments de réflexion. Mais je vais continuer de me lever vers 5h30 parce que je me réveille naturellement à ces heures-là. Donc finalement, ce n'est pas le réveil. Ce n'est pas le réveil qui va me réveiller. Je vais me réveiller comme ça. Et voilà. Mais je vais faire d'autres choses le week-end. Je vais profiter de faire des activités avec mon épouse. Je vais peut-être faire... une balade, une promenade, je vais faire un certain nombre de choses, une visite, un repas, une rencontre entre amis, etc. Mais il y aura aussi du travail dessus, donc c'est vraiment sur les 7 jours que j'organise mes activités. Et comme j'ai dit, des semaines ça peut être 70 heures, d'autres ça peut être 90 heures, en fonction aussi de l'activité. l'activité de la semaine, si j'ai des activités avec un peu plus de conseils d'administration, ou des activités en soirée, il faut peut-être récupérer deux, trois choses, puis on aura une charge de travail un peu. un peu plus importante, puis voilà.
- Speaker #1
Quand tu parlais des week-ends, tu as dit que tu lisais les week-ends aussi, tu prenais du temps un peu pour lire les week-ends. Est-ce qu'il y a des ressources que tu recommandes, ou que tu recommanderais dans n'importe quel sujet, que ce soit l'IA, peu importe ?
- Speaker #0
On peut lire de tout, finalement. Toi,
- Speaker #1
qu'est-ce que tu lis, toi ?
- Speaker #0
On peut lire des choses dans du marketing, par exemple, commencer par le pourquoi, qui est finalement un classique. C'est des choses qu'on peut lire et même relire quelques années après en ayant un autre vécu, un autre angle et d'autres approches. On peut lire de la biographie, on peut même lire des choses plus anciennes. sur l'art de la guerre ou des choses comme ceci. Je ne dis pas qu'il faut faire la guerre, je dis simplement qu'on peut lire ceci et globalement on peut en tirer quelques enseignements et quelques parallèles avec la vie de tous les jours, avec le business, avec toutes ces choses-là. Moi, je ne suis pas à lire forcément de l'académique, pas forcément à lire du management. Oui, j'en lis. Mais je lis pas que ça et finalement on tire des enseignements de tout, de la vie. Je lis peu de romans, ça c'est vrai, mais je lis les biographies de... des financiers de toutes ces choses-là. Je les ai tous lus rapidement, mais je les ai tous lus parce que finalement, il y a des choses intéressantes à en sortir et ça fait partie de la culture générale.
- Speaker #1
Quelle biographie, par exemple, ou laquelle t'as marqué ?
- Speaker #0
On peut ne pas être original et parler de Steve Jobs et de la vie qu'il a eu. de ce qui l'a guidé puis finalement moins de sa manière de manager parce que globalement même si c'est une biographie est-ce que c'est pas un petit peu exagéré pour pour force c'est le trait du personnage puis finalement marquer l'histoire j'en sais rien, je ne le connais pas personnellement mais il a un parcours de vie quand même assez intéressant puis finalement probablement un peu moins linéaire qu'une vie de Bill Gates par exemple qui lui est quand même une vie qui est réglée de manière très très sérieuse Steve Jobs il était faire des voyages initiatiques, il a été faire il était père plein de choses puis finalement il en a tiré malgré tout des enseignements tout ça rejoint, peu importe les expériences qu'on fait on peut tirer des enseignements de tout de la vie et c'est ça qui est intéressant là derrière donc c'est assez intéressant de voir, après ces biographies ou ces éléments c'est quand même assez bien raconté il tire des enseignements de tout dans leur enfance, ils réfléchissaient déjà au business, on peut en lire, où ils disent déjà enfant je réfléchissais à changer le monde ou bien déjà enfant j'étais à la rue, mes parents me battaient, on en lit de ce genre de choses, puis je me suis fait tout ça, c'est assez bien raconter ces choses là, après des fois il faut quand même je pense un peu relativiser. et se dire qu'ils racontent ça. C'est aussi pour vendre des livres.
- Speaker #1
Et à propos de l'IA, où est-ce que tu t'informes ?
- Speaker #0
Je dirais que sur l'IA, je m'informe principalement sur Internet. On va pouvoir avoir de multiples ressources, que ce soit YouTube, on retrouve pas mal d'informations. Puis après, on va pouvoir lire des articles, parfois scientifiques. qui viennent des universités américaines, ça peut donner quelques informations. Puis après, il y a beaucoup de choses qui arrivent finalement simplement par la lecture assez généraliste. Si on a des solutions accessibles, bien évidemment, si on veut développer un nouvel algorithme qui fait de l'apprentissage profond, etc. etc. Ce n'est pas mon cas. Finalement, je laisse ça aux personnes qui ont les compétences de le faire. On a deux excellentes écoles en Suisse, les PFL, les PFZ, qui sont hyper bons et qui arrivent aussi innovés. Il n'y a pas que les... américains qui innovent. Donc eux vont plutôt se nourrir d'éléments très scientifiques. Moi je vais me nourrir de choses un petit peu plus appliquées et plus accessibles et ça on en trouve. sur internet, c'est ma principale source. De lire des livres sur ces sujets-là, finalement, je ne pense pas que ce soit la bonne idée parce que comme tout change à un rythme très très rapide, si on lit un livre qui a été publié il y a six mois, il y a quand même de bonnes chances qu'il soit partiellement déjà plus d'actualité.
- Speaker #1
Tu en as parlé un peu, mais comment est-ce que tu te développes ? Donc, forme, continuer à apprendre ?
- Speaker #0
Comment je me développe ? Continuer à apprendre, finalement, l'apprentissage, c'est... C'est tous les jours, en rencontrant des gens, en lisant, en étant proche des collaborateurs qui ont des problèmes et qui les solutionnent, en discutant avec mon associé, en rencontrant des gens. des gens de divers horizons, ça finalement c'est ce qui permet de se nourrir. Finalement les études préliminaires elles sont toujours intéressantes, ça amène des bases solides, mais après on apprend toute sa vie, on lit quelque chose sur les finances ou sur les états financiers, sur les techniques d'investissement, sur toutes ces choses là, on va pouvoir en tirer de l'enseignement. on va lire des choses sur des modèles économiques, etc. ou sur des théories économiques, on va pouvoir en tirer quelque chose. On va échanger ces choses qu'on a lues, on va échanger avec quelqu'un lors d'un repas ou lors d'une séance. Puis on va se confronter dans les idées pour consolider soit notre idée de base, soit pour la développer, soit pour avoir des angles différents. Puis finalement, ça nourrit la vie, ça nourrit le développement. intellectuel après pour pour la forme je suis pas très bon là dessus globalement pour se maintenir en forme à part à part faire un peu de marche et des balades je suis pas je suis pas le plus le plus assidu au sport ça fait bien longtemps que je pratique plus plus du sport en tout cas de manière très régulière j'ai probablement un défaut c'est que finalement j'aime être assez bon dans ce que je fais et compétitif ouais et globalement j'ai pas assez de temps pour être compétitif en sport donc c'est pas une excuse Quand j'étais jeune, il y a très longtemps, il y a plus de 20 ans de ça, je faisais du vélo, mais je n'en faisais pas 100 ou 200 kilomètres par année. Je faisais plusieurs milliers de kilomètres par année, entre 5 et 10 000 kilomètres par année. C'était tous les jours ou en tout cas plus de 200 jours par semaine, je sortais en vélo, je m'entraînais, etc. Mais pour faire ce genre de choses, il faut des heures chaque jour pour pouvoir le faire. faire et j'en trouve pas. Puis en faire deux fois par mois, puis avoir de la peine à faire une ascension, ça me frustre trop. Donc voilà, je préfère m'abstenir. Mais par contre, oui, je fais des balades. Puis après, j'ai un rythme de vie qui est quand même relativement sain. J'essaye de dormir correctement environ entre 6h30 et 7h30. 30 par nuit et j'essaye de le faire 7 jours sur 7 ceci j'essaye de manger relativement sainement même si je vais parfois faire des apéros, des choses comme ça mais globalement j'essaye quand même d'avoir une vie saine parce qu'il faut durer et il faut être en forme c'est clair
- Speaker #1
Frédéric j'ai une question d'un de mes anciens invités ancienne anciens invités ok La question est la suivante, est-ce que la Suisse peut continuer de rester hors de l'Union Européenne ?
- Speaker #0
Vaste débat, vaste sujet qui entre aussi sur mon côté politique.
- Speaker #1
Justement, c'est marrant cette question, parce que c'est pas moi qui l'ai choisie, je l'ai pris dans l'ordre, ça tombait sur toi, je me suis dit que ça allait... Ça allait t'intéresser.
- Speaker #0
Oui, c'est un sujet qui m'intéresse. Finalement, la position qu'on a aujourd'hui hors de l'Union européenne est une assez bonne solution. Pour autant qu'on arrive à négocier des accords qui ont de la valeur avec l'Union européenne, des accords sur le libre marché, des accords sur l'accès au marché, des accords sur l'électricité, un certain nombre d'accords. qu'il faudra et qui sera nécessaire de négocier afin de trouver une coopération gagnante-gagnante avec l'Union européenne, tout en gardant notre identité suisse. Je pense que ce sont des éléments qui sont importants d'entrer, puis de reprendre tous les acquis européens en une fois et finalement faire partie du grand bain européen en étant la petite Suisse. Finalement, je pense que ce n'est pas la bonne solution parce qu'on sera noyé dans cette masse européenne. Et jusqu'à présent, je pense que c'était quand même des choix gagnants d'être hors de l'Europe, mais pas hors du dialogue européen et trouver des solutions. Et pas s'isoler dans la Suisse, mais trouver les bonnes solutions pour... Avoir les travailleurs européens qui peuvent circuler en Suisse, l'accès à la main d'oeuvre c'est hyper important pour la Suisse, avoir accès aux fonds de recherche européenne, c'est aussi hyper important de collaborer sur ces sujets-là, puis sur plein d'autres sujets. Donc pas entrer à grands pas dans l'Union européenne, mais trouver des solutions pragmatiques de discussion avec eux. Puis bien sûr, faire des concessions, il faudra en faire. On ne peut pas avoir que les bénéfices de l'extérieur tout en restant indépendant. Il faudra quand même faire un certain nombre de concessions pour pouvoir continuer à prospérer en Suisse.
- Speaker #1
Et ma dernière question pour toi Frédéric, qu'est-ce que le succès selon toi ?
- Speaker #0
Le succès, il est différent pour chacun. Mais finalement pour moi, c'est de... d'avoir l'impression de pouvoir amener un petit caillou à la société, finalement à la construction de la société de manière générale, pas la société en termes d'entreprise, la société en termes de fonctionnement général, c'est de pouvoir essayer de contribuer à ma manière à cette évolution de la société, par mes entreprises en amenant de l'innovation. utile, accessible aux PME et pas qu'aux grandes sociétés, en amenant des solutions à des citoyens aussi via mes engagements politiques, en essayant d'y contribuer. Et finalement, c'est pour moi, et finalement, de me lever avec plaisir tous les jours, avoir une vie épanouie dans ma vie privée, c'est ça le succès finalement. C'est les choses simples de la vie, il n'y a pas... Il n'y a pas de recette miracle, il n'y a pas un succès finalement, chacun a son succès et chacun trouve son chemin et il faut vivre avec son chemin et être heureux avec ce qu'on peut faire, ce qu'on peut construire et trouver son épanouissement là-dedans.
- Speaker #1
Donc ce n'est pas l'argent ?
- Speaker #0
Non, ce n'est pas l'argent. Finalement, c'est toujours facile quand on en a un petit peu de dire que ce n'est pas l'argent. C'est toujours simple de dire ce genre de choses, mais finalement, l'argent, oui, il en faut, mais ça doit être un outil au service de sa vie. Moi, je n'ai pas besoin d'avoir la plus grande des maisons, la plus belle des voitures. Finalement, ce genre de choses, ouais. Oui, on peut en tirer un certain plaisir, mais c'est du plaisir à court terme, ce genre de choses, à mon sens. Je ne suis pas un consommateur, finalement. L'argent, il est agréable pour avoir une vie en sécurité, puis de ne pas se poser des questions à la fin du mois, comment je vais payer mes factures, etc. De pouvoir avoir la liberté de réfléchir à des investissements, à construire ses entreprises, etc. C'est ça, finalement. Ma notion de l'argent c'est un outil au service plus qu'une fin en soi.
- Speaker #1
Ouais je suis complètement d'accord. Je disais ça juste parce que c'est marrant, il n'y a personne qui m'a dit l'argent.
- Speaker #0
Ouais après c'est peut-être tabou mais si finalement ce qui nous nourrit c'est l'argent, fondamentalement on ne va pas y arriver. C'est une conséquence. Si on fait bien son travail, si on fait bien les choses, si on est sérieux, si on est rigoureux, etc. Il va découler forcément en résultats financiers là derrière, mais globalement, ce n'est pas ça qui doit nous motiver à faire les choses.
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ce que je pense. C'est une conséquence. Frédéric, pour moi, on est bon. On a fait pas mal de temps. Est-ce que toi, il y a quelque chose, un point que tu aimerais ajouter ?
- Speaker #0
Non, non, pour moi, c'est tout bon. C'était un plaisir de partager ces moments avec toi. et cette discussion avec toi j'espère que ça t'a plu oui beaucoup,
- Speaker #1
merci beaucoup et à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode et s'il t'a plu, pour m'aider à continuer abonne-toi à Développement avec Bryan Umana sur ta plateforme de podcast préférée et ou sur Youtube et n'oublie pas de donner ton avis en le notant je te donne rendez-vous le dernier vendredi de ce mois pour un nouvel épisode, ciao ciao