- Speaker #0
Beaucoup de gens ne s'autorisent pas dans la vie à avoir la colère comme un moteur, un moteur de changement. Je suis content d'être là, tu vois. C'est moi qui suis là. C'est moi qui suis à Paris. Je suis content d'être dans ce studio, tu vois. On fait une petite bulle suisse au sein de l'atmosphère parisienne, parfois un peu ronchonne. Je pense qu'un des meilleurs actes dans la vie pour changer de vie et devenir la personne que tu as envie d'être, c'est d'essayer de te rapprocher le plus possible des personnes qui te montrent la voie. Moi, j'ai envie de leur dire Ouais, c'est facile Parce que petit à petit, j'ai construit un écosystème dans lequel j'ai pu la tentation d'être une mauvaise version de moi-même. Toutes les propositions que j'ai autour maintenant, c'est que du bonheur en fait. C'est que des gens qui font exactement ce que j'ai envie de faire. Une anecdote, je vais te raconter mon premier épisode. Tu sais ce qui s'est passé pour mon premier épisode ? Tu le mentionnais tout à l'heure. Donc pour mon premier épisode...
- Speaker #1
Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Brian Oumana, associé gérant de l'entreprise Will.i.telecoms, spécialiste en infrastructures informatiques, COO et associé de la startup SolarSplit. une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Pour cet épisode, j'étais pour la première fois hors Suisse romande, à Paris plus précisément, pour échanger avec Barthélémy Fent, hôte et fondateur du podcast Extraterrien où il a interviewé plus de 300 champions et championnes dans le sport. On aborde des sujets comme le suivi de ses objectifs et son importance, On parle de son podcast, il nous raconte des anecdotes, on parle des conseils qu'il donne aux moins de 30 ans, mais qui s'appliquent à tout le monde, qui découvrira l'histoire de Barthélémy et encore bien d'autres thématiques. Au début, la rémunération pour moi, c'était ni un objectif ni une fin en soi quand j'ai créé le podcast. Et au fil des échanges et des rencontres, j'ai pris conscience que vivre en partie de sa passion pouvait devenir un levier pour créer davantage de valeur et de contenu pour toi. Donc parler avec quelqu'un qui en a fait son métier, ne pouvait que m'inspirer et m'aider à progresser. Et en plus, bon, parler de sport avec un pro, c'est pour moi toujours une excuse parfaite. Je ne te retiens pas plus longtemps, mais avant, pour m'aider à grandir et à continuer, je te demande une seule chose, c'est de t'abonner à la plateforme de podcast sur laquelle tu l'écoutes, de laisser ta meilleure note possible, c'est-à-dire 5 étoiles, et de commenter. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram at brianmana.suisse et notre... tout nouveau site internet brianoumana.swiss est en ligne. Tu y trouveras toutes les références citées durant l'épisode. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute.
- Speaker #2
Barthélémy, il y a environ deux mois, tu postais sur LinkedIn En 2019, je suis un gros fêtard. Je bois et fume beaucoup. Je sors quatre fois par semaine. Pour comprendre ma vie aux mains, je crée un podcast. Le podcast Extraterrien. Chaque semaine, je rencontre une ou un athlète qui m'inspire. Ils me transmettent les clés du succès. Et moi en lisant ce post, déjà je l'ai enregistré, et je me disais comment tu passes en 2019 à 5 ans plus tard à avoir le podcast, la référence du podcast sport française, vivre de son podcast et viser les championnats du monde IROX.
- Speaker #0
On a combien de temps là ? Écoute, ça serait très difficile et un peu présomptueux de résumer 50 vies dans une petite réponse. Mais je pense que si on devait donner trois éléments de réflexion et trois éléments de réponse, le premier, ça serait... Beaucoup de tentatives de rechercher qui je suis, qu'est-ce que j'aime faire, qui est le gamin intérieur qui sommeille en moi et qui brûle d'envie de réussir dans la vie. Beaucoup de tentatives, il tombe beaucoup de choses. J'ai beaucoup essayé de courir, je suis beaucoup tombé. Mon père m'a toujours dit relève-toi C'est le plus important dans la vie. C'est de te relever et de continuer à marcher. J'ai monté des boîtes, je me suis planté, j'ai eu une liquidation judiciaire, j'ai eu une boîte que j'ai bien revendue, j'ai tenté plein plein de trucs. Plein de fois où j'ai été malheureux et là, cette boîte-là elle fonctionne, elle tourne bien. Donc beaucoup de tentatives. Je pense une part de change, tu vois aussi de... d'être au bon endroit, au bon moment. Il y a cinq ans, c'est cinq ans avant les Jeux Olympiques qui sont à Paris. Il n'y a pas vraiment de podcast de sport en France. Il y a les podcasts qui sont en train d'exploser aussi à ce moment-là, avec une première vague de podcasters, tu vois, comme des Mathieu Stéphanie, des Clémentine Gallet, qui sont là. qui explose et qui vraiment fonctionne très très bien. Donc moi, je prends un peu l'orcillage. Et après, un dernier élément, je pense que c'est une envie de déclic, une envie de changement, la mise en place de certaines routines. Il y a un gamin qui rêve et qui se dit, moi aussi je peux le faire. Et petit à petit, tout simplement se fixer des petits objectifs au moins le mois pour essayer de progresser et essayer d'aller au maximum vers ce rêve. De construire un média autour du sport et de faire partie des grands noms du sport, en tout cas sur l'espace médiatique en France et dans toute la francophonie, bien sûr.
- Speaker #2
Donc juste, comme je t'ai dit, tu es mon deuxième français. Et c'est vrai qu'on dit souvent en Suisse, on est en retard dans tout ce qui est... culture typiquement podcast par rapport aux Etats-Unis c'est ce que vous pensez aux Etats-Unis avant, ensuite ça arrive en France et ensuite ça arrive en Suisse ok et donc typiquement le monde du podcast moi j'écoute des podcasts anglophones depuis 2014, 2013 c'est Joe Rogan, Tim Ferriss Ensuite, j'ai découvert, tu l'as cité, Mathieu Stéphanie, Génération Do It Yourself. C'était après que je lance mon podcast. Mon podcast est vieux, mais j'en faisais qu'un par mois et je ne le promouvais pas du tout. C'était vraiment un hobby, je faisais ça à côté parce que j'ai des boîtes dans lesquelles je suis. Bref, c'est une autre histoire. Ce que je voulais dire, c'est que tu as cité Mathieu Stéphanie avec le podcast Génération Do It Yourself. de It's Yourself, Clémentine Clémence je ne connais pas tu vois elle je la connais pas et ce que je voulais dire c'est que moi mon audience est majoritairement suisse romande donc pas sûr que même eux connaissent Mathieu Stéphanie qui pourtant en France dans le monde du podcast c'est la référence en tout cas c'est comme moi je le vois aussi que je ne le connaisse pas personnellement mais je crois que c'est ce que j'ai pu un peu entendre dans les différents... d'autres podcasts que j'ai entendu, que j'ai écouté. Et tu parles de rêves. Beaucoup de personnes ont des rêves. Mais finalement, qu'est-ce qui fait le déclic chez toi ? Parce qu'on rêve un peu tous, on se dit tous, j'aimerais bien faire ci, j'aimerais bien faire ça, et puis on ne fait pas, on manque d'action, de manière générale. Qu'est-ce qui a fait ? Pourquoi là ? Pourquoi tu n'as pas continué à sortir quatre fois par semaine ?
- Speaker #0
Juste avant, je fais une mini aparté pour nos auditeurs et nos auditrices. Désolé si j'ai trop de références françaises.
- Speaker #2
Ah non mais...
- Speaker #0
D'ailleurs la Suisse, j'ai plein de copains. C'est vrai ? Ils me disent qu'on n'a pas les mêmes références. Oui, on n'a pas les mêmes cultures. C'est vraiment mal. Je suis souvent à Annecy, je suis souvent à Genève. C'est des endroits que je trouve magnifiques. Je suis un petit garçon de la montagne. Donc forcément je me sens bien en Suisse. Je me sens à chaque fois bien accueilli, bien reçu. Je trouve... Les Suisses, toujours très polis, très courtois, très souriants et tout. Je suis content d'être là. C'est moi qui suis là. En tout cas, je suis content d'être dans ce studio. On fait une petite bulle suisse au sein de l'atmosphère parisienne, parfois un peu ronchonne et un peu grise. Donc, je m'excuse d'avance si j'ai trop de références françaises. Je pense que beaucoup de gens ne s'autorisent pas dans la vie à avoir la colère comme un moteur, un moteur de changement. Moi, j'étais ce mec qui, tous les samedis soirs, se mettait minable et tous les dimanches, j'étais en colère contre moi. Je me levais, midi, 13h, 14h, 15h, des fois plus. Je me regardais dans la glace, j'avais des yeux explosés, j'avais des cernes comme pas possible, je me trouvais gris, tu vois, parce que j'avais passé la moitié de ma soirée dans un fumoir de boîte sombre parisien, tu vois. Et je me disais, mais qu'est-ce que j'ai foutu hier soir, quoi ? Comment je peux être aussi bête pour avoir fait toutes ces conneries hier soir ? Et tous les dimanches matins, j'étais terriblement en colère contre moi. Je me disais mais... C'est pas moi. Finalement, j'ai pas eu assez de plaisir hier soir pour justifier d'être aussi mal ce matin. Et ça recommençait. Ça recommençait. Toutes les semaines, c'était pareil. Et le dimanche matin, c'était un peu symbolique parce qu'il n'y avait pas de nouvelle soirée le soir. Parce que le lundi, il fallait repartir au bureau. Et... c'était le contre-coup des 4-5 jours que je venais d'enchaîner. Et le dimanche, je le passais comme beaucoup de Parisiens, comme beaucoup peut-être d'urbains ou beaucoup de fêtards. Je le passais seul dans mon lit avec un Uber Eats qui est livré, avec un burger, des séries Netflix qui t'apportent la petite source de dopamine et de réconfort dont tu as besoin. Et finalement, le lundi matin, t'es encore plus explosé, t'es encore plus malheureux. Et donc moi, ce déclic, tu vois, il est parti de cette colère, en fait, à l'intérieur de moi, de me dire, je suis en train de passer à côté de ma vie, je suis en train de passer à côté de qui j'ai envie de devenir être, tu vois. Et je sais que dans les questions que t'as envie de me poser, c'est, quelle est un peu la définition du succès pour moi ? Et je pense qu'une des premières définitions de succès, c'est être fier de soi. Et ce n'est pas forcément être le meilleur dans ce que tu fais, ce n'est pas forcément être le plus riche, le plus visible, le plus gros podcast, le plus gros média. Mais ça commence par, un, vraiment te sentir fier, et deux, avoir le sentiment d'être la meilleure version de soi-même. Pour moi, c'est ça la définition du succès.
- Speaker #3
Et aujourd'hui,
- Speaker #0
tu vois, je serai peut-être pas au championnat du monde d'Irox, je serai peut-être pas le plus gros podcast de France et de Navarre et de francophonie, tu vois. Je serai peut-être pas multimillionnaire, tu vois. Mais je sais que chaque jour, je progresse et que chaque jour, je me réveille et je suis une meilleure version de la veille. Et ça, avant, ce fêtard-là, il n'avait pas ça. Chaque jour, il se levait et c'était de pire en pire. Il y avait de plus en plus de... de colère, il y avait de plus en plus de difficultés à respirer, de plus en plus de fatigue, de plus en plus de honte aussi. Et moi, j'ai utilisé cette colère-là en fait. Et quand je vais courir, quand je m'entraîne... Quand je contacte des athlètes de haut niveau pour venir sur notre podcast, quand je recrute des gens, ou quand je suis le soir un peu chez moi, je pense à ça. Je pense à ce mec qui était en colère, et je me dis... Il faut qu'il se calme ce garçon en colère. Et est-ce que ce garçon en colère, il serait content de ce que tu es en train de faire, de créer un média, de sport, de recruter des gens ? Maintenant, on va être une petite dizaine, tu vas bosser sur Extraterriens quasiment à plein temps.
- Speaker #3
Bravo.
- Speaker #0
Je me dis, waouh, ce mec-là, il peut être content parce qu'il y a cinq ans, il aurait rêvé d'être là, en fait. Il aurait rêvé d'être dans une team de sportifs semi-pro, d'être presque... entièrement financés pour réaliser ses projets sportifs, être de plus en plus visible, vivre de ma passion, qui est le sport. Parce que 80% de la journée que je passe, c'est à 100% être dans le sport, être avec des athlètes, comprendre la performance de haut niveau. Donc, c'est regarder en arrière et se dire, je suis fier de tout le chemin parcouru.
- Speaker #2
Tu arrives vraiment, tu acceptes cette fierté ?
- Speaker #0
C'est une bonne question, on part déjà dans les questions très profondes, merci. Je pense qu'il y a deux éléments de réponse. Je pense que tous les performeurs au fond d'eux, tous les champions, les entrepreneurs, sont des gens qui sont très perfectionnistes, qui vont toujours chercher le plus, qui vont toujours chercher à progresser, qui vont toujours se remettre en question. Il y a toujours une partie d'eux qui va être insatisfaite et qui va leur donner envie de progresser, de construire quelque chose, d'aller encore plus loin de l'avant. Et en même temps, savoir regarder dans le rétro, c'est savoir aussi être heureux. Tu vas te rendre compte que, waouh, j'ai le droit d'être reconnaissant, tu vois. Je pense que si on fait que l'un, si on fait que être dans la recherche du plus et de la progression, on est systématiquement malheureux. Parce qu'on est un éternel insatisfait, on est toujours à la recherche de plus. Et c'est important de vouloir progresser, de se sentir s'améliorer. Mais regarder dans le rétro, c'est ça qui te... te rend reconnaissant en fait. C'est ça qui te fait dire waouh, le chemin parcouru est beau, peu importe la ligne d'arrivée aujourd'hui, même si dans la vie, c'est triste, mais la ligne d'arrivée, c'est ton cercueil. Et donc... Il faut savoir apprécier le chemin. Et si tu ne regardes pas dans le rétroviseur de la vie, tu ne regardes que ton cercueil finalement. Et dans le cercueil, tu ne remportes rien. En mis tes souvenirs. Tu n'emportes que ce que tu as fait avant. Et ce que tu n'as pas fait aussi. Donc regarder dans le rétro de la vie, ça te permet de dire, ok, qu'est-ce que j'ai réussi ? Qu'est-ce qui me rend vraiment heureux ? Et comment est-ce que j'ai envie de construire les prochaines années de ma vie ? Et ça, c'est important de le faire. Complètement.
- Speaker #2
Parthel et Mi, avant qu'on continue, qui es-tu ? Je te laisse prendre. Tu vas te dessécher.
- Speaker #0
En plus, j'étais à Aerox ce week-end. Des gens me disent que j'ai une voix un peu cassée, une voix un peu de radio et tout. Là, tu me récupères après un week-end à E-Rox, où le samedi soir, j'ai un peu fêté. Je suis un tout petit peu retombé dans mes travers pour célébrer. Je pense qu'il y a des petits moments fausses aussi.
- Speaker #2
Je suis d'accord.
- Speaker #0
Et tu vois, je me suis levé dimanche en me disant, c'est fou parce que je n'avais pas fait la fête depuis quasiment six mois. Et là, je l'ai un tout petit peu fait. Et je me suis dit, ouais, ça ne m'apporte plus grand-chose. Next time, je n'ai pas besoin, tu vois. Je n'ai plus besoin de faire la fête.
- Speaker #2
Tu ne fais plus vraiment...
- Speaker #0
Le moins... en fait j'y trouve de moins en moins de plaisir je trouve c'est bon de célébrer en fait ce que je comprends c'est que c'est important quand tu te fixes des gros objectifs de vie quand tu te fixes fixe des gros moments de routine avec beaucoup d'habitude. C'est important d'avoir peut-être un moment de cassure, de célébrer. Ça peut être un bon resto. En fait, ça peut être quelque chose de sain aussi. C'est pas forcément quelque chose de malsain. C'est un truc que j'avais lu dans Atomic Habits, il te dit... C'est un bouquin qui est vraiment fantastique pour les habitudes,
- Speaker #3
la construction d'une personnalité...
- Speaker #0
qui va vers l'excellence.
- Speaker #2
L'auteur ? Moi, je l'ai écouté en audio, mais je n'ai plus le nom de l'auteur.
- Speaker #0
James Clear, il me semble. Oui, James Clear, qui a un super compte LinkedIn, qui a une super newsletter aussi que je recommande vraiment. C'est exceptionnel. Chaque mot qu'il écrit, il l'écrit vraiment très bien. Chaque mot est très bien pensé. C'est une grosse source d'inspiration pour moi. Ce que lui dit, tu vois, c'est que le tort, c'est que souvent, on peut trouver une source de récompense. qui est l'exact opposé de la personne que tu as envie de devenir, ou des objectifs que tu t'es fixé. Typiquement, j'ai envie de perdre beaucoup de poids, je fais un régime, j'essaye de prendre des habitudes de plus en plus saines. La récompense que je vais me fixer, c'est un gros cheat meal, un gros burger, yagra et tout. Est-ce que tu peux essayer de trouver une récompense ? qui fait du sens pour toi aussi, et qui est aligné avec ton objectif. Tu as le droit d'avoir cette récompense un peu malsaine, qui est désalignée de ton objectif. Mais si tu trouves une récompense saine et alignée, ça, ça va vraiment te faire un bon objectif. des résultats exponentiels tu vois et ça c'est tu sais que c'est quelque chose de dur à trouver est-ce qu'on pourrait trouver un bon exemple tiens bah ok là je j'ai fait j'ai fait un erox je me suis entraîné tous les jours pendant quasiment quatre mois là j'ai Peut-être que oui, j'ai le droit d'avoir un jour de repos ou un jour où je fais rien, où je vais aller faire la fête même. Mais peut-être qu'une meilleure récompense pour moi, ça serait de me faire une journée entière de massage. Un truc qui est vraiment aligné, qui va me faire bien récupérer. Ça serait beaucoup plus vertueux pour moi.
- Speaker #2
Et juste pour les personnes qui ne connaîtraient pas, parce que l'IHOX maintenant c'est très répandu, c'est la nouvelle tendance, mais j'entends autour de moi, pas mes amis proches, mais par exemple ma famille qui ne connaissent pas l'IHOX. Donc l'IHOX qui est cette compétition urbaine qui mélange crossfit et course à pied, crossfit mais sans tous les mouvements d'haltérophilie typiquement, donc qui est très accessible en fait, accessible dans le sens, en tout cas c'est faisable. On va très rarement se blesser. Par contre, c'est dur. C'est accessible dans le sens où la technique est assez basse. Si on compare au crossfit où tu as des mouvements d'haltéro qui sont très complexes. C'est pas pour rien qu'il y a des haltérophiles. Halterophiliste ? Halterophile ? Halterophile. C'était juste pour que les gens sachent ce que c'est l'Ihox. Et donc juste... pourquoi venir ?
- Speaker #0
Ma question j'ai pas répondu jusqu'à maintenant exactement,
- Speaker #2
de savoir et d'ailleurs, souvent en fait mon problème quand je vais enregistrer un podcast est qu'il n'y a pas tout qui était prêt avant que l'invité arrive comme aujourd'hui là, tenez, quand on est dans un studio que je ne connaissais pas, il y a eu 2-3 petits aspects techniques à régler, tu vois j'ai oublié normalement, il est dans mon sac mais j'ai toujours un petit cahier... Ça fait que quand tu vas citer ou bien quand tu vas mentionner un élément, je le note pour le garder et ensuite te le reposer. Donc maintenant, je vais être encore plus focus que je le suis d'habitude. Et donc, Barthélémy, qui es-tu pour revenir sur cette question ? Parce que je sais qu'il y a certaines personnes qui te connaissent autour de moi parce que j'ai dit que j'allais faire un podcast avec toi. Il n'y a pas tout le monde qui te connaît.
- Speaker #0
Je vais te répondre en trois temps. D'abord qui je suis, ce que j'ai et ce que je fais. Peut-être un quatrième temps ce que je deviens, mais c'est plus le podcast. Ce que je suis aujourd'hui, j'ai 34 ans, je suis papa de deux petits garçons. Je suis un mec très ambitieux, passionné de sport. Et un de mes objectifs de vie, c'est d'être le plus généreux possible. Parce que j'estime que quand on donne beaucoup, on reçoit beaucoup aussi. Si on peut donner beaucoup, c'est que la vie a été généreuse avec nous. Ça, c'est un peu mes mantras. Ce que je fais au quotidien, c'est... J'essaye d'inspirer les autres et de créer des déclics chez les autres. Je les encourage à bouger, à faire plus de sport. Et comment est-ce qu'on le fait ? En créant un média qui s'appelle Extraterrien. qui a interviewé aujourd'hui plus de 300 athlètes de haut niveau toutes les semaines en podcast, sur Youtube et aussi sur les réseaux sociaux avec des extraits aujourd'hui Extraterrains c'est une petite dizaine de personnes on a On a trois parties. La partie qui est la plus visible, c'est le média de l'audience, où on crée beaucoup de contenu gratuit, accessible à tous. Et on va se rémunérer soit en travaillant avec les marques, en faisant quelques collabs bien choisis à l'année. Et on crée aussi, fort de cette expérience en création de contenu, on crée du contenu pour les marques. Et aussi on accompagne quelques créateurs de contenu à progresser dans leur création pour pouvoir en vivre comme moi j'ai pu le faire. en commençant avec un petit podcast que j'ai commencé dans ma chambre, très amateur, un podcast professionnel autour duquel on peut vivre. J'aspire à être une meilleure version du quotidien. Je le fais à travers le mouvement, le sport, l'aventure. C'est ça qui m'excite, qui me stimule.
- Speaker #2
Je retiens, pour en parler deux points, mais en fait je me rends compte que je voulais en parler avant de te poser la question, d'où l'intérêt d'avoir un cahier pour noter. Je reviens à 2019. Je me posais la question par rapport à ton entourage. À quel point est-ce qu'il a changé ? Parce que maintenant, tu as une équipe d'une dizaine de personnes. Tu as des enfants. Tu as une conjointe.
- Speaker #0
Oui, j'ai une compagne.
- Speaker #2
Une compagne. A quel point est-ce que ton entourage a changé depuis 2019 jusqu'à maintenant ? Est-ce que tu as drastiquement dû changer les personnes que tu côtoyais, étant donné que tu le sais très bien, je crois que beaucoup de gens le savent aussi, mais qu'on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus ? est-ce que tu étais déjà avec ta compagne en 2019 donc ta compagne actuelle voilà je pense que un des meilleurs actes dans la vie pour changer de vie et
- Speaker #0
devenir la personne que t'as envie d'être c'est d'essayer de te rapprocher le plus possible des personnes qui te montrent la voie et qui te montrent l'exemple
- Speaker #2
Raison pour laquelle je suis là avec toi.
- Speaker #0
Moi, depuis 2019, j'ai quasiment tout rayé. Il y a peut-être 5% qui est encore là, à présent, dans ma vie. Tout le reste, ça a changé.
- Speaker #2
Je pense que c'est vraiment hyper important parce que j'imagine, alors je ne pense pas que ce soit forcément le cas de la majorité des gens qui nous écoutent. Mais on connaît tous une personne qui est dans ce schéma-là et qui a peur de ce changement, et qui a peur de, malheureusement, quitter son, sa compagne parce qu'elle, il est toxique, qui a peur de dire à son meilleur pote d'enfance... soit on va moins se voir et puis petit à petit s'éloigner ou soit on ne répond plus parce qu'on veut changer et puis on se rend compte que la personne qui est à côté de soi est celle qui te tire en fait en arrière donc je voulais vraiment souligner cette partie là parce que je ne connaissais pas la réponse mais j'imaginais Donc voilà, je trouve ça important.
- Speaker #0
Ouais, tu vois, c'est un hack tout bête. Si t'as envie de devenir athlète de haut niveau, entoure-toi d'athlètes de haut niveau. Si t'as envie de devenir entrepreneur, entoure-toi d'entrepreneurs. Si t'as envie de devenir artiste, entoure-toi d'artistes. Et le changement, il va se faire automatiquement. Par contre, t'as pas de résultat exceptionnel si t'as pas fait de changement exceptionnel. C'est impossible. Donc pour moi, le changement exceptionnel est un peu drastique. Ça a été presque du jour au lendemain de supprimer beaucoup de relations. Et en l'espace d'un an, j'ai quasiment changé tous mes amis, j'ai quasiment changé tout mon entourage le plus proche.
- Speaker #3
Et bien sûr,
- Speaker #0
je ne suis pas devenu un athlète de haut niveau du jour au lendemain. Bien sûr qu'il a fallu s'entraîner. Mais c'est devenu complètement normal pour moi de m'entraîner. Et en l'espace de quelques années, juste en changeant mes relations, aujourd'hui, tu vois, dans le monde, dans le monde du sport, je m'entraîne avec une athlète semi-pro, en partie financée par un sponsor, Puma, que j'embrasse et que je remercie.
- Speaker #2
Puma, t'as dit ?
- Speaker #0
Ouais, Puma. On a plein d'entraînements qui sont défrayés, avec un coach, une programmation. Le coach, c'est un des meilleurs athlètes français, même le meilleur athlète français sur IROX. Qu'est-ce que je voulais de mieux tu vois ? C'est qui ? Tu peux le citer ? C'est Joffrey Voisin. Qui a les meilleures performances aujourd'hui sur iRox en solo. Je sais pas s'il y a des Suisses ou des Belges qui sont meilleurs que lui, je pense pas. C'est 57 minutes 45. C'est impressionnant. C'est top 10, top 15 mondial. C'est lui qui nous entraîne. Quel privilège. Effectivement, ce que j'ai commencé par faire, c'est que j'ai commencé par créer mon groupe d'entraînement. J'ai commencé à créer du contenu dessus. J'ai fait des petits posts sur LinkedIn. Il y a eu des gens de plus en plus inspirants qui l'ont rejoint. On a commencé à grossir. Ça a plu. J'ai commencé à faire du sport aussi avec quelques athlètes de haut niveau que j'avais interviewés. De plus en plus, à force de faire des interviews, les athlètes que j'ai interviewés sont devenus des athlètes. des amis, des partenaires d'entraînement, des mentors, des coachs, pour moi, on se voit de plus en plus. Et c'est ça qui a fait qu'aujourd'hui, tout mon écosystème, tout mon quotidien, il respire le sport, il respire le dépassement, il respire la construction d'une version... d'une meilleure version de moi-même. Mais en fait, plein de gens me disent c'est difficile, je pourrais pas faire ça ou il y a d'autres gens qui te disent tout l'inverse. C'est facile pour toi, t'as tout ça. En fait, j'ai envie de leur dire ouais, c'est facile. Parce que petit à petit, j'ai construit un écosystème dans lequel j'ai plus la tentation d'être une mauvaise version de moi-même. Toutes les propositions que j'ai autour maintenant, c'est que du bonheur en fait. C'est que des gens qui font exactement ce que j'ai envie de faire. Donc j'ai plus la tentation de retomber dans mes vices, tu vois. Donc je suis pas quelqu'un de discipliné. Je suis quelqu'un qui construit un environnement très facile. Et aujourd'hui, c'est ça que j'ai construit.
- Speaker #1
Et ça, c'est une partie aussi de tout ce qu'on retire du livre Atomic Habits.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Cette partie créer un environnement pour pouvoir continuer... Non, c'est créer des habitudes. Et pour simplifier le fait de continuer à faire ses habitudes, c'est créer un environnement adéquat pour justement les faire. Et des petits hacks comme ça, ça me fait penser par exemple à la machine à café. qui veut l'arrêter si on a une surconsommation de café tu crées une friction tu vas mettre ta machine à café dans la cave par exemple si tu veux boire un café tu dois vraiment vouloir et descendre et c'est pénible ça me fait penser Donc tu parles de t'entourer de ces personnes-là. Tu connais Swissborg, la plateforme de crypto-monnaie ? Oui, bien sûr. Tu connais ? J'ai eu Cyrus Fadal. qui est le cofondateur qui est suisse.
- Speaker #0
J'ai vu, j'ai enregistré l'épisode. Il faut que je l'écoute. Je n'ai pas eu le temps encore, mais je l'avais mis dans ma liste.
- Speaker #1
Justement, on a un petit peu parlé de ça. En fait, tu lui dis, comme toi, tout le monde le dit, mais ce n'est pas forcément... Tout le monde, pas tout le monde. Non, c'est vrai, pas tout le monde. Mais ce que je veux dire, c'est que... Justement, quand je dis tout le monde, c'est beaucoup de... de personnes qui ont des boîtes, qui ont lancé des boîtes, qui se sont lancées. Et justement, on a tendance à l'oublier que pour avancer, il est très important, voire crucial, de créer cet écosystème et de se rapprocher de ces personnes qu'on aimerait, ou plutôt à qui on aimerait ressembler, en quelque sorte. Par contre, ce que je demandais à Cyrus, c'est s'il pensait que c'était accessible à tout le monde. Typiquement, tu es la deuxième preuve sur mon podcast, de manière assez récente. Effectivement, en 2019, finalement, dans le monde du sport, tu n'es personne. Tu viens de très loin et puis petit à petit, tu construis. Donc c'est possible. Parce que justement, aujourd'hui, on te voit et comme tu dis, les gens vont dire, bon ben voilà, il a un gros podcast, c'est normal qu'il interview ces personnes-là. En fait, si on prend ton premier épisode, c'était déjà avec, c'était quoi ? C'était un plongeur ou un apnéiste ?
- Speaker #0
Un apnéiste,
- Speaker #1
oui. Voilà, un apnéiste. Très costaud dans son domaine. Donc, tu vois, ton premier invité. Donc, tu n'avais pas encore de... Aujourd'hui, effectivement, ça t'est plus accessible parce que tu as un panel de sportifs olympiques, masculins comme féminins, qui sont apparus et qui ont accepté. Donc, au final, maintenant, c'est plus facile. Ça ne veut pas dire que tu vas pouvoir tous et toutes les avoir, mais tu as ces références. Et moi-même, je le remarque. Quand parfois j'envoie une personne, je lui dis j'ai eu lui, j'ai eu elle. En Suisse romande, ce sont des personnes, des personnalités. Et donc c'est plus facile. Mais il faut commencer. Et c'est là où parfois pour les personnes, ça peut paraître titanesque. Et donc ça te coupe. et ça te coupe à l'action. Parce que la tâche est tellement gigantesque qu'en fait, on s'arrête. Et je ne sais plus où j'ai vu que tu parlais de l'importance de se fixer des objectifs. sur 3 ans par exemple, et ensuite de les couper, de les segmenter. Tu fais sur un an et ensuite tu fais sur 6 mois, 3 mois, etc. Ça m'a fait penser aux OKR, donc Objective Key Results, qui a été ce concept qui est venu de Google principalement. Tu suis tes objectifs avec le concept OKR ou pas du tout ? Ça m'a vraiment fait penser.
- Speaker #0
Je connais très bien les hockey, parce que je l'ai monté, je l'ai mis en place dans mes précisions de boîte. Je ne le fais pas exactement pareil pour ma vie perso, mais ça ressemble beaucoup. Il y a deux choses. Déjà, il y a un concept que j'ai repris de Warren Buffett.
- Speaker #1
C'est déjà l'un des investisseurs très reconnus.
- Speaker #0
Oui, probablement le meilleur investisseur au monde. Et il a un conseil. Warren Buffett, il a un super conseil. Il te dit, prends une feuille blanche et tu écris tous les rêves que tu as et que tu as envie de vivre. Et vraiment, tu les écris tous. Il dit, prends le temps, en trois jours, et tu reviens sur ta liste tous les matins, tous les soirs, et tu rajoutes des choses en plus. Une fois que tu as rempli cette liste, tu prends une heure et tu classes tous ces rêves par ordre de priorité pour toi. C'est quoi le rêve numéro 1 que tu as envie de vivre, le rêve numéro 2, etc. Une fois que tu as cette liste qui est classée, tu prends que les trois premiers et tu fais tout pour y arriver. Et sur ces trois premiers-là, tu te fixes des objectifs un peu intermédiaires pour y arriver. Tu fixes presque des plans ou des étherpins intermédiaires. Et il dit, ça qui est intéressant, il dit le premier choix à faire, c'est de supprimer tous ses autres rêves pour vraiment vivre ses rêves. les plus grands. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai fait. Et ensuite, j'essaye, tu vois, tous les ans, de me poser une fois à l'année. Je recommande à tout le monde de le faire et de se dire, ok, cette année, j'ai envie de vivre quoi ? Et une autre très bonne manière de faire, c'est de te dire qui est-ce que j'ai envie d'être dans un an ? Parce que comme ça, tu ne te concentres pas sur le résultat. Si tu te dis oui, j'ai envie de faire un million d'écoutes sur mon podcast ou tiens, j'ai envie de faire un million de shit à faire, tu peux te démoraliser si tu vois que les résultats n'avancent pas. Par contre, si tu te mets l'objectif de te dire qui est-ce que j'ai envie d'être dans un an ? Tiens, j'ai envie de... d'être un sportif de haut niveau, d'être un podcaster reconnu ça va être beaucoup plus facile de mentaliser et d'imaginer toutes les actions que tu dois faire au quotidien pour être cette personne là et ça va être beaucoup plus ça va t'apporter beaucoup plus de reconnaissance tu vois de comment dire de gratefulness et en même temps de comment dire de fierté parce que on est des êtres humains on n'est pas des férus on n'est pas des avoirs humains. Donc le plus tu définis la personne que tu as envie d'être, le plus tu vas obtenir de fierté et le plus ça va construire ta confiance en toi. Et après, dernière chose. que moi je fais énormément c'est que j'ai un fichier Excel justement avec des habitudes que j'ai envie de pratiquer tous les jours est-ce que j'ai fait du sport aujourd'hui est-ce que j'ai pratiqué la méditation aujourd'hui, est-ce que j'ai rencontré une personne inspirante aujourd'hui et tous les jours, tu vois j'en ai 25 en tout et à la fin de la journée je coche toutes les cases dans mon fichier Excel qui me permet de suivre mon... mes habitudes et qui me permet de construire des habitudes vers lesquelles j'ai envie de tendre et qui correspondent à ma journée idéale et à la personne à qui j'ai envie de ressembler et la personne que j'ai envie de devenir. Je ne fais pas exactement les OKR, mais j'ai un système qui est similaire et qui me permet de traquer, qui est bien sûr basé sur des résultats, basé sur des rêves, mais qui est aussi beaucoup basé sur qui est-ce que j'ai envie de devenir et qui je dois être au quotidien pour être cette personne-là.
- Speaker #1
Ça me fait penser...... Tu sais, on dit beaucoup, en l'occurrence, un ami Julien Guenia, qui est indépendant et qui vide son blog, et puis qui est auteur, je lui donne mon podcast aussi, c'est l'organisologie, c'est sa thématique. Comment bien s'organiser pour être plus productif, pour sortir de l'opérationnel, etc. Il lui dit qu'on mesure uniquement ce qui est contrôlable. Ça me fait penser à ce que tu dis, viser un million d'écoutes, est-ce que c'est vraiment contrôlable ? Par contre, je veux rencontrer 10, 20, tu as dit une personne inspirante par jour. Il y a un aspect non contrôlable parce que la personne va accepter, mais par contre, on pourrait plutôt dire que je vais contacter une personne pour éventuellement la rencontrer. Et si tu contactes une personne par jour, voilà. ça tu peux le contrôler, tu peux contacter, après quand on ne te répond pas, ça tu ne peux pas le contrôler, donc tu vois ça me fait pas mal penser à cette partie là, où je pense que c'est important, quand on se fixe des objectifs aussi, les objectifs smart, qu'est-ce qui est mesurable et qu'est-ce qui ne l'est pas, sinon on a tendance à vite tomber dans cette... ce cirque un peu négatif parce qu'en fait on n'est pas dans la mesure et donc on est frustré et Barthélémy pour juste donner des chiffres par rapport à ton podcast parce que Peut-être qu'on ne se rend pas compte. Et surtout, comme je te disais, je crois que c'était en off, je ne sais plus si c'était pendant qu'on enregistrait, mais j'ai quand même le sentiment... Alors, il y a de plus en plus en Suisse romande des personnes qui écoutent des podcasts, mais c'est quand même plutôt lent. Et on n'a pas trop de podcasts en Suisse romande, donc on écoute très facilement des podcasts français. On ne se rend pas vraiment compte de l'impact et de ce que ça représente. et donc tu as mentionné quelques chiffres dans un podcast dans lequel tu avais été invité je me souviens plus le nom ah oui, La Chapelle ? ouais exactement là vous avez bien parlé même de chiffres en termes d'euros d'écoute et autres donc intéressant pour les personnes si jamais qui veulent écouter un peu plus et entrer un peu plus dans cette partie chiffrée mais donc ton podcast c'est environ 120, 150 ça fluctue un petit peu mais disons 120 000 écoutes par mois donc c'est vraiment énorme en tout cas pour moi c'est énorme c'est phénoménal je te disais en Suisse romande si on est allé à 5000 écoutes par mois on est déjà bien on est déjà un gros podcast donc tu vois la différence avec 4-5 épisodes par mois donc environ 15 000 écoutes par épisode... et le reste sont des écoutes des anciens épisodes donc concrètement t'as des nouveaux abonnés qui arrivent, ils sont happés par un épisode et ensuite ils vont dire ah bah je l'ai bien aimé c'est un bon podcaster et ensuite on commence à rétrograder et à aller regarder et écouter les anciens épisodes par rapport à ton podcast maintenant t'as fait combien d'épisodes maintenant ?
- Speaker #0
plus de 300 plus de 300,
- Speaker #1
voilà plus de 300 épisodes.
- Speaker #0
J'ai arrêté de compter en fait.
- Speaker #1
T'as arrêté de compter ?
- Speaker #0
Ouais, je te jure. On n'a pas fait les 300 cet été. Du coup, on a arrêté de compter. Officiellement, on a fait 260 interviews de champions. Et on a eu, je dirais, entre 50 et 70 épisodes, tu sais, avec des experts, des nutritionnistes, des préparateurs mentaux, des experts du sommeil. Parce que moi, j'avais envie aussi de changer et de faire un peu autre chose que des histoires de sport.
- Speaker #1
Ouais, ok. Et est-ce que tu as une anecdote podcast que... que tu n'as jamais raconté ou alors que tu racontes très peu. Quand je dis anecdote, c'est vraiment une galère technique où tu as enregistré avec une personne que tu voulais absolument et puis ça n'a pas enregistré ou qu'il y avait un problème ou alors une personne où tu avais beaucoup d'attentes. Mais en fait, la personne ne correspondait pas du tout à tes attentes parce qu'elle était...
- Speaker #0
pas sympathique ou très peu sympathique ou je sais pas avec un égo surdimensionné ou tu vois une petite anecdote comme ça écoute tu vois j'ai une anecdote je vais te raconter mon premier épisode tu sais ce qu'il s'est passé pour mon premier épisode tu le mentionnais tout à l'heure donc pour mon premier épisode je vais Je contacte une centaine d'athlètes de haut niveau. J'ai zéro, zéro réponse. Aucune réponse, que des noms. Et du coup, je me mets à en parler un peu sur LinkedIn. Comme quoi, la puissance des réseaux sociaux, solliciter les réseaux, c'est hyper important. Et il y a un type qui s'appelle Gaël, qui me dit, écoute, moi j'ai un podcast. Il avait un podcast un peu amateur, un peu pour le fun. Il parlait un peu de tout, vraiment de plein de sujets. C'était plus pour sa curiosité personnelle. Et il me dit, écoute, j'ai interviewé le champion du monde d'apnée. Il s'appelle Arthur Guérin-Bohery. C'est un mec génial. Va le rencontrer. Donc, il me fait l'intro. Trop bien, tu vois. Je fais un super apprentissage qui est... Contacter les athlètes de haut niveau, c'est compliqué. Mais quand on te fait une introduction, ça marche beaucoup mieux. J'avais jamais fait d'épisodes. J'arrive, donc j'avais un peu testé l'enregistreur chez moi, j'avais fait des tests, j'avais fait une interview à blanc avec ma compagne à l'époque et tout. Je me pointe chez lui, déjà je suis un peu surpris, à l'époque c'était très compliqué pour lui financièrement. Il fait de l'apnée dynamique, donc c'est de l'apnée en piscine et il fait de l'apnée sous glace. Et il commençait à faire ses premiers records, ses premiers projets, c'était il y a 6 ans, 5 ans et du coup... Tu sais, le froid, l'apnée, c'était peut-être un peu moins populaire aussi qu'aujourd'hui. Lui, peut-être qu'il utilisait aussi un peu moins bien les réseaux sociaux. Tu vois, c'était pas facile, c'était pas évident. Il y a quand même eu aussi l'effort de Paris 2024 qui a permis à plein de sportifs aussi de grimper. La France, la francophonie ont quand même beaucoup plus respiré le sport, j'espère. Et donc, je me pointe chez lui. Il a son petit appart. Je vois que pour lui, la vie n'est pas hyper facile. On commence l'épisode. Je suis très stressé. J'ai ma moite et tout. Et on lance l'interview, je commence à lui poser des questions, il me raconte, tu vois, c'était... Je sentais qu'il était à fond dedans, tu vois, il était très bon storyteller, il racontait de belles histoires et tout. Et à un moment, je regarde l'enregistreur, et là je vois 0, 0, 0, et je vois pas le petit bouton rouge.
- Speaker #1
Je me dis, oh zut,
- Speaker #0
qu'est-ce que j'ai fait ? Et là je réalise, je dis, en fait ça fait 20 minutes qu'on est en train de parler. et j'ai toujours pas appuyé sur enregistrer et je vois qu'il est à fond et tout et là je commence à avoir les mains moites et je me dis, au fond de moi je me dis j'ai deux options, j'ai que deux options je prends le temps de toute façon j'ai déjà perdu 30 minutes je peux en perdre 3 ou 4 de plus pour réfléchir je l'écoute plus j'essaye de me faire tous les scénarios possibles dans ma tête et je me dis en fait finalement j'ai que deux options Soit je lui dis rien. Je fais toute l'interview comme ça, ça se passe bien. J'aurais préservé mon égo de face à face vis-à-vis de lui. Mais j'aurais perdu l'interview. J'aurais juste préservé ma fierté. Soit je lui dis tout de suite, on recommence tout. Il va être énervé, mon égo va en prendre un coup. Mais... Je vais plus servir la personne que j'ai envie de devenir demain. À savoir, j'ai obtenu une première interview publiée et enregistrée. Je me suis dit, OK, pour construire le podcast, le plus important, ce n'est pas de préserver mon égo, c'est d'avoir un épisode qui soit enregistré, même s'il n'est pas de très bonne qualité, et même s'il est un peu énervé. Je lui dis, écoute, et du coup, là, je fais, OK, j'ai compris. Je lui dis, Arthur, je suis désolé. J'ai fait une bourde, c'était mon premier épisode. Et... Je n'ai pas enregistré. Je sentais que la pression allait monter sur lui. Il n'était pas content. Mais comme c'est quand même un sport de calme, de respiration. Je suis content qu'il ait eu 10 secondes de trouble d'énervement, puis il a respiré, puis il est reparti, il a recommencé. Donc tu vois, ça peut arriver à tout le monde, mais moi aussi je suis passé par là, et les erreurs techniques ça a passé par là, et ça m'a rappelé un truc, c'est que... Les interviews, c'est cool, mais avoir un protocole d'enregistrement, être sûr à chaque fois d'appuyer, c'est le plus important. Et un truc que je retiens, c'est... Le plus important, c'est get things done. Peu importe la manière, c'est toujours mieux d'avoir un épisode enregistré que pas d'épisode. Un vaut mieux toujours. Enfin, un vaut toujours plus que zéro.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #0
Voilà, c'est ce que je peux te partager. Les débuts sont toujours chaotiques. Et maintenant, même après 300 interviews, on a toujours des galères, des fois, des moments où on a oublié de lancer l'opéra, de lancer la caméra, pardon. Donc, on n'est jamais à l'abri des soucis techniques. C'est bon pour moi,
- Speaker #1
j'ai encore un peu. Pas de l'eau, c'est bon. J'ai eu le même problème. Premier épisode en solo, parce qu'en fait, quand j'ai commencé, justement pour éviter ce côté friction, ça m'a l'air énorme, étant donné que je n'y connaissais rien du tout, j'ai commencé avec l'ex d'un très bon pote, qui était un peu dans la vidéo. Donc c'est elle qui est venue, elle était derrière les caméras, les trois premiers épisodes, je la payais. C'était peu ce qu'elle faisait, mais c'était beaucoup pour moi, qui, en fait, c'est vraiment un hobby. Et puis... C'est déjà beaucoup de temps et en plus je dois sortir de l'argent comme ça à chaque fois. Je me suis équipé, je me déplaçais à Lausanne, j'arrive, mon invité c'était Grégory Ferré, que je salue s'il nous écoute. Et il me dit, voilà la salle, c'était le bordel, je devais tout changer dans la salle de conférence, parce que c'était plein de tables collées côte à côte, les chaises, enfin bref. Et on commence d'enregistrer, comme toi. Il parle et d'un coup je regarde mon zoom H6 et je vois 0-0. Et là, pareil, je me décompose, je ne l'entends plus. Je me dis, mais qu'est-ce que je fais ? C'est pour ça que ça m'a beaucoup fait rire. C'est que la veille... Pareil avec ma femme, à l'époque c'était encore ma copine, j'ai testé, j'ai mis les micros et j'ai regardé le mode d'emploi de cet appareil, ce Zoom H6. Et le gars au tout début de la vidéo, dans le tuto, il dit n'oubliez pas de presser sur le bouton Et moi dans ma tête je me suis dit mais c'est logique, qui va oublier ? Et le lendemain, ben voilà,
- Speaker #0
j'ai oublié.
- Speaker #1
Mais voilà, Grégory était très sympa, je crois que c'était environ 15 minutes. Puis après, on a refait. Merci d'avoir partagé ça parce que je pense que pour tout le monde aussi, si tu veux te lancer, c'est normal au début de galérer un peu, qu'il y ait deux ou trois problèmes et c'est OK, il faut juste continuer.
- Speaker #0
Exactement, il faut se relever. Il faut se relever et les échecs font partie de l'apprentissage. Moi, à chaque fois que j'échoue et que je fais une bourde un peu comme ça, je me dis Ok, j'apprends, c'est comme ça. Il y a des gens qui apprennent très rapidement, d'autres qui apprennent plus lentement. Moi, je me dis juste Ok, j'échoue jamais, on apprend, on apprend toujours.
- Speaker #1
Complètement. Barthélémy, comme tu sais, malheureusement, on n'a pas énormément de temps à notre disposition, parce que le studio était réservé à un temps donné. Mais il y a environ un mois, tu as posté sur les réseaux sociaux des conseils pour les moins de 30 ans. En tout cas, tu t'adressais aux gens de moins de 30 ans. Et je voulais parcourir avec toi parce que je trouve qu'ils sont concrets. Je trouve... important, intéressant. Et je trouve que... Alors effectivement, il y en a certains qui sont très orientés moins de 30 ans parce que, par exemple, tu dis si t'as moins de 30 ans et tu commences ou débutes dans ta carrière, on va les parcourir assez rapidement, mais ça peut être intéressant selon tes objectifs de vivre dans une ville très dynamique, typiquement Paris. tu vas faire d'énormes rencontres si tu veux être dans une start-up dans un hub national mais par contre après 30 ans ou 35 ans selon les stades de vie des personnes, tu as des enfants peut-être que tu ne veux plus vivre à Paris-Ville peut-être que tu veux être un peu à l'extérieur campagne etc Donc pour les personnes qui n'auraient pas vu passer ce poste, je vais lire, il y en a 40 si je ne dis pas de bêtises, on va les prendre assez rapidement. Donc typiquement la première c'est passer 30 ans, tu verras qu'il existe un fossé entre ceux qui ont pris soin de leur corps et ceux qui ne l'ont pas fait. Ça je trouve très parlant parce qu'effectivement... En fait, je pense que l'important dans cette phrase, c'est de toujours garder cette constance du sport. Peu importe si c'est 10-15 minutes par jour, dans une phase où peut-être on bosse plus, ou peut-être on a des enfants, mais de garder cette constance. Toi, quand tu dis ça, qu'est-ce que tu conseillerais concrètement à une personne ? Un jeune qui a 25 ans aujourd'hui, pour continuer à prendre soin de son corps ?
- Speaker #0
De trouver le sport dans lequel il s'éclate. Et que ça devienne un jeu en fait. Beaucoup de gens qui ne font pas de sport voient le sport comme... une contrainte, une activité où il faut être discipliné, sans plaisir, avec des gens chiants, routiniers. La réalité, c'est que beaucoup de gens qui font du sport quasiment tous les jours prennent ça comme un plaisir. Le seul hack, c'est de trouver le sport dans lequel tu prends du plaisir et tu t'amuses. Pour certains, c'est la musculation. Pour d'autres, c'est la boxe. Pour d'autres, c'est le volleyball. Je ne sais pas, tu vois. Mais peu importe le sport, c'est de trouver celui qui t'apporte quelque chose en plus. Pour certains, ça peut être les copains. D'autres, ça peut être... Ça te rapproche de la personne que tu as envie de devenir. Moi, je me suis mis un peu à la musculation assez jeune. C'était pour les filles. Peu importe la motivation derrière. Mais au moins, c'était connecté. Mon sport était connecté à quelque chose que j'avais envie de faire. Donc, c'est ça que je peux recommander.
- Speaker #1
Je me rends compte qu'on ne va pas commenter les 40, mais je vais quand même les lire. Dormir 8 heures, éteindre ton téléphone et marcher dans la nature. Ils te donneront plus de réponses que n'importe quel gourou sur la planète. Ce que je vais faire, c'est que je vais les lire. Et si tu veux absolument rebondir, tu me dis et puis on en parle.
- Speaker #0
Non, vas-y, vas-y.
- Speaker #1
Ça te va ?
- Speaker #0
Dis-moi celle sur laquelle tu veux que je rebondisse, plutôt.
- Speaker #1
Ok, donc 3, le sommeil, justement, la meilleure drogue légale. pour améliorer tes performances physiques et cognitives. Donc, apprends à bien dormir. Là, il y a un magnifique livre de 500 pages de Matthew Walker, en français, qui est Pourquoi nous dormons ? qui est très intéressant. Tu lis ça et tu te dis, effectivement, il faut que je dorme plus. Tes parents ont fait de leur mieux avec ce qu'on leur a enseigné. Bien sûr, ils n'étaient pas parfaits, mais tu ne seras pas non plus apprécié. 5. Le sport est l'antidépresseur le plus sous-utilisé. Si ça ne va pas, va courir au marché. 6. Tu n'as aucun contrôle sur ce que tu ne mesures pas. Si tu souhaites progresser dans un domaine, note chacune de tes actions. Là justement, toi tu le fais avec ce document Excel où tu suis tes habitudes. 7. Tu dois avoir fait X avant 30 ans. Oublie ces listes, la seule calendrier qui compte, c'est le tien. 8. Au fur et à mesure que tu progresses, tes amis changeront. Si tu avances et que eux reculent, c'est normal de ne plus les voir. Accepte-le. 9. Tenir un journal intime est le plus beau cadeau pour ton toi dans 10 ans. C'est pénible que je fasse ça ?
- Speaker #0
Non, vas-y. Non, non, t'inquiète, t'inquiète.
- Speaker #1
Ok. 10. Si une personne te rend anxieuse et te vide de ton énergie, prends-le comme un signal pour ne plus fréquenter cette personne, car ce sera de pire en pire. Et en fait, ce que je trouve intéressant, c'est que dans ce qu'on a parlé, tu vois, il y a certains éléments qui reviennent. Si tu veux obtenir de meilleurs résultats, trouve de meilleurs amis, tu es la moyenne des gens que tu côtoies. C'est automatique. 13. Moins tu te soucieras de ce que tu penses, de ce que pensent les autres, plus tu te sentiras libre d'être qui tu es. 14. Son cerveau est un logiciel. Il se met à jour en lisant des livres, en relevant des défis, en méditant, en apprenant des compétences et rencontrant des personnes captivantes. 15. Prends l'habitude de mettre de l'argent de côté en début de mois au moins 10% de ce que tu gagnes. Donc toi, c'est ce que tu fais ?
- Speaker #0
Ouais, j'essaie,
- Speaker #1
Rembourse tes amis au plus vite.
- Speaker #0
Ça c'est un truc que j'ai un peu appris à mes dépens. Je me suis rendu compte que des fois je laissais traîner et c'est hyper important je trouve d'avoir une relation très réglo avec l'argent. Il y en a 2-3 sur les finances perso. Il y a un bouquin que j'ai lu qui est très bien, c'est Ce que l'argent dit de vous Ok. C'est hyper intéressant, que je recommande beaucoup, parce qu'on a tous une relation un peu spécifique avec l'argent. C'est très difficile d'être neutre avec l'argent, parce qu'on associe pour certains l'argent au pouvoir, d'autres associent l'argent à la liberté, d'autres associent l'argent à la réussite. Certains ont la peur du manque, d'autres ont l'abondance. C'est très intéressant de voir comment on s'est construit par rapport à l'argent et de justement repenser les cartes. Je me dis que ça va être trop long par rapport au temps qu'on a.
- Speaker #1
On mettra le lien. Voilà,
- Speaker #0
exactement. Moi, j'ai téléchargé le PDF. Ouais, on mettra le lien, exactement. On mettra le lien. C'est vraiment bien. Je trouve que c'est vraiment bien. Mais voilà, effectivement, c'est un petit peu long. Et ça me fait penser... Tu sais, j'ai pas eu beaucoup de sportifs. Sur mon podcast, j'ai eu le champion de marathon suisse, Thaddeus Abraham.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
C'était une époque où je courais beaucoup, donc ça m'a fait très plaisir de pouvoir parler avec lui. Et j'ai eu K-Swiss Fit. Tu connais K-Swiss Fit ? C'est un préparateur physique qui prépare notamment des joueurs de NBA, comme Capella par exemple, des joueurs de foot. C'est un gros personal trainer dans le monde francophone qui a un podcast qui est vraiment bien aussi. C'est le K-Swiss Show, je crois. Oui, je disais, ça m'a fait penser, en lisant en fait, je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à ça, mais je vais te poser une question que je lui ai posée à lui aussi. Toi qui es dans le sport, et toi qui fais beaucoup de sport, et toi qui fais de l'aérox, et toi qui vas à la salle de muscu et qui cours, quels seraient les dix et uniques exercices que tu ferais si tu n'avais que ces dix à faire à vie ? Wow, pas plus. Le cardio compte. Le cardio compte. Donc si tu me dis courir en zone 2, c'est 1.
- Speaker #1
Courir en zone 2, c'est quand même la base. Ça, je le ferais vraiment beaucoup. Burpee, mouvement le... le plus complet. Rameur aussi, très très bien pour le tirage, vraiment à faire beaucoup. Déjà avec ça, tu fais quasiment tous les muscles. Franchement, tu regardes, t'en as fait beaucoup. Après, tout le reste, ça va être vraiment pour mettre de la diversité. Franchement, tu peux reprendre les huit mouvements de l'Irox.
- Speaker #0
C'est ce que j'allais dire. Tu cites ta course, les burpees,
- Speaker #1
le raver. Tu peux reprendre tous les mouvements de l'Irox qui sont vraiment bien.
- Speaker #0
Tu as le Farmer Walk. Comment en français ?
- Speaker #1
Farmer Carry.
- Speaker #0
Oui. Qui est le fait de... prendre des poids dans chaque main et puis de marcher avec on a parlé des burpees on a parlé on a l'habitude est le slade un gros chariot a poussé c'est un gros chariot
- Speaker #1
4ème c'est justement les burpees le 5ème c'est rameur 6ème farmer carry 7ème c'est les fentes avec le sac et le
- Speaker #0
8ème c'est le wall ball ok donc les gens si vous n'avez que 8 exercices à faire allez sur irox.com ou taper irox, regardez ce que c'est et ne faites que ça.
- Speaker #1
Et peut-être si il faut en acheter un dixième, ce serait peut-être soit du tirage ou des tractions pour vraiment bien muscler le dos.
- Speaker #0
ce serait pertinent je pense on dit j'entends beaucoup c'est surtout des US comme chez lui normalement j'écoute beaucoup de podcasts des US anglophones mais c'est vrai que dernièrement j'ai enchaîné pas mal d'enregistrements donc en fait les seules choses que j'écoute sont mes invités donc c'est assez cool aussi tu vois ce podcast pour moi c'est un kiff pendant que quand je cours je n'écoute rien mais typiquement quand je suis à la salle de muscu là je vais écouter quand je vais laver la vaisselle je vais écouter si j'ai des trajets ça dépend d'entendre je suis en mode productif donc je fais beaucoup d'appels mais si tout d'un coup j'ai pas d'appel à faire ce qui est quand même assez rare je vais écouter les épisodes et et c'est vrai que j'ai beaucoup entendu dans les podcasts des us notamment le l'op les tractions sont le ce que le squat est pour le haut du corps tu vois pull-up quand même important. Mais ok, très bien, ça me va. J'avais entendu, j'avais fait un challenge il y a maintenant un an par rapport au Burpees. C'était le fondateur, j'ai plus son nom, mais le fondateur des courses d'obstacles.
- Speaker #1
Spartan Race.
- Speaker #0
Voilà, merci. Il est le fondateur, j'ai plus son nom. Lui a mis les burpees quand tu ne pouvais pas passer l'obstacle. Donc si tu ne peux pas faire l'obstacle, tu dois te taper 30 burpees, je crois. Je ne l'ai jamais fait. Et il les a mis parce que pour lui, c'est LE L'exercice le plus complet. Et une fois, il a fait 600 burpees par jour pendant deux mois, quelque chose comme ça, ou 400, je ne sais plus. Il n'a fait que ça, je crois. Et ensuite, il allait courir avec un pote à lui qui faisait beaucoup d'endurance et il l'a battu. Et donc moi, il y a un an, j'ai fait 10 000 burpees en 30 jours. Donc ça faisait...
- Speaker #1
Tu fais combien par jour ?
- Speaker #0
En fait, si tu veux, je voulais faire 300 par jour. J'ai commencé, j'en ai parlé à un pote, on parle de cet entourage, ce noyau, et lui m'a dit tu fais 3000 par jour, c'est nul, ça fait 9000, ça fait 10000. Et je lui ai dit non mais déjà 300, et ça restait dans ma tête. à faire 300 et après 20 jours je me dis bon maintenant si je fais 400 les dix derniers jours ça me fera des milles et donc j'ai fait 400 donc ça fait 300 les 20 premiers jours et en fait 400 et c'est assez intéressant parce qu'au début ben c'est dur c'est surtout voilà c'est ce c'est cette discipline t'as pas envie enfin voilà et puis après ben joué mon temps diminué aussi et ensuite d'ajouter les 100 supplémentaires c'est pas anodin 100 burpees en plus
- Speaker #1
tu vois sans c'était très bon tu peux si tu t'échauffes bien et tout tu peux les claquer en 5 minutes mais sans après en avoir déjà fait 300 et après en avoir fait déjà pendant 20 jours d'affilée où tu dois avoir quand même des bonnes courbatures ça commence à piquer j'ai envie de tester ça me donne envie c'est temps je me redisais j'ai déjà fait alors que c'est peut-être un peu c'est pas mal
- Speaker #0
Peut-être un peu dommage de refaire, mais si tu refais, peut-être je refais avec toi à distance depuis la Suisse.
- Speaker #1
Vas-y. Qu'est-ce que tu retiens de ce passage-là ? Je suis curieux, je te retourne une question, mais qu'est-ce que ça t'a appris ? Qu'est-ce que ça t'a transformé ? Qu'est-ce que tu retiens sur ton corps, tes trois gros key learnings ?
- Speaker #0
Le cyber peace, tu dis ? Ouais. Le premier, c'est qu'il n'y a aucune excuse pour ne pas faire de sport. Évidemment, je ne suis pas la personne la plus occupée du monde, mais je suis quand même passablement occupé, je bosse beaucoup. Et les personnes que je rencontre, honnêtement, en toute modestie, je pense que je bosse autant qu'elles. Et bon, si Obama s'entraînait cinq fois par semaine, Pour moi, il n'y a pas d'excuses. Et là, 30 jours, c'était que 30 jours, on ne parle pas de 10 ans. Les 300 burpees, au début, je les faisais en 25 minutes. Après, le temps a commencé à diminuer, je faisais 12 par minute. Ensuite, 400, c'était plutôt 30 minutes. Donc, mon point clé, c'est 30 minutes par jour, c'est faisable. Peu importe le temps que tu travailles. Alors bon, je n'ai pas d'enfant. Ça, c'est peut-être le seul truc où un père comme toi, mais je sais que toi, tu ne le dirais pas, mais qu'une autre personne qui ne fait pas de sport pourrait me reprocher, me dire, ouais, mais c'est facile, tu n'as pas d'enfant. Je suis persuadé que même avec des enfants, et ça c'est un petit côté égo, mais je me réjouis le jour d'avoir des enfants et de montrer à tout le monde que c'est pas une excuse. Mais donc ça c'est le premier. 20 minutes, 30 minutes, c'est con. complètement faisable et encore je dis 20 minutes, 30 minutes, allez 10 minutes, 10 minutes c'est possible, tout le monde peut faire 10 minutes, mais que ce soit de la marche, peu importe, donc ça c'est vraiment le premier truc, le deuxième truc c'est, c'est fou quand tu te fixes un objectif et que l'on parle. même quand t'as pas envie de le faire et t'en as parlé alors assume et donc tu vois même les alors moi je je suis quand même conscient que j'ai pas forcément besoin de l'extérieur pour me faire avancer et me faire faire des actions. Mais n'empêche que je devais assumer. J'étais un peu malade un jour. Au lieu de les taper les 300 en un coup, je les ai faits en plusieurs fois. Je crois que je les ai faits en plusieurs fois ou alors j'ai fait très lent. Je me suis dit qu'au lieu de faire 12 par minute, j'en fais 10 ou 9. Donc en fait, c'est voilà, tu te fixes quelque chose et tu le fais. C'est ce que tu as dit à un moment donné, un est plus que zéro. Même si tu es malade, je ne dis pas forcément que c'est positif de s'entraîner quand on est malade, mais en l'occurrence, j'avais cet objectif-là, je voulais le faire et je l'ai quand même fait. D'une façon différente.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Donc ça, c'est mes plus gros points.
- Speaker #1
Merci de me partager ça.
- Speaker #0
Merci à toi pour la question.
- Speaker #1
Je ne sais pas quel an il est, mais je crois qu'il est...
- Speaker #0
Il est moins 8.
- Speaker #1
Ok, allez, on termine.
- Speaker #0
On a encore 8 minutes. Merci pour ta question, ça m'a fait plaisir. Je n'avais jamais vraiment formalisé ça. Bon, Bart, je vais passer à quelques questions un peu plus scriptées, notamment... J'ai juste peur qu'ils ouvrent la porte et tout tourne.
- Speaker #1
À mon avis, à 10h. Ça va s'ouvrir à 10h.
- Speaker #0
Ah ouais. Ok. Alors, une question qui a été posée par un ancien invité. Il ne savait pas qu'il allait te poser cette question à toi. Quel exemple aurais-tu d'une situation où on t'a déconseillé de faire quelque chose, mais tu l'as quand même fait et tu as eu raison ?
- Speaker #1
La dernière fois que j'ai fait quelque chose, on m'a déconseillé de le faire et j'ai eu raison. Ok. C'est hyper intéressant comme question. C'est une très bonne question, je trouve.
- Speaker #0
Elle est de Sirius Fazel, justement.
- Speaker #1
Ok. Swissborg. Ok, ok. Alors déjà, j'essaie de trouver quelqu'un qui m'a donné un conseil, tu vois. Pas facile.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Bah, tu vois, je pense... Je pense typiquement sportivement pour mes préparations d'Aérox. Je me suis fixé l'objectif d'en faire 6 en 6 mois. Vu que tu parles des objectifs, je l'ai annoncé. Et à ce moment-là, j'ai eu beaucoup de conseils non sollicités. tu vois ouais exactement ou de gens qui veulent projeter leur façon de faire sur toi et tu vois un conseil un peu souvent qui est revenu c'était C'est trop, pourquoi cette doule imide, on va en faire plus, Justin ça suffit, machin. Et je ne l'ai pas écouté, je n'écoute pas ça. Moi ce que j'ai envie c'est de simplement... d'en faire je pense que si on veut progresser dans un domaine il faut en faire beaucoup il faut avaler il faut avaler de la discipline et si tu veux progresser si tu veux progresser aux échecs tu vas pas faire du tricot ou tu vas pas aller courir tu fais des échecs moi j'ai envie de progresser sur Aerox donc je fais beaucoup d'Aerox et Il y a beaucoup de gens qui m'ont dit que c'était trop, qu'il fallait croiser son entraînement. Commencer à croiser son entraînement, c'est pertinent qu'à partir du moment où tu as un tel volume d'entraînement. varie la charge pour pouvoir encaisser ou à partir du moment où tu te blesses justement il va falloir que tu puisses continuer à avoir du volume d'entraînement sans tirer sur une blessure mais en attendant il faut pratiquer quoi pratiquer un maximum, un maximum, un maximum donc ouais moi j'entends beaucoup de gens qui disent oui j'ai que 3 ou 4 séances d'entraînement par semaine Qu'est-ce que tu me recommandes pour croiser ? Peu importe le sport que tu fais, si tu ne fais que 3 ou 4 séances, fais au maximum ton sport. C'est là où tu progresseras le plus. Vraiment, il n'y a pas de doute. Ne cherche pas des trucs compliqués à croiser. Tu restes à un volume de 4 ou 5 entraînements par semaine. Restez vraiment dans ta discipline.
- Speaker #0
Ok. Merci, j'ai remarqué qu'au début je te disais Barthélémy et ensuite je t'ai dit Barth, mais c'est à force de t'avoir autant entendu, écouté dernièrement. écoute tu as répandu à ce qui était le succès au début donc je vais pas te poser de questions malheureusement on doit s'arrêter et il y avait pas mal d'éléments de thématiques que je voulais aborder typiquement cette partie du trouble de l'attention et l'hyperactivité je t'avais entendu parler de l'aritaline c'était un sujet qui m'intéressait Ma foi, ce sera pour un numéro 2 dans un an, dans quelques mois. Il y avait l'impro théâtrale aussi que tu pratiques depuis deux ans maintenant, qui m'intéressait aussi. Tout ça, ce sera pour un prochain épisode.
- Speaker #1
Vas-y, avec grand plaisir,
- Speaker #0
Brian. Est-ce qu'avant qu'on termine, tu avais quand même un point que tu voulais absolument mentionner et dont on n'a pas parlé ?
- Speaker #1
Écoute, c'est toujours... c'est toujours difficile de dire qu'est-ce que j'ai envie de dire, qu'est-ce que j'ai envie de faire absolument mais écoute non, franchement on a bien quadrillé on a parlé de beaucoup de choses, donc merci pour tes questions c'est très poussé, t'as beaucoup préparé donc à bientôt
- Speaker #0
Merci, merci à toi, merci d'avoir accepté d'avoir pris le temps, ça m'a fait plaisir et merci pour ce que tu fais donc le podcast Extraterrien on tape Extraterrien on te trouve directement Barthel et Mifent on te trouve aussi tu es sur LinkedIn, tu es sur Instagram vous êtes exactement, vous êtes partout dans tous les cas Aujourd'hui, on est début novembre, mi-novembre, mon site n'est pas en ligne, mais quand notre épisode sortira mi-décembre, mon site sera en ligne. Donc j'aurai les show notes, j'aurai les notes, il y aura tout ce qu'il faudra. Donc tout le monde pourra tout trouver là-dessus. Trop bien. Et puis voilà. Merci beaucoup, Bart.
- Speaker #1
Merci, Brian. À très vite.
- Speaker #0
À tout bientôt. Ciao, ciao. Merci d'avoir écouté l'épisode en entier. Et pour m'aider à continuer, je te demande une seule chose. Abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur YouTube. N'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi. C'est ce qui m'aide à continuer. Rendez-vous en 2025 à la rentrée, le 6 janvier, pour le premier épisode de l'année. Ciao, ciao.