undefined cover
undefined cover
#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans cover
#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans cover
Bryan Umana | Des parcours inspirants

#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans

#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans

1h53 |21/07/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans cover
#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans cover
Bryan Umana | Des parcours inspirants

#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans

#41: Gabriel Pitt - Expert en bien-être digital, les défis et solutions pour l’utilisation de nos écrans

1h53 |21/07/2024
Play

Description

Savais-tu qu’en 2023, il était estimé qu’on passait 5h par jour sur nos smartphone? C’était donc pour moi évident qu’il fallait aborder la thématique du bien-être digital!


Dans cet épisode, j’échange avec Gabriel Pitt, c’est un expert en bien-être numérique. Il nous donne les éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, les bonnes habitudes à prendre, on parle de l’économie de l’attention et il donne un défi d’une semaine que je te recommande de tester.


Sommaire de l'épisode:

(00:00) Intro

(00:37) Intro Bryan

(01:52) Début de l’épisode

(06:42) Qui est Gabriel?

(11:14) Pourquoi le bien-être digital?

(19:42) Qu’est-ce que le bien-être digital?

(26:22) Les clients ou public cible de Gabriel

(35:39) Les 4 éléments importants dans le bien-être digital

(43:18) Ses solutions pour la gestion digitale

(48:04) Quelles habitudes de consommation en vacances

(56:03) Double authentification

(01:07:04) Ne rien faire

(01:21:51) Défi d’une semaine dans le bien-être digital

(01:34:54) Smartphone visible ou ‘invisible’

(01:38:53) Des sources qu’il recommande

(01:45:26) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:46:54) Le succès

(01:53:08) Fin et remerciements


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gabriel

    Je prends l'exemple d'un client qui passe 8 heures par jour sur son smartphone. Il m'a dit Ah, moi là, je suis un peu bloqué. Comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques. Tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration.

  • Bryan

    23 minutes.

  • Gabriel

    23 minutes, oui. Ce qui est vraiment important, parce que moi, je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines.

  • Bryan

    On est des singes en costard sur LinkedIn.

  • Gabriel

    Oui, oui. Et je me dis que là, il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé.

  • Bryan

    Qu'est-ce que tu aurais comme défi d'une semaine ? Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructures informatiques, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Est-ce que tu savais qu'en 2023, il était estimé qu'on passait 5 heures par jour sur nos smartphones ? C'était donc pour moi évident qu'il fallait aborder la thématique du bien-être digital. Dans la suite de l'épisode, on échange avec Gabriel Pitt, c'est un expert en bien-être numérique. Il nous donne des éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, des bonnes habitudes à prendre. On parle de l'économie d'attention et il donne un défi d'une semaine que je te recommande de tester. Pour m'aider à grandir et donc de continuer, je te demande une seule chose, c'est de t'abonner à la plateforme de podcast sur laquelle tu l'écoutes et de laisser une note. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram, at bryanumana.swiss. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute ! Gabriel, tu recommandes d'avoir un réveil analogique. Pourquoi ?

  • Gabriel

    Aujourd'hui, avec l'avènement de la technologie, c'est vrai qu'on est entouré par les outils numériques. Le matin, quand on se réveille, pour la plupart des gens, on a tendance à avoir son smartphone comme réveil. Ce qui fait que dès la première minute, quand on se réveille, on va prendre son téléphone et ensuite on va consulter les différents... les différentes messageries, les différentes boîtes mail, les informations. Et dès le réveil, toutes ces informations t'amènent quelque part où tu ne veux pas être. C'est-à-dire que tu vas peut-être avoir du stress, de la pression, de la peur. Si tu prends les nouvelles du monde, c'est des news parfois anxiogènes. Ça t'amène quelque part où tu ne veux pas être et ça t'empêche de te concentrer sur toi-même. Donc le but en prenant un réveil allergique, c'est justement de ne pas tout de suite au réveil Plonger dans le monde digital et de l'information continue et des choses et d'autres qui ne vont peut-être pas t'influencer de manière positive, c'est te permettre de prendre du temps pour te concentrer sur toi-même, sur quelles sont tes envies, comment tu te sens, quels sont tes objectifs, par exemple de ta journée, de la semaine, du mois, de l'année, des cinq prochaines années. Mais vraiment prendre ce moment pour être avec soi-même et c'est quelque chose aujourd'hui, avec la technologie qui est omniprésente. qui nous arrive de moins en moins de pouvoir avoir cette liberté d'être avec soi-même. Et en faisant ce geste d'avoir un réveil anagique, et bien effectivement tu peux te concentrer sur toi et sur ce qui est important dans ta vie plutôt que de se concentrer sur plein de choses qui sont des facteurs externes.

  • Bryan

    Donc les personnes que tu suis, que tu conseilles, que tu coaches, les entreprises, on en parlera après, je ne sais pas jusqu'où tu vas. Typiquement, tu leur recommandes un réveil analogique, mais si le smartphone est à côté du réveil, ou s'il est juste dans la salle de bain où tu vas aller juste après ça, est-ce qu'il n'y a pas quand même ce réflexe, cette habitude de le prendre et tout de même de regarder ton fil d'actualité, les nouvelles ?

  • Gabriel

    Alors, en fait, ce qu'il faut considérer, c'est... La fonction, la fonctionnalité de toutes les pièces chez nous est typiquement, alors il y a plusieurs fonctions dans une chambre à coucher, mais la première c'est le sommeil. 7 à 8 heures.

  • Bryan

    On est d'accord.

  • Gabriel

    Et en fait, le but c'est de ne pas avoir ton téléphone dans ta chambre à coucher puisque la fonctionnalité numéro une c'est le sommeil. Je prends un autre exemple, c'est la salle de bain. effectivement elle a d'autres fonctions que celle pour laquelle parfois on l'utilise. Et la même chose, on a cette tendance à aujourd'hui ne plus pouvoir se séparer de notre smartphone. C'est devenu notre compagnon, c'est un paradoxe parce qu'il sert à beaucoup de choses positives, mais en même temps, parfois on s'en débarrassait mais on n'arrive pas. Donc ton point est hyper valide, le but c'est pas d'avoir Réveillé la Logique et le téléphone qui est juste posé à côté parce qu'en fait il n'y a pas d'effet positif, tu vas éteindre ton Réveillé la Logique et prendre ton téléphone. Le but c'est d'avoir le téléphone dans une autre pièce. Et je dirais que ce qui est vraiment important, parce que moi je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines. et des routines qui durent dans le temps. Ça veut dire que si tu prends un réveil analogique et que tu fais deux réveils la semaine avec ton réveil analogique et que tu reviens à ton smartphone le troisième jour, en fait, tu n'installes pas d'habitude sur le long terme. Donc là, c'est vraiment... Mon rôle à moi, en fait, c'est d'aider les personnes à avoir toute cette partie compréhension de pourquoi aujourd'hui on a ces réflexes. Et puis ensuite, c'est de mettre en place un plan avec des routines à la maison, au travail, dans les moments sociaux quand on est avec... nos connaissances, nos amis. Et une fois que tu as pris conscience de ça, tu as un plan qui te permet ensuite de prendre des actions et de faire en sorte que typiquement le matin, tu n'as pas ton téléphone qui est à côté de ton réveil, mais les deux autres pièces. Et ça devient une routine tous les matins de travailler avec ton réveil logique. Comme par exemple le brossage de dents, où le matin, on a nos routines, on se réveille, on s'habille, chacun sa routine personnelle. En fait, la gestion de ton téléphone, ça devient une partie de cette routine-là. et qui fait qu'à force de la répéter, tu arrives gentiment à perdre ces habitudes qui ne sont pas les meilleures dans ton quotidien.

  • Bryan

    Et justement, tu as énuméré quelques points de ta formation Master Your Digital Habits, dont on va parler plus tard. Avant qu'on continue, parce que tu as déjà donné des éléments, tu as parlé de bien-être digital, qui es-tu Gabriel ?

  • Gabriel

    Alors en fait moi j'ai, c'est ce que j'explique dans le livre, moi j'ai grandi à la campagne, mon père était agriculteur donc...

  • Bryan

    Ton livre d'ailleurs qu'on a ici, être présent, prenez aux mains vos habitudes digitales et dont on parlera aussi.

  • Gabriel

    Oui exactement, donc moi j'ai été proche de la nature quand j'étais petit et puis c'est vrai que la vie était assez simple entre guillemets dans le sens où voilà on avait l'école, le foot, les copains, on jouait dehors et voilà les activités à la ferme, c'était assez simple. Et ensuite de ça, je me suis passionné étonnamment à 13-14 ans pour la musique électronique. J'ai commencé à être DJ, j'avais des platines. C'est devenu ma passion, la musique. Et ensuite, j'ai eu de la chance parce que mes parents étaient hyper cool et ils m'ont soutenu dans ça. Alors qu'ils auraient pu se dire, tu fais quoi ? Musique électronique ? C'est vrai que mes parents étaient hyper impliqués aussi dans la vie du village. C'était une très forte ouverture d'esprit. Après, je suis parti là-dedans. Je travaillais, j'étais DJ. Après, j'ai commencé à monter des événements. 300 personnes, 700 personnes, 1000 personnes, 2000 personnes. Ensuite, j'ai voulu apprendre le suisse-allemand vers la vingtaine parce que je me suis dit qu'on est suisse, mais on ne peut pas se parler avec un... On ne peut pas se parler avec nos collègues, nos concitoyens, donc tu vas à Berne, tu essaies de parler un peu allemand, celui que tu as appris à l'école, et puis tout d'un coup, on te répond en français directement. Je suis parti à Zurich à 21 ans, pendant deux années. Là, j'ai travaillé dans différentes activités de promotion, dans les événements et autres. Après, je suis resté vraiment en contact avec toute la partie suisse-allemande tout au long de ma vie, parce que j'ai un réseau. en Suisse allemande, donc j'ai adoré cette partie de ma vie. Et puis après, je me suis orienté plus sur la gestion de marque, en étant dans une unité nationale, gestion de marque, sponsoring. Après, j'ai changé d'entreprise, avec une entreprise dans le luxe. Ça, c'était aussi une belle expérience, gestion de marque toujours. Et puis par la suite, j'avais un sentiment que de travailler toujours pour une seule marque, c'était un petit peu lassant. Ça manquait un peu de challenge, mais surtout d'ouverture. Alors après, j'ai intégré d'autres entreprises, mais plus les entreprises dont le siège était à Zurich. Et moi, je m'occupais de développer la Suisse romande. Donc il y a une entreprise, c'était de l'événementiel. Et là, c'était des jolies entreprises, entre 30 et 50 collaborateurs. Et voilà, on avait justement tout type d'industrie. Et ça, je trouvais superbe, justement, en termes de... D'expérience, c'était plus seulement une industrie, un produit, une marque, mais vraiment une ouverture beaucoup plus large, avec le tourisme, l'automobile, enfin voilà, vraiment des marques diverses et variées. A la fin de tout ça, j'ai toujours la passion de la musique qui m'a accompagné. Mais à un moment, tu ne peux pas travailler. Moi, j'ai aussi des enfants, donc je ne peux pas travailler, avoir une vie de famille et puis être tout couché à 4h du matin et puis le dimanche matin à 8h, aller faire des activités avec tes enfants. Donc la musique est toujours une passion, mais c'est plus occasionnel.

  • Bryan

    Toujours électronique ?

  • Gabriel

    Oui, toujours électronique. Et puis j'ai intégré aussi, dans mon livre, de la musique. Justement pour augmenter l'expérience de lecture en ayant des sons que j'ai intégrés moi. Je m'éloigne un peu, je parle déjà du livre, mais ça me plaisait d'avoir cette touche aussi qui correspond à qui je suis. Et puis voilà, après, je me suis lancé dans ce domaine du bien-être digital parce que j'ai senti qu'il y avait un besoin sociétal. Et voilà, je me lance des défis parce que finalement, je vois que ça touche vraiment tout le monde. dans les entreprises, dans ta vie privée, les familles, les enfants, les sportifs, les artistes. C'est vraiment très large. Il n'y a pas vraiment de différenciation. Si tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques.

  • Bryan

    Mais pourquoi le bien-être digital ? Pourquoi ? Donc tu dis justement que tu as commencé à... passionné à chercher à propos de ce domaine là mais pourquoi alors dans le livre justement tu dis qu'une fois tu es un concert et puis à cet enfant qui est là dos au concert exact avec son accent mobile ça c'est percutant et voilà il ya un problème on est dans un concert et puis on va filmer le concert alors qu'on pourrait vivre le moment présent, être présent comme le nom de ton livre. Donc pourquoi le BNN Digital ?

  • Gabriel

    En fait, je suis retombé sur des posts que j'avais partagés sur un grand réseau social de l'époque qui date de 2011. Et c'était une explication où tu voyais un couple dans un lit et les deux étaient dos à dos et regardaient leur smartphone. Ça, c'est de 2011. Donc je reviens un peu aux sources où, il y a 13 ans, sans vraiment m'en rendre compte, ça me surprenait déjà en fait. Et puis après, j'ai encore le souvenir, en 2016, je partageais une vidéo d'ailleurs que j'ai intégrée dans le livre qui montre comment le futur pourrait être. avec la réalité augmentée si on a toujours le monde réel et on rajoute une couche avec la réalité virtuelle et augmentée qui nous permet justement d'avoir une superposition du monde physique et du monde digital en permanence. C'est un artiste anglais qui a justement démontré ça et ça c'était 2016 donc ça fait presque 8 ans maintenant. Je l'ai d'ailleurs contacté si je pouvais prendre sa vidéo pour la mettre dans le livre. Et donc ce que je veux dire par là, c'est que ça remonte déjà à un petit moment où j'avais toujours cette réflexion-là. Il y a quand même un truc bizarre avec ça. Et en 2018, c'est là où je me suis rendu compte sur moi-même en fait. Je travaille dans une agence de relations publiques dont je parlais tout à l'heure. Et c'est vrai qu'on était dans ce flux tendu. 7h du matin, pas de réveil analogique, pour reprendre l'exemple du départ. 23h, fin de la journée, du matin au soir. Hyper connecté, rythme hyper soutenu de travail, beaucoup de messagerie différente pour avoir plein de messages. Et finalement, tu es là, mais j'utilise quoi comme messagerie ? Ah, il faut encore aller sur la boîte mail, LinkedIn. Bref, beaucoup de messagerie. Et je me retrouve de temps en temps à regarder un match de Champions League. Ça, c'est l'exemple que je donne. Je l'ai donné par exemple le mardi pendant la conférence.

  • Bryan

    J'ai donné cet exemple hier à un pote. Ah,

  • Gabriel

    c'est vrai ? Ouais. Donc, match de Champions League. Moi, je regarde plutôt la deuxième partie quand il y a les grands matchs. Et je regarde et en fait je n'arrive pas à me concentrer sur le match et je me dis même ce match est nul. Il n'y a pas de rythme, il ne se passe rien, il n'y a pas d'action, qu'est-ce qui se passe ? Et la réalité c'est que je pense que l'évolution des sportifs aujourd'hui, tous les sportifs progressent. Si on prend le sport il y a 20 ans aujourd'hui, il y a des nouvelles choses qui se font dans tous les sports. Ça veut dire qu'aujourd'hui les sportifs sont au top de leur performance, au top de ce qu'ils peuvent faire. Donc ce n'est pas le match qui est trop lent. C'est en fait moi qui suis hyper stimulé. Et comme tout d'un coup il n'y a pas assez de stimuli à travers le match, je prends mon téléphone et je regarde ce qui se passe sur Instagram, enfin ces choses-là pendant le match. Et je me dis que là il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé. Et ça c'est aussi en parallèle de cet enfant-là, cette prise de conscience. Je me dis... Il y a un bug, il y a un bug, et on doit faire quelque chose. Et après, bon ben voilà, j'ai passé la quarantaine, puis quand t'arrives à 40 ans, t'as fait un peu la moitié de ta vie, entre guillemets. Donc tu réfléchis un peu à tout ça, tu te dis, bon ben, qu'est-ce que je vais faire pour ces prochaines années ? Et en fait, moi j'ai toujours fait du... Pendant 20 ans, j'ai fait du marketing et de la com pour d'autres marques. J'ai aussi essayé de monter une start-up qui était en Belgique et de développer le business en Suisse. Enfin bref, voilà, différentes expériences. Et je me suis dit, à un moment, j'ai plutôt envie de faire quelque chose pour moi, plutôt que de le faire pour les autres, parce que je l'ai fait maintenant assez longtemps pour les autres, donc je vais le faire pour moi. Et c'est comme ça que je suis parti dans cette thématique-là. Et puis l'autre aspect important, aussi, je me suis toujours dit, il y a un livre qui s'appelle Blue Ocean, Red Ocean. Et je me suis dit, je ne vais pas aller dans un océan où c'est déjà plein. Il faut aller dans une thématique où il n'y a pas grand monde. Et c'est vrai que c'est devenu ma passion, c'est vraiment une passion, c'est vraiment une passion. Je me sens en mission et chaque fois que j'en parle, j'ai très rarement des gens qui me disent Oh non, bah c'est super, il y a toujours quelqu'un qui a une expérience à me raconter avec ça. Et je pense qu'il y a vraiment un enjeu sociétal, parce qu'aujourd'hui, on a la tête dans le guidon, c'est ce que je dis aussi tout le temps, on a la tête dans le guidon, que ce soit sur ta vie privée, ta vie professionnelle, on a vraiment la tête dans le guidon, la technologie elle s'installe et... très très rapidement, si on prend l'évolution moi j'aime bien prendre cet exemple des vidéos avant on postait que des photos et tout d'un coup on est passé à la vidéo moi je dis toujours, j'ai des amis si en 2010 je leur aurais dit tu verras dans 10 ans tu vas te filmer au restaurant en train de montrer ce que tu es en train de manger ou tu te balades, tu vas filmer toi et ta famille ou tu vas skier, bref n'importe quoi puis tu vas filmer et tu vas le partager aux autres si j'avais dit ça à mes amis il y a 10 ans en arrière ils m'auraient dit non On t'a cinglé, c'est pas possible, on va jamais faire ça ! Et aujourd'hui, tout le monde fait des vidéos et de nouveau, ce que j'aimerais préciser ici pour les auditeurs, les gens qui vont nous regarder, c'est que personne ne doit se sentir coupable. Moi je blâme pas les utilisateurs parce que c'est ce que je disais il y a quelques instants, tout a été très très vite, ça s'est installé dans nos vies sans vraiment qu'on puisse s'en rendre compte. Parce que ces usages-là, aujourd'hui c'est devenu des habitudes, donc on ne se pose plus la question quand on prend son smartphone pour aller checker s'il y a un truc qui s'est passé. On le fait simplement. Et c'est pour ça que les auditeurs ne doivent pas se sentir jugés, blâmés ou coupables. Parce qu'en fait, tout ça, c'est un peu installé à notre insu. Et par contre, ce que je dirais, c'est que c'est la responsabilité de chacun de prendre conscience. Et je te remercie pour ton invitation, parce que justement, avec ce podcast, ça va permettre aussi à d'autres personnes de prendre conscience de la situation et des défis qu'on rencontre et d'avoir une approche plus... déjà réfléchi, tu vois, sur ah tiens peut-être effectivement que là j'ai peut-être pas besoin de prendre mon téléphone, je bois un verre avec Bryan bon ben je vais rester là avec Bryan à boire mon verre avec lui puis échanger avec lui plutôt que tout d'un coup où il y a eu la discussion, ben prendre mon téléphone puis aller dessus parce que je suis hyper stimulé, c'est pas de ma faute, mais malheureusement là je vais vite checker un truc parce qu'il y a un blanc puis toi qui ne prends pas ton téléphone tu dis ben je suis avec toi, on prend un verre, pourquoi tu prends ton téléphone, c'est pas cool voilà.

  • Bryan

    Alors toi tu es en mission Dans ce domaine-là, moi pas. Donc c'est vrai que, tu le dis dans le livre, il me semble, en tout cas je t'ai entendu le dire dans différents entretiens, il faut être responsable, il faut se responsabiliser, mais par contre, il ne faut pas non plus se blâmer. Moi je trouve que les gens devraient se bouger un peu plus. Tu vois, je trouve que... Alors effectivement, c'est arrivé très rapidement. Mais en même temps, comme tu dis, à un moment donné, quand on est les deux au resto et puis toi, tu sortes en attelle parce que tu as reçu une notif WhatsApp ou pire encore, parce que tu vas aller regarder les stories sur Instagram. Pour moi, c'est ta responsabilité de gérer mieux un peu toute cette partie là. Après, je fais le parallèle avec les coachs sportifs. Tu ne vas pas blâmer les gens parce qu'ils ont des mauvaises habitudes. Là, on parle justement des habitudes. Et justement, c'est leur job aussi de faire en sorte que les gens veuillent faire du sport, avoir une alimentation équilibrée, etc. Qu'est-ce que le bien-être digital, alors ?

  • Gabriel

    En fait, le bien-être digital, il n'y a pas... pour moi, il n'y a pas un modèle ou une norme, parce qu'en fait, ça doit correspondre aux attentes de chacun. Et c'est une notion d'équilibre et de pertinence. C'est-à-dire que moi, je ne dis pas aux personnes de ne pas aller sur les médias sociaux. Par contre, le but, c'est que si tu décides d'aller 5 minutes, eh bien, tu peux choisir d'aller 5 minutes et le faire. Et ça, c'est cette notion d'équilibre et de pertinence. Et aujourd'hui, en fait, c'est très difficile parce que tu parlais de responsabilité tout à l'heure. En effet, il y a cette partie responsabilité. Mais ce qui se passe quand tu es sur ton smartphone, c'est que ça t'amène beaucoup de... Ça satisfait beaucoup de choses de la nature humaine, comme la curiosité. Tu as beaucoup de dopamine qui t'amène des plaisirs instantanés, qui est généré par les différentes choses que tu peux avoir sur les médias sociaux. Et c'est vrai que c'est plus difficile, par exemple, si tu compares... Moi, je compare beaucoup ça au sport et l'alimentation, c'est deux bonnes bases de comparaison. Si tu veux, les mécanismes, ils sont plus complexes que l'alimentation ou que le sport, parce que c'est vraiment... des choses au niveau du psyché qui sont engagées et qui font que tu vas passer du temps dessus. Et il y a cette notion d'habitude de réflexe et de stimulation qui sont permanents. Je pense que ça, c'est les éléments principaux. Et je reviens sur cette notion de bien-être pour répondre à ta question. Moi, je pense que si je dois donner une définition, c'est que chacun puisse vraiment comprendre comment tout cela fonctionne. Pour pouvoir se dire, eh bien ça c'est comment j'ai moins envie d'utiliser la technologie, je la contrôle et elle m'amène de la plus-value dans ma vie, ce qui va me permettre d'atteindre mes objectifs. Ça je dirais que c'est une définition qui correspond assez bien, c'est de développer une relation long terme et équilibrée avec la technologie. Mais ton usage à toi ne sera pas le même que le mien, que Pierre, Paul, Jacques ou Jean ou Pauline ou Ingrid, parce qu'en fait on aura différents besoins et différentes manières d'utiliser. Et ça doit correspondre à ce que chacun définit pour lui comme un bon usage. Par exemple, ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Et le but, c'est de réussir à se concentrer sur ce qui est positif pour toi et de pouvoir éliminer ce qui n'est finalement pas positif. Donc, je reviens sur les médias sociaux. Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être hyper inspirantes dessus, qui vont te permettre de te dépasser. Imaginons que tu aimes un certain sport, je sais pas moi, tu adores l'équitation et puis tout d'un coup tu trouves voilà les cinq meilleures personnes qui sont dans ce domaine là et tu les suis régulièrement et tu vois ce qu'ils font et puis ça va améliorer ta technique tu vas pouvoir comprendre des choses et ça c'est hyper positif si tu prends des chaînes par exemple où tu peux regarder des vidéos il y a tellement de tutoriels gratuits, libres où d'autres personnes partagent leurs savoirs offert à d'autres personnes, que ça c'est des choses magnifiques auxquelles il ne faut pas renoncer du tout. Mais de nouveau, je donne un exemple tout simple. Si tu as une heure de temps, est-ce que tu regardes un tuto pendant une heure et puis après tu dis ah bah c'était cool ou tu prends plutôt 20 à 30 minutes pour regarder un tuto et les 30 minutes qui suivent, tu mets en œuvre ce que tu as appris, tu le mets en action. Et là, c'est une question de nouveau d'équilibre et de pertinence. Si tu as appris une heure mais que tu n'as pas appliqué ce que tu as vu... ça va être difficile d'avoir des bénéfices par contre si tu dis j'ai une heure de temps, je prends 30 minutes pour savoir comment planter des tulipes et qu'après tu plantes des tulipes là tu as les bénéfices d'avoir pris 30 minutes sur le web pour avoir des tulipes chez toi qui sont cool et qui égayent ta journée c'est clair et il

  • Bryan

    y a un moment j'avais le retour, je ne me suis pas encore relancé sur TikTok moi je suis assez... Instagram, je l'ai créé, j'ai créé mon compte quand j'ai lancé mon podcast. Au début, je ne pensais pas et je ne voulais pas créer Instagram. On a commencé en mars à créer des shorts,

  • Gabriel

    des reels et autres.

  • Bryan

    C'est très récent. Et TikTok, c'était juste avant en parlant avec Matthieu Corthésy. Épisode je ne sais plus combien. Si vous tapez Mathieu Cortési et Bryan Umana, l'épisode sortira. Je ne sais plus si c'est pendant l'épisode ou après, donc en off, il me dit que c'est pertinent pour moi d'utiliser TikTok. Et après, en réfléchissant, en parlant, j'ai eu des retours, mais tu ne vas pas utiliser TikTok, c'est pour les jeunes, les très jeunes. En plus, c'est des vidéos, ce n'est pas intéressant. Mais en fait, si par exemple... Avec tous les épisodes que j'ai maintenant, je publais des moments percutants, impactants des invités qui, selon moi, je suis un peu biaisé, mais selon moi, mes invités... donne des informations intéressantes, pour moi c'est que bénéfique. Si je repartage ça sous forme de 30 secondes, 10 secondes, peu importe. Donc c'est là où effectivement, je te rejoins complètement, je trouve qu'en fait il faut vraiment l'utiliser comme un outil à notre faveur plutôt que contre notre faveur. Et là, je rebondis sur une vidéo que tu as mise de Barack Obama dans le livre où justement il... Il fait une conférence, je crois que c'est à l'université de Stanford, où il parle des réseaux sociaux, des médias sociaux, où il dit effectivement, utilisons tous ces outils pour nous, pour évoluer, pour avancer. Et typiquement, aujourd'hui, il y a l'intelligence artificielle. Donc pareil, utilisons-la pour développer, pour nous aider, en revenant sur les shorts et autres, opus clip pour toute cette création de contenu. Donc voilà, je pense que je te rejoins complètement. Il faut juste, entre guillemets, juste, c'est là où réside la complexité, pouvoir l'utiliser et se sentir bien avec ces différents outils. Et toi donc, Gabriel, qui sont tes clients ? Comment est-ce que... Bon déjà, comment est-ce que... Toi, tu gagnes ta vie dans le sens, voilà, tu as écrit un livre, tu fais des conférences. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

  • Gabriel

    Alors en fait, mes clients, c'est soit des coachings individuels, pour des personnes qui se rendent compte, voilà, je passe trop de temps.

  • Bryan

    Monsieur, madame,

  • Gabriel

    tout le monde ? Voilà, exactement. Je prends l'exemple d'un client, il passait 8 heures par jour sur son smartphone, il m'a dit, ah, voilà, je suis un peu bloqué, comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Et je l'ai accompagné, donc moi, j'ai... Le but, ce n'est pas de faire des aspects commerciaux, mais j'ai un accompagnement qui dure plusieurs semaines. Et ça dépend du type de personne, parce que forcément, si tu t'adresses à un dirigeant d'entreprise, direction, ou à un entrepreneur, ou à un particulier qui est employé, ce ne sont pas les mêmes dynamiques au quotidien. Ils n'ont pas les mêmes besoins, ils n'ont pas les mêmes ressources-temps. Donc là, c'est un accompagnement qui dure, parce qu'on parle de changement d'habitude. Et tu as certainement vu déjà 21 jours pour... Et en fait, changer d'habitude, ça ne prend pas 21 jours. Ça, c'est quelque chose qui a été repris par les médias à l'époque. Je ne vais pas aller dans le détail, mais ce n'est pas 21 jours. Déjà, c'est propre à chacun. Tu ne peux pas dire une norme 21 jours et puis c'est la même chose pour tout le monde. Ça dépend de plein de paramètres. Mais voilà, c'est une formation qui se fait entre de l'accompagnement coaching pour les particuliers et une formation en ligne. Et j'envoie également aussi une box chez les gens. parce qu'ils ont besoin d'avoir des activités chez eux physiques pour pouvoir changer les habitudes. Moi, j'ai inventé cette méthode. Je trouvais que...

  • Bryan

    Cette box, c'est quoi ? Ça comprend quoi ?

  • Gabriel

    Si tu veux, c'est un peu ma formule magique. Je ne peux pas trop partager maintenant ce qu'il y a dedans. Mais ce sont des éléments qui te permettent justement de changer tes habitudes dans ton quotidien privé professionnel. C'est un peu ma boîte magique. Je l'appelle la Magic Box, d'ailleurs. parce que justement elle te permet d'avoir des effets sur comment changer tes habitudes au quotidien à la maison. Donc ne m'en veux pas si je ne peux pas partager, mais c'est vrai que c'est un peu le spécifique, tu vois. Pas de problème. Je ne connais pas la recette du Coca-Cola, donc je ne peux pas partager la mienne. Mais voilà, c'est du coaching. Il y a plusieurs aspects, mais il y a ces trois dimensions-là. Et en fait, très rapidement, l'objectif c'était qu'après trois semaines, tu puisses déjà ressentir les bénéfices quand tu commences la formation. Parce que s'il faut attendre 5-6 semaines, tu vas te dire que ça ne marche pas. Donc très rapidement, tu mets des actions en place pour avoir des bénéfices et te dire Ah tiens, ça a changé, ça marche Et ça, c'est la formule, on va dire, pour cette personne comme exemple que j'ai accompagnée qui était 8 heures sur son smartphone, il est passé à 1h30. En fait, quand il a terminé la formation, ce qu'il a dit, c'est je me sens libre parce qu'en fait, c'est lui qui a repris ce contrôle-là. Alors j'ai plein d'anecdotes avec lui, mais je ne vais pas les partager maintenant. maintenant ce serait trop long. Donc ça c'est pour cette personne-là. Ensuite, pour les dirigeants et les cadres, là, ces personnes-là ont moins de temps disponible. Donc ça doit être beaucoup plus efficace, beaucoup plus rapide. Donc là, c'est un accompagnement, il y a beaucoup plus de coaching à disposition. Et puis on se voit et on fait un roadmap ensemble, avec un plan clair sur quoi faire. Parce que c'est des gens qui ont moins de temps, donc ça doit être rapidement mis en œuvre. Donc ça, c'est cette deuxième partie-là. Et puis, pour les entreprises, alors là, je fais différentes choses.

  • Bryan

    Justement, cette catégorie-là, est-ce que tu as des exemples concrets ? Qu'est-ce qu'elles demandent ? Oui. Ensuite, justement, quel est le résultat potentiel ? Oui,

  • Gabriel

    tout à fait. Alors, je te remercie de poser la question. En fait, le but de la méthode, en fait... c'est de permettre aux gens de retrouver la capacité de gérer leur attention comme ils ont envie de le faire et de ne plus être attiré par la technologie. Donc c'est vraiment cette reprise de contrôle qui est importante, réduire ce côté hyperstimulation, parce que le but, je le disais en introduction, c'est pas de dire on doit toujours être dans le deep work, on doit toujours être au ralenti, on doit toujours être avec soi-même, le monde dans lequel on vit aujourd'hui. demande que tu sois parfois hyper réactif et hyper rapide sauf qu'aujourd'hui on est tout le temps connecté et hyper rapide on a moins cette capacité de d'ennuis de contemplation ou ma pour un dirigeant d'avoir du temps de prendre des décisions parce que les décisions elles sont elles ont un impact quand tu es dirigeant sur beaucoup d'aspects de l'entreprise et beaucoup de personnes donc tu dois avoir justement cette cette liberté de dire maintenant je dois prendre une décision il faut que je sois un peu relax je peux pas avoir maintenant des sollicitations permanence que ce soit numérique ou physique, dans le monde réel. Donc c'est vraiment cette capacité à dire là il faut que ça aille vite, je dois avancer parce qu'un entrepreneur par exemple, lui il veut aller vite, être innovant, mais il doit aussi avoir cette capacité de dire stop, là j'ai besoin un peu d'espace pour pouvoir prendre les bonnes décisions, pour réfléchir à comment faire bouger les choses. C'est vraiment cette capacité à changer de rythme que les personnes retrouvent. Et puis le deuxième aspect c'est le temps, parce que justement moi je... Je donne un exemple d'entrepreneur dans l'immobilier avec sa compagne qui était dans un autre domaine aussi lié à l'immobilier. Et tout d'un coup, il me dit Ouais, c'est bizarre. Moi, je regarde les médias sociaux une heure et quart par jour. Puis là, j'ai fait un petit jeu de 45 minutes. Donc, ça fait deux heures de la journée qui sont dédiées à des choses un peu passives, pas vraiment de la valeur ajoutée. Et ce qu'il faut se rendre compte aussi, c'est que c'est important d'avoir des moments distrayants dans la journée parce que tu ne peux pas être… Si tu dors 7 heures, il reste 17 heures dans ta journée, tu peux pas être 17 heures... Ton cerveau et ton corps ne te permettent pas de le faire pendant 17 heures, de vraiment actif à fond. Donc t'as besoin de moments distrayants, mais c'est de nouveau cette capacité à dire c'est moi qui l'ai choisi, la durée est quand. Et pas simplement, tiens, tout d'un coup je m'égare un peu dans ma journée de travail, en tant qu'entrepreneur, tiens, je vais regarder un peu ce qu'il se passe sur les médias sociaux. Ah, des petits chats, trop cool, je rigole un petit coup. Donc c'est cette notion de focus, en fait, qui revient... pour les entrepreneurs, ce focus te permet de gagner du temps. Donc moi, ce que je permets aux entrepreneurs ou aux dirigeants, c'est aussi de gagner du temps et de ne plus en perdre sans le vouloir à être distrait quand ce n'est pas toi qui as choisi de le faire. Ça, c'est le premier point. Et puis un autre aspect, je reviens sur cet aspect hyper stimulation, c'est qu'un entrepreneur ou un dirigeant, il a besoin d'un moment de calme. Et imaginons, t'es le dimanche, eh bien, t'as deux options. Soit tu peux aller faire une balade en forêt et puis voilà. redescendre ton stress, apprécier la nature, ou te mettre sur ta tablette et faire des choses de nouveau dans le monde digital sur écran. Et en fait, cette capacité-là, moi j'y retourne aussi, c'est difficile de se dire, tiens, on va aller faire un truc tranquille, mais je vais plutôt passer du temps de nouveau connecté sur les écrans. Et ce qui fait que tu es dans ce flux tendu en permanence, dans ce flux d'hyperconnexion, et l'être humain, en fait... On est plus à la base proche de la nature que d'internet et de l'hyperconnexion. Donc on doit retrouver ces moments-là de calme, et c'est vraiment permettre aux personnes de se dire Tiens, j'ai deux options maintenant, laquelle je vais prendre pour un peu être plus tranquille dans ma vie et puis pouvoir mieux recommencer la semaine. C'est de choisir l'option qui va vraiment te permettre d'être tranquille plutôt que d'être sur un écran. Si je résume, c'est souvent le temps et la capacité de focus en réduisant ce phénomène d'hyperstimulation.

  • Bryan

    Et donc ça, justement, pour monsieur, madame, tout le monde, pour entrepreneurs, dirigeants, cadres, et cet aspect entreprise.

  • Gabriel

    Alors entreprise,

  • Bryan

    je te laisse juste en parler. Oui. Il y a un point qui me dérange là sur ta caméra, j'aimerais juste être sûr que... Il y a un texte au plein milieu, je vais juste regarder.

  • Gabriel

    Ah oui, vas-y, je te laisse vérifier. Pour les entreprises, je vais m'amasser un petit peu. Alors pour les entreprises, en fait, ce qui est pour moi hyper intéressant avec les entreprises, c'est que ça a un impact hyper plus large dans mon activité. Parce qu'en fait, tu peux toucher plus de personnes qui vont... De nouveau, la prise de conscience, elle est essentielle. Cette prise de conscience de la problématique, elle est essentielle. Et puis pour les entreprises, en fait, il y a quatre éléments qui sont importants dans le bien-être digital. Alors déjà, c'est qu'on parle beaucoup de transition numérique, transition digitale, transformation digitale. Aujourd'hui, c'est un peu le mot qu'on entend très souvent. Et il arrive que... Moi, je l'ai vécu aussi, c'est une expérience personnelle, mais... Souvent, on installe des nouveaux outils. Je discutais hier avec un entrepreneur qui est à Zurich. Il disait, on a un CRM, un nouvel outil, un nouvel outil, ça mène là, on n'en peut plus. Et en fait, il y a ces quatre aspects-là qui sont la productivité, le bien-être, la communication et la culture. Et je peux donner quatre exemples liés à ça en termes de bien-être. C'est vrai que cette omniprésence de la technologie au travail, mais aussi dans la vie privée, puisque les frontières se sont un peu améliorées entre vie privée et vie professionnelle, le fait d'avoir toujours cette connectivité ne te permet pas forcément d'avoir des temps ou des moments où tu peux te déconnecter. Au temps de la vie privée et professionnelle, ça veut dire que si tu es au travail, tu reçois des WhatsApp perso, tu vas avoir des médias sociaux et autres. Et puis au temps, au niveau professionnel, tout d'un coup tu es à la maison et puis à 20h30 tu vas regarder tes mails. Donc c'est vrai que ces frontières-là, elles sont plus minces et ça fait que tu ne te déconnectes pas forcément vraiment et tu ne passes pas d'une activité de manière bien séparée entre les unes et les autres. Avec le télétravail, c'est la même chose, tu es chez toi en fait, mais tu travailles. Alors il y a plein d'avantages. De nouveau, il faut toujours rester objectif et voir les côtés positifs et les choses améliorées. Ce n'est pas tout simplement ça, ce n'est pas bien et puis on doit arrêter. C'est vraiment comment ça peut fonctionner. Donc je reviens sur cette notion de bien-être, cette hyper-connectivité, avec typiquement l'avènement des messages instantanés dans le travail, ne te permet plus forcément d'avoir des moments où tu fais du travail en pleine conscience, en pleine concentration. Moi j'avais un client qui me disait, ben voilà, moi je n'arrive plus à lire un document de 10 pages, ce n'est plus possible, ce n'est pas assez stimulant, je manque de stimuli. Donc voilà cette notion de bien-être, elle est plus globale, mais disons que si tu peux intégrer des... des moments dans le cadre de l'entreprise où tu peux être déconnecté. Je te donne un exemple tout bête. On a une cafétéria et ici, il n'y a aucune technologie dans cette cafétéria. C'est pour les échanges entre les humains. Tu recrées justement des moments entre personnes où tu échanges. Et puis, ça va aussi influencer, par exemple, la culture. Parce que si tu prends une pause, si on est les deux et on prend une pause, et qu'on est les deux sur notre smartphone, ça ne favorise pas du tout la culture de l'entreprise. Productivité, ici, aujourd'hui on est plutôt dans une approche du travail en multitâche, ça s'est installé petit à petit aussi avec les outils technologiques, ce qui fait que quand tu es en multitâche, ça a un coût de la productivité, parce que de changer d'une tâche à l'autre, ça demande beaucoup d'énergie à ton cerveau. C'est le switching cost, il y a une chercheuse très connue qui s'appelle Gloria Marx dans ce domaine là, qui a fait beaucoup d'études. Et qui montre que par exemple, si tu es sur un travail en pleine concentration et que tu es distrait, tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration. 23 minutes ? 23 minutes, oui. C'est Gloria Marx, vous pouvez regarder sur internet si vous êtes intéressé à ses travaux. Et voilà un des phénomènes sur la productivité, c'est quand tu parles de ça aux collaborateurs qui sont aujourd'hui dans le multitâche avec les différences technologiques. Moi j'ai fait cette expérience-là dans une entreprise, on m'a dit ah bah j'ai changé maintenant, je travaille par bloc et c'est vrai que je suis plus efficace Avant j'avais cinq tâches en permanence ouvertes, donc tu as aussi la pression d'avoir cinq choses qui ne sont pas terminées. Maintenant je fais une tâche après l'autre, je les planifie et puis je me sens beaucoup mieux. Donc ça c'est, au niveau de la productivité, c'est un aspect important. Au niveau de la communication, alors ça c'est la boîte de Pandore, parce que je pense que la communication d'entreprise ça a toujours été une grande question. Je parle à beaucoup de monde et la multiplicité des outils ça devient une problématique aussi parce que typiquement tu vois est-ce que WhatsApp peut être un canal de communication professionnel alors que là-bas c'est un outil personnel donc c'est plein de questions comme celle-ci qui sont ouvertes et puis la culture, je donnais cet exemple tout à l'heure sur on prend une pause et en fait on est deux sur notre smartphone, en fait on parle pas de l'entreprise, moi je suis intervenu dans une entreprise qui était plutôt dans le bâtiment Et là, on m'expliquait que typiquement, les collaborateurs, ils prennent leur camionnette pour aller sur les chantiers. Et en fait, personne ne se parle dans la camionnette parce que tout le monde est sur leur smartphone. Et là, ce qu'on me disait, c'est aussi, il y a aussi des apprentis qui étaient engagés. On disait, les apprentis, peut-être qu'ils ratent des échanges avec, tu vois, les employés qui sont là depuis longtemps. Voilà, des apprentissages, mais vraiment de manière informelle et pas simplement, regarde, prends ton outil et fais ça. Le fait de ne plus échanger dans les transports, eh bien, favorise ou défavorise l'apprentissage. des autres donc ça c'est les quatre aspects et puis Peut-être un aspect, je parlais de hyper-stimulation dans la vie privée, mais au travail, il y a des études qui commencent à creuser le sujet de la distraction sur le lieu de travail. Et aux Etats-Unis, par exemple, tu vois qu'il y a des collaborateurs qui consulent des contenus non liés au travail, pendant le travail, presque pendant deux heures par jour. Donc, si tu as un contrat de travail de huit heures et que pendant deux heures, tu réponds à tes WhatsApp et tes messages Instagram, ce qui, je pense, est le cas, parce que moi, j'ai un petit questionnaire aussi que j'envoie à Geo6. J'ai aussi une tendance qui montre que c'est le cas. Eh bien, si tu as deux heures par jour où tu es sur les médias sociaux ou autres, eh bien, ça représente un quart de ton temps de travail. Si tu as une entreprise avec 100 collaborateurs, c'est peut-être 25. Alors, je ne dis pas que c'est tout le monde. Là, je prends un calcul simple. C'est juste pour illustrer le propos. Si tous tes collaborateurs passent deux heures par jour à consulter du contenu digital sans lien avec le travail, eh bien, ça incarne ta force de travail sur ces employés, ces 25, qui finalement donnent leur temps à... aux industries et de l'économie de l'attention, les big tech. Parce que le temps que tu ne passes pas au travail, mais que tu es sur ton smartphone à construire des choses, c'est d'autres personnes qui gagnent de l'argent avec ça. Ce n'est pas ton employeur. Donc, il y a cette grande question-là, pour les entreprises aussi, et justement, quelques études maintenant commencent à creuser le sujet, de la distraction sur le travail, et il semblerait que ça coûte plus que l'absentéisme dû à la maladie. Et puis dans la conférence où j'étais mardi, il y a quelqu'un qui disait, alors est-ce qu'il y a une étude qui chiffre ? les erreurs des collaborateurs et les impacts économiques, comme par exemple des devis qui ne sont pas envoyés aux bons clients, avec des problématiques de confidentialité. Enfin, ça soulève plein de points. Donc voilà, c'est vraiment pour les entreprises. Je dirais qu'il y a trois niveaux et ça, c'est ce que j'élabore quand j'approche les entreprises. Et puis, je vais venir après de quelles sont les solutions, parce que je n'ai pas encore parlé des solutions. L'entreprise, ce qui est important, c'est que l'entreprise elle-même favorise ce contexte. Moi je parle plutôt pour les entreprises, il y a le bien et la digital, mais je parle plutôt d'harmonisation en fait. C'est qu'aujourd'hui on a tout eu très rapidement comme dans notre vie privée, mais on n'a pas pris le temps de dire, au fait, on a pris le temps de savoir comment ça marche au niveau technique, il faut appuyer sur ce bouton là, il faut faire ça, ça, ça, mais comment est-ce qu'on harmonise tout ça en fait, ça on n'a pas trop pris le temps, donc moi je suis plutôt là pour harmoniser tout ça, et c'est vrai que l'entreprise elle joue un rôle principal, parce que si l'entreprise elle favorise cette approche là, et bien après les collaborateurs peuvent se sentir... libre et responsable de mettre des choses en place. Alors que si c'est simplement au niveau individuel que le collaborateur se dit Ah, j'aimerais faire des choses si les équipes et l'entreprise ne vont pas dans ce sens-là, ça va être très difficile. Donc c'est vraiment important que l'entreprise, et je parle souvent d'équipe, parce que si tu as une équipe qui travaille là-dessus, tu vas être beaucoup plus dynamique et impactant que si c'est l'entreprise et l'individu. Et pour moi, ces trois paramètres sont importants, c'est l'entreprise, les équipes ou le groupe d'individus. Et l'individu qui doit se dire, ben oui, il y a des choses à changer. On a le droit de prendre des pauses sans smartphone, il y a un espace pour ça, on peut le faire. Et ça, c'est vraiment des choses à mettre en place. Et puis les solutions, il y en a plusieurs, mais je dirais que la première, c'est toujours cette prise de conscience. Donc c'est soit une conférence où tu parles à tous les collaborateurs, comme ça tout le monde après sur le même pied d'égalité dans la compréhension. Et puis après, je fais des ateliers, des ateliers d'une demi-journée qui... qui, justement, aborde tous les sujets qu'il y a dans le livre, mais c'est un peu plus approfondi et orienté à l'entreprise. Et là, après cet atelier, en fait, tu as une formation en ligne avec des actions concrètes à mettre en place, en fonction de l'analyse qui va faire sortir les problématiques, parce qu'avant, il y a toujours une analyse qui permet de faire un diagnostic et de dire, bon, ben voilà, les gens sont stressés, ou la com, ça ne joue pas, ou la culture devrait être améliorée parce qu'en fait, on n'a pas assez de temps entre collègues dans le monde réel et humain. Et puis après, donc, tu as huit semaines. C'est une formation en ligne où toutes les semaines, tu dois approfondir ta compréhension et ta connaissance. Ou je parle par exemple, je ne sais pas moi, de l'instantanéité. Je n'ai pas encore parlé de ça, mais l'instantanéité, c'est quelque chose qui a bouleversé aussi la manière dont on communique aujourd'hui. Aujourd'hui, tout est dans l'instantanéité, mais on a perdu un peu cette façon de voir les choses entre urgence et importance. Aujourd'hui, tout est urgent, alors qu'en fait, on devrait pouvoir se dire. dans les entreprises, ben non, tout n'est pas urgent. Si tu es dans le service commercial, tu sais que c'était le premier à envoyer ton offre, tu as un petit avantage par rapport à ton prospect. Donc là, tu dois garder de la rapidité. Par contre, est-ce qu'un comptable doit être dans l'instantanéité en permanence ? Voilà, donc ça dépend après des départements et des personnes selon leurs fonctions. Donc, conférences, ateliers. Là, je suis en train de mettre sur pied un bootcamp. J'aimerais bien aussi pouvoir avoir des personnes qui viennent une journée et demie. Mais moi, je ne parle pas de digital detox. C'est le terme qui est connu. Tu vas quelque part, tu mets ton téléphone dans un coffre-fort, tu ne le touches pas pendant deux jours, ton système nerveux est complètement perturbé parce que tu n'as plus accès à ta dopamine. Non, moi, c'est plutôt de cohabiter. C'est vraiment de commencer à cohabiter pendant ce bootcamp avec les outils numériques. Et puis la même chose après, tu ressors avec un plan. pour établir des routines. Et ça, ça peut s'adresser à des dirigeants. Ça, c'est quelque chose de nouveau. Le concept est sur pied, mais je ne l'ai pas encore déployé. Donc ça, c'est quelque chose que j'aimerais faire d'ici la fin de l'année.

  • Bryan

    Fin de l'année ?

  • Gabriel

    Fin de l'année 2020 ? Deuxième partie de l'année, voilà. J'aimerais bien faire ça après les vacances d'été. Et puis ça, ça peut s'adresser à... Ce qui est intéressant, c'est que tu prends un groupe de 8 à 10 personnes. Le but, comme je disais, c'est de cohabiter avec ton... Je prends le smartphone et tes apps. C'est de pas... t'éloigner d'eux, mais c'est de les avoir à disposition puis de dire, là j'en ai besoin, donc je regarde, mais là je suis dans un séminaire, dans un workshop, en fait je n'en ai pas besoin. C'est commencer pendant cette journée et demie à prendre de nouvelles habitudes justement sur comment bien cohabiter avec les outils numériques. Et puis sinon, là par exemple, j'ai eu une sollicitation pour une... c'est un premier contact avec quelqu'un en Afrique du Sud. qui aimeraient que je mette sur pied justement une formation à disposition pour... Alors, ce n'est pas des clients, c'est comme une association. Et puis, il y a des associés qui sont... Enfin, des personnes qui sont dans cette association. Et le but, c'est d'avoir un webinaire qui s'adresse à toutes les personnes intéressées. Puis après, en fait, ils peuvent souscrire à la formation en ligne pendant une certaine période, justement. OK. Voilà. Donc, il y a aussi le côté dématérialisé, digital, qui est important. Et là, on voit un bénéfice. C'est que moi... Je peux justement toucher plus de monde en ayant l'avantage d'internet, des outils de formation en ligne que tu peux mettre à disposition. Donc il y a vraiment des avantages. Et je dirais que le point central, c'est qu'en parlant d'habitude, c'est des formations qui durent. C'est jamais une demi-journée, parce qu'en fait, pendant une demi-journée, les gens font Ah ouais, c'est clair, il y a plein de trucs Mais après, quand tu fais des formations, moi je trouve que tu retournes sur ton lieu de travail. Tu as de nouveau ton quotidien avec tes obligations, les choses à livrer. Et en fait, c'est difficile de mettre en application ce que tu as vu pendant ta demi-journée, ta journée ou tes deux jours de formation. C'est pour ça que la formation dure pour garder le momentum.

  • Bryan

    Tu as parlé que tu aimerais mettre en place un bootcamp après les vacances d'été. En l'occurrence, je te l'avais dit très rapidement au téléphone quand on s'était vu pour la première fois que cet épisode... Je ne sais pas encore exactement quand il sortira. Ce sera au plus tard en juillet 2024. Donc ça pourrait être en juillet 2024, donc on serait en pleine vacances d'été, ou en tout cas vacances scolaires en Suisse. Et justement, est-ce que toi tu as déjà vu ça ? Est-ce qu'il y a un impact ? Lorsque les gens sont en vacances... Comment est-ce que les habitudes changent ou ne changent pas ? Est-ce que les gens consomment plus les médias sociaux ? Est-ce que les gens, au contraire, justement, ils vont plutôt moins en consommer parce qu'ils sont en vacances ?

  • Gabriel

    Alors, les vacances, c'est une super question parce qu'en fait... Si je reprends ce que je disais au début, on est dans ce flux de connexion aujourd'hui. Et tout d'un coup, ce n'est pas parce que tu es en vacances que tu n'es plus connecté. Tu es connecté et le paradoxe, aujourd'hui c'est un smartphone, mais ça pourrait être autre chose comme outil. Mais le paradoxe, c'est que le smartphone, il te sert à beaucoup de choses et ça, c'est magnifique. Mais en même temps, tu vas l'avoir avec toi quand tu es en vacances. Et simplement pour prendre des photos, si tu es en vacances, tu vas prendre des photos et tu vas... sans vraiment le vouloir, avoir ta boîte mail qui est là, t'as pris une photo, l'app est à côté, tu cliques, et là t'es en vacances, tu profites, et tout d'un coup tu te retrouves à lire tes mails en pensant que si tu ne le fais pas, le monde va s'écrouler. Et je pense que j'ai énormément de témoignages de partage sur les vacances. Beaucoup, beaucoup de gens me disent... C'est dingue, nous on est en vacances, on est sur la terrasse et tout le monde est sur son téléphone. Privé professionnel, et ça, ça revient à l'hyperstimulation. Ça revient à l'hyperstimulation, c'est-à-dire que t'es en vacances, t'as la plage, c'est bien. Mais si t'es couché sur ton transat et qu'il se passe rien, tu vas pas avoir ta dose de stimuli que t'as au quotidien. Donc en gros, tu vas te dire, soit je lis un magazine, soit je vais me baigner, soit je vais... Mais si tu restes comme ça et que t'es pas stimulé, ben... il va y avoir un manque. Donc tu vas prendre ton téléphone, et ça, je pense que tu le vois aussi en vacances, quand tu y es, ça ne change pas du quotidien quand tu es dans ta vie active. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de coupure là-dessus. Donc il y a aussi... Moi j'ai fait un petit guide, j'ai envoyé, j'ai une newsletter qui part deux fois par semaine et j'ai envoyé juste avant les vacances de Noël un guide justement comment bien préparer les vacances pour s'assurer qu'effectivement tu puisses avoir cette différenciation et là j'ai un exemple d'une jeune fille de 23 ans, 24, 23 ans qui me disait, alors là j'ai pris deux semaines de vacances Je suis resté en Suisse, j'avais pas de programme, j'ai juste voulu faire une coupure. Et heureusement que je travaille, parce que sinon je serais tout le temps sur mon téléphone, je passais beaucoup plus de temps sur mon téléphone en Suisse, sans activité, planifiée, tu vois, sans vraiment... disons, je suis juste là, chill, qu'en travaillant. Donc heureusement que je travaille, sinon je serais trop sur mon téléphone. Donc ce que je voulais dire par là, c'est que c'est un paradoxe assez... Enfin moi je trouve que c'est assez grave. Et de nouveau, c'est pas de sa faute. Et la question ici, elle vient de nouveau sur la stimulation. Donc tu dois te dire, comme je suis hyper stimulé toute l'année, si tout d'un coup je coupe, ça ne va pas marcher. Donc tu dois avoir un planning quand tu te dis que tu vas aller en vacances. Comment est-ce que tu fais pour éviter d'être sur ton téléphone et de profiter de ce moment présent avec la famille ? Parce que personne n'a envie d'être au restaurant en vacances en Italie avec un restaurant italien magnifique, puis quatre personnes d'être sur leur téléphone pendant ce moment-là. Il n'y a personne qui a envie de ça. en réalité. C'est pas vraiment une volonté. C'est pas une volonté. Sauf que notre quotidien aujourd'hui fait que ça va arriver et que si tu veux pas que ça arrive, il y a une petite préparation à faire, il y a le côté intentionnel. L'intentionnalité c'est quelque chose d'important aussi dans la gestion des habitudes digitales. C'est comment moi, intentionnellement, je me dis maintenant, tiens, je vais aller sur Internet. Mon objectif c'est de trouver un restaurant italien dont je parle maintenant. J'y vais, une fois que j'ai fini, je pose mon téléphone. Je l'appelle le restaurant, je réserve, j'y vais. Et pas, j'ai réservé le restaurant sur Internet. Hop, super. Ah tiens, il y a un lien. Ah cool, c'est quoi ? Ah bah c'est... Je ne sais pas quoi. Ah bah je regarde vite. Ah c'est une vidéo d'un film. Ils font une pro. Ah cool. Puis tu fais trois clics. Puis tout d'un coup, c'est 15 minutes. Alors qu'à la base, l'intention, c'était réserver un restaurant pour faire un bon italien en Italie. Donc l'intentionnalité, c'est aussi quelque chose de... Prise de conscience, intentionnalité, c'est quelque chose d'hyper important dans ce changement en fait.

  • Bryan

    Tu sais, un point là qui me vient... Je suis content que tu parles d'intentionnalité. Parce que justement, quand je lisais ton livre, quand je faisais mes recherches, je me disais, moi je fais attention, je fais très attention les matins. Alors, je n'ai pas de réveil numérique.

  • Gabriel

    C'est analogue.

  • Bryan

    Ah, analogue, par exemple. Justement, j'ai un réveil numérique, qui est mon smartphone, qui est loin du lit. Mais en l'occurrence, le smartphone, je ne l'ouvre pas jusqu'à ce que je parte de chez moi. Il y a toute cette... Je crois que j'ai une bonne routine, effectivement. Ça, ça m'a fait penser un petit peu... Tu as déjà lu le livre Miracle Morning ?

  • Gabriel

    Non.

  • Bryan

    Ok. Moi, j'ai pris ma routine de ce livre-là. Il n'y a pas de Nathel, étonnamment, dans les routines de ce livre-là. Non, mais ça me fait penser, en fait, aujourd'hui à la double authentification. Donc, on parle sécurité de l'information, sécurité informatique. le mieux, enfin oui c'est quand même une sécurité très importante qui est justement la double authentification et donc maintenant quasiment pour toutes les applications que j'ai, que ce soit pro, perso, je dois prendre mon smartphone pour entrer le SMS que j'ai reçu ou pour entrer le code que j'ai sur Google Authenticator par exemple. Et là je me rends compte, au moins je me rends compte... Parfois je vais me perdre. J'ai reçu le SMS, alors moi j'ai pas de notif. Enfin, j'ai majoritairement pas de notif. Donc par exemple, WhatsApp, j'ai pas de notif. SMS, j'ai les notifs. Aujourd'hui, il y a très peu de monde qui t'envoie des SMS. Donc typiquement, ma femme, elle sait si il y a un truc urgent, elle m'envoie un SMS ou elle m'appelle. Voilà, moi on m'appelle ou on m'envoie un SMS, là je vais l'entendre. En plus, dans l'entreprise qu'on a avec mon père, donc wilight telecoms, on a un service de piquet. Les gens, mes gens proches, savent que s'ils veulent me joindre, on m'appelle ou on m'envoie un SMS. Généralement, je vais voir en tout cas. Ça ne veut pas dire que je vais répondre parce que je suis probablement occupé, mais en tout cas, je vais le voir. Maintenant, cette double authentification va me faire prendre mon attel pour, à la base, une activité où je n'en avais pas besoin. Et ça peut arriver justement que je me dis, j'ai posté un shortière, j'aimerais voir combien de... combien de likes il y a sur ce short là. Tu vois et ça c'est un truc que j'avais pas avant. Et cette double authentification, je me dis vraiment, si je pouvais avoir un autre appareil, et c'est là où je suis en train de me dire, peut-être que je vais reprendre mon ancien smartphone qui traîne encore à la maison, ça fait un moment que je veux l'envoyer, maintenant ils les reprennent pour les reconditionner ou autre, je me dis peut-être que je vais prendre un smartphone pour tout ce qui est double authentification, et l'autre ça va vraiment être réseaux sociaux, et celui-là il est dans mon sac quand je fais justement du deep work, donc c'est... ces tâches qui demandent la concentration. Enfin, bon, bref, c'était une réflexion comme ça. Mais donc, je me demandais, toi, si justement, ce n'est pas une réflexion ou ce n'est pas ce point-là, est-ce que tu ne l'entends pas de plus en plus ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai organisé une conférence atelier. Parce qu'il y a des fois où je fais des conférences et puis je passe un message. Mais des fois, il y a de la pratique aussi. Et là, j'ai eu cette question-là, justement, sur l'authentification. C'est un outil qui est forcément... Non, t'es pas le seul. On m'a dit, j'utilise mon téléphone pour toutes mes applications, j'utilise mon téléphone. Et en fait, la question ici, c'est vraiment de prendre conscience de ça et de te dire, effectivement, cet outil-là va être paradoxal quoi qu'il arrive. Parce que... il va me permettre d'authentifier d'avoir le code d'identification pour rentrer sur cette plateforme qui est un CRM et en même temps il y a le risque que je vois un petit truc passer, hop, puis je vais dessus puis 5 minutes et... voilà t'as déjà fait ce travail là de prise de conscience donc c'est super et après en fait ce qu'il faut faire c'est vraiment réaliser ce paradoxe donc moi j'ai une punchline c'est se concentrer sur ce qui est utile et éviter ce qui est futile. Et quand tu conscientises tout ça en disant que le code c'est utile, je prends le code, une fois que j'ai pris le code, je passe à autre chose. Et ça c'est vraiment un travail personnel à faire, de dire dans ma routine, aujourd'hui il y a un truc qui est nouveau, c'est l'authentification, j'en ai besoin professionnellement ou personnellement. Puis quand j'ai mis le code, je passe à autre chose. Je me détache de ce qu'il pourrait y avoir là-dessus, sauf... un message de ta femme, un appel en absence de ta femme, ou les choses urgentes que tu as définies. Et si tu veux la clé dans tout ça, et je te donne un exemple après lié aux entreprises, mais c'est vraiment d'y réfléchir, et puis de dire ça c'est mon plan, et puis de le mettre en action. Et de le faire, alors toi-même, si tu peux c'est super, puis si d'autres personnes n'arrivent pas à faire tout ce travail-là, ben moi j'interviens, et puis on va réfléchir ensemble sur qu'est-ce qui pourrait être fait. Mais de te dire, ok, ben maintenant ça je sais que c'est quelque chose de nouveau dans mon quotidien, c'est de l'authentification. Ça peut me poser des problèmes parce qu'après, je vais perdre mon temps en allant faire d'autres choses qui ne m'amènent pas forcément de la valeur ajoutée. Donc, qu'est-ce que je fais ? Et est-ce que le fait de se dire, une fois que j'ai mis le code, je passe à autre chose, ça suffit ou pas ? Si ça ne suffit pas, ta deuxième option, tu y as déjà réfléchi, c'est de prendre un deuxième téléphone qui te permet d'un côté, un, c'est que les codes pratiques. Et puis l'autre, c'est un peu le temps que tu mets sur tes shorts, enfin, aller voir les likes. Et puis là, la réflexion, la même chose sur... Peut-être si je peux aborder aussi le sujet des shorts et des likes.

  • Bryan

    Bien sûr.

  • Gabriel

    Est-ce que toi, tu as des grandes variations dans tes vues, tes likes, tes commentaires sur les deux derniers mois ? Est-ce que tu vois des grandes variations, des fluctuations, où tout d'un coup, tu exploses tout, puis après ça redescend ou pas ? Ou c'est plutôt un peu moyen, ça un peu plus, un peu moins, toujours dans les mêmes tranches ?

  • Bryan

    Non, aujourd'hui, c'est rien du tout.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord.

  • Bryan

    Je viens de commencer, on va commencer. Ah oui,

  • Gabriel

    d'accord, ok.

  • Bryan

    Donc c'est faible. Mais justement, c'est là où... Je sais, mon cerveau, le petit gars qui veut faire des trucs que je ne veux pas qu'il fasse, ou qu'il veut justement recevoir ces petits shots de dopamine ou autre, étant donné que là, on se développe, on est en phase de développement, c'est ce que j'allais dire, j'attends de voir si ça fonctionne. Oui, bien sûr,

  • Gabriel

    pas patient.

  • Bryan

    Voilà, exactement.

  • Gabriel

    Après,

  • Bryan

    je ne suis pas...

  • Gabriel

    constamment dérangé par cela là je suis bien avec toi je m'en fiche complètement mon smartphone est loin mais voilà mais donc pour répondre à ta question non aujourd'hui c'est pas très variable c'est juste qu'il y a cette

  • Bryan

    phase de développement donc j'attends de voir si ça fonctionne ou pas oui bien sûr parce que le point là si tu veux probablement ce qui va se passer à part si tu fais le buzz et puis tu as tu vois ce qui est viral et puis qui part en fait la progression elle va pas être Tu peux déjà te projeter en te disant les trois prochains mois, ça va monter un peu, donc je vais aller vérifier. Ah, je vérifie ! Ah, deux de plus qu'à la dernière fois.

  • Gabriel

    Je vérifie !

  • Bryan

    Un de moins. Je vérifie ! Et en fait, si tu te prépares à ça, forcément, tu abordes après les choses de manière moins... avec cette tension ou cette impatience d'aller chercher ce qui se passe. Et puis, ce que tu as dit avec ton téléphone tout à l'heure, d'avoir un deuxième téléphone... ce qu'il faut faire c'est créer des frictions c'est le terme le plus important dans mes méthodes c'est de créer des frictions qui tout d'un coup vont te créer un petit inconfort on dirait ah mais avant c'était tout le temps comme ça donc tu crées des frictions qui vont te permettre de ne plus avoir ces je ne vais même pas parler de mauvaises habitudes mais c'est les habitudes que tu aimerais changer tu crées de la friction puis après tu vas être un petit peu mal à l'aise parce que si tu as une habitude et qu'elle t'amène du plaisir à la dopamine et que tu veux t'en débarrasser bah Tu vas être un peu mal à l'aise. Donc il faut créer ces frictions qui te permettent justement de changer. Et je pense que les deux téléphones, si tu essayes maintenant de te dire Bon, j'ai reçu le code, je le mets et je passe à autre chose ça ne marche pas. Tu as une deuxième option, tu vois, on fait un coaching en direct. Tu as une deuxième option qui est le téléphone pour avoir ce code d'activation, pour pouvoir être plus tranquille avec ça en fait. Et ne pas perdre ton temps justement sur des choses futiles.

  • Gabriel

    C'est vrai que dans la friction, ça me fait penser à Julien Gueniat. qu'on voit après pour manger. Il a fait une série de challenges et il est très justement dans cette friction de se dire, par exemple, tu veux moins boire de café, tu mets ta machine à café dans la cave. Oui,

  • Bryan

    oui.

  • Gabriel

    Et tu pourras, tu vas aller peut-être, une, deux fois, mais tu ne vas pas aller cinq fois ou six fois quand tu es en télétravail. Tu as cette habitude, ce réflexe d'aller à, pourquoi pas un petit café. Là typiquement je pensais ce que tu allais dire c'est supprimer l'application. Aujourd'hui concrètement sur mon smartphone si je supprime LinkedIn, Facebook, Instagram c'est un peu plus contraignant parce que c'est quand même plus orienté mobile. C'est mobile first alors que LinkedIn et Facebook sur la version PC, enfin ordi, c'est complètement ok. Et tu vois de le supprimer ça ferait que justement tu n'as plus à aller et si tu veux vraiment aller voir... C'est vraiment un moment où tu vas te dire, je vais regarder si j'ai eu des commentaires pour que je puisse commenter, parce qu'il y a aussi cette interaction que je veux avoir avec les gens, la communauté. Je pensais que tu allais aller là-dessus pour la partie friction. Tu supprimes l'app, de toute façon, tu sais que quand tu vas aller sur le smartphone, comme tu as dit au début, ça va être un petit peu inconfortable parce que tu vas aller la chercher, elle n'est pas là.

  • Bryan

    Exactement.

  • Gabriel

    Tu vas sur internet, mais les gens ne font pas ça.

  • Bryan

    Oui, c'est un bon élément de friction aussi, justement, d'avoir plusieurs applications puis d'aller sur internet. Et ça me fait penser, moi j'ai accompagné aussi un entrepreneur qui a la trentaine, qui a une agence de communication et lui, typiquement, il a supprimé les emails de son téléphone. Donc le soir à 18 heures, il ferme son ordinateur. Et en fait, il reprend le lendemain matin son activité professionnelle. Parce qu'il a vu que c'était trop de... Ouais, ça ne marchait pas en fait. C'était une charge mentale trop grande que de savoir... Il y a peut-être des mails qui arrivent et tout. Donc, il sort de son bureau. Il peut recevoir les gens d'appel s'il y a des urgences ou autre. Mais après, il y a aussi un autre aspect qui est important aussi, qu'on a un peu perdu grâce à cette accessibilité permanente.

  • Gabriel

    À cause.

  • Bryan

    Grâce ou à cause. C'est des défis. Moi, je parle plutôt de défi que de problème. C'est la planification. Je te donne un exemple. Aujourd'hui, on s'est dit rendez-vous le 27. Il y a peut-être trois semaines ou quatre semaines, je ne me rappelle plus.

  • Gabriel

    Il y a un petit moment,

  • Bryan

    oui. Oui, je ne sais plus, c'était il y a un moment. Moi, je ne t'ai pas envoyé de mail. Eh, c'est bon demain. Toi, tu n'as pas envoyé. C'est bon demain. Non, parce que c'est planifié. Puis go, on y va. Mais probablement que dans notre société aujourd'hui, tu sais, il y a tout qui change. On s'habitue à pouvoir tout avoir. en dernière minute, que tu renvoies toujours des choses, et oui, non, oui, non, oui, non. Et on a de moins en moins cette capacité, parce qu'on a toujours la capacité de planifier, mais cette habitude de se dire, c'est planifié, puis on se tient au plan, et puis il n'y a pas besoin d'avoir toujours des contrôles, ça se fait, ça ne se fait pas, je me suis engagé, je viens. Et ça je pense que la planification c'est aussi quelque chose qu'on doit prendre en compte maintenant. On s'est habitué à tout pouvoir changer très rapidement avec un petit message. Ce qui fait que par exemple on se retrouve dans une situation assez cocasse. Tu vas prendre un verre et tu as un rendez-vous à 20h. Et puis en fait la personne t'envoie un message à 19h59, je me parque sur le parking. Et puis après tu réponds, ah ok, moi je suis déjà dedans. Restaurant. Ah ok, alors j'arrive. Ok, alors à tout de suite. Oui, mais si tu arrives à 19h55 ou à 20h05, tu vois, ça ne va pas changer les choses. Après 15 minutes, tu commences un peu à te poser des questions. Mais on est dans cette habitude, on est passé d'un mode de communication, un mode conversationnel permanent qui fait que l'outil a remplacé, enfin pas remplacé, mais a une forme de conversation. C'est une conversation qu'on a avec cet outil en permanence, ce qui fait que tu as de la peine à ne plus être dans un mode conversation en permanence. Et moi je pense que de ne plus être dans ce mode conversation en permanence, c'est quelque chose de bien, parce que j'ai parlé au début de l'ennui et autres, mais ça te permet justement de te retrouver avec toi-même, et de ne pas tout le temps être en conversation. Et oui, ça je pense que c'est aussi un phénomène, quand on parlait de... J'ai pas approfondi ce sujet, mais le mode en entreprise, dans la communication, c'est vrai que j'ai pas creusé, mais il y a plein d'aspects. Typiquement, le bavardage que tu avais avant à côté de la machine à café avec tes collègues, aujourd'hui tu vas faire un petit message en ce temps-là avec un smiley, tu vois. Donc on perd ce côté bavardage informel, qui finalement structure aussi non seulement une bonne communication, parce que si tu fais un petit texte avec un smiley, ça remplace pas si moi je te regarde et je te souris. Et en plus, eh bien, ça... Ça permet plus d'avoir ces aspects informels qui créent la culture de l'entreprise aussi. Donc il y a toutes ces petites choses-là, quand tu les additionnes, ça amène à ces changements fondamentaux de notre manière d'interagir avec les autres. Et je pense qu'on doit réfléchir à ça. Et puis, ce n'est pas se priver de la technologie, mais c'est avoir un équilibre de nouveau entre que des messages instantanés avec des smileys ou que des cafés en vrai.

  • Gabriel

    Et tu as dit rien faire. Et justement, j'avais noté qu'on s'était eu au téléphone justement il y a quelques semaines ou quelques mois. Tu m'avais indiqué certaines thématiques qui étaient justement le cœur ou des thématiques que toi t'aimais aborder. Il y avait justement la contemplation versus l'hyperstimulation. L'hyperstimulation, tu en as... Tu en as parlé, il y a d'autres points qu'on va aborder en partie 2. Et cette partie de rien faire, réussir à rien faire, qui n'est pas si facile que ça. En tout cas, justement, aujourd'hui, de manière générale, les gens sont quand même à la recherche de cette stimulation constante. Et j'avais noté, ça me faisait très plaisir que tu me dises ça et que tu en parles là, de rien faire. Un épisode que j'avais fait avec Solange Denervaux, celui-là je l'ai noté, c'est le numéro 26, elle c'est une neuroscientifique du CHUV, quand on avait fait l'épisode, aujourd'hui elle m'a dit, il n'y a pas très longtemps, on s'était échangé quelques messages, et maintenant elle est à l'EPFL. Et justement, la grande particularité et l'importance de rien faire, c'est qu'en ne faisant rien, on va consolider pour construire. Et en fait, si on est tout le temps stimulé, on ajoute tout le temps mais on ne consolide jamais. Donc tu vois, ça s'imbrique parfaitement avec tout ce que tu dis. Tu as dit à un moment donné, on est plus fait pour aller à la forêt plutôt que d'être sur internet. J'aime bien cette phrase, je ne sais pas qui l'a dit, peut-être que si quelqu'un peut le mettre dans les commentaires ou autre. Peut-être que toi tu sais qu'on est des singes en costard sur LinkedIn. Oui, oui. C'est un peu pour reprendre notre genèse. On vient quand même d'où on est des animaux. Donc justement, Internet, ce n'est pas très animal tout ça. J'avais quand même envie de faire ce petit parallèle et d'accentuer le fait que c'est très important de ne rien faire et rien faire. Rien faire, on ne fait jamais rien. Même si nous, on médite, par exemple, et on ne fait rien du tout, quand on dort, on ne fait pas rien. L'autre cerveau, c'est une machine qui est incroyable et qui va justement consolider, construire, créer des chemins. Mais il faut essayer de... De rien faire, d'aller marcher à la forêt, tranquille, en laissant ses pensées passer.

  • Bryan

    Oui, je pense que je prends toujours cette analogie avec un tapis de course. Et si maintenant je te dis d'aller faire une course et de mettre un tapis en inclisant 20%, vitesse 16 km heure, il est fort probable qu'après une demi-heure, tu tombes. Parce que ton corps ne va pas pouvoir supporter cette intensité de la pente et du rythme. Et pour notre cerveau, en fait, c'est la même chose. Si tu es hyper stimulé par des facteurs externes, eh bien à un moment, tu as une certaine fatigue mentale qui s'accumule parce que justement d'être tout le temps sollicité, ça devient problématique. Et c'est pour ça que ces moments de pause dont tu parles ou de rien faire, ils sont hyper importants. Je prends un exemple, et c'est intéressant parce que c'est une grande entreprise dans la tech qui a fait des recherches avec des capteurs sur le cerveau de personnes qui suivent des visioconférences. Et ils montrent la différence entre des personnes qui suivent plusieurs visioconférences sans pause et avec pause. Et en fait, tu vois que l'activité neuronale, elle se réduit pendant la pause. Donc ça veut dire que ton cerveau a du répit. Et après, c'est de nouveau actif, mais beaucoup plus positivement pendant l'activité de visioconférence. Puis après, tu refais une pause et tu vois le cerveau qui fait une pause, qui vraiment ralentit, alors que l'autre est dans le rouge tout le temps. Et ça, c'est intéressant parce que c'est les industriels, la technologie qui le démontre et qui favorise, et qui montre vraiment que faire des pauses, c'est essentiel dans le travail. Ça moi j'ai réalisé assez tard aussi et j'ai un super exemple avec ça qui est similaire à celui du tapis. En fait il y a deux bûcherons qui, tu la connais celle-là qui coupe du bois ?

  • Gabriel

    Je la connais de toi.

  • Bryan

    Ah c'est vrai je te l'avais déjà dit la dernière fois.

  • Gabriel

    Non tu l'as dit dans un... Ah c'est vrai ? Ouais mais dis-la,

  • Bryan

    dis-la. Ouais alors c'est deux bûcherons qui coupent du bois et en fait...

  • Gabriel

    Bon ça fait que si tu me poses la question je connais la réponse.

  • Bryan

    Oui oui mais tu feras comme si tu ne la connais pas. Voilà comme ça. Deux bûcherons qui coupent du bois, un qui coupe du bois toute la journée, qui ne fait pas de pause, et puis un deuxième qui fait des pauses. Et en fait, le bûcheron qui ne fait pas de pause coupe moins de bois que celui qui fait des pauses. Mais non ! Et là, le bûcheron qui travaille à fond toute la journée, qui se disait, il fait des pauses, il ne bosse pas, il ne fait pas d'avance, c'est impossible. Il était complètement stupéfait de voir que le bûcheron qui fait des pauses, lui, a coupé plus de bois. Alors, pourquoi est-ce que le bûcheron qui a fait des pauses a coupé ? couper plus de bois on pose la question est-ce qu'il y a quelqu'un à lui dire ? personne a une réponse ? je vais quand même aider parce qu'il aiguisait sa hache ah bravo exactement en fait il aiguise sa hache pendant ses pauses donc la pause avec explicité par une entreprise en industrie c'est exactement ça en fait c'est que si tu fais une pause tu aiguisent ta hache ton cerveau a du répit et t'es plus d'attaque pour les prochaines tâches Ça, c'est un premier aspect de l'ennui et de se détendre. Et le deuxième aspect, effectivement, tu as très bien résumé ça, la construction. Quand tu ne fais rien, ton cerveau construit, il connecte les choses que tu as vues pendant la journée, tout comme c'est lié aussi au sommeil. C'est un bon sommeil réparateur, il élimine les mauvaises chimies de la journée et puis il te permet de reprendre une bonne activité le lendemain. Donc le sommeil, comme la pause critique, ça fait que quand tu dors, tu n'as pas cette sensation d'ennui. Et c'est vrai que le cerveau, comme il est bien fait, lui, il aimerait toujours être actif et découvrir des choses grâce à la curiosité, enfin, d'autres aspects. Et c'est un peu un sentiment inconfortable, l'ennui. Mais justement, ici, c'est de nouveau quelque chose. Moi, je recommande ça aussi quand je rencontre des personnes. Alors, tu ne peux pas passer de hyper stimulé à t'ennuyer du jour 1. Tu vois, c'est impossible. Si, par exemple, tous les soirs à 20h30, tu as par habitude... d'être sur un média social pendant 30 minutes ou plus parce que tu te laisses prendre, puis que demain je te dis stop, 20h30, il n'y a plus rien, et tu es assis dans ton canapé à essayer de t'ennuyer, en fait c'est impossible que ça marche. Parce que ton système nerveux va te dire, eh stimule-moi, stimule-moi, qu'est-ce qui se passe ? Donc il y a toute une approche aussi progressive de le faire, qui est de réapprendre à s'ennuyer, c'est de commencer petit à petit, donc tu vas te dire, tiens maintenant je ne vais rien faire, puis je vais un peu m'ennuyer, je vais essayer ça. Donc tu commences par 2, 3, 4, 5 minutes, ça dépend. Au début c'est inconfortable parce que tu n'es pas habitué à ça. Et tu fais ça progressivement et tu vas voir qu'en fait... Ça va être génial parce que finalement, tes idées, elles vont venir. Tu vas pouvoir réfléchir à des choses que tu n'as peut-être plus le temps de réfléchir aujourd'hui. Tu vas aller un peu plus loin dans les réflexions, tu vas avoir des idées. Et ces moments-là, d'ailleurs pour les artistes, ils ont des résidences, les artistes, où il n'y a rien, pour qu'ils puissent justement s'ennuyer et avoir des idées qui changent la façon de voir les choses.

  • Gabriel

    Et toi, rien faire, c'est quoi ? Ça se traduit comment ?

  • Bryan

    Je te donne un exemple. Hier j'étais dans l'avion et j'ai été au International Music Summit à Ibiza où tous les acteurs de la musique électronique se rencontrent et là il y a des conférences sur les enjeux de la musique électronique avec la digitalisation mais il y a aussi beaucoup de choses sur le bien-être c'est pour ça que j'étais là-bas parce qu'il y a plein de choses maintenant sur le bien-être, l'inclusion et la diversité. Et puis ils étaient intéressés par ce que je faisais, donc voilà je suis rentré en contact avec eux. Et puis hier j'étais dans l'avion et beaucoup de monde autour de moi était en train de regarder des films. Enfin soit ils dormaient, soit ils regardaient des films, soit ils étaient sur leur téléphone. Je dis pas que c'était la majorité mais quand j'ai regardé autour de moi, j'ai vu pas mal de monde en fait en train de faire ça. Et moi j'étais là en fait dans mes pensées pour le projet de

  • Gabriel

    Bootcamp. Voilà,

  • Bryan

    j'étais là. La personne qui est avec moi, il joue un moment sur son téléphone, il dit tiens, fais un petit jeu. Je dis ah bah non, surtout pas, là je suis hyper bien, je suis en train de réfléchir, qu'est-ce que je pourrais amener en plus ? J'ai vu des choses là-bas que j'ai trouvées super, donc je me suis dit tiens, ça je pourrais peut-être, pourquoi pas ? Je peux dire ce que je pensais hier, je me disais tiens, mais au départ c'est un bootcamp où je vais parler de bien-être digital, mais en fait je crois que ça peut aussi aller un peu plus loin avec un aspect nutrition, un aspect... Tu vois, pas seulement que... Oui, axé sur le bien-être digital, mais amener d'autres dimensions qui font que les personnes, quand elles viennent à ce bootcamp, elles repartent avec un joli bagage sur d'autres aspects importants du quotidien.

  • Gabriel

    Il faudra que tu en parles à Julien après. Il a une idée comme ça. Là, les deux. Plus mon cousin coach sportif, c'est bon.

  • Bryan

    Ça explique. Il fait ton ciel. Mais voilà, donc là, moi, j'étais là. En fait, j'ai dit non, non, non, là, je suis hyper bien. En fait, je suis dans mes pensées et je suis en train de réfléchir à tout ça. Donc, je préfère être là dans ce moment de réflexion. Moi, j'adore ça, en fait. J'adore et des fois, je le suis un peu trop.

  • Gabriel

    Mais alors là, c'était dans l'avion, mais typiquement, une semaine normale, tu es chez toi, tu bosses, tu te déplaces un petit peu ou beaucoup, je ne sais pas, pour voir tes clients, etc. Comment est-ce que tu ne fais rien ?

  • Bryan

    Moi ce que j'essaie de faire, c'est que je découvre les bienfaits du soleil. On est de moins en moins exposé au soleil, puisque le monde moderne nous met dans des bureaux avec des lumières néons. Alors moi j'essaie d'aller au soleil assez régulièrement dans la journée. Vous faites des choses le matin aussi ? Non, pas le matin parce qu'il fait trop froid. Et là c'est vrai qu'au-dessus du lit, c'est encore un peu trop tôt dans la saison. Mais la journée, dès qu'il y a du soleil, je vais au soleil pour m'exposer au soleil. Je fais des pauses où je vais à l'extérieur. Et à ce moment-là, je suis toujours avec moi-même.

  • Gabriel

    Pas de musique,

  • Bryan

    pas de smartphone ? C'est important, la musique, c'est un point important que tu abordes. Parce qu'en fait, la musique, c'est un effet hyper bénéfique dans la productivité ou dans la concentration. Les sportifs d'élite, quand tu vois à l'atelier les nageurs ou autres dans tous leurs casques, ça te permet d'être dans ta bulle. Et moi, je le vis aussi, par exemple, quand je dois faire du travail. Je vais faire des concepts ou autre, je sais exactement ce que je dois apprendre comme musique. Et ça me permet d'être concentré longtemps et d'être hyper efficace. La musique, c'est hyper bien. Par exemple, si je vais à l'extérieur, je fais un exemple, des fois, je vais me balader au bord du lac. Jamais je prends de la musique parce que je préfère écouter les oiseaux, l'eau, les sons naturels. Mais par exemple, il y a beaucoup de gens, quand ils courent, ils prennent de la musique. Et ça, c'est hyper bien parce que ça te permet d'être dans le flow, en fait, dans la zone. qui te permet d'être hyper bien avec toi aussi. Donc la musique, il y a deux aspects avec la musique, c'est intéressant parce que là, j'ai développé un atelier pour des enfants, ça va se faire aussi, je pense, deuxième partie de l'année. Et la musique, typiquement, quand tu dois étudier, et c'est drôle parce que ce matin, j'avais un appel, je vais accompagner un jeune de 14 ans qui... qui a de la peine à se concentrer, justement, avec tout l'univers digital autour. Et la musique, par exemple, quand tu veux réviser ou apprendre, il y a des études qui montrent que si tu écoutes de la musique qui t'est familière, c'est hyper favorable, parce que ça va te mettre dans cet état où tu es hyper concentré et tu peux bien être productif. Et si tu mets de la musique... qui n'est pas familière, par exemple tu mets une chanson avec des paroles que tu ne connais pas, en fait ça va te déconcentrer parce que ton attention va être sur la musique pour essayer de comprendre les paroles. Donc il y a vraiment des points très pointus autour de la musique, je voulais juste parler de ça un petit moment, mais il y a des points hyper positifs avec la musique, et chacun de nouveau, moi je vous parle de moi quand je vais au bord du lac, je ne prends pas la musique parce que je préfère écouter le son de l'eau, d'ailleurs je ne me rappelle plus, mais dans le livre je pense que j'ai été enregistré des... On parlait du livre et de la musique, moi j'ai été enregistrer des sons moi-même. Et il y a un moment le lac Léman, ou le lac de Genève, pour les genouvois qui nous écoutent. Et j'ai été enregistrer le lac Léman en fait, pour que les gens quand ils puissent lire, ils entendent le son des vagues locales. C'est des vagues locales. Ouais, ok.

  • Gabriel

    C'est vrai que moi je suis très dans le... Pas de musique quand je cours, j'aime bien justement écouter les oiseaux, le bruit du lac, de la forêt. Ça me change parce que je pense être trop stimulé aussi, donc quand je vais faire du sport de cette façon-là, je préfère... Alors comme tu dis, probablement que c'est... Pas probablement, tu l'as dit, donc c'est très différent, mais je préfère avoir cette... Je suis à l'extérieur, donc je profite de la nature et de ce que l'extérieur peut m'apporter plutôt que le casque tout le temps ou les écouteurs. Je me dis qu'on n'est pas très en avance. Donc je te propose qu'on ne fasse pas de partie 2, mais on enchaîne et on aura un long épisode.

  • Bryan

    Ça me va.

  • Gabriel

    Et c'est d'ailleurs, j'aimerais bien tendre de plus en plus à des longs épisodes comme les podcasts que moi j'écoute, qui sont très longs et qui se consomment comme un livre. T'écoutes un petit peu aujourd'hui, demain, il n'y a pas eu de moment pour ça. Le lendemain, tu fais la vaisselle. tu continues bref c'est une petite parenthèse j'aurais bien voulu que tu proposes un défi de bien-être digital d'une semaine ou de quelques jours ça c'est toi qui juge pour les personnes et comme je t'ai dit on sera probablement en période de vacances, en tout cas en été qu'est-ce que t'aurais comme ça comme défi d'une semaine ? Ou plus.

  • Bryan

    Oui, tout à fait. Alors, moi je pense, il y en a un auquel je pense, mais peut-être c'est déjà le cas. C'est peut-être déjà le cas, mais moi je pense que le moment du repas, en fait, il est hyper important au quotidien. Moi j'ai cette discipline-là depuis toujours, en fait, de quasiment pas avoir de technologie le soir entre 18 et 20 heures. Sauf, comme tu disais toi, appel, téléphonique, urgence. Donc là, ça peut me déranger, je peux répondre s'il y a des choses urgentes, mais autrement, j'essaie vraiment de limiter ça. Donc je pense qu'un défi d'une semaine, si les personnes ne le font pas encore, c'est entre 18 et 20 heures, ou 19 à 20 heures. Chacun, de nouveau, c'est très personnel. Tu parlais du sport avant, comment toi tu le fais, comment moi je le fais. C'est hyper personnel, chacun doit trouver son propre équilibre. Mais je pense que ce moment-là, du soir... Il faut essayer de privilégier des moments qualitatifs où tu n'es pas perturbé par la technologie et favoriser les échanges.

  • Gabriel

    Donc toute technologie ? Toute technologie confondue, télé, smartphone ? Oui, tout à fait.

  • Bryan

    Le moment présent, hormis si tu cherches une recette de cuisine, tu vas sur ton téléphone, tu vois, oui, c'est hyper pratique. C'est nouveau là le paradoxe. Tu recherches ta recette de cuisine, c'est cool, mais après tu vois le tuto, le truc, le... et puis en fait tu as fait 45 minutes. Ben non. Je veux une recette de cuisine. Tu vois,

  • Gabriel

    droite au but.

  • Bryan

    Droite au but, c'est quoi la recette, les trucs, tac, ok, boum, boum, boum, j'y vais.

  • Gabriel

    Et pourquoi jusqu'à 20h et pas jusqu'à coulant de main ?

  • Bryan

    Non, alors pour moi c'était 20h parce qu'en fait après, souvent, c'est devenu comme ça, mais moi après j'ai mes enfants qui vont au lit, donc on a passé ce moment-là convivial. Avec les enfants,

  • Gabriel

    avec la famille, ok.

  • Bryan

    Les échanges, discussions et tout. Et puis après en général moi je suis du soir je suis pas du matin d'accord important de le savoir aussi moi je suis pas du matin je suis du soir et en fait soit je retravaille un moment où souvent je vais faire du sport le soir ah ouais ouais 20h30 normalement 20h30 j'ai toujours fait du football donc la salle c'est pas une passion mais je vois les bénéfices donc j'y vais mais c'est pas une passion donc je vais à la salle Puis après je rentre, c'est souvent 21h30, 22h. Puis après, quand tu as été faire du sport à cette heure-là, tu ne peux pas dormir. Non. Donc là, je refais un peu des trucs. Donc c'est pour ça que moi, j'ai un peu ce rythme-là. Mais après, celui qui est du matin, il ne peut pas avoir ce rythme-là. C'est impossible. Donc, je dirais que voilà. Ça, c'est un conseil un peu bateau peut-être, mais je ne sais pas maintenant. Je n'ai pas une statistique qui dit 93% des personnes en Suisse, entre 10h et 20h, regardent leur smartphone pendant le repas. Mais moi, je privilégierais ces échanges-là en fait.

  • Gabriel

    Donc, le challenge, c'est une semaine, pas d'outils digitaux. ou de moyens digitaux pendant le repas du soir ?

  • Bryan

    Pendant le repas du soir, mais même un petit peu avant en fait. Même un petit peu avant, ce n'est pas simplement le repas, parce que le repas c'est juste 30 minutes. Essayer d'avoir cette intentionnalité, de se dire on fait l'effort, on mène au téléphone de côté. Et en fait, au début ça va être dur, parce qu'il y a aussi un phénomène maintenant, c'est que souvent, souvent, ça c'est spécial ce que je veux dire, mais il peut parfois arriver que tu aies moins de choses à te dire. Parce qu'en fait, tu as déjà tout vu sur les médias sociaux. Ça, c'est une étude qui démontrait. En fait, les gens ont moins de choses à se dire. Parce qu'en fait, quand ils se rencontrent, si tu postes régulièrement, en fait, tu as déjà tout vu. Je connais tout de Bryan, en fait. Puis quand on se voit, puis alors, oui, hier, j'étais là-bas. Ah bah oui, j'ai vu. Ah, d'accord. Puis autrement, toi, j'ai vu que tu étais sur ton podcast. Oui, j'ai vu. Et alors ? Donc, il peut y arriver. Ça peut arriver que le smartphone soit un outil qui permette la discussion aussi de notre monde contemporain. Ce qui n'était pas le cas il y a 15-20 ans en arrière. Donc c'est-à-dire que tu dois être très habitué aussi à la spontanéité, à aborder des sujets peut-être que tu n'abordes pas. Donc c'est un petit travail assez intéressant, tu vois, de réflexion sur soi et puis des échanges que tu peux avoir avec d'autres personnes parce que tout d'un coup, si tu n'as plus ton téléphone, maintenant tu es habitué à dire Ah tiens, il y a un truc là, regarde ! Ah, puis c'est un sujet de discussion. C'est clair. Voilà, donc il faut trouver aussi, il faut réfléchir à ça aussi. Parce que sinon tu te retrouves là, à table, on ne se dit rien parce que d'habitude on a notre téléphone, puis on regarde un truc, puis on parle de ça.

  • Gabriel

    Ouais.

  • Bryan

    Donc il faut pouvoir aussi stimuler ce moment-là, parce que si tu n'es pas stimulé, on revient à la hyperstimulation, tu es habitué peut-être à avoir la télé qui marche, la radio ou autre, tout d'un coup il n'y a plus rien, tu dois redécouvrir ce moment-là où toi-même tu arrives à tout d'un coup argumenter, débattre, discuter, ainsi de suite.

  • Gabriel

    Ça me fait penser à un passage du livre, je vais le lire. Nous pensons être présents, mais en fait nous sommes loin. dans l'attente d'une nouvelle notification ou entre deux activités digitales, entre deux mondes différents. La réalité et la virtualité, comme désunis, scindés en permanence. Un simple regard autour de soi dans les transports publics nous permet de constater ce phénomène de présence-absence. Et ensuite, quelques pages plus loin, tu parles de... Enfin, c'est une personne et tu reprends ce qu'elle dit. Alone, together, soit seul, ensemble. Et là, ça me fait penser à... À ce que tu dis où, justement, finalement, on est seul avec notre smartphone, on connaît la vie de tout le monde, et quand on voit la personne, on n'a plus rien à se dire.

  • Bryan

    C'est effectivement ça. Si tu veux, le premier passage que tu as lu avec Présence-Absence, ça aurait pu être le titre du livre, mais je le trouvais trop abstrait. À un moment, je me suis dit non, c'est trop abstrait, les gens ne vont pas comprendre Présence-Absence. Tapis debout. Ouais. Ça va être un peu... Alors qu'être présent est venu après réflexion en étant beaucoup plus fort parce qu'il y a le mot être, je sens que je dois être là, et la présence. Mais présence-absence, c'est ce phénomène de je suis là, mais je ne suis pas là, qui est illustré par la couverture, où physiquement tu es présent, mais finalement quand tu es sur ton smartphone, tu as ce phénomène d'absorption, ça s'appelle l'absorption, qui fait que tu perds la notion de l'environnement et la notion du temps. Et ça c'est quelque chose qui arrive à tout le monde et c'est comme ça. C'est la même chose que si tu vas au cinéma et que tu es pris dans le film. C'est la même chose si tu regardes une série à la télé et que tu es vraiment absorbé. C'est le même phénomène en fait. Ce qui fait que tu es absent. Et c'est nouveau de pouvoir prendre le contrôle sur ça plutôt que de te faire contrôler par le phénomène d'absorption. Et le deuxième phénomène ici dont tu as parlé c'est Alone Together. Ça c'est une chercheuse américaine qui s'appelle Sherry Turkle qui a aussi creusé le sujet là. Ça date déjà depuis 2011 ou 2012, donc ce n'est pas quelque chose de très récent. C'est qu'en fait, dans la pyramide de Maslow, on a assez tôt le besoin d'appartenance à un groupe qui fait partie de la pyramide de Maslow.

  • Gabriel

    et qui pour un grand groupe de médias sociaux fait partie aussi de leur mission, c'est permettre aux gens de se retrouver dans un groupe. Donc on voit ici le lien entre la pyramide de Maslow, un besoin de l'être humain, et aujourd'hui une plateforme qui permet de combler ce besoin humain mais de manière digitale. Et ce phénomène de l'entogether qui veut dire seul ensemble, c'est que tu peux être dans ta chambre tout seul. Tu peux envoyer des messages à quelqu'un ou à un groupe de trois ou quatre personnes et avoir la même sensation que si tu te vois dans un bar et tu prends un verre. Tu as cette sensation de bien-être, je fais partie d'un groupe, c'est cool. Sauf que la réalité c'est que nous en tant qu'être humain, la capacité à développer cette relation où je te regarde dans les yeux, je vois tes épaules, je vois ton visage, ou j'ai quelques mots avec un smiley, ça n'a rien à voir au niveau de l'expérience humaine. Mais par contre, au niveau du ressenti, tu as quand même le ressenti du bien-être parce que c'est cool, j'ai des copines, j'ai des copains, j'ai des messages. C'est ce qui se passe. Mais la réalité, c'est que tu es quand même tout seul chez toi ou dans ton lit ou quelque part ailleurs. Et tu ne construis pas cette capacité d'échange, de sociabilité et aussi de pouvoir parler d'autres choses. Comme tu le disais tout à l'heure, parce que si tu as déjà tout publié, tu n'as plus rien à dire. C'est un peu là. Je connais tes vacances, je connais ce que tu as mangé hier soir, je connais ta tenue. Donc ça, c'est vraiment des changements fondamentaux sociétaux. Et c'est important de nouveau, je te remercie de me permettre de participer aujourd'hui parce que ça permet aussi de partager ça au plus grand nombre, qui est cette prise de conscience et puis après de permettre à chacun de réfléchir à, effectivement, de plus favoriser les interactions humaines qu'absolument les messages courts avec des smileys.

  • Bryan

    Merci à toi, merci de te battre pour cela et d'avoir cette mission. Ça me fait penser... Il y a ton smartphone là-dedans ? Non ? Non. Tu le mets là-dedans ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai pris ça en fait parce que c'est un partenaire que j'ai et je voulais montrer un peu la démarche qui est hyper intéressante parce qu'en fait ça... Peut-être explique ce que c'est pour les gens qui ne regardent pas. Oui, c'est une pochette ici qui ressemble à une pochette luxueuse. C'est en Italie, tu vois, fait à la main. Donc c'est très chouette. Je mets mon smartphone dedans, j'ai aussi mes cartes. Et en fait, elle a deux compartiments. Elle a un compartiment devant, tu mets ton téléphone quand tu veux l'utiliser. Et derrière, c'est la marque Ferronato. C'est une nouvelle marque, c'est suisse.

  • Bryan

    Tu dis partenaire, ils te sponsorisent ?

  • Gabriel

    En fait, ce qui se passe, c'est que moi, quand j'ai des clients, je peux proposer des solutions de faire un ato pour leurs usages quotidiens. Par exemple, ils ont aussi...

  • Bryan

    Tu crois une com, quelque chose ?

  • Gabriel

    Pas pour l'instant, parce qu'on vient de commencer, donc c'est plutôt un échange où voilà...

  • Bryan

    Toi qui aimes le produit...

  • Gabriel

    Voilà, je le trouve hyper pratique aussi. Et puis la marque, si elles ont des clients qui sont intéressés par le bien-être digital, elle me recommande aussi. Et en fait, ce que je n'ai pas encore expliqué, qui est la partie la plus importante, c'est que tu as une deuxième poche ici. Et le tissu ici permet de couper les ondes. Ça veut dire qu'il y a deux aspects. Eux, leur mission, c'est plutôt la sécurité des datas. Si tu mets ton téléphone ici, en fait, personne ne peut savoir où tu es. C'est-à-dire que tu deviens invisible. Ça coupe les ondes. Et la notion bien-être digital, je parlais d'intentionnalité. Si tu veux être atteignable, tu mets ton téléphone sur la partie devant de la pochette Ferronato. Et si tu veux pas être intelligible, tu mets derrière et là ça coupe les ondes, ça veut dire qu'à ce moment-là tu décides de te couper de ton smartphone.

  • Bryan

    Comme un mode avion.

  • Gabriel

    Voilà, mieux encore parce que mode avion tu peux toujours être visible au niveau de... T'es toujours visible en fait en mode avion. Ici c'est l'étape d'après le mode avion en fait, t'es vraiment invisible. Et en fait l'intentionnalité c'est au moment où tu choisis de mettre le téléphone dans le mode invisible, ça veut dire que t'as choisi de te couper. de l'accès à ton smartphone, tu mets la pochette quelque part un peu plus loin et à ce moment là ça veut dire que dans l'intentionnalité tu prends ce moment où tu veux ne plus être dans ce mode always on comme on dit toujours on et voilà ça sert comme je disais par exemple là quand j'étais à je pense que par exemple pour un des concepts que je vais proposer pour pour ces artistes parce que c'est beaucoup quand j'étais à ibiza c'est beaucoup les artistes aussi qui ont ces problèmes d'ennuis et de concentration Par exemple quand ils sont en tournée, ils pourraient avoir une pochette et quand ils décident d'être bien dans le moment présent, ils pourraient mettre le smartphone dans la partie qui coupe et de profiter du moment où ils sont en train de passer plutôt que d'être hyper connectés. Ça peut aussi être utile pour les sportifs. Et puis ce qu'ils font aussi, c'est pas mal, c'est pour les entreprises. Typiquement, quand il y a des conversations qui doivent être confidentielles, par exemple pour des cabinets d'avocats, tous les collaborateurs mettent les smartphones dans une boîte qui a le même tissu qui coupe les ondes et qui fait qu'ils peuvent discuter en toute tranquillité.

  • Bryan

    Je t'ai posé la question parce qu'il y avait une phrase que j'avais... relevé de ton livre, le simple fait d'avoir un smartphone proche de nous réduit nos capacités cognitives. Et je me demandais si, est-ce que le fait de l'avoir dans une pochette, dans un étui, ou même par exemple, moi je ne vois pas mon écran, parce que c'est une fourre complète. Ah oui. J'aime bien ces fourres-là, j'ai toujours eu ce genre de fourre-là. Donc quand je le pose... Bon, dans tous les cas, je n'ai pas de notif, donc je n'ai rien qui s'allume. Ah ouais, super. Mais par contre, quand je le pose, je ne vois pas l'écran. Et j'en parlais hier avec ce même ami, où justement je lui avais... De quoi est-ce qu'on avait parlé ? Je t'avais dit que j'allais donner l'exemple hier.

  • Gabriel

    C'était le bûcheron.

  • Bryan

    Non, ce n'était pas le bûcheron, c'était autre chose. Bon, c'est égal. Mais ce même ami, je lui disais justement que... Je lui disais qu'en fait, le simple fait d'avoir son smartphone à côté de soi quand on travaille ou autre, il y a neurologiquement, cérébralement, il y a un événement qui se passe et qui fait qu'on va être moins productif. Et il me disait, c'est sûr, si tu as l'écran face, là oui, il va se faire une notification. Par contre, si tu le retournes, peut-être, c'est ce qu'il me disait. Moi, je lui disais, à mon avis, non, ton cerveau... il capte quand même que là, il y a ton smartphone et qu'il y a cette tentation qui est là que tu peux juste le prendre et regarder ce qu'il y a. Je me demandais si, avec une pochette, est-ce que tu réduis un petit peu cette notion-là ou il reste quand même parce que ton cerveau sait que ton smartphone est là.

  • Gabriel

    Alors, c'est pointu, la recherche parlait de ça. Ils plaçaient le smartphone à l'extérieur de la salle. Ah oui,

  • Bryan

    carrément.

  • Gabriel

    Donc pour répondre peut-être à la question de ton ami, alors ça reste des études, c'est pas des études avec des échantillons où ils ont fait ça dans tous les pays du monde. Mais en tout cas, je pense que de ne pas avoir ton smartphone, c'est quelque chose qui est mieux que de l'avoir à l'envers ou avec l'écran. Mais de nouveau, ça reste très personnel. S'il arrive à faire comme ça, tant mieux pour lui. Si tu réfléchis, si tu vois ton smartphone, tu sais qu'il y a des choses qui se passent dessus. C'est ça. Tu es en train de rater. Tu ne les rates pas en fait. Ça dépend de ton état d'esprit aussi. Mais s'il est là, tu vas te dire, ah mince, les notifs, les mails, les WhatsApp, les trucs, ça passe là. Je suis en train de rater. Tu as ce phénomène de FOMO qui s'installe, le fear of missing out. La peur de rater quelque chose qui s'installe. Alors que si tu ne le vois pas, ton cerveau ne va pas être enclenché là-dessus. Donc la pochette, je pense que c'est un super outil, déjà pour l'intentionnalité, dont on parlait tout à l'heure. L'intention de dire, je le mets dans la partie qui coupe les ondes. Donc déjà, je suis invisible et je n'ai plus rien qui arrive sur mon téléphone. Je pense que ça, c'est le premier phénomène. Je décide, je décide maintenant que je ne veux plus être atteignable, je ne veux plus être joignable. Je décide que je veux me concentrer sur lire un livre, sur autre chose. Puis après, effectivement, peut-être que dans une deuxième étape, si tu peux mettre la pochette un petit peu plus loin. et bien tu auras encore plus de bénéfices. Mais je pense que la pochette c'est un super outil, déjà pour t'accompagner quand tu es en déplacement, pour pouvoir dire, imagine tu vas dans un restaurant avec quelqu'un, tu mets ton téléphone dans la partie qui te rend invisible, et bien tu vas te dire, je profite de ce moment-là au restaurant avec cette personne-là. J'ai fait ce geste, en fait je parle de rituel, de routine et de rituel. Si tu installes cette routine et ce rituel avec la pochette, c'est quelque chose qui va favoriser aussi de nouvelles habitudes.

  • Bryan

    Gabriel, on va gentiment clôturer cet épisode. As-tu des recommandations de livres, podcasts ou autres sources ? Peu importe que ce soit dans ce domaine précis ou autre.

  • Gabriel

    Bon, alors si je peux faire un peu de promo personnel. Bien sûr. J'ai une newsletter maintenant qui est publiée deux fois par semaine et qui touche un petit peu toutes ces thématiques-là. qu'on a abordé, enfin c'est plus large, mais voilà ça donne chaque fois des axes de réflexion. Donc tu réfléchis un petit peu à la situation et il y a souvent, ça peut être des exemples personnels ou autres, mais il y a aussi à la fin des actions à mettre en place. Mais de nouveau, ce qui est important de comprendre, c'est que ces changements-là, ils ne peuvent pas intervenir du jour au lendemain en fait. Ils doivent se faire de manière progressive. Je dis toujours ça, mais si je te demande de faire 3 choses en une semaine ou 20 choses en une semaine, il y a de plus fortes chances que les 3 choses fonctionnent que les 20 choses. Donc, dans mon approche, et c'est le cas d'un newsletter, en fait, c'est progressif. Tu as à chaque fois des astuces, des choses, mais c'est jamais 3 choses en même temps. Donc, le lien pour s'inscrire, c'est www.gabrielpitt.com barre oblique newsletter. C'est très simple. Et là, tu arrives sur une page, tu t'inscris. Ça c'est la première chose pour être dans le vif du sujet du bien-être digital. Et puis après au niveau des lectures, moi je ne lis pas trop de romans, mais je lis plutôt des livres sur ce que je suis en train de faire. Il y en a un qui peut être intéressant, ça s'appelle la tyrannie du divertissement, qui pour moi est assez importante parce qu'en fait c'est vrai qu'à force d'avoir de la dopamine... au quotidien, on a beaucoup envie de se divertir, parce qu'on a toujours cette notion de plaisir. Et ça replace un peu dans le contexte, comment est-ce qu'on devrait voir le divertissement aujourd'hui.

  • Bryan

    La tyrannie du divertissement de qui ?

  • Gabriel

    Je ne me rappelle plus.

  • Bryan

    Je pense qu'on le mettra.

  • Gabriel

    Voilà, ça je pense que c'est bien. Et quoi qu'il arrive, je pense que la lecture, et ça c'est un conseil que je donne à mes clients aussi, Et d'ailleurs c'est drôle parce que je discutais de ça, la conférence mardi passé avec la personne qui organisait, elle me disait, c'était une femme qui avait 35 ans, Ouais, j'arrive plus à lire. Avant je lisais des livres 50 pages, sans problème, maintenant j'arrive plus. Et la conclusion de ce qu'elle me dit, je dis Bah oui, c'est le monde dans lequel on vit, hyperstimulation, t'as de la peine à lire tranquillement tes 50 pages, tu peux plus le faire. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients. Et bien évidemment de ne pas commencer à 50 pages, c'est ce que je parlais avant dans l'approche progressive. Tu commences par 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. Parce qu'en fait, la lecture c'est une expérience totalement différente que la consommation de contenu sur un outil numérique. Et même la lecture, si tu prends Wikipédia, avec les hyperliens, tu es tout le temps tenté de cliquer et d'aller plus loin, La lecture, c'est un moment d'évasion. Et en fait, si tu aimes les romans, si vous aimez les romans, ça te permet d'aller encore plus loin que si tu regardes une série à la télé, par exemple, parce que tu vas être dans la pièce. Si tu lis un roman, puis qu'il y a une scène qui se passe dans une pièce, toi, tu vas t'imaginer la pièce, donc ça va faire marcher ton imaginaire à fond par rapport à consommer du contenu passivement sur un écran. Donc la lecture, c'est un outil que je recommande à tout le monde. Peu importe ce que tu lis, mais de recommencer à prendre cette habitude-là de lire 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients en entreprise ou en particulier.

  • Bryan

    Ok. Et toi, comment est-ce que tu te développes ? Comment est-ce que tu continues à apprendre, par exemple ?

  • Gabriel

    Alors moi, je lis. Je lis beaucoup de livres, et là je lis un livre, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré en 2015, il s'appelle Eric Sadin, c'est un philosophe français, il vient de sortir un livre qui est assez technique, je dirais, parce que moi je n'étais pas un grand lecteur quand j'étais plus jeune, je ne lisais pas beaucoup, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la lecture à 25 ans, à part à l'école. Et la lecture je trouve hyper importante, et là j'ai deux formations que j'aimerais suivre. Une, c'est une entreprise néerlandaise. Et en fait, ils ont développé un programme qui est hyper intéressant pour les entreprises, aussi pour les particuliers. C'est que tu as un abonnement annuel et tu as 16 formations différentes. Donc, il y a Growth Hacking, il y a l'analyse des datas, l'IA, enfin vraiment tout ce qui est digital. Parce que moi, je recommande comment bien gérer les outils numériques. mais je dois aussi comprendre comment il fonctionne pour pouvoir mettre la place de mes clients. Donc ça, c'est une formation, elle est à 16 modules. Apparemment, c'est trois modules par année en général par personne qui s'abonne. C'est entre 15 et 20 heures par thématique. Donc voilà, je vais approfondir tout ça. Et puis, il y avait une autre formation qui m'intéressait, mais je n'ai pas pu, ils l'ont repoussé au mois d'octobre. C'était le MIT qui dispensait une formation sur, alors je ne me rappelle plus du nom exact, mais en gros c'était comment assurer la transition digitale en plaçant l'humain au centre. Et moi, je crois beaucoup qu'en fait, mon activité de bien-être digital... Elle ne s'arrête pas au bien-être digital, elle est plutôt orientée sur la transition numérique et comment faire en sorte que l'humain soit au centre de cette transition numérique. Il y a beaucoup d'approches aujourd'hui là-dessus, mais je crois vraiment que c'est quelque chose qu'on doit mettre au centre, au cœur des entreprises. Parce que si tu ne fais pas ça, tu as des risques que ta transition numérique échoue, parce que finalement tu vas avoir des bloqueurs, des personnes qui ne sont pas contentes, des personnes qui ne vont pas comprendre, tu vas perdre en productivité. Donc il y a cette formation-là. Moi, je suis des formations en ligne. Ça, c'est les deux choses qui me permettent de me développer. Et puis, voilà, lecture et formation en ligne.

  • Bryan

    Ok. J'ai une question d'un ancien invité. En l'occurrence, c'était un ancien invité. Quel est ton dernier... Je recommence, pardon. Quel est ton dernier émerveillement ? Donc lui ne savait pas à qui il posait la question.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord. Qu'est-ce que je pourrais dire ? En fait, il y en a plusieurs, mais j'ai parlé avant de ce moment dans l'avion où j'ai dit non, non, je ne veux pas jouer. Je suis dans mes pensées, c'est génial. Et là, je me suis dit, ouais, c'est cool. Mais après, quand je suis rentré à la maison, c'est vrai que j'ai un de mes enfants qui m'a dit, je suis trop content de te revoir. Ça, ça m'a fait chaud au cœur. Je ne suis pas parti longtemps, je suis parti trois jours. Mais ça, ça m'a fait hyper chaud en cœur en fait. Parce qu'après, c'est vrai que toi, t'es pris dans ton truc, tac, tac, tac, ça bouge, tu vois du monde. Là, j'ai rencontré des gens, et si je peux peut-être terminer là-dessus, j'ai rencontré des personnes d'Afrique du Sud, d'Angleterre, du Brésil, des Pays-Bas, d'Allemagne, enfin un peu partout. Et les défis, c'est les mêmes. C'est les mêmes pour tout le monde en fait. Donc voilà, j'étais là-bas à fond, et quand je suis rentré, je suis trop content de te revoir, tout ça. Je dis, ah ! Ça m'a touché.

  • Bryan

    C'était ton dernier merveille.

  • Gabriel

    C'était bien. Magnifique.

  • Bryan

    Gabriel, ma dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Gabriel

    Pour moi, ça va être d'avoir un impact positif autour de moi avec ce que je fais. Et d'avoir des personnes qui me disent super, ça a changé ma manière de faire Pour moi, c'est ça le succès. C'est que les individus... à qui je parle, ils prennent conscience de ça et puis ils changent leur comportement pour vraiment trouver leur équilibre. Et ça pour moi c'est le succès.

  • Bryan

    Pas l'argent ?

  • Gabriel

    J'ai lu une phrase à l'époque qui disait si t'es passionné, que tu vas, tu fais ce que tu veux, ça ça va suivre en fait. Donc moi je pense qu'on est dans un monde... où effectivement, l'argent c'est un moyen en fait, c'est quelque chose qui est à ton service, tu ne dois pas toi devenir serviteur de l'argent, tout comme la technologie d'ailleurs,

  • Bryan

    c'est un peu analogique.

  • Gabriel

    Mais non, si tu veux l'argent, c'est quelque chose qui doit te donner des opportunités pour accomplir ta mission, si je peux dire ça. Mais je ne veux pas dire non plus... Je suis là-dedans, je suis motivé, c'est une passion, je fais ce que j'ai à faire. Et puis il y a des défis, je les relève au quotidien pour pouvoir partager ce message-là. Que chacun puisse trouver son propre chemin dans ce monde hyper connecté qui change très vite, finalement.

  • Bryan

    Je dis ça parce que tu seras le 41e épisode et il n'y en a pas... un ni une qui a cité l'argent. Après, je suis content. Ça veut dire que on a plus ou moins les mêmes valeurs avec les invités qui viennent sur ce podcast. Parce qu'effectivement, on ne va pas non plus dire que l'argent ne fait pas le bonheur, ou en tout cas ne contribue pas, tu sais, cette fameuse phrase. si on a ou quand on a des problèmes d'argent il y a quand même une source de préoccupation qui est très grande et donc ça nuit à ton bonheur mais en même temps je suis content que tu l'aies dit alors moi je l'avais pas forcément entendu Mais pour moi, c'est évident que si tu fais dans ta vie de tous les jours, en tout cas de manière générale, des actions pour lesquelles tu es content, satisfait, tu es passionné, tu cherches à avoir un impact. Alors, si l'argent ne vient pas, mais disons qu'au moins suffisamment pour vivre, tu seras content. Et s'il vient, tant mieux.

  • Gabriel

    C'est ça.

  • Bryan

    Tu ne vas pas à la recherche de cet argent, de ce côté financier. Finalement, une phrase que j'aime beaucoup, c'est le succès. Et donc là, on parle plutôt financier. Donc le succès financier quand tu lances un projet n'est pas garanti. Par contre, toutes les galères que tu vas rencontrer pendant le chemin, ça c'est garanti. C'est sûr que tu vas en avoir. Donc si tu apprécies et si tu fais... les choses pour la bonne cause disons, je dis bonne cause ta cause, celle qui t'anime celle qui t'importe peu importe, au final, que t'arrives que t'arrives pas oui,

  • Gabriel

    puis il y a aussi une autre richesse dont on n'a pas parlé c'est l'expérience et ça, ça n'a pas de valeur de pouvoir Augmenter tes expériences, échanger, ça n'a pas de valeur. Tu ne peux pas mettre de valeur là-dessus. Et je pense que, voilà, je pense qu'effectivement, accumuler des expériences, c'est quelque chose qui t'enrichit énormément. Bonne ou mauvaise, parce que tu sais comment ça va. Ce n'est pas tous les jours que tu n'as que des bonnes nouvelles, et puis tout se passe bien, et puis tu vas de l'avant. Alors, c'est cet enrichissement-là qui, à mon avis, est le plus important. C'est de pouvoir avoir de nouvelles expériences et puis de pouvoir apprendre de ces expériences-là, puis de se dire, tiens, ça je ne fais plus, ça je continue, ça ça marche, ça ça ne marche pas, là je n'aurais pas dû faire comme ça. Et ça, c'est ce qui te permet de grandir aussi dans cette vie dans laquelle on est. Et peut-être pour, si je peux me permettre, mais on revient sur ce temps, parce que le temps, c'est une ressource qui n'existe qu'une seule fois. C'est-à-dire que si tu n'as pas maximisé ton temps pour faire ce que tu fais, il est perdu définitivement, tu ne l'as plus à disposition. Ce temps qu'on a aujourd'hui, il ne sera plus jamais disponible une deuxième fois. C'est pour ça que je milite aussi pour ce bien digital, pour cette notion de temps. Parce que si tu perds trop de temps sur les écrans, c'est du temps que tu ne peux plus récupérer. Il est perdu à jamais. Et la réalité, c'est que la vie passe très vite. Moi, j'ai l'impression d'avoir encore 22 ans dans ma tête, mais j'en ai 22 de plus. Donc tu le ressens. Et je crois que la prise de conscience sur les aspects technologiques, c'est aussi la prise de conscience du temps qui passe très vite. et qu'en fait on n'a pas le temps de perdre son temps aujourd'hui. Et à travers les expériences dont je parle, moi j'essaie aussi de maximiser mon temps pour être sûr de mettre mon focus sur ce qui est le plus important pour moi, parce que la vie passe hyper vite.

  • Bryan

    Et Gabriel, où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Gabriel

    En fait, le plus simple c'est de m'envoyer un petit mail si vous avez intérêt. Je crois que ça c'est vraiment le moyen le plus simple, parce que j'essaie aussi de centraliser tous mes moyens de communication. même si je suis disponible aussi sur d'autres plateformes. Donc mon adresse, c'est gabriel.mydigitalhabits.com. Très simple, gabriel.mydigitalhabits.com.

  • Bryan

    On le mettra dans la description.

  • Gabriel

    Ah ben voilà, c'est plus simple encore. Si vous avez envie de partager des choses avec moi là-dessus, vous m'envoyez un petit mail et puis après on se contacte avec plaisir.

  • Bryan

    Super. Merci beaucoup, Gabriel.

  • Gabriel

    Avec plaisir. Merci pour l'accueil.

  • Bryan

    Merci à toi d'être venu. volontiers c'était top à bientôt ciao ciao merci d'avoir écouté l'épisode volontiers et pour m'aider à continuer abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur Youtube n'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse bon été à toi ciao ciao

Description

Savais-tu qu’en 2023, il était estimé qu’on passait 5h par jour sur nos smartphone? C’était donc pour moi évident qu’il fallait aborder la thématique du bien-être digital!


Dans cet épisode, j’échange avec Gabriel Pitt, c’est un expert en bien-être numérique. Il nous donne les éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, les bonnes habitudes à prendre, on parle de l’économie de l’attention et il donne un défi d’une semaine que je te recommande de tester.


Sommaire de l'épisode:

(00:00) Intro

(00:37) Intro Bryan

(01:52) Début de l’épisode

(06:42) Qui est Gabriel?

(11:14) Pourquoi le bien-être digital?

(19:42) Qu’est-ce que le bien-être digital?

(26:22) Les clients ou public cible de Gabriel

(35:39) Les 4 éléments importants dans le bien-être digital

(43:18) Ses solutions pour la gestion digitale

(48:04) Quelles habitudes de consommation en vacances

(56:03) Double authentification

(01:07:04) Ne rien faire

(01:21:51) Défi d’une semaine dans le bien-être digital

(01:34:54) Smartphone visible ou ‘invisible’

(01:38:53) Des sources qu’il recommande

(01:45:26) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:46:54) Le succès

(01:53:08) Fin et remerciements


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gabriel

    Je prends l'exemple d'un client qui passe 8 heures par jour sur son smartphone. Il m'a dit Ah, moi là, je suis un peu bloqué. Comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques. Tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration.

  • Bryan

    23 minutes.

  • Gabriel

    23 minutes, oui. Ce qui est vraiment important, parce que moi, je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines.

  • Bryan

    On est des singes en costard sur LinkedIn.

  • Gabriel

    Oui, oui. Et je me dis que là, il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé.

  • Bryan

    Qu'est-ce que tu aurais comme défi d'une semaine ? Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructures informatiques, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Est-ce que tu savais qu'en 2023, il était estimé qu'on passait 5 heures par jour sur nos smartphones ? C'était donc pour moi évident qu'il fallait aborder la thématique du bien-être digital. Dans la suite de l'épisode, on échange avec Gabriel Pitt, c'est un expert en bien-être numérique. Il nous donne des éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, des bonnes habitudes à prendre. On parle de l'économie d'attention et il donne un défi d'une semaine que je te recommande de tester. Pour m'aider à grandir et donc de continuer, je te demande une seule chose, c'est de t'abonner à la plateforme de podcast sur laquelle tu l'écoutes et de laisser une note. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram, at bryanumana.swiss. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute ! Gabriel, tu recommandes d'avoir un réveil analogique. Pourquoi ?

  • Gabriel

    Aujourd'hui, avec l'avènement de la technologie, c'est vrai qu'on est entouré par les outils numériques. Le matin, quand on se réveille, pour la plupart des gens, on a tendance à avoir son smartphone comme réveil. Ce qui fait que dès la première minute, quand on se réveille, on va prendre son téléphone et ensuite on va consulter les différents... les différentes messageries, les différentes boîtes mail, les informations. Et dès le réveil, toutes ces informations t'amènent quelque part où tu ne veux pas être. C'est-à-dire que tu vas peut-être avoir du stress, de la pression, de la peur. Si tu prends les nouvelles du monde, c'est des news parfois anxiogènes. Ça t'amène quelque part où tu ne veux pas être et ça t'empêche de te concentrer sur toi-même. Donc le but en prenant un réveil allergique, c'est justement de ne pas tout de suite au réveil Plonger dans le monde digital et de l'information continue et des choses et d'autres qui ne vont peut-être pas t'influencer de manière positive, c'est te permettre de prendre du temps pour te concentrer sur toi-même, sur quelles sont tes envies, comment tu te sens, quels sont tes objectifs, par exemple de ta journée, de la semaine, du mois, de l'année, des cinq prochaines années. Mais vraiment prendre ce moment pour être avec soi-même et c'est quelque chose aujourd'hui, avec la technologie qui est omniprésente. qui nous arrive de moins en moins de pouvoir avoir cette liberté d'être avec soi-même. Et en faisant ce geste d'avoir un réveil anagique, et bien effectivement tu peux te concentrer sur toi et sur ce qui est important dans ta vie plutôt que de se concentrer sur plein de choses qui sont des facteurs externes.

  • Bryan

    Donc les personnes que tu suis, que tu conseilles, que tu coaches, les entreprises, on en parlera après, je ne sais pas jusqu'où tu vas. Typiquement, tu leur recommandes un réveil analogique, mais si le smartphone est à côté du réveil, ou s'il est juste dans la salle de bain où tu vas aller juste après ça, est-ce qu'il n'y a pas quand même ce réflexe, cette habitude de le prendre et tout de même de regarder ton fil d'actualité, les nouvelles ?

  • Gabriel

    Alors, en fait, ce qu'il faut considérer, c'est... La fonction, la fonctionnalité de toutes les pièces chez nous est typiquement, alors il y a plusieurs fonctions dans une chambre à coucher, mais la première c'est le sommeil. 7 à 8 heures.

  • Bryan

    On est d'accord.

  • Gabriel

    Et en fait, le but c'est de ne pas avoir ton téléphone dans ta chambre à coucher puisque la fonctionnalité numéro une c'est le sommeil. Je prends un autre exemple, c'est la salle de bain. effectivement elle a d'autres fonctions que celle pour laquelle parfois on l'utilise. Et la même chose, on a cette tendance à aujourd'hui ne plus pouvoir se séparer de notre smartphone. C'est devenu notre compagnon, c'est un paradoxe parce qu'il sert à beaucoup de choses positives, mais en même temps, parfois on s'en débarrassait mais on n'arrive pas. Donc ton point est hyper valide, le but c'est pas d'avoir Réveillé la Logique et le téléphone qui est juste posé à côté parce qu'en fait il n'y a pas d'effet positif, tu vas éteindre ton Réveillé la Logique et prendre ton téléphone. Le but c'est d'avoir le téléphone dans une autre pièce. Et je dirais que ce qui est vraiment important, parce que moi je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines. et des routines qui durent dans le temps. Ça veut dire que si tu prends un réveil analogique et que tu fais deux réveils la semaine avec ton réveil analogique et que tu reviens à ton smartphone le troisième jour, en fait, tu n'installes pas d'habitude sur le long terme. Donc là, c'est vraiment... Mon rôle à moi, en fait, c'est d'aider les personnes à avoir toute cette partie compréhension de pourquoi aujourd'hui on a ces réflexes. Et puis ensuite, c'est de mettre en place un plan avec des routines à la maison, au travail, dans les moments sociaux quand on est avec... nos connaissances, nos amis. Et une fois que tu as pris conscience de ça, tu as un plan qui te permet ensuite de prendre des actions et de faire en sorte que typiquement le matin, tu n'as pas ton téléphone qui est à côté de ton réveil, mais les deux autres pièces. Et ça devient une routine tous les matins de travailler avec ton réveil logique. Comme par exemple le brossage de dents, où le matin, on a nos routines, on se réveille, on s'habille, chacun sa routine personnelle. En fait, la gestion de ton téléphone, ça devient une partie de cette routine-là. et qui fait qu'à force de la répéter, tu arrives gentiment à perdre ces habitudes qui ne sont pas les meilleures dans ton quotidien.

  • Bryan

    Et justement, tu as énuméré quelques points de ta formation Master Your Digital Habits, dont on va parler plus tard. Avant qu'on continue, parce que tu as déjà donné des éléments, tu as parlé de bien-être digital, qui es-tu Gabriel ?

  • Gabriel

    Alors en fait moi j'ai, c'est ce que j'explique dans le livre, moi j'ai grandi à la campagne, mon père était agriculteur donc...

  • Bryan

    Ton livre d'ailleurs qu'on a ici, être présent, prenez aux mains vos habitudes digitales et dont on parlera aussi.

  • Gabriel

    Oui exactement, donc moi j'ai été proche de la nature quand j'étais petit et puis c'est vrai que la vie était assez simple entre guillemets dans le sens où voilà on avait l'école, le foot, les copains, on jouait dehors et voilà les activités à la ferme, c'était assez simple. Et ensuite de ça, je me suis passionné étonnamment à 13-14 ans pour la musique électronique. J'ai commencé à être DJ, j'avais des platines. C'est devenu ma passion, la musique. Et ensuite, j'ai eu de la chance parce que mes parents étaient hyper cool et ils m'ont soutenu dans ça. Alors qu'ils auraient pu se dire, tu fais quoi ? Musique électronique ? C'est vrai que mes parents étaient hyper impliqués aussi dans la vie du village. C'était une très forte ouverture d'esprit. Après, je suis parti là-dedans. Je travaillais, j'étais DJ. Après, j'ai commencé à monter des événements. 300 personnes, 700 personnes, 1000 personnes, 2000 personnes. Ensuite, j'ai voulu apprendre le suisse-allemand vers la vingtaine parce que je me suis dit qu'on est suisse, mais on ne peut pas se parler avec un... On ne peut pas se parler avec nos collègues, nos concitoyens, donc tu vas à Berne, tu essaies de parler un peu allemand, celui que tu as appris à l'école, et puis tout d'un coup, on te répond en français directement. Je suis parti à Zurich à 21 ans, pendant deux années. Là, j'ai travaillé dans différentes activités de promotion, dans les événements et autres. Après, je suis resté vraiment en contact avec toute la partie suisse-allemande tout au long de ma vie, parce que j'ai un réseau. en Suisse allemande, donc j'ai adoré cette partie de ma vie. Et puis après, je me suis orienté plus sur la gestion de marque, en étant dans une unité nationale, gestion de marque, sponsoring. Après, j'ai changé d'entreprise, avec une entreprise dans le luxe. Ça, c'était aussi une belle expérience, gestion de marque toujours. Et puis par la suite, j'avais un sentiment que de travailler toujours pour une seule marque, c'était un petit peu lassant. Ça manquait un peu de challenge, mais surtout d'ouverture. Alors après, j'ai intégré d'autres entreprises, mais plus les entreprises dont le siège était à Zurich. Et moi, je m'occupais de développer la Suisse romande. Donc il y a une entreprise, c'était de l'événementiel. Et là, c'était des jolies entreprises, entre 30 et 50 collaborateurs. Et voilà, on avait justement tout type d'industrie. Et ça, je trouvais superbe, justement, en termes de... D'expérience, c'était plus seulement une industrie, un produit, une marque, mais vraiment une ouverture beaucoup plus large, avec le tourisme, l'automobile, enfin voilà, vraiment des marques diverses et variées. A la fin de tout ça, j'ai toujours la passion de la musique qui m'a accompagné. Mais à un moment, tu ne peux pas travailler. Moi, j'ai aussi des enfants, donc je ne peux pas travailler, avoir une vie de famille et puis être tout couché à 4h du matin et puis le dimanche matin à 8h, aller faire des activités avec tes enfants. Donc la musique est toujours une passion, mais c'est plus occasionnel.

  • Bryan

    Toujours électronique ?

  • Gabriel

    Oui, toujours électronique. Et puis j'ai intégré aussi, dans mon livre, de la musique. Justement pour augmenter l'expérience de lecture en ayant des sons que j'ai intégrés moi. Je m'éloigne un peu, je parle déjà du livre, mais ça me plaisait d'avoir cette touche aussi qui correspond à qui je suis. Et puis voilà, après, je me suis lancé dans ce domaine du bien-être digital parce que j'ai senti qu'il y avait un besoin sociétal. Et voilà, je me lance des défis parce que finalement, je vois que ça touche vraiment tout le monde. dans les entreprises, dans ta vie privée, les familles, les enfants, les sportifs, les artistes. C'est vraiment très large. Il n'y a pas vraiment de différenciation. Si tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques.

  • Bryan

    Mais pourquoi le bien-être digital ? Pourquoi ? Donc tu dis justement que tu as commencé à... passionné à chercher à propos de ce domaine là mais pourquoi alors dans le livre justement tu dis qu'une fois tu es un concert et puis à cet enfant qui est là dos au concert exact avec son accent mobile ça c'est percutant et voilà il ya un problème on est dans un concert et puis on va filmer le concert alors qu'on pourrait vivre le moment présent, être présent comme le nom de ton livre. Donc pourquoi le BNN Digital ?

  • Gabriel

    En fait, je suis retombé sur des posts que j'avais partagés sur un grand réseau social de l'époque qui date de 2011. Et c'était une explication où tu voyais un couple dans un lit et les deux étaient dos à dos et regardaient leur smartphone. Ça, c'est de 2011. Donc je reviens un peu aux sources où, il y a 13 ans, sans vraiment m'en rendre compte, ça me surprenait déjà en fait. Et puis après, j'ai encore le souvenir, en 2016, je partageais une vidéo d'ailleurs que j'ai intégrée dans le livre qui montre comment le futur pourrait être. avec la réalité augmentée si on a toujours le monde réel et on rajoute une couche avec la réalité virtuelle et augmentée qui nous permet justement d'avoir une superposition du monde physique et du monde digital en permanence. C'est un artiste anglais qui a justement démontré ça et ça c'était 2016 donc ça fait presque 8 ans maintenant. Je l'ai d'ailleurs contacté si je pouvais prendre sa vidéo pour la mettre dans le livre. Et donc ce que je veux dire par là, c'est que ça remonte déjà à un petit moment où j'avais toujours cette réflexion-là. Il y a quand même un truc bizarre avec ça. Et en 2018, c'est là où je me suis rendu compte sur moi-même en fait. Je travaille dans une agence de relations publiques dont je parlais tout à l'heure. Et c'est vrai qu'on était dans ce flux tendu. 7h du matin, pas de réveil analogique, pour reprendre l'exemple du départ. 23h, fin de la journée, du matin au soir. Hyper connecté, rythme hyper soutenu de travail, beaucoup de messagerie différente pour avoir plein de messages. Et finalement, tu es là, mais j'utilise quoi comme messagerie ? Ah, il faut encore aller sur la boîte mail, LinkedIn. Bref, beaucoup de messagerie. Et je me retrouve de temps en temps à regarder un match de Champions League. Ça, c'est l'exemple que je donne. Je l'ai donné par exemple le mardi pendant la conférence.

  • Bryan

    J'ai donné cet exemple hier à un pote. Ah,

  • Gabriel

    c'est vrai ? Ouais. Donc, match de Champions League. Moi, je regarde plutôt la deuxième partie quand il y a les grands matchs. Et je regarde et en fait je n'arrive pas à me concentrer sur le match et je me dis même ce match est nul. Il n'y a pas de rythme, il ne se passe rien, il n'y a pas d'action, qu'est-ce qui se passe ? Et la réalité c'est que je pense que l'évolution des sportifs aujourd'hui, tous les sportifs progressent. Si on prend le sport il y a 20 ans aujourd'hui, il y a des nouvelles choses qui se font dans tous les sports. Ça veut dire qu'aujourd'hui les sportifs sont au top de leur performance, au top de ce qu'ils peuvent faire. Donc ce n'est pas le match qui est trop lent. C'est en fait moi qui suis hyper stimulé. Et comme tout d'un coup il n'y a pas assez de stimuli à travers le match, je prends mon téléphone et je regarde ce qui se passe sur Instagram, enfin ces choses-là pendant le match. Et je me dis que là il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé. Et ça c'est aussi en parallèle de cet enfant-là, cette prise de conscience. Je me dis... Il y a un bug, il y a un bug, et on doit faire quelque chose. Et après, bon ben voilà, j'ai passé la quarantaine, puis quand t'arrives à 40 ans, t'as fait un peu la moitié de ta vie, entre guillemets. Donc tu réfléchis un peu à tout ça, tu te dis, bon ben, qu'est-ce que je vais faire pour ces prochaines années ? Et en fait, moi j'ai toujours fait du... Pendant 20 ans, j'ai fait du marketing et de la com pour d'autres marques. J'ai aussi essayé de monter une start-up qui était en Belgique et de développer le business en Suisse. Enfin bref, voilà, différentes expériences. Et je me suis dit, à un moment, j'ai plutôt envie de faire quelque chose pour moi, plutôt que de le faire pour les autres, parce que je l'ai fait maintenant assez longtemps pour les autres, donc je vais le faire pour moi. Et c'est comme ça que je suis parti dans cette thématique-là. Et puis l'autre aspect important, aussi, je me suis toujours dit, il y a un livre qui s'appelle Blue Ocean, Red Ocean. Et je me suis dit, je ne vais pas aller dans un océan où c'est déjà plein. Il faut aller dans une thématique où il n'y a pas grand monde. Et c'est vrai que c'est devenu ma passion, c'est vraiment une passion, c'est vraiment une passion. Je me sens en mission et chaque fois que j'en parle, j'ai très rarement des gens qui me disent Oh non, bah c'est super, il y a toujours quelqu'un qui a une expérience à me raconter avec ça. Et je pense qu'il y a vraiment un enjeu sociétal, parce qu'aujourd'hui, on a la tête dans le guidon, c'est ce que je dis aussi tout le temps, on a la tête dans le guidon, que ce soit sur ta vie privée, ta vie professionnelle, on a vraiment la tête dans le guidon, la technologie elle s'installe et... très très rapidement, si on prend l'évolution moi j'aime bien prendre cet exemple des vidéos avant on postait que des photos et tout d'un coup on est passé à la vidéo moi je dis toujours, j'ai des amis si en 2010 je leur aurais dit tu verras dans 10 ans tu vas te filmer au restaurant en train de montrer ce que tu es en train de manger ou tu te balades, tu vas filmer toi et ta famille ou tu vas skier, bref n'importe quoi puis tu vas filmer et tu vas le partager aux autres si j'avais dit ça à mes amis il y a 10 ans en arrière ils m'auraient dit non On t'a cinglé, c'est pas possible, on va jamais faire ça ! Et aujourd'hui, tout le monde fait des vidéos et de nouveau, ce que j'aimerais préciser ici pour les auditeurs, les gens qui vont nous regarder, c'est que personne ne doit se sentir coupable. Moi je blâme pas les utilisateurs parce que c'est ce que je disais il y a quelques instants, tout a été très très vite, ça s'est installé dans nos vies sans vraiment qu'on puisse s'en rendre compte. Parce que ces usages-là, aujourd'hui c'est devenu des habitudes, donc on ne se pose plus la question quand on prend son smartphone pour aller checker s'il y a un truc qui s'est passé. On le fait simplement. Et c'est pour ça que les auditeurs ne doivent pas se sentir jugés, blâmés ou coupables. Parce qu'en fait, tout ça, c'est un peu installé à notre insu. Et par contre, ce que je dirais, c'est que c'est la responsabilité de chacun de prendre conscience. Et je te remercie pour ton invitation, parce que justement, avec ce podcast, ça va permettre aussi à d'autres personnes de prendre conscience de la situation et des défis qu'on rencontre et d'avoir une approche plus... déjà réfléchi, tu vois, sur ah tiens peut-être effectivement que là j'ai peut-être pas besoin de prendre mon téléphone, je bois un verre avec Bryan bon ben je vais rester là avec Bryan à boire mon verre avec lui puis échanger avec lui plutôt que tout d'un coup où il y a eu la discussion, ben prendre mon téléphone puis aller dessus parce que je suis hyper stimulé, c'est pas de ma faute, mais malheureusement là je vais vite checker un truc parce qu'il y a un blanc puis toi qui ne prends pas ton téléphone tu dis ben je suis avec toi, on prend un verre, pourquoi tu prends ton téléphone, c'est pas cool voilà.

  • Bryan

    Alors toi tu es en mission Dans ce domaine-là, moi pas. Donc c'est vrai que, tu le dis dans le livre, il me semble, en tout cas je t'ai entendu le dire dans différents entretiens, il faut être responsable, il faut se responsabiliser, mais par contre, il ne faut pas non plus se blâmer. Moi je trouve que les gens devraient se bouger un peu plus. Tu vois, je trouve que... Alors effectivement, c'est arrivé très rapidement. Mais en même temps, comme tu dis, à un moment donné, quand on est les deux au resto et puis toi, tu sortes en attelle parce que tu as reçu une notif WhatsApp ou pire encore, parce que tu vas aller regarder les stories sur Instagram. Pour moi, c'est ta responsabilité de gérer mieux un peu toute cette partie là. Après, je fais le parallèle avec les coachs sportifs. Tu ne vas pas blâmer les gens parce qu'ils ont des mauvaises habitudes. Là, on parle justement des habitudes. Et justement, c'est leur job aussi de faire en sorte que les gens veuillent faire du sport, avoir une alimentation équilibrée, etc. Qu'est-ce que le bien-être digital, alors ?

  • Gabriel

    En fait, le bien-être digital, il n'y a pas... pour moi, il n'y a pas un modèle ou une norme, parce qu'en fait, ça doit correspondre aux attentes de chacun. Et c'est une notion d'équilibre et de pertinence. C'est-à-dire que moi, je ne dis pas aux personnes de ne pas aller sur les médias sociaux. Par contre, le but, c'est que si tu décides d'aller 5 minutes, eh bien, tu peux choisir d'aller 5 minutes et le faire. Et ça, c'est cette notion d'équilibre et de pertinence. Et aujourd'hui, en fait, c'est très difficile parce que tu parlais de responsabilité tout à l'heure. En effet, il y a cette partie responsabilité. Mais ce qui se passe quand tu es sur ton smartphone, c'est que ça t'amène beaucoup de... Ça satisfait beaucoup de choses de la nature humaine, comme la curiosité. Tu as beaucoup de dopamine qui t'amène des plaisirs instantanés, qui est généré par les différentes choses que tu peux avoir sur les médias sociaux. Et c'est vrai que c'est plus difficile, par exemple, si tu compares... Moi, je compare beaucoup ça au sport et l'alimentation, c'est deux bonnes bases de comparaison. Si tu veux, les mécanismes, ils sont plus complexes que l'alimentation ou que le sport, parce que c'est vraiment... des choses au niveau du psyché qui sont engagées et qui font que tu vas passer du temps dessus. Et il y a cette notion d'habitude de réflexe et de stimulation qui sont permanents. Je pense que ça, c'est les éléments principaux. Et je reviens sur cette notion de bien-être pour répondre à ta question. Moi, je pense que si je dois donner une définition, c'est que chacun puisse vraiment comprendre comment tout cela fonctionne. Pour pouvoir se dire, eh bien ça c'est comment j'ai moins envie d'utiliser la technologie, je la contrôle et elle m'amène de la plus-value dans ma vie, ce qui va me permettre d'atteindre mes objectifs. Ça je dirais que c'est une définition qui correspond assez bien, c'est de développer une relation long terme et équilibrée avec la technologie. Mais ton usage à toi ne sera pas le même que le mien, que Pierre, Paul, Jacques ou Jean ou Pauline ou Ingrid, parce qu'en fait on aura différents besoins et différentes manières d'utiliser. Et ça doit correspondre à ce que chacun définit pour lui comme un bon usage. Par exemple, ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Et le but, c'est de réussir à se concentrer sur ce qui est positif pour toi et de pouvoir éliminer ce qui n'est finalement pas positif. Donc, je reviens sur les médias sociaux. Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être hyper inspirantes dessus, qui vont te permettre de te dépasser. Imaginons que tu aimes un certain sport, je sais pas moi, tu adores l'équitation et puis tout d'un coup tu trouves voilà les cinq meilleures personnes qui sont dans ce domaine là et tu les suis régulièrement et tu vois ce qu'ils font et puis ça va améliorer ta technique tu vas pouvoir comprendre des choses et ça c'est hyper positif si tu prends des chaînes par exemple où tu peux regarder des vidéos il y a tellement de tutoriels gratuits, libres où d'autres personnes partagent leurs savoirs offert à d'autres personnes, que ça c'est des choses magnifiques auxquelles il ne faut pas renoncer du tout. Mais de nouveau, je donne un exemple tout simple. Si tu as une heure de temps, est-ce que tu regardes un tuto pendant une heure et puis après tu dis ah bah c'était cool ou tu prends plutôt 20 à 30 minutes pour regarder un tuto et les 30 minutes qui suivent, tu mets en œuvre ce que tu as appris, tu le mets en action. Et là, c'est une question de nouveau d'équilibre et de pertinence. Si tu as appris une heure mais que tu n'as pas appliqué ce que tu as vu... ça va être difficile d'avoir des bénéfices par contre si tu dis j'ai une heure de temps, je prends 30 minutes pour savoir comment planter des tulipes et qu'après tu plantes des tulipes là tu as les bénéfices d'avoir pris 30 minutes sur le web pour avoir des tulipes chez toi qui sont cool et qui égayent ta journée c'est clair et il

  • Bryan

    y a un moment j'avais le retour, je ne me suis pas encore relancé sur TikTok moi je suis assez... Instagram, je l'ai créé, j'ai créé mon compte quand j'ai lancé mon podcast. Au début, je ne pensais pas et je ne voulais pas créer Instagram. On a commencé en mars à créer des shorts,

  • Gabriel

    des reels et autres.

  • Bryan

    C'est très récent. Et TikTok, c'était juste avant en parlant avec Matthieu Corthésy. Épisode je ne sais plus combien. Si vous tapez Mathieu Cortési et Bryan Umana, l'épisode sortira. Je ne sais plus si c'est pendant l'épisode ou après, donc en off, il me dit que c'est pertinent pour moi d'utiliser TikTok. Et après, en réfléchissant, en parlant, j'ai eu des retours, mais tu ne vas pas utiliser TikTok, c'est pour les jeunes, les très jeunes. En plus, c'est des vidéos, ce n'est pas intéressant. Mais en fait, si par exemple... Avec tous les épisodes que j'ai maintenant, je publais des moments percutants, impactants des invités qui, selon moi, je suis un peu biaisé, mais selon moi, mes invités... donne des informations intéressantes, pour moi c'est que bénéfique. Si je repartage ça sous forme de 30 secondes, 10 secondes, peu importe. Donc c'est là où effectivement, je te rejoins complètement, je trouve qu'en fait il faut vraiment l'utiliser comme un outil à notre faveur plutôt que contre notre faveur. Et là, je rebondis sur une vidéo que tu as mise de Barack Obama dans le livre où justement il... Il fait une conférence, je crois que c'est à l'université de Stanford, où il parle des réseaux sociaux, des médias sociaux, où il dit effectivement, utilisons tous ces outils pour nous, pour évoluer, pour avancer. Et typiquement, aujourd'hui, il y a l'intelligence artificielle. Donc pareil, utilisons-la pour développer, pour nous aider, en revenant sur les shorts et autres, opus clip pour toute cette création de contenu. Donc voilà, je pense que je te rejoins complètement. Il faut juste, entre guillemets, juste, c'est là où réside la complexité, pouvoir l'utiliser et se sentir bien avec ces différents outils. Et toi donc, Gabriel, qui sont tes clients ? Comment est-ce que... Bon déjà, comment est-ce que... Toi, tu gagnes ta vie dans le sens, voilà, tu as écrit un livre, tu fais des conférences. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

  • Gabriel

    Alors en fait, mes clients, c'est soit des coachings individuels, pour des personnes qui se rendent compte, voilà, je passe trop de temps.

  • Bryan

    Monsieur, madame,

  • Gabriel

    tout le monde ? Voilà, exactement. Je prends l'exemple d'un client, il passait 8 heures par jour sur son smartphone, il m'a dit, ah, voilà, je suis un peu bloqué, comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Et je l'ai accompagné, donc moi, j'ai... Le but, ce n'est pas de faire des aspects commerciaux, mais j'ai un accompagnement qui dure plusieurs semaines. Et ça dépend du type de personne, parce que forcément, si tu t'adresses à un dirigeant d'entreprise, direction, ou à un entrepreneur, ou à un particulier qui est employé, ce ne sont pas les mêmes dynamiques au quotidien. Ils n'ont pas les mêmes besoins, ils n'ont pas les mêmes ressources-temps. Donc là, c'est un accompagnement qui dure, parce qu'on parle de changement d'habitude. Et tu as certainement vu déjà 21 jours pour... Et en fait, changer d'habitude, ça ne prend pas 21 jours. Ça, c'est quelque chose qui a été repris par les médias à l'époque. Je ne vais pas aller dans le détail, mais ce n'est pas 21 jours. Déjà, c'est propre à chacun. Tu ne peux pas dire une norme 21 jours et puis c'est la même chose pour tout le monde. Ça dépend de plein de paramètres. Mais voilà, c'est une formation qui se fait entre de l'accompagnement coaching pour les particuliers et une formation en ligne. Et j'envoie également aussi une box chez les gens. parce qu'ils ont besoin d'avoir des activités chez eux physiques pour pouvoir changer les habitudes. Moi, j'ai inventé cette méthode. Je trouvais que...

  • Bryan

    Cette box, c'est quoi ? Ça comprend quoi ?

  • Gabriel

    Si tu veux, c'est un peu ma formule magique. Je ne peux pas trop partager maintenant ce qu'il y a dedans. Mais ce sont des éléments qui te permettent justement de changer tes habitudes dans ton quotidien privé professionnel. C'est un peu ma boîte magique. Je l'appelle la Magic Box, d'ailleurs. parce que justement elle te permet d'avoir des effets sur comment changer tes habitudes au quotidien à la maison. Donc ne m'en veux pas si je ne peux pas partager, mais c'est vrai que c'est un peu le spécifique, tu vois. Pas de problème. Je ne connais pas la recette du Coca-Cola, donc je ne peux pas partager la mienne. Mais voilà, c'est du coaching. Il y a plusieurs aspects, mais il y a ces trois dimensions-là. Et en fait, très rapidement, l'objectif c'était qu'après trois semaines, tu puisses déjà ressentir les bénéfices quand tu commences la formation. Parce que s'il faut attendre 5-6 semaines, tu vas te dire que ça ne marche pas. Donc très rapidement, tu mets des actions en place pour avoir des bénéfices et te dire Ah tiens, ça a changé, ça marche Et ça, c'est la formule, on va dire, pour cette personne comme exemple que j'ai accompagnée qui était 8 heures sur son smartphone, il est passé à 1h30. En fait, quand il a terminé la formation, ce qu'il a dit, c'est je me sens libre parce qu'en fait, c'est lui qui a repris ce contrôle-là. Alors j'ai plein d'anecdotes avec lui, mais je ne vais pas les partager maintenant. maintenant ce serait trop long. Donc ça c'est pour cette personne-là. Ensuite, pour les dirigeants et les cadres, là, ces personnes-là ont moins de temps disponible. Donc ça doit être beaucoup plus efficace, beaucoup plus rapide. Donc là, c'est un accompagnement, il y a beaucoup plus de coaching à disposition. Et puis on se voit et on fait un roadmap ensemble, avec un plan clair sur quoi faire. Parce que c'est des gens qui ont moins de temps, donc ça doit être rapidement mis en œuvre. Donc ça, c'est cette deuxième partie-là. Et puis, pour les entreprises, alors là, je fais différentes choses.

  • Bryan

    Justement, cette catégorie-là, est-ce que tu as des exemples concrets ? Qu'est-ce qu'elles demandent ? Oui. Ensuite, justement, quel est le résultat potentiel ? Oui,

  • Gabriel

    tout à fait. Alors, je te remercie de poser la question. En fait, le but de la méthode, en fait... c'est de permettre aux gens de retrouver la capacité de gérer leur attention comme ils ont envie de le faire et de ne plus être attiré par la technologie. Donc c'est vraiment cette reprise de contrôle qui est importante, réduire ce côté hyperstimulation, parce que le but, je le disais en introduction, c'est pas de dire on doit toujours être dans le deep work, on doit toujours être au ralenti, on doit toujours être avec soi-même, le monde dans lequel on vit aujourd'hui. demande que tu sois parfois hyper réactif et hyper rapide sauf qu'aujourd'hui on est tout le temps connecté et hyper rapide on a moins cette capacité de d'ennuis de contemplation ou ma pour un dirigeant d'avoir du temps de prendre des décisions parce que les décisions elles sont elles ont un impact quand tu es dirigeant sur beaucoup d'aspects de l'entreprise et beaucoup de personnes donc tu dois avoir justement cette cette liberté de dire maintenant je dois prendre une décision il faut que je sois un peu relax je peux pas avoir maintenant des sollicitations permanence que ce soit numérique ou physique, dans le monde réel. Donc c'est vraiment cette capacité à dire là il faut que ça aille vite, je dois avancer parce qu'un entrepreneur par exemple, lui il veut aller vite, être innovant, mais il doit aussi avoir cette capacité de dire stop, là j'ai besoin un peu d'espace pour pouvoir prendre les bonnes décisions, pour réfléchir à comment faire bouger les choses. C'est vraiment cette capacité à changer de rythme que les personnes retrouvent. Et puis le deuxième aspect c'est le temps, parce que justement moi je... Je donne un exemple d'entrepreneur dans l'immobilier avec sa compagne qui était dans un autre domaine aussi lié à l'immobilier. Et tout d'un coup, il me dit Ouais, c'est bizarre. Moi, je regarde les médias sociaux une heure et quart par jour. Puis là, j'ai fait un petit jeu de 45 minutes. Donc, ça fait deux heures de la journée qui sont dédiées à des choses un peu passives, pas vraiment de la valeur ajoutée. Et ce qu'il faut se rendre compte aussi, c'est que c'est important d'avoir des moments distrayants dans la journée parce que tu ne peux pas être… Si tu dors 7 heures, il reste 17 heures dans ta journée, tu peux pas être 17 heures... Ton cerveau et ton corps ne te permettent pas de le faire pendant 17 heures, de vraiment actif à fond. Donc t'as besoin de moments distrayants, mais c'est de nouveau cette capacité à dire c'est moi qui l'ai choisi, la durée est quand. Et pas simplement, tiens, tout d'un coup je m'égare un peu dans ma journée de travail, en tant qu'entrepreneur, tiens, je vais regarder un peu ce qu'il se passe sur les médias sociaux. Ah, des petits chats, trop cool, je rigole un petit coup. Donc c'est cette notion de focus, en fait, qui revient... pour les entrepreneurs, ce focus te permet de gagner du temps. Donc moi, ce que je permets aux entrepreneurs ou aux dirigeants, c'est aussi de gagner du temps et de ne plus en perdre sans le vouloir à être distrait quand ce n'est pas toi qui as choisi de le faire. Ça, c'est le premier point. Et puis un autre aspect, je reviens sur cet aspect hyper stimulation, c'est qu'un entrepreneur ou un dirigeant, il a besoin d'un moment de calme. Et imaginons, t'es le dimanche, eh bien, t'as deux options. Soit tu peux aller faire une balade en forêt et puis voilà. redescendre ton stress, apprécier la nature, ou te mettre sur ta tablette et faire des choses de nouveau dans le monde digital sur écran. Et en fait, cette capacité-là, moi j'y retourne aussi, c'est difficile de se dire, tiens, on va aller faire un truc tranquille, mais je vais plutôt passer du temps de nouveau connecté sur les écrans. Et ce qui fait que tu es dans ce flux tendu en permanence, dans ce flux d'hyperconnexion, et l'être humain, en fait... On est plus à la base proche de la nature que d'internet et de l'hyperconnexion. Donc on doit retrouver ces moments-là de calme, et c'est vraiment permettre aux personnes de se dire Tiens, j'ai deux options maintenant, laquelle je vais prendre pour un peu être plus tranquille dans ma vie et puis pouvoir mieux recommencer la semaine. C'est de choisir l'option qui va vraiment te permettre d'être tranquille plutôt que d'être sur un écran. Si je résume, c'est souvent le temps et la capacité de focus en réduisant ce phénomène d'hyperstimulation.

  • Bryan

    Et donc ça, justement, pour monsieur, madame, tout le monde, pour entrepreneurs, dirigeants, cadres, et cet aspect entreprise.

  • Gabriel

    Alors entreprise,

  • Bryan

    je te laisse juste en parler. Oui. Il y a un point qui me dérange là sur ta caméra, j'aimerais juste être sûr que... Il y a un texte au plein milieu, je vais juste regarder.

  • Gabriel

    Ah oui, vas-y, je te laisse vérifier. Pour les entreprises, je vais m'amasser un petit peu. Alors pour les entreprises, en fait, ce qui est pour moi hyper intéressant avec les entreprises, c'est que ça a un impact hyper plus large dans mon activité. Parce qu'en fait, tu peux toucher plus de personnes qui vont... De nouveau, la prise de conscience, elle est essentielle. Cette prise de conscience de la problématique, elle est essentielle. Et puis pour les entreprises, en fait, il y a quatre éléments qui sont importants dans le bien-être digital. Alors déjà, c'est qu'on parle beaucoup de transition numérique, transition digitale, transformation digitale. Aujourd'hui, c'est un peu le mot qu'on entend très souvent. Et il arrive que... Moi, je l'ai vécu aussi, c'est une expérience personnelle, mais... Souvent, on installe des nouveaux outils. Je discutais hier avec un entrepreneur qui est à Zurich. Il disait, on a un CRM, un nouvel outil, un nouvel outil, ça mène là, on n'en peut plus. Et en fait, il y a ces quatre aspects-là qui sont la productivité, le bien-être, la communication et la culture. Et je peux donner quatre exemples liés à ça en termes de bien-être. C'est vrai que cette omniprésence de la technologie au travail, mais aussi dans la vie privée, puisque les frontières se sont un peu améliorées entre vie privée et vie professionnelle, le fait d'avoir toujours cette connectivité ne te permet pas forcément d'avoir des temps ou des moments où tu peux te déconnecter. Au temps de la vie privée et professionnelle, ça veut dire que si tu es au travail, tu reçois des WhatsApp perso, tu vas avoir des médias sociaux et autres. Et puis au temps, au niveau professionnel, tout d'un coup tu es à la maison et puis à 20h30 tu vas regarder tes mails. Donc c'est vrai que ces frontières-là, elles sont plus minces et ça fait que tu ne te déconnectes pas forcément vraiment et tu ne passes pas d'une activité de manière bien séparée entre les unes et les autres. Avec le télétravail, c'est la même chose, tu es chez toi en fait, mais tu travailles. Alors il y a plein d'avantages. De nouveau, il faut toujours rester objectif et voir les côtés positifs et les choses améliorées. Ce n'est pas tout simplement ça, ce n'est pas bien et puis on doit arrêter. C'est vraiment comment ça peut fonctionner. Donc je reviens sur cette notion de bien-être, cette hyper-connectivité, avec typiquement l'avènement des messages instantanés dans le travail, ne te permet plus forcément d'avoir des moments où tu fais du travail en pleine conscience, en pleine concentration. Moi j'avais un client qui me disait, ben voilà, moi je n'arrive plus à lire un document de 10 pages, ce n'est plus possible, ce n'est pas assez stimulant, je manque de stimuli. Donc voilà cette notion de bien-être, elle est plus globale, mais disons que si tu peux intégrer des... des moments dans le cadre de l'entreprise où tu peux être déconnecté. Je te donne un exemple tout bête. On a une cafétéria et ici, il n'y a aucune technologie dans cette cafétéria. C'est pour les échanges entre les humains. Tu recrées justement des moments entre personnes où tu échanges. Et puis, ça va aussi influencer, par exemple, la culture. Parce que si tu prends une pause, si on est les deux et on prend une pause, et qu'on est les deux sur notre smartphone, ça ne favorise pas du tout la culture de l'entreprise. Productivité, ici, aujourd'hui on est plutôt dans une approche du travail en multitâche, ça s'est installé petit à petit aussi avec les outils technologiques, ce qui fait que quand tu es en multitâche, ça a un coût de la productivité, parce que de changer d'une tâche à l'autre, ça demande beaucoup d'énergie à ton cerveau. C'est le switching cost, il y a une chercheuse très connue qui s'appelle Gloria Marx dans ce domaine là, qui a fait beaucoup d'études. Et qui montre que par exemple, si tu es sur un travail en pleine concentration et que tu es distrait, tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration. 23 minutes ? 23 minutes, oui. C'est Gloria Marx, vous pouvez regarder sur internet si vous êtes intéressé à ses travaux. Et voilà un des phénomènes sur la productivité, c'est quand tu parles de ça aux collaborateurs qui sont aujourd'hui dans le multitâche avec les différences technologiques. Moi j'ai fait cette expérience-là dans une entreprise, on m'a dit ah bah j'ai changé maintenant, je travaille par bloc et c'est vrai que je suis plus efficace Avant j'avais cinq tâches en permanence ouvertes, donc tu as aussi la pression d'avoir cinq choses qui ne sont pas terminées. Maintenant je fais une tâche après l'autre, je les planifie et puis je me sens beaucoup mieux. Donc ça c'est, au niveau de la productivité, c'est un aspect important. Au niveau de la communication, alors ça c'est la boîte de Pandore, parce que je pense que la communication d'entreprise ça a toujours été une grande question. Je parle à beaucoup de monde et la multiplicité des outils ça devient une problématique aussi parce que typiquement tu vois est-ce que WhatsApp peut être un canal de communication professionnel alors que là-bas c'est un outil personnel donc c'est plein de questions comme celle-ci qui sont ouvertes et puis la culture, je donnais cet exemple tout à l'heure sur on prend une pause et en fait on est deux sur notre smartphone, en fait on parle pas de l'entreprise, moi je suis intervenu dans une entreprise qui était plutôt dans le bâtiment Et là, on m'expliquait que typiquement, les collaborateurs, ils prennent leur camionnette pour aller sur les chantiers. Et en fait, personne ne se parle dans la camionnette parce que tout le monde est sur leur smartphone. Et là, ce qu'on me disait, c'est aussi, il y a aussi des apprentis qui étaient engagés. On disait, les apprentis, peut-être qu'ils ratent des échanges avec, tu vois, les employés qui sont là depuis longtemps. Voilà, des apprentissages, mais vraiment de manière informelle et pas simplement, regarde, prends ton outil et fais ça. Le fait de ne plus échanger dans les transports, eh bien, favorise ou défavorise l'apprentissage. des autres donc ça c'est les quatre aspects et puis Peut-être un aspect, je parlais de hyper-stimulation dans la vie privée, mais au travail, il y a des études qui commencent à creuser le sujet de la distraction sur le lieu de travail. Et aux Etats-Unis, par exemple, tu vois qu'il y a des collaborateurs qui consulent des contenus non liés au travail, pendant le travail, presque pendant deux heures par jour. Donc, si tu as un contrat de travail de huit heures et que pendant deux heures, tu réponds à tes WhatsApp et tes messages Instagram, ce qui, je pense, est le cas, parce que moi, j'ai un petit questionnaire aussi que j'envoie à Geo6. J'ai aussi une tendance qui montre que c'est le cas. Eh bien, si tu as deux heures par jour où tu es sur les médias sociaux ou autres, eh bien, ça représente un quart de ton temps de travail. Si tu as une entreprise avec 100 collaborateurs, c'est peut-être 25. Alors, je ne dis pas que c'est tout le monde. Là, je prends un calcul simple. C'est juste pour illustrer le propos. Si tous tes collaborateurs passent deux heures par jour à consulter du contenu digital sans lien avec le travail, eh bien, ça incarne ta force de travail sur ces employés, ces 25, qui finalement donnent leur temps à... aux industries et de l'économie de l'attention, les big tech. Parce que le temps que tu ne passes pas au travail, mais que tu es sur ton smartphone à construire des choses, c'est d'autres personnes qui gagnent de l'argent avec ça. Ce n'est pas ton employeur. Donc, il y a cette grande question-là, pour les entreprises aussi, et justement, quelques études maintenant commencent à creuser le sujet, de la distraction sur le travail, et il semblerait que ça coûte plus que l'absentéisme dû à la maladie. Et puis dans la conférence où j'étais mardi, il y a quelqu'un qui disait, alors est-ce qu'il y a une étude qui chiffre ? les erreurs des collaborateurs et les impacts économiques, comme par exemple des devis qui ne sont pas envoyés aux bons clients, avec des problématiques de confidentialité. Enfin, ça soulève plein de points. Donc voilà, c'est vraiment pour les entreprises. Je dirais qu'il y a trois niveaux et ça, c'est ce que j'élabore quand j'approche les entreprises. Et puis, je vais venir après de quelles sont les solutions, parce que je n'ai pas encore parlé des solutions. L'entreprise, ce qui est important, c'est que l'entreprise elle-même favorise ce contexte. Moi je parle plutôt pour les entreprises, il y a le bien et la digital, mais je parle plutôt d'harmonisation en fait. C'est qu'aujourd'hui on a tout eu très rapidement comme dans notre vie privée, mais on n'a pas pris le temps de dire, au fait, on a pris le temps de savoir comment ça marche au niveau technique, il faut appuyer sur ce bouton là, il faut faire ça, ça, ça, mais comment est-ce qu'on harmonise tout ça en fait, ça on n'a pas trop pris le temps, donc moi je suis plutôt là pour harmoniser tout ça, et c'est vrai que l'entreprise elle joue un rôle principal, parce que si l'entreprise elle favorise cette approche là, et bien après les collaborateurs peuvent se sentir... libre et responsable de mettre des choses en place. Alors que si c'est simplement au niveau individuel que le collaborateur se dit Ah, j'aimerais faire des choses si les équipes et l'entreprise ne vont pas dans ce sens-là, ça va être très difficile. Donc c'est vraiment important que l'entreprise, et je parle souvent d'équipe, parce que si tu as une équipe qui travaille là-dessus, tu vas être beaucoup plus dynamique et impactant que si c'est l'entreprise et l'individu. Et pour moi, ces trois paramètres sont importants, c'est l'entreprise, les équipes ou le groupe d'individus. Et l'individu qui doit se dire, ben oui, il y a des choses à changer. On a le droit de prendre des pauses sans smartphone, il y a un espace pour ça, on peut le faire. Et ça, c'est vraiment des choses à mettre en place. Et puis les solutions, il y en a plusieurs, mais je dirais que la première, c'est toujours cette prise de conscience. Donc c'est soit une conférence où tu parles à tous les collaborateurs, comme ça tout le monde après sur le même pied d'égalité dans la compréhension. Et puis après, je fais des ateliers, des ateliers d'une demi-journée qui... qui, justement, aborde tous les sujets qu'il y a dans le livre, mais c'est un peu plus approfondi et orienté à l'entreprise. Et là, après cet atelier, en fait, tu as une formation en ligne avec des actions concrètes à mettre en place, en fonction de l'analyse qui va faire sortir les problématiques, parce qu'avant, il y a toujours une analyse qui permet de faire un diagnostic et de dire, bon, ben voilà, les gens sont stressés, ou la com, ça ne joue pas, ou la culture devrait être améliorée parce qu'en fait, on n'a pas assez de temps entre collègues dans le monde réel et humain. Et puis après, donc, tu as huit semaines. C'est une formation en ligne où toutes les semaines, tu dois approfondir ta compréhension et ta connaissance. Ou je parle par exemple, je ne sais pas moi, de l'instantanéité. Je n'ai pas encore parlé de ça, mais l'instantanéité, c'est quelque chose qui a bouleversé aussi la manière dont on communique aujourd'hui. Aujourd'hui, tout est dans l'instantanéité, mais on a perdu un peu cette façon de voir les choses entre urgence et importance. Aujourd'hui, tout est urgent, alors qu'en fait, on devrait pouvoir se dire. dans les entreprises, ben non, tout n'est pas urgent. Si tu es dans le service commercial, tu sais que c'était le premier à envoyer ton offre, tu as un petit avantage par rapport à ton prospect. Donc là, tu dois garder de la rapidité. Par contre, est-ce qu'un comptable doit être dans l'instantanéité en permanence ? Voilà, donc ça dépend après des départements et des personnes selon leurs fonctions. Donc, conférences, ateliers. Là, je suis en train de mettre sur pied un bootcamp. J'aimerais bien aussi pouvoir avoir des personnes qui viennent une journée et demie. Mais moi, je ne parle pas de digital detox. C'est le terme qui est connu. Tu vas quelque part, tu mets ton téléphone dans un coffre-fort, tu ne le touches pas pendant deux jours, ton système nerveux est complètement perturbé parce que tu n'as plus accès à ta dopamine. Non, moi, c'est plutôt de cohabiter. C'est vraiment de commencer à cohabiter pendant ce bootcamp avec les outils numériques. Et puis la même chose après, tu ressors avec un plan. pour établir des routines. Et ça, ça peut s'adresser à des dirigeants. Ça, c'est quelque chose de nouveau. Le concept est sur pied, mais je ne l'ai pas encore déployé. Donc ça, c'est quelque chose que j'aimerais faire d'ici la fin de l'année.

  • Bryan

    Fin de l'année ?

  • Gabriel

    Fin de l'année 2020 ? Deuxième partie de l'année, voilà. J'aimerais bien faire ça après les vacances d'été. Et puis ça, ça peut s'adresser à... Ce qui est intéressant, c'est que tu prends un groupe de 8 à 10 personnes. Le but, comme je disais, c'est de cohabiter avec ton... Je prends le smartphone et tes apps. C'est de pas... t'éloigner d'eux, mais c'est de les avoir à disposition puis de dire, là j'en ai besoin, donc je regarde, mais là je suis dans un séminaire, dans un workshop, en fait je n'en ai pas besoin. C'est commencer pendant cette journée et demie à prendre de nouvelles habitudes justement sur comment bien cohabiter avec les outils numériques. Et puis sinon, là par exemple, j'ai eu une sollicitation pour une... c'est un premier contact avec quelqu'un en Afrique du Sud. qui aimeraient que je mette sur pied justement une formation à disposition pour... Alors, ce n'est pas des clients, c'est comme une association. Et puis, il y a des associés qui sont... Enfin, des personnes qui sont dans cette association. Et le but, c'est d'avoir un webinaire qui s'adresse à toutes les personnes intéressées. Puis après, en fait, ils peuvent souscrire à la formation en ligne pendant une certaine période, justement. OK. Voilà. Donc, il y a aussi le côté dématérialisé, digital, qui est important. Et là, on voit un bénéfice. C'est que moi... Je peux justement toucher plus de monde en ayant l'avantage d'internet, des outils de formation en ligne que tu peux mettre à disposition. Donc il y a vraiment des avantages. Et je dirais que le point central, c'est qu'en parlant d'habitude, c'est des formations qui durent. C'est jamais une demi-journée, parce qu'en fait, pendant une demi-journée, les gens font Ah ouais, c'est clair, il y a plein de trucs Mais après, quand tu fais des formations, moi je trouve que tu retournes sur ton lieu de travail. Tu as de nouveau ton quotidien avec tes obligations, les choses à livrer. Et en fait, c'est difficile de mettre en application ce que tu as vu pendant ta demi-journée, ta journée ou tes deux jours de formation. C'est pour ça que la formation dure pour garder le momentum.

  • Bryan

    Tu as parlé que tu aimerais mettre en place un bootcamp après les vacances d'été. En l'occurrence, je te l'avais dit très rapidement au téléphone quand on s'était vu pour la première fois que cet épisode... Je ne sais pas encore exactement quand il sortira. Ce sera au plus tard en juillet 2024. Donc ça pourrait être en juillet 2024, donc on serait en pleine vacances d'été, ou en tout cas vacances scolaires en Suisse. Et justement, est-ce que toi tu as déjà vu ça ? Est-ce qu'il y a un impact ? Lorsque les gens sont en vacances... Comment est-ce que les habitudes changent ou ne changent pas ? Est-ce que les gens consomment plus les médias sociaux ? Est-ce que les gens, au contraire, justement, ils vont plutôt moins en consommer parce qu'ils sont en vacances ?

  • Gabriel

    Alors, les vacances, c'est une super question parce qu'en fait... Si je reprends ce que je disais au début, on est dans ce flux de connexion aujourd'hui. Et tout d'un coup, ce n'est pas parce que tu es en vacances que tu n'es plus connecté. Tu es connecté et le paradoxe, aujourd'hui c'est un smartphone, mais ça pourrait être autre chose comme outil. Mais le paradoxe, c'est que le smartphone, il te sert à beaucoup de choses et ça, c'est magnifique. Mais en même temps, tu vas l'avoir avec toi quand tu es en vacances. Et simplement pour prendre des photos, si tu es en vacances, tu vas prendre des photos et tu vas... sans vraiment le vouloir, avoir ta boîte mail qui est là, t'as pris une photo, l'app est à côté, tu cliques, et là t'es en vacances, tu profites, et tout d'un coup tu te retrouves à lire tes mails en pensant que si tu ne le fais pas, le monde va s'écrouler. Et je pense que j'ai énormément de témoignages de partage sur les vacances. Beaucoup, beaucoup de gens me disent... C'est dingue, nous on est en vacances, on est sur la terrasse et tout le monde est sur son téléphone. Privé professionnel, et ça, ça revient à l'hyperstimulation. Ça revient à l'hyperstimulation, c'est-à-dire que t'es en vacances, t'as la plage, c'est bien. Mais si t'es couché sur ton transat et qu'il se passe rien, tu vas pas avoir ta dose de stimuli que t'as au quotidien. Donc en gros, tu vas te dire, soit je lis un magazine, soit je vais me baigner, soit je vais... Mais si tu restes comme ça et que t'es pas stimulé, ben... il va y avoir un manque. Donc tu vas prendre ton téléphone, et ça, je pense que tu le vois aussi en vacances, quand tu y es, ça ne change pas du quotidien quand tu es dans ta vie active. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de coupure là-dessus. Donc il y a aussi... Moi j'ai fait un petit guide, j'ai envoyé, j'ai une newsletter qui part deux fois par semaine et j'ai envoyé juste avant les vacances de Noël un guide justement comment bien préparer les vacances pour s'assurer qu'effectivement tu puisses avoir cette différenciation et là j'ai un exemple d'une jeune fille de 23 ans, 24, 23 ans qui me disait, alors là j'ai pris deux semaines de vacances Je suis resté en Suisse, j'avais pas de programme, j'ai juste voulu faire une coupure. Et heureusement que je travaille, parce que sinon je serais tout le temps sur mon téléphone, je passais beaucoup plus de temps sur mon téléphone en Suisse, sans activité, planifiée, tu vois, sans vraiment... disons, je suis juste là, chill, qu'en travaillant. Donc heureusement que je travaille, sinon je serais trop sur mon téléphone. Donc ce que je voulais dire par là, c'est que c'est un paradoxe assez... Enfin moi je trouve que c'est assez grave. Et de nouveau, c'est pas de sa faute. Et la question ici, elle vient de nouveau sur la stimulation. Donc tu dois te dire, comme je suis hyper stimulé toute l'année, si tout d'un coup je coupe, ça ne va pas marcher. Donc tu dois avoir un planning quand tu te dis que tu vas aller en vacances. Comment est-ce que tu fais pour éviter d'être sur ton téléphone et de profiter de ce moment présent avec la famille ? Parce que personne n'a envie d'être au restaurant en vacances en Italie avec un restaurant italien magnifique, puis quatre personnes d'être sur leur téléphone pendant ce moment-là. Il n'y a personne qui a envie de ça. en réalité. C'est pas vraiment une volonté. C'est pas une volonté. Sauf que notre quotidien aujourd'hui fait que ça va arriver et que si tu veux pas que ça arrive, il y a une petite préparation à faire, il y a le côté intentionnel. L'intentionnalité c'est quelque chose d'important aussi dans la gestion des habitudes digitales. C'est comment moi, intentionnellement, je me dis maintenant, tiens, je vais aller sur Internet. Mon objectif c'est de trouver un restaurant italien dont je parle maintenant. J'y vais, une fois que j'ai fini, je pose mon téléphone. Je l'appelle le restaurant, je réserve, j'y vais. Et pas, j'ai réservé le restaurant sur Internet. Hop, super. Ah tiens, il y a un lien. Ah cool, c'est quoi ? Ah bah c'est... Je ne sais pas quoi. Ah bah je regarde vite. Ah c'est une vidéo d'un film. Ils font une pro. Ah cool. Puis tu fais trois clics. Puis tout d'un coup, c'est 15 minutes. Alors qu'à la base, l'intention, c'était réserver un restaurant pour faire un bon italien en Italie. Donc l'intentionnalité, c'est aussi quelque chose de... Prise de conscience, intentionnalité, c'est quelque chose d'hyper important dans ce changement en fait.

  • Bryan

    Tu sais, un point là qui me vient... Je suis content que tu parles d'intentionnalité. Parce que justement, quand je lisais ton livre, quand je faisais mes recherches, je me disais, moi je fais attention, je fais très attention les matins. Alors, je n'ai pas de réveil numérique.

  • Gabriel

    C'est analogue.

  • Bryan

    Ah, analogue, par exemple. Justement, j'ai un réveil numérique, qui est mon smartphone, qui est loin du lit. Mais en l'occurrence, le smartphone, je ne l'ouvre pas jusqu'à ce que je parte de chez moi. Il y a toute cette... Je crois que j'ai une bonne routine, effectivement. Ça, ça m'a fait penser un petit peu... Tu as déjà lu le livre Miracle Morning ?

  • Gabriel

    Non.

  • Bryan

    Ok. Moi, j'ai pris ma routine de ce livre-là. Il n'y a pas de Nathel, étonnamment, dans les routines de ce livre-là. Non, mais ça me fait penser, en fait, aujourd'hui à la double authentification. Donc, on parle sécurité de l'information, sécurité informatique. le mieux, enfin oui c'est quand même une sécurité très importante qui est justement la double authentification et donc maintenant quasiment pour toutes les applications que j'ai, que ce soit pro, perso, je dois prendre mon smartphone pour entrer le SMS que j'ai reçu ou pour entrer le code que j'ai sur Google Authenticator par exemple. Et là je me rends compte, au moins je me rends compte... Parfois je vais me perdre. J'ai reçu le SMS, alors moi j'ai pas de notif. Enfin, j'ai majoritairement pas de notif. Donc par exemple, WhatsApp, j'ai pas de notif. SMS, j'ai les notifs. Aujourd'hui, il y a très peu de monde qui t'envoie des SMS. Donc typiquement, ma femme, elle sait si il y a un truc urgent, elle m'envoie un SMS ou elle m'appelle. Voilà, moi on m'appelle ou on m'envoie un SMS, là je vais l'entendre. En plus, dans l'entreprise qu'on a avec mon père, donc wilight telecoms, on a un service de piquet. Les gens, mes gens proches, savent que s'ils veulent me joindre, on m'appelle ou on m'envoie un SMS. Généralement, je vais voir en tout cas. Ça ne veut pas dire que je vais répondre parce que je suis probablement occupé, mais en tout cas, je vais le voir. Maintenant, cette double authentification va me faire prendre mon attel pour, à la base, une activité où je n'en avais pas besoin. Et ça peut arriver justement que je me dis, j'ai posté un shortière, j'aimerais voir combien de... combien de likes il y a sur ce short là. Tu vois et ça c'est un truc que j'avais pas avant. Et cette double authentification, je me dis vraiment, si je pouvais avoir un autre appareil, et c'est là où je suis en train de me dire, peut-être que je vais reprendre mon ancien smartphone qui traîne encore à la maison, ça fait un moment que je veux l'envoyer, maintenant ils les reprennent pour les reconditionner ou autre, je me dis peut-être que je vais prendre un smartphone pour tout ce qui est double authentification, et l'autre ça va vraiment être réseaux sociaux, et celui-là il est dans mon sac quand je fais justement du deep work, donc c'est... ces tâches qui demandent la concentration. Enfin, bon, bref, c'était une réflexion comme ça. Mais donc, je me demandais, toi, si justement, ce n'est pas une réflexion ou ce n'est pas ce point-là, est-ce que tu ne l'entends pas de plus en plus ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai organisé une conférence atelier. Parce qu'il y a des fois où je fais des conférences et puis je passe un message. Mais des fois, il y a de la pratique aussi. Et là, j'ai eu cette question-là, justement, sur l'authentification. C'est un outil qui est forcément... Non, t'es pas le seul. On m'a dit, j'utilise mon téléphone pour toutes mes applications, j'utilise mon téléphone. Et en fait, la question ici, c'est vraiment de prendre conscience de ça et de te dire, effectivement, cet outil-là va être paradoxal quoi qu'il arrive. Parce que... il va me permettre d'authentifier d'avoir le code d'identification pour rentrer sur cette plateforme qui est un CRM et en même temps il y a le risque que je vois un petit truc passer, hop, puis je vais dessus puis 5 minutes et... voilà t'as déjà fait ce travail là de prise de conscience donc c'est super et après en fait ce qu'il faut faire c'est vraiment réaliser ce paradoxe donc moi j'ai une punchline c'est se concentrer sur ce qui est utile et éviter ce qui est futile. Et quand tu conscientises tout ça en disant que le code c'est utile, je prends le code, une fois que j'ai pris le code, je passe à autre chose. Et ça c'est vraiment un travail personnel à faire, de dire dans ma routine, aujourd'hui il y a un truc qui est nouveau, c'est l'authentification, j'en ai besoin professionnellement ou personnellement. Puis quand j'ai mis le code, je passe à autre chose. Je me détache de ce qu'il pourrait y avoir là-dessus, sauf... un message de ta femme, un appel en absence de ta femme, ou les choses urgentes que tu as définies. Et si tu veux la clé dans tout ça, et je te donne un exemple après lié aux entreprises, mais c'est vraiment d'y réfléchir, et puis de dire ça c'est mon plan, et puis de le mettre en action. Et de le faire, alors toi-même, si tu peux c'est super, puis si d'autres personnes n'arrivent pas à faire tout ce travail-là, ben moi j'interviens, et puis on va réfléchir ensemble sur qu'est-ce qui pourrait être fait. Mais de te dire, ok, ben maintenant ça je sais que c'est quelque chose de nouveau dans mon quotidien, c'est de l'authentification. Ça peut me poser des problèmes parce qu'après, je vais perdre mon temps en allant faire d'autres choses qui ne m'amènent pas forcément de la valeur ajoutée. Donc, qu'est-ce que je fais ? Et est-ce que le fait de se dire, une fois que j'ai mis le code, je passe à autre chose, ça suffit ou pas ? Si ça ne suffit pas, ta deuxième option, tu y as déjà réfléchi, c'est de prendre un deuxième téléphone qui te permet d'un côté, un, c'est que les codes pratiques. Et puis l'autre, c'est un peu le temps que tu mets sur tes shorts, enfin, aller voir les likes. Et puis là, la réflexion, la même chose sur... Peut-être si je peux aborder aussi le sujet des shorts et des likes.

  • Bryan

    Bien sûr.

  • Gabriel

    Est-ce que toi, tu as des grandes variations dans tes vues, tes likes, tes commentaires sur les deux derniers mois ? Est-ce que tu vois des grandes variations, des fluctuations, où tout d'un coup, tu exploses tout, puis après ça redescend ou pas ? Ou c'est plutôt un peu moyen, ça un peu plus, un peu moins, toujours dans les mêmes tranches ?

  • Bryan

    Non, aujourd'hui, c'est rien du tout.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord.

  • Bryan

    Je viens de commencer, on va commencer. Ah oui,

  • Gabriel

    d'accord, ok.

  • Bryan

    Donc c'est faible. Mais justement, c'est là où... Je sais, mon cerveau, le petit gars qui veut faire des trucs que je ne veux pas qu'il fasse, ou qu'il veut justement recevoir ces petits shots de dopamine ou autre, étant donné que là, on se développe, on est en phase de développement, c'est ce que j'allais dire, j'attends de voir si ça fonctionne. Oui, bien sûr,

  • Gabriel

    pas patient.

  • Bryan

    Voilà, exactement.

  • Gabriel

    Après,

  • Bryan

    je ne suis pas...

  • Gabriel

    constamment dérangé par cela là je suis bien avec toi je m'en fiche complètement mon smartphone est loin mais voilà mais donc pour répondre à ta question non aujourd'hui c'est pas très variable c'est juste qu'il y a cette

  • Bryan

    phase de développement donc j'attends de voir si ça fonctionne ou pas oui bien sûr parce que le point là si tu veux probablement ce qui va se passer à part si tu fais le buzz et puis tu as tu vois ce qui est viral et puis qui part en fait la progression elle va pas être Tu peux déjà te projeter en te disant les trois prochains mois, ça va monter un peu, donc je vais aller vérifier. Ah, je vérifie ! Ah, deux de plus qu'à la dernière fois.

  • Gabriel

    Je vérifie !

  • Bryan

    Un de moins. Je vérifie ! Et en fait, si tu te prépares à ça, forcément, tu abordes après les choses de manière moins... avec cette tension ou cette impatience d'aller chercher ce qui se passe. Et puis, ce que tu as dit avec ton téléphone tout à l'heure, d'avoir un deuxième téléphone... ce qu'il faut faire c'est créer des frictions c'est le terme le plus important dans mes méthodes c'est de créer des frictions qui tout d'un coup vont te créer un petit inconfort on dirait ah mais avant c'était tout le temps comme ça donc tu crées des frictions qui vont te permettre de ne plus avoir ces je ne vais même pas parler de mauvaises habitudes mais c'est les habitudes que tu aimerais changer tu crées de la friction puis après tu vas être un petit peu mal à l'aise parce que si tu as une habitude et qu'elle t'amène du plaisir à la dopamine et que tu veux t'en débarrasser bah Tu vas être un peu mal à l'aise. Donc il faut créer ces frictions qui te permettent justement de changer. Et je pense que les deux téléphones, si tu essayes maintenant de te dire Bon, j'ai reçu le code, je le mets et je passe à autre chose ça ne marche pas. Tu as une deuxième option, tu vois, on fait un coaching en direct. Tu as une deuxième option qui est le téléphone pour avoir ce code d'activation, pour pouvoir être plus tranquille avec ça en fait. Et ne pas perdre ton temps justement sur des choses futiles.

  • Gabriel

    C'est vrai que dans la friction, ça me fait penser à Julien Gueniat. qu'on voit après pour manger. Il a fait une série de challenges et il est très justement dans cette friction de se dire, par exemple, tu veux moins boire de café, tu mets ta machine à café dans la cave. Oui,

  • Bryan

    oui.

  • Gabriel

    Et tu pourras, tu vas aller peut-être, une, deux fois, mais tu ne vas pas aller cinq fois ou six fois quand tu es en télétravail. Tu as cette habitude, ce réflexe d'aller à, pourquoi pas un petit café. Là typiquement je pensais ce que tu allais dire c'est supprimer l'application. Aujourd'hui concrètement sur mon smartphone si je supprime LinkedIn, Facebook, Instagram c'est un peu plus contraignant parce que c'est quand même plus orienté mobile. C'est mobile first alors que LinkedIn et Facebook sur la version PC, enfin ordi, c'est complètement ok. Et tu vois de le supprimer ça ferait que justement tu n'as plus à aller et si tu veux vraiment aller voir... C'est vraiment un moment où tu vas te dire, je vais regarder si j'ai eu des commentaires pour que je puisse commenter, parce qu'il y a aussi cette interaction que je veux avoir avec les gens, la communauté. Je pensais que tu allais aller là-dessus pour la partie friction. Tu supprimes l'app, de toute façon, tu sais que quand tu vas aller sur le smartphone, comme tu as dit au début, ça va être un petit peu inconfortable parce que tu vas aller la chercher, elle n'est pas là.

  • Bryan

    Exactement.

  • Gabriel

    Tu vas sur internet, mais les gens ne font pas ça.

  • Bryan

    Oui, c'est un bon élément de friction aussi, justement, d'avoir plusieurs applications puis d'aller sur internet. Et ça me fait penser, moi j'ai accompagné aussi un entrepreneur qui a la trentaine, qui a une agence de communication et lui, typiquement, il a supprimé les emails de son téléphone. Donc le soir à 18 heures, il ferme son ordinateur. Et en fait, il reprend le lendemain matin son activité professionnelle. Parce qu'il a vu que c'était trop de... Ouais, ça ne marchait pas en fait. C'était une charge mentale trop grande que de savoir... Il y a peut-être des mails qui arrivent et tout. Donc, il sort de son bureau. Il peut recevoir les gens d'appel s'il y a des urgences ou autre. Mais après, il y a aussi un autre aspect qui est important aussi, qu'on a un peu perdu grâce à cette accessibilité permanente.

  • Gabriel

    À cause.

  • Bryan

    Grâce ou à cause. C'est des défis. Moi, je parle plutôt de défi que de problème. C'est la planification. Je te donne un exemple. Aujourd'hui, on s'est dit rendez-vous le 27. Il y a peut-être trois semaines ou quatre semaines, je ne me rappelle plus.

  • Gabriel

    Il y a un petit moment,

  • Bryan

    oui. Oui, je ne sais plus, c'était il y a un moment. Moi, je ne t'ai pas envoyé de mail. Eh, c'est bon demain. Toi, tu n'as pas envoyé. C'est bon demain. Non, parce que c'est planifié. Puis go, on y va. Mais probablement que dans notre société aujourd'hui, tu sais, il y a tout qui change. On s'habitue à pouvoir tout avoir. en dernière minute, que tu renvoies toujours des choses, et oui, non, oui, non, oui, non. Et on a de moins en moins cette capacité, parce qu'on a toujours la capacité de planifier, mais cette habitude de se dire, c'est planifié, puis on se tient au plan, et puis il n'y a pas besoin d'avoir toujours des contrôles, ça se fait, ça ne se fait pas, je me suis engagé, je viens. Et ça je pense que la planification c'est aussi quelque chose qu'on doit prendre en compte maintenant. On s'est habitué à tout pouvoir changer très rapidement avec un petit message. Ce qui fait que par exemple on se retrouve dans une situation assez cocasse. Tu vas prendre un verre et tu as un rendez-vous à 20h. Et puis en fait la personne t'envoie un message à 19h59, je me parque sur le parking. Et puis après tu réponds, ah ok, moi je suis déjà dedans. Restaurant. Ah ok, alors j'arrive. Ok, alors à tout de suite. Oui, mais si tu arrives à 19h55 ou à 20h05, tu vois, ça ne va pas changer les choses. Après 15 minutes, tu commences un peu à te poser des questions. Mais on est dans cette habitude, on est passé d'un mode de communication, un mode conversationnel permanent qui fait que l'outil a remplacé, enfin pas remplacé, mais a une forme de conversation. C'est une conversation qu'on a avec cet outil en permanence, ce qui fait que tu as de la peine à ne plus être dans un mode conversation en permanence. Et moi je pense que de ne plus être dans ce mode conversation en permanence, c'est quelque chose de bien, parce que j'ai parlé au début de l'ennui et autres, mais ça te permet justement de te retrouver avec toi-même, et de ne pas tout le temps être en conversation. Et oui, ça je pense que c'est aussi un phénomène, quand on parlait de... J'ai pas approfondi ce sujet, mais le mode en entreprise, dans la communication, c'est vrai que j'ai pas creusé, mais il y a plein d'aspects. Typiquement, le bavardage que tu avais avant à côté de la machine à café avec tes collègues, aujourd'hui tu vas faire un petit message en ce temps-là avec un smiley, tu vois. Donc on perd ce côté bavardage informel, qui finalement structure aussi non seulement une bonne communication, parce que si tu fais un petit texte avec un smiley, ça remplace pas si moi je te regarde et je te souris. Et en plus, eh bien, ça... Ça permet plus d'avoir ces aspects informels qui créent la culture de l'entreprise aussi. Donc il y a toutes ces petites choses-là, quand tu les additionnes, ça amène à ces changements fondamentaux de notre manière d'interagir avec les autres. Et je pense qu'on doit réfléchir à ça. Et puis, ce n'est pas se priver de la technologie, mais c'est avoir un équilibre de nouveau entre que des messages instantanés avec des smileys ou que des cafés en vrai.

  • Gabriel

    Et tu as dit rien faire. Et justement, j'avais noté qu'on s'était eu au téléphone justement il y a quelques semaines ou quelques mois. Tu m'avais indiqué certaines thématiques qui étaient justement le cœur ou des thématiques que toi t'aimais aborder. Il y avait justement la contemplation versus l'hyperstimulation. L'hyperstimulation, tu en as... Tu en as parlé, il y a d'autres points qu'on va aborder en partie 2. Et cette partie de rien faire, réussir à rien faire, qui n'est pas si facile que ça. En tout cas, justement, aujourd'hui, de manière générale, les gens sont quand même à la recherche de cette stimulation constante. Et j'avais noté, ça me faisait très plaisir que tu me dises ça et que tu en parles là, de rien faire. Un épisode que j'avais fait avec Solange Denervaux, celui-là je l'ai noté, c'est le numéro 26, elle c'est une neuroscientifique du CHUV, quand on avait fait l'épisode, aujourd'hui elle m'a dit, il n'y a pas très longtemps, on s'était échangé quelques messages, et maintenant elle est à l'EPFL. Et justement, la grande particularité et l'importance de rien faire, c'est qu'en ne faisant rien, on va consolider pour construire. Et en fait, si on est tout le temps stimulé, on ajoute tout le temps mais on ne consolide jamais. Donc tu vois, ça s'imbrique parfaitement avec tout ce que tu dis. Tu as dit à un moment donné, on est plus fait pour aller à la forêt plutôt que d'être sur internet. J'aime bien cette phrase, je ne sais pas qui l'a dit, peut-être que si quelqu'un peut le mettre dans les commentaires ou autre. Peut-être que toi tu sais qu'on est des singes en costard sur LinkedIn. Oui, oui. C'est un peu pour reprendre notre genèse. On vient quand même d'où on est des animaux. Donc justement, Internet, ce n'est pas très animal tout ça. J'avais quand même envie de faire ce petit parallèle et d'accentuer le fait que c'est très important de ne rien faire et rien faire. Rien faire, on ne fait jamais rien. Même si nous, on médite, par exemple, et on ne fait rien du tout, quand on dort, on ne fait pas rien. L'autre cerveau, c'est une machine qui est incroyable et qui va justement consolider, construire, créer des chemins. Mais il faut essayer de... De rien faire, d'aller marcher à la forêt, tranquille, en laissant ses pensées passer.

  • Bryan

    Oui, je pense que je prends toujours cette analogie avec un tapis de course. Et si maintenant je te dis d'aller faire une course et de mettre un tapis en inclisant 20%, vitesse 16 km heure, il est fort probable qu'après une demi-heure, tu tombes. Parce que ton corps ne va pas pouvoir supporter cette intensité de la pente et du rythme. Et pour notre cerveau, en fait, c'est la même chose. Si tu es hyper stimulé par des facteurs externes, eh bien à un moment, tu as une certaine fatigue mentale qui s'accumule parce que justement d'être tout le temps sollicité, ça devient problématique. Et c'est pour ça que ces moments de pause dont tu parles ou de rien faire, ils sont hyper importants. Je prends un exemple, et c'est intéressant parce que c'est une grande entreprise dans la tech qui a fait des recherches avec des capteurs sur le cerveau de personnes qui suivent des visioconférences. Et ils montrent la différence entre des personnes qui suivent plusieurs visioconférences sans pause et avec pause. Et en fait, tu vois que l'activité neuronale, elle se réduit pendant la pause. Donc ça veut dire que ton cerveau a du répit. Et après, c'est de nouveau actif, mais beaucoup plus positivement pendant l'activité de visioconférence. Puis après, tu refais une pause et tu vois le cerveau qui fait une pause, qui vraiment ralentit, alors que l'autre est dans le rouge tout le temps. Et ça, c'est intéressant parce que c'est les industriels, la technologie qui le démontre et qui favorise, et qui montre vraiment que faire des pauses, c'est essentiel dans le travail. Ça moi j'ai réalisé assez tard aussi et j'ai un super exemple avec ça qui est similaire à celui du tapis. En fait il y a deux bûcherons qui, tu la connais celle-là qui coupe du bois ?

  • Gabriel

    Je la connais de toi.

  • Bryan

    Ah c'est vrai je te l'avais déjà dit la dernière fois.

  • Gabriel

    Non tu l'as dit dans un... Ah c'est vrai ? Ouais mais dis-la,

  • Bryan

    dis-la. Ouais alors c'est deux bûcherons qui coupent du bois et en fait...

  • Gabriel

    Bon ça fait que si tu me poses la question je connais la réponse.

  • Bryan

    Oui oui mais tu feras comme si tu ne la connais pas. Voilà comme ça. Deux bûcherons qui coupent du bois, un qui coupe du bois toute la journée, qui ne fait pas de pause, et puis un deuxième qui fait des pauses. Et en fait, le bûcheron qui ne fait pas de pause coupe moins de bois que celui qui fait des pauses. Mais non ! Et là, le bûcheron qui travaille à fond toute la journée, qui se disait, il fait des pauses, il ne bosse pas, il ne fait pas d'avance, c'est impossible. Il était complètement stupéfait de voir que le bûcheron qui fait des pauses, lui, a coupé plus de bois. Alors, pourquoi est-ce que le bûcheron qui a fait des pauses a coupé ? couper plus de bois on pose la question est-ce qu'il y a quelqu'un à lui dire ? personne a une réponse ? je vais quand même aider parce qu'il aiguisait sa hache ah bravo exactement en fait il aiguise sa hache pendant ses pauses donc la pause avec explicité par une entreprise en industrie c'est exactement ça en fait c'est que si tu fais une pause tu aiguisent ta hache ton cerveau a du répit et t'es plus d'attaque pour les prochaines tâches Ça, c'est un premier aspect de l'ennui et de se détendre. Et le deuxième aspect, effectivement, tu as très bien résumé ça, la construction. Quand tu ne fais rien, ton cerveau construit, il connecte les choses que tu as vues pendant la journée, tout comme c'est lié aussi au sommeil. C'est un bon sommeil réparateur, il élimine les mauvaises chimies de la journée et puis il te permet de reprendre une bonne activité le lendemain. Donc le sommeil, comme la pause critique, ça fait que quand tu dors, tu n'as pas cette sensation d'ennui. Et c'est vrai que le cerveau, comme il est bien fait, lui, il aimerait toujours être actif et découvrir des choses grâce à la curiosité, enfin, d'autres aspects. Et c'est un peu un sentiment inconfortable, l'ennui. Mais justement, ici, c'est de nouveau quelque chose. Moi, je recommande ça aussi quand je rencontre des personnes. Alors, tu ne peux pas passer de hyper stimulé à t'ennuyer du jour 1. Tu vois, c'est impossible. Si, par exemple, tous les soirs à 20h30, tu as par habitude... d'être sur un média social pendant 30 minutes ou plus parce que tu te laisses prendre, puis que demain je te dis stop, 20h30, il n'y a plus rien, et tu es assis dans ton canapé à essayer de t'ennuyer, en fait c'est impossible que ça marche. Parce que ton système nerveux va te dire, eh stimule-moi, stimule-moi, qu'est-ce qui se passe ? Donc il y a toute une approche aussi progressive de le faire, qui est de réapprendre à s'ennuyer, c'est de commencer petit à petit, donc tu vas te dire, tiens maintenant je ne vais rien faire, puis je vais un peu m'ennuyer, je vais essayer ça. Donc tu commences par 2, 3, 4, 5 minutes, ça dépend. Au début c'est inconfortable parce que tu n'es pas habitué à ça. Et tu fais ça progressivement et tu vas voir qu'en fait... Ça va être génial parce que finalement, tes idées, elles vont venir. Tu vas pouvoir réfléchir à des choses que tu n'as peut-être plus le temps de réfléchir aujourd'hui. Tu vas aller un peu plus loin dans les réflexions, tu vas avoir des idées. Et ces moments-là, d'ailleurs pour les artistes, ils ont des résidences, les artistes, où il n'y a rien, pour qu'ils puissent justement s'ennuyer et avoir des idées qui changent la façon de voir les choses.

  • Gabriel

    Et toi, rien faire, c'est quoi ? Ça se traduit comment ?

  • Bryan

    Je te donne un exemple. Hier j'étais dans l'avion et j'ai été au International Music Summit à Ibiza où tous les acteurs de la musique électronique se rencontrent et là il y a des conférences sur les enjeux de la musique électronique avec la digitalisation mais il y a aussi beaucoup de choses sur le bien-être c'est pour ça que j'étais là-bas parce qu'il y a plein de choses maintenant sur le bien-être, l'inclusion et la diversité. Et puis ils étaient intéressés par ce que je faisais, donc voilà je suis rentré en contact avec eux. Et puis hier j'étais dans l'avion et beaucoup de monde autour de moi était en train de regarder des films. Enfin soit ils dormaient, soit ils regardaient des films, soit ils étaient sur leur téléphone. Je dis pas que c'était la majorité mais quand j'ai regardé autour de moi, j'ai vu pas mal de monde en fait en train de faire ça. Et moi j'étais là en fait dans mes pensées pour le projet de

  • Gabriel

    Bootcamp. Voilà,

  • Bryan

    j'étais là. La personne qui est avec moi, il joue un moment sur son téléphone, il dit tiens, fais un petit jeu. Je dis ah bah non, surtout pas, là je suis hyper bien, je suis en train de réfléchir, qu'est-ce que je pourrais amener en plus ? J'ai vu des choses là-bas que j'ai trouvées super, donc je me suis dit tiens, ça je pourrais peut-être, pourquoi pas ? Je peux dire ce que je pensais hier, je me disais tiens, mais au départ c'est un bootcamp où je vais parler de bien-être digital, mais en fait je crois que ça peut aussi aller un peu plus loin avec un aspect nutrition, un aspect... Tu vois, pas seulement que... Oui, axé sur le bien-être digital, mais amener d'autres dimensions qui font que les personnes, quand elles viennent à ce bootcamp, elles repartent avec un joli bagage sur d'autres aspects importants du quotidien.

  • Gabriel

    Il faudra que tu en parles à Julien après. Il a une idée comme ça. Là, les deux. Plus mon cousin coach sportif, c'est bon.

  • Bryan

    Ça explique. Il fait ton ciel. Mais voilà, donc là, moi, j'étais là. En fait, j'ai dit non, non, non, là, je suis hyper bien. En fait, je suis dans mes pensées et je suis en train de réfléchir à tout ça. Donc, je préfère être là dans ce moment de réflexion. Moi, j'adore ça, en fait. J'adore et des fois, je le suis un peu trop.

  • Gabriel

    Mais alors là, c'était dans l'avion, mais typiquement, une semaine normale, tu es chez toi, tu bosses, tu te déplaces un petit peu ou beaucoup, je ne sais pas, pour voir tes clients, etc. Comment est-ce que tu ne fais rien ?

  • Bryan

    Moi ce que j'essaie de faire, c'est que je découvre les bienfaits du soleil. On est de moins en moins exposé au soleil, puisque le monde moderne nous met dans des bureaux avec des lumières néons. Alors moi j'essaie d'aller au soleil assez régulièrement dans la journée. Vous faites des choses le matin aussi ? Non, pas le matin parce qu'il fait trop froid. Et là c'est vrai qu'au-dessus du lit, c'est encore un peu trop tôt dans la saison. Mais la journée, dès qu'il y a du soleil, je vais au soleil pour m'exposer au soleil. Je fais des pauses où je vais à l'extérieur. Et à ce moment-là, je suis toujours avec moi-même.

  • Gabriel

    Pas de musique,

  • Bryan

    pas de smartphone ? C'est important, la musique, c'est un point important que tu abordes. Parce qu'en fait, la musique, c'est un effet hyper bénéfique dans la productivité ou dans la concentration. Les sportifs d'élite, quand tu vois à l'atelier les nageurs ou autres dans tous leurs casques, ça te permet d'être dans ta bulle. Et moi, je le vis aussi, par exemple, quand je dois faire du travail. Je vais faire des concepts ou autre, je sais exactement ce que je dois apprendre comme musique. Et ça me permet d'être concentré longtemps et d'être hyper efficace. La musique, c'est hyper bien. Par exemple, si je vais à l'extérieur, je fais un exemple, des fois, je vais me balader au bord du lac. Jamais je prends de la musique parce que je préfère écouter les oiseaux, l'eau, les sons naturels. Mais par exemple, il y a beaucoup de gens, quand ils courent, ils prennent de la musique. Et ça, c'est hyper bien parce que ça te permet d'être dans le flow, en fait, dans la zone. qui te permet d'être hyper bien avec toi aussi. Donc la musique, il y a deux aspects avec la musique, c'est intéressant parce que là, j'ai développé un atelier pour des enfants, ça va se faire aussi, je pense, deuxième partie de l'année. Et la musique, typiquement, quand tu dois étudier, et c'est drôle parce que ce matin, j'avais un appel, je vais accompagner un jeune de 14 ans qui... qui a de la peine à se concentrer, justement, avec tout l'univers digital autour. Et la musique, par exemple, quand tu veux réviser ou apprendre, il y a des études qui montrent que si tu écoutes de la musique qui t'est familière, c'est hyper favorable, parce que ça va te mettre dans cet état où tu es hyper concentré et tu peux bien être productif. Et si tu mets de la musique... qui n'est pas familière, par exemple tu mets une chanson avec des paroles que tu ne connais pas, en fait ça va te déconcentrer parce que ton attention va être sur la musique pour essayer de comprendre les paroles. Donc il y a vraiment des points très pointus autour de la musique, je voulais juste parler de ça un petit moment, mais il y a des points hyper positifs avec la musique, et chacun de nouveau, moi je vous parle de moi quand je vais au bord du lac, je ne prends pas la musique parce que je préfère écouter le son de l'eau, d'ailleurs je ne me rappelle plus, mais dans le livre je pense que j'ai été enregistré des... On parlait du livre et de la musique, moi j'ai été enregistrer des sons moi-même. Et il y a un moment le lac Léman, ou le lac de Genève, pour les genouvois qui nous écoutent. Et j'ai été enregistrer le lac Léman en fait, pour que les gens quand ils puissent lire, ils entendent le son des vagues locales. C'est des vagues locales. Ouais, ok.

  • Gabriel

    C'est vrai que moi je suis très dans le... Pas de musique quand je cours, j'aime bien justement écouter les oiseaux, le bruit du lac, de la forêt. Ça me change parce que je pense être trop stimulé aussi, donc quand je vais faire du sport de cette façon-là, je préfère... Alors comme tu dis, probablement que c'est... Pas probablement, tu l'as dit, donc c'est très différent, mais je préfère avoir cette... Je suis à l'extérieur, donc je profite de la nature et de ce que l'extérieur peut m'apporter plutôt que le casque tout le temps ou les écouteurs. Je me dis qu'on n'est pas très en avance. Donc je te propose qu'on ne fasse pas de partie 2, mais on enchaîne et on aura un long épisode.

  • Bryan

    Ça me va.

  • Gabriel

    Et c'est d'ailleurs, j'aimerais bien tendre de plus en plus à des longs épisodes comme les podcasts que moi j'écoute, qui sont très longs et qui se consomment comme un livre. T'écoutes un petit peu aujourd'hui, demain, il n'y a pas eu de moment pour ça. Le lendemain, tu fais la vaisselle. tu continues bref c'est une petite parenthèse j'aurais bien voulu que tu proposes un défi de bien-être digital d'une semaine ou de quelques jours ça c'est toi qui juge pour les personnes et comme je t'ai dit on sera probablement en période de vacances, en tout cas en été qu'est-ce que t'aurais comme ça comme défi d'une semaine ? Ou plus.

  • Bryan

    Oui, tout à fait. Alors, moi je pense, il y en a un auquel je pense, mais peut-être c'est déjà le cas. C'est peut-être déjà le cas, mais moi je pense que le moment du repas, en fait, il est hyper important au quotidien. Moi j'ai cette discipline-là depuis toujours, en fait, de quasiment pas avoir de technologie le soir entre 18 et 20 heures. Sauf, comme tu disais toi, appel, téléphonique, urgence. Donc là, ça peut me déranger, je peux répondre s'il y a des choses urgentes, mais autrement, j'essaie vraiment de limiter ça. Donc je pense qu'un défi d'une semaine, si les personnes ne le font pas encore, c'est entre 18 et 20 heures, ou 19 à 20 heures. Chacun, de nouveau, c'est très personnel. Tu parlais du sport avant, comment toi tu le fais, comment moi je le fais. C'est hyper personnel, chacun doit trouver son propre équilibre. Mais je pense que ce moment-là, du soir... Il faut essayer de privilégier des moments qualitatifs où tu n'es pas perturbé par la technologie et favoriser les échanges.

  • Gabriel

    Donc toute technologie ? Toute technologie confondue, télé, smartphone ? Oui, tout à fait.

  • Bryan

    Le moment présent, hormis si tu cherches une recette de cuisine, tu vas sur ton téléphone, tu vois, oui, c'est hyper pratique. C'est nouveau là le paradoxe. Tu recherches ta recette de cuisine, c'est cool, mais après tu vois le tuto, le truc, le... et puis en fait tu as fait 45 minutes. Ben non. Je veux une recette de cuisine. Tu vois,

  • Gabriel

    droite au but.

  • Bryan

    Droite au but, c'est quoi la recette, les trucs, tac, ok, boum, boum, boum, j'y vais.

  • Gabriel

    Et pourquoi jusqu'à 20h et pas jusqu'à coulant de main ?

  • Bryan

    Non, alors pour moi c'était 20h parce qu'en fait après, souvent, c'est devenu comme ça, mais moi après j'ai mes enfants qui vont au lit, donc on a passé ce moment-là convivial. Avec les enfants,

  • Gabriel

    avec la famille, ok.

  • Bryan

    Les échanges, discussions et tout. Et puis après en général moi je suis du soir je suis pas du matin d'accord important de le savoir aussi moi je suis pas du matin je suis du soir et en fait soit je retravaille un moment où souvent je vais faire du sport le soir ah ouais ouais 20h30 normalement 20h30 j'ai toujours fait du football donc la salle c'est pas une passion mais je vois les bénéfices donc j'y vais mais c'est pas une passion donc je vais à la salle Puis après je rentre, c'est souvent 21h30, 22h. Puis après, quand tu as été faire du sport à cette heure-là, tu ne peux pas dormir. Non. Donc là, je refais un peu des trucs. Donc c'est pour ça que moi, j'ai un peu ce rythme-là. Mais après, celui qui est du matin, il ne peut pas avoir ce rythme-là. C'est impossible. Donc, je dirais que voilà. Ça, c'est un conseil un peu bateau peut-être, mais je ne sais pas maintenant. Je n'ai pas une statistique qui dit 93% des personnes en Suisse, entre 10h et 20h, regardent leur smartphone pendant le repas. Mais moi, je privilégierais ces échanges-là en fait.

  • Gabriel

    Donc, le challenge, c'est une semaine, pas d'outils digitaux. ou de moyens digitaux pendant le repas du soir ?

  • Bryan

    Pendant le repas du soir, mais même un petit peu avant en fait. Même un petit peu avant, ce n'est pas simplement le repas, parce que le repas c'est juste 30 minutes. Essayer d'avoir cette intentionnalité, de se dire on fait l'effort, on mène au téléphone de côté. Et en fait, au début ça va être dur, parce qu'il y a aussi un phénomène maintenant, c'est que souvent, souvent, ça c'est spécial ce que je veux dire, mais il peut parfois arriver que tu aies moins de choses à te dire. Parce qu'en fait, tu as déjà tout vu sur les médias sociaux. Ça, c'est une étude qui démontrait. En fait, les gens ont moins de choses à se dire. Parce qu'en fait, quand ils se rencontrent, si tu postes régulièrement, en fait, tu as déjà tout vu. Je connais tout de Bryan, en fait. Puis quand on se voit, puis alors, oui, hier, j'étais là-bas. Ah bah oui, j'ai vu. Ah, d'accord. Puis autrement, toi, j'ai vu que tu étais sur ton podcast. Oui, j'ai vu. Et alors ? Donc, il peut y arriver. Ça peut arriver que le smartphone soit un outil qui permette la discussion aussi de notre monde contemporain. Ce qui n'était pas le cas il y a 15-20 ans en arrière. Donc c'est-à-dire que tu dois être très habitué aussi à la spontanéité, à aborder des sujets peut-être que tu n'abordes pas. Donc c'est un petit travail assez intéressant, tu vois, de réflexion sur soi et puis des échanges que tu peux avoir avec d'autres personnes parce que tout d'un coup, si tu n'as plus ton téléphone, maintenant tu es habitué à dire Ah tiens, il y a un truc là, regarde ! Ah, puis c'est un sujet de discussion. C'est clair. Voilà, donc il faut trouver aussi, il faut réfléchir à ça aussi. Parce que sinon tu te retrouves là, à table, on ne se dit rien parce que d'habitude on a notre téléphone, puis on regarde un truc, puis on parle de ça.

  • Gabriel

    Ouais.

  • Bryan

    Donc il faut pouvoir aussi stimuler ce moment-là, parce que si tu n'es pas stimulé, on revient à la hyperstimulation, tu es habitué peut-être à avoir la télé qui marche, la radio ou autre, tout d'un coup il n'y a plus rien, tu dois redécouvrir ce moment-là où toi-même tu arrives à tout d'un coup argumenter, débattre, discuter, ainsi de suite.

  • Gabriel

    Ça me fait penser à un passage du livre, je vais le lire. Nous pensons être présents, mais en fait nous sommes loin. dans l'attente d'une nouvelle notification ou entre deux activités digitales, entre deux mondes différents. La réalité et la virtualité, comme désunis, scindés en permanence. Un simple regard autour de soi dans les transports publics nous permet de constater ce phénomène de présence-absence. Et ensuite, quelques pages plus loin, tu parles de... Enfin, c'est une personne et tu reprends ce qu'elle dit. Alone, together, soit seul, ensemble. Et là, ça me fait penser à... À ce que tu dis où, justement, finalement, on est seul avec notre smartphone, on connaît la vie de tout le monde, et quand on voit la personne, on n'a plus rien à se dire.

  • Bryan

    C'est effectivement ça. Si tu veux, le premier passage que tu as lu avec Présence-Absence, ça aurait pu être le titre du livre, mais je le trouvais trop abstrait. À un moment, je me suis dit non, c'est trop abstrait, les gens ne vont pas comprendre Présence-Absence. Tapis debout. Ouais. Ça va être un peu... Alors qu'être présent est venu après réflexion en étant beaucoup plus fort parce qu'il y a le mot être, je sens que je dois être là, et la présence. Mais présence-absence, c'est ce phénomène de je suis là, mais je ne suis pas là, qui est illustré par la couverture, où physiquement tu es présent, mais finalement quand tu es sur ton smartphone, tu as ce phénomène d'absorption, ça s'appelle l'absorption, qui fait que tu perds la notion de l'environnement et la notion du temps. Et ça c'est quelque chose qui arrive à tout le monde et c'est comme ça. C'est la même chose que si tu vas au cinéma et que tu es pris dans le film. C'est la même chose si tu regardes une série à la télé et que tu es vraiment absorbé. C'est le même phénomène en fait. Ce qui fait que tu es absent. Et c'est nouveau de pouvoir prendre le contrôle sur ça plutôt que de te faire contrôler par le phénomène d'absorption. Et le deuxième phénomène ici dont tu as parlé c'est Alone Together. Ça c'est une chercheuse américaine qui s'appelle Sherry Turkle qui a aussi creusé le sujet là. Ça date déjà depuis 2011 ou 2012, donc ce n'est pas quelque chose de très récent. C'est qu'en fait, dans la pyramide de Maslow, on a assez tôt le besoin d'appartenance à un groupe qui fait partie de la pyramide de Maslow.

  • Gabriel

    et qui pour un grand groupe de médias sociaux fait partie aussi de leur mission, c'est permettre aux gens de se retrouver dans un groupe. Donc on voit ici le lien entre la pyramide de Maslow, un besoin de l'être humain, et aujourd'hui une plateforme qui permet de combler ce besoin humain mais de manière digitale. Et ce phénomène de l'entogether qui veut dire seul ensemble, c'est que tu peux être dans ta chambre tout seul. Tu peux envoyer des messages à quelqu'un ou à un groupe de trois ou quatre personnes et avoir la même sensation que si tu te vois dans un bar et tu prends un verre. Tu as cette sensation de bien-être, je fais partie d'un groupe, c'est cool. Sauf que la réalité c'est que nous en tant qu'être humain, la capacité à développer cette relation où je te regarde dans les yeux, je vois tes épaules, je vois ton visage, ou j'ai quelques mots avec un smiley, ça n'a rien à voir au niveau de l'expérience humaine. Mais par contre, au niveau du ressenti, tu as quand même le ressenti du bien-être parce que c'est cool, j'ai des copines, j'ai des copains, j'ai des messages. C'est ce qui se passe. Mais la réalité, c'est que tu es quand même tout seul chez toi ou dans ton lit ou quelque part ailleurs. Et tu ne construis pas cette capacité d'échange, de sociabilité et aussi de pouvoir parler d'autres choses. Comme tu le disais tout à l'heure, parce que si tu as déjà tout publié, tu n'as plus rien à dire. C'est un peu là. Je connais tes vacances, je connais ce que tu as mangé hier soir, je connais ta tenue. Donc ça, c'est vraiment des changements fondamentaux sociétaux. Et c'est important de nouveau, je te remercie de me permettre de participer aujourd'hui parce que ça permet aussi de partager ça au plus grand nombre, qui est cette prise de conscience et puis après de permettre à chacun de réfléchir à, effectivement, de plus favoriser les interactions humaines qu'absolument les messages courts avec des smileys.

  • Bryan

    Merci à toi, merci de te battre pour cela et d'avoir cette mission. Ça me fait penser... Il y a ton smartphone là-dedans ? Non ? Non. Tu le mets là-dedans ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai pris ça en fait parce que c'est un partenaire que j'ai et je voulais montrer un peu la démarche qui est hyper intéressante parce qu'en fait ça... Peut-être explique ce que c'est pour les gens qui ne regardent pas. Oui, c'est une pochette ici qui ressemble à une pochette luxueuse. C'est en Italie, tu vois, fait à la main. Donc c'est très chouette. Je mets mon smartphone dedans, j'ai aussi mes cartes. Et en fait, elle a deux compartiments. Elle a un compartiment devant, tu mets ton téléphone quand tu veux l'utiliser. Et derrière, c'est la marque Ferronato. C'est une nouvelle marque, c'est suisse.

  • Bryan

    Tu dis partenaire, ils te sponsorisent ?

  • Gabriel

    En fait, ce qui se passe, c'est que moi, quand j'ai des clients, je peux proposer des solutions de faire un ato pour leurs usages quotidiens. Par exemple, ils ont aussi...

  • Bryan

    Tu crois une com, quelque chose ?

  • Gabriel

    Pas pour l'instant, parce qu'on vient de commencer, donc c'est plutôt un échange où voilà...

  • Bryan

    Toi qui aimes le produit...

  • Gabriel

    Voilà, je le trouve hyper pratique aussi. Et puis la marque, si elles ont des clients qui sont intéressés par le bien-être digital, elle me recommande aussi. Et en fait, ce que je n'ai pas encore expliqué, qui est la partie la plus importante, c'est que tu as une deuxième poche ici. Et le tissu ici permet de couper les ondes. Ça veut dire qu'il y a deux aspects. Eux, leur mission, c'est plutôt la sécurité des datas. Si tu mets ton téléphone ici, en fait, personne ne peut savoir où tu es. C'est-à-dire que tu deviens invisible. Ça coupe les ondes. Et la notion bien-être digital, je parlais d'intentionnalité. Si tu veux être atteignable, tu mets ton téléphone sur la partie devant de la pochette Ferronato. Et si tu veux pas être intelligible, tu mets derrière et là ça coupe les ondes, ça veut dire qu'à ce moment-là tu décides de te couper de ton smartphone.

  • Bryan

    Comme un mode avion.

  • Gabriel

    Voilà, mieux encore parce que mode avion tu peux toujours être visible au niveau de... T'es toujours visible en fait en mode avion. Ici c'est l'étape d'après le mode avion en fait, t'es vraiment invisible. Et en fait l'intentionnalité c'est au moment où tu choisis de mettre le téléphone dans le mode invisible, ça veut dire que t'as choisi de te couper. de l'accès à ton smartphone, tu mets la pochette quelque part un peu plus loin et à ce moment là ça veut dire que dans l'intentionnalité tu prends ce moment où tu veux ne plus être dans ce mode always on comme on dit toujours on et voilà ça sert comme je disais par exemple là quand j'étais à je pense que par exemple pour un des concepts que je vais proposer pour pour ces artistes parce que c'est beaucoup quand j'étais à ibiza c'est beaucoup les artistes aussi qui ont ces problèmes d'ennuis et de concentration Par exemple quand ils sont en tournée, ils pourraient avoir une pochette et quand ils décident d'être bien dans le moment présent, ils pourraient mettre le smartphone dans la partie qui coupe et de profiter du moment où ils sont en train de passer plutôt que d'être hyper connectés. Ça peut aussi être utile pour les sportifs. Et puis ce qu'ils font aussi, c'est pas mal, c'est pour les entreprises. Typiquement, quand il y a des conversations qui doivent être confidentielles, par exemple pour des cabinets d'avocats, tous les collaborateurs mettent les smartphones dans une boîte qui a le même tissu qui coupe les ondes et qui fait qu'ils peuvent discuter en toute tranquillité.

  • Bryan

    Je t'ai posé la question parce qu'il y avait une phrase que j'avais... relevé de ton livre, le simple fait d'avoir un smartphone proche de nous réduit nos capacités cognitives. Et je me demandais si, est-ce que le fait de l'avoir dans une pochette, dans un étui, ou même par exemple, moi je ne vois pas mon écran, parce que c'est une fourre complète. Ah oui. J'aime bien ces fourres-là, j'ai toujours eu ce genre de fourre-là. Donc quand je le pose... Bon, dans tous les cas, je n'ai pas de notif, donc je n'ai rien qui s'allume. Ah ouais, super. Mais par contre, quand je le pose, je ne vois pas l'écran. Et j'en parlais hier avec ce même ami, où justement je lui avais... De quoi est-ce qu'on avait parlé ? Je t'avais dit que j'allais donner l'exemple hier.

  • Gabriel

    C'était le bûcheron.

  • Bryan

    Non, ce n'était pas le bûcheron, c'était autre chose. Bon, c'est égal. Mais ce même ami, je lui disais justement que... Je lui disais qu'en fait, le simple fait d'avoir son smartphone à côté de soi quand on travaille ou autre, il y a neurologiquement, cérébralement, il y a un événement qui se passe et qui fait qu'on va être moins productif. Et il me disait, c'est sûr, si tu as l'écran face, là oui, il va se faire une notification. Par contre, si tu le retournes, peut-être, c'est ce qu'il me disait. Moi, je lui disais, à mon avis, non, ton cerveau... il capte quand même que là, il y a ton smartphone et qu'il y a cette tentation qui est là que tu peux juste le prendre et regarder ce qu'il y a. Je me demandais si, avec une pochette, est-ce que tu réduis un petit peu cette notion-là ou il reste quand même parce que ton cerveau sait que ton smartphone est là.

  • Gabriel

    Alors, c'est pointu, la recherche parlait de ça. Ils plaçaient le smartphone à l'extérieur de la salle. Ah oui,

  • Bryan

    carrément.

  • Gabriel

    Donc pour répondre peut-être à la question de ton ami, alors ça reste des études, c'est pas des études avec des échantillons où ils ont fait ça dans tous les pays du monde. Mais en tout cas, je pense que de ne pas avoir ton smartphone, c'est quelque chose qui est mieux que de l'avoir à l'envers ou avec l'écran. Mais de nouveau, ça reste très personnel. S'il arrive à faire comme ça, tant mieux pour lui. Si tu réfléchis, si tu vois ton smartphone, tu sais qu'il y a des choses qui se passent dessus. C'est ça. Tu es en train de rater. Tu ne les rates pas en fait. Ça dépend de ton état d'esprit aussi. Mais s'il est là, tu vas te dire, ah mince, les notifs, les mails, les WhatsApp, les trucs, ça passe là. Je suis en train de rater. Tu as ce phénomène de FOMO qui s'installe, le fear of missing out. La peur de rater quelque chose qui s'installe. Alors que si tu ne le vois pas, ton cerveau ne va pas être enclenché là-dessus. Donc la pochette, je pense que c'est un super outil, déjà pour l'intentionnalité, dont on parlait tout à l'heure. L'intention de dire, je le mets dans la partie qui coupe les ondes. Donc déjà, je suis invisible et je n'ai plus rien qui arrive sur mon téléphone. Je pense que ça, c'est le premier phénomène. Je décide, je décide maintenant que je ne veux plus être atteignable, je ne veux plus être joignable. Je décide que je veux me concentrer sur lire un livre, sur autre chose. Puis après, effectivement, peut-être que dans une deuxième étape, si tu peux mettre la pochette un petit peu plus loin. et bien tu auras encore plus de bénéfices. Mais je pense que la pochette c'est un super outil, déjà pour t'accompagner quand tu es en déplacement, pour pouvoir dire, imagine tu vas dans un restaurant avec quelqu'un, tu mets ton téléphone dans la partie qui te rend invisible, et bien tu vas te dire, je profite de ce moment-là au restaurant avec cette personne-là. J'ai fait ce geste, en fait je parle de rituel, de routine et de rituel. Si tu installes cette routine et ce rituel avec la pochette, c'est quelque chose qui va favoriser aussi de nouvelles habitudes.

  • Bryan

    Gabriel, on va gentiment clôturer cet épisode. As-tu des recommandations de livres, podcasts ou autres sources ? Peu importe que ce soit dans ce domaine précis ou autre.

  • Gabriel

    Bon, alors si je peux faire un peu de promo personnel. Bien sûr. J'ai une newsletter maintenant qui est publiée deux fois par semaine et qui touche un petit peu toutes ces thématiques-là. qu'on a abordé, enfin c'est plus large, mais voilà ça donne chaque fois des axes de réflexion. Donc tu réfléchis un petit peu à la situation et il y a souvent, ça peut être des exemples personnels ou autres, mais il y a aussi à la fin des actions à mettre en place. Mais de nouveau, ce qui est important de comprendre, c'est que ces changements-là, ils ne peuvent pas intervenir du jour au lendemain en fait. Ils doivent se faire de manière progressive. Je dis toujours ça, mais si je te demande de faire 3 choses en une semaine ou 20 choses en une semaine, il y a de plus fortes chances que les 3 choses fonctionnent que les 20 choses. Donc, dans mon approche, et c'est le cas d'un newsletter, en fait, c'est progressif. Tu as à chaque fois des astuces, des choses, mais c'est jamais 3 choses en même temps. Donc, le lien pour s'inscrire, c'est www.gabrielpitt.com barre oblique newsletter. C'est très simple. Et là, tu arrives sur une page, tu t'inscris. Ça c'est la première chose pour être dans le vif du sujet du bien-être digital. Et puis après au niveau des lectures, moi je ne lis pas trop de romans, mais je lis plutôt des livres sur ce que je suis en train de faire. Il y en a un qui peut être intéressant, ça s'appelle la tyrannie du divertissement, qui pour moi est assez importante parce qu'en fait c'est vrai qu'à force d'avoir de la dopamine... au quotidien, on a beaucoup envie de se divertir, parce qu'on a toujours cette notion de plaisir. Et ça replace un peu dans le contexte, comment est-ce qu'on devrait voir le divertissement aujourd'hui.

  • Bryan

    La tyrannie du divertissement de qui ?

  • Gabriel

    Je ne me rappelle plus.

  • Bryan

    Je pense qu'on le mettra.

  • Gabriel

    Voilà, ça je pense que c'est bien. Et quoi qu'il arrive, je pense que la lecture, et ça c'est un conseil que je donne à mes clients aussi, Et d'ailleurs c'est drôle parce que je discutais de ça, la conférence mardi passé avec la personne qui organisait, elle me disait, c'était une femme qui avait 35 ans, Ouais, j'arrive plus à lire. Avant je lisais des livres 50 pages, sans problème, maintenant j'arrive plus. Et la conclusion de ce qu'elle me dit, je dis Bah oui, c'est le monde dans lequel on vit, hyperstimulation, t'as de la peine à lire tranquillement tes 50 pages, tu peux plus le faire. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients. Et bien évidemment de ne pas commencer à 50 pages, c'est ce que je parlais avant dans l'approche progressive. Tu commences par 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. Parce qu'en fait, la lecture c'est une expérience totalement différente que la consommation de contenu sur un outil numérique. Et même la lecture, si tu prends Wikipédia, avec les hyperliens, tu es tout le temps tenté de cliquer et d'aller plus loin, La lecture, c'est un moment d'évasion. Et en fait, si tu aimes les romans, si vous aimez les romans, ça te permet d'aller encore plus loin que si tu regardes une série à la télé, par exemple, parce que tu vas être dans la pièce. Si tu lis un roman, puis qu'il y a une scène qui se passe dans une pièce, toi, tu vas t'imaginer la pièce, donc ça va faire marcher ton imaginaire à fond par rapport à consommer du contenu passivement sur un écran. Donc la lecture, c'est un outil que je recommande à tout le monde. Peu importe ce que tu lis, mais de recommencer à prendre cette habitude-là de lire 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients en entreprise ou en particulier.

  • Bryan

    Ok. Et toi, comment est-ce que tu te développes ? Comment est-ce que tu continues à apprendre, par exemple ?

  • Gabriel

    Alors moi, je lis. Je lis beaucoup de livres, et là je lis un livre, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré en 2015, il s'appelle Eric Sadin, c'est un philosophe français, il vient de sortir un livre qui est assez technique, je dirais, parce que moi je n'étais pas un grand lecteur quand j'étais plus jeune, je ne lisais pas beaucoup, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la lecture à 25 ans, à part à l'école. Et la lecture je trouve hyper importante, et là j'ai deux formations que j'aimerais suivre. Une, c'est une entreprise néerlandaise. Et en fait, ils ont développé un programme qui est hyper intéressant pour les entreprises, aussi pour les particuliers. C'est que tu as un abonnement annuel et tu as 16 formations différentes. Donc, il y a Growth Hacking, il y a l'analyse des datas, l'IA, enfin vraiment tout ce qui est digital. Parce que moi, je recommande comment bien gérer les outils numériques. mais je dois aussi comprendre comment il fonctionne pour pouvoir mettre la place de mes clients. Donc ça, c'est une formation, elle est à 16 modules. Apparemment, c'est trois modules par année en général par personne qui s'abonne. C'est entre 15 et 20 heures par thématique. Donc voilà, je vais approfondir tout ça. Et puis, il y avait une autre formation qui m'intéressait, mais je n'ai pas pu, ils l'ont repoussé au mois d'octobre. C'était le MIT qui dispensait une formation sur, alors je ne me rappelle plus du nom exact, mais en gros c'était comment assurer la transition digitale en plaçant l'humain au centre. Et moi, je crois beaucoup qu'en fait, mon activité de bien-être digital... Elle ne s'arrête pas au bien-être digital, elle est plutôt orientée sur la transition numérique et comment faire en sorte que l'humain soit au centre de cette transition numérique. Il y a beaucoup d'approches aujourd'hui là-dessus, mais je crois vraiment que c'est quelque chose qu'on doit mettre au centre, au cœur des entreprises. Parce que si tu ne fais pas ça, tu as des risques que ta transition numérique échoue, parce que finalement tu vas avoir des bloqueurs, des personnes qui ne sont pas contentes, des personnes qui ne vont pas comprendre, tu vas perdre en productivité. Donc il y a cette formation-là. Moi, je suis des formations en ligne. Ça, c'est les deux choses qui me permettent de me développer. Et puis, voilà, lecture et formation en ligne.

  • Bryan

    Ok. J'ai une question d'un ancien invité. En l'occurrence, c'était un ancien invité. Quel est ton dernier... Je recommence, pardon. Quel est ton dernier émerveillement ? Donc lui ne savait pas à qui il posait la question.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord. Qu'est-ce que je pourrais dire ? En fait, il y en a plusieurs, mais j'ai parlé avant de ce moment dans l'avion où j'ai dit non, non, je ne veux pas jouer. Je suis dans mes pensées, c'est génial. Et là, je me suis dit, ouais, c'est cool. Mais après, quand je suis rentré à la maison, c'est vrai que j'ai un de mes enfants qui m'a dit, je suis trop content de te revoir. Ça, ça m'a fait chaud au cœur. Je ne suis pas parti longtemps, je suis parti trois jours. Mais ça, ça m'a fait hyper chaud en cœur en fait. Parce qu'après, c'est vrai que toi, t'es pris dans ton truc, tac, tac, tac, ça bouge, tu vois du monde. Là, j'ai rencontré des gens, et si je peux peut-être terminer là-dessus, j'ai rencontré des personnes d'Afrique du Sud, d'Angleterre, du Brésil, des Pays-Bas, d'Allemagne, enfin un peu partout. Et les défis, c'est les mêmes. C'est les mêmes pour tout le monde en fait. Donc voilà, j'étais là-bas à fond, et quand je suis rentré, je suis trop content de te revoir, tout ça. Je dis, ah ! Ça m'a touché.

  • Bryan

    C'était ton dernier merveille.

  • Gabriel

    C'était bien. Magnifique.

  • Bryan

    Gabriel, ma dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Gabriel

    Pour moi, ça va être d'avoir un impact positif autour de moi avec ce que je fais. Et d'avoir des personnes qui me disent super, ça a changé ma manière de faire Pour moi, c'est ça le succès. C'est que les individus... à qui je parle, ils prennent conscience de ça et puis ils changent leur comportement pour vraiment trouver leur équilibre. Et ça pour moi c'est le succès.

  • Bryan

    Pas l'argent ?

  • Gabriel

    J'ai lu une phrase à l'époque qui disait si t'es passionné, que tu vas, tu fais ce que tu veux, ça ça va suivre en fait. Donc moi je pense qu'on est dans un monde... où effectivement, l'argent c'est un moyen en fait, c'est quelque chose qui est à ton service, tu ne dois pas toi devenir serviteur de l'argent, tout comme la technologie d'ailleurs,

  • Bryan

    c'est un peu analogique.

  • Gabriel

    Mais non, si tu veux l'argent, c'est quelque chose qui doit te donner des opportunités pour accomplir ta mission, si je peux dire ça. Mais je ne veux pas dire non plus... Je suis là-dedans, je suis motivé, c'est une passion, je fais ce que j'ai à faire. Et puis il y a des défis, je les relève au quotidien pour pouvoir partager ce message-là. Que chacun puisse trouver son propre chemin dans ce monde hyper connecté qui change très vite, finalement.

  • Bryan

    Je dis ça parce que tu seras le 41e épisode et il n'y en a pas... un ni une qui a cité l'argent. Après, je suis content. Ça veut dire que on a plus ou moins les mêmes valeurs avec les invités qui viennent sur ce podcast. Parce qu'effectivement, on ne va pas non plus dire que l'argent ne fait pas le bonheur, ou en tout cas ne contribue pas, tu sais, cette fameuse phrase. si on a ou quand on a des problèmes d'argent il y a quand même une source de préoccupation qui est très grande et donc ça nuit à ton bonheur mais en même temps je suis content que tu l'aies dit alors moi je l'avais pas forcément entendu Mais pour moi, c'est évident que si tu fais dans ta vie de tous les jours, en tout cas de manière générale, des actions pour lesquelles tu es content, satisfait, tu es passionné, tu cherches à avoir un impact. Alors, si l'argent ne vient pas, mais disons qu'au moins suffisamment pour vivre, tu seras content. Et s'il vient, tant mieux.

  • Gabriel

    C'est ça.

  • Bryan

    Tu ne vas pas à la recherche de cet argent, de ce côté financier. Finalement, une phrase que j'aime beaucoup, c'est le succès. Et donc là, on parle plutôt financier. Donc le succès financier quand tu lances un projet n'est pas garanti. Par contre, toutes les galères que tu vas rencontrer pendant le chemin, ça c'est garanti. C'est sûr que tu vas en avoir. Donc si tu apprécies et si tu fais... les choses pour la bonne cause disons, je dis bonne cause ta cause, celle qui t'anime celle qui t'importe peu importe, au final, que t'arrives que t'arrives pas oui,

  • Gabriel

    puis il y a aussi une autre richesse dont on n'a pas parlé c'est l'expérience et ça, ça n'a pas de valeur de pouvoir Augmenter tes expériences, échanger, ça n'a pas de valeur. Tu ne peux pas mettre de valeur là-dessus. Et je pense que, voilà, je pense qu'effectivement, accumuler des expériences, c'est quelque chose qui t'enrichit énormément. Bonne ou mauvaise, parce que tu sais comment ça va. Ce n'est pas tous les jours que tu n'as que des bonnes nouvelles, et puis tout se passe bien, et puis tu vas de l'avant. Alors, c'est cet enrichissement-là qui, à mon avis, est le plus important. C'est de pouvoir avoir de nouvelles expériences et puis de pouvoir apprendre de ces expériences-là, puis de se dire, tiens, ça je ne fais plus, ça je continue, ça ça marche, ça ça ne marche pas, là je n'aurais pas dû faire comme ça. Et ça, c'est ce qui te permet de grandir aussi dans cette vie dans laquelle on est. Et peut-être pour, si je peux me permettre, mais on revient sur ce temps, parce que le temps, c'est une ressource qui n'existe qu'une seule fois. C'est-à-dire que si tu n'as pas maximisé ton temps pour faire ce que tu fais, il est perdu définitivement, tu ne l'as plus à disposition. Ce temps qu'on a aujourd'hui, il ne sera plus jamais disponible une deuxième fois. C'est pour ça que je milite aussi pour ce bien digital, pour cette notion de temps. Parce que si tu perds trop de temps sur les écrans, c'est du temps que tu ne peux plus récupérer. Il est perdu à jamais. Et la réalité, c'est que la vie passe très vite. Moi, j'ai l'impression d'avoir encore 22 ans dans ma tête, mais j'en ai 22 de plus. Donc tu le ressens. Et je crois que la prise de conscience sur les aspects technologiques, c'est aussi la prise de conscience du temps qui passe très vite. et qu'en fait on n'a pas le temps de perdre son temps aujourd'hui. Et à travers les expériences dont je parle, moi j'essaie aussi de maximiser mon temps pour être sûr de mettre mon focus sur ce qui est le plus important pour moi, parce que la vie passe hyper vite.

  • Bryan

    Et Gabriel, où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Gabriel

    En fait, le plus simple c'est de m'envoyer un petit mail si vous avez intérêt. Je crois que ça c'est vraiment le moyen le plus simple, parce que j'essaie aussi de centraliser tous mes moyens de communication. même si je suis disponible aussi sur d'autres plateformes. Donc mon adresse, c'est gabriel.mydigitalhabits.com. Très simple, gabriel.mydigitalhabits.com.

  • Bryan

    On le mettra dans la description.

  • Gabriel

    Ah ben voilà, c'est plus simple encore. Si vous avez envie de partager des choses avec moi là-dessus, vous m'envoyez un petit mail et puis après on se contacte avec plaisir.

  • Bryan

    Super. Merci beaucoup, Gabriel.

  • Gabriel

    Avec plaisir. Merci pour l'accueil.

  • Bryan

    Merci à toi d'être venu. volontiers c'était top à bientôt ciao ciao merci d'avoir écouté l'épisode volontiers et pour m'aider à continuer abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur Youtube n'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse bon été à toi ciao ciao

Share

Embed

You may also like

Description

Savais-tu qu’en 2023, il était estimé qu’on passait 5h par jour sur nos smartphone? C’était donc pour moi évident qu’il fallait aborder la thématique du bien-être digital!


Dans cet épisode, j’échange avec Gabriel Pitt, c’est un expert en bien-être numérique. Il nous donne les éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, les bonnes habitudes à prendre, on parle de l’économie de l’attention et il donne un défi d’une semaine que je te recommande de tester.


Sommaire de l'épisode:

(00:00) Intro

(00:37) Intro Bryan

(01:52) Début de l’épisode

(06:42) Qui est Gabriel?

(11:14) Pourquoi le bien-être digital?

(19:42) Qu’est-ce que le bien-être digital?

(26:22) Les clients ou public cible de Gabriel

(35:39) Les 4 éléments importants dans le bien-être digital

(43:18) Ses solutions pour la gestion digitale

(48:04) Quelles habitudes de consommation en vacances

(56:03) Double authentification

(01:07:04) Ne rien faire

(01:21:51) Défi d’une semaine dans le bien-être digital

(01:34:54) Smartphone visible ou ‘invisible’

(01:38:53) Des sources qu’il recommande

(01:45:26) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:46:54) Le succès

(01:53:08) Fin et remerciements


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gabriel

    Je prends l'exemple d'un client qui passe 8 heures par jour sur son smartphone. Il m'a dit Ah, moi là, je suis un peu bloqué. Comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques. Tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration.

  • Bryan

    23 minutes.

  • Gabriel

    23 minutes, oui. Ce qui est vraiment important, parce que moi, je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines.

  • Bryan

    On est des singes en costard sur LinkedIn.

  • Gabriel

    Oui, oui. Et je me dis que là, il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé.

  • Bryan

    Qu'est-ce que tu aurais comme défi d'une semaine ? Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructures informatiques, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Est-ce que tu savais qu'en 2023, il était estimé qu'on passait 5 heures par jour sur nos smartphones ? C'était donc pour moi évident qu'il fallait aborder la thématique du bien-être digital. Dans la suite de l'épisode, on échange avec Gabriel Pitt, c'est un expert en bien-être numérique. Il nous donne des éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, des bonnes habitudes à prendre. On parle de l'économie d'attention et il donne un défi d'une semaine que je te recommande de tester. Pour m'aider à grandir et donc de continuer, je te demande une seule chose, c'est de t'abonner à la plateforme de podcast sur laquelle tu l'écoutes et de laisser une note. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram, at bryanumana.swiss. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute ! Gabriel, tu recommandes d'avoir un réveil analogique. Pourquoi ?

  • Gabriel

    Aujourd'hui, avec l'avènement de la technologie, c'est vrai qu'on est entouré par les outils numériques. Le matin, quand on se réveille, pour la plupart des gens, on a tendance à avoir son smartphone comme réveil. Ce qui fait que dès la première minute, quand on se réveille, on va prendre son téléphone et ensuite on va consulter les différents... les différentes messageries, les différentes boîtes mail, les informations. Et dès le réveil, toutes ces informations t'amènent quelque part où tu ne veux pas être. C'est-à-dire que tu vas peut-être avoir du stress, de la pression, de la peur. Si tu prends les nouvelles du monde, c'est des news parfois anxiogènes. Ça t'amène quelque part où tu ne veux pas être et ça t'empêche de te concentrer sur toi-même. Donc le but en prenant un réveil allergique, c'est justement de ne pas tout de suite au réveil Plonger dans le monde digital et de l'information continue et des choses et d'autres qui ne vont peut-être pas t'influencer de manière positive, c'est te permettre de prendre du temps pour te concentrer sur toi-même, sur quelles sont tes envies, comment tu te sens, quels sont tes objectifs, par exemple de ta journée, de la semaine, du mois, de l'année, des cinq prochaines années. Mais vraiment prendre ce moment pour être avec soi-même et c'est quelque chose aujourd'hui, avec la technologie qui est omniprésente. qui nous arrive de moins en moins de pouvoir avoir cette liberté d'être avec soi-même. Et en faisant ce geste d'avoir un réveil anagique, et bien effectivement tu peux te concentrer sur toi et sur ce qui est important dans ta vie plutôt que de se concentrer sur plein de choses qui sont des facteurs externes.

  • Bryan

    Donc les personnes que tu suis, que tu conseilles, que tu coaches, les entreprises, on en parlera après, je ne sais pas jusqu'où tu vas. Typiquement, tu leur recommandes un réveil analogique, mais si le smartphone est à côté du réveil, ou s'il est juste dans la salle de bain où tu vas aller juste après ça, est-ce qu'il n'y a pas quand même ce réflexe, cette habitude de le prendre et tout de même de regarder ton fil d'actualité, les nouvelles ?

  • Gabriel

    Alors, en fait, ce qu'il faut considérer, c'est... La fonction, la fonctionnalité de toutes les pièces chez nous est typiquement, alors il y a plusieurs fonctions dans une chambre à coucher, mais la première c'est le sommeil. 7 à 8 heures.

  • Bryan

    On est d'accord.

  • Gabriel

    Et en fait, le but c'est de ne pas avoir ton téléphone dans ta chambre à coucher puisque la fonctionnalité numéro une c'est le sommeil. Je prends un autre exemple, c'est la salle de bain. effectivement elle a d'autres fonctions que celle pour laquelle parfois on l'utilise. Et la même chose, on a cette tendance à aujourd'hui ne plus pouvoir se séparer de notre smartphone. C'est devenu notre compagnon, c'est un paradoxe parce qu'il sert à beaucoup de choses positives, mais en même temps, parfois on s'en débarrassait mais on n'arrive pas. Donc ton point est hyper valide, le but c'est pas d'avoir Réveillé la Logique et le téléphone qui est juste posé à côté parce qu'en fait il n'y a pas d'effet positif, tu vas éteindre ton Réveillé la Logique et prendre ton téléphone. Le but c'est d'avoir le téléphone dans une autre pièce. Et je dirais que ce qui est vraiment important, parce que moi je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines. et des routines qui durent dans le temps. Ça veut dire que si tu prends un réveil analogique et que tu fais deux réveils la semaine avec ton réveil analogique et que tu reviens à ton smartphone le troisième jour, en fait, tu n'installes pas d'habitude sur le long terme. Donc là, c'est vraiment... Mon rôle à moi, en fait, c'est d'aider les personnes à avoir toute cette partie compréhension de pourquoi aujourd'hui on a ces réflexes. Et puis ensuite, c'est de mettre en place un plan avec des routines à la maison, au travail, dans les moments sociaux quand on est avec... nos connaissances, nos amis. Et une fois que tu as pris conscience de ça, tu as un plan qui te permet ensuite de prendre des actions et de faire en sorte que typiquement le matin, tu n'as pas ton téléphone qui est à côté de ton réveil, mais les deux autres pièces. Et ça devient une routine tous les matins de travailler avec ton réveil logique. Comme par exemple le brossage de dents, où le matin, on a nos routines, on se réveille, on s'habille, chacun sa routine personnelle. En fait, la gestion de ton téléphone, ça devient une partie de cette routine-là. et qui fait qu'à force de la répéter, tu arrives gentiment à perdre ces habitudes qui ne sont pas les meilleures dans ton quotidien.

  • Bryan

    Et justement, tu as énuméré quelques points de ta formation Master Your Digital Habits, dont on va parler plus tard. Avant qu'on continue, parce que tu as déjà donné des éléments, tu as parlé de bien-être digital, qui es-tu Gabriel ?

  • Gabriel

    Alors en fait moi j'ai, c'est ce que j'explique dans le livre, moi j'ai grandi à la campagne, mon père était agriculteur donc...

  • Bryan

    Ton livre d'ailleurs qu'on a ici, être présent, prenez aux mains vos habitudes digitales et dont on parlera aussi.

  • Gabriel

    Oui exactement, donc moi j'ai été proche de la nature quand j'étais petit et puis c'est vrai que la vie était assez simple entre guillemets dans le sens où voilà on avait l'école, le foot, les copains, on jouait dehors et voilà les activités à la ferme, c'était assez simple. Et ensuite de ça, je me suis passionné étonnamment à 13-14 ans pour la musique électronique. J'ai commencé à être DJ, j'avais des platines. C'est devenu ma passion, la musique. Et ensuite, j'ai eu de la chance parce que mes parents étaient hyper cool et ils m'ont soutenu dans ça. Alors qu'ils auraient pu se dire, tu fais quoi ? Musique électronique ? C'est vrai que mes parents étaient hyper impliqués aussi dans la vie du village. C'était une très forte ouverture d'esprit. Après, je suis parti là-dedans. Je travaillais, j'étais DJ. Après, j'ai commencé à monter des événements. 300 personnes, 700 personnes, 1000 personnes, 2000 personnes. Ensuite, j'ai voulu apprendre le suisse-allemand vers la vingtaine parce que je me suis dit qu'on est suisse, mais on ne peut pas se parler avec un... On ne peut pas se parler avec nos collègues, nos concitoyens, donc tu vas à Berne, tu essaies de parler un peu allemand, celui que tu as appris à l'école, et puis tout d'un coup, on te répond en français directement. Je suis parti à Zurich à 21 ans, pendant deux années. Là, j'ai travaillé dans différentes activités de promotion, dans les événements et autres. Après, je suis resté vraiment en contact avec toute la partie suisse-allemande tout au long de ma vie, parce que j'ai un réseau. en Suisse allemande, donc j'ai adoré cette partie de ma vie. Et puis après, je me suis orienté plus sur la gestion de marque, en étant dans une unité nationale, gestion de marque, sponsoring. Après, j'ai changé d'entreprise, avec une entreprise dans le luxe. Ça, c'était aussi une belle expérience, gestion de marque toujours. Et puis par la suite, j'avais un sentiment que de travailler toujours pour une seule marque, c'était un petit peu lassant. Ça manquait un peu de challenge, mais surtout d'ouverture. Alors après, j'ai intégré d'autres entreprises, mais plus les entreprises dont le siège était à Zurich. Et moi, je m'occupais de développer la Suisse romande. Donc il y a une entreprise, c'était de l'événementiel. Et là, c'était des jolies entreprises, entre 30 et 50 collaborateurs. Et voilà, on avait justement tout type d'industrie. Et ça, je trouvais superbe, justement, en termes de... D'expérience, c'était plus seulement une industrie, un produit, une marque, mais vraiment une ouverture beaucoup plus large, avec le tourisme, l'automobile, enfin voilà, vraiment des marques diverses et variées. A la fin de tout ça, j'ai toujours la passion de la musique qui m'a accompagné. Mais à un moment, tu ne peux pas travailler. Moi, j'ai aussi des enfants, donc je ne peux pas travailler, avoir une vie de famille et puis être tout couché à 4h du matin et puis le dimanche matin à 8h, aller faire des activités avec tes enfants. Donc la musique est toujours une passion, mais c'est plus occasionnel.

  • Bryan

    Toujours électronique ?

  • Gabriel

    Oui, toujours électronique. Et puis j'ai intégré aussi, dans mon livre, de la musique. Justement pour augmenter l'expérience de lecture en ayant des sons que j'ai intégrés moi. Je m'éloigne un peu, je parle déjà du livre, mais ça me plaisait d'avoir cette touche aussi qui correspond à qui je suis. Et puis voilà, après, je me suis lancé dans ce domaine du bien-être digital parce que j'ai senti qu'il y avait un besoin sociétal. Et voilà, je me lance des défis parce que finalement, je vois que ça touche vraiment tout le monde. dans les entreprises, dans ta vie privée, les familles, les enfants, les sportifs, les artistes. C'est vraiment très large. Il n'y a pas vraiment de différenciation. Si tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques.

  • Bryan

    Mais pourquoi le bien-être digital ? Pourquoi ? Donc tu dis justement que tu as commencé à... passionné à chercher à propos de ce domaine là mais pourquoi alors dans le livre justement tu dis qu'une fois tu es un concert et puis à cet enfant qui est là dos au concert exact avec son accent mobile ça c'est percutant et voilà il ya un problème on est dans un concert et puis on va filmer le concert alors qu'on pourrait vivre le moment présent, être présent comme le nom de ton livre. Donc pourquoi le BNN Digital ?

  • Gabriel

    En fait, je suis retombé sur des posts que j'avais partagés sur un grand réseau social de l'époque qui date de 2011. Et c'était une explication où tu voyais un couple dans un lit et les deux étaient dos à dos et regardaient leur smartphone. Ça, c'est de 2011. Donc je reviens un peu aux sources où, il y a 13 ans, sans vraiment m'en rendre compte, ça me surprenait déjà en fait. Et puis après, j'ai encore le souvenir, en 2016, je partageais une vidéo d'ailleurs que j'ai intégrée dans le livre qui montre comment le futur pourrait être. avec la réalité augmentée si on a toujours le monde réel et on rajoute une couche avec la réalité virtuelle et augmentée qui nous permet justement d'avoir une superposition du monde physique et du monde digital en permanence. C'est un artiste anglais qui a justement démontré ça et ça c'était 2016 donc ça fait presque 8 ans maintenant. Je l'ai d'ailleurs contacté si je pouvais prendre sa vidéo pour la mettre dans le livre. Et donc ce que je veux dire par là, c'est que ça remonte déjà à un petit moment où j'avais toujours cette réflexion-là. Il y a quand même un truc bizarre avec ça. Et en 2018, c'est là où je me suis rendu compte sur moi-même en fait. Je travaille dans une agence de relations publiques dont je parlais tout à l'heure. Et c'est vrai qu'on était dans ce flux tendu. 7h du matin, pas de réveil analogique, pour reprendre l'exemple du départ. 23h, fin de la journée, du matin au soir. Hyper connecté, rythme hyper soutenu de travail, beaucoup de messagerie différente pour avoir plein de messages. Et finalement, tu es là, mais j'utilise quoi comme messagerie ? Ah, il faut encore aller sur la boîte mail, LinkedIn. Bref, beaucoup de messagerie. Et je me retrouve de temps en temps à regarder un match de Champions League. Ça, c'est l'exemple que je donne. Je l'ai donné par exemple le mardi pendant la conférence.

  • Bryan

    J'ai donné cet exemple hier à un pote. Ah,

  • Gabriel

    c'est vrai ? Ouais. Donc, match de Champions League. Moi, je regarde plutôt la deuxième partie quand il y a les grands matchs. Et je regarde et en fait je n'arrive pas à me concentrer sur le match et je me dis même ce match est nul. Il n'y a pas de rythme, il ne se passe rien, il n'y a pas d'action, qu'est-ce qui se passe ? Et la réalité c'est que je pense que l'évolution des sportifs aujourd'hui, tous les sportifs progressent. Si on prend le sport il y a 20 ans aujourd'hui, il y a des nouvelles choses qui se font dans tous les sports. Ça veut dire qu'aujourd'hui les sportifs sont au top de leur performance, au top de ce qu'ils peuvent faire. Donc ce n'est pas le match qui est trop lent. C'est en fait moi qui suis hyper stimulé. Et comme tout d'un coup il n'y a pas assez de stimuli à travers le match, je prends mon téléphone et je regarde ce qui se passe sur Instagram, enfin ces choses-là pendant le match. Et je me dis que là il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé. Et ça c'est aussi en parallèle de cet enfant-là, cette prise de conscience. Je me dis... Il y a un bug, il y a un bug, et on doit faire quelque chose. Et après, bon ben voilà, j'ai passé la quarantaine, puis quand t'arrives à 40 ans, t'as fait un peu la moitié de ta vie, entre guillemets. Donc tu réfléchis un peu à tout ça, tu te dis, bon ben, qu'est-ce que je vais faire pour ces prochaines années ? Et en fait, moi j'ai toujours fait du... Pendant 20 ans, j'ai fait du marketing et de la com pour d'autres marques. J'ai aussi essayé de monter une start-up qui était en Belgique et de développer le business en Suisse. Enfin bref, voilà, différentes expériences. Et je me suis dit, à un moment, j'ai plutôt envie de faire quelque chose pour moi, plutôt que de le faire pour les autres, parce que je l'ai fait maintenant assez longtemps pour les autres, donc je vais le faire pour moi. Et c'est comme ça que je suis parti dans cette thématique-là. Et puis l'autre aspect important, aussi, je me suis toujours dit, il y a un livre qui s'appelle Blue Ocean, Red Ocean. Et je me suis dit, je ne vais pas aller dans un océan où c'est déjà plein. Il faut aller dans une thématique où il n'y a pas grand monde. Et c'est vrai que c'est devenu ma passion, c'est vraiment une passion, c'est vraiment une passion. Je me sens en mission et chaque fois que j'en parle, j'ai très rarement des gens qui me disent Oh non, bah c'est super, il y a toujours quelqu'un qui a une expérience à me raconter avec ça. Et je pense qu'il y a vraiment un enjeu sociétal, parce qu'aujourd'hui, on a la tête dans le guidon, c'est ce que je dis aussi tout le temps, on a la tête dans le guidon, que ce soit sur ta vie privée, ta vie professionnelle, on a vraiment la tête dans le guidon, la technologie elle s'installe et... très très rapidement, si on prend l'évolution moi j'aime bien prendre cet exemple des vidéos avant on postait que des photos et tout d'un coup on est passé à la vidéo moi je dis toujours, j'ai des amis si en 2010 je leur aurais dit tu verras dans 10 ans tu vas te filmer au restaurant en train de montrer ce que tu es en train de manger ou tu te balades, tu vas filmer toi et ta famille ou tu vas skier, bref n'importe quoi puis tu vas filmer et tu vas le partager aux autres si j'avais dit ça à mes amis il y a 10 ans en arrière ils m'auraient dit non On t'a cinglé, c'est pas possible, on va jamais faire ça ! Et aujourd'hui, tout le monde fait des vidéos et de nouveau, ce que j'aimerais préciser ici pour les auditeurs, les gens qui vont nous regarder, c'est que personne ne doit se sentir coupable. Moi je blâme pas les utilisateurs parce que c'est ce que je disais il y a quelques instants, tout a été très très vite, ça s'est installé dans nos vies sans vraiment qu'on puisse s'en rendre compte. Parce que ces usages-là, aujourd'hui c'est devenu des habitudes, donc on ne se pose plus la question quand on prend son smartphone pour aller checker s'il y a un truc qui s'est passé. On le fait simplement. Et c'est pour ça que les auditeurs ne doivent pas se sentir jugés, blâmés ou coupables. Parce qu'en fait, tout ça, c'est un peu installé à notre insu. Et par contre, ce que je dirais, c'est que c'est la responsabilité de chacun de prendre conscience. Et je te remercie pour ton invitation, parce que justement, avec ce podcast, ça va permettre aussi à d'autres personnes de prendre conscience de la situation et des défis qu'on rencontre et d'avoir une approche plus... déjà réfléchi, tu vois, sur ah tiens peut-être effectivement que là j'ai peut-être pas besoin de prendre mon téléphone, je bois un verre avec Bryan bon ben je vais rester là avec Bryan à boire mon verre avec lui puis échanger avec lui plutôt que tout d'un coup où il y a eu la discussion, ben prendre mon téléphone puis aller dessus parce que je suis hyper stimulé, c'est pas de ma faute, mais malheureusement là je vais vite checker un truc parce qu'il y a un blanc puis toi qui ne prends pas ton téléphone tu dis ben je suis avec toi, on prend un verre, pourquoi tu prends ton téléphone, c'est pas cool voilà.

  • Bryan

    Alors toi tu es en mission Dans ce domaine-là, moi pas. Donc c'est vrai que, tu le dis dans le livre, il me semble, en tout cas je t'ai entendu le dire dans différents entretiens, il faut être responsable, il faut se responsabiliser, mais par contre, il ne faut pas non plus se blâmer. Moi je trouve que les gens devraient se bouger un peu plus. Tu vois, je trouve que... Alors effectivement, c'est arrivé très rapidement. Mais en même temps, comme tu dis, à un moment donné, quand on est les deux au resto et puis toi, tu sortes en attelle parce que tu as reçu une notif WhatsApp ou pire encore, parce que tu vas aller regarder les stories sur Instagram. Pour moi, c'est ta responsabilité de gérer mieux un peu toute cette partie là. Après, je fais le parallèle avec les coachs sportifs. Tu ne vas pas blâmer les gens parce qu'ils ont des mauvaises habitudes. Là, on parle justement des habitudes. Et justement, c'est leur job aussi de faire en sorte que les gens veuillent faire du sport, avoir une alimentation équilibrée, etc. Qu'est-ce que le bien-être digital, alors ?

  • Gabriel

    En fait, le bien-être digital, il n'y a pas... pour moi, il n'y a pas un modèle ou une norme, parce qu'en fait, ça doit correspondre aux attentes de chacun. Et c'est une notion d'équilibre et de pertinence. C'est-à-dire que moi, je ne dis pas aux personnes de ne pas aller sur les médias sociaux. Par contre, le but, c'est que si tu décides d'aller 5 minutes, eh bien, tu peux choisir d'aller 5 minutes et le faire. Et ça, c'est cette notion d'équilibre et de pertinence. Et aujourd'hui, en fait, c'est très difficile parce que tu parlais de responsabilité tout à l'heure. En effet, il y a cette partie responsabilité. Mais ce qui se passe quand tu es sur ton smartphone, c'est que ça t'amène beaucoup de... Ça satisfait beaucoup de choses de la nature humaine, comme la curiosité. Tu as beaucoup de dopamine qui t'amène des plaisirs instantanés, qui est généré par les différentes choses que tu peux avoir sur les médias sociaux. Et c'est vrai que c'est plus difficile, par exemple, si tu compares... Moi, je compare beaucoup ça au sport et l'alimentation, c'est deux bonnes bases de comparaison. Si tu veux, les mécanismes, ils sont plus complexes que l'alimentation ou que le sport, parce que c'est vraiment... des choses au niveau du psyché qui sont engagées et qui font que tu vas passer du temps dessus. Et il y a cette notion d'habitude de réflexe et de stimulation qui sont permanents. Je pense que ça, c'est les éléments principaux. Et je reviens sur cette notion de bien-être pour répondre à ta question. Moi, je pense que si je dois donner une définition, c'est que chacun puisse vraiment comprendre comment tout cela fonctionne. Pour pouvoir se dire, eh bien ça c'est comment j'ai moins envie d'utiliser la technologie, je la contrôle et elle m'amène de la plus-value dans ma vie, ce qui va me permettre d'atteindre mes objectifs. Ça je dirais que c'est une définition qui correspond assez bien, c'est de développer une relation long terme et équilibrée avec la technologie. Mais ton usage à toi ne sera pas le même que le mien, que Pierre, Paul, Jacques ou Jean ou Pauline ou Ingrid, parce qu'en fait on aura différents besoins et différentes manières d'utiliser. Et ça doit correspondre à ce que chacun définit pour lui comme un bon usage. Par exemple, ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Et le but, c'est de réussir à se concentrer sur ce qui est positif pour toi et de pouvoir éliminer ce qui n'est finalement pas positif. Donc, je reviens sur les médias sociaux. Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être hyper inspirantes dessus, qui vont te permettre de te dépasser. Imaginons que tu aimes un certain sport, je sais pas moi, tu adores l'équitation et puis tout d'un coup tu trouves voilà les cinq meilleures personnes qui sont dans ce domaine là et tu les suis régulièrement et tu vois ce qu'ils font et puis ça va améliorer ta technique tu vas pouvoir comprendre des choses et ça c'est hyper positif si tu prends des chaînes par exemple où tu peux regarder des vidéos il y a tellement de tutoriels gratuits, libres où d'autres personnes partagent leurs savoirs offert à d'autres personnes, que ça c'est des choses magnifiques auxquelles il ne faut pas renoncer du tout. Mais de nouveau, je donne un exemple tout simple. Si tu as une heure de temps, est-ce que tu regardes un tuto pendant une heure et puis après tu dis ah bah c'était cool ou tu prends plutôt 20 à 30 minutes pour regarder un tuto et les 30 minutes qui suivent, tu mets en œuvre ce que tu as appris, tu le mets en action. Et là, c'est une question de nouveau d'équilibre et de pertinence. Si tu as appris une heure mais que tu n'as pas appliqué ce que tu as vu... ça va être difficile d'avoir des bénéfices par contre si tu dis j'ai une heure de temps, je prends 30 minutes pour savoir comment planter des tulipes et qu'après tu plantes des tulipes là tu as les bénéfices d'avoir pris 30 minutes sur le web pour avoir des tulipes chez toi qui sont cool et qui égayent ta journée c'est clair et il

  • Bryan

    y a un moment j'avais le retour, je ne me suis pas encore relancé sur TikTok moi je suis assez... Instagram, je l'ai créé, j'ai créé mon compte quand j'ai lancé mon podcast. Au début, je ne pensais pas et je ne voulais pas créer Instagram. On a commencé en mars à créer des shorts,

  • Gabriel

    des reels et autres.

  • Bryan

    C'est très récent. Et TikTok, c'était juste avant en parlant avec Matthieu Corthésy. Épisode je ne sais plus combien. Si vous tapez Mathieu Cortési et Bryan Umana, l'épisode sortira. Je ne sais plus si c'est pendant l'épisode ou après, donc en off, il me dit que c'est pertinent pour moi d'utiliser TikTok. Et après, en réfléchissant, en parlant, j'ai eu des retours, mais tu ne vas pas utiliser TikTok, c'est pour les jeunes, les très jeunes. En plus, c'est des vidéos, ce n'est pas intéressant. Mais en fait, si par exemple... Avec tous les épisodes que j'ai maintenant, je publais des moments percutants, impactants des invités qui, selon moi, je suis un peu biaisé, mais selon moi, mes invités... donne des informations intéressantes, pour moi c'est que bénéfique. Si je repartage ça sous forme de 30 secondes, 10 secondes, peu importe. Donc c'est là où effectivement, je te rejoins complètement, je trouve qu'en fait il faut vraiment l'utiliser comme un outil à notre faveur plutôt que contre notre faveur. Et là, je rebondis sur une vidéo que tu as mise de Barack Obama dans le livre où justement il... Il fait une conférence, je crois que c'est à l'université de Stanford, où il parle des réseaux sociaux, des médias sociaux, où il dit effectivement, utilisons tous ces outils pour nous, pour évoluer, pour avancer. Et typiquement, aujourd'hui, il y a l'intelligence artificielle. Donc pareil, utilisons-la pour développer, pour nous aider, en revenant sur les shorts et autres, opus clip pour toute cette création de contenu. Donc voilà, je pense que je te rejoins complètement. Il faut juste, entre guillemets, juste, c'est là où réside la complexité, pouvoir l'utiliser et se sentir bien avec ces différents outils. Et toi donc, Gabriel, qui sont tes clients ? Comment est-ce que... Bon déjà, comment est-ce que... Toi, tu gagnes ta vie dans le sens, voilà, tu as écrit un livre, tu fais des conférences. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

  • Gabriel

    Alors en fait, mes clients, c'est soit des coachings individuels, pour des personnes qui se rendent compte, voilà, je passe trop de temps.

  • Bryan

    Monsieur, madame,

  • Gabriel

    tout le monde ? Voilà, exactement. Je prends l'exemple d'un client, il passait 8 heures par jour sur son smartphone, il m'a dit, ah, voilà, je suis un peu bloqué, comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Et je l'ai accompagné, donc moi, j'ai... Le but, ce n'est pas de faire des aspects commerciaux, mais j'ai un accompagnement qui dure plusieurs semaines. Et ça dépend du type de personne, parce que forcément, si tu t'adresses à un dirigeant d'entreprise, direction, ou à un entrepreneur, ou à un particulier qui est employé, ce ne sont pas les mêmes dynamiques au quotidien. Ils n'ont pas les mêmes besoins, ils n'ont pas les mêmes ressources-temps. Donc là, c'est un accompagnement qui dure, parce qu'on parle de changement d'habitude. Et tu as certainement vu déjà 21 jours pour... Et en fait, changer d'habitude, ça ne prend pas 21 jours. Ça, c'est quelque chose qui a été repris par les médias à l'époque. Je ne vais pas aller dans le détail, mais ce n'est pas 21 jours. Déjà, c'est propre à chacun. Tu ne peux pas dire une norme 21 jours et puis c'est la même chose pour tout le monde. Ça dépend de plein de paramètres. Mais voilà, c'est une formation qui se fait entre de l'accompagnement coaching pour les particuliers et une formation en ligne. Et j'envoie également aussi une box chez les gens. parce qu'ils ont besoin d'avoir des activités chez eux physiques pour pouvoir changer les habitudes. Moi, j'ai inventé cette méthode. Je trouvais que...

  • Bryan

    Cette box, c'est quoi ? Ça comprend quoi ?

  • Gabriel

    Si tu veux, c'est un peu ma formule magique. Je ne peux pas trop partager maintenant ce qu'il y a dedans. Mais ce sont des éléments qui te permettent justement de changer tes habitudes dans ton quotidien privé professionnel. C'est un peu ma boîte magique. Je l'appelle la Magic Box, d'ailleurs. parce que justement elle te permet d'avoir des effets sur comment changer tes habitudes au quotidien à la maison. Donc ne m'en veux pas si je ne peux pas partager, mais c'est vrai que c'est un peu le spécifique, tu vois. Pas de problème. Je ne connais pas la recette du Coca-Cola, donc je ne peux pas partager la mienne. Mais voilà, c'est du coaching. Il y a plusieurs aspects, mais il y a ces trois dimensions-là. Et en fait, très rapidement, l'objectif c'était qu'après trois semaines, tu puisses déjà ressentir les bénéfices quand tu commences la formation. Parce que s'il faut attendre 5-6 semaines, tu vas te dire que ça ne marche pas. Donc très rapidement, tu mets des actions en place pour avoir des bénéfices et te dire Ah tiens, ça a changé, ça marche Et ça, c'est la formule, on va dire, pour cette personne comme exemple que j'ai accompagnée qui était 8 heures sur son smartphone, il est passé à 1h30. En fait, quand il a terminé la formation, ce qu'il a dit, c'est je me sens libre parce qu'en fait, c'est lui qui a repris ce contrôle-là. Alors j'ai plein d'anecdotes avec lui, mais je ne vais pas les partager maintenant. maintenant ce serait trop long. Donc ça c'est pour cette personne-là. Ensuite, pour les dirigeants et les cadres, là, ces personnes-là ont moins de temps disponible. Donc ça doit être beaucoup plus efficace, beaucoup plus rapide. Donc là, c'est un accompagnement, il y a beaucoup plus de coaching à disposition. Et puis on se voit et on fait un roadmap ensemble, avec un plan clair sur quoi faire. Parce que c'est des gens qui ont moins de temps, donc ça doit être rapidement mis en œuvre. Donc ça, c'est cette deuxième partie-là. Et puis, pour les entreprises, alors là, je fais différentes choses.

  • Bryan

    Justement, cette catégorie-là, est-ce que tu as des exemples concrets ? Qu'est-ce qu'elles demandent ? Oui. Ensuite, justement, quel est le résultat potentiel ? Oui,

  • Gabriel

    tout à fait. Alors, je te remercie de poser la question. En fait, le but de la méthode, en fait... c'est de permettre aux gens de retrouver la capacité de gérer leur attention comme ils ont envie de le faire et de ne plus être attiré par la technologie. Donc c'est vraiment cette reprise de contrôle qui est importante, réduire ce côté hyperstimulation, parce que le but, je le disais en introduction, c'est pas de dire on doit toujours être dans le deep work, on doit toujours être au ralenti, on doit toujours être avec soi-même, le monde dans lequel on vit aujourd'hui. demande que tu sois parfois hyper réactif et hyper rapide sauf qu'aujourd'hui on est tout le temps connecté et hyper rapide on a moins cette capacité de d'ennuis de contemplation ou ma pour un dirigeant d'avoir du temps de prendre des décisions parce que les décisions elles sont elles ont un impact quand tu es dirigeant sur beaucoup d'aspects de l'entreprise et beaucoup de personnes donc tu dois avoir justement cette cette liberté de dire maintenant je dois prendre une décision il faut que je sois un peu relax je peux pas avoir maintenant des sollicitations permanence que ce soit numérique ou physique, dans le monde réel. Donc c'est vraiment cette capacité à dire là il faut que ça aille vite, je dois avancer parce qu'un entrepreneur par exemple, lui il veut aller vite, être innovant, mais il doit aussi avoir cette capacité de dire stop, là j'ai besoin un peu d'espace pour pouvoir prendre les bonnes décisions, pour réfléchir à comment faire bouger les choses. C'est vraiment cette capacité à changer de rythme que les personnes retrouvent. Et puis le deuxième aspect c'est le temps, parce que justement moi je... Je donne un exemple d'entrepreneur dans l'immobilier avec sa compagne qui était dans un autre domaine aussi lié à l'immobilier. Et tout d'un coup, il me dit Ouais, c'est bizarre. Moi, je regarde les médias sociaux une heure et quart par jour. Puis là, j'ai fait un petit jeu de 45 minutes. Donc, ça fait deux heures de la journée qui sont dédiées à des choses un peu passives, pas vraiment de la valeur ajoutée. Et ce qu'il faut se rendre compte aussi, c'est que c'est important d'avoir des moments distrayants dans la journée parce que tu ne peux pas être… Si tu dors 7 heures, il reste 17 heures dans ta journée, tu peux pas être 17 heures... Ton cerveau et ton corps ne te permettent pas de le faire pendant 17 heures, de vraiment actif à fond. Donc t'as besoin de moments distrayants, mais c'est de nouveau cette capacité à dire c'est moi qui l'ai choisi, la durée est quand. Et pas simplement, tiens, tout d'un coup je m'égare un peu dans ma journée de travail, en tant qu'entrepreneur, tiens, je vais regarder un peu ce qu'il se passe sur les médias sociaux. Ah, des petits chats, trop cool, je rigole un petit coup. Donc c'est cette notion de focus, en fait, qui revient... pour les entrepreneurs, ce focus te permet de gagner du temps. Donc moi, ce que je permets aux entrepreneurs ou aux dirigeants, c'est aussi de gagner du temps et de ne plus en perdre sans le vouloir à être distrait quand ce n'est pas toi qui as choisi de le faire. Ça, c'est le premier point. Et puis un autre aspect, je reviens sur cet aspect hyper stimulation, c'est qu'un entrepreneur ou un dirigeant, il a besoin d'un moment de calme. Et imaginons, t'es le dimanche, eh bien, t'as deux options. Soit tu peux aller faire une balade en forêt et puis voilà. redescendre ton stress, apprécier la nature, ou te mettre sur ta tablette et faire des choses de nouveau dans le monde digital sur écran. Et en fait, cette capacité-là, moi j'y retourne aussi, c'est difficile de se dire, tiens, on va aller faire un truc tranquille, mais je vais plutôt passer du temps de nouveau connecté sur les écrans. Et ce qui fait que tu es dans ce flux tendu en permanence, dans ce flux d'hyperconnexion, et l'être humain, en fait... On est plus à la base proche de la nature que d'internet et de l'hyperconnexion. Donc on doit retrouver ces moments-là de calme, et c'est vraiment permettre aux personnes de se dire Tiens, j'ai deux options maintenant, laquelle je vais prendre pour un peu être plus tranquille dans ma vie et puis pouvoir mieux recommencer la semaine. C'est de choisir l'option qui va vraiment te permettre d'être tranquille plutôt que d'être sur un écran. Si je résume, c'est souvent le temps et la capacité de focus en réduisant ce phénomène d'hyperstimulation.

  • Bryan

    Et donc ça, justement, pour monsieur, madame, tout le monde, pour entrepreneurs, dirigeants, cadres, et cet aspect entreprise.

  • Gabriel

    Alors entreprise,

  • Bryan

    je te laisse juste en parler. Oui. Il y a un point qui me dérange là sur ta caméra, j'aimerais juste être sûr que... Il y a un texte au plein milieu, je vais juste regarder.

  • Gabriel

    Ah oui, vas-y, je te laisse vérifier. Pour les entreprises, je vais m'amasser un petit peu. Alors pour les entreprises, en fait, ce qui est pour moi hyper intéressant avec les entreprises, c'est que ça a un impact hyper plus large dans mon activité. Parce qu'en fait, tu peux toucher plus de personnes qui vont... De nouveau, la prise de conscience, elle est essentielle. Cette prise de conscience de la problématique, elle est essentielle. Et puis pour les entreprises, en fait, il y a quatre éléments qui sont importants dans le bien-être digital. Alors déjà, c'est qu'on parle beaucoup de transition numérique, transition digitale, transformation digitale. Aujourd'hui, c'est un peu le mot qu'on entend très souvent. Et il arrive que... Moi, je l'ai vécu aussi, c'est une expérience personnelle, mais... Souvent, on installe des nouveaux outils. Je discutais hier avec un entrepreneur qui est à Zurich. Il disait, on a un CRM, un nouvel outil, un nouvel outil, ça mène là, on n'en peut plus. Et en fait, il y a ces quatre aspects-là qui sont la productivité, le bien-être, la communication et la culture. Et je peux donner quatre exemples liés à ça en termes de bien-être. C'est vrai que cette omniprésence de la technologie au travail, mais aussi dans la vie privée, puisque les frontières se sont un peu améliorées entre vie privée et vie professionnelle, le fait d'avoir toujours cette connectivité ne te permet pas forcément d'avoir des temps ou des moments où tu peux te déconnecter. Au temps de la vie privée et professionnelle, ça veut dire que si tu es au travail, tu reçois des WhatsApp perso, tu vas avoir des médias sociaux et autres. Et puis au temps, au niveau professionnel, tout d'un coup tu es à la maison et puis à 20h30 tu vas regarder tes mails. Donc c'est vrai que ces frontières-là, elles sont plus minces et ça fait que tu ne te déconnectes pas forcément vraiment et tu ne passes pas d'une activité de manière bien séparée entre les unes et les autres. Avec le télétravail, c'est la même chose, tu es chez toi en fait, mais tu travailles. Alors il y a plein d'avantages. De nouveau, il faut toujours rester objectif et voir les côtés positifs et les choses améliorées. Ce n'est pas tout simplement ça, ce n'est pas bien et puis on doit arrêter. C'est vraiment comment ça peut fonctionner. Donc je reviens sur cette notion de bien-être, cette hyper-connectivité, avec typiquement l'avènement des messages instantanés dans le travail, ne te permet plus forcément d'avoir des moments où tu fais du travail en pleine conscience, en pleine concentration. Moi j'avais un client qui me disait, ben voilà, moi je n'arrive plus à lire un document de 10 pages, ce n'est plus possible, ce n'est pas assez stimulant, je manque de stimuli. Donc voilà cette notion de bien-être, elle est plus globale, mais disons que si tu peux intégrer des... des moments dans le cadre de l'entreprise où tu peux être déconnecté. Je te donne un exemple tout bête. On a une cafétéria et ici, il n'y a aucune technologie dans cette cafétéria. C'est pour les échanges entre les humains. Tu recrées justement des moments entre personnes où tu échanges. Et puis, ça va aussi influencer, par exemple, la culture. Parce que si tu prends une pause, si on est les deux et on prend une pause, et qu'on est les deux sur notre smartphone, ça ne favorise pas du tout la culture de l'entreprise. Productivité, ici, aujourd'hui on est plutôt dans une approche du travail en multitâche, ça s'est installé petit à petit aussi avec les outils technologiques, ce qui fait que quand tu es en multitâche, ça a un coût de la productivité, parce que de changer d'une tâche à l'autre, ça demande beaucoup d'énergie à ton cerveau. C'est le switching cost, il y a une chercheuse très connue qui s'appelle Gloria Marx dans ce domaine là, qui a fait beaucoup d'études. Et qui montre que par exemple, si tu es sur un travail en pleine concentration et que tu es distrait, tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration. 23 minutes ? 23 minutes, oui. C'est Gloria Marx, vous pouvez regarder sur internet si vous êtes intéressé à ses travaux. Et voilà un des phénomènes sur la productivité, c'est quand tu parles de ça aux collaborateurs qui sont aujourd'hui dans le multitâche avec les différences technologiques. Moi j'ai fait cette expérience-là dans une entreprise, on m'a dit ah bah j'ai changé maintenant, je travaille par bloc et c'est vrai que je suis plus efficace Avant j'avais cinq tâches en permanence ouvertes, donc tu as aussi la pression d'avoir cinq choses qui ne sont pas terminées. Maintenant je fais une tâche après l'autre, je les planifie et puis je me sens beaucoup mieux. Donc ça c'est, au niveau de la productivité, c'est un aspect important. Au niveau de la communication, alors ça c'est la boîte de Pandore, parce que je pense que la communication d'entreprise ça a toujours été une grande question. Je parle à beaucoup de monde et la multiplicité des outils ça devient une problématique aussi parce que typiquement tu vois est-ce que WhatsApp peut être un canal de communication professionnel alors que là-bas c'est un outil personnel donc c'est plein de questions comme celle-ci qui sont ouvertes et puis la culture, je donnais cet exemple tout à l'heure sur on prend une pause et en fait on est deux sur notre smartphone, en fait on parle pas de l'entreprise, moi je suis intervenu dans une entreprise qui était plutôt dans le bâtiment Et là, on m'expliquait que typiquement, les collaborateurs, ils prennent leur camionnette pour aller sur les chantiers. Et en fait, personne ne se parle dans la camionnette parce que tout le monde est sur leur smartphone. Et là, ce qu'on me disait, c'est aussi, il y a aussi des apprentis qui étaient engagés. On disait, les apprentis, peut-être qu'ils ratent des échanges avec, tu vois, les employés qui sont là depuis longtemps. Voilà, des apprentissages, mais vraiment de manière informelle et pas simplement, regarde, prends ton outil et fais ça. Le fait de ne plus échanger dans les transports, eh bien, favorise ou défavorise l'apprentissage. des autres donc ça c'est les quatre aspects et puis Peut-être un aspect, je parlais de hyper-stimulation dans la vie privée, mais au travail, il y a des études qui commencent à creuser le sujet de la distraction sur le lieu de travail. Et aux Etats-Unis, par exemple, tu vois qu'il y a des collaborateurs qui consulent des contenus non liés au travail, pendant le travail, presque pendant deux heures par jour. Donc, si tu as un contrat de travail de huit heures et que pendant deux heures, tu réponds à tes WhatsApp et tes messages Instagram, ce qui, je pense, est le cas, parce que moi, j'ai un petit questionnaire aussi que j'envoie à Geo6. J'ai aussi une tendance qui montre que c'est le cas. Eh bien, si tu as deux heures par jour où tu es sur les médias sociaux ou autres, eh bien, ça représente un quart de ton temps de travail. Si tu as une entreprise avec 100 collaborateurs, c'est peut-être 25. Alors, je ne dis pas que c'est tout le monde. Là, je prends un calcul simple. C'est juste pour illustrer le propos. Si tous tes collaborateurs passent deux heures par jour à consulter du contenu digital sans lien avec le travail, eh bien, ça incarne ta force de travail sur ces employés, ces 25, qui finalement donnent leur temps à... aux industries et de l'économie de l'attention, les big tech. Parce que le temps que tu ne passes pas au travail, mais que tu es sur ton smartphone à construire des choses, c'est d'autres personnes qui gagnent de l'argent avec ça. Ce n'est pas ton employeur. Donc, il y a cette grande question-là, pour les entreprises aussi, et justement, quelques études maintenant commencent à creuser le sujet, de la distraction sur le travail, et il semblerait que ça coûte plus que l'absentéisme dû à la maladie. Et puis dans la conférence où j'étais mardi, il y a quelqu'un qui disait, alors est-ce qu'il y a une étude qui chiffre ? les erreurs des collaborateurs et les impacts économiques, comme par exemple des devis qui ne sont pas envoyés aux bons clients, avec des problématiques de confidentialité. Enfin, ça soulève plein de points. Donc voilà, c'est vraiment pour les entreprises. Je dirais qu'il y a trois niveaux et ça, c'est ce que j'élabore quand j'approche les entreprises. Et puis, je vais venir après de quelles sont les solutions, parce que je n'ai pas encore parlé des solutions. L'entreprise, ce qui est important, c'est que l'entreprise elle-même favorise ce contexte. Moi je parle plutôt pour les entreprises, il y a le bien et la digital, mais je parle plutôt d'harmonisation en fait. C'est qu'aujourd'hui on a tout eu très rapidement comme dans notre vie privée, mais on n'a pas pris le temps de dire, au fait, on a pris le temps de savoir comment ça marche au niveau technique, il faut appuyer sur ce bouton là, il faut faire ça, ça, ça, mais comment est-ce qu'on harmonise tout ça en fait, ça on n'a pas trop pris le temps, donc moi je suis plutôt là pour harmoniser tout ça, et c'est vrai que l'entreprise elle joue un rôle principal, parce que si l'entreprise elle favorise cette approche là, et bien après les collaborateurs peuvent se sentir... libre et responsable de mettre des choses en place. Alors que si c'est simplement au niveau individuel que le collaborateur se dit Ah, j'aimerais faire des choses si les équipes et l'entreprise ne vont pas dans ce sens-là, ça va être très difficile. Donc c'est vraiment important que l'entreprise, et je parle souvent d'équipe, parce que si tu as une équipe qui travaille là-dessus, tu vas être beaucoup plus dynamique et impactant que si c'est l'entreprise et l'individu. Et pour moi, ces trois paramètres sont importants, c'est l'entreprise, les équipes ou le groupe d'individus. Et l'individu qui doit se dire, ben oui, il y a des choses à changer. On a le droit de prendre des pauses sans smartphone, il y a un espace pour ça, on peut le faire. Et ça, c'est vraiment des choses à mettre en place. Et puis les solutions, il y en a plusieurs, mais je dirais que la première, c'est toujours cette prise de conscience. Donc c'est soit une conférence où tu parles à tous les collaborateurs, comme ça tout le monde après sur le même pied d'égalité dans la compréhension. Et puis après, je fais des ateliers, des ateliers d'une demi-journée qui... qui, justement, aborde tous les sujets qu'il y a dans le livre, mais c'est un peu plus approfondi et orienté à l'entreprise. Et là, après cet atelier, en fait, tu as une formation en ligne avec des actions concrètes à mettre en place, en fonction de l'analyse qui va faire sortir les problématiques, parce qu'avant, il y a toujours une analyse qui permet de faire un diagnostic et de dire, bon, ben voilà, les gens sont stressés, ou la com, ça ne joue pas, ou la culture devrait être améliorée parce qu'en fait, on n'a pas assez de temps entre collègues dans le monde réel et humain. Et puis après, donc, tu as huit semaines. C'est une formation en ligne où toutes les semaines, tu dois approfondir ta compréhension et ta connaissance. Ou je parle par exemple, je ne sais pas moi, de l'instantanéité. Je n'ai pas encore parlé de ça, mais l'instantanéité, c'est quelque chose qui a bouleversé aussi la manière dont on communique aujourd'hui. Aujourd'hui, tout est dans l'instantanéité, mais on a perdu un peu cette façon de voir les choses entre urgence et importance. Aujourd'hui, tout est urgent, alors qu'en fait, on devrait pouvoir se dire. dans les entreprises, ben non, tout n'est pas urgent. Si tu es dans le service commercial, tu sais que c'était le premier à envoyer ton offre, tu as un petit avantage par rapport à ton prospect. Donc là, tu dois garder de la rapidité. Par contre, est-ce qu'un comptable doit être dans l'instantanéité en permanence ? Voilà, donc ça dépend après des départements et des personnes selon leurs fonctions. Donc, conférences, ateliers. Là, je suis en train de mettre sur pied un bootcamp. J'aimerais bien aussi pouvoir avoir des personnes qui viennent une journée et demie. Mais moi, je ne parle pas de digital detox. C'est le terme qui est connu. Tu vas quelque part, tu mets ton téléphone dans un coffre-fort, tu ne le touches pas pendant deux jours, ton système nerveux est complètement perturbé parce que tu n'as plus accès à ta dopamine. Non, moi, c'est plutôt de cohabiter. C'est vraiment de commencer à cohabiter pendant ce bootcamp avec les outils numériques. Et puis la même chose après, tu ressors avec un plan. pour établir des routines. Et ça, ça peut s'adresser à des dirigeants. Ça, c'est quelque chose de nouveau. Le concept est sur pied, mais je ne l'ai pas encore déployé. Donc ça, c'est quelque chose que j'aimerais faire d'ici la fin de l'année.

  • Bryan

    Fin de l'année ?

  • Gabriel

    Fin de l'année 2020 ? Deuxième partie de l'année, voilà. J'aimerais bien faire ça après les vacances d'été. Et puis ça, ça peut s'adresser à... Ce qui est intéressant, c'est que tu prends un groupe de 8 à 10 personnes. Le but, comme je disais, c'est de cohabiter avec ton... Je prends le smartphone et tes apps. C'est de pas... t'éloigner d'eux, mais c'est de les avoir à disposition puis de dire, là j'en ai besoin, donc je regarde, mais là je suis dans un séminaire, dans un workshop, en fait je n'en ai pas besoin. C'est commencer pendant cette journée et demie à prendre de nouvelles habitudes justement sur comment bien cohabiter avec les outils numériques. Et puis sinon, là par exemple, j'ai eu une sollicitation pour une... c'est un premier contact avec quelqu'un en Afrique du Sud. qui aimeraient que je mette sur pied justement une formation à disposition pour... Alors, ce n'est pas des clients, c'est comme une association. Et puis, il y a des associés qui sont... Enfin, des personnes qui sont dans cette association. Et le but, c'est d'avoir un webinaire qui s'adresse à toutes les personnes intéressées. Puis après, en fait, ils peuvent souscrire à la formation en ligne pendant une certaine période, justement. OK. Voilà. Donc, il y a aussi le côté dématérialisé, digital, qui est important. Et là, on voit un bénéfice. C'est que moi... Je peux justement toucher plus de monde en ayant l'avantage d'internet, des outils de formation en ligne que tu peux mettre à disposition. Donc il y a vraiment des avantages. Et je dirais que le point central, c'est qu'en parlant d'habitude, c'est des formations qui durent. C'est jamais une demi-journée, parce qu'en fait, pendant une demi-journée, les gens font Ah ouais, c'est clair, il y a plein de trucs Mais après, quand tu fais des formations, moi je trouve que tu retournes sur ton lieu de travail. Tu as de nouveau ton quotidien avec tes obligations, les choses à livrer. Et en fait, c'est difficile de mettre en application ce que tu as vu pendant ta demi-journée, ta journée ou tes deux jours de formation. C'est pour ça que la formation dure pour garder le momentum.

  • Bryan

    Tu as parlé que tu aimerais mettre en place un bootcamp après les vacances d'été. En l'occurrence, je te l'avais dit très rapidement au téléphone quand on s'était vu pour la première fois que cet épisode... Je ne sais pas encore exactement quand il sortira. Ce sera au plus tard en juillet 2024. Donc ça pourrait être en juillet 2024, donc on serait en pleine vacances d'été, ou en tout cas vacances scolaires en Suisse. Et justement, est-ce que toi tu as déjà vu ça ? Est-ce qu'il y a un impact ? Lorsque les gens sont en vacances... Comment est-ce que les habitudes changent ou ne changent pas ? Est-ce que les gens consomment plus les médias sociaux ? Est-ce que les gens, au contraire, justement, ils vont plutôt moins en consommer parce qu'ils sont en vacances ?

  • Gabriel

    Alors, les vacances, c'est une super question parce qu'en fait... Si je reprends ce que je disais au début, on est dans ce flux de connexion aujourd'hui. Et tout d'un coup, ce n'est pas parce que tu es en vacances que tu n'es plus connecté. Tu es connecté et le paradoxe, aujourd'hui c'est un smartphone, mais ça pourrait être autre chose comme outil. Mais le paradoxe, c'est que le smartphone, il te sert à beaucoup de choses et ça, c'est magnifique. Mais en même temps, tu vas l'avoir avec toi quand tu es en vacances. Et simplement pour prendre des photos, si tu es en vacances, tu vas prendre des photos et tu vas... sans vraiment le vouloir, avoir ta boîte mail qui est là, t'as pris une photo, l'app est à côté, tu cliques, et là t'es en vacances, tu profites, et tout d'un coup tu te retrouves à lire tes mails en pensant que si tu ne le fais pas, le monde va s'écrouler. Et je pense que j'ai énormément de témoignages de partage sur les vacances. Beaucoup, beaucoup de gens me disent... C'est dingue, nous on est en vacances, on est sur la terrasse et tout le monde est sur son téléphone. Privé professionnel, et ça, ça revient à l'hyperstimulation. Ça revient à l'hyperstimulation, c'est-à-dire que t'es en vacances, t'as la plage, c'est bien. Mais si t'es couché sur ton transat et qu'il se passe rien, tu vas pas avoir ta dose de stimuli que t'as au quotidien. Donc en gros, tu vas te dire, soit je lis un magazine, soit je vais me baigner, soit je vais... Mais si tu restes comme ça et que t'es pas stimulé, ben... il va y avoir un manque. Donc tu vas prendre ton téléphone, et ça, je pense que tu le vois aussi en vacances, quand tu y es, ça ne change pas du quotidien quand tu es dans ta vie active. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de coupure là-dessus. Donc il y a aussi... Moi j'ai fait un petit guide, j'ai envoyé, j'ai une newsletter qui part deux fois par semaine et j'ai envoyé juste avant les vacances de Noël un guide justement comment bien préparer les vacances pour s'assurer qu'effectivement tu puisses avoir cette différenciation et là j'ai un exemple d'une jeune fille de 23 ans, 24, 23 ans qui me disait, alors là j'ai pris deux semaines de vacances Je suis resté en Suisse, j'avais pas de programme, j'ai juste voulu faire une coupure. Et heureusement que je travaille, parce que sinon je serais tout le temps sur mon téléphone, je passais beaucoup plus de temps sur mon téléphone en Suisse, sans activité, planifiée, tu vois, sans vraiment... disons, je suis juste là, chill, qu'en travaillant. Donc heureusement que je travaille, sinon je serais trop sur mon téléphone. Donc ce que je voulais dire par là, c'est que c'est un paradoxe assez... Enfin moi je trouve que c'est assez grave. Et de nouveau, c'est pas de sa faute. Et la question ici, elle vient de nouveau sur la stimulation. Donc tu dois te dire, comme je suis hyper stimulé toute l'année, si tout d'un coup je coupe, ça ne va pas marcher. Donc tu dois avoir un planning quand tu te dis que tu vas aller en vacances. Comment est-ce que tu fais pour éviter d'être sur ton téléphone et de profiter de ce moment présent avec la famille ? Parce que personne n'a envie d'être au restaurant en vacances en Italie avec un restaurant italien magnifique, puis quatre personnes d'être sur leur téléphone pendant ce moment-là. Il n'y a personne qui a envie de ça. en réalité. C'est pas vraiment une volonté. C'est pas une volonté. Sauf que notre quotidien aujourd'hui fait que ça va arriver et que si tu veux pas que ça arrive, il y a une petite préparation à faire, il y a le côté intentionnel. L'intentionnalité c'est quelque chose d'important aussi dans la gestion des habitudes digitales. C'est comment moi, intentionnellement, je me dis maintenant, tiens, je vais aller sur Internet. Mon objectif c'est de trouver un restaurant italien dont je parle maintenant. J'y vais, une fois que j'ai fini, je pose mon téléphone. Je l'appelle le restaurant, je réserve, j'y vais. Et pas, j'ai réservé le restaurant sur Internet. Hop, super. Ah tiens, il y a un lien. Ah cool, c'est quoi ? Ah bah c'est... Je ne sais pas quoi. Ah bah je regarde vite. Ah c'est une vidéo d'un film. Ils font une pro. Ah cool. Puis tu fais trois clics. Puis tout d'un coup, c'est 15 minutes. Alors qu'à la base, l'intention, c'était réserver un restaurant pour faire un bon italien en Italie. Donc l'intentionnalité, c'est aussi quelque chose de... Prise de conscience, intentionnalité, c'est quelque chose d'hyper important dans ce changement en fait.

  • Bryan

    Tu sais, un point là qui me vient... Je suis content que tu parles d'intentionnalité. Parce que justement, quand je lisais ton livre, quand je faisais mes recherches, je me disais, moi je fais attention, je fais très attention les matins. Alors, je n'ai pas de réveil numérique.

  • Gabriel

    C'est analogue.

  • Bryan

    Ah, analogue, par exemple. Justement, j'ai un réveil numérique, qui est mon smartphone, qui est loin du lit. Mais en l'occurrence, le smartphone, je ne l'ouvre pas jusqu'à ce que je parte de chez moi. Il y a toute cette... Je crois que j'ai une bonne routine, effectivement. Ça, ça m'a fait penser un petit peu... Tu as déjà lu le livre Miracle Morning ?

  • Gabriel

    Non.

  • Bryan

    Ok. Moi, j'ai pris ma routine de ce livre-là. Il n'y a pas de Nathel, étonnamment, dans les routines de ce livre-là. Non, mais ça me fait penser, en fait, aujourd'hui à la double authentification. Donc, on parle sécurité de l'information, sécurité informatique. le mieux, enfin oui c'est quand même une sécurité très importante qui est justement la double authentification et donc maintenant quasiment pour toutes les applications que j'ai, que ce soit pro, perso, je dois prendre mon smartphone pour entrer le SMS que j'ai reçu ou pour entrer le code que j'ai sur Google Authenticator par exemple. Et là je me rends compte, au moins je me rends compte... Parfois je vais me perdre. J'ai reçu le SMS, alors moi j'ai pas de notif. Enfin, j'ai majoritairement pas de notif. Donc par exemple, WhatsApp, j'ai pas de notif. SMS, j'ai les notifs. Aujourd'hui, il y a très peu de monde qui t'envoie des SMS. Donc typiquement, ma femme, elle sait si il y a un truc urgent, elle m'envoie un SMS ou elle m'appelle. Voilà, moi on m'appelle ou on m'envoie un SMS, là je vais l'entendre. En plus, dans l'entreprise qu'on a avec mon père, donc wilight telecoms, on a un service de piquet. Les gens, mes gens proches, savent que s'ils veulent me joindre, on m'appelle ou on m'envoie un SMS. Généralement, je vais voir en tout cas. Ça ne veut pas dire que je vais répondre parce que je suis probablement occupé, mais en tout cas, je vais le voir. Maintenant, cette double authentification va me faire prendre mon attel pour, à la base, une activité où je n'en avais pas besoin. Et ça peut arriver justement que je me dis, j'ai posté un shortière, j'aimerais voir combien de... combien de likes il y a sur ce short là. Tu vois et ça c'est un truc que j'avais pas avant. Et cette double authentification, je me dis vraiment, si je pouvais avoir un autre appareil, et c'est là où je suis en train de me dire, peut-être que je vais reprendre mon ancien smartphone qui traîne encore à la maison, ça fait un moment que je veux l'envoyer, maintenant ils les reprennent pour les reconditionner ou autre, je me dis peut-être que je vais prendre un smartphone pour tout ce qui est double authentification, et l'autre ça va vraiment être réseaux sociaux, et celui-là il est dans mon sac quand je fais justement du deep work, donc c'est... ces tâches qui demandent la concentration. Enfin, bon, bref, c'était une réflexion comme ça. Mais donc, je me demandais, toi, si justement, ce n'est pas une réflexion ou ce n'est pas ce point-là, est-ce que tu ne l'entends pas de plus en plus ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai organisé une conférence atelier. Parce qu'il y a des fois où je fais des conférences et puis je passe un message. Mais des fois, il y a de la pratique aussi. Et là, j'ai eu cette question-là, justement, sur l'authentification. C'est un outil qui est forcément... Non, t'es pas le seul. On m'a dit, j'utilise mon téléphone pour toutes mes applications, j'utilise mon téléphone. Et en fait, la question ici, c'est vraiment de prendre conscience de ça et de te dire, effectivement, cet outil-là va être paradoxal quoi qu'il arrive. Parce que... il va me permettre d'authentifier d'avoir le code d'identification pour rentrer sur cette plateforme qui est un CRM et en même temps il y a le risque que je vois un petit truc passer, hop, puis je vais dessus puis 5 minutes et... voilà t'as déjà fait ce travail là de prise de conscience donc c'est super et après en fait ce qu'il faut faire c'est vraiment réaliser ce paradoxe donc moi j'ai une punchline c'est se concentrer sur ce qui est utile et éviter ce qui est futile. Et quand tu conscientises tout ça en disant que le code c'est utile, je prends le code, une fois que j'ai pris le code, je passe à autre chose. Et ça c'est vraiment un travail personnel à faire, de dire dans ma routine, aujourd'hui il y a un truc qui est nouveau, c'est l'authentification, j'en ai besoin professionnellement ou personnellement. Puis quand j'ai mis le code, je passe à autre chose. Je me détache de ce qu'il pourrait y avoir là-dessus, sauf... un message de ta femme, un appel en absence de ta femme, ou les choses urgentes que tu as définies. Et si tu veux la clé dans tout ça, et je te donne un exemple après lié aux entreprises, mais c'est vraiment d'y réfléchir, et puis de dire ça c'est mon plan, et puis de le mettre en action. Et de le faire, alors toi-même, si tu peux c'est super, puis si d'autres personnes n'arrivent pas à faire tout ce travail-là, ben moi j'interviens, et puis on va réfléchir ensemble sur qu'est-ce qui pourrait être fait. Mais de te dire, ok, ben maintenant ça je sais que c'est quelque chose de nouveau dans mon quotidien, c'est de l'authentification. Ça peut me poser des problèmes parce qu'après, je vais perdre mon temps en allant faire d'autres choses qui ne m'amènent pas forcément de la valeur ajoutée. Donc, qu'est-ce que je fais ? Et est-ce que le fait de se dire, une fois que j'ai mis le code, je passe à autre chose, ça suffit ou pas ? Si ça ne suffit pas, ta deuxième option, tu y as déjà réfléchi, c'est de prendre un deuxième téléphone qui te permet d'un côté, un, c'est que les codes pratiques. Et puis l'autre, c'est un peu le temps que tu mets sur tes shorts, enfin, aller voir les likes. Et puis là, la réflexion, la même chose sur... Peut-être si je peux aborder aussi le sujet des shorts et des likes.

  • Bryan

    Bien sûr.

  • Gabriel

    Est-ce que toi, tu as des grandes variations dans tes vues, tes likes, tes commentaires sur les deux derniers mois ? Est-ce que tu vois des grandes variations, des fluctuations, où tout d'un coup, tu exploses tout, puis après ça redescend ou pas ? Ou c'est plutôt un peu moyen, ça un peu plus, un peu moins, toujours dans les mêmes tranches ?

  • Bryan

    Non, aujourd'hui, c'est rien du tout.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord.

  • Bryan

    Je viens de commencer, on va commencer. Ah oui,

  • Gabriel

    d'accord, ok.

  • Bryan

    Donc c'est faible. Mais justement, c'est là où... Je sais, mon cerveau, le petit gars qui veut faire des trucs que je ne veux pas qu'il fasse, ou qu'il veut justement recevoir ces petits shots de dopamine ou autre, étant donné que là, on se développe, on est en phase de développement, c'est ce que j'allais dire, j'attends de voir si ça fonctionne. Oui, bien sûr,

  • Gabriel

    pas patient.

  • Bryan

    Voilà, exactement.

  • Gabriel

    Après,

  • Bryan

    je ne suis pas...

  • Gabriel

    constamment dérangé par cela là je suis bien avec toi je m'en fiche complètement mon smartphone est loin mais voilà mais donc pour répondre à ta question non aujourd'hui c'est pas très variable c'est juste qu'il y a cette

  • Bryan

    phase de développement donc j'attends de voir si ça fonctionne ou pas oui bien sûr parce que le point là si tu veux probablement ce qui va se passer à part si tu fais le buzz et puis tu as tu vois ce qui est viral et puis qui part en fait la progression elle va pas être Tu peux déjà te projeter en te disant les trois prochains mois, ça va monter un peu, donc je vais aller vérifier. Ah, je vérifie ! Ah, deux de plus qu'à la dernière fois.

  • Gabriel

    Je vérifie !

  • Bryan

    Un de moins. Je vérifie ! Et en fait, si tu te prépares à ça, forcément, tu abordes après les choses de manière moins... avec cette tension ou cette impatience d'aller chercher ce qui se passe. Et puis, ce que tu as dit avec ton téléphone tout à l'heure, d'avoir un deuxième téléphone... ce qu'il faut faire c'est créer des frictions c'est le terme le plus important dans mes méthodes c'est de créer des frictions qui tout d'un coup vont te créer un petit inconfort on dirait ah mais avant c'était tout le temps comme ça donc tu crées des frictions qui vont te permettre de ne plus avoir ces je ne vais même pas parler de mauvaises habitudes mais c'est les habitudes que tu aimerais changer tu crées de la friction puis après tu vas être un petit peu mal à l'aise parce que si tu as une habitude et qu'elle t'amène du plaisir à la dopamine et que tu veux t'en débarrasser bah Tu vas être un peu mal à l'aise. Donc il faut créer ces frictions qui te permettent justement de changer. Et je pense que les deux téléphones, si tu essayes maintenant de te dire Bon, j'ai reçu le code, je le mets et je passe à autre chose ça ne marche pas. Tu as une deuxième option, tu vois, on fait un coaching en direct. Tu as une deuxième option qui est le téléphone pour avoir ce code d'activation, pour pouvoir être plus tranquille avec ça en fait. Et ne pas perdre ton temps justement sur des choses futiles.

  • Gabriel

    C'est vrai que dans la friction, ça me fait penser à Julien Gueniat. qu'on voit après pour manger. Il a fait une série de challenges et il est très justement dans cette friction de se dire, par exemple, tu veux moins boire de café, tu mets ta machine à café dans la cave. Oui,

  • Bryan

    oui.

  • Gabriel

    Et tu pourras, tu vas aller peut-être, une, deux fois, mais tu ne vas pas aller cinq fois ou six fois quand tu es en télétravail. Tu as cette habitude, ce réflexe d'aller à, pourquoi pas un petit café. Là typiquement je pensais ce que tu allais dire c'est supprimer l'application. Aujourd'hui concrètement sur mon smartphone si je supprime LinkedIn, Facebook, Instagram c'est un peu plus contraignant parce que c'est quand même plus orienté mobile. C'est mobile first alors que LinkedIn et Facebook sur la version PC, enfin ordi, c'est complètement ok. Et tu vois de le supprimer ça ferait que justement tu n'as plus à aller et si tu veux vraiment aller voir... C'est vraiment un moment où tu vas te dire, je vais regarder si j'ai eu des commentaires pour que je puisse commenter, parce qu'il y a aussi cette interaction que je veux avoir avec les gens, la communauté. Je pensais que tu allais aller là-dessus pour la partie friction. Tu supprimes l'app, de toute façon, tu sais que quand tu vas aller sur le smartphone, comme tu as dit au début, ça va être un petit peu inconfortable parce que tu vas aller la chercher, elle n'est pas là.

  • Bryan

    Exactement.

  • Gabriel

    Tu vas sur internet, mais les gens ne font pas ça.

  • Bryan

    Oui, c'est un bon élément de friction aussi, justement, d'avoir plusieurs applications puis d'aller sur internet. Et ça me fait penser, moi j'ai accompagné aussi un entrepreneur qui a la trentaine, qui a une agence de communication et lui, typiquement, il a supprimé les emails de son téléphone. Donc le soir à 18 heures, il ferme son ordinateur. Et en fait, il reprend le lendemain matin son activité professionnelle. Parce qu'il a vu que c'était trop de... Ouais, ça ne marchait pas en fait. C'était une charge mentale trop grande que de savoir... Il y a peut-être des mails qui arrivent et tout. Donc, il sort de son bureau. Il peut recevoir les gens d'appel s'il y a des urgences ou autre. Mais après, il y a aussi un autre aspect qui est important aussi, qu'on a un peu perdu grâce à cette accessibilité permanente.

  • Gabriel

    À cause.

  • Bryan

    Grâce ou à cause. C'est des défis. Moi, je parle plutôt de défi que de problème. C'est la planification. Je te donne un exemple. Aujourd'hui, on s'est dit rendez-vous le 27. Il y a peut-être trois semaines ou quatre semaines, je ne me rappelle plus.

  • Gabriel

    Il y a un petit moment,

  • Bryan

    oui. Oui, je ne sais plus, c'était il y a un moment. Moi, je ne t'ai pas envoyé de mail. Eh, c'est bon demain. Toi, tu n'as pas envoyé. C'est bon demain. Non, parce que c'est planifié. Puis go, on y va. Mais probablement que dans notre société aujourd'hui, tu sais, il y a tout qui change. On s'habitue à pouvoir tout avoir. en dernière minute, que tu renvoies toujours des choses, et oui, non, oui, non, oui, non. Et on a de moins en moins cette capacité, parce qu'on a toujours la capacité de planifier, mais cette habitude de se dire, c'est planifié, puis on se tient au plan, et puis il n'y a pas besoin d'avoir toujours des contrôles, ça se fait, ça ne se fait pas, je me suis engagé, je viens. Et ça je pense que la planification c'est aussi quelque chose qu'on doit prendre en compte maintenant. On s'est habitué à tout pouvoir changer très rapidement avec un petit message. Ce qui fait que par exemple on se retrouve dans une situation assez cocasse. Tu vas prendre un verre et tu as un rendez-vous à 20h. Et puis en fait la personne t'envoie un message à 19h59, je me parque sur le parking. Et puis après tu réponds, ah ok, moi je suis déjà dedans. Restaurant. Ah ok, alors j'arrive. Ok, alors à tout de suite. Oui, mais si tu arrives à 19h55 ou à 20h05, tu vois, ça ne va pas changer les choses. Après 15 minutes, tu commences un peu à te poser des questions. Mais on est dans cette habitude, on est passé d'un mode de communication, un mode conversationnel permanent qui fait que l'outil a remplacé, enfin pas remplacé, mais a une forme de conversation. C'est une conversation qu'on a avec cet outil en permanence, ce qui fait que tu as de la peine à ne plus être dans un mode conversation en permanence. Et moi je pense que de ne plus être dans ce mode conversation en permanence, c'est quelque chose de bien, parce que j'ai parlé au début de l'ennui et autres, mais ça te permet justement de te retrouver avec toi-même, et de ne pas tout le temps être en conversation. Et oui, ça je pense que c'est aussi un phénomène, quand on parlait de... J'ai pas approfondi ce sujet, mais le mode en entreprise, dans la communication, c'est vrai que j'ai pas creusé, mais il y a plein d'aspects. Typiquement, le bavardage que tu avais avant à côté de la machine à café avec tes collègues, aujourd'hui tu vas faire un petit message en ce temps-là avec un smiley, tu vois. Donc on perd ce côté bavardage informel, qui finalement structure aussi non seulement une bonne communication, parce que si tu fais un petit texte avec un smiley, ça remplace pas si moi je te regarde et je te souris. Et en plus, eh bien, ça... Ça permet plus d'avoir ces aspects informels qui créent la culture de l'entreprise aussi. Donc il y a toutes ces petites choses-là, quand tu les additionnes, ça amène à ces changements fondamentaux de notre manière d'interagir avec les autres. Et je pense qu'on doit réfléchir à ça. Et puis, ce n'est pas se priver de la technologie, mais c'est avoir un équilibre de nouveau entre que des messages instantanés avec des smileys ou que des cafés en vrai.

  • Gabriel

    Et tu as dit rien faire. Et justement, j'avais noté qu'on s'était eu au téléphone justement il y a quelques semaines ou quelques mois. Tu m'avais indiqué certaines thématiques qui étaient justement le cœur ou des thématiques que toi t'aimais aborder. Il y avait justement la contemplation versus l'hyperstimulation. L'hyperstimulation, tu en as... Tu en as parlé, il y a d'autres points qu'on va aborder en partie 2. Et cette partie de rien faire, réussir à rien faire, qui n'est pas si facile que ça. En tout cas, justement, aujourd'hui, de manière générale, les gens sont quand même à la recherche de cette stimulation constante. Et j'avais noté, ça me faisait très plaisir que tu me dises ça et que tu en parles là, de rien faire. Un épisode que j'avais fait avec Solange Denervaux, celui-là je l'ai noté, c'est le numéro 26, elle c'est une neuroscientifique du CHUV, quand on avait fait l'épisode, aujourd'hui elle m'a dit, il n'y a pas très longtemps, on s'était échangé quelques messages, et maintenant elle est à l'EPFL. Et justement, la grande particularité et l'importance de rien faire, c'est qu'en ne faisant rien, on va consolider pour construire. Et en fait, si on est tout le temps stimulé, on ajoute tout le temps mais on ne consolide jamais. Donc tu vois, ça s'imbrique parfaitement avec tout ce que tu dis. Tu as dit à un moment donné, on est plus fait pour aller à la forêt plutôt que d'être sur internet. J'aime bien cette phrase, je ne sais pas qui l'a dit, peut-être que si quelqu'un peut le mettre dans les commentaires ou autre. Peut-être que toi tu sais qu'on est des singes en costard sur LinkedIn. Oui, oui. C'est un peu pour reprendre notre genèse. On vient quand même d'où on est des animaux. Donc justement, Internet, ce n'est pas très animal tout ça. J'avais quand même envie de faire ce petit parallèle et d'accentuer le fait que c'est très important de ne rien faire et rien faire. Rien faire, on ne fait jamais rien. Même si nous, on médite, par exemple, et on ne fait rien du tout, quand on dort, on ne fait pas rien. L'autre cerveau, c'est une machine qui est incroyable et qui va justement consolider, construire, créer des chemins. Mais il faut essayer de... De rien faire, d'aller marcher à la forêt, tranquille, en laissant ses pensées passer.

  • Bryan

    Oui, je pense que je prends toujours cette analogie avec un tapis de course. Et si maintenant je te dis d'aller faire une course et de mettre un tapis en inclisant 20%, vitesse 16 km heure, il est fort probable qu'après une demi-heure, tu tombes. Parce que ton corps ne va pas pouvoir supporter cette intensité de la pente et du rythme. Et pour notre cerveau, en fait, c'est la même chose. Si tu es hyper stimulé par des facteurs externes, eh bien à un moment, tu as une certaine fatigue mentale qui s'accumule parce que justement d'être tout le temps sollicité, ça devient problématique. Et c'est pour ça que ces moments de pause dont tu parles ou de rien faire, ils sont hyper importants. Je prends un exemple, et c'est intéressant parce que c'est une grande entreprise dans la tech qui a fait des recherches avec des capteurs sur le cerveau de personnes qui suivent des visioconférences. Et ils montrent la différence entre des personnes qui suivent plusieurs visioconférences sans pause et avec pause. Et en fait, tu vois que l'activité neuronale, elle se réduit pendant la pause. Donc ça veut dire que ton cerveau a du répit. Et après, c'est de nouveau actif, mais beaucoup plus positivement pendant l'activité de visioconférence. Puis après, tu refais une pause et tu vois le cerveau qui fait une pause, qui vraiment ralentit, alors que l'autre est dans le rouge tout le temps. Et ça, c'est intéressant parce que c'est les industriels, la technologie qui le démontre et qui favorise, et qui montre vraiment que faire des pauses, c'est essentiel dans le travail. Ça moi j'ai réalisé assez tard aussi et j'ai un super exemple avec ça qui est similaire à celui du tapis. En fait il y a deux bûcherons qui, tu la connais celle-là qui coupe du bois ?

  • Gabriel

    Je la connais de toi.

  • Bryan

    Ah c'est vrai je te l'avais déjà dit la dernière fois.

  • Gabriel

    Non tu l'as dit dans un... Ah c'est vrai ? Ouais mais dis-la,

  • Bryan

    dis-la. Ouais alors c'est deux bûcherons qui coupent du bois et en fait...

  • Gabriel

    Bon ça fait que si tu me poses la question je connais la réponse.

  • Bryan

    Oui oui mais tu feras comme si tu ne la connais pas. Voilà comme ça. Deux bûcherons qui coupent du bois, un qui coupe du bois toute la journée, qui ne fait pas de pause, et puis un deuxième qui fait des pauses. Et en fait, le bûcheron qui ne fait pas de pause coupe moins de bois que celui qui fait des pauses. Mais non ! Et là, le bûcheron qui travaille à fond toute la journée, qui se disait, il fait des pauses, il ne bosse pas, il ne fait pas d'avance, c'est impossible. Il était complètement stupéfait de voir que le bûcheron qui fait des pauses, lui, a coupé plus de bois. Alors, pourquoi est-ce que le bûcheron qui a fait des pauses a coupé ? couper plus de bois on pose la question est-ce qu'il y a quelqu'un à lui dire ? personne a une réponse ? je vais quand même aider parce qu'il aiguisait sa hache ah bravo exactement en fait il aiguise sa hache pendant ses pauses donc la pause avec explicité par une entreprise en industrie c'est exactement ça en fait c'est que si tu fais une pause tu aiguisent ta hache ton cerveau a du répit et t'es plus d'attaque pour les prochaines tâches Ça, c'est un premier aspect de l'ennui et de se détendre. Et le deuxième aspect, effectivement, tu as très bien résumé ça, la construction. Quand tu ne fais rien, ton cerveau construit, il connecte les choses que tu as vues pendant la journée, tout comme c'est lié aussi au sommeil. C'est un bon sommeil réparateur, il élimine les mauvaises chimies de la journée et puis il te permet de reprendre une bonne activité le lendemain. Donc le sommeil, comme la pause critique, ça fait que quand tu dors, tu n'as pas cette sensation d'ennui. Et c'est vrai que le cerveau, comme il est bien fait, lui, il aimerait toujours être actif et découvrir des choses grâce à la curiosité, enfin, d'autres aspects. Et c'est un peu un sentiment inconfortable, l'ennui. Mais justement, ici, c'est de nouveau quelque chose. Moi, je recommande ça aussi quand je rencontre des personnes. Alors, tu ne peux pas passer de hyper stimulé à t'ennuyer du jour 1. Tu vois, c'est impossible. Si, par exemple, tous les soirs à 20h30, tu as par habitude... d'être sur un média social pendant 30 minutes ou plus parce que tu te laisses prendre, puis que demain je te dis stop, 20h30, il n'y a plus rien, et tu es assis dans ton canapé à essayer de t'ennuyer, en fait c'est impossible que ça marche. Parce que ton système nerveux va te dire, eh stimule-moi, stimule-moi, qu'est-ce qui se passe ? Donc il y a toute une approche aussi progressive de le faire, qui est de réapprendre à s'ennuyer, c'est de commencer petit à petit, donc tu vas te dire, tiens maintenant je ne vais rien faire, puis je vais un peu m'ennuyer, je vais essayer ça. Donc tu commences par 2, 3, 4, 5 minutes, ça dépend. Au début c'est inconfortable parce que tu n'es pas habitué à ça. Et tu fais ça progressivement et tu vas voir qu'en fait... Ça va être génial parce que finalement, tes idées, elles vont venir. Tu vas pouvoir réfléchir à des choses que tu n'as peut-être plus le temps de réfléchir aujourd'hui. Tu vas aller un peu plus loin dans les réflexions, tu vas avoir des idées. Et ces moments-là, d'ailleurs pour les artistes, ils ont des résidences, les artistes, où il n'y a rien, pour qu'ils puissent justement s'ennuyer et avoir des idées qui changent la façon de voir les choses.

  • Gabriel

    Et toi, rien faire, c'est quoi ? Ça se traduit comment ?

  • Bryan

    Je te donne un exemple. Hier j'étais dans l'avion et j'ai été au International Music Summit à Ibiza où tous les acteurs de la musique électronique se rencontrent et là il y a des conférences sur les enjeux de la musique électronique avec la digitalisation mais il y a aussi beaucoup de choses sur le bien-être c'est pour ça que j'étais là-bas parce qu'il y a plein de choses maintenant sur le bien-être, l'inclusion et la diversité. Et puis ils étaient intéressés par ce que je faisais, donc voilà je suis rentré en contact avec eux. Et puis hier j'étais dans l'avion et beaucoup de monde autour de moi était en train de regarder des films. Enfin soit ils dormaient, soit ils regardaient des films, soit ils étaient sur leur téléphone. Je dis pas que c'était la majorité mais quand j'ai regardé autour de moi, j'ai vu pas mal de monde en fait en train de faire ça. Et moi j'étais là en fait dans mes pensées pour le projet de

  • Gabriel

    Bootcamp. Voilà,

  • Bryan

    j'étais là. La personne qui est avec moi, il joue un moment sur son téléphone, il dit tiens, fais un petit jeu. Je dis ah bah non, surtout pas, là je suis hyper bien, je suis en train de réfléchir, qu'est-ce que je pourrais amener en plus ? J'ai vu des choses là-bas que j'ai trouvées super, donc je me suis dit tiens, ça je pourrais peut-être, pourquoi pas ? Je peux dire ce que je pensais hier, je me disais tiens, mais au départ c'est un bootcamp où je vais parler de bien-être digital, mais en fait je crois que ça peut aussi aller un peu plus loin avec un aspect nutrition, un aspect... Tu vois, pas seulement que... Oui, axé sur le bien-être digital, mais amener d'autres dimensions qui font que les personnes, quand elles viennent à ce bootcamp, elles repartent avec un joli bagage sur d'autres aspects importants du quotidien.

  • Gabriel

    Il faudra que tu en parles à Julien après. Il a une idée comme ça. Là, les deux. Plus mon cousin coach sportif, c'est bon.

  • Bryan

    Ça explique. Il fait ton ciel. Mais voilà, donc là, moi, j'étais là. En fait, j'ai dit non, non, non, là, je suis hyper bien. En fait, je suis dans mes pensées et je suis en train de réfléchir à tout ça. Donc, je préfère être là dans ce moment de réflexion. Moi, j'adore ça, en fait. J'adore et des fois, je le suis un peu trop.

  • Gabriel

    Mais alors là, c'était dans l'avion, mais typiquement, une semaine normale, tu es chez toi, tu bosses, tu te déplaces un petit peu ou beaucoup, je ne sais pas, pour voir tes clients, etc. Comment est-ce que tu ne fais rien ?

  • Bryan

    Moi ce que j'essaie de faire, c'est que je découvre les bienfaits du soleil. On est de moins en moins exposé au soleil, puisque le monde moderne nous met dans des bureaux avec des lumières néons. Alors moi j'essaie d'aller au soleil assez régulièrement dans la journée. Vous faites des choses le matin aussi ? Non, pas le matin parce qu'il fait trop froid. Et là c'est vrai qu'au-dessus du lit, c'est encore un peu trop tôt dans la saison. Mais la journée, dès qu'il y a du soleil, je vais au soleil pour m'exposer au soleil. Je fais des pauses où je vais à l'extérieur. Et à ce moment-là, je suis toujours avec moi-même.

  • Gabriel

    Pas de musique,

  • Bryan

    pas de smartphone ? C'est important, la musique, c'est un point important que tu abordes. Parce qu'en fait, la musique, c'est un effet hyper bénéfique dans la productivité ou dans la concentration. Les sportifs d'élite, quand tu vois à l'atelier les nageurs ou autres dans tous leurs casques, ça te permet d'être dans ta bulle. Et moi, je le vis aussi, par exemple, quand je dois faire du travail. Je vais faire des concepts ou autre, je sais exactement ce que je dois apprendre comme musique. Et ça me permet d'être concentré longtemps et d'être hyper efficace. La musique, c'est hyper bien. Par exemple, si je vais à l'extérieur, je fais un exemple, des fois, je vais me balader au bord du lac. Jamais je prends de la musique parce que je préfère écouter les oiseaux, l'eau, les sons naturels. Mais par exemple, il y a beaucoup de gens, quand ils courent, ils prennent de la musique. Et ça, c'est hyper bien parce que ça te permet d'être dans le flow, en fait, dans la zone. qui te permet d'être hyper bien avec toi aussi. Donc la musique, il y a deux aspects avec la musique, c'est intéressant parce que là, j'ai développé un atelier pour des enfants, ça va se faire aussi, je pense, deuxième partie de l'année. Et la musique, typiquement, quand tu dois étudier, et c'est drôle parce que ce matin, j'avais un appel, je vais accompagner un jeune de 14 ans qui... qui a de la peine à se concentrer, justement, avec tout l'univers digital autour. Et la musique, par exemple, quand tu veux réviser ou apprendre, il y a des études qui montrent que si tu écoutes de la musique qui t'est familière, c'est hyper favorable, parce que ça va te mettre dans cet état où tu es hyper concentré et tu peux bien être productif. Et si tu mets de la musique... qui n'est pas familière, par exemple tu mets une chanson avec des paroles que tu ne connais pas, en fait ça va te déconcentrer parce que ton attention va être sur la musique pour essayer de comprendre les paroles. Donc il y a vraiment des points très pointus autour de la musique, je voulais juste parler de ça un petit moment, mais il y a des points hyper positifs avec la musique, et chacun de nouveau, moi je vous parle de moi quand je vais au bord du lac, je ne prends pas la musique parce que je préfère écouter le son de l'eau, d'ailleurs je ne me rappelle plus, mais dans le livre je pense que j'ai été enregistré des... On parlait du livre et de la musique, moi j'ai été enregistrer des sons moi-même. Et il y a un moment le lac Léman, ou le lac de Genève, pour les genouvois qui nous écoutent. Et j'ai été enregistrer le lac Léman en fait, pour que les gens quand ils puissent lire, ils entendent le son des vagues locales. C'est des vagues locales. Ouais, ok.

  • Gabriel

    C'est vrai que moi je suis très dans le... Pas de musique quand je cours, j'aime bien justement écouter les oiseaux, le bruit du lac, de la forêt. Ça me change parce que je pense être trop stimulé aussi, donc quand je vais faire du sport de cette façon-là, je préfère... Alors comme tu dis, probablement que c'est... Pas probablement, tu l'as dit, donc c'est très différent, mais je préfère avoir cette... Je suis à l'extérieur, donc je profite de la nature et de ce que l'extérieur peut m'apporter plutôt que le casque tout le temps ou les écouteurs. Je me dis qu'on n'est pas très en avance. Donc je te propose qu'on ne fasse pas de partie 2, mais on enchaîne et on aura un long épisode.

  • Bryan

    Ça me va.

  • Gabriel

    Et c'est d'ailleurs, j'aimerais bien tendre de plus en plus à des longs épisodes comme les podcasts que moi j'écoute, qui sont très longs et qui se consomment comme un livre. T'écoutes un petit peu aujourd'hui, demain, il n'y a pas eu de moment pour ça. Le lendemain, tu fais la vaisselle. tu continues bref c'est une petite parenthèse j'aurais bien voulu que tu proposes un défi de bien-être digital d'une semaine ou de quelques jours ça c'est toi qui juge pour les personnes et comme je t'ai dit on sera probablement en période de vacances, en tout cas en été qu'est-ce que t'aurais comme ça comme défi d'une semaine ? Ou plus.

  • Bryan

    Oui, tout à fait. Alors, moi je pense, il y en a un auquel je pense, mais peut-être c'est déjà le cas. C'est peut-être déjà le cas, mais moi je pense que le moment du repas, en fait, il est hyper important au quotidien. Moi j'ai cette discipline-là depuis toujours, en fait, de quasiment pas avoir de technologie le soir entre 18 et 20 heures. Sauf, comme tu disais toi, appel, téléphonique, urgence. Donc là, ça peut me déranger, je peux répondre s'il y a des choses urgentes, mais autrement, j'essaie vraiment de limiter ça. Donc je pense qu'un défi d'une semaine, si les personnes ne le font pas encore, c'est entre 18 et 20 heures, ou 19 à 20 heures. Chacun, de nouveau, c'est très personnel. Tu parlais du sport avant, comment toi tu le fais, comment moi je le fais. C'est hyper personnel, chacun doit trouver son propre équilibre. Mais je pense que ce moment-là, du soir... Il faut essayer de privilégier des moments qualitatifs où tu n'es pas perturbé par la technologie et favoriser les échanges.

  • Gabriel

    Donc toute technologie ? Toute technologie confondue, télé, smartphone ? Oui, tout à fait.

  • Bryan

    Le moment présent, hormis si tu cherches une recette de cuisine, tu vas sur ton téléphone, tu vois, oui, c'est hyper pratique. C'est nouveau là le paradoxe. Tu recherches ta recette de cuisine, c'est cool, mais après tu vois le tuto, le truc, le... et puis en fait tu as fait 45 minutes. Ben non. Je veux une recette de cuisine. Tu vois,

  • Gabriel

    droite au but.

  • Bryan

    Droite au but, c'est quoi la recette, les trucs, tac, ok, boum, boum, boum, j'y vais.

  • Gabriel

    Et pourquoi jusqu'à 20h et pas jusqu'à coulant de main ?

  • Bryan

    Non, alors pour moi c'était 20h parce qu'en fait après, souvent, c'est devenu comme ça, mais moi après j'ai mes enfants qui vont au lit, donc on a passé ce moment-là convivial. Avec les enfants,

  • Gabriel

    avec la famille, ok.

  • Bryan

    Les échanges, discussions et tout. Et puis après en général moi je suis du soir je suis pas du matin d'accord important de le savoir aussi moi je suis pas du matin je suis du soir et en fait soit je retravaille un moment où souvent je vais faire du sport le soir ah ouais ouais 20h30 normalement 20h30 j'ai toujours fait du football donc la salle c'est pas une passion mais je vois les bénéfices donc j'y vais mais c'est pas une passion donc je vais à la salle Puis après je rentre, c'est souvent 21h30, 22h. Puis après, quand tu as été faire du sport à cette heure-là, tu ne peux pas dormir. Non. Donc là, je refais un peu des trucs. Donc c'est pour ça que moi, j'ai un peu ce rythme-là. Mais après, celui qui est du matin, il ne peut pas avoir ce rythme-là. C'est impossible. Donc, je dirais que voilà. Ça, c'est un conseil un peu bateau peut-être, mais je ne sais pas maintenant. Je n'ai pas une statistique qui dit 93% des personnes en Suisse, entre 10h et 20h, regardent leur smartphone pendant le repas. Mais moi, je privilégierais ces échanges-là en fait.

  • Gabriel

    Donc, le challenge, c'est une semaine, pas d'outils digitaux. ou de moyens digitaux pendant le repas du soir ?

  • Bryan

    Pendant le repas du soir, mais même un petit peu avant en fait. Même un petit peu avant, ce n'est pas simplement le repas, parce que le repas c'est juste 30 minutes. Essayer d'avoir cette intentionnalité, de se dire on fait l'effort, on mène au téléphone de côté. Et en fait, au début ça va être dur, parce qu'il y a aussi un phénomène maintenant, c'est que souvent, souvent, ça c'est spécial ce que je veux dire, mais il peut parfois arriver que tu aies moins de choses à te dire. Parce qu'en fait, tu as déjà tout vu sur les médias sociaux. Ça, c'est une étude qui démontrait. En fait, les gens ont moins de choses à se dire. Parce qu'en fait, quand ils se rencontrent, si tu postes régulièrement, en fait, tu as déjà tout vu. Je connais tout de Bryan, en fait. Puis quand on se voit, puis alors, oui, hier, j'étais là-bas. Ah bah oui, j'ai vu. Ah, d'accord. Puis autrement, toi, j'ai vu que tu étais sur ton podcast. Oui, j'ai vu. Et alors ? Donc, il peut y arriver. Ça peut arriver que le smartphone soit un outil qui permette la discussion aussi de notre monde contemporain. Ce qui n'était pas le cas il y a 15-20 ans en arrière. Donc c'est-à-dire que tu dois être très habitué aussi à la spontanéité, à aborder des sujets peut-être que tu n'abordes pas. Donc c'est un petit travail assez intéressant, tu vois, de réflexion sur soi et puis des échanges que tu peux avoir avec d'autres personnes parce que tout d'un coup, si tu n'as plus ton téléphone, maintenant tu es habitué à dire Ah tiens, il y a un truc là, regarde ! Ah, puis c'est un sujet de discussion. C'est clair. Voilà, donc il faut trouver aussi, il faut réfléchir à ça aussi. Parce que sinon tu te retrouves là, à table, on ne se dit rien parce que d'habitude on a notre téléphone, puis on regarde un truc, puis on parle de ça.

  • Gabriel

    Ouais.

  • Bryan

    Donc il faut pouvoir aussi stimuler ce moment-là, parce que si tu n'es pas stimulé, on revient à la hyperstimulation, tu es habitué peut-être à avoir la télé qui marche, la radio ou autre, tout d'un coup il n'y a plus rien, tu dois redécouvrir ce moment-là où toi-même tu arrives à tout d'un coup argumenter, débattre, discuter, ainsi de suite.

  • Gabriel

    Ça me fait penser à un passage du livre, je vais le lire. Nous pensons être présents, mais en fait nous sommes loin. dans l'attente d'une nouvelle notification ou entre deux activités digitales, entre deux mondes différents. La réalité et la virtualité, comme désunis, scindés en permanence. Un simple regard autour de soi dans les transports publics nous permet de constater ce phénomène de présence-absence. Et ensuite, quelques pages plus loin, tu parles de... Enfin, c'est une personne et tu reprends ce qu'elle dit. Alone, together, soit seul, ensemble. Et là, ça me fait penser à... À ce que tu dis où, justement, finalement, on est seul avec notre smartphone, on connaît la vie de tout le monde, et quand on voit la personne, on n'a plus rien à se dire.

  • Bryan

    C'est effectivement ça. Si tu veux, le premier passage que tu as lu avec Présence-Absence, ça aurait pu être le titre du livre, mais je le trouvais trop abstrait. À un moment, je me suis dit non, c'est trop abstrait, les gens ne vont pas comprendre Présence-Absence. Tapis debout. Ouais. Ça va être un peu... Alors qu'être présent est venu après réflexion en étant beaucoup plus fort parce qu'il y a le mot être, je sens que je dois être là, et la présence. Mais présence-absence, c'est ce phénomène de je suis là, mais je ne suis pas là, qui est illustré par la couverture, où physiquement tu es présent, mais finalement quand tu es sur ton smartphone, tu as ce phénomène d'absorption, ça s'appelle l'absorption, qui fait que tu perds la notion de l'environnement et la notion du temps. Et ça c'est quelque chose qui arrive à tout le monde et c'est comme ça. C'est la même chose que si tu vas au cinéma et que tu es pris dans le film. C'est la même chose si tu regardes une série à la télé et que tu es vraiment absorbé. C'est le même phénomène en fait. Ce qui fait que tu es absent. Et c'est nouveau de pouvoir prendre le contrôle sur ça plutôt que de te faire contrôler par le phénomène d'absorption. Et le deuxième phénomène ici dont tu as parlé c'est Alone Together. Ça c'est une chercheuse américaine qui s'appelle Sherry Turkle qui a aussi creusé le sujet là. Ça date déjà depuis 2011 ou 2012, donc ce n'est pas quelque chose de très récent. C'est qu'en fait, dans la pyramide de Maslow, on a assez tôt le besoin d'appartenance à un groupe qui fait partie de la pyramide de Maslow.

  • Gabriel

    et qui pour un grand groupe de médias sociaux fait partie aussi de leur mission, c'est permettre aux gens de se retrouver dans un groupe. Donc on voit ici le lien entre la pyramide de Maslow, un besoin de l'être humain, et aujourd'hui une plateforme qui permet de combler ce besoin humain mais de manière digitale. Et ce phénomène de l'entogether qui veut dire seul ensemble, c'est que tu peux être dans ta chambre tout seul. Tu peux envoyer des messages à quelqu'un ou à un groupe de trois ou quatre personnes et avoir la même sensation que si tu te vois dans un bar et tu prends un verre. Tu as cette sensation de bien-être, je fais partie d'un groupe, c'est cool. Sauf que la réalité c'est que nous en tant qu'être humain, la capacité à développer cette relation où je te regarde dans les yeux, je vois tes épaules, je vois ton visage, ou j'ai quelques mots avec un smiley, ça n'a rien à voir au niveau de l'expérience humaine. Mais par contre, au niveau du ressenti, tu as quand même le ressenti du bien-être parce que c'est cool, j'ai des copines, j'ai des copains, j'ai des messages. C'est ce qui se passe. Mais la réalité, c'est que tu es quand même tout seul chez toi ou dans ton lit ou quelque part ailleurs. Et tu ne construis pas cette capacité d'échange, de sociabilité et aussi de pouvoir parler d'autres choses. Comme tu le disais tout à l'heure, parce que si tu as déjà tout publié, tu n'as plus rien à dire. C'est un peu là. Je connais tes vacances, je connais ce que tu as mangé hier soir, je connais ta tenue. Donc ça, c'est vraiment des changements fondamentaux sociétaux. Et c'est important de nouveau, je te remercie de me permettre de participer aujourd'hui parce que ça permet aussi de partager ça au plus grand nombre, qui est cette prise de conscience et puis après de permettre à chacun de réfléchir à, effectivement, de plus favoriser les interactions humaines qu'absolument les messages courts avec des smileys.

  • Bryan

    Merci à toi, merci de te battre pour cela et d'avoir cette mission. Ça me fait penser... Il y a ton smartphone là-dedans ? Non ? Non. Tu le mets là-dedans ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai pris ça en fait parce que c'est un partenaire que j'ai et je voulais montrer un peu la démarche qui est hyper intéressante parce qu'en fait ça... Peut-être explique ce que c'est pour les gens qui ne regardent pas. Oui, c'est une pochette ici qui ressemble à une pochette luxueuse. C'est en Italie, tu vois, fait à la main. Donc c'est très chouette. Je mets mon smartphone dedans, j'ai aussi mes cartes. Et en fait, elle a deux compartiments. Elle a un compartiment devant, tu mets ton téléphone quand tu veux l'utiliser. Et derrière, c'est la marque Ferronato. C'est une nouvelle marque, c'est suisse.

  • Bryan

    Tu dis partenaire, ils te sponsorisent ?

  • Gabriel

    En fait, ce qui se passe, c'est que moi, quand j'ai des clients, je peux proposer des solutions de faire un ato pour leurs usages quotidiens. Par exemple, ils ont aussi...

  • Bryan

    Tu crois une com, quelque chose ?

  • Gabriel

    Pas pour l'instant, parce qu'on vient de commencer, donc c'est plutôt un échange où voilà...

  • Bryan

    Toi qui aimes le produit...

  • Gabriel

    Voilà, je le trouve hyper pratique aussi. Et puis la marque, si elles ont des clients qui sont intéressés par le bien-être digital, elle me recommande aussi. Et en fait, ce que je n'ai pas encore expliqué, qui est la partie la plus importante, c'est que tu as une deuxième poche ici. Et le tissu ici permet de couper les ondes. Ça veut dire qu'il y a deux aspects. Eux, leur mission, c'est plutôt la sécurité des datas. Si tu mets ton téléphone ici, en fait, personne ne peut savoir où tu es. C'est-à-dire que tu deviens invisible. Ça coupe les ondes. Et la notion bien-être digital, je parlais d'intentionnalité. Si tu veux être atteignable, tu mets ton téléphone sur la partie devant de la pochette Ferronato. Et si tu veux pas être intelligible, tu mets derrière et là ça coupe les ondes, ça veut dire qu'à ce moment-là tu décides de te couper de ton smartphone.

  • Bryan

    Comme un mode avion.

  • Gabriel

    Voilà, mieux encore parce que mode avion tu peux toujours être visible au niveau de... T'es toujours visible en fait en mode avion. Ici c'est l'étape d'après le mode avion en fait, t'es vraiment invisible. Et en fait l'intentionnalité c'est au moment où tu choisis de mettre le téléphone dans le mode invisible, ça veut dire que t'as choisi de te couper. de l'accès à ton smartphone, tu mets la pochette quelque part un peu plus loin et à ce moment là ça veut dire que dans l'intentionnalité tu prends ce moment où tu veux ne plus être dans ce mode always on comme on dit toujours on et voilà ça sert comme je disais par exemple là quand j'étais à je pense que par exemple pour un des concepts que je vais proposer pour pour ces artistes parce que c'est beaucoup quand j'étais à ibiza c'est beaucoup les artistes aussi qui ont ces problèmes d'ennuis et de concentration Par exemple quand ils sont en tournée, ils pourraient avoir une pochette et quand ils décident d'être bien dans le moment présent, ils pourraient mettre le smartphone dans la partie qui coupe et de profiter du moment où ils sont en train de passer plutôt que d'être hyper connectés. Ça peut aussi être utile pour les sportifs. Et puis ce qu'ils font aussi, c'est pas mal, c'est pour les entreprises. Typiquement, quand il y a des conversations qui doivent être confidentielles, par exemple pour des cabinets d'avocats, tous les collaborateurs mettent les smartphones dans une boîte qui a le même tissu qui coupe les ondes et qui fait qu'ils peuvent discuter en toute tranquillité.

  • Bryan

    Je t'ai posé la question parce qu'il y avait une phrase que j'avais... relevé de ton livre, le simple fait d'avoir un smartphone proche de nous réduit nos capacités cognitives. Et je me demandais si, est-ce que le fait de l'avoir dans une pochette, dans un étui, ou même par exemple, moi je ne vois pas mon écran, parce que c'est une fourre complète. Ah oui. J'aime bien ces fourres-là, j'ai toujours eu ce genre de fourre-là. Donc quand je le pose... Bon, dans tous les cas, je n'ai pas de notif, donc je n'ai rien qui s'allume. Ah ouais, super. Mais par contre, quand je le pose, je ne vois pas l'écran. Et j'en parlais hier avec ce même ami, où justement je lui avais... De quoi est-ce qu'on avait parlé ? Je t'avais dit que j'allais donner l'exemple hier.

  • Gabriel

    C'était le bûcheron.

  • Bryan

    Non, ce n'était pas le bûcheron, c'était autre chose. Bon, c'est égal. Mais ce même ami, je lui disais justement que... Je lui disais qu'en fait, le simple fait d'avoir son smartphone à côté de soi quand on travaille ou autre, il y a neurologiquement, cérébralement, il y a un événement qui se passe et qui fait qu'on va être moins productif. Et il me disait, c'est sûr, si tu as l'écran face, là oui, il va se faire une notification. Par contre, si tu le retournes, peut-être, c'est ce qu'il me disait. Moi, je lui disais, à mon avis, non, ton cerveau... il capte quand même que là, il y a ton smartphone et qu'il y a cette tentation qui est là que tu peux juste le prendre et regarder ce qu'il y a. Je me demandais si, avec une pochette, est-ce que tu réduis un petit peu cette notion-là ou il reste quand même parce que ton cerveau sait que ton smartphone est là.

  • Gabriel

    Alors, c'est pointu, la recherche parlait de ça. Ils plaçaient le smartphone à l'extérieur de la salle. Ah oui,

  • Bryan

    carrément.

  • Gabriel

    Donc pour répondre peut-être à la question de ton ami, alors ça reste des études, c'est pas des études avec des échantillons où ils ont fait ça dans tous les pays du monde. Mais en tout cas, je pense que de ne pas avoir ton smartphone, c'est quelque chose qui est mieux que de l'avoir à l'envers ou avec l'écran. Mais de nouveau, ça reste très personnel. S'il arrive à faire comme ça, tant mieux pour lui. Si tu réfléchis, si tu vois ton smartphone, tu sais qu'il y a des choses qui se passent dessus. C'est ça. Tu es en train de rater. Tu ne les rates pas en fait. Ça dépend de ton état d'esprit aussi. Mais s'il est là, tu vas te dire, ah mince, les notifs, les mails, les WhatsApp, les trucs, ça passe là. Je suis en train de rater. Tu as ce phénomène de FOMO qui s'installe, le fear of missing out. La peur de rater quelque chose qui s'installe. Alors que si tu ne le vois pas, ton cerveau ne va pas être enclenché là-dessus. Donc la pochette, je pense que c'est un super outil, déjà pour l'intentionnalité, dont on parlait tout à l'heure. L'intention de dire, je le mets dans la partie qui coupe les ondes. Donc déjà, je suis invisible et je n'ai plus rien qui arrive sur mon téléphone. Je pense que ça, c'est le premier phénomène. Je décide, je décide maintenant que je ne veux plus être atteignable, je ne veux plus être joignable. Je décide que je veux me concentrer sur lire un livre, sur autre chose. Puis après, effectivement, peut-être que dans une deuxième étape, si tu peux mettre la pochette un petit peu plus loin. et bien tu auras encore plus de bénéfices. Mais je pense que la pochette c'est un super outil, déjà pour t'accompagner quand tu es en déplacement, pour pouvoir dire, imagine tu vas dans un restaurant avec quelqu'un, tu mets ton téléphone dans la partie qui te rend invisible, et bien tu vas te dire, je profite de ce moment-là au restaurant avec cette personne-là. J'ai fait ce geste, en fait je parle de rituel, de routine et de rituel. Si tu installes cette routine et ce rituel avec la pochette, c'est quelque chose qui va favoriser aussi de nouvelles habitudes.

  • Bryan

    Gabriel, on va gentiment clôturer cet épisode. As-tu des recommandations de livres, podcasts ou autres sources ? Peu importe que ce soit dans ce domaine précis ou autre.

  • Gabriel

    Bon, alors si je peux faire un peu de promo personnel. Bien sûr. J'ai une newsletter maintenant qui est publiée deux fois par semaine et qui touche un petit peu toutes ces thématiques-là. qu'on a abordé, enfin c'est plus large, mais voilà ça donne chaque fois des axes de réflexion. Donc tu réfléchis un petit peu à la situation et il y a souvent, ça peut être des exemples personnels ou autres, mais il y a aussi à la fin des actions à mettre en place. Mais de nouveau, ce qui est important de comprendre, c'est que ces changements-là, ils ne peuvent pas intervenir du jour au lendemain en fait. Ils doivent se faire de manière progressive. Je dis toujours ça, mais si je te demande de faire 3 choses en une semaine ou 20 choses en une semaine, il y a de plus fortes chances que les 3 choses fonctionnent que les 20 choses. Donc, dans mon approche, et c'est le cas d'un newsletter, en fait, c'est progressif. Tu as à chaque fois des astuces, des choses, mais c'est jamais 3 choses en même temps. Donc, le lien pour s'inscrire, c'est www.gabrielpitt.com barre oblique newsletter. C'est très simple. Et là, tu arrives sur une page, tu t'inscris. Ça c'est la première chose pour être dans le vif du sujet du bien-être digital. Et puis après au niveau des lectures, moi je ne lis pas trop de romans, mais je lis plutôt des livres sur ce que je suis en train de faire. Il y en a un qui peut être intéressant, ça s'appelle la tyrannie du divertissement, qui pour moi est assez importante parce qu'en fait c'est vrai qu'à force d'avoir de la dopamine... au quotidien, on a beaucoup envie de se divertir, parce qu'on a toujours cette notion de plaisir. Et ça replace un peu dans le contexte, comment est-ce qu'on devrait voir le divertissement aujourd'hui.

  • Bryan

    La tyrannie du divertissement de qui ?

  • Gabriel

    Je ne me rappelle plus.

  • Bryan

    Je pense qu'on le mettra.

  • Gabriel

    Voilà, ça je pense que c'est bien. Et quoi qu'il arrive, je pense que la lecture, et ça c'est un conseil que je donne à mes clients aussi, Et d'ailleurs c'est drôle parce que je discutais de ça, la conférence mardi passé avec la personne qui organisait, elle me disait, c'était une femme qui avait 35 ans, Ouais, j'arrive plus à lire. Avant je lisais des livres 50 pages, sans problème, maintenant j'arrive plus. Et la conclusion de ce qu'elle me dit, je dis Bah oui, c'est le monde dans lequel on vit, hyperstimulation, t'as de la peine à lire tranquillement tes 50 pages, tu peux plus le faire. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients. Et bien évidemment de ne pas commencer à 50 pages, c'est ce que je parlais avant dans l'approche progressive. Tu commences par 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. Parce qu'en fait, la lecture c'est une expérience totalement différente que la consommation de contenu sur un outil numérique. Et même la lecture, si tu prends Wikipédia, avec les hyperliens, tu es tout le temps tenté de cliquer et d'aller plus loin, La lecture, c'est un moment d'évasion. Et en fait, si tu aimes les romans, si vous aimez les romans, ça te permet d'aller encore plus loin que si tu regardes une série à la télé, par exemple, parce que tu vas être dans la pièce. Si tu lis un roman, puis qu'il y a une scène qui se passe dans une pièce, toi, tu vas t'imaginer la pièce, donc ça va faire marcher ton imaginaire à fond par rapport à consommer du contenu passivement sur un écran. Donc la lecture, c'est un outil que je recommande à tout le monde. Peu importe ce que tu lis, mais de recommencer à prendre cette habitude-là de lire 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients en entreprise ou en particulier.

  • Bryan

    Ok. Et toi, comment est-ce que tu te développes ? Comment est-ce que tu continues à apprendre, par exemple ?

  • Gabriel

    Alors moi, je lis. Je lis beaucoup de livres, et là je lis un livre, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré en 2015, il s'appelle Eric Sadin, c'est un philosophe français, il vient de sortir un livre qui est assez technique, je dirais, parce que moi je n'étais pas un grand lecteur quand j'étais plus jeune, je ne lisais pas beaucoup, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la lecture à 25 ans, à part à l'école. Et la lecture je trouve hyper importante, et là j'ai deux formations que j'aimerais suivre. Une, c'est une entreprise néerlandaise. Et en fait, ils ont développé un programme qui est hyper intéressant pour les entreprises, aussi pour les particuliers. C'est que tu as un abonnement annuel et tu as 16 formations différentes. Donc, il y a Growth Hacking, il y a l'analyse des datas, l'IA, enfin vraiment tout ce qui est digital. Parce que moi, je recommande comment bien gérer les outils numériques. mais je dois aussi comprendre comment il fonctionne pour pouvoir mettre la place de mes clients. Donc ça, c'est une formation, elle est à 16 modules. Apparemment, c'est trois modules par année en général par personne qui s'abonne. C'est entre 15 et 20 heures par thématique. Donc voilà, je vais approfondir tout ça. Et puis, il y avait une autre formation qui m'intéressait, mais je n'ai pas pu, ils l'ont repoussé au mois d'octobre. C'était le MIT qui dispensait une formation sur, alors je ne me rappelle plus du nom exact, mais en gros c'était comment assurer la transition digitale en plaçant l'humain au centre. Et moi, je crois beaucoup qu'en fait, mon activité de bien-être digital... Elle ne s'arrête pas au bien-être digital, elle est plutôt orientée sur la transition numérique et comment faire en sorte que l'humain soit au centre de cette transition numérique. Il y a beaucoup d'approches aujourd'hui là-dessus, mais je crois vraiment que c'est quelque chose qu'on doit mettre au centre, au cœur des entreprises. Parce que si tu ne fais pas ça, tu as des risques que ta transition numérique échoue, parce que finalement tu vas avoir des bloqueurs, des personnes qui ne sont pas contentes, des personnes qui ne vont pas comprendre, tu vas perdre en productivité. Donc il y a cette formation-là. Moi, je suis des formations en ligne. Ça, c'est les deux choses qui me permettent de me développer. Et puis, voilà, lecture et formation en ligne.

  • Bryan

    Ok. J'ai une question d'un ancien invité. En l'occurrence, c'était un ancien invité. Quel est ton dernier... Je recommence, pardon. Quel est ton dernier émerveillement ? Donc lui ne savait pas à qui il posait la question.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord. Qu'est-ce que je pourrais dire ? En fait, il y en a plusieurs, mais j'ai parlé avant de ce moment dans l'avion où j'ai dit non, non, je ne veux pas jouer. Je suis dans mes pensées, c'est génial. Et là, je me suis dit, ouais, c'est cool. Mais après, quand je suis rentré à la maison, c'est vrai que j'ai un de mes enfants qui m'a dit, je suis trop content de te revoir. Ça, ça m'a fait chaud au cœur. Je ne suis pas parti longtemps, je suis parti trois jours. Mais ça, ça m'a fait hyper chaud en cœur en fait. Parce qu'après, c'est vrai que toi, t'es pris dans ton truc, tac, tac, tac, ça bouge, tu vois du monde. Là, j'ai rencontré des gens, et si je peux peut-être terminer là-dessus, j'ai rencontré des personnes d'Afrique du Sud, d'Angleterre, du Brésil, des Pays-Bas, d'Allemagne, enfin un peu partout. Et les défis, c'est les mêmes. C'est les mêmes pour tout le monde en fait. Donc voilà, j'étais là-bas à fond, et quand je suis rentré, je suis trop content de te revoir, tout ça. Je dis, ah ! Ça m'a touché.

  • Bryan

    C'était ton dernier merveille.

  • Gabriel

    C'était bien. Magnifique.

  • Bryan

    Gabriel, ma dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Gabriel

    Pour moi, ça va être d'avoir un impact positif autour de moi avec ce que je fais. Et d'avoir des personnes qui me disent super, ça a changé ma manière de faire Pour moi, c'est ça le succès. C'est que les individus... à qui je parle, ils prennent conscience de ça et puis ils changent leur comportement pour vraiment trouver leur équilibre. Et ça pour moi c'est le succès.

  • Bryan

    Pas l'argent ?

  • Gabriel

    J'ai lu une phrase à l'époque qui disait si t'es passionné, que tu vas, tu fais ce que tu veux, ça ça va suivre en fait. Donc moi je pense qu'on est dans un monde... où effectivement, l'argent c'est un moyen en fait, c'est quelque chose qui est à ton service, tu ne dois pas toi devenir serviteur de l'argent, tout comme la technologie d'ailleurs,

  • Bryan

    c'est un peu analogique.

  • Gabriel

    Mais non, si tu veux l'argent, c'est quelque chose qui doit te donner des opportunités pour accomplir ta mission, si je peux dire ça. Mais je ne veux pas dire non plus... Je suis là-dedans, je suis motivé, c'est une passion, je fais ce que j'ai à faire. Et puis il y a des défis, je les relève au quotidien pour pouvoir partager ce message-là. Que chacun puisse trouver son propre chemin dans ce monde hyper connecté qui change très vite, finalement.

  • Bryan

    Je dis ça parce que tu seras le 41e épisode et il n'y en a pas... un ni une qui a cité l'argent. Après, je suis content. Ça veut dire que on a plus ou moins les mêmes valeurs avec les invités qui viennent sur ce podcast. Parce qu'effectivement, on ne va pas non plus dire que l'argent ne fait pas le bonheur, ou en tout cas ne contribue pas, tu sais, cette fameuse phrase. si on a ou quand on a des problèmes d'argent il y a quand même une source de préoccupation qui est très grande et donc ça nuit à ton bonheur mais en même temps je suis content que tu l'aies dit alors moi je l'avais pas forcément entendu Mais pour moi, c'est évident que si tu fais dans ta vie de tous les jours, en tout cas de manière générale, des actions pour lesquelles tu es content, satisfait, tu es passionné, tu cherches à avoir un impact. Alors, si l'argent ne vient pas, mais disons qu'au moins suffisamment pour vivre, tu seras content. Et s'il vient, tant mieux.

  • Gabriel

    C'est ça.

  • Bryan

    Tu ne vas pas à la recherche de cet argent, de ce côté financier. Finalement, une phrase que j'aime beaucoup, c'est le succès. Et donc là, on parle plutôt financier. Donc le succès financier quand tu lances un projet n'est pas garanti. Par contre, toutes les galères que tu vas rencontrer pendant le chemin, ça c'est garanti. C'est sûr que tu vas en avoir. Donc si tu apprécies et si tu fais... les choses pour la bonne cause disons, je dis bonne cause ta cause, celle qui t'anime celle qui t'importe peu importe, au final, que t'arrives que t'arrives pas oui,

  • Gabriel

    puis il y a aussi une autre richesse dont on n'a pas parlé c'est l'expérience et ça, ça n'a pas de valeur de pouvoir Augmenter tes expériences, échanger, ça n'a pas de valeur. Tu ne peux pas mettre de valeur là-dessus. Et je pense que, voilà, je pense qu'effectivement, accumuler des expériences, c'est quelque chose qui t'enrichit énormément. Bonne ou mauvaise, parce que tu sais comment ça va. Ce n'est pas tous les jours que tu n'as que des bonnes nouvelles, et puis tout se passe bien, et puis tu vas de l'avant. Alors, c'est cet enrichissement-là qui, à mon avis, est le plus important. C'est de pouvoir avoir de nouvelles expériences et puis de pouvoir apprendre de ces expériences-là, puis de se dire, tiens, ça je ne fais plus, ça je continue, ça ça marche, ça ça ne marche pas, là je n'aurais pas dû faire comme ça. Et ça, c'est ce qui te permet de grandir aussi dans cette vie dans laquelle on est. Et peut-être pour, si je peux me permettre, mais on revient sur ce temps, parce que le temps, c'est une ressource qui n'existe qu'une seule fois. C'est-à-dire que si tu n'as pas maximisé ton temps pour faire ce que tu fais, il est perdu définitivement, tu ne l'as plus à disposition. Ce temps qu'on a aujourd'hui, il ne sera plus jamais disponible une deuxième fois. C'est pour ça que je milite aussi pour ce bien digital, pour cette notion de temps. Parce que si tu perds trop de temps sur les écrans, c'est du temps que tu ne peux plus récupérer. Il est perdu à jamais. Et la réalité, c'est que la vie passe très vite. Moi, j'ai l'impression d'avoir encore 22 ans dans ma tête, mais j'en ai 22 de plus. Donc tu le ressens. Et je crois que la prise de conscience sur les aspects technologiques, c'est aussi la prise de conscience du temps qui passe très vite. et qu'en fait on n'a pas le temps de perdre son temps aujourd'hui. Et à travers les expériences dont je parle, moi j'essaie aussi de maximiser mon temps pour être sûr de mettre mon focus sur ce qui est le plus important pour moi, parce que la vie passe hyper vite.

  • Bryan

    Et Gabriel, où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Gabriel

    En fait, le plus simple c'est de m'envoyer un petit mail si vous avez intérêt. Je crois que ça c'est vraiment le moyen le plus simple, parce que j'essaie aussi de centraliser tous mes moyens de communication. même si je suis disponible aussi sur d'autres plateformes. Donc mon adresse, c'est gabriel.mydigitalhabits.com. Très simple, gabriel.mydigitalhabits.com.

  • Bryan

    On le mettra dans la description.

  • Gabriel

    Ah ben voilà, c'est plus simple encore. Si vous avez envie de partager des choses avec moi là-dessus, vous m'envoyez un petit mail et puis après on se contacte avec plaisir.

  • Bryan

    Super. Merci beaucoup, Gabriel.

  • Gabriel

    Avec plaisir. Merci pour l'accueil.

  • Bryan

    Merci à toi d'être venu. volontiers c'était top à bientôt ciao ciao merci d'avoir écouté l'épisode volontiers et pour m'aider à continuer abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur Youtube n'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse bon été à toi ciao ciao

Description

Savais-tu qu’en 2023, il était estimé qu’on passait 5h par jour sur nos smartphone? C’était donc pour moi évident qu’il fallait aborder la thématique du bien-être digital!


Dans cet épisode, j’échange avec Gabriel Pitt, c’est un expert en bien-être numérique. Il nous donne les éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, les bonnes habitudes à prendre, on parle de l’économie de l’attention et il donne un défi d’une semaine que je te recommande de tester.


Sommaire de l'épisode:

(00:00) Intro

(00:37) Intro Bryan

(01:52) Début de l’épisode

(06:42) Qui est Gabriel?

(11:14) Pourquoi le bien-être digital?

(19:42) Qu’est-ce que le bien-être digital?

(26:22) Les clients ou public cible de Gabriel

(35:39) Les 4 éléments importants dans le bien-être digital

(43:18) Ses solutions pour la gestion digitale

(48:04) Quelles habitudes de consommation en vacances

(56:03) Double authentification

(01:07:04) Ne rien faire

(01:21:51) Défi d’une semaine dans le bien-être digital

(01:34:54) Smartphone visible ou ‘invisible’

(01:38:53) Des sources qu’il recommande

(01:45:26) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:46:54) Le succès

(01:53:08) Fin et remerciements


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Gabriel

    Je prends l'exemple d'un client qui passe 8 heures par jour sur son smartphone. Il m'a dit Ah, moi là, je suis un peu bloqué. Comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques. Tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration.

  • Bryan

    23 minutes.

  • Gabriel

    23 minutes, oui. Ce qui est vraiment important, parce que moi, je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines.

  • Bryan

    On est des singes en costard sur LinkedIn.

  • Gabriel

    Oui, oui. Et je me dis que là, il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé.

  • Bryan

    Qu'est-ce que tu aurais comme défi d'une semaine ? Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructures informatiques, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Est-ce que tu savais qu'en 2023, il était estimé qu'on passait 5 heures par jour sur nos smartphones ? C'était donc pour moi évident qu'il fallait aborder la thématique du bien-être digital. Dans la suite de l'épisode, on échange avec Gabriel Pitt, c'est un expert en bien-être numérique. Il nous donne des éléments importants du bien-être digital, ses solutions pour la gestion digitale, des bonnes habitudes à prendre. On parle de l'économie d'attention et il donne un défi d'une semaine que je te recommande de tester. Pour m'aider à grandir et donc de continuer, je te demande une seule chose, c'est de t'abonner à la plateforme de podcast sur laquelle tu l'écoutes et de laisser une note. C'est ce qui fait grandir le podcast et qui me permet d'inviter plus de personnes. Je suis aussi sur Instagram, at bryanumana.swiss. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute ! Gabriel, tu recommandes d'avoir un réveil analogique. Pourquoi ?

  • Gabriel

    Aujourd'hui, avec l'avènement de la technologie, c'est vrai qu'on est entouré par les outils numériques. Le matin, quand on se réveille, pour la plupart des gens, on a tendance à avoir son smartphone comme réveil. Ce qui fait que dès la première minute, quand on se réveille, on va prendre son téléphone et ensuite on va consulter les différents... les différentes messageries, les différentes boîtes mail, les informations. Et dès le réveil, toutes ces informations t'amènent quelque part où tu ne veux pas être. C'est-à-dire que tu vas peut-être avoir du stress, de la pression, de la peur. Si tu prends les nouvelles du monde, c'est des news parfois anxiogènes. Ça t'amène quelque part où tu ne veux pas être et ça t'empêche de te concentrer sur toi-même. Donc le but en prenant un réveil allergique, c'est justement de ne pas tout de suite au réveil Plonger dans le monde digital et de l'information continue et des choses et d'autres qui ne vont peut-être pas t'influencer de manière positive, c'est te permettre de prendre du temps pour te concentrer sur toi-même, sur quelles sont tes envies, comment tu te sens, quels sont tes objectifs, par exemple de ta journée, de la semaine, du mois, de l'année, des cinq prochaines années. Mais vraiment prendre ce moment pour être avec soi-même et c'est quelque chose aujourd'hui, avec la technologie qui est omniprésente. qui nous arrive de moins en moins de pouvoir avoir cette liberté d'être avec soi-même. Et en faisant ce geste d'avoir un réveil anagique, et bien effectivement tu peux te concentrer sur toi et sur ce qui est important dans ta vie plutôt que de se concentrer sur plein de choses qui sont des facteurs externes.

  • Bryan

    Donc les personnes que tu suis, que tu conseilles, que tu coaches, les entreprises, on en parlera après, je ne sais pas jusqu'où tu vas. Typiquement, tu leur recommandes un réveil analogique, mais si le smartphone est à côté du réveil, ou s'il est juste dans la salle de bain où tu vas aller juste après ça, est-ce qu'il n'y a pas quand même ce réflexe, cette habitude de le prendre et tout de même de regarder ton fil d'actualité, les nouvelles ?

  • Gabriel

    Alors, en fait, ce qu'il faut considérer, c'est... La fonction, la fonctionnalité de toutes les pièces chez nous est typiquement, alors il y a plusieurs fonctions dans une chambre à coucher, mais la première c'est le sommeil. 7 à 8 heures.

  • Bryan

    On est d'accord.

  • Gabriel

    Et en fait, le but c'est de ne pas avoir ton téléphone dans ta chambre à coucher puisque la fonctionnalité numéro une c'est le sommeil. Je prends un autre exemple, c'est la salle de bain. effectivement elle a d'autres fonctions que celle pour laquelle parfois on l'utilise. Et la même chose, on a cette tendance à aujourd'hui ne plus pouvoir se séparer de notre smartphone. C'est devenu notre compagnon, c'est un paradoxe parce qu'il sert à beaucoup de choses positives, mais en même temps, parfois on s'en débarrassait mais on n'arrive pas. Donc ton point est hyper valide, le but c'est pas d'avoir Réveillé la Logique et le téléphone qui est juste posé à côté parce qu'en fait il n'y a pas d'effet positif, tu vas éteindre ton Réveillé la Logique et prendre ton téléphone. Le but c'est d'avoir le téléphone dans une autre pièce. Et je dirais que ce qui est vraiment important, parce que moi je parle d'habitude digitale, c'est d'instaurer des routines. et des routines qui durent dans le temps. Ça veut dire que si tu prends un réveil analogique et que tu fais deux réveils la semaine avec ton réveil analogique et que tu reviens à ton smartphone le troisième jour, en fait, tu n'installes pas d'habitude sur le long terme. Donc là, c'est vraiment... Mon rôle à moi, en fait, c'est d'aider les personnes à avoir toute cette partie compréhension de pourquoi aujourd'hui on a ces réflexes. Et puis ensuite, c'est de mettre en place un plan avec des routines à la maison, au travail, dans les moments sociaux quand on est avec... nos connaissances, nos amis. Et une fois que tu as pris conscience de ça, tu as un plan qui te permet ensuite de prendre des actions et de faire en sorte que typiquement le matin, tu n'as pas ton téléphone qui est à côté de ton réveil, mais les deux autres pièces. Et ça devient une routine tous les matins de travailler avec ton réveil logique. Comme par exemple le brossage de dents, où le matin, on a nos routines, on se réveille, on s'habille, chacun sa routine personnelle. En fait, la gestion de ton téléphone, ça devient une partie de cette routine-là. et qui fait qu'à force de la répéter, tu arrives gentiment à perdre ces habitudes qui ne sont pas les meilleures dans ton quotidien.

  • Bryan

    Et justement, tu as énuméré quelques points de ta formation Master Your Digital Habits, dont on va parler plus tard. Avant qu'on continue, parce que tu as déjà donné des éléments, tu as parlé de bien-être digital, qui es-tu Gabriel ?

  • Gabriel

    Alors en fait moi j'ai, c'est ce que j'explique dans le livre, moi j'ai grandi à la campagne, mon père était agriculteur donc...

  • Bryan

    Ton livre d'ailleurs qu'on a ici, être présent, prenez aux mains vos habitudes digitales et dont on parlera aussi.

  • Gabriel

    Oui exactement, donc moi j'ai été proche de la nature quand j'étais petit et puis c'est vrai que la vie était assez simple entre guillemets dans le sens où voilà on avait l'école, le foot, les copains, on jouait dehors et voilà les activités à la ferme, c'était assez simple. Et ensuite de ça, je me suis passionné étonnamment à 13-14 ans pour la musique électronique. J'ai commencé à être DJ, j'avais des platines. C'est devenu ma passion, la musique. Et ensuite, j'ai eu de la chance parce que mes parents étaient hyper cool et ils m'ont soutenu dans ça. Alors qu'ils auraient pu se dire, tu fais quoi ? Musique électronique ? C'est vrai que mes parents étaient hyper impliqués aussi dans la vie du village. C'était une très forte ouverture d'esprit. Après, je suis parti là-dedans. Je travaillais, j'étais DJ. Après, j'ai commencé à monter des événements. 300 personnes, 700 personnes, 1000 personnes, 2000 personnes. Ensuite, j'ai voulu apprendre le suisse-allemand vers la vingtaine parce que je me suis dit qu'on est suisse, mais on ne peut pas se parler avec un... On ne peut pas se parler avec nos collègues, nos concitoyens, donc tu vas à Berne, tu essaies de parler un peu allemand, celui que tu as appris à l'école, et puis tout d'un coup, on te répond en français directement. Je suis parti à Zurich à 21 ans, pendant deux années. Là, j'ai travaillé dans différentes activités de promotion, dans les événements et autres. Après, je suis resté vraiment en contact avec toute la partie suisse-allemande tout au long de ma vie, parce que j'ai un réseau. en Suisse allemande, donc j'ai adoré cette partie de ma vie. Et puis après, je me suis orienté plus sur la gestion de marque, en étant dans une unité nationale, gestion de marque, sponsoring. Après, j'ai changé d'entreprise, avec une entreprise dans le luxe. Ça, c'était aussi une belle expérience, gestion de marque toujours. Et puis par la suite, j'avais un sentiment que de travailler toujours pour une seule marque, c'était un petit peu lassant. Ça manquait un peu de challenge, mais surtout d'ouverture. Alors après, j'ai intégré d'autres entreprises, mais plus les entreprises dont le siège était à Zurich. Et moi, je m'occupais de développer la Suisse romande. Donc il y a une entreprise, c'était de l'événementiel. Et là, c'était des jolies entreprises, entre 30 et 50 collaborateurs. Et voilà, on avait justement tout type d'industrie. Et ça, je trouvais superbe, justement, en termes de... D'expérience, c'était plus seulement une industrie, un produit, une marque, mais vraiment une ouverture beaucoup plus large, avec le tourisme, l'automobile, enfin voilà, vraiment des marques diverses et variées. A la fin de tout ça, j'ai toujours la passion de la musique qui m'a accompagné. Mais à un moment, tu ne peux pas travailler. Moi, j'ai aussi des enfants, donc je ne peux pas travailler, avoir une vie de famille et puis être tout couché à 4h du matin et puis le dimanche matin à 8h, aller faire des activités avec tes enfants. Donc la musique est toujours une passion, mais c'est plus occasionnel.

  • Bryan

    Toujours électronique ?

  • Gabriel

    Oui, toujours électronique. Et puis j'ai intégré aussi, dans mon livre, de la musique. Justement pour augmenter l'expérience de lecture en ayant des sons que j'ai intégrés moi. Je m'éloigne un peu, je parle déjà du livre, mais ça me plaisait d'avoir cette touche aussi qui correspond à qui je suis. Et puis voilà, après, je me suis lancé dans ce domaine du bien-être digital parce que j'ai senti qu'il y avait un besoin sociétal. Et voilà, je me lance des défis parce que finalement, je vois que ça touche vraiment tout le monde. dans les entreprises, dans ta vie privée, les familles, les enfants, les sportifs, les artistes. C'est vraiment très large. Il n'y a pas vraiment de différenciation. Si tu es un artiste, par exemple, tu auras les mêmes défis que toi et moi avec la gestion des outils numériques.

  • Bryan

    Mais pourquoi le bien-être digital ? Pourquoi ? Donc tu dis justement que tu as commencé à... passionné à chercher à propos de ce domaine là mais pourquoi alors dans le livre justement tu dis qu'une fois tu es un concert et puis à cet enfant qui est là dos au concert exact avec son accent mobile ça c'est percutant et voilà il ya un problème on est dans un concert et puis on va filmer le concert alors qu'on pourrait vivre le moment présent, être présent comme le nom de ton livre. Donc pourquoi le BNN Digital ?

  • Gabriel

    En fait, je suis retombé sur des posts que j'avais partagés sur un grand réseau social de l'époque qui date de 2011. Et c'était une explication où tu voyais un couple dans un lit et les deux étaient dos à dos et regardaient leur smartphone. Ça, c'est de 2011. Donc je reviens un peu aux sources où, il y a 13 ans, sans vraiment m'en rendre compte, ça me surprenait déjà en fait. Et puis après, j'ai encore le souvenir, en 2016, je partageais une vidéo d'ailleurs que j'ai intégrée dans le livre qui montre comment le futur pourrait être. avec la réalité augmentée si on a toujours le monde réel et on rajoute une couche avec la réalité virtuelle et augmentée qui nous permet justement d'avoir une superposition du monde physique et du monde digital en permanence. C'est un artiste anglais qui a justement démontré ça et ça c'était 2016 donc ça fait presque 8 ans maintenant. Je l'ai d'ailleurs contacté si je pouvais prendre sa vidéo pour la mettre dans le livre. Et donc ce que je veux dire par là, c'est que ça remonte déjà à un petit moment où j'avais toujours cette réflexion-là. Il y a quand même un truc bizarre avec ça. Et en 2018, c'est là où je me suis rendu compte sur moi-même en fait. Je travaille dans une agence de relations publiques dont je parlais tout à l'heure. Et c'est vrai qu'on était dans ce flux tendu. 7h du matin, pas de réveil analogique, pour reprendre l'exemple du départ. 23h, fin de la journée, du matin au soir. Hyper connecté, rythme hyper soutenu de travail, beaucoup de messagerie différente pour avoir plein de messages. Et finalement, tu es là, mais j'utilise quoi comme messagerie ? Ah, il faut encore aller sur la boîte mail, LinkedIn. Bref, beaucoup de messagerie. Et je me retrouve de temps en temps à regarder un match de Champions League. Ça, c'est l'exemple que je donne. Je l'ai donné par exemple le mardi pendant la conférence.

  • Bryan

    J'ai donné cet exemple hier à un pote. Ah,

  • Gabriel

    c'est vrai ? Ouais. Donc, match de Champions League. Moi, je regarde plutôt la deuxième partie quand il y a les grands matchs. Et je regarde et en fait je n'arrive pas à me concentrer sur le match et je me dis même ce match est nul. Il n'y a pas de rythme, il ne se passe rien, il n'y a pas d'action, qu'est-ce qui se passe ? Et la réalité c'est que je pense que l'évolution des sportifs aujourd'hui, tous les sportifs progressent. Si on prend le sport il y a 20 ans aujourd'hui, il y a des nouvelles choses qui se font dans tous les sports. Ça veut dire qu'aujourd'hui les sportifs sont au top de leur performance, au top de ce qu'ils peuvent faire. Donc ce n'est pas le match qui est trop lent. C'est en fait moi qui suis hyper stimulé. Et comme tout d'un coup il n'y a pas assez de stimuli à travers le match, je prends mon téléphone et je regarde ce qui se passe sur Instagram, enfin ces choses-là pendant le match. Et je me dis que là il y a un problème en fait, parce que je n'arrive plus à me concentrer sur un match de foot de 90 minutes à la télé. Et ça c'est aussi en parallèle de cet enfant-là, cette prise de conscience. Je me dis... Il y a un bug, il y a un bug, et on doit faire quelque chose. Et après, bon ben voilà, j'ai passé la quarantaine, puis quand t'arrives à 40 ans, t'as fait un peu la moitié de ta vie, entre guillemets. Donc tu réfléchis un peu à tout ça, tu te dis, bon ben, qu'est-ce que je vais faire pour ces prochaines années ? Et en fait, moi j'ai toujours fait du... Pendant 20 ans, j'ai fait du marketing et de la com pour d'autres marques. J'ai aussi essayé de monter une start-up qui était en Belgique et de développer le business en Suisse. Enfin bref, voilà, différentes expériences. Et je me suis dit, à un moment, j'ai plutôt envie de faire quelque chose pour moi, plutôt que de le faire pour les autres, parce que je l'ai fait maintenant assez longtemps pour les autres, donc je vais le faire pour moi. Et c'est comme ça que je suis parti dans cette thématique-là. Et puis l'autre aspect important, aussi, je me suis toujours dit, il y a un livre qui s'appelle Blue Ocean, Red Ocean. Et je me suis dit, je ne vais pas aller dans un océan où c'est déjà plein. Il faut aller dans une thématique où il n'y a pas grand monde. Et c'est vrai que c'est devenu ma passion, c'est vraiment une passion, c'est vraiment une passion. Je me sens en mission et chaque fois que j'en parle, j'ai très rarement des gens qui me disent Oh non, bah c'est super, il y a toujours quelqu'un qui a une expérience à me raconter avec ça. Et je pense qu'il y a vraiment un enjeu sociétal, parce qu'aujourd'hui, on a la tête dans le guidon, c'est ce que je dis aussi tout le temps, on a la tête dans le guidon, que ce soit sur ta vie privée, ta vie professionnelle, on a vraiment la tête dans le guidon, la technologie elle s'installe et... très très rapidement, si on prend l'évolution moi j'aime bien prendre cet exemple des vidéos avant on postait que des photos et tout d'un coup on est passé à la vidéo moi je dis toujours, j'ai des amis si en 2010 je leur aurais dit tu verras dans 10 ans tu vas te filmer au restaurant en train de montrer ce que tu es en train de manger ou tu te balades, tu vas filmer toi et ta famille ou tu vas skier, bref n'importe quoi puis tu vas filmer et tu vas le partager aux autres si j'avais dit ça à mes amis il y a 10 ans en arrière ils m'auraient dit non On t'a cinglé, c'est pas possible, on va jamais faire ça ! Et aujourd'hui, tout le monde fait des vidéos et de nouveau, ce que j'aimerais préciser ici pour les auditeurs, les gens qui vont nous regarder, c'est que personne ne doit se sentir coupable. Moi je blâme pas les utilisateurs parce que c'est ce que je disais il y a quelques instants, tout a été très très vite, ça s'est installé dans nos vies sans vraiment qu'on puisse s'en rendre compte. Parce que ces usages-là, aujourd'hui c'est devenu des habitudes, donc on ne se pose plus la question quand on prend son smartphone pour aller checker s'il y a un truc qui s'est passé. On le fait simplement. Et c'est pour ça que les auditeurs ne doivent pas se sentir jugés, blâmés ou coupables. Parce qu'en fait, tout ça, c'est un peu installé à notre insu. Et par contre, ce que je dirais, c'est que c'est la responsabilité de chacun de prendre conscience. Et je te remercie pour ton invitation, parce que justement, avec ce podcast, ça va permettre aussi à d'autres personnes de prendre conscience de la situation et des défis qu'on rencontre et d'avoir une approche plus... déjà réfléchi, tu vois, sur ah tiens peut-être effectivement que là j'ai peut-être pas besoin de prendre mon téléphone, je bois un verre avec Bryan bon ben je vais rester là avec Bryan à boire mon verre avec lui puis échanger avec lui plutôt que tout d'un coup où il y a eu la discussion, ben prendre mon téléphone puis aller dessus parce que je suis hyper stimulé, c'est pas de ma faute, mais malheureusement là je vais vite checker un truc parce qu'il y a un blanc puis toi qui ne prends pas ton téléphone tu dis ben je suis avec toi, on prend un verre, pourquoi tu prends ton téléphone, c'est pas cool voilà.

  • Bryan

    Alors toi tu es en mission Dans ce domaine-là, moi pas. Donc c'est vrai que, tu le dis dans le livre, il me semble, en tout cas je t'ai entendu le dire dans différents entretiens, il faut être responsable, il faut se responsabiliser, mais par contre, il ne faut pas non plus se blâmer. Moi je trouve que les gens devraient se bouger un peu plus. Tu vois, je trouve que... Alors effectivement, c'est arrivé très rapidement. Mais en même temps, comme tu dis, à un moment donné, quand on est les deux au resto et puis toi, tu sortes en attelle parce que tu as reçu une notif WhatsApp ou pire encore, parce que tu vas aller regarder les stories sur Instagram. Pour moi, c'est ta responsabilité de gérer mieux un peu toute cette partie là. Après, je fais le parallèle avec les coachs sportifs. Tu ne vas pas blâmer les gens parce qu'ils ont des mauvaises habitudes. Là, on parle justement des habitudes. Et justement, c'est leur job aussi de faire en sorte que les gens veuillent faire du sport, avoir une alimentation équilibrée, etc. Qu'est-ce que le bien-être digital, alors ?

  • Gabriel

    En fait, le bien-être digital, il n'y a pas... pour moi, il n'y a pas un modèle ou une norme, parce qu'en fait, ça doit correspondre aux attentes de chacun. Et c'est une notion d'équilibre et de pertinence. C'est-à-dire que moi, je ne dis pas aux personnes de ne pas aller sur les médias sociaux. Par contre, le but, c'est que si tu décides d'aller 5 minutes, eh bien, tu peux choisir d'aller 5 minutes et le faire. Et ça, c'est cette notion d'équilibre et de pertinence. Et aujourd'hui, en fait, c'est très difficile parce que tu parlais de responsabilité tout à l'heure. En effet, il y a cette partie responsabilité. Mais ce qui se passe quand tu es sur ton smartphone, c'est que ça t'amène beaucoup de... Ça satisfait beaucoup de choses de la nature humaine, comme la curiosité. Tu as beaucoup de dopamine qui t'amène des plaisirs instantanés, qui est généré par les différentes choses que tu peux avoir sur les médias sociaux. Et c'est vrai que c'est plus difficile, par exemple, si tu compares... Moi, je compare beaucoup ça au sport et l'alimentation, c'est deux bonnes bases de comparaison. Si tu veux, les mécanismes, ils sont plus complexes que l'alimentation ou que le sport, parce que c'est vraiment... des choses au niveau du psyché qui sont engagées et qui font que tu vas passer du temps dessus. Et il y a cette notion d'habitude de réflexe et de stimulation qui sont permanents. Je pense que ça, c'est les éléments principaux. Et je reviens sur cette notion de bien-être pour répondre à ta question. Moi, je pense que si je dois donner une définition, c'est que chacun puisse vraiment comprendre comment tout cela fonctionne. Pour pouvoir se dire, eh bien ça c'est comment j'ai moins envie d'utiliser la technologie, je la contrôle et elle m'amène de la plus-value dans ma vie, ce qui va me permettre d'atteindre mes objectifs. Ça je dirais que c'est une définition qui correspond assez bien, c'est de développer une relation long terme et équilibrée avec la technologie. Mais ton usage à toi ne sera pas le même que le mien, que Pierre, Paul, Jacques ou Jean ou Pauline ou Ingrid, parce qu'en fait on aura différents besoins et différentes manières d'utiliser. Et ça doit correspondre à ce que chacun définit pour lui comme un bon usage. Par exemple, ce que je dis toujours, c'est que moi, je ne suis pas contre la technologie parce qu'il y a beaucoup de choses positives. Et le but, c'est de réussir à se concentrer sur ce qui est positif pour toi et de pouvoir éliminer ce qui n'est finalement pas positif. Donc, je reviens sur les médias sociaux. Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être hyper inspirantes dessus, qui vont te permettre de te dépasser. Imaginons que tu aimes un certain sport, je sais pas moi, tu adores l'équitation et puis tout d'un coup tu trouves voilà les cinq meilleures personnes qui sont dans ce domaine là et tu les suis régulièrement et tu vois ce qu'ils font et puis ça va améliorer ta technique tu vas pouvoir comprendre des choses et ça c'est hyper positif si tu prends des chaînes par exemple où tu peux regarder des vidéos il y a tellement de tutoriels gratuits, libres où d'autres personnes partagent leurs savoirs offert à d'autres personnes, que ça c'est des choses magnifiques auxquelles il ne faut pas renoncer du tout. Mais de nouveau, je donne un exemple tout simple. Si tu as une heure de temps, est-ce que tu regardes un tuto pendant une heure et puis après tu dis ah bah c'était cool ou tu prends plutôt 20 à 30 minutes pour regarder un tuto et les 30 minutes qui suivent, tu mets en œuvre ce que tu as appris, tu le mets en action. Et là, c'est une question de nouveau d'équilibre et de pertinence. Si tu as appris une heure mais que tu n'as pas appliqué ce que tu as vu... ça va être difficile d'avoir des bénéfices par contre si tu dis j'ai une heure de temps, je prends 30 minutes pour savoir comment planter des tulipes et qu'après tu plantes des tulipes là tu as les bénéfices d'avoir pris 30 minutes sur le web pour avoir des tulipes chez toi qui sont cool et qui égayent ta journée c'est clair et il

  • Bryan

    y a un moment j'avais le retour, je ne me suis pas encore relancé sur TikTok moi je suis assez... Instagram, je l'ai créé, j'ai créé mon compte quand j'ai lancé mon podcast. Au début, je ne pensais pas et je ne voulais pas créer Instagram. On a commencé en mars à créer des shorts,

  • Gabriel

    des reels et autres.

  • Bryan

    C'est très récent. Et TikTok, c'était juste avant en parlant avec Matthieu Corthésy. Épisode je ne sais plus combien. Si vous tapez Mathieu Cortési et Bryan Umana, l'épisode sortira. Je ne sais plus si c'est pendant l'épisode ou après, donc en off, il me dit que c'est pertinent pour moi d'utiliser TikTok. Et après, en réfléchissant, en parlant, j'ai eu des retours, mais tu ne vas pas utiliser TikTok, c'est pour les jeunes, les très jeunes. En plus, c'est des vidéos, ce n'est pas intéressant. Mais en fait, si par exemple... Avec tous les épisodes que j'ai maintenant, je publais des moments percutants, impactants des invités qui, selon moi, je suis un peu biaisé, mais selon moi, mes invités... donne des informations intéressantes, pour moi c'est que bénéfique. Si je repartage ça sous forme de 30 secondes, 10 secondes, peu importe. Donc c'est là où effectivement, je te rejoins complètement, je trouve qu'en fait il faut vraiment l'utiliser comme un outil à notre faveur plutôt que contre notre faveur. Et là, je rebondis sur une vidéo que tu as mise de Barack Obama dans le livre où justement il... Il fait une conférence, je crois que c'est à l'université de Stanford, où il parle des réseaux sociaux, des médias sociaux, où il dit effectivement, utilisons tous ces outils pour nous, pour évoluer, pour avancer. Et typiquement, aujourd'hui, il y a l'intelligence artificielle. Donc pareil, utilisons-la pour développer, pour nous aider, en revenant sur les shorts et autres, opus clip pour toute cette création de contenu. Donc voilà, je pense que je te rejoins complètement. Il faut juste, entre guillemets, juste, c'est là où réside la complexité, pouvoir l'utiliser et se sentir bien avec ces différents outils. Et toi donc, Gabriel, qui sont tes clients ? Comment est-ce que... Bon déjà, comment est-ce que... Toi, tu gagnes ta vie dans le sens, voilà, tu as écrit un livre, tu fais des conférences. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

  • Gabriel

    Alors en fait, mes clients, c'est soit des coachings individuels, pour des personnes qui se rendent compte, voilà, je passe trop de temps.

  • Bryan

    Monsieur, madame,

  • Gabriel

    tout le monde ? Voilà, exactement. Je prends l'exemple d'un client, il passait 8 heures par jour sur son smartphone, il m'a dit, ah, voilà, je suis un peu bloqué, comment est-ce qu'on peut gérer ça ? Et je l'ai accompagné, donc moi, j'ai... Le but, ce n'est pas de faire des aspects commerciaux, mais j'ai un accompagnement qui dure plusieurs semaines. Et ça dépend du type de personne, parce que forcément, si tu t'adresses à un dirigeant d'entreprise, direction, ou à un entrepreneur, ou à un particulier qui est employé, ce ne sont pas les mêmes dynamiques au quotidien. Ils n'ont pas les mêmes besoins, ils n'ont pas les mêmes ressources-temps. Donc là, c'est un accompagnement qui dure, parce qu'on parle de changement d'habitude. Et tu as certainement vu déjà 21 jours pour... Et en fait, changer d'habitude, ça ne prend pas 21 jours. Ça, c'est quelque chose qui a été repris par les médias à l'époque. Je ne vais pas aller dans le détail, mais ce n'est pas 21 jours. Déjà, c'est propre à chacun. Tu ne peux pas dire une norme 21 jours et puis c'est la même chose pour tout le monde. Ça dépend de plein de paramètres. Mais voilà, c'est une formation qui se fait entre de l'accompagnement coaching pour les particuliers et une formation en ligne. Et j'envoie également aussi une box chez les gens. parce qu'ils ont besoin d'avoir des activités chez eux physiques pour pouvoir changer les habitudes. Moi, j'ai inventé cette méthode. Je trouvais que...

  • Bryan

    Cette box, c'est quoi ? Ça comprend quoi ?

  • Gabriel

    Si tu veux, c'est un peu ma formule magique. Je ne peux pas trop partager maintenant ce qu'il y a dedans. Mais ce sont des éléments qui te permettent justement de changer tes habitudes dans ton quotidien privé professionnel. C'est un peu ma boîte magique. Je l'appelle la Magic Box, d'ailleurs. parce que justement elle te permet d'avoir des effets sur comment changer tes habitudes au quotidien à la maison. Donc ne m'en veux pas si je ne peux pas partager, mais c'est vrai que c'est un peu le spécifique, tu vois. Pas de problème. Je ne connais pas la recette du Coca-Cola, donc je ne peux pas partager la mienne. Mais voilà, c'est du coaching. Il y a plusieurs aspects, mais il y a ces trois dimensions-là. Et en fait, très rapidement, l'objectif c'était qu'après trois semaines, tu puisses déjà ressentir les bénéfices quand tu commences la formation. Parce que s'il faut attendre 5-6 semaines, tu vas te dire que ça ne marche pas. Donc très rapidement, tu mets des actions en place pour avoir des bénéfices et te dire Ah tiens, ça a changé, ça marche Et ça, c'est la formule, on va dire, pour cette personne comme exemple que j'ai accompagnée qui était 8 heures sur son smartphone, il est passé à 1h30. En fait, quand il a terminé la formation, ce qu'il a dit, c'est je me sens libre parce qu'en fait, c'est lui qui a repris ce contrôle-là. Alors j'ai plein d'anecdotes avec lui, mais je ne vais pas les partager maintenant. maintenant ce serait trop long. Donc ça c'est pour cette personne-là. Ensuite, pour les dirigeants et les cadres, là, ces personnes-là ont moins de temps disponible. Donc ça doit être beaucoup plus efficace, beaucoup plus rapide. Donc là, c'est un accompagnement, il y a beaucoup plus de coaching à disposition. Et puis on se voit et on fait un roadmap ensemble, avec un plan clair sur quoi faire. Parce que c'est des gens qui ont moins de temps, donc ça doit être rapidement mis en œuvre. Donc ça, c'est cette deuxième partie-là. Et puis, pour les entreprises, alors là, je fais différentes choses.

  • Bryan

    Justement, cette catégorie-là, est-ce que tu as des exemples concrets ? Qu'est-ce qu'elles demandent ? Oui. Ensuite, justement, quel est le résultat potentiel ? Oui,

  • Gabriel

    tout à fait. Alors, je te remercie de poser la question. En fait, le but de la méthode, en fait... c'est de permettre aux gens de retrouver la capacité de gérer leur attention comme ils ont envie de le faire et de ne plus être attiré par la technologie. Donc c'est vraiment cette reprise de contrôle qui est importante, réduire ce côté hyperstimulation, parce que le but, je le disais en introduction, c'est pas de dire on doit toujours être dans le deep work, on doit toujours être au ralenti, on doit toujours être avec soi-même, le monde dans lequel on vit aujourd'hui. demande que tu sois parfois hyper réactif et hyper rapide sauf qu'aujourd'hui on est tout le temps connecté et hyper rapide on a moins cette capacité de d'ennuis de contemplation ou ma pour un dirigeant d'avoir du temps de prendre des décisions parce que les décisions elles sont elles ont un impact quand tu es dirigeant sur beaucoup d'aspects de l'entreprise et beaucoup de personnes donc tu dois avoir justement cette cette liberté de dire maintenant je dois prendre une décision il faut que je sois un peu relax je peux pas avoir maintenant des sollicitations permanence que ce soit numérique ou physique, dans le monde réel. Donc c'est vraiment cette capacité à dire là il faut que ça aille vite, je dois avancer parce qu'un entrepreneur par exemple, lui il veut aller vite, être innovant, mais il doit aussi avoir cette capacité de dire stop, là j'ai besoin un peu d'espace pour pouvoir prendre les bonnes décisions, pour réfléchir à comment faire bouger les choses. C'est vraiment cette capacité à changer de rythme que les personnes retrouvent. Et puis le deuxième aspect c'est le temps, parce que justement moi je... Je donne un exemple d'entrepreneur dans l'immobilier avec sa compagne qui était dans un autre domaine aussi lié à l'immobilier. Et tout d'un coup, il me dit Ouais, c'est bizarre. Moi, je regarde les médias sociaux une heure et quart par jour. Puis là, j'ai fait un petit jeu de 45 minutes. Donc, ça fait deux heures de la journée qui sont dédiées à des choses un peu passives, pas vraiment de la valeur ajoutée. Et ce qu'il faut se rendre compte aussi, c'est que c'est important d'avoir des moments distrayants dans la journée parce que tu ne peux pas être… Si tu dors 7 heures, il reste 17 heures dans ta journée, tu peux pas être 17 heures... Ton cerveau et ton corps ne te permettent pas de le faire pendant 17 heures, de vraiment actif à fond. Donc t'as besoin de moments distrayants, mais c'est de nouveau cette capacité à dire c'est moi qui l'ai choisi, la durée est quand. Et pas simplement, tiens, tout d'un coup je m'égare un peu dans ma journée de travail, en tant qu'entrepreneur, tiens, je vais regarder un peu ce qu'il se passe sur les médias sociaux. Ah, des petits chats, trop cool, je rigole un petit coup. Donc c'est cette notion de focus, en fait, qui revient... pour les entrepreneurs, ce focus te permet de gagner du temps. Donc moi, ce que je permets aux entrepreneurs ou aux dirigeants, c'est aussi de gagner du temps et de ne plus en perdre sans le vouloir à être distrait quand ce n'est pas toi qui as choisi de le faire. Ça, c'est le premier point. Et puis un autre aspect, je reviens sur cet aspect hyper stimulation, c'est qu'un entrepreneur ou un dirigeant, il a besoin d'un moment de calme. Et imaginons, t'es le dimanche, eh bien, t'as deux options. Soit tu peux aller faire une balade en forêt et puis voilà. redescendre ton stress, apprécier la nature, ou te mettre sur ta tablette et faire des choses de nouveau dans le monde digital sur écran. Et en fait, cette capacité-là, moi j'y retourne aussi, c'est difficile de se dire, tiens, on va aller faire un truc tranquille, mais je vais plutôt passer du temps de nouveau connecté sur les écrans. Et ce qui fait que tu es dans ce flux tendu en permanence, dans ce flux d'hyperconnexion, et l'être humain, en fait... On est plus à la base proche de la nature que d'internet et de l'hyperconnexion. Donc on doit retrouver ces moments-là de calme, et c'est vraiment permettre aux personnes de se dire Tiens, j'ai deux options maintenant, laquelle je vais prendre pour un peu être plus tranquille dans ma vie et puis pouvoir mieux recommencer la semaine. C'est de choisir l'option qui va vraiment te permettre d'être tranquille plutôt que d'être sur un écran. Si je résume, c'est souvent le temps et la capacité de focus en réduisant ce phénomène d'hyperstimulation.

  • Bryan

    Et donc ça, justement, pour monsieur, madame, tout le monde, pour entrepreneurs, dirigeants, cadres, et cet aspect entreprise.

  • Gabriel

    Alors entreprise,

  • Bryan

    je te laisse juste en parler. Oui. Il y a un point qui me dérange là sur ta caméra, j'aimerais juste être sûr que... Il y a un texte au plein milieu, je vais juste regarder.

  • Gabriel

    Ah oui, vas-y, je te laisse vérifier. Pour les entreprises, je vais m'amasser un petit peu. Alors pour les entreprises, en fait, ce qui est pour moi hyper intéressant avec les entreprises, c'est que ça a un impact hyper plus large dans mon activité. Parce qu'en fait, tu peux toucher plus de personnes qui vont... De nouveau, la prise de conscience, elle est essentielle. Cette prise de conscience de la problématique, elle est essentielle. Et puis pour les entreprises, en fait, il y a quatre éléments qui sont importants dans le bien-être digital. Alors déjà, c'est qu'on parle beaucoup de transition numérique, transition digitale, transformation digitale. Aujourd'hui, c'est un peu le mot qu'on entend très souvent. Et il arrive que... Moi, je l'ai vécu aussi, c'est une expérience personnelle, mais... Souvent, on installe des nouveaux outils. Je discutais hier avec un entrepreneur qui est à Zurich. Il disait, on a un CRM, un nouvel outil, un nouvel outil, ça mène là, on n'en peut plus. Et en fait, il y a ces quatre aspects-là qui sont la productivité, le bien-être, la communication et la culture. Et je peux donner quatre exemples liés à ça en termes de bien-être. C'est vrai que cette omniprésence de la technologie au travail, mais aussi dans la vie privée, puisque les frontières se sont un peu améliorées entre vie privée et vie professionnelle, le fait d'avoir toujours cette connectivité ne te permet pas forcément d'avoir des temps ou des moments où tu peux te déconnecter. Au temps de la vie privée et professionnelle, ça veut dire que si tu es au travail, tu reçois des WhatsApp perso, tu vas avoir des médias sociaux et autres. Et puis au temps, au niveau professionnel, tout d'un coup tu es à la maison et puis à 20h30 tu vas regarder tes mails. Donc c'est vrai que ces frontières-là, elles sont plus minces et ça fait que tu ne te déconnectes pas forcément vraiment et tu ne passes pas d'une activité de manière bien séparée entre les unes et les autres. Avec le télétravail, c'est la même chose, tu es chez toi en fait, mais tu travailles. Alors il y a plein d'avantages. De nouveau, il faut toujours rester objectif et voir les côtés positifs et les choses améliorées. Ce n'est pas tout simplement ça, ce n'est pas bien et puis on doit arrêter. C'est vraiment comment ça peut fonctionner. Donc je reviens sur cette notion de bien-être, cette hyper-connectivité, avec typiquement l'avènement des messages instantanés dans le travail, ne te permet plus forcément d'avoir des moments où tu fais du travail en pleine conscience, en pleine concentration. Moi j'avais un client qui me disait, ben voilà, moi je n'arrive plus à lire un document de 10 pages, ce n'est plus possible, ce n'est pas assez stimulant, je manque de stimuli. Donc voilà cette notion de bien-être, elle est plus globale, mais disons que si tu peux intégrer des... des moments dans le cadre de l'entreprise où tu peux être déconnecté. Je te donne un exemple tout bête. On a une cafétéria et ici, il n'y a aucune technologie dans cette cafétéria. C'est pour les échanges entre les humains. Tu recrées justement des moments entre personnes où tu échanges. Et puis, ça va aussi influencer, par exemple, la culture. Parce que si tu prends une pause, si on est les deux et on prend une pause, et qu'on est les deux sur notre smartphone, ça ne favorise pas du tout la culture de l'entreprise. Productivité, ici, aujourd'hui on est plutôt dans une approche du travail en multitâche, ça s'est installé petit à petit aussi avec les outils technologiques, ce qui fait que quand tu es en multitâche, ça a un coût de la productivité, parce que de changer d'une tâche à l'autre, ça demande beaucoup d'énergie à ton cerveau. C'est le switching cost, il y a une chercheuse très connue qui s'appelle Gloria Marx dans ce domaine là, qui a fait beaucoup d'études. Et qui montre que par exemple, si tu es sur un travail en pleine concentration et que tu es distrait, tu as besoin de 23 minutes pour retrouver le même niveau de concentration. 23 minutes ? 23 minutes, oui. C'est Gloria Marx, vous pouvez regarder sur internet si vous êtes intéressé à ses travaux. Et voilà un des phénomènes sur la productivité, c'est quand tu parles de ça aux collaborateurs qui sont aujourd'hui dans le multitâche avec les différences technologiques. Moi j'ai fait cette expérience-là dans une entreprise, on m'a dit ah bah j'ai changé maintenant, je travaille par bloc et c'est vrai que je suis plus efficace Avant j'avais cinq tâches en permanence ouvertes, donc tu as aussi la pression d'avoir cinq choses qui ne sont pas terminées. Maintenant je fais une tâche après l'autre, je les planifie et puis je me sens beaucoup mieux. Donc ça c'est, au niveau de la productivité, c'est un aspect important. Au niveau de la communication, alors ça c'est la boîte de Pandore, parce que je pense que la communication d'entreprise ça a toujours été une grande question. Je parle à beaucoup de monde et la multiplicité des outils ça devient une problématique aussi parce que typiquement tu vois est-ce que WhatsApp peut être un canal de communication professionnel alors que là-bas c'est un outil personnel donc c'est plein de questions comme celle-ci qui sont ouvertes et puis la culture, je donnais cet exemple tout à l'heure sur on prend une pause et en fait on est deux sur notre smartphone, en fait on parle pas de l'entreprise, moi je suis intervenu dans une entreprise qui était plutôt dans le bâtiment Et là, on m'expliquait que typiquement, les collaborateurs, ils prennent leur camionnette pour aller sur les chantiers. Et en fait, personne ne se parle dans la camionnette parce que tout le monde est sur leur smartphone. Et là, ce qu'on me disait, c'est aussi, il y a aussi des apprentis qui étaient engagés. On disait, les apprentis, peut-être qu'ils ratent des échanges avec, tu vois, les employés qui sont là depuis longtemps. Voilà, des apprentissages, mais vraiment de manière informelle et pas simplement, regarde, prends ton outil et fais ça. Le fait de ne plus échanger dans les transports, eh bien, favorise ou défavorise l'apprentissage. des autres donc ça c'est les quatre aspects et puis Peut-être un aspect, je parlais de hyper-stimulation dans la vie privée, mais au travail, il y a des études qui commencent à creuser le sujet de la distraction sur le lieu de travail. Et aux Etats-Unis, par exemple, tu vois qu'il y a des collaborateurs qui consulent des contenus non liés au travail, pendant le travail, presque pendant deux heures par jour. Donc, si tu as un contrat de travail de huit heures et que pendant deux heures, tu réponds à tes WhatsApp et tes messages Instagram, ce qui, je pense, est le cas, parce que moi, j'ai un petit questionnaire aussi que j'envoie à Geo6. J'ai aussi une tendance qui montre que c'est le cas. Eh bien, si tu as deux heures par jour où tu es sur les médias sociaux ou autres, eh bien, ça représente un quart de ton temps de travail. Si tu as une entreprise avec 100 collaborateurs, c'est peut-être 25. Alors, je ne dis pas que c'est tout le monde. Là, je prends un calcul simple. C'est juste pour illustrer le propos. Si tous tes collaborateurs passent deux heures par jour à consulter du contenu digital sans lien avec le travail, eh bien, ça incarne ta force de travail sur ces employés, ces 25, qui finalement donnent leur temps à... aux industries et de l'économie de l'attention, les big tech. Parce que le temps que tu ne passes pas au travail, mais que tu es sur ton smartphone à construire des choses, c'est d'autres personnes qui gagnent de l'argent avec ça. Ce n'est pas ton employeur. Donc, il y a cette grande question-là, pour les entreprises aussi, et justement, quelques études maintenant commencent à creuser le sujet, de la distraction sur le travail, et il semblerait que ça coûte plus que l'absentéisme dû à la maladie. Et puis dans la conférence où j'étais mardi, il y a quelqu'un qui disait, alors est-ce qu'il y a une étude qui chiffre ? les erreurs des collaborateurs et les impacts économiques, comme par exemple des devis qui ne sont pas envoyés aux bons clients, avec des problématiques de confidentialité. Enfin, ça soulève plein de points. Donc voilà, c'est vraiment pour les entreprises. Je dirais qu'il y a trois niveaux et ça, c'est ce que j'élabore quand j'approche les entreprises. Et puis, je vais venir après de quelles sont les solutions, parce que je n'ai pas encore parlé des solutions. L'entreprise, ce qui est important, c'est que l'entreprise elle-même favorise ce contexte. Moi je parle plutôt pour les entreprises, il y a le bien et la digital, mais je parle plutôt d'harmonisation en fait. C'est qu'aujourd'hui on a tout eu très rapidement comme dans notre vie privée, mais on n'a pas pris le temps de dire, au fait, on a pris le temps de savoir comment ça marche au niveau technique, il faut appuyer sur ce bouton là, il faut faire ça, ça, ça, mais comment est-ce qu'on harmonise tout ça en fait, ça on n'a pas trop pris le temps, donc moi je suis plutôt là pour harmoniser tout ça, et c'est vrai que l'entreprise elle joue un rôle principal, parce que si l'entreprise elle favorise cette approche là, et bien après les collaborateurs peuvent se sentir... libre et responsable de mettre des choses en place. Alors que si c'est simplement au niveau individuel que le collaborateur se dit Ah, j'aimerais faire des choses si les équipes et l'entreprise ne vont pas dans ce sens-là, ça va être très difficile. Donc c'est vraiment important que l'entreprise, et je parle souvent d'équipe, parce que si tu as une équipe qui travaille là-dessus, tu vas être beaucoup plus dynamique et impactant que si c'est l'entreprise et l'individu. Et pour moi, ces trois paramètres sont importants, c'est l'entreprise, les équipes ou le groupe d'individus. Et l'individu qui doit se dire, ben oui, il y a des choses à changer. On a le droit de prendre des pauses sans smartphone, il y a un espace pour ça, on peut le faire. Et ça, c'est vraiment des choses à mettre en place. Et puis les solutions, il y en a plusieurs, mais je dirais que la première, c'est toujours cette prise de conscience. Donc c'est soit une conférence où tu parles à tous les collaborateurs, comme ça tout le monde après sur le même pied d'égalité dans la compréhension. Et puis après, je fais des ateliers, des ateliers d'une demi-journée qui... qui, justement, aborde tous les sujets qu'il y a dans le livre, mais c'est un peu plus approfondi et orienté à l'entreprise. Et là, après cet atelier, en fait, tu as une formation en ligne avec des actions concrètes à mettre en place, en fonction de l'analyse qui va faire sortir les problématiques, parce qu'avant, il y a toujours une analyse qui permet de faire un diagnostic et de dire, bon, ben voilà, les gens sont stressés, ou la com, ça ne joue pas, ou la culture devrait être améliorée parce qu'en fait, on n'a pas assez de temps entre collègues dans le monde réel et humain. Et puis après, donc, tu as huit semaines. C'est une formation en ligne où toutes les semaines, tu dois approfondir ta compréhension et ta connaissance. Ou je parle par exemple, je ne sais pas moi, de l'instantanéité. Je n'ai pas encore parlé de ça, mais l'instantanéité, c'est quelque chose qui a bouleversé aussi la manière dont on communique aujourd'hui. Aujourd'hui, tout est dans l'instantanéité, mais on a perdu un peu cette façon de voir les choses entre urgence et importance. Aujourd'hui, tout est urgent, alors qu'en fait, on devrait pouvoir se dire. dans les entreprises, ben non, tout n'est pas urgent. Si tu es dans le service commercial, tu sais que c'était le premier à envoyer ton offre, tu as un petit avantage par rapport à ton prospect. Donc là, tu dois garder de la rapidité. Par contre, est-ce qu'un comptable doit être dans l'instantanéité en permanence ? Voilà, donc ça dépend après des départements et des personnes selon leurs fonctions. Donc, conférences, ateliers. Là, je suis en train de mettre sur pied un bootcamp. J'aimerais bien aussi pouvoir avoir des personnes qui viennent une journée et demie. Mais moi, je ne parle pas de digital detox. C'est le terme qui est connu. Tu vas quelque part, tu mets ton téléphone dans un coffre-fort, tu ne le touches pas pendant deux jours, ton système nerveux est complètement perturbé parce que tu n'as plus accès à ta dopamine. Non, moi, c'est plutôt de cohabiter. C'est vraiment de commencer à cohabiter pendant ce bootcamp avec les outils numériques. Et puis la même chose après, tu ressors avec un plan. pour établir des routines. Et ça, ça peut s'adresser à des dirigeants. Ça, c'est quelque chose de nouveau. Le concept est sur pied, mais je ne l'ai pas encore déployé. Donc ça, c'est quelque chose que j'aimerais faire d'ici la fin de l'année.

  • Bryan

    Fin de l'année ?

  • Gabriel

    Fin de l'année 2020 ? Deuxième partie de l'année, voilà. J'aimerais bien faire ça après les vacances d'été. Et puis ça, ça peut s'adresser à... Ce qui est intéressant, c'est que tu prends un groupe de 8 à 10 personnes. Le but, comme je disais, c'est de cohabiter avec ton... Je prends le smartphone et tes apps. C'est de pas... t'éloigner d'eux, mais c'est de les avoir à disposition puis de dire, là j'en ai besoin, donc je regarde, mais là je suis dans un séminaire, dans un workshop, en fait je n'en ai pas besoin. C'est commencer pendant cette journée et demie à prendre de nouvelles habitudes justement sur comment bien cohabiter avec les outils numériques. Et puis sinon, là par exemple, j'ai eu une sollicitation pour une... c'est un premier contact avec quelqu'un en Afrique du Sud. qui aimeraient que je mette sur pied justement une formation à disposition pour... Alors, ce n'est pas des clients, c'est comme une association. Et puis, il y a des associés qui sont... Enfin, des personnes qui sont dans cette association. Et le but, c'est d'avoir un webinaire qui s'adresse à toutes les personnes intéressées. Puis après, en fait, ils peuvent souscrire à la formation en ligne pendant une certaine période, justement. OK. Voilà. Donc, il y a aussi le côté dématérialisé, digital, qui est important. Et là, on voit un bénéfice. C'est que moi... Je peux justement toucher plus de monde en ayant l'avantage d'internet, des outils de formation en ligne que tu peux mettre à disposition. Donc il y a vraiment des avantages. Et je dirais que le point central, c'est qu'en parlant d'habitude, c'est des formations qui durent. C'est jamais une demi-journée, parce qu'en fait, pendant une demi-journée, les gens font Ah ouais, c'est clair, il y a plein de trucs Mais après, quand tu fais des formations, moi je trouve que tu retournes sur ton lieu de travail. Tu as de nouveau ton quotidien avec tes obligations, les choses à livrer. Et en fait, c'est difficile de mettre en application ce que tu as vu pendant ta demi-journée, ta journée ou tes deux jours de formation. C'est pour ça que la formation dure pour garder le momentum.

  • Bryan

    Tu as parlé que tu aimerais mettre en place un bootcamp après les vacances d'été. En l'occurrence, je te l'avais dit très rapidement au téléphone quand on s'était vu pour la première fois que cet épisode... Je ne sais pas encore exactement quand il sortira. Ce sera au plus tard en juillet 2024. Donc ça pourrait être en juillet 2024, donc on serait en pleine vacances d'été, ou en tout cas vacances scolaires en Suisse. Et justement, est-ce que toi tu as déjà vu ça ? Est-ce qu'il y a un impact ? Lorsque les gens sont en vacances... Comment est-ce que les habitudes changent ou ne changent pas ? Est-ce que les gens consomment plus les médias sociaux ? Est-ce que les gens, au contraire, justement, ils vont plutôt moins en consommer parce qu'ils sont en vacances ?

  • Gabriel

    Alors, les vacances, c'est une super question parce qu'en fait... Si je reprends ce que je disais au début, on est dans ce flux de connexion aujourd'hui. Et tout d'un coup, ce n'est pas parce que tu es en vacances que tu n'es plus connecté. Tu es connecté et le paradoxe, aujourd'hui c'est un smartphone, mais ça pourrait être autre chose comme outil. Mais le paradoxe, c'est que le smartphone, il te sert à beaucoup de choses et ça, c'est magnifique. Mais en même temps, tu vas l'avoir avec toi quand tu es en vacances. Et simplement pour prendre des photos, si tu es en vacances, tu vas prendre des photos et tu vas... sans vraiment le vouloir, avoir ta boîte mail qui est là, t'as pris une photo, l'app est à côté, tu cliques, et là t'es en vacances, tu profites, et tout d'un coup tu te retrouves à lire tes mails en pensant que si tu ne le fais pas, le monde va s'écrouler. Et je pense que j'ai énormément de témoignages de partage sur les vacances. Beaucoup, beaucoup de gens me disent... C'est dingue, nous on est en vacances, on est sur la terrasse et tout le monde est sur son téléphone. Privé professionnel, et ça, ça revient à l'hyperstimulation. Ça revient à l'hyperstimulation, c'est-à-dire que t'es en vacances, t'as la plage, c'est bien. Mais si t'es couché sur ton transat et qu'il se passe rien, tu vas pas avoir ta dose de stimuli que t'as au quotidien. Donc en gros, tu vas te dire, soit je lis un magazine, soit je vais me baigner, soit je vais... Mais si tu restes comme ça et que t'es pas stimulé, ben... il va y avoir un manque. Donc tu vas prendre ton téléphone, et ça, je pense que tu le vois aussi en vacances, quand tu y es, ça ne change pas du quotidien quand tu es dans ta vie active. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de coupure là-dessus. Donc il y a aussi... Moi j'ai fait un petit guide, j'ai envoyé, j'ai une newsletter qui part deux fois par semaine et j'ai envoyé juste avant les vacances de Noël un guide justement comment bien préparer les vacances pour s'assurer qu'effectivement tu puisses avoir cette différenciation et là j'ai un exemple d'une jeune fille de 23 ans, 24, 23 ans qui me disait, alors là j'ai pris deux semaines de vacances Je suis resté en Suisse, j'avais pas de programme, j'ai juste voulu faire une coupure. Et heureusement que je travaille, parce que sinon je serais tout le temps sur mon téléphone, je passais beaucoup plus de temps sur mon téléphone en Suisse, sans activité, planifiée, tu vois, sans vraiment... disons, je suis juste là, chill, qu'en travaillant. Donc heureusement que je travaille, sinon je serais trop sur mon téléphone. Donc ce que je voulais dire par là, c'est que c'est un paradoxe assez... Enfin moi je trouve que c'est assez grave. Et de nouveau, c'est pas de sa faute. Et la question ici, elle vient de nouveau sur la stimulation. Donc tu dois te dire, comme je suis hyper stimulé toute l'année, si tout d'un coup je coupe, ça ne va pas marcher. Donc tu dois avoir un planning quand tu te dis que tu vas aller en vacances. Comment est-ce que tu fais pour éviter d'être sur ton téléphone et de profiter de ce moment présent avec la famille ? Parce que personne n'a envie d'être au restaurant en vacances en Italie avec un restaurant italien magnifique, puis quatre personnes d'être sur leur téléphone pendant ce moment-là. Il n'y a personne qui a envie de ça. en réalité. C'est pas vraiment une volonté. C'est pas une volonté. Sauf que notre quotidien aujourd'hui fait que ça va arriver et que si tu veux pas que ça arrive, il y a une petite préparation à faire, il y a le côté intentionnel. L'intentionnalité c'est quelque chose d'important aussi dans la gestion des habitudes digitales. C'est comment moi, intentionnellement, je me dis maintenant, tiens, je vais aller sur Internet. Mon objectif c'est de trouver un restaurant italien dont je parle maintenant. J'y vais, une fois que j'ai fini, je pose mon téléphone. Je l'appelle le restaurant, je réserve, j'y vais. Et pas, j'ai réservé le restaurant sur Internet. Hop, super. Ah tiens, il y a un lien. Ah cool, c'est quoi ? Ah bah c'est... Je ne sais pas quoi. Ah bah je regarde vite. Ah c'est une vidéo d'un film. Ils font une pro. Ah cool. Puis tu fais trois clics. Puis tout d'un coup, c'est 15 minutes. Alors qu'à la base, l'intention, c'était réserver un restaurant pour faire un bon italien en Italie. Donc l'intentionnalité, c'est aussi quelque chose de... Prise de conscience, intentionnalité, c'est quelque chose d'hyper important dans ce changement en fait.

  • Bryan

    Tu sais, un point là qui me vient... Je suis content que tu parles d'intentionnalité. Parce que justement, quand je lisais ton livre, quand je faisais mes recherches, je me disais, moi je fais attention, je fais très attention les matins. Alors, je n'ai pas de réveil numérique.

  • Gabriel

    C'est analogue.

  • Bryan

    Ah, analogue, par exemple. Justement, j'ai un réveil numérique, qui est mon smartphone, qui est loin du lit. Mais en l'occurrence, le smartphone, je ne l'ouvre pas jusqu'à ce que je parte de chez moi. Il y a toute cette... Je crois que j'ai une bonne routine, effectivement. Ça, ça m'a fait penser un petit peu... Tu as déjà lu le livre Miracle Morning ?

  • Gabriel

    Non.

  • Bryan

    Ok. Moi, j'ai pris ma routine de ce livre-là. Il n'y a pas de Nathel, étonnamment, dans les routines de ce livre-là. Non, mais ça me fait penser, en fait, aujourd'hui à la double authentification. Donc, on parle sécurité de l'information, sécurité informatique. le mieux, enfin oui c'est quand même une sécurité très importante qui est justement la double authentification et donc maintenant quasiment pour toutes les applications que j'ai, que ce soit pro, perso, je dois prendre mon smartphone pour entrer le SMS que j'ai reçu ou pour entrer le code que j'ai sur Google Authenticator par exemple. Et là je me rends compte, au moins je me rends compte... Parfois je vais me perdre. J'ai reçu le SMS, alors moi j'ai pas de notif. Enfin, j'ai majoritairement pas de notif. Donc par exemple, WhatsApp, j'ai pas de notif. SMS, j'ai les notifs. Aujourd'hui, il y a très peu de monde qui t'envoie des SMS. Donc typiquement, ma femme, elle sait si il y a un truc urgent, elle m'envoie un SMS ou elle m'appelle. Voilà, moi on m'appelle ou on m'envoie un SMS, là je vais l'entendre. En plus, dans l'entreprise qu'on a avec mon père, donc wilight telecoms, on a un service de piquet. Les gens, mes gens proches, savent que s'ils veulent me joindre, on m'appelle ou on m'envoie un SMS. Généralement, je vais voir en tout cas. Ça ne veut pas dire que je vais répondre parce que je suis probablement occupé, mais en tout cas, je vais le voir. Maintenant, cette double authentification va me faire prendre mon attel pour, à la base, une activité où je n'en avais pas besoin. Et ça peut arriver justement que je me dis, j'ai posté un shortière, j'aimerais voir combien de... combien de likes il y a sur ce short là. Tu vois et ça c'est un truc que j'avais pas avant. Et cette double authentification, je me dis vraiment, si je pouvais avoir un autre appareil, et c'est là où je suis en train de me dire, peut-être que je vais reprendre mon ancien smartphone qui traîne encore à la maison, ça fait un moment que je veux l'envoyer, maintenant ils les reprennent pour les reconditionner ou autre, je me dis peut-être que je vais prendre un smartphone pour tout ce qui est double authentification, et l'autre ça va vraiment être réseaux sociaux, et celui-là il est dans mon sac quand je fais justement du deep work, donc c'est... ces tâches qui demandent la concentration. Enfin, bon, bref, c'était une réflexion comme ça. Mais donc, je me demandais, toi, si justement, ce n'est pas une réflexion ou ce n'est pas ce point-là, est-ce que tu ne l'entends pas de plus en plus ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai organisé une conférence atelier. Parce qu'il y a des fois où je fais des conférences et puis je passe un message. Mais des fois, il y a de la pratique aussi. Et là, j'ai eu cette question-là, justement, sur l'authentification. C'est un outil qui est forcément... Non, t'es pas le seul. On m'a dit, j'utilise mon téléphone pour toutes mes applications, j'utilise mon téléphone. Et en fait, la question ici, c'est vraiment de prendre conscience de ça et de te dire, effectivement, cet outil-là va être paradoxal quoi qu'il arrive. Parce que... il va me permettre d'authentifier d'avoir le code d'identification pour rentrer sur cette plateforme qui est un CRM et en même temps il y a le risque que je vois un petit truc passer, hop, puis je vais dessus puis 5 minutes et... voilà t'as déjà fait ce travail là de prise de conscience donc c'est super et après en fait ce qu'il faut faire c'est vraiment réaliser ce paradoxe donc moi j'ai une punchline c'est se concentrer sur ce qui est utile et éviter ce qui est futile. Et quand tu conscientises tout ça en disant que le code c'est utile, je prends le code, une fois que j'ai pris le code, je passe à autre chose. Et ça c'est vraiment un travail personnel à faire, de dire dans ma routine, aujourd'hui il y a un truc qui est nouveau, c'est l'authentification, j'en ai besoin professionnellement ou personnellement. Puis quand j'ai mis le code, je passe à autre chose. Je me détache de ce qu'il pourrait y avoir là-dessus, sauf... un message de ta femme, un appel en absence de ta femme, ou les choses urgentes que tu as définies. Et si tu veux la clé dans tout ça, et je te donne un exemple après lié aux entreprises, mais c'est vraiment d'y réfléchir, et puis de dire ça c'est mon plan, et puis de le mettre en action. Et de le faire, alors toi-même, si tu peux c'est super, puis si d'autres personnes n'arrivent pas à faire tout ce travail-là, ben moi j'interviens, et puis on va réfléchir ensemble sur qu'est-ce qui pourrait être fait. Mais de te dire, ok, ben maintenant ça je sais que c'est quelque chose de nouveau dans mon quotidien, c'est de l'authentification. Ça peut me poser des problèmes parce qu'après, je vais perdre mon temps en allant faire d'autres choses qui ne m'amènent pas forcément de la valeur ajoutée. Donc, qu'est-ce que je fais ? Et est-ce que le fait de se dire, une fois que j'ai mis le code, je passe à autre chose, ça suffit ou pas ? Si ça ne suffit pas, ta deuxième option, tu y as déjà réfléchi, c'est de prendre un deuxième téléphone qui te permet d'un côté, un, c'est que les codes pratiques. Et puis l'autre, c'est un peu le temps que tu mets sur tes shorts, enfin, aller voir les likes. Et puis là, la réflexion, la même chose sur... Peut-être si je peux aborder aussi le sujet des shorts et des likes.

  • Bryan

    Bien sûr.

  • Gabriel

    Est-ce que toi, tu as des grandes variations dans tes vues, tes likes, tes commentaires sur les deux derniers mois ? Est-ce que tu vois des grandes variations, des fluctuations, où tout d'un coup, tu exploses tout, puis après ça redescend ou pas ? Ou c'est plutôt un peu moyen, ça un peu plus, un peu moins, toujours dans les mêmes tranches ?

  • Bryan

    Non, aujourd'hui, c'est rien du tout.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord.

  • Bryan

    Je viens de commencer, on va commencer. Ah oui,

  • Gabriel

    d'accord, ok.

  • Bryan

    Donc c'est faible. Mais justement, c'est là où... Je sais, mon cerveau, le petit gars qui veut faire des trucs que je ne veux pas qu'il fasse, ou qu'il veut justement recevoir ces petits shots de dopamine ou autre, étant donné que là, on se développe, on est en phase de développement, c'est ce que j'allais dire, j'attends de voir si ça fonctionne. Oui, bien sûr,

  • Gabriel

    pas patient.

  • Bryan

    Voilà, exactement.

  • Gabriel

    Après,

  • Bryan

    je ne suis pas...

  • Gabriel

    constamment dérangé par cela là je suis bien avec toi je m'en fiche complètement mon smartphone est loin mais voilà mais donc pour répondre à ta question non aujourd'hui c'est pas très variable c'est juste qu'il y a cette

  • Bryan

    phase de développement donc j'attends de voir si ça fonctionne ou pas oui bien sûr parce que le point là si tu veux probablement ce qui va se passer à part si tu fais le buzz et puis tu as tu vois ce qui est viral et puis qui part en fait la progression elle va pas être Tu peux déjà te projeter en te disant les trois prochains mois, ça va monter un peu, donc je vais aller vérifier. Ah, je vérifie ! Ah, deux de plus qu'à la dernière fois.

  • Gabriel

    Je vérifie !

  • Bryan

    Un de moins. Je vérifie ! Et en fait, si tu te prépares à ça, forcément, tu abordes après les choses de manière moins... avec cette tension ou cette impatience d'aller chercher ce qui se passe. Et puis, ce que tu as dit avec ton téléphone tout à l'heure, d'avoir un deuxième téléphone... ce qu'il faut faire c'est créer des frictions c'est le terme le plus important dans mes méthodes c'est de créer des frictions qui tout d'un coup vont te créer un petit inconfort on dirait ah mais avant c'était tout le temps comme ça donc tu crées des frictions qui vont te permettre de ne plus avoir ces je ne vais même pas parler de mauvaises habitudes mais c'est les habitudes que tu aimerais changer tu crées de la friction puis après tu vas être un petit peu mal à l'aise parce que si tu as une habitude et qu'elle t'amène du plaisir à la dopamine et que tu veux t'en débarrasser bah Tu vas être un peu mal à l'aise. Donc il faut créer ces frictions qui te permettent justement de changer. Et je pense que les deux téléphones, si tu essayes maintenant de te dire Bon, j'ai reçu le code, je le mets et je passe à autre chose ça ne marche pas. Tu as une deuxième option, tu vois, on fait un coaching en direct. Tu as une deuxième option qui est le téléphone pour avoir ce code d'activation, pour pouvoir être plus tranquille avec ça en fait. Et ne pas perdre ton temps justement sur des choses futiles.

  • Gabriel

    C'est vrai que dans la friction, ça me fait penser à Julien Gueniat. qu'on voit après pour manger. Il a fait une série de challenges et il est très justement dans cette friction de se dire, par exemple, tu veux moins boire de café, tu mets ta machine à café dans la cave. Oui,

  • Bryan

    oui.

  • Gabriel

    Et tu pourras, tu vas aller peut-être, une, deux fois, mais tu ne vas pas aller cinq fois ou six fois quand tu es en télétravail. Tu as cette habitude, ce réflexe d'aller à, pourquoi pas un petit café. Là typiquement je pensais ce que tu allais dire c'est supprimer l'application. Aujourd'hui concrètement sur mon smartphone si je supprime LinkedIn, Facebook, Instagram c'est un peu plus contraignant parce que c'est quand même plus orienté mobile. C'est mobile first alors que LinkedIn et Facebook sur la version PC, enfin ordi, c'est complètement ok. Et tu vois de le supprimer ça ferait que justement tu n'as plus à aller et si tu veux vraiment aller voir... C'est vraiment un moment où tu vas te dire, je vais regarder si j'ai eu des commentaires pour que je puisse commenter, parce qu'il y a aussi cette interaction que je veux avoir avec les gens, la communauté. Je pensais que tu allais aller là-dessus pour la partie friction. Tu supprimes l'app, de toute façon, tu sais que quand tu vas aller sur le smartphone, comme tu as dit au début, ça va être un petit peu inconfortable parce que tu vas aller la chercher, elle n'est pas là.

  • Bryan

    Exactement.

  • Gabriel

    Tu vas sur internet, mais les gens ne font pas ça.

  • Bryan

    Oui, c'est un bon élément de friction aussi, justement, d'avoir plusieurs applications puis d'aller sur internet. Et ça me fait penser, moi j'ai accompagné aussi un entrepreneur qui a la trentaine, qui a une agence de communication et lui, typiquement, il a supprimé les emails de son téléphone. Donc le soir à 18 heures, il ferme son ordinateur. Et en fait, il reprend le lendemain matin son activité professionnelle. Parce qu'il a vu que c'était trop de... Ouais, ça ne marchait pas en fait. C'était une charge mentale trop grande que de savoir... Il y a peut-être des mails qui arrivent et tout. Donc, il sort de son bureau. Il peut recevoir les gens d'appel s'il y a des urgences ou autre. Mais après, il y a aussi un autre aspect qui est important aussi, qu'on a un peu perdu grâce à cette accessibilité permanente.

  • Gabriel

    À cause.

  • Bryan

    Grâce ou à cause. C'est des défis. Moi, je parle plutôt de défi que de problème. C'est la planification. Je te donne un exemple. Aujourd'hui, on s'est dit rendez-vous le 27. Il y a peut-être trois semaines ou quatre semaines, je ne me rappelle plus.

  • Gabriel

    Il y a un petit moment,

  • Bryan

    oui. Oui, je ne sais plus, c'était il y a un moment. Moi, je ne t'ai pas envoyé de mail. Eh, c'est bon demain. Toi, tu n'as pas envoyé. C'est bon demain. Non, parce que c'est planifié. Puis go, on y va. Mais probablement que dans notre société aujourd'hui, tu sais, il y a tout qui change. On s'habitue à pouvoir tout avoir. en dernière minute, que tu renvoies toujours des choses, et oui, non, oui, non, oui, non. Et on a de moins en moins cette capacité, parce qu'on a toujours la capacité de planifier, mais cette habitude de se dire, c'est planifié, puis on se tient au plan, et puis il n'y a pas besoin d'avoir toujours des contrôles, ça se fait, ça ne se fait pas, je me suis engagé, je viens. Et ça je pense que la planification c'est aussi quelque chose qu'on doit prendre en compte maintenant. On s'est habitué à tout pouvoir changer très rapidement avec un petit message. Ce qui fait que par exemple on se retrouve dans une situation assez cocasse. Tu vas prendre un verre et tu as un rendez-vous à 20h. Et puis en fait la personne t'envoie un message à 19h59, je me parque sur le parking. Et puis après tu réponds, ah ok, moi je suis déjà dedans. Restaurant. Ah ok, alors j'arrive. Ok, alors à tout de suite. Oui, mais si tu arrives à 19h55 ou à 20h05, tu vois, ça ne va pas changer les choses. Après 15 minutes, tu commences un peu à te poser des questions. Mais on est dans cette habitude, on est passé d'un mode de communication, un mode conversationnel permanent qui fait que l'outil a remplacé, enfin pas remplacé, mais a une forme de conversation. C'est une conversation qu'on a avec cet outil en permanence, ce qui fait que tu as de la peine à ne plus être dans un mode conversation en permanence. Et moi je pense que de ne plus être dans ce mode conversation en permanence, c'est quelque chose de bien, parce que j'ai parlé au début de l'ennui et autres, mais ça te permet justement de te retrouver avec toi-même, et de ne pas tout le temps être en conversation. Et oui, ça je pense que c'est aussi un phénomène, quand on parlait de... J'ai pas approfondi ce sujet, mais le mode en entreprise, dans la communication, c'est vrai que j'ai pas creusé, mais il y a plein d'aspects. Typiquement, le bavardage que tu avais avant à côté de la machine à café avec tes collègues, aujourd'hui tu vas faire un petit message en ce temps-là avec un smiley, tu vois. Donc on perd ce côté bavardage informel, qui finalement structure aussi non seulement une bonne communication, parce que si tu fais un petit texte avec un smiley, ça remplace pas si moi je te regarde et je te souris. Et en plus, eh bien, ça... Ça permet plus d'avoir ces aspects informels qui créent la culture de l'entreprise aussi. Donc il y a toutes ces petites choses-là, quand tu les additionnes, ça amène à ces changements fondamentaux de notre manière d'interagir avec les autres. Et je pense qu'on doit réfléchir à ça. Et puis, ce n'est pas se priver de la technologie, mais c'est avoir un équilibre de nouveau entre que des messages instantanés avec des smileys ou que des cafés en vrai.

  • Gabriel

    Et tu as dit rien faire. Et justement, j'avais noté qu'on s'était eu au téléphone justement il y a quelques semaines ou quelques mois. Tu m'avais indiqué certaines thématiques qui étaient justement le cœur ou des thématiques que toi t'aimais aborder. Il y avait justement la contemplation versus l'hyperstimulation. L'hyperstimulation, tu en as... Tu en as parlé, il y a d'autres points qu'on va aborder en partie 2. Et cette partie de rien faire, réussir à rien faire, qui n'est pas si facile que ça. En tout cas, justement, aujourd'hui, de manière générale, les gens sont quand même à la recherche de cette stimulation constante. Et j'avais noté, ça me faisait très plaisir que tu me dises ça et que tu en parles là, de rien faire. Un épisode que j'avais fait avec Solange Denervaux, celui-là je l'ai noté, c'est le numéro 26, elle c'est une neuroscientifique du CHUV, quand on avait fait l'épisode, aujourd'hui elle m'a dit, il n'y a pas très longtemps, on s'était échangé quelques messages, et maintenant elle est à l'EPFL. Et justement, la grande particularité et l'importance de rien faire, c'est qu'en ne faisant rien, on va consolider pour construire. Et en fait, si on est tout le temps stimulé, on ajoute tout le temps mais on ne consolide jamais. Donc tu vois, ça s'imbrique parfaitement avec tout ce que tu dis. Tu as dit à un moment donné, on est plus fait pour aller à la forêt plutôt que d'être sur internet. J'aime bien cette phrase, je ne sais pas qui l'a dit, peut-être que si quelqu'un peut le mettre dans les commentaires ou autre. Peut-être que toi tu sais qu'on est des singes en costard sur LinkedIn. Oui, oui. C'est un peu pour reprendre notre genèse. On vient quand même d'où on est des animaux. Donc justement, Internet, ce n'est pas très animal tout ça. J'avais quand même envie de faire ce petit parallèle et d'accentuer le fait que c'est très important de ne rien faire et rien faire. Rien faire, on ne fait jamais rien. Même si nous, on médite, par exemple, et on ne fait rien du tout, quand on dort, on ne fait pas rien. L'autre cerveau, c'est une machine qui est incroyable et qui va justement consolider, construire, créer des chemins. Mais il faut essayer de... De rien faire, d'aller marcher à la forêt, tranquille, en laissant ses pensées passer.

  • Bryan

    Oui, je pense que je prends toujours cette analogie avec un tapis de course. Et si maintenant je te dis d'aller faire une course et de mettre un tapis en inclisant 20%, vitesse 16 km heure, il est fort probable qu'après une demi-heure, tu tombes. Parce que ton corps ne va pas pouvoir supporter cette intensité de la pente et du rythme. Et pour notre cerveau, en fait, c'est la même chose. Si tu es hyper stimulé par des facteurs externes, eh bien à un moment, tu as une certaine fatigue mentale qui s'accumule parce que justement d'être tout le temps sollicité, ça devient problématique. Et c'est pour ça que ces moments de pause dont tu parles ou de rien faire, ils sont hyper importants. Je prends un exemple, et c'est intéressant parce que c'est une grande entreprise dans la tech qui a fait des recherches avec des capteurs sur le cerveau de personnes qui suivent des visioconférences. Et ils montrent la différence entre des personnes qui suivent plusieurs visioconférences sans pause et avec pause. Et en fait, tu vois que l'activité neuronale, elle se réduit pendant la pause. Donc ça veut dire que ton cerveau a du répit. Et après, c'est de nouveau actif, mais beaucoup plus positivement pendant l'activité de visioconférence. Puis après, tu refais une pause et tu vois le cerveau qui fait une pause, qui vraiment ralentit, alors que l'autre est dans le rouge tout le temps. Et ça, c'est intéressant parce que c'est les industriels, la technologie qui le démontre et qui favorise, et qui montre vraiment que faire des pauses, c'est essentiel dans le travail. Ça moi j'ai réalisé assez tard aussi et j'ai un super exemple avec ça qui est similaire à celui du tapis. En fait il y a deux bûcherons qui, tu la connais celle-là qui coupe du bois ?

  • Gabriel

    Je la connais de toi.

  • Bryan

    Ah c'est vrai je te l'avais déjà dit la dernière fois.

  • Gabriel

    Non tu l'as dit dans un... Ah c'est vrai ? Ouais mais dis-la,

  • Bryan

    dis-la. Ouais alors c'est deux bûcherons qui coupent du bois et en fait...

  • Gabriel

    Bon ça fait que si tu me poses la question je connais la réponse.

  • Bryan

    Oui oui mais tu feras comme si tu ne la connais pas. Voilà comme ça. Deux bûcherons qui coupent du bois, un qui coupe du bois toute la journée, qui ne fait pas de pause, et puis un deuxième qui fait des pauses. Et en fait, le bûcheron qui ne fait pas de pause coupe moins de bois que celui qui fait des pauses. Mais non ! Et là, le bûcheron qui travaille à fond toute la journée, qui se disait, il fait des pauses, il ne bosse pas, il ne fait pas d'avance, c'est impossible. Il était complètement stupéfait de voir que le bûcheron qui fait des pauses, lui, a coupé plus de bois. Alors, pourquoi est-ce que le bûcheron qui a fait des pauses a coupé ? couper plus de bois on pose la question est-ce qu'il y a quelqu'un à lui dire ? personne a une réponse ? je vais quand même aider parce qu'il aiguisait sa hache ah bravo exactement en fait il aiguise sa hache pendant ses pauses donc la pause avec explicité par une entreprise en industrie c'est exactement ça en fait c'est que si tu fais une pause tu aiguisent ta hache ton cerveau a du répit et t'es plus d'attaque pour les prochaines tâches Ça, c'est un premier aspect de l'ennui et de se détendre. Et le deuxième aspect, effectivement, tu as très bien résumé ça, la construction. Quand tu ne fais rien, ton cerveau construit, il connecte les choses que tu as vues pendant la journée, tout comme c'est lié aussi au sommeil. C'est un bon sommeil réparateur, il élimine les mauvaises chimies de la journée et puis il te permet de reprendre une bonne activité le lendemain. Donc le sommeil, comme la pause critique, ça fait que quand tu dors, tu n'as pas cette sensation d'ennui. Et c'est vrai que le cerveau, comme il est bien fait, lui, il aimerait toujours être actif et découvrir des choses grâce à la curiosité, enfin, d'autres aspects. Et c'est un peu un sentiment inconfortable, l'ennui. Mais justement, ici, c'est de nouveau quelque chose. Moi, je recommande ça aussi quand je rencontre des personnes. Alors, tu ne peux pas passer de hyper stimulé à t'ennuyer du jour 1. Tu vois, c'est impossible. Si, par exemple, tous les soirs à 20h30, tu as par habitude... d'être sur un média social pendant 30 minutes ou plus parce que tu te laisses prendre, puis que demain je te dis stop, 20h30, il n'y a plus rien, et tu es assis dans ton canapé à essayer de t'ennuyer, en fait c'est impossible que ça marche. Parce que ton système nerveux va te dire, eh stimule-moi, stimule-moi, qu'est-ce qui se passe ? Donc il y a toute une approche aussi progressive de le faire, qui est de réapprendre à s'ennuyer, c'est de commencer petit à petit, donc tu vas te dire, tiens maintenant je ne vais rien faire, puis je vais un peu m'ennuyer, je vais essayer ça. Donc tu commences par 2, 3, 4, 5 minutes, ça dépend. Au début c'est inconfortable parce que tu n'es pas habitué à ça. Et tu fais ça progressivement et tu vas voir qu'en fait... Ça va être génial parce que finalement, tes idées, elles vont venir. Tu vas pouvoir réfléchir à des choses que tu n'as peut-être plus le temps de réfléchir aujourd'hui. Tu vas aller un peu plus loin dans les réflexions, tu vas avoir des idées. Et ces moments-là, d'ailleurs pour les artistes, ils ont des résidences, les artistes, où il n'y a rien, pour qu'ils puissent justement s'ennuyer et avoir des idées qui changent la façon de voir les choses.

  • Gabriel

    Et toi, rien faire, c'est quoi ? Ça se traduit comment ?

  • Bryan

    Je te donne un exemple. Hier j'étais dans l'avion et j'ai été au International Music Summit à Ibiza où tous les acteurs de la musique électronique se rencontrent et là il y a des conférences sur les enjeux de la musique électronique avec la digitalisation mais il y a aussi beaucoup de choses sur le bien-être c'est pour ça que j'étais là-bas parce qu'il y a plein de choses maintenant sur le bien-être, l'inclusion et la diversité. Et puis ils étaient intéressés par ce que je faisais, donc voilà je suis rentré en contact avec eux. Et puis hier j'étais dans l'avion et beaucoup de monde autour de moi était en train de regarder des films. Enfin soit ils dormaient, soit ils regardaient des films, soit ils étaient sur leur téléphone. Je dis pas que c'était la majorité mais quand j'ai regardé autour de moi, j'ai vu pas mal de monde en fait en train de faire ça. Et moi j'étais là en fait dans mes pensées pour le projet de

  • Gabriel

    Bootcamp. Voilà,

  • Bryan

    j'étais là. La personne qui est avec moi, il joue un moment sur son téléphone, il dit tiens, fais un petit jeu. Je dis ah bah non, surtout pas, là je suis hyper bien, je suis en train de réfléchir, qu'est-ce que je pourrais amener en plus ? J'ai vu des choses là-bas que j'ai trouvées super, donc je me suis dit tiens, ça je pourrais peut-être, pourquoi pas ? Je peux dire ce que je pensais hier, je me disais tiens, mais au départ c'est un bootcamp où je vais parler de bien-être digital, mais en fait je crois que ça peut aussi aller un peu plus loin avec un aspect nutrition, un aspect... Tu vois, pas seulement que... Oui, axé sur le bien-être digital, mais amener d'autres dimensions qui font que les personnes, quand elles viennent à ce bootcamp, elles repartent avec un joli bagage sur d'autres aspects importants du quotidien.

  • Gabriel

    Il faudra que tu en parles à Julien après. Il a une idée comme ça. Là, les deux. Plus mon cousin coach sportif, c'est bon.

  • Bryan

    Ça explique. Il fait ton ciel. Mais voilà, donc là, moi, j'étais là. En fait, j'ai dit non, non, non, là, je suis hyper bien. En fait, je suis dans mes pensées et je suis en train de réfléchir à tout ça. Donc, je préfère être là dans ce moment de réflexion. Moi, j'adore ça, en fait. J'adore et des fois, je le suis un peu trop.

  • Gabriel

    Mais alors là, c'était dans l'avion, mais typiquement, une semaine normale, tu es chez toi, tu bosses, tu te déplaces un petit peu ou beaucoup, je ne sais pas, pour voir tes clients, etc. Comment est-ce que tu ne fais rien ?

  • Bryan

    Moi ce que j'essaie de faire, c'est que je découvre les bienfaits du soleil. On est de moins en moins exposé au soleil, puisque le monde moderne nous met dans des bureaux avec des lumières néons. Alors moi j'essaie d'aller au soleil assez régulièrement dans la journée. Vous faites des choses le matin aussi ? Non, pas le matin parce qu'il fait trop froid. Et là c'est vrai qu'au-dessus du lit, c'est encore un peu trop tôt dans la saison. Mais la journée, dès qu'il y a du soleil, je vais au soleil pour m'exposer au soleil. Je fais des pauses où je vais à l'extérieur. Et à ce moment-là, je suis toujours avec moi-même.

  • Gabriel

    Pas de musique,

  • Bryan

    pas de smartphone ? C'est important, la musique, c'est un point important que tu abordes. Parce qu'en fait, la musique, c'est un effet hyper bénéfique dans la productivité ou dans la concentration. Les sportifs d'élite, quand tu vois à l'atelier les nageurs ou autres dans tous leurs casques, ça te permet d'être dans ta bulle. Et moi, je le vis aussi, par exemple, quand je dois faire du travail. Je vais faire des concepts ou autre, je sais exactement ce que je dois apprendre comme musique. Et ça me permet d'être concentré longtemps et d'être hyper efficace. La musique, c'est hyper bien. Par exemple, si je vais à l'extérieur, je fais un exemple, des fois, je vais me balader au bord du lac. Jamais je prends de la musique parce que je préfère écouter les oiseaux, l'eau, les sons naturels. Mais par exemple, il y a beaucoup de gens, quand ils courent, ils prennent de la musique. Et ça, c'est hyper bien parce que ça te permet d'être dans le flow, en fait, dans la zone. qui te permet d'être hyper bien avec toi aussi. Donc la musique, il y a deux aspects avec la musique, c'est intéressant parce que là, j'ai développé un atelier pour des enfants, ça va se faire aussi, je pense, deuxième partie de l'année. Et la musique, typiquement, quand tu dois étudier, et c'est drôle parce que ce matin, j'avais un appel, je vais accompagner un jeune de 14 ans qui... qui a de la peine à se concentrer, justement, avec tout l'univers digital autour. Et la musique, par exemple, quand tu veux réviser ou apprendre, il y a des études qui montrent que si tu écoutes de la musique qui t'est familière, c'est hyper favorable, parce que ça va te mettre dans cet état où tu es hyper concentré et tu peux bien être productif. Et si tu mets de la musique... qui n'est pas familière, par exemple tu mets une chanson avec des paroles que tu ne connais pas, en fait ça va te déconcentrer parce que ton attention va être sur la musique pour essayer de comprendre les paroles. Donc il y a vraiment des points très pointus autour de la musique, je voulais juste parler de ça un petit moment, mais il y a des points hyper positifs avec la musique, et chacun de nouveau, moi je vous parle de moi quand je vais au bord du lac, je ne prends pas la musique parce que je préfère écouter le son de l'eau, d'ailleurs je ne me rappelle plus, mais dans le livre je pense que j'ai été enregistré des... On parlait du livre et de la musique, moi j'ai été enregistrer des sons moi-même. Et il y a un moment le lac Léman, ou le lac de Genève, pour les genouvois qui nous écoutent. Et j'ai été enregistrer le lac Léman en fait, pour que les gens quand ils puissent lire, ils entendent le son des vagues locales. C'est des vagues locales. Ouais, ok.

  • Gabriel

    C'est vrai que moi je suis très dans le... Pas de musique quand je cours, j'aime bien justement écouter les oiseaux, le bruit du lac, de la forêt. Ça me change parce que je pense être trop stimulé aussi, donc quand je vais faire du sport de cette façon-là, je préfère... Alors comme tu dis, probablement que c'est... Pas probablement, tu l'as dit, donc c'est très différent, mais je préfère avoir cette... Je suis à l'extérieur, donc je profite de la nature et de ce que l'extérieur peut m'apporter plutôt que le casque tout le temps ou les écouteurs. Je me dis qu'on n'est pas très en avance. Donc je te propose qu'on ne fasse pas de partie 2, mais on enchaîne et on aura un long épisode.

  • Bryan

    Ça me va.

  • Gabriel

    Et c'est d'ailleurs, j'aimerais bien tendre de plus en plus à des longs épisodes comme les podcasts que moi j'écoute, qui sont très longs et qui se consomment comme un livre. T'écoutes un petit peu aujourd'hui, demain, il n'y a pas eu de moment pour ça. Le lendemain, tu fais la vaisselle. tu continues bref c'est une petite parenthèse j'aurais bien voulu que tu proposes un défi de bien-être digital d'une semaine ou de quelques jours ça c'est toi qui juge pour les personnes et comme je t'ai dit on sera probablement en période de vacances, en tout cas en été qu'est-ce que t'aurais comme ça comme défi d'une semaine ? Ou plus.

  • Bryan

    Oui, tout à fait. Alors, moi je pense, il y en a un auquel je pense, mais peut-être c'est déjà le cas. C'est peut-être déjà le cas, mais moi je pense que le moment du repas, en fait, il est hyper important au quotidien. Moi j'ai cette discipline-là depuis toujours, en fait, de quasiment pas avoir de technologie le soir entre 18 et 20 heures. Sauf, comme tu disais toi, appel, téléphonique, urgence. Donc là, ça peut me déranger, je peux répondre s'il y a des choses urgentes, mais autrement, j'essaie vraiment de limiter ça. Donc je pense qu'un défi d'une semaine, si les personnes ne le font pas encore, c'est entre 18 et 20 heures, ou 19 à 20 heures. Chacun, de nouveau, c'est très personnel. Tu parlais du sport avant, comment toi tu le fais, comment moi je le fais. C'est hyper personnel, chacun doit trouver son propre équilibre. Mais je pense que ce moment-là, du soir... Il faut essayer de privilégier des moments qualitatifs où tu n'es pas perturbé par la technologie et favoriser les échanges.

  • Gabriel

    Donc toute technologie ? Toute technologie confondue, télé, smartphone ? Oui, tout à fait.

  • Bryan

    Le moment présent, hormis si tu cherches une recette de cuisine, tu vas sur ton téléphone, tu vois, oui, c'est hyper pratique. C'est nouveau là le paradoxe. Tu recherches ta recette de cuisine, c'est cool, mais après tu vois le tuto, le truc, le... et puis en fait tu as fait 45 minutes. Ben non. Je veux une recette de cuisine. Tu vois,

  • Gabriel

    droite au but.

  • Bryan

    Droite au but, c'est quoi la recette, les trucs, tac, ok, boum, boum, boum, j'y vais.

  • Gabriel

    Et pourquoi jusqu'à 20h et pas jusqu'à coulant de main ?

  • Bryan

    Non, alors pour moi c'était 20h parce qu'en fait après, souvent, c'est devenu comme ça, mais moi après j'ai mes enfants qui vont au lit, donc on a passé ce moment-là convivial. Avec les enfants,

  • Gabriel

    avec la famille, ok.

  • Bryan

    Les échanges, discussions et tout. Et puis après en général moi je suis du soir je suis pas du matin d'accord important de le savoir aussi moi je suis pas du matin je suis du soir et en fait soit je retravaille un moment où souvent je vais faire du sport le soir ah ouais ouais 20h30 normalement 20h30 j'ai toujours fait du football donc la salle c'est pas une passion mais je vois les bénéfices donc j'y vais mais c'est pas une passion donc je vais à la salle Puis après je rentre, c'est souvent 21h30, 22h. Puis après, quand tu as été faire du sport à cette heure-là, tu ne peux pas dormir. Non. Donc là, je refais un peu des trucs. Donc c'est pour ça que moi, j'ai un peu ce rythme-là. Mais après, celui qui est du matin, il ne peut pas avoir ce rythme-là. C'est impossible. Donc, je dirais que voilà. Ça, c'est un conseil un peu bateau peut-être, mais je ne sais pas maintenant. Je n'ai pas une statistique qui dit 93% des personnes en Suisse, entre 10h et 20h, regardent leur smartphone pendant le repas. Mais moi, je privilégierais ces échanges-là en fait.

  • Gabriel

    Donc, le challenge, c'est une semaine, pas d'outils digitaux. ou de moyens digitaux pendant le repas du soir ?

  • Bryan

    Pendant le repas du soir, mais même un petit peu avant en fait. Même un petit peu avant, ce n'est pas simplement le repas, parce que le repas c'est juste 30 minutes. Essayer d'avoir cette intentionnalité, de se dire on fait l'effort, on mène au téléphone de côté. Et en fait, au début ça va être dur, parce qu'il y a aussi un phénomène maintenant, c'est que souvent, souvent, ça c'est spécial ce que je veux dire, mais il peut parfois arriver que tu aies moins de choses à te dire. Parce qu'en fait, tu as déjà tout vu sur les médias sociaux. Ça, c'est une étude qui démontrait. En fait, les gens ont moins de choses à se dire. Parce qu'en fait, quand ils se rencontrent, si tu postes régulièrement, en fait, tu as déjà tout vu. Je connais tout de Bryan, en fait. Puis quand on se voit, puis alors, oui, hier, j'étais là-bas. Ah bah oui, j'ai vu. Ah, d'accord. Puis autrement, toi, j'ai vu que tu étais sur ton podcast. Oui, j'ai vu. Et alors ? Donc, il peut y arriver. Ça peut arriver que le smartphone soit un outil qui permette la discussion aussi de notre monde contemporain. Ce qui n'était pas le cas il y a 15-20 ans en arrière. Donc c'est-à-dire que tu dois être très habitué aussi à la spontanéité, à aborder des sujets peut-être que tu n'abordes pas. Donc c'est un petit travail assez intéressant, tu vois, de réflexion sur soi et puis des échanges que tu peux avoir avec d'autres personnes parce que tout d'un coup, si tu n'as plus ton téléphone, maintenant tu es habitué à dire Ah tiens, il y a un truc là, regarde ! Ah, puis c'est un sujet de discussion. C'est clair. Voilà, donc il faut trouver aussi, il faut réfléchir à ça aussi. Parce que sinon tu te retrouves là, à table, on ne se dit rien parce que d'habitude on a notre téléphone, puis on regarde un truc, puis on parle de ça.

  • Gabriel

    Ouais.

  • Bryan

    Donc il faut pouvoir aussi stimuler ce moment-là, parce que si tu n'es pas stimulé, on revient à la hyperstimulation, tu es habitué peut-être à avoir la télé qui marche, la radio ou autre, tout d'un coup il n'y a plus rien, tu dois redécouvrir ce moment-là où toi-même tu arrives à tout d'un coup argumenter, débattre, discuter, ainsi de suite.

  • Gabriel

    Ça me fait penser à un passage du livre, je vais le lire. Nous pensons être présents, mais en fait nous sommes loin. dans l'attente d'une nouvelle notification ou entre deux activités digitales, entre deux mondes différents. La réalité et la virtualité, comme désunis, scindés en permanence. Un simple regard autour de soi dans les transports publics nous permet de constater ce phénomène de présence-absence. Et ensuite, quelques pages plus loin, tu parles de... Enfin, c'est une personne et tu reprends ce qu'elle dit. Alone, together, soit seul, ensemble. Et là, ça me fait penser à... À ce que tu dis où, justement, finalement, on est seul avec notre smartphone, on connaît la vie de tout le monde, et quand on voit la personne, on n'a plus rien à se dire.

  • Bryan

    C'est effectivement ça. Si tu veux, le premier passage que tu as lu avec Présence-Absence, ça aurait pu être le titre du livre, mais je le trouvais trop abstrait. À un moment, je me suis dit non, c'est trop abstrait, les gens ne vont pas comprendre Présence-Absence. Tapis debout. Ouais. Ça va être un peu... Alors qu'être présent est venu après réflexion en étant beaucoup plus fort parce qu'il y a le mot être, je sens que je dois être là, et la présence. Mais présence-absence, c'est ce phénomène de je suis là, mais je ne suis pas là, qui est illustré par la couverture, où physiquement tu es présent, mais finalement quand tu es sur ton smartphone, tu as ce phénomène d'absorption, ça s'appelle l'absorption, qui fait que tu perds la notion de l'environnement et la notion du temps. Et ça c'est quelque chose qui arrive à tout le monde et c'est comme ça. C'est la même chose que si tu vas au cinéma et que tu es pris dans le film. C'est la même chose si tu regardes une série à la télé et que tu es vraiment absorbé. C'est le même phénomène en fait. Ce qui fait que tu es absent. Et c'est nouveau de pouvoir prendre le contrôle sur ça plutôt que de te faire contrôler par le phénomène d'absorption. Et le deuxième phénomène ici dont tu as parlé c'est Alone Together. Ça c'est une chercheuse américaine qui s'appelle Sherry Turkle qui a aussi creusé le sujet là. Ça date déjà depuis 2011 ou 2012, donc ce n'est pas quelque chose de très récent. C'est qu'en fait, dans la pyramide de Maslow, on a assez tôt le besoin d'appartenance à un groupe qui fait partie de la pyramide de Maslow.

  • Gabriel

    et qui pour un grand groupe de médias sociaux fait partie aussi de leur mission, c'est permettre aux gens de se retrouver dans un groupe. Donc on voit ici le lien entre la pyramide de Maslow, un besoin de l'être humain, et aujourd'hui une plateforme qui permet de combler ce besoin humain mais de manière digitale. Et ce phénomène de l'entogether qui veut dire seul ensemble, c'est que tu peux être dans ta chambre tout seul. Tu peux envoyer des messages à quelqu'un ou à un groupe de trois ou quatre personnes et avoir la même sensation que si tu te vois dans un bar et tu prends un verre. Tu as cette sensation de bien-être, je fais partie d'un groupe, c'est cool. Sauf que la réalité c'est que nous en tant qu'être humain, la capacité à développer cette relation où je te regarde dans les yeux, je vois tes épaules, je vois ton visage, ou j'ai quelques mots avec un smiley, ça n'a rien à voir au niveau de l'expérience humaine. Mais par contre, au niveau du ressenti, tu as quand même le ressenti du bien-être parce que c'est cool, j'ai des copines, j'ai des copains, j'ai des messages. C'est ce qui se passe. Mais la réalité, c'est que tu es quand même tout seul chez toi ou dans ton lit ou quelque part ailleurs. Et tu ne construis pas cette capacité d'échange, de sociabilité et aussi de pouvoir parler d'autres choses. Comme tu le disais tout à l'heure, parce que si tu as déjà tout publié, tu n'as plus rien à dire. C'est un peu là. Je connais tes vacances, je connais ce que tu as mangé hier soir, je connais ta tenue. Donc ça, c'est vraiment des changements fondamentaux sociétaux. Et c'est important de nouveau, je te remercie de me permettre de participer aujourd'hui parce que ça permet aussi de partager ça au plus grand nombre, qui est cette prise de conscience et puis après de permettre à chacun de réfléchir à, effectivement, de plus favoriser les interactions humaines qu'absolument les messages courts avec des smileys.

  • Bryan

    Merci à toi, merci de te battre pour cela et d'avoir cette mission. Ça me fait penser... Il y a ton smartphone là-dedans ? Non ? Non. Tu le mets là-dedans ?

  • Gabriel

    Oui, j'ai pris ça en fait parce que c'est un partenaire que j'ai et je voulais montrer un peu la démarche qui est hyper intéressante parce qu'en fait ça... Peut-être explique ce que c'est pour les gens qui ne regardent pas. Oui, c'est une pochette ici qui ressemble à une pochette luxueuse. C'est en Italie, tu vois, fait à la main. Donc c'est très chouette. Je mets mon smartphone dedans, j'ai aussi mes cartes. Et en fait, elle a deux compartiments. Elle a un compartiment devant, tu mets ton téléphone quand tu veux l'utiliser. Et derrière, c'est la marque Ferronato. C'est une nouvelle marque, c'est suisse.

  • Bryan

    Tu dis partenaire, ils te sponsorisent ?

  • Gabriel

    En fait, ce qui se passe, c'est que moi, quand j'ai des clients, je peux proposer des solutions de faire un ato pour leurs usages quotidiens. Par exemple, ils ont aussi...

  • Bryan

    Tu crois une com, quelque chose ?

  • Gabriel

    Pas pour l'instant, parce qu'on vient de commencer, donc c'est plutôt un échange où voilà...

  • Bryan

    Toi qui aimes le produit...

  • Gabriel

    Voilà, je le trouve hyper pratique aussi. Et puis la marque, si elles ont des clients qui sont intéressés par le bien-être digital, elle me recommande aussi. Et en fait, ce que je n'ai pas encore expliqué, qui est la partie la plus importante, c'est que tu as une deuxième poche ici. Et le tissu ici permet de couper les ondes. Ça veut dire qu'il y a deux aspects. Eux, leur mission, c'est plutôt la sécurité des datas. Si tu mets ton téléphone ici, en fait, personne ne peut savoir où tu es. C'est-à-dire que tu deviens invisible. Ça coupe les ondes. Et la notion bien-être digital, je parlais d'intentionnalité. Si tu veux être atteignable, tu mets ton téléphone sur la partie devant de la pochette Ferronato. Et si tu veux pas être intelligible, tu mets derrière et là ça coupe les ondes, ça veut dire qu'à ce moment-là tu décides de te couper de ton smartphone.

  • Bryan

    Comme un mode avion.

  • Gabriel

    Voilà, mieux encore parce que mode avion tu peux toujours être visible au niveau de... T'es toujours visible en fait en mode avion. Ici c'est l'étape d'après le mode avion en fait, t'es vraiment invisible. Et en fait l'intentionnalité c'est au moment où tu choisis de mettre le téléphone dans le mode invisible, ça veut dire que t'as choisi de te couper. de l'accès à ton smartphone, tu mets la pochette quelque part un peu plus loin et à ce moment là ça veut dire que dans l'intentionnalité tu prends ce moment où tu veux ne plus être dans ce mode always on comme on dit toujours on et voilà ça sert comme je disais par exemple là quand j'étais à je pense que par exemple pour un des concepts que je vais proposer pour pour ces artistes parce que c'est beaucoup quand j'étais à ibiza c'est beaucoup les artistes aussi qui ont ces problèmes d'ennuis et de concentration Par exemple quand ils sont en tournée, ils pourraient avoir une pochette et quand ils décident d'être bien dans le moment présent, ils pourraient mettre le smartphone dans la partie qui coupe et de profiter du moment où ils sont en train de passer plutôt que d'être hyper connectés. Ça peut aussi être utile pour les sportifs. Et puis ce qu'ils font aussi, c'est pas mal, c'est pour les entreprises. Typiquement, quand il y a des conversations qui doivent être confidentielles, par exemple pour des cabinets d'avocats, tous les collaborateurs mettent les smartphones dans une boîte qui a le même tissu qui coupe les ondes et qui fait qu'ils peuvent discuter en toute tranquillité.

  • Bryan

    Je t'ai posé la question parce qu'il y avait une phrase que j'avais... relevé de ton livre, le simple fait d'avoir un smartphone proche de nous réduit nos capacités cognitives. Et je me demandais si, est-ce que le fait de l'avoir dans une pochette, dans un étui, ou même par exemple, moi je ne vois pas mon écran, parce que c'est une fourre complète. Ah oui. J'aime bien ces fourres-là, j'ai toujours eu ce genre de fourre-là. Donc quand je le pose... Bon, dans tous les cas, je n'ai pas de notif, donc je n'ai rien qui s'allume. Ah ouais, super. Mais par contre, quand je le pose, je ne vois pas l'écran. Et j'en parlais hier avec ce même ami, où justement je lui avais... De quoi est-ce qu'on avait parlé ? Je t'avais dit que j'allais donner l'exemple hier.

  • Gabriel

    C'était le bûcheron.

  • Bryan

    Non, ce n'était pas le bûcheron, c'était autre chose. Bon, c'est égal. Mais ce même ami, je lui disais justement que... Je lui disais qu'en fait, le simple fait d'avoir son smartphone à côté de soi quand on travaille ou autre, il y a neurologiquement, cérébralement, il y a un événement qui se passe et qui fait qu'on va être moins productif. Et il me disait, c'est sûr, si tu as l'écran face, là oui, il va se faire une notification. Par contre, si tu le retournes, peut-être, c'est ce qu'il me disait. Moi, je lui disais, à mon avis, non, ton cerveau... il capte quand même que là, il y a ton smartphone et qu'il y a cette tentation qui est là que tu peux juste le prendre et regarder ce qu'il y a. Je me demandais si, avec une pochette, est-ce que tu réduis un petit peu cette notion-là ou il reste quand même parce que ton cerveau sait que ton smartphone est là.

  • Gabriel

    Alors, c'est pointu, la recherche parlait de ça. Ils plaçaient le smartphone à l'extérieur de la salle. Ah oui,

  • Bryan

    carrément.

  • Gabriel

    Donc pour répondre peut-être à la question de ton ami, alors ça reste des études, c'est pas des études avec des échantillons où ils ont fait ça dans tous les pays du monde. Mais en tout cas, je pense que de ne pas avoir ton smartphone, c'est quelque chose qui est mieux que de l'avoir à l'envers ou avec l'écran. Mais de nouveau, ça reste très personnel. S'il arrive à faire comme ça, tant mieux pour lui. Si tu réfléchis, si tu vois ton smartphone, tu sais qu'il y a des choses qui se passent dessus. C'est ça. Tu es en train de rater. Tu ne les rates pas en fait. Ça dépend de ton état d'esprit aussi. Mais s'il est là, tu vas te dire, ah mince, les notifs, les mails, les WhatsApp, les trucs, ça passe là. Je suis en train de rater. Tu as ce phénomène de FOMO qui s'installe, le fear of missing out. La peur de rater quelque chose qui s'installe. Alors que si tu ne le vois pas, ton cerveau ne va pas être enclenché là-dessus. Donc la pochette, je pense que c'est un super outil, déjà pour l'intentionnalité, dont on parlait tout à l'heure. L'intention de dire, je le mets dans la partie qui coupe les ondes. Donc déjà, je suis invisible et je n'ai plus rien qui arrive sur mon téléphone. Je pense que ça, c'est le premier phénomène. Je décide, je décide maintenant que je ne veux plus être atteignable, je ne veux plus être joignable. Je décide que je veux me concentrer sur lire un livre, sur autre chose. Puis après, effectivement, peut-être que dans une deuxième étape, si tu peux mettre la pochette un petit peu plus loin. et bien tu auras encore plus de bénéfices. Mais je pense que la pochette c'est un super outil, déjà pour t'accompagner quand tu es en déplacement, pour pouvoir dire, imagine tu vas dans un restaurant avec quelqu'un, tu mets ton téléphone dans la partie qui te rend invisible, et bien tu vas te dire, je profite de ce moment-là au restaurant avec cette personne-là. J'ai fait ce geste, en fait je parle de rituel, de routine et de rituel. Si tu installes cette routine et ce rituel avec la pochette, c'est quelque chose qui va favoriser aussi de nouvelles habitudes.

  • Bryan

    Gabriel, on va gentiment clôturer cet épisode. As-tu des recommandations de livres, podcasts ou autres sources ? Peu importe que ce soit dans ce domaine précis ou autre.

  • Gabriel

    Bon, alors si je peux faire un peu de promo personnel. Bien sûr. J'ai une newsletter maintenant qui est publiée deux fois par semaine et qui touche un petit peu toutes ces thématiques-là. qu'on a abordé, enfin c'est plus large, mais voilà ça donne chaque fois des axes de réflexion. Donc tu réfléchis un petit peu à la situation et il y a souvent, ça peut être des exemples personnels ou autres, mais il y a aussi à la fin des actions à mettre en place. Mais de nouveau, ce qui est important de comprendre, c'est que ces changements-là, ils ne peuvent pas intervenir du jour au lendemain en fait. Ils doivent se faire de manière progressive. Je dis toujours ça, mais si je te demande de faire 3 choses en une semaine ou 20 choses en une semaine, il y a de plus fortes chances que les 3 choses fonctionnent que les 20 choses. Donc, dans mon approche, et c'est le cas d'un newsletter, en fait, c'est progressif. Tu as à chaque fois des astuces, des choses, mais c'est jamais 3 choses en même temps. Donc, le lien pour s'inscrire, c'est www.gabrielpitt.com barre oblique newsletter. C'est très simple. Et là, tu arrives sur une page, tu t'inscris. Ça c'est la première chose pour être dans le vif du sujet du bien-être digital. Et puis après au niveau des lectures, moi je ne lis pas trop de romans, mais je lis plutôt des livres sur ce que je suis en train de faire. Il y en a un qui peut être intéressant, ça s'appelle la tyrannie du divertissement, qui pour moi est assez importante parce qu'en fait c'est vrai qu'à force d'avoir de la dopamine... au quotidien, on a beaucoup envie de se divertir, parce qu'on a toujours cette notion de plaisir. Et ça replace un peu dans le contexte, comment est-ce qu'on devrait voir le divertissement aujourd'hui.

  • Bryan

    La tyrannie du divertissement de qui ?

  • Gabriel

    Je ne me rappelle plus.

  • Bryan

    Je pense qu'on le mettra.

  • Gabriel

    Voilà, ça je pense que c'est bien. Et quoi qu'il arrive, je pense que la lecture, et ça c'est un conseil que je donne à mes clients aussi, Et d'ailleurs c'est drôle parce que je discutais de ça, la conférence mardi passé avec la personne qui organisait, elle me disait, c'était une femme qui avait 35 ans, Ouais, j'arrive plus à lire. Avant je lisais des livres 50 pages, sans problème, maintenant j'arrive plus. Et la conclusion de ce qu'elle me dit, je dis Bah oui, c'est le monde dans lequel on vit, hyperstimulation, t'as de la peine à lire tranquillement tes 50 pages, tu peux plus le faire. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients. Et bien évidemment de ne pas commencer à 50 pages, c'est ce que je parlais avant dans l'approche progressive. Tu commences par 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. Parce qu'en fait, la lecture c'est une expérience totalement différente que la consommation de contenu sur un outil numérique. Et même la lecture, si tu prends Wikipédia, avec les hyperliens, tu es tout le temps tenté de cliquer et d'aller plus loin, La lecture, c'est un moment d'évasion. Et en fait, si tu aimes les romans, si vous aimez les romans, ça te permet d'aller encore plus loin que si tu regardes une série à la télé, par exemple, parce que tu vas être dans la pièce. Si tu lis un roman, puis qu'il y a une scène qui se passe dans une pièce, toi, tu vas t'imaginer la pièce, donc ça va faire marcher ton imaginaire à fond par rapport à consommer du contenu passivement sur un écran. Donc la lecture, c'est un outil que je recommande à tout le monde. Peu importe ce que tu lis, mais de recommencer à prendre cette habitude-là de lire 5 pages, 10 pages, 15 pages, 20 pages. C'est un des outils que je recommande à tous mes clients en entreprise ou en particulier.

  • Bryan

    Ok. Et toi, comment est-ce que tu te développes ? Comment est-ce que tu continues à apprendre, par exemple ?

  • Gabriel

    Alors moi, je lis. Je lis beaucoup de livres, et là je lis un livre, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup inspiré en 2015, il s'appelle Eric Sadin, c'est un philosophe français, il vient de sortir un livre qui est assez technique, je dirais, parce que moi je n'étais pas un grand lecteur quand j'étais plus jeune, je ne lisais pas beaucoup, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la lecture à 25 ans, à part à l'école. Et la lecture je trouve hyper importante, et là j'ai deux formations que j'aimerais suivre. Une, c'est une entreprise néerlandaise. Et en fait, ils ont développé un programme qui est hyper intéressant pour les entreprises, aussi pour les particuliers. C'est que tu as un abonnement annuel et tu as 16 formations différentes. Donc, il y a Growth Hacking, il y a l'analyse des datas, l'IA, enfin vraiment tout ce qui est digital. Parce que moi, je recommande comment bien gérer les outils numériques. mais je dois aussi comprendre comment il fonctionne pour pouvoir mettre la place de mes clients. Donc ça, c'est une formation, elle est à 16 modules. Apparemment, c'est trois modules par année en général par personne qui s'abonne. C'est entre 15 et 20 heures par thématique. Donc voilà, je vais approfondir tout ça. Et puis, il y avait une autre formation qui m'intéressait, mais je n'ai pas pu, ils l'ont repoussé au mois d'octobre. C'était le MIT qui dispensait une formation sur, alors je ne me rappelle plus du nom exact, mais en gros c'était comment assurer la transition digitale en plaçant l'humain au centre. Et moi, je crois beaucoup qu'en fait, mon activité de bien-être digital... Elle ne s'arrête pas au bien-être digital, elle est plutôt orientée sur la transition numérique et comment faire en sorte que l'humain soit au centre de cette transition numérique. Il y a beaucoup d'approches aujourd'hui là-dessus, mais je crois vraiment que c'est quelque chose qu'on doit mettre au centre, au cœur des entreprises. Parce que si tu ne fais pas ça, tu as des risques que ta transition numérique échoue, parce que finalement tu vas avoir des bloqueurs, des personnes qui ne sont pas contentes, des personnes qui ne vont pas comprendre, tu vas perdre en productivité. Donc il y a cette formation-là. Moi, je suis des formations en ligne. Ça, c'est les deux choses qui me permettent de me développer. Et puis, voilà, lecture et formation en ligne.

  • Bryan

    Ok. J'ai une question d'un ancien invité. En l'occurrence, c'était un ancien invité. Quel est ton dernier... Je recommence, pardon. Quel est ton dernier émerveillement ? Donc lui ne savait pas à qui il posait la question.

  • Gabriel

    Ah oui, d'accord. Qu'est-ce que je pourrais dire ? En fait, il y en a plusieurs, mais j'ai parlé avant de ce moment dans l'avion où j'ai dit non, non, je ne veux pas jouer. Je suis dans mes pensées, c'est génial. Et là, je me suis dit, ouais, c'est cool. Mais après, quand je suis rentré à la maison, c'est vrai que j'ai un de mes enfants qui m'a dit, je suis trop content de te revoir. Ça, ça m'a fait chaud au cœur. Je ne suis pas parti longtemps, je suis parti trois jours. Mais ça, ça m'a fait hyper chaud en cœur en fait. Parce qu'après, c'est vrai que toi, t'es pris dans ton truc, tac, tac, tac, ça bouge, tu vois du monde. Là, j'ai rencontré des gens, et si je peux peut-être terminer là-dessus, j'ai rencontré des personnes d'Afrique du Sud, d'Angleterre, du Brésil, des Pays-Bas, d'Allemagne, enfin un peu partout. Et les défis, c'est les mêmes. C'est les mêmes pour tout le monde en fait. Donc voilà, j'étais là-bas à fond, et quand je suis rentré, je suis trop content de te revoir, tout ça. Je dis, ah ! Ça m'a touché.

  • Bryan

    C'était ton dernier merveille.

  • Gabriel

    C'était bien. Magnifique.

  • Bryan

    Gabriel, ma dernière question que je pose à tous mes invités. Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Gabriel

    Pour moi, ça va être d'avoir un impact positif autour de moi avec ce que je fais. Et d'avoir des personnes qui me disent super, ça a changé ma manière de faire Pour moi, c'est ça le succès. C'est que les individus... à qui je parle, ils prennent conscience de ça et puis ils changent leur comportement pour vraiment trouver leur équilibre. Et ça pour moi c'est le succès.

  • Bryan

    Pas l'argent ?

  • Gabriel

    J'ai lu une phrase à l'époque qui disait si t'es passionné, que tu vas, tu fais ce que tu veux, ça ça va suivre en fait. Donc moi je pense qu'on est dans un monde... où effectivement, l'argent c'est un moyen en fait, c'est quelque chose qui est à ton service, tu ne dois pas toi devenir serviteur de l'argent, tout comme la technologie d'ailleurs,

  • Bryan

    c'est un peu analogique.

  • Gabriel

    Mais non, si tu veux l'argent, c'est quelque chose qui doit te donner des opportunités pour accomplir ta mission, si je peux dire ça. Mais je ne veux pas dire non plus... Je suis là-dedans, je suis motivé, c'est une passion, je fais ce que j'ai à faire. Et puis il y a des défis, je les relève au quotidien pour pouvoir partager ce message-là. Que chacun puisse trouver son propre chemin dans ce monde hyper connecté qui change très vite, finalement.

  • Bryan

    Je dis ça parce que tu seras le 41e épisode et il n'y en a pas... un ni une qui a cité l'argent. Après, je suis content. Ça veut dire que on a plus ou moins les mêmes valeurs avec les invités qui viennent sur ce podcast. Parce qu'effectivement, on ne va pas non plus dire que l'argent ne fait pas le bonheur, ou en tout cas ne contribue pas, tu sais, cette fameuse phrase. si on a ou quand on a des problèmes d'argent il y a quand même une source de préoccupation qui est très grande et donc ça nuit à ton bonheur mais en même temps je suis content que tu l'aies dit alors moi je l'avais pas forcément entendu Mais pour moi, c'est évident que si tu fais dans ta vie de tous les jours, en tout cas de manière générale, des actions pour lesquelles tu es content, satisfait, tu es passionné, tu cherches à avoir un impact. Alors, si l'argent ne vient pas, mais disons qu'au moins suffisamment pour vivre, tu seras content. Et s'il vient, tant mieux.

  • Gabriel

    C'est ça.

  • Bryan

    Tu ne vas pas à la recherche de cet argent, de ce côté financier. Finalement, une phrase que j'aime beaucoup, c'est le succès. Et donc là, on parle plutôt financier. Donc le succès financier quand tu lances un projet n'est pas garanti. Par contre, toutes les galères que tu vas rencontrer pendant le chemin, ça c'est garanti. C'est sûr que tu vas en avoir. Donc si tu apprécies et si tu fais... les choses pour la bonne cause disons, je dis bonne cause ta cause, celle qui t'anime celle qui t'importe peu importe, au final, que t'arrives que t'arrives pas oui,

  • Gabriel

    puis il y a aussi une autre richesse dont on n'a pas parlé c'est l'expérience et ça, ça n'a pas de valeur de pouvoir Augmenter tes expériences, échanger, ça n'a pas de valeur. Tu ne peux pas mettre de valeur là-dessus. Et je pense que, voilà, je pense qu'effectivement, accumuler des expériences, c'est quelque chose qui t'enrichit énormément. Bonne ou mauvaise, parce que tu sais comment ça va. Ce n'est pas tous les jours que tu n'as que des bonnes nouvelles, et puis tout se passe bien, et puis tu vas de l'avant. Alors, c'est cet enrichissement-là qui, à mon avis, est le plus important. C'est de pouvoir avoir de nouvelles expériences et puis de pouvoir apprendre de ces expériences-là, puis de se dire, tiens, ça je ne fais plus, ça je continue, ça ça marche, ça ça ne marche pas, là je n'aurais pas dû faire comme ça. Et ça, c'est ce qui te permet de grandir aussi dans cette vie dans laquelle on est. Et peut-être pour, si je peux me permettre, mais on revient sur ce temps, parce que le temps, c'est une ressource qui n'existe qu'une seule fois. C'est-à-dire que si tu n'as pas maximisé ton temps pour faire ce que tu fais, il est perdu définitivement, tu ne l'as plus à disposition. Ce temps qu'on a aujourd'hui, il ne sera plus jamais disponible une deuxième fois. C'est pour ça que je milite aussi pour ce bien digital, pour cette notion de temps. Parce que si tu perds trop de temps sur les écrans, c'est du temps que tu ne peux plus récupérer. Il est perdu à jamais. Et la réalité, c'est que la vie passe très vite. Moi, j'ai l'impression d'avoir encore 22 ans dans ma tête, mais j'en ai 22 de plus. Donc tu le ressens. Et je crois que la prise de conscience sur les aspects technologiques, c'est aussi la prise de conscience du temps qui passe très vite. et qu'en fait on n'a pas le temps de perdre son temps aujourd'hui. Et à travers les expériences dont je parle, moi j'essaie aussi de maximiser mon temps pour être sûr de mettre mon focus sur ce qui est le plus important pour moi, parce que la vie passe hyper vite.

  • Bryan

    Et Gabriel, où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Gabriel

    En fait, le plus simple c'est de m'envoyer un petit mail si vous avez intérêt. Je crois que ça c'est vraiment le moyen le plus simple, parce que j'essaie aussi de centraliser tous mes moyens de communication. même si je suis disponible aussi sur d'autres plateformes. Donc mon adresse, c'est gabriel.mydigitalhabits.com. Très simple, gabriel.mydigitalhabits.com.

  • Bryan

    On le mettra dans la description.

  • Gabriel

    Ah ben voilà, c'est plus simple encore. Si vous avez envie de partager des choses avec moi là-dessus, vous m'envoyez un petit mail et puis après on se contacte avec plaisir.

  • Bryan

    Super. Merci beaucoup, Gabriel.

  • Gabriel

    Avec plaisir. Merci pour l'accueil.

  • Bryan

    Merci à toi d'être venu. volontiers c'était top à bientôt ciao ciao merci d'avoir écouté l'épisode volontiers et pour m'aider à continuer abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur Youtube n'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi rendez-vous le lundi 12 août pour un nouvel épisode dans lequel on parlera de cuisine avec un grand chef étoilé suisse bon été à toi ciao ciao

Share

Embed

You may also like