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Bryan Umana Podcast

40: Kswiss Fit - Préparateur physique, les principes de vie qui l'ont fait réussir et qu'il suit!

40: Kswiss Fit - Préparateur physique, les principes de vie qui l'ont fait réussir et qu'il suit!

1h35 |23/06/2024
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Description

Dans cet épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, alias Kswiss, c’est l’un des préparateurs physiques les plus influents de Suisse romande. En plus d’entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pro qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d’entraînement en ligne.


D’ailleurs, si comme moi tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kswiss est un véritable atout! On te propose donc 20% sur tous ses programmes que tu trouves sur sa page Internet https://www.kswissformations.com/ avec le code promo “bupodcast”.


Sommaire de l'épisode:

00:00 Intro

00:23 Intro Bryan

01:30 Début épisode

02:57 Qui est Kswiss?

(02:57) Qui est Kswiss?

(07:46) Ce qui le différencie d’un autre coach

(09:09) La raison d’une si forte présence sur les médias sociaux

(14:24) Systématiser

(17:40) En quoi un programme pour pro diffère-t-il

(25:21) Le ‘compromis’ de la vie de Kevin

(30:06) Le prix à payer

(37:29) La team kswiss

(42:40) Les inspirations de Kevin

(51:44) La place du stress, de l’argent,…

(01:04:53) L’importance du sport, notamment pour les dirigeants

(01:17:56) Les 10 seuls exercices à faire à vie

(01:25:25) Challenge accessible à toutes et tous

(01:28:53) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:31:07) Le succès

(01:32:59) Fin


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Kswiss

    La fréquence bat l'intensité. mieux vaut faire petit truc fréquemment, que faire un gros truc une fois.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie de notre coach ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter.

  • Bryan

    Tu l'as déjà entendu, cette question ? Oui,

  • Kswiss

    j'ai déjà entendu.

  • Bryan

    On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    Non, on ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est...

  • Bryan - intro

    Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructure informatique, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Dans la suite de l'épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, c'est l'un voire le plus influent personal trainer de Suisse romande. En plus d'entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pros qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d'entraînement en ligne. Si tu es comme moi et que tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kaysuis est un véritable atout. On te propose donc 20% sur tous ces programmes que tu trouves sur sa page internet kaysuisformation.com avec le code promo BU Podcast. et tout est dans la description de l'épisode. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute.

  • Bryan

    Kevin Ferreira alias Kswiss, tu dis que tout fonctionne jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je reviens souvent sur ce concept, le concept de l'adaptation. Le corps humain est une machine extraordinaire qui a cette capacité à s'adapter. Lorsqu'on fournit un stimuli qui va le challenger, au bout d'un moment, il s'adapte à ce stimuli. Du coup, il faut un nouveau stimuli pour le challenger à nouveau, pour créer cette nouvelle adaptation. Jusqu'à un certain moment... on envoie le signal nécessaire pour que ça fonctionne, et au bout d'un moment, le corps dit Hey, c'est bon, je me suis adapté, j'ai compris. Et c'est pour ça qu'on doit toujours être dans cette évolution constante. Moi, dans mon domaine qui est celui de la programmation d'entraînement, on doit constamment fournir le stimuli qui est intéressant pour l'adaptation qu'on cherche à créer, sans jamais se reposer sur ses lauriers.

  • Bryan

    Finalement c'est une belle analogie pour tout dans la vie.

  • Kswiss

    C'est fou, ce qui est marrant c'est que tu retrouveras toujours ces principes qui sont transversaux, qui s'appliquent dans le fitness, mais qui s'appliquent dans la finance, qui s'appliquent dans le relationnel, et c'est à travers ces principes là qu'on devrait voir le monde au final. Et comme tu l'as très bien dit, quand tu décortiques le tout, ça s'applique dans tout.

  • Bryan

    Kevin, avant qu'on continue et qu'on se planche vraiment dans ton monde, qui es-tu ?

  • Kswiss

    Kevin Ferreira, alias Kswiss, c'est le surnom qu'on m'a donné lorsque je vivais aux Etats-Unis. Je vivais à New York et mes amis m'ont appelé Kswiss, Kevin, et Switzerland, donc Kswiss. C'est le blage que j'ai gardé sur les réseaux sociaux et qui s'est accroché à moi depuis. Je m'en tiens un peu comme Marc aujourd'hui qui me définit. Je suis avant tout père, je pense que c'est comme ça que je vais me définir. On essaie de se définir à travers l'activité qu'on fait. Mais avant tout, je suis un père de famille, je suis un fils, je suis un ami. Et ce sont ces rôles-là qui me tiennent à cœur avant tout. Et ce sont ces rôles-là qui me poussent à être le coach que je deviens, que j'aspire à être et avec lequel j'évolue. Et bien entendu, je suis préparateur physique, coach sportif, de personnes lambda enthousiastes de sport ainsi que d'athlètes de haut niveau. J'ai également une casquette de formateur à l'heure actuelle. où je forme des professionnels du sport et de la santé. Et je suis sur les réseaux sociaux, on dirait que je suis un créateur de contenu à part entière également.

  • Bryan

    Un influenceur.

  • Kswiss

    Ça me fait mal quand je dis ça. Qu'on le veut ou non, on influence. C'est peut-être une connotation négative que j'ai associée à ce terme. Alors qu'en vrai, il n'y a pas de raison d'être. On pourrait très bien être influenceur et influencer les gens positivement. Aujourd'hui, c'est mon rôle en me rendant compte que la communauté grandit et que j'ai cette capacité d'inspirer les gens positivement. Eh bien, si je suis une influence positive, ça me va très bien, c'est ce que j'espère être.

  • Bryan

    Tu as parlé de préparation physique, donc préparateur d'enthousiaste dans le sport. Je ne sais plus si tu as dit personne lambda. Oui, je crois.

  • Kswiss

    Personne lambda et athlète de haut niveau. Je travaille avec vraiment les deux populations parce que c'est ce que j'apprécie faire.

  • Bryan

    Par contre, ce que je t'ai entendu dire, c'est que 80 à 90 de tes clients, donc hors athlète, je ne sais pas si tu les as inclués ou pas, sont millionnaires. Millionnaires ou voire plus.

  • Kswiss

    Exact.

  • Bryan

    Finalement personne lambda, c'est pas madame et monsieur tout le monde.

  • Kswiss

    Oui ça dépend, là on parle de différents types de clients, c'est à dire que je vais avoir les clients que je veux en face à face. et qui eux ont un pouvoir d'achat plus élevé bien entendu pour se fournir ce genre de prestations mais après j'ai des programmes à toute échelle pour les personnes qui n'ont pas forcément la capacité financière ou en terme de géolocalisation de travailler avec moi directement donc oui c'est vrai que je fais un métier, le métier de personal trainer c'est un métier de luxe, travailler avec la clientèle de luxe c'est un luxe de pouvoir avoir un personal trainer et bien entendu avec une certaine renommée et bien c'est comme tout, l'offre et la demande et les prix augmentent Il faut avoir une certaine... On se positionne de façon à ce que uniquement une certaine partie de la population est capable de se fournir ce genre de services, en l'occurrence mes services en présentiel.

  • Bryan

    Tu communiques tes tarifs horaires ?

  • Kswiss

    Je n'ai aucun problème à le faire. J'ai des consultations que je mets en ligne. Moi, je n'ai aucun tabou.

  • Bryan

    Tu disais des tabous.

  • Kswiss

    Non, je n'ai aucun tabou financier. Moi, je suis un gars, je dis tout en fait. Je suis un gars, j'aime partager. Sauf si ça devient très intime dans ce cas-là. Je garde certains aspects pour moi. Je peux parler en rangée parfois. Mais voilà, ce n'est pas un problème pour moi de manière générale.

  • Bryan

    Est-ce que par exemple, un athlète... un sportif professionnel, ils vont, de manière générale, plus te rémunérer que monsieur, madame, tout le monde qui vient ici à la salle ? Ou pas forcément ?

  • Kswiss

    C'est marrant parce qu'on me pose souvent cette question et parfois même on me dit Ah, lui, il est super connu, tu devrais le charger plus. Et moi je dis Pourquoi ? Le service est le même. Fondamentalement, je vais entraîner Suzy qui travaille au supermarché de la même façon que je vais entraîner une salle de foot de première ligue, de NBA. de tennis que sais-je. Donc le service va être le même, la qualité de la prestation va être la même, l'investissement fourni va être le même également. Je ne vois pas pourquoi je devrais charger plus, mon tarif c'est mon tarif. Ceci étant dit, ce qui se passe souvent avec les athlètes c'est qu'ils me font voyager donc forcément on doit me payer les déplacements et la journée pour laquelle je ne travaille pas. Donc en termes de prestations à la journée, ils sont capables de me payer des sommes assez conséquentes pour compenser le fait que je ne puisse pas générer les besoins. même si on est en présentiel avec mes autres clients, travailler sur mes produits digitaux, etc. Mais sinon, les tarifs sont toujours les mêmes.

  • Bryan

    C'est le manque à gagner qui va couvrir.

  • Kswiss

    Ça a plus un certain pourcentage en plus de compensation de par le fait que je dois retarder mes plans, etc. Je ne travaille pas avec certains clients, donc c'est ça. C'est cette compensation en plus, un petit pourcentage en plus.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie d'un autre coach ? D'un autre...

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Moi, je ne pensais pas être différent. Mais force est de constater que je le suis de par certains résultats, certains dires, certains feedbacks. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter. Autant sur l'aspect technique que sur l'aspect communication, que sur l'aspect délivrance du service. Je pense que c'est un truc que j'ai compris et dans lequel j'ai excellé. Ce qui fait qu'aujourd'hui les clients apprécient la personne que je suis, apprécient ma façon de communiquer et apprécient la qualité de mes instructions ainsi que les résultats qui viennent avec ces derniers. Je pense que c'est ça principalement qui fait la différence aujourd'hui avec moi alors que beaucoup de coachs, de préparateurs physiques sont limités uniquement à un de ces aspects. Ils sont soit de très bons communicateurs, pas très bons sur l'aspect technique, soit alors ils sont très bons en marketing. mais pas de très bons communicateurs en présentiel. Ou alors, ils sont très bons techniquement, et c'est malheureusement, je pense, ce qui est le plus commun. Mais malheureusement, ils ne sont pas de très bons communicateurs, n'ont pas développé les autres skills qui sont importants et fondamentaux pour en faire une carrière. Je pense que c'est vraiment ça qui ferait la différence.

  • Bryan

    Et finalement, qu'est-ce qui t'a poussé à communiquer de cette façon, à être aussi présent sur les médias digitaux, on va dire, parce que je dis médias digitaux pour englober vraiment le tout, parce qu'effectivement, on te connaît, les gens qui te connaissent te voient sur Instagram, tu as plus de 60 000 abonnés, on te voit sur YouTube aussi, ton podcast, The Kswiss Show. Par contre, tu as aussi, et raison pour laquelle je dis médias sociaux, Parce que tu as aussi ton site internet avec un blog que j'ai regardé. J'ai lu quelques articles qui sont très intéressants. Enfin, qui suis-je pour dire ça ? Mais pour moi, ils sont intéressants. J'ai lu récemment, c'était le dernier je crois, ou lundi dernier, par rapport au stress. le bon stress ou stress positif et le stress donc ce stress on va dire un peu voilà je diverge mais qu'est-ce qui t'a poussé je parle pas du podcast en soi ça je t'ai déjà entendu le dire et c'est là moi où j'ai un peu ça va être je pense en fait c'est la première fois je fais une parenthèse c'est la première fois que j'ai un invité qui a autant de contenu partout et où concrètement j'ai pas pu tout consommer c'est pour ça hier ou avant-hier ou je sais plus quand tu m'as dit on se voit demain mais bien sûr qu'on se voit demain ça fait un mois que je t'écoute d'ailleurs ma femme s'est marrée parce qu'elle a vu ce message parce que maintenant c'est elle qui m'aide depuis, bon qui m'aide, elle m'aide pas on fait ensemble depuis le début de cette année c'est elle qui fait l'édition ok bref, elle a vu ça le soir elle m'a dit aussi je t'ai imaginé lui répondre et donc le podcast toi tu l'as lancé parce que finalement t'as vu que c'était un moyen assez facile de communiquer parce qu'au début tu te disais comme tout le monde, comme toute personne qui se lance avec un podcast tu te dis c'est pas possible de faire un podcast en fait c'est un peu plus facile je parle de l'aspect technique un peu plus facile que ce qu'on pense mais par contre tout le reste le site Les réseaux sociaux, pourquoi ?

  • Kswiss

    Tu sais, c'est un truc qu'on amène en autre. Et quand tu commences à te professionnaliser et changer un peu de casquette, je dirais, dans le sens où aujourd'hui je me vois plus simplement comme un préparateur physique ou un coach, mais je me vois vraiment comme une compagnie média. Aujourd'hui, les gens me demandent Kev, tu fais quoi ? ou les gens qui ne me connaissent pas, je dis j'ai une compagnie média fitness Aujourd'hui, je me considère comme une compagnie média fitness, ce qui veut dire que je dois travailler sur mon image de marque sur les différentes plateformes, parce qu'on ne peut pas se contenter que d'une plateforme. Mais la question pour laquelle j'ai commencé... En vrai c'était par amour du partage et je pense que un de mes points forts a été du fait que j'arrive à me positionner de façon à vulgariser juste assez mais pas trop. Ce qui fait qu'on apprécie toujours le côté expertise scientifique, mais on arrive à comprendre ce que je dis. Et ça, ça a toujours été peut-être un de mes points forts. Un point fort qui est dû à la base à une lacune peut-être, dans le sens où je ne me considère pas être le plus intelligent. Loin de là, j'ai toujours appris de personnes qui étaient extrêmement intelligentes. Et j'ai lu des livres qui étaient extrêmement complexes parfois, que ce soit dans mon domaine d'expertise ou autre, parfois quand j'ai voulu simplement alimenter mon savoir. Et je me suis rendu compte qu'en fait, on a du mal à comprendre ce que ces gens Ils disent, même moi qui peut être du domaine, qui ai passé du temps à étudier ce domaine, eh bien j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent. C'est-à-dire que ça me demande énormément de travail d'analyse, de synthèse, pour pouvoir comprendre ce que la personne dit. Et souvent ce qui se passe, c'est qu'on a tendance à recracher, à répéter ce qu'on a appris, sans vraiment le comprendre. Et je ne me rappelle plus du dicton d'Einstein, mais qui disait que si tu ne peux pas l'expliquer à un enfant de 5 ans, eh bien c'est que tu ne l'as pas vraiment compris. Et moi en fait, à chaque fois que je me retrouve confronté à ces personnes qui sont extrêmement intelligentes et qui utilisent... qui est toujours des terminologies complexes, je me dis Ok, stop, stop. Je vais essayer de le vulgariser comme si j'étais un enfant à 5 ans. C'est le processus par lequel je passe et j'essaie de vraiment tout systématiser. C'est peut-être maladif chez moi, mais j'essaie de vraiment tout systématiser. Ce qui fait que j'arrive à créer des ordres hiérarchiques dans ma tête et j'arrive à mettre en place des process, un tas de processus qui me permettent de faciliter la tâche et surtout de mieux comprendre le sujet que je suis en train d'aborder. Après, j'ai voulu bien entendu partager tout ça avec... mon audience. Pas avec mon audience, parce que je n'avais pas d'audience à la base, plutôt avec celui qui voulait bien m'entendre. C'est ça que j'aimais bien avec les réseaux. Souvent, ce qui se passe, c'est qu'on a des gens qui sont de notre entourage et qui sont peut-être intéressés par ce qu'on dit, mais dès qu'on commence, tout d'un coup, ils sont moins intéressés ou ils te posent une question mais ils ne sont pas vraiment intéressés. Je me suis dit ce qui est intéressant avec Internet, c'est que ceux qui veulent écouter, écouteront. Ceux qui ne veulent pas écouter, n'écouteront pas. Donc il y a ce filtre qui va se mettre en place de manière instantanée. ce que je trouve intéressant au final, moi je vais parler, de toute façon j'ai envie de le faire, de toute façon j'aime le faire, si t'as envie d'écouter, écoute, si t'as pas envie d'écouter, t'écoutes pas et puis c'est tout. Voilà.

  • Bryan

    Systématiser, tu dis que tu veux, ou t'essayes, ou même... c'est presque maladif chez toi dans ton coin par systématiser ou par exemple concrètement dans la programmation comment est-ce que tu systématises ?

  • Kswiss

    En fait je dois toujours réfléchir à une compréhension basée sur un ordre, tout un ordre comme je dis on fonctionne par ordre hiérarchique même dans notre comportement de manière générale on est notre personnalité est dictée par un ordre hiérarchique de valeurs. Il y a des trucs qui sont plus importants pour nous qu'ils sont moins importants. Et bien entendu, chaque personne aura son individualité ici. Et bien c'est pareil dans tout ce que je fais. Dans la programmation, c'est pareil. Il y a un ordre hiérarchique à respecter. Et ensuite, j'essaie de me poser la question, est-ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps ? C'est-à-dire, l'ordre hiérarchique, les principes doivent être réplicables en tout temps. pas forcément les détails à l'intérieur de ces principes, mais les principes doivent être réplicables en tout temps. Et c'est ce qui me permet de me dire, ok, là j'ai un système qui est mis en place. ça a du sens ce que je dis ou pas ? les exercices, les noms des exercices peuvent changer, mais les méthodes peuvent changer, mais les principes règnent en tout temps tu vois en fait les méthodes les exercices etc et peu importe au final ça ne se limite pas que au monde du fitness tout ça découle de principes Et j'essaie d'organiser le tout de cette façon-là. C'est ce qui me permet de systématiser tout ce qu'on fait. Vraiment, dans tout. C'est-à-dire la façon dont je vais organiser mon agenda, la façon dont on va monter les vidéos, l'ordre que je vais utiliser dans mon podcast. Il faut que ça ait un sens. Il faut que je comprenne pourquoi je fais ça, avant ça, avant ça, avant ça. Et à partir de là, je me dis, est-ce que j'arrive à répliquer ce process en tout temps ? Oui, non, etc. On ajuste, etc. Et si je n'arrive pas à trouver la systématisation, je ne le fais même pas. Je te donne un exemple. Là, on cherche à balancer deux podcasts réguliers par semaine. Un. j'ai un agenda qui est très limité du coup on a des idées mais le premier truc qui vient en tête c'est ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps Ah oui, cette idée, elle est super. Mais est-ce que sur le long terme, c'est soutenable ? Est-ce que j'arrive à systématiser ça sur le long terme ? Si ça n'est pas, je n'ai pas envie de me lancer. Tu comprends ce que je veux dire ?

  • Bryan

    Alors là, quand tu parles de cette idée, c'est les deux épisodes par semaine ?

  • Kswiss

    Voilà, j'ai un épisode qui sort tous les jeudis et j'ai un épisode de temps en temps un peu orienté mindset qui sort quand l'inspiration me vient.

  • Bryan

    Mindset Monday, non ?

  • Kswiss

    Voilà, les Mindset Monday qui sont aléatoires. Mais si je m'engage à faire un autre épisode, soit... c'est une continuité de ce qu'on fait déjà ou alors on vient avec une thématique qui est différente mais il faut que cette thématique soit soutenable sur le long terme, tu vois ce que je dis ?

  • Bryan

    donc c'est plutôt comme ça que j'approche le tout c'est un exemple parmi tant d'autres ok et bon maintenant tu as une certaine notoriété hum mais mais hum mes idées ou par rapport à tout ce que j'ai pu emmagasiner de toi se mélangent un peu en termes de chronologie. Je ne sais plus exactement quand est-ce que tu as dit certains propos. Si je reviens sur tes clients, J'aimerais bien qu'on démystifie un petit peu cette partie des athlètes pro. On a cette idée qu'un athlète pro va s'entraîner d'une façon complètement différente que monsieur et madame tout le monde. Finalité, oui, parce qu'il va s'entraîner plus, que ce soit en termes de volume ou en termes de quantité par jour, par exemple. Mais quels sont les mythes ? Quels sont les mythes faux finalement d'un athlète pro ? Toi qui les suis.

  • Kswiss

    De la différence entre un athlète pro et un enthousiaste fitness de la population générale. Je dirais que le mythe, c'est comme tu l'as mentionné, qui est de chercher à créer des distinctions qui sont énormes en termes de préparation physique. Alors que certes, il y a des modalités qu'on va pouvoir utiliser avec des athlètes pros qu'on n'aurait pas tendance à utiliser avec. la population générale, principalement de par le fait que la population générale n'a pas les capacités athlétiques à faire le tout, c'est-à-dire simplement qu'on irait trop vite, trop tôt pour cette personne-là, mais éventuellement si on a un bagage sportif comme moi, je peux faire la même chose qu'un athlète pro. Aujourd'hui je ne suis pas un athlète pro, mais j'ai les mêmes conditions physiques qui me permettraient de faire face aux mêmes contraintes. Donc je dirais que l'erreur qu'on fait c'est de penser qu'il y a un entraînement pour... L'athlète qui est totalement différent de celui qu'on pourrait utiliser pour la population générale, alors qu'on reste à représenter peut-être 20% de différence, et les 80% la base reste la même. On pose la fondation de la même façon parce qu'à 80% on va entraîner l'être humain avant tout. Et les 20%, là on parle vraiment du côté athlétique en plus, que l'on va chercher à rajouter chez l'athlète qui va m'engager. Alors que pour la population générale... on n'a pas les mêmes objectifs. On ne cherche pas la performance. Les 20% de performance, c'est ce qui va différer dans les méthodologies qu'on va utiliser. Pas tant dans l'exercice, mais plutôt dans l'exécution des exercices. C'est vraiment des détails techniques, mais ça donne une image plus ou moins de cette différence-là. Après, c'est des gens comme toi et moi, des athlètes, c'est des satsumas. Ils ont besoin de repos, ils ont besoin de dormir, ils ont besoin de manger. Les règles de base restent les mêmes au final.

  • Bryan

    C'est une question de priorité, discipline, professionnalisme.

  • Kswiss

    C'est ça, c'est leur métier, il y a la performance. Moi, j'ai une approche différente parce qu'aujourd'hui, je ne pense pas qu'on m'engage pour... C'est compliqué ce que je vais dire. Parce qu'on m'engage pour augmenter leur performance, mais je pense que je mets vraiment l'accent sur l'aspect longévité. Et c'est ce qui a fait ma réputation. Ma réputation a été créée par le fait que j'arrive à allier performance et longévité. J'arrive à trouver le juste milieu. De la même façon que j'arrive à trouver le juste milieu entre je vulgarise assez, mais je ne vulgarise pas trop. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai 50% de clients qui sont des professionnels du sport et de la santé, qui apprécient le fait que je vulgarise, mais pas trop. Et de l'autre côté, j'ai tout. tous les enthousiastes de sport qui ne sont pas des professionnels et qui apprécient le fait que je vulgaise juste assez. Tu comprends ? Donc, c'est ça. Normalement, de manière générale, on aurait tendance à opposer la performance à la santé. Et c'est le cas, à un certain degré. Mais moi, dans mon environnement, je cherche à créer un environnement qui permet à l'athlète d'exceller dans sa performance sans jamais compromettre sa longévité et sa santé. J'essaie au contraire d'augmenter sa longévité. C'est ça mon but en tant que préparateur physique. Et si je venais à me focaliser même sur un truc, j'aurais tendance à préférer ou prioriser la longévité. plutôt que la performance. Parce que la performance, c'est long. On parle des athlètes du top 1% des gens avec qui je travaille. La performance, c'est long. Maintenant, j'ai envie que tu sois performant sur le long terme. Donc si je venais à me focaliser que sur un truc, bien que je n'ai pas à faire ce choix-là, eh bien j'aurais tendance à prioriser la longévité. Et je pense que c'est mon point fort, et c'est ce pourquoi j'ai eu des résultats que j'ai eus à l'heure actuelle avec les athlètes avec qui je travaille, et avec qui je travaille, en présent.

  • Bryan

    Il y a plein de thématiques qui me viennent. En l'occurrence, un point important, je pense, et tu en parles souvent dans ton podcast, c'est que généralement, on va idéaliser les athlètes pros dans le sens où on va se dire qu'eux sont sains. Justement, parce qu'esthétiquement, pas tous. Typiquement, l'UFC, les poids lourds, même en boxe anglaise. Tu ne te dis pas qu'il a l'air sain, certains d'entre eux. Mais généralement, des Cristiano Ronaldo, des Usain Bolt, on les voit et on se dit qu'ils sont sains, tout se passe bien pour eux. Alors que j'ai un bon exemple en tête où... Je n'ai plus son nom. C'est un ancien coureur semi-marathon. Il avait fait le record... aux US, en dessous d'une heure, ça fait quelques années, et il parlait, je ne sais plus combien de temps, il parlait, en fait il disait que quand il était à ce niveau-là, son taux de testostérone était au plus bas qu'il ait jamais eu auparavant, et puis vraiment au niveau de la santé, c'était nul. Et maintenant il est très costaud, il continue à faire certains challenges, mais il a repris. justement une masse musculaire on va dire, enfin bon, beaucoup plus que la normale, mais voilà c'est pour vraiment dire que, effectivement enfin plutôt performance n'est pas égale à santé et ça c'est hyper important

  • Kswiss

    Non c'est clair, il faut se dire que les athlètes, c'est le prix qu'ils payent, leur santé c'est le prix qu'ils payent, à un certain degré mon but c'est de diminuer le coût justement de cette santé parce que enfin c'est Un athlète, on parle de personnes qui ont une capacité à endurer des contraintes qui vont au-delà de ce que la personne lambda pourrait endurer. Vraiment, c'est ce qui fait la différence. La plupart des athlètes, comme tu l'as dit, on pense qu'ils sont sains, qu'ils vont bien, etc. Alors que l'aspect externe est attrayant, mais à l'intérieur, on ne sait pas ce qui se passe. Il y a plein de dysfonctionnements, il y a des douleurs, il y a plein de trucs qui ne vont pas. Il faut être attention quand on cherche. Ça a idéalisé justement, on ne sait jamais ce que ces personnes-là vivent. Même moi, j'étais parfois à des points où j'étais dans ma meilleure forme physique. tout allait bien alors qu'en vrai à l'intérieur ça allait pas. J'ai des dysfonctionnements au niveau de mon tube digestif, je vivais avec des niveaux de stress qui étaient très élevés, etc. Donc c'est pour ça qu'il faut faire attention à cette image externe et c'est pour ça aussi que mon message aujourd'hui dans l'industrie du fitness va au-delà du côté esthétique, va au-delà du côté performance. Mon but c'est d'aller le tout encore une fois, du mieux qu'on peut. après dans la vie tout est un trade-off tout est un échange comme je le dis dans le podcast avec mon gars Ebi shout-out à Ebi

  • Bryan

    Abimanga on est ensemble j'allais ici justement j'allais te demander tu dis que chaque choix est un compromis et quel est le trade-off quel est l'échange que toi tu fais oh

  • Kswiss

    Dans quoi ? Dans mon développement en tant que professionnel, en tant que marque, etc. C'est clairement ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale.

  • Bryan

    C'est ça ta vie sociale ?

  • Kswiss

    C'est ça ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale. Je n'ai pas de happy hour. Je vois mes potes une fois tous les trois mois. Un samedi pendant deux heures et après je dois rentrer. C'est ça. Tu ne peux pas tout avoir. Il faut être en paix avec les décisions. tu prends. Et aujourd'hui, c'est le compromis que j'ai décidé d'avoir. Peut-être qu'il va changer. Je pense qu'il va changer. Mon but, c'est que ça ne reste pas comme ça. J'ai envie d'avoir une vie sociale. J'ai envie d'apprécier ces moments aussi. Mais je suis conscient que dans la vie, on ne peut pas tout avoir quand on le souhaite. Donc, il y a des phases. C'est comme dans... Encore une fois, il y a des principes qui sont transversaux. C'est comme dans le sport. Il y a des phases de développement. Et pendant ces phases de développement, on doit se focaliser à 100% sur la chose qu'on cherche à développer. Et il y a des phases de maintenance. On peut maintenir un truc long. lorsqu'on l'a développé. Et la phase de maintenance demande beaucoup moins de temps à investir, beaucoup moins d'énergie pour maintenir la qualité, la chose, etc., qu'on a mis du temps à développer. C'est là que ça devient intéressant. Je sais que, et là, je fais le travail en amont pour que plus tard, je puisse justement relaxer et profiter de ma vie sociale, etc. C'est le compromis que moi, j'ai décidé d'avoir. Ce que je ne souhaite pas compromettre, c'est ma vie de famille avec mes enfants. J'ai deux enfants à l'heure actuelle. Ça, c'était vraiment une priorité. Je sais que dans le temps, parfois ça va arriver, mais sur le moyen, long terme, jamais, je ne compromettrais jamais ça. Ça c'est très important pour moi. Et j'essaie de maintenir au mieux ma santé physique aussi, c'est dur, mais j'essaie d'être strict aussi là-dessus. Parce que j'ai un rôle à montrer envers mes progénitures, de un, c'est important, envers mon entourage proche et envers les gens qui me font confiance. Donc c'est important pour moi de toujours être à l'aise. l'image de ce que je prêche. Je l'ai toujours dit, moi, je suis le cordonnier bien chaussé. C'est important pour moi. Je n'aime pas le dicton de les meilleurs cordonniers sont les moins bien chaussés. Moi, c'est l'inverse. On remixe les dictons, on ne veut que écouter les cordonniers qui sont bien chaussés. Et je vais m'efforcer en tout temps à être le cordonnier bien chaussé, à montrer à travers l'exemple. Et au moment où je ne pourrai plus le faire, je pense que je me positionnerai différemment.

  • Bryan

    Ça me parle beaucoup ce que tu dis. C'est tant Ces temps, j'en parle beaucoup, je parle beaucoup de ça, justement de ces compromis. Et comme toi, je ne vois pas beaucoup mes potes, ma famille. Puis c'est constamment des échanges que j'ai avec ma femme aussi, avec certains potes, quand je les vois. Et puis, je ne l'avais jamais posé comme tu l'as posé. Donc c'est pour ça que ça me parle vraiment beaucoup. Là, j'ai un cousin qui vient de signer à l'athlétique de Bilbao. Il a 18 ans, il est tout jeune. Il commence, c'est son rêve et il donne tout. Il est très discipliné pour ça. Et on a parlé de ça. Il est en Suisse pour un mois et ensuite il part à Paris. Il est né là-bas et on parlait de ça. Je ne sais plus pourquoi il m'a posé la question. Il est chez un de mes oncles et je me rendais compte que cette année, je n'ai pas encore vu cet oncle-là. On a parlé de compromis et il m'a dit tu as déjà dû ou est-ce que tu t'es déjà dit ? Cette personne-là, cet ami-là, je ne le vois plus parce qu'on n'est pas du tout dans la même vibe, si je peux dire ça comme ça. Et je lui dis, et toi si ça ne t'est pas encore arrivé, ça t'arrivera. Parce que maintenant il passe pro.

  • Kswiss

    à son niveau, il n'est pas encore où il veut être, mais il passe déjà pro. Là, maintenant, tous ses coéquipiers sont dans le même environnement que lui. Alors qu'avant, il était encore un amateur. Donc, on va dire qu'il était au top de ce rang-là, avec des gens qui se disaient, oui, j'aimerais bien être un jour peut-être pro, mais comme tous nos potes qui voulaient être un jour pro.

  • Bryan

    Je disais juste,

  • Kswiss

    je rêve. comme quand j'étais petit je rêvais d'être acteur j'ai jamais rien fait pour et donc ça me parle énormément ce que tu dis je te remercie de l'avoir articulé de cette façon là avec plaisir Ce prix à payer dont tu parles dans le sport avec la performance, ça me fait penser. Et toi, tu le vis aussi parce que finalement, tu as cette double casquette où, comme tu l'as dit, tu prêches cette parole-là. Donc, tu dois agir en conséquence. Donc, tu dois rester physiquement fit. et d'un autre côté tu développes un business tu veux qu'il se développe donc tu vois je sais pas, je vais plutôt te poser la question par exemple moi je me suis j'ai l'impression qu'aujourd'hui J'aime pas trop refaire l'histoire avec des si et du conditionnel, mais avec la discipline que j'ai aujourd'hui, je parle de manière générale, on retourne 20 ans en arrière et on met dans un sport, et je me dis que ça pourrait le faire. J'ai aucun regret. Je suis heureux où je suis, j'ai des objectifs et je vais les atteindre, mais c'est juste... Je me dis... quand t'es un sportif pro comme par exemple mon cousin qui débute et qui a 18 ans et on en parlait il disait maintenant, lui il doit garder sa discipline mais par contre son environnement il est plus facile il m'a dit dans l'infrastructure où il est, il y a des physios il y a des coachs sportifs ils ont buffet et c'est un buffet sain à midi donc ils mangent là-bas 8 terrains de foot, avant il y en avait 2 il y a 2 feats Tout est mis pour que s'il ne se blesse pas et s'il continue avec sa discipline, normalement il va y arriver. Toi qui es dans le monde du sport, tu es toi-même un athlète, et en même temps, je me répète un petit peu, tu as ton business. En termes de santé, tu le vois bien qu'avoir un business, c'est dégradant. En plus, tu as des enfants et tu en as parlé, donc tu ne dors pas beaucoup. J'espère que tout le monde le sait. En tout cas, si tu penses un petit peu à ta santé, tu sais que c'est important de dormir 7 à 9 heures par nuit. chose que je ne fais pas tout le temps non plus, alors que je sais. Mais les heures ne suffisent pas en une journée pour faire un podcast et dans une startup avoir la boîte avec mon père. Donc pour toi, c'est OK d'avoir ce prix à payer, dans le sens que tu ne te dis pas que tu bousilles un petit peu ta santé parfois.

  • Bryan

    Non, bien sûr, il y a des moments où je me dis que je dois faire des changements. Maintenant, je sais que... Il faut être honnête avec soi-même aussi. Il y a des choses qu'on peut optimiser. Et c'est le premier truc à faire avant de chercher à éliminer. Qu'est-ce qu'on arrive à optimiser ? Est-ce que j'arrive à me coucher un peu plus tôt ? Quelle routine je peux mettre en place pour me coucher un peu plus tôt ? Parce que oui, certes, on a ses obligations, mais on a aussi de mauvaises habitudes. Le premier truc à régler, c'est ça. Est-ce que j'arrive à me débarrasser de certaines mauvaises habitudes ? Ce qui va me permettre ensuite d'optimiser mon temps et de le dédier aux choses qui vont me permettre d'être productif dans les différents secteurs. dans lesquelles j'agis. Donc ça, c'est le premier truc à considérer. C'est ce que j'ai considéré, bien entendu. Aujourd'hui, j'ai un temps qui est très limité. Donc j'essaie de l'allouer vraiment uniquement aux projets qui, selon moi, vont être productifs et qui vont être bénéfiques à mon développement personnel ou au développement de mon business. Donc c'est vraiment ça. Après, je sais que... J'en paye le prix. Je suis passé d'un gars qui s'entraînait 7 fois par semaine à m'entraîner 3 fois dans la semaine. Je suis content. Si je m'entraîne 3 fois, de manière générale, c'est 2 fois. J'ai beaucoup d'empathie aussi pour les gens qui n'avaient pas ce bagage que j'avais et qui sont passés de s'entraîner 2 fois à 0 fois parce que moi, je suis passé de 6-7 fois à 2 fois. Je sais ce que c'est. Mais encore une fois, rien n'est pour toujours. Je pense que ce qu'il faut faire, c'est savoir mettre un stop à un moment, ou délimiter justement et se dire... Ok, je vais le faire jusqu'à cette durée. Mais si on le fait, si on reste coincé dans cette boucle infernale, ça ne sert à rien. Tu vois, je te donne un exemple. Moi aujourd'hui, Kswiss, ce n'est pas simplement Kswiss le personal trainer, le préparateur physique. Aujourd'hui, Kswiss Fit, c'est une entreprise avec cinq employés. Donc il n'y a pas que moi. Il y a plusieurs personnes qui dépendent aussi de mes performances et je dépends de leurs performances aussi. Et avec certains, je leur ai dit, les gars, on a une année pour faire en sorte qu'on atteigne X, Y objectifs. Sinon, je vais reprendre mon activité en étant un peu plus relax. Et c'est ça, j'ai délimité une timeline en me disant, je pense que sur cette année, je suis prêt à endurer tel niveau de stress. Si ça ne fonctionne pas, fuck it, j'aurais essayé. Mais je ne vais pas m'infliger un stress supplémentaire juste parce que mes ambitions sont trop grandes et le compromis, ici, ce serait ma santé, ma vie sociale, ma vie de famille, etc. Pour moi, ce n'est pas un prix que j'aimerais payer sur le long terme. Donc, je me fixe vraiment des deadlines et je me dis, ça, ok, je suis en paix avec le fait de souffrir pendant une année. Mais les gars, on a une année. Make it work. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, au final. Et je pense qu'on doit faire ça. Finalement, on doit se mettre parfois un coup de pied au cul et se dire, Hey, j'ai ce ton-là. J'aime bien Elon Musk qui disait un truc du style... En gros, si tu te laisses six ans pour faire un projet, ça va te prendre six ans. Si tu te laisses six mois, ça va te prendre six mois. C'est ça. C'est véridique au final. Quand tu es dos au mur, tu es obligé de trouver des solutions. Et souvent, moi, ce que j'ai appris dans ma vie, c'est de me forcer à être dos au mur. Je me lance dans les trucs quand je ne suis pas prêt. Aujourd'hui, les gens veulent attendre d'être prêt. Moi, c'est l'inverse. Je sais que ça va me forcer à faire les trucs que je ne sais pas faire, ce qui va me forcer à apprendre, ce qui va me forcer à passer au next. step au next level éventuellement et c'est comme ça que tu progresses. Et moi-même, dans mon domaine, c'est ça mon domaine. Il y a des gens qui me payent juste pour se dire si je l'ai payé, je dois venir. Et moi-même, j'ai payé des coachs aujourd'hui en disant je le paye, je dois venir. Si c'est ce que ça me coûte pour que je puisse accomplir la tâche, eh bien, c'est un prix qui vaut la peine d'être payé. T'as des chances ?

  • Kswiss

    Complètement. Donc cet objectif dont tu parles de une année, t'as cet objectif-là ?

  • Bryan

    On est dedans.

  • Kswiss

    In, full in. All in. Donc quel est cet objectif ?

  • Bryan

    Là, c'est des chiffres. Je ne vais pas chercher à les quantifier ici exactement, mais peut-être que quand ça sera fait...

  • Kswiss

    On parle finance, on parle audience...

  • Bryan

    On parle deux. On parle finance, on parle audience, on parle audience... Impact, c'est plus dur à mesurer, mais d'une certaine façon tout est un peu corrélé. Donc impact, finance, audience.

  • Kswiss

    Audience de manière générale, donc Youtube, Vodk.

  • Bryan

    Effectivement,

  • Kswiss

    c'est ça. Et donc là, ton équipe, 5 personnes ?

  • Bryan

    5. On a mon vidéaste, Nabil. On a ma coach assistante.

  • Kswiss

    Qui est là aujourd'hui.

  • Bryan

    Ma coach assistante.

  • Kswiss

    Non, je dis Nabil.

  • Bryan

    Nabil qui est là aujourd'hui, qui est là, qui nous regarde. Qui n'est pas vidéaste au final. C'est ça qui est intéressant. C'est mon responsable ou directeur de création de contenu. En fait, les gens qui travaillent avec moi sont ce que je considère être des boss, des professionnels à 100% dans leur domaine pour me guider. Le rôle de vidéaste, c'est un gars qui tient la caméra. Et moi, c'est ce que je ne voulais pas. C'est un gars qui vient et qui tient la caméra. et je lui dis quoi faire. Non, moi j'ai envie qu'un gars me dise quoi faire. C'est ça son rôle. C'est ce qu'il fait très bien d'ailleurs. Et voilà, c'est ça. Donc j'ai ma coach assistante, pareil. J'ai du coup Sandy et Sarah qui s'occupent du côté administratif. Il y a moi dedans, si on me compte dedans. Et j'ai une team sur le côté qui travaille sur le côté un peu management. Mais ça c'est en annexe. Et j'ai mon manager des opérations. Donc on m'inclut en moi, ça fait six. Et la team annexe, ça fait sept. 7. Pour des contrats annexes.

  • Kswiss

    Quel management ? Tu parles de quoi ?

  • Bryan

    C'est pour des contrats de collaboration. C'est eux qui s'occuperaient des contrats de collaboration avec des marques, etc.

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Pardon ?

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Oui, c'est un truc avec Philips, avec Sony. C'est eux qui devraient négocier ces aspects-là. Chacun a un rôle bien précis. Le manager des opérations, c'est lui qui est censé... J'ai organisé la team. En fait j'ai voulu tout déléguer. Parce que je suis arrivé à un stade où j'en avais trop dans ma tête. Je devenais fou, j'ai des idées, l'administrative ça ne suive pas parce que je n'arrive pas à suivre. La création de contenu, je suis limité parce que je passe des heures à faire... des montages, des trucs comme ça, alors que quelqu'un pourrait le faire beaucoup plus rapidement que moi et mieux que moi. Et je n'arrive pas à optimiser également le rendu à l'image parce que je ne suis pas censé être devant et derrière la caméra. Donc c'est ça, en fait. J'ai cherché à tout optimiser avec le luxe de pouvoir le faire parce que j'avais toutes ces casquettes au début. Donc c'est ça, c'est ce qui est bien. C'est que je sais. Je sais si j'engage un créateur de contenu, je l'ai fait. Si tu me dis que ça me prend 4 heures, je dis comment ça, moi ça me prend 3 heures. Comment ça, toi, ça te prend 4 heures ? Tu vois ce que je veux dire ? Si tu ne fais pas mieux que moi, plus rapidement que moi, c'est qu'il y a un problème. C'est ça au final. L'administratif, c'est ça, mais moi aussi ça me prend 1 heure. Comment ça, toi, ça te prend 1 heure ? Moi qui suis une brêle à ça, ça me prend 1 heure et toi aussi il y a un problème. C'est ça qui est intéressant au final, c'est que j'ai été dans toutes ces positions et je sais fixer certains standings. Et c'est ce qui est intéressant. Après, j'apprends aussi et je suis en paix avec le fait de déléguer aussi avec les gens avec qui je travaille à l'heure actuelle parce que je trouve que le travail est bien fait. Donc, je suis content et j'ai hâte de voir où on peut ramener le tout.

  • Kswiss

    Il me semble que je t'ai entendu parler d'un associé une fois.

  • Bryan

    Par le passé ?

  • Kswiss

    Par le passé. Qui t'avait fait un peu revenir ici.

  • Bryan

    Exact. Je suis venu aux Etats-Unis et j'ai mon ancien associé, un partenaire qui m'avait appelé pour ouvrir une salle de sport. Et moi, je ne voulais pas revenir à la base. Mais j'ai décidé de revenir parce que c'était une opportunité et puis j'étais dans des situations là-bas où je vivais beaucoup d'aventures, on va dire ça comme ça. Et du coup, je suis revenu, on a lancé la salle de sport ici, puis après on s'est séparés au bout de deux ans et demi, je crois. Et après j'ai fait mon aventure solo et c'est là que ça a décollé en fait. Comme quoi des fois dans la vie, il faut se débarrasser de certains trucs pour prendre son envol.

  • Kswiss

    C'est clair.

  • Bryan

    C'est comme ça.

  • Kswiss

    Les chines dans le pied.

  • Bryan

    C'est ça le boulet. qui te traînent. Sans manque de respect à lui, on est en bonne relation, en bon terme. Mais des fois, c'est ça, tu es trop occupé à faire un truc alors que tu pourrais dédier cette énergie à créer un truc encore plus grand. Et au fond, tu le sais. En tout cas, moi, je le savais. Comment dire en anglais ? God works in mysterious ways. Dieu fonctionne de manière mystérieuse. t'arrives à un moment opportun. Tu connais l'histoire du fermier chinois ?

  • Kswiss

    Du fermier chinois ?

  • Bryan

    Ouais écoutez, le Mansel Monday, j'ai fait l'histoire du Mansel Monday, tu vas kiffer celle-là. C'est intéressant.

  • Kswiss

    De quand ?

  • Bryan

    Je sais pas, je crois que j'ai appelé le fermier chinois ou un truc comme ça, mais c'est un dicton, une histoire justement d'un…

  • Kswiss

    Ok, disons pas plus, on va le mettre dans les show notes, dans les notes de l'épisode. Parce qu'à ce propos, moi j'ai un nouveau… Aujourd'hui, je n'ai pas de site internet. Et avec notre épisode, je vais lancer mon nouveau site, notre nouveau site. Et donc, j'aurai enfin des vraies notes, comme un vrai podcast, où tu as vraiment les notes, où tu peux mettre les références des livres, des invités, etc. Ça fait très longtemps que je veux le faire. Et donc là, enfin, avec un pote, un Denis Guedet. dans cette partie-là. On pourra mettre le lien aussi du fermier chinois. Parfait. Tu as cité Elon Musk. Je t'ai entendu aussi citer Nassim Taleb. C'était dans le podcast Dedicated. Tu as parlé de Nassim Taleb. Taïwa, le noir ici.

  • Bryan

    Juste celui-là.

  • Kswiss

    Juste celui-là, oui. Qui t'inspire ? Parce que, avant que tu me répondes, est-ce que Naval Ravikant t'inspire ? c'est le gars qui a créé la tech indien américain exactement il a été élu ça a été le meilleur investisseur pendant quelques années et je te pose la question parce que j'ai récemment lu ça fait très longtemps que je l'avais dans les recommandations de livres pas lu, je l'ai écouté euh j'ai oublié le nom de son livre qui est gratuit d'ailleurs en fait c'est pas lui qui l'a écrit c'est une personne qui a collecté tout ce qu'il trouvait à propos de Naval Ravikant et qui en a créé un audiolivre et il est gratuit et Naval Ravikant a décidé de le laisser gratuit parce qu'il voulait un peu comme ta mission impacter le plus de monde de manière gratuite donc tout le monde peut l'écouter Naval Ravikant J'ai un blanc. Bref, tu tapes Naval Ravikant et tu trouveras cet audio-livre qui est gratuit. Et lui parle beaucoup justement du choix. trades-off justement de ces échanges et donc j'étais persuadé que tu connaissais franchement j'ai regardé une fois une interview de lui avec Joe Rogan peut-être 20 minutes 30 minutes mais j'ai entendu parler de lui énormément une fois de Almanac le livre sinon ben Tu avais fait un zoom pour 2000 francs avec Alex Ormozzi. Oui, j'étais sur Facebook. Ok, Facebook. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

  • Bryan

    Ce n'était pas moi, je faisais partie. Je n'étais pas en direct avec lui. C'était un groupe Facebook qui faisait du business. Les gars ont organisé un call, etc. Et lui, c'était au tout début. Donc, moi, j'ai fait partie du call. et puis il parlait justement à l'époque il n'était pas réseau social en fait donc il parlait des Facebook Ads et de tout ce de toute cette création de business et de comment promouvoir son business à travers ses Facebook Ads etc etc donc ce discours il a complètement changé en fait parce que là il s'est attardé sur le branding et sur le fait de s'exposer moi je te parle de ça, le gars il avait même pas 5000 followers sur Instagram quand j'ai découvert. Et du coup, son discours est plus orienté justement sur le fait de s'attarder sur son branding personnel, parce qu'il a compris la valeur qu'il y avait derrière ça. Et plus sur le fait de bombarder des pubs, Facebook, etc. avec cette affiliation avec ClickFunnels. Russell Brunson, je crois. Et voilà, c'était plus ou moins ça.

  • Kswiss

    Ok, et sinon, qui t'inspire ?

  • Bryan

    C'est dur, j'ai toujours du mal à répondre à cette question en fait. Parce que moi je cherche à m'inspirer en fait. C'est bizarre quand je dis ça comme ça et ça a l'air égocentrique mais ça ne l'est pas. C'est qu'il y a toujours des gens qui m'inspirent dans différents domaines. Et ça va vraiment dépendre, ça va varier en fonction du domaine. Un truc que j'ai appris en atteignant des niveaux un peu plus élevés, que ce soit dans le relationnel, dans les environnements dans lesquels je me suis trouvé, ou des niveaux de performance, que ce soit fitness ou autre, je me suis rendu compte que... C'était bien d'atteindre ces sphères plus élevées ou de contourner ces gens dans ces sphères plus élevées. Mais s'il y avait des lacunes au niveau des autres sphères, pour moi, ce n'était pas représentatif du succès. Ce n'était pas représentatif de l'image que j'aimerais transmettre comme étant l'image qui inspire le monde. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire que tu peux être très fort et tu m'inspires de par tes prouesses dans le monde du business. Mais s'il n'y a aucune prouesse... dans le monde impact social, relationnel, etc., ça ne m'intéresse pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Si tu as excellé dans le relationnel, mais que toi, tu n'es pas inspirant de par la santé que tu dégages, etc., ça ne m'inspire pas. J'ai du mal à trouver cette personne qui arrive à combiner toutes ces formes-là de succès et de modèles d'inspiration. Moi, c'est ça. Aujourd'hui, j'aimerais inspirer à ça. J'aimerais être cette personne qui dit, on dit Kev, Je m'inspire. Tu m'inspires en tant que père, tu m'inspires en tant qu'ami, tu m'inspires en tant que personne qui a réussi dans le business, tu m'inspires en tant qu'athlète. Moi, j'aspire à ça. Et je n'ai pas trouvé encore quelqu'un qui remplit tous ces critères-là. Du moins, je ne la connais pas. Mais j'aimerais la connaître. Et voilà, mon objectif à moi, c'est ça. Je suis conscient que, de toute façon, c'est ma règle de base. Moi, je ne veux pas être bon à 100% à quoi que ce soit. Moi, je suis OK avec le fait d'être bon à beaucoup de choses à 80%. C'est ma philosophie de vie. Et c'est pourquoi je parle plusieurs langues, peut-être à 80%, 85%, et pas une langue parfaitement à 100%. Et pareil dans mon sport, et ça a toujours été ma philosophie, et aujourd'hui c'est un modèle qui est à la mode. C'est à la mode, mais moi à l'époque, on me crachait dessus. Quand je disais non, moi j'ai pas envie d'être le gars qui ne lève que des grosses barres. Moi j'ai envie de le gars qui lève des grosses barres, qui saute haut. qui court vite, qui est endurant, qui a l'esthétique et qui est mobile. Les gens me disent, mais t'es un ouf, ça n'existe pas, etc. Aujourd'hui, c'est le modèle qui a la mode. Tu comprends ce que je veux dire ? Moi, je te parle de ça il y a 8 ans, 10 ans. C'est pareil. Je sais que je ne serai jamais le gars qui lève la plus grosse barre. Je sais que je ne serai pas le gars qui saute le plus haut. Je sais que je ne serai pas le meilleur boxeur. Mais je suis un compétiteur sérieux sur tous ces aspects. Et c'est ça, au final, qui m'inspire, moi, et qui j'aspire à être. Donc, voilà. Tout un détour pour te dire que je n'ai pas trouvé la personne qui m'inspire. 100%, mais différentes personnes vont m'inspirer dans leur domaine d'activité.

  • Kswiss

    Je cherche aussi cette personne-là. Voilà,

  • Bryan

    on le cherchera ensemble.

  • Kswiss

    Ouais, je... Il y a beaucoup de... Dans tout ce que tu dis, je l'ai déjà dit, je me répète encore une fois, mais qui me parle énormément. Moi, je ne me suis pas encore fixé une deadline très précise, et elle est plus longue qu'un an, de par une startup qui s'appelle SolarSplit, et là, on a un plan, on va dire... financier, une stratégie qui fait que c'est plutôt 2028-2029 que dans un an par rapport à des levées de fonds, par rapport à pas mal d'aspects à ce niveau là. Pareil pour l'entreprise qu'on a avec mon père dont je te parlais avant, Will.i Telecoms, qui est vraiment la plus, on parle PME, un peu plus traditionnelle, tu vois, donc qui prend un peu plus de temps à se développer et... ma problématique c'est que justement je suis avec sur deux activités pro plus le podcast qui sont les trois et plus moi donc on va dire il y a quatre aspects que je veux développer et c'est le bordel c'est justement ce que tu disais avant maintenant tu t'entraînes trois fois par semaine toi tu as développé toute cette partie physique donc maintenant tu maintiens ça c'est un point que j'avais entendu dans le podcast dont je te parlais avant de Mind Pump Podcast qui est ce podcast aux US numéro 1 en health and fitness où eux disent beaucoup ça je crois que justement un des host un des hôtes, Sal je crois qu'ils s'entraînent pareil 3-4 fois par semaine et ils sont très orientés full body pour justement hum comment... maintenir, mais activer plusieurs fois par semaine un groupe musculaire, etc. Et donc moi je suis vraiment en développement partout, parce que physiquement je ne suis pas où j'aimerais être, dans les entreprises je ne suis pas non plus où on n'est pas, où on aimerait être, dans le podcast je suis encore plus bas que dans les autres aspects, et la raison pour laquelle je te dis ça, ça me parle énormément, mais par contre toi au niveau du business là tu te laisses un an et ensuite est-ce que potentiellement là je reprends un épisode que tu avais fait avec deux de tes potes début 2023 je n'ai plus le renom C'est un peu égal. Et tu dis qu'aujourd'hui, si tu pouvais enlever tout le stress, gagner 50% de moins,

  • Bryan

    je le ferais.

  • Kswiss

    Oui, tu le ferais.

  • Bryan

    Oui, parce que je valorise différents aspects. Je me suis donné un an. Pour recontextualiser, je me suis donné un an parce que j'ai le luxe de le faire. C'est-à-dire que je n'ai pas la nécessité... de me fixer les échéances que je me suis fixé avec une team. Dans le sens, j'ai un business qui, moi, en solo, pourrait très bien tourner. Et je pourrais vivre plus que confortablement, être dans le top 1% en Suisse. C'est-à-dire que si je pars à l'étranger, je suis dans le top 0,1% en fonction d'où je pars. Et vivre confortablement sans stress, en fait. Des fois, tu te dis, mec, je pourrais être sous les cocoutiers, à siroter une noix de coco. Je fais du cou, du soleil, du jogging, je fais 3 heures de taf par jour. Je pourrais, je suis à ce stade moi là aujourd'hui. Mais au final, j'essaie de me recentrer et de me dire quel est mon objectif, pourquoi je fais ça à la base. Ce n'est pas pour l'aspect financier à la base. Bien entendu qu'on doit y songer et je suis orienté business, je suis un hustler de base. C'est ce qui me définit. Mais j'ai envie d'impacter un maximum de gens et d'inspirer un maximum de gens positivement. C'est mon but à la base, des bases. Et je ne dois jamais perdre ce focus. Donc la question qui se pose ensuite, c'est comment je fais pour atteindre cet objectif ? Je dois m'entourer de personnes pour que je puisse propager encore plus ce message. et à condition que je ne compromette pas trop les éléments qui sont importants pour mon bien-être, eh bien, je vais essayer de pousser le tout. Et si à un moment ou à un autre, je sens que c'est trop, eh bien, je serai en paix avec le fait de dire Eh, moi, j'ai essayé de faire ça. Je suis content avec ce que je suis en train d'impacter à l'échelle ou peut-être à la vitesse à laquelle j'impacte le tout. et je vis avec moins de stress parce que le stress c'est horrible. Je pense qu'aujourd'hui les plus grands businessmen au final sont ceux qui arrivent à gérer le plus de stress en comparaison aux autres. et moi je suis pas sûr de vouloir ça j'ai vu des gens qui avaient en fait c'est marrant moi je suis un personal trainer j'ai entraîné des gens très fortunés j'ai un carnet d'adresses même moi des fois j'hallucine je me dis comment je me suis retrouvé dans ces milieux c'est que grâce à mon métier et j'ai vu des gens qui avaient tout l'argent du monde on se le dit concrètement la plupart des gens ne se rendent pas compte de ce que c'est un milliardaire mais quand j'ai commencé à travailler avec des milliardaires je me suis rendu compte qu'il n'y a rien qu'ils ne peuvent pas avoir Un milliardaire, il n'y a rien qu'un milliardaire. C'est un truc de ouf même de penser comme ça, en fait. Et je me suis dit, ouais, mais il n'y a pas de limite, en fait, à ce jeu. Tu vois ce que je veux dire ? J'étais même avec des clients qui pèsent des centaines et des centaines de millions et qui disaient, je dois acheter ce truc parce qu'il y a l'autre gars là qui est plus riche que moi qui va acheter. Moi, je suis là, quoi ? Le gars qui est plus riche que toi qui va acheter ? Je me suis dit, mais on est où, tu vois ? C'est un jeu qui est infini, en fait. Mais tu dois mettre une fin à ce jeu-là. A quel moment tu te dis, c'est bon, j'ai assez. Après tu fais des milliards certes, mais t'es esclave de ton business. Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut la peine de compromettre ta vie familiale, la relation que tu vas avoir avec tes enfants, etc. ? Non. Donc c'est toi qui fixes ton ordre de priorité, c'est toi qui fixes tes deadlines. En tout cas, moi j'ai fixé les miennes. Et je sais ce que je suis prêt à tolérer en tant que stress, ce que je suis prêt à faire, ce que je suis prêt à compromettre. Et c'est ça au final. Je suis en paix avec mes décisions. Et le jour où je prends une décision qui pivote complètement de là où je suis en train d'aller, je serai en paix avec cette décision également. Aujourd'hui c'est ça. Ce qui me fait prendre une décision, c'est ce facteur paix, tranquillité d'esprit. Si ça m'amène la tranquillité d'esprit, c'est que c'est la bonne décision. Si ça coûte ma tranquillité d'esprit, c'est que ce n'est pas la bonne décision. Aussi simple que ça. Ça te parle ? Oui. Tu vas lâcher la start-up. Allô papa, en fait, tu sais quoi ? Laisse tomber, je me focalise sur le podcast à 100%. Mais c'est comme ça, tu vois, tu ne peux pas tout avoir. C'est le game. Il faut juste ne pas tout avoir.

  • Kswiss

    C'est clair. C'est pour ça que je t'ai dit, je ne sais pas aujourd'hui combien de temps, en tout cas c'est clair que j'ai cette vision aussi à un moment donné. C'est pour ça que je t'ai dit, ça me parle vraiment beaucoup ce que tu dis et ce que tu me dis. Moi aujourd'hui je vis de cette façon-là et j'ai les compromis, je ne vois pas mes potes et je ne vois pas ma famille, mais je ne veux pas ça toute ma vie. Après une question que je me pose et je me demande si ça a l'air d'être très clair aussi parce que toi tu le vis et tu le vois. de par tes clients mais je me demande vraiment et j'espère vraiment et je pense vraiment que je ne vais pas changer dans ce sens là mais que justement quand tu commences à accumuler une certaine richesse fortune etc si en fait t'es tellement engrainé là-dedans que tu te rends même plus compte et juste tu continues cette course à avoir toujours plus ou à vouloir toujours plus mais sans trop y penser il

  • Bryan

    faut te recentrer moi je vais te dire un truc mec parlons concrètement ici Moi, j'ai été avec ces gens qui sont très fortunés. Moi, j'entraîne des stars. Ils se disent littéralement que je voyage avec eux aux Etats-Unis, en Angleterre, etc. C'est les stars. Le truc que tout le monde rêve. Les clubs, tout ce que tu peux imaginer de vie de star, d'athlète, etc. J'ai été dans les meilleures voitures, j'ai été dans les avions privés, j'ai tout fait. Moi, ça me changerait aujourd'hui si tu m'aides dans une Bentley, tu vois ce que je veux dire ? Ou tu m'aides dans ma Audi qui est jolie et qui est nice comme ça. et qui vaut un cinquième du prix que tu mettes dans un business class ou un jet privé, certes c'est mieux mais ça change pas grand chose au final, tu comprends ce que je veux dire ? quand t'as goûté à ces trucs etc, tu te redis ouais c'est quoi qui est important vraiment, tu comprends ce que je veux dire ? c'est pas important mec et après s'il y en a qui perdent le focus je comprends que tu puisses perdre le focus et que tu puisses perdre la tête etc moi j'ai de la chance en tout cas je pense après je suis pas... Je ne gagne pas un salaire de joueur de NBA, mais j'ai atteint des niveaux, en tout cas au-delà de ce que je pensais faire dans mon métier à moi. Et je me dis, j'ai des nouveaux standards, c'est clair. Je ne vais pas prendre un hôtel 3 étoiles maintenant. Je vais prendre un hôtel un peu plus confortable. Je m'attends à un certain service de qualité. Mais je ne vais pas chipoter, vouloir toujours plus, toujours plus, toujours plus. Au bout d'un moment, de quoi tu as vraiment besoin ? Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Il y a des phases, il y en a pour qui ça dure longtemps. Il y en a pour qui, il se réveille plus rapidement. Comment il s'appelle le gars qui joue au poker, qui était toujours avec plein de femmes, Bert Rose, je ne sais pas. Tu vois de qui je parle ? Bert B. Exact. Lui qui a changé complètement son discours.

  • Kswiss

    tu vois récemment en disant les gars en fait c'est n'importe quoi c'était des conneries ce que je faisais t'as besoin d'avoir une femme, t'as pas besoin d'avoir 10 000 gaspiller son argent comme ça c'est des conneries s'inviter les drogues c'est des conneries tu vois, le gars il a dû créer son image de marque autour de ça et il y croyait vraiment sûrement il était addict à ça pour qu'au final aujourd'hui il réalise que tout ça c'était du vent donc Après, je ne te dis pas que c'est bien de profiter de ses richesses, bien entendu, il faut, mais jusqu'à quel prix, etc. Après, je ne sais pas. Si je gagne la loto, peut-être que je change de discours.

  • Bryan

    On referait un épisode.

  • Kswiss

    Exact. On fait ça dans le jet privé. On fait ça dans le jet privé.

  • Bryan

    Tu me tiendras le même discours. Tout ça, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien.

  • Kswiss

    Ça ne sert à rien. On teste le champagne, s'il vous plaît. Deux champagnes, d'ailleurs.

  • Bryan

    Mais tu sais par rapport à ça Il y a un truc que je me dis souvent Avec un ami qui a une boîte, qui fonctionne très bien, il est très bien financièrement, et il est jeune, 40 et quelques, et là, il a dû faire une remontée, j'allais dire, remontada, et je ne suis pas le foot, c'est même comme ça, ça m'est venu. Sa boîte n'allait pas très bien, il a dû tout donner, c'était une année, 3-4 heures de sommeil, il a même eu Une espèce de pseudo-crise cardiaque, vraiment un truc au niveau de la santé. Il m'a dit, je pense que j'ai perdu 10 ans de vie. et maintenant je lui disais ok donc si t'as à refaire tu referais ou pas il m'a dit si t'as à refaire là j'ai fait je referais oui mais aujourd'hui avec le recul c'est vrai que je referais pas comme j'ai fait jusqu'aujourd'hui je referais pas tout la même chose parce que c'était trop parce que j'ai mis ma santé en péril après moi donc il me disait moi maintenant j'aimerais plus me focus sur moi-même aussi tu vois cette partie développement personnel etc parce qu'il ne s'est jamais trop écouté et moi je lui disais ouais mais je comprends ce que tu dis mais c'est facile je trouve ce discours quand tu es là tu vois comme je dis souvent comme Bill Gates maintenant qu'il donne l'argent tu vois qu'il dit non mais il n'y a pas que l'argent qui compte mais tu vois il est c'est facile de dire ça c'est ça exactement et Et donc c'est là où...

  • Kswiss

    Non mais moi je ne te dis pas ça, je suis un capitaliste moi, je suis un capitaliste de fou, donc non, je pense qu'il faut être stratège dans son approche bien entendu entrepreneuriale, de business, mais après, encore une fois, c'est à quel moment, c'est toi qui dois te fixer tes limites, je reviens à ce que je disais auparavant, et ça c'est très personnel, il y en a qui disent, moi je m'arrête quand j'ai 5 millions, il y en a qui disent, je m'arrête quand j'en ai 10, il y en a qui s'arrêtent, c'est un peu comme ça, 500 000 dans le canton Boc, tout est relatif au final. Il y en a qui disent, moi je m'en fous, si j'ai 50 000 de côté, je vais vivre en Thaïlande, je vais vivre aux Philippines et je suis bien pour le restant de mes jours. Tout est personnel, tout est relatif. C'est à chacun de déterminer ce qui semble être le plus approprié en fonction de ce que la personne souhaite faire. Et c'est ça, c'est juste être stratège encore une fois, et je pense que le côté capitaliste, on doit le garder en tête en tout temps. Moi j'ai des athlètes qui arrivent aussi en fin de carrière, il leur reste quelques années, ils commencent à penser l'après carrière, c'est comment, est-ce que je peux soutenir le même lifestyle quand il n'y a pas la même rentrée d'argent ? Tu vois, tu vas commencer à considérer tous ces aspects-là. Ok, quels changements je dois faire, quels investissements je dois faire ? C'est ça au final, être smart sur l'approche de son futur. de manière générale et de son business, de ses finances. Je pense que c'est comme ça qu'il faut approcher le tout. Moi, je dis souvent, je fais des formations pour les coachs, etc. et j'ai vraiment développé le côté entrepreneurial et business parce que c'est un truc qu'on n'aborde pas. Et moi depuis que j'ai commencé cette carrière Je suis conscient que c'est pas un truc que je peux faire jusqu'à 65 ans Tu vois ce que je veux dire Moi à 65 ans si j'étais juste le gars du terrain Personnel trainer Mec je fais la compétition avec des gars comme moi Tu vois 30 ans Là j'ai 32 aujourd'hui mais Frais en forme d'actualité Qui sont à l'image de ce qu'ils prêchent éventuellement Qui vont inspirer les gens Qui comprennent les méthodologies du moment mieux que moi Je vais être à la traîne mec Tu vois donc moi ma stratégie était simple et c'est ce que j'ai enseigné à tous les participants de mon programme Mentor 1 entre autres, mon programme Mentorship. C'est les gars, vous êtes obligés de vous mettre cette pression de se dire j'ai que, au lieu d'avoir 30 ans, moi j'ai que 15 ans en fait. Pour faire en sorte que ça fonctionne pour moi et assurer une certaine sécurité pour l'avenir. T'es obligé d'y penser. Il y en a qui y vont au jour le jour. Moi, je suis obligé d'y penser. En plus, moi, j'ai des enfants, donc je dois penser, OK, comment je fais pour mes enfants ? C'est quoi la suite ? What's next ? Je dois y penser constamment. Et encore une fois, c'est... C'est à toi de te fixer tes limites et on veut toujours plus jusqu'au moment où le prix à payer pour plus devient trop conséquent. Je pense que c'est ça en fait la limite et ça à chacun de la déterminer. Et comme tu as dit, c'est facile une fois que tu es un peu reposé sur tes lauriers. des fois c'est ton corps qui te stoppe en fait c'est même pas toi c'est ton corps qui va te dire malheureusement tu disais encore un peu mais il n'y a plus il y a un truc qui s'arrête et ça ça m'arrive tous les jours moi comme je t'ai dit je travaille avec cette population là et

  • Bryan

    je l'entends tout le temps et justement par rapport à cette population les dirigeants, dirigeantes A quel point est-ce que tu vois que c'est important pour eux, le sport ?

  • Kswiss

    C'est très important. Je me rappelle un de mes clients les plus à succès. Je ne sais jamais traduire comment on dit successful Je me rappelle qu'il me disait Pourquoi tu fais tout ça ? Parce qu'on se voyait 5 fois dans la semaine.

  • Bryan

    5 fois ?

  • Kswiss

    5 fois on s'entraînait par semaine, parfois 6 semaines. Il me disait Quand tu fais ce que je fais, tu es obligé d'être très discipliné. En fin de compte, cette discipline, c'est un principe que tu essaies d'appliquer de manière transversale. tout ce qu'il fait, il veut le faire de la même façon.

  • Bryan

    Donc lui, il était fit ? Il était fit,

  • Kswiss

    oui, fit, fin de la cinquantaine, mais super fit. On s'entraînait plusieurs fois dans la semaine. Quand on l'a commencé, il n'était pas fit. Il n'était pas fit, il n'était pas en bonne santé. D'ailleurs, pour la petite anecdote, avec lui, parce qu'il faisait des tests, bien entendu, il avait les moyens financiers pour aller faire certains tests en laboratoire. C'était à cette époque-là où j'avais déjà connu le terme âge biologique. Et... On avait utilisé un processus de renverser son âge biologique. De 54 ans, il est passé à 49 ans d'âge biologique. Et tout ça à travers le sport uniquement. Pour te dire la plus-value du sport.

  • Bryan

    L'alimentation.

  • Kswiss

    L'alimentation. Mais encore, ça, il n'était pas juste le sport. Parce que l'alimentation, c'était quand même fait tard, etc. Donc, juste avec le sport, à cette fréquence d'entraînement que j'ai mentionné, on a pu reverser son âge biologique. À quel point c'est incroyable. Et pour te dire à quel point c'est important, je pense que ça va dépendre des personnalités. Et pour... Pour certaines c'est un échappatoire, comme ça peut l'être pour moi. J'en ai besoin pour ma santé mentale, je dois m'entraîner, c'est mon moment à moi. Et pour certaines personnes, c'est leur moment à elles. Et pour d'autres, c'est simplement une passion. Ils aiment le sport, ils ont toujours fait du sport, ils ont ça en parallèle du business. Ce n'est pas une priorité, mais c'est important de l'avoir dans leur quotidien. Et il y en a pour qui c'est juste un moment presque social. Je suis en train de parler avec des gens mais... Je ne suis pas en train de parler avec quelqu'un qui me parle business. C'est Kevin, mon coach. Et on rigole. On rigole de tout et de rien. On s'entraîne. L'entraînement, c'est la cerise sur le gâteau. Mais le gâteau, c'est le fait qu'on communique, qu'on passe un bon moment. Et moi, je remplis ces casquettes-là. Avec cette personne qui vient me voir pour ça. Je ne vais pas être le gars super strict. Il faut faire ça, ça, ça. Non, on rigole. Mais on taffe un peu aussi. N'oublie pas, on doit taffer aussi. Bryan, allez, on fait la série. Bryan, je sais que tu essaies de me distraire. avec la conversation allez encore deux tu vois c'est cette relation que j'ai avec différents clients ça va dépendre du profil et on doit s'adapter au profil du client et chaque personne va y trouver son comble au final en fonction de ce que la personne cherche je

  • Bryan

    te pose cette question parce que je vois trop de boss d'entreprise qui ne font pas de sport ou alors qui en font mais c'est C'est vraiment l'activité annexe. C'est vraiment quand j'ai du temps.

  • Kswiss

    En fait, on ne se rend pas compte des bénéfices. Pour répondre à ça, j'imagine que c'était un peu la question qui venait. Je ne l'ai pas complétée auparavant. Quasiment le feedback que j'ai à chaque fois, c'est que je suis plus performant. Plus performant dans mon secteur d'activité. Plus performant d'un point de vue libido, performant sexuel. C'est des feedbacks que j'ai moi, d'hommes, de femmes, etc. qui me disent, en fait, c'est ça le sport. Tu vois ce que je veux dire ? Ça va au-delà de l'aspect esthétique. Tu vas augmenter tes performances avec ça. Tu vas te sentir bien dans ton corps, tu auras des boosts cognitifs également. Et c'est peut-être l'aspect qui est négligé par ces personnes-là qui mettent de côté le sport, alors qu'en fait, ça ne pourrait être qu'être en plus pour leur activité.

  • Bryan

    Tu parles sommeil et alimentation avec elles, avec ces personnes-là ?

  • Kswiss

    Bien sûr, bien sûr.

  • Bryan

    Je te pose cette question parce que typiquement moi, ça ne veut pas si longtemps que ça que je suis dans... on va dire dans le monde du business 2016, 2017 où je commence vraiment à manger avec des clients les événements, le soir, les week-ends etc, donc je mange énormément à l'extérieur et j'ai remarqué, bien que je fasse du sport je remarque quand même et là je te parle de l'esthétique, tu as étonné que je mange beaucoup dehors même si je fais on sort un maximum de manger sainement, c'est-à-dire que je vais pas prendre des frites, je vais demander s'ils ont du riz, ou dans l'idéal du quinoa, par exemple, des légumes, bon, ma foi, tu peux pas tout le temps dire à la vapeur ou autre, donc tu sais que dans les légumes, il y aura pas mal d'huile, tu sais que si tu manges de la viande, du poisson ou autre, un seul an, c'est cuit avec beaucoup d'huile aussi. C'est assez compliqué, je trouve, de manière générale, quand tu vas manger dehors. Moi, je décide d'une certaine façon d'où on va manger maintenant. Ce n'était pas forcément le cas à l'époque, parce que j'étais nouveau et je ne connaissais pas non plus. Maintenant, je vais proposer à mes clients, aux gens que je vais voir, je vais essayer de regarder un endroit où je sais que moi, en tout cas, je pourrais essayer de manger le plus sain possible. j'évite l'alcool un maximum, surtout pendant ces événements-là sinon tu pourrais boire tout le temps, tu pourrais manger des desserts tout le temps les petits feuilletés tout ça, le pain typiquement avec la salade, j'en mange pas mais ça arrive que t'as oublié de dire, je sais pas, quel type de sauce et boum c'est la sauce française et en fait tu vois, il t'enchaîne une succession de de on va dire de repas qui sont le plus sain possible mais dans une partie pas forcément si saine que ça et donc moi j'ai un peu une frustration là-dedans alors après c'est justement une question de compromis où dernièrement je me dis plus ma foi tant pis là c'est le compromis que je fais je fais au mieux et je garde et je reste actif ma foi aujourd'hui je vais pas être j'aurai pas de de de je ne cherche pas de performance mais on va dire qu'au niveau de ma santé je ne serais pas où j'aimerais être aujourd'hui mais à 35 ans ou à 40 ans quand j'aurai plus de temps je vais me focaliser là dessus et je vais évoluer par contre ce qui m'intéresse et la raison pour laquelle je me pose la question par rapport à l'alimentation et le sommeil c'est que j'ai quand même beaucoup entendu parler de, alors déjà que le sommeil est vraiment un game changer là dedans et l'alimentation on fait beaucoup aussi mais toi tu dis que par exemple avec ce client que tu avais rien qu'on change même sans toucher ces deux aspects là mais en le faisant s'entraîner 5 à 6 fois ça avait déjà changé drastiquement est-ce que tu penses que c'est un cas isolé je pense que si tu manipules d'où

  • Kswiss

    le facteur limitant, forcément tu vas avoir des changements. Après, il y a toujours de l'optimisation, c'est-à-dire que si tu rajoutes un sommeil qui est plus qualitatif, si tu rajoutes une alimentation qui est plus qualitative, là ça va encore s'améliorer. Je ne sais pas où on aurait pu arriver. L'alimentation, on s'en sortait. des lacunes encore une fois là-dessus, mais tout ça pour dire que ce sont les piliers que tu as mentionnés, l'activité physique, l'alimentation et le sommeil. Et si tu manipules l'un de ces piliers, ça va aller dans la bonne direction. Si tu en as deux des trois, tant mieux. Si tu as les trois sur les trois, c'est le meilleur de tous les mondes. Et c'est ça au final, il n'y a pas à choisir. La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle est l'alternative ? Dans ta situation, comme tu l'as dit, ce qui amène cette tranquillité d'esprit, c'est de se dire qu'il n'y a pas d'alternative. tu ne peux pas ne pas aller manger avec tes clients. Par conséquent, tu vas faire les meilleurs choix possibles avec ce que tu as à disposition. Et en parallèle, tu vas manipuler les autres piliers qui sont importants, qui vont te ramener dans la meilleure direction. C'est ça. Il n'y a pas d'alternative. Tu peux être en paix avec ta prise de décision.

  • Bryan

    Donc concrètement, aujourd'hui, si par exemple, moi je te posais la question, je te pose la question, là, physiquement, je veux m'améliorer avec... avec ces aspects-là. Je pense que ça peut parler à beaucoup de gens, en tout cas qui ont des entreprises ou autres, parce que généralement, tu manges avec des clients, tu as ces événements auxquels tu vas, tu as justement l'opportunité ou l'occasion de boire tout le temps. Je parle d'alcool. Il y a tout le temps ces petits fours, les desserts, etc. En éliminant l'alcool, les petits fours, les desserts, je ne dis pas qu'il faut les éliminer complètement de sa vie, mais je dis de manière générale, ou en tout cas, décider quand on va le faire consciemment, pour améliorer ma santé ou cette partie sport, il faudrait simplement, j'ai fait des guillemets pour celles et ceux qui nous écoutent, augmenter mon activité physique ?

  • Kswiss

    Non, simplement, c'est un peu un raccourci facile de dire ça. C'est pour ça que je suis là. Non, je pense qu'il faudrait augmenter son activité physique et essayer de faire les meilleurs choix selon les circonstances qu'on a. C'est-à-dire, comme tu l'as dit, tu vas au restaurant, tu ne peux pas manipuler à 100% ce qui se passe dans la cuisine, mais tu peux faire un choix qui est plus optimal qu'un autre. Choisir un riz, des légumes à la vapeur, plutôt que des frites avec un truc avec plein de sauce. C'est ça, au final. Les bases, ça fonctionne toujours. Tu ne peux pas aller à l'encontre des bases. Et il n'y a pas de discours, en tout cas qui viendra de ma part, en disant que c'est compliqué, etc. Ce n'est pas compliqué. Tout le monde sait exactement ce qu'il devrait faire, ce qu'on ne devrait pas faire. Et si on se contente de ne pas être hypocrite avec soi-même, eh bien déjà, on va dans la bonne direction. Et je vais à la salle, je fais un peu de muscu, je fais un peu de cardio dans mes capacités, que ce soit des capacités d'expertise ou des capacités de mouvement. et je mange les trucs qui sont, je n'aime pas utiliser cette connotation, saines et pas saines, mais on se comprendra ici, adéquats, en éliminant ce qu'on sait qui n'est pas bon, et je vais essayer de dormir au maximum, en optimisant justement cette routine de sommeil, et voilà, je pense que c'est la base au final, je pourrais rentrer dans des trucs complexes, mais c'est le 80% qui est couvert avec ça.

  • Bryan

    Il est 35, tu dois partir.

  • Kswiss

    35, non nous à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    À 16h vous commencez ?

  • Kswiss

    Ouais à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    Si moi je suis là en train de ranger les trucs c'est... Ouais,

  • Kswiss

    16h ouais si tu ranges. À ce moment-là ouais. 16h moins quart serait bien.

  • Bryan

    Ouais ok ok.

  • Kswiss

    10 minutes.

  • Bryan

    C'est très bien. Dans tous les cas, comme je te l'ai dit, j'ai malheureusement jamais assez de temps de... On va l'épouser un peu. Ouais bah avec plaisir.

  • Kswiss

    On prendra bien le temps avec plaisir.

  • Bryan

    J'ai dit, tu connais Tanguenguen ? Il est chez vous. Tang Nguyen, un jeune voix businessman

  • Kswiss

    Swiss Rock Je crois que j'en avais parlé, qui est dans l'immobilier Exactement

  • Bryan

    Je lui ai dit, on a fait un épisode C'était en mars Et comme d'habitude On avait déjà fait un Et je lui ai dit Mon rêve un jour Dans la partie podcast, c'est vraiment faire des podcasts Comme Joe Rogan

  • Kswiss

    Team Ferry,

  • Bryan

    c'est le genre de podcast C'est le podcast Avec lequel j'ai débuté Il s'est sorti c'est juste poser à la limite t'as même à manger s'il faut t'as à boire t'as le temps et tu pars partout bref ce sera pour on va faire ça c'est noté avec plaisir au plus il l'a dit Kevin je voulais te poser une question que j'entends souvent dans un podcast que j'aime bien des States. Lui, il est anglophone. C'est Chris...

  • Kswiss

    Williamson.

  • Bryan

    Exactement. Quels sont les exercices à vie que tu ferais si tu ne pouvais en faire que 10 ? Tu l'as déjà entendu, cette question ? On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    On ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Que 10. Le cardio compte dedans, c'est ça le pire.

  • Kswiss

    Le cardio compte dedans.

  • Bryan

    Il a posé cette question à Peter Attia. le boss de la longévité est étonné que Peter Hathia est à fond zone 2, zone 5 plus la partie musculation il lui a dit au début il a dit on est d'accord on compte pas la zone 2 il a dit oui on compte tout après je crois il lui a donné un petit bonus moi si tu mets ça tout confondu ça va être un bon exercice travail

  • Kswiss

    articulaire également stretch non ? On va enlever.

  • Bryan

    Allez, on enlève.

  • Kswiss

    Alors, on va commencer avec les classiques. Monsieur, moi je dirais Fond de Bulgare. Parce que, je dois expliquer pourquoi ou je te fais juste le listing ?

  • Bryan

    Ouais, volontiers, explique. Peut-être que je te... Parce qu'il y a deux questions que j'aimerais poser.

  • Kswiss

    Alors, Fond de Bulgare, parce que je trouve que c'est une... C'est une position qui offre énormément de bénéfices, autant d'un point de vue construction musculaire que d'un point de vue performance athlétique, qui peut être challengeante également au poids du corps, c'est-à-dire même son charge externe, c'est déjà un exercice qui est conséquent. Donc de ce point de vue-là, on peut le faire en tout temps. Je choisirais... Comme variante de poussée, je dirais pompe. On ne peut pas aller à l'encontre des pompes. Ensuite, tirage,

  • Bryan

    sans poids, peu importe.

  • Kswiss

    sans poids, il y a toujours des progressions et des régressions, c'est ça qui est intéressant. Je suis en train de réfléchir à comment je peux régresser et progresser en tout temps. C'est-à-dire que si je vais dans une salle, il n'y a pas de barres, il n'y a pas d'haltères, etc. Donc pompe, ce qui est universel je dirais. Pompe, ensuite tirage et traction, il n'y a pas photo.

  • Bryan

    Traction ou tirage ?

  • Kswiss

    Dans la catégorie tirage, il y a traction. Donc fonte bulgare, pompe, traction. Ensuite, je passerai sur des sauts. Je choisirais... C'est assez difficile. Je crois que je choisirais un box jump. Un saut sur box avec vraiment focus sur l'explosivité. Je choisirais... Donc là on est à 4. Je choisirais un broad jump, un saut en longueur. Je choisirais un sprint. Sprint 100%. Je choisirais du cardio zone 2, peu importe l'outil, vélo, marche, course, etc. Ensuite, il m'en reste 3. Je choisirais pour le côté esthétique... Lou Raises, c'est une variante d'élévation latérale, popularisée par un altérophile chinois. Ou élévation latérale pour les plus basiques. Mais qui permet de travailler sur les deltoïdes médians. Donc la partie latérale des épaules, c'est ce qui donne une belle forme. Après...

  • Bryan

    Lou Raises, j'avais jamais entendu.

  • Kswiss

    Tu montes complètement en haut.

  • Bryan

    Ah, je t'ai vu le faire dans une vidéo. Là, je te coupe, mais vous avez un... Petit problème non sur votre site ? En tout cas moi j'ai plus accès...

  • Kswiss

    Non je te dirais qu'on a dû changer le nom de domaine. Il y a un problème avec le nom de domaine. Ensuite, du coup il m'en resterait deux. Je vais choisir des bicep curls sur un banc incliné. Donc ça obligé bicep curls.

  • Bryan

    Ça ça me fait plaisir ça.

  • Kswiss

    Et je choisirais... La dernière, est-ce que j'ai oublié ? J'ai choisi un Jefferson curl, un exercice pour la colonne vertébrale. Je crois que j'ai fait une bonne sélection là.

  • Bryan

    Pas d'abdos ?

  • Kswiss

    Je choisirais, ouais c'est difficile, mais là si je devais en choisir un comme ça, je choisirais le Jefferson curl au lieu des abdos. Parce que je pense au-delà du côté esthétique uniquement. Souvent, ceux qui souhaitent m'interviewer sont des bodybuilders qui ne voient que le côté esthétique. Moi, je te vois le côté athlétique, le côté bien-être, longévité et le côté esthétique. Quand je vois le compromis que je cherche tant à avoir et pas que le côté esthétique ou que performance. Donc là, j'ai fait une bonne liste. Je suis content. Je suis content.

  • Bryan

    Magnifique. Le biceps curl, c'est vrai que c'est un... Moi je suis content avec ton programme parce que avant ton programme, déjà de manière générale j'apprécie les programmes depuis 2018 où je m'étais blessé, j'avais eu des tendinites aux deux coudes. Et puis j'avais commencé la course, parce que ça me faisait vraiment mal, juste pour me lever j'avais mal, et donc la seule chose, je me dis qu'est-ce que je peux faire, même en squatant, parce que quand tu prenais la barre, ça me faisait mal d'appliquer de la pression dessus, et donc j'ai commencé à courir, et pour courir, j'aime bien les objectifs, donc je me suis dit bon, qu'est-ce que je peux faire, le marathon c'est le truc un peu significatif, et donc j'ai suivi un programme, et à partir de là, je me suis dit mais c'est incroyable les programmes, juste tu te prends pas la tête, moi j'ai... suffisamment de choses à penser exactement auxquelles penser et donc là de suivre je courais 4 fois par semaine 4 fois par semaine, demain c'est jour 3 je fais ça, tu pars tu fais peu importe qu'il pleuve, qu'il neige t'es fatigué, t'es pas fatigué, tu fais et là je suis vraiment content de refaire un programme qui plus est où il y a moi j'ai eu une phase où je me disais tout ce qui est mouvement isolation étant donné que j'ai pas beaucoup de temps je vais pas Je ne vais pas trop les faire, je vais plutôt prioriser des compound movements, des mouvements plus réarticulaires. Merci. Et donc là ça me fait plaisir parce que tu vois en fait je suis, donc en fait on me dit de faire ça donc c'est agréable Mon gars je fais ce que je dis je dis ce que je fais Ouais ça je l'ai bien vu je l'ai bien vu et maintenant Kevin on n'a plus beaucoup de temps donc je voulais juste ça ce sera pour une autre fois j'ai bien envie aussi de savoir un peu est-ce que c'était une journée type chez toi mais je vais plutôt te poser la question alors déjà est-ce que tu aurais un challenge on est en juin et cet épisode va sortir en juin fin juin c'est un peu trop tard pour celles et ceux qui aimeraient le six pack avant l'été bien que l'été tarde on va voir en Suisse en ce moment là mais est-ce que tu aurais un challenge un petit challenge un peu accessible à tout le monde mais juste pour pour s'activer comme par exemple notre ami en commun Jason Mwanza de la volonté du dé a fait récemment il faisait 100 pompes par jour pendant 30 jours et donc il y a des personnes qui lui ont dit ah je vais faire mais qui commençaient avec 10 ou 20 c'est juste histoire de de s'activer et de s'imprégner un petit peu de l'activité sportive. Tu aurais un challenge comme ça pour les gens qui nous écoutent ?

  • Kswiss

    Oui, bien sûr. Ceux qui sont limités dans le temps, moi, je leur dis toujours de choisir. Ça, ça a très bien fonctionné avec moi. Choisir deux à trois exercices. Et dans le meilleur des mondes, j'en aurais choisi trois. Un exercice pour le bas du corps, un exercice à travers lequel on pousse, et un exercice à travers lequel on tire. et de se fixer un nombre de répétitions à faire au quotidien. Ça pourrait être par exemple, comme je l'ai dit à fond, le bulgare ou un squat, un air squat, avec des pompes et avec, par exemple, si on n'a pas accès à une barre de traction, un bend pull apart avec une bande élastique, c'est facile à se procurer. Et tu dis, je vais faire 50 répétitions de ces trois exercices. chaque jour et tu décomposes le tout comme tu veux. Tu dis, ça peut être 10 squats, 10 pompes, 10 bends pour la parte, ou alors tu fais ton max et puis tu retiens jusqu'à ce que tu complètes le tout. Et c'est à toi de décider. Tu vas faire tes 50 squats, ça brûle à 25, tu prends une petite pause, tu en fais encore 10, ça brûle, tu prends une petite pause, ok, j'ai fait les 50, ok, deuxième exercice, pompe, pareil, troisième exercice, pareil. Il y a mille façons de façonner le tout. Il suffit que c'est ça, franchement, 10 minutes par jour, ça va prendre pas plus que ça. et on va voir des changements si on arrive à faire ça la fréquence, je dis tout le temps dans notre monde à nous de l'adaptation du corps humain la fréquence bat l'intensité mieux faire un petit truc fréquemment que faire un gros truc une fois et ne plus rien faire pendant des semaines et en faire un gros truc une fois la fréquence battra toujours l'intensité Et mieux vaut un mauvais programme entre guillemets exécuté de manière fréquente qu'un programme parfait qui est exécuté de manière aléatoire ?

  • Bryan

    Complètement. Je dis souvent aux quelques personnes avec qui je parle et qui me voient m'entraîner régulièrement et qui me disent je vais commencer, je vais m'inscrire, je vais aller courir, je vais faire ci, je vais faire ça, et qui veulent directement commencer cinq fois par semaine et qui n'ont jamais fait de sport ou très peu ou ils il y a très longtemps et moi ce que je leur dis c'est va une fois par semaine va déjà deux fois par semaine tu regardes ce qui se passe tu te fixes cet objectif pendant 4 semaines et ensuite si vraiment tu te dis j'arrive à maintenir ça toute l'année, tu continues ou tout d'un coup toi même tu vas vouloir aller plus parce que tu vas sentir que tu progresses et je trouve c'est justement la meilleure façon de durer c'est de commencer petit c'est ça en tout cas dans le monde du sport sinon aussi tu te blesses il y a plein de choses qui peuvent arriver tu peux pas aller plus vite que la musique exactement Kevin, ma dernière question malheureusement pour moi peut-être juste avant j'ai un invité qui a posé une question et tu ne savais pas à qui il allait la poser donc là la question c'est comment l'IA, l'intelligence artificielle va changer ton industrie Et là, ton industrie, c'est l'industrie du sport, du fitness, mais peut-être que, tu l'as cité au début, tu es une compagnie média, donc tu pars comme tu veux.

  • Kswiss

    Moi, toujours en restant dans l'industrie du fitness, j'ai appris de cette question récemment, je pense qu'elle va... L'intelligence artificielle va chambouler toutes les industries, en incluant la mienne. D'un point de vue 101, tout ce qui va être présentiel. Je dirais que ça va dévaloriser certains coachs et ça va en valoriser d'autres. Donc ça va mettre en avant certains coachs parce que l'incapacité que l'intelligence artificielle a est d'individualiser les demandes du client en se basant sur une multitude de variables. qu'on ne pourrait pas mentionner comme ça une intelligence artificielle, mais que nous, en tant que professionnels qui avons cette capacité d'individualiser le tout, avons justement en nous. Et les bons professionnels du sport et de la santé vont voir leur business croître à condition qu'ils respectent ce facteur individualisation et qu'ils se débarrassent complètement de tout ce qui est générique. Et malheureusement, c'est une de mes plus grosses critiques dans l'industrie de la santé, c'est qu'on donne à tout le monde la même recette. Donc c'est très générique. Et du coup, je pense que l'intelligence artificielle va faciliter ce message générique, ce qui va éliminer ceux qui... ont un message générique, mais qui va valoriser ceux qui ont cette capacité à enseigner et à individualiser le tout. Donc ça, c'est ce que je pense qui va arriver. Après, je pense qu'il y aura une démocratisation encore plus grande de l'industrie du fitness sur les réseaux sociaux, qui va être facilitée bien entendu par cette création de contenu à travers l'intelligence artificielle.

  • Bryan

    Et qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est de trouver l'harmonie entre les différents domaines que l'on tient à cœur. C'est ça. Une harmonie qui est constamment en évolution. C'est une recherche d'équilibre constante en sachant qu'il n'y a jamais d'équilibre concret. C'est ça. Je suis en train de trop divaguer par là, je dois rééquilibrer le tout un peu là. C'est ça en fait. C'est de ne jamais se laisser et perdre dans ces déséquilibres qui peuvent arriver. Pour moi, c'est ça.

  • Bryan

    Et donc, est-ce qu'aujourd'hui, tu as du succès ? Et tonique, tu le disais, cet équilibre est fondamental pour toi, cet équilibre, on va le dire, par rapport à tes enfants, par exemple. Non,

  • Kswiss

    je pense qu'objectivement, je pense que je suis quelqu'un d'un succès. Je pense que d'un point de vue bien-être, je suis en bonne santé, par la grâce du Tout-Puissant. D'un point de vue performance, j'ai des performances qui sont plus que correctes. D'un point de vue financier, j'ai de belles performances à mon échelle. D'un point de vue... Relationnel, j'ai de très bonnes relations autour de moi, des relations qui sont saines. Je suis estimé être un très bon père de famille. En tout cas, je me dédie à 100%. Et c'est les retours que j'ai également. Je pense que si je pars demain, si je venais vraiment à mourir demain, les gens diraient que ce gars-là, c'était un bon gars. Et il m'a impacté positivement. Et c'est ce qui compte pour moi, au final. Donc si c'est comme ça qu'on définira le succès, bien oui. Dans ce cas-là, je dirais que je suis une personne à succès. Et je vais continuer à aspirer à être cette même personne à succès.

  • Bryan

    je ne suis personne pour te le dire mais en tout cas je suis vraiment content d'avoir découvert merci par le biais comme j'ai dit de mon cousin Chris ou mana et puis vraiment félicitations pour tout ce que tu fais merci merci c'est vraiment bien c'est j'apprends ça j'ai du plaisir à t'écouter et bon donc les gens peuvent te suivre partout on tape qu'elle suisse fit Exact. Sur les réseaux sociaux, sur internet, sur les moteurs de recherche, ton site internet ?

  • Kswiss

    Mon site internet qui est le nom de domaine qui a changé, kswissformation.com

  • Bryan

    A partir de là on navigue partout ?

  • Kswiss

    Alors il y aura mes programmes, après sur Instagram kswiss_fit Pareil sur YouTube, Kswiss underscore fit. J'ai mon podcast qui s'appelle le Kswiss show, qui sort tous les jeudis, peut-être plus. Et sinon, on est sur TikTok, on va reprendre TikTok. J'ai oublié un truc, Nabil ? C'est ça, je crois. C'est déjà pas mal. Ah oui, on a un email aussi pour du contenu exclusif, donc rejoignez notre email. Et je crois qu'on est sur, pas Twitter, on est sur Threads. également et on est sur beaucoup de terrain quand même bientôt LinkedIn bientôt LinkedIn et on revient ok ok en tout cas merci de m'avoir reçu ça fait un plaisir c'est toi qui m'as toi qui m'as reçu non mais ça me fait plaisir moi ça me moi ça me fait plaisir de soutenir les gens qui même démarrent leur podcast moi j'ai fait tout seul il y a personne qui m'a aidé il y a personne qui m'a soutenu j'ai jamais cherché aussi à faire des collaborations par intérêt. Et je pense que toi aussi, encore, si tu es là, c'est parce qu'il y a cette recherche personnelle et ce n'est pas que pour l'intérêt. Donc, j'apprécie ça. Et moi, ça me fait plaisir d'aider aussi. C'est ça la vie. C'est le partage. Il y a des gens qui m'ont aidé dans d'autres aspects. Et si je peux aider d'une façon ou d'une autre, on le fait. Donc, beaucoup de succès pour ton podcast.

  • Bryan

    Merci beaucoup. Ça me fait plaisir.

  • Kswiss

    À bientôt. Peace.

  • Bryan - intro

    Merci d'avoir écouté l'épisode en entier. Pour m'aider à continuer, abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur YouTube. N'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi. Rendez-vous en plein été le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. Ciao ciao !

Description

Dans cet épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, alias Kswiss, c’est l’un des préparateurs physiques les plus influents de Suisse romande. En plus d’entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pro qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d’entraînement en ligne.


D’ailleurs, si comme moi tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kswiss est un véritable atout! On te propose donc 20% sur tous ses programmes que tu trouves sur sa page Internet https://www.kswissformations.com/ avec le code promo “bupodcast”.


Sommaire de l'épisode:

00:00 Intro

00:23 Intro Bryan

01:30 Début épisode

02:57 Qui est Kswiss?

(02:57) Qui est Kswiss?

(07:46) Ce qui le différencie d’un autre coach

(09:09) La raison d’une si forte présence sur les médias sociaux

(14:24) Systématiser

(17:40) En quoi un programme pour pro diffère-t-il

(25:21) Le ‘compromis’ de la vie de Kevin

(30:06) Le prix à payer

(37:29) La team kswiss

(42:40) Les inspirations de Kevin

(51:44) La place du stress, de l’argent,…

(01:04:53) L’importance du sport, notamment pour les dirigeants

(01:17:56) Les 10 seuls exercices à faire à vie

(01:25:25) Challenge accessible à toutes et tous

(01:28:53) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:31:07) Le succès

(01:32:59) Fin


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


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Je te donne rendez-vous le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Kswiss

    La fréquence bat l'intensité. mieux vaut faire petit truc fréquemment, que faire un gros truc une fois.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie de notre coach ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter.

  • Bryan

    Tu l'as déjà entendu, cette question ? Oui,

  • Kswiss

    j'ai déjà entendu.

  • Bryan

    On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    Non, on ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est...

  • Bryan - intro

    Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructure informatique, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Dans la suite de l'épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, c'est l'un voire le plus influent personal trainer de Suisse romande. En plus d'entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pros qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d'entraînement en ligne. Si tu es comme moi et que tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kaysuis est un véritable atout. On te propose donc 20% sur tous ces programmes que tu trouves sur sa page internet kaysuisformation.com avec le code promo BU Podcast. et tout est dans la description de l'épisode. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute.

  • Bryan

    Kevin Ferreira alias Kswiss, tu dis que tout fonctionne jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je reviens souvent sur ce concept, le concept de l'adaptation. Le corps humain est une machine extraordinaire qui a cette capacité à s'adapter. Lorsqu'on fournit un stimuli qui va le challenger, au bout d'un moment, il s'adapte à ce stimuli. Du coup, il faut un nouveau stimuli pour le challenger à nouveau, pour créer cette nouvelle adaptation. Jusqu'à un certain moment... on envoie le signal nécessaire pour que ça fonctionne, et au bout d'un moment, le corps dit Hey, c'est bon, je me suis adapté, j'ai compris. Et c'est pour ça qu'on doit toujours être dans cette évolution constante. Moi, dans mon domaine qui est celui de la programmation d'entraînement, on doit constamment fournir le stimuli qui est intéressant pour l'adaptation qu'on cherche à créer, sans jamais se reposer sur ses lauriers.

  • Bryan

    Finalement c'est une belle analogie pour tout dans la vie.

  • Kswiss

    C'est fou, ce qui est marrant c'est que tu retrouveras toujours ces principes qui sont transversaux, qui s'appliquent dans le fitness, mais qui s'appliquent dans la finance, qui s'appliquent dans le relationnel, et c'est à travers ces principes là qu'on devrait voir le monde au final. Et comme tu l'as très bien dit, quand tu décortiques le tout, ça s'applique dans tout.

  • Bryan

    Kevin, avant qu'on continue et qu'on se planche vraiment dans ton monde, qui es-tu ?

  • Kswiss

    Kevin Ferreira, alias Kswiss, c'est le surnom qu'on m'a donné lorsque je vivais aux Etats-Unis. Je vivais à New York et mes amis m'ont appelé Kswiss, Kevin, et Switzerland, donc Kswiss. C'est le blage que j'ai gardé sur les réseaux sociaux et qui s'est accroché à moi depuis. Je m'en tiens un peu comme Marc aujourd'hui qui me définit. Je suis avant tout père, je pense que c'est comme ça que je vais me définir. On essaie de se définir à travers l'activité qu'on fait. Mais avant tout, je suis un père de famille, je suis un fils, je suis un ami. Et ce sont ces rôles-là qui me tiennent à cœur avant tout. Et ce sont ces rôles-là qui me poussent à être le coach que je deviens, que j'aspire à être et avec lequel j'évolue. Et bien entendu, je suis préparateur physique, coach sportif, de personnes lambda enthousiastes de sport ainsi que d'athlètes de haut niveau. J'ai également une casquette de formateur à l'heure actuelle. où je forme des professionnels du sport et de la santé. Et je suis sur les réseaux sociaux, on dirait que je suis un créateur de contenu à part entière également.

  • Bryan

    Un influenceur.

  • Kswiss

    Ça me fait mal quand je dis ça. Qu'on le veut ou non, on influence. C'est peut-être une connotation négative que j'ai associée à ce terme. Alors qu'en vrai, il n'y a pas de raison d'être. On pourrait très bien être influenceur et influencer les gens positivement. Aujourd'hui, c'est mon rôle en me rendant compte que la communauté grandit et que j'ai cette capacité d'inspirer les gens positivement. Eh bien, si je suis une influence positive, ça me va très bien, c'est ce que j'espère être.

  • Bryan

    Tu as parlé de préparation physique, donc préparateur d'enthousiaste dans le sport. Je ne sais plus si tu as dit personne lambda. Oui, je crois.

  • Kswiss

    Personne lambda et athlète de haut niveau. Je travaille avec vraiment les deux populations parce que c'est ce que j'apprécie faire.

  • Bryan

    Par contre, ce que je t'ai entendu dire, c'est que 80 à 90 de tes clients, donc hors athlète, je ne sais pas si tu les as inclués ou pas, sont millionnaires. Millionnaires ou voire plus.

  • Kswiss

    Exact.

  • Bryan

    Finalement personne lambda, c'est pas madame et monsieur tout le monde.

  • Kswiss

    Oui ça dépend, là on parle de différents types de clients, c'est à dire que je vais avoir les clients que je veux en face à face. et qui eux ont un pouvoir d'achat plus élevé bien entendu pour se fournir ce genre de prestations mais après j'ai des programmes à toute échelle pour les personnes qui n'ont pas forcément la capacité financière ou en terme de géolocalisation de travailler avec moi directement donc oui c'est vrai que je fais un métier, le métier de personal trainer c'est un métier de luxe, travailler avec la clientèle de luxe c'est un luxe de pouvoir avoir un personal trainer et bien entendu avec une certaine renommée et bien c'est comme tout, l'offre et la demande et les prix augmentent Il faut avoir une certaine... On se positionne de façon à ce que uniquement une certaine partie de la population est capable de se fournir ce genre de services, en l'occurrence mes services en présentiel.

  • Bryan

    Tu communiques tes tarifs horaires ?

  • Kswiss

    Je n'ai aucun problème à le faire. J'ai des consultations que je mets en ligne. Moi, je n'ai aucun tabou.

  • Bryan

    Tu disais des tabous.

  • Kswiss

    Non, je n'ai aucun tabou financier. Moi, je suis un gars, je dis tout en fait. Je suis un gars, j'aime partager. Sauf si ça devient très intime dans ce cas-là. Je garde certains aspects pour moi. Je peux parler en rangée parfois. Mais voilà, ce n'est pas un problème pour moi de manière générale.

  • Bryan

    Est-ce que par exemple, un athlète... un sportif professionnel, ils vont, de manière générale, plus te rémunérer que monsieur, madame, tout le monde qui vient ici à la salle ? Ou pas forcément ?

  • Kswiss

    C'est marrant parce qu'on me pose souvent cette question et parfois même on me dit Ah, lui, il est super connu, tu devrais le charger plus. Et moi je dis Pourquoi ? Le service est le même. Fondamentalement, je vais entraîner Suzy qui travaille au supermarché de la même façon que je vais entraîner une salle de foot de première ligue, de NBA. de tennis que sais-je. Donc le service va être le même, la qualité de la prestation va être la même, l'investissement fourni va être le même également. Je ne vois pas pourquoi je devrais charger plus, mon tarif c'est mon tarif. Ceci étant dit, ce qui se passe souvent avec les athlètes c'est qu'ils me font voyager donc forcément on doit me payer les déplacements et la journée pour laquelle je ne travaille pas. Donc en termes de prestations à la journée, ils sont capables de me payer des sommes assez conséquentes pour compenser le fait que je ne puisse pas générer les besoins. même si on est en présentiel avec mes autres clients, travailler sur mes produits digitaux, etc. Mais sinon, les tarifs sont toujours les mêmes.

  • Bryan

    C'est le manque à gagner qui va couvrir.

  • Kswiss

    Ça a plus un certain pourcentage en plus de compensation de par le fait que je dois retarder mes plans, etc. Je ne travaille pas avec certains clients, donc c'est ça. C'est cette compensation en plus, un petit pourcentage en plus.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie d'un autre coach ? D'un autre...

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Moi, je ne pensais pas être différent. Mais force est de constater que je le suis de par certains résultats, certains dires, certains feedbacks. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter. Autant sur l'aspect technique que sur l'aspect communication, que sur l'aspect délivrance du service. Je pense que c'est un truc que j'ai compris et dans lequel j'ai excellé. Ce qui fait qu'aujourd'hui les clients apprécient la personne que je suis, apprécient ma façon de communiquer et apprécient la qualité de mes instructions ainsi que les résultats qui viennent avec ces derniers. Je pense que c'est ça principalement qui fait la différence aujourd'hui avec moi alors que beaucoup de coachs, de préparateurs physiques sont limités uniquement à un de ces aspects. Ils sont soit de très bons communicateurs, pas très bons sur l'aspect technique, soit alors ils sont très bons en marketing. mais pas de très bons communicateurs en présentiel. Ou alors, ils sont très bons techniquement, et c'est malheureusement, je pense, ce qui est le plus commun. Mais malheureusement, ils ne sont pas de très bons communicateurs, n'ont pas développé les autres skills qui sont importants et fondamentaux pour en faire une carrière. Je pense que c'est vraiment ça qui ferait la différence.

  • Bryan

    Et finalement, qu'est-ce qui t'a poussé à communiquer de cette façon, à être aussi présent sur les médias digitaux, on va dire, parce que je dis médias digitaux pour englober vraiment le tout, parce qu'effectivement, on te connaît, les gens qui te connaissent te voient sur Instagram, tu as plus de 60 000 abonnés, on te voit sur YouTube aussi, ton podcast, The Kswiss Show. Par contre, tu as aussi, et raison pour laquelle je dis médias sociaux, Parce que tu as aussi ton site internet avec un blog que j'ai regardé. J'ai lu quelques articles qui sont très intéressants. Enfin, qui suis-je pour dire ça ? Mais pour moi, ils sont intéressants. J'ai lu récemment, c'était le dernier je crois, ou lundi dernier, par rapport au stress. le bon stress ou stress positif et le stress donc ce stress on va dire un peu voilà je diverge mais qu'est-ce qui t'a poussé je parle pas du podcast en soi ça je t'ai déjà entendu le dire et c'est là moi où j'ai un peu ça va être je pense en fait c'est la première fois je fais une parenthèse c'est la première fois que j'ai un invité qui a autant de contenu partout et où concrètement j'ai pas pu tout consommer c'est pour ça hier ou avant-hier ou je sais plus quand tu m'as dit on se voit demain mais bien sûr qu'on se voit demain ça fait un mois que je t'écoute d'ailleurs ma femme s'est marrée parce qu'elle a vu ce message parce que maintenant c'est elle qui m'aide depuis, bon qui m'aide, elle m'aide pas on fait ensemble depuis le début de cette année c'est elle qui fait l'édition ok bref, elle a vu ça le soir elle m'a dit aussi je t'ai imaginé lui répondre et donc le podcast toi tu l'as lancé parce que finalement t'as vu que c'était un moyen assez facile de communiquer parce qu'au début tu te disais comme tout le monde, comme toute personne qui se lance avec un podcast tu te dis c'est pas possible de faire un podcast en fait c'est un peu plus facile je parle de l'aspect technique un peu plus facile que ce qu'on pense mais par contre tout le reste le site Les réseaux sociaux, pourquoi ?

  • Kswiss

    Tu sais, c'est un truc qu'on amène en autre. Et quand tu commences à te professionnaliser et changer un peu de casquette, je dirais, dans le sens où aujourd'hui je me vois plus simplement comme un préparateur physique ou un coach, mais je me vois vraiment comme une compagnie média. Aujourd'hui, les gens me demandent Kev, tu fais quoi ? ou les gens qui ne me connaissent pas, je dis j'ai une compagnie média fitness Aujourd'hui, je me considère comme une compagnie média fitness, ce qui veut dire que je dois travailler sur mon image de marque sur les différentes plateformes, parce qu'on ne peut pas se contenter que d'une plateforme. Mais la question pour laquelle j'ai commencé... En vrai c'était par amour du partage et je pense que un de mes points forts a été du fait que j'arrive à me positionner de façon à vulgariser juste assez mais pas trop. Ce qui fait qu'on apprécie toujours le côté expertise scientifique, mais on arrive à comprendre ce que je dis. Et ça, ça a toujours été peut-être un de mes points forts. Un point fort qui est dû à la base à une lacune peut-être, dans le sens où je ne me considère pas être le plus intelligent. Loin de là, j'ai toujours appris de personnes qui étaient extrêmement intelligentes. Et j'ai lu des livres qui étaient extrêmement complexes parfois, que ce soit dans mon domaine d'expertise ou autre, parfois quand j'ai voulu simplement alimenter mon savoir. Et je me suis rendu compte qu'en fait, on a du mal à comprendre ce que ces gens Ils disent, même moi qui peut être du domaine, qui ai passé du temps à étudier ce domaine, eh bien j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent. C'est-à-dire que ça me demande énormément de travail d'analyse, de synthèse, pour pouvoir comprendre ce que la personne dit. Et souvent ce qui se passe, c'est qu'on a tendance à recracher, à répéter ce qu'on a appris, sans vraiment le comprendre. Et je ne me rappelle plus du dicton d'Einstein, mais qui disait que si tu ne peux pas l'expliquer à un enfant de 5 ans, eh bien c'est que tu ne l'as pas vraiment compris. Et moi en fait, à chaque fois que je me retrouve confronté à ces personnes qui sont extrêmement intelligentes et qui utilisent... qui est toujours des terminologies complexes, je me dis Ok, stop, stop. Je vais essayer de le vulgariser comme si j'étais un enfant à 5 ans. C'est le processus par lequel je passe et j'essaie de vraiment tout systématiser. C'est peut-être maladif chez moi, mais j'essaie de vraiment tout systématiser. Ce qui fait que j'arrive à créer des ordres hiérarchiques dans ma tête et j'arrive à mettre en place des process, un tas de processus qui me permettent de faciliter la tâche et surtout de mieux comprendre le sujet que je suis en train d'aborder. Après, j'ai voulu bien entendu partager tout ça avec... mon audience. Pas avec mon audience, parce que je n'avais pas d'audience à la base, plutôt avec celui qui voulait bien m'entendre. C'est ça que j'aimais bien avec les réseaux. Souvent, ce qui se passe, c'est qu'on a des gens qui sont de notre entourage et qui sont peut-être intéressés par ce qu'on dit, mais dès qu'on commence, tout d'un coup, ils sont moins intéressés ou ils te posent une question mais ils ne sont pas vraiment intéressés. Je me suis dit ce qui est intéressant avec Internet, c'est que ceux qui veulent écouter, écouteront. Ceux qui ne veulent pas écouter, n'écouteront pas. Donc il y a ce filtre qui va se mettre en place de manière instantanée. ce que je trouve intéressant au final, moi je vais parler, de toute façon j'ai envie de le faire, de toute façon j'aime le faire, si t'as envie d'écouter, écoute, si t'as pas envie d'écouter, t'écoutes pas et puis c'est tout. Voilà.

  • Bryan

    Systématiser, tu dis que tu veux, ou t'essayes, ou même... c'est presque maladif chez toi dans ton coin par systématiser ou par exemple concrètement dans la programmation comment est-ce que tu systématises ?

  • Kswiss

    En fait je dois toujours réfléchir à une compréhension basée sur un ordre, tout un ordre comme je dis on fonctionne par ordre hiérarchique même dans notre comportement de manière générale on est notre personnalité est dictée par un ordre hiérarchique de valeurs. Il y a des trucs qui sont plus importants pour nous qu'ils sont moins importants. Et bien entendu, chaque personne aura son individualité ici. Et bien c'est pareil dans tout ce que je fais. Dans la programmation, c'est pareil. Il y a un ordre hiérarchique à respecter. Et ensuite, j'essaie de me poser la question, est-ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps ? C'est-à-dire, l'ordre hiérarchique, les principes doivent être réplicables en tout temps. pas forcément les détails à l'intérieur de ces principes, mais les principes doivent être réplicables en tout temps. Et c'est ce qui me permet de me dire, ok, là j'ai un système qui est mis en place. ça a du sens ce que je dis ou pas ? les exercices, les noms des exercices peuvent changer, mais les méthodes peuvent changer, mais les principes règnent en tout temps tu vois en fait les méthodes les exercices etc et peu importe au final ça ne se limite pas que au monde du fitness tout ça découle de principes Et j'essaie d'organiser le tout de cette façon-là. C'est ce qui me permet de systématiser tout ce qu'on fait. Vraiment, dans tout. C'est-à-dire la façon dont je vais organiser mon agenda, la façon dont on va monter les vidéos, l'ordre que je vais utiliser dans mon podcast. Il faut que ça ait un sens. Il faut que je comprenne pourquoi je fais ça, avant ça, avant ça, avant ça. Et à partir de là, je me dis, est-ce que j'arrive à répliquer ce process en tout temps ? Oui, non, etc. On ajuste, etc. Et si je n'arrive pas à trouver la systématisation, je ne le fais même pas. Je te donne un exemple. Là, on cherche à balancer deux podcasts réguliers par semaine. Un. j'ai un agenda qui est très limité du coup on a des idées mais le premier truc qui vient en tête c'est ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps Ah oui, cette idée, elle est super. Mais est-ce que sur le long terme, c'est soutenable ? Est-ce que j'arrive à systématiser ça sur le long terme ? Si ça n'est pas, je n'ai pas envie de me lancer. Tu comprends ce que je veux dire ?

  • Bryan

    Alors là, quand tu parles de cette idée, c'est les deux épisodes par semaine ?

  • Kswiss

    Voilà, j'ai un épisode qui sort tous les jeudis et j'ai un épisode de temps en temps un peu orienté mindset qui sort quand l'inspiration me vient.

  • Bryan

    Mindset Monday, non ?

  • Kswiss

    Voilà, les Mindset Monday qui sont aléatoires. Mais si je m'engage à faire un autre épisode, soit... c'est une continuité de ce qu'on fait déjà ou alors on vient avec une thématique qui est différente mais il faut que cette thématique soit soutenable sur le long terme, tu vois ce que je dis ?

  • Bryan

    donc c'est plutôt comme ça que j'approche le tout c'est un exemple parmi tant d'autres ok et bon maintenant tu as une certaine notoriété hum mais mais hum mes idées ou par rapport à tout ce que j'ai pu emmagasiner de toi se mélangent un peu en termes de chronologie. Je ne sais plus exactement quand est-ce que tu as dit certains propos. Si je reviens sur tes clients, J'aimerais bien qu'on démystifie un petit peu cette partie des athlètes pro. On a cette idée qu'un athlète pro va s'entraîner d'une façon complètement différente que monsieur et madame tout le monde. Finalité, oui, parce qu'il va s'entraîner plus, que ce soit en termes de volume ou en termes de quantité par jour, par exemple. Mais quels sont les mythes ? Quels sont les mythes faux finalement d'un athlète pro ? Toi qui les suis.

  • Kswiss

    De la différence entre un athlète pro et un enthousiaste fitness de la population générale. Je dirais que le mythe, c'est comme tu l'as mentionné, qui est de chercher à créer des distinctions qui sont énormes en termes de préparation physique. Alors que certes, il y a des modalités qu'on va pouvoir utiliser avec des athlètes pros qu'on n'aurait pas tendance à utiliser avec. la population générale, principalement de par le fait que la population générale n'a pas les capacités athlétiques à faire le tout, c'est-à-dire simplement qu'on irait trop vite, trop tôt pour cette personne-là, mais éventuellement si on a un bagage sportif comme moi, je peux faire la même chose qu'un athlète pro. Aujourd'hui je ne suis pas un athlète pro, mais j'ai les mêmes conditions physiques qui me permettraient de faire face aux mêmes contraintes. Donc je dirais que l'erreur qu'on fait c'est de penser qu'il y a un entraînement pour... L'athlète qui est totalement différent de celui qu'on pourrait utiliser pour la population générale, alors qu'on reste à représenter peut-être 20% de différence, et les 80% la base reste la même. On pose la fondation de la même façon parce qu'à 80% on va entraîner l'être humain avant tout. Et les 20%, là on parle vraiment du côté athlétique en plus, que l'on va chercher à rajouter chez l'athlète qui va m'engager. Alors que pour la population générale... on n'a pas les mêmes objectifs. On ne cherche pas la performance. Les 20% de performance, c'est ce qui va différer dans les méthodologies qu'on va utiliser. Pas tant dans l'exercice, mais plutôt dans l'exécution des exercices. C'est vraiment des détails techniques, mais ça donne une image plus ou moins de cette différence-là. Après, c'est des gens comme toi et moi, des athlètes, c'est des satsumas. Ils ont besoin de repos, ils ont besoin de dormir, ils ont besoin de manger. Les règles de base restent les mêmes au final.

  • Bryan

    C'est une question de priorité, discipline, professionnalisme.

  • Kswiss

    C'est ça, c'est leur métier, il y a la performance. Moi, j'ai une approche différente parce qu'aujourd'hui, je ne pense pas qu'on m'engage pour... C'est compliqué ce que je vais dire. Parce qu'on m'engage pour augmenter leur performance, mais je pense que je mets vraiment l'accent sur l'aspect longévité. Et c'est ce qui a fait ma réputation. Ma réputation a été créée par le fait que j'arrive à allier performance et longévité. J'arrive à trouver le juste milieu. De la même façon que j'arrive à trouver le juste milieu entre je vulgarise assez, mais je ne vulgarise pas trop. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai 50% de clients qui sont des professionnels du sport et de la santé, qui apprécient le fait que je vulgarise, mais pas trop. Et de l'autre côté, j'ai tout. tous les enthousiastes de sport qui ne sont pas des professionnels et qui apprécient le fait que je vulgaise juste assez. Tu comprends ? Donc, c'est ça. Normalement, de manière générale, on aurait tendance à opposer la performance à la santé. Et c'est le cas, à un certain degré. Mais moi, dans mon environnement, je cherche à créer un environnement qui permet à l'athlète d'exceller dans sa performance sans jamais compromettre sa longévité et sa santé. J'essaie au contraire d'augmenter sa longévité. C'est ça mon but en tant que préparateur physique. Et si je venais à me focaliser même sur un truc, j'aurais tendance à préférer ou prioriser la longévité. plutôt que la performance. Parce que la performance, c'est long. On parle des athlètes du top 1% des gens avec qui je travaille. La performance, c'est long. Maintenant, j'ai envie que tu sois performant sur le long terme. Donc si je venais à me focaliser que sur un truc, bien que je n'ai pas à faire ce choix-là, eh bien j'aurais tendance à prioriser la longévité. Et je pense que c'est mon point fort, et c'est ce pourquoi j'ai eu des résultats que j'ai eus à l'heure actuelle avec les athlètes avec qui je travaille, et avec qui je travaille, en présent.

  • Bryan

    Il y a plein de thématiques qui me viennent. En l'occurrence, un point important, je pense, et tu en parles souvent dans ton podcast, c'est que généralement, on va idéaliser les athlètes pros dans le sens où on va se dire qu'eux sont sains. Justement, parce qu'esthétiquement, pas tous. Typiquement, l'UFC, les poids lourds, même en boxe anglaise. Tu ne te dis pas qu'il a l'air sain, certains d'entre eux. Mais généralement, des Cristiano Ronaldo, des Usain Bolt, on les voit et on se dit qu'ils sont sains, tout se passe bien pour eux. Alors que j'ai un bon exemple en tête où... Je n'ai plus son nom. C'est un ancien coureur semi-marathon. Il avait fait le record... aux US, en dessous d'une heure, ça fait quelques années, et il parlait, je ne sais plus combien de temps, il parlait, en fait il disait que quand il était à ce niveau-là, son taux de testostérone était au plus bas qu'il ait jamais eu auparavant, et puis vraiment au niveau de la santé, c'était nul. Et maintenant il est très costaud, il continue à faire certains challenges, mais il a repris. justement une masse musculaire on va dire, enfin bon, beaucoup plus que la normale, mais voilà c'est pour vraiment dire que, effectivement enfin plutôt performance n'est pas égale à santé et ça c'est hyper important

  • Kswiss

    Non c'est clair, il faut se dire que les athlètes, c'est le prix qu'ils payent, leur santé c'est le prix qu'ils payent, à un certain degré mon but c'est de diminuer le coût justement de cette santé parce que enfin c'est Un athlète, on parle de personnes qui ont une capacité à endurer des contraintes qui vont au-delà de ce que la personne lambda pourrait endurer. Vraiment, c'est ce qui fait la différence. La plupart des athlètes, comme tu l'as dit, on pense qu'ils sont sains, qu'ils vont bien, etc. Alors que l'aspect externe est attrayant, mais à l'intérieur, on ne sait pas ce qui se passe. Il y a plein de dysfonctionnements, il y a des douleurs, il y a plein de trucs qui ne vont pas. Il faut être attention quand on cherche. Ça a idéalisé justement, on ne sait jamais ce que ces personnes-là vivent. Même moi, j'étais parfois à des points où j'étais dans ma meilleure forme physique. tout allait bien alors qu'en vrai à l'intérieur ça allait pas. J'ai des dysfonctionnements au niveau de mon tube digestif, je vivais avec des niveaux de stress qui étaient très élevés, etc. Donc c'est pour ça qu'il faut faire attention à cette image externe et c'est pour ça aussi que mon message aujourd'hui dans l'industrie du fitness va au-delà du côté esthétique, va au-delà du côté performance. Mon but c'est d'aller le tout encore une fois, du mieux qu'on peut. après dans la vie tout est un trade-off tout est un échange comme je le dis dans le podcast avec mon gars Ebi shout-out à Ebi

  • Bryan

    Abimanga on est ensemble j'allais ici justement j'allais te demander tu dis que chaque choix est un compromis et quel est le trade-off quel est l'échange que toi tu fais oh

  • Kswiss

    Dans quoi ? Dans mon développement en tant que professionnel, en tant que marque, etc. C'est clairement ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale.

  • Bryan

    C'est ça ta vie sociale ?

  • Kswiss

    C'est ça ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale. Je n'ai pas de happy hour. Je vois mes potes une fois tous les trois mois. Un samedi pendant deux heures et après je dois rentrer. C'est ça. Tu ne peux pas tout avoir. Il faut être en paix avec les décisions. tu prends. Et aujourd'hui, c'est le compromis que j'ai décidé d'avoir. Peut-être qu'il va changer. Je pense qu'il va changer. Mon but, c'est que ça ne reste pas comme ça. J'ai envie d'avoir une vie sociale. J'ai envie d'apprécier ces moments aussi. Mais je suis conscient que dans la vie, on ne peut pas tout avoir quand on le souhaite. Donc, il y a des phases. C'est comme dans... Encore une fois, il y a des principes qui sont transversaux. C'est comme dans le sport. Il y a des phases de développement. Et pendant ces phases de développement, on doit se focaliser à 100% sur la chose qu'on cherche à développer. Et il y a des phases de maintenance. On peut maintenir un truc long. lorsqu'on l'a développé. Et la phase de maintenance demande beaucoup moins de temps à investir, beaucoup moins d'énergie pour maintenir la qualité, la chose, etc., qu'on a mis du temps à développer. C'est là que ça devient intéressant. Je sais que, et là, je fais le travail en amont pour que plus tard, je puisse justement relaxer et profiter de ma vie sociale, etc. C'est le compromis que moi, j'ai décidé d'avoir. Ce que je ne souhaite pas compromettre, c'est ma vie de famille avec mes enfants. J'ai deux enfants à l'heure actuelle. Ça, c'était vraiment une priorité. Je sais que dans le temps, parfois ça va arriver, mais sur le moyen, long terme, jamais, je ne compromettrais jamais ça. Ça c'est très important pour moi. Et j'essaie de maintenir au mieux ma santé physique aussi, c'est dur, mais j'essaie d'être strict aussi là-dessus. Parce que j'ai un rôle à montrer envers mes progénitures, de un, c'est important, envers mon entourage proche et envers les gens qui me font confiance. Donc c'est important pour moi de toujours être à l'aise. l'image de ce que je prêche. Je l'ai toujours dit, moi, je suis le cordonnier bien chaussé. C'est important pour moi. Je n'aime pas le dicton de les meilleurs cordonniers sont les moins bien chaussés. Moi, c'est l'inverse. On remixe les dictons, on ne veut que écouter les cordonniers qui sont bien chaussés. Et je vais m'efforcer en tout temps à être le cordonnier bien chaussé, à montrer à travers l'exemple. Et au moment où je ne pourrai plus le faire, je pense que je me positionnerai différemment.

  • Bryan

    Ça me parle beaucoup ce que tu dis. C'est tant Ces temps, j'en parle beaucoup, je parle beaucoup de ça, justement de ces compromis. Et comme toi, je ne vois pas beaucoup mes potes, ma famille. Puis c'est constamment des échanges que j'ai avec ma femme aussi, avec certains potes, quand je les vois. Et puis, je ne l'avais jamais posé comme tu l'as posé. Donc c'est pour ça que ça me parle vraiment beaucoup. Là, j'ai un cousin qui vient de signer à l'athlétique de Bilbao. Il a 18 ans, il est tout jeune. Il commence, c'est son rêve et il donne tout. Il est très discipliné pour ça. Et on a parlé de ça. Il est en Suisse pour un mois et ensuite il part à Paris. Il est né là-bas et on parlait de ça. Je ne sais plus pourquoi il m'a posé la question. Il est chez un de mes oncles et je me rendais compte que cette année, je n'ai pas encore vu cet oncle-là. On a parlé de compromis et il m'a dit tu as déjà dû ou est-ce que tu t'es déjà dit ? Cette personne-là, cet ami-là, je ne le vois plus parce qu'on n'est pas du tout dans la même vibe, si je peux dire ça comme ça. Et je lui dis, et toi si ça ne t'est pas encore arrivé, ça t'arrivera. Parce que maintenant il passe pro.

  • Kswiss

    à son niveau, il n'est pas encore où il veut être, mais il passe déjà pro. Là, maintenant, tous ses coéquipiers sont dans le même environnement que lui. Alors qu'avant, il était encore un amateur. Donc, on va dire qu'il était au top de ce rang-là, avec des gens qui se disaient, oui, j'aimerais bien être un jour peut-être pro, mais comme tous nos potes qui voulaient être un jour pro.

  • Bryan

    Je disais juste,

  • Kswiss

    je rêve. comme quand j'étais petit je rêvais d'être acteur j'ai jamais rien fait pour et donc ça me parle énormément ce que tu dis je te remercie de l'avoir articulé de cette façon là avec plaisir Ce prix à payer dont tu parles dans le sport avec la performance, ça me fait penser. Et toi, tu le vis aussi parce que finalement, tu as cette double casquette où, comme tu l'as dit, tu prêches cette parole-là. Donc, tu dois agir en conséquence. Donc, tu dois rester physiquement fit. et d'un autre côté tu développes un business tu veux qu'il se développe donc tu vois je sais pas, je vais plutôt te poser la question par exemple moi je me suis j'ai l'impression qu'aujourd'hui J'aime pas trop refaire l'histoire avec des si et du conditionnel, mais avec la discipline que j'ai aujourd'hui, je parle de manière générale, on retourne 20 ans en arrière et on met dans un sport, et je me dis que ça pourrait le faire. J'ai aucun regret. Je suis heureux où je suis, j'ai des objectifs et je vais les atteindre, mais c'est juste... Je me dis... quand t'es un sportif pro comme par exemple mon cousin qui débute et qui a 18 ans et on en parlait il disait maintenant, lui il doit garder sa discipline mais par contre son environnement il est plus facile il m'a dit dans l'infrastructure où il est, il y a des physios il y a des coachs sportifs ils ont buffet et c'est un buffet sain à midi donc ils mangent là-bas 8 terrains de foot, avant il y en avait 2 il y a 2 feats Tout est mis pour que s'il ne se blesse pas et s'il continue avec sa discipline, normalement il va y arriver. Toi qui es dans le monde du sport, tu es toi-même un athlète, et en même temps, je me répète un petit peu, tu as ton business. En termes de santé, tu le vois bien qu'avoir un business, c'est dégradant. En plus, tu as des enfants et tu en as parlé, donc tu ne dors pas beaucoup. J'espère que tout le monde le sait. En tout cas, si tu penses un petit peu à ta santé, tu sais que c'est important de dormir 7 à 9 heures par nuit. chose que je ne fais pas tout le temps non plus, alors que je sais. Mais les heures ne suffisent pas en une journée pour faire un podcast et dans une startup avoir la boîte avec mon père. Donc pour toi, c'est OK d'avoir ce prix à payer, dans le sens que tu ne te dis pas que tu bousilles un petit peu ta santé parfois.

  • Bryan

    Non, bien sûr, il y a des moments où je me dis que je dois faire des changements. Maintenant, je sais que... Il faut être honnête avec soi-même aussi. Il y a des choses qu'on peut optimiser. Et c'est le premier truc à faire avant de chercher à éliminer. Qu'est-ce qu'on arrive à optimiser ? Est-ce que j'arrive à me coucher un peu plus tôt ? Quelle routine je peux mettre en place pour me coucher un peu plus tôt ? Parce que oui, certes, on a ses obligations, mais on a aussi de mauvaises habitudes. Le premier truc à régler, c'est ça. Est-ce que j'arrive à me débarrasser de certaines mauvaises habitudes ? Ce qui va me permettre ensuite d'optimiser mon temps et de le dédier aux choses qui vont me permettre d'être productif dans les différents secteurs. dans lesquelles j'agis. Donc ça, c'est le premier truc à considérer. C'est ce que j'ai considéré, bien entendu. Aujourd'hui, j'ai un temps qui est très limité. Donc j'essaie de l'allouer vraiment uniquement aux projets qui, selon moi, vont être productifs et qui vont être bénéfiques à mon développement personnel ou au développement de mon business. Donc c'est vraiment ça. Après, je sais que... J'en paye le prix. Je suis passé d'un gars qui s'entraînait 7 fois par semaine à m'entraîner 3 fois dans la semaine. Je suis content. Si je m'entraîne 3 fois, de manière générale, c'est 2 fois. J'ai beaucoup d'empathie aussi pour les gens qui n'avaient pas ce bagage que j'avais et qui sont passés de s'entraîner 2 fois à 0 fois parce que moi, je suis passé de 6-7 fois à 2 fois. Je sais ce que c'est. Mais encore une fois, rien n'est pour toujours. Je pense que ce qu'il faut faire, c'est savoir mettre un stop à un moment, ou délimiter justement et se dire... Ok, je vais le faire jusqu'à cette durée. Mais si on le fait, si on reste coincé dans cette boucle infernale, ça ne sert à rien. Tu vois, je te donne un exemple. Moi aujourd'hui, Kswiss, ce n'est pas simplement Kswiss le personal trainer, le préparateur physique. Aujourd'hui, Kswiss Fit, c'est une entreprise avec cinq employés. Donc il n'y a pas que moi. Il y a plusieurs personnes qui dépendent aussi de mes performances et je dépends de leurs performances aussi. Et avec certains, je leur ai dit, les gars, on a une année pour faire en sorte qu'on atteigne X, Y objectifs. Sinon, je vais reprendre mon activité en étant un peu plus relax. Et c'est ça, j'ai délimité une timeline en me disant, je pense que sur cette année, je suis prêt à endurer tel niveau de stress. Si ça ne fonctionne pas, fuck it, j'aurais essayé. Mais je ne vais pas m'infliger un stress supplémentaire juste parce que mes ambitions sont trop grandes et le compromis, ici, ce serait ma santé, ma vie sociale, ma vie de famille, etc. Pour moi, ce n'est pas un prix que j'aimerais payer sur le long terme. Donc, je me fixe vraiment des deadlines et je me dis, ça, ok, je suis en paix avec le fait de souffrir pendant une année. Mais les gars, on a une année. Make it work. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, au final. Et je pense qu'on doit faire ça. Finalement, on doit se mettre parfois un coup de pied au cul et se dire, Hey, j'ai ce ton-là. J'aime bien Elon Musk qui disait un truc du style... En gros, si tu te laisses six ans pour faire un projet, ça va te prendre six ans. Si tu te laisses six mois, ça va te prendre six mois. C'est ça. C'est véridique au final. Quand tu es dos au mur, tu es obligé de trouver des solutions. Et souvent, moi, ce que j'ai appris dans ma vie, c'est de me forcer à être dos au mur. Je me lance dans les trucs quand je ne suis pas prêt. Aujourd'hui, les gens veulent attendre d'être prêt. Moi, c'est l'inverse. Je sais que ça va me forcer à faire les trucs que je ne sais pas faire, ce qui va me forcer à apprendre, ce qui va me forcer à passer au next. step au next level éventuellement et c'est comme ça que tu progresses. Et moi-même, dans mon domaine, c'est ça mon domaine. Il y a des gens qui me payent juste pour se dire si je l'ai payé, je dois venir. Et moi-même, j'ai payé des coachs aujourd'hui en disant je le paye, je dois venir. Si c'est ce que ça me coûte pour que je puisse accomplir la tâche, eh bien, c'est un prix qui vaut la peine d'être payé. T'as des chances ?

  • Kswiss

    Complètement. Donc cet objectif dont tu parles de une année, t'as cet objectif-là ?

  • Bryan

    On est dedans.

  • Kswiss

    In, full in. All in. Donc quel est cet objectif ?

  • Bryan

    Là, c'est des chiffres. Je ne vais pas chercher à les quantifier ici exactement, mais peut-être que quand ça sera fait...

  • Kswiss

    On parle finance, on parle audience...

  • Bryan

    On parle deux. On parle finance, on parle audience, on parle audience... Impact, c'est plus dur à mesurer, mais d'une certaine façon tout est un peu corrélé. Donc impact, finance, audience.

  • Kswiss

    Audience de manière générale, donc Youtube, Vodk.

  • Bryan

    Effectivement,

  • Kswiss

    c'est ça. Et donc là, ton équipe, 5 personnes ?

  • Bryan

    5. On a mon vidéaste, Nabil. On a ma coach assistante.

  • Kswiss

    Qui est là aujourd'hui.

  • Bryan

    Ma coach assistante.

  • Kswiss

    Non, je dis Nabil.

  • Bryan

    Nabil qui est là aujourd'hui, qui est là, qui nous regarde. Qui n'est pas vidéaste au final. C'est ça qui est intéressant. C'est mon responsable ou directeur de création de contenu. En fait, les gens qui travaillent avec moi sont ce que je considère être des boss, des professionnels à 100% dans leur domaine pour me guider. Le rôle de vidéaste, c'est un gars qui tient la caméra. Et moi, c'est ce que je ne voulais pas. C'est un gars qui vient et qui tient la caméra. et je lui dis quoi faire. Non, moi j'ai envie qu'un gars me dise quoi faire. C'est ça son rôle. C'est ce qu'il fait très bien d'ailleurs. Et voilà, c'est ça. Donc j'ai ma coach assistante, pareil. J'ai du coup Sandy et Sarah qui s'occupent du côté administratif. Il y a moi dedans, si on me compte dedans. Et j'ai une team sur le côté qui travaille sur le côté un peu management. Mais ça c'est en annexe. Et j'ai mon manager des opérations. Donc on m'inclut en moi, ça fait six. Et la team annexe, ça fait sept. 7. Pour des contrats annexes.

  • Kswiss

    Quel management ? Tu parles de quoi ?

  • Bryan

    C'est pour des contrats de collaboration. C'est eux qui s'occuperaient des contrats de collaboration avec des marques, etc.

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Pardon ?

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Oui, c'est un truc avec Philips, avec Sony. C'est eux qui devraient négocier ces aspects-là. Chacun a un rôle bien précis. Le manager des opérations, c'est lui qui est censé... J'ai organisé la team. En fait j'ai voulu tout déléguer. Parce que je suis arrivé à un stade où j'en avais trop dans ma tête. Je devenais fou, j'ai des idées, l'administrative ça ne suive pas parce que je n'arrive pas à suivre. La création de contenu, je suis limité parce que je passe des heures à faire... des montages, des trucs comme ça, alors que quelqu'un pourrait le faire beaucoup plus rapidement que moi et mieux que moi. Et je n'arrive pas à optimiser également le rendu à l'image parce que je ne suis pas censé être devant et derrière la caméra. Donc c'est ça, en fait. J'ai cherché à tout optimiser avec le luxe de pouvoir le faire parce que j'avais toutes ces casquettes au début. Donc c'est ça, c'est ce qui est bien. C'est que je sais. Je sais si j'engage un créateur de contenu, je l'ai fait. Si tu me dis que ça me prend 4 heures, je dis comment ça, moi ça me prend 3 heures. Comment ça, toi, ça te prend 4 heures ? Tu vois ce que je veux dire ? Si tu ne fais pas mieux que moi, plus rapidement que moi, c'est qu'il y a un problème. C'est ça au final. L'administratif, c'est ça, mais moi aussi ça me prend 1 heure. Comment ça, toi, ça te prend 1 heure ? Moi qui suis une brêle à ça, ça me prend 1 heure et toi aussi il y a un problème. C'est ça qui est intéressant au final, c'est que j'ai été dans toutes ces positions et je sais fixer certains standings. Et c'est ce qui est intéressant. Après, j'apprends aussi et je suis en paix avec le fait de déléguer aussi avec les gens avec qui je travaille à l'heure actuelle parce que je trouve que le travail est bien fait. Donc, je suis content et j'ai hâte de voir où on peut ramener le tout.

  • Kswiss

    Il me semble que je t'ai entendu parler d'un associé une fois.

  • Bryan

    Par le passé ?

  • Kswiss

    Par le passé. Qui t'avait fait un peu revenir ici.

  • Bryan

    Exact. Je suis venu aux Etats-Unis et j'ai mon ancien associé, un partenaire qui m'avait appelé pour ouvrir une salle de sport. Et moi, je ne voulais pas revenir à la base. Mais j'ai décidé de revenir parce que c'était une opportunité et puis j'étais dans des situations là-bas où je vivais beaucoup d'aventures, on va dire ça comme ça. Et du coup, je suis revenu, on a lancé la salle de sport ici, puis après on s'est séparés au bout de deux ans et demi, je crois. Et après j'ai fait mon aventure solo et c'est là que ça a décollé en fait. Comme quoi des fois dans la vie, il faut se débarrasser de certains trucs pour prendre son envol.

  • Kswiss

    C'est clair.

  • Bryan

    C'est comme ça.

  • Kswiss

    Les chines dans le pied.

  • Bryan

    C'est ça le boulet. qui te traînent. Sans manque de respect à lui, on est en bonne relation, en bon terme. Mais des fois, c'est ça, tu es trop occupé à faire un truc alors que tu pourrais dédier cette énergie à créer un truc encore plus grand. Et au fond, tu le sais. En tout cas, moi, je le savais. Comment dire en anglais ? God works in mysterious ways. Dieu fonctionne de manière mystérieuse. t'arrives à un moment opportun. Tu connais l'histoire du fermier chinois ?

  • Kswiss

    Du fermier chinois ?

  • Bryan

    Ouais écoutez, le Mansel Monday, j'ai fait l'histoire du Mansel Monday, tu vas kiffer celle-là. C'est intéressant.

  • Kswiss

    De quand ?

  • Bryan

    Je sais pas, je crois que j'ai appelé le fermier chinois ou un truc comme ça, mais c'est un dicton, une histoire justement d'un…

  • Kswiss

    Ok, disons pas plus, on va le mettre dans les show notes, dans les notes de l'épisode. Parce qu'à ce propos, moi j'ai un nouveau… Aujourd'hui, je n'ai pas de site internet. Et avec notre épisode, je vais lancer mon nouveau site, notre nouveau site. Et donc, j'aurai enfin des vraies notes, comme un vrai podcast, où tu as vraiment les notes, où tu peux mettre les références des livres, des invités, etc. Ça fait très longtemps que je veux le faire. Et donc là, enfin, avec un pote, un Denis Guedet. dans cette partie-là. On pourra mettre le lien aussi du fermier chinois. Parfait. Tu as cité Elon Musk. Je t'ai entendu aussi citer Nassim Taleb. C'était dans le podcast Dedicated. Tu as parlé de Nassim Taleb. Taïwa, le noir ici.

  • Bryan

    Juste celui-là.

  • Kswiss

    Juste celui-là, oui. Qui t'inspire ? Parce que, avant que tu me répondes, est-ce que Naval Ravikant t'inspire ? c'est le gars qui a créé la tech indien américain exactement il a été élu ça a été le meilleur investisseur pendant quelques années et je te pose la question parce que j'ai récemment lu ça fait très longtemps que je l'avais dans les recommandations de livres pas lu, je l'ai écouté euh j'ai oublié le nom de son livre qui est gratuit d'ailleurs en fait c'est pas lui qui l'a écrit c'est une personne qui a collecté tout ce qu'il trouvait à propos de Naval Ravikant et qui en a créé un audiolivre et il est gratuit et Naval Ravikant a décidé de le laisser gratuit parce qu'il voulait un peu comme ta mission impacter le plus de monde de manière gratuite donc tout le monde peut l'écouter Naval Ravikant J'ai un blanc. Bref, tu tapes Naval Ravikant et tu trouveras cet audio-livre qui est gratuit. Et lui parle beaucoup justement du choix. trades-off justement de ces échanges et donc j'étais persuadé que tu connaissais franchement j'ai regardé une fois une interview de lui avec Joe Rogan peut-être 20 minutes 30 minutes mais j'ai entendu parler de lui énormément une fois de Almanac le livre sinon ben Tu avais fait un zoom pour 2000 francs avec Alex Ormozzi. Oui, j'étais sur Facebook. Ok, Facebook. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

  • Bryan

    Ce n'était pas moi, je faisais partie. Je n'étais pas en direct avec lui. C'était un groupe Facebook qui faisait du business. Les gars ont organisé un call, etc. Et lui, c'était au tout début. Donc, moi, j'ai fait partie du call. et puis il parlait justement à l'époque il n'était pas réseau social en fait donc il parlait des Facebook Ads et de tout ce de toute cette création de business et de comment promouvoir son business à travers ses Facebook Ads etc etc donc ce discours il a complètement changé en fait parce que là il s'est attardé sur le branding et sur le fait de s'exposer moi je te parle de ça, le gars il avait même pas 5000 followers sur Instagram quand j'ai découvert. Et du coup, son discours est plus orienté justement sur le fait de s'attarder sur son branding personnel, parce qu'il a compris la valeur qu'il y avait derrière ça. Et plus sur le fait de bombarder des pubs, Facebook, etc. avec cette affiliation avec ClickFunnels. Russell Brunson, je crois. Et voilà, c'était plus ou moins ça.

  • Kswiss

    Ok, et sinon, qui t'inspire ?

  • Bryan

    C'est dur, j'ai toujours du mal à répondre à cette question en fait. Parce que moi je cherche à m'inspirer en fait. C'est bizarre quand je dis ça comme ça et ça a l'air égocentrique mais ça ne l'est pas. C'est qu'il y a toujours des gens qui m'inspirent dans différents domaines. Et ça va vraiment dépendre, ça va varier en fonction du domaine. Un truc que j'ai appris en atteignant des niveaux un peu plus élevés, que ce soit dans le relationnel, dans les environnements dans lesquels je me suis trouvé, ou des niveaux de performance, que ce soit fitness ou autre, je me suis rendu compte que... C'était bien d'atteindre ces sphères plus élevées ou de contourner ces gens dans ces sphères plus élevées. Mais s'il y avait des lacunes au niveau des autres sphères, pour moi, ce n'était pas représentatif du succès. Ce n'était pas représentatif de l'image que j'aimerais transmettre comme étant l'image qui inspire le monde. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire que tu peux être très fort et tu m'inspires de par tes prouesses dans le monde du business. Mais s'il n'y a aucune prouesse... dans le monde impact social, relationnel, etc., ça ne m'intéresse pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Si tu as excellé dans le relationnel, mais que toi, tu n'es pas inspirant de par la santé que tu dégages, etc., ça ne m'inspire pas. J'ai du mal à trouver cette personne qui arrive à combiner toutes ces formes-là de succès et de modèles d'inspiration. Moi, c'est ça. Aujourd'hui, j'aimerais inspirer à ça. J'aimerais être cette personne qui dit, on dit Kev, Je m'inspire. Tu m'inspires en tant que père, tu m'inspires en tant qu'ami, tu m'inspires en tant que personne qui a réussi dans le business, tu m'inspires en tant qu'athlète. Moi, j'aspire à ça. Et je n'ai pas trouvé encore quelqu'un qui remplit tous ces critères-là. Du moins, je ne la connais pas. Mais j'aimerais la connaître. Et voilà, mon objectif à moi, c'est ça. Je suis conscient que, de toute façon, c'est ma règle de base. Moi, je ne veux pas être bon à 100% à quoi que ce soit. Moi, je suis OK avec le fait d'être bon à beaucoup de choses à 80%. C'est ma philosophie de vie. Et c'est pourquoi je parle plusieurs langues, peut-être à 80%, 85%, et pas une langue parfaitement à 100%. Et pareil dans mon sport, et ça a toujours été ma philosophie, et aujourd'hui c'est un modèle qui est à la mode. C'est à la mode, mais moi à l'époque, on me crachait dessus. Quand je disais non, moi j'ai pas envie d'être le gars qui ne lève que des grosses barres. Moi j'ai envie de le gars qui lève des grosses barres, qui saute haut. qui court vite, qui est endurant, qui a l'esthétique et qui est mobile. Les gens me disent, mais t'es un ouf, ça n'existe pas, etc. Aujourd'hui, c'est le modèle qui a la mode. Tu comprends ce que je veux dire ? Moi, je te parle de ça il y a 8 ans, 10 ans. C'est pareil. Je sais que je ne serai jamais le gars qui lève la plus grosse barre. Je sais que je ne serai pas le gars qui saute le plus haut. Je sais que je ne serai pas le meilleur boxeur. Mais je suis un compétiteur sérieux sur tous ces aspects. Et c'est ça, au final, qui m'inspire, moi, et qui j'aspire à être. Donc, voilà. Tout un détour pour te dire que je n'ai pas trouvé la personne qui m'inspire. 100%, mais différentes personnes vont m'inspirer dans leur domaine d'activité.

  • Kswiss

    Je cherche aussi cette personne-là. Voilà,

  • Bryan

    on le cherchera ensemble.

  • Kswiss

    Ouais, je... Il y a beaucoup de... Dans tout ce que tu dis, je l'ai déjà dit, je me répète encore une fois, mais qui me parle énormément. Moi, je ne me suis pas encore fixé une deadline très précise, et elle est plus longue qu'un an, de par une startup qui s'appelle SolarSplit, et là, on a un plan, on va dire... financier, une stratégie qui fait que c'est plutôt 2028-2029 que dans un an par rapport à des levées de fonds, par rapport à pas mal d'aspects à ce niveau là. Pareil pour l'entreprise qu'on a avec mon père dont je te parlais avant, Will.i Telecoms, qui est vraiment la plus, on parle PME, un peu plus traditionnelle, tu vois, donc qui prend un peu plus de temps à se développer et... ma problématique c'est que justement je suis avec sur deux activités pro plus le podcast qui sont les trois et plus moi donc on va dire il y a quatre aspects que je veux développer et c'est le bordel c'est justement ce que tu disais avant maintenant tu t'entraînes trois fois par semaine toi tu as développé toute cette partie physique donc maintenant tu maintiens ça c'est un point que j'avais entendu dans le podcast dont je te parlais avant de Mind Pump Podcast qui est ce podcast aux US numéro 1 en health and fitness où eux disent beaucoup ça je crois que justement un des host un des hôtes, Sal je crois qu'ils s'entraînent pareil 3-4 fois par semaine et ils sont très orientés full body pour justement hum comment... maintenir, mais activer plusieurs fois par semaine un groupe musculaire, etc. Et donc moi je suis vraiment en développement partout, parce que physiquement je ne suis pas où j'aimerais être, dans les entreprises je ne suis pas non plus où on n'est pas, où on aimerait être, dans le podcast je suis encore plus bas que dans les autres aspects, et la raison pour laquelle je te dis ça, ça me parle énormément, mais par contre toi au niveau du business là tu te laisses un an et ensuite est-ce que potentiellement là je reprends un épisode que tu avais fait avec deux de tes potes début 2023 je n'ai plus le renom C'est un peu égal. Et tu dis qu'aujourd'hui, si tu pouvais enlever tout le stress, gagner 50% de moins,

  • Bryan

    je le ferais.

  • Kswiss

    Oui, tu le ferais.

  • Bryan

    Oui, parce que je valorise différents aspects. Je me suis donné un an. Pour recontextualiser, je me suis donné un an parce que j'ai le luxe de le faire. C'est-à-dire que je n'ai pas la nécessité... de me fixer les échéances que je me suis fixé avec une team. Dans le sens, j'ai un business qui, moi, en solo, pourrait très bien tourner. Et je pourrais vivre plus que confortablement, être dans le top 1% en Suisse. C'est-à-dire que si je pars à l'étranger, je suis dans le top 0,1% en fonction d'où je pars. Et vivre confortablement sans stress, en fait. Des fois, tu te dis, mec, je pourrais être sous les cocoutiers, à siroter une noix de coco. Je fais du cou, du soleil, du jogging, je fais 3 heures de taf par jour. Je pourrais, je suis à ce stade moi là aujourd'hui. Mais au final, j'essaie de me recentrer et de me dire quel est mon objectif, pourquoi je fais ça à la base. Ce n'est pas pour l'aspect financier à la base. Bien entendu qu'on doit y songer et je suis orienté business, je suis un hustler de base. C'est ce qui me définit. Mais j'ai envie d'impacter un maximum de gens et d'inspirer un maximum de gens positivement. C'est mon but à la base, des bases. Et je ne dois jamais perdre ce focus. Donc la question qui se pose ensuite, c'est comment je fais pour atteindre cet objectif ? Je dois m'entourer de personnes pour que je puisse propager encore plus ce message. et à condition que je ne compromette pas trop les éléments qui sont importants pour mon bien-être, eh bien, je vais essayer de pousser le tout. Et si à un moment ou à un autre, je sens que c'est trop, eh bien, je serai en paix avec le fait de dire Eh, moi, j'ai essayé de faire ça. Je suis content avec ce que je suis en train d'impacter à l'échelle ou peut-être à la vitesse à laquelle j'impacte le tout. et je vis avec moins de stress parce que le stress c'est horrible. Je pense qu'aujourd'hui les plus grands businessmen au final sont ceux qui arrivent à gérer le plus de stress en comparaison aux autres. et moi je suis pas sûr de vouloir ça j'ai vu des gens qui avaient en fait c'est marrant moi je suis un personal trainer j'ai entraîné des gens très fortunés j'ai un carnet d'adresses même moi des fois j'hallucine je me dis comment je me suis retrouvé dans ces milieux c'est que grâce à mon métier et j'ai vu des gens qui avaient tout l'argent du monde on se le dit concrètement la plupart des gens ne se rendent pas compte de ce que c'est un milliardaire mais quand j'ai commencé à travailler avec des milliardaires je me suis rendu compte qu'il n'y a rien qu'ils ne peuvent pas avoir Un milliardaire, il n'y a rien qu'un milliardaire. C'est un truc de ouf même de penser comme ça, en fait. Et je me suis dit, ouais, mais il n'y a pas de limite, en fait, à ce jeu. Tu vois ce que je veux dire ? J'étais même avec des clients qui pèsent des centaines et des centaines de millions et qui disaient, je dois acheter ce truc parce qu'il y a l'autre gars là qui est plus riche que moi qui va acheter. Moi, je suis là, quoi ? Le gars qui est plus riche que toi qui va acheter ? Je me suis dit, mais on est où, tu vois ? C'est un jeu qui est infini, en fait. Mais tu dois mettre une fin à ce jeu-là. A quel moment tu te dis, c'est bon, j'ai assez. Après tu fais des milliards certes, mais t'es esclave de ton business. Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut la peine de compromettre ta vie familiale, la relation que tu vas avoir avec tes enfants, etc. ? Non. Donc c'est toi qui fixes ton ordre de priorité, c'est toi qui fixes tes deadlines. En tout cas, moi j'ai fixé les miennes. Et je sais ce que je suis prêt à tolérer en tant que stress, ce que je suis prêt à faire, ce que je suis prêt à compromettre. Et c'est ça au final. Je suis en paix avec mes décisions. Et le jour où je prends une décision qui pivote complètement de là où je suis en train d'aller, je serai en paix avec cette décision également. Aujourd'hui c'est ça. Ce qui me fait prendre une décision, c'est ce facteur paix, tranquillité d'esprit. Si ça m'amène la tranquillité d'esprit, c'est que c'est la bonne décision. Si ça coûte ma tranquillité d'esprit, c'est que ce n'est pas la bonne décision. Aussi simple que ça. Ça te parle ? Oui. Tu vas lâcher la start-up. Allô papa, en fait, tu sais quoi ? Laisse tomber, je me focalise sur le podcast à 100%. Mais c'est comme ça, tu vois, tu ne peux pas tout avoir. C'est le game. Il faut juste ne pas tout avoir.

  • Kswiss

    C'est clair. C'est pour ça que je t'ai dit, je ne sais pas aujourd'hui combien de temps, en tout cas c'est clair que j'ai cette vision aussi à un moment donné. C'est pour ça que je t'ai dit, ça me parle vraiment beaucoup ce que tu dis et ce que tu me dis. Moi aujourd'hui je vis de cette façon-là et j'ai les compromis, je ne vois pas mes potes et je ne vois pas ma famille, mais je ne veux pas ça toute ma vie. Après une question que je me pose et je me demande si ça a l'air d'être très clair aussi parce que toi tu le vis et tu le vois. de par tes clients mais je me demande vraiment et j'espère vraiment et je pense vraiment que je ne vais pas changer dans ce sens là mais que justement quand tu commences à accumuler une certaine richesse fortune etc si en fait t'es tellement engrainé là-dedans que tu te rends même plus compte et juste tu continues cette course à avoir toujours plus ou à vouloir toujours plus mais sans trop y penser il

  • Bryan

    faut te recentrer moi je vais te dire un truc mec parlons concrètement ici Moi, j'ai été avec ces gens qui sont très fortunés. Moi, j'entraîne des stars. Ils se disent littéralement que je voyage avec eux aux Etats-Unis, en Angleterre, etc. C'est les stars. Le truc que tout le monde rêve. Les clubs, tout ce que tu peux imaginer de vie de star, d'athlète, etc. J'ai été dans les meilleures voitures, j'ai été dans les avions privés, j'ai tout fait. Moi, ça me changerait aujourd'hui si tu m'aides dans une Bentley, tu vois ce que je veux dire ? Ou tu m'aides dans ma Audi qui est jolie et qui est nice comme ça. et qui vaut un cinquième du prix que tu mettes dans un business class ou un jet privé, certes c'est mieux mais ça change pas grand chose au final, tu comprends ce que je veux dire ? quand t'as goûté à ces trucs etc, tu te redis ouais c'est quoi qui est important vraiment, tu comprends ce que je veux dire ? c'est pas important mec et après s'il y en a qui perdent le focus je comprends que tu puisses perdre le focus et que tu puisses perdre la tête etc moi j'ai de la chance en tout cas je pense après je suis pas... Je ne gagne pas un salaire de joueur de NBA, mais j'ai atteint des niveaux, en tout cas au-delà de ce que je pensais faire dans mon métier à moi. Et je me dis, j'ai des nouveaux standards, c'est clair. Je ne vais pas prendre un hôtel 3 étoiles maintenant. Je vais prendre un hôtel un peu plus confortable. Je m'attends à un certain service de qualité. Mais je ne vais pas chipoter, vouloir toujours plus, toujours plus, toujours plus. Au bout d'un moment, de quoi tu as vraiment besoin ? Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Il y a des phases, il y en a pour qui ça dure longtemps. Il y en a pour qui, il se réveille plus rapidement. Comment il s'appelle le gars qui joue au poker, qui était toujours avec plein de femmes, Bert Rose, je ne sais pas. Tu vois de qui je parle ? Bert B. Exact. Lui qui a changé complètement son discours.

  • Kswiss

    tu vois récemment en disant les gars en fait c'est n'importe quoi c'était des conneries ce que je faisais t'as besoin d'avoir une femme, t'as pas besoin d'avoir 10 000 gaspiller son argent comme ça c'est des conneries s'inviter les drogues c'est des conneries tu vois, le gars il a dû créer son image de marque autour de ça et il y croyait vraiment sûrement il était addict à ça pour qu'au final aujourd'hui il réalise que tout ça c'était du vent donc Après, je ne te dis pas que c'est bien de profiter de ses richesses, bien entendu, il faut, mais jusqu'à quel prix, etc. Après, je ne sais pas. Si je gagne la loto, peut-être que je change de discours.

  • Bryan

    On referait un épisode.

  • Kswiss

    Exact. On fait ça dans le jet privé. On fait ça dans le jet privé.

  • Bryan

    Tu me tiendras le même discours. Tout ça, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien.

  • Kswiss

    Ça ne sert à rien. On teste le champagne, s'il vous plaît. Deux champagnes, d'ailleurs.

  • Bryan

    Mais tu sais par rapport à ça Il y a un truc que je me dis souvent Avec un ami qui a une boîte, qui fonctionne très bien, il est très bien financièrement, et il est jeune, 40 et quelques, et là, il a dû faire une remontée, j'allais dire, remontada, et je ne suis pas le foot, c'est même comme ça, ça m'est venu. Sa boîte n'allait pas très bien, il a dû tout donner, c'était une année, 3-4 heures de sommeil, il a même eu Une espèce de pseudo-crise cardiaque, vraiment un truc au niveau de la santé. Il m'a dit, je pense que j'ai perdu 10 ans de vie. et maintenant je lui disais ok donc si t'as à refaire tu referais ou pas il m'a dit si t'as à refaire là j'ai fait je referais oui mais aujourd'hui avec le recul c'est vrai que je referais pas comme j'ai fait jusqu'aujourd'hui je referais pas tout la même chose parce que c'était trop parce que j'ai mis ma santé en péril après moi donc il me disait moi maintenant j'aimerais plus me focus sur moi-même aussi tu vois cette partie développement personnel etc parce qu'il ne s'est jamais trop écouté et moi je lui disais ouais mais je comprends ce que tu dis mais c'est facile je trouve ce discours quand tu es là tu vois comme je dis souvent comme Bill Gates maintenant qu'il donne l'argent tu vois qu'il dit non mais il n'y a pas que l'argent qui compte mais tu vois il est c'est facile de dire ça c'est ça exactement et Et donc c'est là où...

  • Kswiss

    Non mais moi je ne te dis pas ça, je suis un capitaliste moi, je suis un capitaliste de fou, donc non, je pense qu'il faut être stratège dans son approche bien entendu entrepreneuriale, de business, mais après, encore une fois, c'est à quel moment, c'est toi qui dois te fixer tes limites, je reviens à ce que je disais auparavant, et ça c'est très personnel, il y en a qui disent, moi je m'arrête quand j'ai 5 millions, il y en a qui disent, je m'arrête quand j'en ai 10, il y en a qui s'arrêtent, c'est un peu comme ça, 500 000 dans le canton Boc, tout est relatif au final. Il y en a qui disent, moi je m'en fous, si j'ai 50 000 de côté, je vais vivre en Thaïlande, je vais vivre aux Philippines et je suis bien pour le restant de mes jours. Tout est personnel, tout est relatif. C'est à chacun de déterminer ce qui semble être le plus approprié en fonction de ce que la personne souhaite faire. Et c'est ça, c'est juste être stratège encore une fois, et je pense que le côté capitaliste, on doit le garder en tête en tout temps. Moi j'ai des athlètes qui arrivent aussi en fin de carrière, il leur reste quelques années, ils commencent à penser l'après carrière, c'est comment, est-ce que je peux soutenir le même lifestyle quand il n'y a pas la même rentrée d'argent ? Tu vois, tu vas commencer à considérer tous ces aspects-là. Ok, quels changements je dois faire, quels investissements je dois faire ? C'est ça au final, être smart sur l'approche de son futur. de manière générale et de son business, de ses finances. Je pense que c'est comme ça qu'il faut approcher le tout. Moi, je dis souvent, je fais des formations pour les coachs, etc. et j'ai vraiment développé le côté entrepreneurial et business parce que c'est un truc qu'on n'aborde pas. Et moi depuis que j'ai commencé cette carrière Je suis conscient que c'est pas un truc que je peux faire jusqu'à 65 ans Tu vois ce que je veux dire Moi à 65 ans si j'étais juste le gars du terrain Personnel trainer Mec je fais la compétition avec des gars comme moi Tu vois 30 ans Là j'ai 32 aujourd'hui mais Frais en forme d'actualité Qui sont à l'image de ce qu'ils prêchent éventuellement Qui vont inspirer les gens Qui comprennent les méthodologies du moment mieux que moi Je vais être à la traîne mec Tu vois donc moi ma stratégie était simple et c'est ce que j'ai enseigné à tous les participants de mon programme Mentor 1 entre autres, mon programme Mentorship. C'est les gars, vous êtes obligés de vous mettre cette pression de se dire j'ai que, au lieu d'avoir 30 ans, moi j'ai que 15 ans en fait. Pour faire en sorte que ça fonctionne pour moi et assurer une certaine sécurité pour l'avenir. T'es obligé d'y penser. Il y en a qui y vont au jour le jour. Moi, je suis obligé d'y penser. En plus, moi, j'ai des enfants, donc je dois penser, OK, comment je fais pour mes enfants ? C'est quoi la suite ? What's next ? Je dois y penser constamment. Et encore une fois, c'est... C'est à toi de te fixer tes limites et on veut toujours plus jusqu'au moment où le prix à payer pour plus devient trop conséquent. Je pense que c'est ça en fait la limite et ça à chacun de la déterminer. Et comme tu as dit, c'est facile une fois que tu es un peu reposé sur tes lauriers. des fois c'est ton corps qui te stoppe en fait c'est même pas toi c'est ton corps qui va te dire malheureusement tu disais encore un peu mais il n'y a plus il y a un truc qui s'arrête et ça ça m'arrive tous les jours moi comme je t'ai dit je travaille avec cette population là et

  • Bryan

    je l'entends tout le temps et justement par rapport à cette population les dirigeants, dirigeantes A quel point est-ce que tu vois que c'est important pour eux, le sport ?

  • Kswiss

    C'est très important. Je me rappelle un de mes clients les plus à succès. Je ne sais jamais traduire comment on dit successful Je me rappelle qu'il me disait Pourquoi tu fais tout ça ? Parce qu'on se voyait 5 fois dans la semaine.

  • Bryan

    5 fois ?

  • Kswiss

    5 fois on s'entraînait par semaine, parfois 6 semaines. Il me disait Quand tu fais ce que je fais, tu es obligé d'être très discipliné. En fin de compte, cette discipline, c'est un principe que tu essaies d'appliquer de manière transversale. tout ce qu'il fait, il veut le faire de la même façon.

  • Bryan

    Donc lui, il était fit ? Il était fit,

  • Kswiss

    oui, fit, fin de la cinquantaine, mais super fit. On s'entraînait plusieurs fois dans la semaine. Quand on l'a commencé, il n'était pas fit. Il n'était pas fit, il n'était pas en bonne santé. D'ailleurs, pour la petite anecdote, avec lui, parce qu'il faisait des tests, bien entendu, il avait les moyens financiers pour aller faire certains tests en laboratoire. C'était à cette époque-là où j'avais déjà connu le terme âge biologique. Et... On avait utilisé un processus de renverser son âge biologique. De 54 ans, il est passé à 49 ans d'âge biologique. Et tout ça à travers le sport uniquement. Pour te dire la plus-value du sport.

  • Bryan

    L'alimentation.

  • Kswiss

    L'alimentation. Mais encore, ça, il n'était pas juste le sport. Parce que l'alimentation, c'était quand même fait tard, etc. Donc, juste avec le sport, à cette fréquence d'entraînement que j'ai mentionné, on a pu reverser son âge biologique. À quel point c'est incroyable. Et pour te dire à quel point c'est important, je pense que ça va dépendre des personnalités. Et pour... Pour certaines c'est un échappatoire, comme ça peut l'être pour moi. J'en ai besoin pour ma santé mentale, je dois m'entraîner, c'est mon moment à moi. Et pour certaines personnes, c'est leur moment à elles. Et pour d'autres, c'est simplement une passion. Ils aiment le sport, ils ont toujours fait du sport, ils ont ça en parallèle du business. Ce n'est pas une priorité, mais c'est important de l'avoir dans leur quotidien. Et il y en a pour qui c'est juste un moment presque social. Je suis en train de parler avec des gens mais... Je ne suis pas en train de parler avec quelqu'un qui me parle business. C'est Kevin, mon coach. Et on rigole. On rigole de tout et de rien. On s'entraîne. L'entraînement, c'est la cerise sur le gâteau. Mais le gâteau, c'est le fait qu'on communique, qu'on passe un bon moment. Et moi, je remplis ces casquettes-là. Avec cette personne qui vient me voir pour ça. Je ne vais pas être le gars super strict. Il faut faire ça, ça, ça. Non, on rigole. Mais on taffe un peu aussi. N'oublie pas, on doit taffer aussi. Bryan, allez, on fait la série. Bryan, je sais que tu essaies de me distraire. avec la conversation allez encore deux tu vois c'est cette relation que j'ai avec différents clients ça va dépendre du profil et on doit s'adapter au profil du client et chaque personne va y trouver son comble au final en fonction de ce que la personne cherche je

  • Bryan

    te pose cette question parce que je vois trop de boss d'entreprise qui ne font pas de sport ou alors qui en font mais c'est C'est vraiment l'activité annexe. C'est vraiment quand j'ai du temps.

  • Kswiss

    En fait, on ne se rend pas compte des bénéfices. Pour répondre à ça, j'imagine que c'était un peu la question qui venait. Je ne l'ai pas complétée auparavant. Quasiment le feedback que j'ai à chaque fois, c'est que je suis plus performant. Plus performant dans mon secteur d'activité. Plus performant d'un point de vue libido, performant sexuel. C'est des feedbacks que j'ai moi, d'hommes, de femmes, etc. qui me disent, en fait, c'est ça le sport. Tu vois ce que je veux dire ? Ça va au-delà de l'aspect esthétique. Tu vas augmenter tes performances avec ça. Tu vas te sentir bien dans ton corps, tu auras des boosts cognitifs également. Et c'est peut-être l'aspect qui est négligé par ces personnes-là qui mettent de côté le sport, alors qu'en fait, ça ne pourrait être qu'être en plus pour leur activité.

  • Bryan

    Tu parles sommeil et alimentation avec elles, avec ces personnes-là ?

  • Kswiss

    Bien sûr, bien sûr.

  • Bryan

    Je te pose cette question parce que typiquement moi, ça ne veut pas si longtemps que ça que je suis dans... on va dire dans le monde du business 2016, 2017 où je commence vraiment à manger avec des clients les événements, le soir, les week-ends etc, donc je mange énormément à l'extérieur et j'ai remarqué, bien que je fasse du sport je remarque quand même et là je te parle de l'esthétique, tu as étonné que je mange beaucoup dehors même si je fais on sort un maximum de manger sainement, c'est-à-dire que je vais pas prendre des frites, je vais demander s'ils ont du riz, ou dans l'idéal du quinoa, par exemple, des légumes, bon, ma foi, tu peux pas tout le temps dire à la vapeur ou autre, donc tu sais que dans les légumes, il y aura pas mal d'huile, tu sais que si tu manges de la viande, du poisson ou autre, un seul an, c'est cuit avec beaucoup d'huile aussi. C'est assez compliqué, je trouve, de manière générale, quand tu vas manger dehors. Moi, je décide d'une certaine façon d'où on va manger maintenant. Ce n'était pas forcément le cas à l'époque, parce que j'étais nouveau et je ne connaissais pas non plus. Maintenant, je vais proposer à mes clients, aux gens que je vais voir, je vais essayer de regarder un endroit où je sais que moi, en tout cas, je pourrais essayer de manger le plus sain possible. j'évite l'alcool un maximum, surtout pendant ces événements-là sinon tu pourrais boire tout le temps, tu pourrais manger des desserts tout le temps les petits feuilletés tout ça, le pain typiquement avec la salade, j'en mange pas mais ça arrive que t'as oublié de dire, je sais pas, quel type de sauce et boum c'est la sauce française et en fait tu vois, il t'enchaîne une succession de de on va dire de repas qui sont le plus sain possible mais dans une partie pas forcément si saine que ça et donc moi j'ai un peu une frustration là-dedans alors après c'est justement une question de compromis où dernièrement je me dis plus ma foi tant pis là c'est le compromis que je fais je fais au mieux et je garde et je reste actif ma foi aujourd'hui je vais pas être j'aurai pas de de de je ne cherche pas de performance mais on va dire qu'au niveau de ma santé je ne serais pas où j'aimerais être aujourd'hui mais à 35 ans ou à 40 ans quand j'aurai plus de temps je vais me focaliser là dessus et je vais évoluer par contre ce qui m'intéresse et la raison pour laquelle je me pose la question par rapport à l'alimentation et le sommeil c'est que j'ai quand même beaucoup entendu parler de, alors déjà que le sommeil est vraiment un game changer là dedans et l'alimentation on fait beaucoup aussi mais toi tu dis que par exemple avec ce client que tu avais rien qu'on change même sans toucher ces deux aspects là mais en le faisant s'entraîner 5 à 6 fois ça avait déjà changé drastiquement est-ce que tu penses que c'est un cas isolé je pense que si tu manipules d'où

  • Kswiss

    le facteur limitant, forcément tu vas avoir des changements. Après, il y a toujours de l'optimisation, c'est-à-dire que si tu rajoutes un sommeil qui est plus qualitatif, si tu rajoutes une alimentation qui est plus qualitative, là ça va encore s'améliorer. Je ne sais pas où on aurait pu arriver. L'alimentation, on s'en sortait. des lacunes encore une fois là-dessus, mais tout ça pour dire que ce sont les piliers que tu as mentionnés, l'activité physique, l'alimentation et le sommeil. Et si tu manipules l'un de ces piliers, ça va aller dans la bonne direction. Si tu en as deux des trois, tant mieux. Si tu as les trois sur les trois, c'est le meilleur de tous les mondes. Et c'est ça au final, il n'y a pas à choisir. La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle est l'alternative ? Dans ta situation, comme tu l'as dit, ce qui amène cette tranquillité d'esprit, c'est de se dire qu'il n'y a pas d'alternative. tu ne peux pas ne pas aller manger avec tes clients. Par conséquent, tu vas faire les meilleurs choix possibles avec ce que tu as à disposition. Et en parallèle, tu vas manipuler les autres piliers qui sont importants, qui vont te ramener dans la meilleure direction. C'est ça. Il n'y a pas d'alternative. Tu peux être en paix avec ta prise de décision.

  • Bryan

    Donc concrètement, aujourd'hui, si par exemple, moi je te posais la question, je te pose la question, là, physiquement, je veux m'améliorer avec... avec ces aspects-là. Je pense que ça peut parler à beaucoup de gens, en tout cas qui ont des entreprises ou autres, parce que généralement, tu manges avec des clients, tu as ces événements auxquels tu vas, tu as justement l'opportunité ou l'occasion de boire tout le temps. Je parle d'alcool. Il y a tout le temps ces petits fours, les desserts, etc. En éliminant l'alcool, les petits fours, les desserts, je ne dis pas qu'il faut les éliminer complètement de sa vie, mais je dis de manière générale, ou en tout cas, décider quand on va le faire consciemment, pour améliorer ma santé ou cette partie sport, il faudrait simplement, j'ai fait des guillemets pour celles et ceux qui nous écoutent, augmenter mon activité physique ?

  • Kswiss

    Non, simplement, c'est un peu un raccourci facile de dire ça. C'est pour ça que je suis là. Non, je pense qu'il faudrait augmenter son activité physique et essayer de faire les meilleurs choix selon les circonstances qu'on a. C'est-à-dire, comme tu l'as dit, tu vas au restaurant, tu ne peux pas manipuler à 100% ce qui se passe dans la cuisine, mais tu peux faire un choix qui est plus optimal qu'un autre. Choisir un riz, des légumes à la vapeur, plutôt que des frites avec un truc avec plein de sauce. C'est ça, au final. Les bases, ça fonctionne toujours. Tu ne peux pas aller à l'encontre des bases. Et il n'y a pas de discours, en tout cas qui viendra de ma part, en disant que c'est compliqué, etc. Ce n'est pas compliqué. Tout le monde sait exactement ce qu'il devrait faire, ce qu'on ne devrait pas faire. Et si on se contente de ne pas être hypocrite avec soi-même, eh bien déjà, on va dans la bonne direction. Et je vais à la salle, je fais un peu de muscu, je fais un peu de cardio dans mes capacités, que ce soit des capacités d'expertise ou des capacités de mouvement. et je mange les trucs qui sont, je n'aime pas utiliser cette connotation, saines et pas saines, mais on se comprendra ici, adéquats, en éliminant ce qu'on sait qui n'est pas bon, et je vais essayer de dormir au maximum, en optimisant justement cette routine de sommeil, et voilà, je pense que c'est la base au final, je pourrais rentrer dans des trucs complexes, mais c'est le 80% qui est couvert avec ça.

  • Bryan

    Il est 35, tu dois partir.

  • Kswiss

    35, non nous à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    À 16h vous commencez ?

  • Kswiss

    Ouais à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    Si moi je suis là en train de ranger les trucs c'est... Ouais,

  • Kswiss

    16h ouais si tu ranges. À ce moment-là ouais. 16h moins quart serait bien.

  • Bryan

    Ouais ok ok.

  • Kswiss

    10 minutes.

  • Bryan

    C'est très bien. Dans tous les cas, comme je te l'ai dit, j'ai malheureusement jamais assez de temps de... On va l'épouser un peu. Ouais bah avec plaisir.

  • Kswiss

    On prendra bien le temps avec plaisir.

  • Bryan

    J'ai dit, tu connais Tanguenguen ? Il est chez vous. Tang Nguyen, un jeune voix businessman

  • Kswiss

    Swiss Rock Je crois que j'en avais parlé, qui est dans l'immobilier Exactement

  • Bryan

    Je lui ai dit, on a fait un épisode C'était en mars Et comme d'habitude On avait déjà fait un Et je lui ai dit Mon rêve un jour Dans la partie podcast, c'est vraiment faire des podcasts Comme Joe Rogan

  • Kswiss

    Team Ferry,

  • Bryan

    c'est le genre de podcast C'est le podcast Avec lequel j'ai débuté Il s'est sorti c'est juste poser à la limite t'as même à manger s'il faut t'as à boire t'as le temps et tu pars partout bref ce sera pour on va faire ça c'est noté avec plaisir au plus il l'a dit Kevin je voulais te poser une question que j'entends souvent dans un podcast que j'aime bien des States. Lui, il est anglophone. C'est Chris...

  • Kswiss

    Williamson.

  • Bryan

    Exactement. Quels sont les exercices à vie que tu ferais si tu ne pouvais en faire que 10 ? Tu l'as déjà entendu, cette question ? On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    On ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Que 10. Le cardio compte dedans, c'est ça le pire.

  • Kswiss

    Le cardio compte dedans.

  • Bryan

    Il a posé cette question à Peter Attia. le boss de la longévité est étonné que Peter Hathia est à fond zone 2, zone 5 plus la partie musculation il lui a dit au début il a dit on est d'accord on compte pas la zone 2 il a dit oui on compte tout après je crois il lui a donné un petit bonus moi si tu mets ça tout confondu ça va être un bon exercice travail

  • Kswiss

    articulaire également stretch non ? On va enlever.

  • Bryan

    Allez, on enlève.

  • Kswiss

    Alors, on va commencer avec les classiques. Monsieur, moi je dirais Fond de Bulgare. Parce que, je dois expliquer pourquoi ou je te fais juste le listing ?

  • Bryan

    Ouais, volontiers, explique. Peut-être que je te... Parce qu'il y a deux questions que j'aimerais poser.

  • Kswiss

    Alors, Fond de Bulgare, parce que je trouve que c'est une... C'est une position qui offre énormément de bénéfices, autant d'un point de vue construction musculaire que d'un point de vue performance athlétique, qui peut être challengeante également au poids du corps, c'est-à-dire même son charge externe, c'est déjà un exercice qui est conséquent. Donc de ce point de vue-là, on peut le faire en tout temps. Je choisirais... Comme variante de poussée, je dirais pompe. On ne peut pas aller à l'encontre des pompes. Ensuite, tirage,

  • Bryan

    sans poids, peu importe.

  • Kswiss

    sans poids, il y a toujours des progressions et des régressions, c'est ça qui est intéressant. Je suis en train de réfléchir à comment je peux régresser et progresser en tout temps. C'est-à-dire que si je vais dans une salle, il n'y a pas de barres, il n'y a pas d'haltères, etc. Donc pompe, ce qui est universel je dirais. Pompe, ensuite tirage et traction, il n'y a pas photo.

  • Bryan

    Traction ou tirage ?

  • Kswiss

    Dans la catégorie tirage, il y a traction. Donc fonte bulgare, pompe, traction. Ensuite, je passerai sur des sauts. Je choisirais... C'est assez difficile. Je crois que je choisirais un box jump. Un saut sur box avec vraiment focus sur l'explosivité. Je choisirais... Donc là on est à 4. Je choisirais un broad jump, un saut en longueur. Je choisirais un sprint. Sprint 100%. Je choisirais du cardio zone 2, peu importe l'outil, vélo, marche, course, etc. Ensuite, il m'en reste 3. Je choisirais pour le côté esthétique... Lou Raises, c'est une variante d'élévation latérale, popularisée par un altérophile chinois. Ou élévation latérale pour les plus basiques. Mais qui permet de travailler sur les deltoïdes médians. Donc la partie latérale des épaules, c'est ce qui donne une belle forme. Après...

  • Bryan

    Lou Raises, j'avais jamais entendu.

  • Kswiss

    Tu montes complètement en haut.

  • Bryan

    Ah, je t'ai vu le faire dans une vidéo. Là, je te coupe, mais vous avez un... Petit problème non sur votre site ? En tout cas moi j'ai plus accès...

  • Kswiss

    Non je te dirais qu'on a dû changer le nom de domaine. Il y a un problème avec le nom de domaine. Ensuite, du coup il m'en resterait deux. Je vais choisir des bicep curls sur un banc incliné. Donc ça obligé bicep curls.

  • Bryan

    Ça ça me fait plaisir ça.

  • Kswiss

    Et je choisirais... La dernière, est-ce que j'ai oublié ? J'ai choisi un Jefferson curl, un exercice pour la colonne vertébrale. Je crois que j'ai fait une bonne sélection là.

  • Bryan

    Pas d'abdos ?

  • Kswiss

    Je choisirais, ouais c'est difficile, mais là si je devais en choisir un comme ça, je choisirais le Jefferson curl au lieu des abdos. Parce que je pense au-delà du côté esthétique uniquement. Souvent, ceux qui souhaitent m'interviewer sont des bodybuilders qui ne voient que le côté esthétique. Moi, je te vois le côté athlétique, le côté bien-être, longévité et le côté esthétique. Quand je vois le compromis que je cherche tant à avoir et pas que le côté esthétique ou que performance. Donc là, j'ai fait une bonne liste. Je suis content. Je suis content.

  • Bryan

    Magnifique. Le biceps curl, c'est vrai que c'est un... Moi je suis content avec ton programme parce que avant ton programme, déjà de manière générale j'apprécie les programmes depuis 2018 où je m'étais blessé, j'avais eu des tendinites aux deux coudes. Et puis j'avais commencé la course, parce que ça me faisait vraiment mal, juste pour me lever j'avais mal, et donc la seule chose, je me dis qu'est-ce que je peux faire, même en squatant, parce que quand tu prenais la barre, ça me faisait mal d'appliquer de la pression dessus, et donc j'ai commencé à courir, et pour courir, j'aime bien les objectifs, donc je me suis dit bon, qu'est-ce que je peux faire, le marathon c'est le truc un peu significatif, et donc j'ai suivi un programme, et à partir de là, je me suis dit mais c'est incroyable les programmes, juste tu te prends pas la tête, moi j'ai... suffisamment de choses à penser exactement auxquelles penser et donc là de suivre je courais 4 fois par semaine 4 fois par semaine, demain c'est jour 3 je fais ça, tu pars tu fais peu importe qu'il pleuve, qu'il neige t'es fatigué, t'es pas fatigué, tu fais et là je suis vraiment content de refaire un programme qui plus est où il y a moi j'ai eu une phase où je me disais tout ce qui est mouvement isolation étant donné que j'ai pas beaucoup de temps je vais pas Je ne vais pas trop les faire, je vais plutôt prioriser des compound movements, des mouvements plus réarticulaires. Merci. Et donc là ça me fait plaisir parce que tu vois en fait je suis, donc en fait on me dit de faire ça donc c'est agréable Mon gars je fais ce que je dis je dis ce que je fais Ouais ça je l'ai bien vu je l'ai bien vu et maintenant Kevin on n'a plus beaucoup de temps donc je voulais juste ça ce sera pour une autre fois j'ai bien envie aussi de savoir un peu est-ce que c'était une journée type chez toi mais je vais plutôt te poser la question alors déjà est-ce que tu aurais un challenge on est en juin et cet épisode va sortir en juin fin juin c'est un peu trop tard pour celles et ceux qui aimeraient le six pack avant l'été bien que l'été tarde on va voir en Suisse en ce moment là mais est-ce que tu aurais un challenge un petit challenge un peu accessible à tout le monde mais juste pour pour s'activer comme par exemple notre ami en commun Jason Mwanza de la volonté du dé a fait récemment il faisait 100 pompes par jour pendant 30 jours et donc il y a des personnes qui lui ont dit ah je vais faire mais qui commençaient avec 10 ou 20 c'est juste histoire de de s'activer et de s'imprégner un petit peu de l'activité sportive. Tu aurais un challenge comme ça pour les gens qui nous écoutent ?

  • Kswiss

    Oui, bien sûr. Ceux qui sont limités dans le temps, moi, je leur dis toujours de choisir. Ça, ça a très bien fonctionné avec moi. Choisir deux à trois exercices. Et dans le meilleur des mondes, j'en aurais choisi trois. Un exercice pour le bas du corps, un exercice à travers lequel on pousse, et un exercice à travers lequel on tire. et de se fixer un nombre de répétitions à faire au quotidien. Ça pourrait être par exemple, comme je l'ai dit à fond, le bulgare ou un squat, un air squat, avec des pompes et avec, par exemple, si on n'a pas accès à une barre de traction, un bend pull apart avec une bande élastique, c'est facile à se procurer. Et tu dis, je vais faire 50 répétitions de ces trois exercices. chaque jour et tu décomposes le tout comme tu veux. Tu dis, ça peut être 10 squats, 10 pompes, 10 bends pour la parte, ou alors tu fais ton max et puis tu retiens jusqu'à ce que tu complètes le tout. Et c'est à toi de décider. Tu vas faire tes 50 squats, ça brûle à 25, tu prends une petite pause, tu en fais encore 10, ça brûle, tu prends une petite pause, ok, j'ai fait les 50, ok, deuxième exercice, pompe, pareil, troisième exercice, pareil. Il y a mille façons de façonner le tout. Il suffit que c'est ça, franchement, 10 minutes par jour, ça va prendre pas plus que ça. et on va voir des changements si on arrive à faire ça la fréquence, je dis tout le temps dans notre monde à nous de l'adaptation du corps humain la fréquence bat l'intensité mieux faire un petit truc fréquemment que faire un gros truc une fois et ne plus rien faire pendant des semaines et en faire un gros truc une fois la fréquence battra toujours l'intensité Et mieux vaut un mauvais programme entre guillemets exécuté de manière fréquente qu'un programme parfait qui est exécuté de manière aléatoire ?

  • Bryan

    Complètement. Je dis souvent aux quelques personnes avec qui je parle et qui me voient m'entraîner régulièrement et qui me disent je vais commencer, je vais m'inscrire, je vais aller courir, je vais faire ci, je vais faire ça, et qui veulent directement commencer cinq fois par semaine et qui n'ont jamais fait de sport ou très peu ou ils il y a très longtemps et moi ce que je leur dis c'est va une fois par semaine va déjà deux fois par semaine tu regardes ce qui se passe tu te fixes cet objectif pendant 4 semaines et ensuite si vraiment tu te dis j'arrive à maintenir ça toute l'année, tu continues ou tout d'un coup toi même tu vas vouloir aller plus parce que tu vas sentir que tu progresses et je trouve c'est justement la meilleure façon de durer c'est de commencer petit c'est ça en tout cas dans le monde du sport sinon aussi tu te blesses il y a plein de choses qui peuvent arriver tu peux pas aller plus vite que la musique exactement Kevin, ma dernière question malheureusement pour moi peut-être juste avant j'ai un invité qui a posé une question et tu ne savais pas à qui il allait la poser donc là la question c'est comment l'IA, l'intelligence artificielle va changer ton industrie Et là, ton industrie, c'est l'industrie du sport, du fitness, mais peut-être que, tu l'as cité au début, tu es une compagnie média, donc tu pars comme tu veux.

  • Kswiss

    Moi, toujours en restant dans l'industrie du fitness, j'ai appris de cette question récemment, je pense qu'elle va... L'intelligence artificielle va chambouler toutes les industries, en incluant la mienne. D'un point de vue 101, tout ce qui va être présentiel. Je dirais que ça va dévaloriser certains coachs et ça va en valoriser d'autres. Donc ça va mettre en avant certains coachs parce que l'incapacité que l'intelligence artificielle a est d'individualiser les demandes du client en se basant sur une multitude de variables. qu'on ne pourrait pas mentionner comme ça une intelligence artificielle, mais que nous, en tant que professionnels qui avons cette capacité d'individualiser le tout, avons justement en nous. Et les bons professionnels du sport et de la santé vont voir leur business croître à condition qu'ils respectent ce facteur individualisation et qu'ils se débarrassent complètement de tout ce qui est générique. Et malheureusement, c'est une de mes plus grosses critiques dans l'industrie de la santé, c'est qu'on donne à tout le monde la même recette. Donc c'est très générique. Et du coup, je pense que l'intelligence artificielle va faciliter ce message générique, ce qui va éliminer ceux qui... ont un message générique, mais qui va valoriser ceux qui ont cette capacité à enseigner et à individualiser le tout. Donc ça, c'est ce que je pense qui va arriver. Après, je pense qu'il y aura une démocratisation encore plus grande de l'industrie du fitness sur les réseaux sociaux, qui va être facilitée bien entendu par cette création de contenu à travers l'intelligence artificielle.

  • Bryan

    Et qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est de trouver l'harmonie entre les différents domaines que l'on tient à cœur. C'est ça. Une harmonie qui est constamment en évolution. C'est une recherche d'équilibre constante en sachant qu'il n'y a jamais d'équilibre concret. C'est ça. Je suis en train de trop divaguer par là, je dois rééquilibrer le tout un peu là. C'est ça en fait. C'est de ne jamais se laisser et perdre dans ces déséquilibres qui peuvent arriver. Pour moi, c'est ça.

  • Bryan

    Et donc, est-ce qu'aujourd'hui, tu as du succès ? Et tonique, tu le disais, cet équilibre est fondamental pour toi, cet équilibre, on va le dire, par rapport à tes enfants, par exemple. Non,

  • Kswiss

    je pense qu'objectivement, je pense que je suis quelqu'un d'un succès. Je pense que d'un point de vue bien-être, je suis en bonne santé, par la grâce du Tout-Puissant. D'un point de vue performance, j'ai des performances qui sont plus que correctes. D'un point de vue financier, j'ai de belles performances à mon échelle. D'un point de vue... Relationnel, j'ai de très bonnes relations autour de moi, des relations qui sont saines. Je suis estimé être un très bon père de famille. En tout cas, je me dédie à 100%. Et c'est les retours que j'ai également. Je pense que si je pars demain, si je venais vraiment à mourir demain, les gens diraient que ce gars-là, c'était un bon gars. Et il m'a impacté positivement. Et c'est ce qui compte pour moi, au final. Donc si c'est comme ça qu'on définira le succès, bien oui. Dans ce cas-là, je dirais que je suis une personne à succès. Et je vais continuer à aspirer à être cette même personne à succès.

  • Bryan

    je ne suis personne pour te le dire mais en tout cas je suis vraiment content d'avoir découvert merci par le biais comme j'ai dit de mon cousin Chris ou mana et puis vraiment félicitations pour tout ce que tu fais merci merci c'est vraiment bien c'est j'apprends ça j'ai du plaisir à t'écouter et bon donc les gens peuvent te suivre partout on tape qu'elle suisse fit Exact. Sur les réseaux sociaux, sur internet, sur les moteurs de recherche, ton site internet ?

  • Kswiss

    Mon site internet qui est le nom de domaine qui a changé, kswissformation.com

  • Bryan

    A partir de là on navigue partout ?

  • Kswiss

    Alors il y aura mes programmes, après sur Instagram kswiss_fit Pareil sur YouTube, Kswiss underscore fit. J'ai mon podcast qui s'appelle le Kswiss show, qui sort tous les jeudis, peut-être plus. Et sinon, on est sur TikTok, on va reprendre TikTok. J'ai oublié un truc, Nabil ? C'est ça, je crois. C'est déjà pas mal. Ah oui, on a un email aussi pour du contenu exclusif, donc rejoignez notre email. Et je crois qu'on est sur, pas Twitter, on est sur Threads. également et on est sur beaucoup de terrain quand même bientôt LinkedIn bientôt LinkedIn et on revient ok ok en tout cas merci de m'avoir reçu ça fait un plaisir c'est toi qui m'as toi qui m'as reçu non mais ça me fait plaisir moi ça me moi ça me fait plaisir de soutenir les gens qui même démarrent leur podcast moi j'ai fait tout seul il y a personne qui m'a aidé il y a personne qui m'a soutenu j'ai jamais cherché aussi à faire des collaborations par intérêt. Et je pense que toi aussi, encore, si tu es là, c'est parce qu'il y a cette recherche personnelle et ce n'est pas que pour l'intérêt. Donc, j'apprécie ça. Et moi, ça me fait plaisir d'aider aussi. C'est ça la vie. C'est le partage. Il y a des gens qui m'ont aidé dans d'autres aspects. Et si je peux aider d'une façon ou d'une autre, on le fait. Donc, beaucoup de succès pour ton podcast.

  • Bryan

    Merci beaucoup. Ça me fait plaisir.

  • Kswiss

    À bientôt. Peace.

  • Bryan - intro

    Merci d'avoir écouté l'épisode en entier. Pour m'aider à continuer, abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur YouTube. N'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi. Rendez-vous en plein été le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. Ciao ciao !

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Description

Dans cet épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, alias Kswiss, c’est l’un des préparateurs physiques les plus influents de Suisse romande. En plus d’entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pro qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d’entraînement en ligne.


D’ailleurs, si comme moi tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kswiss est un véritable atout! On te propose donc 20% sur tous ses programmes que tu trouves sur sa page Internet https://www.kswissformations.com/ avec le code promo “bupodcast”.


Sommaire de l'épisode:

00:00 Intro

00:23 Intro Bryan

01:30 Début épisode

02:57 Qui est Kswiss?

(02:57) Qui est Kswiss?

(07:46) Ce qui le différencie d’un autre coach

(09:09) La raison d’une si forte présence sur les médias sociaux

(14:24) Systématiser

(17:40) En quoi un programme pour pro diffère-t-il

(25:21) Le ‘compromis’ de la vie de Kevin

(30:06) Le prix à payer

(37:29) La team kswiss

(42:40) Les inspirations de Kevin

(51:44) La place du stress, de l’argent,…

(01:04:53) L’importance du sport, notamment pour les dirigeants

(01:17:56) Les 10 seuls exercices à faire à vie

(01:25:25) Challenge accessible à toutes et tous

(01:28:53) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:31:07) Le succès

(01:32:59) Fin


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


Reste connecté en t'abonnant et note le podcast pour m'aider à toucher plus de gens.


Je te donne rendez-vous le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Kswiss

    La fréquence bat l'intensité. mieux vaut faire petit truc fréquemment, que faire un gros truc une fois.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie de notre coach ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter.

  • Bryan

    Tu l'as déjà entendu, cette question ? Oui,

  • Kswiss

    j'ai déjà entendu.

  • Bryan

    On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    Non, on ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est...

  • Bryan - intro

    Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructure informatique, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Dans la suite de l'épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, c'est l'un voire le plus influent personal trainer de Suisse romande. En plus d'entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pros qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d'entraînement en ligne. Si tu es comme moi et que tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kaysuis est un véritable atout. On te propose donc 20% sur tous ces programmes que tu trouves sur sa page internet kaysuisformation.com avec le code promo BU Podcast. et tout est dans la description de l'épisode. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute.

  • Bryan

    Kevin Ferreira alias Kswiss, tu dis que tout fonctionne jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je reviens souvent sur ce concept, le concept de l'adaptation. Le corps humain est une machine extraordinaire qui a cette capacité à s'adapter. Lorsqu'on fournit un stimuli qui va le challenger, au bout d'un moment, il s'adapte à ce stimuli. Du coup, il faut un nouveau stimuli pour le challenger à nouveau, pour créer cette nouvelle adaptation. Jusqu'à un certain moment... on envoie le signal nécessaire pour que ça fonctionne, et au bout d'un moment, le corps dit Hey, c'est bon, je me suis adapté, j'ai compris. Et c'est pour ça qu'on doit toujours être dans cette évolution constante. Moi, dans mon domaine qui est celui de la programmation d'entraînement, on doit constamment fournir le stimuli qui est intéressant pour l'adaptation qu'on cherche à créer, sans jamais se reposer sur ses lauriers.

  • Bryan

    Finalement c'est une belle analogie pour tout dans la vie.

  • Kswiss

    C'est fou, ce qui est marrant c'est que tu retrouveras toujours ces principes qui sont transversaux, qui s'appliquent dans le fitness, mais qui s'appliquent dans la finance, qui s'appliquent dans le relationnel, et c'est à travers ces principes là qu'on devrait voir le monde au final. Et comme tu l'as très bien dit, quand tu décortiques le tout, ça s'applique dans tout.

  • Bryan

    Kevin, avant qu'on continue et qu'on se planche vraiment dans ton monde, qui es-tu ?

  • Kswiss

    Kevin Ferreira, alias Kswiss, c'est le surnom qu'on m'a donné lorsque je vivais aux Etats-Unis. Je vivais à New York et mes amis m'ont appelé Kswiss, Kevin, et Switzerland, donc Kswiss. C'est le blage que j'ai gardé sur les réseaux sociaux et qui s'est accroché à moi depuis. Je m'en tiens un peu comme Marc aujourd'hui qui me définit. Je suis avant tout père, je pense que c'est comme ça que je vais me définir. On essaie de se définir à travers l'activité qu'on fait. Mais avant tout, je suis un père de famille, je suis un fils, je suis un ami. Et ce sont ces rôles-là qui me tiennent à cœur avant tout. Et ce sont ces rôles-là qui me poussent à être le coach que je deviens, que j'aspire à être et avec lequel j'évolue. Et bien entendu, je suis préparateur physique, coach sportif, de personnes lambda enthousiastes de sport ainsi que d'athlètes de haut niveau. J'ai également une casquette de formateur à l'heure actuelle. où je forme des professionnels du sport et de la santé. Et je suis sur les réseaux sociaux, on dirait que je suis un créateur de contenu à part entière également.

  • Bryan

    Un influenceur.

  • Kswiss

    Ça me fait mal quand je dis ça. Qu'on le veut ou non, on influence. C'est peut-être une connotation négative que j'ai associée à ce terme. Alors qu'en vrai, il n'y a pas de raison d'être. On pourrait très bien être influenceur et influencer les gens positivement. Aujourd'hui, c'est mon rôle en me rendant compte que la communauté grandit et que j'ai cette capacité d'inspirer les gens positivement. Eh bien, si je suis une influence positive, ça me va très bien, c'est ce que j'espère être.

  • Bryan

    Tu as parlé de préparation physique, donc préparateur d'enthousiaste dans le sport. Je ne sais plus si tu as dit personne lambda. Oui, je crois.

  • Kswiss

    Personne lambda et athlète de haut niveau. Je travaille avec vraiment les deux populations parce que c'est ce que j'apprécie faire.

  • Bryan

    Par contre, ce que je t'ai entendu dire, c'est que 80 à 90 de tes clients, donc hors athlète, je ne sais pas si tu les as inclués ou pas, sont millionnaires. Millionnaires ou voire plus.

  • Kswiss

    Exact.

  • Bryan

    Finalement personne lambda, c'est pas madame et monsieur tout le monde.

  • Kswiss

    Oui ça dépend, là on parle de différents types de clients, c'est à dire que je vais avoir les clients que je veux en face à face. et qui eux ont un pouvoir d'achat plus élevé bien entendu pour se fournir ce genre de prestations mais après j'ai des programmes à toute échelle pour les personnes qui n'ont pas forcément la capacité financière ou en terme de géolocalisation de travailler avec moi directement donc oui c'est vrai que je fais un métier, le métier de personal trainer c'est un métier de luxe, travailler avec la clientèle de luxe c'est un luxe de pouvoir avoir un personal trainer et bien entendu avec une certaine renommée et bien c'est comme tout, l'offre et la demande et les prix augmentent Il faut avoir une certaine... On se positionne de façon à ce que uniquement une certaine partie de la population est capable de se fournir ce genre de services, en l'occurrence mes services en présentiel.

  • Bryan

    Tu communiques tes tarifs horaires ?

  • Kswiss

    Je n'ai aucun problème à le faire. J'ai des consultations que je mets en ligne. Moi, je n'ai aucun tabou.

  • Bryan

    Tu disais des tabous.

  • Kswiss

    Non, je n'ai aucun tabou financier. Moi, je suis un gars, je dis tout en fait. Je suis un gars, j'aime partager. Sauf si ça devient très intime dans ce cas-là. Je garde certains aspects pour moi. Je peux parler en rangée parfois. Mais voilà, ce n'est pas un problème pour moi de manière générale.

  • Bryan

    Est-ce que par exemple, un athlète... un sportif professionnel, ils vont, de manière générale, plus te rémunérer que monsieur, madame, tout le monde qui vient ici à la salle ? Ou pas forcément ?

  • Kswiss

    C'est marrant parce qu'on me pose souvent cette question et parfois même on me dit Ah, lui, il est super connu, tu devrais le charger plus. Et moi je dis Pourquoi ? Le service est le même. Fondamentalement, je vais entraîner Suzy qui travaille au supermarché de la même façon que je vais entraîner une salle de foot de première ligue, de NBA. de tennis que sais-je. Donc le service va être le même, la qualité de la prestation va être la même, l'investissement fourni va être le même également. Je ne vois pas pourquoi je devrais charger plus, mon tarif c'est mon tarif. Ceci étant dit, ce qui se passe souvent avec les athlètes c'est qu'ils me font voyager donc forcément on doit me payer les déplacements et la journée pour laquelle je ne travaille pas. Donc en termes de prestations à la journée, ils sont capables de me payer des sommes assez conséquentes pour compenser le fait que je ne puisse pas générer les besoins. même si on est en présentiel avec mes autres clients, travailler sur mes produits digitaux, etc. Mais sinon, les tarifs sont toujours les mêmes.

  • Bryan

    C'est le manque à gagner qui va couvrir.

  • Kswiss

    Ça a plus un certain pourcentage en plus de compensation de par le fait que je dois retarder mes plans, etc. Je ne travaille pas avec certains clients, donc c'est ça. C'est cette compensation en plus, un petit pourcentage en plus.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie d'un autre coach ? D'un autre...

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Moi, je ne pensais pas être différent. Mais force est de constater que je le suis de par certains résultats, certains dires, certains feedbacks. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter. Autant sur l'aspect technique que sur l'aspect communication, que sur l'aspect délivrance du service. Je pense que c'est un truc que j'ai compris et dans lequel j'ai excellé. Ce qui fait qu'aujourd'hui les clients apprécient la personne que je suis, apprécient ma façon de communiquer et apprécient la qualité de mes instructions ainsi que les résultats qui viennent avec ces derniers. Je pense que c'est ça principalement qui fait la différence aujourd'hui avec moi alors que beaucoup de coachs, de préparateurs physiques sont limités uniquement à un de ces aspects. Ils sont soit de très bons communicateurs, pas très bons sur l'aspect technique, soit alors ils sont très bons en marketing. mais pas de très bons communicateurs en présentiel. Ou alors, ils sont très bons techniquement, et c'est malheureusement, je pense, ce qui est le plus commun. Mais malheureusement, ils ne sont pas de très bons communicateurs, n'ont pas développé les autres skills qui sont importants et fondamentaux pour en faire une carrière. Je pense que c'est vraiment ça qui ferait la différence.

  • Bryan

    Et finalement, qu'est-ce qui t'a poussé à communiquer de cette façon, à être aussi présent sur les médias digitaux, on va dire, parce que je dis médias digitaux pour englober vraiment le tout, parce qu'effectivement, on te connaît, les gens qui te connaissent te voient sur Instagram, tu as plus de 60 000 abonnés, on te voit sur YouTube aussi, ton podcast, The Kswiss Show. Par contre, tu as aussi, et raison pour laquelle je dis médias sociaux, Parce que tu as aussi ton site internet avec un blog que j'ai regardé. J'ai lu quelques articles qui sont très intéressants. Enfin, qui suis-je pour dire ça ? Mais pour moi, ils sont intéressants. J'ai lu récemment, c'était le dernier je crois, ou lundi dernier, par rapport au stress. le bon stress ou stress positif et le stress donc ce stress on va dire un peu voilà je diverge mais qu'est-ce qui t'a poussé je parle pas du podcast en soi ça je t'ai déjà entendu le dire et c'est là moi où j'ai un peu ça va être je pense en fait c'est la première fois je fais une parenthèse c'est la première fois que j'ai un invité qui a autant de contenu partout et où concrètement j'ai pas pu tout consommer c'est pour ça hier ou avant-hier ou je sais plus quand tu m'as dit on se voit demain mais bien sûr qu'on se voit demain ça fait un mois que je t'écoute d'ailleurs ma femme s'est marrée parce qu'elle a vu ce message parce que maintenant c'est elle qui m'aide depuis, bon qui m'aide, elle m'aide pas on fait ensemble depuis le début de cette année c'est elle qui fait l'édition ok bref, elle a vu ça le soir elle m'a dit aussi je t'ai imaginé lui répondre et donc le podcast toi tu l'as lancé parce que finalement t'as vu que c'était un moyen assez facile de communiquer parce qu'au début tu te disais comme tout le monde, comme toute personne qui se lance avec un podcast tu te dis c'est pas possible de faire un podcast en fait c'est un peu plus facile je parle de l'aspect technique un peu plus facile que ce qu'on pense mais par contre tout le reste le site Les réseaux sociaux, pourquoi ?

  • Kswiss

    Tu sais, c'est un truc qu'on amène en autre. Et quand tu commences à te professionnaliser et changer un peu de casquette, je dirais, dans le sens où aujourd'hui je me vois plus simplement comme un préparateur physique ou un coach, mais je me vois vraiment comme une compagnie média. Aujourd'hui, les gens me demandent Kev, tu fais quoi ? ou les gens qui ne me connaissent pas, je dis j'ai une compagnie média fitness Aujourd'hui, je me considère comme une compagnie média fitness, ce qui veut dire que je dois travailler sur mon image de marque sur les différentes plateformes, parce qu'on ne peut pas se contenter que d'une plateforme. Mais la question pour laquelle j'ai commencé... En vrai c'était par amour du partage et je pense que un de mes points forts a été du fait que j'arrive à me positionner de façon à vulgariser juste assez mais pas trop. Ce qui fait qu'on apprécie toujours le côté expertise scientifique, mais on arrive à comprendre ce que je dis. Et ça, ça a toujours été peut-être un de mes points forts. Un point fort qui est dû à la base à une lacune peut-être, dans le sens où je ne me considère pas être le plus intelligent. Loin de là, j'ai toujours appris de personnes qui étaient extrêmement intelligentes. Et j'ai lu des livres qui étaient extrêmement complexes parfois, que ce soit dans mon domaine d'expertise ou autre, parfois quand j'ai voulu simplement alimenter mon savoir. Et je me suis rendu compte qu'en fait, on a du mal à comprendre ce que ces gens Ils disent, même moi qui peut être du domaine, qui ai passé du temps à étudier ce domaine, eh bien j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent. C'est-à-dire que ça me demande énormément de travail d'analyse, de synthèse, pour pouvoir comprendre ce que la personne dit. Et souvent ce qui se passe, c'est qu'on a tendance à recracher, à répéter ce qu'on a appris, sans vraiment le comprendre. Et je ne me rappelle plus du dicton d'Einstein, mais qui disait que si tu ne peux pas l'expliquer à un enfant de 5 ans, eh bien c'est que tu ne l'as pas vraiment compris. Et moi en fait, à chaque fois que je me retrouve confronté à ces personnes qui sont extrêmement intelligentes et qui utilisent... qui est toujours des terminologies complexes, je me dis Ok, stop, stop. Je vais essayer de le vulgariser comme si j'étais un enfant à 5 ans. C'est le processus par lequel je passe et j'essaie de vraiment tout systématiser. C'est peut-être maladif chez moi, mais j'essaie de vraiment tout systématiser. Ce qui fait que j'arrive à créer des ordres hiérarchiques dans ma tête et j'arrive à mettre en place des process, un tas de processus qui me permettent de faciliter la tâche et surtout de mieux comprendre le sujet que je suis en train d'aborder. Après, j'ai voulu bien entendu partager tout ça avec... mon audience. Pas avec mon audience, parce que je n'avais pas d'audience à la base, plutôt avec celui qui voulait bien m'entendre. C'est ça que j'aimais bien avec les réseaux. Souvent, ce qui se passe, c'est qu'on a des gens qui sont de notre entourage et qui sont peut-être intéressés par ce qu'on dit, mais dès qu'on commence, tout d'un coup, ils sont moins intéressés ou ils te posent une question mais ils ne sont pas vraiment intéressés. Je me suis dit ce qui est intéressant avec Internet, c'est que ceux qui veulent écouter, écouteront. Ceux qui ne veulent pas écouter, n'écouteront pas. Donc il y a ce filtre qui va se mettre en place de manière instantanée. ce que je trouve intéressant au final, moi je vais parler, de toute façon j'ai envie de le faire, de toute façon j'aime le faire, si t'as envie d'écouter, écoute, si t'as pas envie d'écouter, t'écoutes pas et puis c'est tout. Voilà.

  • Bryan

    Systématiser, tu dis que tu veux, ou t'essayes, ou même... c'est presque maladif chez toi dans ton coin par systématiser ou par exemple concrètement dans la programmation comment est-ce que tu systématises ?

  • Kswiss

    En fait je dois toujours réfléchir à une compréhension basée sur un ordre, tout un ordre comme je dis on fonctionne par ordre hiérarchique même dans notre comportement de manière générale on est notre personnalité est dictée par un ordre hiérarchique de valeurs. Il y a des trucs qui sont plus importants pour nous qu'ils sont moins importants. Et bien entendu, chaque personne aura son individualité ici. Et bien c'est pareil dans tout ce que je fais. Dans la programmation, c'est pareil. Il y a un ordre hiérarchique à respecter. Et ensuite, j'essaie de me poser la question, est-ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps ? C'est-à-dire, l'ordre hiérarchique, les principes doivent être réplicables en tout temps. pas forcément les détails à l'intérieur de ces principes, mais les principes doivent être réplicables en tout temps. Et c'est ce qui me permet de me dire, ok, là j'ai un système qui est mis en place. ça a du sens ce que je dis ou pas ? les exercices, les noms des exercices peuvent changer, mais les méthodes peuvent changer, mais les principes règnent en tout temps tu vois en fait les méthodes les exercices etc et peu importe au final ça ne se limite pas que au monde du fitness tout ça découle de principes Et j'essaie d'organiser le tout de cette façon-là. C'est ce qui me permet de systématiser tout ce qu'on fait. Vraiment, dans tout. C'est-à-dire la façon dont je vais organiser mon agenda, la façon dont on va monter les vidéos, l'ordre que je vais utiliser dans mon podcast. Il faut que ça ait un sens. Il faut que je comprenne pourquoi je fais ça, avant ça, avant ça, avant ça. Et à partir de là, je me dis, est-ce que j'arrive à répliquer ce process en tout temps ? Oui, non, etc. On ajuste, etc. Et si je n'arrive pas à trouver la systématisation, je ne le fais même pas. Je te donne un exemple. Là, on cherche à balancer deux podcasts réguliers par semaine. Un. j'ai un agenda qui est très limité du coup on a des idées mais le premier truc qui vient en tête c'est ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps Ah oui, cette idée, elle est super. Mais est-ce que sur le long terme, c'est soutenable ? Est-ce que j'arrive à systématiser ça sur le long terme ? Si ça n'est pas, je n'ai pas envie de me lancer. Tu comprends ce que je veux dire ?

  • Bryan

    Alors là, quand tu parles de cette idée, c'est les deux épisodes par semaine ?

  • Kswiss

    Voilà, j'ai un épisode qui sort tous les jeudis et j'ai un épisode de temps en temps un peu orienté mindset qui sort quand l'inspiration me vient.

  • Bryan

    Mindset Monday, non ?

  • Kswiss

    Voilà, les Mindset Monday qui sont aléatoires. Mais si je m'engage à faire un autre épisode, soit... c'est une continuité de ce qu'on fait déjà ou alors on vient avec une thématique qui est différente mais il faut que cette thématique soit soutenable sur le long terme, tu vois ce que je dis ?

  • Bryan

    donc c'est plutôt comme ça que j'approche le tout c'est un exemple parmi tant d'autres ok et bon maintenant tu as une certaine notoriété hum mais mais hum mes idées ou par rapport à tout ce que j'ai pu emmagasiner de toi se mélangent un peu en termes de chronologie. Je ne sais plus exactement quand est-ce que tu as dit certains propos. Si je reviens sur tes clients, J'aimerais bien qu'on démystifie un petit peu cette partie des athlètes pro. On a cette idée qu'un athlète pro va s'entraîner d'une façon complètement différente que monsieur et madame tout le monde. Finalité, oui, parce qu'il va s'entraîner plus, que ce soit en termes de volume ou en termes de quantité par jour, par exemple. Mais quels sont les mythes ? Quels sont les mythes faux finalement d'un athlète pro ? Toi qui les suis.

  • Kswiss

    De la différence entre un athlète pro et un enthousiaste fitness de la population générale. Je dirais que le mythe, c'est comme tu l'as mentionné, qui est de chercher à créer des distinctions qui sont énormes en termes de préparation physique. Alors que certes, il y a des modalités qu'on va pouvoir utiliser avec des athlètes pros qu'on n'aurait pas tendance à utiliser avec. la population générale, principalement de par le fait que la population générale n'a pas les capacités athlétiques à faire le tout, c'est-à-dire simplement qu'on irait trop vite, trop tôt pour cette personne-là, mais éventuellement si on a un bagage sportif comme moi, je peux faire la même chose qu'un athlète pro. Aujourd'hui je ne suis pas un athlète pro, mais j'ai les mêmes conditions physiques qui me permettraient de faire face aux mêmes contraintes. Donc je dirais que l'erreur qu'on fait c'est de penser qu'il y a un entraînement pour... L'athlète qui est totalement différent de celui qu'on pourrait utiliser pour la population générale, alors qu'on reste à représenter peut-être 20% de différence, et les 80% la base reste la même. On pose la fondation de la même façon parce qu'à 80% on va entraîner l'être humain avant tout. Et les 20%, là on parle vraiment du côté athlétique en plus, que l'on va chercher à rajouter chez l'athlète qui va m'engager. Alors que pour la population générale... on n'a pas les mêmes objectifs. On ne cherche pas la performance. Les 20% de performance, c'est ce qui va différer dans les méthodologies qu'on va utiliser. Pas tant dans l'exercice, mais plutôt dans l'exécution des exercices. C'est vraiment des détails techniques, mais ça donne une image plus ou moins de cette différence-là. Après, c'est des gens comme toi et moi, des athlètes, c'est des satsumas. Ils ont besoin de repos, ils ont besoin de dormir, ils ont besoin de manger. Les règles de base restent les mêmes au final.

  • Bryan

    C'est une question de priorité, discipline, professionnalisme.

  • Kswiss

    C'est ça, c'est leur métier, il y a la performance. Moi, j'ai une approche différente parce qu'aujourd'hui, je ne pense pas qu'on m'engage pour... C'est compliqué ce que je vais dire. Parce qu'on m'engage pour augmenter leur performance, mais je pense que je mets vraiment l'accent sur l'aspect longévité. Et c'est ce qui a fait ma réputation. Ma réputation a été créée par le fait que j'arrive à allier performance et longévité. J'arrive à trouver le juste milieu. De la même façon que j'arrive à trouver le juste milieu entre je vulgarise assez, mais je ne vulgarise pas trop. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai 50% de clients qui sont des professionnels du sport et de la santé, qui apprécient le fait que je vulgarise, mais pas trop. Et de l'autre côté, j'ai tout. tous les enthousiastes de sport qui ne sont pas des professionnels et qui apprécient le fait que je vulgaise juste assez. Tu comprends ? Donc, c'est ça. Normalement, de manière générale, on aurait tendance à opposer la performance à la santé. Et c'est le cas, à un certain degré. Mais moi, dans mon environnement, je cherche à créer un environnement qui permet à l'athlète d'exceller dans sa performance sans jamais compromettre sa longévité et sa santé. J'essaie au contraire d'augmenter sa longévité. C'est ça mon but en tant que préparateur physique. Et si je venais à me focaliser même sur un truc, j'aurais tendance à préférer ou prioriser la longévité. plutôt que la performance. Parce que la performance, c'est long. On parle des athlètes du top 1% des gens avec qui je travaille. La performance, c'est long. Maintenant, j'ai envie que tu sois performant sur le long terme. Donc si je venais à me focaliser que sur un truc, bien que je n'ai pas à faire ce choix-là, eh bien j'aurais tendance à prioriser la longévité. Et je pense que c'est mon point fort, et c'est ce pourquoi j'ai eu des résultats que j'ai eus à l'heure actuelle avec les athlètes avec qui je travaille, et avec qui je travaille, en présent.

  • Bryan

    Il y a plein de thématiques qui me viennent. En l'occurrence, un point important, je pense, et tu en parles souvent dans ton podcast, c'est que généralement, on va idéaliser les athlètes pros dans le sens où on va se dire qu'eux sont sains. Justement, parce qu'esthétiquement, pas tous. Typiquement, l'UFC, les poids lourds, même en boxe anglaise. Tu ne te dis pas qu'il a l'air sain, certains d'entre eux. Mais généralement, des Cristiano Ronaldo, des Usain Bolt, on les voit et on se dit qu'ils sont sains, tout se passe bien pour eux. Alors que j'ai un bon exemple en tête où... Je n'ai plus son nom. C'est un ancien coureur semi-marathon. Il avait fait le record... aux US, en dessous d'une heure, ça fait quelques années, et il parlait, je ne sais plus combien de temps, il parlait, en fait il disait que quand il était à ce niveau-là, son taux de testostérone était au plus bas qu'il ait jamais eu auparavant, et puis vraiment au niveau de la santé, c'était nul. Et maintenant il est très costaud, il continue à faire certains challenges, mais il a repris. justement une masse musculaire on va dire, enfin bon, beaucoup plus que la normale, mais voilà c'est pour vraiment dire que, effectivement enfin plutôt performance n'est pas égale à santé et ça c'est hyper important

  • Kswiss

    Non c'est clair, il faut se dire que les athlètes, c'est le prix qu'ils payent, leur santé c'est le prix qu'ils payent, à un certain degré mon but c'est de diminuer le coût justement de cette santé parce que enfin c'est Un athlète, on parle de personnes qui ont une capacité à endurer des contraintes qui vont au-delà de ce que la personne lambda pourrait endurer. Vraiment, c'est ce qui fait la différence. La plupart des athlètes, comme tu l'as dit, on pense qu'ils sont sains, qu'ils vont bien, etc. Alors que l'aspect externe est attrayant, mais à l'intérieur, on ne sait pas ce qui se passe. Il y a plein de dysfonctionnements, il y a des douleurs, il y a plein de trucs qui ne vont pas. Il faut être attention quand on cherche. Ça a idéalisé justement, on ne sait jamais ce que ces personnes-là vivent. Même moi, j'étais parfois à des points où j'étais dans ma meilleure forme physique. tout allait bien alors qu'en vrai à l'intérieur ça allait pas. J'ai des dysfonctionnements au niveau de mon tube digestif, je vivais avec des niveaux de stress qui étaient très élevés, etc. Donc c'est pour ça qu'il faut faire attention à cette image externe et c'est pour ça aussi que mon message aujourd'hui dans l'industrie du fitness va au-delà du côté esthétique, va au-delà du côté performance. Mon but c'est d'aller le tout encore une fois, du mieux qu'on peut. après dans la vie tout est un trade-off tout est un échange comme je le dis dans le podcast avec mon gars Ebi shout-out à Ebi

  • Bryan

    Abimanga on est ensemble j'allais ici justement j'allais te demander tu dis que chaque choix est un compromis et quel est le trade-off quel est l'échange que toi tu fais oh

  • Kswiss

    Dans quoi ? Dans mon développement en tant que professionnel, en tant que marque, etc. C'est clairement ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale.

  • Bryan

    C'est ça ta vie sociale ?

  • Kswiss

    C'est ça ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale. Je n'ai pas de happy hour. Je vois mes potes une fois tous les trois mois. Un samedi pendant deux heures et après je dois rentrer. C'est ça. Tu ne peux pas tout avoir. Il faut être en paix avec les décisions. tu prends. Et aujourd'hui, c'est le compromis que j'ai décidé d'avoir. Peut-être qu'il va changer. Je pense qu'il va changer. Mon but, c'est que ça ne reste pas comme ça. J'ai envie d'avoir une vie sociale. J'ai envie d'apprécier ces moments aussi. Mais je suis conscient que dans la vie, on ne peut pas tout avoir quand on le souhaite. Donc, il y a des phases. C'est comme dans... Encore une fois, il y a des principes qui sont transversaux. C'est comme dans le sport. Il y a des phases de développement. Et pendant ces phases de développement, on doit se focaliser à 100% sur la chose qu'on cherche à développer. Et il y a des phases de maintenance. On peut maintenir un truc long. lorsqu'on l'a développé. Et la phase de maintenance demande beaucoup moins de temps à investir, beaucoup moins d'énergie pour maintenir la qualité, la chose, etc., qu'on a mis du temps à développer. C'est là que ça devient intéressant. Je sais que, et là, je fais le travail en amont pour que plus tard, je puisse justement relaxer et profiter de ma vie sociale, etc. C'est le compromis que moi, j'ai décidé d'avoir. Ce que je ne souhaite pas compromettre, c'est ma vie de famille avec mes enfants. J'ai deux enfants à l'heure actuelle. Ça, c'était vraiment une priorité. Je sais que dans le temps, parfois ça va arriver, mais sur le moyen, long terme, jamais, je ne compromettrais jamais ça. Ça c'est très important pour moi. Et j'essaie de maintenir au mieux ma santé physique aussi, c'est dur, mais j'essaie d'être strict aussi là-dessus. Parce que j'ai un rôle à montrer envers mes progénitures, de un, c'est important, envers mon entourage proche et envers les gens qui me font confiance. Donc c'est important pour moi de toujours être à l'aise. l'image de ce que je prêche. Je l'ai toujours dit, moi, je suis le cordonnier bien chaussé. C'est important pour moi. Je n'aime pas le dicton de les meilleurs cordonniers sont les moins bien chaussés. Moi, c'est l'inverse. On remixe les dictons, on ne veut que écouter les cordonniers qui sont bien chaussés. Et je vais m'efforcer en tout temps à être le cordonnier bien chaussé, à montrer à travers l'exemple. Et au moment où je ne pourrai plus le faire, je pense que je me positionnerai différemment.

  • Bryan

    Ça me parle beaucoup ce que tu dis. C'est tant Ces temps, j'en parle beaucoup, je parle beaucoup de ça, justement de ces compromis. Et comme toi, je ne vois pas beaucoup mes potes, ma famille. Puis c'est constamment des échanges que j'ai avec ma femme aussi, avec certains potes, quand je les vois. Et puis, je ne l'avais jamais posé comme tu l'as posé. Donc c'est pour ça que ça me parle vraiment beaucoup. Là, j'ai un cousin qui vient de signer à l'athlétique de Bilbao. Il a 18 ans, il est tout jeune. Il commence, c'est son rêve et il donne tout. Il est très discipliné pour ça. Et on a parlé de ça. Il est en Suisse pour un mois et ensuite il part à Paris. Il est né là-bas et on parlait de ça. Je ne sais plus pourquoi il m'a posé la question. Il est chez un de mes oncles et je me rendais compte que cette année, je n'ai pas encore vu cet oncle-là. On a parlé de compromis et il m'a dit tu as déjà dû ou est-ce que tu t'es déjà dit ? Cette personne-là, cet ami-là, je ne le vois plus parce qu'on n'est pas du tout dans la même vibe, si je peux dire ça comme ça. Et je lui dis, et toi si ça ne t'est pas encore arrivé, ça t'arrivera. Parce que maintenant il passe pro.

  • Kswiss

    à son niveau, il n'est pas encore où il veut être, mais il passe déjà pro. Là, maintenant, tous ses coéquipiers sont dans le même environnement que lui. Alors qu'avant, il était encore un amateur. Donc, on va dire qu'il était au top de ce rang-là, avec des gens qui se disaient, oui, j'aimerais bien être un jour peut-être pro, mais comme tous nos potes qui voulaient être un jour pro.

  • Bryan

    Je disais juste,

  • Kswiss

    je rêve. comme quand j'étais petit je rêvais d'être acteur j'ai jamais rien fait pour et donc ça me parle énormément ce que tu dis je te remercie de l'avoir articulé de cette façon là avec plaisir Ce prix à payer dont tu parles dans le sport avec la performance, ça me fait penser. Et toi, tu le vis aussi parce que finalement, tu as cette double casquette où, comme tu l'as dit, tu prêches cette parole-là. Donc, tu dois agir en conséquence. Donc, tu dois rester physiquement fit. et d'un autre côté tu développes un business tu veux qu'il se développe donc tu vois je sais pas, je vais plutôt te poser la question par exemple moi je me suis j'ai l'impression qu'aujourd'hui J'aime pas trop refaire l'histoire avec des si et du conditionnel, mais avec la discipline que j'ai aujourd'hui, je parle de manière générale, on retourne 20 ans en arrière et on met dans un sport, et je me dis que ça pourrait le faire. J'ai aucun regret. Je suis heureux où je suis, j'ai des objectifs et je vais les atteindre, mais c'est juste... Je me dis... quand t'es un sportif pro comme par exemple mon cousin qui débute et qui a 18 ans et on en parlait il disait maintenant, lui il doit garder sa discipline mais par contre son environnement il est plus facile il m'a dit dans l'infrastructure où il est, il y a des physios il y a des coachs sportifs ils ont buffet et c'est un buffet sain à midi donc ils mangent là-bas 8 terrains de foot, avant il y en avait 2 il y a 2 feats Tout est mis pour que s'il ne se blesse pas et s'il continue avec sa discipline, normalement il va y arriver. Toi qui es dans le monde du sport, tu es toi-même un athlète, et en même temps, je me répète un petit peu, tu as ton business. En termes de santé, tu le vois bien qu'avoir un business, c'est dégradant. En plus, tu as des enfants et tu en as parlé, donc tu ne dors pas beaucoup. J'espère que tout le monde le sait. En tout cas, si tu penses un petit peu à ta santé, tu sais que c'est important de dormir 7 à 9 heures par nuit. chose que je ne fais pas tout le temps non plus, alors que je sais. Mais les heures ne suffisent pas en une journée pour faire un podcast et dans une startup avoir la boîte avec mon père. Donc pour toi, c'est OK d'avoir ce prix à payer, dans le sens que tu ne te dis pas que tu bousilles un petit peu ta santé parfois.

  • Bryan

    Non, bien sûr, il y a des moments où je me dis que je dois faire des changements. Maintenant, je sais que... Il faut être honnête avec soi-même aussi. Il y a des choses qu'on peut optimiser. Et c'est le premier truc à faire avant de chercher à éliminer. Qu'est-ce qu'on arrive à optimiser ? Est-ce que j'arrive à me coucher un peu plus tôt ? Quelle routine je peux mettre en place pour me coucher un peu plus tôt ? Parce que oui, certes, on a ses obligations, mais on a aussi de mauvaises habitudes. Le premier truc à régler, c'est ça. Est-ce que j'arrive à me débarrasser de certaines mauvaises habitudes ? Ce qui va me permettre ensuite d'optimiser mon temps et de le dédier aux choses qui vont me permettre d'être productif dans les différents secteurs. dans lesquelles j'agis. Donc ça, c'est le premier truc à considérer. C'est ce que j'ai considéré, bien entendu. Aujourd'hui, j'ai un temps qui est très limité. Donc j'essaie de l'allouer vraiment uniquement aux projets qui, selon moi, vont être productifs et qui vont être bénéfiques à mon développement personnel ou au développement de mon business. Donc c'est vraiment ça. Après, je sais que... J'en paye le prix. Je suis passé d'un gars qui s'entraînait 7 fois par semaine à m'entraîner 3 fois dans la semaine. Je suis content. Si je m'entraîne 3 fois, de manière générale, c'est 2 fois. J'ai beaucoup d'empathie aussi pour les gens qui n'avaient pas ce bagage que j'avais et qui sont passés de s'entraîner 2 fois à 0 fois parce que moi, je suis passé de 6-7 fois à 2 fois. Je sais ce que c'est. Mais encore une fois, rien n'est pour toujours. Je pense que ce qu'il faut faire, c'est savoir mettre un stop à un moment, ou délimiter justement et se dire... Ok, je vais le faire jusqu'à cette durée. Mais si on le fait, si on reste coincé dans cette boucle infernale, ça ne sert à rien. Tu vois, je te donne un exemple. Moi aujourd'hui, Kswiss, ce n'est pas simplement Kswiss le personal trainer, le préparateur physique. Aujourd'hui, Kswiss Fit, c'est une entreprise avec cinq employés. Donc il n'y a pas que moi. Il y a plusieurs personnes qui dépendent aussi de mes performances et je dépends de leurs performances aussi. Et avec certains, je leur ai dit, les gars, on a une année pour faire en sorte qu'on atteigne X, Y objectifs. Sinon, je vais reprendre mon activité en étant un peu plus relax. Et c'est ça, j'ai délimité une timeline en me disant, je pense que sur cette année, je suis prêt à endurer tel niveau de stress. Si ça ne fonctionne pas, fuck it, j'aurais essayé. Mais je ne vais pas m'infliger un stress supplémentaire juste parce que mes ambitions sont trop grandes et le compromis, ici, ce serait ma santé, ma vie sociale, ma vie de famille, etc. Pour moi, ce n'est pas un prix que j'aimerais payer sur le long terme. Donc, je me fixe vraiment des deadlines et je me dis, ça, ok, je suis en paix avec le fait de souffrir pendant une année. Mais les gars, on a une année. Make it work. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, au final. Et je pense qu'on doit faire ça. Finalement, on doit se mettre parfois un coup de pied au cul et se dire, Hey, j'ai ce ton-là. J'aime bien Elon Musk qui disait un truc du style... En gros, si tu te laisses six ans pour faire un projet, ça va te prendre six ans. Si tu te laisses six mois, ça va te prendre six mois. C'est ça. C'est véridique au final. Quand tu es dos au mur, tu es obligé de trouver des solutions. Et souvent, moi, ce que j'ai appris dans ma vie, c'est de me forcer à être dos au mur. Je me lance dans les trucs quand je ne suis pas prêt. Aujourd'hui, les gens veulent attendre d'être prêt. Moi, c'est l'inverse. Je sais que ça va me forcer à faire les trucs que je ne sais pas faire, ce qui va me forcer à apprendre, ce qui va me forcer à passer au next. step au next level éventuellement et c'est comme ça que tu progresses. Et moi-même, dans mon domaine, c'est ça mon domaine. Il y a des gens qui me payent juste pour se dire si je l'ai payé, je dois venir. Et moi-même, j'ai payé des coachs aujourd'hui en disant je le paye, je dois venir. Si c'est ce que ça me coûte pour que je puisse accomplir la tâche, eh bien, c'est un prix qui vaut la peine d'être payé. T'as des chances ?

  • Kswiss

    Complètement. Donc cet objectif dont tu parles de une année, t'as cet objectif-là ?

  • Bryan

    On est dedans.

  • Kswiss

    In, full in. All in. Donc quel est cet objectif ?

  • Bryan

    Là, c'est des chiffres. Je ne vais pas chercher à les quantifier ici exactement, mais peut-être que quand ça sera fait...

  • Kswiss

    On parle finance, on parle audience...

  • Bryan

    On parle deux. On parle finance, on parle audience, on parle audience... Impact, c'est plus dur à mesurer, mais d'une certaine façon tout est un peu corrélé. Donc impact, finance, audience.

  • Kswiss

    Audience de manière générale, donc Youtube, Vodk.

  • Bryan

    Effectivement,

  • Kswiss

    c'est ça. Et donc là, ton équipe, 5 personnes ?

  • Bryan

    5. On a mon vidéaste, Nabil. On a ma coach assistante.

  • Kswiss

    Qui est là aujourd'hui.

  • Bryan

    Ma coach assistante.

  • Kswiss

    Non, je dis Nabil.

  • Bryan

    Nabil qui est là aujourd'hui, qui est là, qui nous regarde. Qui n'est pas vidéaste au final. C'est ça qui est intéressant. C'est mon responsable ou directeur de création de contenu. En fait, les gens qui travaillent avec moi sont ce que je considère être des boss, des professionnels à 100% dans leur domaine pour me guider. Le rôle de vidéaste, c'est un gars qui tient la caméra. Et moi, c'est ce que je ne voulais pas. C'est un gars qui vient et qui tient la caméra. et je lui dis quoi faire. Non, moi j'ai envie qu'un gars me dise quoi faire. C'est ça son rôle. C'est ce qu'il fait très bien d'ailleurs. Et voilà, c'est ça. Donc j'ai ma coach assistante, pareil. J'ai du coup Sandy et Sarah qui s'occupent du côté administratif. Il y a moi dedans, si on me compte dedans. Et j'ai une team sur le côté qui travaille sur le côté un peu management. Mais ça c'est en annexe. Et j'ai mon manager des opérations. Donc on m'inclut en moi, ça fait six. Et la team annexe, ça fait sept. 7. Pour des contrats annexes.

  • Kswiss

    Quel management ? Tu parles de quoi ?

  • Bryan

    C'est pour des contrats de collaboration. C'est eux qui s'occuperaient des contrats de collaboration avec des marques, etc.

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Pardon ?

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Oui, c'est un truc avec Philips, avec Sony. C'est eux qui devraient négocier ces aspects-là. Chacun a un rôle bien précis. Le manager des opérations, c'est lui qui est censé... J'ai organisé la team. En fait j'ai voulu tout déléguer. Parce que je suis arrivé à un stade où j'en avais trop dans ma tête. Je devenais fou, j'ai des idées, l'administrative ça ne suive pas parce que je n'arrive pas à suivre. La création de contenu, je suis limité parce que je passe des heures à faire... des montages, des trucs comme ça, alors que quelqu'un pourrait le faire beaucoup plus rapidement que moi et mieux que moi. Et je n'arrive pas à optimiser également le rendu à l'image parce que je ne suis pas censé être devant et derrière la caméra. Donc c'est ça, en fait. J'ai cherché à tout optimiser avec le luxe de pouvoir le faire parce que j'avais toutes ces casquettes au début. Donc c'est ça, c'est ce qui est bien. C'est que je sais. Je sais si j'engage un créateur de contenu, je l'ai fait. Si tu me dis que ça me prend 4 heures, je dis comment ça, moi ça me prend 3 heures. Comment ça, toi, ça te prend 4 heures ? Tu vois ce que je veux dire ? Si tu ne fais pas mieux que moi, plus rapidement que moi, c'est qu'il y a un problème. C'est ça au final. L'administratif, c'est ça, mais moi aussi ça me prend 1 heure. Comment ça, toi, ça te prend 1 heure ? Moi qui suis une brêle à ça, ça me prend 1 heure et toi aussi il y a un problème. C'est ça qui est intéressant au final, c'est que j'ai été dans toutes ces positions et je sais fixer certains standings. Et c'est ce qui est intéressant. Après, j'apprends aussi et je suis en paix avec le fait de déléguer aussi avec les gens avec qui je travaille à l'heure actuelle parce que je trouve que le travail est bien fait. Donc, je suis content et j'ai hâte de voir où on peut ramener le tout.

  • Kswiss

    Il me semble que je t'ai entendu parler d'un associé une fois.

  • Bryan

    Par le passé ?

  • Kswiss

    Par le passé. Qui t'avait fait un peu revenir ici.

  • Bryan

    Exact. Je suis venu aux Etats-Unis et j'ai mon ancien associé, un partenaire qui m'avait appelé pour ouvrir une salle de sport. Et moi, je ne voulais pas revenir à la base. Mais j'ai décidé de revenir parce que c'était une opportunité et puis j'étais dans des situations là-bas où je vivais beaucoup d'aventures, on va dire ça comme ça. Et du coup, je suis revenu, on a lancé la salle de sport ici, puis après on s'est séparés au bout de deux ans et demi, je crois. Et après j'ai fait mon aventure solo et c'est là que ça a décollé en fait. Comme quoi des fois dans la vie, il faut se débarrasser de certains trucs pour prendre son envol.

  • Kswiss

    C'est clair.

  • Bryan

    C'est comme ça.

  • Kswiss

    Les chines dans le pied.

  • Bryan

    C'est ça le boulet. qui te traînent. Sans manque de respect à lui, on est en bonne relation, en bon terme. Mais des fois, c'est ça, tu es trop occupé à faire un truc alors que tu pourrais dédier cette énergie à créer un truc encore plus grand. Et au fond, tu le sais. En tout cas, moi, je le savais. Comment dire en anglais ? God works in mysterious ways. Dieu fonctionne de manière mystérieuse. t'arrives à un moment opportun. Tu connais l'histoire du fermier chinois ?

  • Kswiss

    Du fermier chinois ?

  • Bryan

    Ouais écoutez, le Mansel Monday, j'ai fait l'histoire du Mansel Monday, tu vas kiffer celle-là. C'est intéressant.

  • Kswiss

    De quand ?

  • Bryan

    Je sais pas, je crois que j'ai appelé le fermier chinois ou un truc comme ça, mais c'est un dicton, une histoire justement d'un…

  • Kswiss

    Ok, disons pas plus, on va le mettre dans les show notes, dans les notes de l'épisode. Parce qu'à ce propos, moi j'ai un nouveau… Aujourd'hui, je n'ai pas de site internet. Et avec notre épisode, je vais lancer mon nouveau site, notre nouveau site. Et donc, j'aurai enfin des vraies notes, comme un vrai podcast, où tu as vraiment les notes, où tu peux mettre les références des livres, des invités, etc. Ça fait très longtemps que je veux le faire. Et donc là, enfin, avec un pote, un Denis Guedet. dans cette partie-là. On pourra mettre le lien aussi du fermier chinois. Parfait. Tu as cité Elon Musk. Je t'ai entendu aussi citer Nassim Taleb. C'était dans le podcast Dedicated. Tu as parlé de Nassim Taleb. Taïwa, le noir ici.

  • Bryan

    Juste celui-là.

  • Kswiss

    Juste celui-là, oui. Qui t'inspire ? Parce que, avant que tu me répondes, est-ce que Naval Ravikant t'inspire ? c'est le gars qui a créé la tech indien américain exactement il a été élu ça a été le meilleur investisseur pendant quelques années et je te pose la question parce que j'ai récemment lu ça fait très longtemps que je l'avais dans les recommandations de livres pas lu, je l'ai écouté euh j'ai oublié le nom de son livre qui est gratuit d'ailleurs en fait c'est pas lui qui l'a écrit c'est une personne qui a collecté tout ce qu'il trouvait à propos de Naval Ravikant et qui en a créé un audiolivre et il est gratuit et Naval Ravikant a décidé de le laisser gratuit parce qu'il voulait un peu comme ta mission impacter le plus de monde de manière gratuite donc tout le monde peut l'écouter Naval Ravikant J'ai un blanc. Bref, tu tapes Naval Ravikant et tu trouveras cet audio-livre qui est gratuit. Et lui parle beaucoup justement du choix. trades-off justement de ces échanges et donc j'étais persuadé que tu connaissais franchement j'ai regardé une fois une interview de lui avec Joe Rogan peut-être 20 minutes 30 minutes mais j'ai entendu parler de lui énormément une fois de Almanac le livre sinon ben Tu avais fait un zoom pour 2000 francs avec Alex Ormozzi. Oui, j'étais sur Facebook. Ok, Facebook. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

  • Bryan

    Ce n'était pas moi, je faisais partie. Je n'étais pas en direct avec lui. C'était un groupe Facebook qui faisait du business. Les gars ont organisé un call, etc. Et lui, c'était au tout début. Donc, moi, j'ai fait partie du call. et puis il parlait justement à l'époque il n'était pas réseau social en fait donc il parlait des Facebook Ads et de tout ce de toute cette création de business et de comment promouvoir son business à travers ses Facebook Ads etc etc donc ce discours il a complètement changé en fait parce que là il s'est attardé sur le branding et sur le fait de s'exposer moi je te parle de ça, le gars il avait même pas 5000 followers sur Instagram quand j'ai découvert. Et du coup, son discours est plus orienté justement sur le fait de s'attarder sur son branding personnel, parce qu'il a compris la valeur qu'il y avait derrière ça. Et plus sur le fait de bombarder des pubs, Facebook, etc. avec cette affiliation avec ClickFunnels. Russell Brunson, je crois. Et voilà, c'était plus ou moins ça.

  • Kswiss

    Ok, et sinon, qui t'inspire ?

  • Bryan

    C'est dur, j'ai toujours du mal à répondre à cette question en fait. Parce que moi je cherche à m'inspirer en fait. C'est bizarre quand je dis ça comme ça et ça a l'air égocentrique mais ça ne l'est pas. C'est qu'il y a toujours des gens qui m'inspirent dans différents domaines. Et ça va vraiment dépendre, ça va varier en fonction du domaine. Un truc que j'ai appris en atteignant des niveaux un peu plus élevés, que ce soit dans le relationnel, dans les environnements dans lesquels je me suis trouvé, ou des niveaux de performance, que ce soit fitness ou autre, je me suis rendu compte que... C'était bien d'atteindre ces sphères plus élevées ou de contourner ces gens dans ces sphères plus élevées. Mais s'il y avait des lacunes au niveau des autres sphères, pour moi, ce n'était pas représentatif du succès. Ce n'était pas représentatif de l'image que j'aimerais transmettre comme étant l'image qui inspire le monde. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire que tu peux être très fort et tu m'inspires de par tes prouesses dans le monde du business. Mais s'il n'y a aucune prouesse... dans le monde impact social, relationnel, etc., ça ne m'intéresse pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Si tu as excellé dans le relationnel, mais que toi, tu n'es pas inspirant de par la santé que tu dégages, etc., ça ne m'inspire pas. J'ai du mal à trouver cette personne qui arrive à combiner toutes ces formes-là de succès et de modèles d'inspiration. Moi, c'est ça. Aujourd'hui, j'aimerais inspirer à ça. J'aimerais être cette personne qui dit, on dit Kev, Je m'inspire. Tu m'inspires en tant que père, tu m'inspires en tant qu'ami, tu m'inspires en tant que personne qui a réussi dans le business, tu m'inspires en tant qu'athlète. Moi, j'aspire à ça. Et je n'ai pas trouvé encore quelqu'un qui remplit tous ces critères-là. Du moins, je ne la connais pas. Mais j'aimerais la connaître. Et voilà, mon objectif à moi, c'est ça. Je suis conscient que, de toute façon, c'est ma règle de base. Moi, je ne veux pas être bon à 100% à quoi que ce soit. Moi, je suis OK avec le fait d'être bon à beaucoup de choses à 80%. C'est ma philosophie de vie. Et c'est pourquoi je parle plusieurs langues, peut-être à 80%, 85%, et pas une langue parfaitement à 100%. Et pareil dans mon sport, et ça a toujours été ma philosophie, et aujourd'hui c'est un modèle qui est à la mode. C'est à la mode, mais moi à l'époque, on me crachait dessus. Quand je disais non, moi j'ai pas envie d'être le gars qui ne lève que des grosses barres. Moi j'ai envie de le gars qui lève des grosses barres, qui saute haut. qui court vite, qui est endurant, qui a l'esthétique et qui est mobile. Les gens me disent, mais t'es un ouf, ça n'existe pas, etc. Aujourd'hui, c'est le modèle qui a la mode. Tu comprends ce que je veux dire ? Moi, je te parle de ça il y a 8 ans, 10 ans. C'est pareil. Je sais que je ne serai jamais le gars qui lève la plus grosse barre. Je sais que je ne serai pas le gars qui saute le plus haut. Je sais que je ne serai pas le meilleur boxeur. Mais je suis un compétiteur sérieux sur tous ces aspects. Et c'est ça, au final, qui m'inspire, moi, et qui j'aspire à être. Donc, voilà. Tout un détour pour te dire que je n'ai pas trouvé la personne qui m'inspire. 100%, mais différentes personnes vont m'inspirer dans leur domaine d'activité.

  • Kswiss

    Je cherche aussi cette personne-là. Voilà,

  • Bryan

    on le cherchera ensemble.

  • Kswiss

    Ouais, je... Il y a beaucoup de... Dans tout ce que tu dis, je l'ai déjà dit, je me répète encore une fois, mais qui me parle énormément. Moi, je ne me suis pas encore fixé une deadline très précise, et elle est plus longue qu'un an, de par une startup qui s'appelle SolarSplit, et là, on a un plan, on va dire... financier, une stratégie qui fait que c'est plutôt 2028-2029 que dans un an par rapport à des levées de fonds, par rapport à pas mal d'aspects à ce niveau là. Pareil pour l'entreprise qu'on a avec mon père dont je te parlais avant, Will.i Telecoms, qui est vraiment la plus, on parle PME, un peu plus traditionnelle, tu vois, donc qui prend un peu plus de temps à se développer et... ma problématique c'est que justement je suis avec sur deux activités pro plus le podcast qui sont les trois et plus moi donc on va dire il y a quatre aspects que je veux développer et c'est le bordel c'est justement ce que tu disais avant maintenant tu t'entraînes trois fois par semaine toi tu as développé toute cette partie physique donc maintenant tu maintiens ça c'est un point que j'avais entendu dans le podcast dont je te parlais avant de Mind Pump Podcast qui est ce podcast aux US numéro 1 en health and fitness où eux disent beaucoup ça je crois que justement un des host un des hôtes, Sal je crois qu'ils s'entraînent pareil 3-4 fois par semaine et ils sont très orientés full body pour justement hum comment... maintenir, mais activer plusieurs fois par semaine un groupe musculaire, etc. Et donc moi je suis vraiment en développement partout, parce que physiquement je ne suis pas où j'aimerais être, dans les entreprises je ne suis pas non plus où on n'est pas, où on aimerait être, dans le podcast je suis encore plus bas que dans les autres aspects, et la raison pour laquelle je te dis ça, ça me parle énormément, mais par contre toi au niveau du business là tu te laisses un an et ensuite est-ce que potentiellement là je reprends un épisode que tu avais fait avec deux de tes potes début 2023 je n'ai plus le renom C'est un peu égal. Et tu dis qu'aujourd'hui, si tu pouvais enlever tout le stress, gagner 50% de moins,

  • Bryan

    je le ferais.

  • Kswiss

    Oui, tu le ferais.

  • Bryan

    Oui, parce que je valorise différents aspects. Je me suis donné un an. Pour recontextualiser, je me suis donné un an parce que j'ai le luxe de le faire. C'est-à-dire que je n'ai pas la nécessité... de me fixer les échéances que je me suis fixé avec une team. Dans le sens, j'ai un business qui, moi, en solo, pourrait très bien tourner. Et je pourrais vivre plus que confortablement, être dans le top 1% en Suisse. C'est-à-dire que si je pars à l'étranger, je suis dans le top 0,1% en fonction d'où je pars. Et vivre confortablement sans stress, en fait. Des fois, tu te dis, mec, je pourrais être sous les cocoutiers, à siroter une noix de coco. Je fais du cou, du soleil, du jogging, je fais 3 heures de taf par jour. Je pourrais, je suis à ce stade moi là aujourd'hui. Mais au final, j'essaie de me recentrer et de me dire quel est mon objectif, pourquoi je fais ça à la base. Ce n'est pas pour l'aspect financier à la base. Bien entendu qu'on doit y songer et je suis orienté business, je suis un hustler de base. C'est ce qui me définit. Mais j'ai envie d'impacter un maximum de gens et d'inspirer un maximum de gens positivement. C'est mon but à la base, des bases. Et je ne dois jamais perdre ce focus. Donc la question qui se pose ensuite, c'est comment je fais pour atteindre cet objectif ? Je dois m'entourer de personnes pour que je puisse propager encore plus ce message. et à condition que je ne compromette pas trop les éléments qui sont importants pour mon bien-être, eh bien, je vais essayer de pousser le tout. Et si à un moment ou à un autre, je sens que c'est trop, eh bien, je serai en paix avec le fait de dire Eh, moi, j'ai essayé de faire ça. Je suis content avec ce que je suis en train d'impacter à l'échelle ou peut-être à la vitesse à laquelle j'impacte le tout. et je vis avec moins de stress parce que le stress c'est horrible. Je pense qu'aujourd'hui les plus grands businessmen au final sont ceux qui arrivent à gérer le plus de stress en comparaison aux autres. et moi je suis pas sûr de vouloir ça j'ai vu des gens qui avaient en fait c'est marrant moi je suis un personal trainer j'ai entraîné des gens très fortunés j'ai un carnet d'adresses même moi des fois j'hallucine je me dis comment je me suis retrouvé dans ces milieux c'est que grâce à mon métier et j'ai vu des gens qui avaient tout l'argent du monde on se le dit concrètement la plupart des gens ne se rendent pas compte de ce que c'est un milliardaire mais quand j'ai commencé à travailler avec des milliardaires je me suis rendu compte qu'il n'y a rien qu'ils ne peuvent pas avoir Un milliardaire, il n'y a rien qu'un milliardaire. C'est un truc de ouf même de penser comme ça, en fait. Et je me suis dit, ouais, mais il n'y a pas de limite, en fait, à ce jeu. Tu vois ce que je veux dire ? J'étais même avec des clients qui pèsent des centaines et des centaines de millions et qui disaient, je dois acheter ce truc parce qu'il y a l'autre gars là qui est plus riche que moi qui va acheter. Moi, je suis là, quoi ? Le gars qui est plus riche que toi qui va acheter ? Je me suis dit, mais on est où, tu vois ? C'est un jeu qui est infini, en fait. Mais tu dois mettre une fin à ce jeu-là. A quel moment tu te dis, c'est bon, j'ai assez. Après tu fais des milliards certes, mais t'es esclave de ton business. Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut la peine de compromettre ta vie familiale, la relation que tu vas avoir avec tes enfants, etc. ? Non. Donc c'est toi qui fixes ton ordre de priorité, c'est toi qui fixes tes deadlines. En tout cas, moi j'ai fixé les miennes. Et je sais ce que je suis prêt à tolérer en tant que stress, ce que je suis prêt à faire, ce que je suis prêt à compromettre. Et c'est ça au final. Je suis en paix avec mes décisions. Et le jour où je prends une décision qui pivote complètement de là où je suis en train d'aller, je serai en paix avec cette décision également. Aujourd'hui c'est ça. Ce qui me fait prendre une décision, c'est ce facteur paix, tranquillité d'esprit. Si ça m'amène la tranquillité d'esprit, c'est que c'est la bonne décision. Si ça coûte ma tranquillité d'esprit, c'est que ce n'est pas la bonne décision. Aussi simple que ça. Ça te parle ? Oui. Tu vas lâcher la start-up. Allô papa, en fait, tu sais quoi ? Laisse tomber, je me focalise sur le podcast à 100%. Mais c'est comme ça, tu vois, tu ne peux pas tout avoir. C'est le game. Il faut juste ne pas tout avoir.

  • Kswiss

    C'est clair. C'est pour ça que je t'ai dit, je ne sais pas aujourd'hui combien de temps, en tout cas c'est clair que j'ai cette vision aussi à un moment donné. C'est pour ça que je t'ai dit, ça me parle vraiment beaucoup ce que tu dis et ce que tu me dis. Moi aujourd'hui je vis de cette façon-là et j'ai les compromis, je ne vois pas mes potes et je ne vois pas ma famille, mais je ne veux pas ça toute ma vie. Après une question que je me pose et je me demande si ça a l'air d'être très clair aussi parce que toi tu le vis et tu le vois. de par tes clients mais je me demande vraiment et j'espère vraiment et je pense vraiment que je ne vais pas changer dans ce sens là mais que justement quand tu commences à accumuler une certaine richesse fortune etc si en fait t'es tellement engrainé là-dedans que tu te rends même plus compte et juste tu continues cette course à avoir toujours plus ou à vouloir toujours plus mais sans trop y penser il

  • Bryan

    faut te recentrer moi je vais te dire un truc mec parlons concrètement ici Moi, j'ai été avec ces gens qui sont très fortunés. Moi, j'entraîne des stars. Ils se disent littéralement que je voyage avec eux aux Etats-Unis, en Angleterre, etc. C'est les stars. Le truc que tout le monde rêve. Les clubs, tout ce que tu peux imaginer de vie de star, d'athlète, etc. J'ai été dans les meilleures voitures, j'ai été dans les avions privés, j'ai tout fait. Moi, ça me changerait aujourd'hui si tu m'aides dans une Bentley, tu vois ce que je veux dire ? Ou tu m'aides dans ma Audi qui est jolie et qui est nice comme ça. et qui vaut un cinquième du prix que tu mettes dans un business class ou un jet privé, certes c'est mieux mais ça change pas grand chose au final, tu comprends ce que je veux dire ? quand t'as goûté à ces trucs etc, tu te redis ouais c'est quoi qui est important vraiment, tu comprends ce que je veux dire ? c'est pas important mec et après s'il y en a qui perdent le focus je comprends que tu puisses perdre le focus et que tu puisses perdre la tête etc moi j'ai de la chance en tout cas je pense après je suis pas... Je ne gagne pas un salaire de joueur de NBA, mais j'ai atteint des niveaux, en tout cas au-delà de ce que je pensais faire dans mon métier à moi. Et je me dis, j'ai des nouveaux standards, c'est clair. Je ne vais pas prendre un hôtel 3 étoiles maintenant. Je vais prendre un hôtel un peu plus confortable. Je m'attends à un certain service de qualité. Mais je ne vais pas chipoter, vouloir toujours plus, toujours plus, toujours plus. Au bout d'un moment, de quoi tu as vraiment besoin ? Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Il y a des phases, il y en a pour qui ça dure longtemps. Il y en a pour qui, il se réveille plus rapidement. Comment il s'appelle le gars qui joue au poker, qui était toujours avec plein de femmes, Bert Rose, je ne sais pas. Tu vois de qui je parle ? Bert B. Exact. Lui qui a changé complètement son discours.

  • Kswiss

    tu vois récemment en disant les gars en fait c'est n'importe quoi c'était des conneries ce que je faisais t'as besoin d'avoir une femme, t'as pas besoin d'avoir 10 000 gaspiller son argent comme ça c'est des conneries s'inviter les drogues c'est des conneries tu vois, le gars il a dû créer son image de marque autour de ça et il y croyait vraiment sûrement il était addict à ça pour qu'au final aujourd'hui il réalise que tout ça c'était du vent donc Après, je ne te dis pas que c'est bien de profiter de ses richesses, bien entendu, il faut, mais jusqu'à quel prix, etc. Après, je ne sais pas. Si je gagne la loto, peut-être que je change de discours.

  • Bryan

    On referait un épisode.

  • Kswiss

    Exact. On fait ça dans le jet privé. On fait ça dans le jet privé.

  • Bryan

    Tu me tiendras le même discours. Tout ça, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien.

  • Kswiss

    Ça ne sert à rien. On teste le champagne, s'il vous plaît. Deux champagnes, d'ailleurs.

  • Bryan

    Mais tu sais par rapport à ça Il y a un truc que je me dis souvent Avec un ami qui a une boîte, qui fonctionne très bien, il est très bien financièrement, et il est jeune, 40 et quelques, et là, il a dû faire une remontée, j'allais dire, remontada, et je ne suis pas le foot, c'est même comme ça, ça m'est venu. Sa boîte n'allait pas très bien, il a dû tout donner, c'était une année, 3-4 heures de sommeil, il a même eu Une espèce de pseudo-crise cardiaque, vraiment un truc au niveau de la santé. Il m'a dit, je pense que j'ai perdu 10 ans de vie. et maintenant je lui disais ok donc si t'as à refaire tu referais ou pas il m'a dit si t'as à refaire là j'ai fait je referais oui mais aujourd'hui avec le recul c'est vrai que je referais pas comme j'ai fait jusqu'aujourd'hui je referais pas tout la même chose parce que c'était trop parce que j'ai mis ma santé en péril après moi donc il me disait moi maintenant j'aimerais plus me focus sur moi-même aussi tu vois cette partie développement personnel etc parce qu'il ne s'est jamais trop écouté et moi je lui disais ouais mais je comprends ce que tu dis mais c'est facile je trouve ce discours quand tu es là tu vois comme je dis souvent comme Bill Gates maintenant qu'il donne l'argent tu vois qu'il dit non mais il n'y a pas que l'argent qui compte mais tu vois il est c'est facile de dire ça c'est ça exactement et Et donc c'est là où...

  • Kswiss

    Non mais moi je ne te dis pas ça, je suis un capitaliste moi, je suis un capitaliste de fou, donc non, je pense qu'il faut être stratège dans son approche bien entendu entrepreneuriale, de business, mais après, encore une fois, c'est à quel moment, c'est toi qui dois te fixer tes limites, je reviens à ce que je disais auparavant, et ça c'est très personnel, il y en a qui disent, moi je m'arrête quand j'ai 5 millions, il y en a qui disent, je m'arrête quand j'en ai 10, il y en a qui s'arrêtent, c'est un peu comme ça, 500 000 dans le canton Boc, tout est relatif au final. Il y en a qui disent, moi je m'en fous, si j'ai 50 000 de côté, je vais vivre en Thaïlande, je vais vivre aux Philippines et je suis bien pour le restant de mes jours. Tout est personnel, tout est relatif. C'est à chacun de déterminer ce qui semble être le plus approprié en fonction de ce que la personne souhaite faire. Et c'est ça, c'est juste être stratège encore une fois, et je pense que le côté capitaliste, on doit le garder en tête en tout temps. Moi j'ai des athlètes qui arrivent aussi en fin de carrière, il leur reste quelques années, ils commencent à penser l'après carrière, c'est comment, est-ce que je peux soutenir le même lifestyle quand il n'y a pas la même rentrée d'argent ? Tu vois, tu vas commencer à considérer tous ces aspects-là. Ok, quels changements je dois faire, quels investissements je dois faire ? C'est ça au final, être smart sur l'approche de son futur. de manière générale et de son business, de ses finances. Je pense que c'est comme ça qu'il faut approcher le tout. Moi, je dis souvent, je fais des formations pour les coachs, etc. et j'ai vraiment développé le côté entrepreneurial et business parce que c'est un truc qu'on n'aborde pas. Et moi depuis que j'ai commencé cette carrière Je suis conscient que c'est pas un truc que je peux faire jusqu'à 65 ans Tu vois ce que je veux dire Moi à 65 ans si j'étais juste le gars du terrain Personnel trainer Mec je fais la compétition avec des gars comme moi Tu vois 30 ans Là j'ai 32 aujourd'hui mais Frais en forme d'actualité Qui sont à l'image de ce qu'ils prêchent éventuellement Qui vont inspirer les gens Qui comprennent les méthodologies du moment mieux que moi Je vais être à la traîne mec Tu vois donc moi ma stratégie était simple et c'est ce que j'ai enseigné à tous les participants de mon programme Mentor 1 entre autres, mon programme Mentorship. C'est les gars, vous êtes obligés de vous mettre cette pression de se dire j'ai que, au lieu d'avoir 30 ans, moi j'ai que 15 ans en fait. Pour faire en sorte que ça fonctionne pour moi et assurer une certaine sécurité pour l'avenir. T'es obligé d'y penser. Il y en a qui y vont au jour le jour. Moi, je suis obligé d'y penser. En plus, moi, j'ai des enfants, donc je dois penser, OK, comment je fais pour mes enfants ? C'est quoi la suite ? What's next ? Je dois y penser constamment. Et encore une fois, c'est... C'est à toi de te fixer tes limites et on veut toujours plus jusqu'au moment où le prix à payer pour plus devient trop conséquent. Je pense que c'est ça en fait la limite et ça à chacun de la déterminer. Et comme tu as dit, c'est facile une fois que tu es un peu reposé sur tes lauriers. des fois c'est ton corps qui te stoppe en fait c'est même pas toi c'est ton corps qui va te dire malheureusement tu disais encore un peu mais il n'y a plus il y a un truc qui s'arrête et ça ça m'arrive tous les jours moi comme je t'ai dit je travaille avec cette population là et

  • Bryan

    je l'entends tout le temps et justement par rapport à cette population les dirigeants, dirigeantes A quel point est-ce que tu vois que c'est important pour eux, le sport ?

  • Kswiss

    C'est très important. Je me rappelle un de mes clients les plus à succès. Je ne sais jamais traduire comment on dit successful Je me rappelle qu'il me disait Pourquoi tu fais tout ça ? Parce qu'on se voyait 5 fois dans la semaine.

  • Bryan

    5 fois ?

  • Kswiss

    5 fois on s'entraînait par semaine, parfois 6 semaines. Il me disait Quand tu fais ce que je fais, tu es obligé d'être très discipliné. En fin de compte, cette discipline, c'est un principe que tu essaies d'appliquer de manière transversale. tout ce qu'il fait, il veut le faire de la même façon.

  • Bryan

    Donc lui, il était fit ? Il était fit,

  • Kswiss

    oui, fit, fin de la cinquantaine, mais super fit. On s'entraînait plusieurs fois dans la semaine. Quand on l'a commencé, il n'était pas fit. Il n'était pas fit, il n'était pas en bonne santé. D'ailleurs, pour la petite anecdote, avec lui, parce qu'il faisait des tests, bien entendu, il avait les moyens financiers pour aller faire certains tests en laboratoire. C'était à cette époque-là où j'avais déjà connu le terme âge biologique. Et... On avait utilisé un processus de renverser son âge biologique. De 54 ans, il est passé à 49 ans d'âge biologique. Et tout ça à travers le sport uniquement. Pour te dire la plus-value du sport.

  • Bryan

    L'alimentation.

  • Kswiss

    L'alimentation. Mais encore, ça, il n'était pas juste le sport. Parce que l'alimentation, c'était quand même fait tard, etc. Donc, juste avec le sport, à cette fréquence d'entraînement que j'ai mentionné, on a pu reverser son âge biologique. À quel point c'est incroyable. Et pour te dire à quel point c'est important, je pense que ça va dépendre des personnalités. Et pour... Pour certaines c'est un échappatoire, comme ça peut l'être pour moi. J'en ai besoin pour ma santé mentale, je dois m'entraîner, c'est mon moment à moi. Et pour certaines personnes, c'est leur moment à elles. Et pour d'autres, c'est simplement une passion. Ils aiment le sport, ils ont toujours fait du sport, ils ont ça en parallèle du business. Ce n'est pas une priorité, mais c'est important de l'avoir dans leur quotidien. Et il y en a pour qui c'est juste un moment presque social. Je suis en train de parler avec des gens mais... Je ne suis pas en train de parler avec quelqu'un qui me parle business. C'est Kevin, mon coach. Et on rigole. On rigole de tout et de rien. On s'entraîne. L'entraînement, c'est la cerise sur le gâteau. Mais le gâteau, c'est le fait qu'on communique, qu'on passe un bon moment. Et moi, je remplis ces casquettes-là. Avec cette personne qui vient me voir pour ça. Je ne vais pas être le gars super strict. Il faut faire ça, ça, ça. Non, on rigole. Mais on taffe un peu aussi. N'oublie pas, on doit taffer aussi. Bryan, allez, on fait la série. Bryan, je sais que tu essaies de me distraire. avec la conversation allez encore deux tu vois c'est cette relation que j'ai avec différents clients ça va dépendre du profil et on doit s'adapter au profil du client et chaque personne va y trouver son comble au final en fonction de ce que la personne cherche je

  • Bryan

    te pose cette question parce que je vois trop de boss d'entreprise qui ne font pas de sport ou alors qui en font mais c'est C'est vraiment l'activité annexe. C'est vraiment quand j'ai du temps.

  • Kswiss

    En fait, on ne se rend pas compte des bénéfices. Pour répondre à ça, j'imagine que c'était un peu la question qui venait. Je ne l'ai pas complétée auparavant. Quasiment le feedback que j'ai à chaque fois, c'est que je suis plus performant. Plus performant dans mon secteur d'activité. Plus performant d'un point de vue libido, performant sexuel. C'est des feedbacks que j'ai moi, d'hommes, de femmes, etc. qui me disent, en fait, c'est ça le sport. Tu vois ce que je veux dire ? Ça va au-delà de l'aspect esthétique. Tu vas augmenter tes performances avec ça. Tu vas te sentir bien dans ton corps, tu auras des boosts cognitifs également. Et c'est peut-être l'aspect qui est négligé par ces personnes-là qui mettent de côté le sport, alors qu'en fait, ça ne pourrait être qu'être en plus pour leur activité.

  • Bryan

    Tu parles sommeil et alimentation avec elles, avec ces personnes-là ?

  • Kswiss

    Bien sûr, bien sûr.

  • Bryan

    Je te pose cette question parce que typiquement moi, ça ne veut pas si longtemps que ça que je suis dans... on va dire dans le monde du business 2016, 2017 où je commence vraiment à manger avec des clients les événements, le soir, les week-ends etc, donc je mange énormément à l'extérieur et j'ai remarqué, bien que je fasse du sport je remarque quand même et là je te parle de l'esthétique, tu as étonné que je mange beaucoup dehors même si je fais on sort un maximum de manger sainement, c'est-à-dire que je vais pas prendre des frites, je vais demander s'ils ont du riz, ou dans l'idéal du quinoa, par exemple, des légumes, bon, ma foi, tu peux pas tout le temps dire à la vapeur ou autre, donc tu sais que dans les légumes, il y aura pas mal d'huile, tu sais que si tu manges de la viande, du poisson ou autre, un seul an, c'est cuit avec beaucoup d'huile aussi. C'est assez compliqué, je trouve, de manière générale, quand tu vas manger dehors. Moi, je décide d'une certaine façon d'où on va manger maintenant. Ce n'était pas forcément le cas à l'époque, parce que j'étais nouveau et je ne connaissais pas non plus. Maintenant, je vais proposer à mes clients, aux gens que je vais voir, je vais essayer de regarder un endroit où je sais que moi, en tout cas, je pourrais essayer de manger le plus sain possible. j'évite l'alcool un maximum, surtout pendant ces événements-là sinon tu pourrais boire tout le temps, tu pourrais manger des desserts tout le temps les petits feuilletés tout ça, le pain typiquement avec la salade, j'en mange pas mais ça arrive que t'as oublié de dire, je sais pas, quel type de sauce et boum c'est la sauce française et en fait tu vois, il t'enchaîne une succession de de on va dire de repas qui sont le plus sain possible mais dans une partie pas forcément si saine que ça et donc moi j'ai un peu une frustration là-dedans alors après c'est justement une question de compromis où dernièrement je me dis plus ma foi tant pis là c'est le compromis que je fais je fais au mieux et je garde et je reste actif ma foi aujourd'hui je vais pas être j'aurai pas de de de je ne cherche pas de performance mais on va dire qu'au niveau de ma santé je ne serais pas où j'aimerais être aujourd'hui mais à 35 ans ou à 40 ans quand j'aurai plus de temps je vais me focaliser là dessus et je vais évoluer par contre ce qui m'intéresse et la raison pour laquelle je me pose la question par rapport à l'alimentation et le sommeil c'est que j'ai quand même beaucoup entendu parler de, alors déjà que le sommeil est vraiment un game changer là dedans et l'alimentation on fait beaucoup aussi mais toi tu dis que par exemple avec ce client que tu avais rien qu'on change même sans toucher ces deux aspects là mais en le faisant s'entraîner 5 à 6 fois ça avait déjà changé drastiquement est-ce que tu penses que c'est un cas isolé je pense que si tu manipules d'où

  • Kswiss

    le facteur limitant, forcément tu vas avoir des changements. Après, il y a toujours de l'optimisation, c'est-à-dire que si tu rajoutes un sommeil qui est plus qualitatif, si tu rajoutes une alimentation qui est plus qualitative, là ça va encore s'améliorer. Je ne sais pas où on aurait pu arriver. L'alimentation, on s'en sortait. des lacunes encore une fois là-dessus, mais tout ça pour dire que ce sont les piliers que tu as mentionnés, l'activité physique, l'alimentation et le sommeil. Et si tu manipules l'un de ces piliers, ça va aller dans la bonne direction. Si tu en as deux des trois, tant mieux. Si tu as les trois sur les trois, c'est le meilleur de tous les mondes. Et c'est ça au final, il n'y a pas à choisir. La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle est l'alternative ? Dans ta situation, comme tu l'as dit, ce qui amène cette tranquillité d'esprit, c'est de se dire qu'il n'y a pas d'alternative. tu ne peux pas ne pas aller manger avec tes clients. Par conséquent, tu vas faire les meilleurs choix possibles avec ce que tu as à disposition. Et en parallèle, tu vas manipuler les autres piliers qui sont importants, qui vont te ramener dans la meilleure direction. C'est ça. Il n'y a pas d'alternative. Tu peux être en paix avec ta prise de décision.

  • Bryan

    Donc concrètement, aujourd'hui, si par exemple, moi je te posais la question, je te pose la question, là, physiquement, je veux m'améliorer avec... avec ces aspects-là. Je pense que ça peut parler à beaucoup de gens, en tout cas qui ont des entreprises ou autres, parce que généralement, tu manges avec des clients, tu as ces événements auxquels tu vas, tu as justement l'opportunité ou l'occasion de boire tout le temps. Je parle d'alcool. Il y a tout le temps ces petits fours, les desserts, etc. En éliminant l'alcool, les petits fours, les desserts, je ne dis pas qu'il faut les éliminer complètement de sa vie, mais je dis de manière générale, ou en tout cas, décider quand on va le faire consciemment, pour améliorer ma santé ou cette partie sport, il faudrait simplement, j'ai fait des guillemets pour celles et ceux qui nous écoutent, augmenter mon activité physique ?

  • Kswiss

    Non, simplement, c'est un peu un raccourci facile de dire ça. C'est pour ça que je suis là. Non, je pense qu'il faudrait augmenter son activité physique et essayer de faire les meilleurs choix selon les circonstances qu'on a. C'est-à-dire, comme tu l'as dit, tu vas au restaurant, tu ne peux pas manipuler à 100% ce qui se passe dans la cuisine, mais tu peux faire un choix qui est plus optimal qu'un autre. Choisir un riz, des légumes à la vapeur, plutôt que des frites avec un truc avec plein de sauce. C'est ça, au final. Les bases, ça fonctionne toujours. Tu ne peux pas aller à l'encontre des bases. Et il n'y a pas de discours, en tout cas qui viendra de ma part, en disant que c'est compliqué, etc. Ce n'est pas compliqué. Tout le monde sait exactement ce qu'il devrait faire, ce qu'on ne devrait pas faire. Et si on se contente de ne pas être hypocrite avec soi-même, eh bien déjà, on va dans la bonne direction. Et je vais à la salle, je fais un peu de muscu, je fais un peu de cardio dans mes capacités, que ce soit des capacités d'expertise ou des capacités de mouvement. et je mange les trucs qui sont, je n'aime pas utiliser cette connotation, saines et pas saines, mais on se comprendra ici, adéquats, en éliminant ce qu'on sait qui n'est pas bon, et je vais essayer de dormir au maximum, en optimisant justement cette routine de sommeil, et voilà, je pense que c'est la base au final, je pourrais rentrer dans des trucs complexes, mais c'est le 80% qui est couvert avec ça.

  • Bryan

    Il est 35, tu dois partir.

  • Kswiss

    35, non nous à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    À 16h vous commencez ?

  • Kswiss

    Ouais à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    Si moi je suis là en train de ranger les trucs c'est... Ouais,

  • Kswiss

    16h ouais si tu ranges. À ce moment-là ouais. 16h moins quart serait bien.

  • Bryan

    Ouais ok ok.

  • Kswiss

    10 minutes.

  • Bryan

    C'est très bien. Dans tous les cas, comme je te l'ai dit, j'ai malheureusement jamais assez de temps de... On va l'épouser un peu. Ouais bah avec plaisir.

  • Kswiss

    On prendra bien le temps avec plaisir.

  • Bryan

    J'ai dit, tu connais Tanguenguen ? Il est chez vous. Tang Nguyen, un jeune voix businessman

  • Kswiss

    Swiss Rock Je crois que j'en avais parlé, qui est dans l'immobilier Exactement

  • Bryan

    Je lui ai dit, on a fait un épisode C'était en mars Et comme d'habitude On avait déjà fait un Et je lui ai dit Mon rêve un jour Dans la partie podcast, c'est vraiment faire des podcasts Comme Joe Rogan

  • Kswiss

    Team Ferry,

  • Bryan

    c'est le genre de podcast C'est le podcast Avec lequel j'ai débuté Il s'est sorti c'est juste poser à la limite t'as même à manger s'il faut t'as à boire t'as le temps et tu pars partout bref ce sera pour on va faire ça c'est noté avec plaisir au plus il l'a dit Kevin je voulais te poser une question que j'entends souvent dans un podcast que j'aime bien des States. Lui, il est anglophone. C'est Chris...

  • Kswiss

    Williamson.

  • Bryan

    Exactement. Quels sont les exercices à vie que tu ferais si tu ne pouvais en faire que 10 ? Tu l'as déjà entendu, cette question ? On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    On ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Que 10. Le cardio compte dedans, c'est ça le pire.

  • Kswiss

    Le cardio compte dedans.

  • Bryan

    Il a posé cette question à Peter Attia. le boss de la longévité est étonné que Peter Hathia est à fond zone 2, zone 5 plus la partie musculation il lui a dit au début il a dit on est d'accord on compte pas la zone 2 il a dit oui on compte tout après je crois il lui a donné un petit bonus moi si tu mets ça tout confondu ça va être un bon exercice travail

  • Kswiss

    articulaire également stretch non ? On va enlever.

  • Bryan

    Allez, on enlève.

  • Kswiss

    Alors, on va commencer avec les classiques. Monsieur, moi je dirais Fond de Bulgare. Parce que, je dois expliquer pourquoi ou je te fais juste le listing ?

  • Bryan

    Ouais, volontiers, explique. Peut-être que je te... Parce qu'il y a deux questions que j'aimerais poser.

  • Kswiss

    Alors, Fond de Bulgare, parce que je trouve que c'est une... C'est une position qui offre énormément de bénéfices, autant d'un point de vue construction musculaire que d'un point de vue performance athlétique, qui peut être challengeante également au poids du corps, c'est-à-dire même son charge externe, c'est déjà un exercice qui est conséquent. Donc de ce point de vue-là, on peut le faire en tout temps. Je choisirais... Comme variante de poussée, je dirais pompe. On ne peut pas aller à l'encontre des pompes. Ensuite, tirage,

  • Bryan

    sans poids, peu importe.

  • Kswiss

    sans poids, il y a toujours des progressions et des régressions, c'est ça qui est intéressant. Je suis en train de réfléchir à comment je peux régresser et progresser en tout temps. C'est-à-dire que si je vais dans une salle, il n'y a pas de barres, il n'y a pas d'haltères, etc. Donc pompe, ce qui est universel je dirais. Pompe, ensuite tirage et traction, il n'y a pas photo.

  • Bryan

    Traction ou tirage ?

  • Kswiss

    Dans la catégorie tirage, il y a traction. Donc fonte bulgare, pompe, traction. Ensuite, je passerai sur des sauts. Je choisirais... C'est assez difficile. Je crois que je choisirais un box jump. Un saut sur box avec vraiment focus sur l'explosivité. Je choisirais... Donc là on est à 4. Je choisirais un broad jump, un saut en longueur. Je choisirais un sprint. Sprint 100%. Je choisirais du cardio zone 2, peu importe l'outil, vélo, marche, course, etc. Ensuite, il m'en reste 3. Je choisirais pour le côté esthétique... Lou Raises, c'est une variante d'élévation latérale, popularisée par un altérophile chinois. Ou élévation latérale pour les plus basiques. Mais qui permet de travailler sur les deltoïdes médians. Donc la partie latérale des épaules, c'est ce qui donne une belle forme. Après...

  • Bryan

    Lou Raises, j'avais jamais entendu.

  • Kswiss

    Tu montes complètement en haut.

  • Bryan

    Ah, je t'ai vu le faire dans une vidéo. Là, je te coupe, mais vous avez un... Petit problème non sur votre site ? En tout cas moi j'ai plus accès...

  • Kswiss

    Non je te dirais qu'on a dû changer le nom de domaine. Il y a un problème avec le nom de domaine. Ensuite, du coup il m'en resterait deux. Je vais choisir des bicep curls sur un banc incliné. Donc ça obligé bicep curls.

  • Bryan

    Ça ça me fait plaisir ça.

  • Kswiss

    Et je choisirais... La dernière, est-ce que j'ai oublié ? J'ai choisi un Jefferson curl, un exercice pour la colonne vertébrale. Je crois que j'ai fait une bonne sélection là.

  • Bryan

    Pas d'abdos ?

  • Kswiss

    Je choisirais, ouais c'est difficile, mais là si je devais en choisir un comme ça, je choisirais le Jefferson curl au lieu des abdos. Parce que je pense au-delà du côté esthétique uniquement. Souvent, ceux qui souhaitent m'interviewer sont des bodybuilders qui ne voient que le côté esthétique. Moi, je te vois le côté athlétique, le côté bien-être, longévité et le côté esthétique. Quand je vois le compromis que je cherche tant à avoir et pas que le côté esthétique ou que performance. Donc là, j'ai fait une bonne liste. Je suis content. Je suis content.

  • Bryan

    Magnifique. Le biceps curl, c'est vrai que c'est un... Moi je suis content avec ton programme parce que avant ton programme, déjà de manière générale j'apprécie les programmes depuis 2018 où je m'étais blessé, j'avais eu des tendinites aux deux coudes. Et puis j'avais commencé la course, parce que ça me faisait vraiment mal, juste pour me lever j'avais mal, et donc la seule chose, je me dis qu'est-ce que je peux faire, même en squatant, parce que quand tu prenais la barre, ça me faisait mal d'appliquer de la pression dessus, et donc j'ai commencé à courir, et pour courir, j'aime bien les objectifs, donc je me suis dit bon, qu'est-ce que je peux faire, le marathon c'est le truc un peu significatif, et donc j'ai suivi un programme, et à partir de là, je me suis dit mais c'est incroyable les programmes, juste tu te prends pas la tête, moi j'ai... suffisamment de choses à penser exactement auxquelles penser et donc là de suivre je courais 4 fois par semaine 4 fois par semaine, demain c'est jour 3 je fais ça, tu pars tu fais peu importe qu'il pleuve, qu'il neige t'es fatigué, t'es pas fatigué, tu fais et là je suis vraiment content de refaire un programme qui plus est où il y a moi j'ai eu une phase où je me disais tout ce qui est mouvement isolation étant donné que j'ai pas beaucoup de temps je vais pas Je ne vais pas trop les faire, je vais plutôt prioriser des compound movements, des mouvements plus réarticulaires. Merci. Et donc là ça me fait plaisir parce que tu vois en fait je suis, donc en fait on me dit de faire ça donc c'est agréable Mon gars je fais ce que je dis je dis ce que je fais Ouais ça je l'ai bien vu je l'ai bien vu et maintenant Kevin on n'a plus beaucoup de temps donc je voulais juste ça ce sera pour une autre fois j'ai bien envie aussi de savoir un peu est-ce que c'était une journée type chez toi mais je vais plutôt te poser la question alors déjà est-ce que tu aurais un challenge on est en juin et cet épisode va sortir en juin fin juin c'est un peu trop tard pour celles et ceux qui aimeraient le six pack avant l'été bien que l'été tarde on va voir en Suisse en ce moment là mais est-ce que tu aurais un challenge un petit challenge un peu accessible à tout le monde mais juste pour pour s'activer comme par exemple notre ami en commun Jason Mwanza de la volonté du dé a fait récemment il faisait 100 pompes par jour pendant 30 jours et donc il y a des personnes qui lui ont dit ah je vais faire mais qui commençaient avec 10 ou 20 c'est juste histoire de de s'activer et de s'imprégner un petit peu de l'activité sportive. Tu aurais un challenge comme ça pour les gens qui nous écoutent ?

  • Kswiss

    Oui, bien sûr. Ceux qui sont limités dans le temps, moi, je leur dis toujours de choisir. Ça, ça a très bien fonctionné avec moi. Choisir deux à trois exercices. Et dans le meilleur des mondes, j'en aurais choisi trois. Un exercice pour le bas du corps, un exercice à travers lequel on pousse, et un exercice à travers lequel on tire. et de se fixer un nombre de répétitions à faire au quotidien. Ça pourrait être par exemple, comme je l'ai dit à fond, le bulgare ou un squat, un air squat, avec des pompes et avec, par exemple, si on n'a pas accès à une barre de traction, un bend pull apart avec une bande élastique, c'est facile à se procurer. Et tu dis, je vais faire 50 répétitions de ces trois exercices. chaque jour et tu décomposes le tout comme tu veux. Tu dis, ça peut être 10 squats, 10 pompes, 10 bends pour la parte, ou alors tu fais ton max et puis tu retiens jusqu'à ce que tu complètes le tout. Et c'est à toi de décider. Tu vas faire tes 50 squats, ça brûle à 25, tu prends une petite pause, tu en fais encore 10, ça brûle, tu prends une petite pause, ok, j'ai fait les 50, ok, deuxième exercice, pompe, pareil, troisième exercice, pareil. Il y a mille façons de façonner le tout. Il suffit que c'est ça, franchement, 10 minutes par jour, ça va prendre pas plus que ça. et on va voir des changements si on arrive à faire ça la fréquence, je dis tout le temps dans notre monde à nous de l'adaptation du corps humain la fréquence bat l'intensité mieux faire un petit truc fréquemment que faire un gros truc une fois et ne plus rien faire pendant des semaines et en faire un gros truc une fois la fréquence battra toujours l'intensité Et mieux vaut un mauvais programme entre guillemets exécuté de manière fréquente qu'un programme parfait qui est exécuté de manière aléatoire ?

  • Bryan

    Complètement. Je dis souvent aux quelques personnes avec qui je parle et qui me voient m'entraîner régulièrement et qui me disent je vais commencer, je vais m'inscrire, je vais aller courir, je vais faire ci, je vais faire ça, et qui veulent directement commencer cinq fois par semaine et qui n'ont jamais fait de sport ou très peu ou ils il y a très longtemps et moi ce que je leur dis c'est va une fois par semaine va déjà deux fois par semaine tu regardes ce qui se passe tu te fixes cet objectif pendant 4 semaines et ensuite si vraiment tu te dis j'arrive à maintenir ça toute l'année, tu continues ou tout d'un coup toi même tu vas vouloir aller plus parce que tu vas sentir que tu progresses et je trouve c'est justement la meilleure façon de durer c'est de commencer petit c'est ça en tout cas dans le monde du sport sinon aussi tu te blesses il y a plein de choses qui peuvent arriver tu peux pas aller plus vite que la musique exactement Kevin, ma dernière question malheureusement pour moi peut-être juste avant j'ai un invité qui a posé une question et tu ne savais pas à qui il allait la poser donc là la question c'est comment l'IA, l'intelligence artificielle va changer ton industrie Et là, ton industrie, c'est l'industrie du sport, du fitness, mais peut-être que, tu l'as cité au début, tu es une compagnie média, donc tu pars comme tu veux.

  • Kswiss

    Moi, toujours en restant dans l'industrie du fitness, j'ai appris de cette question récemment, je pense qu'elle va... L'intelligence artificielle va chambouler toutes les industries, en incluant la mienne. D'un point de vue 101, tout ce qui va être présentiel. Je dirais que ça va dévaloriser certains coachs et ça va en valoriser d'autres. Donc ça va mettre en avant certains coachs parce que l'incapacité que l'intelligence artificielle a est d'individualiser les demandes du client en se basant sur une multitude de variables. qu'on ne pourrait pas mentionner comme ça une intelligence artificielle, mais que nous, en tant que professionnels qui avons cette capacité d'individualiser le tout, avons justement en nous. Et les bons professionnels du sport et de la santé vont voir leur business croître à condition qu'ils respectent ce facteur individualisation et qu'ils se débarrassent complètement de tout ce qui est générique. Et malheureusement, c'est une de mes plus grosses critiques dans l'industrie de la santé, c'est qu'on donne à tout le monde la même recette. Donc c'est très générique. Et du coup, je pense que l'intelligence artificielle va faciliter ce message générique, ce qui va éliminer ceux qui... ont un message générique, mais qui va valoriser ceux qui ont cette capacité à enseigner et à individualiser le tout. Donc ça, c'est ce que je pense qui va arriver. Après, je pense qu'il y aura une démocratisation encore plus grande de l'industrie du fitness sur les réseaux sociaux, qui va être facilitée bien entendu par cette création de contenu à travers l'intelligence artificielle.

  • Bryan

    Et qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est de trouver l'harmonie entre les différents domaines que l'on tient à cœur. C'est ça. Une harmonie qui est constamment en évolution. C'est une recherche d'équilibre constante en sachant qu'il n'y a jamais d'équilibre concret. C'est ça. Je suis en train de trop divaguer par là, je dois rééquilibrer le tout un peu là. C'est ça en fait. C'est de ne jamais se laisser et perdre dans ces déséquilibres qui peuvent arriver. Pour moi, c'est ça.

  • Bryan

    Et donc, est-ce qu'aujourd'hui, tu as du succès ? Et tonique, tu le disais, cet équilibre est fondamental pour toi, cet équilibre, on va le dire, par rapport à tes enfants, par exemple. Non,

  • Kswiss

    je pense qu'objectivement, je pense que je suis quelqu'un d'un succès. Je pense que d'un point de vue bien-être, je suis en bonne santé, par la grâce du Tout-Puissant. D'un point de vue performance, j'ai des performances qui sont plus que correctes. D'un point de vue financier, j'ai de belles performances à mon échelle. D'un point de vue... Relationnel, j'ai de très bonnes relations autour de moi, des relations qui sont saines. Je suis estimé être un très bon père de famille. En tout cas, je me dédie à 100%. Et c'est les retours que j'ai également. Je pense que si je pars demain, si je venais vraiment à mourir demain, les gens diraient que ce gars-là, c'était un bon gars. Et il m'a impacté positivement. Et c'est ce qui compte pour moi, au final. Donc si c'est comme ça qu'on définira le succès, bien oui. Dans ce cas-là, je dirais que je suis une personne à succès. Et je vais continuer à aspirer à être cette même personne à succès.

  • Bryan

    je ne suis personne pour te le dire mais en tout cas je suis vraiment content d'avoir découvert merci par le biais comme j'ai dit de mon cousin Chris ou mana et puis vraiment félicitations pour tout ce que tu fais merci merci c'est vraiment bien c'est j'apprends ça j'ai du plaisir à t'écouter et bon donc les gens peuvent te suivre partout on tape qu'elle suisse fit Exact. Sur les réseaux sociaux, sur internet, sur les moteurs de recherche, ton site internet ?

  • Kswiss

    Mon site internet qui est le nom de domaine qui a changé, kswissformation.com

  • Bryan

    A partir de là on navigue partout ?

  • Kswiss

    Alors il y aura mes programmes, après sur Instagram kswiss_fit Pareil sur YouTube, Kswiss underscore fit. J'ai mon podcast qui s'appelle le Kswiss show, qui sort tous les jeudis, peut-être plus. Et sinon, on est sur TikTok, on va reprendre TikTok. J'ai oublié un truc, Nabil ? C'est ça, je crois. C'est déjà pas mal. Ah oui, on a un email aussi pour du contenu exclusif, donc rejoignez notre email. Et je crois qu'on est sur, pas Twitter, on est sur Threads. également et on est sur beaucoup de terrain quand même bientôt LinkedIn bientôt LinkedIn et on revient ok ok en tout cas merci de m'avoir reçu ça fait un plaisir c'est toi qui m'as toi qui m'as reçu non mais ça me fait plaisir moi ça me moi ça me fait plaisir de soutenir les gens qui même démarrent leur podcast moi j'ai fait tout seul il y a personne qui m'a aidé il y a personne qui m'a soutenu j'ai jamais cherché aussi à faire des collaborations par intérêt. Et je pense que toi aussi, encore, si tu es là, c'est parce qu'il y a cette recherche personnelle et ce n'est pas que pour l'intérêt. Donc, j'apprécie ça. Et moi, ça me fait plaisir d'aider aussi. C'est ça la vie. C'est le partage. Il y a des gens qui m'ont aidé dans d'autres aspects. Et si je peux aider d'une façon ou d'une autre, on le fait. Donc, beaucoup de succès pour ton podcast.

  • Bryan

    Merci beaucoup. Ça me fait plaisir.

  • Kswiss

    À bientôt. Peace.

  • Bryan - intro

    Merci d'avoir écouté l'épisode en entier. Pour m'aider à continuer, abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur YouTube. N'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi. Rendez-vous en plein été le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. Ciao ciao !

Description

Dans cet épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, alias Kswiss, c’est l’un des préparateurs physiques les plus influents de Suisse romande. En plus d’entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pro qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d’entraînement en ligne.


D’ailleurs, si comme moi tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kswiss est un véritable atout! On te propose donc 20% sur tous ses programmes que tu trouves sur sa page Internet https://www.kswissformations.com/ avec le code promo “bupodcast”.


Sommaire de l'épisode:

00:00 Intro

00:23 Intro Bryan

01:30 Début épisode

02:57 Qui est Kswiss?

(02:57) Qui est Kswiss?

(07:46) Ce qui le différencie d’un autre coach

(09:09) La raison d’une si forte présence sur les médias sociaux

(14:24) Systématiser

(17:40) En quoi un programme pour pro diffère-t-il

(25:21) Le ‘compromis’ de la vie de Kevin

(30:06) Le prix à payer

(37:29) La team kswiss

(42:40) Les inspirations de Kevin

(51:44) La place du stress, de l’argent,…

(01:04:53) L’importance du sport, notamment pour les dirigeants

(01:17:56) Les 10 seuls exercices à faire à vie

(01:25:25) Challenge accessible à toutes et tous

(01:28:53) Question d'un-e ancien-e invité-e

(01:31:07) Le succès

(01:32:59) Fin


Pour nous voir l'épisode en vidéo, rendez-vous sur YouTube et suis-moi sur Instagram pour plus de contenu (@bryanumana.swiss).


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Je te donne rendez-vous le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. ✌️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Kswiss

    La fréquence bat l'intensité. mieux vaut faire petit truc fréquemment, que faire un gros truc une fois.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie de notre coach ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter.

  • Bryan

    Tu l'as déjà entendu, cette question ? Oui,

  • Kswiss

    j'ai déjà entendu.

  • Bryan

    On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    Non, on ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est...

  • Bryan - intro

    Salut les amis et bienvenue sur mon podcast. Je suis Bryan Umana, associé gérant de l'entreprise wilight telecoms, spécialiste en infrastructure informatique, COO et associé de la startup SOLARSPLIT, une plateforme qui veut démocratiser l'investissement dans l'énergie solaire, enthousiaste de sport et de développement personnel. Pourquoi ce podcast ? Pour apprendre, être inspiré et partager tout ça avec toi. Dans la suite de l'épisode, j'échange avec Kevin Ferreira, c'est l'un voire le plus influent personal trainer de Suisse romande. En plus d'entraîner la population générale, il entraîne des athlètes pros qui sont des stars, il a un blog, un podcast, donne des formations et il propose des programmes d'entraînement en ligne. Si tu es comme moi et que tu as une charge mentale importante avec toutes tes autres activités, suivre un programme créé par un expert comme Kaysuis est un véritable atout. On te propose donc 20% sur tous ces programmes que tu trouves sur sa page internet kaysuisformation.com avec le code promo BU Podcast. et tout est dans la description de l'épisode. Bienvenue dans mon podcast et bonne écoute.

  • Bryan

    Kevin Ferreira alias Kswiss, tu dis que tout fonctionne jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Je reviens souvent sur ce concept, le concept de l'adaptation. Le corps humain est une machine extraordinaire qui a cette capacité à s'adapter. Lorsqu'on fournit un stimuli qui va le challenger, au bout d'un moment, il s'adapte à ce stimuli. Du coup, il faut un nouveau stimuli pour le challenger à nouveau, pour créer cette nouvelle adaptation. Jusqu'à un certain moment... on envoie le signal nécessaire pour que ça fonctionne, et au bout d'un moment, le corps dit Hey, c'est bon, je me suis adapté, j'ai compris. Et c'est pour ça qu'on doit toujours être dans cette évolution constante. Moi, dans mon domaine qui est celui de la programmation d'entraînement, on doit constamment fournir le stimuli qui est intéressant pour l'adaptation qu'on cherche à créer, sans jamais se reposer sur ses lauriers.

  • Bryan

    Finalement c'est une belle analogie pour tout dans la vie.

  • Kswiss

    C'est fou, ce qui est marrant c'est que tu retrouveras toujours ces principes qui sont transversaux, qui s'appliquent dans le fitness, mais qui s'appliquent dans la finance, qui s'appliquent dans le relationnel, et c'est à travers ces principes là qu'on devrait voir le monde au final. Et comme tu l'as très bien dit, quand tu décortiques le tout, ça s'applique dans tout.

  • Bryan

    Kevin, avant qu'on continue et qu'on se planche vraiment dans ton monde, qui es-tu ?

  • Kswiss

    Kevin Ferreira, alias Kswiss, c'est le surnom qu'on m'a donné lorsque je vivais aux Etats-Unis. Je vivais à New York et mes amis m'ont appelé Kswiss, Kevin, et Switzerland, donc Kswiss. C'est le blage que j'ai gardé sur les réseaux sociaux et qui s'est accroché à moi depuis. Je m'en tiens un peu comme Marc aujourd'hui qui me définit. Je suis avant tout père, je pense que c'est comme ça que je vais me définir. On essaie de se définir à travers l'activité qu'on fait. Mais avant tout, je suis un père de famille, je suis un fils, je suis un ami. Et ce sont ces rôles-là qui me tiennent à cœur avant tout. Et ce sont ces rôles-là qui me poussent à être le coach que je deviens, que j'aspire à être et avec lequel j'évolue. Et bien entendu, je suis préparateur physique, coach sportif, de personnes lambda enthousiastes de sport ainsi que d'athlètes de haut niveau. J'ai également une casquette de formateur à l'heure actuelle. où je forme des professionnels du sport et de la santé. Et je suis sur les réseaux sociaux, on dirait que je suis un créateur de contenu à part entière également.

  • Bryan

    Un influenceur.

  • Kswiss

    Ça me fait mal quand je dis ça. Qu'on le veut ou non, on influence. C'est peut-être une connotation négative que j'ai associée à ce terme. Alors qu'en vrai, il n'y a pas de raison d'être. On pourrait très bien être influenceur et influencer les gens positivement. Aujourd'hui, c'est mon rôle en me rendant compte que la communauté grandit et que j'ai cette capacité d'inspirer les gens positivement. Eh bien, si je suis une influence positive, ça me va très bien, c'est ce que j'espère être.

  • Bryan

    Tu as parlé de préparation physique, donc préparateur d'enthousiaste dans le sport. Je ne sais plus si tu as dit personne lambda. Oui, je crois.

  • Kswiss

    Personne lambda et athlète de haut niveau. Je travaille avec vraiment les deux populations parce que c'est ce que j'apprécie faire.

  • Bryan

    Par contre, ce que je t'ai entendu dire, c'est que 80 à 90 de tes clients, donc hors athlète, je ne sais pas si tu les as inclués ou pas, sont millionnaires. Millionnaires ou voire plus.

  • Kswiss

    Exact.

  • Bryan

    Finalement personne lambda, c'est pas madame et monsieur tout le monde.

  • Kswiss

    Oui ça dépend, là on parle de différents types de clients, c'est à dire que je vais avoir les clients que je veux en face à face. et qui eux ont un pouvoir d'achat plus élevé bien entendu pour se fournir ce genre de prestations mais après j'ai des programmes à toute échelle pour les personnes qui n'ont pas forcément la capacité financière ou en terme de géolocalisation de travailler avec moi directement donc oui c'est vrai que je fais un métier, le métier de personal trainer c'est un métier de luxe, travailler avec la clientèle de luxe c'est un luxe de pouvoir avoir un personal trainer et bien entendu avec une certaine renommée et bien c'est comme tout, l'offre et la demande et les prix augmentent Il faut avoir une certaine... On se positionne de façon à ce que uniquement une certaine partie de la population est capable de se fournir ce genre de services, en l'occurrence mes services en présentiel.

  • Bryan

    Tu communiques tes tarifs horaires ?

  • Kswiss

    Je n'ai aucun problème à le faire. J'ai des consultations que je mets en ligne. Moi, je n'ai aucun tabou.

  • Bryan

    Tu disais des tabous.

  • Kswiss

    Non, je n'ai aucun tabou financier. Moi, je suis un gars, je dis tout en fait. Je suis un gars, j'aime partager. Sauf si ça devient très intime dans ce cas-là. Je garde certains aspects pour moi. Je peux parler en rangée parfois. Mais voilà, ce n'est pas un problème pour moi de manière générale.

  • Bryan

    Est-ce que par exemple, un athlète... un sportif professionnel, ils vont, de manière générale, plus te rémunérer que monsieur, madame, tout le monde qui vient ici à la salle ? Ou pas forcément ?

  • Kswiss

    C'est marrant parce qu'on me pose souvent cette question et parfois même on me dit Ah, lui, il est super connu, tu devrais le charger plus. Et moi je dis Pourquoi ? Le service est le même. Fondamentalement, je vais entraîner Suzy qui travaille au supermarché de la même façon que je vais entraîner une salle de foot de première ligue, de NBA. de tennis que sais-je. Donc le service va être le même, la qualité de la prestation va être la même, l'investissement fourni va être le même également. Je ne vois pas pourquoi je devrais charger plus, mon tarif c'est mon tarif. Ceci étant dit, ce qui se passe souvent avec les athlètes c'est qu'ils me font voyager donc forcément on doit me payer les déplacements et la journée pour laquelle je ne travaille pas. Donc en termes de prestations à la journée, ils sont capables de me payer des sommes assez conséquentes pour compenser le fait que je ne puisse pas générer les besoins. même si on est en présentiel avec mes autres clients, travailler sur mes produits digitaux, etc. Mais sinon, les tarifs sont toujours les mêmes.

  • Bryan

    C'est le manque à gagner qui va couvrir.

  • Kswiss

    Ça a plus un certain pourcentage en plus de compensation de par le fait que je dois retarder mes plans, etc. Je ne travaille pas avec certains clients, donc c'est ça. C'est cette compensation en plus, un petit pourcentage en plus.

  • Bryan

    Et qu'est-ce qui te différencie d'un autre coach ? D'un autre...

  • Kswiss

    C'est une bonne question. Moi, je ne pensais pas être différent. Mais force est de constater que je le suis de par certains résultats, certains dires, certains feedbacks. Je pense que ce qui fait la différence, c'est mon investissement sur toutes les casquettes qu'un coach devrait porter. Autant sur l'aspect technique que sur l'aspect communication, que sur l'aspect délivrance du service. Je pense que c'est un truc que j'ai compris et dans lequel j'ai excellé. Ce qui fait qu'aujourd'hui les clients apprécient la personne que je suis, apprécient ma façon de communiquer et apprécient la qualité de mes instructions ainsi que les résultats qui viennent avec ces derniers. Je pense que c'est ça principalement qui fait la différence aujourd'hui avec moi alors que beaucoup de coachs, de préparateurs physiques sont limités uniquement à un de ces aspects. Ils sont soit de très bons communicateurs, pas très bons sur l'aspect technique, soit alors ils sont très bons en marketing. mais pas de très bons communicateurs en présentiel. Ou alors, ils sont très bons techniquement, et c'est malheureusement, je pense, ce qui est le plus commun. Mais malheureusement, ils ne sont pas de très bons communicateurs, n'ont pas développé les autres skills qui sont importants et fondamentaux pour en faire une carrière. Je pense que c'est vraiment ça qui ferait la différence.

  • Bryan

    Et finalement, qu'est-ce qui t'a poussé à communiquer de cette façon, à être aussi présent sur les médias digitaux, on va dire, parce que je dis médias digitaux pour englober vraiment le tout, parce qu'effectivement, on te connaît, les gens qui te connaissent te voient sur Instagram, tu as plus de 60 000 abonnés, on te voit sur YouTube aussi, ton podcast, The Kswiss Show. Par contre, tu as aussi, et raison pour laquelle je dis médias sociaux, Parce que tu as aussi ton site internet avec un blog que j'ai regardé. J'ai lu quelques articles qui sont très intéressants. Enfin, qui suis-je pour dire ça ? Mais pour moi, ils sont intéressants. J'ai lu récemment, c'était le dernier je crois, ou lundi dernier, par rapport au stress. le bon stress ou stress positif et le stress donc ce stress on va dire un peu voilà je diverge mais qu'est-ce qui t'a poussé je parle pas du podcast en soi ça je t'ai déjà entendu le dire et c'est là moi où j'ai un peu ça va être je pense en fait c'est la première fois je fais une parenthèse c'est la première fois que j'ai un invité qui a autant de contenu partout et où concrètement j'ai pas pu tout consommer c'est pour ça hier ou avant-hier ou je sais plus quand tu m'as dit on se voit demain mais bien sûr qu'on se voit demain ça fait un mois que je t'écoute d'ailleurs ma femme s'est marrée parce qu'elle a vu ce message parce que maintenant c'est elle qui m'aide depuis, bon qui m'aide, elle m'aide pas on fait ensemble depuis le début de cette année c'est elle qui fait l'édition ok bref, elle a vu ça le soir elle m'a dit aussi je t'ai imaginé lui répondre et donc le podcast toi tu l'as lancé parce que finalement t'as vu que c'était un moyen assez facile de communiquer parce qu'au début tu te disais comme tout le monde, comme toute personne qui se lance avec un podcast tu te dis c'est pas possible de faire un podcast en fait c'est un peu plus facile je parle de l'aspect technique un peu plus facile que ce qu'on pense mais par contre tout le reste le site Les réseaux sociaux, pourquoi ?

  • Kswiss

    Tu sais, c'est un truc qu'on amène en autre. Et quand tu commences à te professionnaliser et changer un peu de casquette, je dirais, dans le sens où aujourd'hui je me vois plus simplement comme un préparateur physique ou un coach, mais je me vois vraiment comme une compagnie média. Aujourd'hui, les gens me demandent Kev, tu fais quoi ? ou les gens qui ne me connaissent pas, je dis j'ai une compagnie média fitness Aujourd'hui, je me considère comme une compagnie média fitness, ce qui veut dire que je dois travailler sur mon image de marque sur les différentes plateformes, parce qu'on ne peut pas se contenter que d'une plateforme. Mais la question pour laquelle j'ai commencé... En vrai c'était par amour du partage et je pense que un de mes points forts a été du fait que j'arrive à me positionner de façon à vulgariser juste assez mais pas trop. Ce qui fait qu'on apprécie toujours le côté expertise scientifique, mais on arrive à comprendre ce que je dis. Et ça, ça a toujours été peut-être un de mes points forts. Un point fort qui est dû à la base à une lacune peut-être, dans le sens où je ne me considère pas être le plus intelligent. Loin de là, j'ai toujours appris de personnes qui étaient extrêmement intelligentes. Et j'ai lu des livres qui étaient extrêmement complexes parfois, que ce soit dans mon domaine d'expertise ou autre, parfois quand j'ai voulu simplement alimenter mon savoir. Et je me suis rendu compte qu'en fait, on a du mal à comprendre ce que ces gens Ils disent, même moi qui peut être du domaine, qui ai passé du temps à étudier ce domaine, eh bien j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent. C'est-à-dire que ça me demande énormément de travail d'analyse, de synthèse, pour pouvoir comprendre ce que la personne dit. Et souvent ce qui se passe, c'est qu'on a tendance à recracher, à répéter ce qu'on a appris, sans vraiment le comprendre. Et je ne me rappelle plus du dicton d'Einstein, mais qui disait que si tu ne peux pas l'expliquer à un enfant de 5 ans, eh bien c'est que tu ne l'as pas vraiment compris. Et moi en fait, à chaque fois que je me retrouve confronté à ces personnes qui sont extrêmement intelligentes et qui utilisent... qui est toujours des terminologies complexes, je me dis Ok, stop, stop. Je vais essayer de le vulgariser comme si j'étais un enfant à 5 ans. C'est le processus par lequel je passe et j'essaie de vraiment tout systématiser. C'est peut-être maladif chez moi, mais j'essaie de vraiment tout systématiser. Ce qui fait que j'arrive à créer des ordres hiérarchiques dans ma tête et j'arrive à mettre en place des process, un tas de processus qui me permettent de faciliter la tâche et surtout de mieux comprendre le sujet que je suis en train d'aborder. Après, j'ai voulu bien entendu partager tout ça avec... mon audience. Pas avec mon audience, parce que je n'avais pas d'audience à la base, plutôt avec celui qui voulait bien m'entendre. C'est ça que j'aimais bien avec les réseaux. Souvent, ce qui se passe, c'est qu'on a des gens qui sont de notre entourage et qui sont peut-être intéressés par ce qu'on dit, mais dès qu'on commence, tout d'un coup, ils sont moins intéressés ou ils te posent une question mais ils ne sont pas vraiment intéressés. Je me suis dit ce qui est intéressant avec Internet, c'est que ceux qui veulent écouter, écouteront. Ceux qui ne veulent pas écouter, n'écouteront pas. Donc il y a ce filtre qui va se mettre en place de manière instantanée. ce que je trouve intéressant au final, moi je vais parler, de toute façon j'ai envie de le faire, de toute façon j'aime le faire, si t'as envie d'écouter, écoute, si t'as pas envie d'écouter, t'écoutes pas et puis c'est tout. Voilà.

  • Bryan

    Systématiser, tu dis que tu veux, ou t'essayes, ou même... c'est presque maladif chez toi dans ton coin par systématiser ou par exemple concrètement dans la programmation comment est-ce que tu systématises ?

  • Kswiss

    En fait je dois toujours réfléchir à une compréhension basée sur un ordre, tout un ordre comme je dis on fonctionne par ordre hiérarchique même dans notre comportement de manière générale on est notre personnalité est dictée par un ordre hiérarchique de valeurs. Il y a des trucs qui sont plus importants pour nous qu'ils sont moins importants. Et bien entendu, chaque personne aura son individualité ici. Et bien c'est pareil dans tout ce que je fais. Dans la programmation, c'est pareil. Il y a un ordre hiérarchique à respecter. Et ensuite, j'essaie de me poser la question, est-ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps ? C'est-à-dire, l'ordre hiérarchique, les principes doivent être réplicables en tout temps. pas forcément les détails à l'intérieur de ces principes, mais les principes doivent être réplicables en tout temps. Et c'est ce qui me permet de me dire, ok, là j'ai un système qui est mis en place. ça a du sens ce que je dis ou pas ? les exercices, les noms des exercices peuvent changer, mais les méthodes peuvent changer, mais les principes règnent en tout temps tu vois en fait les méthodes les exercices etc et peu importe au final ça ne se limite pas que au monde du fitness tout ça découle de principes Et j'essaie d'organiser le tout de cette façon-là. C'est ce qui me permet de systématiser tout ce qu'on fait. Vraiment, dans tout. C'est-à-dire la façon dont je vais organiser mon agenda, la façon dont on va monter les vidéos, l'ordre que je vais utiliser dans mon podcast. Il faut que ça ait un sens. Il faut que je comprenne pourquoi je fais ça, avant ça, avant ça, avant ça. Et à partir de là, je me dis, est-ce que j'arrive à répliquer ce process en tout temps ? Oui, non, etc. On ajuste, etc. Et si je n'arrive pas à trouver la systématisation, je ne le fais même pas. Je te donne un exemple. Là, on cherche à balancer deux podcasts réguliers par semaine. Un. j'ai un agenda qui est très limité du coup on a des idées mais le premier truc qui vient en tête c'est ce que j'arrive à répliquer ça en tout temps Ah oui, cette idée, elle est super. Mais est-ce que sur le long terme, c'est soutenable ? Est-ce que j'arrive à systématiser ça sur le long terme ? Si ça n'est pas, je n'ai pas envie de me lancer. Tu comprends ce que je veux dire ?

  • Bryan

    Alors là, quand tu parles de cette idée, c'est les deux épisodes par semaine ?

  • Kswiss

    Voilà, j'ai un épisode qui sort tous les jeudis et j'ai un épisode de temps en temps un peu orienté mindset qui sort quand l'inspiration me vient.

  • Bryan

    Mindset Monday, non ?

  • Kswiss

    Voilà, les Mindset Monday qui sont aléatoires. Mais si je m'engage à faire un autre épisode, soit... c'est une continuité de ce qu'on fait déjà ou alors on vient avec une thématique qui est différente mais il faut que cette thématique soit soutenable sur le long terme, tu vois ce que je dis ?

  • Bryan

    donc c'est plutôt comme ça que j'approche le tout c'est un exemple parmi tant d'autres ok et bon maintenant tu as une certaine notoriété hum mais mais hum mes idées ou par rapport à tout ce que j'ai pu emmagasiner de toi se mélangent un peu en termes de chronologie. Je ne sais plus exactement quand est-ce que tu as dit certains propos. Si je reviens sur tes clients, J'aimerais bien qu'on démystifie un petit peu cette partie des athlètes pro. On a cette idée qu'un athlète pro va s'entraîner d'une façon complètement différente que monsieur et madame tout le monde. Finalité, oui, parce qu'il va s'entraîner plus, que ce soit en termes de volume ou en termes de quantité par jour, par exemple. Mais quels sont les mythes ? Quels sont les mythes faux finalement d'un athlète pro ? Toi qui les suis.

  • Kswiss

    De la différence entre un athlète pro et un enthousiaste fitness de la population générale. Je dirais que le mythe, c'est comme tu l'as mentionné, qui est de chercher à créer des distinctions qui sont énormes en termes de préparation physique. Alors que certes, il y a des modalités qu'on va pouvoir utiliser avec des athlètes pros qu'on n'aurait pas tendance à utiliser avec. la population générale, principalement de par le fait que la population générale n'a pas les capacités athlétiques à faire le tout, c'est-à-dire simplement qu'on irait trop vite, trop tôt pour cette personne-là, mais éventuellement si on a un bagage sportif comme moi, je peux faire la même chose qu'un athlète pro. Aujourd'hui je ne suis pas un athlète pro, mais j'ai les mêmes conditions physiques qui me permettraient de faire face aux mêmes contraintes. Donc je dirais que l'erreur qu'on fait c'est de penser qu'il y a un entraînement pour... L'athlète qui est totalement différent de celui qu'on pourrait utiliser pour la population générale, alors qu'on reste à représenter peut-être 20% de différence, et les 80% la base reste la même. On pose la fondation de la même façon parce qu'à 80% on va entraîner l'être humain avant tout. Et les 20%, là on parle vraiment du côté athlétique en plus, que l'on va chercher à rajouter chez l'athlète qui va m'engager. Alors que pour la population générale... on n'a pas les mêmes objectifs. On ne cherche pas la performance. Les 20% de performance, c'est ce qui va différer dans les méthodologies qu'on va utiliser. Pas tant dans l'exercice, mais plutôt dans l'exécution des exercices. C'est vraiment des détails techniques, mais ça donne une image plus ou moins de cette différence-là. Après, c'est des gens comme toi et moi, des athlètes, c'est des satsumas. Ils ont besoin de repos, ils ont besoin de dormir, ils ont besoin de manger. Les règles de base restent les mêmes au final.

  • Bryan

    C'est une question de priorité, discipline, professionnalisme.

  • Kswiss

    C'est ça, c'est leur métier, il y a la performance. Moi, j'ai une approche différente parce qu'aujourd'hui, je ne pense pas qu'on m'engage pour... C'est compliqué ce que je vais dire. Parce qu'on m'engage pour augmenter leur performance, mais je pense que je mets vraiment l'accent sur l'aspect longévité. Et c'est ce qui a fait ma réputation. Ma réputation a été créée par le fait que j'arrive à allier performance et longévité. J'arrive à trouver le juste milieu. De la même façon que j'arrive à trouver le juste milieu entre je vulgarise assez, mais je ne vulgarise pas trop. Ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai 50% de clients qui sont des professionnels du sport et de la santé, qui apprécient le fait que je vulgarise, mais pas trop. Et de l'autre côté, j'ai tout. tous les enthousiastes de sport qui ne sont pas des professionnels et qui apprécient le fait que je vulgaise juste assez. Tu comprends ? Donc, c'est ça. Normalement, de manière générale, on aurait tendance à opposer la performance à la santé. Et c'est le cas, à un certain degré. Mais moi, dans mon environnement, je cherche à créer un environnement qui permet à l'athlète d'exceller dans sa performance sans jamais compromettre sa longévité et sa santé. J'essaie au contraire d'augmenter sa longévité. C'est ça mon but en tant que préparateur physique. Et si je venais à me focaliser même sur un truc, j'aurais tendance à préférer ou prioriser la longévité. plutôt que la performance. Parce que la performance, c'est long. On parle des athlètes du top 1% des gens avec qui je travaille. La performance, c'est long. Maintenant, j'ai envie que tu sois performant sur le long terme. Donc si je venais à me focaliser que sur un truc, bien que je n'ai pas à faire ce choix-là, eh bien j'aurais tendance à prioriser la longévité. Et je pense que c'est mon point fort, et c'est ce pourquoi j'ai eu des résultats que j'ai eus à l'heure actuelle avec les athlètes avec qui je travaille, et avec qui je travaille, en présent.

  • Bryan

    Il y a plein de thématiques qui me viennent. En l'occurrence, un point important, je pense, et tu en parles souvent dans ton podcast, c'est que généralement, on va idéaliser les athlètes pros dans le sens où on va se dire qu'eux sont sains. Justement, parce qu'esthétiquement, pas tous. Typiquement, l'UFC, les poids lourds, même en boxe anglaise. Tu ne te dis pas qu'il a l'air sain, certains d'entre eux. Mais généralement, des Cristiano Ronaldo, des Usain Bolt, on les voit et on se dit qu'ils sont sains, tout se passe bien pour eux. Alors que j'ai un bon exemple en tête où... Je n'ai plus son nom. C'est un ancien coureur semi-marathon. Il avait fait le record... aux US, en dessous d'une heure, ça fait quelques années, et il parlait, je ne sais plus combien de temps, il parlait, en fait il disait que quand il était à ce niveau-là, son taux de testostérone était au plus bas qu'il ait jamais eu auparavant, et puis vraiment au niveau de la santé, c'était nul. Et maintenant il est très costaud, il continue à faire certains challenges, mais il a repris. justement une masse musculaire on va dire, enfin bon, beaucoup plus que la normale, mais voilà c'est pour vraiment dire que, effectivement enfin plutôt performance n'est pas égale à santé et ça c'est hyper important

  • Kswiss

    Non c'est clair, il faut se dire que les athlètes, c'est le prix qu'ils payent, leur santé c'est le prix qu'ils payent, à un certain degré mon but c'est de diminuer le coût justement de cette santé parce que enfin c'est Un athlète, on parle de personnes qui ont une capacité à endurer des contraintes qui vont au-delà de ce que la personne lambda pourrait endurer. Vraiment, c'est ce qui fait la différence. La plupart des athlètes, comme tu l'as dit, on pense qu'ils sont sains, qu'ils vont bien, etc. Alors que l'aspect externe est attrayant, mais à l'intérieur, on ne sait pas ce qui se passe. Il y a plein de dysfonctionnements, il y a des douleurs, il y a plein de trucs qui ne vont pas. Il faut être attention quand on cherche. Ça a idéalisé justement, on ne sait jamais ce que ces personnes-là vivent. Même moi, j'étais parfois à des points où j'étais dans ma meilleure forme physique. tout allait bien alors qu'en vrai à l'intérieur ça allait pas. J'ai des dysfonctionnements au niveau de mon tube digestif, je vivais avec des niveaux de stress qui étaient très élevés, etc. Donc c'est pour ça qu'il faut faire attention à cette image externe et c'est pour ça aussi que mon message aujourd'hui dans l'industrie du fitness va au-delà du côté esthétique, va au-delà du côté performance. Mon but c'est d'aller le tout encore une fois, du mieux qu'on peut. après dans la vie tout est un trade-off tout est un échange comme je le dis dans le podcast avec mon gars Ebi shout-out à Ebi

  • Bryan

    Abimanga on est ensemble j'allais ici justement j'allais te demander tu dis que chaque choix est un compromis et quel est le trade-off quel est l'échange que toi tu fais oh

  • Kswiss

    Dans quoi ? Dans mon développement en tant que professionnel, en tant que marque, etc. C'est clairement ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale.

  • Bryan

    C'est ça ta vie sociale ?

  • Kswiss

    C'est ça ma vie sociale. Je n'ai pas de vie sociale. Je n'ai pas de happy hour. Je vois mes potes une fois tous les trois mois. Un samedi pendant deux heures et après je dois rentrer. C'est ça. Tu ne peux pas tout avoir. Il faut être en paix avec les décisions. tu prends. Et aujourd'hui, c'est le compromis que j'ai décidé d'avoir. Peut-être qu'il va changer. Je pense qu'il va changer. Mon but, c'est que ça ne reste pas comme ça. J'ai envie d'avoir une vie sociale. J'ai envie d'apprécier ces moments aussi. Mais je suis conscient que dans la vie, on ne peut pas tout avoir quand on le souhaite. Donc, il y a des phases. C'est comme dans... Encore une fois, il y a des principes qui sont transversaux. C'est comme dans le sport. Il y a des phases de développement. Et pendant ces phases de développement, on doit se focaliser à 100% sur la chose qu'on cherche à développer. Et il y a des phases de maintenance. On peut maintenir un truc long. lorsqu'on l'a développé. Et la phase de maintenance demande beaucoup moins de temps à investir, beaucoup moins d'énergie pour maintenir la qualité, la chose, etc., qu'on a mis du temps à développer. C'est là que ça devient intéressant. Je sais que, et là, je fais le travail en amont pour que plus tard, je puisse justement relaxer et profiter de ma vie sociale, etc. C'est le compromis que moi, j'ai décidé d'avoir. Ce que je ne souhaite pas compromettre, c'est ma vie de famille avec mes enfants. J'ai deux enfants à l'heure actuelle. Ça, c'était vraiment une priorité. Je sais que dans le temps, parfois ça va arriver, mais sur le moyen, long terme, jamais, je ne compromettrais jamais ça. Ça c'est très important pour moi. Et j'essaie de maintenir au mieux ma santé physique aussi, c'est dur, mais j'essaie d'être strict aussi là-dessus. Parce que j'ai un rôle à montrer envers mes progénitures, de un, c'est important, envers mon entourage proche et envers les gens qui me font confiance. Donc c'est important pour moi de toujours être à l'aise. l'image de ce que je prêche. Je l'ai toujours dit, moi, je suis le cordonnier bien chaussé. C'est important pour moi. Je n'aime pas le dicton de les meilleurs cordonniers sont les moins bien chaussés. Moi, c'est l'inverse. On remixe les dictons, on ne veut que écouter les cordonniers qui sont bien chaussés. Et je vais m'efforcer en tout temps à être le cordonnier bien chaussé, à montrer à travers l'exemple. Et au moment où je ne pourrai plus le faire, je pense que je me positionnerai différemment.

  • Bryan

    Ça me parle beaucoup ce que tu dis. C'est tant Ces temps, j'en parle beaucoup, je parle beaucoup de ça, justement de ces compromis. Et comme toi, je ne vois pas beaucoup mes potes, ma famille. Puis c'est constamment des échanges que j'ai avec ma femme aussi, avec certains potes, quand je les vois. Et puis, je ne l'avais jamais posé comme tu l'as posé. Donc c'est pour ça que ça me parle vraiment beaucoup. Là, j'ai un cousin qui vient de signer à l'athlétique de Bilbao. Il a 18 ans, il est tout jeune. Il commence, c'est son rêve et il donne tout. Il est très discipliné pour ça. Et on a parlé de ça. Il est en Suisse pour un mois et ensuite il part à Paris. Il est né là-bas et on parlait de ça. Je ne sais plus pourquoi il m'a posé la question. Il est chez un de mes oncles et je me rendais compte que cette année, je n'ai pas encore vu cet oncle-là. On a parlé de compromis et il m'a dit tu as déjà dû ou est-ce que tu t'es déjà dit ? Cette personne-là, cet ami-là, je ne le vois plus parce qu'on n'est pas du tout dans la même vibe, si je peux dire ça comme ça. Et je lui dis, et toi si ça ne t'est pas encore arrivé, ça t'arrivera. Parce que maintenant il passe pro.

  • Kswiss

    à son niveau, il n'est pas encore où il veut être, mais il passe déjà pro. Là, maintenant, tous ses coéquipiers sont dans le même environnement que lui. Alors qu'avant, il était encore un amateur. Donc, on va dire qu'il était au top de ce rang-là, avec des gens qui se disaient, oui, j'aimerais bien être un jour peut-être pro, mais comme tous nos potes qui voulaient être un jour pro.

  • Bryan

    Je disais juste,

  • Kswiss

    je rêve. comme quand j'étais petit je rêvais d'être acteur j'ai jamais rien fait pour et donc ça me parle énormément ce que tu dis je te remercie de l'avoir articulé de cette façon là avec plaisir Ce prix à payer dont tu parles dans le sport avec la performance, ça me fait penser. Et toi, tu le vis aussi parce que finalement, tu as cette double casquette où, comme tu l'as dit, tu prêches cette parole-là. Donc, tu dois agir en conséquence. Donc, tu dois rester physiquement fit. et d'un autre côté tu développes un business tu veux qu'il se développe donc tu vois je sais pas, je vais plutôt te poser la question par exemple moi je me suis j'ai l'impression qu'aujourd'hui J'aime pas trop refaire l'histoire avec des si et du conditionnel, mais avec la discipline que j'ai aujourd'hui, je parle de manière générale, on retourne 20 ans en arrière et on met dans un sport, et je me dis que ça pourrait le faire. J'ai aucun regret. Je suis heureux où je suis, j'ai des objectifs et je vais les atteindre, mais c'est juste... Je me dis... quand t'es un sportif pro comme par exemple mon cousin qui débute et qui a 18 ans et on en parlait il disait maintenant, lui il doit garder sa discipline mais par contre son environnement il est plus facile il m'a dit dans l'infrastructure où il est, il y a des physios il y a des coachs sportifs ils ont buffet et c'est un buffet sain à midi donc ils mangent là-bas 8 terrains de foot, avant il y en avait 2 il y a 2 feats Tout est mis pour que s'il ne se blesse pas et s'il continue avec sa discipline, normalement il va y arriver. Toi qui es dans le monde du sport, tu es toi-même un athlète, et en même temps, je me répète un petit peu, tu as ton business. En termes de santé, tu le vois bien qu'avoir un business, c'est dégradant. En plus, tu as des enfants et tu en as parlé, donc tu ne dors pas beaucoup. J'espère que tout le monde le sait. En tout cas, si tu penses un petit peu à ta santé, tu sais que c'est important de dormir 7 à 9 heures par nuit. chose que je ne fais pas tout le temps non plus, alors que je sais. Mais les heures ne suffisent pas en une journée pour faire un podcast et dans une startup avoir la boîte avec mon père. Donc pour toi, c'est OK d'avoir ce prix à payer, dans le sens que tu ne te dis pas que tu bousilles un petit peu ta santé parfois.

  • Bryan

    Non, bien sûr, il y a des moments où je me dis que je dois faire des changements. Maintenant, je sais que... Il faut être honnête avec soi-même aussi. Il y a des choses qu'on peut optimiser. Et c'est le premier truc à faire avant de chercher à éliminer. Qu'est-ce qu'on arrive à optimiser ? Est-ce que j'arrive à me coucher un peu plus tôt ? Quelle routine je peux mettre en place pour me coucher un peu plus tôt ? Parce que oui, certes, on a ses obligations, mais on a aussi de mauvaises habitudes. Le premier truc à régler, c'est ça. Est-ce que j'arrive à me débarrasser de certaines mauvaises habitudes ? Ce qui va me permettre ensuite d'optimiser mon temps et de le dédier aux choses qui vont me permettre d'être productif dans les différents secteurs. dans lesquelles j'agis. Donc ça, c'est le premier truc à considérer. C'est ce que j'ai considéré, bien entendu. Aujourd'hui, j'ai un temps qui est très limité. Donc j'essaie de l'allouer vraiment uniquement aux projets qui, selon moi, vont être productifs et qui vont être bénéfiques à mon développement personnel ou au développement de mon business. Donc c'est vraiment ça. Après, je sais que... J'en paye le prix. Je suis passé d'un gars qui s'entraînait 7 fois par semaine à m'entraîner 3 fois dans la semaine. Je suis content. Si je m'entraîne 3 fois, de manière générale, c'est 2 fois. J'ai beaucoup d'empathie aussi pour les gens qui n'avaient pas ce bagage que j'avais et qui sont passés de s'entraîner 2 fois à 0 fois parce que moi, je suis passé de 6-7 fois à 2 fois. Je sais ce que c'est. Mais encore une fois, rien n'est pour toujours. Je pense que ce qu'il faut faire, c'est savoir mettre un stop à un moment, ou délimiter justement et se dire... Ok, je vais le faire jusqu'à cette durée. Mais si on le fait, si on reste coincé dans cette boucle infernale, ça ne sert à rien. Tu vois, je te donne un exemple. Moi aujourd'hui, Kswiss, ce n'est pas simplement Kswiss le personal trainer, le préparateur physique. Aujourd'hui, Kswiss Fit, c'est une entreprise avec cinq employés. Donc il n'y a pas que moi. Il y a plusieurs personnes qui dépendent aussi de mes performances et je dépends de leurs performances aussi. Et avec certains, je leur ai dit, les gars, on a une année pour faire en sorte qu'on atteigne X, Y objectifs. Sinon, je vais reprendre mon activité en étant un peu plus relax. Et c'est ça, j'ai délimité une timeline en me disant, je pense que sur cette année, je suis prêt à endurer tel niveau de stress. Si ça ne fonctionne pas, fuck it, j'aurais essayé. Mais je ne vais pas m'infliger un stress supplémentaire juste parce que mes ambitions sont trop grandes et le compromis, ici, ce serait ma santé, ma vie sociale, ma vie de famille, etc. Pour moi, ce n'est pas un prix que j'aimerais payer sur le long terme. Donc, je me fixe vraiment des deadlines et je me dis, ça, ok, je suis en paix avec le fait de souffrir pendant une année. Mais les gars, on a une année. Make it work. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, au final. Et je pense qu'on doit faire ça. Finalement, on doit se mettre parfois un coup de pied au cul et se dire, Hey, j'ai ce ton-là. J'aime bien Elon Musk qui disait un truc du style... En gros, si tu te laisses six ans pour faire un projet, ça va te prendre six ans. Si tu te laisses six mois, ça va te prendre six mois. C'est ça. C'est véridique au final. Quand tu es dos au mur, tu es obligé de trouver des solutions. Et souvent, moi, ce que j'ai appris dans ma vie, c'est de me forcer à être dos au mur. Je me lance dans les trucs quand je ne suis pas prêt. Aujourd'hui, les gens veulent attendre d'être prêt. Moi, c'est l'inverse. Je sais que ça va me forcer à faire les trucs que je ne sais pas faire, ce qui va me forcer à apprendre, ce qui va me forcer à passer au next. step au next level éventuellement et c'est comme ça que tu progresses. Et moi-même, dans mon domaine, c'est ça mon domaine. Il y a des gens qui me payent juste pour se dire si je l'ai payé, je dois venir. Et moi-même, j'ai payé des coachs aujourd'hui en disant je le paye, je dois venir. Si c'est ce que ça me coûte pour que je puisse accomplir la tâche, eh bien, c'est un prix qui vaut la peine d'être payé. T'as des chances ?

  • Kswiss

    Complètement. Donc cet objectif dont tu parles de une année, t'as cet objectif-là ?

  • Bryan

    On est dedans.

  • Kswiss

    In, full in. All in. Donc quel est cet objectif ?

  • Bryan

    Là, c'est des chiffres. Je ne vais pas chercher à les quantifier ici exactement, mais peut-être que quand ça sera fait...

  • Kswiss

    On parle finance, on parle audience...

  • Bryan

    On parle deux. On parle finance, on parle audience, on parle audience... Impact, c'est plus dur à mesurer, mais d'une certaine façon tout est un peu corrélé. Donc impact, finance, audience.

  • Kswiss

    Audience de manière générale, donc Youtube, Vodk.

  • Bryan

    Effectivement,

  • Kswiss

    c'est ça. Et donc là, ton équipe, 5 personnes ?

  • Bryan

    5. On a mon vidéaste, Nabil. On a ma coach assistante.

  • Kswiss

    Qui est là aujourd'hui.

  • Bryan

    Ma coach assistante.

  • Kswiss

    Non, je dis Nabil.

  • Bryan

    Nabil qui est là aujourd'hui, qui est là, qui nous regarde. Qui n'est pas vidéaste au final. C'est ça qui est intéressant. C'est mon responsable ou directeur de création de contenu. En fait, les gens qui travaillent avec moi sont ce que je considère être des boss, des professionnels à 100% dans leur domaine pour me guider. Le rôle de vidéaste, c'est un gars qui tient la caméra. Et moi, c'est ce que je ne voulais pas. C'est un gars qui vient et qui tient la caméra. et je lui dis quoi faire. Non, moi j'ai envie qu'un gars me dise quoi faire. C'est ça son rôle. C'est ce qu'il fait très bien d'ailleurs. Et voilà, c'est ça. Donc j'ai ma coach assistante, pareil. J'ai du coup Sandy et Sarah qui s'occupent du côté administratif. Il y a moi dedans, si on me compte dedans. Et j'ai une team sur le côté qui travaille sur le côté un peu management. Mais ça c'est en annexe. Et j'ai mon manager des opérations. Donc on m'inclut en moi, ça fait six. Et la team annexe, ça fait sept. 7. Pour des contrats annexes.

  • Kswiss

    Quel management ? Tu parles de quoi ?

  • Bryan

    C'est pour des contrats de collaboration. C'est eux qui s'occuperaient des contrats de collaboration avec des marques, etc.

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Pardon ?

  • Kswiss

    Bryan Umana fois Kswiss.

  • Bryan

    Oui, c'est un truc avec Philips, avec Sony. C'est eux qui devraient négocier ces aspects-là. Chacun a un rôle bien précis. Le manager des opérations, c'est lui qui est censé... J'ai organisé la team. En fait j'ai voulu tout déléguer. Parce que je suis arrivé à un stade où j'en avais trop dans ma tête. Je devenais fou, j'ai des idées, l'administrative ça ne suive pas parce que je n'arrive pas à suivre. La création de contenu, je suis limité parce que je passe des heures à faire... des montages, des trucs comme ça, alors que quelqu'un pourrait le faire beaucoup plus rapidement que moi et mieux que moi. Et je n'arrive pas à optimiser également le rendu à l'image parce que je ne suis pas censé être devant et derrière la caméra. Donc c'est ça, en fait. J'ai cherché à tout optimiser avec le luxe de pouvoir le faire parce que j'avais toutes ces casquettes au début. Donc c'est ça, c'est ce qui est bien. C'est que je sais. Je sais si j'engage un créateur de contenu, je l'ai fait. Si tu me dis que ça me prend 4 heures, je dis comment ça, moi ça me prend 3 heures. Comment ça, toi, ça te prend 4 heures ? Tu vois ce que je veux dire ? Si tu ne fais pas mieux que moi, plus rapidement que moi, c'est qu'il y a un problème. C'est ça au final. L'administratif, c'est ça, mais moi aussi ça me prend 1 heure. Comment ça, toi, ça te prend 1 heure ? Moi qui suis une brêle à ça, ça me prend 1 heure et toi aussi il y a un problème. C'est ça qui est intéressant au final, c'est que j'ai été dans toutes ces positions et je sais fixer certains standings. Et c'est ce qui est intéressant. Après, j'apprends aussi et je suis en paix avec le fait de déléguer aussi avec les gens avec qui je travaille à l'heure actuelle parce que je trouve que le travail est bien fait. Donc, je suis content et j'ai hâte de voir où on peut ramener le tout.

  • Kswiss

    Il me semble que je t'ai entendu parler d'un associé une fois.

  • Bryan

    Par le passé ?

  • Kswiss

    Par le passé. Qui t'avait fait un peu revenir ici.

  • Bryan

    Exact. Je suis venu aux Etats-Unis et j'ai mon ancien associé, un partenaire qui m'avait appelé pour ouvrir une salle de sport. Et moi, je ne voulais pas revenir à la base. Mais j'ai décidé de revenir parce que c'était une opportunité et puis j'étais dans des situations là-bas où je vivais beaucoup d'aventures, on va dire ça comme ça. Et du coup, je suis revenu, on a lancé la salle de sport ici, puis après on s'est séparés au bout de deux ans et demi, je crois. Et après j'ai fait mon aventure solo et c'est là que ça a décollé en fait. Comme quoi des fois dans la vie, il faut se débarrasser de certains trucs pour prendre son envol.

  • Kswiss

    C'est clair.

  • Bryan

    C'est comme ça.

  • Kswiss

    Les chines dans le pied.

  • Bryan

    C'est ça le boulet. qui te traînent. Sans manque de respect à lui, on est en bonne relation, en bon terme. Mais des fois, c'est ça, tu es trop occupé à faire un truc alors que tu pourrais dédier cette énergie à créer un truc encore plus grand. Et au fond, tu le sais. En tout cas, moi, je le savais. Comment dire en anglais ? God works in mysterious ways. Dieu fonctionne de manière mystérieuse. t'arrives à un moment opportun. Tu connais l'histoire du fermier chinois ?

  • Kswiss

    Du fermier chinois ?

  • Bryan

    Ouais écoutez, le Mansel Monday, j'ai fait l'histoire du Mansel Monday, tu vas kiffer celle-là. C'est intéressant.

  • Kswiss

    De quand ?

  • Bryan

    Je sais pas, je crois que j'ai appelé le fermier chinois ou un truc comme ça, mais c'est un dicton, une histoire justement d'un…

  • Kswiss

    Ok, disons pas plus, on va le mettre dans les show notes, dans les notes de l'épisode. Parce qu'à ce propos, moi j'ai un nouveau… Aujourd'hui, je n'ai pas de site internet. Et avec notre épisode, je vais lancer mon nouveau site, notre nouveau site. Et donc, j'aurai enfin des vraies notes, comme un vrai podcast, où tu as vraiment les notes, où tu peux mettre les références des livres, des invités, etc. Ça fait très longtemps que je veux le faire. Et donc là, enfin, avec un pote, un Denis Guedet. dans cette partie-là. On pourra mettre le lien aussi du fermier chinois. Parfait. Tu as cité Elon Musk. Je t'ai entendu aussi citer Nassim Taleb. C'était dans le podcast Dedicated. Tu as parlé de Nassim Taleb. Taïwa, le noir ici.

  • Bryan

    Juste celui-là.

  • Kswiss

    Juste celui-là, oui. Qui t'inspire ? Parce que, avant que tu me répondes, est-ce que Naval Ravikant t'inspire ? c'est le gars qui a créé la tech indien américain exactement il a été élu ça a été le meilleur investisseur pendant quelques années et je te pose la question parce que j'ai récemment lu ça fait très longtemps que je l'avais dans les recommandations de livres pas lu, je l'ai écouté euh j'ai oublié le nom de son livre qui est gratuit d'ailleurs en fait c'est pas lui qui l'a écrit c'est une personne qui a collecté tout ce qu'il trouvait à propos de Naval Ravikant et qui en a créé un audiolivre et il est gratuit et Naval Ravikant a décidé de le laisser gratuit parce qu'il voulait un peu comme ta mission impacter le plus de monde de manière gratuite donc tout le monde peut l'écouter Naval Ravikant J'ai un blanc. Bref, tu tapes Naval Ravikant et tu trouveras cet audio-livre qui est gratuit. Et lui parle beaucoup justement du choix. trades-off justement de ces échanges et donc j'étais persuadé que tu connaissais franchement j'ai regardé une fois une interview de lui avec Joe Rogan peut-être 20 minutes 30 minutes mais j'ai entendu parler de lui énormément une fois de Almanac le livre sinon ben Tu avais fait un zoom pour 2000 francs avec Alex Ormozzi. Oui, j'étais sur Facebook. Ok, Facebook. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il t'a dit ?

  • Bryan

    Ce n'était pas moi, je faisais partie. Je n'étais pas en direct avec lui. C'était un groupe Facebook qui faisait du business. Les gars ont organisé un call, etc. Et lui, c'était au tout début. Donc, moi, j'ai fait partie du call. et puis il parlait justement à l'époque il n'était pas réseau social en fait donc il parlait des Facebook Ads et de tout ce de toute cette création de business et de comment promouvoir son business à travers ses Facebook Ads etc etc donc ce discours il a complètement changé en fait parce que là il s'est attardé sur le branding et sur le fait de s'exposer moi je te parle de ça, le gars il avait même pas 5000 followers sur Instagram quand j'ai découvert. Et du coup, son discours est plus orienté justement sur le fait de s'attarder sur son branding personnel, parce qu'il a compris la valeur qu'il y avait derrière ça. Et plus sur le fait de bombarder des pubs, Facebook, etc. avec cette affiliation avec ClickFunnels. Russell Brunson, je crois. Et voilà, c'était plus ou moins ça.

  • Kswiss

    Ok, et sinon, qui t'inspire ?

  • Bryan

    C'est dur, j'ai toujours du mal à répondre à cette question en fait. Parce que moi je cherche à m'inspirer en fait. C'est bizarre quand je dis ça comme ça et ça a l'air égocentrique mais ça ne l'est pas. C'est qu'il y a toujours des gens qui m'inspirent dans différents domaines. Et ça va vraiment dépendre, ça va varier en fonction du domaine. Un truc que j'ai appris en atteignant des niveaux un peu plus élevés, que ce soit dans le relationnel, dans les environnements dans lesquels je me suis trouvé, ou des niveaux de performance, que ce soit fitness ou autre, je me suis rendu compte que... C'était bien d'atteindre ces sphères plus élevées ou de contourner ces gens dans ces sphères plus élevées. Mais s'il y avait des lacunes au niveau des autres sphères, pour moi, ce n'était pas représentatif du succès. Ce n'était pas représentatif de l'image que j'aimerais transmettre comme étant l'image qui inspire le monde. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire que tu peux être très fort et tu m'inspires de par tes prouesses dans le monde du business. Mais s'il n'y a aucune prouesse... dans le monde impact social, relationnel, etc., ça ne m'intéresse pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Si tu as excellé dans le relationnel, mais que toi, tu n'es pas inspirant de par la santé que tu dégages, etc., ça ne m'inspire pas. J'ai du mal à trouver cette personne qui arrive à combiner toutes ces formes-là de succès et de modèles d'inspiration. Moi, c'est ça. Aujourd'hui, j'aimerais inspirer à ça. J'aimerais être cette personne qui dit, on dit Kev, Je m'inspire. Tu m'inspires en tant que père, tu m'inspires en tant qu'ami, tu m'inspires en tant que personne qui a réussi dans le business, tu m'inspires en tant qu'athlète. Moi, j'aspire à ça. Et je n'ai pas trouvé encore quelqu'un qui remplit tous ces critères-là. Du moins, je ne la connais pas. Mais j'aimerais la connaître. Et voilà, mon objectif à moi, c'est ça. Je suis conscient que, de toute façon, c'est ma règle de base. Moi, je ne veux pas être bon à 100% à quoi que ce soit. Moi, je suis OK avec le fait d'être bon à beaucoup de choses à 80%. C'est ma philosophie de vie. Et c'est pourquoi je parle plusieurs langues, peut-être à 80%, 85%, et pas une langue parfaitement à 100%. Et pareil dans mon sport, et ça a toujours été ma philosophie, et aujourd'hui c'est un modèle qui est à la mode. C'est à la mode, mais moi à l'époque, on me crachait dessus. Quand je disais non, moi j'ai pas envie d'être le gars qui ne lève que des grosses barres. Moi j'ai envie de le gars qui lève des grosses barres, qui saute haut. qui court vite, qui est endurant, qui a l'esthétique et qui est mobile. Les gens me disent, mais t'es un ouf, ça n'existe pas, etc. Aujourd'hui, c'est le modèle qui a la mode. Tu comprends ce que je veux dire ? Moi, je te parle de ça il y a 8 ans, 10 ans. C'est pareil. Je sais que je ne serai jamais le gars qui lève la plus grosse barre. Je sais que je ne serai pas le gars qui saute le plus haut. Je sais que je ne serai pas le meilleur boxeur. Mais je suis un compétiteur sérieux sur tous ces aspects. Et c'est ça, au final, qui m'inspire, moi, et qui j'aspire à être. Donc, voilà. Tout un détour pour te dire que je n'ai pas trouvé la personne qui m'inspire. 100%, mais différentes personnes vont m'inspirer dans leur domaine d'activité.

  • Kswiss

    Je cherche aussi cette personne-là. Voilà,

  • Bryan

    on le cherchera ensemble.

  • Kswiss

    Ouais, je... Il y a beaucoup de... Dans tout ce que tu dis, je l'ai déjà dit, je me répète encore une fois, mais qui me parle énormément. Moi, je ne me suis pas encore fixé une deadline très précise, et elle est plus longue qu'un an, de par une startup qui s'appelle SolarSplit, et là, on a un plan, on va dire... financier, une stratégie qui fait que c'est plutôt 2028-2029 que dans un an par rapport à des levées de fonds, par rapport à pas mal d'aspects à ce niveau là. Pareil pour l'entreprise qu'on a avec mon père dont je te parlais avant, Will.i Telecoms, qui est vraiment la plus, on parle PME, un peu plus traditionnelle, tu vois, donc qui prend un peu plus de temps à se développer et... ma problématique c'est que justement je suis avec sur deux activités pro plus le podcast qui sont les trois et plus moi donc on va dire il y a quatre aspects que je veux développer et c'est le bordel c'est justement ce que tu disais avant maintenant tu t'entraînes trois fois par semaine toi tu as développé toute cette partie physique donc maintenant tu maintiens ça c'est un point que j'avais entendu dans le podcast dont je te parlais avant de Mind Pump Podcast qui est ce podcast aux US numéro 1 en health and fitness où eux disent beaucoup ça je crois que justement un des host un des hôtes, Sal je crois qu'ils s'entraînent pareil 3-4 fois par semaine et ils sont très orientés full body pour justement hum comment... maintenir, mais activer plusieurs fois par semaine un groupe musculaire, etc. Et donc moi je suis vraiment en développement partout, parce que physiquement je ne suis pas où j'aimerais être, dans les entreprises je ne suis pas non plus où on n'est pas, où on aimerait être, dans le podcast je suis encore plus bas que dans les autres aspects, et la raison pour laquelle je te dis ça, ça me parle énormément, mais par contre toi au niveau du business là tu te laisses un an et ensuite est-ce que potentiellement là je reprends un épisode que tu avais fait avec deux de tes potes début 2023 je n'ai plus le renom C'est un peu égal. Et tu dis qu'aujourd'hui, si tu pouvais enlever tout le stress, gagner 50% de moins,

  • Bryan

    je le ferais.

  • Kswiss

    Oui, tu le ferais.

  • Bryan

    Oui, parce que je valorise différents aspects. Je me suis donné un an. Pour recontextualiser, je me suis donné un an parce que j'ai le luxe de le faire. C'est-à-dire que je n'ai pas la nécessité... de me fixer les échéances que je me suis fixé avec une team. Dans le sens, j'ai un business qui, moi, en solo, pourrait très bien tourner. Et je pourrais vivre plus que confortablement, être dans le top 1% en Suisse. C'est-à-dire que si je pars à l'étranger, je suis dans le top 0,1% en fonction d'où je pars. Et vivre confortablement sans stress, en fait. Des fois, tu te dis, mec, je pourrais être sous les cocoutiers, à siroter une noix de coco. Je fais du cou, du soleil, du jogging, je fais 3 heures de taf par jour. Je pourrais, je suis à ce stade moi là aujourd'hui. Mais au final, j'essaie de me recentrer et de me dire quel est mon objectif, pourquoi je fais ça à la base. Ce n'est pas pour l'aspect financier à la base. Bien entendu qu'on doit y songer et je suis orienté business, je suis un hustler de base. C'est ce qui me définit. Mais j'ai envie d'impacter un maximum de gens et d'inspirer un maximum de gens positivement. C'est mon but à la base, des bases. Et je ne dois jamais perdre ce focus. Donc la question qui se pose ensuite, c'est comment je fais pour atteindre cet objectif ? Je dois m'entourer de personnes pour que je puisse propager encore plus ce message. et à condition que je ne compromette pas trop les éléments qui sont importants pour mon bien-être, eh bien, je vais essayer de pousser le tout. Et si à un moment ou à un autre, je sens que c'est trop, eh bien, je serai en paix avec le fait de dire Eh, moi, j'ai essayé de faire ça. Je suis content avec ce que je suis en train d'impacter à l'échelle ou peut-être à la vitesse à laquelle j'impacte le tout. et je vis avec moins de stress parce que le stress c'est horrible. Je pense qu'aujourd'hui les plus grands businessmen au final sont ceux qui arrivent à gérer le plus de stress en comparaison aux autres. et moi je suis pas sûr de vouloir ça j'ai vu des gens qui avaient en fait c'est marrant moi je suis un personal trainer j'ai entraîné des gens très fortunés j'ai un carnet d'adresses même moi des fois j'hallucine je me dis comment je me suis retrouvé dans ces milieux c'est que grâce à mon métier et j'ai vu des gens qui avaient tout l'argent du monde on se le dit concrètement la plupart des gens ne se rendent pas compte de ce que c'est un milliardaire mais quand j'ai commencé à travailler avec des milliardaires je me suis rendu compte qu'il n'y a rien qu'ils ne peuvent pas avoir Un milliardaire, il n'y a rien qu'un milliardaire. C'est un truc de ouf même de penser comme ça, en fait. Et je me suis dit, ouais, mais il n'y a pas de limite, en fait, à ce jeu. Tu vois ce que je veux dire ? J'étais même avec des clients qui pèsent des centaines et des centaines de millions et qui disaient, je dois acheter ce truc parce qu'il y a l'autre gars là qui est plus riche que moi qui va acheter. Moi, je suis là, quoi ? Le gars qui est plus riche que toi qui va acheter ? Je me suis dit, mais on est où, tu vois ? C'est un jeu qui est infini, en fait. Mais tu dois mettre une fin à ce jeu-là. A quel moment tu te dis, c'est bon, j'ai assez. Après tu fais des milliards certes, mais t'es esclave de ton business. Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut la peine de compromettre ta vie familiale, la relation que tu vas avoir avec tes enfants, etc. ? Non. Donc c'est toi qui fixes ton ordre de priorité, c'est toi qui fixes tes deadlines. En tout cas, moi j'ai fixé les miennes. Et je sais ce que je suis prêt à tolérer en tant que stress, ce que je suis prêt à faire, ce que je suis prêt à compromettre. Et c'est ça au final. Je suis en paix avec mes décisions. Et le jour où je prends une décision qui pivote complètement de là où je suis en train d'aller, je serai en paix avec cette décision également. Aujourd'hui c'est ça. Ce qui me fait prendre une décision, c'est ce facteur paix, tranquillité d'esprit. Si ça m'amène la tranquillité d'esprit, c'est que c'est la bonne décision. Si ça coûte ma tranquillité d'esprit, c'est que ce n'est pas la bonne décision. Aussi simple que ça. Ça te parle ? Oui. Tu vas lâcher la start-up. Allô papa, en fait, tu sais quoi ? Laisse tomber, je me focalise sur le podcast à 100%. Mais c'est comme ça, tu vois, tu ne peux pas tout avoir. C'est le game. Il faut juste ne pas tout avoir.

  • Kswiss

    C'est clair. C'est pour ça que je t'ai dit, je ne sais pas aujourd'hui combien de temps, en tout cas c'est clair que j'ai cette vision aussi à un moment donné. C'est pour ça que je t'ai dit, ça me parle vraiment beaucoup ce que tu dis et ce que tu me dis. Moi aujourd'hui je vis de cette façon-là et j'ai les compromis, je ne vois pas mes potes et je ne vois pas ma famille, mais je ne veux pas ça toute ma vie. Après une question que je me pose et je me demande si ça a l'air d'être très clair aussi parce que toi tu le vis et tu le vois. de par tes clients mais je me demande vraiment et j'espère vraiment et je pense vraiment que je ne vais pas changer dans ce sens là mais que justement quand tu commences à accumuler une certaine richesse fortune etc si en fait t'es tellement engrainé là-dedans que tu te rends même plus compte et juste tu continues cette course à avoir toujours plus ou à vouloir toujours plus mais sans trop y penser il

  • Bryan

    faut te recentrer moi je vais te dire un truc mec parlons concrètement ici Moi, j'ai été avec ces gens qui sont très fortunés. Moi, j'entraîne des stars. Ils se disent littéralement que je voyage avec eux aux Etats-Unis, en Angleterre, etc. C'est les stars. Le truc que tout le monde rêve. Les clubs, tout ce que tu peux imaginer de vie de star, d'athlète, etc. J'ai été dans les meilleures voitures, j'ai été dans les avions privés, j'ai tout fait. Moi, ça me changerait aujourd'hui si tu m'aides dans une Bentley, tu vois ce que je veux dire ? Ou tu m'aides dans ma Audi qui est jolie et qui est nice comme ça. et qui vaut un cinquième du prix que tu mettes dans un business class ou un jet privé, certes c'est mieux mais ça change pas grand chose au final, tu comprends ce que je veux dire ? quand t'as goûté à ces trucs etc, tu te redis ouais c'est quoi qui est important vraiment, tu comprends ce que je veux dire ? c'est pas important mec et après s'il y en a qui perdent le focus je comprends que tu puisses perdre le focus et que tu puisses perdre la tête etc moi j'ai de la chance en tout cas je pense après je suis pas... Je ne gagne pas un salaire de joueur de NBA, mais j'ai atteint des niveaux, en tout cas au-delà de ce que je pensais faire dans mon métier à moi. Et je me dis, j'ai des nouveaux standards, c'est clair. Je ne vais pas prendre un hôtel 3 étoiles maintenant. Je vais prendre un hôtel un peu plus confortable. Je m'attends à un certain service de qualité. Mais je ne vais pas chipoter, vouloir toujours plus, toujours plus, toujours plus. Au bout d'un moment, de quoi tu as vraiment besoin ? Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Il y a des phases, il y en a pour qui ça dure longtemps. Il y en a pour qui, il se réveille plus rapidement. Comment il s'appelle le gars qui joue au poker, qui était toujours avec plein de femmes, Bert Rose, je ne sais pas. Tu vois de qui je parle ? Bert B. Exact. Lui qui a changé complètement son discours.

  • Kswiss

    tu vois récemment en disant les gars en fait c'est n'importe quoi c'était des conneries ce que je faisais t'as besoin d'avoir une femme, t'as pas besoin d'avoir 10 000 gaspiller son argent comme ça c'est des conneries s'inviter les drogues c'est des conneries tu vois, le gars il a dû créer son image de marque autour de ça et il y croyait vraiment sûrement il était addict à ça pour qu'au final aujourd'hui il réalise que tout ça c'était du vent donc Après, je ne te dis pas que c'est bien de profiter de ses richesses, bien entendu, il faut, mais jusqu'à quel prix, etc. Après, je ne sais pas. Si je gagne la loto, peut-être que je change de discours.

  • Bryan

    On referait un épisode.

  • Kswiss

    Exact. On fait ça dans le jet privé. On fait ça dans le jet privé.

  • Bryan

    Tu me tiendras le même discours. Tout ça, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien.

  • Kswiss

    Ça ne sert à rien. On teste le champagne, s'il vous plaît. Deux champagnes, d'ailleurs.

  • Bryan

    Mais tu sais par rapport à ça Il y a un truc que je me dis souvent Avec un ami qui a une boîte, qui fonctionne très bien, il est très bien financièrement, et il est jeune, 40 et quelques, et là, il a dû faire une remontée, j'allais dire, remontada, et je ne suis pas le foot, c'est même comme ça, ça m'est venu. Sa boîte n'allait pas très bien, il a dû tout donner, c'était une année, 3-4 heures de sommeil, il a même eu Une espèce de pseudo-crise cardiaque, vraiment un truc au niveau de la santé. Il m'a dit, je pense que j'ai perdu 10 ans de vie. et maintenant je lui disais ok donc si t'as à refaire tu referais ou pas il m'a dit si t'as à refaire là j'ai fait je referais oui mais aujourd'hui avec le recul c'est vrai que je referais pas comme j'ai fait jusqu'aujourd'hui je referais pas tout la même chose parce que c'était trop parce que j'ai mis ma santé en péril après moi donc il me disait moi maintenant j'aimerais plus me focus sur moi-même aussi tu vois cette partie développement personnel etc parce qu'il ne s'est jamais trop écouté et moi je lui disais ouais mais je comprends ce que tu dis mais c'est facile je trouve ce discours quand tu es là tu vois comme je dis souvent comme Bill Gates maintenant qu'il donne l'argent tu vois qu'il dit non mais il n'y a pas que l'argent qui compte mais tu vois il est c'est facile de dire ça c'est ça exactement et Et donc c'est là où...

  • Kswiss

    Non mais moi je ne te dis pas ça, je suis un capitaliste moi, je suis un capitaliste de fou, donc non, je pense qu'il faut être stratège dans son approche bien entendu entrepreneuriale, de business, mais après, encore une fois, c'est à quel moment, c'est toi qui dois te fixer tes limites, je reviens à ce que je disais auparavant, et ça c'est très personnel, il y en a qui disent, moi je m'arrête quand j'ai 5 millions, il y en a qui disent, je m'arrête quand j'en ai 10, il y en a qui s'arrêtent, c'est un peu comme ça, 500 000 dans le canton Boc, tout est relatif au final. Il y en a qui disent, moi je m'en fous, si j'ai 50 000 de côté, je vais vivre en Thaïlande, je vais vivre aux Philippines et je suis bien pour le restant de mes jours. Tout est personnel, tout est relatif. C'est à chacun de déterminer ce qui semble être le plus approprié en fonction de ce que la personne souhaite faire. Et c'est ça, c'est juste être stratège encore une fois, et je pense que le côté capitaliste, on doit le garder en tête en tout temps. Moi j'ai des athlètes qui arrivent aussi en fin de carrière, il leur reste quelques années, ils commencent à penser l'après carrière, c'est comment, est-ce que je peux soutenir le même lifestyle quand il n'y a pas la même rentrée d'argent ? Tu vois, tu vas commencer à considérer tous ces aspects-là. Ok, quels changements je dois faire, quels investissements je dois faire ? C'est ça au final, être smart sur l'approche de son futur. de manière générale et de son business, de ses finances. Je pense que c'est comme ça qu'il faut approcher le tout. Moi, je dis souvent, je fais des formations pour les coachs, etc. et j'ai vraiment développé le côté entrepreneurial et business parce que c'est un truc qu'on n'aborde pas. Et moi depuis que j'ai commencé cette carrière Je suis conscient que c'est pas un truc que je peux faire jusqu'à 65 ans Tu vois ce que je veux dire Moi à 65 ans si j'étais juste le gars du terrain Personnel trainer Mec je fais la compétition avec des gars comme moi Tu vois 30 ans Là j'ai 32 aujourd'hui mais Frais en forme d'actualité Qui sont à l'image de ce qu'ils prêchent éventuellement Qui vont inspirer les gens Qui comprennent les méthodologies du moment mieux que moi Je vais être à la traîne mec Tu vois donc moi ma stratégie était simple et c'est ce que j'ai enseigné à tous les participants de mon programme Mentor 1 entre autres, mon programme Mentorship. C'est les gars, vous êtes obligés de vous mettre cette pression de se dire j'ai que, au lieu d'avoir 30 ans, moi j'ai que 15 ans en fait. Pour faire en sorte que ça fonctionne pour moi et assurer une certaine sécurité pour l'avenir. T'es obligé d'y penser. Il y en a qui y vont au jour le jour. Moi, je suis obligé d'y penser. En plus, moi, j'ai des enfants, donc je dois penser, OK, comment je fais pour mes enfants ? C'est quoi la suite ? What's next ? Je dois y penser constamment. Et encore une fois, c'est... C'est à toi de te fixer tes limites et on veut toujours plus jusqu'au moment où le prix à payer pour plus devient trop conséquent. Je pense que c'est ça en fait la limite et ça à chacun de la déterminer. Et comme tu as dit, c'est facile une fois que tu es un peu reposé sur tes lauriers. des fois c'est ton corps qui te stoppe en fait c'est même pas toi c'est ton corps qui va te dire malheureusement tu disais encore un peu mais il n'y a plus il y a un truc qui s'arrête et ça ça m'arrive tous les jours moi comme je t'ai dit je travaille avec cette population là et

  • Bryan

    je l'entends tout le temps et justement par rapport à cette population les dirigeants, dirigeantes A quel point est-ce que tu vois que c'est important pour eux, le sport ?

  • Kswiss

    C'est très important. Je me rappelle un de mes clients les plus à succès. Je ne sais jamais traduire comment on dit successful Je me rappelle qu'il me disait Pourquoi tu fais tout ça ? Parce qu'on se voyait 5 fois dans la semaine.

  • Bryan

    5 fois ?

  • Kswiss

    5 fois on s'entraînait par semaine, parfois 6 semaines. Il me disait Quand tu fais ce que je fais, tu es obligé d'être très discipliné. En fin de compte, cette discipline, c'est un principe que tu essaies d'appliquer de manière transversale. tout ce qu'il fait, il veut le faire de la même façon.

  • Bryan

    Donc lui, il était fit ? Il était fit,

  • Kswiss

    oui, fit, fin de la cinquantaine, mais super fit. On s'entraînait plusieurs fois dans la semaine. Quand on l'a commencé, il n'était pas fit. Il n'était pas fit, il n'était pas en bonne santé. D'ailleurs, pour la petite anecdote, avec lui, parce qu'il faisait des tests, bien entendu, il avait les moyens financiers pour aller faire certains tests en laboratoire. C'était à cette époque-là où j'avais déjà connu le terme âge biologique. Et... On avait utilisé un processus de renverser son âge biologique. De 54 ans, il est passé à 49 ans d'âge biologique. Et tout ça à travers le sport uniquement. Pour te dire la plus-value du sport.

  • Bryan

    L'alimentation.

  • Kswiss

    L'alimentation. Mais encore, ça, il n'était pas juste le sport. Parce que l'alimentation, c'était quand même fait tard, etc. Donc, juste avec le sport, à cette fréquence d'entraînement que j'ai mentionné, on a pu reverser son âge biologique. À quel point c'est incroyable. Et pour te dire à quel point c'est important, je pense que ça va dépendre des personnalités. Et pour... Pour certaines c'est un échappatoire, comme ça peut l'être pour moi. J'en ai besoin pour ma santé mentale, je dois m'entraîner, c'est mon moment à moi. Et pour certaines personnes, c'est leur moment à elles. Et pour d'autres, c'est simplement une passion. Ils aiment le sport, ils ont toujours fait du sport, ils ont ça en parallèle du business. Ce n'est pas une priorité, mais c'est important de l'avoir dans leur quotidien. Et il y en a pour qui c'est juste un moment presque social. Je suis en train de parler avec des gens mais... Je ne suis pas en train de parler avec quelqu'un qui me parle business. C'est Kevin, mon coach. Et on rigole. On rigole de tout et de rien. On s'entraîne. L'entraînement, c'est la cerise sur le gâteau. Mais le gâteau, c'est le fait qu'on communique, qu'on passe un bon moment. Et moi, je remplis ces casquettes-là. Avec cette personne qui vient me voir pour ça. Je ne vais pas être le gars super strict. Il faut faire ça, ça, ça. Non, on rigole. Mais on taffe un peu aussi. N'oublie pas, on doit taffer aussi. Bryan, allez, on fait la série. Bryan, je sais que tu essaies de me distraire. avec la conversation allez encore deux tu vois c'est cette relation que j'ai avec différents clients ça va dépendre du profil et on doit s'adapter au profil du client et chaque personne va y trouver son comble au final en fonction de ce que la personne cherche je

  • Bryan

    te pose cette question parce que je vois trop de boss d'entreprise qui ne font pas de sport ou alors qui en font mais c'est C'est vraiment l'activité annexe. C'est vraiment quand j'ai du temps.

  • Kswiss

    En fait, on ne se rend pas compte des bénéfices. Pour répondre à ça, j'imagine que c'était un peu la question qui venait. Je ne l'ai pas complétée auparavant. Quasiment le feedback que j'ai à chaque fois, c'est que je suis plus performant. Plus performant dans mon secteur d'activité. Plus performant d'un point de vue libido, performant sexuel. C'est des feedbacks que j'ai moi, d'hommes, de femmes, etc. qui me disent, en fait, c'est ça le sport. Tu vois ce que je veux dire ? Ça va au-delà de l'aspect esthétique. Tu vas augmenter tes performances avec ça. Tu vas te sentir bien dans ton corps, tu auras des boosts cognitifs également. Et c'est peut-être l'aspect qui est négligé par ces personnes-là qui mettent de côté le sport, alors qu'en fait, ça ne pourrait être qu'être en plus pour leur activité.

  • Bryan

    Tu parles sommeil et alimentation avec elles, avec ces personnes-là ?

  • Kswiss

    Bien sûr, bien sûr.

  • Bryan

    Je te pose cette question parce que typiquement moi, ça ne veut pas si longtemps que ça que je suis dans... on va dire dans le monde du business 2016, 2017 où je commence vraiment à manger avec des clients les événements, le soir, les week-ends etc, donc je mange énormément à l'extérieur et j'ai remarqué, bien que je fasse du sport je remarque quand même et là je te parle de l'esthétique, tu as étonné que je mange beaucoup dehors même si je fais on sort un maximum de manger sainement, c'est-à-dire que je vais pas prendre des frites, je vais demander s'ils ont du riz, ou dans l'idéal du quinoa, par exemple, des légumes, bon, ma foi, tu peux pas tout le temps dire à la vapeur ou autre, donc tu sais que dans les légumes, il y aura pas mal d'huile, tu sais que si tu manges de la viande, du poisson ou autre, un seul an, c'est cuit avec beaucoup d'huile aussi. C'est assez compliqué, je trouve, de manière générale, quand tu vas manger dehors. Moi, je décide d'une certaine façon d'où on va manger maintenant. Ce n'était pas forcément le cas à l'époque, parce que j'étais nouveau et je ne connaissais pas non plus. Maintenant, je vais proposer à mes clients, aux gens que je vais voir, je vais essayer de regarder un endroit où je sais que moi, en tout cas, je pourrais essayer de manger le plus sain possible. j'évite l'alcool un maximum, surtout pendant ces événements-là sinon tu pourrais boire tout le temps, tu pourrais manger des desserts tout le temps les petits feuilletés tout ça, le pain typiquement avec la salade, j'en mange pas mais ça arrive que t'as oublié de dire, je sais pas, quel type de sauce et boum c'est la sauce française et en fait tu vois, il t'enchaîne une succession de de on va dire de repas qui sont le plus sain possible mais dans une partie pas forcément si saine que ça et donc moi j'ai un peu une frustration là-dedans alors après c'est justement une question de compromis où dernièrement je me dis plus ma foi tant pis là c'est le compromis que je fais je fais au mieux et je garde et je reste actif ma foi aujourd'hui je vais pas être j'aurai pas de de de je ne cherche pas de performance mais on va dire qu'au niveau de ma santé je ne serais pas où j'aimerais être aujourd'hui mais à 35 ans ou à 40 ans quand j'aurai plus de temps je vais me focaliser là dessus et je vais évoluer par contre ce qui m'intéresse et la raison pour laquelle je me pose la question par rapport à l'alimentation et le sommeil c'est que j'ai quand même beaucoup entendu parler de, alors déjà que le sommeil est vraiment un game changer là dedans et l'alimentation on fait beaucoup aussi mais toi tu dis que par exemple avec ce client que tu avais rien qu'on change même sans toucher ces deux aspects là mais en le faisant s'entraîner 5 à 6 fois ça avait déjà changé drastiquement est-ce que tu penses que c'est un cas isolé je pense que si tu manipules d'où

  • Kswiss

    le facteur limitant, forcément tu vas avoir des changements. Après, il y a toujours de l'optimisation, c'est-à-dire que si tu rajoutes un sommeil qui est plus qualitatif, si tu rajoutes une alimentation qui est plus qualitative, là ça va encore s'améliorer. Je ne sais pas où on aurait pu arriver. L'alimentation, on s'en sortait. des lacunes encore une fois là-dessus, mais tout ça pour dire que ce sont les piliers que tu as mentionnés, l'activité physique, l'alimentation et le sommeil. Et si tu manipules l'un de ces piliers, ça va aller dans la bonne direction. Si tu en as deux des trois, tant mieux. Si tu as les trois sur les trois, c'est le meilleur de tous les mondes. Et c'est ça au final, il n'y a pas à choisir. La vraie question qu'il faut se poser, c'est quelle est l'alternative ? Dans ta situation, comme tu l'as dit, ce qui amène cette tranquillité d'esprit, c'est de se dire qu'il n'y a pas d'alternative. tu ne peux pas ne pas aller manger avec tes clients. Par conséquent, tu vas faire les meilleurs choix possibles avec ce que tu as à disposition. Et en parallèle, tu vas manipuler les autres piliers qui sont importants, qui vont te ramener dans la meilleure direction. C'est ça. Il n'y a pas d'alternative. Tu peux être en paix avec ta prise de décision.

  • Bryan

    Donc concrètement, aujourd'hui, si par exemple, moi je te posais la question, je te pose la question, là, physiquement, je veux m'améliorer avec... avec ces aspects-là. Je pense que ça peut parler à beaucoup de gens, en tout cas qui ont des entreprises ou autres, parce que généralement, tu manges avec des clients, tu as ces événements auxquels tu vas, tu as justement l'opportunité ou l'occasion de boire tout le temps. Je parle d'alcool. Il y a tout le temps ces petits fours, les desserts, etc. En éliminant l'alcool, les petits fours, les desserts, je ne dis pas qu'il faut les éliminer complètement de sa vie, mais je dis de manière générale, ou en tout cas, décider quand on va le faire consciemment, pour améliorer ma santé ou cette partie sport, il faudrait simplement, j'ai fait des guillemets pour celles et ceux qui nous écoutent, augmenter mon activité physique ?

  • Kswiss

    Non, simplement, c'est un peu un raccourci facile de dire ça. C'est pour ça que je suis là. Non, je pense qu'il faudrait augmenter son activité physique et essayer de faire les meilleurs choix selon les circonstances qu'on a. C'est-à-dire, comme tu l'as dit, tu vas au restaurant, tu ne peux pas manipuler à 100% ce qui se passe dans la cuisine, mais tu peux faire un choix qui est plus optimal qu'un autre. Choisir un riz, des légumes à la vapeur, plutôt que des frites avec un truc avec plein de sauce. C'est ça, au final. Les bases, ça fonctionne toujours. Tu ne peux pas aller à l'encontre des bases. Et il n'y a pas de discours, en tout cas qui viendra de ma part, en disant que c'est compliqué, etc. Ce n'est pas compliqué. Tout le monde sait exactement ce qu'il devrait faire, ce qu'on ne devrait pas faire. Et si on se contente de ne pas être hypocrite avec soi-même, eh bien déjà, on va dans la bonne direction. Et je vais à la salle, je fais un peu de muscu, je fais un peu de cardio dans mes capacités, que ce soit des capacités d'expertise ou des capacités de mouvement. et je mange les trucs qui sont, je n'aime pas utiliser cette connotation, saines et pas saines, mais on se comprendra ici, adéquats, en éliminant ce qu'on sait qui n'est pas bon, et je vais essayer de dormir au maximum, en optimisant justement cette routine de sommeil, et voilà, je pense que c'est la base au final, je pourrais rentrer dans des trucs complexes, mais c'est le 80% qui est couvert avec ça.

  • Bryan

    Il est 35, tu dois partir.

  • Kswiss

    35, non nous à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    À 16h vous commencez ?

  • Kswiss

    Ouais à 16h on doit commencer.

  • Bryan

    Si moi je suis là en train de ranger les trucs c'est... Ouais,

  • Kswiss

    16h ouais si tu ranges. À ce moment-là ouais. 16h moins quart serait bien.

  • Bryan

    Ouais ok ok.

  • Kswiss

    10 minutes.

  • Bryan

    C'est très bien. Dans tous les cas, comme je te l'ai dit, j'ai malheureusement jamais assez de temps de... On va l'épouser un peu. Ouais bah avec plaisir.

  • Kswiss

    On prendra bien le temps avec plaisir.

  • Bryan

    J'ai dit, tu connais Tanguenguen ? Il est chez vous. Tang Nguyen, un jeune voix businessman

  • Kswiss

    Swiss Rock Je crois que j'en avais parlé, qui est dans l'immobilier Exactement

  • Bryan

    Je lui ai dit, on a fait un épisode C'était en mars Et comme d'habitude On avait déjà fait un Et je lui ai dit Mon rêve un jour Dans la partie podcast, c'est vraiment faire des podcasts Comme Joe Rogan

  • Kswiss

    Team Ferry,

  • Bryan

    c'est le genre de podcast C'est le podcast Avec lequel j'ai débuté Il s'est sorti c'est juste poser à la limite t'as même à manger s'il faut t'as à boire t'as le temps et tu pars partout bref ce sera pour on va faire ça c'est noté avec plaisir au plus il l'a dit Kevin je voulais te poser une question que j'entends souvent dans un podcast que j'aime bien des States. Lui, il est anglophone. C'est Chris...

  • Kswiss

    Williamson.

  • Bryan

    Exactement. Quels sont les exercices à vie que tu ferais si tu ne pouvais en faire que 10 ? Tu l'as déjà entendu, cette question ? On ne te l'avait jamais posée.

  • Kswiss

    On ne me l'a jamais posée.

  • Bryan

    Que 10. Le cardio compte dedans, c'est ça le pire.

  • Kswiss

    Le cardio compte dedans.

  • Bryan

    Il a posé cette question à Peter Attia. le boss de la longévité est étonné que Peter Hathia est à fond zone 2, zone 5 plus la partie musculation il lui a dit au début il a dit on est d'accord on compte pas la zone 2 il a dit oui on compte tout après je crois il lui a donné un petit bonus moi si tu mets ça tout confondu ça va être un bon exercice travail

  • Kswiss

    articulaire également stretch non ? On va enlever.

  • Bryan

    Allez, on enlève.

  • Kswiss

    Alors, on va commencer avec les classiques. Monsieur, moi je dirais Fond de Bulgare. Parce que, je dois expliquer pourquoi ou je te fais juste le listing ?

  • Bryan

    Ouais, volontiers, explique. Peut-être que je te... Parce qu'il y a deux questions que j'aimerais poser.

  • Kswiss

    Alors, Fond de Bulgare, parce que je trouve que c'est une... C'est une position qui offre énormément de bénéfices, autant d'un point de vue construction musculaire que d'un point de vue performance athlétique, qui peut être challengeante également au poids du corps, c'est-à-dire même son charge externe, c'est déjà un exercice qui est conséquent. Donc de ce point de vue-là, on peut le faire en tout temps. Je choisirais... Comme variante de poussée, je dirais pompe. On ne peut pas aller à l'encontre des pompes. Ensuite, tirage,

  • Bryan

    sans poids, peu importe.

  • Kswiss

    sans poids, il y a toujours des progressions et des régressions, c'est ça qui est intéressant. Je suis en train de réfléchir à comment je peux régresser et progresser en tout temps. C'est-à-dire que si je vais dans une salle, il n'y a pas de barres, il n'y a pas d'haltères, etc. Donc pompe, ce qui est universel je dirais. Pompe, ensuite tirage et traction, il n'y a pas photo.

  • Bryan

    Traction ou tirage ?

  • Kswiss

    Dans la catégorie tirage, il y a traction. Donc fonte bulgare, pompe, traction. Ensuite, je passerai sur des sauts. Je choisirais... C'est assez difficile. Je crois que je choisirais un box jump. Un saut sur box avec vraiment focus sur l'explosivité. Je choisirais... Donc là on est à 4. Je choisirais un broad jump, un saut en longueur. Je choisirais un sprint. Sprint 100%. Je choisirais du cardio zone 2, peu importe l'outil, vélo, marche, course, etc. Ensuite, il m'en reste 3. Je choisirais pour le côté esthétique... Lou Raises, c'est une variante d'élévation latérale, popularisée par un altérophile chinois. Ou élévation latérale pour les plus basiques. Mais qui permet de travailler sur les deltoïdes médians. Donc la partie latérale des épaules, c'est ce qui donne une belle forme. Après...

  • Bryan

    Lou Raises, j'avais jamais entendu.

  • Kswiss

    Tu montes complètement en haut.

  • Bryan

    Ah, je t'ai vu le faire dans une vidéo. Là, je te coupe, mais vous avez un... Petit problème non sur votre site ? En tout cas moi j'ai plus accès...

  • Kswiss

    Non je te dirais qu'on a dû changer le nom de domaine. Il y a un problème avec le nom de domaine. Ensuite, du coup il m'en resterait deux. Je vais choisir des bicep curls sur un banc incliné. Donc ça obligé bicep curls.

  • Bryan

    Ça ça me fait plaisir ça.

  • Kswiss

    Et je choisirais... La dernière, est-ce que j'ai oublié ? J'ai choisi un Jefferson curl, un exercice pour la colonne vertébrale. Je crois que j'ai fait une bonne sélection là.

  • Bryan

    Pas d'abdos ?

  • Kswiss

    Je choisirais, ouais c'est difficile, mais là si je devais en choisir un comme ça, je choisirais le Jefferson curl au lieu des abdos. Parce que je pense au-delà du côté esthétique uniquement. Souvent, ceux qui souhaitent m'interviewer sont des bodybuilders qui ne voient que le côté esthétique. Moi, je te vois le côté athlétique, le côté bien-être, longévité et le côté esthétique. Quand je vois le compromis que je cherche tant à avoir et pas que le côté esthétique ou que performance. Donc là, j'ai fait une bonne liste. Je suis content. Je suis content.

  • Bryan

    Magnifique. Le biceps curl, c'est vrai que c'est un... Moi je suis content avec ton programme parce que avant ton programme, déjà de manière générale j'apprécie les programmes depuis 2018 où je m'étais blessé, j'avais eu des tendinites aux deux coudes. Et puis j'avais commencé la course, parce que ça me faisait vraiment mal, juste pour me lever j'avais mal, et donc la seule chose, je me dis qu'est-ce que je peux faire, même en squatant, parce que quand tu prenais la barre, ça me faisait mal d'appliquer de la pression dessus, et donc j'ai commencé à courir, et pour courir, j'aime bien les objectifs, donc je me suis dit bon, qu'est-ce que je peux faire, le marathon c'est le truc un peu significatif, et donc j'ai suivi un programme, et à partir de là, je me suis dit mais c'est incroyable les programmes, juste tu te prends pas la tête, moi j'ai... suffisamment de choses à penser exactement auxquelles penser et donc là de suivre je courais 4 fois par semaine 4 fois par semaine, demain c'est jour 3 je fais ça, tu pars tu fais peu importe qu'il pleuve, qu'il neige t'es fatigué, t'es pas fatigué, tu fais et là je suis vraiment content de refaire un programme qui plus est où il y a moi j'ai eu une phase où je me disais tout ce qui est mouvement isolation étant donné que j'ai pas beaucoup de temps je vais pas Je ne vais pas trop les faire, je vais plutôt prioriser des compound movements, des mouvements plus réarticulaires. Merci. Et donc là ça me fait plaisir parce que tu vois en fait je suis, donc en fait on me dit de faire ça donc c'est agréable Mon gars je fais ce que je dis je dis ce que je fais Ouais ça je l'ai bien vu je l'ai bien vu et maintenant Kevin on n'a plus beaucoup de temps donc je voulais juste ça ce sera pour une autre fois j'ai bien envie aussi de savoir un peu est-ce que c'était une journée type chez toi mais je vais plutôt te poser la question alors déjà est-ce que tu aurais un challenge on est en juin et cet épisode va sortir en juin fin juin c'est un peu trop tard pour celles et ceux qui aimeraient le six pack avant l'été bien que l'été tarde on va voir en Suisse en ce moment là mais est-ce que tu aurais un challenge un petit challenge un peu accessible à tout le monde mais juste pour pour s'activer comme par exemple notre ami en commun Jason Mwanza de la volonté du dé a fait récemment il faisait 100 pompes par jour pendant 30 jours et donc il y a des personnes qui lui ont dit ah je vais faire mais qui commençaient avec 10 ou 20 c'est juste histoire de de s'activer et de s'imprégner un petit peu de l'activité sportive. Tu aurais un challenge comme ça pour les gens qui nous écoutent ?

  • Kswiss

    Oui, bien sûr. Ceux qui sont limités dans le temps, moi, je leur dis toujours de choisir. Ça, ça a très bien fonctionné avec moi. Choisir deux à trois exercices. Et dans le meilleur des mondes, j'en aurais choisi trois. Un exercice pour le bas du corps, un exercice à travers lequel on pousse, et un exercice à travers lequel on tire. et de se fixer un nombre de répétitions à faire au quotidien. Ça pourrait être par exemple, comme je l'ai dit à fond, le bulgare ou un squat, un air squat, avec des pompes et avec, par exemple, si on n'a pas accès à une barre de traction, un bend pull apart avec une bande élastique, c'est facile à se procurer. Et tu dis, je vais faire 50 répétitions de ces trois exercices. chaque jour et tu décomposes le tout comme tu veux. Tu dis, ça peut être 10 squats, 10 pompes, 10 bends pour la parte, ou alors tu fais ton max et puis tu retiens jusqu'à ce que tu complètes le tout. Et c'est à toi de décider. Tu vas faire tes 50 squats, ça brûle à 25, tu prends une petite pause, tu en fais encore 10, ça brûle, tu prends une petite pause, ok, j'ai fait les 50, ok, deuxième exercice, pompe, pareil, troisième exercice, pareil. Il y a mille façons de façonner le tout. Il suffit que c'est ça, franchement, 10 minutes par jour, ça va prendre pas plus que ça. et on va voir des changements si on arrive à faire ça la fréquence, je dis tout le temps dans notre monde à nous de l'adaptation du corps humain la fréquence bat l'intensité mieux faire un petit truc fréquemment que faire un gros truc une fois et ne plus rien faire pendant des semaines et en faire un gros truc une fois la fréquence battra toujours l'intensité Et mieux vaut un mauvais programme entre guillemets exécuté de manière fréquente qu'un programme parfait qui est exécuté de manière aléatoire ?

  • Bryan

    Complètement. Je dis souvent aux quelques personnes avec qui je parle et qui me voient m'entraîner régulièrement et qui me disent je vais commencer, je vais m'inscrire, je vais aller courir, je vais faire ci, je vais faire ça, et qui veulent directement commencer cinq fois par semaine et qui n'ont jamais fait de sport ou très peu ou ils il y a très longtemps et moi ce que je leur dis c'est va une fois par semaine va déjà deux fois par semaine tu regardes ce qui se passe tu te fixes cet objectif pendant 4 semaines et ensuite si vraiment tu te dis j'arrive à maintenir ça toute l'année, tu continues ou tout d'un coup toi même tu vas vouloir aller plus parce que tu vas sentir que tu progresses et je trouve c'est justement la meilleure façon de durer c'est de commencer petit c'est ça en tout cas dans le monde du sport sinon aussi tu te blesses il y a plein de choses qui peuvent arriver tu peux pas aller plus vite que la musique exactement Kevin, ma dernière question malheureusement pour moi peut-être juste avant j'ai un invité qui a posé une question et tu ne savais pas à qui il allait la poser donc là la question c'est comment l'IA, l'intelligence artificielle va changer ton industrie Et là, ton industrie, c'est l'industrie du sport, du fitness, mais peut-être que, tu l'as cité au début, tu es une compagnie média, donc tu pars comme tu veux.

  • Kswiss

    Moi, toujours en restant dans l'industrie du fitness, j'ai appris de cette question récemment, je pense qu'elle va... L'intelligence artificielle va chambouler toutes les industries, en incluant la mienne. D'un point de vue 101, tout ce qui va être présentiel. Je dirais que ça va dévaloriser certains coachs et ça va en valoriser d'autres. Donc ça va mettre en avant certains coachs parce que l'incapacité que l'intelligence artificielle a est d'individualiser les demandes du client en se basant sur une multitude de variables. qu'on ne pourrait pas mentionner comme ça une intelligence artificielle, mais que nous, en tant que professionnels qui avons cette capacité d'individualiser le tout, avons justement en nous. Et les bons professionnels du sport et de la santé vont voir leur business croître à condition qu'ils respectent ce facteur individualisation et qu'ils se débarrassent complètement de tout ce qui est générique. Et malheureusement, c'est une de mes plus grosses critiques dans l'industrie de la santé, c'est qu'on donne à tout le monde la même recette. Donc c'est très générique. Et du coup, je pense que l'intelligence artificielle va faciliter ce message générique, ce qui va éliminer ceux qui... ont un message générique, mais qui va valoriser ceux qui ont cette capacité à enseigner et à individualiser le tout. Donc ça, c'est ce que je pense qui va arriver. Après, je pense qu'il y aura une démocratisation encore plus grande de l'industrie du fitness sur les réseaux sociaux, qui va être facilitée bien entendu par cette création de contenu à travers l'intelligence artificielle.

  • Bryan

    Et qu'est-ce que le succès pour toi ?

  • Kswiss

    On revient à ce que je disais auparavant, c'est de trouver l'harmonie entre les différents domaines que l'on tient à cœur. C'est ça. Une harmonie qui est constamment en évolution. C'est une recherche d'équilibre constante en sachant qu'il n'y a jamais d'équilibre concret. C'est ça. Je suis en train de trop divaguer par là, je dois rééquilibrer le tout un peu là. C'est ça en fait. C'est de ne jamais se laisser et perdre dans ces déséquilibres qui peuvent arriver. Pour moi, c'est ça.

  • Bryan

    Et donc, est-ce qu'aujourd'hui, tu as du succès ? Et tonique, tu le disais, cet équilibre est fondamental pour toi, cet équilibre, on va le dire, par rapport à tes enfants, par exemple. Non,

  • Kswiss

    je pense qu'objectivement, je pense que je suis quelqu'un d'un succès. Je pense que d'un point de vue bien-être, je suis en bonne santé, par la grâce du Tout-Puissant. D'un point de vue performance, j'ai des performances qui sont plus que correctes. D'un point de vue financier, j'ai de belles performances à mon échelle. D'un point de vue... Relationnel, j'ai de très bonnes relations autour de moi, des relations qui sont saines. Je suis estimé être un très bon père de famille. En tout cas, je me dédie à 100%. Et c'est les retours que j'ai également. Je pense que si je pars demain, si je venais vraiment à mourir demain, les gens diraient que ce gars-là, c'était un bon gars. Et il m'a impacté positivement. Et c'est ce qui compte pour moi, au final. Donc si c'est comme ça qu'on définira le succès, bien oui. Dans ce cas-là, je dirais que je suis une personne à succès. Et je vais continuer à aspirer à être cette même personne à succès.

  • Bryan

    je ne suis personne pour te le dire mais en tout cas je suis vraiment content d'avoir découvert merci par le biais comme j'ai dit de mon cousin Chris ou mana et puis vraiment félicitations pour tout ce que tu fais merci merci c'est vraiment bien c'est j'apprends ça j'ai du plaisir à t'écouter et bon donc les gens peuvent te suivre partout on tape qu'elle suisse fit Exact. Sur les réseaux sociaux, sur internet, sur les moteurs de recherche, ton site internet ?

  • Kswiss

    Mon site internet qui est le nom de domaine qui a changé, kswissformation.com

  • Bryan

    A partir de là on navigue partout ?

  • Kswiss

    Alors il y aura mes programmes, après sur Instagram kswiss_fit Pareil sur YouTube, Kswiss underscore fit. J'ai mon podcast qui s'appelle le Kswiss show, qui sort tous les jeudis, peut-être plus. Et sinon, on est sur TikTok, on va reprendre TikTok. J'ai oublié un truc, Nabil ? C'est ça, je crois. C'est déjà pas mal. Ah oui, on a un email aussi pour du contenu exclusif, donc rejoignez notre email. Et je crois qu'on est sur, pas Twitter, on est sur Threads. également et on est sur beaucoup de terrain quand même bientôt LinkedIn bientôt LinkedIn et on revient ok ok en tout cas merci de m'avoir reçu ça fait un plaisir c'est toi qui m'as toi qui m'as reçu non mais ça me fait plaisir moi ça me moi ça me fait plaisir de soutenir les gens qui même démarrent leur podcast moi j'ai fait tout seul il y a personne qui m'a aidé il y a personne qui m'a soutenu j'ai jamais cherché aussi à faire des collaborations par intérêt. Et je pense que toi aussi, encore, si tu es là, c'est parce qu'il y a cette recherche personnelle et ce n'est pas que pour l'intérêt. Donc, j'apprécie ça. Et moi, ça me fait plaisir d'aider aussi. C'est ça la vie. C'est le partage. Il y a des gens qui m'ont aidé dans d'autres aspects. Et si je peux aider d'une façon ou d'une autre, on le fait. Donc, beaucoup de succès pour ton podcast.

  • Bryan

    Merci beaucoup. Ça me fait plaisir.

  • Kswiss

    À bientôt. Peace.

  • Bryan - intro

    Merci d'avoir écouté l'épisode en entier. Pour m'aider à continuer, abonne-toi au podcast sur ta plateforme préférée et sur YouTube. N'oublie pas de donner ton avis en le notant avec la meilleure note possible et de le partager autour de toi. Rendez-vous en plein été le lundi 22 juillet pour un nouvel épisode dans lequel on parlera du bien-être digital. Ciao ciao !

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