- Speaker #0
Hello, je suis Lucille, diplômée d'expertise comptable, entrepreneur et fondatrice d'Adnea. Après plus de 17 ans passés dans la profession d'expert comptable, je suis devenue formatrice et coach business pour aider les futurs entrepreneurs à monter et à piloter leur boîte. Business Tips, c'est plein de conseils si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat ou si vous y êtes déjà. Allez, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui dans ce nouvel épisode du podcast Business Tips, qui est un épisode un petit peu particulier puisque j'ai le plaisir d'inviter Priscilla Gord, de Rainbow Communications. Priscilla qui vient nous parler communication et plus particulièrement podcast. Vous le savez, je suis toujours la première à vous dire que quand on crée son entreprise, il faut choisir deux canaux d'acquisition client, deux canaux de... communication sur lesquelles on est visible pour attirer du prospect et les convertir en client. Premier canal d'acquisition, c'est un canal à court terme qui vous permet de faire du cash rapidement, du chiffre d'affaires rapidement sous trois mois en général, en moyenne, c'est ce qu'on observe. Donc ça peut être de la prospection directe, ça peut être des événements, du networking, ça peut être aussi des partenariats stratégiques et de choisir un deuxième canal d'acquisition, un deuxième canal de communication qui est à plus ou moins long terme. Et là, on retrouve tous les réseaux sociaux, on retrouve la newsletter, l'email marketing et aussi le podcast. Alors j'ai décidé dans cet épisode d'inviter Priscilla qui va nous parler de podcasting et qui va nous donner tous ses conseils pour créer son podcast quand on est créateur d'entreprise. Je ne vous fais pas attendre plus longtemps et je vous laisse avec ma conversation. avec Priscilla.
- Speaker #1
Hello Priscilla,
- Speaker #0
j'espère que tu vas bien. Est-ce que tu peux te présenter à nos auditeurs ?
- Speaker #1
Hello Lucille, merci pour l'invitation. Ça va super, j'espère que toi aussi. Donc moi je m'appelle Priscilla et je suis consultante et formatrice en communication digitale et je suis aussi podcasteuse. Donc en gros, moi mon but c'est qu'on arrive à créer une communication efficace mais qu'elle soit aussi respectueuse de soi et des autres.
- Speaker #0
Ok, super. Tu es podcasteuse. Quel est ton podcast Priscilla que tu animes actuellement ?
- Speaker #1
Mon podcast, il s'appelle Ça suffit les conneries Et le but, c'est vraiment ce que je viens d'expliquer, c'est-à-dire se détacher un peu des injonctions qu'on entend sur l'entrepreneuriat, la communication, le marketing et tout ça.
- Speaker #0
Ok. Et du coup, tu es dans la communication. Tu fais d'autres choses que du podcast ou bien tu ne te concentres vraiment que sur le podcasting ?
- Speaker #1
Non, je fais vraiment de la stratégie au global. Donc, l'idée, c'est vraiment communiquer au sens large. C'est-à-dire que ça peut être au niveau digital, ça peut être au niveau local, ça peut être via des médias, par exemple, des newsletters, des blogs, du podcast ou via des réseaux sociaux. Donc, je ne vais pas les citer parce que normalement, on les connaît tous.
- Speaker #0
Oui, OK. Donc, toi, tu accompagnes finalement les entrepreneurs dans leur stratégie de communication globale sur toutes les plateformes sur lesquelles ils souhaitent se lancer. C'est à peu près ça ?
- Speaker #1
C'est tout à fait ça.
- Speaker #0
D'accord. Et ton podcast, c'est un podcast, ça suffit les conneries, qui est… Un podcast un peu plaisir, c'est quelque chose qui te tenait à cœur de lancer dans le cadre de ton activité ? Qu'est-ce qui t'a poussé à te lancer dans ce podcast ?
- Speaker #1
Déjà, ça suffit les conneries, ce n'est pas mon premier podcast. Le premier s'appelait Les péripéties entrepreneuriales L'idée était un peu la même, c'est que je trouvais qu'au niveau de l'entrepreneuriat, on le glorifiait beaucoup et on n'avait pas accès aux coulisses. Donc, mon premier podcast, c'était vraiment pour ça. Et là, mon deuxième podcast, j'ai lancé un peu dans la même idée, mais surtout parce qu'il y a eu vraiment une grosse avancée au niveau marketing com. Il y a beaucoup de personnes qui prennent la parole et en fait, il y a beaucoup d'injonctions qui arrivent. C'est-à-dire que quand on suit quatre entrepreneurs différents, marketing com, on va avoir parfois quatre sons de cloche différents. Donc en fait, moi, j'ai vraiment lancé mon podcast parce que je ne voulais pas participer à ça. Je ne voulais pas participer aux gens qui se retrouvent épuisés parce qu'ils ne savent pas comment communiquer, parce qu'ils entendent tout et n'importe quoi de partout. Donc moi, je voulais vraiment sortir de ce bruit-là et prendre justement un autre canal pour communiquer. C'est pour ça que j'ai choisi le podcast.
- Speaker #0
Ok, alors tu parles de canal, ça tombe bien, parce que justement, je vais rebondir sur ce mot. Moi, je conseille toujours aux clients que j'accompagne et d'ailleurs aussi sur mon podcast et sur mes réseaux, notamment LinkedIn, parce que je suis très active sur LinkedIn, de choisir deux canaux d'acquisition client quand on crée un business. Un premier canal à court terme. qui peut être de la prospection directe, des événements, des partenariats stratégiques qui te ramènent du cash tout de suite, du chiffre d'affaires tout de suite. Et je conseille aussi après de développer, en parallèle ou un petit peu plus tard, un canal d'acquisition client à plus ou moins long terme. Et dedans, on retrouve les réseaux sociaux, le podcast, la newsletter, etc. En fait, tout ce qui finalement prend du temps pour bâtir une communauté et après transformer cette communauté en prospect et les convertir en client. En moyenne... De ce que tu peux observer, ça met combien de temps un podcast à avoir des retombées business en termes soit de prospects, soit de partenariat avec un sponsor, etc. ?
- Speaker #1
Cette question, elle est un peu compliquée parce qu'il n'y a pas vraiment de date. Tu ne peux pas dire, OK, je lance aujourd'hui. Dans trois mois, j'aurai des résultats. Par contre, ce qui est sûr, c'est que ça appuie au niveau de l'image, de la notoriété et de la réputation. Tu vois, par exemple, avec ce podcast, ça suffit les conneries, je l'ai lancé en juin 2023. Et en fait, je fais toujours des saisons très courtes de six mois, je disparais, puis je reviens pour une nouvelle saison. Et en fait, ce que j'ai remarqué, c'est que ce podcast-là, quand moi, j'ai lancé après un bootcamp sur le podcast, là, j'ai lancé une communauté sur le podcast. En fait, les gens viennent parce qu'ils me connaissent à travers le podcast, mais c'est des gens avec qui je n'ai jamais échangé. On ne sait pas, enfin, on n'a presque jamais parlé sur LinkedIn pour certains. Donc vraiment, ils me trouvent souvent via le podcast directement. Donc, ce qui est important aussi de voir, ce n'est pas forcément la conversion immédiate. mais de voir justement à quel point ça peut renforcer la notoriété, renforcer la confiance. Et donc derrière, quand on va lancer un produit, si on lance un produit, les personnes vont venir nous voir. Il y a aussi des cas où les gens vont lancer un podcast qui n'est pas business à la base, mais on va venir leur demander du coup s'ils vendent telle ou telle chose. Mais les gens ne vendent rien parce qu'ils n'avaient pas prévu ça. Donc, il y a vraiment plusieurs configurations. L'idée, c'est vraiment de se dire que le podcast, comme c'est aussi un format qui est plutôt long, qui est un format aussi qui est plutôt lent, normalement l'acquisition sera beaucoup plus longue que justement la prospection directe. Donc, en général, quand même, au bout d'un an, on peut faire un point. Et c'est important, ce un an, parce qu'il y a plein de podcasts qui naissent, mais qui n'atteignent même pas les un an, qui n'atteignent pas non plus les six mois, en fait. Donc, c'est pour ça que lancer un podcast, c'est bien. Mais c'est bien aussi de faire un point à trois mois, à six mois, à neuf mois, à douze mois, comme on ferait pour son business, en fait, parce que, justement, la plupart du temps, les podcasts sont abandonnés bien avant.
- Speaker #0
Oui, OK. effectivement c'est ce que je constate aussi parce que bon moi je suis une très grande consommatrice de podcast et c'est d'ailleurs aussi pour ça que j'ai lancé le mien en fait de podcast parce que je trouve que le format en fait est super et c'est vrai que à l'ère des réseaux sociaux où tout doit être court, doit être facilement consommable et tout ça et bien t'as un peu la tangente avec le podcast où tu peux te permettre effectivement d'être derrière ton micro et de faire des épisodes beaucoup plus longs et c'est d'ailleurs je trouve un peu plus facile Un format qui est assez intimiste parce qu'en fait, tu t'insères dans les oreilles de tes auditeurs. Donc, ils t'accordent de l'attention, ils t'accordent du temps, mais ils t'accordent aussi une partie de leur vie privée parce que ta voix s'insère directement dans leurs oreilles. Et au niveau des podcasts, justement, j'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup qui s'arrêtaient au bout d'une vingtaine d'épisodes, six mois, huit mois. Est-ce que toi, en tant que podcasteuse et formatrice au podcast, tu as déjà rencontré dans tes élèves des personnes qui se sont lancées, qui ont lancé un podcast et qui, malheureusement, ont arrêté un peu en cours de route ? Et quelles sont les raisons qui ont fait qu'elles se sont arrêtées ?
- Speaker #1
Alors oui, moi, j'en vois plein des podcasts comme ça. J'ai même vu des podcasts qui n'avaient qu'un titre. C'est-à-dire, il y a un titre, une cover et il n'y a même pas d'épisode. Ah ouais, vraiment ? Voilà, j'ai vu d'épisodes qui n'avaient qu'une intro aussi. c'est-à-dire qu'après, il n'y a pas de vrai épisode, il n'y a qu'une intro. Et je vois aussi des épisodes, justement, qui ont une intro, cinq, six épisodes. Et quand tu écoutes l'intro, tu vois qu'il y a beaucoup d'ambition, beaucoup de volonté. Et après, le sixième épisode, il n'y a plus rien. Et ce qui ressort beaucoup, c'est qu'en fait, le podcast, vu que c'est un format qui est quand même assez émergent, on n'a pas encore beaucoup de recul dessus. Les gens ne se rendent pas compte du travail qu'il y a derrière un épisode de podcast. Par exemple, les gens qui sont bavards, ils pensent que comme ils sont bavards et qu'ils aiment bien parler, ils peuvent lancer un podcast. Sauf que lancer un podcast, ce n'est pas juste parler à son micro. beaucoup de choses à faire avant, pendant et après. Et de la même manière, il y a des gens qui ne vont pas oser lancer un podcast parce qu'ils vont se dire moi, je suis plutôt introvertie, je n'aime pas trop parler, etc. Et en fait, ça n'a rien à voir. C'est vraiment un canal de communication, donc il faut le considérer comme tel. Donc, prendre le temps de travailler avant. En plus, tu vois, le podcast, il va y avoir toute la recherche du nom, à qui on veut s'adresser, il va y avoir toute la partie cover, il va y avoir toute la partie référencement aussi, tu vois, comment tu fais tes descriptions, etc. Ensuite, tu vas scripter ton épisode si tu as besoin de le scripter ou au moins préparer des questions si c'est une interview. Du coup, après, tu dois l'héberger. Quel hébergeur je choisis, etc. Avant de l'héberger, il faut le monter. Est-ce que j'arrive à monter moi-même ? Est-ce que je délègue ? En fait, tout ça, on ne se rend pas compte. Mais pour un seul épisode, même de 20 minutes, rien que réécouter, tu sais que tu en as au moins pour 20 minutes. Tu rajoutes le montage et tu rajoutes tous les à côté. Un épisode de 20 minutes, ça peut prendre une demi-journée, voire plus. Si vraiment, tu es totalement novice et que, admettons, tu n'as jamais utilisé un micro ou que tu es encore dans la découverte de ton outil. Donc en fait, souvent, c'est ça. C'est que les gens, ils vont abandonner déjà pour la partie un peu technique et tant que ça prend. Et ensuite, parce qu'il n'y a pas de retombée immédiate. Les gens pensent vraiment que quand ils vont appuyer sur publier et que le podcast est diffusé, les auditeurs vont les trouver tout seuls. Tu vois qu'il n'y a pas d'action à faire de leur part. Comme si c'était hop, j'appuie et pouf, c'est diffusé à un milliard de personnes qui attendent mon podcast sur le marché et qui vont venir l'écouter.
- Speaker #0
exactement comme tu ouvres ton compte Instagram et du coup tu t'attends en fait à la première publication, au premier Reels d'avoir tout de suite 10 000 abonnés ou 20 000 abonnés et tout le monde qui achète ton ebook à 30 balles alors qu'en réalité il n'y a personne qui t'attend donc voilà c'est très clair du coup toi dans tes formations parce que toi je crois que tu as un bootcamp il me semble pour pouvoir lancer son podcast et tu vois tout ça, tu vois toute cette partie là de justement lancer un podcast de A à Z finalement. C'est ça, toute la partie. Je pense que tu démarres à l'équipement et tu finis à la publication sur un hébergeur.
- Speaker #1
Du coup, c'est rigolo parce que l'équipement, je l'aborde qu'à la toute fin. Ah ouais ? Pourquoi ? Parce qu'en fait, avant de choisir ton équipement, il faut déjà que tu choisisses ton type de podcast. Par exemple, si tu es solo, si tu l'enregistres chez toi, si tu l'enregistres en studio, si tu fais des interviews que tu déplaces ou que tu fais des interviews chez toi, tu n'auras pas besoin du même matériel. Donc en fait, d'abord, moi, je vois vraiment tout ce qui est vision du podcast. En fait, pourquoi tu lances ton podcast ? Est-ce que c'est vraiment pour ton business ? Est-ce que tu veux que ce soit un podcast de marque ? Est-ce qu'au contraire, tu veux un podcast totalement à part, mais qui renforce ta notoriété d'une autre manière ? Ça va être aussi, finalement, comment je vais m'organiser aussi pour lancer ce podcast ? Quel temps j'ai pour faire ça ? Est-ce que j'ai vraiment du temps ? Est-ce que c'est une bonne idée de le lancer maintenant ? Enfin, tu vois, on voit vraiment tout ça. Et c'est vraiment que au dernier jour du bootcamp qu'on voit l'équipement. Parce qu'une fois que tu as travaillé sur tout ça, c'est déjà plus clair pour toi. et pour savoir un petit peu comment tu t'orientes et comment tu fais.
- Speaker #0
Ok, très clair. Toi, tu as une saison 2 sur ton podcast, Ça suffit des conneries Donc, il y avait une saison… Forcément, il y avait une saison 1. Oui,
- Speaker #1
mais c'est une saison un peu pilote, tu vois, parce qu'elle n'avait pas de vraie thèse.
- Speaker #0
Absolument stupide comme observation que je viens de faire, mais enfin bon, bref, passons. Tu as mis combien de temps, toi, parce que j'ai écouté ta saison 2. En fait, je l'ai écoutée… J'attendais les épisodes, vraiment. Un épisode par semaine, ce n'était pas suffisant. Pour la saison 3, il va falloir faire un peu plus. Mais c'était super intéressant parce qu'en fait, tu avais vraiment des... Effectivement, on en a parlé juste avant, tu as passé un temps fou à scripter et à préparer tes interviews et justement à recruter tes interviewés. Et j'ai trouvé vraiment que les personnes que tu avais interviewées sur ta saison, elles étaient vraiment de qualité. Moi, j'adore... j'adore Eloise Bolle de Oseille et compagnie je trouve qu'elle a elle a une façon en fait de s'exprimer qui est cash qui est vraiment super et donc j'ai vraiment adoré en fait tes épisodes du coup combien de temps en fait tu as mis pour ton podcast à en faire en fait un canal d'acquisition business quand je dis business c'est pas forcément un canal d'acquisition client mais ça peut être aussi un canal d'acquisition pour des partenariats stratégiques puisque dans la saison 2, tu avais effectivement un sponsor qui a sponsorisé tes épisodes, alors qu'il me semble, sans vouloir, ce n'est pas du tout péjoratif ce que je dis, mais on n'est pas, toi et moi, on n'a pas un podcast où on fait des millions d'écoutes, comme par exemple le podcast d'Aline Bartoli, Je ne peux pas, j'ai business ou comme par exemple le podcast de Mathieu Stéphanie, Génération, do it yourself on est bien d'accord. Comment tu as fait pour, du coup, en faire un canal d'acquisition business ?
- Speaker #1
Et bien en fait, j'ai fait un peu comme on fait en prospection, c'est-à-dire que j'ai été chercher mon sponsor et surtout, j'ai fait en sorte d'aller vers des marques ou des entreprises qui avaient un sens pour moi. Et en fait, moi, j'ai fait un truc assez simple, c'est que je regardais les entreprises chez lesquelles j'étais cliente. Et comme je sais que je suis ma propre cible, en tout cas pour le podcast, moi là, ça marche, parfois ça ne marche pas, vous n'êtes pas votre propre cible, mais moi là, je le suis. Du coup, j'ai été voir ces marques-là, ces entreprises desquelles je suis cliente et je leur ai proposé et je leur ai dit voilà, moi, mon podcast, il est jeune. mais voilà mon objectif avec, voilà le type de cible que je touche, il me semble que c'est la même. Vous aussi, vous voulez vous insérer sur le marché, donc venez, on fait un bout ensemble. Et après aussi, ce qui est intéressant au niveau du podcast, vu que comme tu le disais, on n'a pas des dizaines de milliers d'écoutes, c'est que moi, en fait, j'ai fait un package, c'est-à-dire qu'il y a effectivement un pré-roll sur certains épisodes de podcast, donc une annonce en début d'épisode, mais en même temps, j'ai aussi proposé de faire des posts sur LinkedIn et sur Instagram. Comme ça, ça permet de renforcer parce que j'ai déjà des communautés plus grandes sur mon podcast pour le moment. Donc, ça permettait aussi d'avoir un vrai retour et surtout une visibilité pour les entreprises parce que mine de rien, le sponsor pour les podcasts, ce n'est pas non plus ultra répandu pour le moment parce qu'il y en a beaucoup qui justement vont s'attarder sur le nombre d'écoutes, ce qui peut être intéressant. Mais parfois, tu as des podcasts qui ne sont pas nichés, donc peut-être qu'ils auront beaucoup d'écoutes, mais finalement, tu n'auras pas beaucoup de conversions parce qu'ils ne sont pas tous intéressés. par le sponsor que tu vas mettre en pré-roll ou tu veux dans ton épisode, mais qui ne sont pas forcément intéressés, alors que moi, ma cible, elle est quand même très précise. Et donc, forcément, c'est un avantage aussi au niveau des entreprises que moi, j'ai démarché pour ça.
- Speaker #0
Parce que du coup, tu auras un meilleur taux de conversion in fine au niveau de tes sponsors. Et c'est vrai que c'est... Quand tu regardes, par exemple, Mathieu Stéphanie avec Génération Do It Yourself, il a 2 millions d'écoutes, je crois, mensuelles, un truc comme ça. Mais effectivement, il touche une cible hyper large, enfin, une audience, des auditeurs cibles hyper larges. Ce n'est pas du tout niché. Donc forcément, au niveau de ses sponsors, oui, les taux de conversion peuvent être beaucoup plus faibles que, par exemple, les tiens sur ton podcast ou sur le mien. en création d'entreprise, c'est clair que... OK, c'est super clair. Et du coup, tu as mis combien de temps pour avoir un sponsor entre le moment où tu as commencé ta recherche et le moment où tu as signé ton partenariat ? Il s'est passé combien de temps ?
- Speaker #1
À peu près quatre mois. À peu près quatre mois et en sachant que moi, je n'ai démarché que trois entreprises. Je n'ai pas fait une grosse razzia. J'ai vraiment été... stratégique parce que comme je te dis, je voulais vraiment une entreprise qui correspondait. Tu vois, ma saison 2, tu l'as écoutée, c'est sur l'argent. Je voulais aussi un outil qui parlait à la cible. Moi, c'était les solopreneurs et un outil qui pouvait les aider justement à avoir une meilleure gestion, peut-être à avoir une autre vision. C'est pour ça aussi que j'ai été vers certains types d'entreprises et pas toutes. Je n'ai pas du tout fait des dizaines de mails. En fait, ça va.
- Speaker #0
Ça a été plutôt relative.
- Speaker #1
Ça va.
- Speaker #0
D'accord. Après, parce que... En fait, on se dit toujours qu'un podcast, une présence sur les réseaux sociaux, une newsletter, etc., ça doit ramener du prospect. En réalité, c'est beaucoup plus large que ça. Ça doit ramener des opportunités business. Tu peux très bien, en fait, ne pas avoir spécialement de lead qui tombe, mais par contre, des opportunités business pour faire, je ne sais pas, un partenariat stratégique avec une boîte. Là, en l'occurrence, toi, c'était en sponsoring de ton podcast. Et ça, je trouve qu'au niveau des canaux de communication, on n'en parle pas assez. Parce que mine de rien, les opportunités business, c'est aussi de l'argent, c'est aussi du cash pour ton business. Au niveau de la monétisation de ton partenariat stratégique, sur quoi tu t'es basée ? Déjà, est-ce qu'il y a eu une monétisation ? Oui ou non ? J'imagine que oui. Et sur quoi tu t'es basée concrètement pour monétiser l'audience ? que tu allais offrir à ton sponsor, à la visibilité que tu allais lui offrir ?
- Speaker #1
En fait, ça a été très dur dans le sens où je n'avais pas trouvé d'exemple par rapport à ça. Il y a juste un podcast que j'avais écouté, je ne sais même plus son nom. En fait, c'est une personne justement qui expliquait que quand on avait un nouveau podcast, en vrai, on peut même monétiser son podcast avant même qu'il ne soit né et qu'il soit diffusé. Et justement, en fait, ce que tu vas vendre, c'est la promesse, ta vision, etc. que tu as de ton podcast. Et c'est pour ça que c'est aussi intéressant de travailler cette fameuse vision parce que c'est cette vision et tes objectifs qui vont te permettre derrière de durer sur le podcast. Et donc, si en plus là, tu as un sponsor, tu n'as carrément pas le choix parce que tu t'es engagé. Donc déjà, il y a ça. Et moi, en fait, ce que je te disais, c'est que moi, ma cible, je la connais et je sais que les gens qui me suivent sur les réseaux, c'est une cible qui a ce besoin-là. En fait, j'ai vraiment ciblé le besoin de ma cible. J'ai ciblé aussi le besoin du partenaire. Et mon but, en fait, c'était juste de faire un média, justement le média entre les deux. Et c'est vraiment ça que j'ai mis en avant. En fait, j'ai fait un dossier de présentation dans lequel je mettais en avant les points clés de l'entreprise que je visais. J'ai mis en avant mes points clés à moi. Et en fait, j'ai juste fait un espèce d'ikigai, tu vois, en disant que si on se retrouve, on aura quelque chose en commun au milieu. Et c'est vraiment comme ça que j'ai fait. Et après, en termes de monétisation, je me suis aussi un petit peu basée sur ce qui peut se faire au niveau des publications rémunérées sur LinkedIn. Maintenant, ça arrive beaucoup. Donc, il y en a qui commencent à être un petit peu transparents là-dessus. Et après, voilà, moi, j'ai proposé. Et après, c'est entre guillemets de la négociation. On n'a pas une grosse négociation, mais voilà, tu proposes. Et l'entreprise, elle te dit aussi l'enveloppe qu'elle peut avoir pour ça. Parce que ce qu'il faut savoir aussi, c'est que tu as des entreprises qui n'ont pas d'enveloppe pour ça à la base. Moi, c'est ce qui... En fait, je suis arrivée tard. Parce que ça aussi, c'est important, je pense. C'est que tu as des entreprises qui vont prévoir leur budget l'année d'avant pour l'année suivante. Et moi, je suis arrivée comme une fleur en mode coucou. C'était trop tard. En fait, le budget, il était bouclé. Mais justement, c'est là où j'ai trouvé ça intéressant. C'était comme le projet a vraiment intéressé nos sponsors. Et la personne que j'ai eue, elle m'a dit, attends, je vais quand même voir en interne s'il y a possibilité qu'on fasse quelque chose parce qu'on trouve ça important, intéressant aussi de booster ce type de projet. Donc déjà, il faut s'y prendre quand même à l'avance, faire attention au niveau du timing par rapport au budget. Et après, vraiment oser demander. Et si ce n'est pas pour cette année, ce sera pour la suivante. Mais voilà, vraiment en tout cas, mettre en avant l'entreprise et vraiment avoir ce truc de… Qu'est-ce que je peux leur apporter, moi ? Pas juste, trop bien, j'ai besoin d'avoir des sous pour monétiser mon podcast parce que j'en ai marre de travailler gratuitement, ça ne marche pas trop. Mais vraiment avoir un petit peu comme un business finalement. Tu vois, toi, tu proposes une solution qui répond à une problématique. Là, c'est exactement le même schéma.
- Speaker #0
C'est exactement pareil, oui, effectivement. Et du coup, ils t'ont fixé un objectif commercial, entre guillemets, c'est-à-dire que bon, ben voilà, ok, on vous sponsorise votre podcast à hauteur de temps et temps, mais si derrière, il n'y a pas des objectifs commerciaux qui sont réalisés, du coup, est-ce que, voilà, il y a eu... il y a une décote qui peut se faire sur le prix du sponsoring ?
- Speaker #1
Non, on n'a pas fait ça. Et je ne recommande à personne de faire ça, même pour ceux qui sont dans l'influence et tout. Pour moi, ce n'est pas du tout une manière de faire. Parce qu'en fait, comme tu fais une prestation de service, toi, ta prestation, tu la fais. Après, tu ne peux pas anticiper et ni t'engager sur les résultats. Mais ça, c'est un autre sujet. On pourrait faire un épisode à partir là-dessus. Mais du coup, il n'y a pas une obligation de résultat, il y a une obligation de moyens. Moi, je me suis engagée sur un nombre de postes. Je me suis engagée sur le nombre de peroles. Je me suis engagée là-dessus. Et ce qu'on a fait et que je trouve aussi bien, c'est que j'avais une part fixe. Et en fait, après, j'ai aussi un lien d'affiliation. Donc, ça veut dire que j'ai vraiment une part fixe. Et après, à moi aussi de communiquer correctement pour que les gens cliquent sur ce lien d'affiliation. Et je crois que c'est un bon compromis. En vrai, c'est vraiment gagnant-gagnant, je trouve, là-dessus. Alors que juste le lien d'affiliation, je trouve ça moyen. Parce que du coup, toi, tu n'as pas de vraie rémunération et ça dépend vraiment uniquement de ta communication, alors que tu auras quand même fait ton travail de mettre l'entreprise en avant, de faire tes postes, etc.
- Speaker #0
Mais pour ça, on est d'accord que le canal d'acquisition business en matière de podcast est beaucoup plus long à mettre en œuvre qu'aller direct chercher du client, chercher des opportunités business en prospection, etc. Et du coup, on le voit effectivement sur tous les podcasts qui démarrent sans finalement continuer. Moi, j'avais commencé en suivant sur les stratégies d'email marketing qui étaient au demeurant super intéressantes. Et dernier épisode, ça s'est arrêté le 11 décembre 2023. J'étais assez déçue, en fait. Il y en avait six ou sept, je crois, un truc comme ça. Et c'était assez décevant. Alors bon, après, c'est vrai qu'effectivement, il faut mesurer le temps que ça peut prendre parce que c'est hyper consommateur de temps. Moi, je le vois, un épisode, en général, mes épisodes parfois sont courts, parfois sont un petit peu plus longs, mais en moyenne, un épisode de 15 minutes, ça me prend. prend grosso modo quasiment deux heures entre le script, l'enregistrement, le montage, la publication, faire toute la métadescription et tout pour le référencement SEO du podcast parce que ça, c'est quand même un axe de visibilité à ne pas négliger. Le référencement SEO, bien le référencer avec les bons mots-clés et puis derrière, arranger toutes les métadescriptions pour que... pour booster la visibilité. C'est quand même assez important. Qu'est-ce que tu conseillerais aux créateurs d'entreprises qui veulent se lancer et qui veulent développer un canal d'acquisition business comme le podcast, par exemple ?
- Speaker #1
Du coup, d'avoir des vrais objectifs par rapport à ce canal-là. Et surtout, moi, je pense que c'est important de voir l'objectif notoriété et réputation parce que le podcast, ça va être vraiment pour ça. surtout quand les entreprises commencent à être, on va dire, plus ou moins grandes, c'est-à-dire qu'on n'est pas sur quelque chose de l'ordre du personal branding, où on voit qui est derrière l'entreprise. Là, ce sera une autre stratégie. Mais en tout cas, une entreprise, quand elle est grande, parfois on a du mal à savoir quelles sont vraiment les valeurs, qui se cache derrière l'entreprise. Et c'est vrai que le podcast aide énormément à faire ça. Donc, je pense que l'idée, ce serait vraiment de se dire pourquoi je veux lancer ce podcast-là, et vraiment le considérer comme un vrai canal de communication, comme les autres. Par exemple, quand on veut faire un site Internet, en général, on va aller voir un web designer pour faire son site Internet. Pour les réseaux sociaux, souvent on bidouille par soi-même au début, mais après, on finit par le déléguer. Le podcast, c'est exactement la même chose. Parce que justement, le fait de travailler aussi avec quelqu'un, ça permettra de mettre ce podcast-là dans l'écosystème de communication et ne pas le laisser à part. Je pense que ça, c'est une première chose. Et pour rebondir aussi sur ce que tu disais avant, je pense que c'est important aussi de voir le podcast comme un… Comment dire ? En fait, quand tu crées ton podcast, ton podcast, lui, c'est un format long. C'est-à-dire que tu peux vraiment… t'appuyer sur ce podcast-là pour en faire derrière des posts plus courts. Donc, tu vois souvent quand on va créer ses posts sur les réseaux sociaux, on va aller s'inspirer des clients. Enfin, on s'inspire, on crée ses posts sur les réseaux. Là, on peut aussi se dire que le podcast devient la base qui permet derrière de découper en format beaucoup plus court. Et en fait, quand tu le vois comme ça, d'un coup, tu te dis que c'est quand même vachement plus intéressant plutôt que créer à chaque fois des petits posts. Là, c'est juste que tu crées finalement un contenu assez long que tu pourras redécouper derrière et en plus en… vraiment en plateformes différentes, que ce soit en vidéo, que ce soit en contenu écrit, en contenu visuel, en infographie, en newsletter, c'est en vie, après il peut être diffusable à l'infini.
- Speaker #0
Oui, c'est un système de recyclage finalement, d'un sens ou dans l'autre. C'est-à-dire que soit tu recycles tes posts sur les réseaux sociaux et tu en fais un épisode de podcast, soit alors tu fais un épisode de podcast et tu le divises en plusieurs posts sur les réseaux sociaux. C'est hyper intéressant. Et de toute façon, l'audience que tu as, moi je le vois, l'audience que tu as sur le podcast n'est pas forcément la même qu'une audience que tu as sur les réseaux sociaux. C'est vraiment quelque chose de complètement à part. Moi, j'en ai fait un canal d'acquisition secondaire. Non, tertiaire, pardon, parce que mon premier, c'est la recommandation. Le deuxième, c'est LinkedIn. Et le troisième, c'est vraiment le podcast. Et en fait, ceux qui me suivent sur le podcast ne sont pas du tout abonnés à moi sur LinkedIn. Ils ne font pas partie de ma base email. Enfin bon, rien à voir. Donc effectivement… Du coup, il n'y a pas à se priver de faire du recyclage entre les différents canaux parce qu'on n'a pas la même audience. Donc forcément, elles ne peuvent pas consommer la même chose. Et puis de toute façon, on ne peut pas consommer tout le contenu de ton réseau social, plus encore le podcast. Ce n'est pas possible. On a tous une limite de temps à consacrer à la consommation de contenu. Donc voilà. Qu'est-ce que tu conseillerais en fait ? Parce que le podcast… est-ce qu'on le démarre quand on crée son entreprise ou bien quand on a déjà un petit peu d'expérience quand on a créé sa boîte ? Est-ce qu'on le démarre plutôt quand on a un an d'expérience, deux ans d'expérience ou bien tout de suite ? Parce que sur les réseaux sociaux, on sait qu'il vaut mieux se lancer tout de suite pour déjà se mettre le pied à l'étrier. Est-ce que c'est pareil au niveau du podcast ? Oui, c'est pareil. C'est pareil parce que c'est vraiment un canal de communication. Donc, tu peux vraiment le considérer comme si tu te lançais sur les réseaux sociaux. Et en plus, ce qui peut être intéressant aussi, c'est qu'on voit d'ailleurs ton évolution. Tu vois l'évolution de ton entreprise. Et du coup, c'est pareil. Ça contribue à ta notoriété et ta réputation, voir où tu as commencé et jusqu'où tu es arrivé. Et ça, en fait, c'est comme si finalement, tu étais dans un behind the scenes. Tu vois, on aura tout suivi depuis le début. Et tu dis, ah ouais, tu vois, genre, OK, l'entreprise, elle a commencé là. Maintenant, elle en est là. Ou tu vois, au début, c'était plutôt… orientée vers tel public, tel cible, finalement, la pivoter. Mais tiens, intéressant, comment elle a fait pour pivoter ? Enfin, tu vois, il y a vraiment plein d'aspects, en fait, auxquels on ne pense pas quand on va lancer le podcast. Mais parfois, ce n'est pas juste ce qui est dit, ça va être tout ce qui est derrière. Le fait aussi de partager, que ce soit ses connaissances, ses expériences, son expertise, rien que ça aussi, c'est aussi une autre vision, une autre image. Donc moi, je suis pour le lancer même avant, tu vois, même si tu sais que, je ne sais pas, il y a beaucoup de personnes qui se reconvertissent, par exemple. Si tu sais que dans un an ou dans deux ans, tu te lances comme sophrologue, mais que là, tu es en train de te former, tu peux lancer ton podcast tout de suite. Au contraire, tu auras déjà une audience. Et au moment où tu auras besoin de te lancer vraiment et de chercher des clients, les gens viendront te trouver. Donc, on te cherche. C'est vraiment… Il n'y a pas de bonne réponse à ça.
- Speaker #1
Tout le parcours sera déjà fait. Tu auras gagné un temps fou finalement au niveau de la création d'une communauté, derrière de la convertir en prospect, puis en client, etc. Tu auras déjà… Fais une bonne partie du chemin et ce sera quand même un tout petit peu plus simple. C'est quand même mieux de partir avec déjà une communauté créée que de partir de zéro. Ça, c'est clair. On est d'accord. Donc, voilà. OK. Est-ce que tu as des recommandations en termes de matériel, en termes de… Pour quelqu'un qui veut lancer un podcast en fait solo, tu vois, qui ne veut pas spécialement faire d'interview, tu as des recos de matériel ? Parce qu'on dit toujours, ouais, un podcast, c'est simple. Tu prends ton dictaphone de ton téléphone et puis hop, vas-y, tu te lances. Au pire, tu te… t'héberges sur Spotify gratuitement. Tu le diffus sur Apple Podcasts. Et puis, c'est bon. Est-ce que tu recommandes ça ou pas ?
- Speaker #0
Moi, je ne recommande pas. Je ne recommande pas de commencer avec son dictaphone. Parce que pour moi, c'est comme tout. Au bout d'un moment, quand tu prends vraiment un projet au sérieux, tu t'investis un minimum, que ce soit en temps ou en matériel. Et pour moi, le podcast, c'est pareil. Aujourd'hui, tu as des très bons micros qui ne sont pas très chers. D'ailleurs, je vois que nous, on a le même. Par exemple, moi, ça fait partie de mes recommandations. Donc, c'est le Rode NT-USB parce qu'il est vraiment très bien. Enfin, moi, ça fait au moins six ans que je l'ai. Il n'a pas bougé, quoi, tu vois. Je l'avais acheté pour autre chose et finalement, je l'ai utilisé pour mon podcast et c'est très, très bien. En plus, du coup, il se branche sur l'ordinateur. Donc, ça, c'est facile pour récupérer ta piste. Pour enregistrer, quand on est sur Mac, moi, je recommande GarageBand. Mais si on n'est pas sur Mac, je recommande Audacity. pour du solo, mais par exemple, si on fait de l'interview, je recommande quand même Audacity, parce que par exemple, là, tu vois, toi et moi, on est en ligne. Si tu m'avais demandé d'enregistrer ma propre piste, GarageBand ne le fait pas. Là où Audacity, oui. Tu vois, donc il y a aussi certains logiciels qui ont... Enfin, Audacity, il est là depuis longtemps sur le marché, donc il sait pourquoi il est là, et donc il est vraiment très bien. Il est très moche. Moi, c'est pour ça que j'ai du mal à l'utiliser.
- Speaker #1
Je crois que l'interface, c'est un peu genre Windows des années 90. Ouais,
- Speaker #0
franchement, le début des ordinateurs. c'est ni paye ni affaire peut-être qu'un jour ils travailleront avec un UX, UI designer pour refaire ça et après globalement c'est tout, après il faudra l'hébergeur donc effectivement maintenant il y a Spotify Spotify for Podcaster t'as Acast qui sont gratuits et après t'as Ausha qui là est payant mais tu vois dans l'idée ils font globalement la même chose, ce qui va être important c'est que ton podcast puisse être diffusé sur plusieurs plateformes et c'est vraiment ça le plus important, c'est-à-dire que Tu ne peux pas diffuser que sur Apple Podcasts parce que, par exemple, on sait qu'aujourd'hui, Spotify a une grande part de marché. Mais en même temps, tu ne peux pas diffuser que sur Spotify parce qu'aujourd'hui, il y a aussi des gens qui écoutent via Deezer, via Apple, etc. Donc, l'idée, c'est de ne pas trop se poser de questions là-dessus et d'aller vers un hébergeur qui te permet vraiment de diffuser partout. Et déjà, rien qu'avec le micro, un logiciel pour enregistrer et monter, et un hébergeur, tu as déjà de quoi faire ton podcast.
- Speaker #1
Oui, tu as déjà de quoi te lancer. Enfin, moi, en tout cas, c'est lui. C'est le matériel. Ça me rassure, en fait, tout ce que tu me dis, parce que finalement, en fait, ça valide tout ce que j'ai déjà. Même micro. Je vois qu'on a les mêmes écouteurs pour le retour de son. Voilà, le bon petit écouteur Apple filaire qui va bien. Tu branches, ça fonctionne. Tu n'as pas de problème de Bluetooth, de machin, de truc. Voilà, tu branches, c'est bon. Et puis, effectivement, Ausha, tu peux quand même faire pas mal de choses avec Ausha. Et notamment, le référencement SEO de ton podcast, ça, c'est… Moi, je l'ai entrepris, tu vois, j'avais écouté un épisode, en fait, pour la petite histoire, j'avais écouté un épisode avec Emma Potier de Ausha, qui est donc Head of Brand Content chez Ausha, et qui recommandait justement de faire pas mal de modifs, tu vois, en référencement SEO de son podcast, notamment de bien remplir les métadescriptions, etc., avec les bons mots-clés et tout. Eh bien, j'ai fait fois trois ma visibilité, tu vois. Donc, franchement, je suis maintenant... Alors, c'est sûr que je ne suis toujours pas encore au même niveau qu'Aline Bartoli ou bien Mathieu Stéphanie, mais je veux dire, faire x3 sur la visibilité, finalement, ce n'est pas rien. Et c'est comme ça qu'on arrive aussi derrière. à en faire un canal d'acquisition business, canal d'acquisition client donc ça c'est hyper important qu'il faut le faire évidemment avec stratégie, comme toujours, comme à peu près tout,
- Speaker #0
donc voilà et sur Youtube aussi je me permets de vous dire que c'est sur Youtube parce qu'il y a beaucoup de personnes qui écoutent des podcasts via Youtube je ne savais pas, mais j'ai sondé et effectivement, et en plus maintenant c'est vraiment très facile parce qu'il suffit de mettre son flux RSS une fois dans Youtube, de créer un podcast flux RSS et il récupère les épisodes tout seul, c'est-à-dire que c'est même pas une manipulation à faire en plus, en revanche, ça peut créer des écoutes supplémentaires et même si parfois on a l'impression que les écoutes sur YouTube ne décollent pas, c'est parce que si parfois les gens vont découvrir votre podcast sur YouTube, allez l'écouter sur Spotify.
- Speaker #1
D'accord, ok. C'est ça. Donc du coup, toi, par contre, tu ne préconises pas forcément de faire la vidéo YouTube montée, etc., c'est-à-dire que tu diffuses le podcast tel quel depuis Ausha Et ça va sur YouTube. Voilà, tu as en fait une sorte de vignette. Je crois qu'Aucha te prépare automatiquement.
- Speaker #0
Sur YouTube directement. Moi, je ne passe pas par Aucha. Je passe vraiment par YouTube. Et YouTube le fait aussi directement. Il récupère ta vignette et voilà, tu as ton épisode qui déroule.
- Speaker #1
Et du coup, tu as constaté effectivement un impact sur ton podcast. Il y a des gens qui t'ont découvert via YouTube et qui du coup sont passés par une plateforme d'écoute après pour écouter ton podcast.
- Speaker #0
C'est ça. Et il y a des gens qui me font des retours sur mon podcast et souvent, je demande en fait… où est-ce qu'ils m'ont écouté, pour savoir, même si on a les stats, mais quand même pour savoir en vrai où c'est écouté, il y en a quand même pas mal qui me disent par YouTube. Et qu'ils écoutent tous leurs podcasts sur YouTube, parce qu'en fait, ils utilisent vraiment YouTube comme une plateforme, entre guillemets, de tout. Donc, tu vois, par exemple, sur Spotify, tu écoutes ta musique, tu écoutes tes podcasts, tu restes sur Spotify. Eux, sur YouTube, ils vont regarder leurs vidéos, ils vont aussi écouter les podcasts sur YouTube.
- Speaker #1
Ok, ok, hyper intéressant, je ne pensais pas. C'est technique,
- Speaker #0
enfin, vraiment, en termes d'effort, on n'est vraiment sur rien du tout. Et ça peut faire la différence. Donc, ouais, vraiment aussi diffuser sur YouTube.
- Speaker #1
OK, super. Très intéressant. Merci beaucoup, Priscilla, pour toutes ces réponses à mes questions pour nos auditeurs. Est-ce que tu as encore quelque chose à ajouter, peut-être ? Ou est-ce qu'on a fait le tour ?
- Speaker #0
La dernière chose que je voudrais dire pour le podcast, c'est que là où c'est difficile, c'est que justement, les auditeurs, on ne sait pas quand est-ce qu'ils nous écoutent. C'est-à-dire que tu vois, quand on te suit sur les réseaux, on peut s'abonner, même si après, tu es silencieux, tu t'abonnes, etc. Le newsletter, pareil, tu donnes ton mail. Et en fait, sur le podcast, l'auditeur, il écoute. Et après, il est libre de suivre ou de ne pas suivre. Et ça ne veut rien dire. Moi, je sais qu'il y a des podcasts que j'écoute très assidûment. Et j'ai eu le réflexe de m'abonner, mais peut-être il y a trois semaines, alors que je les écoute depuis peut-être deux ans. Donc, en fait, il faut vraiment se dire que les auditeurs, effectivement, ce sont des électrons libres. Donc, dans l'idée, réussir à les emmener peut-être vers un réseau social ou vers une newsletter, si vous en avez. Enfin, vraiment les emmener, en tout cas, sur un autre canal aussi. Ça peut être intéressant si vous, vous avez absolument besoin de voir concrètement comment ça se convertit ou comment les gens arrivent. Ça peut être aussi intéressant pour vous si vraiment, il y a un petit stress, on va dire, au niveau des chiffres. C'est intéressant aussi de pouvoir faire ça.
- Speaker #1
Oui, de faire un genre de cross-selling, en fait, entre les différentes plateformes, avec un site Internet aussi. Enfin, voilà, pluguer son site. Enfin, pas pluguer son site, mais mettre le lien de son site dans les descriptions de podcast.
- Speaker #0
Et ses réseaux. tu vois mettre les réseaux dans la description parce que t'as plein de personnes par contre elles arrivent sur tes réseaux en te disant je t'ai découvert via ton podcast donc dans ce sens là ça fonctionne aussi mais si dans la description il n'y a pas de réseau et que je sais pas admettons t'es que sur Instagram et t'as un pseudo c'est à dire que c'est pas ton nom ton prénom bah sur le podcast ça va être ton nom ton prénom donc si je sais pas on peut pas faire le lien bah tu perds aussi peut-être une partie donc autant mettre tes réseaux directement dessus et comme ça on peut te retrouver ou sinon fais en sorte que tu sois vraiment visible, c'est-à-dire que si c'est ton nom d'entreprise, qu'on sache que ton entreprise est rattachée à toi et inversement pour qu'il n'y ait pas de pertes comme ça entre deux.
- Speaker #1
Ok, super. Priscilla, où est-ce qu'on te retrouve si on veut te suivre quelque part ?
- Speaker #0
On peut vous retrouver sur LinkedIn, surtout sur LinkedIn parce que c'est vraiment mon réseau préféré et donc sur mon podcast.
- Speaker #1
Ok, donc c'est ton podcast qui s'appelle Ça suffit l'éconnerie Donc la saison 2 est terminée, mais ce n'est pas grave, si vous ne l'avez pas encore écoutée, je vous invite à le faire. Bien entendu. Il y a une saison 3 qui est prévue ?
- Speaker #0
Normalement, oui.
- Speaker #1
Ah, normalement, oui. Quand ça ?
- Speaker #0
Je ne sais pas. Justement, je suis en train de voir un petit peu. Parce que moi, je sors toujours en juin. Mes épisodes, c'est pareil. Tu vois, quand on te dit qu'il ne faut pas sortir un podcast l'été, moi, il commence à l'été. OK. Voilà. Donc, en fait, tu le sors un peu quand tu veux. Donc là, je vais essayer de voir aussi pour le sortir un peu plus tôt dans l'année pour voir aussi. Enfin, c'est du test. C'est de la com, c'est du test. Donc, voir aussi ce que ça donne par rapport à ça. Ok,
- Speaker #1
c'est cool, c'est super. Et si jamais on veut travailler avec toi pour créer son podcast, pour apprendre à se lancer dans le podcasting, où est-ce qu'on te retrouve ? Qu'est-ce qu'on peut faire ? On va d'abord sur LinkedIn. Où est-ce que tu as ton site Internet ? Tu as un bout de camp en cours peut-être ?
- Speaker #0
Non, je n'ai pas de bout de camp en cours. Donc là, je viens de lancer ma communauté qui s'appelle la Colo. Et c'est vraiment une communauté pour podcasteuses et podcasters. Et donc, l'idée, c'est que dedans, on puisse aussi accompagner ceux qui veulent créer leur podcast et accompagner ceux qui ont déjà leur podcast pour aller encore plus loin, justement, au niveau de leur audience. Et après, ça va vraiment être sur LinkedIn parce que mon site Internet est en cours de refonte. Mais normalement, bientôt, il y aura aussi mon site Internet sur lequel on pourra retrouver tout ça.
- Speaker #1
D'accord. Écoute, je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode comme ça, on pourra se retrouver très, très facilement. Merci beaucoup Priscilla pour toutes ces infos qui étaient extrêmement riches et extrêmement constructives. De mon côté, moi, je te retrouve sur LinkedIn parce que je te suis et je commande tous tes posts qui sont hyper intéressants. Voilà. Et puis, je te dis à bientôt.
- Speaker #0
À bientôt et merci.
- Speaker #1
Et voilà, ma conversation avec Priscilla est maintenant terminée. J'espère qu'elle vous aura plu et éclairé. Un petit rappel pour mettre une note 5 étoiles à ce podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et notamment Spotify et Apple Podcast. Et à vous abonner pour être notifié des prochaines sorties d'épisodes. En attendant, n'oubliez pas, tout le monde peut lancer un business et réussir. Vous aussi.