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ca vient des RH

Les Actualités Budgétaires 2025

Les Actualités Budgétaires 2025

26min |27/03/2025
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Description

Bienvenue dans notre épisode.

Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


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Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH ! 👇👇👇👇

  

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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur notre nouveau podcast, ça vient des RH. Pour moi, ça a une saveur un peu particulière parce que ça fait très longtemps que je ne suis pas venue. En tout cas, je suis ravie d'être là et de parler du budget 2025.

  • Speaker #1

    En tout cas,

  • Speaker #0

    des nouveautés qui ont été discutées et qui vont potentiellement voir le jour. On soumit à des décrets, évidemment, qu'on vous explicitera un petit peu plus tard. Mais voilà, on va démarrer par un sujet qui tient très à cœur à Jules.

  • Speaker #1

    J'en profite pour dire que toutes les questions un peu techniques, les points de droit, les points financiers, n'hésitez pas à taguer Pierre, d'une manière générale, sur l'ensemble des commentaires et l'ensemble des publications. Ce n'est pas qu'on n'a pas envie avec l'air de répondre. Pierre nous a dit que si je pouvais répondre à tous les commentaires techniques, j'y tiens. Faites-lui plaisir, n'hésitez pas à le taguer. Ça le touchera. Des choses pointues, vraiment.

  • Speaker #0

    Surtout quand il n'y a pas encore les décrets,

  • Speaker #1

    il est dessus.

  • Speaker #2

    Oui, à fond.

  • Speaker #1

    Alors moi, effectivement, dans les thématiques abordées, qui sont des thématiques, ça change de l'épisode de la dernière fois. Là, on va rentrer dans le métier. Et on va parler de l'APLD. Il y a deux points à voir. Qu'est la réduction du nombre de contrats aidés. Parce que vous êtes nombreux à ne pas nous l'avoir demandé. Donc, on a le traité.

  • Speaker #0

    On voulait en parler.

  • Speaker #1

    On voulait absolument en parler. Et la partie des contrats d'apprentissage. En tout cas, la participation employeur au contrat d'apprentissage et notamment la mécanique avec les opcos. Sur la partie des contrats aidés, il y en a beaucoup. Je ne sais pas combien il y a de numéros. Combien il y a de contrats aidés en France ? Parce que vous voulez des dizaines et des dizaines. Alors après, il y a une diversité de contrats aidés. Je pense que l'alternance en fait partie. Mais moi, tous les contrats... je ne sais plus comment ça s'appelle ça commence fort j'ai des contrats aidés j'ai l'impression que je vais avoir un air ébu mais je ne sais pas ce que je dois faire deviner donc c'est un peu ridicule j'en ai pas fait tant que ça des contrats de sept partenariats avec le pôle emploi des contrats de l'Ontario des contrats on n'a pas fait pôle emploi de quelques-uns mais on ne peut pas dire que ça a fou de l'onflux peut-être dans certaines industries je pense

  • Speaker #0

    Je pense que c'est très...

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Sûrement. Je pense. Tout à fait.

  • Speaker #0

    J'allais poursuivre.

  • Speaker #1

    J'allais poursuivre. C'est possible. Je vais dire que c'était très sectorisé.

  • Speaker #0

    Mais du coup, ça m'a coupé l'âme sur le pied.

  • Speaker #1

    Et alors ?

  • Speaker #0

    Où est-ce que tu voulais en venir ?

  • Speaker #1

    Je posais la question de savoir si on avait utilisé... Moi, j'ai peu utilisé de dispositifs de contrats aidés. Je ne me souviens pas, je vais peut-être faire un peu la boule, à part sur la partie apprentissage qui me parle. Maintenant,

  • Speaker #0

    tu ne le portes pas tellement.

  • Speaker #1

    Non, il y avait un dispositif, pas d'avance, c'était de la mise en situation. Tu sais, c'était quand les personnes loin de l'emploi, notamment pendant une semaine, on les mettait en situation. Du coup, ça portait bien son nom. Gros travail, Marquette. On testait pour voir si ça pouvait l'enlever. Mais c'était des personnes loin de l'emploi. Toi, tu as fait des startups. Il est tombé.

  • Speaker #2

    Plus au niveau de la logistique, je l'avais sollicité. C'est vrai que c'était quand même assez, comme tu dis, sectorisé.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #2

    c'était au niveau géographique. Peut-être que l'île de France, ce n'était pas forcément un vivier. Moi, c'était en Normandie.

  • Speaker #1

    Quand j'avais fait, c'était en Normandie. On en a fait peut-être un ou deux. Le seul truc qui est toujours un peu embêtant avec ça, c'est que l'idée est bonne. Il faut rentrer dans des cases. C'est un dispositif assez lourd. Il y a plein de paramètres. Je comprends Kifa. qu'il faille monitorer, flécher, je comprends tout à fait le dispositif, néanmoins quand derrière t'es de l'autre côté tout ça pour ça, tu dis que le jour en vaut la chandelle, pas toujours et parfois j'ai l'impression que l'idée c'est en fait c'est un peu gênant, un peu philosophiquement je comprends, c'est de l'aménagement aussi de postes, c'est de l'aménagement d'horaire parce que la personne n'est plus disponible 22h30 par semaine donc c'est vrai que... C'est pour ça qu'il le réduit je pense que c'est plutôt...

  • Speaker #0

    Il ne porte pas forcément toujours ses fruits et du coup ... ça risque effectivement les personnes qui seront éloignées de l'emploi ça risque de pouvoir les menacer dans leur recherche d'emploi mais en même temps c'est pas quelque chose qui est très courant je pense et de moins en moins je pense que le ROI si on parle un peu plus

  • Speaker #2

    Pierre a déguiné mon magique je prends mal de ROI maintenant c'est pour reprendre un peu tes propos aussi c'est le côté des personnes qui sont loin de l'emploi donc il faut les réintégrer dans une entreprise qui vont peut-être avoir des besoins mais peut-être sur une durée peut-être plus courte sur ils n'ont peut-être pas forcément le temps de former la personne ou en tout cas pas autant qu'une personne qui a déjà quelqu'un qui travaille déjà et qui a déjà peut-être les premiers réflexes. Je pense que ça, c'est du temps. Et puis, je pense que l'État veut aussi réduire parce que c'est aussi une période où c'est France Travail, par exemple, qui... qui rémunère et pas forcément l'entreprise. Donc, je pense que c'était aussi une question où... Oui,

  • Speaker #1

    tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était très bénéfique pour l'entreprise quand même. C'était un œuvre quand même...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment c'était fait. Mais tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était dans une perspective quand même de faire signer à la personne un CDD ou un CDDI. Et du coup, il y avait quand même une petite... Alors, je n'avais pas une... Une période d'essai déguisé, mais en tout cas, on avait une période où on pouvait... C'était du test,

  • Speaker #1

    c'était vraiment du test. Après, tu as des dispositifs aussi dans lesquels il y a des exonérations de charges. C'est quand même ça, c'est dire, comme ils sont loin, notamment parce qu'il y a parfois des carences de compétences, l'entreprise va le recruter et donc, en gros, en compensation, on va mettre des exonérations. Alors, est-ce que c'est la bonne idée ? J'en sais rien. Mais là, dans la quête un peu de recherche d'économie, je pense que ça permet d'avoir des montants qui sont provisionnés. On en parlait dans l'un des épisodes précédents. qu'on va diffuser d'ailleurs. C'est ça mon soupe. Il est diffusé au moment où vous écouterez ce podcast avec Cléraud. On parlait notamment, il y avait des pleins d'aides, c'est lui qui l'expliquait très bien. Il disait qu'il y a plein d'aides qui sont budgétées, provisionnées au niveau de l'État, mais elles ne sont pas toutes demandées et donc ça leur permet d'avoir des cales. Là, clairement, je pense que l'idée c'est de dire un peu diminuer. les montants qui sont provisionnés et elles ne sont pas demandées par les entreprises. Après, j'ai l'impression qu'on compense aussi le fait que le coût du travail est très cher en France et que c'est la raison pour laquelle on a eu beaucoup de contrats aidés pour compenser. Après, quand je vois le nombre de dispositifs... Oui,

  • Speaker #2

    puis en plus, pour en revenir, pour l'avoir sollicité, c'est aussi du temps aussi que le RH va consacrer finalement entre les rendez-vous avec France Travail. Je me rappelle, c'était plusieurs rendez-vous pour déjà définir les besoins. par bonheur, j'avais une interlocutrice qui était juste parfaite et elle a pu comprendre assez rapidement et du coup finalement le binôme a été On repartagera d'ailleurs son prénom en commentaire Pas de soucis, c'est je sais plus mais c'est Fontenay-Sous-Bois en tout cas France Paris de Fontenay-Sous-Bois Mais du coup il y a eu ce binôme là qui s'est construit assez rapidement et ça c'était cool parce qu'en fait on n'avait pas besoin après de revenir régulièrement mais c'est ça aussi qui fait que ça peut matcher et je pense que là je pense que France travaille entre d'autres missions

  • Speaker #1

    Là ils sont à fond ... En parlant de dispositifs aidés, évidemment, on va penser aux contrats. Alors, contrat en alternance. Dans les contrats en alternance, il y a deux dispositifs, le contrat de professionnalisation et le contrat d'apprentissage. Oui, on s'arrêtera sur ce succès d'estime. Et on observe évidemment, pour mémoire, on avait l'aide de l'État, qui est notamment pour accompagner et encourager l'alternance, ce qui est une spécificité assez française. Ça n'existe pas partout du tout. Je crois qu'en Europe, on a des rares pays. Les stages, oui, mais l'alternance, très peu.

  • Speaker #0

    En Danemark, ils le font. mais dès que t'es étudiant t'es plongé dans la boîte et c'est un peu un système d'alternance mais avec beaucoup plus d'heures que l'alternance et notamment parfois les soirs après enfin les soirs,

  • Speaker #1

    j'entends c'est à 15h c'est ça que tu veux dire ?

  • Speaker #0

    bah oui un petit peu de compléter aussi et pas avoir des rythmes qui sont erratiques et différents pour l'entièreté des entreprises, moi je trouve que c'est aussi le problème de l'alternance bref non mais c'est

  • Speaker #1

    Il faudrait avoir des précisions. Et donc, c'est vrai qu'on a ces dispositifs qui sont venus, notamment au regard au Covid, mais des aides. Ces aides étaient de 6 000 euros. Elles sont passées depuis de mémoire le 1er janvier. Non, avant le 1er janvier. Pour moi, c'était en septembre. Elles sont passées à 5 000 euros. On a pensé, alors pas moi, mais à les arrêter définitivement. Bon, pour l'instant, ce n'est pas encore validé dans le budget. En tout cas, moi, je ne l'ai pas vu dans ce exercice budgétaire. Mais ça va, à mon avis, tôt ou tard arriver. Je ne pense pas que les aides vont être... pérenne sur tous nos contextes dans lesquels on est actuellement, j'ai quand même des doutes. Et donc, en gros, comment ça se passe-t-il ? Ça se passe-t-il que quand on a un contrat d'apprentissage, on a un montant des OPCO. L'OPCO qui participe évidemment aux finances et on a le coût de l'école. C'est là où c'est marrant. C'est que les écoles ont augmenté année après année les montants de scolarité. Donc on a des écoles qui parfois sont en troisième zone qui sont à 10 000, 12 000, 14 000, 15 000 et on a un OPCO qui finance. Ça dépend. ça dépend de l'école, ça dépend du parcours, ça dépend du RNCP qui finance 7000, 8000, 9000, 10 000 et ça dépend évidemment de l'OPCO chaque OPCO est différent le problème qui se passe, en tout cas moi je pensais être un peu seul et pas du tout, c'est que de plus en plus il y a un reste à charge pour l'entreprise et qui n'est plus neutre maintenant petit conseil, amis RH, amis employeurs vous pouvez négocier, je l'ai fait, je ne l'ai même pas la semaine dernière enfin la semaine dernière ou quand vous l'écouterez en fait il y aura un mois et demi à peu près mais enfin ou c'était 3885 euros que j'ai négocié à 1000 euros comment tu as fait ? comment j'ai fait ? alors c'est simple en fait chaque école galère de plus en plus pour placer les gens et c'est aussi un héritant donc moi j'ai dit je suis désolé mais j'avais pas budgété ça et surtout qu'à la base normalement C'était quelqu'un qui devait commencer, puisque les registres c'est de septembre à novembre. Elle rejoint là, et donc je lui dis, elle me dit, on va proratiser. Bah ok, mais vu le reste à charge, pour moi il était trop important, pour 4 mois payer 4000 balles, vous vous rendez compte ?

  • Speaker #0

    C'était en plus,

  • Speaker #1

    aucun sens. Je lui dis, moi je ne paierai pas sur cette partie-là. Et elle me dit, pour ne pas pénaliser la tendance, on m'a demandé quand vous êtes prêts à mettre. En fait j'ai dit 1000, mais j'aurais pu dire 500, ne sachant pas vraiment. Et ils ont accepté de mettre 1000. Je pense que d'autres entreprises auraient pu dire, moi c'est rien du tout. Et sinon, j'ai rien.

  • Speaker #0

    Donc, qui prend en charge dans ça ?

  • Speaker #1

    C'est l'école, en fait. En fait, l'école, elle prévoit une enveloppe, qui ne correspond pas forcément au modèle économique. Elle va te dire, nous, on a 12 000 euros, on sait que vos entreprises, vous allez avoir les aides de l'OPCO, plus les aides de l'État à l'alternance. Donc, en réalité, sauf qu'à la base, les aides de l'État, soit tu considères qu'elles payent tes frais pédagogiques, soit tu considères qu'elles payent ton salaire. En soi. Le problème, c'est que quand tu rajoutes le salaire de l'alternant, plus après le reste à charge de l'entreprise, plus considérant que ton alternant n'est pas là à temps plein, évidemment. c'est un montant qui n'est plus neutre. Concrètement, même si c'est des gens qui sont en apprentissage, tu peux avoir quand même des... À une finie, ça peut vite te coûter 2000 balles par mois. Pour des gens qui sont là, 35...

  • Speaker #0

    En plus du salaire ou en incluant le salaire ?

  • Speaker #1

    Non, en incluant l'apprentissage. Après, ça dépend, mais ça dépend des âges. Quel est le... 3, 1, 3... Moi, j'en avais une, c'était 1,9. Parce qu'elle avait 29-30 ans et à un moment donné, tu te dis, mais là, quand tu rajoutes les frais, les restes à Ausha...

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment économique par rapport à parfois un CDI ?

  • Speaker #1

    En fait, honnêtement, moi, j'ai su me poser la question de ça, notamment par du freelancing. Et je sais qu'il y a des amateurs de chaînes d'entrée prise qui préfèrent externaliser avec des prestataires parce que tu as quelqu'un de plus aguerri, évidemment. Donc finalement, qu'il soit là un ou deux jours par semaine, en fait, ce n'est pas perdant. Parce que tu dis, je préfère payer un petit peu plus. J'ai quelqu'un qui va être deux jours par semaine. Et donc ça, c'est un vrai problème.

  • Speaker #0

    Et c'est là que les rythmes aussi sont un peu bâtards, c'est-à-dire que... Moi j'ai toujours préféré quelqu'un qui peut être là relativement souvent, il y a des écoles qui le permettent, mais quand tu as quelqu'un deux jours semaine ou qui n'est pas là une semaine sur deux, je trouve que c'est hyper handicapant, en plus de la formation et du coût de l'apprentissage.

  • Speaker #2

    Ils ont fait quand même des gros efforts les écoles, pour avoir fait beaucoup de recrutement en apprentissage, je trouve que maintenant ils sont quand même beaucoup plus adaptés au rythme des entreprises, et en tout cas la plus-value que la personne pourrait avoir. de rester plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Ça n'a pas de sens. La gestion de projet, que tu n'es là que deux jours par semaine.

  • Speaker #1

    Oui, ça va vous faire un mois sur deux.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Je trouve que là, il y a eu un effort de fait quand même. En tout cas, il s'adapte assez rapidement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le rythme. En plus, chaque école, il va d'un rythme. Tu fais du 3 jours, 2 jours, du 4 jours, 1 jour, d'une semaine, sur 2. Chaque école, il va de son organisation. Mais le point de mon point de vue de crispation porte sur les restes à charge. qui ne sont plus neutres et qui sont des irritants pour des entreprises qui se disent, non, désolé. Moi, je suis OK pour payer, évidemment, la tendance, OK, fine, très bien. Mais moi, rajouter arrière, moi, j'ai une entreprise, il fallait rajouter 8 000 euros. Navrer 8 000 balles, c'est non, en fait.

  • Speaker #0

    Toi, c'est quoi le bon montant, finalement, au reste achat ?

  • Speaker #1

    Le bon montant, pour moi, c'est zéro, à la base. Mais parce que, si tu veux, le modèle, eux, ils sont aussi payés par l'État à l'école. Donc, ils sont payés par l'État, payés par l'entreprise. à un moment donné, plus payés parfois par les étudiants. Surtout que quand j'entends la qualité, en tout cas venant des étudiants qui sont assez unanimes, pour dire qu'il n'y a pas toujours les profs, qu'ils ne sont pas là, que de plus en plus c'est de la visio, je me dis, mais où passe l'argent en fait ? Donc moi, je veux bien me payer. Les concerts, il y a des gamins, j'aime ça des gamins, qui me disent, à la base, je me souviens, j'ai un cours de droit qui a été remplacé par des cours de sport. Là, encore un tout à l'heure, ce midi, qui me dit, alors moi... On est divisé en deux classes. Il y en a un qui connaît bien ses profs, son organisation, tout ça. Moi, je ne sais. Je connais le nom du bâtiment. Je ne sais pas si le prof sera là ou ne sera pas là lundi prochain. Mais là, OK. Mais moi, du coup, je trouve qu'on ne s'y retrouve plus.

  • Speaker #0

    Sur des écoles où il y a des étudiants qui payent 20-30 000 balles l'école, ça fait un petit peu mal.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'en fait, mais elles se sont dit, comme l'OPCO prend en charge et en plus, il y a l'aide, finalement, l'OPCO, admettons, à 10 000 plus la DUT, ça fait 16 000. Je peux montrer mes frais de scolarité à 16 000. Et chaque année, ils augmentaient. La mécanique se grippe. Quand concrètement, l'OPCO ne prend plus autant en charge.

  • Speaker #0

    Tous les élèves ne font pas de l'alternance.

  • Speaker #1

    Non, mais tu n'as pas vu qu'il y en a énormément.

  • Speaker #2

    Il y a des écoles maintenant qui...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles qui ne font que ça. C'est une manne financière énorme. Et puis parce qu'il y a beaucoup aussi de jeunes pour qui c'est plus facile que d'aller prendre un McDo.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu commences à rapprocher des entreprises, où tous les ans ils vont en prendre, ça fait aussi des viviers pour les années suivantes. Pour les écoles, on ne va pas se mentir.

  • Speaker #1

    Donc ça s'est développé énormément. c'est aussi ce qui a expliqué je crois qu'on regarde notamment alors ça ça expliquait à l'envers les taux de productivité qui avaient baissé parce qu'il y avait beaucoup d'alternants donc c'était logique quand t'as un apprentissage voilà ça aussi ça diminue énormément les taux de chômage comptabilisé t'es pas étudiant donc c'est aussi un peu d'argent alors il paye pas d'impôts mais en soit tu contribues j'imagine à l'économie tout ça la question va se poser là donc déjà cette année je pense que c'est plus compliqué et par ailleurs si il y a une diminution des aides en fait là les entreprises ont moins s'y retrouver parce qu'elles vont avoir des salaires qui sont relativement élevés pour des gens qui parfois ont 19-20 ans à un moment donné tu t'y retrouves plus du tout plus d'aide de l'état, avoir des restes à charge des écoles Je pense qu'il va y avoir un problème quelque part. Ça ne va pas faire du tout.

  • Speaker #2

    Il ne faudra pas être étonné si en septembre, il y a une grosse baisse du contrat d'apprentissage dans les entreprises. Il ne faudra pas s'étonner.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, ça va un peu compliquer les choses. Après, on voit bien que c'est un système, encore une fois, quand on ne prend pas de côté, à la française. C'est-à-dire, on se dit, il y a un étudiant qui suit un apprentissage, on paye, basta. Maintenant, on a foutu un obco au milieu qui a des aides mutualisées. Alors, ils ont essayé de faire...

  • Speaker #0

    de péréquation mais franchement c'est typiquement un truc franchouillard t'aurais pas ça ailleurs oui et puis ça complexifie la relation et moi je trouve que les opcos qui ont quand même de moins en moins de budget que ce soit pour la formation continue ou pour l'apprentissage moi c'est un gros point d'interrogation de où va l'argent oui

  • Speaker #2

    c'est quand tu vois l'impact des opcos sur les contrats d'apprentissage honnêtement à part te rajouter de l'admin c'est ça à part enregistrer ça et après derrière c'est un autre service qui va te dire vous avez le droit à l'aide donc du coup tu reçois le mail automatique c'est la seule relation que tu as avec ton opco sur les contrats d'apprentissage c'est léger et pourtant ils ont du budget je peux vous dire que quand ils ont du budget à dépenser dans de la com dans

  • Speaker #1

    du market mais à un moment donné tu te dis est-ce que ça va où ça doit aller t'as la cour des comptes qui a à Oh, attention, Pierre parle de la...

  • Speaker #2

    Vous avez vu passer l'info, mais la Cour des Comptes a relevé...

  • Speaker #1

    Pierre Moscovici, ah, il se bat.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement. Qui a relevé des... Peut-être pas des incohérences, mais en tout cas des problèmes de gestion sur deux opcos, que je ne citerai pas, bien évidemment, mais...

  • Speaker #1

    C'est dommage.

  • Speaker #2

    Mais qui commencent à être épinglés, et on se rend compte que peut-être, oui, il y a eu un petit dérapage...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'en tant que DRH, t'as de moins en moins de relations avec eux, parce qu'en fait, quand tu pars... Au début, il y avait des crédits, notamment pendant le Covid. Il y avait pas mal de crédits gratuits pour former des salariés. Ça s'est amoindri comme peau de chagrin. Je pense qu'il n'y en a quasiment plus. En fait, ils aident pour des gros plans de transformation. Mais quelles entreprises, ça ne concerne pas énormément d'entreprises, font des énormes plans de transformation où tu vas former 35 personnes en même temps sur une thématique, comme par exemple la numérisation ou le digital ? Moi, je m'interroge vraiment sur la pertinence et où partent les cotisations.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il y ait deux scénarios. C'est soit tu as une grosse entreprise qui va donner, en plus du côté légal, les contributions volontaires. Là, si tu donnes, pour l'avoir vécu dans une entreprise, honnêtement, tu es le roi du monde et tu as l'OPCO. C'est VIP. Tu rentres là-dedans, tu te fais ton plan de formation, enfin, le plan de développement des compétences, il est clean. Et de l'autre côté, tu vas avoir des entreprises qui n'ont absolument pas les moyens, moins de 10 salariés. Et là, pour le coup, ils vont eux aussi être accompagnés. Et ils vont pouvoir en tout cas bénéficier aussi du système de répartition et de pouvoir bénéficier en tout cas des aides. Mais après, tu as tout un no man's land. Si tu n'as plus de 15 salariés versus un peu en dessous de 100, et si tu as des entreprises qui ne veulent pas mettre d'argent, là, tu as un procès qui est énorme parce que la formation est de moins en moins indemnisée. les entreprises on va pas dire que le budget ce soit le plus élevé de la terre on va pas se mentir là on voit aussi le chamboulement entre les organismes qui viennent on va le voir avec l'IA qui va arriver je pense qu'on va tous s'entarter des organismes qui vont être les plus experts du monde qui vont te financer ça à 5000 euros pour rien Et du coup, tu as aussi ce côté, en tout cas moi en tant que professionnel RH, ce doute aussi de la sincérité des organismes, est-ce qu'ils veulent vraiment former les gens ou est-ce qu'ils veulent ramener un peu plus d'argent que le mois précédent ? Bon, bien évidemment, ça reste aussi une entreprise qui a envie de vivre, mais du coup, je pense qu'il y a aussi un grand bouleversement à ce niveau-là et une perte de confiance en tout cas et de professionnalisme des organismes. Alors, je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais ça ne donne pas envie.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé du CPF, qui nous donne une parenthèse. En fait, le truc, c'est que... Et c'est le mal français dans toute sa splendeur. On considère, parce que logiquement, je pense qu'un étranger nous dirait, mais alors attends, pourquoi l'entreprise a besoin d'un obco ? Je ne comprends pas le projet. Mais parce qu'en fait, l'entreprise va te dire, mais parce que je cotise. Et qu'en fait, il y a à chaque fois le même problème. C'est que comme on cotise, et on cotise plus ou moins cher, moi par exemple, je pense que je coûte plus cher que ce que je rapporte. Mais je sais que moi, j'étais dans un grand groupe, et en fait, à chaque fois, les budgets nous passaient sous le nez. Parce qu'en fait, le temps que ça se passe, le temps qu'on collecte les budgets, le temps qu'on est obligé de tout mettre. c'était pas comme une VLU mais on était obligé de consolider l'intégralité du budget donc quand on percutait, quand on avançait chacun en essayait d'y aller plus vite mais c'était au mois de juin au mois de juin il y avait déjà beaucoup de budget qui était alors que moi dans une petite boîte je vais très vite forcément je suis pas très rapide mais je vais quand même très vite et donc c'est un problème et donc le souci c'est de se dire du coup pourquoi avoir besoin d'une... d'un opco qui vous verse de l'argent puisque l'entreprise, c'est à l'entreprise de se former. Je suis complètement d'accord sur le dispositif. Sauf qu'encore une fois, le vice repose sur les cotisations qui sont considérables. Et c'est pour ça que l'État s'est dit pour que ça soit plus digeste, on va consolider et pour que ça ne soit pas en revanche les grands groupes qui forment et les toutes petites boîtes qui ne forment pas, ce qui est vrai, dans les faits c'est vrai, avec ce système-là, on va harmoniser un peu les deux. Mais on voit bien que c'est toujours... Dans un souci de dire, il faut que tout le monde, de manière égalitaire... Oui, mais à un moment donné, ton truc, il craque de partout, en fait. Et là, c'est ce qui se passe. Ça craque, ça coûte horriblement cher. Il y a des formations, moi, que je vois, c'est TK1000. Tout coûte 1000 balles. Moi, je n'ai rien contre, mais je ne vais pas citer de nombre. Enfin, ça parle à tout le monde. Moins de formation, 1000 balles, 1000 balles, 1000 balles. Et 1000 euros, ils sont 10 et 10 000 balles. Quand tu connais le prix où est payé le formateur, tu dis, ça va, il se gâte, mais fort, quoi. Désolé, pour moi, ça ne les vaut pas. Surtout quand tu disais, il y a le développement.

  • Speaker #0

    essentielle aussi et qu'un mec qui est chez lui en train de faire une visio, je ne sais pas combien il est payé, même s'il est payé 500 balles la journée. Oui, tu te demandes effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un vrai...

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a des grosses marges de négociation.

  • Speaker #1

    Il y a des grosses marges de négociation. Plus t'es gros, plus t'es puissant, évidemment. Le CPF, on sait qu'il y a des scandales, mais ça aussi, quand on prend un pas de côté, il n'y a qu'en France, on dit en 500 euros, il n'y a aucun pays au monde où ça passerait. Tout ça, ça coûte en bas de page. On donne, puis on reprend, puis on te redonne, puis on reprend. À un moment donné, c'est un bousin... Pas possible. Troisième sujet dont on va parler et qui tient Claire à Pierre. En transition, que je n'ai rien à voir. La PLD. Et je disais que Claire voulait en parler.

  • Speaker #0

    C'est Pierre qui voulait en parler.

  • Speaker #1

    Pierre aussi voulait en parler. Tout le monde voulait en parler de la PLD.

  • Speaker #0

    C'est l'activité personnelle longue durée.

  • Speaker #2

    C'est surtout Claire, je crois. Je viens de le découvrir, moi, il y a à peine 20 minutes, donc c'est pour ça.

  • Speaker #0

    Non, mais en gros, c'était de reconduire les dispositifs d'activité partielle, notamment de longue durée pour les entreprises qu'on avait besoin. Et ça a été beaucoup le cas d'activité partielle quand on était...

  • Speaker #1

    Petit chômage technique pour les plus vieux comme moi.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, c'est vrai que j'avais fait un dossier d'activité partielle qui était passé hyper facilement dans la période du Covid. Je ne sais pas si vous avez été impacté aussi, vous,

  • Speaker #2

    dans vos entreprises. Oui, clairement,

  • Speaker #0

    j'étais aussi. Time,

  • Speaker #1

    non ? Oui, si. Non, ça paraissait normalement pas du tout. Non, en part de 2020 ? 2019 ? Covid-19 ? 2020 ?

  • Speaker #0

    2020,

  • Speaker #2

    c'est déjà plus. Oui,

  • Speaker #1

    mais Covid-1, c'est 2020. Covid-1 ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'était 2020. Non, non, non, j'étais déjà entrepreneur, donc j'étais pas de char.

  • Speaker #0

    Ok. Non, mais bon, du coup, c'est vrai que ce dispositif-là, il avait le mérite d'exister, et là, c'est de reconduire, notamment quand les entreprises ont des baisses de... travail ou son mise à mal, comme c'est le cas de l'industrie, par exemple, de pouvoir diminuer le travail avec une prise en charge de l'État. C'est bien, mais effectivement, l'État ne prend pas en charge l'intégralité. C'est vrai que nous, quand on avait fait les dispositifs d'activité partielle, on pouvait choisir ou pas d'abonder en plus de l'État à 100% du salaire ou pas. Et les entreprises qui ne feront pas ce choix-là, certes, ça va préserver des emplois, ce qui est bien pour des gens qui ne vont pas se retrouver au chômage, et en même temps... dans un monde où l'inflation est en train d'être moins galopante qu'avant, mais où tout le monde pleure de son pouvoir d'achat qui est en berne, ça va être compliqué, même de ce dispositif-là, pour les salariés.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est un dispositif qui permet de pallier un peu en douceur. Alors ça dépend, parce que je crois qu'il y a des plafonds, je crois que ça doit être 60%, j'ai plus taffé les règles en... tête, là, si je lis bien les notes, on a 84% de maintien de salaire. Donc c'est plutôt pas mal et ça vise, plutôt qu'avoir, comme tu le disais, un plan massif de réduction des coûts qui se traduit par des licenciements collectifs, de se dire, on pense que c'est conjoncturel. Alors conjoncturel, c'est mal barré, mais conjoncturel, il faut quand même muscler son dossier. Ça va passer par six mois et dans six mois, ça va revenir un peu à la normale. Alors le dispositif, il est perloable. Encore une fois, tout ça, c'est un peu toujours ce qui me fait peur. C'est l'État. Pour moi, ça reste du pansement.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est juste un rebond, comme c'est indiqué. Dans le sens, oui, ça va faire ça six mois, on va être content parce qu'il n'y aura pas de chômage, ou en tout cas pas de fermeture d'entreprise ou pas de licenciement. Mais dans six mois, ce sera la même chose. Je pense qu'un certain secteur... Ils en ont encore pendant quelques années et ce n'est pas le petit rebond qui va faire que...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pour calmer un peu les partenaires sociaux.

  • Speaker #1

    Très politique parce qu'on avait déjà le système d'APLD et ça, c'est encore un truc très franchouillard. On s'est dit l'APLD, non, on va mettre tout un dispositif, on va réfléchir, on va faire un brainstorm. On va dire APLD... au rebond. Ça, j'en peux plus. J'en peux plus. Pourquoi la PLD n'est pas restée la PLD ? À un moment donné, c'est un peu insupportable de devoir ajouter des adjectifs, des épithètes pour tout, en disant que ça modernise le truc. Le système est bien. Je voudrais savoir combien ça coûte. Après, je pense qu'on va peut-être me dire que les calculs ont été faits. Finalement, si on ajoute le coût de l'État de transition versus, si on met tous ces gens au chômage, le coût de Pôle emploi, France Travail, finalement, l'un dans l'autre, On n'est pas perdant. C'est peut-être très équilibré. Je ne me rends pas bien compte. Je n'ai pas creusé cette partie-là. Peut-être que c'est plus modéré, comme on dirait. Mais je soupçonne aussi qu'indirectement, il y a ça. Il y a aussi des statistiques. Pour rejoindre un excellent podcast qui est diffusé sur le chômage, je pense que ça va me dire, concrètement, ils ne sont pas catégorie A parce qu'ils ne sont pas comptabilisés. Ils sont en formation. Ils sont en période transitoire. Donc, catégorie, à mon avis, D ou E parce que c'est une réduction de la durée du travail. Il y a aussi tous ces points-là. Et dans un contexte économique, parce qu'on sait que le chômage repart à la hausse, on parle, indépendamment du contexte économique global, on parlait déjà en fin d'année de finir à 7,8, 7,9, voire 8,8. Je crains que ça soit un peu plus que ça en fin d'année.

  • Speaker #0

    Surtout avec le chômage des jeunes et potentiellement la réduction des aides liées à l'alternance notamment. Mais effectivement.

  • Speaker #1

    Bon, je vais être franc. On n'avait pas prévu que ça serait fait en deux parties, mais la vie est faite d'imprévus. Et en même temps, on aime tous des fins un peu frustrantes, et puis c'est bon pour la logo, comme on dit. Bon, plus sérieusement, on se retrouve très vite pour la suite qui arrive très bientôt. Restez connectés, on vous prépare une vraie outro la prochaine fois. Ciao !

Description

Bienvenue dans notre épisode.

Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur notre nouveau podcast, ça vient des RH. Pour moi, ça a une saveur un peu particulière parce que ça fait très longtemps que je ne suis pas venue. En tout cas, je suis ravie d'être là et de parler du budget 2025.

  • Speaker #1

    En tout cas,

  • Speaker #0

    des nouveautés qui ont été discutées et qui vont potentiellement voir le jour. On soumit à des décrets, évidemment, qu'on vous explicitera un petit peu plus tard. Mais voilà, on va démarrer par un sujet qui tient très à cœur à Jules.

  • Speaker #1

    J'en profite pour dire que toutes les questions un peu techniques, les points de droit, les points financiers, n'hésitez pas à taguer Pierre, d'une manière générale, sur l'ensemble des commentaires et l'ensemble des publications. Ce n'est pas qu'on n'a pas envie avec l'air de répondre. Pierre nous a dit que si je pouvais répondre à tous les commentaires techniques, j'y tiens. Faites-lui plaisir, n'hésitez pas à le taguer. Ça le touchera. Des choses pointues, vraiment.

  • Speaker #0

    Surtout quand il n'y a pas encore les décrets,

  • Speaker #1

    il est dessus.

  • Speaker #2

    Oui, à fond.

  • Speaker #1

    Alors moi, effectivement, dans les thématiques abordées, qui sont des thématiques, ça change de l'épisode de la dernière fois. Là, on va rentrer dans le métier. Et on va parler de l'APLD. Il y a deux points à voir. Qu'est la réduction du nombre de contrats aidés. Parce que vous êtes nombreux à ne pas nous l'avoir demandé. Donc, on a le traité.

  • Speaker #0

    On voulait en parler.

  • Speaker #1

    On voulait absolument en parler. Et la partie des contrats d'apprentissage. En tout cas, la participation employeur au contrat d'apprentissage et notamment la mécanique avec les opcos. Sur la partie des contrats aidés, il y en a beaucoup. Je ne sais pas combien il y a de numéros. Combien il y a de contrats aidés en France ? Parce que vous voulez des dizaines et des dizaines. Alors après, il y a une diversité de contrats aidés. Je pense que l'alternance en fait partie. Mais moi, tous les contrats... je ne sais plus comment ça s'appelle ça commence fort j'ai des contrats aidés j'ai l'impression que je vais avoir un air ébu mais je ne sais pas ce que je dois faire deviner donc c'est un peu ridicule j'en ai pas fait tant que ça des contrats de sept partenariats avec le pôle emploi des contrats de l'Ontario des contrats on n'a pas fait pôle emploi de quelques-uns mais on ne peut pas dire que ça a fou de l'onflux peut-être dans certaines industries je pense

  • Speaker #0

    Je pense que c'est très...

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Sûrement. Je pense. Tout à fait.

  • Speaker #0

    J'allais poursuivre.

  • Speaker #1

    J'allais poursuivre. C'est possible. Je vais dire que c'était très sectorisé.

  • Speaker #0

    Mais du coup, ça m'a coupé l'âme sur le pied.

  • Speaker #1

    Et alors ?

  • Speaker #0

    Où est-ce que tu voulais en venir ?

  • Speaker #1

    Je posais la question de savoir si on avait utilisé... Moi, j'ai peu utilisé de dispositifs de contrats aidés. Je ne me souviens pas, je vais peut-être faire un peu la boule, à part sur la partie apprentissage qui me parle. Maintenant,

  • Speaker #0

    tu ne le portes pas tellement.

  • Speaker #1

    Non, il y avait un dispositif, pas d'avance, c'était de la mise en situation. Tu sais, c'était quand les personnes loin de l'emploi, notamment pendant une semaine, on les mettait en situation. Du coup, ça portait bien son nom. Gros travail, Marquette. On testait pour voir si ça pouvait l'enlever. Mais c'était des personnes loin de l'emploi. Toi, tu as fait des startups. Il est tombé.

  • Speaker #2

    Plus au niveau de la logistique, je l'avais sollicité. C'est vrai que c'était quand même assez, comme tu dis, sectorisé.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #2

    c'était au niveau géographique. Peut-être que l'île de France, ce n'était pas forcément un vivier. Moi, c'était en Normandie.

  • Speaker #1

    Quand j'avais fait, c'était en Normandie. On en a fait peut-être un ou deux. Le seul truc qui est toujours un peu embêtant avec ça, c'est que l'idée est bonne. Il faut rentrer dans des cases. C'est un dispositif assez lourd. Il y a plein de paramètres. Je comprends Kifa. qu'il faille monitorer, flécher, je comprends tout à fait le dispositif, néanmoins quand derrière t'es de l'autre côté tout ça pour ça, tu dis que le jour en vaut la chandelle, pas toujours et parfois j'ai l'impression que l'idée c'est en fait c'est un peu gênant, un peu philosophiquement je comprends, c'est de l'aménagement aussi de postes, c'est de l'aménagement d'horaire parce que la personne n'est plus disponible 22h30 par semaine donc c'est vrai que... C'est pour ça qu'il le réduit je pense que c'est plutôt...

  • Speaker #0

    Il ne porte pas forcément toujours ses fruits et du coup ... ça risque effectivement les personnes qui seront éloignées de l'emploi ça risque de pouvoir les menacer dans leur recherche d'emploi mais en même temps c'est pas quelque chose qui est très courant je pense et de moins en moins je pense que le ROI si on parle un peu plus

  • Speaker #2

    Pierre a déguiné mon magique je prends mal de ROI maintenant c'est pour reprendre un peu tes propos aussi c'est le côté des personnes qui sont loin de l'emploi donc il faut les réintégrer dans une entreprise qui vont peut-être avoir des besoins mais peut-être sur une durée peut-être plus courte sur ils n'ont peut-être pas forcément le temps de former la personne ou en tout cas pas autant qu'une personne qui a déjà quelqu'un qui travaille déjà et qui a déjà peut-être les premiers réflexes. Je pense que ça, c'est du temps. Et puis, je pense que l'État veut aussi réduire parce que c'est aussi une période où c'est France Travail, par exemple, qui... qui rémunère et pas forcément l'entreprise. Donc, je pense que c'était aussi une question où... Oui,

  • Speaker #1

    tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était très bénéfique pour l'entreprise quand même. C'était un œuvre quand même...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment c'était fait. Mais tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était dans une perspective quand même de faire signer à la personne un CDD ou un CDDI. Et du coup, il y avait quand même une petite... Alors, je n'avais pas une... Une période d'essai déguisé, mais en tout cas, on avait une période où on pouvait... C'était du test,

  • Speaker #1

    c'était vraiment du test. Après, tu as des dispositifs aussi dans lesquels il y a des exonérations de charges. C'est quand même ça, c'est dire, comme ils sont loin, notamment parce qu'il y a parfois des carences de compétences, l'entreprise va le recruter et donc, en gros, en compensation, on va mettre des exonérations. Alors, est-ce que c'est la bonne idée ? J'en sais rien. Mais là, dans la quête un peu de recherche d'économie, je pense que ça permet d'avoir des montants qui sont provisionnés. On en parlait dans l'un des épisodes précédents. qu'on va diffuser d'ailleurs. C'est ça mon soupe. Il est diffusé au moment où vous écouterez ce podcast avec Cléraud. On parlait notamment, il y avait des pleins d'aides, c'est lui qui l'expliquait très bien. Il disait qu'il y a plein d'aides qui sont budgétées, provisionnées au niveau de l'État, mais elles ne sont pas toutes demandées et donc ça leur permet d'avoir des cales. Là, clairement, je pense que l'idée c'est de dire un peu diminuer. les montants qui sont provisionnés et elles ne sont pas demandées par les entreprises. Après, j'ai l'impression qu'on compense aussi le fait que le coût du travail est très cher en France et que c'est la raison pour laquelle on a eu beaucoup de contrats aidés pour compenser. Après, quand je vois le nombre de dispositifs... Oui,

  • Speaker #2

    puis en plus, pour en revenir, pour l'avoir sollicité, c'est aussi du temps aussi que le RH va consacrer finalement entre les rendez-vous avec France Travail. Je me rappelle, c'était plusieurs rendez-vous pour déjà définir les besoins. par bonheur, j'avais une interlocutrice qui était juste parfaite et elle a pu comprendre assez rapidement et du coup finalement le binôme a été On repartagera d'ailleurs son prénom en commentaire Pas de soucis, c'est je sais plus mais c'est Fontenay-Sous-Bois en tout cas France Paris de Fontenay-Sous-Bois Mais du coup il y a eu ce binôme là qui s'est construit assez rapidement et ça c'était cool parce qu'en fait on n'avait pas besoin après de revenir régulièrement mais c'est ça aussi qui fait que ça peut matcher et je pense que là je pense que France travaille entre d'autres missions

  • Speaker #1

    Là ils sont à fond ... En parlant de dispositifs aidés, évidemment, on va penser aux contrats. Alors, contrat en alternance. Dans les contrats en alternance, il y a deux dispositifs, le contrat de professionnalisation et le contrat d'apprentissage. Oui, on s'arrêtera sur ce succès d'estime. Et on observe évidemment, pour mémoire, on avait l'aide de l'État, qui est notamment pour accompagner et encourager l'alternance, ce qui est une spécificité assez française. Ça n'existe pas partout du tout. Je crois qu'en Europe, on a des rares pays. Les stages, oui, mais l'alternance, très peu.

  • Speaker #0

    En Danemark, ils le font. mais dès que t'es étudiant t'es plongé dans la boîte et c'est un peu un système d'alternance mais avec beaucoup plus d'heures que l'alternance et notamment parfois les soirs après enfin les soirs,

  • Speaker #1

    j'entends c'est à 15h c'est ça que tu veux dire ?

  • Speaker #0

    bah oui un petit peu de compléter aussi et pas avoir des rythmes qui sont erratiques et différents pour l'entièreté des entreprises, moi je trouve que c'est aussi le problème de l'alternance bref non mais c'est

  • Speaker #1

    Il faudrait avoir des précisions. Et donc, c'est vrai qu'on a ces dispositifs qui sont venus, notamment au regard au Covid, mais des aides. Ces aides étaient de 6 000 euros. Elles sont passées depuis de mémoire le 1er janvier. Non, avant le 1er janvier. Pour moi, c'était en septembre. Elles sont passées à 5 000 euros. On a pensé, alors pas moi, mais à les arrêter définitivement. Bon, pour l'instant, ce n'est pas encore validé dans le budget. En tout cas, moi, je ne l'ai pas vu dans ce exercice budgétaire. Mais ça va, à mon avis, tôt ou tard arriver. Je ne pense pas que les aides vont être... pérenne sur tous nos contextes dans lesquels on est actuellement, j'ai quand même des doutes. Et donc, en gros, comment ça se passe-t-il ? Ça se passe-t-il que quand on a un contrat d'apprentissage, on a un montant des OPCO. L'OPCO qui participe évidemment aux finances et on a le coût de l'école. C'est là où c'est marrant. C'est que les écoles ont augmenté année après année les montants de scolarité. Donc on a des écoles qui parfois sont en troisième zone qui sont à 10 000, 12 000, 14 000, 15 000 et on a un OPCO qui finance. Ça dépend. ça dépend de l'école, ça dépend du parcours, ça dépend du RNCP qui finance 7000, 8000, 9000, 10 000 et ça dépend évidemment de l'OPCO chaque OPCO est différent le problème qui se passe, en tout cas moi je pensais être un peu seul et pas du tout, c'est que de plus en plus il y a un reste à charge pour l'entreprise et qui n'est plus neutre maintenant petit conseil, amis RH, amis employeurs vous pouvez négocier, je l'ai fait, je ne l'ai même pas la semaine dernière enfin la semaine dernière ou quand vous l'écouterez en fait il y aura un mois et demi à peu près mais enfin ou c'était 3885 euros que j'ai négocié à 1000 euros comment tu as fait ? comment j'ai fait ? alors c'est simple en fait chaque école galère de plus en plus pour placer les gens et c'est aussi un héritant donc moi j'ai dit je suis désolé mais j'avais pas budgété ça et surtout qu'à la base normalement C'était quelqu'un qui devait commencer, puisque les registres c'est de septembre à novembre. Elle rejoint là, et donc je lui dis, elle me dit, on va proratiser. Bah ok, mais vu le reste à charge, pour moi il était trop important, pour 4 mois payer 4000 balles, vous vous rendez compte ?

  • Speaker #0

    C'était en plus,

  • Speaker #1

    aucun sens. Je lui dis, moi je ne paierai pas sur cette partie-là. Et elle me dit, pour ne pas pénaliser la tendance, on m'a demandé quand vous êtes prêts à mettre. En fait j'ai dit 1000, mais j'aurais pu dire 500, ne sachant pas vraiment. Et ils ont accepté de mettre 1000. Je pense que d'autres entreprises auraient pu dire, moi c'est rien du tout. Et sinon, j'ai rien.

  • Speaker #0

    Donc, qui prend en charge dans ça ?

  • Speaker #1

    C'est l'école, en fait. En fait, l'école, elle prévoit une enveloppe, qui ne correspond pas forcément au modèle économique. Elle va te dire, nous, on a 12 000 euros, on sait que vos entreprises, vous allez avoir les aides de l'OPCO, plus les aides de l'État à l'alternance. Donc, en réalité, sauf qu'à la base, les aides de l'État, soit tu considères qu'elles payent tes frais pédagogiques, soit tu considères qu'elles payent ton salaire. En soi. Le problème, c'est que quand tu rajoutes le salaire de l'alternant, plus après le reste à charge de l'entreprise, plus considérant que ton alternant n'est pas là à temps plein, évidemment. c'est un montant qui n'est plus neutre. Concrètement, même si c'est des gens qui sont en apprentissage, tu peux avoir quand même des... À une finie, ça peut vite te coûter 2000 balles par mois. Pour des gens qui sont là, 35...

  • Speaker #0

    En plus du salaire ou en incluant le salaire ?

  • Speaker #1

    Non, en incluant l'apprentissage. Après, ça dépend, mais ça dépend des âges. Quel est le... 3, 1, 3... Moi, j'en avais une, c'était 1,9. Parce qu'elle avait 29-30 ans et à un moment donné, tu te dis, mais là, quand tu rajoutes les frais, les restes à Ausha...

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment économique par rapport à parfois un CDI ?

  • Speaker #1

    En fait, honnêtement, moi, j'ai su me poser la question de ça, notamment par du freelancing. Et je sais qu'il y a des amateurs de chaînes d'entrée prise qui préfèrent externaliser avec des prestataires parce que tu as quelqu'un de plus aguerri, évidemment. Donc finalement, qu'il soit là un ou deux jours par semaine, en fait, ce n'est pas perdant. Parce que tu dis, je préfère payer un petit peu plus. J'ai quelqu'un qui va être deux jours par semaine. Et donc ça, c'est un vrai problème.

  • Speaker #0

    Et c'est là que les rythmes aussi sont un peu bâtards, c'est-à-dire que... Moi j'ai toujours préféré quelqu'un qui peut être là relativement souvent, il y a des écoles qui le permettent, mais quand tu as quelqu'un deux jours semaine ou qui n'est pas là une semaine sur deux, je trouve que c'est hyper handicapant, en plus de la formation et du coût de l'apprentissage.

  • Speaker #2

    Ils ont fait quand même des gros efforts les écoles, pour avoir fait beaucoup de recrutement en apprentissage, je trouve que maintenant ils sont quand même beaucoup plus adaptés au rythme des entreprises, et en tout cas la plus-value que la personne pourrait avoir. de rester plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Ça n'a pas de sens. La gestion de projet, que tu n'es là que deux jours par semaine.

  • Speaker #1

    Oui, ça va vous faire un mois sur deux.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Je trouve que là, il y a eu un effort de fait quand même. En tout cas, il s'adapte assez rapidement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le rythme. En plus, chaque école, il va d'un rythme. Tu fais du 3 jours, 2 jours, du 4 jours, 1 jour, d'une semaine, sur 2. Chaque école, il va de son organisation. Mais le point de mon point de vue de crispation porte sur les restes à charge. qui ne sont plus neutres et qui sont des irritants pour des entreprises qui se disent, non, désolé. Moi, je suis OK pour payer, évidemment, la tendance, OK, fine, très bien. Mais moi, rajouter arrière, moi, j'ai une entreprise, il fallait rajouter 8 000 euros. Navrer 8 000 balles, c'est non, en fait.

  • Speaker #0

    Toi, c'est quoi le bon montant, finalement, au reste achat ?

  • Speaker #1

    Le bon montant, pour moi, c'est zéro, à la base. Mais parce que, si tu veux, le modèle, eux, ils sont aussi payés par l'État à l'école. Donc, ils sont payés par l'État, payés par l'entreprise. à un moment donné, plus payés parfois par les étudiants. Surtout que quand j'entends la qualité, en tout cas venant des étudiants qui sont assez unanimes, pour dire qu'il n'y a pas toujours les profs, qu'ils ne sont pas là, que de plus en plus c'est de la visio, je me dis, mais où passe l'argent en fait ? Donc moi, je veux bien me payer. Les concerts, il y a des gamins, j'aime ça des gamins, qui me disent, à la base, je me souviens, j'ai un cours de droit qui a été remplacé par des cours de sport. Là, encore un tout à l'heure, ce midi, qui me dit, alors moi... On est divisé en deux classes. Il y en a un qui connaît bien ses profs, son organisation, tout ça. Moi, je ne sais. Je connais le nom du bâtiment. Je ne sais pas si le prof sera là ou ne sera pas là lundi prochain. Mais là, OK. Mais moi, du coup, je trouve qu'on ne s'y retrouve plus.

  • Speaker #0

    Sur des écoles où il y a des étudiants qui payent 20-30 000 balles l'école, ça fait un petit peu mal.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'en fait, mais elles se sont dit, comme l'OPCO prend en charge et en plus, il y a l'aide, finalement, l'OPCO, admettons, à 10 000 plus la DUT, ça fait 16 000. Je peux montrer mes frais de scolarité à 16 000. Et chaque année, ils augmentaient. La mécanique se grippe. Quand concrètement, l'OPCO ne prend plus autant en charge.

  • Speaker #0

    Tous les élèves ne font pas de l'alternance.

  • Speaker #1

    Non, mais tu n'as pas vu qu'il y en a énormément.

  • Speaker #2

    Il y a des écoles maintenant qui...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles qui ne font que ça. C'est une manne financière énorme. Et puis parce qu'il y a beaucoup aussi de jeunes pour qui c'est plus facile que d'aller prendre un McDo.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu commences à rapprocher des entreprises, où tous les ans ils vont en prendre, ça fait aussi des viviers pour les années suivantes. Pour les écoles, on ne va pas se mentir.

  • Speaker #1

    Donc ça s'est développé énormément. c'est aussi ce qui a expliqué je crois qu'on regarde notamment alors ça ça expliquait à l'envers les taux de productivité qui avaient baissé parce qu'il y avait beaucoup d'alternants donc c'était logique quand t'as un apprentissage voilà ça aussi ça diminue énormément les taux de chômage comptabilisé t'es pas étudiant donc c'est aussi un peu d'argent alors il paye pas d'impôts mais en soit tu contribues j'imagine à l'économie tout ça la question va se poser là donc déjà cette année je pense que c'est plus compliqué et par ailleurs si il y a une diminution des aides en fait là les entreprises ont moins s'y retrouver parce qu'elles vont avoir des salaires qui sont relativement élevés pour des gens qui parfois ont 19-20 ans à un moment donné tu t'y retrouves plus du tout plus d'aide de l'état, avoir des restes à charge des écoles Je pense qu'il va y avoir un problème quelque part. Ça ne va pas faire du tout.

  • Speaker #2

    Il ne faudra pas être étonné si en septembre, il y a une grosse baisse du contrat d'apprentissage dans les entreprises. Il ne faudra pas s'étonner.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, ça va un peu compliquer les choses. Après, on voit bien que c'est un système, encore une fois, quand on ne prend pas de côté, à la française. C'est-à-dire, on se dit, il y a un étudiant qui suit un apprentissage, on paye, basta. Maintenant, on a foutu un obco au milieu qui a des aides mutualisées. Alors, ils ont essayé de faire...

  • Speaker #0

    de péréquation mais franchement c'est typiquement un truc franchouillard t'aurais pas ça ailleurs oui et puis ça complexifie la relation et moi je trouve que les opcos qui ont quand même de moins en moins de budget que ce soit pour la formation continue ou pour l'apprentissage moi c'est un gros point d'interrogation de où va l'argent oui

  • Speaker #2

    c'est quand tu vois l'impact des opcos sur les contrats d'apprentissage honnêtement à part te rajouter de l'admin c'est ça à part enregistrer ça et après derrière c'est un autre service qui va te dire vous avez le droit à l'aide donc du coup tu reçois le mail automatique c'est la seule relation que tu as avec ton opco sur les contrats d'apprentissage c'est léger et pourtant ils ont du budget je peux vous dire que quand ils ont du budget à dépenser dans de la com dans

  • Speaker #1

    du market mais à un moment donné tu te dis est-ce que ça va où ça doit aller t'as la cour des comptes qui a à Oh, attention, Pierre parle de la...

  • Speaker #2

    Vous avez vu passer l'info, mais la Cour des Comptes a relevé...

  • Speaker #1

    Pierre Moscovici, ah, il se bat.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement. Qui a relevé des... Peut-être pas des incohérences, mais en tout cas des problèmes de gestion sur deux opcos, que je ne citerai pas, bien évidemment, mais...

  • Speaker #1

    C'est dommage.

  • Speaker #2

    Mais qui commencent à être épinglés, et on se rend compte que peut-être, oui, il y a eu un petit dérapage...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'en tant que DRH, t'as de moins en moins de relations avec eux, parce qu'en fait, quand tu pars... Au début, il y avait des crédits, notamment pendant le Covid. Il y avait pas mal de crédits gratuits pour former des salariés. Ça s'est amoindri comme peau de chagrin. Je pense qu'il n'y en a quasiment plus. En fait, ils aident pour des gros plans de transformation. Mais quelles entreprises, ça ne concerne pas énormément d'entreprises, font des énormes plans de transformation où tu vas former 35 personnes en même temps sur une thématique, comme par exemple la numérisation ou le digital ? Moi, je m'interroge vraiment sur la pertinence et où partent les cotisations.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il y ait deux scénarios. C'est soit tu as une grosse entreprise qui va donner, en plus du côté légal, les contributions volontaires. Là, si tu donnes, pour l'avoir vécu dans une entreprise, honnêtement, tu es le roi du monde et tu as l'OPCO. C'est VIP. Tu rentres là-dedans, tu te fais ton plan de formation, enfin, le plan de développement des compétences, il est clean. Et de l'autre côté, tu vas avoir des entreprises qui n'ont absolument pas les moyens, moins de 10 salariés. Et là, pour le coup, ils vont eux aussi être accompagnés. Et ils vont pouvoir en tout cas bénéficier aussi du système de répartition et de pouvoir bénéficier en tout cas des aides. Mais après, tu as tout un no man's land. Si tu n'as plus de 15 salariés versus un peu en dessous de 100, et si tu as des entreprises qui ne veulent pas mettre d'argent, là, tu as un procès qui est énorme parce que la formation est de moins en moins indemnisée. les entreprises on va pas dire que le budget ce soit le plus élevé de la terre on va pas se mentir là on voit aussi le chamboulement entre les organismes qui viennent on va le voir avec l'IA qui va arriver je pense qu'on va tous s'entarter des organismes qui vont être les plus experts du monde qui vont te financer ça à 5000 euros pour rien Et du coup, tu as aussi ce côté, en tout cas moi en tant que professionnel RH, ce doute aussi de la sincérité des organismes, est-ce qu'ils veulent vraiment former les gens ou est-ce qu'ils veulent ramener un peu plus d'argent que le mois précédent ? Bon, bien évidemment, ça reste aussi une entreprise qui a envie de vivre, mais du coup, je pense qu'il y a aussi un grand bouleversement à ce niveau-là et une perte de confiance en tout cas et de professionnalisme des organismes. Alors, je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais ça ne donne pas envie.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé du CPF, qui nous donne une parenthèse. En fait, le truc, c'est que... Et c'est le mal français dans toute sa splendeur. On considère, parce que logiquement, je pense qu'un étranger nous dirait, mais alors attends, pourquoi l'entreprise a besoin d'un obco ? Je ne comprends pas le projet. Mais parce qu'en fait, l'entreprise va te dire, mais parce que je cotise. Et qu'en fait, il y a à chaque fois le même problème. C'est que comme on cotise, et on cotise plus ou moins cher, moi par exemple, je pense que je coûte plus cher que ce que je rapporte. Mais je sais que moi, j'étais dans un grand groupe, et en fait, à chaque fois, les budgets nous passaient sous le nez. Parce qu'en fait, le temps que ça se passe, le temps qu'on collecte les budgets, le temps qu'on est obligé de tout mettre. c'était pas comme une VLU mais on était obligé de consolider l'intégralité du budget donc quand on percutait, quand on avançait chacun en essayait d'y aller plus vite mais c'était au mois de juin au mois de juin il y avait déjà beaucoup de budget qui était alors que moi dans une petite boîte je vais très vite forcément je suis pas très rapide mais je vais quand même très vite et donc c'est un problème et donc le souci c'est de se dire du coup pourquoi avoir besoin d'une... d'un opco qui vous verse de l'argent puisque l'entreprise, c'est à l'entreprise de se former. Je suis complètement d'accord sur le dispositif. Sauf qu'encore une fois, le vice repose sur les cotisations qui sont considérables. Et c'est pour ça que l'État s'est dit pour que ça soit plus digeste, on va consolider et pour que ça ne soit pas en revanche les grands groupes qui forment et les toutes petites boîtes qui ne forment pas, ce qui est vrai, dans les faits c'est vrai, avec ce système-là, on va harmoniser un peu les deux. Mais on voit bien que c'est toujours... Dans un souci de dire, il faut que tout le monde, de manière égalitaire... Oui, mais à un moment donné, ton truc, il craque de partout, en fait. Et là, c'est ce qui se passe. Ça craque, ça coûte horriblement cher. Il y a des formations, moi, que je vois, c'est TK1000. Tout coûte 1000 balles. Moi, je n'ai rien contre, mais je ne vais pas citer de nombre. Enfin, ça parle à tout le monde. Moins de formation, 1000 balles, 1000 balles, 1000 balles. Et 1000 euros, ils sont 10 et 10 000 balles. Quand tu connais le prix où est payé le formateur, tu dis, ça va, il se gâte, mais fort, quoi. Désolé, pour moi, ça ne les vaut pas. Surtout quand tu disais, il y a le développement.

  • Speaker #0

    essentielle aussi et qu'un mec qui est chez lui en train de faire une visio, je ne sais pas combien il est payé, même s'il est payé 500 balles la journée. Oui, tu te demandes effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un vrai...

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a des grosses marges de négociation.

  • Speaker #1

    Il y a des grosses marges de négociation. Plus t'es gros, plus t'es puissant, évidemment. Le CPF, on sait qu'il y a des scandales, mais ça aussi, quand on prend un pas de côté, il n'y a qu'en France, on dit en 500 euros, il n'y a aucun pays au monde où ça passerait. Tout ça, ça coûte en bas de page. On donne, puis on reprend, puis on te redonne, puis on reprend. À un moment donné, c'est un bousin... Pas possible. Troisième sujet dont on va parler et qui tient Claire à Pierre. En transition, que je n'ai rien à voir. La PLD. Et je disais que Claire voulait en parler.

  • Speaker #0

    C'est Pierre qui voulait en parler.

  • Speaker #1

    Pierre aussi voulait en parler. Tout le monde voulait en parler de la PLD.

  • Speaker #0

    C'est l'activité personnelle longue durée.

  • Speaker #2

    C'est surtout Claire, je crois. Je viens de le découvrir, moi, il y a à peine 20 minutes, donc c'est pour ça.

  • Speaker #0

    Non, mais en gros, c'était de reconduire les dispositifs d'activité partielle, notamment de longue durée pour les entreprises qu'on avait besoin. Et ça a été beaucoup le cas d'activité partielle quand on était...

  • Speaker #1

    Petit chômage technique pour les plus vieux comme moi.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, c'est vrai que j'avais fait un dossier d'activité partielle qui était passé hyper facilement dans la période du Covid. Je ne sais pas si vous avez été impacté aussi, vous,

  • Speaker #2

    dans vos entreprises. Oui, clairement,

  • Speaker #0

    j'étais aussi. Time,

  • Speaker #1

    non ? Oui, si. Non, ça paraissait normalement pas du tout. Non, en part de 2020 ? 2019 ? Covid-19 ? 2020 ?

  • Speaker #0

    2020,

  • Speaker #2

    c'est déjà plus. Oui,

  • Speaker #1

    mais Covid-1, c'est 2020. Covid-1 ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'était 2020. Non, non, non, j'étais déjà entrepreneur, donc j'étais pas de char.

  • Speaker #0

    Ok. Non, mais bon, du coup, c'est vrai que ce dispositif-là, il avait le mérite d'exister, et là, c'est de reconduire, notamment quand les entreprises ont des baisses de... travail ou son mise à mal, comme c'est le cas de l'industrie, par exemple, de pouvoir diminuer le travail avec une prise en charge de l'État. C'est bien, mais effectivement, l'État ne prend pas en charge l'intégralité. C'est vrai que nous, quand on avait fait les dispositifs d'activité partielle, on pouvait choisir ou pas d'abonder en plus de l'État à 100% du salaire ou pas. Et les entreprises qui ne feront pas ce choix-là, certes, ça va préserver des emplois, ce qui est bien pour des gens qui ne vont pas se retrouver au chômage, et en même temps... dans un monde où l'inflation est en train d'être moins galopante qu'avant, mais où tout le monde pleure de son pouvoir d'achat qui est en berne, ça va être compliqué, même de ce dispositif-là, pour les salariés.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est un dispositif qui permet de pallier un peu en douceur. Alors ça dépend, parce que je crois qu'il y a des plafonds, je crois que ça doit être 60%, j'ai plus taffé les règles en... tête, là, si je lis bien les notes, on a 84% de maintien de salaire. Donc c'est plutôt pas mal et ça vise, plutôt qu'avoir, comme tu le disais, un plan massif de réduction des coûts qui se traduit par des licenciements collectifs, de se dire, on pense que c'est conjoncturel. Alors conjoncturel, c'est mal barré, mais conjoncturel, il faut quand même muscler son dossier. Ça va passer par six mois et dans six mois, ça va revenir un peu à la normale. Alors le dispositif, il est perloable. Encore une fois, tout ça, c'est un peu toujours ce qui me fait peur. C'est l'État. Pour moi, ça reste du pansement.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est juste un rebond, comme c'est indiqué. Dans le sens, oui, ça va faire ça six mois, on va être content parce qu'il n'y aura pas de chômage, ou en tout cas pas de fermeture d'entreprise ou pas de licenciement. Mais dans six mois, ce sera la même chose. Je pense qu'un certain secteur... Ils en ont encore pendant quelques années et ce n'est pas le petit rebond qui va faire que...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pour calmer un peu les partenaires sociaux.

  • Speaker #1

    Très politique parce qu'on avait déjà le système d'APLD et ça, c'est encore un truc très franchouillard. On s'est dit l'APLD, non, on va mettre tout un dispositif, on va réfléchir, on va faire un brainstorm. On va dire APLD... au rebond. Ça, j'en peux plus. J'en peux plus. Pourquoi la PLD n'est pas restée la PLD ? À un moment donné, c'est un peu insupportable de devoir ajouter des adjectifs, des épithètes pour tout, en disant que ça modernise le truc. Le système est bien. Je voudrais savoir combien ça coûte. Après, je pense qu'on va peut-être me dire que les calculs ont été faits. Finalement, si on ajoute le coût de l'État de transition versus, si on met tous ces gens au chômage, le coût de Pôle emploi, France Travail, finalement, l'un dans l'autre, On n'est pas perdant. C'est peut-être très équilibré. Je ne me rends pas bien compte. Je n'ai pas creusé cette partie-là. Peut-être que c'est plus modéré, comme on dirait. Mais je soupçonne aussi qu'indirectement, il y a ça. Il y a aussi des statistiques. Pour rejoindre un excellent podcast qui est diffusé sur le chômage, je pense que ça va me dire, concrètement, ils ne sont pas catégorie A parce qu'ils ne sont pas comptabilisés. Ils sont en formation. Ils sont en période transitoire. Donc, catégorie, à mon avis, D ou E parce que c'est une réduction de la durée du travail. Il y a aussi tous ces points-là. Et dans un contexte économique, parce qu'on sait que le chômage repart à la hausse, on parle, indépendamment du contexte économique global, on parlait déjà en fin d'année de finir à 7,8, 7,9, voire 8,8. Je crains que ça soit un peu plus que ça en fin d'année.

  • Speaker #0

    Surtout avec le chômage des jeunes et potentiellement la réduction des aides liées à l'alternance notamment. Mais effectivement.

  • Speaker #1

    Bon, je vais être franc. On n'avait pas prévu que ça serait fait en deux parties, mais la vie est faite d'imprévus. Et en même temps, on aime tous des fins un peu frustrantes, et puis c'est bon pour la logo, comme on dit. Bon, plus sérieusement, on se retrouve très vite pour la suite qui arrive très bientôt. Restez connectés, on vous prépare une vraie outro la prochaine fois. Ciao !

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Description

Bienvenue dans notre épisode.

Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


Tu as aimé cet épisode ? 

  

Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH ! 👇👇👇👇

  

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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur notre nouveau podcast, ça vient des RH. Pour moi, ça a une saveur un peu particulière parce que ça fait très longtemps que je ne suis pas venue. En tout cas, je suis ravie d'être là et de parler du budget 2025.

  • Speaker #1

    En tout cas,

  • Speaker #0

    des nouveautés qui ont été discutées et qui vont potentiellement voir le jour. On soumit à des décrets, évidemment, qu'on vous explicitera un petit peu plus tard. Mais voilà, on va démarrer par un sujet qui tient très à cœur à Jules.

  • Speaker #1

    J'en profite pour dire que toutes les questions un peu techniques, les points de droit, les points financiers, n'hésitez pas à taguer Pierre, d'une manière générale, sur l'ensemble des commentaires et l'ensemble des publications. Ce n'est pas qu'on n'a pas envie avec l'air de répondre. Pierre nous a dit que si je pouvais répondre à tous les commentaires techniques, j'y tiens. Faites-lui plaisir, n'hésitez pas à le taguer. Ça le touchera. Des choses pointues, vraiment.

  • Speaker #0

    Surtout quand il n'y a pas encore les décrets,

  • Speaker #1

    il est dessus.

  • Speaker #2

    Oui, à fond.

  • Speaker #1

    Alors moi, effectivement, dans les thématiques abordées, qui sont des thématiques, ça change de l'épisode de la dernière fois. Là, on va rentrer dans le métier. Et on va parler de l'APLD. Il y a deux points à voir. Qu'est la réduction du nombre de contrats aidés. Parce que vous êtes nombreux à ne pas nous l'avoir demandé. Donc, on a le traité.

  • Speaker #0

    On voulait en parler.

  • Speaker #1

    On voulait absolument en parler. Et la partie des contrats d'apprentissage. En tout cas, la participation employeur au contrat d'apprentissage et notamment la mécanique avec les opcos. Sur la partie des contrats aidés, il y en a beaucoup. Je ne sais pas combien il y a de numéros. Combien il y a de contrats aidés en France ? Parce que vous voulez des dizaines et des dizaines. Alors après, il y a une diversité de contrats aidés. Je pense que l'alternance en fait partie. Mais moi, tous les contrats... je ne sais plus comment ça s'appelle ça commence fort j'ai des contrats aidés j'ai l'impression que je vais avoir un air ébu mais je ne sais pas ce que je dois faire deviner donc c'est un peu ridicule j'en ai pas fait tant que ça des contrats de sept partenariats avec le pôle emploi des contrats de l'Ontario des contrats on n'a pas fait pôle emploi de quelques-uns mais on ne peut pas dire que ça a fou de l'onflux peut-être dans certaines industries je pense

  • Speaker #0

    Je pense que c'est très...

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Sûrement. Je pense. Tout à fait.

  • Speaker #0

    J'allais poursuivre.

  • Speaker #1

    J'allais poursuivre. C'est possible. Je vais dire que c'était très sectorisé.

  • Speaker #0

    Mais du coup, ça m'a coupé l'âme sur le pied.

  • Speaker #1

    Et alors ?

  • Speaker #0

    Où est-ce que tu voulais en venir ?

  • Speaker #1

    Je posais la question de savoir si on avait utilisé... Moi, j'ai peu utilisé de dispositifs de contrats aidés. Je ne me souviens pas, je vais peut-être faire un peu la boule, à part sur la partie apprentissage qui me parle. Maintenant,

  • Speaker #0

    tu ne le portes pas tellement.

  • Speaker #1

    Non, il y avait un dispositif, pas d'avance, c'était de la mise en situation. Tu sais, c'était quand les personnes loin de l'emploi, notamment pendant une semaine, on les mettait en situation. Du coup, ça portait bien son nom. Gros travail, Marquette. On testait pour voir si ça pouvait l'enlever. Mais c'était des personnes loin de l'emploi. Toi, tu as fait des startups. Il est tombé.

  • Speaker #2

    Plus au niveau de la logistique, je l'avais sollicité. C'est vrai que c'était quand même assez, comme tu dis, sectorisé.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #2

    c'était au niveau géographique. Peut-être que l'île de France, ce n'était pas forcément un vivier. Moi, c'était en Normandie.

  • Speaker #1

    Quand j'avais fait, c'était en Normandie. On en a fait peut-être un ou deux. Le seul truc qui est toujours un peu embêtant avec ça, c'est que l'idée est bonne. Il faut rentrer dans des cases. C'est un dispositif assez lourd. Il y a plein de paramètres. Je comprends Kifa. qu'il faille monitorer, flécher, je comprends tout à fait le dispositif, néanmoins quand derrière t'es de l'autre côté tout ça pour ça, tu dis que le jour en vaut la chandelle, pas toujours et parfois j'ai l'impression que l'idée c'est en fait c'est un peu gênant, un peu philosophiquement je comprends, c'est de l'aménagement aussi de postes, c'est de l'aménagement d'horaire parce que la personne n'est plus disponible 22h30 par semaine donc c'est vrai que... C'est pour ça qu'il le réduit je pense que c'est plutôt...

  • Speaker #0

    Il ne porte pas forcément toujours ses fruits et du coup ... ça risque effectivement les personnes qui seront éloignées de l'emploi ça risque de pouvoir les menacer dans leur recherche d'emploi mais en même temps c'est pas quelque chose qui est très courant je pense et de moins en moins je pense que le ROI si on parle un peu plus

  • Speaker #2

    Pierre a déguiné mon magique je prends mal de ROI maintenant c'est pour reprendre un peu tes propos aussi c'est le côté des personnes qui sont loin de l'emploi donc il faut les réintégrer dans une entreprise qui vont peut-être avoir des besoins mais peut-être sur une durée peut-être plus courte sur ils n'ont peut-être pas forcément le temps de former la personne ou en tout cas pas autant qu'une personne qui a déjà quelqu'un qui travaille déjà et qui a déjà peut-être les premiers réflexes. Je pense que ça, c'est du temps. Et puis, je pense que l'État veut aussi réduire parce que c'est aussi une période où c'est France Travail, par exemple, qui... qui rémunère et pas forcément l'entreprise. Donc, je pense que c'était aussi une question où... Oui,

  • Speaker #1

    tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était très bénéfique pour l'entreprise quand même. C'était un œuvre quand même...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment c'était fait. Mais tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était dans une perspective quand même de faire signer à la personne un CDD ou un CDDI. Et du coup, il y avait quand même une petite... Alors, je n'avais pas une... Une période d'essai déguisé, mais en tout cas, on avait une période où on pouvait... C'était du test,

  • Speaker #1

    c'était vraiment du test. Après, tu as des dispositifs aussi dans lesquels il y a des exonérations de charges. C'est quand même ça, c'est dire, comme ils sont loin, notamment parce qu'il y a parfois des carences de compétences, l'entreprise va le recruter et donc, en gros, en compensation, on va mettre des exonérations. Alors, est-ce que c'est la bonne idée ? J'en sais rien. Mais là, dans la quête un peu de recherche d'économie, je pense que ça permet d'avoir des montants qui sont provisionnés. On en parlait dans l'un des épisodes précédents. qu'on va diffuser d'ailleurs. C'est ça mon soupe. Il est diffusé au moment où vous écouterez ce podcast avec Cléraud. On parlait notamment, il y avait des pleins d'aides, c'est lui qui l'expliquait très bien. Il disait qu'il y a plein d'aides qui sont budgétées, provisionnées au niveau de l'État, mais elles ne sont pas toutes demandées et donc ça leur permet d'avoir des cales. Là, clairement, je pense que l'idée c'est de dire un peu diminuer. les montants qui sont provisionnés et elles ne sont pas demandées par les entreprises. Après, j'ai l'impression qu'on compense aussi le fait que le coût du travail est très cher en France et que c'est la raison pour laquelle on a eu beaucoup de contrats aidés pour compenser. Après, quand je vois le nombre de dispositifs... Oui,

  • Speaker #2

    puis en plus, pour en revenir, pour l'avoir sollicité, c'est aussi du temps aussi que le RH va consacrer finalement entre les rendez-vous avec France Travail. Je me rappelle, c'était plusieurs rendez-vous pour déjà définir les besoins. par bonheur, j'avais une interlocutrice qui était juste parfaite et elle a pu comprendre assez rapidement et du coup finalement le binôme a été On repartagera d'ailleurs son prénom en commentaire Pas de soucis, c'est je sais plus mais c'est Fontenay-Sous-Bois en tout cas France Paris de Fontenay-Sous-Bois Mais du coup il y a eu ce binôme là qui s'est construit assez rapidement et ça c'était cool parce qu'en fait on n'avait pas besoin après de revenir régulièrement mais c'est ça aussi qui fait que ça peut matcher et je pense que là je pense que France travaille entre d'autres missions

  • Speaker #1

    Là ils sont à fond ... En parlant de dispositifs aidés, évidemment, on va penser aux contrats. Alors, contrat en alternance. Dans les contrats en alternance, il y a deux dispositifs, le contrat de professionnalisation et le contrat d'apprentissage. Oui, on s'arrêtera sur ce succès d'estime. Et on observe évidemment, pour mémoire, on avait l'aide de l'État, qui est notamment pour accompagner et encourager l'alternance, ce qui est une spécificité assez française. Ça n'existe pas partout du tout. Je crois qu'en Europe, on a des rares pays. Les stages, oui, mais l'alternance, très peu.

  • Speaker #0

    En Danemark, ils le font. mais dès que t'es étudiant t'es plongé dans la boîte et c'est un peu un système d'alternance mais avec beaucoup plus d'heures que l'alternance et notamment parfois les soirs après enfin les soirs,

  • Speaker #1

    j'entends c'est à 15h c'est ça que tu veux dire ?

  • Speaker #0

    bah oui un petit peu de compléter aussi et pas avoir des rythmes qui sont erratiques et différents pour l'entièreté des entreprises, moi je trouve que c'est aussi le problème de l'alternance bref non mais c'est

  • Speaker #1

    Il faudrait avoir des précisions. Et donc, c'est vrai qu'on a ces dispositifs qui sont venus, notamment au regard au Covid, mais des aides. Ces aides étaient de 6 000 euros. Elles sont passées depuis de mémoire le 1er janvier. Non, avant le 1er janvier. Pour moi, c'était en septembre. Elles sont passées à 5 000 euros. On a pensé, alors pas moi, mais à les arrêter définitivement. Bon, pour l'instant, ce n'est pas encore validé dans le budget. En tout cas, moi, je ne l'ai pas vu dans ce exercice budgétaire. Mais ça va, à mon avis, tôt ou tard arriver. Je ne pense pas que les aides vont être... pérenne sur tous nos contextes dans lesquels on est actuellement, j'ai quand même des doutes. Et donc, en gros, comment ça se passe-t-il ? Ça se passe-t-il que quand on a un contrat d'apprentissage, on a un montant des OPCO. L'OPCO qui participe évidemment aux finances et on a le coût de l'école. C'est là où c'est marrant. C'est que les écoles ont augmenté année après année les montants de scolarité. Donc on a des écoles qui parfois sont en troisième zone qui sont à 10 000, 12 000, 14 000, 15 000 et on a un OPCO qui finance. Ça dépend. ça dépend de l'école, ça dépend du parcours, ça dépend du RNCP qui finance 7000, 8000, 9000, 10 000 et ça dépend évidemment de l'OPCO chaque OPCO est différent le problème qui se passe, en tout cas moi je pensais être un peu seul et pas du tout, c'est que de plus en plus il y a un reste à charge pour l'entreprise et qui n'est plus neutre maintenant petit conseil, amis RH, amis employeurs vous pouvez négocier, je l'ai fait, je ne l'ai même pas la semaine dernière enfin la semaine dernière ou quand vous l'écouterez en fait il y aura un mois et demi à peu près mais enfin ou c'était 3885 euros que j'ai négocié à 1000 euros comment tu as fait ? comment j'ai fait ? alors c'est simple en fait chaque école galère de plus en plus pour placer les gens et c'est aussi un héritant donc moi j'ai dit je suis désolé mais j'avais pas budgété ça et surtout qu'à la base normalement C'était quelqu'un qui devait commencer, puisque les registres c'est de septembre à novembre. Elle rejoint là, et donc je lui dis, elle me dit, on va proratiser. Bah ok, mais vu le reste à charge, pour moi il était trop important, pour 4 mois payer 4000 balles, vous vous rendez compte ?

  • Speaker #0

    C'était en plus,

  • Speaker #1

    aucun sens. Je lui dis, moi je ne paierai pas sur cette partie-là. Et elle me dit, pour ne pas pénaliser la tendance, on m'a demandé quand vous êtes prêts à mettre. En fait j'ai dit 1000, mais j'aurais pu dire 500, ne sachant pas vraiment. Et ils ont accepté de mettre 1000. Je pense que d'autres entreprises auraient pu dire, moi c'est rien du tout. Et sinon, j'ai rien.

  • Speaker #0

    Donc, qui prend en charge dans ça ?

  • Speaker #1

    C'est l'école, en fait. En fait, l'école, elle prévoit une enveloppe, qui ne correspond pas forcément au modèle économique. Elle va te dire, nous, on a 12 000 euros, on sait que vos entreprises, vous allez avoir les aides de l'OPCO, plus les aides de l'État à l'alternance. Donc, en réalité, sauf qu'à la base, les aides de l'État, soit tu considères qu'elles payent tes frais pédagogiques, soit tu considères qu'elles payent ton salaire. En soi. Le problème, c'est que quand tu rajoutes le salaire de l'alternant, plus après le reste à charge de l'entreprise, plus considérant que ton alternant n'est pas là à temps plein, évidemment. c'est un montant qui n'est plus neutre. Concrètement, même si c'est des gens qui sont en apprentissage, tu peux avoir quand même des... À une finie, ça peut vite te coûter 2000 balles par mois. Pour des gens qui sont là, 35...

  • Speaker #0

    En plus du salaire ou en incluant le salaire ?

  • Speaker #1

    Non, en incluant l'apprentissage. Après, ça dépend, mais ça dépend des âges. Quel est le... 3, 1, 3... Moi, j'en avais une, c'était 1,9. Parce qu'elle avait 29-30 ans et à un moment donné, tu te dis, mais là, quand tu rajoutes les frais, les restes à Ausha...

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment économique par rapport à parfois un CDI ?

  • Speaker #1

    En fait, honnêtement, moi, j'ai su me poser la question de ça, notamment par du freelancing. Et je sais qu'il y a des amateurs de chaînes d'entrée prise qui préfèrent externaliser avec des prestataires parce que tu as quelqu'un de plus aguerri, évidemment. Donc finalement, qu'il soit là un ou deux jours par semaine, en fait, ce n'est pas perdant. Parce que tu dis, je préfère payer un petit peu plus. J'ai quelqu'un qui va être deux jours par semaine. Et donc ça, c'est un vrai problème.

  • Speaker #0

    Et c'est là que les rythmes aussi sont un peu bâtards, c'est-à-dire que... Moi j'ai toujours préféré quelqu'un qui peut être là relativement souvent, il y a des écoles qui le permettent, mais quand tu as quelqu'un deux jours semaine ou qui n'est pas là une semaine sur deux, je trouve que c'est hyper handicapant, en plus de la formation et du coût de l'apprentissage.

  • Speaker #2

    Ils ont fait quand même des gros efforts les écoles, pour avoir fait beaucoup de recrutement en apprentissage, je trouve que maintenant ils sont quand même beaucoup plus adaptés au rythme des entreprises, et en tout cas la plus-value que la personne pourrait avoir. de rester plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Ça n'a pas de sens. La gestion de projet, que tu n'es là que deux jours par semaine.

  • Speaker #1

    Oui, ça va vous faire un mois sur deux.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Je trouve que là, il y a eu un effort de fait quand même. En tout cas, il s'adapte assez rapidement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le rythme. En plus, chaque école, il va d'un rythme. Tu fais du 3 jours, 2 jours, du 4 jours, 1 jour, d'une semaine, sur 2. Chaque école, il va de son organisation. Mais le point de mon point de vue de crispation porte sur les restes à charge. qui ne sont plus neutres et qui sont des irritants pour des entreprises qui se disent, non, désolé. Moi, je suis OK pour payer, évidemment, la tendance, OK, fine, très bien. Mais moi, rajouter arrière, moi, j'ai une entreprise, il fallait rajouter 8 000 euros. Navrer 8 000 balles, c'est non, en fait.

  • Speaker #0

    Toi, c'est quoi le bon montant, finalement, au reste achat ?

  • Speaker #1

    Le bon montant, pour moi, c'est zéro, à la base. Mais parce que, si tu veux, le modèle, eux, ils sont aussi payés par l'État à l'école. Donc, ils sont payés par l'État, payés par l'entreprise. à un moment donné, plus payés parfois par les étudiants. Surtout que quand j'entends la qualité, en tout cas venant des étudiants qui sont assez unanimes, pour dire qu'il n'y a pas toujours les profs, qu'ils ne sont pas là, que de plus en plus c'est de la visio, je me dis, mais où passe l'argent en fait ? Donc moi, je veux bien me payer. Les concerts, il y a des gamins, j'aime ça des gamins, qui me disent, à la base, je me souviens, j'ai un cours de droit qui a été remplacé par des cours de sport. Là, encore un tout à l'heure, ce midi, qui me dit, alors moi... On est divisé en deux classes. Il y en a un qui connaît bien ses profs, son organisation, tout ça. Moi, je ne sais. Je connais le nom du bâtiment. Je ne sais pas si le prof sera là ou ne sera pas là lundi prochain. Mais là, OK. Mais moi, du coup, je trouve qu'on ne s'y retrouve plus.

  • Speaker #0

    Sur des écoles où il y a des étudiants qui payent 20-30 000 balles l'école, ça fait un petit peu mal.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'en fait, mais elles se sont dit, comme l'OPCO prend en charge et en plus, il y a l'aide, finalement, l'OPCO, admettons, à 10 000 plus la DUT, ça fait 16 000. Je peux montrer mes frais de scolarité à 16 000. Et chaque année, ils augmentaient. La mécanique se grippe. Quand concrètement, l'OPCO ne prend plus autant en charge.

  • Speaker #0

    Tous les élèves ne font pas de l'alternance.

  • Speaker #1

    Non, mais tu n'as pas vu qu'il y en a énormément.

  • Speaker #2

    Il y a des écoles maintenant qui...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles qui ne font que ça. C'est une manne financière énorme. Et puis parce qu'il y a beaucoup aussi de jeunes pour qui c'est plus facile que d'aller prendre un McDo.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu commences à rapprocher des entreprises, où tous les ans ils vont en prendre, ça fait aussi des viviers pour les années suivantes. Pour les écoles, on ne va pas se mentir.

  • Speaker #1

    Donc ça s'est développé énormément. c'est aussi ce qui a expliqué je crois qu'on regarde notamment alors ça ça expliquait à l'envers les taux de productivité qui avaient baissé parce qu'il y avait beaucoup d'alternants donc c'était logique quand t'as un apprentissage voilà ça aussi ça diminue énormément les taux de chômage comptabilisé t'es pas étudiant donc c'est aussi un peu d'argent alors il paye pas d'impôts mais en soit tu contribues j'imagine à l'économie tout ça la question va se poser là donc déjà cette année je pense que c'est plus compliqué et par ailleurs si il y a une diminution des aides en fait là les entreprises ont moins s'y retrouver parce qu'elles vont avoir des salaires qui sont relativement élevés pour des gens qui parfois ont 19-20 ans à un moment donné tu t'y retrouves plus du tout plus d'aide de l'état, avoir des restes à charge des écoles Je pense qu'il va y avoir un problème quelque part. Ça ne va pas faire du tout.

  • Speaker #2

    Il ne faudra pas être étonné si en septembre, il y a une grosse baisse du contrat d'apprentissage dans les entreprises. Il ne faudra pas s'étonner.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, ça va un peu compliquer les choses. Après, on voit bien que c'est un système, encore une fois, quand on ne prend pas de côté, à la française. C'est-à-dire, on se dit, il y a un étudiant qui suit un apprentissage, on paye, basta. Maintenant, on a foutu un obco au milieu qui a des aides mutualisées. Alors, ils ont essayé de faire...

  • Speaker #0

    de péréquation mais franchement c'est typiquement un truc franchouillard t'aurais pas ça ailleurs oui et puis ça complexifie la relation et moi je trouve que les opcos qui ont quand même de moins en moins de budget que ce soit pour la formation continue ou pour l'apprentissage moi c'est un gros point d'interrogation de où va l'argent oui

  • Speaker #2

    c'est quand tu vois l'impact des opcos sur les contrats d'apprentissage honnêtement à part te rajouter de l'admin c'est ça à part enregistrer ça et après derrière c'est un autre service qui va te dire vous avez le droit à l'aide donc du coup tu reçois le mail automatique c'est la seule relation que tu as avec ton opco sur les contrats d'apprentissage c'est léger et pourtant ils ont du budget je peux vous dire que quand ils ont du budget à dépenser dans de la com dans

  • Speaker #1

    du market mais à un moment donné tu te dis est-ce que ça va où ça doit aller t'as la cour des comptes qui a à Oh, attention, Pierre parle de la...

  • Speaker #2

    Vous avez vu passer l'info, mais la Cour des Comptes a relevé...

  • Speaker #1

    Pierre Moscovici, ah, il se bat.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement. Qui a relevé des... Peut-être pas des incohérences, mais en tout cas des problèmes de gestion sur deux opcos, que je ne citerai pas, bien évidemment, mais...

  • Speaker #1

    C'est dommage.

  • Speaker #2

    Mais qui commencent à être épinglés, et on se rend compte que peut-être, oui, il y a eu un petit dérapage...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'en tant que DRH, t'as de moins en moins de relations avec eux, parce qu'en fait, quand tu pars... Au début, il y avait des crédits, notamment pendant le Covid. Il y avait pas mal de crédits gratuits pour former des salariés. Ça s'est amoindri comme peau de chagrin. Je pense qu'il n'y en a quasiment plus. En fait, ils aident pour des gros plans de transformation. Mais quelles entreprises, ça ne concerne pas énormément d'entreprises, font des énormes plans de transformation où tu vas former 35 personnes en même temps sur une thématique, comme par exemple la numérisation ou le digital ? Moi, je m'interroge vraiment sur la pertinence et où partent les cotisations.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il y ait deux scénarios. C'est soit tu as une grosse entreprise qui va donner, en plus du côté légal, les contributions volontaires. Là, si tu donnes, pour l'avoir vécu dans une entreprise, honnêtement, tu es le roi du monde et tu as l'OPCO. C'est VIP. Tu rentres là-dedans, tu te fais ton plan de formation, enfin, le plan de développement des compétences, il est clean. Et de l'autre côté, tu vas avoir des entreprises qui n'ont absolument pas les moyens, moins de 10 salariés. Et là, pour le coup, ils vont eux aussi être accompagnés. Et ils vont pouvoir en tout cas bénéficier aussi du système de répartition et de pouvoir bénéficier en tout cas des aides. Mais après, tu as tout un no man's land. Si tu n'as plus de 15 salariés versus un peu en dessous de 100, et si tu as des entreprises qui ne veulent pas mettre d'argent, là, tu as un procès qui est énorme parce que la formation est de moins en moins indemnisée. les entreprises on va pas dire que le budget ce soit le plus élevé de la terre on va pas se mentir là on voit aussi le chamboulement entre les organismes qui viennent on va le voir avec l'IA qui va arriver je pense qu'on va tous s'entarter des organismes qui vont être les plus experts du monde qui vont te financer ça à 5000 euros pour rien Et du coup, tu as aussi ce côté, en tout cas moi en tant que professionnel RH, ce doute aussi de la sincérité des organismes, est-ce qu'ils veulent vraiment former les gens ou est-ce qu'ils veulent ramener un peu plus d'argent que le mois précédent ? Bon, bien évidemment, ça reste aussi une entreprise qui a envie de vivre, mais du coup, je pense qu'il y a aussi un grand bouleversement à ce niveau-là et une perte de confiance en tout cas et de professionnalisme des organismes. Alors, je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais ça ne donne pas envie.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé du CPF, qui nous donne une parenthèse. En fait, le truc, c'est que... Et c'est le mal français dans toute sa splendeur. On considère, parce que logiquement, je pense qu'un étranger nous dirait, mais alors attends, pourquoi l'entreprise a besoin d'un obco ? Je ne comprends pas le projet. Mais parce qu'en fait, l'entreprise va te dire, mais parce que je cotise. Et qu'en fait, il y a à chaque fois le même problème. C'est que comme on cotise, et on cotise plus ou moins cher, moi par exemple, je pense que je coûte plus cher que ce que je rapporte. Mais je sais que moi, j'étais dans un grand groupe, et en fait, à chaque fois, les budgets nous passaient sous le nez. Parce qu'en fait, le temps que ça se passe, le temps qu'on collecte les budgets, le temps qu'on est obligé de tout mettre. c'était pas comme une VLU mais on était obligé de consolider l'intégralité du budget donc quand on percutait, quand on avançait chacun en essayait d'y aller plus vite mais c'était au mois de juin au mois de juin il y avait déjà beaucoup de budget qui était alors que moi dans une petite boîte je vais très vite forcément je suis pas très rapide mais je vais quand même très vite et donc c'est un problème et donc le souci c'est de se dire du coup pourquoi avoir besoin d'une... d'un opco qui vous verse de l'argent puisque l'entreprise, c'est à l'entreprise de se former. Je suis complètement d'accord sur le dispositif. Sauf qu'encore une fois, le vice repose sur les cotisations qui sont considérables. Et c'est pour ça que l'État s'est dit pour que ça soit plus digeste, on va consolider et pour que ça ne soit pas en revanche les grands groupes qui forment et les toutes petites boîtes qui ne forment pas, ce qui est vrai, dans les faits c'est vrai, avec ce système-là, on va harmoniser un peu les deux. Mais on voit bien que c'est toujours... Dans un souci de dire, il faut que tout le monde, de manière égalitaire... Oui, mais à un moment donné, ton truc, il craque de partout, en fait. Et là, c'est ce qui se passe. Ça craque, ça coûte horriblement cher. Il y a des formations, moi, que je vois, c'est TK1000. Tout coûte 1000 balles. Moi, je n'ai rien contre, mais je ne vais pas citer de nombre. Enfin, ça parle à tout le monde. Moins de formation, 1000 balles, 1000 balles, 1000 balles. Et 1000 euros, ils sont 10 et 10 000 balles. Quand tu connais le prix où est payé le formateur, tu dis, ça va, il se gâte, mais fort, quoi. Désolé, pour moi, ça ne les vaut pas. Surtout quand tu disais, il y a le développement.

  • Speaker #0

    essentielle aussi et qu'un mec qui est chez lui en train de faire une visio, je ne sais pas combien il est payé, même s'il est payé 500 balles la journée. Oui, tu te demandes effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un vrai...

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a des grosses marges de négociation.

  • Speaker #1

    Il y a des grosses marges de négociation. Plus t'es gros, plus t'es puissant, évidemment. Le CPF, on sait qu'il y a des scandales, mais ça aussi, quand on prend un pas de côté, il n'y a qu'en France, on dit en 500 euros, il n'y a aucun pays au monde où ça passerait. Tout ça, ça coûte en bas de page. On donne, puis on reprend, puis on te redonne, puis on reprend. À un moment donné, c'est un bousin... Pas possible. Troisième sujet dont on va parler et qui tient Claire à Pierre. En transition, que je n'ai rien à voir. La PLD. Et je disais que Claire voulait en parler.

  • Speaker #0

    C'est Pierre qui voulait en parler.

  • Speaker #1

    Pierre aussi voulait en parler. Tout le monde voulait en parler de la PLD.

  • Speaker #0

    C'est l'activité personnelle longue durée.

  • Speaker #2

    C'est surtout Claire, je crois. Je viens de le découvrir, moi, il y a à peine 20 minutes, donc c'est pour ça.

  • Speaker #0

    Non, mais en gros, c'était de reconduire les dispositifs d'activité partielle, notamment de longue durée pour les entreprises qu'on avait besoin. Et ça a été beaucoup le cas d'activité partielle quand on était...

  • Speaker #1

    Petit chômage technique pour les plus vieux comme moi.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, c'est vrai que j'avais fait un dossier d'activité partielle qui était passé hyper facilement dans la période du Covid. Je ne sais pas si vous avez été impacté aussi, vous,

  • Speaker #2

    dans vos entreprises. Oui, clairement,

  • Speaker #0

    j'étais aussi. Time,

  • Speaker #1

    non ? Oui, si. Non, ça paraissait normalement pas du tout. Non, en part de 2020 ? 2019 ? Covid-19 ? 2020 ?

  • Speaker #0

    2020,

  • Speaker #2

    c'est déjà plus. Oui,

  • Speaker #1

    mais Covid-1, c'est 2020. Covid-1 ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'était 2020. Non, non, non, j'étais déjà entrepreneur, donc j'étais pas de char.

  • Speaker #0

    Ok. Non, mais bon, du coup, c'est vrai que ce dispositif-là, il avait le mérite d'exister, et là, c'est de reconduire, notamment quand les entreprises ont des baisses de... travail ou son mise à mal, comme c'est le cas de l'industrie, par exemple, de pouvoir diminuer le travail avec une prise en charge de l'État. C'est bien, mais effectivement, l'État ne prend pas en charge l'intégralité. C'est vrai que nous, quand on avait fait les dispositifs d'activité partielle, on pouvait choisir ou pas d'abonder en plus de l'État à 100% du salaire ou pas. Et les entreprises qui ne feront pas ce choix-là, certes, ça va préserver des emplois, ce qui est bien pour des gens qui ne vont pas se retrouver au chômage, et en même temps... dans un monde où l'inflation est en train d'être moins galopante qu'avant, mais où tout le monde pleure de son pouvoir d'achat qui est en berne, ça va être compliqué, même de ce dispositif-là, pour les salariés.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est un dispositif qui permet de pallier un peu en douceur. Alors ça dépend, parce que je crois qu'il y a des plafonds, je crois que ça doit être 60%, j'ai plus taffé les règles en... tête, là, si je lis bien les notes, on a 84% de maintien de salaire. Donc c'est plutôt pas mal et ça vise, plutôt qu'avoir, comme tu le disais, un plan massif de réduction des coûts qui se traduit par des licenciements collectifs, de se dire, on pense que c'est conjoncturel. Alors conjoncturel, c'est mal barré, mais conjoncturel, il faut quand même muscler son dossier. Ça va passer par six mois et dans six mois, ça va revenir un peu à la normale. Alors le dispositif, il est perloable. Encore une fois, tout ça, c'est un peu toujours ce qui me fait peur. C'est l'État. Pour moi, ça reste du pansement.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est juste un rebond, comme c'est indiqué. Dans le sens, oui, ça va faire ça six mois, on va être content parce qu'il n'y aura pas de chômage, ou en tout cas pas de fermeture d'entreprise ou pas de licenciement. Mais dans six mois, ce sera la même chose. Je pense qu'un certain secteur... Ils en ont encore pendant quelques années et ce n'est pas le petit rebond qui va faire que...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pour calmer un peu les partenaires sociaux.

  • Speaker #1

    Très politique parce qu'on avait déjà le système d'APLD et ça, c'est encore un truc très franchouillard. On s'est dit l'APLD, non, on va mettre tout un dispositif, on va réfléchir, on va faire un brainstorm. On va dire APLD... au rebond. Ça, j'en peux plus. J'en peux plus. Pourquoi la PLD n'est pas restée la PLD ? À un moment donné, c'est un peu insupportable de devoir ajouter des adjectifs, des épithètes pour tout, en disant que ça modernise le truc. Le système est bien. Je voudrais savoir combien ça coûte. Après, je pense qu'on va peut-être me dire que les calculs ont été faits. Finalement, si on ajoute le coût de l'État de transition versus, si on met tous ces gens au chômage, le coût de Pôle emploi, France Travail, finalement, l'un dans l'autre, On n'est pas perdant. C'est peut-être très équilibré. Je ne me rends pas bien compte. Je n'ai pas creusé cette partie-là. Peut-être que c'est plus modéré, comme on dirait. Mais je soupçonne aussi qu'indirectement, il y a ça. Il y a aussi des statistiques. Pour rejoindre un excellent podcast qui est diffusé sur le chômage, je pense que ça va me dire, concrètement, ils ne sont pas catégorie A parce qu'ils ne sont pas comptabilisés. Ils sont en formation. Ils sont en période transitoire. Donc, catégorie, à mon avis, D ou E parce que c'est une réduction de la durée du travail. Il y a aussi tous ces points-là. Et dans un contexte économique, parce qu'on sait que le chômage repart à la hausse, on parle, indépendamment du contexte économique global, on parlait déjà en fin d'année de finir à 7,8, 7,9, voire 8,8. Je crains que ça soit un peu plus que ça en fin d'année.

  • Speaker #0

    Surtout avec le chômage des jeunes et potentiellement la réduction des aides liées à l'alternance notamment. Mais effectivement.

  • Speaker #1

    Bon, je vais être franc. On n'avait pas prévu que ça serait fait en deux parties, mais la vie est faite d'imprévus. Et en même temps, on aime tous des fins un peu frustrantes, et puis c'est bon pour la logo, comme on dit. Bon, plus sérieusement, on se retrouve très vite pour la suite qui arrive très bientôt. Restez connectés, on vous prépare une vraie outro la prochaine fois. Ciao !

Description

Bienvenue dans notre épisode.

Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur notre nouveau podcast, ça vient des RH. Pour moi, ça a une saveur un peu particulière parce que ça fait très longtemps que je ne suis pas venue. En tout cas, je suis ravie d'être là et de parler du budget 2025.

  • Speaker #1

    En tout cas,

  • Speaker #0

    des nouveautés qui ont été discutées et qui vont potentiellement voir le jour. On soumit à des décrets, évidemment, qu'on vous explicitera un petit peu plus tard. Mais voilà, on va démarrer par un sujet qui tient très à cœur à Jules.

  • Speaker #1

    J'en profite pour dire que toutes les questions un peu techniques, les points de droit, les points financiers, n'hésitez pas à taguer Pierre, d'une manière générale, sur l'ensemble des commentaires et l'ensemble des publications. Ce n'est pas qu'on n'a pas envie avec l'air de répondre. Pierre nous a dit que si je pouvais répondre à tous les commentaires techniques, j'y tiens. Faites-lui plaisir, n'hésitez pas à le taguer. Ça le touchera. Des choses pointues, vraiment.

  • Speaker #0

    Surtout quand il n'y a pas encore les décrets,

  • Speaker #1

    il est dessus.

  • Speaker #2

    Oui, à fond.

  • Speaker #1

    Alors moi, effectivement, dans les thématiques abordées, qui sont des thématiques, ça change de l'épisode de la dernière fois. Là, on va rentrer dans le métier. Et on va parler de l'APLD. Il y a deux points à voir. Qu'est la réduction du nombre de contrats aidés. Parce que vous êtes nombreux à ne pas nous l'avoir demandé. Donc, on a le traité.

  • Speaker #0

    On voulait en parler.

  • Speaker #1

    On voulait absolument en parler. Et la partie des contrats d'apprentissage. En tout cas, la participation employeur au contrat d'apprentissage et notamment la mécanique avec les opcos. Sur la partie des contrats aidés, il y en a beaucoup. Je ne sais pas combien il y a de numéros. Combien il y a de contrats aidés en France ? Parce que vous voulez des dizaines et des dizaines. Alors après, il y a une diversité de contrats aidés. Je pense que l'alternance en fait partie. Mais moi, tous les contrats... je ne sais plus comment ça s'appelle ça commence fort j'ai des contrats aidés j'ai l'impression que je vais avoir un air ébu mais je ne sais pas ce que je dois faire deviner donc c'est un peu ridicule j'en ai pas fait tant que ça des contrats de sept partenariats avec le pôle emploi des contrats de l'Ontario des contrats on n'a pas fait pôle emploi de quelques-uns mais on ne peut pas dire que ça a fou de l'onflux peut-être dans certaines industries je pense

  • Speaker #0

    Je pense que c'est très...

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Sûrement. Je pense. Tout à fait.

  • Speaker #0

    J'allais poursuivre.

  • Speaker #1

    J'allais poursuivre. C'est possible. Je vais dire que c'était très sectorisé.

  • Speaker #0

    Mais du coup, ça m'a coupé l'âme sur le pied.

  • Speaker #1

    Et alors ?

  • Speaker #0

    Où est-ce que tu voulais en venir ?

  • Speaker #1

    Je posais la question de savoir si on avait utilisé... Moi, j'ai peu utilisé de dispositifs de contrats aidés. Je ne me souviens pas, je vais peut-être faire un peu la boule, à part sur la partie apprentissage qui me parle. Maintenant,

  • Speaker #0

    tu ne le portes pas tellement.

  • Speaker #1

    Non, il y avait un dispositif, pas d'avance, c'était de la mise en situation. Tu sais, c'était quand les personnes loin de l'emploi, notamment pendant une semaine, on les mettait en situation. Du coup, ça portait bien son nom. Gros travail, Marquette. On testait pour voir si ça pouvait l'enlever. Mais c'était des personnes loin de l'emploi. Toi, tu as fait des startups. Il est tombé.

  • Speaker #2

    Plus au niveau de la logistique, je l'avais sollicité. C'est vrai que c'était quand même assez, comme tu dis, sectorisé.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #2

    c'était au niveau géographique. Peut-être que l'île de France, ce n'était pas forcément un vivier. Moi, c'était en Normandie.

  • Speaker #1

    Quand j'avais fait, c'était en Normandie. On en a fait peut-être un ou deux. Le seul truc qui est toujours un peu embêtant avec ça, c'est que l'idée est bonne. Il faut rentrer dans des cases. C'est un dispositif assez lourd. Il y a plein de paramètres. Je comprends Kifa. qu'il faille monitorer, flécher, je comprends tout à fait le dispositif, néanmoins quand derrière t'es de l'autre côté tout ça pour ça, tu dis que le jour en vaut la chandelle, pas toujours et parfois j'ai l'impression que l'idée c'est en fait c'est un peu gênant, un peu philosophiquement je comprends, c'est de l'aménagement aussi de postes, c'est de l'aménagement d'horaire parce que la personne n'est plus disponible 22h30 par semaine donc c'est vrai que... C'est pour ça qu'il le réduit je pense que c'est plutôt...

  • Speaker #0

    Il ne porte pas forcément toujours ses fruits et du coup ... ça risque effectivement les personnes qui seront éloignées de l'emploi ça risque de pouvoir les menacer dans leur recherche d'emploi mais en même temps c'est pas quelque chose qui est très courant je pense et de moins en moins je pense que le ROI si on parle un peu plus

  • Speaker #2

    Pierre a déguiné mon magique je prends mal de ROI maintenant c'est pour reprendre un peu tes propos aussi c'est le côté des personnes qui sont loin de l'emploi donc il faut les réintégrer dans une entreprise qui vont peut-être avoir des besoins mais peut-être sur une durée peut-être plus courte sur ils n'ont peut-être pas forcément le temps de former la personne ou en tout cas pas autant qu'une personne qui a déjà quelqu'un qui travaille déjà et qui a déjà peut-être les premiers réflexes. Je pense que ça, c'est du temps. Et puis, je pense que l'État veut aussi réduire parce que c'est aussi une période où c'est France Travail, par exemple, qui... qui rémunère et pas forcément l'entreprise. Donc, je pense que c'était aussi une question où... Oui,

  • Speaker #1

    tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était très bénéfique pour l'entreprise quand même. C'était un œuvre quand même...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment c'était fait. Mais tu as raison.

  • Speaker #2

    C'était dans une perspective quand même de faire signer à la personne un CDD ou un CDDI. Et du coup, il y avait quand même une petite... Alors, je n'avais pas une... Une période d'essai déguisé, mais en tout cas, on avait une période où on pouvait... C'était du test,

  • Speaker #1

    c'était vraiment du test. Après, tu as des dispositifs aussi dans lesquels il y a des exonérations de charges. C'est quand même ça, c'est dire, comme ils sont loin, notamment parce qu'il y a parfois des carences de compétences, l'entreprise va le recruter et donc, en gros, en compensation, on va mettre des exonérations. Alors, est-ce que c'est la bonne idée ? J'en sais rien. Mais là, dans la quête un peu de recherche d'économie, je pense que ça permet d'avoir des montants qui sont provisionnés. On en parlait dans l'un des épisodes précédents. qu'on va diffuser d'ailleurs. C'est ça mon soupe. Il est diffusé au moment où vous écouterez ce podcast avec Cléraud. On parlait notamment, il y avait des pleins d'aides, c'est lui qui l'expliquait très bien. Il disait qu'il y a plein d'aides qui sont budgétées, provisionnées au niveau de l'État, mais elles ne sont pas toutes demandées et donc ça leur permet d'avoir des cales. Là, clairement, je pense que l'idée c'est de dire un peu diminuer. les montants qui sont provisionnés et elles ne sont pas demandées par les entreprises. Après, j'ai l'impression qu'on compense aussi le fait que le coût du travail est très cher en France et que c'est la raison pour laquelle on a eu beaucoup de contrats aidés pour compenser. Après, quand je vois le nombre de dispositifs... Oui,

  • Speaker #2

    puis en plus, pour en revenir, pour l'avoir sollicité, c'est aussi du temps aussi que le RH va consacrer finalement entre les rendez-vous avec France Travail. Je me rappelle, c'était plusieurs rendez-vous pour déjà définir les besoins. par bonheur, j'avais une interlocutrice qui était juste parfaite et elle a pu comprendre assez rapidement et du coup finalement le binôme a été On repartagera d'ailleurs son prénom en commentaire Pas de soucis, c'est je sais plus mais c'est Fontenay-Sous-Bois en tout cas France Paris de Fontenay-Sous-Bois Mais du coup il y a eu ce binôme là qui s'est construit assez rapidement et ça c'était cool parce qu'en fait on n'avait pas besoin après de revenir régulièrement mais c'est ça aussi qui fait que ça peut matcher et je pense que là je pense que France travaille entre d'autres missions

  • Speaker #1

    Là ils sont à fond ... En parlant de dispositifs aidés, évidemment, on va penser aux contrats. Alors, contrat en alternance. Dans les contrats en alternance, il y a deux dispositifs, le contrat de professionnalisation et le contrat d'apprentissage. Oui, on s'arrêtera sur ce succès d'estime. Et on observe évidemment, pour mémoire, on avait l'aide de l'État, qui est notamment pour accompagner et encourager l'alternance, ce qui est une spécificité assez française. Ça n'existe pas partout du tout. Je crois qu'en Europe, on a des rares pays. Les stages, oui, mais l'alternance, très peu.

  • Speaker #0

    En Danemark, ils le font. mais dès que t'es étudiant t'es plongé dans la boîte et c'est un peu un système d'alternance mais avec beaucoup plus d'heures que l'alternance et notamment parfois les soirs après enfin les soirs,

  • Speaker #1

    j'entends c'est à 15h c'est ça que tu veux dire ?

  • Speaker #0

    bah oui un petit peu de compléter aussi et pas avoir des rythmes qui sont erratiques et différents pour l'entièreté des entreprises, moi je trouve que c'est aussi le problème de l'alternance bref non mais c'est

  • Speaker #1

    Il faudrait avoir des précisions. Et donc, c'est vrai qu'on a ces dispositifs qui sont venus, notamment au regard au Covid, mais des aides. Ces aides étaient de 6 000 euros. Elles sont passées depuis de mémoire le 1er janvier. Non, avant le 1er janvier. Pour moi, c'était en septembre. Elles sont passées à 5 000 euros. On a pensé, alors pas moi, mais à les arrêter définitivement. Bon, pour l'instant, ce n'est pas encore validé dans le budget. En tout cas, moi, je ne l'ai pas vu dans ce exercice budgétaire. Mais ça va, à mon avis, tôt ou tard arriver. Je ne pense pas que les aides vont être... pérenne sur tous nos contextes dans lesquels on est actuellement, j'ai quand même des doutes. Et donc, en gros, comment ça se passe-t-il ? Ça se passe-t-il que quand on a un contrat d'apprentissage, on a un montant des OPCO. L'OPCO qui participe évidemment aux finances et on a le coût de l'école. C'est là où c'est marrant. C'est que les écoles ont augmenté année après année les montants de scolarité. Donc on a des écoles qui parfois sont en troisième zone qui sont à 10 000, 12 000, 14 000, 15 000 et on a un OPCO qui finance. Ça dépend. ça dépend de l'école, ça dépend du parcours, ça dépend du RNCP qui finance 7000, 8000, 9000, 10 000 et ça dépend évidemment de l'OPCO chaque OPCO est différent le problème qui se passe, en tout cas moi je pensais être un peu seul et pas du tout, c'est que de plus en plus il y a un reste à charge pour l'entreprise et qui n'est plus neutre maintenant petit conseil, amis RH, amis employeurs vous pouvez négocier, je l'ai fait, je ne l'ai même pas la semaine dernière enfin la semaine dernière ou quand vous l'écouterez en fait il y aura un mois et demi à peu près mais enfin ou c'était 3885 euros que j'ai négocié à 1000 euros comment tu as fait ? comment j'ai fait ? alors c'est simple en fait chaque école galère de plus en plus pour placer les gens et c'est aussi un héritant donc moi j'ai dit je suis désolé mais j'avais pas budgété ça et surtout qu'à la base normalement C'était quelqu'un qui devait commencer, puisque les registres c'est de septembre à novembre. Elle rejoint là, et donc je lui dis, elle me dit, on va proratiser. Bah ok, mais vu le reste à charge, pour moi il était trop important, pour 4 mois payer 4000 balles, vous vous rendez compte ?

  • Speaker #0

    C'était en plus,

  • Speaker #1

    aucun sens. Je lui dis, moi je ne paierai pas sur cette partie-là. Et elle me dit, pour ne pas pénaliser la tendance, on m'a demandé quand vous êtes prêts à mettre. En fait j'ai dit 1000, mais j'aurais pu dire 500, ne sachant pas vraiment. Et ils ont accepté de mettre 1000. Je pense que d'autres entreprises auraient pu dire, moi c'est rien du tout. Et sinon, j'ai rien.

  • Speaker #0

    Donc, qui prend en charge dans ça ?

  • Speaker #1

    C'est l'école, en fait. En fait, l'école, elle prévoit une enveloppe, qui ne correspond pas forcément au modèle économique. Elle va te dire, nous, on a 12 000 euros, on sait que vos entreprises, vous allez avoir les aides de l'OPCO, plus les aides de l'État à l'alternance. Donc, en réalité, sauf qu'à la base, les aides de l'État, soit tu considères qu'elles payent tes frais pédagogiques, soit tu considères qu'elles payent ton salaire. En soi. Le problème, c'est que quand tu rajoutes le salaire de l'alternant, plus après le reste à charge de l'entreprise, plus considérant que ton alternant n'est pas là à temps plein, évidemment. c'est un montant qui n'est plus neutre. Concrètement, même si c'est des gens qui sont en apprentissage, tu peux avoir quand même des... À une finie, ça peut vite te coûter 2000 balles par mois. Pour des gens qui sont là, 35...

  • Speaker #0

    En plus du salaire ou en incluant le salaire ?

  • Speaker #1

    Non, en incluant l'apprentissage. Après, ça dépend, mais ça dépend des âges. Quel est le... 3, 1, 3... Moi, j'en avais une, c'était 1,9. Parce qu'elle avait 29-30 ans et à un moment donné, tu te dis, mais là, quand tu rajoutes les frais, les restes à Ausha...

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment économique par rapport à parfois un CDI ?

  • Speaker #1

    En fait, honnêtement, moi, j'ai su me poser la question de ça, notamment par du freelancing. Et je sais qu'il y a des amateurs de chaînes d'entrée prise qui préfèrent externaliser avec des prestataires parce que tu as quelqu'un de plus aguerri, évidemment. Donc finalement, qu'il soit là un ou deux jours par semaine, en fait, ce n'est pas perdant. Parce que tu dis, je préfère payer un petit peu plus. J'ai quelqu'un qui va être deux jours par semaine. Et donc ça, c'est un vrai problème.

  • Speaker #0

    Et c'est là que les rythmes aussi sont un peu bâtards, c'est-à-dire que... Moi j'ai toujours préféré quelqu'un qui peut être là relativement souvent, il y a des écoles qui le permettent, mais quand tu as quelqu'un deux jours semaine ou qui n'est pas là une semaine sur deux, je trouve que c'est hyper handicapant, en plus de la formation et du coût de l'apprentissage.

  • Speaker #2

    Ils ont fait quand même des gros efforts les écoles, pour avoir fait beaucoup de recrutement en apprentissage, je trouve que maintenant ils sont quand même beaucoup plus adaptés au rythme des entreprises, et en tout cas la plus-value que la personne pourrait avoir. de rester plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Ça n'a pas de sens. La gestion de projet, que tu n'es là que deux jours par semaine.

  • Speaker #1

    Oui, ça va vous faire un mois sur deux.

  • Speaker #2

    Oui, voilà. Je trouve que là, il y a eu un effort de fait quand même. En tout cas, il s'adapte assez rapidement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est le rythme. En plus, chaque école, il va d'un rythme. Tu fais du 3 jours, 2 jours, du 4 jours, 1 jour, d'une semaine, sur 2. Chaque école, il va de son organisation. Mais le point de mon point de vue de crispation porte sur les restes à charge. qui ne sont plus neutres et qui sont des irritants pour des entreprises qui se disent, non, désolé. Moi, je suis OK pour payer, évidemment, la tendance, OK, fine, très bien. Mais moi, rajouter arrière, moi, j'ai une entreprise, il fallait rajouter 8 000 euros. Navrer 8 000 balles, c'est non, en fait.

  • Speaker #0

    Toi, c'est quoi le bon montant, finalement, au reste achat ?

  • Speaker #1

    Le bon montant, pour moi, c'est zéro, à la base. Mais parce que, si tu veux, le modèle, eux, ils sont aussi payés par l'État à l'école. Donc, ils sont payés par l'État, payés par l'entreprise. à un moment donné, plus payés parfois par les étudiants. Surtout que quand j'entends la qualité, en tout cas venant des étudiants qui sont assez unanimes, pour dire qu'il n'y a pas toujours les profs, qu'ils ne sont pas là, que de plus en plus c'est de la visio, je me dis, mais où passe l'argent en fait ? Donc moi, je veux bien me payer. Les concerts, il y a des gamins, j'aime ça des gamins, qui me disent, à la base, je me souviens, j'ai un cours de droit qui a été remplacé par des cours de sport. Là, encore un tout à l'heure, ce midi, qui me dit, alors moi... On est divisé en deux classes. Il y en a un qui connaît bien ses profs, son organisation, tout ça. Moi, je ne sais. Je connais le nom du bâtiment. Je ne sais pas si le prof sera là ou ne sera pas là lundi prochain. Mais là, OK. Mais moi, du coup, je trouve qu'on ne s'y retrouve plus.

  • Speaker #0

    Sur des écoles où il y a des étudiants qui payent 20-30 000 balles l'école, ça fait un petit peu mal.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'en fait, mais elles se sont dit, comme l'OPCO prend en charge et en plus, il y a l'aide, finalement, l'OPCO, admettons, à 10 000 plus la DUT, ça fait 16 000. Je peux montrer mes frais de scolarité à 16 000. Et chaque année, ils augmentaient. La mécanique se grippe. Quand concrètement, l'OPCO ne prend plus autant en charge.

  • Speaker #0

    Tous les élèves ne font pas de l'alternance.

  • Speaker #1

    Non, mais tu n'as pas vu qu'il y en a énormément.

  • Speaker #2

    Il y a des écoles maintenant qui...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles qui ne font que ça. C'est une manne financière énorme. Et puis parce qu'il y a beaucoup aussi de jeunes pour qui c'est plus facile que d'aller prendre un McDo.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu commences à rapprocher des entreprises, où tous les ans ils vont en prendre, ça fait aussi des viviers pour les années suivantes. Pour les écoles, on ne va pas se mentir.

  • Speaker #1

    Donc ça s'est développé énormément. c'est aussi ce qui a expliqué je crois qu'on regarde notamment alors ça ça expliquait à l'envers les taux de productivité qui avaient baissé parce qu'il y avait beaucoup d'alternants donc c'était logique quand t'as un apprentissage voilà ça aussi ça diminue énormément les taux de chômage comptabilisé t'es pas étudiant donc c'est aussi un peu d'argent alors il paye pas d'impôts mais en soit tu contribues j'imagine à l'économie tout ça la question va se poser là donc déjà cette année je pense que c'est plus compliqué et par ailleurs si il y a une diminution des aides en fait là les entreprises ont moins s'y retrouver parce qu'elles vont avoir des salaires qui sont relativement élevés pour des gens qui parfois ont 19-20 ans à un moment donné tu t'y retrouves plus du tout plus d'aide de l'état, avoir des restes à charge des écoles Je pense qu'il va y avoir un problème quelque part. Ça ne va pas faire du tout.

  • Speaker #2

    Il ne faudra pas être étonné si en septembre, il y a une grosse baisse du contrat d'apprentissage dans les entreprises. Il ne faudra pas s'étonner.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'effectivement, ça va un peu compliquer les choses. Après, on voit bien que c'est un système, encore une fois, quand on ne prend pas de côté, à la française. C'est-à-dire, on se dit, il y a un étudiant qui suit un apprentissage, on paye, basta. Maintenant, on a foutu un obco au milieu qui a des aides mutualisées. Alors, ils ont essayé de faire...

  • Speaker #0

    de péréquation mais franchement c'est typiquement un truc franchouillard t'aurais pas ça ailleurs oui et puis ça complexifie la relation et moi je trouve que les opcos qui ont quand même de moins en moins de budget que ce soit pour la formation continue ou pour l'apprentissage moi c'est un gros point d'interrogation de où va l'argent oui

  • Speaker #2

    c'est quand tu vois l'impact des opcos sur les contrats d'apprentissage honnêtement à part te rajouter de l'admin c'est ça à part enregistrer ça et après derrière c'est un autre service qui va te dire vous avez le droit à l'aide donc du coup tu reçois le mail automatique c'est la seule relation que tu as avec ton opco sur les contrats d'apprentissage c'est léger et pourtant ils ont du budget je peux vous dire que quand ils ont du budget à dépenser dans de la com dans

  • Speaker #1

    du market mais à un moment donné tu te dis est-ce que ça va où ça doit aller t'as la cour des comptes qui a à Oh, attention, Pierre parle de la...

  • Speaker #2

    Vous avez vu passer l'info, mais la Cour des Comptes a relevé...

  • Speaker #1

    Pierre Moscovici, ah, il se bat.

  • Speaker #2

    Exactement, exactement. Qui a relevé des... Peut-être pas des incohérences, mais en tout cas des problèmes de gestion sur deux opcos, que je ne citerai pas, bien évidemment, mais...

  • Speaker #1

    C'est dommage.

  • Speaker #2

    Mais qui commencent à être épinglés, et on se rend compte que peut-être, oui, il y a eu un petit dérapage...

  • Speaker #0

    Moi, je trouve qu'en tant que DRH, t'as de moins en moins de relations avec eux, parce qu'en fait, quand tu pars... Au début, il y avait des crédits, notamment pendant le Covid. Il y avait pas mal de crédits gratuits pour former des salariés. Ça s'est amoindri comme peau de chagrin. Je pense qu'il n'y en a quasiment plus. En fait, ils aident pour des gros plans de transformation. Mais quelles entreprises, ça ne concerne pas énormément d'entreprises, font des énormes plans de transformation où tu vas former 35 personnes en même temps sur une thématique, comme par exemple la numérisation ou le digital ? Moi, je m'interroge vraiment sur la pertinence et où partent les cotisations.

  • Speaker #2

    Il faut qu'il y ait deux scénarios. C'est soit tu as une grosse entreprise qui va donner, en plus du côté légal, les contributions volontaires. Là, si tu donnes, pour l'avoir vécu dans une entreprise, honnêtement, tu es le roi du monde et tu as l'OPCO. C'est VIP. Tu rentres là-dedans, tu te fais ton plan de formation, enfin, le plan de développement des compétences, il est clean. Et de l'autre côté, tu vas avoir des entreprises qui n'ont absolument pas les moyens, moins de 10 salariés. Et là, pour le coup, ils vont eux aussi être accompagnés. Et ils vont pouvoir en tout cas bénéficier aussi du système de répartition et de pouvoir bénéficier en tout cas des aides. Mais après, tu as tout un no man's land. Si tu n'as plus de 15 salariés versus un peu en dessous de 100, et si tu as des entreprises qui ne veulent pas mettre d'argent, là, tu as un procès qui est énorme parce que la formation est de moins en moins indemnisée. les entreprises on va pas dire que le budget ce soit le plus élevé de la terre on va pas se mentir là on voit aussi le chamboulement entre les organismes qui viennent on va le voir avec l'IA qui va arriver je pense qu'on va tous s'entarter des organismes qui vont être les plus experts du monde qui vont te financer ça à 5000 euros pour rien Et du coup, tu as aussi ce côté, en tout cas moi en tant que professionnel RH, ce doute aussi de la sincérité des organismes, est-ce qu'ils veulent vraiment former les gens ou est-ce qu'ils veulent ramener un peu plus d'argent que le mois précédent ? Bon, bien évidemment, ça reste aussi une entreprise qui a envie de vivre, mais du coup, je pense qu'il y a aussi un grand bouleversement à ce niveau-là et une perte de confiance en tout cas et de professionnalisme des organismes. Alors, je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais ça ne donne pas envie.

  • Speaker #1

    On n'a pas parlé du CPF, qui nous donne une parenthèse. En fait, le truc, c'est que... Et c'est le mal français dans toute sa splendeur. On considère, parce que logiquement, je pense qu'un étranger nous dirait, mais alors attends, pourquoi l'entreprise a besoin d'un obco ? Je ne comprends pas le projet. Mais parce qu'en fait, l'entreprise va te dire, mais parce que je cotise. Et qu'en fait, il y a à chaque fois le même problème. C'est que comme on cotise, et on cotise plus ou moins cher, moi par exemple, je pense que je coûte plus cher que ce que je rapporte. Mais je sais que moi, j'étais dans un grand groupe, et en fait, à chaque fois, les budgets nous passaient sous le nez. Parce qu'en fait, le temps que ça se passe, le temps qu'on collecte les budgets, le temps qu'on est obligé de tout mettre. c'était pas comme une VLU mais on était obligé de consolider l'intégralité du budget donc quand on percutait, quand on avançait chacun en essayait d'y aller plus vite mais c'était au mois de juin au mois de juin il y avait déjà beaucoup de budget qui était alors que moi dans une petite boîte je vais très vite forcément je suis pas très rapide mais je vais quand même très vite et donc c'est un problème et donc le souci c'est de se dire du coup pourquoi avoir besoin d'une... d'un opco qui vous verse de l'argent puisque l'entreprise, c'est à l'entreprise de se former. Je suis complètement d'accord sur le dispositif. Sauf qu'encore une fois, le vice repose sur les cotisations qui sont considérables. Et c'est pour ça que l'État s'est dit pour que ça soit plus digeste, on va consolider et pour que ça ne soit pas en revanche les grands groupes qui forment et les toutes petites boîtes qui ne forment pas, ce qui est vrai, dans les faits c'est vrai, avec ce système-là, on va harmoniser un peu les deux. Mais on voit bien que c'est toujours... Dans un souci de dire, il faut que tout le monde, de manière égalitaire... Oui, mais à un moment donné, ton truc, il craque de partout, en fait. Et là, c'est ce qui se passe. Ça craque, ça coûte horriblement cher. Il y a des formations, moi, que je vois, c'est TK1000. Tout coûte 1000 balles. Moi, je n'ai rien contre, mais je ne vais pas citer de nombre. Enfin, ça parle à tout le monde. Moins de formation, 1000 balles, 1000 balles, 1000 balles. Et 1000 euros, ils sont 10 et 10 000 balles. Quand tu connais le prix où est payé le formateur, tu dis, ça va, il se gâte, mais fort, quoi. Désolé, pour moi, ça ne les vaut pas. Surtout quand tu disais, il y a le développement.

  • Speaker #0

    essentielle aussi et qu'un mec qui est chez lui en train de faire une visio, je ne sais pas combien il est payé, même s'il est payé 500 balles la journée. Oui, tu te demandes effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est un vrai...

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a des grosses marges de négociation.

  • Speaker #1

    Il y a des grosses marges de négociation. Plus t'es gros, plus t'es puissant, évidemment. Le CPF, on sait qu'il y a des scandales, mais ça aussi, quand on prend un pas de côté, il n'y a qu'en France, on dit en 500 euros, il n'y a aucun pays au monde où ça passerait. Tout ça, ça coûte en bas de page. On donne, puis on reprend, puis on te redonne, puis on reprend. À un moment donné, c'est un bousin... Pas possible. Troisième sujet dont on va parler et qui tient Claire à Pierre. En transition, que je n'ai rien à voir. La PLD. Et je disais que Claire voulait en parler.

  • Speaker #0

    C'est Pierre qui voulait en parler.

  • Speaker #1

    Pierre aussi voulait en parler. Tout le monde voulait en parler de la PLD.

  • Speaker #0

    C'est l'activité personnelle longue durée.

  • Speaker #2

    C'est surtout Claire, je crois. Je viens de le découvrir, moi, il y a à peine 20 minutes, donc c'est pour ça.

  • Speaker #0

    Non, mais en gros, c'était de reconduire les dispositifs d'activité partielle, notamment de longue durée pour les entreprises qu'on avait besoin. Et ça a été beaucoup le cas d'activité partielle quand on était...

  • Speaker #1

    Petit chômage technique pour les plus vieux comme moi.

  • Speaker #0

    Moi, à l'époque, c'est vrai que j'avais fait un dossier d'activité partielle qui était passé hyper facilement dans la période du Covid. Je ne sais pas si vous avez été impacté aussi, vous,

  • Speaker #2

    dans vos entreprises. Oui, clairement,

  • Speaker #0

    j'étais aussi. Time,

  • Speaker #1

    non ? Oui, si. Non, ça paraissait normalement pas du tout. Non, en part de 2020 ? 2019 ? Covid-19 ? 2020 ?

  • Speaker #0

    2020,

  • Speaker #2

    c'est déjà plus. Oui,

  • Speaker #1

    mais Covid-1, c'est 2020. Covid-1 ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'était 2020. Non, non, non, j'étais déjà entrepreneur, donc j'étais pas de char.

  • Speaker #0

    Ok. Non, mais bon, du coup, c'est vrai que ce dispositif-là, il avait le mérite d'exister, et là, c'est de reconduire, notamment quand les entreprises ont des baisses de... travail ou son mise à mal, comme c'est le cas de l'industrie, par exemple, de pouvoir diminuer le travail avec une prise en charge de l'État. C'est bien, mais effectivement, l'État ne prend pas en charge l'intégralité. C'est vrai que nous, quand on avait fait les dispositifs d'activité partielle, on pouvait choisir ou pas d'abonder en plus de l'État à 100% du salaire ou pas. Et les entreprises qui ne feront pas ce choix-là, certes, ça va préserver des emplois, ce qui est bien pour des gens qui ne vont pas se retrouver au chômage, et en même temps... dans un monde où l'inflation est en train d'être moins galopante qu'avant, mais où tout le monde pleure de son pouvoir d'achat qui est en berne, ça va être compliqué, même de ce dispositif-là, pour les salariés.

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est un dispositif qui permet de pallier un peu en douceur. Alors ça dépend, parce que je crois qu'il y a des plafonds, je crois que ça doit être 60%, j'ai plus taffé les règles en... tête, là, si je lis bien les notes, on a 84% de maintien de salaire. Donc c'est plutôt pas mal et ça vise, plutôt qu'avoir, comme tu le disais, un plan massif de réduction des coûts qui se traduit par des licenciements collectifs, de se dire, on pense que c'est conjoncturel. Alors conjoncturel, c'est mal barré, mais conjoncturel, il faut quand même muscler son dossier. Ça va passer par six mois et dans six mois, ça va revenir un peu à la normale. Alors le dispositif, il est perloable. Encore une fois, tout ça, c'est un peu toujours ce qui me fait peur. C'est l'État. Pour moi, ça reste du pansement.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est juste un rebond, comme c'est indiqué. Dans le sens, oui, ça va faire ça six mois, on va être content parce qu'il n'y aura pas de chômage, ou en tout cas pas de fermeture d'entreprise ou pas de licenciement. Mais dans six mois, ce sera la même chose. Je pense qu'un certain secteur... Ils en ont encore pendant quelques années et ce n'est pas le petit rebond qui va faire que...

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pour calmer un peu les partenaires sociaux.

  • Speaker #1

    Très politique parce qu'on avait déjà le système d'APLD et ça, c'est encore un truc très franchouillard. On s'est dit l'APLD, non, on va mettre tout un dispositif, on va réfléchir, on va faire un brainstorm. On va dire APLD... au rebond. Ça, j'en peux plus. J'en peux plus. Pourquoi la PLD n'est pas restée la PLD ? À un moment donné, c'est un peu insupportable de devoir ajouter des adjectifs, des épithètes pour tout, en disant que ça modernise le truc. Le système est bien. Je voudrais savoir combien ça coûte. Après, je pense qu'on va peut-être me dire que les calculs ont été faits. Finalement, si on ajoute le coût de l'État de transition versus, si on met tous ces gens au chômage, le coût de Pôle emploi, France Travail, finalement, l'un dans l'autre, On n'est pas perdant. C'est peut-être très équilibré. Je ne me rends pas bien compte. Je n'ai pas creusé cette partie-là. Peut-être que c'est plus modéré, comme on dirait. Mais je soupçonne aussi qu'indirectement, il y a ça. Il y a aussi des statistiques. Pour rejoindre un excellent podcast qui est diffusé sur le chômage, je pense que ça va me dire, concrètement, ils ne sont pas catégorie A parce qu'ils ne sont pas comptabilisés. Ils sont en formation. Ils sont en période transitoire. Donc, catégorie, à mon avis, D ou E parce que c'est une réduction de la durée du travail. Il y a aussi tous ces points-là. Et dans un contexte économique, parce qu'on sait que le chômage repart à la hausse, on parle, indépendamment du contexte économique global, on parlait déjà en fin d'année de finir à 7,8, 7,9, voire 8,8. Je crains que ça soit un peu plus que ça en fin d'année.

  • Speaker #0

    Surtout avec le chômage des jeunes et potentiellement la réduction des aides liées à l'alternance notamment. Mais effectivement.

  • Speaker #1

    Bon, je vais être franc. On n'avait pas prévu que ça serait fait en deux parties, mais la vie est faite d'imprévus. Et en même temps, on aime tous des fins un peu frustrantes, et puis c'est bon pour la logo, comme on dit. Bon, plus sérieusement, on se retrouve très vite pour la suite qui arrive très bientôt. Restez connectés, on vous prépare une vraie outro la prochaine fois. Ciao !

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