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Les Actualités Budgétaires pour 2025 partie 2

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25min |08/05/2025
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Description

Bienvenue dans notre épisode (qui est la suite de la première partie de notre épisode)


Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


Tu as aimé cet épisode ? 

  

Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH ! 👇👇👇👇

  

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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors non, vous ne rêvez pas, c'est bien la suite. Toujours pas notre prévu, mais hé, on improvise. C'est ça le talent. Alors, c'est reparti, on reprend exactement là où on sait... arrêter. On parlait notamment dans le précédent épisode du taux de chômage, du rôle de France Travail, et on terminait, en tout cas de mémoire, sur les contrats en alternance. Allez, je vous laisse pour la suite de l'épisode. C'est bien sûr. Alors, la prolongation de la monétisation des jours de reteteux. C'est un sujet technique. Alors, il existait la possibilité de monétiser des jours de réduction du temps de travail. Notamment, moi, ce que je connaissais, c'était par l'intermédiaire des CET, des comptes épargneux temps. Mais manifestement, si j'ai bien compris, mais j'ai la parole à Claire et Pierre sur ce sujet, il est possible de monétiser les jours de réduction du temps de travail. La question, c'est qui rachète ? Est-ce que c'est limité dans le temps ? Vous avez tous cette question. Quand est-ce que c'est opérant ? Moi, je vais vous laisser répondre. le fameux décret que Claire attend principalement c'est un sujet très structurant voilà que dire de plus c'est tendu en tout cas jusqu'à c'est tendu en termes d'emploi non Pierre on a changé de sujet non en fait j'avais pas connaissance de ce sujet des sujets de ce chou non non

  • Speaker #1

    Les sujets, bien évidemment, je les connaissais, mais en tout cas, je ne savais pas que ça a été prolongé, et notamment sur la partie RTT, parce que je n'avais pas l'impression que c'était un gros sujet.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais l'impression que c'était sur les CP, donc tu vois comme quoi...

  • Speaker #0

    On est hyper prêts, je veux dire.

  • Speaker #1

    On est vraiment... Non, mais entre la perception qu'on a, nous, du quotidien, versus... C'est un peu un exemple de... Oui, OK, d'accord, c'est prolongé, mais...

  • Speaker #0

    Mais moi, je pensais que c'était par accord collectif. là concrètement c'est des questions que j'ai pour tous les deux continue je vois ça c'est une spécifique légale qui s'enquête par accord collectif Claire peut-être des réponses non on va vous les mettre en commentaire écoutez ça se sent peut-être un peu de pire on vous a dit disclaimer n'hésitez pas parce qu'on n'est pas Carré, carré surtout. Les sujets qu'on maîtrise comme ça. D'autres, on est plus comme ça. Ça fait partie des sujets dans lesquels on n'est pas hyper à l'aise. Non, en fait, ce que j'avais en tête, c'est que quand le dispositif de RTT a été mis en place, ça gueulait puisqu'il y avait la question de savoir, pendant toute une période de temps, si, à l'instar de ce qui existait pour les congés payés, congés pas pris, congés perdus, les RTT ont eu un traitement différent. Les entreprises ont mis en place des comptes épargne-temps pour... stocker les jours en se disant soit ça sera monétisé et en partant plus tôt à la retraite, comme une sorte de percol, mais partant plus tôt, ou on va pouvoir les mettre sur ce stock-là et ça permettra de partir peut-être six mois, un an, dans des congés sabbatiques, dans des projets. Les CET,

  • Speaker #2

    ça emmerde un peu les entreprises pour certaines aussi. Donc là, ça permet d'avoir...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que là, je n'ai pas creusé, je vais être tout à fait franc. Je me dis, est-ce que c'est toujours encadré dans le cadre du CET ? et donc c'est l'entreprise, et donc un accord collectif c'est quand même un peu, ou est-ce que c'est un autre truc que j'ai pas suivi sûrement, et qui fait que l'entreprise désormais, si les congés RTT ne sont pas pris, on doit les racheter ?

  • Speaker #2

    Pas forcément, mais je pense que c'est un dispositif qui peut exister, comme par exemple…

  • Speaker #0

    C'est facultatif.

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il y a certaines personnes dans certaines entreprises qui peuvent être privilégiées. Et moi ça m'est déjà arrivé pour des directeurs. de racheter des CP qui n'avaient pas été pris.

  • Speaker #0

    Oui, ça, je sais. Ça peut se faire aussi dans les transats. Mais là, en fait, c'est vrai que...

  • Speaker #2

    C'est pareil. On les a achetés.

  • Speaker #0

    C'est tout pareil.

  • Speaker #2

    On mettra tout en commentaire pour vous dire à quoi est ce sujet. Au bar d'info.

  • Speaker #0

    Autre sujet extrêmement intéressant.

  • Speaker #2

    La TVA sur les micro-entreprises.

  • Speaker #0

    Là, on commence à entrer dans la niche, je vous le dis. Et donc ça, la question est pour Pierre. Pas chier du tout. Exonération de cotisations sociales sur les frais de transport des salariés.

  • Speaker #2

    Ah non, ça, t'as pas voulu en parler.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai, j'en ai pas parlé. Tu reviendras après. Retour au taux de 75%. Et Pierre s'est ému en disant, ah, 75%, j'ai vu l'ensemble des projets de loi, j'avais 65, 85, 75%. Je vais vous expliquer pourquoi c'est finalement 75%. Pierre ?

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément ça. J'ai été étonné que, en fait, l'exonération a toujours été présente à 75%. Enfin, en tout cas, la loi actuelle nous dit que si on rembourse à hauteur de 50%, alors... on n'a pas de cotisation. et par contre l'employeur peut bien évidemment augmenter le taux de je vais y arriver, de remboursement de prise en charge, néanmoins il y a cette exonération qui peut arriver encore jusqu'à un taux de support public,

  • Speaker #0

    uniquement bien évidemment non mais c'est pour non c'est pour préciser je veux dire c'est pas pour quelqu'un qui prend sa voiture ça ne fonctionne pas,

  • Speaker #1

    exactement mais du coup le fait que ce soit remis, enfin en tout cas euh... J'ai pas en tout cas compris cette subtilité-là.

  • Speaker #0

    Je crois que vous direz plus clair à travers ce chat. Peut-être que Claire va pouvoir nous éclairer. On va regarder. On va lire en même temps, il n'y a pas de raison. Vous aurez un petit minute de silence tout en comprenant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Oui, en effet, c'est qu'en fait, c'était avec la nouvelle loi de finances qui aurait dû être adoptée fin d'année, il y avait cette option de vouloir en tout cas le mettre à 50% et la nouvelle loi a remis à 75%.

  • Speaker #2

    Exactement. Voilà. Wow

  • Speaker #0

    Wow Tout à fait, ça semble être une évidence Passons aux questions suivantes La franchise de TVA dit en anglais V.I.T Wow International A London City Oui,

  • Speaker #2

    on peut t'en parler

  • Speaker #0

    On le fait un peu dans les accents Oui, c'est ça

  • Speaker #2

    Pierre et moi-même sommes propriétaires d'une micro-entreprise, à titre personnel.

  • Speaker #0

    T'as en vrai énormément envie de... Enfin pas...

  • Speaker #2

    Non, parce que...

  • Speaker #1

    Mais propriétaire de quoi ? T'es en train de me raconter quoi, là ? Je me suis dit, mince, on est un patrimoine commun, je n'étais pas au courant.

  • Speaker #2

    Vous ne savez pas,

  • Speaker #0

    Pierre ? Non, mais... On est un viagé.

  • Speaker #2

    Oh non, c'est horrible. Bref, en gros, c'est poser la question de savoir si les taux de TVA... allaient être les mêmes de 25 000 pour le seuil de base et 27 500 pour le seul majoré qui ont été en fait revus et fixés à ces montants-là sauf que les nouveaux plafonds communs pour toutes les entreprises donc les micro-entreprises, c'est celles qui font maximum les autres entreprises quoi,

  • Speaker #0

    c'est ça ?

  • Speaker #2

    à peu près dans la substance je crois qu'on dit micro-entreprise je crois qu'on dit micro-entreprise En gros, une micro-entreprise dans un CA maximum de 77 500 euros, me semble-t-il, par an.

  • Speaker #0

    Ça en jette, la prestation de service.

  • Speaker #2

    Pour les prestations de service, en gros, les prestations de service, elles avaient une latitude un peu plus importante pour payer la TVA. Pour les activités commerciales, ça a toujours été assez bas. Ici, en fait, on proposait, la loi proposait de tout mettre à niveau. Au niveau de 25 000 euros en seuil de déclenchement, et du coup, toutes les entreprises, tous les micro-entrepreneurs allaient devoir payer beaucoup plus, beaucoup plus vite. Et cette loi, elle a fait bondir un peu tous les micro-entrepreneurs, ou les auto-entrepreneurs, comme l'a dit Julien, parce qu'en fait, le but de la micro-entreprise, c'est d'avoir quand même cette flexibilité, notamment en termes de taxation, et de pouvoir justement... ne pas devoir être trop impacté, notamment par la TVA, mais aussi par d'autres types de cotisations. Et les petits se sont dit, mais attendez, pourquoi on nous taxe encore une fois, nous ?

  • Speaker #0

    Je sens qu'il y avait déjà eu la cotisation de mémoire URSAF qui avait augmenté, je crois. Oui, c'est vrai. Il y avait déjà eu un premier impact.

  • Speaker #1

    Trois ou quatre points.

  • Speaker #2

    En fait, on ne parle pas de grande fortune, puisque de toute façon, la micro-entreprise est en fait... un maximum de CA qu'elle peut faire. Donc on ne parle pas de gens qui font des millions de chiffres d'affaires tous les ans, parce qu'après ils sont obligés de basculer sur un autre type d'entreprise. Et du coup, il y a eu un lever de bouclier si fort qu'ils se sont dit « Attendez, on va revenir là-dessus, parce qu'effectivement ça n'était peut-être pas très smart. » Parce que les gens se sont dit « Attendez, ça va être le cas, mais on ne taxe pas les grosses fortunes et les méga-entrepreneurs et ceux qui font des milliards de dividendes. Par contre, on vient nous taxer une nouvelle fois nous. »

  • Speaker #0

    Vous admirez le sens de la nuance au sein de cette épée. Puisque nous, on est soit micro-entrepreneurs, soit on fait des milliards de dividendes. Je ne sais pas où le dire, c'est pas chouette. Donc c'est une niche, c'est deux personnes. C'est un peu coup de gueule.

  • Speaker #2

    C'est exagéré un petit peu.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Mais au-delà de la taxation, il y a aussi le côté administratif de la gestion aussi, de comment on va la collecter, comment on va la reverser. Et c'est vrai que quand on est micro-entrepreneur... entrepreneurs individuels, je ne sais pas comment on peut dire d'ailleurs, les deux,

  • Speaker #0

    on a dit.

  • Speaker #1

    On a pas envie en tout cas d'avoir cette charge-là et finalement le modèle de la micro-entreprise était quand même en tout cas de se délaisser justement de simplifier la gestion administrative, donc forcément d'ailleurs si on doit collecter, on connaît tous la complexité aussi de ce truc,

  • Speaker #0

    donc pas forcément la même chose.

  • Speaker #2

    Donc ça devait entrer en vigueur le 1er mars et finalement c'est repoussé.

  • Speaker #0

    Non. Tu dis que ce n'est pas annulé.

  • Speaker #2

    C'est en consultation.

  • Speaker #0

    jusqu'en juin ah oui donc ils peuvent se dire on gagne un peu de temps et puis là avec la situation actuelle il y a besoin d'argent donc il faut le truc c'est qu'en fait la TVA les gens vont dire cette phrase me gonfle, mais tu la collectes tu la reverses moi aussi je préférais ne pas en payer après tout le monde c'est dans le monde entier c'est pas ça que je veux dire c'est vrai que finalement c'est rebasculer sur ton client final bon à ton client final 20% quand tu fais du B2C c'est un coup 1000 euros tu payes 1200 100 Ça va vite, hein ? C'est pas la même chose. En fait, c'est aussi ça que disaient les micros, en disant, là, moi, augmenter tous les chiffres de 20%, parce que c'est ça que ça veut dire. Tu augmentes tous tes tarifs de 20%, c'est un peu un problème. Et dans le même temps, notamment en BTP, il y avait aussi, j'entendais le raisonnement inverse, qui disait, ouais, mais alors, nous, on est des petites boîtes, on se déclare, on est quatre petits pimpins, nous, on paye la TVA, et toi, le plombier qui fait un peu de patte black, mais tu payes pas de TVA. C'est le problème de tous ces régimes à chaque fois. C'est pour ça que je rigolais tout à l'heure. Je voyais seuil de base et seuil majoré. Je me disais, mais ce n'est pas possible. On ne peut pas faire un truc. C'est quand même délirant. À chaque fois, 25 000 pour seuil de base, 27 500 pour seuil majoré. Donc, c'est toujours le problème. Ça part. Ça, c'était sous Sarkozy qui avait lancé ça, notamment de mémoire, qui était le régime des micros. Ça a cartonné. Il y a eu un nombre d'entrepreneurs. Ça a décollé.

  • Speaker #1

    Je pense que ça révèle aussi ce côté, cette grogne sur la TVR. Je pense que ça révèle aussi le fait que le... peut-être que c'est aussi tout un système qu'il faut revoir, de simplifier aussi parce que peut-être que le côté micro-entreprise est assez intéressant en termes de gestion. Mais peut-être que c'est aussi un truc qui s'étouffe actuellement et qui, on le voit d'ailleurs si on parle de la TVA, tout le monde commence à monter au créneau, c'est que Il y a peut-être un peu trop de monde dans ce système et qu'il faut peut-être le revoir pour simplifier et revoir peut-être des catégories pour accompagner peut-être aussi un peu plus dans le temps et accompagner ceux qui font un Ausha de 77 000 euros si on reste là-dessus. Mais essayer de les accompagner pour peut-être aussi,

  • Speaker #2

    je ne sais pas, changer aussi. La possibilité d'aller se connecter sur l'Ursa Photo Entreprise pour déclarer en deux clics ce que tu as gagné et être impacté tout de suite et ne pas devoir attendre un an pour tout déclarer. Moi, je trouve qu'il y a une flexibilité qui, pour une fois en France, déjà dans une usine à gaz, à devoir payer très cher des cotisations et en plus devoir déclarer à 12 000 organismes pour exercer.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça a, je ne sais plus combien, je crois que c'était un million d'autres entreprises. Donc, je crois que la moyenne, c'était 6 000 euros de chiffre d'affaires par an. Mais enfin, 6 000 par un million, c'est quand même beaucoup. Donc, en fait, ça a vraiment eu un public. ça a vraiment bien bien fonctionné ça permet à certains d'avoir une transition un peu douce, d'avoir effectivement des compléments de revenus en étant déclarés, parce que c'est ça qu'il faut aussi prendre en tête il y a beaucoup qui ont créé des auto-entreprises pour des prestations de services pour du vintage même pour l'appartement bon bref, ça a quand même facilité la vie mais on voit qu'encore une fois, moi je pense qu'il va falloir s'y habituer il y a besoin d'argent, donc il va falloir trouver des taxes et qu'à un moment donné, comme déjà les entreprises sont déjà énormément taxées tu vas aller où donc si tu ne fais pas d'économie, c'est mécanique si tu ne fais pas d'économie ailleurs, tu n'as pas le choix qu'à aller trouver de l'argent et dire il faut taxer des impôts là ils se disent, ici il y a un peu de gras bon ben on va y aller et la TVA, vous vous rendez compte, c'est énorme pas passer de TVA à la TVA, je voudrais savoir combien ça devrait rapporter dans leur prévision budgétaire le chiffre doit être énormissime pour moi, ils ont dit mais du coup c'est un peu dommage parce que effectivement c'est un bon système et je te rejoins il y a tellement de systèmes lourds C'est moins qu'à taque, tu as l'impression qu'à un moment donné, dès que ça fonctionne bien, dès que c'est fluide, il faut lui remettre de l'administratif.

  • Speaker #1

    Après, ça reste aussi dommage. Sur un million versus le chiffre d'affaires moyen et de 6 000, ça reste aussi quand même quelque chose de très précaire. Et qu'à un moment donné, on ne peut pas non plus taxer quelque chose où la précarisation est déjà présente.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est un temps plein.

  • Speaker #1

    C'est un temps qui arrive à y vivre, mais bon,

  • Speaker #2

    la moyenne de 6 000... Oui, et puis c'est souvent une activité à côté.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Et que tu vas faire un marché de Noël, c'est vite de prendre... prendre au black et ça te soutient dans le système.

  • Speaker #1

    Non mais clairement,

  • Speaker #0

    puisqu'à part ça leur permet d'avoir un truc tranquille, de commencer comme ça, de se dire j'essaie de me développer pendant deux ans et après... C'est pour ça que je trouve que tout le monde dit, pour moi on y gagne. Il vaut mieux avoir quelqu'un qui commence en disant je facture puis une fois que j'ai la confiance après deux, trois ans, je change de statut, je structure, je développe, alors que spontanément, il va peut-être pas commencer à créer une société anonyme, simplifiée, avec un expert comptable. C'est ça. Du coup, ça va dissuader certains de dire « Moi, je ne créerai pas une société. » Alors, tu en as certains qui vont se dire « Mais Julien, si tu nous dis que la majorité ne fait 6 000 euros, ils ne seront pas concernés. » C'est ça qu'ils vont se dire. « Si tu as moyen d'être 6 000,

  • Speaker #2

    que là, tu es bien. » Il y a de plus en plus de gens qui se lancent aussi à leur compte, notamment des seniors qui ont du mal à retourner dans l'emploi. C'est un autre sujet, mais qui se lancent potentiellement dans du freelancing. Et ces gens-là, ils ne font pas que 6 000 euros potentiellement de chiffre d'affaires par an. Ça devient une vraie activité sans forcément monter une structure plus lourde, une SARL.

  • Speaker #0

    Ils sont bien capable de dire, alors, vous avez adoré votre entreprise, on va vous créer une autre structure entre la micro et la SAS. C'est possible. Et ils vont te créer la micro SAS. C'est possible. Et là, ça va être génial.

  • Speaker #2

    Et on va passer à 120 000 euros de chiffre.

  • Speaker #0

    Et on te fera un épisode sur ça. Avec l'alternance tech de l'OPCO, c'est super.

  • Speaker #2

    Top, top, top.

  • Speaker #0

    Last but not least, parce que je suis ici.

  • Speaker #2

    Je crois que c'était ça le dernier sujet qui nous permet de parler rapidement aussi du régime de retraite.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Parce que moi, j'ai mis des numéros, j'essaie de ne pas les suivre. C'est un concept, donc je perds tout le monde.

  • Speaker #2

    Effectivement, je regarde l'heure tourne, mais effectivement, il y a le sujet d'ajouter une journée de solidarité qui est en cours de discussion. Donc ça, c'est pareil, c'est pas acté. Le but de l'ajout de cette journée de solidarité, c'est de financer les retraites. La question que je pourrais avoir, c'est pourquoi taxer toujours les actifs pour financer les retraites des non-actifs ? Ça pose vraiment cette question-là, sachant qu'on ne va pas se mentir, la journée de solidarité, c'est un truc qui est toujours camouflé un peu dans les RTT qu'on appelle employeurs, pour ceux qui en ont et pour ceux qui le peuvent. Et en fait, on se dit, c'est vraiment, on jette un caillou dans l'océan du souci qui va arriver. il n'y a pas assez d'actifs pour financer les retraites d'une population vieillissante en France. Et pour moi, ajouter un jour de solidarité, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    C'est un peu la simplicité. Et puis après, ça rapporte aussi, on ne va pas se mentir. On est à quelques milliards la journée. À un moment donné, comment dire ? Je me répète, je vais au-delà de la ministre en disant « Ah, j'ai 4-5 milliards. » C'est ça, l'année de solidarité. On peut dire une année blanche.

  • Speaker #0

    ça ne rigole pas peut-être que ce sera le cas alors aujourd'hui l'année 2035 je vous le dis c'est ça pas un copec c'est ça oui non mais je partais je suis atterré de me dire qu'il y a une peu de créativité de la part de nos hommes politiques ou par commodité déjà la première journée de solidarité quand on ne prend pas de recul c'est atterrant d'autant qu'on sait que ça ne va pas forcément à la base ça doit financer la dépendance on sait suite au rapport de la cour des comptes que ça n'est pas le cas il y a une partie qui va à la dépendance mais toute une autre partie qui n'y va pas donc tu te dis là refixer une journée pour financer le dispositif de retraite me laisse perplexe. En toi, parce que je ne crois pas que ça le financera. Et quand bien même, comme tu l'as dit, c'est un pansement sur une jambe de bois. On a un problème immense avec le dispositif de finance des retraites qui n'est toujours pas solutionné et pour lesquels on sait bien que dans les trois dispositifs qui existent, soit l'augmentation de cotisation, et comme on en revient tout à l'heure, on est déjà au taquet de l'Union Européenne, on ne peut pas, soit allongement de la durée de la retraite, soit diminution des pensions. Et tu n'en as pas d'autres. Donc à un moment donné, et je regardais, je suis tombé hier sur un, je crois que c'était Stéphane Vogetta qui posait une question à Pierre Moscovici sur les retraites, et en fait j'hallucinais parce qu'il disait, tout ça c'est très légal, mais si j'ai bien compris, chaque année tu as une augmentation par exemple. au ministère de la justice, moi j'entendais 1%, 2%, 3%, je savais qu'il y avait quand même des budgets en croissance. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en fait c'est en croissance parce que ça finance les retraites. Et que dedans, ça n'est pas le budget de financement pour le ministère. Ça comprend les retraités. De ce ministère. Donc en fait, ils te disent, quand on vous dit qu'il y a 2% d'augmentation, par exemple de l'éducation nationale pour les enfants, en gros, il ne faut pas se dire, ce que moi je me disais, ça va financer des professeurs, etc. Non, non. Là-dedans, tu as 0,5 point qui va financer les retraités. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai lu le même article au niveau de l'armée où il expliquait que la armée était énorme. Enfin, en tout cas, il y avait eu une augmentation, mais que dedans, il y avait quand même ce côté-là.

  • Speaker #0

    Parce qu'il part à 45 ans de tendance. Donc, OK, OK, OK, moi, je veux bien. Mais du coup, tu te retrouves à avoir trop d'inactifs. Quand tu cumules les étudiants inactifs, les chômages, les minima sociaux versus les actifs, le système, il est complètement déficitaire. Et en fait, ils ont cette idée-là. qui est saugrenue, mais je pense que sur un malentendu, ça peut passer. Ce qui est problématique, bon, après, il faut que ça passe en termes d'arbitrage. Après, il faut qu'ils trouvent un consensus. Ils sont bien capables de trouver un consensus sur ça. Mais c'est vrai que dans les plans d'économie, il commence à parler de capitalisation parce que, voilà, on sait qu'on a...

  • Speaker #2

    Le problème de la capitalisation, c'est que ça va accentuer les inégalités entre les retraités pauvres et les retraités qui ont les moyens.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'ils ont fait,

  • Speaker #2

    je crois, en Allemagne.

  • Speaker #0

    Ils ont une dose. Les Etats-Unis, ce n'est que ça. C'est des fameux fonds de pension. Le truc, c'est que nous, on voit que le système n'est plus à l'équilibre. Donc, il joue sur la sécurité sociale. On sait que derrière, le système de retraite de privé est plutôt à l'équilibre. On a d'ailleurs eu, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a deux ans, il y a deux ou trois ans, avec le CNB, un problème avec les avocats qui pestaient parce qu'ils avaient un système qui est bénéficiaire. Et on avait des gens qui voulaient taper dedans. Ils ont dit, mais attendez, vous plaisantez, on est bénéficiaire, on le pilote bien, on le moniteur bien, c'est pas possible. L'ASNCF, ça coûte une fortune en termes de... Donc à un moment T, tu te dis, il n'y a pas 50... Donc soit tout le monde tente encore une fois les points de cotisation, mais de mon point de vue, toutes les études tentent à prouver que ça n'est pas possible. Donc soit derrière, on accepte que les pensions de retraite, ce qui en prend la trajectoire, vont baisser. Tout simplement, baisseront et que ça va être un peu compliqué. Après, on pourrait se dire, si on était positif, ça prend pas... La tournure, c'était les historiques, c'est on va faire 4 ou 5 points de croissance. qui ont financé. Elle a financé. On fait 1% péniblement. Mais on a tous...

  • Speaker #2

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Pour moi, l'alternative, c'est d'avoir son appartement ou sa maison. Après, on a aussi un vrai problème. Le système n'a jamais été mis en place pour vivre 30 ans en retraite. Jamais. C'est un système qui ne vit plus. C'était Bovridge qui date de 39-45. Ils sont vraiment dans les années 50. Quand le système se met en place, A l'instar du dispositif de sécurité sociale, le taux d'espérance de vie de quelqu'un qui est en prête n'est même pas 10 ans. Donc quand tu pars, évidemment, c'était, je ne sais plus, parce que tu n'avais pas toujours un système qui était très mentionné, mais en gros la moyenne c'était 65-67 ans, tu décédais en tendance. Maintenant, on a une espérance de vie qui est à 80-82-83 ans. Tu te doutes bien que quand tu pars à 60 ans, pas toujours, mais 60-80-85, 25 ans, plus quand tu rajoutes étudiant, tu es plus inactif qu'actif. Le système, il pédale. Donc...

  • Speaker #2

    Le problème c'est que c'est assez paradoxal parce qu'on sait qu'à partir de 50 ans c'est beaucoup plus difficile de retrouver un job et donc quand tu dois partir à 64 ans peut-être demain à 67 quand t'as 55 ans tu pédales déjà dans la salle, tu vas pouvoir trouver un job, il te reste 10 ans à tafé.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que l'équation elle est très compliquée, qu'ils ont des dispositifs on en a vu notamment dans certaines associations l'accord senior donc c'est pour ça aussi, ça revient au point précédent qui était des dispositifs palliatifs à l'instar du loto la micro-travail, l'auto-entreprise, pour essayer de créer son activité.

  • Speaker #2

    Mais ça, ça marche pour les professions qui ne sont pas hautement pénibles, où les gens sont poseurs de cuisine. Typiquement, si tu as les genoux pétés à 60 ans, tu es obligé de te mettre en maladie pro, et en fait, ça ne fait que reculer l'âge de l'âme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça aussi que tu as les minima sociaux, notamment le RSA. Ils étudient, je pense que ce n'est pas pour rien, des espèces de revenus universels. ce qui augure quand même de quelque chose d'assez spécial mais le problème c'est qu'il n'y a plus on conjugue une productivité qui baisse, en tout cas qui stagne on va dire comme ça, taux de croissance qui est compliqué et en même temps on n'a pas fait aussi, il faut dire ce qu'il y a, des économies enfin en tout cas on n'a pas réfléchi à la manière dont le pays devrait être structuré par rapport aux générations actuelles donc on se retrouve avec des coûts de structure qui pèsent un bras, il faut être franc ça ne veut pas dire qu'elles sont mal ou pas mal mais elles pèsent très cher ... En face, t'as pas ta croissance qui fait ça. Tant que t'as l'inflation, c'est une croissance. Si tu payes ta baguette de pain de 10% de plus, mais que ton salaire augmente de 10-15%, c'est passé dans les années 80. C'est pas très très grave. Et qu'en plus, t'as les recrutés qui, évidemment, vivent beaucoup plus longtemps. Donc on va arriver à ça, mais en termes de créativité, là, pour moi, ils vont devoir remettre sur la table, et je crois que c'est Fou qui a claqué la porte, parce qu'on commence à lui dire, on lui a fait en gros une équation, et bah t'as boutonné tout en 50 directions. À part travailler plus, je crois que... Et là, on parle d'économie de guerre. Je crois que c'est le Danemark qui a prévu d'aller jusqu'à 70 ans. L'Allemagne, déjà 67 ans. Demain, je pense qu'en Europe, on s'arrête 70-71 ans.

  • Speaker #2

    Là, il commence à parler de 67.

  • Speaker #0

    Oui, mais on ne peut pas rêver. Pour rejoindre ce que tu disais, quand on est sur le carreau à 55, ça va être compliqué. Mais de mon point de vue, si tu es une économie, tu auras besoin de bras. En même temps, on sait qu'en termes de démographie, tu as un autre problème. Il n'y a pas assez... En tout cas, il n'y a pas assez de bras. Donc on pourrait dire que tu as l'IA, ça c'est encore un peu tôt pour se rendre compte. Mais soit tu auras des entreprises qui vont faire, en tout cas en France où je le vois gros, donner des aides aux alternances. Tu auras des seniors.

  • Speaker #2

    Oui, mais ça va arriver.

  • Speaker #0

    Et quoi pas, après tout, tu dis, ok, mais il faut des archives boss, enfin, c'est pas possible, on encourageait. Ou tu auras des pénalités. Pas de seniors, il y en a peut-être déjà, mais pénalités. Parce que je pense qu'elle n'aura pas le choix, comme elle a fait pour le handicap. Je ne suis pas en train de dire que les seniors sont handicap, Je dis que derrière, pour inciter à, elle peut donner ça. Oui, elle met une boîte, c'est une équation.

  • Speaker #2

    Je trouve que le coercitif, l'incitatif, c'est bien. Le coercitif, tu as des boîtes qui trouveront toujours des pêtes, des saguatines. Comme on le fait pour le handicap, malheureusement, il y a des gens qui préfèrent payer que de remporter parce qu'ils ne savent pas aussi parfois comment on fait.

  • Speaker #0

    Il y a besoin d'argent aussi. Donc, à la finale, je me dis, si elles reviennent après, c'est une question de calage. J'imagine bien que dans 5 à 10 ans, ça va bouger. Mais il faudra un épisode dédié aux retraites.

  • Speaker #2

    on verra ça prochainement bon bah un épisode bon appétit un épisode riche on viendra peut-être mettre des compléments d'informations sur certains points et voilà ça fait du bien de te revoir c'est vrai parce que moi je ne sais pas est-elle réelle ou pas je ne sais pas est-ce que ce sont Nia ton avatar ouais je suis toujours là

  • Speaker #0

    Et on vous invite aussi à suivre notre actu parce qu'il y a des choses qui vont changer dans les semaines à venir. On ne vous en dit pas trop parce que ça serait beaucoup trop facile. Mais sachez qu'on a eu l'occasion de le teaser. On a déjà mis le paquet sur les goodies. Et on va vous inviter à suivre évidemment notre page LinkedIn, mais pas que, pour voir les évolutions. On l'a dit en début d'année, se structurer. Et on n'en dit pas plus, mais il y a des jolies choses qui vont se passer dans les semaines à venir. Et je crois qu'on peut dire que cet épisode est clos. Et on vous dit à très bientôt. pour un nouvel épisode de Ça vient des RH. Ciao,

  • Speaker #2

    ciao !

Description

Bienvenue dans notre épisode (qui est la suite de la première partie de notre épisode)


Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


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Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH ! 👇👇👇👇

  

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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors non, vous ne rêvez pas, c'est bien la suite. Toujours pas notre prévu, mais hé, on improvise. C'est ça le talent. Alors, c'est reparti, on reprend exactement là où on sait... arrêter. On parlait notamment dans le précédent épisode du taux de chômage, du rôle de France Travail, et on terminait, en tout cas de mémoire, sur les contrats en alternance. Allez, je vous laisse pour la suite de l'épisode. C'est bien sûr. Alors, la prolongation de la monétisation des jours de reteteux. C'est un sujet technique. Alors, il existait la possibilité de monétiser des jours de réduction du temps de travail. Notamment, moi, ce que je connaissais, c'était par l'intermédiaire des CET, des comptes épargneux temps. Mais manifestement, si j'ai bien compris, mais j'ai la parole à Claire et Pierre sur ce sujet, il est possible de monétiser les jours de réduction du temps de travail. La question, c'est qui rachète ? Est-ce que c'est limité dans le temps ? Vous avez tous cette question. Quand est-ce que c'est opérant ? Moi, je vais vous laisser répondre. le fameux décret que Claire attend principalement c'est un sujet très structurant voilà que dire de plus c'est tendu en tout cas jusqu'à c'est tendu en termes d'emploi non Pierre on a changé de sujet non en fait j'avais pas connaissance de ce sujet des sujets de ce chou non non

  • Speaker #1

    Les sujets, bien évidemment, je les connaissais, mais en tout cas, je ne savais pas que ça a été prolongé, et notamment sur la partie RTT, parce que je n'avais pas l'impression que c'était un gros sujet.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais l'impression que c'était sur les CP, donc tu vois comme quoi...

  • Speaker #0

    On est hyper prêts, je veux dire.

  • Speaker #1

    On est vraiment... Non, mais entre la perception qu'on a, nous, du quotidien, versus... C'est un peu un exemple de... Oui, OK, d'accord, c'est prolongé, mais...

  • Speaker #0

    Mais moi, je pensais que c'était par accord collectif. là concrètement c'est des questions que j'ai pour tous les deux continue je vois ça c'est une spécifique légale qui s'enquête par accord collectif Claire peut-être des réponses non on va vous les mettre en commentaire écoutez ça se sent peut-être un peu de pire on vous a dit disclaimer n'hésitez pas parce qu'on n'est pas Carré, carré surtout. Les sujets qu'on maîtrise comme ça. D'autres, on est plus comme ça. Ça fait partie des sujets dans lesquels on n'est pas hyper à l'aise. Non, en fait, ce que j'avais en tête, c'est que quand le dispositif de RTT a été mis en place, ça gueulait puisqu'il y avait la question de savoir, pendant toute une période de temps, si, à l'instar de ce qui existait pour les congés payés, congés pas pris, congés perdus, les RTT ont eu un traitement différent. Les entreprises ont mis en place des comptes épargne-temps pour... stocker les jours en se disant soit ça sera monétisé et en partant plus tôt à la retraite, comme une sorte de percol, mais partant plus tôt, ou on va pouvoir les mettre sur ce stock-là et ça permettra de partir peut-être six mois, un an, dans des congés sabbatiques, dans des projets. Les CET,

  • Speaker #2

    ça emmerde un peu les entreprises pour certaines aussi. Donc là, ça permet d'avoir...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que là, je n'ai pas creusé, je vais être tout à fait franc. Je me dis, est-ce que c'est toujours encadré dans le cadre du CET ? et donc c'est l'entreprise, et donc un accord collectif c'est quand même un peu, ou est-ce que c'est un autre truc que j'ai pas suivi sûrement, et qui fait que l'entreprise désormais, si les congés RTT ne sont pas pris, on doit les racheter ?

  • Speaker #2

    Pas forcément, mais je pense que c'est un dispositif qui peut exister, comme par exemple…

  • Speaker #0

    C'est facultatif.

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il y a certaines personnes dans certaines entreprises qui peuvent être privilégiées. Et moi ça m'est déjà arrivé pour des directeurs. de racheter des CP qui n'avaient pas été pris.

  • Speaker #0

    Oui, ça, je sais. Ça peut se faire aussi dans les transats. Mais là, en fait, c'est vrai que...

  • Speaker #2

    C'est pareil. On les a achetés.

  • Speaker #0

    C'est tout pareil.

  • Speaker #2

    On mettra tout en commentaire pour vous dire à quoi est ce sujet. Au bar d'info.

  • Speaker #0

    Autre sujet extrêmement intéressant.

  • Speaker #2

    La TVA sur les micro-entreprises.

  • Speaker #0

    Là, on commence à entrer dans la niche, je vous le dis. Et donc ça, la question est pour Pierre. Pas chier du tout. Exonération de cotisations sociales sur les frais de transport des salariés.

  • Speaker #2

    Ah non, ça, t'as pas voulu en parler.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai, j'en ai pas parlé. Tu reviendras après. Retour au taux de 75%. Et Pierre s'est ému en disant, ah, 75%, j'ai vu l'ensemble des projets de loi, j'avais 65, 85, 75%. Je vais vous expliquer pourquoi c'est finalement 75%. Pierre ?

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément ça. J'ai été étonné que, en fait, l'exonération a toujours été présente à 75%. Enfin, en tout cas, la loi actuelle nous dit que si on rembourse à hauteur de 50%, alors... on n'a pas de cotisation. et par contre l'employeur peut bien évidemment augmenter le taux de je vais y arriver, de remboursement de prise en charge, néanmoins il y a cette exonération qui peut arriver encore jusqu'à un taux de support public,

  • Speaker #0

    uniquement bien évidemment non mais c'est pour non c'est pour préciser je veux dire c'est pas pour quelqu'un qui prend sa voiture ça ne fonctionne pas,

  • Speaker #1

    exactement mais du coup le fait que ce soit remis, enfin en tout cas euh... J'ai pas en tout cas compris cette subtilité-là.

  • Speaker #0

    Je crois que vous direz plus clair à travers ce chat. Peut-être que Claire va pouvoir nous éclairer. On va regarder. On va lire en même temps, il n'y a pas de raison. Vous aurez un petit minute de silence tout en comprenant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Oui, en effet, c'est qu'en fait, c'était avec la nouvelle loi de finances qui aurait dû être adoptée fin d'année, il y avait cette option de vouloir en tout cas le mettre à 50% et la nouvelle loi a remis à 75%.

  • Speaker #2

    Exactement. Voilà. Wow

  • Speaker #0

    Wow Tout à fait, ça semble être une évidence Passons aux questions suivantes La franchise de TVA dit en anglais V.I.T Wow International A London City Oui,

  • Speaker #2

    on peut t'en parler

  • Speaker #0

    On le fait un peu dans les accents Oui, c'est ça

  • Speaker #2

    Pierre et moi-même sommes propriétaires d'une micro-entreprise, à titre personnel.

  • Speaker #0

    T'as en vrai énormément envie de... Enfin pas...

  • Speaker #2

    Non, parce que...

  • Speaker #1

    Mais propriétaire de quoi ? T'es en train de me raconter quoi, là ? Je me suis dit, mince, on est un patrimoine commun, je n'étais pas au courant.

  • Speaker #2

    Vous ne savez pas,

  • Speaker #0

    Pierre ? Non, mais... On est un viagé.

  • Speaker #2

    Oh non, c'est horrible. Bref, en gros, c'est poser la question de savoir si les taux de TVA... allaient être les mêmes de 25 000 pour le seuil de base et 27 500 pour le seul majoré qui ont été en fait revus et fixés à ces montants-là sauf que les nouveaux plafonds communs pour toutes les entreprises donc les micro-entreprises, c'est celles qui font maximum les autres entreprises quoi,

  • Speaker #0

    c'est ça ?

  • Speaker #2

    à peu près dans la substance je crois qu'on dit micro-entreprise je crois qu'on dit micro-entreprise En gros, une micro-entreprise dans un CA maximum de 77 500 euros, me semble-t-il, par an.

  • Speaker #0

    Ça en jette, la prestation de service.

  • Speaker #2

    Pour les prestations de service, en gros, les prestations de service, elles avaient une latitude un peu plus importante pour payer la TVA. Pour les activités commerciales, ça a toujours été assez bas. Ici, en fait, on proposait, la loi proposait de tout mettre à niveau. Au niveau de 25 000 euros en seuil de déclenchement, et du coup, toutes les entreprises, tous les micro-entrepreneurs allaient devoir payer beaucoup plus, beaucoup plus vite. Et cette loi, elle a fait bondir un peu tous les micro-entrepreneurs, ou les auto-entrepreneurs, comme l'a dit Julien, parce qu'en fait, le but de la micro-entreprise, c'est d'avoir quand même cette flexibilité, notamment en termes de taxation, et de pouvoir justement... ne pas devoir être trop impacté, notamment par la TVA, mais aussi par d'autres types de cotisations. Et les petits se sont dit, mais attendez, pourquoi on nous taxe encore une fois, nous ?

  • Speaker #0

    Je sens qu'il y avait déjà eu la cotisation de mémoire URSAF qui avait augmenté, je crois. Oui, c'est vrai. Il y avait déjà eu un premier impact.

  • Speaker #1

    Trois ou quatre points.

  • Speaker #2

    En fait, on ne parle pas de grande fortune, puisque de toute façon, la micro-entreprise est en fait... un maximum de CA qu'elle peut faire. Donc on ne parle pas de gens qui font des millions de chiffres d'affaires tous les ans, parce qu'après ils sont obligés de basculer sur un autre type d'entreprise. Et du coup, il y a eu un lever de bouclier si fort qu'ils se sont dit « Attendez, on va revenir là-dessus, parce qu'effectivement ça n'était peut-être pas très smart. » Parce que les gens se sont dit « Attendez, ça va être le cas, mais on ne taxe pas les grosses fortunes et les méga-entrepreneurs et ceux qui font des milliards de dividendes. Par contre, on vient nous taxer une nouvelle fois nous. »

  • Speaker #0

    Vous admirez le sens de la nuance au sein de cette épée. Puisque nous, on est soit micro-entrepreneurs, soit on fait des milliards de dividendes. Je ne sais pas où le dire, c'est pas chouette. Donc c'est une niche, c'est deux personnes. C'est un peu coup de gueule.

  • Speaker #2

    C'est exagéré un petit peu.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Mais au-delà de la taxation, il y a aussi le côté administratif de la gestion aussi, de comment on va la collecter, comment on va la reverser. Et c'est vrai que quand on est micro-entrepreneur... entrepreneurs individuels, je ne sais pas comment on peut dire d'ailleurs, les deux,

  • Speaker #0

    on a dit.

  • Speaker #1

    On a pas envie en tout cas d'avoir cette charge-là et finalement le modèle de la micro-entreprise était quand même en tout cas de se délaisser justement de simplifier la gestion administrative, donc forcément d'ailleurs si on doit collecter, on connaît tous la complexité aussi de ce truc,

  • Speaker #0

    donc pas forcément la même chose.

  • Speaker #2

    Donc ça devait entrer en vigueur le 1er mars et finalement c'est repoussé.

  • Speaker #0

    Non. Tu dis que ce n'est pas annulé.

  • Speaker #2

    C'est en consultation.

  • Speaker #0

    jusqu'en juin ah oui donc ils peuvent se dire on gagne un peu de temps et puis là avec la situation actuelle il y a besoin d'argent donc il faut le truc c'est qu'en fait la TVA les gens vont dire cette phrase me gonfle, mais tu la collectes tu la reverses moi aussi je préférais ne pas en payer après tout le monde c'est dans le monde entier c'est pas ça que je veux dire c'est vrai que finalement c'est rebasculer sur ton client final bon à ton client final 20% quand tu fais du B2C c'est un coup 1000 euros tu payes 1200 100 Ça va vite, hein ? C'est pas la même chose. En fait, c'est aussi ça que disaient les micros, en disant, là, moi, augmenter tous les chiffres de 20%, parce que c'est ça que ça veut dire. Tu augmentes tous tes tarifs de 20%, c'est un peu un problème. Et dans le même temps, notamment en BTP, il y avait aussi, j'entendais le raisonnement inverse, qui disait, ouais, mais alors, nous, on est des petites boîtes, on se déclare, on est quatre petits pimpins, nous, on paye la TVA, et toi, le plombier qui fait un peu de patte black, mais tu payes pas de TVA. C'est le problème de tous ces régimes à chaque fois. C'est pour ça que je rigolais tout à l'heure. Je voyais seuil de base et seuil majoré. Je me disais, mais ce n'est pas possible. On ne peut pas faire un truc. C'est quand même délirant. À chaque fois, 25 000 pour seuil de base, 27 500 pour seuil majoré. Donc, c'est toujours le problème. Ça part. Ça, c'était sous Sarkozy qui avait lancé ça, notamment de mémoire, qui était le régime des micros. Ça a cartonné. Il y a eu un nombre d'entrepreneurs. Ça a décollé.

  • Speaker #1

    Je pense que ça révèle aussi ce côté, cette grogne sur la TVR. Je pense que ça révèle aussi le fait que le... peut-être que c'est aussi tout un système qu'il faut revoir, de simplifier aussi parce que peut-être que le côté micro-entreprise est assez intéressant en termes de gestion. Mais peut-être que c'est aussi un truc qui s'étouffe actuellement et qui, on le voit d'ailleurs si on parle de la TVA, tout le monde commence à monter au créneau, c'est que Il y a peut-être un peu trop de monde dans ce système et qu'il faut peut-être le revoir pour simplifier et revoir peut-être des catégories pour accompagner peut-être aussi un peu plus dans le temps et accompagner ceux qui font un Ausha de 77 000 euros si on reste là-dessus. Mais essayer de les accompagner pour peut-être aussi,

  • Speaker #2

    je ne sais pas, changer aussi. La possibilité d'aller se connecter sur l'Ursa Photo Entreprise pour déclarer en deux clics ce que tu as gagné et être impacté tout de suite et ne pas devoir attendre un an pour tout déclarer. Moi, je trouve qu'il y a une flexibilité qui, pour une fois en France, déjà dans une usine à gaz, à devoir payer très cher des cotisations et en plus devoir déclarer à 12 000 organismes pour exercer.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça a, je ne sais plus combien, je crois que c'était un million d'autres entreprises. Donc, je crois que la moyenne, c'était 6 000 euros de chiffre d'affaires par an. Mais enfin, 6 000 par un million, c'est quand même beaucoup. Donc, en fait, ça a vraiment eu un public. ça a vraiment bien bien fonctionné ça permet à certains d'avoir une transition un peu douce, d'avoir effectivement des compléments de revenus en étant déclarés, parce que c'est ça qu'il faut aussi prendre en tête il y a beaucoup qui ont créé des auto-entreprises pour des prestations de services pour du vintage même pour l'appartement bon bref, ça a quand même facilité la vie mais on voit qu'encore une fois, moi je pense qu'il va falloir s'y habituer il y a besoin d'argent, donc il va falloir trouver des taxes et qu'à un moment donné, comme déjà les entreprises sont déjà énormément taxées tu vas aller où donc si tu ne fais pas d'économie, c'est mécanique si tu ne fais pas d'économie ailleurs, tu n'as pas le choix qu'à aller trouver de l'argent et dire il faut taxer des impôts là ils se disent, ici il y a un peu de gras bon ben on va y aller et la TVA, vous vous rendez compte, c'est énorme pas passer de TVA à la TVA, je voudrais savoir combien ça devrait rapporter dans leur prévision budgétaire le chiffre doit être énormissime pour moi, ils ont dit mais du coup c'est un peu dommage parce que effectivement c'est un bon système et je te rejoins il y a tellement de systèmes lourds C'est moins qu'à taque, tu as l'impression qu'à un moment donné, dès que ça fonctionne bien, dès que c'est fluide, il faut lui remettre de l'administratif.

  • Speaker #1

    Après, ça reste aussi dommage. Sur un million versus le chiffre d'affaires moyen et de 6 000, ça reste aussi quand même quelque chose de très précaire. Et qu'à un moment donné, on ne peut pas non plus taxer quelque chose où la précarisation est déjà présente.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est un temps plein.

  • Speaker #1

    C'est un temps qui arrive à y vivre, mais bon,

  • Speaker #2

    la moyenne de 6 000... Oui, et puis c'est souvent une activité à côté.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Et que tu vas faire un marché de Noël, c'est vite de prendre... prendre au black et ça te soutient dans le système.

  • Speaker #1

    Non mais clairement,

  • Speaker #0

    puisqu'à part ça leur permet d'avoir un truc tranquille, de commencer comme ça, de se dire j'essaie de me développer pendant deux ans et après... C'est pour ça que je trouve que tout le monde dit, pour moi on y gagne. Il vaut mieux avoir quelqu'un qui commence en disant je facture puis une fois que j'ai la confiance après deux, trois ans, je change de statut, je structure, je développe, alors que spontanément, il va peut-être pas commencer à créer une société anonyme, simplifiée, avec un expert comptable. C'est ça. Du coup, ça va dissuader certains de dire « Moi, je ne créerai pas une société. » Alors, tu en as certains qui vont se dire « Mais Julien, si tu nous dis que la majorité ne fait 6 000 euros, ils ne seront pas concernés. » C'est ça qu'ils vont se dire. « Si tu as moyen d'être 6 000,

  • Speaker #2

    que là, tu es bien. » Il y a de plus en plus de gens qui se lancent aussi à leur compte, notamment des seniors qui ont du mal à retourner dans l'emploi. C'est un autre sujet, mais qui se lancent potentiellement dans du freelancing. Et ces gens-là, ils ne font pas que 6 000 euros potentiellement de chiffre d'affaires par an. Ça devient une vraie activité sans forcément monter une structure plus lourde, une SARL.

  • Speaker #0

    Ils sont bien capable de dire, alors, vous avez adoré votre entreprise, on va vous créer une autre structure entre la micro et la SAS. C'est possible. Et ils vont te créer la micro SAS. C'est possible. Et là, ça va être génial.

  • Speaker #2

    Et on va passer à 120 000 euros de chiffre.

  • Speaker #0

    Et on te fera un épisode sur ça. Avec l'alternance tech de l'OPCO, c'est super.

  • Speaker #2

    Top, top, top.

  • Speaker #0

    Last but not least, parce que je suis ici.

  • Speaker #2

    Je crois que c'était ça le dernier sujet qui nous permet de parler rapidement aussi du régime de retraite.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Parce que moi, j'ai mis des numéros, j'essaie de ne pas les suivre. C'est un concept, donc je perds tout le monde.

  • Speaker #2

    Effectivement, je regarde l'heure tourne, mais effectivement, il y a le sujet d'ajouter une journée de solidarité qui est en cours de discussion. Donc ça, c'est pareil, c'est pas acté. Le but de l'ajout de cette journée de solidarité, c'est de financer les retraites. La question que je pourrais avoir, c'est pourquoi taxer toujours les actifs pour financer les retraites des non-actifs ? Ça pose vraiment cette question-là, sachant qu'on ne va pas se mentir, la journée de solidarité, c'est un truc qui est toujours camouflé un peu dans les RTT qu'on appelle employeurs, pour ceux qui en ont et pour ceux qui le peuvent. Et en fait, on se dit, c'est vraiment, on jette un caillou dans l'océan du souci qui va arriver. il n'y a pas assez d'actifs pour financer les retraites d'une population vieillissante en France. Et pour moi, ajouter un jour de solidarité, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    C'est un peu la simplicité. Et puis après, ça rapporte aussi, on ne va pas se mentir. On est à quelques milliards la journée. À un moment donné, comment dire ? Je me répète, je vais au-delà de la ministre en disant « Ah, j'ai 4-5 milliards. » C'est ça, l'année de solidarité. On peut dire une année blanche.

  • Speaker #0

    ça ne rigole pas peut-être que ce sera le cas alors aujourd'hui l'année 2035 je vous le dis c'est ça pas un copec c'est ça oui non mais je partais je suis atterré de me dire qu'il y a une peu de créativité de la part de nos hommes politiques ou par commodité déjà la première journée de solidarité quand on ne prend pas de recul c'est atterrant d'autant qu'on sait que ça ne va pas forcément à la base ça doit financer la dépendance on sait suite au rapport de la cour des comptes que ça n'est pas le cas il y a une partie qui va à la dépendance mais toute une autre partie qui n'y va pas donc tu te dis là refixer une journée pour financer le dispositif de retraite me laisse perplexe. En toi, parce que je ne crois pas que ça le financera. Et quand bien même, comme tu l'as dit, c'est un pansement sur une jambe de bois. On a un problème immense avec le dispositif de finance des retraites qui n'est toujours pas solutionné et pour lesquels on sait bien que dans les trois dispositifs qui existent, soit l'augmentation de cotisation, et comme on en revient tout à l'heure, on est déjà au taquet de l'Union Européenne, on ne peut pas, soit allongement de la durée de la retraite, soit diminution des pensions. Et tu n'en as pas d'autres. Donc à un moment donné, et je regardais, je suis tombé hier sur un, je crois que c'était Stéphane Vogetta qui posait une question à Pierre Moscovici sur les retraites, et en fait j'hallucinais parce qu'il disait, tout ça c'est très légal, mais si j'ai bien compris, chaque année tu as une augmentation par exemple. au ministère de la justice, moi j'entendais 1%, 2%, 3%, je savais qu'il y avait quand même des budgets en croissance. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en fait c'est en croissance parce que ça finance les retraites. Et que dedans, ça n'est pas le budget de financement pour le ministère. Ça comprend les retraités. De ce ministère. Donc en fait, ils te disent, quand on vous dit qu'il y a 2% d'augmentation, par exemple de l'éducation nationale pour les enfants, en gros, il ne faut pas se dire, ce que moi je me disais, ça va financer des professeurs, etc. Non, non. Là-dedans, tu as 0,5 point qui va financer les retraités. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai lu le même article au niveau de l'armée où il expliquait que la armée était énorme. Enfin, en tout cas, il y avait eu une augmentation, mais que dedans, il y avait quand même ce côté-là.

  • Speaker #0

    Parce qu'il part à 45 ans de tendance. Donc, OK, OK, OK, moi, je veux bien. Mais du coup, tu te retrouves à avoir trop d'inactifs. Quand tu cumules les étudiants inactifs, les chômages, les minima sociaux versus les actifs, le système, il est complètement déficitaire. Et en fait, ils ont cette idée-là. qui est saugrenue, mais je pense que sur un malentendu, ça peut passer. Ce qui est problématique, bon, après, il faut que ça passe en termes d'arbitrage. Après, il faut qu'ils trouvent un consensus. Ils sont bien capables de trouver un consensus sur ça. Mais c'est vrai que dans les plans d'économie, il commence à parler de capitalisation parce que, voilà, on sait qu'on a...

  • Speaker #2

    Le problème de la capitalisation, c'est que ça va accentuer les inégalités entre les retraités pauvres et les retraités qui ont les moyens.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'ils ont fait,

  • Speaker #2

    je crois, en Allemagne.

  • Speaker #0

    Ils ont une dose. Les Etats-Unis, ce n'est que ça. C'est des fameux fonds de pension. Le truc, c'est que nous, on voit que le système n'est plus à l'équilibre. Donc, il joue sur la sécurité sociale. On sait que derrière, le système de retraite de privé est plutôt à l'équilibre. On a d'ailleurs eu, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a deux ans, il y a deux ou trois ans, avec le CNB, un problème avec les avocats qui pestaient parce qu'ils avaient un système qui est bénéficiaire. Et on avait des gens qui voulaient taper dedans. Ils ont dit, mais attendez, vous plaisantez, on est bénéficiaire, on le pilote bien, on le moniteur bien, c'est pas possible. L'ASNCF, ça coûte une fortune en termes de... Donc à un moment T, tu te dis, il n'y a pas 50... Donc soit tout le monde tente encore une fois les points de cotisation, mais de mon point de vue, toutes les études tentent à prouver que ça n'est pas possible. Donc soit derrière, on accepte que les pensions de retraite, ce qui en prend la trajectoire, vont baisser. Tout simplement, baisseront et que ça va être un peu compliqué. Après, on pourrait se dire, si on était positif, ça prend pas... La tournure, c'était les historiques, c'est on va faire 4 ou 5 points de croissance. qui ont financé. Elle a financé. On fait 1% péniblement. Mais on a tous...

  • Speaker #2

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Pour moi, l'alternative, c'est d'avoir son appartement ou sa maison. Après, on a aussi un vrai problème. Le système n'a jamais été mis en place pour vivre 30 ans en retraite. Jamais. C'est un système qui ne vit plus. C'était Bovridge qui date de 39-45. Ils sont vraiment dans les années 50. Quand le système se met en place, A l'instar du dispositif de sécurité sociale, le taux d'espérance de vie de quelqu'un qui est en prête n'est même pas 10 ans. Donc quand tu pars, évidemment, c'était, je ne sais plus, parce que tu n'avais pas toujours un système qui était très mentionné, mais en gros la moyenne c'était 65-67 ans, tu décédais en tendance. Maintenant, on a une espérance de vie qui est à 80-82-83 ans. Tu te doutes bien que quand tu pars à 60 ans, pas toujours, mais 60-80-85, 25 ans, plus quand tu rajoutes étudiant, tu es plus inactif qu'actif. Le système, il pédale. Donc...

  • Speaker #2

    Le problème c'est que c'est assez paradoxal parce qu'on sait qu'à partir de 50 ans c'est beaucoup plus difficile de retrouver un job et donc quand tu dois partir à 64 ans peut-être demain à 67 quand t'as 55 ans tu pédales déjà dans la salle, tu vas pouvoir trouver un job, il te reste 10 ans à tafé.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que l'équation elle est très compliquée, qu'ils ont des dispositifs on en a vu notamment dans certaines associations l'accord senior donc c'est pour ça aussi, ça revient au point précédent qui était des dispositifs palliatifs à l'instar du loto la micro-travail, l'auto-entreprise, pour essayer de créer son activité.

  • Speaker #2

    Mais ça, ça marche pour les professions qui ne sont pas hautement pénibles, où les gens sont poseurs de cuisine. Typiquement, si tu as les genoux pétés à 60 ans, tu es obligé de te mettre en maladie pro, et en fait, ça ne fait que reculer l'âge de l'âme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça aussi que tu as les minima sociaux, notamment le RSA. Ils étudient, je pense que ce n'est pas pour rien, des espèces de revenus universels. ce qui augure quand même de quelque chose d'assez spécial mais le problème c'est qu'il n'y a plus on conjugue une productivité qui baisse, en tout cas qui stagne on va dire comme ça, taux de croissance qui est compliqué et en même temps on n'a pas fait aussi, il faut dire ce qu'il y a, des économies enfin en tout cas on n'a pas réfléchi à la manière dont le pays devrait être structuré par rapport aux générations actuelles donc on se retrouve avec des coûts de structure qui pèsent un bras, il faut être franc ça ne veut pas dire qu'elles sont mal ou pas mal mais elles pèsent très cher ... En face, t'as pas ta croissance qui fait ça. Tant que t'as l'inflation, c'est une croissance. Si tu payes ta baguette de pain de 10% de plus, mais que ton salaire augmente de 10-15%, c'est passé dans les années 80. C'est pas très très grave. Et qu'en plus, t'as les recrutés qui, évidemment, vivent beaucoup plus longtemps. Donc on va arriver à ça, mais en termes de créativité, là, pour moi, ils vont devoir remettre sur la table, et je crois que c'est Fou qui a claqué la porte, parce qu'on commence à lui dire, on lui a fait en gros une équation, et bah t'as boutonné tout en 50 directions. À part travailler plus, je crois que... Et là, on parle d'économie de guerre. Je crois que c'est le Danemark qui a prévu d'aller jusqu'à 70 ans. L'Allemagne, déjà 67 ans. Demain, je pense qu'en Europe, on s'arrête 70-71 ans.

  • Speaker #2

    Là, il commence à parler de 67.

  • Speaker #0

    Oui, mais on ne peut pas rêver. Pour rejoindre ce que tu disais, quand on est sur le carreau à 55, ça va être compliqué. Mais de mon point de vue, si tu es une économie, tu auras besoin de bras. En même temps, on sait qu'en termes de démographie, tu as un autre problème. Il n'y a pas assez... En tout cas, il n'y a pas assez de bras. Donc on pourrait dire que tu as l'IA, ça c'est encore un peu tôt pour se rendre compte. Mais soit tu auras des entreprises qui vont faire, en tout cas en France où je le vois gros, donner des aides aux alternances. Tu auras des seniors.

  • Speaker #2

    Oui, mais ça va arriver.

  • Speaker #0

    Et quoi pas, après tout, tu dis, ok, mais il faut des archives boss, enfin, c'est pas possible, on encourageait. Ou tu auras des pénalités. Pas de seniors, il y en a peut-être déjà, mais pénalités. Parce que je pense qu'elle n'aura pas le choix, comme elle a fait pour le handicap. Je ne suis pas en train de dire que les seniors sont handicap, Je dis que derrière, pour inciter à, elle peut donner ça. Oui, elle met une boîte, c'est une équation.

  • Speaker #2

    Je trouve que le coercitif, l'incitatif, c'est bien. Le coercitif, tu as des boîtes qui trouveront toujours des pêtes, des saguatines. Comme on le fait pour le handicap, malheureusement, il y a des gens qui préfèrent payer que de remporter parce qu'ils ne savent pas aussi parfois comment on fait.

  • Speaker #0

    Il y a besoin d'argent aussi. Donc, à la finale, je me dis, si elles reviennent après, c'est une question de calage. J'imagine bien que dans 5 à 10 ans, ça va bouger. Mais il faudra un épisode dédié aux retraites.

  • Speaker #2

    on verra ça prochainement bon bah un épisode bon appétit un épisode riche on viendra peut-être mettre des compléments d'informations sur certains points et voilà ça fait du bien de te revoir c'est vrai parce que moi je ne sais pas est-elle réelle ou pas je ne sais pas est-ce que ce sont Nia ton avatar ouais je suis toujours là

  • Speaker #0

    Et on vous invite aussi à suivre notre actu parce qu'il y a des choses qui vont changer dans les semaines à venir. On ne vous en dit pas trop parce que ça serait beaucoup trop facile. Mais sachez qu'on a eu l'occasion de le teaser. On a déjà mis le paquet sur les goodies. Et on va vous inviter à suivre évidemment notre page LinkedIn, mais pas que, pour voir les évolutions. On l'a dit en début d'année, se structurer. Et on n'en dit pas plus, mais il y a des jolies choses qui vont se passer dans les semaines à venir. Et je crois qu'on peut dire que cet épisode est clos. Et on vous dit à très bientôt. pour un nouvel épisode de Ça vient des RH. Ciao,

  • Speaker #2

    ciao !

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Description

Bienvenue dans notre épisode (qui est la suite de la première partie de notre épisode)


Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


Tu as aimé cet épisode ? 

  

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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors non, vous ne rêvez pas, c'est bien la suite. Toujours pas notre prévu, mais hé, on improvise. C'est ça le talent. Alors, c'est reparti, on reprend exactement là où on sait... arrêter. On parlait notamment dans le précédent épisode du taux de chômage, du rôle de France Travail, et on terminait, en tout cas de mémoire, sur les contrats en alternance. Allez, je vous laisse pour la suite de l'épisode. C'est bien sûr. Alors, la prolongation de la monétisation des jours de reteteux. C'est un sujet technique. Alors, il existait la possibilité de monétiser des jours de réduction du temps de travail. Notamment, moi, ce que je connaissais, c'était par l'intermédiaire des CET, des comptes épargneux temps. Mais manifestement, si j'ai bien compris, mais j'ai la parole à Claire et Pierre sur ce sujet, il est possible de monétiser les jours de réduction du temps de travail. La question, c'est qui rachète ? Est-ce que c'est limité dans le temps ? Vous avez tous cette question. Quand est-ce que c'est opérant ? Moi, je vais vous laisser répondre. le fameux décret que Claire attend principalement c'est un sujet très structurant voilà que dire de plus c'est tendu en tout cas jusqu'à c'est tendu en termes d'emploi non Pierre on a changé de sujet non en fait j'avais pas connaissance de ce sujet des sujets de ce chou non non

  • Speaker #1

    Les sujets, bien évidemment, je les connaissais, mais en tout cas, je ne savais pas que ça a été prolongé, et notamment sur la partie RTT, parce que je n'avais pas l'impression que c'était un gros sujet.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais l'impression que c'était sur les CP, donc tu vois comme quoi...

  • Speaker #0

    On est hyper prêts, je veux dire.

  • Speaker #1

    On est vraiment... Non, mais entre la perception qu'on a, nous, du quotidien, versus... C'est un peu un exemple de... Oui, OK, d'accord, c'est prolongé, mais...

  • Speaker #0

    Mais moi, je pensais que c'était par accord collectif. là concrètement c'est des questions que j'ai pour tous les deux continue je vois ça c'est une spécifique légale qui s'enquête par accord collectif Claire peut-être des réponses non on va vous les mettre en commentaire écoutez ça se sent peut-être un peu de pire on vous a dit disclaimer n'hésitez pas parce qu'on n'est pas Carré, carré surtout. Les sujets qu'on maîtrise comme ça. D'autres, on est plus comme ça. Ça fait partie des sujets dans lesquels on n'est pas hyper à l'aise. Non, en fait, ce que j'avais en tête, c'est que quand le dispositif de RTT a été mis en place, ça gueulait puisqu'il y avait la question de savoir, pendant toute une période de temps, si, à l'instar de ce qui existait pour les congés payés, congés pas pris, congés perdus, les RTT ont eu un traitement différent. Les entreprises ont mis en place des comptes épargne-temps pour... stocker les jours en se disant soit ça sera monétisé et en partant plus tôt à la retraite, comme une sorte de percol, mais partant plus tôt, ou on va pouvoir les mettre sur ce stock-là et ça permettra de partir peut-être six mois, un an, dans des congés sabbatiques, dans des projets. Les CET,

  • Speaker #2

    ça emmerde un peu les entreprises pour certaines aussi. Donc là, ça permet d'avoir...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que là, je n'ai pas creusé, je vais être tout à fait franc. Je me dis, est-ce que c'est toujours encadré dans le cadre du CET ? et donc c'est l'entreprise, et donc un accord collectif c'est quand même un peu, ou est-ce que c'est un autre truc que j'ai pas suivi sûrement, et qui fait que l'entreprise désormais, si les congés RTT ne sont pas pris, on doit les racheter ?

  • Speaker #2

    Pas forcément, mais je pense que c'est un dispositif qui peut exister, comme par exemple…

  • Speaker #0

    C'est facultatif.

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il y a certaines personnes dans certaines entreprises qui peuvent être privilégiées. Et moi ça m'est déjà arrivé pour des directeurs. de racheter des CP qui n'avaient pas été pris.

  • Speaker #0

    Oui, ça, je sais. Ça peut se faire aussi dans les transats. Mais là, en fait, c'est vrai que...

  • Speaker #2

    C'est pareil. On les a achetés.

  • Speaker #0

    C'est tout pareil.

  • Speaker #2

    On mettra tout en commentaire pour vous dire à quoi est ce sujet. Au bar d'info.

  • Speaker #0

    Autre sujet extrêmement intéressant.

  • Speaker #2

    La TVA sur les micro-entreprises.

  • Speaker #0

    Là, on commence à entrer dans la niche, je vous le dis. Et donc ça, la question est pour Pierre. Pas chier du tout. Exonération de cotisations sociales sur les frais de transport des salariés.

  • Speaker #2

    Ah non, ça, t'as pas voulu en parler.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai, j'en ai pas parlé. Tu reviendras après. Retour au taux de 75%. Et Pierre s'est ému en disant, ah, 75%, j'ai vu l'ensemble des projets de loi, j'avais 65, 85, 75%. Je vais vous expliquer pourquoi c'est finalement 75%. Pierre ?

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément ça. J'ai été étonné que, en fait, l'exonération a toujours été présente à 75%. Enfin, en tout cas, la loi actuelle nous dit que si on rembourse à hauteur de 50%, alors... on n'a pas de cotisation. et par contre l'employeur peut bien évidemment augmenter le taux de je vais y arriver, de remboursement de prise en charge, néanmoins il y a cette exonération qui peut arriver encore jusqu'à un taux de support public,

  • Speaker #0

    uniquement bien évidemment non mais c'est pour non c'est pour préciser je veux dire c'est pas pour quelqu'un qui prend sa voiture ça ne fonctionne pas,

  • Speaker #1

    exactement mais du coup le fait que ce soit remis, enfin en tout cas euh... J'ai pas en tout cas compris cette subtilité-là.

  • Speaker #0

    Je crois que vous direz plus clair à travers ce chat. Peut-être que Claire va pouvoir nous éclairer. On va regarder. On va lire en même temps, il n'y a pas de raison. Vous aurez un petit minute de silence tout en comprenant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Oui, en effet, c'est qu'en fait, c'était avec la nouvelle loi de finances qui aurait dû être adoptée fin d'année, il y avait cette option de vouloir en tout cas le mettre à 50% et la nouvelle loi a remis à 75%.

  • Speaker #2

    Exactement. Voilà. Wow

  • Speaker #0

    Wow Tout à fait, ça semble être une évidence Passons aux questions suivantes La franchise de TVA dit en anglais V.I.T Wow International A London City Oui,

  • Speaker #2

    on peut t'en parler

  • Speaker #0

    On le fait un peu dans les accents Oui, c'est ça

  • Speaker #2

    Pierre et moi-même sommes propriétaires d'une micro-entreprise, à titre personnel.

  • Speaker #0

    T'as en vrai énormément envie de... Enfin pas...

  • Speaker #2

    Non, parce que...

  • Speaker #1

    Mais propriétaire de quoi ? T'es en train de me raconter quoi, là ? Je me suis dit, mince, on est un patrimoine commun, je n'étais pas au courant.

  • Speaker #2

    Vous ne savez pas,

  • Speaker #0

    Pierre ? Non, mais... On est un viagé.

  • Speaker #2

    Oh non, c'est horrible. Bref, en gros, c'est poser la question de savoir si les taux de TVA... allaient être les mêmes de 25 000 pour le seuil de base et 27 500 pour le seul majoré qui ont été en fait revus et fixés à ces montants-là sauf que les nouveaux plafonds communs pour toutes les entreprises donc les micro-entreprises, c'est celles qui font maximum les autres entreprises quoi,

  • Speaker #0

    c'est ça ?

  • Speaker #2

    à peu près dans la substance je crois qu'on dit micro-entreprise je crois qu'on dit micro-entreprise En gros, une micro-entreprise dans un CA maximum de 77 500 euros, me semble-t-il, par an.

  • Speaker #0

    Ça en jette, la prestation de service.

  • Speaker #2

    Pour les prestations de service, en gros, les prestations de service, elles avaient une latitude un peu plus importante pour payer la TVA. Pour les activités commerciales, ça a toujours été assez bas. Ici, en fait, on proposait, la loi proposait de tout mettre à niveau. Au niveau de 25 000 euros en seuil de déclenchement, et du coup, toutes les entreprises, tous les micro-entrepreneurs allaient devoir payer beaucoup plus, beaucoup plus vite. Et cette loi, elle a fait bondir un peu tous les micro-entrepreneurs, ou les auto-entrepreneurs, comme l'a dit Julien, parce qu'en fait, le but de la micro-entreprise, c'est d'avoir quand même cette flexibilité, notamment en termes de taxation, et de pouvoir justement... ne pas devoir être trop impacté, notamment par la TVA, mais aussi par d'autres types de cotisations. Et les petits se sont dit, mais attendez, pourquoi on nous taxe encore une fois, nous ?

  • Speaker #0

    Je sens qu'il y avait déjà eu la cotisation de mémoire URSAF qui avait augmenté, je crois. Oui, c'est vrai. Il y avait déjà eu un premier impact.

  • Speaker #1

    Trois ou quatre points.

  • Speaker #2

    En fait, on ne parle pas de grande fortune, puisque de toute façon, la micro-entreprise est en fait... un maximum de CA qu'elle peut faire. Donc on ne parle pas de gens qui font des millions de chiffres d'affaires tous les ans, parce qu'après ils sont obligés de basculer sur un autre type d'entreprise. Et du coup, il y a eu un lever de bouclier si fort qu'ils se sont dit « Attendez, on va revenir là-dessus, parce qu'effectivement ça n'était peut-être pas très smart. » Parce que les gens se sont dit « Attendez, ça va être le cas, mais on ne taxe pas les grosses fortunes et les méga-entrepreneurs et ceux qui font des milliards de dividendes. Par contre, on vient nous taxer une nouvelle fois nous. »

  • Speaker #0

    Vous admirez le sens de la nuance au sein de cette épée. Puisque nous, on est soit micro-entrepreneurs, soit on fait des milliards de dividendes. Je ne sais pas où le dire, c'est pas chouette. Donc c'est une niche, c'est deux personnes. C'est un peu coup de gueule.

  • Speaker #2

    C'est exagéré un petit peu.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Mais au-delà de la taxation, il y a aussi le côté administratif de la gestion aussi, de comment on va la collecter, comment on va la reverser. Et c'est vrai que quand on est micro-entrepreneur... entrepreneurs individuels, je ne sais pas comment on peut dire d'ailleurs, les deux,

  • Speaker #0

    on a dit.

  • Speaker #1

    On a pas envie en tout cas d'avoir cette charge-là et finalement le modèle de la micro-entreprise était quand même en tout cas de se délaisser justement de simplifier la gestion administrative, donc forcément d'ailleurs si on doit collecter, on connaît tous la complexité aussi de ce truc,

  • Speaker #0

    donc pas forcément la même chose.

  • Speaker #2

    Donc ça devait entrer en vigueur le 1er mars et finalement c'est repoussé.

  • Speaker #0

    Non. Tu dis que ce n'est pas annulé.

  • Speaker #2

    C'est en consultation.

  • Speaker #0

    jusqu'en juin ah oui donc ils peuvent se dire on gagne un peu de temps et puis là avec la situation actuelle il y a besoin d'argent donc il faut le truc c'est qu'en fait la TVA les gens vont dire cette phrase me gonfle, mais tu la collectes tu la reverses moi aussi je préférais ne pas en payer après tout le monde c'est dans le monde entier c'est pas ça que je veux dire c'est vrai que finalement c'est rebasculer sur ton client final bon à ton client final 20% quand tu fais du B2C c'est un coup 1000 euros tu payes 1200 100 Ça va vite, hein ? C'est pas la même chose. En fait, c'est aussi ça que disaient les micros, en disant, là, moi, augmenter tous les chiffres de 20%, parce que c'est ça que ça veut dire. Tu augmentes tous tes tarifs de 20%, c'est un peu un problème. Et dans le même temps, notamment en BTP, il y avait aussi, j'entendais le raisonnement inverse, qui disait, ouais, mais alors, nous, on est des petites boîtes, on se déclare, on est quatre petits pimpins, nous, on paye la TVA, et toi, le plombier qui fait un peu de patte black, mais tu payes pas de TVA. C'est le problème de tous ces régimes à chaque fois. C'est pour ça que je rigolais tout à l'heure. Je voyais seuil de base et seuil majoré. Je me disais, mais ce n'est pas possible. On ne peut pas faire un truc. C'est quand même délirant. À chaque fois, 25 000 pour seuil de base, 27 500 pour seuil majoré. Donc, c'est toujours le problème. Ça part. Ça, c'était sous Sarkozy qui avait lancé ça, notamment de mémoire, qui était le régime des micros. Ça a cartonné. Il y a eu un nombre d'entrepreneurs. Ça a décollé.

  • Speaker #1

    Je pense que ça révèle aussi ce côté, cette grogne sur la TVR. Je pense que ça révèle aussi le fait que le... peut-être que c'est aussi tout un système qu'il faut revoir, de simplifier aussi parce que peut-être que le côté micro-entreprise est assez intéressant en termes de gestion. Mais peut-être que c'est aussi un truc qui s'étouffe actuellement et qui, on le voit d'ailleurs si on parle de la TVA, tout le monde commence à monter au créneau, c'est que Il y a peut-être un peu trop de monde dans ce système et qu'il faut peut-être le revoir pour simplifier et revoir peut-être des catégories pour accompagner peut-être aussi un peu plus dans le temps et accompagner ceux qui font un Ausha de 77 000 euros si on reste là-dessus. Mais essayer de les accompagner pour peut-être aussi,

  • Speaker #2

    je ne sais pas, changer aussi. La possibilité d'aller se connecter sur l'Ursa Photo Entreprise pour déclarer en deux clics ce que tu as gagné et être impacté tout de suite et ne pas devoir attendre un an pour tout déclarer. Moi, je trouve qu'il y a une flexibilité qui, pour une fois en France, déjà dans une usine à gaz, à devoir payer très cher des cotisations et en plus devoir déclarer à 12 000 organismes pour exercer.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça a, je ne sais plus combien, je crois que c'était un million d'autres entreprises. Donc, je crois que la moyenne, c'était 6 000 euros de chiffre d'affaires par an. Mais enfin, 6 000 par un million, c'est quand même beaucoup. Donc, en fait, ça a vraiment eu un public. ça a vraiment bien bien fonctionné ça permet à certains d'avoir une transition un peu douce, d'avoir effectivement des compléments de revenus en étant déclarés, parce que c'est ça qu'il faut aussi prendre en tête il y a beaucoup qui ont créé des auto-entreprises pour des prestations de services pour du vintage même pour l'appartement bon bref, ça a quand même facilité la vie mais on voit qu'encore une fois, moi je pense qu'il va falloir s'y habituer il y a besoin d'argent, donc il va falloir trouver des taxes et qu'à un moment donné, comme déjà les entreprises sont déjà énormément taxées tu vas aller où donc si tu ne fais pas d'économie, c'est mécanique si tu ne fais pas d'économie ailleurs, tu n'as pas le choix qu'à aller trouver de l'argent et dire il faut taxer des impôts là ils se disent, ici il y a un peu de gras bon ben on va y aller et la TVA, vous vous rendez compte, c'est énorme pas passer de TVA à la TVA, je voudrais savoir combien ça devrait rapporter dans leur prévision budgétaire le chiffre doit être énormissime pour moi, ils ont dit mais du coup c'est un peu dommage parce que effectivement c'est un bon système et je te rejoins il y a tellement de systèmes lourds C'est moins qu'à taque, tu as l'impression qu'à un moment donné, dès que ça fonctionne bien, dès que c'est fluide, il faut lui remettre de l'administratif.

  • Speaker #1

    Après, ça reste aussi dommage. Sur un million versus le chiffre d'affaires moyen et de 6 000, ça reste aussi quand même quelque chose de très précaire. Et qu'à un moment donné, on ne peut pas non plus taxer quelque chose où la précarisation est déjà présente.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est un temps plein.

  • Speaker #1

    C'est un temps qui arrive à y vivre, mais bon,

  • Speaker #2

    la moyenne de 6 000... Oui, et puis c'est souvent une activité à côté.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Et que tu vas faire un marché de Noël, c'est vite de prendre... prendre au black et ça te soutient dans le système.

  • Speaker #1

    Non mais clairement,

  • Speaker #0

    puisqu'à part ça leur permet d'avoir un truc tranquille, de commencer comme ça, de se dire j'essaie de me développer pendant deux ans et après... C'est pour ça que je trouve que tout le monde dit, pour moi on y gagne. Il vaut mieux avoir quelqu'un qui commence en disant je facture puis une fois que j'ai la confiance après deux, trois ans, je change de statut, je structure, je développe, alors que spontanément, il va peut-être pas commencer à créer une société anonyme, simplifiée, avec un expert comptable. C'est ça. Du coup, ça va dissuader certains de dire « Moi, je ne créerai pas une société. » Alors, tu en as certains qui vont se dire « Mais Julien, si tu nous dis que la majorité ne fait 6 000 euros, ils ne seront pas concernés. » C'est ça qu'ils vont se dire. « Si tu as moyen d'être 6 000,

  • Speaker #2

    que là, tu es bien. » Il y a de plus en plus de gens qui se lancent aussi à leur compte, notamment des seniors qui ont du mal à retourner dans l'emploi. C'est un autre sujet, mais qui se lancent potentiellement dans du freelancing. Et ces gens-là, ils ne font pas que 6 000 euros potentiellement de chiffre d'affaires par an. Ça devient une vraie activité sans forcément monter une structure plus lourde, une SARL.

  • Speaker #0

    Ils sont bien capable de dire, alors, vous avez adoré votre entreprise, on va vous créer une autre structure entre la micro et la SAS. C'est possible. Et ils vont te créer la micro SAS. C'est possible. Et là, ça va être génial.

  • Speaker #2

    Et on va passer à 120 000 euros de chiffre.

  • Speaker #0

    Et on te fera un épisode sur ça. Avec l'alternance tech de l'OPCO, c'est super.

  • Speaker #2

    Top, top, top.

  • Speaker #0

    Last but not least, parce que je suis ici.

  • Speaker #2

    Je crois que c'était ça le dernier sujet qui nous permet de parler rapidement aussi du régime de retraite.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Parce que moi, j'ai mis des numéros, j'essaie de ne pas les suivre. C'est un concept, donc je perds tout le monde.

  • Speaker #2

    Effectivement, je regarde l'heure tourne, mais effectivement, il y a le sujet d'ajouter une journée de solidarité qui est en cours de discussion. Donc ça, c'est pareil, c'est pas acté. Le but de l'ajout de cette journée de solidarité, c'est de financer les retraites. La question que je pourrais avoir, c'est pourquoi taxer toujours les actifs pour financer les retraites des non-actifs ? Ça pose vraiment cette question-là, sachant qu'on ne va pas se mentir, la journée de solidarité, c'est un truc qui est toujours camouflé un peu dans les RTT qu'on appelle employeurs, pour ceux qui en ont et pour ceux qui le peuvent. Et en fait, on se dit, c'est vraiment, on jette un caillou dans l'océan du souci qui va arriver. il n'y a pas assez d'actifs pour financer les retraites d'une population vieillissante en France. Et pour moi, ajouter un jour de solidarité, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    C'est un peu la simplicité. Et puis après, ça rapporte aussi, on ne va pas se mentir. On est à quelques milliards la journée. À un moment donné, comment dire ? Je me répète, je vais au-delà de la ministre en disant « Ah, j'ai 4-5 milliards. » C'est ça, l'année de solidarité. On peut dire une année blanche.

  • Speaker #0

    ça ne rigole pas peut-être que ce sera le cas alors aujourd'hui l'année 2035 je vous le dis c'est ça pas un copec c'est ça oui non mais je partais je suis atterré de me dire qu'il y a une peu de créativité de la part de nos hommes politiques ou par commodité déjà la première journée de solidarité quand on ne prend pas de recul c'est atterrant d'autant qu'on sait que ça ne va pas forcément à la base ça doit financer la dépendance on sait suite au rapport de la cour des comptes que ça n'est pas le cas il y a une partie qui va à la dépendance mais toute une autre partie qui n'y va pas donc tu te dis là refixer une journée pour financer le dispositif de retraite me laisse perplexe. En toi, parce que je ne crois pas que ça le financera. Et quand bien même, comme tu l'as dit, c'est un pansement sur une jambe de bois. On a un problème immense avec le dispositif de finance des retraites qui n'est toujours pas solutionné et pour lesquels on sait bien que dans les trois dispositifs qui existent, soit l'augmentation de cotisation, et comme on en revient tout à l'heure, on est déjà au taquet de l'Union Européenne, on ne peut pas, soit allongement de la durée de la retraite, soit diminution des pensions. Et tu n'en as pas d'autres. Donc à un moment donné, et je regardais, je suis tombé hier sur un, je crois que c'était Stéphane Vogetta qui posait une question à Pierre Moscovici sur les retraites, et en fait j'hallucinais parce qu'il disait, tout ça c'est très légal, mais si j'ai bien compris, chaque année tu as une augmentation par exemple. au ministère de la justice, moi j'entendais 1%, 2%, 3%, je savais qu'il y avait quand même des budgets en croissance. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en fait c'est en croissance parce que ça finance les retraites. Et que dedans, ça n'est pas le budget de financement pour le ministère. Ça comprend les retraités. De ce ministère. Donc en fait, ils te disent, quand on vous dit qu'il y a 2% d'augmentation, par exemple de l'éducation nationale pour les enfants, en gros, il ne faut pas se dire, ce que moi je me disais, ça va financer des professeurs, etc. Non, non. Là-dedans, tu as 0,5 point qui va financer les retraités. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai lu le même article au niveau de l'armée où il expliquait que la armée était énorme. Enfin, en tout cas, il y avait eu une augmentation, mais que dedans, il y avait quand même ce côté-là.

  • Speaker #0

    Parce qu'il part à 45 ans de tendance. Donc, OK, OK, OK, moi, je veux bien. Mais du coup, tu te retrouves à avoir trop d'inactifs. Quand tu cumules les étudiants inactifs, les chômages, les minima sociaux versus les actifs, le système, il est complètement déficitaire. Et en fait, ils ont cette idée-là. qui est saugrenue, mais je pense que sur un malentendu, ça peut passer. Ce qui est problématique, bon, après, il faut que ça passe en termes d'arbitrage. Après, il faut qu'ils trouvent un consensus. Ils sont bien capables de trouver un consensus sur ça. Mais c'est vrai que dans les plans d'économie, il commence à parler de capitalisation parce que, voilà, on sait qu'on a...

  • Speaker #2

    Le problème de la capitalisation, c'est que ça va accentuer les inégalités entre les retraités pauvres et les retraités qui ont les moyens.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'ils ont fait,

  • Speaker #2

    je crois, en Allemagne.

  • Speaker #0

    Ils ont une dose. Les Etats-Unis, ce n'est que ça. C'est des fameux fonds de pension. Le truc, c'est que nous, on voit que le système n'est plus à l'équilibre. Donc, il joue sur la sécurité sociale. On sait que derrière, le système de retraite de privé est plutôt à l'équilibre. On a d'ailleurs eu, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a deux ans, il y a deux ou trois ans, avec le CNB, un problème avec les avocats qui pestaient parce qu'ils avaient un système qui est bénéficiaire. Et on avait des gens qui voulaient taper dedans. Ils ont dit, mais attendez, vous plaisantez, on est bénéficiaire, on le pilote bien, on le moniteur bien, c'est pas possible. L'ASNCF, ça coûte une fortune en termes de... Donc à un moment T, tu te dis, il n'y a pas 50... Donc soit tout le monde tente encore une fois les points de cotisation, mais de mon point de vue, toutes les études tentent à prouver que ça n'est pas possible. Donc soit derrière, on accepte que les pensions de retraite, ce qui en prend la trajectoire, vont baisser. Tout simplement, baisseront et que ça va être un peu compliqué. Après, on pourrait se dire, si on était positif, ça prend pas... La tournure, c'était les historiques, c'est on va faire 4 ou 5 points de croissance. qui ont financé. Elle a financé. On fait 1% péniblement. Mais on a tous...

  • Speaker #2

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Pour moi, l'alternative, c'est d'avoir son appartement ou sa maison. Après, on a aussi un vrai problème. Le système n'a jamais été mis en place pour vivre 30 ans en retraite. Jamais. C'est un système qui ne vit plus. C'était Bovridge qui date de 39-45. Ils sont vraiment dans les années 50. Quand le système se met en place, A l'instar du dispositif de sécurité sociale, le taux d'espérance de vie de quelqu'un qui est en prête n'est même pas 10 ans. Donc quand tu pars, évidemment, c'était, je ne sais plus, parce que tu n'avais pas toujours un système qui était très mentionné, mais en gros la moyenne c'était 65-67 ans, tu décédais en tendance. Maintenant, on a une espérance de vie qui est à 80-82-83 ans. Tu te doutes bien que quand tu pars à 60 ans, pas toujours, mais 60-80-85, 25 ans, plus quand tu rajoutes étudiant, tu es plus inactif qu'actif. Le système, il pédale. Donc...

  • Speaker #2

    Le problème c'est que c'est assez paradoxal parce qu'on sait qu'à partir de 50 ans c'est beaucoup plus difficile de retrouver un job et donc quand tu dois partir à 64 ans peut-être demain à 67 quand t'as 55 ans tu pédales déjà dans la salle, tu vas pouvoir trouver un job, il te reste 10 ans à tafé.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que l'équation elle est très compliquée, qu'ils ont des dispositifs on en a vu notamment dans certaines associations l'accord senior donc c'est pour ça aussi, ça revient au point précédent qui était des dispositifs palliatifs à l'instar du loto la micro-travail, l'auto-entreprise, pour essayer de créer son activité.

  • Speaker #2

    Mais ça, ça marche pour les professions qui ne sont pas hautement pénibles, où les gens sont poseurs de cuisine. Typiquement, si tu as les genoux pétés à 60 ans, tu es obligé de te mettre en maladie pro, et en fait, ça ne fait que reculer l'âge de l'âme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça aussi que tu as les minima sociaux, notamment le RSA. Ils étudient, je pense que ce n'est pas pour rien, des espèces de revenus universels. ce qui augure quand même de quelque chose d'assez spécial mais le problème c'est qu'il n'y a plus on conjugue une productivité qui baisse, en tout cas qui stagne on va dire comme ça, taux de croissance qui est compliqué et en même temps on n'a pas fait aussi, il faut dire ce qu'il y a, des économies enfin en tout cas on n'a pas réfléchi à la manière dont le pays devrait être structuré par rapport aux générations actuelles donc on se retrouve avec des coûts de structure qui pèsent un bras, il faut être franc ça ne veut pas dire qu'elles sont mal ou pas mal mais elles pèsent très cher ... En face, t'as pas ta croissance qui fait ça. Tant que t'as l'inflation, c'est une croissance. Si tu payes ta baguette de pain de 10% de plus, mais que ton salaire augmente de 10-15%, c'est passé dans les années 80. C'est pas très très grave. Et qu'en plus, t'as les recrutés qui, évidemment, vivent beaucoup plus longtemps. Donc on va arriver à ça, mais en termes de créativité, là, pour moi, ils vont devoir remettre sur la table, et je crois que c'est Fou qui a claqué la porte, parce qu'on commence à lui dire, on lui a fait en gros une équation, et bah t'as boutonné tout en 50 directions. À part travailler plus, je crois que... Et là, on parle d'économie de guerre. Je crois que c'est le Danemark qui a prévu d'aller jusqu'à 70 ans. L'Allemagne, déjà 67 ans. Demain, je pense qu'en Europe, on s'arrête 70-71 ans.

  • Speaker #2

    Là, il commence à parler de 67.

  • Speaker #0

    Oui, mais on ne peut pas rêver. Pour rejoindre ce que tu disais, quand on est sur le carreau à 55, ça va être compliqué. Mais de mon point de vue, si tu es une économie, tu auras besoin de bras. En même temps, on sait qu'en termes de démographie, tu as un autre problème. Il n'y a pas assez... En tout cas, il n'y a pas assez de bras. Donc on pourrait dire que tu as l'IA, ça c'est encore un peu tôt pour se rendre compte. Mais soit tu auras des entreprises qui vont faire, en tout cas en France où je le vois gros, donner des aides aux alternances. Tu auras des seniors.

  • Speaker #2

    Oui, mais ça va arriver.

  • Speaker #0

    Et quoi pas, après tout, tu dis, ok, mais il faut des archives boss, enfin, c'est pas possible, on encourageait. Ou tu auras des pénalités. Pas de seniors, il y en a peut-être déjà, mais pénalités. Parce que je pense qu'elle n'aura pas le choix, comme elle a fait pour le handicap. Je ne suis pas en train de dire que les seniors sont handicap, Je dis que derrière, pour inciter à, elle peut donner ça. Oui, elle met une boîte, c'est une équation.

  • Speaker #2

    Je trouve que le coercitif, l'incitatif, c'est bien. Le coercitif, tu as des boîtes qui trouveront toujours des pêtes, des saguatines. Comme on le fait pour le handicap, malheureusement, il y a des gens qui préfèrent payer que de remporter parce qu'ils ne savent pas aussi parfois comment on fait.

  • Speaker #0

    Il y a besoin d'argent aussi. Donc, à la finale, je me dis, si elles reviennent après, c'est une question de calage. J'imagine bien que dans 5 à 10 ans, ça va bouger. Mais il faudra un épisode dédié aux retraites.

  • Speaker #2

    on verra ça prochainement bon bah un épisode bon appétit un épisode riche on viendra peut-être mettre des compléments d'informations sur certains points et voilà ça fait du bien de te revoir c'est vrai parce que moi je ne sais pas est-elle réelle ou pas je ne sais pas est-ce que ce sont Nia ton avatar ouais je suis toujours là

  • Speaker #0

    Et on vous invite aussi à suivre notre actu parce qu'il y a des choses qui vont changer dans les semaines à venir. On ne vous en dit pas trop parce que ça serait beaucoup trop facile. Mais sachez qu'on a eu l'occasion de le teaser. On a déjà mis le paquet sur les goodies. Et on va vous inviter à suivre évidemment notre page LinkedIn, mais pas que, pour voir les évolutions. On l'a dit en début d'année, se structurer. Et on n'en dit pas plus, mais il y a des jolies choses qui vont se passer dans les semaines à venir. Et je crois qu'on peut dire que cet épisode est clos. Et on vous dit à très bientôt. pour un nouvel épisode de Ça vient des RH. Ciao,

  • Speaker #2

    ciao !

Description

Bienvenue dans notre épisode (qui est la suite de la première partie de notre épisode)


Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : les actualités budgétaires 2025.


Aujourd'hui, on se retrouve tous les 3 pour échanger autour des actualités budgétaires 2025.


Nous avons axé notre échange autour de grands sujets :

  1. Les évolutions des budgets 2025

  2. Les difficultés administratives et financières

  3. Les contrats d'apprentissage

  4. Le rôle de l'OPCO

  5. Le dispositif APLD

  6. L'impact sur le chômage


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Cet épisode est enregistré dans les studios de Les Années Folles | 🇫🇷 LAF - Influence B2B


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors non, vous ne rêvez pas, c'est bien la suite. Toujours pas notre prévu, mais hé, on improvise. C'est ça le talent. Alors, c'est reparti, on reprend exactement là où on sait... arrêter. On parlait notamment dans le précédent épisode du taux de chômage, du rôle de France Travail, et on terminait, en tout cas de mémoire, sur les contrats en alternance. Allez, je vous laisse pour la suite de l'épisode. C'est bien sûr. Alors, la prolongation de la monétisation des jours de reteteux. C'est un sujet technique. Alors, il existait la possibilité de monétiser des jours de réduction du temps de travail. Notamment, moi, ce que je connaissais, c'était par l'intermédiaire des CET, des comptes épargneux temps. Mais manifestement, si j'ai bien compris, mais j'ai la parole à Claire et Pierre sur ce sujet, il est possible de monétiser les jours de réduction du temps de travail. La question, c'est qui rachète ? Est-ce que c'est limité dans le temps ? Vous avez tous cette question. Quand est-ce que c'est opérant ? Moi, je vais vous laisser répondre. le fameux décret que Claire attend principalement c'est un sujet très structurant voilà que dire de plus c'est tendu en tout cas jusqu'à c'est tendu en termes d'emploi non Pierre on a changé de sujet non en fait j'avais pas connaissance de ce sujet des sujets de ce chou non non

  • Speaker #1

    Les sujets, bien évidemment, je les connaissais, mais en tout cas, je ne savais pas que ça a été prolongé, et notamment sur la partie RTT, parce que je n'avais pas l'impression que c'était un gros sujet.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais l'impression que c'était sur les CP, donc tu vois comme quoi...

  • Speaker #0

    On est hyper prêts, je veux dire.

  • Speaker #1

    On est vraiment... Non, mais entre la perception qu'on a, nous, du quotidien, versus... C'est un peu un exemple de... Oui, OK, d'accord, c'est prolongé, mais...

  • Speaker #0

    Mais moi, je pensais que c'était par accord collectif. là concrètement c'est des questions que j'ai pour tous les deux continue je vois ça c'est une spécifique légale qui s'enquête par accord collectif Claire peut-être des réponses non on va vous les mettre en commentaire écoutez ça se sent peut-être un peu de pire on vous a dit disclaimer n'hésitez pas parce qu'on n'est pas Carré, carré surtout. Les sujets qu'on maîtrise comme ça. D'autres, on est plus comme ça. Ça fait partie des sujets dans lesquels on n'est pas hyper à l'aise. Non, en fait, ce que j'avais en tête, c'est que quand le dispositif de RTT a été mis en place, ça gueulait puisqu'il y avait la question de savoir, pendant toute une période de temps, si, à l'instar de ce qui existait pour les congés payés, congés pas pris, congés perdus, les RTT ont eu un traitement différent. Les entreprises ont mis en place des comptes épargne-temps pour... stocker les jours en se disant soit ça sera monétisé et en partant plus tôt à la retraite, comme une sorte de percol, mais partant plus tôt, ou on va pouvoir les mettre sur ce stock-là et ça permettra de partir peut-être six mois, un an, dans des congés sabbatiques, dans des projets. Les CET,

  • Speaker #2

    ça emmerde un peu les entreprises pour certaines aussi. Donc là, ça permet d'avoir...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que là, je n'ai pas creusé, je vais être tout à fait franc. Je me dis, est-ce que c'est toujours encadré dans le cadre du CET ? et donc c'est l'entreprise, et donc un accord collectif c'est quand même un peu, ou est-ce que c'est un autre truc que j'ai pas suivi sûrement, et qui fait que l'entreprise désormais, si les congés RTT ne sont pas pris, on doit les racheter ?

  • Speaker #2

    Pas forcément, mais je pense que c'est un dispositif qui peut exister, comme par exemple…

  • Speaker #0

    C'est facultatif.

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il y a certaines personnes dans certaines entreprises qui peuvent être privilégiées. Et moi ça m'est déjà arrivé pour des directeurs. de racheter des CP qui n'avaient pas été pris.

  • Speaker #0

    Oui, ça, je sais. Ça peut se faire aussi dans les transats. Mais là, en fait, c'est vrai que...

  • Speaker #2

    C'est pareil. On les a achetés.

  • Speaker #0

    C'est tout pareil.

  • Speaker #2

    On mettra tout en commentaire pour vous dire à quoi est ce sujet. Au bar d'info.

  • Speaker #0

    Autre sujet extrêmement intéressant.

  • Speaker #2

    La TVA sur les micro-entreprises.

  • Speaker #0

    Là, on commence à entrer dans la niche, je vous le dis. Et donc ça, la question est pour Pierre. Pas chier du tout. Exonération de cotisations sociales sur les frais de transport des salariés.

  • Speaker #2

    Ah non, ça, t'as pas voulu en parler.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est vrai, j'en ai pas parlé. Tu reviendras après. Retour au taux de 75%. Et Pierre s'est ému en disant, ah, 75%, j'ai vu l'ensemble des projets de loi, j'avais 65, 85, 75%. Je vais vous expliquer pourquoi c'est finalement 75%. Pierre ?

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément ça. J'ai été étonné que, en fait, l'exonération a toujours été présente à 75%. Enfin, en tout cas, la loi actuelle nous dit que si on rembourse à hauteur de 50%, alors... on n'a pas de cotisation. et par contre l'employeur peut bien évidemment augmenter le taux de je vais y arriver, de remboursement de prise en charge, néanmoins il y a cette exonération qui peut arriver encore jusqu'à un taux de support public,

  • Speaker #0

    uniquement bien évidemment non mais c'est pour non c'est pour préciser je veux dire c'est pas pour quelqu'un qui prend sa voiture ça ne fonctionne pas,

  • Speaker #1

    exactement mais du coup le fait que ce soit remis, enfin en tout cas euh... J'ai pas en tout cas compris cette subtilité-là.

  • Speaker #0

    Je crois que vous direz plus clair à travers ce chat. Peut-être que Claire va pouvoir nous éclairer. On va regarder. On va lire en même temps, il n'y a pas de raison. Vous aurez un petit minute de silence tout en comprenant.

  • Speaker #1

    Ah bon ? Oui, en effet, c'est qu'en fait, c'était avec la nouvelle loi de finances qui aurait dû être adoptée fin d'année, il y avait cette option de vouloir en tout cas le mettre à 50% et la nouvelle loi a remis à 75%.

  • Speaker #2

    Exactement. Voilà. Wow

  • Speaker #0

    Wow Tout à fait, ça semble être une évidence Passons aux questions suivantes La franchise de TVA dit en anglais V.I.T Wow International A London City Oui,

  • Speaker #2

    on peut t'en parler

  • Speaker #0

    On le fait un peu dans les accents Oui, c'est ça

  • Speaker #2

    Pierre et moi-même sommes propriétaires d'une micro-entreprise, à titre personnel.

  • Speaker #0

    T'as en vrai énormément envie de... Enfin pas...

  • Speaker #2

    Non, parce que...

  • Speaker #1

    Mais propriétaire de quoi ? T'es en train de me raconter quoi, là ? Je me suis dit, mince, on est un patrimoine commun, je n'étais pas au courant.

  • Speaker #2

    Vous ne savez pas,

  • Speaker #0

    Pierre ? Non, mais... On est un viagé.

  • Speaker #2

    Oh non, c'est horrible. Bref, en gros, c'est poser la question de savoir si les taux de TVA... allaient être les mêmes de 25 000 pour le seuil de base et 27 500 pour le seul majoré qui ont été en fait revus et fixés à ces montants-là sauf que les nouveaux plafonds communs pour toutes les entreprises donc les micro-entreprises, c'est celles qui font maximum les autres entreprises quoi,

  • Speaker #0

    c'est ça ?

  • Speaker #2

    à peu près dans la substance je crois qu'on dit micro-entreprise je crois qu'on dit micro-entreprise En gros, une micro-entreprise dans un CA maximum de 77 500 euros, me semble-t-il, par an.

  • Speaker #0

    Ça en jette, la prestation de service.

  • Speaker #2

    Pour les prestations de service, en gros, les prestations de service, elles avaient une latitude un peu plus importante pour payer la TVA. Pour les activités commerciales, ça a toujours été assez bas. Ici, en fait, on proposait, la loi proposait de tout mettre à niveau. Au niveau de 25 000 euros en seuil de déclenchement, et du coup, toutes les entreprises, tous les micro-entrepreneurs allaient devoir payer beaucoup plus, beaucoup plus vite. Et cette loi, elle a fait bondir un peu tous les micro-entrepreneurs, ou les auto-entrepreneurs, comme l'a dit Julien, parce qu'en fait, le but de la micro-entreprise, c'est d'avoir quand même cette flexibilité, notamment en termes de taxation, et de pouvoir justement... ne pas devoir être trop impacté, notamment par la TVA, mais aussi par d'autres types de cotisations. Et les petits se sont dit, mais attendez, pourquoi on nous taxe encore une fois, nous ?

  • Speaker #0

    Je sens qu'il y avait déjà eu la cotisation de mémoire URSAF qui avait augmenté, je crois. Oui, c'est vrai. Il y avait déjà eu un premier impact.

  • Speaker #1

    Trois ou quatre points.

  • Speaker #2

    En fait, on ne parle pas de grande fortune, puisque de toute façon, la micro-entreprise est en fait... un maximum de CA qu'elle peut faire. Donc on ne parle pas de gens qui font des millions de chiffres d'affaires tous les ans, parce qu'après ils sont obligés de basculer sur un autre type d'entreprise. Et du coup, il y a eu un lever de bouclier si fort qu'ils se sont dit « Attendez, on va revenir là-dessus, parce qu'effectivement ça n'était peut-être pas très smart. » Parce que les gens se sont dit « Attendez, ça va être le cas, mais on ne taxe pas les grosses fortunes et les méga-entrepreneurs et ceux qui font des milliards de dividendes. Par contre, on vient nous taxer une nouvelle fois nous. »

  • Speaker #0

    Vous admirez le sens de la nuance au sein de cette épée. Puisque nous, on est soit micro-entrepreneurs, soit on fait des milliards de dividendes. Je ne sais pas où le dire, c'est pas chouette. Donc c'est une niche, c'est deux personnes. C'est un peu coup de gueule.

  • Speaker #2

    C'est exagéré un petit peu.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    pas du tout. Mais au-delà de la taxation, il y a aussi le côté administratif de la gestion aussi, de comment on va la collecter, comment on va la reverser. Et c'est vrai que quand on est micro-entrepreneur... entrepreneurs individuels, je ne sais pas comment on peut dire d'ailleurs, les deux,

  • Speaker #0

    on a dit.

  • Speaker #1

    On a pas envie en tout cas d'avoir cette charge-là et finalement le modèle de la micro-entreprise était quand même en tout cas de se délaisser justement de simplifier la gestion administrative, donc forcément d'ailleurs si on doit collecter, on connaît tous la complexité aussi de ce truc,

  • Speaker #0

    donc pas forcément la même chose.

  • Speaker #2

    Donc ça devait entrer en vigueur le 1er mars et finalement c'est repoussé.

  • Speaker #0

    Non. Tu dis que ce n'est pas annulé.

  • Speaker #2

    C'est en consultation.

  • Speaker #0

    jusqu'en juin ah oui donc ils peuvent se dire on gagne un peu de temps et puis là avec la situation actuelle il y a besoin d'argent donc il faut le truc c'est qu'en fait la TVA les gens vont dire cette phrase me gonfle, mais tu la collectes tu la reverses moi aussi je préférais ne pas en payer après tout le monde c'est dans le monde entier c'est pas ça que je veux dire c'est vrai que finalement c'est rebasculer sur ton client final bon à ton client final 20% quand tu fais du B2C c'est un coup 1000 euros tu payes 1200 100 Ça va vite, hein ? C'est pas la même chose. En fait, c'est aussi ça que disaient les micros, en disant, là, moi, augmenter tous les chiffres de 20%, parce que c'est ça que ça veut dire. Tu augmentes tous tes tarifs de 20%, c'est un peu un problème. Et dans le même temps, notamment en BTP, il y avait aussi, j'entendais le raisonnement inverse, qui disait, ouais, mais alors, nous, on est des petites boîtes, on se déclare, on est quatre petits pimpins, nous, on paye la TVA, et toi, le plombier qui fait un peu de patte black, mais tu payes pas de TVA. C'est le problème de tous ces régimes à chaque fois. C'est pour ça que je rigolais tout à l'heure. Je voyais seuil de base et seuil majoré. Je me disais, mais ce n'est pas possible. On ne peut pas faire un truc. C'est quand même délirant. À chaque fois, 25 000 pour seuil de base, 27 500 pour seuil majoré. Donc, c'est toujours le problème. Ça part. Ça, c'était sous Sarkozy qui avait lancé ça, notamment de mémoire, qui était le régime des micros. Ça a cartonné. Il y a eu un nombre d'entrepreneurs. Ça a décollé.

  • Speaker #1

    Je pense que ça révèle aussi ce côté, cette grogne sur la TVR. Je pense que ça révèle aussi le fait que le... peut-être que c'est aussi tout un système qu'il faut revoir, de simplifier aussi parce que peut-être que le côté micro-entreprise est assez intéressant en termes de gestion. Mais peut-être que c'est aussi un truc qui s'étouffe actuellement et qui, on le voit d'ailleurs si on parle de la TVA, tout le monde commence à monter au créneau, c'est que Il y a peut-être un peu trop de monde dans ce système et qu'il faut peut-être le revoir pour simplifier et revoir peut-être des catégories pour accompagner peut-être aussi un peu plus dans le temps et accompagner ceux qui font un Ausha de 77 000 euros si on reste là-dessus. Mais essayer de les accompagner pour peut-être aussi,

  • Speaker #2

    je ne sais pas, changer aussi. La possibilité d'aller se connecter sur l'Ursa Photo Entreprise pour déclarer en deux clics ce que tu as gagné et être impacté tout de suite et ne pas devoir attendre un an pour tout déclarer. Moi, je trouve qu'il y a une flexibilité qui, pour une fois en France, déjà dans une usine à gaz, à devoir payer très cher des cotisations et en plus devoir déclarer à 12 000 organismes pour exercer.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça a, je ne sais plus combien, je crois que c'était un million d'autres entreprises. Donc, je crois que la moyenne, c'était 6 000 euros de chiffre d'affaires par an. Mais enfin, 6 000 par un million, c'est quand même beaucoup. Donc, en fait, ça a vraiment eu un public. ça a vraiment bien bien fonctionné ça permet à certains d'avoir une transition un peu douce, d'avoir effectivement des compléments de revenus en étant déclarés, parce que c'est ça qu'il faut aussi prendre en tête il y a beaucoup qui ont créé des auto-entreprises pour des prestations de services pour du vintage même pour l'appartement bon bref, ça a quand même facilité la vie mais on voit qu'encore une fois, moi je pense qu'il va falloir s'y habituer il y a besoin d'argent, donc il va falloir trouver des taxes et qu'à un moment donné, comme déjà les entreprises sont déjà énormément taxées tu vas aller où donc si tu ne fais pas d'économie, c'est mécanique si tu ne fais pas d'économie ailleurs, tu n'as pas le choix qu'à aller trouver de l'argent et dire il faut taxer des impôts là ils se disent, ici il y a un peu de gras bon ben on va y aller et la TVA, vous vous rendez compte, c'est énorme pas passer de TVA à la TVA, je voudrais savoir combien ça devrait rapporter dans leur prévision budgétaire le chiffre doit être énormissime pour moi, ils ont dit mais du coup c'est un peu dommage parce que effectivement c'est un bon système et je te rejoins il y a tellement de systèmes lourds C'est moins qu'à taque, tu as l'impression qu'à un moment donné, dès que ça fonctionne bien, dès que c'est fluide, il faut lui remettre de l'administratif.

  • Speaker #1

    Après, ça reste aussi dommage. Sur un million versus le chiffre d'affaires moyen et de 6 000, ça reste aussi quand même quelque chose de très précaire. Et qu'à un moment donné, on ne peut pas non plus taxer quelque chose où la précarisation est déjà présente.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est un temps plein.

  • Speaker #1

    C'est un temps qui arrive à y vivre, mais bon,

  • Speaker #2

    la moyenne de 6 000... Oui, et puis c'est souvent une activité à côté.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Et que tu vas faire un marché de Noël, c'est vite de prendre... prendre au black et ça te soutient dans le système.

  • Speaker #1

    Non mais clairement,

  • Speaker #0

    puisqu'à part ça leur permet d'avoir un truc tranquille, de commencer comme ça, de se dire j'essaie de me développer pendant deux ans et après... C'est pour ça que je trouve que tout le monde dit, pour moi on y gagne. Il vaut mieux avoir quelqu'un qui commence en disant je facture puis une fois que j'ai la confiance après deux, trois ans, je change de statut, je structure, je développe, alors que spontanément, il va peut-être pas commencer à créer une société anonyme, simplifiée, avec un expert comptable. C'est ça. Du coup, ça va dissuader certains de dire « Moi, je ne créerai pas une société. » Alors, tu en as certains qui vont se dire « Mais Julien, si tu nous dis que la majorité ne fait 6 000 euros, ils ne seront pas concernés. » C'est ça qu'ils vont se dire. « Si tu as moyen d'être 6 000,

  • Speaker #2

    que là, tu es bien. » Il y a de plus en plus de gens qui se lancent aussi à leur compte, notamment des seniors qui ont du mal à retourner dans l'emploi. C'est un autre sujet, mais qui se lancent potentiellement dans du freelancing. Et ces gens-là, ils ne font pas que 6 000 euros potentiellement de chiffre d'affaires par an. Ça devient une vraie activité sans forcément monter une structure plus lourde, une SARL.

  • Speaker #0

    Ils sont bien capable de dire, alors, vous avez adoré votre entreprise, on va vous créer une autre structure entre la micro et la SAS. C'est possible. Et ils vont te créer la micro SAS. C'est possible. Et là, ça va être génial.

  • Speaker #2

    Et on va passer à 120 000 euros de chiffre.

  • Speaker #0

    Et on te fera un épisode sur ça. Avec l'alternance tech de l'OPCO, c'est super.

  • Speaker #2

    Top, top, top.

  • Speaker #0

    Last but not least, parce que je suis ici.

  • Speaker #2

    Je crois que c'était ça le dernier sujet qui nous permet de parler rapidement aussi du régime de retraite.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Parce que moi, j'ai mis des numéros, j'essaie de ne pas les suivre. C'est un concept, donc je perds tout le monde.

  • Speaker #2

    Effectivement, je regarde l'heure tourne, mais effectivement, il y a le sujet d'ajouter une journée de solidarité qui est en cours de discussion. Donc ça, c'est pareil, c'est pas acté. Le but de l'ajout de cette journée de solidarité, c'est de financer les retraites. La question que je pourrais avoir, c'est pourquoi taxer toujours les actifs pour financer les retraites des non-actifs ? Ça pose vraiment cette question-là, sachant qu'on ne va pas se mentir, la journée de solidarité, c'est un truc qui est toujours camouflé un peu dans les RTT qu'on appelle employeurs, pour ceux qui en ont et pour ceux qui le peuvent. Et en fait, on se dit, c'est vraiment, on jette un caillou dans l'océan du souci qui va arriver. il n'y a pas assez d'actifs pour financer les retraites d'une population vieillissante en France. Et pour moi, ajouter un jour de solidarité, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais what the fuck ?

  • Speaker #1

    C'est un peu la simplicité. Et puis après, ça rapporte aussi, on ne va pas se mentir. On est à quelques milliards la journée. À un moment donné, comment dire ? Je me répète, je vais au-delà de la ministre en disant « Ah, j'ai 4-5 milliards. » C'est ça, l'année de solidarité. On peut dire une année blanche.

  • Speaker #0

    ça ne rigole pas peut-être que ce sera le cas alors aujourd'hui l'année 2035 je vous le dis c'est ça pas un copec c'est ça oui non mais je partais je suis atterré de me dire qu'il y a une peu de créativité de la part de nos hommes politiques ou par commodité déjà la première journée de solidarité quand on ne prend pas de recul c'est atterrant d'autant qu'on sait que ça ne va pas forcément à la base ça doit financer la dépendance on sait suite au rapport de la cour des comptes que ça n'est pas le cas il y a une partie qui va à la dépendance mais toute une autre partie qui n'y va pas donc tu te dis là refixer une journée pour financer le dispositif de retraite me laisse perplexe. En toi, parce que je ne crois pas que ça le financera. Et quand bien même, comme tu l'as dit, c'est un pansement sur une jambe de bois. On a un problème immense avec le dispositif de finance des retraites qui n'est toujours pas solutionné et pour lesquels on sait bien que dans les trois dispositifs qui existent, soit l'augmentation de cotisation, et comme on en revient tout à l'heure, on est déjà au taquet de l'Union Européenne, on ne peut pas, soit allongement de la durée de la retraite, soit diminution des pensions. Et tu n'en as pas d'autres. Donc à un moment donné, et je regardais, je suis tombé hier sur un, je crois que c'était Stéphane Vogetta qui posait une question à Pierre Moscovici sur les retraites, et en fait j'hallucinais parce qu'il disait, tout ça c'est très légal, mais si j'ai bien compris, chaque année tu as une augmentation par exemple. au ministère de la justice, moi j'entendais 1%, 2%, 3%, je savais qu'il y avait quand même des budgets en croissance. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en fait c'est en croissance parce que ça finance les retraites. Et que dedans, ça n'est pas le budget de financement pour le ministère. Ça comprend les retraités. De ce ministère. Donc en fait, ils te disent, quand on vous dit qu'il y a 2% d'augmentation, par exemple de l'éducation nationale pour les enfants, en gros, il ne faut pas se dire, ce que moi je me disais, ça va financer des professeurs, etc. Non, non. Là-dedans, tu as 0,5 point qui va financer les retraités. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai lu le même article au niveau de l'armée où il expliquait que la armée était énorme. Enfin, en tout cas, il y avait eu une augmentation, mais que dedans, il y avait quand même ce côté-là.

  • Speaker #0

    Parce qu'il part à 45 ans de tendance. Donc, OK, OK, OK, moi, je veux bien. Mais du coup, tu te retrouves à avoir trop d'inactifs. Quand tu cumules les étudiants inactifs, les chômages, les minima sociaux versus les actifs, le système, il est complètement déficitaire. Et en fait, ils ont cette idée-là. qui est saugrenue, mais je pense que sur un malentendu, ça peut passer. Ce qui est problématique, bon, après, il faut que ça passe en termes d'arbitrage. Après, il faut qu'ils trouvent un consensus. Ils sont bien capables de trouver un consensus sur ça. Mais c'est vrai que dans les plans d'économie, il commence à parler de capitalisation parce que, voilà, on sait qu'on a...

  • Speaker #2

    Le problème de la capitalisation, c'est que ça va accentuer les inégalités entre les retraités pauvres et les retraités qui ont les moyens.

  • Speaker #0

    C'est ce qu'ils ont fait,

  • Speaker #2

    je crois, en Allemagne.

  • Speaker #0

    Ils ont une dose. Les Etats-Unis, ce n'est que ça. C'est des fameux fonds de pension. Le truc, c'est que nous, on voit que le système n'est plus à l'équilibre. Donc, il joue sur la sécurité sociale. On sait que derrière, le système de retraite de privé est plutôt à l'équilibre. On a d'ailleurs eu, je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a deux ans, il y a deux ou trois ans, avec le CNB, un problème avec les avocats qui pestaient parce qu'ils avaient un système qui est bénéficiaire. Et on avait des gens qui voulaient taper dedans. Ils ont dit, mais attendez, vous plaisantez, on est bénéficiaire, on le pilote bien, on le moniteur bien, c'est pas possible. L'ASNCF, ça coûte une fortune en termes de... Donc à un moment T, tu te dis, il n'y a pas 50... Donc soit tout le monde tente encore une fois les points de cotisation, mais de mon point de vue, toutes les études tentent à prouver que ça n'est pas possible. Donc soit derrière, on accepte que les pensions de retraite, ce qui en prend la trajectoire, vont baisser. Tout simplement, baisseront et que ça va être un peu compliqué. Après, on pourrait se dire, si on était positif, ça prend pas... La tournure, c'était les historiques, c'est on va faire 4 ou 5 points de croissance. qui ont financé. Elle a financé. On fait 1% péniblement. Mais on a tous...

  • Speaker #2

    C'est ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Pour moi, l'alternative, c'est d'avoir son appartement ou sa maison. Après, on a aussi un vrai problème. Le système n'a jamais été mis en place pour vivre 30 ans en retraite. Jamais. C'est un système qui ne vit plus. C'était Bovridge qui date de 39-45. Ils sont vraiment dans les années 50. Quand le système se met en place, A l'instar du dispositif de sécurité sociale, le taux d'espérance de vie de quelqu'un qui est en prête n'est même pas 10 ans. Donc quand tu pars, évidemment, c'était, je ne sais plus, parce que tu n'avais pas toujours un système qui était très mentionné, mais en gros la moyenne c'était 65-67 ans, tu décédais en tendance. Maintenant, on a une espérance de vie qui est à 80-82-83 ans. Tu te doutes bien que quand tu pars à 60 ans, pas toujours, mais 60-80-85, 25 ans, plus quand tu rajoutes étudiant, tu es plus inactif qu'actif. Le système, il pédale. Donc...

  • Speaker #2

    Le problème c'est que c'est assez paradoxal parce qu'on sait qu'à partir de 50 ans c'est beaucoup plus difficile de retrouver un job et donc quand tu dois partir à 64 ans peut-être demain à 67 quand t'as 55 ans tu pédales déjà dans la salle, tu vas pouvoir trouver un job, il te reste 10 ans à tafé.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que l'équation elle est très compliquée, qu'ils ont des dispositifs on en a vu notamment dans certaines associations l'accord senior donc c'est pour ça aussi, ça revient au point précédent qui était des dispositifs palliatifs à l'instar du loto la micro-travail, l'auto-entreprise, pour essayer de créer son activité.

  • Speaker #2

    Mais ça, ça marche pour les professions qui ne sont pas hautement pénibles, où les gens sont poseurs de cuisine. Typiquement, si tu as les genoux pétés à 60 ans, tu es obligé de te mettre en maladie pro, et en fait, ça ne fait que reculer l'âge de l'âme.

  • Speaker #0

    C'est pour ça aussi que tu as les minima sociaux, notamment le RSA. Ils étudient, je pense que ce n'est pas pour rien, des espèces de revenus universels. ce qui augure quand même de quelque chose d'assez spécial mais le problème c'est qu'il n'y a plus on conjugue une productivité qui baisse, en tout cas qui stagne on va dire comme ça, taux de croissance qui est compliqué et en même temps on n'a pas fait aussi, il faut dire ce qu'il y a, des économies enfin en tout cas on n'a pas réfléchi à la manière dont le pays devrait être structuré par rapport aux générations actuelles donc on se retrouve avec des coûts de structure qui pèsent un bras, il faut être franc ça ne veut pas dire qu'elles sont mal ou pas mal mais elles pèsent très cher ... En face, t'as pas ta croissance qui fait ça. Tant que t'as l'inflation, c'est une croissance. Si tu payes ta baguette de pain de 10% de plus, mais que ton salaire augmente de 10-15%, c'est passé dans les années 80. C'est pas très très grave. Et qu'en plus, t'as les recrutés qui, évidemment, vivent beaucoup plus longtemps. Donc on va arriver à ça, mais en termes de créativité, là, pour moi, ils vont devoir remettre sur la table, et je crois que c'est Fou qui a claqué la porte, parce qu'on commence à lui dire, on lui a fait en gros une équation, et bah t'as boutonné tout en 50 directions. À part travailler plus, je crois que... Et là, on parle d'économie de guerre. Je crois que c'est le Danemark qui a prévu d'aller jusqu'à 70 ans. L'Allemagne, déjà 67 ans. Demain, je pense qu'en Europe, on s'arrête 70-71 ans.

  • Speaker #2

    Là, il commence à parler de 67.

  • Speaker #0

    Oui, mais on ne peut pas rêver. Pour rejoindre ce que tu disais, quand on est sur le carreau à 55, ça va être compliqué. Mais de mon point de vue, si tu es une économie, tu auras besoin de bras. En même temps, on sait qu'en termes de démographie, tu as un autre problème. Il n'y a pas assez... En tout cas, il n'y a pas assez de bras. Donc on pourrait dire que tu as l'IA, ça c'est encore un peu tôt pour se rendre compte. Mais soit tu auras des entreprises qui vont faire, en tout cas en France où je le vois gros, donner des aides aux alternances. Tu auras des seniors.

  • Speaker #2

    Oui, mais ça va arriver.

  • Speaker #0

    Et quoi pas, après tout, tu dis, ok, mais il faut des archives boss, enfin, c'est pas possible, on encourageait. Ou tu auras des pénalités. Pas de seniors, il y en a peut-être déjà, mais pénalités. Parce que je pense qu'elle n'aura pas le choix, comme elle a fait pour le handicap. Je ne suis pas en train de dire que les seniors sont handicap, Je dis que derrière, pour inciter à, elle peut donner ça. Oui, elle met une boîte, c'est une équation.

  • Speaker #2

    Je trouve que le coercitif, l'incitatif, c'est bien. Le coercitif, tu as des boîtes qui trouveront toujours des pêtes, des saguatines. Comme on le fait pour le handicap, malheureusement, il y a des gens qui préfèrent payer que de remporter parce qu'ils ne savent pas aussi parfois comment on fait.

  • Speaker #0

    Il y a besoin d'argent aussi. Donc, à la finale, je me dis, si elles reviennent après, c'est une question de calage. J'imagine bien que dans 5 à 10 ans, ça va bouger. Mais il faudra un épisode dédié aux retraites.

  • Speaker #2

    on verra ça prochainement bon bah un épisode bon appétit un épisode riche on viendra peut-être mettre des compléments d'informations sur certains points et voilà ça fait du bien de te revoir c'est vrai parce que moi je ne sais pas est-elle réelle ou pas je ne sais pas est-ce que ce sont Nia ton avatar ouais je suis toujours là

  • Speaker #0

    Et on vous invite aussi à suivre notre actu parce qu'il y a des choses qui vont changer dans les semaines à venir. On ne vous en dit pas trop parce que ça serait beaucoup trop facile. Mais sachez qu'on a eu l'occasion de le teaser. On a déjà mis le paquet sur les goodies. Et on va vous inviter à suivre évidemment notre page LinkedIn, mais pas que, pour voir les évolutions. On l'a dit en début d'année, se structurer. Et on n'en dit pas plus, mais il y a des jolies choses qui vont se passer dans les semaines à venir. Et je crois qu'on peut dire que cet épisode est clos. Et on vous dit à très bientôt. pour un nouvel épisode de Ça vient des RH. Ciao,

  • Speaker #2

    ciao !

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