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RH & Démagogie : quand le discours déconnecte de la réalité cover
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RH & Démagogie : quand le discours déconnecte de la réalité

RH & Démagogie : quand le discours déconnecte de la réalité

10min |09/10/2025
Play
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10min |09/10/2025
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Description

Dans cet épisode, on explore un sujet souvent mis sous le tapis derrière les grands discours corporate : la démagogie dans les politiques RH.


Promesses de "care", leadership bienveillant, fresques des valeurs, Chief Happiness Officers, labels Great Place to Work et yoga sur Teams… Derrière ces discours léchés, que reste-t-il vraiment pour les salarié·es ? Serait-on en train de camoufler un désengagement latent sous des couches de communication bien-pensante ?


À travers une touche d’humour et un regard critique, on explore les dessous de la démagogie RH et ce paradoxe : des entreprises qui investissent dans l’image sans jamais s’attaquer aux vrais chantiers en interne.

[00'30] La démagogie au sein du milieu RH

[01'15] La réalité derrière les paillettes de la démagogie

[02’14] Chiffres clés

[02'56] Premier exemple concret des attentes VS réalité de la démagogie

[03'42] Deuxième exemple concret

[04'24] Troisième exemple concret

[06’47] La réalité économique des RH

[07’53] Quelques contre-exemples


Spoiler : il ne s’agit pas de tout changer, juste d’oser dire non à ce qui n’a pas de sens.


Tu as aimé cet épisode ? 

Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH !

  

📩 Pour nous rejoindre dans notre projet ou nous partager un thème, contactez-nous : cavientdesrh@gmail.com  

  

Pour nous suivre :          


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ÇA VIENT DES RH        

https://www.linkedin.com/company/ca-vient-des-rh/

  

  

Youtube 👇 👇  

https://youtu.be/DiXkMkxKDF0  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur « Ça vient des RH » , le premier podcast pas chiant qui parle des RH, parce que nous, on adore les RH, mais c'est tout ce qu'on déteste. On vous laisse découvrir pourquoi, juste après la page de réclame.

  • Speaker #1

    Quoi ?

  • Speaker #0

    On dit plus réclame ? Non, on dit quoi alors ?

  • Speaker #1

    « Ça vient des RH » ? « Ça vient des RH » ? Non, « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #0

    « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #1

    Quoi ? Le réclame ? Un grand merci à l'agence d'influence B2B Les Années Folles, chez qui nous enregistrons nos podcasts. Bonjour à tous ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Ça vient des RH. Et aujourd'hui, on va parler de la démagogie. Oui, oui, il y a beaucoup en fait de démagogie. Alors, tout le monde en fait preuve, vous me direz. Mais j'ai voulu, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de pouvoir le traiter dans ce sujet-là. Et aujourd'hui, donc, on va parler d'un sujet qui pique un peu, dont on entend beaucoup parler, les politiques RH en entreprise. Vous savez, la démagogie, les promesses autour du care, de la qualité de vie au travail, du leadership humaniste. Des termes qui fleurissent dans des séminaires, inondent les postings d'une barre d'émojis et envahissent aussi les newsletters autant inspirants. Puisque on n'a plus de collaborateurs, vous le savez, on n'a que des talents, on n'a évidemment plus de témoignages, de taux, de speakers, d'animateurs, etc. Tout est inspirant. Pourtant, derrière ce discours bien léché, la réalité est souvent moins rose. En vérité, ces politiques ressemblent plus à du maquillage qu'à un vrai changement et sont souvent des salariés qui trinquent. Alors, pourquoi il y a tel décalage ? Pourquoi cette démagogie RH semble désormais systématique ? En fait, spoiler alert, tout le monde s'y retrouve. Sauf les salariés, me direz-vous. Alors, dans beaucoup d'entreprises aujourd'hui, la politique RH ressemble au rayon bien-être de votre supermarché préféré. Vous savez, plein de promesses joliment emballées, mais au final, vous repartez avec un diffuseur d'huile essentielle qui ne masque finalement pas grand-chose. Alors on entend partout parler de slogans. creux de culture, de l'écoute, de l'entreprise à mission, de leadership bienveillant. Ah oui, j'avais oublié celui-ci. Oui, bienveillant aussi très important d'utiliser dans toutes ces communications de sentiments d'appartenance. Mais quand on gratte un peu, que reste-t-il ? Des techies restos qui y font, des managers qui sont épuisés, des recrutements gelés, une application RH qui plante tous les lundis à 9h01, ça se traduit par des chiffres en fait. 70% des salariés dans le monde sont désengagés. Vous voyez que je n'ai pas parlé que des Français dans le monde. En France, 170% pensent que ces politiques ne changent rien à leur quotidien. Et 59% estiment que les valeurs affichées ne sont jamais appliquées. 60%, je pense qu'il faut arrêter d'investir trop massivement dans des trucs comme ça. Bon, après, faites ce que vous voulez. Et pourtant, on a bien le droit à me... Mug, I feel evaluated, un atelier de yoga sur Teams ou une vidéo du membre du Comex qui nous parle de la sérénité stratégique. En fait, c'est pas la réalité du terrain. Alors, si on parle des megas GRH, il faut voir ce que ça cache finalement. Je vous propose un petit tour guidé à travers trois exemples concrets. Je ne vais pas mentionner les entreprises. Donc, je vais parler d'abord d'une entreprise A, d'un groupe du CAC 40 qui annonce un plan inclusion et bien-être. C'est joli, c'est toujours très chic accompagné d'une vidéo corporelle. corporate tourner au drone. et un label Great Place to Work. Alors j'en profite pour préciser pour celles et ceux qui pensent que Great Place to Work, c'est un peu comme les Oscars, je ne sais pas si l'analogie est bonne d'ailleurs, sauf qu'en fait c'est payant, je vous le dis. Spoiler alert là aussi, pour figurer vous pouvez le détecter, mais à un moment donné vous payez. Donc est-ce que véritablement on peut lui apporter une grande crédibilité ? Je n'en sais rien. Bien visible sur LinkedIn, sur le terrain pourtant, le turnover chez les moins de 30 ans atteint 18% dans cette entreprise. La formation écoute active est une session de 2 heures sans suite et le baromètre interne. ne sont lues par personne. Une belle couche de maquillage sur une réalité bien moins glamour. Deuxième exemple, dans une start-up, Tech for Good. Le pitch est séduisant, culture plate alors entendu très collaboratif. Parce qu'on sait bien que plus il y a de collaboratifs, plus c'est extraordinaire. Télétravail illimité. Vous connaissiez le congé illimité, le télétravail illimité. Équilibre vie privée, vie pro. Sur le papier, on se dit que c'est formidable. Sauf qu'en fait, le snack ici reste actif jusqu'à 23h. Les réunions de suivi s'enchaînent 4 fois par semaine. Et le N plus 1 t'appelle champion. Vous avez le côté un peu culture très familiale en te donnant des points. Tandis que la RH s'est rebaptisée Chef Happiness Enabler. Oui, c'est encore autre chose. Finalement, derrière cette façade, l'épuisement guette. Et enfin, dans un organisme public, parce qu'ils sont concernés, le discours tourne autour de la co-construction et de l'intelligence collective. Très important, c'est aussi très tendance. Mais la réalité est un sous-effectif chronique, des postes gelés depuis des années et un absentéisme qui grimpe à 22%. C'est considérable, la moyenne c'est de mémoire 5-6%. Donc on est 4 fois supérieur et un budget RH qui est figé depuis 4 exercices. Dans tous les cas, la politique RH ressemble à du marketing social, la vitrine est un sel, tandis que la structure c'est frites. alors forcément il y a Les salariés deviennent cyniques, moins engagés, même le stagiaire ne croit plus vraiment à la fresque sur les valeurs imprimées sur le mur de la cafette. La démagogie, c'est promettre ce qu'on sait pertinemment qu'on ne tiendra pas. Et les politiques RH en regorgent, elles évitent soigneusement les vrais sujets, charges de travail, objectifs, pression managériale, politique salariale opaque. A la place, on nous sert du leadership partagé, de la mobilisation transversale. Du parcours de collaborateurs augmentés, des expressions vides qui ne disent rien de concret. Je précise pour dire, à ce stade de l'échange, parce qu'on commence à se connaître, que c'est très récent. Quand moi j'exerçais en tant que DRH, c'était dans les années 2000, il ne faut pas pousser quand même, mais entre 2007 et 2012, il y avait des choses qui étaient tendances et trendy. pas du tout à ce niveau-là. Là, ça a pris une frénésie phénoménale depuis les dix dernières années où c'est une tendance, un peu comme les TikTok trends, il y a une tendance, pas une tendance TikTok RH, mais pourquoi pas. Donc c'est vraiment très récent, en fait. Pour moi, c'est un énorme problème. Qui fait quoi ? Quand ? Comment ? Avec quel levier ? Surtout, quel budget ? Alors ça, c'est jamais très clair. C'est un peu politique en plus, donc c'est jamais très clair. Et pour l'évaluation, on mesure le taux d'ouverture du newsletter, des likes, le nombre de participations, la fraisseur du climat, mais jamais véritablement la santé mentale ou la charge émotionnelle émotionnelle du travail, ni la confiance envers les managers que je ne blâme absolument pas non plus. Au final, il y a une déconnexion totale entre le discours des RH et qu'on se met bien d'accord, les RH sont très conscients du sujet. C'est pas du tout des gens qui, contrairement à l'image qu'on veut bien leur faire passer, sont déconnectés. Pas du tout. Et ce qui est vécu par le salarié. Mais si on voulait vraiment comprendre ce théâtre RH, il faudrait regarder ailleurs, dans les coulisses économiques des entreprises. La vérité, c'est que les entreprises ont leur priorité. Vendre, rentabiliser, délivrer. Et les RH, elles, arrivent bien souvent après la supply chain, la finance et le commerce. D'après l'INSEE, en 2024, les dépenses RH représentent 1% du chiffre d'affaires, quand le marketing autour de 6% et l'IT jusqu'à 12% dans certains secteurs. Alors ? C'est pas choquant, me direz-vous, c'est pas choquant qu'on investisse massivement dans le commercial, dans l'actif, dans le marketing, c'est là où on a le chiffre d'affaires. Mais c'est très important de remettre l'église au milieu du village et pas de faire croire qu'on va dépenser massivement des budgets sur la formation parce que c'est pas la réalité. 52% des DRH ne sont même pas associés aux décisions stratégiques. Ça vient d'une étude réalisée par l'INDRH et le BCG en 2023. il y a 30 ans, en 2023. Pourtant, on leur demande toujours de transformer la culture, de fédérer les équipes, d'humaniser le management avec un demi-ETP ou un sondage, Locos en aime beaucoup les sondages, et un budget mieux fin pour la semaine de la qualité de vie au travail. Le RH est devenu un instrument de mise en scène. saines pour le COMEX. Plan de mobilité douce, signifie fermeture d'un site. Transparence managériale, ici on masque des réorganisations secrètes et caperage 2025, qui parfois se réduit sur un PowerPoint oublié sur un drive. Alors on ne fait pas transformation sociale avec l'infini. un filtre LinkedIn, ça tout le monde le sait et tout le monde joue le jeu finalement. Alors bien sûr il y a des contre-exemples. Decathlon a expérimenté la gouvernance distribuée depuis 2019. Danone qui publie des indicateurs RH transparents et certaines PME qui écoutent évidemment réellement leurs équipes et leurs promesses sans promesses excessives. Parce que finalement c'est ça le sujet. Des salariés ou des équipes, des managers ne vous reprocheront pas de ne pas être sur des choses très très tendances. En revanche elle vous reprochera de vous engager dans des discours qui sont complètement dissonants. sonnant cognitivement. Globalement, le système pousse à la comédie RH. Et les professionnels du domaine se retrouvent à faire du double langage. On prend soin de vous. Bon voilà. Bon, cette formulation aussi. Bon bref. Mais sans toucher à la productivité ni aux marges. La vraie de vous dire, ça me semble extrêmement compliqué. Alors, dans mon point de vue, il est temps de dire fin. Stop à cette démagogie douce. Non. l'ARH ne peut pas tout, mais elle peut refuser d'être une simple vitrine, poser des limites et dire non aux injonctions impossibles. Et surtout, elle peut simplement le dire. Oh, pas besoin d'en faire des postes LinkedIn, pas besoin même de l'annoncer à l'extérieur. Je dirais que déjà, entre soi, entre pairs, plutôt que de dire que c'est formidable, toutes les tendances que l'on peut voir germer toute la semaine. ça serait déjà bien de se dire entre vous que non, ça, ça ne fait pas partie de la priorité de l'organisation, ça ne fait pas partie de la priorité des entreprises. Puisque aussi, pareil, vous avez beaucoup de startups ou de nouvelles offres qui s'engouffrent dans ces sujets-là et qui meurent au bout de deux ans parce qu'il n'y a pas de besoin derrière. Et l'entreprise se contente de dire, c'est formidable, c'est super intéressant. Nous, pour Savien DRH, on fait des sélections dans les invités puisqu'il y a des sujets pour lesquels on ne croit pas. et en fait on a souhaité être un média le plus indépendant possible et pas donner la parole sur des sujets dont on sait malheureusement, même si le sujet est très joli que ça n'intéressera personne qu'en tout cas ils ne seront pas achetés par des entreprises et ça n'a pas vraiment la promesse de valeur dans laquelle on s'est inscrite mais ce qui fait probablement la différence c'est qu'on est soit d'anciens DRH ou des DRH en poste et je pense que ça fait une sacrée différence pour la parenthèse alors non, la RH évidemment, elle ne peut pas tout faire sinon on récoltera encore ce qu'on sème du cynisme, du désengagement et une confiance en chute libre, donc je dirais peut-être un petit peu moins d'hémagogie pour la fin d'année 2025. Voilà, j'espère que vous avez aimé ce dernier épisode, ce nouvel épisode de Ça vient des RH. N'hésitez pas à faire part de vos commentaires, d'accord ou désaccord, et moi je vous dis à bientôt pour un épisode de Ça vient des RH.

Description

Dans cet épisode, on explore un sujet souvent mis sous le tapis derrière les grands discours corporate : la démagogie dans les politiques RH.


Promesses de "care", leadership bienveillant, fresques des valeurs, Chief Happiness Officers, labels Great Place to Work et yoga sur Teams… Derrière ces discours léchés, que reste-t-il vraiment pour les salarié·es ? Serait-on en train de camoufler un désengagement latent sous des couches de communication bien-pensante ?


À travers une touche d’humour et un regard critique, on explore les dessous de la démagogie RH et ce paradoxe : des entreprises qui investissent dans l’image sans jamais s’attaquer aux vrais chantiers en interne.

[00'30] La démagogie au sein du milieu RH

[01'15] La réalité derrière les paillettes de la démagogie

[02’14] Chiffres clés

[02'56] Premier exemple concret des attentes VS réalité de la démagogie

[03'42] Deuxième exemple concret

[04'24] Troisième exemple concret

[06’47] La réalité économique des RH

[07’53] Quelques contre-exemples


Spoiler : il ne s’agit pas de tout changer, juste d’oser dire non à ce qui n’a pas de sens.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur « Ça vient des RH » , le premier podcast pas chiant qui parle des RH, parce que nous, on adore les RH, mais c'est tout ce qu'on déteste. On vous laisse découvrir pourquoi, juste après la page de réclame.

  • Speaker #1

    Quoi ?

  • Speaker #0

    On dit plus réclame ? Non, on dit quoi alors ?

  • Speaker #1

    « Ça vient des RH » ? « Ça vient des RH » ? Non, « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #0

    « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #1

    Quoi ? Le réclame ? Un grand merci à l'agence d'influence B2B Les Années Folles, chez qui nous enregistrons nos podcasts. Bonjour à tous ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Ça vient des RH. Et aujourd'hui, on va parler de la démagogie. Oui, oui, il y a beaucoup en fait de démagogie. Alors, tout le monde en fait preuve, vous me direz. Mais j'ai voulu, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de pouvoir le traiter dans ce sujet-là. Et aujourd'hui, donc, on va parler d'un sujet qui pique un peu, dont on entend beaucoup parler, les politiques RH en entreprise. Vous savez, la démagogie, les promesses autour du care, de la qualité de vie au travail, du leadership humaniste. Des termes qui fleurissent dans des séminaires, inondent les postings d'une barre d'émojis et envahissent aussi les newsletters autant inspirants. Puisque on n'a plus de collaborateurs, vous le savez, on n'a que des talents, on n'a évidemment plus de témoignages, de taux, de speakers, d'animateurs, etc. Tout est inspirant. Pourtant, derrière ce discours bien léché, la réalité est souvent moins rose. En vérité, ces politiques ressemblent plus à du maquillage qu'à un vrai changement et sont souvent des salariés qui trinquent. Alors, pourquoi il y a tel décalage ? Pourquoi cette démagogie RH semble désormais systématique ? En fait, spoiler alert, tout le monde s'y retrouve. Sauf les salariés, me direz-vous. Alors, dans beaucoup d'entreprises aujourd'hui, la politique RH ressemble au rayon bien-être de votre supermarché préféré. Vous savez, plein de promesses joliment emballées, mais au final, vous repartez avec un diffuseur d'huile essentielle qui ne masque finalement pas grand-chose. Alors on entend partout parler de slogans. creux de culture, de l'écoute, de l'entreprise à mission, de leadership bienveillant. Ah oui, j'avais oublié celui-ci. Oui, bienveillant aussi très important d'utiliser dans toutes ces communications de sentiments d'appartenance. Mais quand on gratte un peu, que reste-t-il ? Des techies restos qui y font, des managers qui sont épuisés, des recrutements gelés, une application RH qui plante tous les lundis à 9h01, ça se traduit par des chiffres en fait. 70% des salariés dans le monde sont désengagés. Vous voyez que je n'ai pas parlé que des Français dans le monde. En France, 170% pensent que ces politiques ne changent rien à leur quotidien. Et 59% estiment que les valeurs affichées ne sont jamais appliquées. 60%, je pense qu'il faut arrêter d'investir trop massivement dans des trucs comme ça. Bon, après, faites ce que vous voulez. Et pourtant, on a bien le droit à me... Mug, I feel evaluated, un atelier de yoga sur Teams ou une vidéo du membre du Comex qui nous parle de la sérénité stratégique. En fait, c'est pas la réalité du terrain. Alors, si on parle des megas GRH, il faut voir ce que ça cache finalement. Je vous propose un petit tour guidé à travers trois exemples concrets. Je ne vais pas mentionner les entreprises. Donc, je vais parler d'abord d'une entreprise A, d'un groupe du CAC 40 qui annonce un plan inclusion et bien-être. C'est joli, c'est toujours très chic accompagné d'une vidéo corporelle. corporate tourner au drone. et un label Great Place to Work. Alors j'en profite pour préciser pour celles et ceux qui pensent que Great Place to Work, c'est un peu comme les Oscars, je ne sais pas si l'analogie est bonne d'ailleurs, sauf qu'en fait c'est payant, je vous le dis. Spoiler alert là aussi, pour figurer vous pouvez le détecter, mais à un moment donné vous payez. Donc est-ce que véritablement on peut lui apporter une grande crédibilité ? Je n'en sais rien. Bien visible sur LinkedIn, sur le terrain pourtant, le turnover chez les moins de 30 ans atteint 18% dans cette entreprise. La formation écoute active est une session de 2 heures sans suite et le baromètre interne. ne sont lues par personne. Une belle couche de maquillage sur une réalité bien moins glamour. Deuxième exemple, dans une start-up, Tech for Good. Le pitch est séduisant, culture plate alors entendu très collaboratif. Parce qu'on sait bien que plus il y a de collaboratifs, plus c'est extraordinaire. Télétravail illimité. Vous connaissiez le congé illimité, le télétravail illimité. Équilibre vie privée, vie pro. Sur le papier, on se dit que c'est formidable. Sauf qu'en fait, le snack ici reste actif jusqu'à 23h. Les réunions de suivi s'enchaînent 4 fois par semaine. Et le N plus 1 t'appelle champion. Vous avez le côté un peu culture très familiale en te donnant des points. Tandis que la RH s'est rebaptisée Chef Happiness Enabler. Oui, c'est encore autre chose. Finalement, derrière cette façade, l'épuisement guette. Et enfin, dans un organisme public, parce qu'ils sont concernés, le discours tourne autour de la co-construction et de l'intelligence collective. Très important, c'est aussi très tendance. Mais la réalité est un sous-effectif chronique, des postes gelés depuis des années et un absentéisme qui grimpe à 22%. C'est considérable, la moyenne c'est de mémoire 5-6%. Donc on est 4 fois supérieur et un budget RH qui est figé depuis 4 exercices. Dans tous les cas, la politique RH ressemble à du marketing social, la vitrine est un sel, tandis que la structure c'est frites. alors forcément il y a Les salariés deviennent cyniques, moins engagés, même le stagiaire ne croit plus vraiment à la fresque sur les valeurs imprimées sur le mur de la cafette. La démagogie, c'est promettre ce qu'on sait pertinemment qu'on ne tiendra pas. Et les politiques RH en regorgent, elles évitent soigneusement les vrais sujets, charges de travail, objectifs, pression managériale, politique salariale opaque. A la place, on nous sert du leadership partagé, de la mobilisation transversale. Du parcours de collaborateurs augmentés, des expressions vides qui ne disent rien de concret. Je précise pour dire, à ce stade de l'échange, parce qu'on commence à se connaître, que c'est très récent. Quand moi j'exerçais en tant que DRH, c'était dans les années 2000, il ne faut pas pousser quand même, mais entre 2007 et 2012, il y avait des choses qui étaient tendances et trendy. pas du tout à ce niveau-là. Là, ça a pris une frénésie phénoménale depuis les dix dernières années où c'est une tendance, un peu comme les TikTok trends, il y a une tendance, pas une tendance TikTok RH, mais pourquoi pas. Donc c'est vraiment très récent, en fait. Pour moi, c'est un énorme problème. Qui fait quoi ? Quand ? Comment ? Avec quel levier ? Surtout, quel budget ? Alors ça, c'est jamais très clair. C'est un peu politique en plus, donc c'est jamais très clair. Et pour l'évaluation, on mesure le taux d'ouverture du newsletter, des likes, le nombre de participations, la fraisseur du climat, mais jamais véritablement la santé mentale ou la charge émotionnelle émotionnelle du travail, ni la confiance envers les managers que je ne blâme absolument pas non plus. Au final, il y a une déconnexion totale entre le discours des RH et qu'on se met bien d'accord, les RH sont très conscients du sujet. C'est pas du tout des gens qui, contrairement à l'image qu'on veut bien leur faire passer, sont déconnectés. Pas du tout. Et ce qui est vécu par le salarié. Mais si on voulait vraiment comprendre ce théâtre RH, il faudrait regarder ailleurs, dans les coulisses économiques des entreprises. La vérité, c'est que les entreprises ont leur priorité. Vendre, rentabiliser, délivrer. Et les RH, elles, arrivent bien souvent après la supply chain, la finance et le commerce. D'après l'INSEE, en 2024, les dépenses RH représentent 1% du chiffre d'affaires, quand le marketing autour de 6% et l'IT jusqu'à 12% dans certains secteurs. Alors ? C'est pas choquant, me direz-vous, c'est pas choquant qu'on investisse massivement dans le commercial, dans l'actif, dans le marketing, c'est là où on a le chiffre d'affaires. Mais c'est très important de remettre l'église au milieu du village et pas de faire croire qu'on va dépenser massivement des budgets sur la formation parce que c'est pas la réalité. 52% des DRH ne sont même pas associés aux décisions stratégiques. Ça vient d'une étude réalisée par l'INDRH et le BCG en 2023. il y a 30 ans, en 2023. Pourtant, on leur demande toujours de transformer la culture, de fédérer les équipes, d'humaniser le management avec un demi-ETP ou un sondage, Locos en aime beaucoup les sondages, et un budget mieux fin pour la semaine de la qualité de vie au travail. Le RH est devenu un instrument de mise en scène. saines pour le COMEX. Plan de mobilité douce, signifie fermeture d'un site. Transparence managériale, ici on masque des réorganisations secrètes et caperage 2025, qui parfois se réduit sur un PowerPoint oublié sur un drive. Alors on ne fait pas transformation sociale avec l'infini. un filtre LinkedIn, ça tout le monde le sait et tout le monde joue le jeu finalement. Alors bien sûr il y a des contre-exemples. Decathlon a expérimenté la gouvernance distribuée depuis 2019. Danone qui publie des indicateurs RH transparents et certaines PME qui écoutent évidemment réellement leurs équipes et leurs promesses sans promesses excessives. Parce que finalement c'est ça le sujet. Des salariés ou des équipes, des managers ne vous reprocheront pas de ne pas être sur des choses très très tendances. En revanche elle vous reprochera de vous engager dans des discours qui sont complètement dissonants. sonnant cognitivement. Globalement, le système pousse à la comédie RH. Et les professionnels du domaine se retrouvent à faire du double langage. On prend soin de vous. Bon voilà. Bon, cette formulation aussi. Bon bref. Mais sans toucher à la productivité ni aux marges. La vraie de vous dire, ça me semble extrêmement compliqué. Alors, dans mon point de vue, il est temps de dire fin. Stop à cette démagogie douce. Non. l'ARH ne peut pas tout, mais elle peut refuser d'être une simple vitrine, poser des limites et dire non aux injonctions impossibles. Et surtout, elle peut simplement le dire. Oh, pas besoin d'en faire des postes LinkedIn, pas besoin même de l'annoncer à l'extérieur. Je dirais que déjà, entre soi, entre pairs, plutôt que de dire que c'est formidable, toutes les tendances que l'on peut voir germer toute la semaine. ça serait déjà bien de se dire entre vous que non, ça, ça ne fait pas partie de la priorité de l'organisation, ça ne fait pas partie de la priorité des entreprises. Puisque aussi, pareil, vous avez beaucoup de startups ou de nouvelles offres qui s'engouffrent dans ces sujets-là et qui meurent au bout de deux ans parce qu'il n'y a pas de besoin derrière. Et l'entreprise se contente de dire, c'est formidable, c'est super intéressant. Nous, pour Savien DRH, on fait des sélections dans les invités puisqu'il y a des sujets pour lesquels on ne croit pas. et en fait on a souhaité être un média le plus indépendant possible et pas donner la parole sur des sujets dont on sait malheureusement, même si le sujet est très joli que ça n'intéressera personne qu'en tout cas ils ne seront pas achetés par des entreprises et ça n'a pas vraiment la promesse de valeur dans laquelle on s'est inscrite mais ce qui fait probablement la différence c'est qu'on est soit d'anciens DRH ou des DRH en poste et je pense que ça fait une sacrée différence pour la parenthèse alors non, la RH évidemment, elle ne peut pas tout faire sinon on récoltera encore ce qu'on sème du cynisme, du désengagement et une confiance en chute libre, donc je dirais peut-être un petit peu moins d'hémagogie pour la fin d'année 2025. Voilà, j'espère que vous avez aimé ce dernier épisode, ce nouvel épisode de Ça vient des RH. N'hésitez pas à faire part de vos commentaires, d'accord ou désaccord, et moi je vous dis à bientôt pour un épisode de Ça vient des RH.

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Dans cet épisode, on explore un sujet souvent mis sous le tapis derrière les grands discours corporate : la démagogie dans les politiques RH.


Promesses de "care", leadership bienveillant, fresques des valeurs, Chief Happiness Officers, labels Great Place to Work et yoga sur Teams… Derrière ces discours léchés, que reste-t-il vraiment pour les salarié·es ? Serait-on en train de camoufler un désengagement latent sous des couches de communication bien-pensante ?


À travers une touche d’humour et un regard critique, on explore les dessous de la démagogie RH et ce paradoxe : des entreprises qui investissent dans l’image sans jamais s’attaquer aux vrais chantiers en interne.

[00'30] La démagogie au sein du milieu RH

[01'15] La réalité derrière les paillettes de la démagogie

[02’14] Chiffres clés

[02'56] Premier exemple concret des attentes VS réalité de la démagogie

[03'42] Deuxième exemple concret

[04'24] Troisième exemple concret

[06’47] La réalité économique des RH

[07’53] Quelques contre-exemples


Spoiler : il ne s’agit pas de tout changer, juste d’oser dire non à ce qui n’a pas de sens.


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Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH !

  

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  • Speaker #0

    Bienvenue sur « Ça vient des RH » , le premier podcast pas chiant qui parle des RH, parce que nous, on adore les RH, mais c'est tout ce qu'on déteste. On vous laisse découvrir pourquoi, juste après la page de réclame.

  • Speaker #1

    Quoi ?

  • Speaker #0

    On dit plus réclame ? Non, on dit quoi alors ?

  • Speaker #1

    « Ça vient des RH » ? « Ça vient des RH » ? Non, « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #0

    « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #1

    Quoi ? Le réclame ? Un grand merci à l'agence d'influence B2B Les Années Folles, chez qui nous enregistrons nos podcasts. Bonjour à tous ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Ça vient des RH. Et aujourd'hui, on va parler de la démagogie. Oui, oui, il y a beaucoup en fait de démagogie. Alors, tout le monde en fait preuve, vous me direz. Mais j'ai voulu, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de pouvoir le traiter dans ce sujet-là. Et aujourd'hui, donc, on va parler d'un sujet qui pique un peu, dont on entend beaucoup parler, les politiques RH en entreprise. Vous savez, la démagogie, les promesses autour du care, de la qualité de vie au travail, du leadership humaniste. Des termes qui fleurissent dans des séminaires, inondent les postings d'une barre d'émojis et envahissent aussi les newsletters autant inspirants. Puisque on n'a plus de collaborateurs, vous le savez, on n'a que des talents, on n'a évidemment plus de témoignages, de taux, de speakers, d'animateurs, etc. Tout est inspirant. Pourtant, derrière ce discours bien léché, la réalité est souvent moins rose. En vérité, ces politiques ressemblent plus à du maquillage qu'à un vrai changement et sont souvent des salariés qui trinquent. Alors, pourquoi il y a tel décalage ? Pourquoi cette démagogie RH semble désormais systématique ? En fait, spoiler alert, tout le monde s'y retrouve. Sauf les salariés, me direz-vous. Alors, dans beaucoup d'entreprises aujourd'hui, la politique RH ressemble au rayon bien-être de votre supermarché préféré. Vous savez, plein de promesses joliment emballées, mais au final, vous repartez avec un diffuseur d'huile essentielle qui ne masque finalement pas grand-chose. Alors on entend partout parler de slogans. creux de culture, de l'écoute, de l'entreprise à mission, de leadership bienveillant. Ah oui, j'avais oublié celui-ci. Oui, bienveillant aussi très important d'utiliser dans toutes ces communications de sentiments d'appartenance. Mais quand on gratte un peu, que reste-t-il ? Des techies restos qui y font, des managers qui sont épuisés, des recrutements gelés, une application RH qui plante tous les lundis à 9h01, ça se traduit par des chiffres en fait. 70% des salariés dans le monde sont désengagés. Vous voyez que je n'ai pas parlé que des Français dans le monde. En France, 170% pensent que ces politiques ne changent rien à leur quotidien. Et 59% estiment que les valeurs affichées ne sont jamais appliquées. 60%, je pense qu'il faut arrêter d'investir trop massivement dans des trucs comme ça. Bon, après, faites ce que vous voulez. Et pourtant, on a bien le droit à me... Mug, I feel evaluated, un atelier de yoga sur Teams ou une vidéo du membre du Comex qui nous parle de la sérénité stratégique. En fait, c'est pas la réalité du terrain. Alors, si on parle des megas GRH, il faut voir ce que ça cache finalement. Je vous propose un petit tour guidé à travers trois exemples concrets. Je ne vais pas mentionner les entreprises. Donc, je vais parler d'abord d'une entreprise A, d'un groupe du CAC 40 qui annonce un plan inclusion et bien-être. C'est joli, c'est toujours très chic accompagné d'une vidéo corporelle. corporate tourner au drone. et un label Great Place to Work. Alors j'en profite pour préciser pour celles et ceux qui pensent que Great Place to Work, c'est un peu comme les Oscars, je ne sais pas si l'analogie est bonne d'ailleurs, sauf qu'en fait c'est payant, je vous le dis. Spoiler alert là aussi, pour figurer vous pouvez le détecter, mais à un moment donné vous payez. Donc est-ce que véritablement on peut lui apporter une grande crédibilité ? Je n'en sais rien. Bien visible sur LinkedIn, sur le terrain pourtant, le turnover chez les moins de 30 ans atteint 18% dans cette entreprise. La formation écoute active est une session de 2 heures sans suite et le baromètre interne. ne sont lues par personne. Une belle couche de maquillage sur une réalité bien moins glamour. Deuxième exemple, dans une start-up, Tech for Good. Le pitch est séduisant, culture plate alors entendu très collaboratif. Parce qu'on sait bien que plus il y a de collaboratifs, plus c'est extraordinaire. Télétravail illimité. Vous connaissiez le congé illimité, le télétravail illimité. Équilibre vie privée, vie pro. Sur le papier, on se dit que c'est formidable. Sauf qu'en fait, le snack ici reste actif jusqu'à 23h. Les réunions de suivi s'enchaînent 4 fois par semaine. Et le N plus 1 t'appelle champion. Vous avez le côté un peu culture très familiale en te donnant des points. Tandis que la RH s'est rebaptisée Chef Happiness Enabler. Oui, c'est encore autre chose. Finalement, derrière cette façade, l'épuisement guette. Et enfin, dans un organisme public, parce qu'ils sont concernés, le discours tourne autour de la co-construction et de l'intelligence collective. Très important, c'est aussi très tendance. Mais la réalité est un sous-effectif chronique, des postes gelés depuis des années et un absentéisme qui grimpe à 22%. C'est considérable, la moyenne c'est de mémoire 5-6%. Donc on est 4 fois supérieur et un budget RH qui est figé depuis 4 exercices. Dans tous les cas, la politique RH ressemble à du marketing social, la vitrine est un sel, tandis que la structure c'est frites. alors forcément il y a Les salariés deviennent cyniques, moins engagés, même le stagiaire ne croit plus vraiment à la fresque sur les valeurs imprimées sur le mur de la cafette. La démagogie, c'est promettre ce qu'on sait pertinemment qu'on ne tiendra pas. Et les politiques RH en regorgent, elles évitent soigneusement les vrais sujets, charges de travail, objectifs, pression managériale, politique salariale opaque. A la place, on nous sert du leadership partagé, de la mobilisation transversale. Du parcours de collaborateurs augmentés, des expressions vides qui ne disent rien de concret. Je précise pour dire, à ce stade de l'échange, parce qu'on commence à se connaître, que c'est très récent. Quand moi j'exerçais en tant que DRH, c'était dans les années 2000, il ne faut pas pousser quand même, mais entre 2007 et 2012, il y avait des choses qui étaient tendances et trendy. pas du tout à ce niveau-là. Là, ça a pris une frénésie phénoménale depuis les dix dernières années où c'est une tendance, un peu comme les TikTok trends, il y a une tendance, pas une tendance TikTok RH, mais pourquoi pas. Donc c'est vraiment très récent, en fait. Pour moi, c'est un énorme problème. Qui fait quoi ? Quand ? Comment ? Avec quel levier ? Surtout, quel budget ? Alors ça, c'est jamais très clair. C'est un peu politique en plus, donc c'est jamais très clair. Et pour l'évaluation, on mesure le taux d'ouverture du newsletter, des likes, le nombre de participations, la fraisseur du climat, mais jamais véritablement la santé mentale ou la charge émotionnelle émotionnelle du travail, ni la confiance envers les managers que je ne blâme absolument pas non plus. Au final, il y a une déconnexion totale entre le discours des RH et qu'on se met bien d'accord, les RH sont très conscients du sujet. C'est pas du tout des gens qui, contrairement à l'image qu'on veut bien leur faire passer, sont déconnectés. Pas du tout. Et ce qui est vécu par le salarié. Mais si on voulait vraiment comprendre ce théâtre RH, il faudrait regarder ailleurs, dans les coulisses économiques des entreprises. La vérité, c'est que les entreprises ont leur priorité. Vendre, rentabiliser, délivrer. Et les RH, elles, arrivent bien souvent après la supply chain, la finance et le commerce. D'après l'INSEE, en 2024, les dépenses RH représentent 1% du chiffre d'affaires, quand le marketing autour de 6% et l'IT jusqu'à 12% dans certains secteurs. Alors ? C'est pas choquant, me direz-vous, c'est pas choquant qu'on investisse massivement dans le commercial, dans l'actif, dans le marketing, c'est là où on a le chiffre d'affaires. Mais c'est très important de remettre l'église au milieu du village et pas de faire croire qu'on va dépenser massivement des budgets sur la formation parce que c'est pas la réalité. 52% des DRH ne sont même pas associés aux décisions stratégiques. Ça vient d'une étude réalisée par l'INDRH et le BCG en 2023. il y a 30 ans, en 2023. Pourtant, on leur demande toujours de transformer la culture, de fédérer les équipes, d'humaniser le management avec un demi-ETP ou un sondage, Locos en aime beaucoup les sondages, et un budget mieux fin pour la semaine de la qualité de vie au travail. Le RH est devenu un instrument de mise en scène. saines pour le COMEX. Plan de mobilité douce, signifie fermeture d'un site. Transparence managériale, ici on masque des réorganisations secrètes et caperage 2025, qui parfois se réduit sur un PowerPoint oublié sur un drive. Alors on ne fait pas transformation sociale avec l'infini. un filtre LinkedIn, ça tout le monde le sait et tout le monde joue le jeu finalement. Alors bien sûr il y a des contre-exemples. Decathlon a expérimenté la gouvernance distribuée depuis 2019. Danone qui publie des indicateurs RH transparents et certaines PME qui écoutent évidemment réellement leurs équipes et leurs promesses sans promesses excessives. Parce que finalement c'est ça le sujet. Des salariés ou des équipes, des managers ne vous reprocheront pas de ne pas être sur des choses très très tendances. En revanche elle vous reprochera de vous engager dans des discours qui sont complètement dissonants. sonnant cognitivement. Globalement, le système pousse à la comédie RH. Et les professionnels du domaine se retrouvent à faire du double langage. On prend soin de vous. Bon voilà. Bon, cette formulation aussi. Bon bref. Mais sans toucher à la productivité ni aux marges. La vraie de vous dire, ça me semble extrêmement compliqué. Alors, dans mon point de vue, il est temps de dire fin. Stop à cette démagogie douce. Non. l'ARH ne peut pas tout, mais elle peut refuser d'être une simple vitrine, poser des limites et dire non aux injonctions impossibles. Et surtout, elle peut simplement le dire. Oh, pas besoin d'en faire des postes LinkedIn, pas besoin même de l'annoncer à l'extérieur. Je dirais que déjà, entre soi, entre pairs, plutôt que de dire que c'est formidable, toutes les tendances que l'on peut voir germer toute la semaine. ça serait déjà bien de se dire entre vous que non, ça, ça ne fait pas partie de la priorité de l'organisation, ça ne fait pas partie de la priorité des entreprises. Puisque aussi, pareil, vous avez beaucoup de startups ou de nouvelles offres qui s'engouffrent dans ces sujets-là et qui meurent au bout de deux ans parce qu'il n'y a pas de besoin derrière. Et l'entreprise se contente de dire, c'est formidable, c'est super intéressant. Nous, pour Savien DRH, on fait des sélections dans les invités puisqu'il y a des sujets pour lesquels on ne croit pas. et en fait on a souhaité être un média le plus indépendant possible et pas donner la parole sur des sujets dont on sait malheureusement, même si le sujet est très joli que ça n'intéressera personne qu'en tout cas ils ne seront pas achetés par des entreprises et ça n'a pas vraiment la promesse de valeur dans laquelle on s'est inscrite mais ce qui fait probablement la différence c'est qu'on est soit d'anciens DRH ou des DRH en poste et je pense que ça fait une sacrée différence pour la parenthèse alors non, la RH évidemment, elle ne peut pas tout faire sinon on récoltera encore ce qu'on sème du cynisme, du désengagement et une confiance en chute libre, donc je dirais peut-être un petit peu moins d'hémagogie pour la fin d'année 2025. Voilà, j'espère que vous avez aimé ce dernier épisode, ce nouvel épisode de Ça vient des RH. N'hésitez pas à faire part de vos commentaires, d'accord ou désaccord, et moi je vous dis à bientôt pour un épisode de Ça vient des RH.

Description

Dans cet épisode, on explore un sujet souvent mis sous le tapis derrière les grands discours corporate : la démagogie dans les politiques RH.


Promesses de "care", leadership bienveillant, fresques des valeurs, Chief Happiness Officers, labels Great Place to Work et yoga sur Teams… Derrière ces discours léchés, que reste-t-il vraiment pour les salarié·es ? Serait-on en train de camoufler un désengagement latent sous des couches de communication bien-pensante ?


À travers une touche d’humour et un regard critique, on explore les dessous de la démagogie RH et ce paradoxe : des entreprises qui investissent dans l’image sans jamais s’attaquer aux vrais chantiers en interne.

[00'30] La démagogie au sein du milieu RH

[01'15] La réalité derrière les paillettes de la démagogie

[02’14] Chiffres clés

[02'56] Premier exemple concret des attentes VS réalité de la démagogie

[03'42] Deuxième exemple concret

[04'24] Troisième exemple concret

[06’47] La réalité économique des RH

[07’53] Quelques contre-exemples


Spoiler : il ne s’agit pas de tout changer, juste d’oser dire non à ce qui n’a pas de sens.


Tu as aimé cet épisode ? 

Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH !

  

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur « Ça vient des RH » , le premier podcast pas chiant qui parle des RH, parce que nous, on adore les RH, mais c'est tout ce qu'on déteste. On vous laisse découvrir pourquoi, juste après la page de réclame.

  • Speaker #1

    Quoi ?

  • Speaker #0

    On dit plus réclame ? Non, on dit quoi alors ?

  • Speaker #1

    « Ça vient des RH » ? « Ça vient des RH » ? Non, « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #0

    « Ça vient des RH » ?

  • Speaker #1

    Quoi ? Le réclame ? Un grand merci à l'agence d'influence B2B Les Années Folles, chez qui nous enregistrons nos podcasts. Bonjour à tous ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Ça vient des RH. Et aujourd'hui, on va parler de la démagogie. Oui, oui, il y a beaucoup en fait de démagogie. Alors, tout le monde en fait preuve, vous me direz. Mais j'ai voulu, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de pouvoir le traiter dans ce sujet-là. Et aujourd'hui, donc, on va parler d'un sujet qui pique un peu, dont on entend beaucoup parler, les politiques RH en entreprise. Vous savez, la démagogie, les promesses autour du care, de la qualité de vie au travail, du leadership humaniste. Des termes qui fleurissent dans des séminaires, inondent les postings d'une barre d'émojis et envahissent aussi les newsletters autant inspirants. Puisque on n'a plus de collaborateurs, vous le savez, on n'a que des talents, on n'a évidemment plus de témoignages, de taux, de speakers, d'animateurs, etc. Tout est inspirant. Pourtant, derrière ce discours bien léché, la réalité est souvent moins rose. En vérité, ces politiques ressemblent plus à du maquillage qu'à un vrai changement et sont souvent des salariés qui trinquent. Alors, pourquoi il y a tel décalage ? Pourquoi cette démagogie RH semble désormais systématique ? En fait, spoiler alert, tout le monde s'y retrouve. Sauf les salariés, me direz-vous. Alors, dans beaucoup d'entreprises aujourd'hui, la politique RH ressemble au rayon bien-être de votre supermarché préféré. Vous savez, plein de promesses joliment emballées, mais au final, vous repartez avec un diffuseur d'huile essentielle qui ne masque finalement pas grand-chose. Alors on entend partout parler de slogans. creux de culture, de l'écoute, de l'entreprise à mission, de leadership bienveillant. Ah oui, j'avais oublié celui-ci. Oui, bienveillant aussi très important d'utiliser dans toutes ces communications de sentiments d'appartenance. Mais quand on gratte un peu, que reste-t-il ? Des techies restos qui y font, des managers qui sont épuisés, des recrutements gelés, une application RH qui plante tous les lundis à 9h01, ça se traduit par des chiffres en fait. 70% des salariés dans le monde sont désengagés. Vous voyez que je n'ai pas parlé que des Français dans le monde. En France, 170% pensent que ces politiques ne changent rien à leur quotidien. Et 59% estiment que les valeurs affichées ne sont jamais appliquées. 60%, je pense qu'il faut arrêter d'investir trop massivement dans des trucs comme ça. Bon, après, faites ce que vous voulez. Et pourtant, on a bien le droit à me... Mug, I feel evaluated, un atelier de yoga sur Teams ou une vidéo du membre du Comex qui nous parle de la sérénité stratégique. En fait, c'est pas la réalité du terrain. Alors, si on parle des megas GRH, il faut voir ce que ça cache finalement. Je vous propose un petit tour guidé à travers trois exemples concrets. Je ne vais pas mentionner les entreprises. Donc, je vais parler d'abord d'une entreprise A, d'un groupe du CAC 40 qui annonce un plan inclusion et bien-être. C'est joli, c'est toujours très chic accompagné d'une vidéo corporelle. corporate tourner au drone. et un label Great Place to Work. Alors j'en profite pour préciser pour celles et ceux qui pensent que Great Place to Work, c'est un peu comme les Oscars, je ne sais pas si l'analogie est bonne d'ailleurs, sauf qu'en fait c'est payant, je vous le dis. Spoiler alert là aussi, pour figurer vous pouvez le détecter, mais à un moment donné vous payez. Donc est-ce que véritablement on peut lui apporter une grande crédibilité ? Je n'en sais rien. Bien visible sur LinkedIn, sur le terrain pourtant, le turnover chez les moins de 30 ans atteint 18% dans cette entreprise. La formation écoute active est une session de 2 heures sans suite et le baromètre interne. ne sont lues par personne. Une belle couche de maquillage sur une réalité bien moins glamour. Deuxième exemple, dans une start-up, Tech for Good. Le pitch est séduisant, culture plate alors entendu très collaboratif. Parce qu'on sait bien que plus il y a de collaboratifs, plus c'est extraordinaire. Télétravail illimité. Vous connaissiez le congé illimité, le télétravail illimité. Équilibre vie privée, vie pro. Sur le papier, on se dit que c'est formidable. Sauf qu'en fait, le snack ici reste actif jusqu'à 23h. Les réunions de suivi s'enchaînent 4 fois par semaine. Et le N plus 1 t'appelle champion. Vous avez le côté un peu culture très familiale en te donnant des points. Tandis que la RH s'est rebaptisée Chef Happiness Enabler. Oui, c'est encore autre chose. Finalement, derrière cette façade, l'épuisement guette. Et enfin, dans un organisme public, parce qu'ils sont concernés, le discours tourne autour de la co-construction et de l'intelligence collective. Très important, c'est aussi très tendance. Mais la réalité est un sous-effectif chronique, des postes gelés depuis des années et un absentéisme qui grimpe à 22%. C'est considérable, la moyenne c'est de mémoire 5-6%. Donc on est 4 fois supérieur et un budget RH qui est figé depuis 4 exercices. Dans tous les cas, la politique RH ressemble à du marketing social, la vitrine est un sel, tandis que la structure c'est frites. alors forcément il y a Les salariés deviennent cyniques, moins engagés, même le stagiaire ne croit plus vraiment à la fresque sur les valeurs imprimées sur le mur de la cafette. La démagogie, c'est promettre ce qu'on sait pertinemment qu'on ne tiendra pas. Et les politiques RH en regorgent, elles évitent soigneusement les vrais sujets, charges de travail, objectifs, pression managériale, politique salariale opaque. A la place, on nous sert du leadership partagé, de la mobilisation transversale. Du parcours de collaborateurs augmentés, des expressions vides qui ne disent rien de concret. Je précise pour dire, à ce stade de l'échange, parce qu'on commence à se connaître, que c'est très récent. Quand moi j'exerçais en tant que DRH, c'était dans les années 2000, il ne faut pas pousser quand même, mais entre 2007 et 2012, il y avait des choses qui étaient tendances et trendy. pas du tout à ce niveau-là. Là, ça a pris une frénésie phénoménale depuis les dix dernières années où c'est une tendance, un peu comme les TikTok trends, il y a une tendance, pas une tendance TikTok RH, mais pourquoi pas. Donc c'est vraiment très récent, en fait. Pour moi, c'est un énorme problème. Qui fait quoi ? Quand ? Comment ? Avec quel levier ? Surtout, quel budget ? Alors ça, c'est jamais très clair. C'est un peu politique en plus, donc c'est jamais très clair. Et pour l'évaluation, on mesure le taux d'ouverture du newsletter, des likes, le nombre de participations, la fraisseur du climat, mais jamais véritablement la santé mentale ou la charge émotionnelle émotionnelle du travail, ni la confiance envers les managers que je ne blâme absolument pas non plus. Au final, il y a une déconnexion totale entre le discours des RH et qu'on se met bien d'accord, les RH sont très conscients du sujet. C'est pas du tout des gens qui, contrairement à l'image qu'on veut bien leur faire passer, sont déconnectés. Pas du tout. Et ce qui est vécu par le salarié. Mais si on voulait vraiment comprendre ce théâtre RH, il faudrait regarder ailleurs, dans les coulisses économiques des entreprises. La vérité, c'est que les entreprises ont leur priorité. Vendre, rentabiliser, délivrer. Et les RH, elles, arrivent bien souvent après la supply chain, la finance et le commerce. D'après l'INSEE, en 2024, les dépenses RH représentent 1% du chiffre d'affaires, quand le marketing autour de 6% et l'IT jusqu'à 12% dans certains secteurs. Alors ? C'est pas choquant, me direz-vous, c'est pas choquant qu'on investisse massivement dans le commercial, dans l'actif, dans le marketing, c'est là où on a le chiffre d'affaires. Mais c'est très important de remettre l'église au milieu du village et pas de faire croire qu'on va dépenser massivement des budgets sur la formation parce que c'est pas la réalité. 52% des DRH ne sont même pas associés aux décisions stratégiques. Ça vient d'une étude réalisée par l'INDRH et le BCG en 2023. il y a 30 ans, en 2023. Pourtant, on leur demande toujours de transformer la culture, de fédérer les équipes, d'humaniser le management avec un demi-ETP ou un sondage, Locos en aime beaucoup les sondages, et un budget mieux fin pour la semaine de la qualité de vie au travail. Le RH est devenu un instrument de mise en scène. saines pour le COMEX. Plan de mobilité douce, signifie fermeture d'un site. Transparence managériale, ici on masque des réorganisations secrètes et caperage 2025, qui parfois se réduit sur un PowerPoint oublié sur un drive. Alors on ne fait pas transformation sociale avec l'infini. un filtre LinkedIn, ça tout le monde le sait et tout le monde joue le jeu finalement. Alors bien sûr il y a des contre-exemples. Decathlon a expérimenté la gouvernance distribuée depuis 2019. Danone qui publie des indicateurs RH transparents et certaines PME qui écoutent évidemment réellement leurs équipes et leurs promesses sans promesses excessives. Parce que finalement c'est ça le sujet. Des salariés ou des équipes, des managers ne vous reprocheront pas de ne pas être sur des choses très très tendances. En revanche elle vous reprochera de vous engager dans des discours qui sont complètement dissonants. sonnant cognitivement. Globalement, le système pousse à la comédie RH. Et les professionnels du domaine se retrouvent à faire du double langage. On prend soin de vous. Bon voilà. Bon, cette formulation aussi. Bon bref. Mais sans toucher à la productivité ni aux marges. La vraie de vous dire, ça me semble extrêmement compliqué. Alors, dans mon point de vue, il est temps de dire fin. Stop à cette démagogie douce. Non. l'ARH ne peut pas tout, mais elle peut refuser d'être une simple vitrine, poser des limites et dire non aux injonctions impossibles. Et surtout, elle peut simplement le dire. Oh, pas besoin d'en faire des postes LinkedIn, pas besoin même de l'annoncer à l'extérieur. Je dirais que déjà, entre soi, entre pairs, plutôt que de dire que c'est formidable, toutes les tendances que l'on peut voir germer toute la semaine. ça serait déjà bien de se dire entre vous que non, ça, ça ne fait pas partie de la priorité de l'organisation, ça ne fait pas partie de la priorité des entreprises. Puisque aussi, pareil, vous avez beaucoup de startups ou de nouvelles offres qui s'engouffrent dans ces sujets-là et qui meurent au bout de deux ans parce qu'il n'y a pas de besoin derrière. Et l'entreprise se contente de dire, c'est formidable, c'est super intéressant. Nous, pour Savien DRH, on fait des sélections dans les invités puisqu'il y a des sujets pour lesquels on ne croit pas. et en fait on a souhaité être un média le plus indépendant possible et pas donner la parole sur des sujets dont on sait malheureusement, même si le sujet est très joli que ça n'intéressera personne qu'en tout cas ils ne seront pas achetés par des entreprises et ça n'a pas vraiment la promesse de valeur dans laquelle on s'est inscrite mais ce qui fait probablement la différence c'est qu'on est soit d'anciens DRH ou des DRH en poste et je pense que ça fait une sacrée différence pour la parenthèse alors non, la RH évidemment, elle ne peut pas tout faire sinon on récoltera encore ce qu'on sème du cynisme, du désengagement et une confiance en chute libre, donc je dirais peut-être un petit peu moins d'hémagogie pour la fin d'année 2025. Voilà, j'espère que vous avez aimé ce dernier épisode, ce nouvel épisode de Ça vient des RH. N'hésitez pas à faire part de vos commentaires, d'accord ou désaccord, et moi je vous dis à bientôt pour un épisode de Ça vient des RH.

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