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Café Klatsch

Comment se différencier sur un marché concurrentiel en 2025 – Le pari audacieux de Maison Bertrand

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40min |30/05/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du vin tout en découvrant des stratégies innovantes de marketing digital ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous avons le plaisir d'accueillir Hadrien Bertrand, le fondateur passionné de la Maison Bertrand, une entreprise luxembourgeoise qui réinvente l'expérience du vin. Avec un parcours atypique allant du secteur financier à l'entrepreneuriat, Hadrien nous révèle comment il a su allier productivité et créativité pour offrir des options de vin bio et sans alcool qui séduisent un public de plus en plus conscient.



Au fil de notre conversation, nous explorons les tendances du marketing qui façonnent le secteur du vin aujourd'hui. Hadrien nous partage ses réflexions sur l'importance du storytelling et de l'émotion dans un marché concurrentiel, où la simple vente de produits ne suffit plus. Nous découvrons ensemble comment il se démarque grâce à des stratégies digitales adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs, tout en intégrant des innovations technologiques qui renforcent son branding personnel.



Nous abordons également les défis liés à l'éducation du public sur le vin bio et sans alcool, un sujet qui mérite toute notre attention dans le cadre des tendances marketing actuelles. Hadrien souligne l'importance de créer des connexions authentiques avec ses clients, en utilisant les réseaux sociaux et les outils digitaux pour générer des leads et bâtir une communauté fidèle autour de sa marque.



Enfin, nous discutons des tendances digitales et des stratégies innovantes qui transforment le paysage du e-commerce, notamment l'impact de l'intelligence artificielle et du SEO sur la manière dont les entreprises se connectent avec leur audience. Êtes-vous prêt à découvrir des astuces marketing qui pourraient bien révolutionner votre approche ? Ne manquez pas cet épisode captivant de Café Klatsch, où nous allions passion pour le vin et expertise en marketing digital pour vous offrir une perspective unique sur l'avenir de l'industrie.



📢 Découvrez plus d'épisodes et suivez nos actualités sur LinkedIn : linkedin.com/company/cafe-klatsch-lu



Café Klatsch - Le podcast où l'innovation et la créativité rencontrent le branding et la stratégie marketing pour les entreprises luxembourgeoises. Abonnez-vous pour ne rien manquer !



#Podcast #CaféKlatsch #Branding #StratégieMarketing #ConsultanceCréative #Innovation #EntreprisesLuxembourgeoises #econnect


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Là, je remarque déjà quelque chose. Alors, quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir dans ta société.

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, c'est le retour de Café Clatch, le seul podcast basé à Luxembourg où on apprend le marketing digital facilement. Salut les gars !

  • Speaker #2

    Salut Patou !

  • Speaker #3

    Salut salut !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on est avec Adrien Bertrand de la Maison Bertrand. Oui bonjour ! Adrien Bertrand bonjour ! C'est bon j'ai mon cotage déplacé trois fois.

  • Speaker #3

    Maison Bertrand, Maison Bertrand.

  • Speaker #1

    Côté promo c'est bon on est bien. Adrien merci d'avoir accepté l'invitation. On est ensemble pour une série de trois épisodes. Aujourd'hui avec toi on va parler donc de différenciation sur un marché qui est concurrentiel qui est le vin. Est-ce qu'en deux mots tu peux nous dire ce qu'est Maison Bertrand ?

  • Speaker #3

    Maison Vertran, c'est une jeune compagnie basée ici à Luxembourg qui a vocation à proposer des expériences autour du vin. On est entre le caviste, le traiteur, la société d'événementiel et on a vraiment envie de partager de l'émotion, de l'humain dans tous nos formats.

  • Speaker #1

    Tu es là pour vendre des aventures humaines, mais autour d'un bon verre.

  • Speaker #3

    Et pour passer un très bon moment. Un très bon moment. Si c'est bon, si vous allez repartir avec le sourire, j'ai tout gagné.

  • Speaker #1

    Oui, donc tu as un profil à la base, j'ai un peu stalké, pas un profil financier à la base, mais par contre, tu as complètement changé de bord, si je peux dire comme ça.

  • Speaker #3

    C'est mon coming out.

  • Speaker #1

    C'est ton coming out professionnel.

  • Speaker #2

    Depuis des ans,

  • Speaker #3

    des millions d'auditeurs m'écoutent.

  • Speaker #1

    Et donc, en misant sur le vin sans alcool et bio, ce qu'on a vu sur ton site internet actuel, tu as pris un choix je vais dire un peu à contre-courant du secteur qui est culturellement bien codé dans le vin. Donc, on va voir ensemble si c'est un pari éthique. On va essayer de comprendre ton positionnement, la stratégie que tu as voulu prendre dans ce domaine qui est le vin. Et si j'ai bien compris, ça va un peu plus loin que vendre simplement du vin. Mais vendre du vin. mais aussi vendre des émotions, une aventure humaine. J'ai cru comprendre dans notre première rencontre avant le podcast que c'était un métier passion que tu nous as dit. Tu as switché sur un métier passion. Tu as l'amour du vin, l'amour des gens. Est-ce qu'on peut considérer ça comme ça ? Pour l'instant, c'est bon. Tu es au top.

  • Speaker #3

    Je t'arrête.

  • Speaker #1

    On a dit qu'on allait te poser des questions pour essayer de comprendre pourquoi tu as fait ce choix, cette prise de position de Maison Bertrand assez particulière, je dois dire, et très intéressante. Vu que c'est côté un peu passion, un côté amour, moi, j'adorais le jeu de télé qui s'appelle Les Amours. Tu connais le principe ?

  • Speaker #2

    Naïm doit bien connaître.

  • Speaker #1

    Naïm doit bien connaître. Étant donné qu'il est belge,

  • Speaker #2

    qu'il n'était pas né quand c'est sorti.

  • Speaker #1

    Tu connais ? Je pense que c'était Lois Smith.

  • Speaker #3

    C'est un jour de la semaine.

  • Speaker #1

    Non, là, ce n'est pas un couple. Ou alors, on est un... Comment tu appelles ça ? Un quadricouple ? On est quatre, on est quatre.

  • Speaker #3

    Il y a des questions bizarres. Non,

  • Speaker #1

    il n'y a pas de questions bizarres. Disons que j'ai juste gardé...

  • Speaker #3

    Ah ben, t'as commencé avec Coming Out, etc.

  • Speaker #1

    J'ai juste gardé le côté un peu métaphoré, en fait, de la manière dont ils posaient les questions. Donc, sur quatre ou cinq thématiques, je ne sais plus exactement. On va le voir au fur et à mesure. Je vais te poser une question. Ce ne sont pas des questions pièges. Et à chaque fois, il y a plusieurs propositions. Donc... Et tu vas devoir choisir la proposition par rapport à ton choix stratégique. Et nous, on va commenter. On ne va pas critiquer, mais on va essayer de comprendre parce qu'on ne connaît pas exactement le cœur du métier. Et donc, voilà, ça va bien se passer.

  • Speaker #0

    Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Alors, première question. Le positionnement de la marque Maison Bertrand. Si Maison Bertrand était une posture dans l'univers du vin, ce serait plutôt A. Un blanc sec bien équilibré, c'est-à-dire que tu cherches à plaire au plus grand monde, même si ça va diluer un peu le message que tu veux faire passer. Est-ce que tu es plutôt B. Un pétillant artisanal aux arômes inattendus, c'est-à-dire que c'est plutôt difficile à classer mais inoubliable pour ceux qui s'y aventurent. Ou Merci. C'est un vin nature radicale, quelque chose de brut, non filtré. Tu assumes un goût assez clivant, choisissant des vins bio, des vins sans accueil, etc. Mais pour rester fidèle à tes valeurs. Oui, nous plaisante.

  • Speaker #3

    Déjà, je te félicite pour ces trois catégories. Ça me montre quand même déjà un travail de recherche. J'ai la réponse, d'accord. En fait, ceux qui nous écoutent ne le savent pas, mais je vous ai ramené un petit cadeau en arrivant et je vous ai ramené un petnat. Et donc je pense que j'ai choisi naturellement de vous ramener, c'est quelque chose qui me représente, c'est mon identité. Donc je vais directement sur la réponse B, sur l'artisanal, sur un vin de Migneron, un vin de terroir, aussi différenciant avec une identité propre.

  • Speaker #1

    L'idée c'est de créer un espace unique au cœur de ton activité. Est-ce que ce n'est pas trop difficile à essayer de faire rentrer ça dans les cases du marché ? Là où tout le monde, ça a marché quand même très concurrentiel, à mon sens, peut-être que je me trompe, mais ça me paraît très concurrentiel. Est-ce que c'est facile à se positionner avec ces choix-là ?

  • Speaker #3

    Je vous raconte un petit peu la genèse du projet, qui explique comment j'en suis arrivé à ce positionnement-là aujourd'hui. J'ai monté Maison Bertrand il y a trois ans et je l'ai pris en side business pendant deux ans et demi. Ce qui m'a permis finalement de vraiment comprendre mon environnement et aussi de pouvoir, avec toute l'agilité et la flexibilité d'une petite structure, m'adapter à mon environnement. Venant du secteur financier, on a vite identifié que les associés, qu'il y avait un grand nombre de cocktails, de drinks post-conférence ici à Luxembourg et que derrière, finalement, le choix, l'offre était relativement limité avec les prestataires classiques, qu'on ne citera pas. Mais voilà, finalement, c'était un vase clos sur lesquels il y avait besoin d'avoir un vent de fraîcheur et aussi rapporter un peu de dynamisme, de nouveauté. Et donc, c'est là-dessus, en fait, que du coup, Maison Bertrand a choisi de se concentrer, de se focaliser en rentrant sur la partie événementielle pure.

  • Speaker #1

    D'accord. À quel moment tu as eu le déclic en tant qu'entrepreneur ? Parce que ton expérience précédente, tu étais employé, donc dans un monde différent. de ton business actuel. À quel moment tu as eu le déclic en disant maintenant c'est plus une activité à côté, ça devient complètement ça y est je me lance, c'est officiel. Est-ce qu'il y a eu un déclic par rapport à un contrat, par rapport à une opportunité, une actualité, quelque chose qui a...

  • Speaker #3

    Déjà un, j'ai eu la chance de pouvoir faire, lancer Maison Bertrand en side business. Ça, ça s'est fait de façon tout à fait transparente avec mon employeur précédent. Donc je le remercie parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui. Quand j'ai commencé à monter en termes de volume, en activité sur l'année 24, j'ai vite compris que j'allais faire face à un plafond de verre.

  • Speaker #2

    Tu ne pourrais pas gérer les deux en même temps.

  • Speaker #3

    Les journées, malheureusement, elles sont 24 heures. J'ai une vie de famille, alors j'ai choisi de me lever deux heures plus tôt que j'ai fait en 2024. Je me levais toujours à 5 heures pour bosser deux heures de plus. J'arrive à travailler une heure, deux heures de plus le soir. Je faisais des demi-journées en plus, mais ajouté à la vie de famille.

  • Speaker #1

    Ça, c'est limite. Oui,

  • Speaker #3

    c'est assez limite. Le plafond de verre a été vite atteint et un choix devait s'imposer. Je pouvais très bien garder Maison Bertrand en side business, avec cette capacité à fournir de l'event de façon, on va dire, périodique. Mais si je voulais aller plus loin, et après, je ne sais pas si c'est l'âge qui a fait ça, mais j'ai passé la quarantaine il y a peu. J'ai eu besoin de me tenir. Je ne veux pas avoir de regrets.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que, en choisissant, je reviens sur le côté sans alcool ou bio, parce que c'est dans ton logo que tu prônes le bio, c'était une volonté, comment dire, c'était une prise de position que tu voulais à tout prix prendre pour rester à la marge des codes classiques qu'on entend, parce que la plupart des gens qui vendent du vin ne vendent pas que du bio. Je ne sais pas, je ne maîtrise pas du tout l'univers du vin, mais est-ce que c'est volontaire de mettre vraiment à la marge de ça ?

  • Speaker #3

    C'est intéressant parce que ça, c'est une caractéristique de mon identité qui s'explique par la construction de Maison Bertrand, qui a toujours été des rencontres, qui a toujours été une personne, où ça peut aussi faire partie de mon cercle familial. Ma femme ne boit pas d'alcool, ou très très peu. De fait, j'ai toujours été assez orienté, en tout cas curieux, de goûter tout ce qui était à corps, sans alcool. Ce que tu retrouves de plus en plus aussi dans les restaurants un peu sympas. Donc il y a cette partie vraiment curiosité, qui est aussi intrinsèque à moi. Et derrière... en faisant le lien avec la partie événementielle, si tu veux pouvoir proposer des animations vins aux entreprises, alors beaucoup de gens aiment le vin, mais on va dire, Adrien, on n'est plus en 1980, et du coup, mettre six verres de vin dans une boîte, surtout si tu es dans le secteur des assurances avant, je ne suis pas sûr qu'on ait envie de faire ça avec nos équipes.

  • Speaker #2

    Mais ça se combine, entre guillemets, super bien avec le monde B2B et les events pro, parce que... Je veux dire, t'es au boulot, tu dois rentrer en bagnole après, donc effectivement si tu commences à boire du vin à 18h et que tu bois 5 verres, c'est compliqué de repartir.

  • Speaker #0

    Et un contrat juste après.

  • Speaker #2

    Ouais, enfin, moi je trouve que c'est effectivement une bonne idée. Et après, moi Patou, je pense que tu te mets, aujourd'hui en vendant du bio ou du sans alcool, est-ce que tu te mets vraiment tant à la marge que ça ? Je suis pas sûr. Tu te mets peut-être un peu...

  • Speaker #1

    Je sais que c'est une force différenciée.

  • Speaker #2

    Tu te mets plus dans quelque chose qui a le vent en boucle, je pense. tu te différencies mais c'est un marché qui se développe énormément en ce moment.

  • Speaker #3

    Super dynamique.

  • Speaker #2

    Voilà ce que j'avais vu de ce qu'on appelle le marché de nos lots, qui sera alcool, low alcool. C'est le mec qui doit être bien renseigné.

  • Speaker #3

    Eh oui,

  • Speaker #2

    on fait notre boire.

  • Speaker #1

    Et pas tomber n'importe où.

  • Speaker #2

    Et autant, il y a des challenges qui s'opposent à ça, mais tu as aussi un petit peu le vent dans le dos. Et je trouvais effectivement que ça se goupillait extrêmement bien avec le côté pro.

  • Speaker #3

    Et il y a vraiment le fait, ce qui est vraiment sympa, c'est le moment que ça crée. C'est que même des clients qui me disent « Non mais Adrien, c'est une dégustation de vin, ne prends pas de sans alcool » , c'est pas... Ils ont toujours avec moi des sans alcool. Et même dans mes offres, j'offre le plus souvent les sans alcool. Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours sur un panel de plusieurs dizaines d'invités, plusieurs personnes qui ne boivent pas d'alcool, pour x, y, crésons. Religion, santé, choix personnel, il y en a plein qui disent « Non mais non, là je fais trois semaines, je bois pas, pour x, y, crésons. » Et derrière, en fait, le fait d'avoir pensé à eux et de leur faire découvrir une boisson de la même façon que les autres invités qui ont le verre de vin, et aussi servi dans les mêmes types de verres que les autres invités. Et des boissons aussi qui ont été pensées par des chefs étoilés et qui reprennent les codes du vin sur la couleur. Ce qui fait que vous n'avez même pas de différenciation visuelle pour les invités. donc ça veut dire que pour la partie réseau, vous parlez avec quelqu'un, vous ne savez pas s'il boit le poulet fileté ou s'il boit une macération végétale, verveine, curcuma. Et là, du coup, en fait, l'invité est super ravi qu'on ait pensé à lui, et derrière, le cercle vertueux se crée. Il remercie la personne qui l'a invité, son hôte, et son hôte, c'est mon client, et mon client ne me dit rien. Franchement, génial. Tu vois, tel invité m'a encore remercié de m'avoir pensé à lui.

  • Speaker #2

    Ouais parce que eux d'habitude on l'a eu. ont l'habitude de se retrouver dans le coin de la salle avec un verre de coca et de...

  • Speaker #3

    Ils n'osent pas venir me voir, ils sont toujours derrière.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais ce sentiment-là avec la cigarette, des fois, en soirée. Moi, je ne fume pas. Enfin, ce côté un peu exclusion. Quand les gens sortent...

  • Speaker #2

    Quand tout le monde au resto sort du pub,

  • Speaker #1

    ils sont seuls à la table. Restez seuls sur mon téléphone. Question suivante sur l'expérience client. Alors, quand tu crées une expérience autour du vin, ton objectif principal, c'est A, créer un moment inoubliable, même si le client oublie le nom du vin. B, faire découvrir tes produits en douceur sans forcer l'achat. Ou C, faire en sorte que le client reparte avec une envie claire de te demander. En gros, est-ce que tu privilégies, tu conçois plutôt l'expérience sincère ou est-ce que tu vas quand même mettre en avant l'objectif commercial ? Comment tu...

  • Speaker #3

    Alors moi je suis toujours dans le passif sur la vente, je ne suis jamais pushy parce que je me mets toujours à la place du client. J'ai eu la chance quand j'étais dans le secteur financier auparavant d'assister à pas mal d'events où j'étais à chaque fois consommateur. Et du coup en fait je n'aime pas avoir quelqu'un qui va me pousser. Je pense que si tu travailles bien et que tu proposes un produit, un service de qualité, derrière tu auras les retours qu'il faut. Donc je serai plus sur la B. J'aimerais bien aller sur l'inoubliable, mais tu as raison, souvent, c'est comme ça. Tu es dans une déguste de vin, même sur tout type de produit, que ce soit un petit peu précis, etc. C'est souvent assez technique et on va te parler de termes précis. Tu vas les retenir peut-être sur l'instant. Derrière, tu vas ressortir deux jours après, une semaine après, te re-oublier parce que ta mémoire ne sera pas rafraîchie. Donc derrière, sur l'inoubliable, j'aimerais bien... forcer le trait dessus.

  • Speaker #1

    Et tu vas passer sur un... Si on revient un peu plus dans la discussion marketing digital, là aujourd'hui, tu as un site internet qui présente tes services. Il y a juste un catalogue, un fichier PDF de la liste de tes produits. Quand tu vas passer sur un site e-commerce, si je ne me trompe pas...

  • Speaker #3

    On sera entre les deux. En fait, ce sera intéressant, parce que du coup, ce n'est pas ma spécialité, vous l'avez compris, toute cette partie... marketing digital, ce sera un site où tu veux qu'il y ait une boutique. Mais derrière, tu auras un formulaire de précommande à chaque fois. Tu auras un panier et à chaque fois, tu auras de la précommande parce que c'est souvent sur mes types de vins, etc. Tu peux avoir des changements de millésimes. des changements, soit des ruptures de stocks, c'est possible. Donc du coup, d'avoir la possibilité aussi de ne pas aller jusqu'au paiement pour le client et que derrière, il se retrouve après sur... Je me retrouve moi dans la capacité de livrer.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, tu es plus sur du B2B. Tu vends pour l'instant, exclusivement des services aux entreprises. Et après, avec le e-commerce, tu vas élargir.

  • Speaker #3

    Je suis 70% B2B et le B2B me crée du B2C.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est vachement intéressant, on peut pas le faire avec beaucoup de business model.

  • Speaker #2

    Tu sais, en général on me dit tout le temps que t'as toujours une chance qu'un de tes clients B2C soit chef d'entreprise, et t'as toujours une chance que parmi les gens à qui tu fais découvrir tes produits dans un environnement pro, ils reviennent par la suite en B2C. Des fois ça marche par récoché. Et par contre moi j'aimerais revenir juste sur le point où tu parlais d'inoubliable, et tu parlais de mémoire pas rafraîchie. et à Moi, si je me remets à ma casquette de marketeur digital, c'est justement là qu'intervient ton site, je pense. Parce que ton site n'est pas là que pour vendre au final. Si toi, dans tes événements, tu as cette approche de ne pas être pushy, tu le dis, de ne pas arriver en disant tiens, prends mon vin, achète-le tout de suite. Et sur le site web, en fait, tu as à peu près la même chose qu'on appelle le tunnel de conversion. On a fait un épisode récemment dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans l'épisode du jour, on va parler de tunnel de vente. C'est le funnel, on le dit une fois.

  • Speaker #2

    Sales funnel.

  • Speaker #3

    Sales funnel.

  • Speaker #2

    Où justement, il y a énormément de besoins, j'ai envie de dire, d'éduquer les gens dans ton domaine. Et tout ça, ça se fait par on séduit qu'avec du contenu. Donc, ton site pourrait être parfaitement comporter un blog, comporter des vidéos, comporter peut-être des inscriptions à des webinars, des petites fiches, même à récupérer après la dégustation, ce genre de choses. Est-ce que c'est déjà quelque chose que tu utilises ou que tu as mis en place ?

  • Speaker #3

    Oui, moi, ce que je veux vraiment, c'est aussi rendre la visite sur le site Interactive via des vidéos. Je sais que je privatise maintenant ma maison pour des team cooking. Et là, dernièrement, on a tourné la vidéo justement pour pouvoir illustrer auprès des prospects, des clients.

  • Speaker #1

    C'est pour comprendre comment tu fais la...

  • Speaker #3

    Et aussi pour montrer, Adrien, il fait des super wayan cheese, mais c'est quoi un super wayan cheese ? Je pense qu'il n'y a rien de tel que la photo déjà, c'est bien. Mais si tu vas plus loin et tu montes la vidéo, tu sens quand même derrière l'atmosphère, l'ambiance. Et ça, je pense que c'est le super.

  • Speaker #2

    Le reste, ça va te permettre aussi à terme d'étendre un peu ce qu'on appelle le reach. Parce que si tu as des vidéos où ça cuisine, où ça boit du vin, où c'est convivial, c'est aussi typiquement des choses qui s'échangent et qui se mettent beaucoup sur YouTube, sur TikTok, sur les réseaux sociaux. Et ce qui te permet de te faire connaître encore plus.

  • Speaker #1

    Il y a un truc sur les réseaux sociaux. Il y a deux vidéos TikTok que j'ai vues.

  • Speaker #3

    Et du coup, c'est marrant parce que, à la base, moi, je suis zéro réseau. Et du coup, en fait, je m'y suis mis parce que j'ai compris que c'était le moyen aussi pour te permettre de faire parler de toi, mais surtout de montrer et proposer à quelqu'un qui ne te connaît pas de rentrer dans ton univers. Donc ça y est, je rentre dedans. Donc vous avez devant vous quelqu'un, un néophyte total du futur influenceur sur le bio. Donc voilà, moi c'est du LinkedIn, ça déborde un peu sur de l'Insta. Et j'étais avec ma fille en Martinique cet hiver. Elle m'a dit « Papa, TikTok, t'as jamais touché ? » Et on a fait une vidéo TikTok, elle me dit « Papa, il y a ma copine, elle t'a vu dans les vidéos. »

  • Speaker #2

    Mais c'est vachement prenant et effectivement, ça assoit aussi un peu, on va dire, ton autorité dans le domaine. Tu vois, si un jour quelqu'un a le choix, un organisateur d'événements RH en entreprise, il a le choix entre toi et un autre prestataire et qui t'a déjà vu deux, trois fois sur TikTok, 9 chances sur 10 qu'il aille vers toi plutôt que vers celui qu'il n'a jamais vu.

  • Speaker #1

    Et pourquoi si tu ne le fais pas, tes concurrents le font ?

  • Speaker #2

    Ils le font,

  • Speaker #3

    oui, c'est sûr. Déjà, il y a certains qui le font. On les voit.

  • Speaker #0

    Ce qui est cool, c'est que tu as deux grands services. Donc il y a le service de vendre de vins au détail, il y a le service côté animation, explications à propos des vins, etc. Et ces deux services sont vertueux. Donc ça veut dire qu'un prospect ou un lead, ou même un client qui achèterait une bouteille sur ton site, tu peux aussi le relancer par rapport à tes animations. Donc cette personne qui a à la base acheté une ou plusieurs bouteilles, ça peut devenir un lead pour tes animations. Et à l'inverse, les personnes qui participent aux animations que tu organises, c'est potentiellement des prospects que tu vas pouvoir relancer pour acheter certaines bouteilles sur ton site. Donc ça c'est vraiment génial. Et si on combine ça aux réseaux sociaux, faire des vidéos des événements, etc. Il y a vraiment un gros potentiel.

  • Speaker #3

    C'est ce qu'on essaye.

  • Speaker #1

    Question suivante.

  • Speaker #0

    plus lié à l'éducation du public. Comment tu préfères éduquer un public qui est sceptique face à une offre liée au bio ou au sans-alcool ? Peut-être que tu as déjà eu le cas. Est-ce que A, tu expliques chiffre à l'appui, tu essaies de convaincre par la transparence ? Est-ce que B, tu fais goûter sans dire un mot, convaincre plutôt par les sens ? Ou C, tu laisses les autres en parler pour toi et là tu essaies plus de... te convaincre par le bouche à oreille ? La réputation que tu essayes de créer, l'autorité plutôt, la réputation. C'est dur comme question.

  • Speaker #1

    Non, c'est toujours intéressant parce que quand t'es en dégustation, finalement, dans les invités, t'as toujours les mêmes types aussi.

  • Speaker #2

    T'as différents profils. Il y en a qui sont convaincus par les chiffres, il y en a qui sont convaincus par le goût.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as généralement celui qui s'y connait le plus, il parle pas au début. Et à la fin, quand tu commences à parler avec lui, tu sais que... voilà tu sais que il Il s'y connaît vraiment bien et c'est top. Les deux, B et C, donc l'essence.

  • Speaker #0

    Oui, l'essence.

  • Speaker #1

    Et surtout, il y a beaucoup de scepticisme sur les deux secteurs, sur le bio et sur le centre d'alcool. Ce que je comprends tout à fait, parce que bio ne veut pas dire bon, pas son P. Il faut expliquer aussi comment c'est fait. Et derrière, moi je suis... Je suis pas sommelier et je suis pas oenologue. Alors effectivement, on va dire que c'est un positionnement un peu bâtard, mais ça me permet de vulgariser le vin. Je peux me mettre au même niveau que mes invités en disant que ma seule différence, c'est que c'est ma passion, j'adore ça. Je suis inscrit sur tous les blogs et newsletters, je passe mon temps à lire des bouquins, à rencontrer. Maintenant, j'ai la chance que c'est mon métier à plein temps. J'ai la chance de baigner dedans, etc. Et de rentrer dans le monde de la gastronomie.

  • Speaker #2

    De rencontrer des chefs, des producteurs.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai juste plus de temps. J'ai consacré plus de temps à développer ma connaissance sur ce milieu-là. Donc, on en parle. Et derrière, en fait, j'ai aucune volonté, en tout cas, de vous convaincre si vous ne voulez pas être convaincu. Mon but, c'est que vous passiez un bon moment. Et derrière...

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien de changer les cultures aussi, d'essayer de convaincre les gens, par l'émotion, si j'ai bien compris. Tu peux très bien être complètement obstiné sur une idée.

  • Speaker #1

    T'as raison.

  • Speaker #0

    Quand tu découvres...

  • Speaker #1

    Et de dire, attends, c'est quoi le bio ? Ok, d'accord, il n'y a pas de produits chimiques, mais il y a plein de cuivre. Donc du coup, en fait, est-ce que c'est bien de mettre plein de cuivre ? Je veux dire, c'est un gros débat que tu as avec tous les vidéos. Du coup, non. En fait, c'est toujours pareil, tu dois essayer d'accompagner ta plante de la façon la plus light possible, la plus simple possible pour pouvoir produire le raisin qui va exprimer son terroir. C'est ça déjà la première partie.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as, bon ça fait du coup trois ans que tu fais ça maintenant, est-ce que tu as eu le temps de voir un petit peu déjà les préjugés qui sont tous les notés pêle-mêle ? On parle souvent de difficultés à égaler le goût du vin, le manque d'effet puisqu'il n'y a pas d'alcool, la qualité perçue comme inférieure par certaines personnes, la difficulté à trouver son produit préféré en version sans alcool bio. Mais est-ce que là, ces dernières années, tu as l'impression de rencontrer de moins en moins de gens avec des préjugés ou que les préjugés commencent à être de plus en plus light ?

  • Speaker #1

    Je sens vraiment, c'est vraiment intéressant l'évolution, on va dire, sur ces 18 derniers mois. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est de moins en moins niche en fait quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais alors ça reste on va dire, c'était peut-être allez on va dire comme ça en termes de ressenti personnel, ça concernait peut-être 2-3% des invités et maintenant je suis à être entre 5 et 10. Donc je sens que ça a peut-être triplé en termes de masse, par contre ça reste toujours on va dire très très marginal. Mais voilà on sent qu'il y a quelque chose et c'est pareil pour le bio. Après, comme je dis, il faut l'expliquer.

  • Speaker #3

    Mais est-ce qu'il y a vraiment une différence de goût ? C'est-à-dire que moi, je n'y colère rien,

  • Speaker #0

    je suis complètement neuf du champagne. Mais ce que j'entends souvent,

  • Speaker #3

    la critique du vin bio, c'est souvent qu'il n'y a pas de sulfite et il y a une altération du goût. Et sur le vin sans alcool, il y a un mythe, tu me diras si c'est vrai ou pas, que le vin du coup est chauffé pour en retirer l'alcool et que c'est ça qui dénature le vin. Est-ce que ces mythes sont vrais ou pas ? Et quand quelqu'un te dit ça, comment est-ce que tu peux répondre ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors sur la partie sulfite, dans tous les cas, sulfite ça agit comme un antibiotique, c'est un médicament, c'est pour protéger de toute déviance et de la prolifération des bactéries. Donc tu dois naturellement, en plus tu as un taux de sulfite naturel dans ta baie de raisin, dans ton vin. bouteille, le nature va mettre zéro sulfite, c'est-à-dire qu'ils vont travailler sans sulfite, donc ça veut dire qu'ils travaillent sans protection durant toute la culture, et pareil pour la vinification. Donc tu peux comprendre que tu travailles mais sans filet, ça veut dire que tu dois avoir du pot protéochier incroyable.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas une météo parfaite aussi certainement.

  • Speaker #1

    Du coup, en fait, quand tu as un produit, un vin nature qui n'a pas de déviance, mais c'est une pépite, c'est incroyable d'arriver à faire ça. Est-ce que derrière, ça va être bon ? Encore une fois, alors là, tu tombes dans la subjectivité totale. Le goût, il a été fait en tout cas d'une façon incroyablement nette. Mais du coup, en termes gustatifs, ça va pas de pourraisons. Derrière moi, ce que j'ai vu, ce qui est plus facile pour moi. Là, je me raccroche tout le temps en disant Adrien, qu'est ce que toi tu es ? Et le nom de ma compagnie porte mon nom. Du coup, si tu veux mon identité, finalement, elle se rattache à ce que ce que j'aime. et donc le produit que j'ai envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    Ça donne encore plus de transparence sur ce côté, ce que tu vends.

  • Speaker #1

    Finalement, tu vends vraiment bien sans avoir envie de vendre pour vendre. Tu vends vraiment bien ce que tu aimes. Donc, si je reviens pour les sulfites, on va revenir sur des vins. Moi, j'aime bien les vins qui sont peu sulfités. Si tu as une année compliquée avec du mildiou, avec tous les problèmes que tu connais sur les intempéries, la grêle, à un moment, oui, tu vas devoir traiter. Donc oui, fais-le. En tant que vigneron, il a la possibilité de le faire, il faut le faire. Derrière, la qualité du produit, elle sera là. Si le vigneron travaille bien, elle sera là. Pour l'essence d'alcool, tu as raison, il y a plusieurs process, en tout cas procédés. Et c'est vrai que chauffer son vin sous vide à 45 degrés, forcément, ça va dénaturer les arômes. Alors les Allemands sont assez à la pointe aussi sur ces process. C'est évolué aussi assez vite. Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'on le goûtera après. Je vous ai ramené un sens de l'alcool rosé, qui pour moi, dans ce que j'ai goûté, fait partie des meilleurs. C'est subjectif, c'est mon palais. En revanche, je suis toujours curieux d'avoir du feedback.

  • Speaker #0

    Un retour.

  • Speaker #1

    Ce que vous en pensez.

  • Speaker #2

    On le mettra après, Naïm.

  • Speaker #0

    On mettra la référence de la bouteille. En commentaire.

  • Speaker #1

    Venez en event la goûter.

  • Speaker #3

    Avec grand plaisir. Mais là, je remarque déjà quelque chose. Alors, tu le fais certainement pas exprès, mais quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir pour ta société.

  • Speaker #2

    Le branding personnel, quand tu choisis d'être, parce que c'est ce que tu fais, tu as nommé ton entreprise avec ton nom, tu choisis d'incorporer ton image, ta personne dans ton entreprise. Tu aurais pu ne pas le faire. Il y a des gens qui ont une personnalité complètement différente que leur entreprise. Oui, ça arrive. Et effectivement, quand tu as du... Après, tu es dans un métier, comme tu dis, passion. Donc, le storytelling et le branding personnel va vachement jouer, c'est sûr.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière question qui va plus être en lien avec le digital, le marketing digital, c'est plus notre corps de métier. Pour l'instant, on t'a ménagé beaucoup sur le vin.

  • Speaker #1

    C'est fini maintenant.

  • Speaker #0

    Il y a trois épisodes, les gars, donc tout sera patchou rose. On a bien compris que tu n'étais pas issu du monde tech, plutôt de la finance à la base. mais quoi qu'il en soit Je pense que comme tout le monde, tu as compris qu'il faut utiliser des outils digitaux pour essayer de créer du lien. Tu as plein le choix aujourd'hui. Justement, quand il s'agit de digital, est-ce que tu te reconnais le plus dans A, l'ombre de la cave ? C'est-à-dire que tu préfères rester hors champ, le produit parle tout seul, pas trop à l'aise avec les réseaux, entre guillemets. B, le comptoir du bar ? Tu réponds vraiment quand on vient à toi, mais en gros, tu ne cours pas après l'algorithme. Ou C ? la scène du salon, tu montes en lumière si c'est pour créer un vrai lien. Tu fais le show, entre guillemets. Je pense que tu assumes ton côté un peu low-tech, puisque ça reste quand même ton profil. Et comment tu articules le côté technologique que tu es obligé d'avoir et le côté authenticité de ton profil, de la maison Bertrand, qui tu es ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis obligé de... Mais t'as raison, c'est plus difficile. Faut reparler du vin, c'était bien.

  • Speaker #0

    En gros, si je t'amplifie la question, est-ce que rester discret dans le digital comme tu sembles le faire aujourd'hui, j'ai pas dit que ça n'est pas le cas tout le temps, mais est-ce que rester discret sur le digital aujourd'hui ? Est-ce que c'est lié à la limite low-tech de ton profil ? Ou est-ce que c'est plutôt une posture que tu assumes pour mettre plus en avant ton côté authentique ? Quel conseil on peut donner à un entrepreneur qui a un peu le même profil que toi, dans n'importe quel secteur, qui n'a pas de background technique ? Comment tu mets ça en image ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je cherche vraiment, c'est à étoffer, justement déjà un mois mes connaissances. sur le marketing digital. Deuxièmement, ce qui me manque actuellement et ce que je cherche, et je suis en train de trouver, mais c'est de justement avoir dans mon entourage ces personnes qui me permettent...

  • Speaker #0

    On est là.

  • Speaker #1

    Tu vois ?

  • Speaker #0

    Non mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que l'histoire Maison Bertrand se construit. À chaque fois, en fait, c'est des rencontres. Là, on passe un moment sympa ensemble. Et derrière... pour pouvoir avoir plus de notoriété sur les réseaux, ça passe par plus de connaissances, savoir identifier les bons canaux. Donc, je n'ai pas peur.

  • Speaker #0

    Tu te sens contraint d'utiliser ? Tu te sens forcé ? Ou est-ce qu'au contraire, tu dis non, je vais l'assumer, je vais être léger parce que je vais plutôt jouer sur le service de vente d'émotions ? le bouche à oreille fera la suite. En général, je suis millénial,

  • Speaker #1

    mais je crois que j'ai un côté boomer en fait. Enfin, ok, tu vois ? Et en fait, il est juste là. Et là, le truc, en fait, c'est du coup, en fait, en gros, j'ai pas le... J'ai pas le...

  • Speaker #0

    T'as pas la fibre, t'as pas le réflexe automatique. ...

  • Speaker #1

    à aller développer sur des univers tech que je ne maîtrise pas.

  • Speaker #2

    Après, c'est paradoxal quand même parce que je... Tu es dans le cas de beaucoup d'entrepreneurs. Et pourtant, moi, de ce que j'observe, j'ai commencé il y a très longtemps quand même, mine de rien. Je commençais à 18 ans le web, maintenant j'en ai 35. J'ai l'impression aujourd'hui qu'il n'y a rien de plus... Ça n'a jamais été aussi simple de se construire une marque, entre guillemets, de se mettre sur les réseaux. Tu vois, tu as accès... Quand tu as commencé à l'époque, il n'y avait pas YouTube, il n'y avait pas Facebook. Comment tu voulais faire ? montrer juste ton produit sur internet et le faire découvrir.

  • Speaker #0

    Aller sur les réseaux, c'est simple, c'est réussir sur les réseaux, c'est réussir à construire la communauté.

  • Speaker #2

    Le truc, c'est pourquoi déjà tu es obligé, je trouve, de le faire, et fais-le en fait. Genre, t'as un truc qui est presque un as dans la manche, c'est que t'es passionné par ton truc. Et logiquement, quand t'es passionné, t'es forcément très bon dans le fait d'en parler, de vouloir le faire découvrir, t'es motivé par ça. Donc là, tu fais même pas de la com, pour vendre tes bouteilles, tu fais de la com pour partager ta passion. Ce qui inclut automatiquement de l'authenticité, ce qui inclut automatiquement de la passion, et ce qui inclut automatiquement, en général, un retour positif, parce que même moi, quand j'ai un truc dont j'ai absolument rien à cirer, je peux écouter un mec absolument passionné de ça, rien que parce qu'il a le timbre de voix, parce qu'il en parle avec un peu les yeux qui brillent. Donc moi, à tous les entrepreneurs dans ce cas-là, lancez-vous. En fait, vous n'avez pas besoin de savoir coder en Java, vous n'avez pas besoin, juste... ouvre tes comptes sur les réseaux, prends ton téléphone, pose-le sur un truc.

  • Speaker #0

    C'est parce qu'une grande cour de récré. Voilà,

  • Speaker #2

    lance-toi. Quel est le risque ? Au pire, tu vas faire un truc que personne ne verra.

  • Speaker #0

    C'était aussi de faire le bad buzz. On a déjà fait des épisodes. Personne ne fait le bad buzz. Non, mais moi, je peux comprendre la protection que tu prends sur le côté malaisant. La peur de se dire, je vais griller ma marque en démarrant sur les réseaux. si j'essaye de paraître pour quelqu'un que je ne suis pas. Tu pourras, au pire,

  • Speaker #2

    tu pourras le supprimer. Je veux dire, c'est vraiment, il faut démystifier cette peur. Il faut pas avoir peur de te lancer et d'essayer de faire des trucs. Et de toute façon, regarde aujourd'hui.

  • Speaker #0

    J'avais fait du podcast.

  • Speaker #2

    Voilà, mais mec, mais exactement. Moi, je me retrouve maintenant à faire des TikTok. Tu m'aurais dit il y a cinq ans que je serais en vidéo sur TikTok. Mais j'aurais explosé de rire. Et en fait...

  • Speaker #0

    Maintenant, tout le monde se l'arrache derrière sur le bureau. Là, il y a Fanbase qui est en train de sortir du mur.

  • Speaker #2

    Mais vraiment, jetez-vous et faites-le. Ça n'a jamais autant payé aujourd'hui que d'être authentique. Avant, tu devais aller faire de la publicité, tourner des spots pour espérer payer je ne sais pas combien de milliers d'euros pour aller sur TF1 avec 12 assistants de prod. Maintenant, tu prends ta vidéo sur ton trépied, tu la fous sur TikTok. Ça se trouve, tu vas aller te coucher. Demain, il y aura, je ne sais pas, 700 personnes qui auront vu ça. C'est déjà bénéfique à mort. Et plus tu vas le faire, plus en général tu vas te prendre au jeu, et plus tu vas... Oui,

  • Speaker #0

    les gens recherchent de plus en plus de contenus authentiques. C'est vrai que s'il y a une opportunité à prendre, c'est à aller maintenant.

  • Speaker #1

    Je vais dire, moi ce qui me manque, c'est un facilitateur. C'est quelqu'un qui me dit, Adrien, vas-y, tu ne veux pas me faire... Il me donne trois consignes. Tu me fais un format de 45 secondes, tu parles d'un produit, et tu me mets, je ne sais pas moi... dehors. Je ne sais pas, dehors, dans les vignes.

  • Speaker #0

    Non, mais tu présentes bien. J'ai vu les vidéos Konbini sur le profil LinkedIn. Tu es fait pour ça. Tu es taillé pour ça. Si.

  • Speaker #2

    Dans ton cas, quand tu as besoin d'un facilitateur, aujourd'hui, l'IA peut être ce genre de facilitateur. Parce qu'aujourd'hui, tu peux te servir de l'IA comme d'un coach de marketing. C'est sûr, si tu vas sur ChatGPT et que tu lui dis et J'ai besoin de faire une étude de potentiel, mot-clé, SEO, machin. Bon, ok, il va peut-être t'aider, mais tu ne sauras pas quoi en faire après. Par contre, pour de la communication directe, typiquement ce que tu viens de dire, je cherche des idées pour mettre en avant sur TikTok mon service d'événementiel de vin. Il sera très fort pour connaître les trends, pour te dire, tiens, essaye ce format. Est-ce que tu as besoin d'un petit script ou d'un petit storyboard ? Il va te le faire. Et après, tu as ton petit papier à côté, tu as tes différentes étapes et tu tentes.

  • Speaker #1

    la première fois c'est sûr ça va pas être bien moi mais mes TikToks ils étaient nuls tu vois et tu vois ça veut dire en fait que toute la difficulté que t'as quand tu montes ta boîte comme ça c'est de savoir sur où doit comment tu dois allouer le poids de ton corps sur quel segment et là clairement sur la partie contenu c'est super important de le faire et je le fais pas assez et ça j'en ai déjà parlé avec mes associés ils m'ont dit de le faire Et il faut, tu me le rappelles.

  • Speaker #2

    Un truc assez cool pour ça, c'est ce que nous, et d'ailleurs nous on l'a fait aussi beaucoup pour le podcast à l'époque, c'est le concept de Timebox. C'est de se dire en fait, voilà, les vendredis après, je ne suis pas dispo. Ça ne sert à rien de venir me parler, je ne vous aiderai pas, je ne vous répondrai pas. Le vendredi après, de 14 à

  • Speaker #0

    16 heures,

  • Speaker #2

    le boss sur le marketing de ma boîte. Tu peux le faire une semaine sur deux. Voilà, si tu as d'autres choses à faire. Mais tu te forces et tu te donnes en fait l'obligation. Et tu dis aux autres gens, ce n'est pas contre moi. Mais à ce moment-là, je ne prends pas de meeting. À ce moment-là, je ne réponds pas au téléphone parce que j'ai deux heures. J'ai seulement deux heures à ce moment-là pour bosser.

  • Speaker #0

    Mais c'est aussi parce qu'on évite à la lumière ce réseau social. Mais on t'oublie vite si tu ne publies pas de manière régulière. Donc, si tu gardes cette rigueur de poster. des choses pas forcément compliquées techniquement à mettre en place ou qui sont pas trop chronophages, si tu gardes cette rigueur-là, effectivement, ça peut être un vrai...

  • Speaker #2

    Pas forcément que pour les réseaux sociaux, mais tu peux prendre deux heures par semaine pour... Voilà, cette semaine, j'ai écrit un article de blog, cette semaine, j'ai écrit dix fiches de dégustation que je vais proposer au prochain event, etc. Mais en tout cas, tu te forces à avoir ces deux heures-là par X temps pour t'obliger à le faire et prendre l'habitude.

  • Speaker #0

    Question bonus, il y en a toujours une. En fait, il y a toujours du bonus. Le jour où je n'en sortirai pas. Si Café Clatch devait organiser une expérience humaine avec Maison Bertrand autour du podcast, est-ce que ça serait A, un enregistrement live dans une cave suivi d'une dégustation sans alcool à la bougie ? Je suis d'intime, un peu chaleureux. On écoute, on papote, on a un bon échange sans fil. Est-ce que B, ça serait plutôt un Café Clatch itinérant sur les marchés du Luxembourg ? avec le micro à la main et des verres à partager. Quelque chose de plus populaire, vivant, mais très ancré dans le local. Ou est-ce que c'est, on ferait plutôt un podcast participatif autour d'une table ronde sensorielle où chaque vin est présenté par une émotion et pas par une fiche technique ?

  • Speaker #1

    Directement, on le sait.

  • Speaker #0

    C'est pas passé ? Toujours dans l'émotionnel.

  • Speaker #1

    Dans l'émotion sensorielle, tu touches...

  • Speaker #0

    Le contenu du vin, c'est Ys. il se déguste autant qu'il sait autant qu'il ne déguste pas ok ça marche bah écoute merci Adrien on t'a pas mal ménagé c'est parce qu'on sait que derrière on a deux autres épisodes donc on ne voulait pas te faire peur mais donc pour ceux qui veulent te contacter donc page LinkedIn Adrien Bertrand Maison Bertrand il y a une page LinkedIn dédiée c'est vrai que je poste énormément sur Adrien Bertrand plus à ton nom parce que moi en fait j'y ai cru comprendre

  • Speaker #1

    par des experts de LinkedIn que LinkedIn privilégier l'humain à la page.

  • Speaker #2

    C'est plus souvent le branding personnel LinkedIn.

  • Speaker #1

    C'est plus avec mon niveau de connaissance. Et du coup, je poste sur Adrien Bertrand et je reposte à chaque fois par.

  • Speaker #2

    On n'a plus rien à lui apprendre.

  • Speaker #0

    Bon, sinon, tu as un compte TikTok, donc un site internet maison-bertrand.

  • Speaker #1

    Vous avez une vidéo drop.

  • Speaker #0

    à la prochaine au revoir Aujourd'hui, on enregistre l'épisode. Je suis convaincu que le jour où il sortira l'épisode... Instagram aussi ? C'est quoi Instagram ?

  • Speaker #1

    C'est maison Bertrand. Maison underscore Bertrand.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, un café clutch sur LinkedIn.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #0

    Il rate quelque chose. Bah oui, un café clutch. Ok, merci beaucoup Adrien. Merci Adrien. Et à très vite pour le prochain épisode. Merci à vous.

  • Speaker #2

    Ciao tout le monde.

  • Speaker #0

    Ciao, bisous.

  • Speaker #1

    Le site de votre marketing digital.

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hadrien Bertrand

    00:24

  • Stratégies de positionnement et choix éthiques

    02:10

  • Genèse de Maison Bertrand et déclic entrepreneurial

    06:04

  • Expérience client et approche marketing

    13:05

  • Rôle des outils digitaux dans le marketing

    14:47

  • Éducation du public et préjugés sur le bio

    20:14

  • Conclusion et perspectives futures

    27:40

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du vin tout en découvrant des stratégies innovantes de marketing digital ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous avons le plaisir d'accueillir Hadrien Bertrand, le fondateur passionné de la Maison Bertrand, une entreprise luxembourgeoise qui réinvente l'expérience du vin. Avec un parcours atypique allant du secteur financier à l'entrepreneuriat, Hadrien nous révèle comment il a su allier productivité et créativité pour offrir des options de vin bio et sans alcool qui séduisent un public de plus en plus conscient.



Au fil de notre conversation, nous explorons les tendances du marketing qui façonnent le secteur du vin aujourd'hui. Hadrien nous partage ses réflexions sur l'importance du storytelling et de l'émotion dans un marché concurrentiel, où la simple vente de produits ne suffit plus. Nous découvrons ensemble comment il se démarque grâce à des stratégies digitales adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs, tout en intégrant des innovations technologiques qui renforcent son branding personnel.



Nous abordons également les défis liés à l'éducation du public sur le vin bio et sans alcool, un sujet qui mérite toute notre attention dans le cadre des tendances marketing actuelles. Hadrien souligne l'importance de créer des connexions authentiques avec ses clients, en utilisant les réseaux sociaux et les outils digitaux pour générer des leads et bâtir une communauté fidèle autour de sa marque.



Enfin, nous discutons des tendances digitales et des stratégies innovantes qui transforment le paysage du e-commerce, notamment l'impact de l'intelligence artificielle et du SEO sur la manière dont les entreprises se connectent avec leur audience. Êtes-vous prêt à découvrir des astuces marketing qui pourraient bien révolutionner votre approche ? Ne manquez pas cet épisode captivant de Café Klatsch, où nous allions passion pour le vin et expertise en marketing digital pour vous offrir une perspective unique sur l'avenir de l'industrie.



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Là, je remarque déjà quelque chose. Alors, quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir dans ta société.

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, c'est le retour de Café Clatch, le seul podcast basé à Luxembourg où on apprend le marketing digital facilement. Salut les gars !

  • Speaker #2

    Salut Patou !

  • Speaker #3

    Salut salut !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on est avec Adrien Bertrand de la Maison Bertrand. Oui bonjour ! Adrien Bertrand bonjour ! C'est bon j'ai mon cotage déplacé trois fois.

  • Speaker #3

    Maison Bertrand, Maison Bertrand.

  • Speaker #1

    Côté promo c'est bon on est bien. Adrien merci d'avoir accepté l'invitation. On est ensemble pour une série de trois épisodes. Aujourd'hui avec toi on va parler donc de différenciation sur un marché qui est concurrentiel qui est le vin. Est-ce qu'en deux mots tu peux nous dire ce qu'est Maison Bertrand ?

  • Speaker #3

    Maison Vertran, c'est une jeune compagnie basée ici à Luxembourg qui a vocation à proposer des expériences autour du vin. On est entre le caviste, le traiteur, la société d'événementiel et on a vraiment envie de partager de l'émotion, de l'humain dans tous nos formats.

  • Speaker #1

    Tu es là pour vendre des aventures humaines, mais autour d'un bon verre.

  • Speaker #3

    Et pour passer un très bon moment. Un très bon moment. Si c'est bon, si vous allez repartir avec le sourire, j'ai tout gagné.

  • Speaker #1

    Oui, donc tu as un profil à la base, j'ai un peu stalké, pas un profil financier à la base, mais par contre, tu as complètement changé de bord, si je peux dire comme ça.

  • Speaker #3

    C'est mon coming out.

  • Speaker #1

    C'est ton coming out professionnel.

  • Speaker #2

    Depuis des ans,

  • Speaker #3

    des millions d'auditeurs m'écoutent.

  • Speaker #1

    Et donc, en misant sur le vin sans alcool et bio, ce qu'on a vu sur ton site internet actuel, tu as pris un choix je vais dire un peu à contre-courant du secteur qui est culturellement bien codé dans le vin. Donc, on va voir ensemble si c'est un pari éthique. On va essayer de comprendre ton positionnement, la stratégie que tu as voulu prendre dans ce domaine qui est le vin. Et si j'ai bien compris, ça va un peu plus loin que vendre simplement du vin. Mais vendre du vin. mais aussi vendre des émotions, une aventure humaine. J'ai cru comprendre dans notre première rencontre avant le podcast que c'était un métier passion que tu nous as dit. Tu as switché sur un métier passion. Tu as l'amour du vin, l'amour des gens. Est-ce qu'on peut considérer ça comme ça ? Pour l'instant, c'est bon. Tu es au top.

  • Speaker #3

    Je t'arrête.

  • Speaker #1

    On a dit qu'on allait te poser des questions pour essayer de comprendre pourquoi tu as fait ce choix, cette prise de position de Maison Bertrand assez particulière, je dois dire, et très intéressante. Vu que c'est côté un peu passion, un côté amour, moi, j'adorais le jeu de télé qui s'appelle Les Amours. Tu connais le principe ?

  • Speaker #2

    Naïm doit bien connaître.

  • Speaker #1

    Naïm doit bien connaître. Étant donné qu'il est belge,

  • Speaker #2

    qu'il n'était pas né quand c'est sorti.

  • Speaker #1

    Tu connais ? Je pense que c'était Lois Smith.

  • Speaker #3

    C'est un jour de la semaine.

  • Speaker #1

    Non, là, ce n'est pas un couple. Ou alors, on est un... Comment tu appelles ça ? Un quadricouple ? On est quatre, on est quatre.

  • Speaker #3

    Il y a des questions bizarres. Non,

  • Speaker #1

    il n'y a pas de questions bizarres. Disons que j'ai juste gardé...

  • Speaker #3

    Ah ben, t'as commencé avec Coming Out, etc.

  • Speaker #1

    J'ai juste gardé le côté un peu métaphoré, en fait, de la manière dont ils posaient les questions. Donc, sur quatre ou cinq thématiques, je ne sais plus exactement. On va le voir au fur et à mesure. Je vais te poser une question. Ce ne sont pas des questions pièges. Et à chaque fois, il y a plusieurs propositions. Donc... Et tu vas devoir choisir la proposition par rapport à ton choix stratégique. Et nous, on va commenter. On ne va pas critiquer, mais on va essayer de comprendre parce qu'on ne connaît pas exactement le cœur du métier. Et donc, voilà, ça va bien se passer.

  • Speaker #0

    Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Alors, première question. Le positionnement de la marque Maison Bertrand. Si Maison Bertrand était une posture dans l'univers du vin, ce serait plutôt A. Un blanc sec bien équilibré, c'est-à-dire que tu cherches à plaire au plus grand monde, même si ça va diluer un peu le message que tu veux faire passer. Est-ce que tu es plutôt B. Un pétillant artisanal aux arômes inattendus, c'est-à-dire que c'est plutôt difficile à classer mais inoubliable pour ceux qui s'y aventurent. Ou Merci. C'est un vin nature radicale, quelque chose de brut, non filtré. Tu assumes un goût assez clivant, choisissant des vins bio, des vins sans accueil, etc. Mais pour rester fidèle à tes valeurs. Oui, nous plaisante.

  • Speaker #3

    Déjà, je te félicite pour ces trois catégories. Ça me montre quand même déjà un travail de recherche. J'ai la réponse, d'accord. En fait, ceux qui nous écoutent ne le savent pas, mais je vous ai ramené un petit cadeau en arrivant et je vous ai ramené un petnat. Et donc je pense que j'ai choisi naturellement de vous ramener, c'est quelque chose qui me représente, c'est mon identité. Donc je vais directement sur la réponse B, sur l'artisanal, sur un vin de Migneron, un vin de terroir, aussi différenciant avec une identité propre.

  • Speaker #1

    L'idée c'est de créer un espace unique au cœur de ton activité. Est-ce que ce n'est pas trop difficile à essayer de faire rentrer ça dans les cases du marché ? Là où tout le monde, ça a marché quand même très concurrentiel, à mon sens, peut-être que je me trompe, mais ça me paraît très concurrentiel. Est-ce que c'est facile à se positionner avec ces choix-là ?

  • Speaker #3

    Je vous raconte un petit peu la genèse du projet, qui explique comment j'en suis arrivé à ce positionnement-là aujourd'hui. J'ai monté Maison Bertrand il y a trois ans et je l'ai pris en side business pendant deux ans et demi. Ce qui m'a permis finalement de vraiment comprendre mon environnement et aussi de pouvoir, avec toute l'agilité et la flexibilité d'une petite structure, m'adapter à mon environnement. Venant du secteur financier, on a vite identifié que les associés, qu'il y avait un grand nombre de cocktails, de drinks post-conférence ici à Luxembourg et que derrière, finalement, le choix, l'offre était relativement limité avec les prestataires classiques, qu'on ne citera pas. Mais voilà, finalement, c'était un vase clos sur lesquels il y avait besoin d'avoir un vent de fraîcheur et aussi rapporter un peu de dynamisme, de nouveauté. Et donc, c'est là-dessus, en fait, que du coup, Maison Bertrand a choisi de se concentrer, de se focaliser en rentrant sur la partie événementielle pure.

  • Speaker #1

    D'accord. À quel moment tu as eu le déclic en tant qu'entrepreneur ? Parce que ton expérience précédente, tu étais employé, donc dans un monde différent. de ton business actuel. À quel moment tu as eu le déclic en disant maintenant c'est plus une activité à côté, ça devient complètement ça y est je me lance, c'est officiel. Est-ce qu'il y a eu un déclic par rapport à un contrat, par rapport à une opportunité, une actualité, quelque chose qui a...

  • Speaker #3

    Déjà un, j'ai eu la chance de pouvoir faire, lancer Maison Bertrand en side business. Ça, ça s'est fait de façon tout à fait transparente avec mon employeur précédent. Donc je le remercie parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui. Quand j'ai commencé à monter en termes de volume, en activité sur l'année 24, j'ai vite compris que j'allais faire face à un plafond de verre.

  • Speaker #2

    Tu ne pourrais pas gérer les deux en même temps.

  • Speaker #3

    Les journées, malheureusement, elles sont 24 heures. J'ai une vie de famille, alors j'ai choisi de me lever deux heures plus tôt que j'ai fait en 2024. Je me levais toujours à 5 heures pour bosser deux heures de plus. J'arrive à travailler une heure, deux heures de plus le soir. Je faisais des demi-journées en plus, mais ajouté à la vie de famille.

  • Speaker #1

    Ça, c'est limite. Oui,

  • Speaker #3

    c'est assez limite. Le plafond de verre a été vite atteint et un choix devait s'imposer. Je pouvais très bien garder Maison Bertrand en side business, avec cette capacité à fournir de l'event de façon, on va dire, périodique. Mais si je voulais aller plus loin, et après, je ne sais pas si c'est l'âge qui a fait ça, mais j'ai passé la quarantaine il y a peu. J'ai eu besoin de me tenir. Je ne veux pas avoir de regrets.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que, en choisissant, je reviens sur le côté sans alcool ou bio, parce que c'est dans ton logo que tu prônes le bio, c'était une volonté, comment dire, c'était une prise de position que tu voulais à tout prix prendre pour rester à la marge des codes classiques qu'on entend, parce que la plupart des gens qui vendent du vin ne vendent pas que du bio. Je ne sais pas, je ne maîtrise pas du tout l'univers du vin, mais est-ce que c'est volontaire de mettre vraiment à la marge de ça ?

  • Speaker #3

    C'est intéressant parce que ça, c'est une caractéristique de mon identité qui s'explique par la construction de Maison Bertrand, qui a toujours été des rencontres, qui a toujours été une personne, où ça peut aussi faire partie de mon cercle familial. Ma femme ne boit pas d'alcool, ou très très peu. De fait, j'ai toujours été assez orienté, en tout cas curieux, de goûter tout ce qui était à corps, sans alcool. Ce que tu retrouves de plus en plus aussi dans les restaurants un peu sympas. Donc il y a cette partie vraiment curiosité, qui est aussi intrinsèque à moi. Et derrière... en faisant le lien avec la partie événementielle, si tu veux pouvoir proposer des animations vins aux entreprises, alors beaucoup de gens aiment le vin, mais on va dire, Adrien, on n'est plus en 1980, et du coup, mettre six verres de vin dans une boîte, surtout si tu es dans le secteur des assurances avant, je ne suis pas sûr qu'on ait envie de faire ça avec nos équipes.

  • Speaker #2

    Mais ça se combine, entre guillemets, super bien avec le monde B2B et les events pro, parce que... Je veux dire, t'es au boulot, tu dois rentrer en bagnole après, donc effectivement si tu commences à boire du vin à 18h et que tu bois 5 verres, c'est compliqué de repartir.

  • Speaker #0

    Et un contrat juste après.

  • Speaker #2

    Ouais, enfin, moi je trouve que c'est effectivement une bonne idée. Et après, moi Patou, je pense que tu te mets, aujourd'hui en vendant du bio ou du sans alcool, est-ce que tu te mets vraiment tant à la marge que ça ? Je suis pas sûr. Tu te mets peut-être un peu...

  • Speaker #1

    Je sais que c'est une force différenciée.

  • Speaker #2

    Tu te mets plus dans quelque chose qui a le vent en boucle, je pense. tu te différencies mais c'est un marché qui se développe énormément en ce moment.

  • Speaker #3

    Super dynamique.

  • Speaker #2

    Voilà ce que j'avais vu de ce qu'on appelle le marché de nos lots, qui sera alcool, low alcool. C'est le mec qui doit être bien renseigné.

  • Speaker #3

    Eh oui,

  • Speaker #2

    on fait notre boire.

  • Speaker #1

    Et pas tomber n'importe où.

  • Speaker #2

    Et autant, il y a des challenges qui s'opposent à ça, mais tu as aussi un petit peu le vent dans le dos. Et je trouvais effectivement que ça se goupillait extrêmement bien avec le côté pro.

  • Speaker #3

    Et il y a vraiment le fait, ce qui est vraiment sympa, c'est le moment que ça crée. C'est que même des clients qui me disent « Non mais Adrien, c'est une dégustation de vin, ne prends pas de sans alcool » , c'est pas... Ils ont toujours avec moi des sans alcool. Et même dans mes offres, j'offre le plus souvent les sans alcool. Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours sur un panel de plusieurs dizaines d'invités, plusieurs personnes qui ne boivent pas d'alcool, pour x, y, crésons. Religion, santé, choix personnel, il y en a plein qui disent « Non mais non, là je fais trois semaines, je bois pas, pour x, y, crésons. » Et derrière, en fait, le fait d'avoir pensé à eux et de leur faire découvrir une boisson de la même façon que les autres invités qui ont le verre de vin, et aussi servi dans les mêmes types de verres que les autres invités. Et des boissons aussi qui ont été pensées par des chefs étoilés et qui reprennent les codes du vin sur la couleur. Ce qui fait que vous n'avez même pas de différenciation visuelle pour les invités. donc ça veut dire que pour la partie réseau, vous parlez avec quelqu'un, vous ne savez pas s'il boit le poulet fileté ou s'il boit une macération végétale, verveine, curcuma. Et là, du coup, en fait, l'invité est super ravi qu'on ait pensé à lui, et derrière, le cercle vertueux se crée. Il remercie la personne qui l'a invité, son hôte, et son hôte, c'est mon client, et mon client ne me dit rien. Franchement, génial. Tu vois, tel invité m'a encore remercié de m'avoir pensé à lui.

  • Speaker #2

    Ouais parce que eux d'habitude on l'a eu. ont l'habitude de se retrouver dans le coin de la salle avec un verre de coca et de...

  • Speaker #3

    Ils n'osent pas venir me voir, ils sont toujours derrière.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais ce sentiment-là avec la cigarette, des fois, en soirée. Moi, je ne fume pas. Enfin, ce côté un peu exclusion. Quand les gens sortent...

  • Speaker #2

    Quand tout le monde au resto sort du pub,

  • Speaker #1

    ils sont seuls à la table. Restez seuls sur mon téléphone. Question suivante sur l'expérience client. Alors, quand tu crées une expérience autour du vin, ton objectif principal, c'est A, créer un moment inoubliable, même si le client oublie le nom du vin. B, faire découvrir tes produits en douceur sans forcer l'achat. Ou C, faire en sorte que le client reparte avec une envie claire de te demander. En gros, est-ce que tu privilégies, tu conçois plutôt l'expérience sincère ou est-ce que tu vas quand même mettre en avant l'objectif commercial ? Comment tu...

  • Speaker #3

    Alors moi je suis toujours dans le passif sur la vente, je ne suis jamais pushy parce que je me mets toujours à la place du client. J'ai eu la chance quand j'étais dans le secteur financier auparavant d'assister à pas mal d'events où j'étais à chaque fois consommateur. Et du coup en fait je n'aime pas avoir quelqu'un qui va me pousser. Je pense que si tu travailles bien et que tu proposes un produit, un service de qualité, derrière tu auras les retours qu'il faut. Donc je serai plus sur la B. J'aimerais bien aller sur l'inoubliable, mais tu as raison, souvent, c'est comme ça. Tu es dans une déguste de vin, même sur tout type de produit, que ce soit un petit peu précis, etc. C'est souvent assez technique et on va te parler de termes précis. Tu vas les retenir peut-être sur l'instant. Derrière, tu vas ressortir deux jours après, une semaine après, te re-oublier parce que ta mémoire ne sera pas rafraîchie. Donc derrière, sur l'inoubliable, j'aimerais bien... forcer le trait dessus.

  • Speaker #1

    Et tu vas passer sur un... Si on revient un peu plus dans la discussion marketing digital, là aujourd'hui, tu as un site internet qui présente tes services. Il y a juste un catalogue, un fichier PDF de la liste de tes produits. Quand tu vas passer sur un site e-commerce, si je ne me trompe pas...

  • Speaker #3

    On sera entre les deux. En fait, ce sera intéressant, parce que du coup, ce n'est pas ma spécialité, vous l'avez compris, toute cette partie... marketing digital, ce sera un site où tu veux qu'il y ait une boutique. Mais derrière, tu auras un formulaire de précommande à chaque fois. Tu auras un panier et à chaque fois, tu auras de la précommande parce que c'est souvent sur mes types de vins, etc. Tu peux avoir des changements de millésimes. des changements, soit des ruptures de stocks, c'est possible. Donc du coup, d'avoir la possibilité aussi de ne pas aller jusqu'au paiement pour le client et que derrière, il se retrouve après sur... Je me retrouve moi dans la capacité de livrer.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, tu es plus sur du B2B. Tu vends pour l'instant, exclusivement des services aux entreprises. Et après, avec le e-commerce, tu vas élargir.

  • Speaker #3

    Je suis 70% B2B et le B2B me crée du B2C.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est vachement intéressant, on peut pas le faire avec beaucoup de business model.

  • Speaker #2

    Tu sais, en général on me dit tout le temps que t'as toujours une chance qu'un de tes clients B2C soit chef d'entreprise, et t'as toujours une chance que parmi les gens à qui tu fais découvrir tes produits dans un environnement pro, ils reviennent par la suite en B2C. Des fois ça marche par récoché. Et par contre moi j'aimerais revenir juste sur le point où tu parlais d'inoubliable, et tu parlais de mémoire pas rafraîchie. et à Moi, si je me remets à ma casquette de marketeur digital, c'est justement là qu'intervient ton site, je pense. Parce que ton site n'est pas là que pour vendre au final. Si toi, dans tes événements, tu as cette approche de ne pas être pushy, tu le dis, de ne pas arriver en disant tiens, prends mon vin, achète-le tout de suite. Et sur le site web, en fait, tu as à peu près la même chose qu'on appelle le tunnel de conversion. On a fait un épisode récemment dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans l'épisode du jour, on va parler de tunnel de vente. C'est le funnel, on le dit une fois.

  • Speaker #2

    Sales funnel.

  • Speaker #3

    Sales funnel.

  • Speaker #2

    Où justement, il y a énormément de besoins, j'ai envie de dire, d'éduquer les gens dans ton domaine. Et tout ça, ça se fait par on séduit qu'avec du contenu. Donc, ton site pourrait être parfaitement comporter un blog, comporter des vidéos, comporter peut-être des inscriptions à des webinars, des petites fiches, même à récupérer après la dégustation, ce genre de choses. Est-ce que c'est déjà quelque chose que tu utilises ou que tu as mis en place ?

  • Speaker #3

    Oui, moi, ce que je veux vraiment, c'est aussi rendre la visite sur le site Interactive via des vidéos. Je sais que je privatise maintenant ma maison pour des team cooking. Et là, dernièrement, on a tourné la vidéo justement pour pouvoir illustrer auprès des prospects, des clients.

  • Speaker #1

    C'est pour comprendre comment tu fais la...

  • Speaker #3

    Et aussi pour montrer, Adrien, il fait des super wayan cheese, mais c'est quoi un super wayan cheese ? Je pense qu'il n'y a rien de tel que la photo déjà, c'est bien. Mais si tu vas plus loin et tu montes la vidéo, tu sens quand même derrière l'atmosphère, l'ambiance. Et ça, je pense que c'est le super.

  • Speaker #2

    Le reste, ça va te permettre aussi à terme d'étendre un peu ce qu'on appelle le reach. Parce que si tu as des vidéos où ça cuisine, où ça boit du vin, où c'est convivial, c'est aussi typiquement des choses qui s'échangent et qui se mettent beaucoup sur YouTube, sur TikTok, sur les réseaux sociaux. Et ce qui te permet de te faire connaître encore plus.

  • Speaker #1

    Il y a un truc sur les réseaux sociaux. Il y a deux vidéos TikTok que j'ai vues.

  • Speaker #3

    Et du coup, c'est marrant parce que, à la base, moi, je suis zéro réseau. Et du coup, en fait, je m'y suis mis parce que j'ai compris que c'était le moyen aussi pour te permettre de faire parler de toi, mais surtout de montrer et proposer à quelqu'un qui ne te connaît pas de rentrer dans ton univers. Donc ça y est, je rentre dedans. Donc vous avez devant vous quelqu'un, un néophyte total du futur influenceur sur le bio. Donc voilà, moi c'est du LinkedIn, ça déborde un peu sur de l'Insta. Et j'étais avec ma fille en Martinique cet hiver. Elle m'a dit « Papa, TikTok, t'as jamais touché ? » Et on a fait une vidéo TikTok, elle me dit « Papa, il y a ma copine, elle t'a vu dans les vidéos. »

  • Speaker #2

    Mais c'est vachement prenant et effectivement, ça assoit aussi un peu, on va dire, ton autorité dans le domaine. Tu vois, si un jour quelqu'un a le choix, un organisateur d'événements RH en entreprise, il a le choix entre toi et un autre prestataire et qui t'a déjà vu deux, trois fois sur TikTok, 9 chances sur 10 qu'il aille vers toi plutôt que vers celui qu'il n'a jamais vu.

  • Speaker #1

    Et pourquoi si tu ne le fais pas, tes concurrents le font ?

  • Speaker #2

    Ils le font,

  • Speaker #3

    oui, c'est sûr. Déjà, il y a certains qui le font. On les voit.

  • Speaker #0

    Ce qui est cool, c'est que tu as deux grands services. Donc il y a le service de vendre de vins au détail, il y a le service côté animation, explications à propos des vins, etc. Et ces deux services sont vertueux. Donc ça veut dire qu'un prospect ou un lead, ou même un client qui achèterait une bouteille sur ton site, tu peux aussi le relancer par rapport à tes animations. Donc cette personne qui a à la base acheté une ou plusieurs bouteilles, ça peut devenir un lead pour tes animations. Et à l'inverse, les personnes qui participent aux animations que tu organises, c'est potentiellement des prospects que tu vas pouvoir relancer pour acheter certaines bouteilles sur ton site. Donc ça c'est vraiment génial. Et si on combine ça aux réseaux sociaux, faire des vidéos des événements, etc. Il y a vraiment un gros potentiel.

  • Speaker #3

    C'est ce qu'on essaye.

  • Speaker #1

    Question suivante.

  • Speaker #0

    plus lié à l'éducation du public. Comment tu préfères éduquer un public qui est sceptique face à une offre liée au bio ou au sans-alcool ? Peut-être que tu as déjà eu le cas. Est-ce que A, tu expliques chiffre à l'appui, tu essaies de convaincre par la transparence ? Est-ce que B, tu fais goûter sans dire un mot, convaincre plutôt par les sens ? Ou C, tu laisses les autres en parler pour toi et là tu essaies plus de... te convaincre par le bouche à oreille ? La réputation que tu essayes de créer, l'autorité plutôt, la réputation. C'est dur comme question.

  • Speaker #1

    Non, c'est toujours intéressant parce que quand t'es en dégustation, finalement, dans les invités, t'as toujours les mêmes types aussi.

  • Speaker #2

    T'as différents profils. Il y en a qui sont convaincus par les chiffres, il y en a qui sont convaincus par le goût.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as généralement celui qui s'y connait le plus, il parle pas au début. Et à la fin, quand tu commences à parler avec lui, tu sais que... voilà tu sais que il Il s'y connaît vraiment bien et c'est top. Les deux, B et C, donc l'essence.

  • Speaker #0

    Oui, l'essence.

  • Speaker #1

    Et surtout, il y a beaucoup de scepticisme sur les deux secteurs, sur le bio et sur le centre d'alcool. Ce que je comprends tout à fait, parce que bio ne veut pas dire bon, pas son P. Il faut expliquer aussi comment c'est fait. Et derrière, moi je suis... Je suis pas sommelier et je suis pas oenologue. Alors effectivement, on va dire que c'est un positionnement un peu bâtard, mais ça me permet de vulgariser le vin. Je peux me mettre au même niveau que mes invités en disant que ma seule différence, c'est que c'est ma passion, j'adore ça. Je suis inscrit sur tous les blogs et newsletters, je passe mon temps à lire des bouquins, à rencontrer. Maintenant, j'ai la chance que c'est mon métier à plein temps. J'ai la chance de baigner dedans, etc. Et de rentrer dans le monde de la gastronomie.

  • Speaker #2

    De rencontrer des chefs, des producteurs.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai juste plus de temps. J'ai consacré plus de temps à développer ma connaissance sur ce milieu-là. Donc, on en parle. Et derrière, en fait, j'ai aucune volonté, en tout cas, de vous convaincre si vous ne voulez pas être convaincu. Mon but, c'est que vous passiez un bon moment. Et derrière...

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien de changer les cultures aussi, d'essayer de convaincre les gens, par l'émotion, si j'ai bien compris. Tu peux très bien être complètement obstiné sur une idée.

  • Speaker #1

    T'as raison.

  • Speaker #0

    Quand tu découvres...

  • Speaker #1

    Et de dire, attends, c'est quoi le bio ? Ok, d'accord, il n'y a pas de produits chimiques, mais il y a plein de cuivre. Donc du coup, en fait, est-ce que c'est bien de mettre plein de cuivre ? Je veux dire, c'est un gros débat que tu as avec tous les vidéos. Du coup, non. En fait, c'est toujours pareil, tu dois essayer d'accompagner ta plante de la façon la plus light possible, la plus simple possible pour pouvoir produire le raisin qui va exprimer son terroir. C'est ça déjà la première partie.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as, bon ça fait du coup trois ans que tu fais ça maintenant, est-ce que tu as eu le temps de voir un petit peu déjà les préjugés qui sont tous les notés pêle-mêle ? On parle souvent de difficultés à égaler le goût du vin, le manque d'effet puisqu'il n'y a pas d'alcool, la qualité perçue comme inférieure par certaines personnes, la difficulté à trouver son produit préféré en version sans alcool bio. Mais est-ce que là, ces dernières années, tu as l'impression de rencontrer de moins en moins de gens avec des préjugés ou que les préjugés commencent à être de plus en plus light ?

  • Speaker #1

    Je sens vraiment, c'est vraiment intéressant l'évolution, on va dire, sur ces 18 derniers mois. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est de moins en moins niche en fait quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais alors ça reste on va dire, c'était peut-être allez on va dire comme ça en termes de ressenti personnel, ça concernait peut-être 2-3% des invités et maintenant je suis à être entre 5 et 10. Donc je sens que ça a peut-être triplé en termes de masse, par contre ça reste toujours on va dire très très marginal. Mais voilà on sent qu'il y a quelque chose et c'est pareil pour le bio. Après, comme je dis, il faut l'expliquer.

  • Speaker #3

    Mais est-ce qu'il y a vraiment une différence de goût ? C'est-à-dire que moi, je n'y colère rien,

  • Speaker #0

    je suis complètement neuf du champagne. Mais ce que j'entends souvent,

  • Speaker #3

    la critique du vin bio, c'est souvent qu'il n'y a pas de sulfite et il y a une altération du goût. Et sur le vin sans alcool, il y a un mythe, tu me diras si c'est vrai ou pas, que le vin du coup est chauffé pour en retirer l'alcool et que c'est ça qui dénature le vin. Est-ce que ces mythes sont vrais ou pas ? Et quand quelqu'un te dit ça, comment est-ce que tu peux répondre ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors sur la partie sulfite, dans tous les cas, sulfite ça agit comme un antibiotique, c'est un médicament, c'est pour protéger de toute déviance et de la prolifération des bactéries. Donc tu dois naturellement, en plus tu as un taux de sulfite naturel dans ta baie de raisin, dans ton vin. bouteille, le nature va mettre zéro sulfite, c'est-à-dire qu'ils vont travailler sans sulfite, donc ça veut dire qu'ils travaillent sans protection durant toute la culture, et pareil pour la vinification. Donc tu peux comprendre que tu travailles mais sans filet, ça veut dire que tu dois avoir du pot protéochier incroyable.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas une météo parfaite aussi certainement.

  • Speaker #1

    Du coup, en fait, quand tu as un produit, un vin nature qui n'a pas de déviance, mais c'est une pépite, c'est incroyable d'arriver à faire ça. Est-ce que derrière, ça va être bon ? Encore une fois, alors là, tu tombes dans la subjectivité totale. Le goût, il a été fait en tout cas d'une façon incroyablement nette. Mais du coup, en termes gustatifs, ça va pas de pourraisons. Derrière moi, ce que j'ai vu, ce qui est plus facile pour moi. Là, je me raccroche tout le temps en disant Adrien, qu'est ce que toi tu es ? Et le nom de ma compagnie porte mon nom. Du coup, si tu veux mon identité, finalement, elle se rattache à ce que ce que j'aime. et donc le produit que j'ai envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    Ça donne encore plus de transparence sur ce côté, ce que tu vends.

  • Speaker #1

    Finalement, tu vends vraiment bien sans avoir envie de vendre pour vendre. Tu vends vraiment bien ce que tu aimes. Donc, si je reviens pour les sulfites, on va revenir sur des vins. Moi, j'aime bien les vins qui sont peu sulfités. Si tu as une année compliquée avec du mildiou, avec tous les problèmes que tu connais sur les intempéries, la grêle, à un moment, oui, tu vas devoir traiter. Donc oui, fais-le. En tant que vigneron, il a la possibilité de le faire, il faut le faire. Derrière, la qualité du produit, elle sera là. Si le vigneron travaille bien, elle sera là. Pour l'essence d'alcool, tu as raison, il y a plusieurs process, en tout cas procédés. Et c'est vrai que chauffer son vin sous vide à 45 degrés, forcément, ça va dénaturer les arômes. Alors les Allemands sont assez à la pointe aussi sur ces process. C'est évolué aussi assez vite. Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'on le goûtera après. Je vous ai ramené un sens de l'alcool rosé, qui pour moi, dans ce que j'ai goûté, fait partie des meilleurs. C'est subjectif, c'est mon palais. En revanche, je suis toujours curieux d'avoir du feedback.

  • Speaker #0

    Un retour.

  • Speaker #1

    Ce que vous en pensez.

  • Speaker #2

    On le mettra après, Naïm.

  • Speaker #0

    On mettra la référence de la bouteille. En commentaire.

  • Speaker #1

    Venez en event la goûter.

  • Speaker #3

    Avec grand plaisir. Mais là, je remarque déjà quelque chose. Alors, tu le fais certainement pas exprès, mais quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir pour ta société.

  • Speaker #2

    Le branding personnel, quand tu choisis d'être, parce que c'est ce que tu fais, tu as nommé ton entreprise avec ton nom, tu choisis d'incorporer ton image, ta personne dans ton entreprise. Tu aurais pu ne pas le faire. Il y a des gens qui ont une personnalité complètement différente que leur entreprise. Oui, ça arrive. Et effectivement, quand tu as du... Après, tu es dans un métier, comme tu dis, passion. Donc, le storytelling et le branding personnel va vachement jouer, c'est sûr.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière question qui va plus être en lien avec le digital, le marketing digital, c'est plus notre corps de métier. Pour l'instant, on t'a ménagé beaucoup sur le vin.

  • Speaker #1

    C'est fini maintenant.

  • Speaker #0

    Il y a trois épisodes, les gars, donc tout sera patchou rose. On a bien compris que tu n'étais pas issu du monde tech, plutôt de la finance à la base. mais quoi qu'il en soit Je pense que comme tout le monde, tu as compris qu'il faut utiliser des outils digitaux pour essayer de créer du lien. Tu as plein le choix aujourd'hui. Justement, quand il s'agit de digital, est-ce que tu te reconnais le plus dans A, l'ombre de la cave ? C'est-à-dire que tu préfères rester hors champ, le produit parle tout seul, pas trop à l'aise avec les réseaux, entre guillemets. B, le comptoir du bar ? Tu réponds vraiment quand on vient à toi, mais en gros, tu ne cours pas après l'algorithme. Ou C ? la scène du salon, tu montes en lumière si c'est pour créer un vrai lien. Tu fais le show, entre guillemets. Je pense que tu assumes ton côté un peu low-tech, puisque ça reste quand même ton profil. Et comment tu articules le côté technologique que tu es obligé d'avoir et le côté authenticité de ton profil, de la maison Bertrand, qui tu es ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis obligé de... Mais t'as raison, c'est plus difficile. Faut reparler du vin, c'était bien.

  • Speaker #0

    En gros, si je t'amplifie la question, est-ce que rester discret dans le digital comme tu sembles le faire aujourd'hui, j'ai pas dit que ça n'est pas le cas tout le temps, mais est-ce que rester discret sur le digital aujourd'hui ? Est-ce que c'est lié à la limite low-tech de ton profil ? Ou est-ce que c'est plutôt une posture que tu assumes pour mettre plus en avant ton côté authentique ? Quel conseil on peut donner à un entrepreneur qui a un peu le même profil que toi, dans n'importe quel secteur, qui n'a pas de background technique ? Comment tu mets ça en image ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je cherche vraiment, c'est à étoffer, justement déjà un mois mes connaissances. sur le marketing digital. Deuxièmement, ce qui me manque actuellement et ce que je cherche, et je suis en train de trouver, mais c'est de justement avoir dans mon entourage ces personnes qui me permettent...

  • Speaker #0

    On est là.

  • Speaker #1

    Tu vois ?

  • Speaker #0

    Non mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que l'histoire Maison Bertrand se construit. À chaque fois, en fait, c'est des rencontres. Là, on passe un moment sympa ensemble. Et derrière... pour pouvoir avoir plus de notoriété sur les réseaux, ça passe par plus de connaissances, savoir identifier les bons canaux. Donc, je n'ai pas peur.

  • Speaker #0

    Tu te sens contraint d'utiliser ? Tu te sens forcé ? Ou est-ce qu'au contraire, tu dis non, je vais l'assumer, je vais être léger parce que je vais plutôt jouer sur le service de vente d'émotions ? le bouche à oreille fera la suite. En général, je suis millénial,

  • Speaker #1

    mais je crois que j'ai un côté boomer en fait. Enfin, ok, tu vois ? Et en fait, il est juste là. Et là, le truc, en fait, c'est du coup, en fait, en gros, j'ai pas le... J'ai pas le...

  • Speaker #0

    T'as pas la fibre, t'as pas le réflexe automatique. ...

  • Speaker #1

    à aller développer sur des univers tech que je ne maîtrise pas.

  • Speaker #2

    Après, c'est paradoxal quand même parce que je... Tu es dans le cas de beaucoup d'entrepreneurs. Et pourtant, moi, de ce que j'observe, j'ai commencé il y a très longtemps quand même, mine de rien. Je commençais à 18 ans le web, maintenant j'en ai 35. J'ai l'impression aujourd'hui qu'il n'y a rien de plus... Ça n'a jamais été aussi simple de se construire une marque, entre guillemets, de se mettre sur les réseaux. Tu vois, tu as accès... Quand tu as commencé à l'époque, il n'y avait pas YouTube, il n'y avait pas Facebook. Comment tu voulais faire ? montrer juste ton produit sur internet et le faire découvrir.

  • Speaker #0

    Aller sur les réseaux, c'est simple, c'est réussir sur les réseaux, c'est réussir à construire la communauté.

  • Speaker #2

    Le truc, c'est pourquoi déjà tu es obligé, je trouve, de le faire, et fais-le en fait. Genre, t'as un truc qui est presque un as dans la manche, c'est que t'es passionné par ton truc. Et logiquement, quand t'es passionné, t'es forcément très bon dans le fait d'en parler, de vouloir le faire découvrir, t'es motivé par ça. Donc là, tu fais même pas de la com, pour vendre tes bouteilles, tu fais de la com pour partager ta passion. Ce qui inclut automatiquement de l'authenticité, ce qui inclut automatiquement de la passion, et ce qui inclut automatiquement, en général, un retour positif, parce que même moi, quand j'ai un truc dont j'ai absolument rien à cirer, je peux écouter un mec absolument passionné de ça, rien que parce qu'il a le timbre de voix, parce qu'il en parle avec un peu les yeux qui brillent. Donc moi, à tous les entrepreneurs dans ce cas-là, lancez-vous. En fait, vous n'avez pas besoin de savoir coder en Java, vous n'avez pas besoin, juste... ouvre tes comptes sur les réseaux, prends ton téléphone, pose-le sur un truc.

  • Speaker #0

    C'est parce qu'une grande cour de récré. Voilà,

  • Speaker #2

    lance-toi. Quel est le risque ? Au pire, tu vas faire un truc que personne ne verra.

  • Speaker #0

    C'était aussi de faire le bad buzz. On a déjà fait des épisodes. Personne ne fait le bad buzz. Non, mais moi, je peux comprendre la protection que tu prends sur le côté malaisant. La peur de se dire, je vais griller ma marque en démarrant sur les réseaux. si j'essaye de paraître pour quelqu'un que je ne suis pas. Tu pourras, au pire,

  • Speaker #2

    tu pourras le supprimer. Je veux dire, c'est vraiment, il faut démystifier cette peur. Il faut pas avoir peur de te lancer et d'essayer de faire des trucs. Et de toute façon, regarde aujourd'hui.

  • Speaker #0

    J'avais fait du podcast.

  • Speaker #2

    Voilà, mais mec, mais exactement. Moi, je me retrouve maintenant à faire des TikTok. Tu m'aurais dit il y a cinq ans que je serais en vidéo sur TikTok. Mais j'aurais explosé de rire. Et en fait...

  • Speaker #0

    Maintenant, tout le monde se l'arrache derrière sur le bureau. Là, il y a Fanbase qui est en train de sortir du mur.

  • Speaker #2

    Mais vraiment, jetez-vous et faites-le. Ça n'a jamais autant payé aujourd'hui que d'être authentique. Avant, tu devais aller faire de la publicité, tourner des spots pour espérer payer je ne sais pas combien de milliers d'euros pour aller sur TF1 avec 12 assistants de prod. Maintenant, tu prends ta vidéo sur ton trépied, tu la fous sur TikTok. Ça se trouve, tu vas aller te coucher. Demain, il y aura, je ne sais pas, 700 personnes qui auront vu ça. C'est déjà bénéfique à mort. Et plus tu vas le faire, plus en général tu vas te prendre au jeu, et plus tu vas... Oui,

  • Speaker #0

    les gens recherchent de plus en plus de contenus authentiques. C'est vrai que s'il y a une opportunité à prendre, c'est à aller maintenant.

  • Speaker #1

    Je vais dire, moi ce qui me manque, c'est un facilitateur. C'est quelqu'un qui me dit, Adrien, vas-y, tu ne veux pas me faire... Il me donne trois consignes. Tu me fais un format de 45 secondes, tu parles d'un produit, et tu me mets, je ne sais pas moi... dehors. Je ne sais pas, dehors, dans les vignes.

  • Speaker #0

    Non, mais tu présentes bien. J'ai vu les vidéos Konbini sur le profil LinkedIn. Tu es fait pour ça. Tu es taillé pour ça. Si.

  • Speaker #2

    Dans ton cas, quand tu as besoin d'un facilitateur, aujourd'hui, l'IA peut être ce genre de facilitateur. Parce qu'aujourd'hui, tu peux te servir de l'IA comme d'un coach de marketing. C'est sûr, si tu vas sur ChatGPT et que tu lui dis et J'ai besoin de faire une étude de potentiel, mot-clé, SEO, machin. Bon, ok, il va peut-être t'aider, mais tu ne sauras pas quoi en faire après. Par contre, pour de la communication directe, typiquement ce que tu viens de dire, je cherche des idées pour mettre en avant sur TikTok mon service d'événementiel de vin. Il sera très fort pour connaître les trends, pour te dire, tiens, essaye ce format. Est-ce que tu as besoin d'un petit script ou d'un petit storyboard ? Il va te le faire. Et après, tu as ton petit papier à côté, tu as tes différentes étapes et tu tentes.

  • Speaker #1

    la première fois c'est sûr ça va pas être bien moi mais mes TikToks ils étaient nuls tu vois et tu vois ça veut dire en fait que toute la difficulté que t'as quand tu montes ta boîte comme ça c'est de savoir sur où doit comment tu dois allouer le poids de ton corps sur quel segment et là clairement sur la partie contenu c'est super important de le faire et je le fais pas assez et ça j'en ai déjà parlé avec mes associés ils m'ont dit de le faire Et il faut, tu me le rappelles.

  • Speaker #2

    Un truc assez cool pour ça, c'est ce que nous, et d'ailleurs nous on l'a fait aussi beaucoup pour le podcast à l'époque, c'est le concept de Timebox. C'est de se dire en fait, voilà, les vendredis après, je ne suis pas dispo. Ça ne sert à rien de venir me parler, je ne vous aiderai pas, je ne vous répondrai pas. Le vendredi après, de 14 à

  • Speaker #0

    16 heures,

  • Speaker #2

    le boss sur le marketing de ma boîte. Tu peux le faire une semaine sur deux. Voilà, si tu as d'autres choses à faire. Mais tu te forces et tu te donnes en fait l'obligation. Et tu dis aux autres gens, ce n'est pas contre moi. Mais à ce moment-là, je ne prends pas de meeting. À ce moment-là, je ne réponds pas au téléphone parce que j'ai deux heures. J'ai seulement deux heures à ce moment-là pour bosser.

  • Speaker #0

    Mais c'est aussi parce qu'on évite à la lumière ce réseau social. Mais on t'oublie vite si tu ne publies pas de manière régulière. Donc, si tu gardes cette rigueur de poster. des choses pas forcément compliquées techniquement à mettre en place ou qui sont pas trop chronophages, si tu gardes cette rigueur-là, effectivement, ça peut être un vrai...

  • Speaker #2

    Pas forcément que pour les réseaux sociaux, mais tu peux prendre deux heures par semaine pour... Voilà, cette semaine, j'ai écrit un article de blog, cette semaine, j'ai écrit dix fiches de dégustation que je vais proposer au prochain event, etc. Mais en tout cas, tu te forces à avoir ces deux heures-là par X temps pour t'obliger à le faire et prendre l'habitude.

  • Speaker #0

    Question bonus, il y en a toujours une. En fait, il y a toujours du bonus. Le jour où je n'en sortirai pas. Si Café Clatch devait organiser une expérience humaine avec Maison Bertrand autour du podcast, est-ce que ça serait A, un enregistrement live dans une cave suivi d'une dégustation sans alcool à la bougie ? Je suis d'intime, un peu chaleureux. On écoute, on papote, on a un bon échange sans fil. Est-ce que B, ça serait plutôt un Café Clatch itinérant sur les marchés du Luxembourg ? avec le micro à la main et des verres à partager. Quelque chose de plus populaire, vivant, mais très ancré dans le local. Ou est-ce que c'est, on ferait plutôt un podcast participatif autour d'une table ronde sensorielle où chaque vin est présenté par une émotion et pas par une fiche technique ?

  • Speaker #1

    Directement, on le sait.

  • Speaker #0

    C'est pas passé ? Toujours dans l'émotionnel.

  • Speaker #1

    Dans l'émotion sensorielle, tu touches...

  • Speaker #0

    Le contenu du vin, c'est Ys. il se déguste autant qu'il sait autant qu'il ne déguste pas ok ça marche bah écoute merci Adrien on t'a pas mal ménagé c'est parce qu'on sait que derrière on a deux autres épisodes donc on ne voulait pas te faire peur mais donc pour ceux qui veulent te contacter donc page LinkedIn Adrien Bertrand Maison Bertrand il y a une page LinkedIn dédiée c'est vrai que je poste énormément sur Adrien Bertrand plus à ton nom parce que moi en fait j'y ai cru comprendre

  • Speaker #1

    par des experts de LinkedIn que LinkedIn privilégier l'humain à la page.

  • Speaker #2

    C'est plus souvent le branding personnel LinkedIn.

  • Speaker #1

    C'est plus avec mon niveau de connaissance. Et du coup, je poste sur Adrien Bertrand et je reposte à chaque fois par.

  • Speaker #2

    On n'a plus rien à lui apprendre.

  • Speaker #0

    Bon, sinon, tu as un compte TikTok, donc un site internet maison-bertrand.

  • Speaker #1

    Vous avez une vidéo drop.

  • Speaker #0

    à la prochaine au revoir Aujourd'hui, on enregistre l'épisode. Je suis convaincu que le jour où il sortira l'épisode... Instagram aussi ? C'est quoi Instagram ?

  • Speaker #1

    C'est maison Bertrand. Maison underscore Bertrand.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, un café clutch sur LinkedIn.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #0

    Il rate quelque chose. Bah oui, un café clutch. Ok, merci beaucoup Adrien. Merci Adrien. Et à très vite pour le prochain épisode. Merci à vous.

  • Speaker #2

    Ciao tout le monde.

  • Speaker #0

    Ciao, bisous.

  • Speaker #1

    Le site de votre marketing digital.

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hadrien Bertrand

    00:24

  • Stratégies de positionnement et choix éthiques

    02:10

  • Genèse de Maison Bertrand et déclic entrepreneurial

    06:04

  • Expérience client et approche marketing

    13:05

  • Rôle des outils digitaux dans le marketing

    14:47

  • Éducation du public et préjugés sur le bio

    20:14

  • Conclusion et perspectives futures

    27:40

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du vin tout en découvrant des stratégies innovantes de marketing digital ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous avons le plaisir d'accueillir Hadrien Bertrand, le fondateur passionné de la Maison Bertrand, une entreprise luxembourgeoise qui réinvente l'expérience du vin. Avec un parcours atypique allant du secteur financier à l'entrepreneuriat, Hadrien nous révèle comment il a su allier productivité et créativité pour offrir des options de vin bio et sans alcool qui séduisent un public de plus en plus conscient.



Au fil de notre conversation, nous explorons les tendances du marketing qui façonnent le secteur du vin aujourd'hui. Hadrien nous partage ses réflexions sur l'importance du storytelling et de l'émotion dans un marché concurrentiel, où la simple vente de produits ne suffit plus. Nous découvrons ensemble comment il se démarque grâce à des stratégies digitales adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs, tout en intégrant des innovations technologiques qui renforcent son branding personnel.



Nous abordons également les défis liés à l'éducation du public sur le vin bio et sans alcool, un sujet qui mérite toute notre attention dans le cadre des tendances marketing actuelles. Hadrien souligne l'importance de créer des connexions authentiques avec ses clients, en utilisant les réseaux sociaux et les outils digitaux pour générer des leads et bâtir une communauté fidèle autour de sa marque.



Enfin, nous discutons des tendances digitales et des stratégies innovantes qui transforment le paysage du e-commerce, notamment l'impact de l'intelligence artificielle et du SEO sur la manière dont les entreprises se connectent avec leur audience. Êtes-vous prêt à découvrir des astuces marketing qui pourraient bien révolutionner votre approche ? Ne manquez pas cet épisode captivant de Café Klatsch, où nous allions passion pour le vin et expertise en marketing digital pour vous offrir une perspective unique sur l'avenir de l'industrie.



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Café Klatsch - Le podcast où l'innovation et la créativité rencontrent le branding et la stratégie marketing pour les entreprises luxembourgeoises. Abonnez-vous pour ne rien manquer !



#Podcast #CaféKlatsch #Branding #StratégieMarketing #ConsultanceCréative #Innovation #EntreprisesLuxembourgeoises #econnect


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Là, je remarque déjà quelque chose. Alors, quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir dans ta société.

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, c'est le retour de Café Clatch, le seul podcast basé à Luxembourg où on apprend le marketing digital facilement. Salut les gars !

  • Speaker #2

    Salut Patou !

  • Speaker #3

    Salut salut !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on est avec Adrien Bertrand de la Maison Bertrand. Oui bonjour ! Adrien Bertrand bonjour ! C'est bon j'ai mon cotage déplacé trois fois.

  • Speaker #3

    Maison Bertrand, Maison Bertrand.

  • Speaker #1

    Côté promo c'est bon on est bien. Adrien merci d'avoir accepté l'invitation. On est ensemble pour une série de trois épisodes. Aujourd'hui avec toi on va parler donc de différenciation sur un marché qui est concurrentiel qui est le vin. Est-ce qu'en deux mots tu peux nous dire ce qu'est Maison Bertrand ?

  • Speaker #3

    Maison Vertran, c'est une jeune compagnie basée ici à Luxembourg qui a vocation à proposer des expériences autour du vin. On est entre le caviste, le traiteur, la société d'événementiel et on a vraiment envie de partager de l'émotion, de l'humain dans tous nos formats.

  • Speaker #1

    Tu es là pour vendre des aventures humaines, mais autour d'un bon verre.

  • Speaker #3

    Et pour passer un très bon moment. Un très bon moment. Si c'est bon, si vous allez repartir avec le sourire, j'ai tout gagné.

  • Speaker #1

    Oui, donc tu as un profil à la base, j'ai un peu stalké, pas un profil financier à la base, mais par contre, tu as complètement changé de bord, si je peux dire comme ça.

  • Speaker #3

    C'est mon coming out.

  • Speaker #1

    C'est ton coming out professionnel.

  • Speaker #2

    Depuis des ans,

  • Speaker #3

    des millions d'auditeurs m'écoutent.

  • Speaker #1

    Et donc, en misant sur le vin sans alcool et bio, ce qu'on a vu sur ton site internet actuel, tu as pris un choix je vais dire un peu à contre-courant du secteur qui est culturellement bien codé dans le vin. Donc, on va voir ensemble si c'est un pari éthique. On va essayer de comprendre ton positionnement, la stratégie que tu as voulu prendre dans ce domaine qui est le vin. Et si j'ai bien compris, ça va un peu plus loin que vendre simplement du vin. Mais vendre du vin. mais aussi vendre des émotions, une aventure humaine. J'ai cru comprendre dans notre première rencontre avant le podcast que c'était un métier passion que tu nous as dit. Tu as switché sur un métier passion. Tu as l'amour du vin, l'amour des gens. Est-ce qu'on peut considérer ça comme ça ? Pour l'instant, c'est bon. Tu es au top.

  • Speaker #3

    Je t'arrête.

  • Speaker #1

    On a dit qu'on allait te poser des questions pour essayer de comprendre pourquoi tu as fait ce choix, cette prise de position de Maison Bertrand assez particulière, je dois dire, et très intéressante. Vu que c'est côté un peu passion, un côté amour, moi, j'adorais le jeu de télé qui s'appelle Les Amours. Tu connais le principe ?

  • Speaker #2

    Naïm doit bien connaître.

  • Speaker #1

    Naïm doit bien connaître. Étant donné qu'il est belge,

  • Speaker #2

    qu'il n'était pas né quand c'est sorti.

  • Speaker #1

    Tu connais ? Je pense que c'était Lois Smith.

  • Speaker #3

    C'est un jour de la semaine.

  • Speaker #1

    Non, là, ce n'est pas un couple. Ou alors, on est un... Comment tu appelles ça ? Un quadricouple ? On est quatre, on est quatre.

  • Speaker #3

    Il y a des questions bizarres. Non,

  • Speaker #1

    il n'y a pas de questions bizarres. Disons que j'ai juste gardé...

  • Speaker #3

    Ah ben, t'as commencé avec Coming Out, etc.

  • Speaker #1

    J'ai juste gardé le côté un peu métaphoré, en fait, de la manière dont ils posaient les questions. Donc, sur quatre ou cinq thématiques, je ne sais plus exactement. On va le voir au fur et à mesure. Je vais te poser une question. Ce ne sont pas des questions pièges. Et à chaque fois, il y a plusieurs propositions. Donc... Et tu vas devoir choisir la proposition par rapport à ton choix stratégique. Et nous, on va commenter. On ne va pas critiquer, mais on va essayer de comprendre parce qu'on ne connaît pas exactement le cœur du métier. Et donc, voilà, ça va bien se passer.

  • Speaker #0

    Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Alors, première question. Le positionnement de la marque Maison Bertrand. Si Maison Bertrand était une posture dans l'univers du vin, ce serait plutôt A. Un blanc sec bien équilibré, c'est-à-dire que tu cherches à plaire au plus grand monde, même si ça va diluer un peu le message que tu veux faire passer. Est-ce que tu es plutôt B. Un pétillant artisanal aux arômes inattendus, c'est-à-dire que c'est plutôt difficile à classer mais inoubliable pour ceux qui s'y aventurent. Ou Merci. C'est un vin nature radicale, quelque chose de brut, non filtré. Tu assumes un goût assez clivant, choisissant des vins bio, des vins sans accueil, etc. Mais pour rester fidèle à tes valeurs. Oui, nous plaisante.

  • Speaker #3

    Déjà, je te félicite pour ces trois catégories. Ça me montre quand même déjà un travail de recherche. J'ai la réponse, d'accord. En fait, ceux qui nous écoutent ne le savent pas, mais je vous ai ramené un petit cadeau en arrivant et je vous ai ramené un petnat. Et donc je pense que j'ai choisi naturellement de vous ramener, c'est quelque chose qui me représente, c'est mon identité. Donc je vais directement sur la réponse B, sur l'artisanal, sur un vin de Migneron, un vin de terroir, aussi différenciant avec une identité propre.

  • Speaker #1

    L'idée c'est de créer un espace unique au cœur de ton activité. Est-ce que ce n'est pas trop difficile à essayer de faire rentrer ça dans les cases du marché ? Là où tout le monde, ça a marché quand même très concurrentiel, à mon sens, peut-être que je me trompe, mais ça me paraît très concurrentiel. Est-ce que c'est facile à se positionner avec ces choix-là ?

  • Speaker #3

    Je vous raconte un petit peu la genèse du projet, qui explique comment j'en suis arrivé à ce positionnement-là aujourd'hui. J'ai monté Maison Bertrand il y a trois ans et je l'ai pris en side business pendant deux ans et demi. Ce qui m'a permis finalement de vraiment comprendre mon environnement et aussi de pouvoir, avec toute l'agilité et la flexibilité d'une petite structure, m'adapter à mon environnement. Venant du secteur financier, on a vite identifié que les associés, qu'il y avait un grand nombre de cocktails, de drinks post-conférence ici à Luxembourg et que derrière, finalement, le choix, l'offre était relativement limité avec les prestataires classiques, qu'on ne citera pas. Mais voilà, finalement, c'était un vase clos sur lesquels il y avait besoin d'avoir un vent de fraîcheur et aussi rapporter un peu de dynamisme, de nouveauté. Et donc, c'est là-dessus, en fait, que du coup, Maison Bertrand a choisi de se concentrer, de se focaliser en rentrant sur la partie événementielle pure.

  • Speaker #1

    D'accord. À quel moment tu as eu le déclic en tant qu'entrepreneur ? Parce que ton expérience précédente, tu étais employé, donc dans un monde différent. de ton business actuel. À quel moment tu as eu le déclic en disant maintenant c'est plus une activité à côté, ça devient complètement ça y est je me lance, c'est officiel. Est-ce qu'il y a eu un déclic par rapport à un contrat, par rapport à une opportunité, une actualité, quelque chose qui a...

  • Speaker #3

    Déjà un, j'ai eu la chance de pouvoir faire, lancer Maison Bertrand en side business. Ça, ça s'est fait de façon tout à fait transparente avec mon employeur précédent. Donc je le remercie parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui. Quand j'ai commencé à monter en termes de volume, en activité sur l'année 24, j'ai vite compris que j'allais faire face à un plafond de verre.

  • Speaker #2

    Tu ne pourrais pas gérer les deux en même temps.

  • Speaker #3

    Les journées, malheureusement, elles sont 24 heures. J'ai une vie de famille, alors j'ai choisi de me lever deux heures plus tôt que j'ai fait en 2024. Je me levais toujours à 5 heures pour bosser deux heures de plus. J'arrive à travailler une heure, deux heures de plus le soir. Je faisais des demi-journées en plus, mais ajouté à la vie de famille.

  • Speaker #1

    Ça, c'est limite. Oui,

  • Speaker #3

    c'est assez limite. Le plafond de verre a été vite atteint et un choix devait s'imposer. Je pouvais très bien garder Maison Bertrand en side business, avec cette capacité à fournir de l'event de façon, on va dire, périodique. Mais si je voulais aller plus loin, et après, je ne sais pas si c'est l'âge qui a fait ça, mais j'ai passé la quarantaine il y a peu. J'ai eu besoin de me tenir. Je ne veux pas avoir de regrets.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que, en choisissant, je reviens sur le côté sans alcool ou bio, parce que c'est dans ton logo que tu prônes le bio, c'était une volonté, comment dire, c'était une prise de position que tu voulais à tout prix prendre pour rester à la marge des codes classiques qu'on entend, parce que la plupart des gens qui vendent du vin ne vendent pas que du bio. Je ne sais pas, je ne maîtrise pas du tout l'univers du vin, mais est-ce que c'est volontaire de mettre vraiment à la marge de ça ?

  • Speaker #3

    C'est intéressant parce que ça, c'est une caractéristique de mon identité qui s'explique par la construction de Maison Bertrand, qui a toujours été des rencontres, qui a toujours été une personne, où ça peut aussi faire partie de mon cercle familial. Ma femme ne boit pas d'alcool, ou très très peu. De fait, j'ai toujours été assez orienté, en tout cas curieux, de goûter tout ce qui était à corps, sans alcool. Ce que tu retrouves de plus en plus aussi dans les restaurants un peu sympas. Donc il y a cette partie vraiment curiosité, qui est aussi intrinsèque à moi. Et derrière... en faisant le lien avec la partie événementielle, si tu veux pouvoir proposer des animations vins aux entreprises, alors beaucoup de gens aiment le vin, mais on va dire, Adrien, on n'est plus en 1980, et du coup, mettre six verres de vin dans une boîte, surtout si tu es dans le secteur des assurances avant, je ne suis pas sûr qu'on ait envie de faire ça avec nos équipes.

  • Speaker #2

    Mais ça se combine, entre guillemets, super bien avec le monde B2B et les events pro, parce que... Je veux dire, t'es au boulot, tu dois rentrer en bagnole après, donc effectivement si tu commences à boire du vin à 18h et que tu bois 5 verres, c'est compliqué de repartir.

  • Speaker #0

    Et un contrat juste après.

  • Speaker #2

    Ouais, enfin, moi je trouve que c'est effectivement une bonne idée. Et après, moi Patou, je pense que tu te mets, aujourd'hui en vendant du bio ou du sans alcool, est-ce que tu te mets vraiment tant à la marge que ça ? Je suis pas sûr. Tu te mets peut-être un peu...

  • Speaker #1

    Je sais que c'est une force différenciée.

  • Speaker #2

    Tu te mets plus dans quelque chose qui a le vent en boucle, je pense. tu te différencies mais c'est un marché qui se développe énormément en ce moment.

  • Speaker #3

    Super dynamique.

  • Speaker #2

    Voilà ce que j'avais vu de ce qu'on appelle le marché de nos lots, qui sera alcool, low alcool. C'est le mec qui doit être bien renseigné.

  • Speaker #3

    Eh oui,

  • Speaker #2

    on fait notre boire.

  • Speaker #1

    Et pas tomber n'importe où.

  • Speaker #2

    Et autant, il y a des challenges qui s'opposent à ça, mais tu as aussi un petit peu le vent dans le dos. Et je trouvais effectivement que ça se goupillait extrêmement bien avec le côté pro.

  • Speaker #3

    Et il y a vraiment le fait, ce qui est vraiment sympa, c'est le moment que ça crée. C'est que même des clients qui me disent « Non mais Adrien, c'est une dégustation de vin, ne prends pas de sans alcool » , c'est pas... Ils ont toujours avec moi des sans alcool. Et même dans mes offres, j'offre le plus souvent les sans alcool. Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours sur un panel de plusieurs dizaines d'invités, plusieurs personnes qui ne boivent pas d'alcool, pour x, y, crésons. Religion, santé, choix personnel, il y en a plein qui disent « Non mais non, là je fais trois semaines, je bois pas, pour x, y, crésons. » Et derrière, en fait, le fait d'avoir pensé à eux et de leur faire découvrir une boisson de la même façon que les autres invités qui ont le verre de vin, et aussi servi dans les mêmes types de verres que les autres invités. Et des boissons aussi qui ont été pensées par des chefs étoilés et qui reprennent les codes du vin sur la couleur. Ce qui fait que vous n'avez même pas de différenciation visuelle pour les invités. donc ça veut dire que pour la partie réseau, vous parlez avec quelqu'un, vous ne savez pas s'il boit le poulet fileté ou s'il boit une macération végétale, verveine, curcuma. Et là, du coup, en fait, l'invité est super ravi qu'on ait pensé à lui, et derrière, le cercle vertueux se crée. Il remercie la personne qui l'a invité, son hôte, et son hôte, c'est mon client, et mon client ne me dit rien. Franchement, génial. Tu vois, tel invité m'a encore remercié de m'avoir pensé à lui.

  • Speaker #2

    Ouais parce que eux d'habitude on l'a eu. ont l'habitude de se retrouver dans le coin de la salle avec un verre de coca et de...

  • Speaker #3

    Ils n'osent pas venir me voir, ils sont toujours derrière.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais ce sentiment-là avec la cigarette, des fois, en soirée. Moi, je ne fume pas. Enfin, ce côté un peu exclusion. Quand les gens sortent...

  • Speaker #2

    Quand tout le monde au resto sort du pub,

  • Speaker #1

    ils sont seuls à la table. Restez seuls sur mon téléphone. Question suivante sur l'expérience client. Alors, quand tu crées une expérience autour du vin, ton objectif principal, c'est A, créer un moment inoubliable, même si le client oublie le nom du vin. B, faire découvrir tes produits en douceur sans forcer l'achat. Ou C, faire en sorte que le client reparte avec une envie claire de te demander. En gros, est-ce que tu privilégies, tu conçois plutôt l'expérience sincère ou est-ce que tu vas quand même mettre en avant l'objectif commercial ? Comment tu...

  • Speaker #3

    Alors moi je suis toujours dans le passif sur la vente, je ne suis jamais pushy parce que je me mets toujours à la place du client. J'ai eu la chance quand j'étais dans le secteur financier auparavant d'assister à pas mal d'events où j'étais à chaque fois consommateur. Et du coup en fait je n'aime pas avoir quelqu'un qui va me pousser. Je pense que si tu travailles bien et que tu proposes un produit, un service de qualité, derrière tu auras les retours qu'il faut. Donc je serai plus sur la B. J'aimerais bien aller sur l'inoubliable, mais tu as raison, souvent, c'est comme ça. Tu es dans une déguste de vin, même sur tout type de produit, que ce soit un petit peu précis, etc. C'est souvent assez technique et on va te parler de termes précis. Tu vas les retenir peut-être sur l'instant. Derrière, tu vas ressortir deux jours après, une semaine après, te re-oublier parce que ta mémoire ne sera pas rafraîchie. Donc derrière, sur l'inoubliable, j'aimerais bien... forcer le trait dessus.

  • Speaker #1

    Et tu vas passer sur un... Si on revient un peu plus dans la discussion marketing digital, là aujourd'hui, tu as un site internet qui présente tes services. Il y a juste un catalogue, un fichier PDF de la liste de tes produits. Quand tu vas passer sur un site e-commerce, si je ne me trompe pas...

  • Speaker #3

    On sera entre les deux. En fait, ce sera intéressant, parce que du coup, ce n'est pas ma spécialité, vous l'avez compris, toute cette partie... marketing digital, ce sera un site où tu veux qu'il y ait une boutique. Mais derrière, tu auras un formulaire de précommande à chaque fois. Tu auras un panier et à chaque fois, tu auras de la précommande parce que c'est souvent sur mes types de vins, etc. Tu peux avoir des changements de millésimes. des changements, soit des ruptures de stocks, c'est possible. Donc du coup, d'avoir la possibilité aussi de ne pas aller jusqu'au paiement pour le client et que derrière, il se retrouve après sur... Je me retrouve moi dans la capacité de livrer.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, tu es plus sur du B2B. Tu vends pour l'instant, exclusivement des services aux entreprises. Et après, avec le e-commerce, tu vas élargir.

  • Speaker #3

    Je suis 70% B2B et le B2B me crée du B2C.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est vachement intéressant, on peut pas le faire avec beaucoup de business model.

  • Speaker #2

    Tu sais, en général on me dit tout le temps que t'as toujours une chance qu'un de tes clients B2C soit chef d'entreprise, et t'as toujours une chance que parmi les gens à qui tu fais découvrir tes produits dans un environnement pro, ils reviennent par la suite en B2C. Des fois ça marche par récoché. Et par contre moi j'aimerais revenir juste sur le point où tu parlais d'inoubliable, et tu parlais de mémoire pas rafraîchie. et à Moi, si je me remets à ma casquette de marketeur digital, c'est justement là qu'intervient ton site, je pense. Parce que ton site n'est pas là que pour vendre au final. Si toi, dans tes événements, tu as cette approche de ne pas être pushy, tu le dis, de ne pas arriver en disant tiens, prends mon vin, achète-le tout de suite. Et sur le site web, en fait, tu as à peu près la même chose qu'on appelle le tunnel de conversion. On a fait un épisode récemment dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans l'épisode du jour, on va parler de tunnel de vente. C'est le funnel, on le dit une fois.

  • Speaker #2

    Sales funnel.

  • Speaker #3

    Sales funnel.

  • Speaker #2

    Où justement, il y a énormément de besoins, j'ai envie de dire, d'éduquer les gens dans ton domaine. Et tout ça, ça se fait par on séduit qu'avec du contenu. Donc, ton site pourrait être parfaitement comporter un blog, comporter des vidéos, comporter peut-être des inscriptions à des webinars, des petites fiches, même à récupérer après la dégustation, ce genre de choses. Est-ce que c'est déjà quelque chose que tu utilises ou que tu as mis en place ?

  • Speaker #3

    Oui, moi, ce que je veux vraiment, c'est aussi rendre la visite sur le site Interactive via des vidéos. Je sais que je privatise maintenant ma maison pour des team cooking. Et là, dernièrement, on a tourné la vidéo justement pour pouvoir illustrer auprès des prospects, des clients.

  • Speaker #1

    C'est pour comprendre comment tu fais la...

  • Speaker #3

    Et aussi pour montrer, Adrien, il fait des super wayan cheese, mais c'est quoi un super wayan cheese ? Je pense qu'il n'y a rien de tel que la photo déjà, c'est bien. Mais si tu vas plus loin et tu montes la vidéo, tu sens quand même derrière l'atmosphère, l'ambiance. Et ça, je pense que c'est le super.

  • Speaker #2

    Le reste, ça va te permettre aussi à terme d'étendre un peu ce qu'on appelle le reach. Parce que si tu as des vidéos où ça cuisine, où ça boit du vin, où c'est convivial, c'est aussi typiquement des choses qui s'échangent et qui se mettent beaucoup sur YouTube, sur TikTok, sur les réseaux sociaux. Et ce qui te permet de te faire connaître encore plus.

  • Speaker #1

    Il y a un truc sur les réseaux sociaux. Il y a deux vidéos TikTok que j'ai vues.

  • Speaker #3

    Et du coup, c'est marrant parce que, à la base, moi, je suis zéro réseau. Et du coup, en fait, je m'y suis mis parce que j'ai compris que c'était le moyen aussi pour te permettre de faire parler de toi, mais surtout de montrer et proposer à quelqu'un qui ne te connaît pas de rentrer dans ton univers. Donc ça y est, je rentre dedans. Donc vous avez devant vous quelqu'un, un néophyte total du futur influenceur sur le bio. Donc voilà, moi c'est du LinkedIn, ça déborde un peu sur de l'Insta. Et j'étais avec ma fille en Martinique cet hiver. Elle m'a dit « Papa, TikTok, t'as jamais touché ? » Et on a fait une vidéo TikTok, elle me dit « Papa, il y a ma copine, elle t'a vu dans les vidéos. »

  • Speaker #2

    Mais c'est vachement prenant et effectivement, ça assoit aussi un peu, on va dire, ton autorité dans le domaine. Tu vois, si un jour quelqu'un a le choix, un organisateur d'événements RH en entreprise, il a le choix entre toi et un autre prestataire et qui t'a déjà vu deux, trois fois sur TikTok, 9 chances sur 10 qu'il aille vers toi plutôt que vers celui qu'il n'a jamais vu.

  • Speaker #1

    Et pourquoi si tu ne le fais pas, tes concurrents le font ?

  • Speaker #2

    Ils le font,

  • Speaker #3

    oui, c'est sûr. Déjà, il y a certains qui le font. On les voit.

  • Speaker #0

    Ce qui est cool, c'est que tu as deux grands services. Donc il y a le service de vendre de vins au détail, il y a le service côté animation, explications à propos des vins, etc. Et ces deux services sont vertueux. Donc ça veut dire qu'un prospect ou un lead, ou même un client qui achèterait une bouteille sur ton site, tu peux aussi le relancer par rapport à tes animations. Donc cette personne qui a à la base acheté une ou plusieurs bouteilles, ça peut devenir un lead pour tes animations. Et à l'inverse, les personnes qui participent aux animations que tu organises, c'est potentiellement des prospects que tu vas pouvoir relancer pour acheter certaines bouteilles sur ton site. Donc ça c'est vraiment génial. Et si on combine ça aux réseaux sociaux, faire des vidéos des événements, etc. Il y a vraiment un gros potentiel.

  • Speaker #3

    C'est ce qu'on essaye.

  • Speaker #1

    Question suivante.

  • Speaker #0

    plus lié à l'éducation du public. Comment tu préfères éduquer un public qui est sceptique face à une offre liée au bio ou au sans-alcool ? Peut-être que tu as déjà eu le cas. Est-ce que A, tu expliques chiffre à l'appui, tu essaies de convaincre par la transparence ? Est-ce que B, tu fais goûter sans dire un mot, convaincre plutôt par les sens ? Ou C, tu laisses les autres en parler pour toi et là tu essaies plus de... te convaincre par le bouche à oreille ? La réputation que tu essayes de créer, l'autorité plutôt, la réputation. C'est dur comme question.

  • Speaker #1

    Non, c'est toujours intéressant parce que quand t'es en dégustation, finalement, dans les invités, t'as toujours les mêmes types aussi.

  • Speaker #2

    T'as différents profils. Il y en a qui sont convaincus par les chiffres, il y en a qui sont convaincus par le goût.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as généralement celui qui s'y connait le plus, il parle pas au début. Et à la fin, quand tu commences à parler avec lui, tu sais que... voilà tu sais que il Il s'y connaît vraiment bien et c'est top. Les deux, B et C, donc l'essence.

  • Speaker #0

    Oui, l'essence.

  • Speaker #1

    Et surtout, il y a beaucoup de scepticisme sur les deux secteurs, sur le bio et sur le centre d'alcool. Ce que je comprends tout à fait, parce que bio ne veut pas dire bon, pas son P. Il faut expliquer aussi comment c'est fait. Et derrière, moi je suis... Je suis pas sommelier et je suis pas oenologue. Alors effectivement, on va dire que c'est un positionnement un peu bâtard, mais ça me permet de vulgariser le vin. Je peux me mettre au même niveau que mes invités en disant que ma seule différence, c'est que c'est ma passion, j'adore ça. Je suis inscrit sur tous les blogs et newsletters, je passe mon temps à lire des bouquins, à rencontrer. Maintenant, j'ai la chance que c'est mon métier à plein temps. J'ai la chance de baigner dedans, etc. Et de rentrer dans le monde de la gastronomie.

  • Speaker #2

    De rencontrer des chefs, des producteurs.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai juste plus de temps. J'ai consacré plus de temps à développer ma connaissance sur ce milieu-là. Donc, on en parle. Et derrière, en fait, j'ai aucune volonté, en tout cas, de vous convaincre si vous ne voulez pas être convaincu. Mon but, c'est que vous passiez un bon moment. Et derrière...

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien de changer les cultures aussi, d'essayer de convaincre les gens, par l'émotion, si j'ai bien compris. Tu peux très bien être complètement obstiné sur une idée.

  • Speaker #1

    T'as raison.

  • Speaker #0

    Quand tu découvres...

  • Speaker #1

    Et de dire, attends, c'est quoi le bio ? Ok, d'accord, il n'y a pas de produits chimiques, mais il y a plein de cuivre. Donc du coup, en fait, est-ce que c'est bien de mettre plein de cuivre ? Je veux dire, c'est un gros débat que tu as avec tous les vidéos. Du coup, non. En fait, c'est toujours pareil, tu dois essayer d'accompagner ta plante de la façon la plus light possible, la plus simple possible pour pouvoir produire le raisin qui va exprimer son terroir. C'est ça déjà la première partie.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as, bon ça fait du coup trois ans que tu fais ça maintenant, est-ce que tu as eu le temps de voir un petit peu déjà les préjugés qui sont tous les notés pêle-mêle ? On parle souvent de difficultés à égaler le goût du vin, le manque d'effet puisqu'il n'y a pas d'alcool, la qualité perçue comme inférieure par certaines personnes, la difficulté à trouver son produit préféré en version sans alcool bio. Mais est-ce que là, ces dernières années, tu as l'impression de rencontrer de moins en moins de gens avec des préjugés ou que les préjugés commencent à être de plus en plus light ?

  • Speaker #1

    Je sens vraiment, c'est vraiment intéressant l'évolution, on va dire, sur ces 18 derniers mois. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est de moins en moins niche en fait quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais alors ça reste on va dire, c'était peut-être allez on va dire comme ça en termes de ressenti personnel, ça concernait peut-être 2-3% des invités et maintenant je suis à être entre 5 et 10. Donc je sens que ça a peut-être triplé en termes de masse, par contre ça reste toujours on va dire très très marginal. Mais voilà on sent qu'il y a quelque chose et c'est pareil pour le bio. Après, comme je dis, il faut l'expliquer.

  • Speaker #3

    Mais est-ce qu'il y a vraiment une différence de goût ? C'est-à-dire que moi, je n'y colère rien,

  • Speaker #0

    je suis complètement neuf du champagne. Mais ce que j'entends souvent,

  • Speaker #3

    la critique du vin bio, c'est souvent qu'il n'y a pas de sulfite et il y a une altération du goût. Et sur le vin sans alcool, il y a un mythe, tu me diras si c'est vrai ou pas, que le vin du coup est chauffé pour en retirer l'alcool et que c'est ça qui dénature le vin. Est-ce que ces mythes sont vrais ou pas ? Et quand quelqu'un te dit ça, comment est-ce que tu peux répondre ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors sur la partie sulfite, dans tous les cas, sulfite ça agit comme un antibiotique, c'est un médicament, c'est pour protéger de toute déviance et de la prolifération des bactéries. Donc tu dois naturellement, en plus tu as un taux de sulfite naturel dans ta baie de raisin, dans ton vin. bouteille, le nature va mettre zéro sulfite, c'est-à-dire qu'ils vont travailler sans sulfite, donc ça veut dire qu'ils travaillent sans protection durant toute la culture, et pareil pour la vinification. Donc tu peux comprendre que tu travailles mais sans filet, ça veut dire que tu dois avoir du pot protéochier incroyable.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas une météo parfaite aussi certainement.

  • Speaker #1

    Du coup, en fait, quand tu as un produit, un vin nature qui n'a pas de déviance, mais c'est une pépite, c'est incroyable d'arriver à faire ça. Est-ce que derrière, ça va être bon ? Encore une fois, alors là, tu tombes dans la subjectivité totale. Le goût, il a été fait en tout cas d'une façon incroyablement nette. Mais du coup, en termes gustatifs, ça va pas de pourraisons. Derrière moi, ce que j'ai vu, ce qui est plus facile pour moi. Là, je me raccroche tout le temps en disant Adrien, qu'est ce que toi tu es ? Et le nom de ma compagnie porte mon nom. Du coup, si tu veux mon identité, finalement, elle se rattache à ce que ce que j'aime. et donc le produit que j'ai envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    Ça donne encore plus de transparence sur ce côté, ce que tu vends.

  • Speaker #1

    Finalement, tu vends vraiment bien sans avoir envie de vendre pour vendre. Tu vends vraiment bien ce que tu aimes. Donc, si je reviens pour les sulfites, on va revenir sur des vins. Moi, j'aime bien les vins qui sont peu sulfités. Si tu as une année compliquée avec du mildiou, avec tous les problèmes que tu connais sur les intempéries, la grêle, à un moment, oui, tu vas devoir traiter. Donc oui, fais-le. En tant que vigneron, il a la possibilité de le faire, il faut le faire. Derrière, la qualité du produit, elle sera là. Si le vigneron travaille bien, elle sera là. Pour l'essence d'alcool, tu as raison, il y a plusieurs process, en tout cas procédés. Et c'est vrai que chauffer son vin sous vide à 45 degrés, forcément, ça va dénaturer les arômes. Alors les Allemands sont assez à la pointe aussi sur ces process. C'est évolué aussi assez vite. Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'on le goûtera après. Je vous ai ramené un sens de l'alcool rosé, qui pour moi, dans ce que j'ai goûté, fait partie des meilleurs. C'est subjectif, c'est mon palais. En revanche, je suis toujours curieux d'avoir du feedback.

  • Speaker #0

    Un retour.

  • Speaker #1

    Ce que vous en pensez.

  • Speaker #2

    On le mettra après, Naïm.

  • Speaker #0

    On mettra la référence de la bouteille. En commentaire.

  • Speaker #1

    Venez en event la goûter.

  • Speaker #3

    Avec grand plaisir. Mais là, je remarque déjà quelque chose. Alors, tu le fais certainement pas exprès, mais quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir pour ta société.

  • Speaker #2

    Le branding personnel, quand tu choisis d'être, parce que c'est ce que tu fais, tu as nommé ton entreprise avec ton nom, tu choisis d'incorporer ton image, ta personne dans ton entreprise. Tu aurais pu ne pas le faire. Il y a des gens qui ont une personnalité complètement différente que leur entreprise. Oui, ça arrive. Et effectivement, quand tu as du... Après, tu es dans un métier, comme tu dis, passion. Donc, le storytelling et le branding personnel va vachement jouer, c'est sûr.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière question qui va plus être en lien avec le digital, le marketing digital, c'est plus notre corps de métier. Pour l'instant, on t'a ménagé beaucoup sur le vin.

  • Speaker #1

    C'est fini maintenant.

  • Speaker #0

    Il y a trois épisodes, les gars, donc tout sera patchou rose. On a bien compris que tu n'étais pas issu du monde tech, plutôt de la finance à la base. mais quoi qu'il en soit Je pense que comme tout le monde, tu as compris qu'il faut utiliser des outils digitaux pour essayer de créer du lien. Tu as plein le choix aujourd'hui. Justement, quand il s'agit de digital, est-ce que tu te reconnais le plus dans A, l'ombre de la cave ? C'est-à-dire que tu préfères rester hors champ, le produit parle tout seul, pas trop à l'aise avec les réseaux, entre guillemets. B, le comptoir du bar ? Tu réponds vraiment quand on vient à toi, mais en gros, tu ne cours pas après l'algorithme. Ou C ? la scène du salon, tu montes en lumière si c'est pour créer un vrai lien. Tu fais le show, entre guillemets. Je pense que tu assumes ton côté un peu low-tech, puisque ça reste quand même ton profil. Et comment tu articules le côté technologique que tu es obligé d'avoir et le côté authenticité de ton profil, de la maison Bertrand, qui tu es ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis obligé de... Mais t'as raison, c'est plus difficile. Faut reparler du vin, c'était bien.

  • Speaker #0

    En gros, si je t'amplifie la question, est-ce que rester discret dans le digital comme tu sembles le faire aujourd'hui, j'ai pas dit que ça n'est pas le cas tout le temps, mais est-ce que rester discret sur le digital aujourd'hui ? Est-ce que c'est lié à la limite low-tech de ton profil ? Ou est-ce que c'est plutôt une posture que tu assumes pour mettre plus en avant ton côté authentique ? Quel conseil on peut donner à un entrepreneur qui a un peu le même profil que toi, dans n'importe quel secteur, qui n'a pas de background technique ? Comment tu mets ça en image ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je cherche vraiment, c'est à étoffer, justement déjà un mois mes connaissances. sur le marketing digital. Deuxièmement, ce qui me manque actuellement et ce que je cherche, et je suis en train de trouver, mais c'est de justement avoir dans mon entourage ces personnes qui me permettent...

  • Speaker #0

    On est là.

  • Speaker #1

    Tu vois ?

  • Speaker #0

    Non mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que l'histoire Maison Bertrand se construit. À chaque fois, en fait, c'est des rencontres. Là, on passe un moment sympa ensemble. Et derrière... pour pouvoir avoir plus de notoriété sur les réseaux, ça passe par plus de connaissances, savoir identifier les bons canaux. Donc, je n'ai pas peur.

  • Speaker #0

    Tu te sens contraint d'utiliser ? Tu te sens forcé ? Ou est-ce qu'au contraire, tu dis non, je vais l'assumer, je vais être léger parce que je vais plutôt jouer sur le service de vente d'émotions ? le bouche à oreille fera la suite. En général, je suis millénial,

  • Speaker #1

    mais je crois que j'ai un côté boomer en fait. Enfin, ok, tu vois ? Et en fait, il est juste là. Et là, le truc, en fait, c'est du coup, en fait, en gros, j'ai pas le... J'ai pas le...

  • Speaker #0

    T'as pas la fibre, t'as pas le réflexe automatique. ...

  • Speaker #1

    à aller développer sur des univers tech que je ne maîtrise pas.

  • Speaker #2

    Après, c'est paradoxal quand même parce que je... Tu es dans le cas de beaucoup d'entrepreneurs. Et pourtant, moi, de ce que j'observe, j'ai commencé il y a très longtemps quand même, mine de rien. Je commençais à 18 ans le web, maintenant j'en ai 35. J'ai l'impression aujourd'hui qu'il n'y a rien de plus... Ça n'a jamais été aussi simple de se construire une marque, entre guillemets, de se mettre sur les réseaux. Tu vois, tu as accès... Quand tu as commencé à l'époque, il n'y avait pas YouTube, il n'y avait pas Facebook. Comment tu voulais faire ? montrer juste ton produit sur internet et le faire découvrir.

  • Speaker #0

    Aller sur les réseaux, c'est simple, c'est réussir sur les réseaux, c'est réussir à construire la communauté.

  • Speaker #2

    Le truc, c'est pourquoi déjà tu es obligé, je trouve, de le faire, et fais-le en fait. Genre, t'as un truc qui est presque un as dans la manche, c'est que t'es passionné par ton truc. Et logiquement, quand t'es passionné, t'es forcément très bon dans le fait d'en parler, de vouloir le faire découvrir, t'es motivé par ça. Donc là, tu fais même pas de la com, pour vendre tes bouteilles, tu fais de la com pour partager ta passion. Ce qui inclut automatiquement de l'authenticité, ce qui inclut automatiquement de la passion, et ce qui inclut automatiquement, en général, un retour positif, parce que même moi, quand j'ai un truc dont j'ai absolument rien à cirer, je peux écouter un mec absolument passionné de ça, rien que parce qu'il a le timbre de voix, parce qu'il en parle avec un peu les yeux qui brillent. Donc moi, à tous les entrepreneurs dans ce cas-là, lancez-vous. En fait, vous n'avez pas besoin de savoir coder en Java, vous n'avez pas besoin, juste... ouvre tes comptes sur les réseaux, prends ton téléphone, pose-le sur un truc.

  • Speaker #0

    C'est parce qu'une grande cour de récré. Voilà,

  • Speaker #2

    lance-toi. Quel est le risque ? Au pire, tu vas faire un truc que personne ne verra.

  • Speaker #0

    C'était aussi de faire le bad buzz. On a déjà fait des épisodes. Personne ne fait le bad buzz. Non, mais moi, je peux comprendre la protection que tu prends sur le côté malaisant. La peur de se dire, je vais griller ma marque en démarrant sur les réseaux. si j'essaye de paraître pour quelqu'un que je ne suis pas. Tu pourras, au pire,

  • Speaker #2

    tu pourras le supprimer. Je veux dire, c'est vraiment, il faut démystifier cette peur. Il faut pas avoir peur de te lancer et d'essayer de faire des trucs. Et de toute façon, regarde aujourd'hui.

  • Speaker #0

    J'avais fait du podcast.

  • Speaker #2

    Voilà, mais mec, mais exactement. Moi, je me retrouve maintenant à faire des TikTok. Tu m'aurais dit il y a cinq ans que je serais en vidéo sur TikTok. Mais j'aurais explosé de rire. Et en fait...

  • Speaker #0

    Maintenant, tout le monde se l'arrache derrière sur le bureau. Là, il y a Fanbase qui est en train de sortir du mur.

  • Speaker #2

    Mais vraiment, jetez-vous et faites-le. Ça n'a jamais autant payé aujourd'hui que d'être authentique. Avant, tu devais aller faire de la publicité, tourner des spots pour espérer payer je ne sais pas combien de milliers d'euros pour aller sur TF1 avec 12 assistants de prod. Maintenant, tu prends ta vidéo sur ton trépied, tu la fous sur TikTok. Ça se trouve, tu vas aller te coucher. Demain, il y aura, je ne sais pas, 700 personnes qui auront vu ça. C'est déjà bénéfique à mort. Et plus tu vas le faire, plus en général tu vas te prendre au jeu, et plus tu vas... Oui,

  • Speaker #0

    les gens recherchent de plus en plus de contenus authentiques. C'est vrai que s'il y a une opportunité à prendre, c'est à aller maintenant.

  • Speaker #1

    Je vais dire, moi ce qui me manque, c'est un facilitateur. C'est quelqu'un qui me dit, Adrien, vas-y, tu ne veux pas me faire... Il me donne trois consignes. Tu me fais un format de 45 secondes, tu parles d'un produit, et tu me mets, je ne sais pas moi... dehors. Je ne sais pas, dehors, dans les vignes.

  • Speaker #0

    Non, mais tu présentes bien. J'ai vu les vidéos Konbini sur le profil LinkedIn. Tu es fait pour ça. Tu es taillé pour ça. Si.

  • Speaker #2

    Dans ton cas, quand tu as besoin d'un facilitateur, aujourd'hui, l'IA peut être ce genre de facilitateur. Parce qu'aujourd'hui, tu peux te servir de l'IA comme d'un coach de marketing. C'est sûr, si tu vas sur ChatGPT et que tu lui dis et J'ai besoin de faire une étude de potentiel, mot-clé, SEO, machin. Bon, ok, il va peut-être t'aider, mais tu ne sauras pas quoi en faire après. Par contre, pour de la communication directe, typiquement ce que tu viens de dire, je cherche des idées pour mettre en avant sur TikTok mon service d'événementiel de vin. Il sera très fort pour connaître les trends, pour te dire, tiens, essaye ce format. Est-ce que tu as besoin d'un petit script ou d'un petit storyboard ? Il va te le faire. Et après, tu as ton petit papier à côté, tu as tes différentes étapes et tu tentes.

  • Speaker #1

    la première fois c'est sûr ça va pas être bien moi mais mes TikToks ils étaient nuls tu vois et tu vois ça veut dire en fait que toute la difficulté que t'as quand tu montes ta boîte comme ça c'est de savoir sur où doit comment tu dois allouer le poids de ton corps sur quel segment et là clairement sur la partie contenu c'est super important de le faire et je le fais pas assez et ça j'en ai déjà parlé avec mes associés ils m'ont dit de le faire Et il faut, tu me le rappelles.

  • Speaker #2

    Un truc assez cool pour ça, c'est ce que nous, et d'ailleurs nous on l'a fait aussi beaucoup pour le podcast à l'époque, c'est le concept de Timebox. C'est de se dire en fait, voilà, les vendredis après, je ne suis pas dispo. Ça ne sert à rien de venir me parler, je ne vous aiderai pas, je ne vous répondrai pas. Le vendredi après, de 14 à

  • Speaker #0

    16 heures,

  • Speaker #2

    le boss sur le marketing de ma boîte. Tu peux le faire une semaine sur deux. Voilà, si tu as d'autres choses à faire. Mais tu te forces et tu te donnes en fait l'obligation. Et tu dis aux autres gens, ce n'est pas contre moi. Mais à ce moment-là, je ne prends pas de meeting. À ce moment-là, je ne réponds pas au téléphone parce que j'ai deux heures. J'ai seulement deux heures à ce moment-là pour bosser.

  • Speaker #0

    Mais c'est aussi parce qu'on évite à la lumière ce réseau social. Mais on t'oublie vite si tu ne publies pas de manière régulière. Donc, si tu gardes cette rigueur de poster. des choses pas forcément compliquées techniquement à mettre en place ou qui sont pas trop chronophages, si tu gardes cette rigueur-là, effectivement, ça peut être un vrai...

  • Speaker #2

    Pas forcément que pour les réseaux sociaux, mais tu peux prendre deux heures par semaine pour... Voilà, cette semaine, j'ai écrit un article de blog, cette semaine, j'ai écrit dix fiches de dégustation que je vais proposer au prochain event, etc. Mais en tout cas, tu te forces à avoir ces deux heures-là par X temps pour t'obliger à le faire et prendre l'habitude.

  • Speaker #0

    Question bonus, il y en a toujours une. En fait, il y a toujours du bonus. Le jour où je n'en sortirai pas. Si Café Clatch devait organiser une expérience humaine avec Maison Bertrand autour du podcast, est-ce que ça serait A, un enregistrement live dans une cave suivi d'une dégustation sans alcool à la bougie ? Je suis d'intime, un peu chaleureux. On écoute, on papote, on a un bon échange sans fil. Est-ce que B, ça serait plutôt un Café Clatch itinérant sur les marchés du Luxembourg ? avec le micro à la main et des verres à partager. Quelque chose de plus populaire, vivant, mais très ancré dans le local. Ou est-ce que c'est, on ferait plutôt un podcast participatif autour d'une table ronde sensorielle où chaque vin est présenté par une émotion et pas par une fiche technique ?

  • Speaker #1

    Directement, on le sait.

  • Speaker #0

    C'est pas passé ? Toujours dans l'émotionnel.

  • Speaker #1

    Dans l'émotion sensorielle, tu touches...

  • Speaker #0

    Le contenu du vin, c'est Ys. il se déguste autant qu'il sait autant qu'il ne déguste pas ok ça marche bah écoute merci Adrien on t'a pas mal ménagé c'est parce qu'on sait que derrière on a deux autres épisodes donc on ne voulait pas te faire peur mais donc pour ceux qui veulent te contacter donc page LinkedIn Adrien Bertrand Maison Bertrand il y a une page LinkedIn dédiée c'est vrai que je poste énormément sur Adrien Bertrand plus à ton nom parce que moi en fait j'y ai cru comprendre

  • Speaker #1

    par des experts de LinkedIn que LinkedIn privilégier l'humain à la page.

  • Speaker #2

    C'est plus souvent le branding personnel LinkedIn.

  • Speaker #1

    C'est plus avec mon niveau de connaissance. Et du coup, je poste sur Adrien Bertrand et je reposte à chaque fois par.

  • Speaker #2

    On n'a plus rien à lui apprendre.

  • Speaker #0

    Bon, sinon, tu as un compte TikTok, donc un site internet maison-bertrand.

  • Speaker #1

    Vous avez une vidéo drop.

  • Speaker #0

    à la prochaine au revoir Aujourd'hui, on enregistre l'épisode. Je suis convaincu que le jour où il sortira l'épisode... Instagram aussi ? C'est quoi Instagram ?

  • Speaker #1

    C'est maison Bertrand. Maison underscore Bertrand.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, un café clutch sur LinkedIn.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #0

    Il rate quelque chose. Bah oui, un café clutch. Ok, merci beaucoup Adrien. Merci Adrien. Et à très vite pour le prochain épisode. Merci à vous.

  • Speaker #2

    Ciao tout le monde.

  • Speaker #0

    Ciao, bisous.

  • Speaker #1

    Le site de votre marketing digital.

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hadrien Bertrand

    00:24

  • Stratégies de positionnement et choix éthiques

    02:10

  • Genèse de Maison Bertrand et déclic entrepreneurial

    06:04

  • Expérience client et approche marketing

    13:05

  • Rôle des outils digitaux dans le marketing

    14:47

  • Éducation du public et préjugés sur le bio

    20:14

  • Conclusion et perspectives futures

    27:40

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant du vin tout en découvrant des stratégies innovantes de marketing digital ? Dans cet épisode de Café Klatsch, nous avons le plaisir d'accueillir Hadrien Bertrand, le fondateur passionné de la Maison Bertrand, une entreprise luxembourgeoise qui réinvente l'expérience du vin. Avec un parcours atypique allant du secteur financier à l'entrepreneuriat, Hadrien nous révèle comment il a su allier productivité et créativité pour offrir des options de vin bio et sans alcool qui séduisent un public de plus en plus conscient.



Au fil de notre conversation, nous explorons les tendances du marketing qui façonnent le secteur du vin aujourd'hui. Hadrien nous partage ses réflexions sur l'importance du storytelling et de l'émotion dans un marché concurrentiel, où la simple vente de produits ne suffit plus. Nous découvrons ensemble comment il se démarque grâce à des stratégies digitales adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs, tout en intégrant des innovations technologiques qui renforcent son branding personnel.



Nous abordons également les défis liés à l'éducation du public sur le vin bio et sans alcool, un sujet qui mérite toute notre attention dans le cadre des tendances marketing actuelles. Hadrien souligne l'importance de créer des connexions authentiques avec ses clients, en utilisant les réseaux sociaux et les outils digitaux pour générer des leads et bâtir une communauté fidèle autour de sa marque.



Enfin, nous discutons des tendances digitales et des stratégies innovantes qui transforment le paysage du e-commerce, notamment l'impact de l'intelligence artificielle et du SEO sur la manière dont les entreprises se connectent avec leur audience. Êtes-vous prêt à découvrir des astuces marketing qui pourraient bien révolutionner votre approche ? Ne manquez pas cet épisode captivant de Café Klatsch, où nous allions passion pour le vin et expertise en marketing digital pour vous offrir une perspective unique sur l'avenir de l'industrie.



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Transcription

  • Speaker #0

    Là, je remarque déjà quelque chose. Alors, quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir dans ta société.

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, c'est le retour de Café Clatch, le seul podcast basé à Luxembourg où on apprend le marketing digital facilement. Salut les gars !

  • Speaker #2

    Salut Patou !

  • Speaker #3

    Salut salut !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on est avec Adrien Bertrand de la Maison Bertrand. Oui bonjour ! Adrien Bertrand bonjour ! C'est bon j'ai mon cotage déplacé trois fois.

  • Speaker #3

    Maison Bertrand, Maison Bertrand.

  • Speaker #1

    Côté promo c'est bon on est bien. Adrien merci d'avoir accepté l'invitation. On est ensemble pour une série de trois épisodes. Aujourd'hui avec toi on va parler donc de différenciation sur un marché qui est concurrentiel qui est le vin. Est-ce qu'en deux mots tu peux nous dire ce qu'est Maison Bertrand ?

  • Speaker #3

    Maison Vertran, c'est une jeune compagnie basée ici à Luxembourg qui a vocation à proposer des expériences autour du vin. On est entre le caviste, le traiteur, la société d'événementiel et on a vraiment envie de partager de l'émotion, de l'humain dans tous nos formats.

  • Speaker #1

    Tu es là pour vendre des aventures humaines, mais autour d'un bon verre.

  • Speaker #3

    Et pour passer un très bon moment. Un très bon moment. Si c'est bon, si vous allez repartir avec le sourire, j'ai tout gagné.

  • Speaker #1

    Oui, donc tu as un profil à la base, j'ai un peu stalké, pas un profil financier à la base, mais par contre, tu as complètement changé de bord, si je peux dire comme ça.

  • Speaker #3

    C'est mon coming out.

  • Speaker #1

    C'est ton coming out professionnel.

  • Speaker #2

    Depuis des ans,

  • Speaker #3

    des millions d'auditeurs m'écoutent.

  • Speaker #1

    Et donc, en misant sur le vin sans alcool et bio, ce qu'on a vu sur ton site internet actuel, tu as pris un choix je vais dire un peu à contre-courant du secteur qui est culturellement bien codé dans le vin. Donc, on va voir ensemble si c'est un pari éthique. On va essayer de comprendre ton positionnement, la stratégie que tu as voulu prendre dans ce domaine qui est le vin. Et si j'ai bien compris, ça va un peu plus loin que vendre simplement du vin. Mais vendre du vin. mais aussi vendre des émotions, une aventure humaine. J'ai cru comprendre dans notre première rencontre avant le podcast que c'était un métier passion que tu nous as dit. Tu as switché sur un métier passion. Tu as l'amour du vin, l'amour des gens. Est-ce qu'on peut considérer ça comme ça ? Pour l'instant, c'est bon. Tu es au top.

  • Speaker #3

    Je t'arrête.

  • Speaker #1

    On a dit qu'on allait te poser des questions pour essayer de comprendre pourquoi tu as fait ce choix, cette prise de position de Maison Bertrand assez particulière, je dois dire, et très intéressante. Vu que c'est côté un peu passion, un côté amour, moi, j'adorais le jeu de télé qui s'appelle Les Amours. Tu connais le principe ?

  • Speaker #2

    Naïm doit bien connaître.

  • Speaker #1

    Naïm doit bien connaître. Étant donné qu'il est belge,

  • Speaker #2

    qu'il n'était pas né quand c'est sorti.

  • Speaker #1

    Tu connais ? Je pense que c'était Lois Smith.

  • Speaker #3

    C'est un jour de la semaine.

  • Speaker #1

    Non, là, ce n'est pas un couple. Ou alors, on est un... Comment tu appelles ça ? Un quadricouple ? On est quatre, on est quatre.

  • Speaker #3

    Il y a des questions bizarres. Non,

  • Speaker #1

    il n'y a pas de questions bizarres. Disons que j'ai juste gardé...

  • Speaker #3

    Ah ben, t'as commencé avec Coming Out, etc.

  • Speaker #1

    J'ai juste gardé le côté un peu métaphoré, en fait, de la manière dont ils posaient les questions. Donc, sur quatre ou cinq thématiques, je ne sais plus exactement. On va le voir au fur et à mesure. Je vais te poser une question. Ce ne sont pas des questions pièges. Et à chaque fois, il y a plusieurs propositions. Donc... Et tu vas devoir choisir la proposition par rapport à ton choix stratégique. Et nous, on va commenter. On ne va pas critiquer, mais on va essayer de comprendre parce qu'on ne connaît pas exactement le cœur du métier. Et donc, voilà, ça va bien se passer.

  • Speaker #0

    Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

  • Speaker #2

    Ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Alors, première question. Le positionnement de la marque Maison Bertrand. Si Maison Bertrand était une posture dans l'univers du vin, ce serait plutôt A. Un blanc sec bien équilibré, c'est-à-dire que tu cherches à plaire au plus grand monde, même si ça va diluer un peu le message que tu veux faire passer. Est-ce que tu es plutôt B. Un pétillant artisanal aux arômes inattendus, c'est-à-dire que c'est plutôt difficile à classer mais inoubliable pour ceux qui s'y aventurent. Ou Merci. C'est un vin nature radicale, quelque chose de brut, non filtré. Tu assumes un goût assez clivant, choisissant des vins bio, des vins sans accueil, etc. Mais pour rester fidèle à tes valeurs. Oui, nous plaisante.

  • Speaker #3

    Déjà, je te félicite pour ces trois catégories. Ça me montre quand même déjà un travail de recherche. J'ai la réponse, d'accord. En fait, ceux qui nous écoutent ne le savent pas, mais je vous ai ramené un petit cadeau en arrivant et je vous ai ramené un petnat. Et donc je pense que j'ai choisi naturellement de vous ramener, c'est quelque chose qui me représente, c'est mon identité. Donc je vais directement sur la réponse B, sur l'artisanal, sur un vin de Migneron, un vin de terroir, aussi différenciant avec une identité propre.

  • Speaker #1

    L'idée c'est de créer un espace unique au cœur de ton activité. Est-ce que ce n'est pas trop difficile à essayer de faire rentrer ça dans les cases du marché ? Là où tout le monde, ça a marché quand même très concurrentiel, à mon sens, peut-être que je me trompe, mais ça me paraît très concurrentiel. Est-ce que c'est facile à se positionner avec ces choix-là ?

  • Speaker #3

    Je vous raconte un petit peu la genèse du projet, qui explique comment j'en suis arrivé à ce positionnement-là aujourd'hui. J'ai monté Maison Bertrand il y a trois ans et je l'ai pris en side business pendant deux ans et demi. Ce qui m'a permis finalement de vraiment comprendre mon environnement et aussi de pouvoir, avec toute l'agilité et la flexibilité d'une petite structure, m'adapter à mon environnement. Venant du secteur financier, on a vite identifié que les associés, qu'il y avait un grand nombre de cocktails, de drinks post-conférence ici à Luxembourg et que derrière, finalement, le choix, l'offre était relativement limité avec les prestataires classiques, qu'on ne citera pas. Mais voilà, finalement, c'était un vase clos sur lesquels il y avait besoin d'avoir un vent de fraîcheur et aussi rapporter un peu de dynamisme, de nouveauté. Et donc, c'est là-dessus, en fait, que du coup, Maison Bertrand a choisi de se concentrer, de se focaliser en rentrant sur la partie événementielle pure.

  • Speaker #1

    D'accord. À quel moment tu as eu le déclic en tant qu'entrepreneur ? Parce que ton expérience précédente, tu étais employé, donc dans un monde différent. de ton business actuel. À quel moment tu as eu le déclic en disant maintenant c'est plus une activité à côté, ça devient complètement ça y est je me lance, c'est officiel. Est-ce qu'il y a eu un déclic par rapport à un contrat, par rapport à une opportunité, une actualité, quelque chose qui a...

  • Speaker #3

    Déjà un, j'ai eu la chance de pouvoir faire, lancer Maison Bertrand en side business. Ça, ça s'est fait de façon tout à fait transparente avec mon employeur précédent. Donc je le remercie parce que sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui. Quand j'ai commencé à monter en termes de volume, en activité sur l'année 24, j'ai vite compris que j'allais faire face à un plafond de verre.

  • Speaker #2

    Tu ne pourrais pas gérer les deux en même temps.

  • Speaker #3

    Les journées, malheureusement, elles sont 24 heures. J'ai une vie de famille, alors j'ai choisi de me lever deux heures plus tôt que j'ai fait en 2024. Je me levais toujours à 5 heures pour bosser deux heures de plus. J'arrive à travailler une heure, deux heures de plus le soir. Je faisais des demi-journées en plus, mais ajouté à la vie de famille.

  • Speaker #1

    Ça, c'est limite. Oui,

  • Speaker #3

    c'est assez limite. Le plafond de verre a été vite atteint et un choix devait s'imposer. Je pouvais très bien garder Maison Bertrand en side business, avec cette capacité à fournir de l'event de façon, on va dire, périodique. Mais si je voulais aller plus loin, et après, je ne sais pas si c'est l'âge qui a fait ça, mais j'ai passé la quarantaine il y a peu. J'ai eu besoin de me tenir. Je ne veux pas avoir de regrets.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que, en choisissant, je reviens sur le côté sans alcool ou bio, parce que c'est dans ton logo que tu prônes le bio, c'était une volonté, comment dire, c'était une prise de position que tu voulais à tout prix prendre pour rester à la marge des codes classiques qu'on entend, parce que la plupart des gens qui vendent du vin ne vendent pas que du bio. Je ne sais pas, je ne maîtrise pas du tout l'univers du vin, mais est-ce que c'est volontaire de mettre vraiment à la marge de ça ?

  • Speaker #3

    C'est intéressant parce que ça, c'est une caractéristique de mon identité qui s'explique par la construction de Maison Bertrand, qui a toujours été des rencontres, qui a toujours été une personne, où ça peut aussi faire partie de mon cercle familial. Ma femme ne boit pas d'alcool, ou très très peu. De fait, j'ai toujours été assez orienté, en tout cas curieux, de goûter tout ce qui était à corps, sans alcool. Ce que tu retrouves de plus en plus aussi dans les restaurants un peu sympas. Donc il y a cette partie vraiment curiosité, qui est aussi intrinsèque à moi. Et derrière... en faisant le lien avec la partie événementielle, si tu veux pouvoir proposer des animations vins aux entreprises, alors beaucoup de gens aiment le vin, mais on va dire, Adrien, on n'est plus en 1980, et du coup, mettre six verres de vin dans une boîte, surtout si tu es dans le secteur des assurances avant, je ne suis pas sûr qu'on ait envie de faire ça avec nos équipes.

  • Speaker #2

    Mais ça se combine, entre guillemets, super bien avec le monde B2B et les events pro, parce que... Je veux dire, t'es au boulot, tu dois rentrer en bagnole après, donc effectivement si tu commences à boire du vin à 18h et que tu bois 5 verres, c'est compliqué de repartir.

  • Speaker #0

    Et un contrat juste après.

  • Speaker #2

    Ouais, enfin, moi je trouve que c'est effectivement une bonne idée. Et après, moi Patou, je pense que tu te mets, aujourd'hui en vendant du bio ou du sans alcool, est-ce que tu te mets vraiment tant à la marge que ça ? Je suis pas sûr. Tu te mets peut-être un peu...

  • Speaker #1

    Je sais que c'est une force différenciée.

  • Speaker #2

    Tu te mets plus dans quelque chose qui a le vent en boucle, je pense. tu te différencies mais c'est un marché qui se développe énormément en ce moment.

  • Speaker #3

    Super dynamique.

  • Speaker #2

    Voilà ce que j'avais vu de ce qu'on appelle le marché de nos lots, qui sera alcool, low alcool. C'est le mec qui doit être bien renseigné.

  • Speaker #3

    Eh oui,

  • Speaker #2

    on fait notre boire.

  • Speaker #1

    Et pas tomber n'importe où.

  • Speaker #2

    Et autant, il y a des challenges qui s'opposent à ça, mais tu as aussi un petit peu le vent dans le dos. Et je trouvais effectivement que ça se goupillait extrêmement bien avec le côté pro.

  • Speaker #3

    Et il y a vraiment le fait, ce qui est vraiment sympa, c'est le moment que ça crée. C'est que même des clients qui me disent « Non mais Adrien, c'est une dégustation de vin, ne prends pas de sans alcool » , c'est pas... Ils ont toujours avec moi des sans alcool. Et même dans mes offres, j'offre le plus souvent les sans alcool. Pourquoi ? Parce qu'il y a toujours sur un panel de plusieurs dizaines d'invités, plusieurs personnes qui ne boivent pas d'alcool, pour x, y, crésons. Religion, santé, choix personnel, il y en a plein qui disent « Non mais non, là je fais trois semaines, je bois pas, pour x, y, crésons. » Et derrière, en fait, le fait d'avoir pensé à eux et de leur faire découvrir une boisson de la même façon que les autres invités qui ont le verre de vin, et aussi servi dans les mêmes types de verres que les autres invités. Et des boissons aussi qui ont été pensées par des chefs étoilés et qui reprennent les codes du vin sur la couleur. Ce qui fait que vous n'avez même pas de différenciation visuelle pour les invités. donc ça veut dire que pour la partie réseau, vous parlez avec quelqu'un, vous ne savez pas s'il boit le poulet fileté ou s'il boit une macération végétale, verveine, curcuma. Et là, du coup, en fait, l'invité est super ravi qu'on ait pensé à lui, et derrière, le cercle vertueux se crée. Il remercie la personne qui l'a invité, son hôte, et son hôte, c'est mon client, et mon client ne me dit rien. Franchement, génial. Tu vois, tel invité m'a encore remercié de m'avoir pensé à lui.

  • Speaker #2

    Ouais parce que eux d'habitude on l'a eu. ont l'habitude de se retrouver dans le coin de la salle avec un verre de coca et de...

  • Speaker #3

    Ils n'osent pas venir me voir, ils sont toujours derrière.

  • Speaker #1

    Moi, j'avais ce sentiment-là avec la cigarette, des fois, en soirée. Moi, je ne fume pas. Enfin, ce côté un peu exclusion. Quand les gens sortent...

  • Speaker #2

    Quand tout le monde au resto sort du pub,

  • Speaker #1

    ils sont seuls à la table. Restez seuls sur mon téléphone. Question suivante sur l'expérience client. Alors, quand tu crées une expérience autour du vin, ton objectif principal, c'est A, créer un moment inoubliable, même si le client oublie le nom du vin. B, faire découvrir tes produits en douceur sans forcer l'achat. Ou C, faire en sorte que le client reparte avec une envie claire de te demander. En gros, est-ce que tu privilégies, tu conçois plutôt l'expérience sincère ou est-ce que tu vas quand même mettre en avant l'objectif commercial ? Comment tu...

  • Speaker #3

    Alors moi je suis toujours dans le passif sur la vente, je ne suis jamais pushy parce que je me mets toujours à la place du client. J'ai eu la chance quand j'étais dans le secteur financier auparavant d'assister à pas mal d'events où j'étais à chaque fois consommateur. Et du coup en fait je n'aime pas avoir quelqu'un qui va me pousser. Je pense que si tu travailles bien et que tu proposes un produit, un service de qualité, derrière tu auras les retours qu'il faut. Donc je serai plus sur la B. J'aimerais bien aller sur l'inoubliable, mais tu as raison, souvent, c'est comme ça. Tu es dans une déguste de vin, même sur tout type de produit, que ce soit un petit peu précis, etc. C'est souvent assez technique et on va te parler de termes précis. Tu vas les retenir peut-être sur l'instant. Derrière, tu vas ressortir deux jours après, une semaine après, te re-oublier parce que ta mémoire ne sera pas rafraîchie. Donc derrière, sur l'inoubliable, j'aimerais bien... forcer le trait dessus.

  • Speaker #1

    Et tu vas passer sur un... Si on revient un peu plus dans la discussion marketing digital, là aujourd'hui, tu as un site internet qui présente tes services. Il y a juste un catalogue, un fichier PDF de la liste de tes produits. Quand tu vas passer sur un site e-commerce, si je ne me trompe pas...

  • Speaker #3

    On sera entre les deux. En fait, ce sera intéressant, parce que du coup, ce n'est pas ma spécialité, vous l'avez compris, toute cette partie... marketing digital, ce sera un site où tu veux qu'il y ait une boutique. Mais derrière, tu auras un formulaire de précommande à chaque fois. Tu auras un panier et à chaque fois, tu auras de la précommande parce que c'est souvent sur mes types de vins, etc. Tu peux avoir des changements de millésimes. des changements, soit des ruptures de stocks, c'est possible. Donc du coup, d'avoir la possibilité aussi de ne pas aller jusqu'au paiement pour le client et que derrière, il se retrouve après sur... Je me retrouve moi dans la capacité de livrer.

  • Speaker #1

    Là, aujourd'hui, tu es plus sur du B2B. Tu vends pour l'instant, exclusivement des services aux entreprises. Et après, avec le e-commerce, tu vas élargir.

  • Speaker #3

    Je suis 70% B2B et le B2B me crée du B2C.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah ça c'est vachement intéressant, on peut pas le faire avec beaucoup de business model.

  • Speaker #2

    Tu sais, en général on me dit tout le temps que t'as toujours une chance qu'un de tes clients B2C soit chef d'entreprise, et t'as toujours une chance que parmi les gens à qui tu fais découvrir tes produits dans un environnement pro, ils reviennent par la suite en B2C. Des fois ça marche par récoché. Et par contre moi j'aimerais revenir juste sur le point où tu parlais d'inoubliable, et tu parlais de mémoire pas rafraîchie. et à Moi, si je me remets à ma casquette de marketeur digital, c'est justement là qu'intervient ton site, je pense. Parce que ton site n'est pas là que pour vendre au final. Si toi, dans tes événements, tu as cette approche de ne pas être pushy, tu le dis, de ne pas arriver en disant tiens, prends mon vin, achète-le tout de suite. Et sur le site web, en fait, tu as à peu près la même chose qu'on appelle le tunnel de conversion. On a fait un épisode récemment dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans l'épisode du jour, on va parler de tunnel de vente. C'est le funnel, on le dit une fois.

  • Speaker #2

    Sales funnel.

  • Speaker #3

    Sales funnel.

  • Speaker #2

    Où justement, il y a énormément de besoins, j'ai envie de dire, d'éduquer les gens dans ton domaine. Et tout ça, ça se fait par on séduit qu'avec du contenu. Donc, ton site pourrait être parfaitement comporter un blog, comporter des vidéos, comporter peut-être des inscriptions à des webinars, des petites fiches, même à récupérer après la dégustation, ce genre de choses. Est-ce que c'est déjà quelque chose que tu utilises ou que tu as mis en place ?

  • Speaker #3

    Oui, moi, ce que je veux vraiment, c'est aussi rendre la visite sur le site Interactive via des vidéos. Je sais que je privatise maintenant ma maison pour des team cooking. Et là, dernièrement, on a tourné la vidéo justement pour pouvoir illustrer auprès des prospects, des clients.

  • Speaker #1

    C'est pour comprendre comment tu fais la...

  • Speaker #3

    Et aussi pour montrer, Adrien, il fait des super wayan cheese, mais c'est quoi un super wayan cheese ? Je pense qu'il n'y a rien de tel que la photo déjà, c'est bien. Mais si tu vas plus loin et tu montes la vidéo, tu sens quand même derrière l'atmosphère, l'ambiance. Et ça, je pense que c'est le super.

  • Speaker #2

    Le reste, ça va te permettre aussi à terme d'étendre un peu ce qu'on appelle le reach. Parce que si tu as des vidéos où ça cuisine, où ça boit du vin, où c'est convivial, c'est aussi typiquement des choses qui s'échangent et qui se mettent beaucoup sur YouTube, sur TikTok, sur les réseaux sociaux. Et ce qui te permet de te faire connaître encore plus.

  • Speaker #1

    Il y a un truc sur les réseaux sociaux. Il y a deux vidéos TikTok que j'ai vues.

  • Speaker #3

    Et du coup, c'est marrant parce que, à la base, moi, je suis zéro réseau. Et du coup, en fait, je m'y suis mis parce que j'ai compris que c'était le moyen aussi pour te permettre de faire parler de toi, mais surtout de montrer et proposer à quelqu'un qui ne te connaît pas de rentrer dans ton univers. Donc ça y est, je rentre dedans. Donc vous avez devant vous quelqu'un, un néophyte total du futur influenceur sur le bio. Donc voilà, moi c'est du LinkedIn, ça déborde un peu sur de l'Insta. Et j'étais avec ma fille en Martinique cet hiver. Elle m'a dit « Papa, TikTok, t'as jamais touché ? » Et on a fait une vidéo TikTok, elle me dit « Papa, il y a ma copine, elle t'a vu dans les vidéos. »

  • Speaker #2

    Mais c'est vachement prenant et effectivement, ça assoit aussi un peu, on va dire, ton autorité dans le domaine. Tu vois, si un jour quelqu'un a le choix, un organisateur d'événements RH en entreprise, il a le choix entre toi et un autre prestataire et qui t'a déjà vu deux, trois fois sur TikTok, 9 chances sur 10 qu'il aille vers toi plutôt que vers celui qu'il n'a jamais vu.

  • Speaker #1

    Et pourquoi si tu ne le fais pas, tes concurrents le font ?

  • Speaker #2

    Ils le font,

  • Speaker #3

    oui, c'est sûr. Déjà, il y a certains qui le font. On les voit.

  • Speaker #0

    Ce qui est cool, c'est que tu as deux grands services. Donc il y a le service de vendre de vins au détail, il y a le service côté animation, explications à propos des vins, etc. Et ces deux services sont vertueux. Donc ça veut dire qu'un prospect ou un lead, ou même un client qui achèterait une bouteille sur ton site, tu peux aussi le relancer par rapport à tes animations. Donc cette personne qui a à la base acheté une ou plusieurs bouteilles, ça peut devenir un lead pour tes animations. Et à l'inverse, les personnes qui participent aux animations que tu organises, c'est potentiellement des prospects que tu vas pouvoir relancer pour acheter certaines bouteilles sur ton site. Donc ça c'est vraiment génial. Et si on combine ça aux réseaux sociaux, faire des vidéos des événements, etc. Il y a vraiment un gros potentiel.

  • Speaker #3

    C'est ce qu'on essaye.

  • Speaker #1

    Question suivante.

  • Speaker #0

    plus lié à l'éducation du public. Comment tu préfères éduquer un public qui est sceptique face à une offre liée au bio ou au sans-alcool ? Peut-être que tu as déjà eu le cas. Est-ce que A, tu expliques chiffre à l'appui, tu essaies de convaincre par la transparence ? Est-ce que B, tu fais goûter sans dire un mot, convaincre plutôt par les sens ? Ou C, tu laisses les autres en parler pour toi et là tu essaies plus de... te convaincre par le bouche à oreille ? La réputation que tu essayes de créer, l'autorité plutôt, la réputation. C'est dur comme question.

  • Speaker #1

    Non, c'est toujours intéressant parce que quand t'es en dégustation, finalement, dans les invités, t'as toujours les mêmes types aussi.

  • Speaker #2

    T'as différents profils. Il y en a qui sont convaincus par les chiffres, il y en a qui sont convaincus par le goût.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as généralement celui qui s'y connait le plus, il parle pas au début. Et à la fin, quand tu commences à parler avec lui, tu sais que... voilà tu sais que il Il s'y connaît vraiment bien et c'est top. Les deux, B et C, donc l'essence.

  • Speaker #0

    Oui, l'essence.

  • Speaker #1

    Et surtout, il y a beaucoup de scepticisme sur les deux secteurs, sur le bio et sur le centre d'alcool. Ce que je comprends tout à fait, parce que bio ne veut pas dire bon, pas son P. Il faut expliquer aussi comment c'est fait. Et derrière, moi je suis... Je suis pas sommelier et je suis pas oenologue. Alors effectivement, on va dire que c'est un positionnement un peu bâtard, mais ça me permet de vulgariser le vin. Je peux me mettre au même niveau que mes invités en disant que ma seule différence, c'est que c'est ma passion, j'adore ça. Je suis inscrit sur tous les blogs et newsletters, je passe mon temps à lire des bouquins, à rencontrer. Maintenant, j'ai la chance que c'est mon métier à plein temps. J'ai la chance de baigner dedans, etc. Et de rentrer dans le monde de la gastronomie.

  • Speaker #2

    De rencontrer des chefs, des producteurs.

  • Speaker #1

    Voilà, j'ai juste plus de temps. J'ai consacré plus de temps à développer ma connaissance sur ce milieu-là. Donc, on en parle. Et derrière, en fait, j'ai aucune volonté, en tout cas, de vous convaincre si vous ne voulez pas être convaincu. Mon but, c'est que vous passiez un bon moment. Et derrière...

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien de changer les cultures aussi, d'essayer de convaincre les gens, par l'émotion, si j'ai bien compris. Tu peux très bien être complètement obstiné sur une idée.

  • Speaker #1

    T'as raison.

  • Speaker #0

    Quand tu découvres...

  • Speaker #1

    Et de dire, attends, c'est quoi le bio ? Ok, d'accord, il n'y a pas de produits chimiques, mais il y a plein de cuivre. Donc du coup, en fait, est-ce que c'est bien de mettre plein de cuivre ? Je veux dire, c'est un gros débat que tu as avec tous les vidéos. Du coup, non. En fait, c'est toujours pareil, tu dois essayer d'accompagner ta plante de la façon la plus light possible, la plus simple possible pour pouvoir produire le raisin qui va exprimer son terroir. C'est ça déjà la première partie.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu as, bon ça fait du coup trois ans que tu fais ça maintenant, est-ce que tu as eu le temps de voir un petit peu déjà les préjugés qui sont tous les notés pêle-mêle ? On parle souvent de difficultés à égaler le goût du vin, le manque d'effet puisqu'il n'y a pas d'alcool, la qualité perçue comme inférieure par certaines personnes, la difficulté à trouver son produit préféré en version sans alcool bio. Mais est-ce que là, ces dernières années, tu as l'impression de rencontrer de moins en moins de gens avec des préjugés ou que les préjugés commencent à être de plus en plus light ?

  • Speaker #1

    Je sens vraiment, c'est vraiment intéressant l'évolution, on va dire, sur ces 18 derniers mois. Ouais.

  • Speaker #0

    C'est de moins en moins niche en fait quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais alors ça reste on va dire, c'était peut-être allez on va dire comme ça en termes de ressenti personnel, ça concernait peut-être 2-3% des invités et maintenant je suis à être entre 5 et 10. Donc je sens que ça a peut-être triplé en termes de masse, par contre ça reste toujours on va dire très très marginal. Mais voilà on sent qu'il y a quelque chose et c'est pareil pour le bio. Après, comme je dis, il faut l'expliquer.

  • Speaker #3

    Mais est-ce qu'il y a vraiment une différence de goût ? C'est-à-dire que moi, je n'y colère rien,

  • Speaker #0

    je suis complètement neuf du champagne. Mais ce que j'entends souvent,

  • Speaker #3

    la critique du vin bio, c'est souvent qu'il n'y a pas de sulfite et il y a une altération du goût. Et sur le vin sans alcool, il y a un mythe, tu me diras si c'est vrai ou pas, que le vin du coup est chauffé pour en retirer l'alcool et que c'est ça qui dénature le vin. Est-ce que ces mythes sont vrais ou pas ? Et quand quelqu'un te dit ça, comment est-ce que tu peux répondre ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors sur la partie sulfite, dans tous les cas, sulfite ça agit comme un antibiotique, c'est un médicament, c'est pour protéger de toute déviance et de la prolifération des bactéries. Donc tu dois naturellement, en plus tu as un taux de sulfite naturel dans ta baie de raisin, dans ton vin. bouteille, le nature va mettre zéro sulfite, c'est-à-dire qu'ils vont travailler sans sulfite, donc ça veut dire qu'ils travaillent sans protection durant toute la culture, et pareil pour la vinification. Donc tu peux comprendre que tu travailles mais sans filet, ça veut dire que tu dois avoir du pot protéochier incroyable.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas une météo parfaite aussi certainement.

  • Speaker #1

    Du coup, en fait, quand tu as un produit, un vin nature qui n'a pas de déviance, mais c'est une pépite, c'est incroyable d'arriver à faire ça. Est-ce que derrière, ça va être bon ? Encore une fois, alors là, tu tombes dans la subjectivité totale. Le goût, il a été fait en tout cas d'une façon incroyablement nette. Mais du coup, en termes gustatifs, ça va pas de pourraisons. Derrière moi, ce que j'ai vu, ce qui est plus facile pour moi. Là, je me raccroche tout le temps en disant Adrien, qu'est ce que toi tu es ? Et le nom de ma compagnie porte mon nom. Du coup, si tu veux mon identité, finalement, elle se rattache à ce que ce que j'aime. et donc le produit que j'ai envie de mettre en avant.

  • Speaker #0

    Ça donne encore plus de transparence sur ce côté, ce que tu vends.

  • Speaker #1

    Finalement, tu vends vraiment bien sans avoir envie de vendre pour vendre. Tu vends vraiment bien ce que tu aimes. Donc, si je reviens pour les sulfites, on va revenir sur des vins. Moi, j'aime bien les vins qui sont peu sulfités. Si tu as une année compliquée avec du mildiou, avec tous les problèmes que tu connais sur les intempéries, la grêle, à un moment, oui, tu vas devoir traiter. Donc oui, fais-le. En tant que vigneron, il a la possibilité de le faire, il faut le faire. Derrière, la qualité du produit, elle sera là. Si le vigneron travaille bien, elle sera là. Pour l'essence d'alcool, tu as raison, il y a plusieurs process, en tout cas procédés. Et c'est vrai que chauffer son vin sous vide à 45 degrés, forcément, ça va dénaturer les arômes. Alors les Allemands sont assez à la pointe aussi sur ces process. C'est évolué aussi assez vite. Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'on le goûtera après. Je vous ai ramené un sens de l'alcool rosé, qui pour moi, dans ce que j'ai goûté, fait partie des meilleurs. C'est subjectif, c'est mon palais. En revanche, je suis toujours curieux d'avoir du feedback.

  • Speaker #0

    Un retour.

  • Speaker #1

    Ce que vous en pensez.

  • Speaker #2

    On le mettra après, Naïm.

  • Speaker #0

    On mettra la référence de la bouteille. En commentaire.

  • Speaker #1

    Venez en event la goûter.

  • Speaker #3

    Avec grand plaisir. Mais là, je remarque déjà quelque chose. Alors, tu le fais certainement pas exprès, mais quand je regardais déjà ton site Maison Bertrand, et là, dans ta manière de t'exprimer, de répondre à toutes les questions, il y a vraiment un côté storytelling. Tu parles vraiment de toi, de ce que tu aimes, des valeurs que tu mets en avant. Et ça, c'est un des plus gros leviers marketing, je crois, que tu peux avoir pour ta société.

  • Speaker #2

    Le branding personnel, quand tu choisis d'être, parce que c'est ce que tu fais, tu as nommé ton entreprise avec ton nom, tu choisis d'incorporer ton image, ta personne dans ton entreprise. Tu aurais pu ne pas le faire. Il y a des gens qui ont une personnalité complètement différente que leur entreprise. Oui, ça arrive. Et effectivement, quand tu as du... Après, tu es dans un métier, comme tu dis, passion. Donc, le storytelling et le branding personnel va vachement jouer, c'est sûr.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière question qui va plus être en lien avec le digital, le marketing digital, c'est plus notre corps de métier. Pour l'instant, on t'a ménagé beaucoup sur le vin.

  • Speaker #1

    C'est fini maintenant.

  • Speaker #0

    Il y a trois épisodes, les gars, donc tout sera patchou rose. On a bien compris que tu n'étais pas issu du monde tech, plutôt de la finance à la base. mais quoi qu'il en soit Je pense que comme tout le monde, tu as compris qu'il faut utiliser des outils digitaux pour essayer de créer du lien. Tu as plein le choix aujourd'hui. Justement, quand il s'agit de digital, est-ce que tu te reconnais le plus dans A, l'ombre de la cave ? C'est-à-dire que tu préfères rester hors champ, le produit parle tout seul, pas trop à l'aise avec les réseaux, entre guillemets. B, le comptoir du bar ? Tu réponds vraiment quand on vient à toi, mais en gros, tu ne cours pas après l'algorithme. Ou C ? la scène du salon, tu montes en lumière si c'est pour créer un vrai lien. Tu fais le show, entre guillemets. Je pense que tu assumes ton côté un peu low-tech, puisque ça reste quand même ton profil. Et comment tu articules le côté technologique que tu es obligé d'avoir et le côté authenticité de ton profil, de la maison Bertrand, qui tu es ?

  • Speaker #1

    En fait, je suis obligé de... Mais t'as raison, c'est plus difficile. Faut reparler du vin, c'était bien.

  • Speaker #0

    En gros, si je t'amplifie la question, est-ce que rester discret dans le digital comme tu sembles le faire aujourd'hui, j'ai pas dit que ça n'est pas le cas tout le temps, mais est-ce que rester discret sur le digital aujourd'hui ? Est-ce que c'est lié à la limite low-tech de ton profil ? Ou est-ce que c'est plutôt une posture que tu assumes pour mettre plus en avant ton côté authentique ? Quel conseil on peut donner à un entrepreneur qui a un peu le même profil que toi, dans n'importe quel secteur, qui n'a pas de background technique ? Comment tu mets ça en image ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je cherche vraiment, c'est à étoffer, justement déjà un mois mes connaissances. sur le marketing digital. Deuxièmement, ce qui me manque actuellement et ce que je cherche, et je suis en train de trouver, mais c'est de justement avoir dans mon entourage ces personnes qui me permettent...

  • Speaker #0

    On est là.

  • Speaker #1

    Tu vois ?

  • Speaker #0

    Non mais c'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que l'histoire Maison Bertrand se construit. À chaque fois, en fait, c'est des rencontres. Là, on passe un moment sympa ensemble. Et derrière... pour pouvoir avoir plus de notoriété sur les réseaux, ça passe par plus de connaissances, savoir identifier les bons canaux. Donc, je n'ai pas peur.

  • Speaker #0

    Tu te sens contraint d'utiliser ? Tu te sens forcé ? Ou est-ce qu'au contraire, tu dis non, je vais l'assumer, je vais être léger parce que je vais plutôt jouer sur le service de vente d'émotions ? le bouche à oreille fera la suite. En général, je suis millénial,

  • Speaker #1

    mais je crois que j'ai un côté boomer en fait. Enfin, ok, tu vois ? Et en fait, il est juste là. Et là, le truc, en fait, c'est du coup, en fait, en gros, j'ai pas le... J'ai pas le...

  • Speaker #0

    T'as pas la fibre, t'as pas le réflexe automatique. ...

  • Speaker #1

    à aller développer sur des univers tech que je ne maîtrise pas.

  • Speaker #2

    Après, c'est paradoxal quand même parce que je... Tu es dans le cas de beaucoup d'entrepreneurs. Et pourtant, moi, de ce que j'observe, j'ai commencé il y a très longtemps quand même, mine de rien. Je commençais à 18 ans le web, maintenant j'en ai 35. J'ai l'impression aujourd'hui qu'il n'y a rien de plus... Ça n'a jamais été aussi simple de se construire une marque, entre guillemets, de se mettre sur les réseaux. Tu vois, tu as accès... Quand tu as commencé à l'époque, il n'y avait pas YouTube, il n'y avait pas Facebook. Comment tu voulais faire ? montrer juste ton produit sur internet et le faire découvrir.

  • Speaker #0

    Aller sur les réseaux, c'est simple, c'est réussir sur les réseaux, c'est réussir à construire la communauté.

  • Speaker #2

    Le truc, c'est pourquoi déjà tu es obligé, je trouve, de le faire, et fais-le en fait. Genre, t'as un truc qui est presque un as dans la manche, c'est que t'es passionné par ton truc. Et logiquement, quand t'es passionné, t'es forcément très bon dans le fait d'en parler, de vouloir le faire découvrir, t'es motivé par ça. Donc là, tu fais même pas de la com, pour vendre tes bouteilles, tu fais de la com pour partager ta passion. Ce qui inclut automatiquement de l'authenticité, ce qui inclut automatiquement de la passion, et ce qui inclut automatiquement, en général, un retour positif, parce que même moi, quand j'ai un truc dont j'ai absolument rien à cirer, je peux écouter un mec absolument passionné de ça, rien que parce qu'il a le timbre de voix, parce qu'il en parle avec un peu les yeux qui brillent. Donc moi, à tous les entrepreneurs dans ce cas-là, lancez-vous. En fait, vous n'avez pas besoin de savoir coder en Java, vous n'avez pas besoin, juste... ouvre tes comptes sur les réseaux, prends ton téléphone, pose-le sur un truc.

  • Speaker #0

    C'est parce qu'une grande cour de récré. Voilà,

  • Speaker #2

    lance-toi. Quel est le risque ? Au pire, tu vas faire un truc que personne ne verra.

  • Speaker #0

    C'était aussi de faire le bad buzz. On a déjà fait des épisodes. Personne ne fait le bad buzz. Non, mais moi, je peux comprendre la protection que tu prends sur le côté malaisant. La peur de se dire, je vais griller ma marque en démarrant sur les réseaux. si j'essaye de paraître pour quelqu'un que je ne suis pas. Tu pourras, au pire,

  • Speaker #2

    tu pourras le supprimer. Je veux dire, c'est vraiment, il faut démystifier cette peur. Il faut pas avoir peur de te lancer et d'essayer de faire des trucs. Et de toute façon, regarde aujourd'hui.

  • Speaker #0

    J'avais fait du podcast.

  • Speaker #2

    Voilà, mais mec, mais exactement. Moi, je me retrouve maintenant à faire des TikTok. Tu m'aurais dit il y a cinq ans que je serais en vidéo sur TikTok. Mais j'aurais explosé de rire. Et en fait...

  • Speaker #0

    Maintenant, tout le monde se l'arrache derrière sur le bureau. Là, il y a Fanbase qui est en train de sortir du mur.

  • Speaker #2

    Mais vraiment, jetez-vous et faites-le. Ça n'a jamais autant payé aujourd'hui que d'être authentique. Avant, tu devais aller faire de la publicité, tourner des spots pour espérer payer je ne sais pas combien de milliers d'euros pour aller sur TF1 avec 12 assistants de prod. Maintenant, tu prends ta vidéo sur ton trépied, tu la fous sur TikTok. Ça se trouve, tu vas aller te coucher. Demain, il y aura, je ne sais pas, 700 personnes qui auront vu ça. C'est déjà bénéfique à mort. Et plus tu vas le faire, plus en général tu vas te prendre au jeu, et plus tu vas... Oui,

  • Speaker #0

    les gens recherchent de plus en plus de contenus authentiques. C'est vrai que s'il y a une opportunité à prendre, c'est à aller maintenant.

  • Speaker #1

    Je vais dire, moi ce qui me manque, c'est un facilitateur. C'est quelqu'un qui me dit, Adrien, vas-y, tu ne veux pas me faire... Il me donne trois consignes. Tu me fais un format de 45 secondes, tu parles d'un produit, et tu me mets, je ne sais pas moi... dehors. Je ne sais pas, dehors, dans les vignes.

  • Speaker #0

    Non, mais tu présentes bien. J'ai vu les vidéos Konbini sur le profil LinkedIn. Tu es fait pour ça. Tu es taillé pour ça. Si.

  • Speaker #2

    Dans ton cas, quand tu as besoin d'un facilitateur, aujourd'hui, l'IA peut être ce genre de facilitateur. Parce qu'aujourd'hui, tu peux te servir de l'IA comme d'un coach de marketing. C'est sûr, si tu vas sur ChatGPT et que tu lui dis et J'ai besoin de faire une étude de potentiel, mot-clé, SEO, machin. Bon, ok, il va peut-être t'aider, mais tu ne sauras pas quoi en faire après. Par contre, pour de la communication directe, typiquement ce que tu viens de dire, je cherche des idées pour mettre en avant sur TikTok mon service d'événementiel de vin. Il sera très fort pour connaître les trends, pour te dire, tiens, essaye ce format. Est-ce que tu as besoin d'un petit script ou d'un petit storyboard ? Il va te le faire. Et après, tu as ton petit papier à côté, tu as tes différentes étapes et tu tentes.

  • Speaker #1

    la première fois c'est sûr ça va pas être bien moi mais mes TikToks ils étaient nuls tu vois et tu vois ça veut dire en fait que toute la difficulté que t'as quand tu montes ta boîte comme ça c'est de savoir sur où doit comment tu dois allouer le poids de ton corps sur quel segment et là clairement sur la partie contenu c'est super important de le faire et je le fais pas assez et ça j'en ai déjà parlé avec mes associés ils m'ont dit de le faire Et il faut, tu me le rappelles.

  • Speaker #2

    Un truc assez cool pour ça, c'est ce que nous, et d'ailleurs nous on l'a fait aussi beaucoup pour le podcast à l'époque, c'est le concept de Timebox. C'est de se dire en fait, voilà, les vendredis après, je ne suis pas dispo. Ça ne sert à rien de venir me parler, je ne vous aiderai pas, je ne vous répondrai pas. Le vendredi après, de 14 à

  • Speaker #0

    16 heures,

  • Speaker #2

    le boss sur le marketing de ma boîte. Tu peux le faire une semaine sur deux. Voilà, si tu as d'autres choses à faire. Mais tu te forces et tu te donnes en fait l'obligation. Et tu dis aux autres gens, ce n'est pas contre moi. Mais à ce moment-là, je ne prends pas de meeting. À ce moment-là, je ne réponds pas au téléphone parce que j'ai deux heures. J'ai seulement deux heures à ce moment-là pour bosser.

  • Speaker #0

    Mais c'est aussi parce qu'on évite à la lumière ce réseau social. Mais on t'oublie vite si tu ne publies pas de manière régulière. Donc, si tu gardes cette rigueur de poster. des choses pas forcément compliquées techniquement à mettre en place ou qui sont pas trop chronophages, si tu gardes cette rigueur-là, effectivement, ça peut être un vrai...

  • Speaker #2

    Pas forcément que pour les réseaux sociaux, mais tu peux prendre deux heures par semaine pour... Voilà, cette semaine, j'ai écrit un article de blog, cette semaine, j'ai écrit dix fiches de dégustation que je vais proposer au prochain event, etc. Mais en tout cas, tu te forces à avoir ces deux heures-là par X temps pour t'obliger à le faire et prendre l'habitude.

  • Speaker #0

    Question bonus, il y en a toujours une. En fait, il y a toujours du bonus. Le jour où je n'en sortirai pas. Si Café Clatch devait organiser une expérience humaine avec Maison Bertrand autour du podcast, est-ce que ça serait A, un enregistrement live dans une cave suivi d'une dégustation sans alcool à la bougie ? Je suis d'intime, un peu chaleureux. On écoute, on papote, on a un bon échange sans fil. Est-ce que B, ça serait plutôt un Café Clatch itinérant sur les marchés du Luxembourg ? avec le micro à la main et des verres à partager. Quelque chose de plus populaire, vivant, mais très ancré dans le local. Ou est-ce que c'est, on ferait plutôt un podcast participatif autour d'une table ronde sensorielle où chaque vin est présenté par une émotion et pas par une fiche technique ?

  • Speaker #1

    Directement, on le sait.

  • Speaker #0

    C'est pas passé ? Toujours dans l'émotionnel.

  • Speaker #1

    Dans l'émotion sensorielle, tu touches...

  • Speaker #0

    Le contenu du vin, c'est Ys. il se déguste autant qu'il sait autant qu'il ne déguste pas ok ça marche bah écoute merci Adrien on t'a pas mal ménagé c'est parce qu'on sait que derrière on a deux autres épisodes donc on ne voulait pas te faire peur mais donc pour ceux qui veulent te contacter donc page LinkedIn Adrien Bertrand Maison Bertrand il y a une page LinkedIn dédiée c'est vrai que je poste énormément sur Adrien Bertrand plus à ton nom parce que moi en fait j'y ai cru comprendre

  • Speaker #1

    par des experts de LinkedIn que LinkedIn privilégier l'humain à la page.

  • Speaker #2

    C'est plus souvent le branding personnel LinkedIn.

  • Speaker #1

    C'est plus avec mon niveau de connaissance. Et du coup, je poste sur Adrien Bertrand et je reposte à chaque fois par.

  • Speaker #2

    On n'a plus rien à lui apprendre.

  • Speaker #0

    Bon, sinon, tu as un compte TikTok, donc un site internet maison-bertrand.

  • Speaker #1

    Vous avez une vidéo drop.

  • Speaker #0

    à la prochaine au revoir Aujourd'hui, on enregistre l'épisode. Je suis convaincu que le jour où il sortira l'épisode... Instagram aussi ? C'est quoi Instagram ?

  • Speaker #1

    C'est maison Bertrand. Maison underscore Bertrand.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. Et pour ceux qui ne sont pas encore abonnés, un café clutch sur LinkedIn.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #0

    Il rate quelque chose. Bah oui, un café clutch. Ok, merci beaucoup Adrien. Merci Adrien. Et à très vite pour le prochain épisode. Merci à vous.

  • Speaker #2

    Ciao tout le monde.

  • Speaker #0

    Ciao, bisous.

  • Speaker #1

    Le site de votre marketing digital.

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hadrien Bertrand

    00:24

  • Stratégies de positionnement et choix éthiques

    02:10

  • Genèse de Maison Bertrand et déclic entrepreneurial

    06:04

  • Expérience client et approche marketing

    13:05

  • Rôle des outils digitaux dans le marketing

    14:47

  • Éducation du public et préjugés sur le bio

    20:14

  • Conclusion et perspectives futures

    27:40

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