- Speaker #0
Tu m'aurais demandé il y a dix ans si j'allais me retrouver quelque part avec ma tête sur YouTube, j'aurais explosé de rire. Je t'aurais dit que c'était juste absolument mort, que je ne le ferais jamais.
- Speaker #1
Alors maintenant, tu recherches la célibataire. Alors que maintenant,
- Speaker #0
c'est toujours après la fame.
- Speaker #1
On est de retour avec un nouvel épisode avec Anne-Claire Delval. Anne-Claire, rebonjour.
- Speaker #2
Rebonjour.
- Speaker #0
Salut !
- Speaker #3
Re-salut, re-bonjour.
- Speaker #1
C'est moche de dire re-bonjour.
- Speaker #3
Ouais, non, c'est pas beau. Re- Re-commençons.
- Speaker #1
La semaine dernière, on a parlé de création de contenu, enfin, du rédacteur. C'est ça, le rôle du copywriter face à Alia. On va enchaîner avec un nouvel épisode, donc avec Anne-Claire, où on va parler plutôt du combat, communication traditionnelle. Communication moderne.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #3
Est-ce qu'on peut enlever le mot combat ?
- Speaker #0
Je ne suis pas sûr qu'il y ait un combat.
- Speaker #1
Vous n'avez pas aimé mes panneaux ? On n'est pas d'accord ?
- Speaker #0
Il y a des opportunités, on va dire. Ok,
- Speaker #1
il y a des opportunités.
- Speaker #0
Il y a beaucoup aujourd'hui de marques, d'entreprises ou même d'entrepreneurs dont la communication ou le marketing repose sur des canaux qu'on va appeler traditionnels, du style. la publicité PPC, le référencement naturel, avoir un site web, etc. Envoyer une newsletter. Il y a de plus en plus de nouvelles formes de communication qui ont tendance à se développer et qui deviennent aussi de plus en plus accessibles. On peut citer par exemple le podcast, les formats de vidéos très courtes sur réseaux sociaux tels que Instagram, etc. Mais en fait, l'important, c'est qu'une grande partie des marques ou des entrepreneurs se sentent, enfin, c'est pas qu'ils se sentent, c'est qu'ils s'auto-excluent de ces moyens de communication parce qu'ils ont peur de s'y mettre, ils ont des a priori, ils ne savent pas comment les aborder. Et là, aujourd'hui, on voudrait discuter un peu de ces types de communication pour leur montrer qu'en fait, non, vous pouvez y aller, vous pouvez vous lancer. Et il y a des opportunités, il y a des moyens de se différencier, et des concurrents qui ne le font pas. Donc on voudrait aborder ça aujourd'hui.
- Speaker #1
Quatre canaux sous-exploités par les entrepreneurs, dits traditionnels, pour leur communication. Ok. On est parti pour le premier. Je suis sûr que vous allez être inspiré, puisque le premier, il s'agit du podcast. Alors, le podcast, pourquoi en gros, c'est un canal qui est sous-utilisé et qu'est-ce qu'on rate en ne faisant pas de podcast ?
- Speaker #0
Alors là, je vais laisser les experts autour de la table.
- Speaker #3
Alors, pour moi, déjà, c'est ce que tu disais Antoine, il y a une chose importante, c'est la complémentarité de tous les systèmes. toutes les formes de communication. Il n'y a pas d'opposition à faire. Et je crois qu'il faut aussi aller là où c'est le plus simple pour soi déjà. C'est facile à dire, mais commencez par ce qui vous plaît et le reste va suivre. Parce que si on se met des contraintes dans des situations où on n'est pas du tout à l'aise, on va se sentir très vite frustré et on va lâcher l'affaire. Donc, je vous donne un exemple très simple. Moi, je fais du potasque. J'adore ça. Et parce que, aussi, ça me permet... de rencontrer des gens qui seront moins stressés et qui se sentent déjà juste avec un micro et pas de caméra. Si tu ajoutes la vidéo, par exemple, il faut que la personne ou que moi, je sache comment faire. Et là, ça me demande de nouvelles compétences. Pour l'instant, je ne les ai pas. Enfin, je ne les ai pas. J'en ai un petit peu, mais disons que ça va me prendre du temps à faire. Et alors, j'ai envie d'utiliser mon temps là où je peux, là où c'est plus facile, là où c'est plus simple et là où je prends du plaisir. N'oubliez pas ça.
- Speaker #1
Je vais faire écho avec l'épisode qu'on a diffusé la semaine dernière. Je vais poser une question un peu piège. À quel moment un épisode de podcast, ça peut être plus pertinent qu'un article de blog, par exemple ?
- Speaker #3
Alors, j'ai été amusée à réfléchir à une chose. On pense à une ONG, par exemple, qui veut mobiliser des jeunes. Alors, voilà ce qu'on pourrait imaginer. On pourrait se dire que sur Instagram, on peut miser sur un visuel qui est assez fort. sur TikTok, on peut aller chercher un peu... soit de l'authenticité, soit une faille, enfin, aller solliciter. Et puis en podcast, on peut aller raconter une histoire vraie qui va aller... vraiment dans la plus de profondeur. Ça va vraiment dépendre de à qui on s'adresse, comment on s'adresse, avec quelle agilité on va pouvoir jouer d'un côté ou de l'autre. Mais ce que je trouve intéressant, encore intéressant une fois, c'est qu'on peut tourner la chose de plusieurs manières finalement.
- Speaker #0
C'est protéiforme selon les supports de communication que tu vas utiliser et tu vas pouvoir effectivement rentrer beaucoup plus dans le détail via un podcast quand tu as des choses peut-être plus profondes ou plus longues à expliquer.
- Speaker #3
Ou inversement, tu peux aussi aller super vite. Si tu as juste un type à donner, par exemple, il y a des gens qui vont te dire, je connais par exemple Jeannette de Regards Clients, son podcast, c'est cinq minutes et à chaque fois... Oui,
- Speaker #0
c'est des petits épisodes de cinq minutes comme ça.
- Speaker #3
Qui donne des choses, qui impulse une réflexion. Et puis après, à soi de la mettre en place ou pas, ou d'aller un peu plus loin. Ça peut être les deux options aussi.
- Speaker #1
Je me mets dans la peau d'un directeur, par exemple, d'une menuiserie, une PME de menuiserie, par exemple. Moi, je trouve que le podcast a un format beaucoup trop intellectuel. C'est chronophage, ça prend trop de temps. Je ne comprends pas quelle audience je peux avoir. Qui serait intéressé par un podcast sur la menuiserie ? Qu'est-ce qu'on pourrait répondre à ce genre de question ?
- Speaker #2
Justement, je ne crois pas qu'il fallait penser comme ça. On en discutait en off tout à l'heure. Aujourd'hui, il y a des contenus qui marchent très bien. Et en fait, ce sont les contenus où les artisans montrent leur travail de tous les jours. Parce qu'il y a beaucoup de cursus scolaire qui est certainement le nôtre autour de la table. où on a fait l'enseignement général et puis les études supérieures. Et on n'a jamais eu, ne serait-ce qu'une initiation, au métier manuel, à l'artisanat, etc. Donc, pouvoir découvrir les métiers de la ferme, les métiers de la menuiserie, tous ces métiers qui sont très abstraits pour nous, pouvoir les découvrir via des vidéos courtes, des podcasts, des choses, c'est toujours très intéressant. Et c'est des vidéos qui marchent beaucoup. Il y a un média qui s'appelle Néo qui en partage beaucoup et qui est très populaire en France.
- Speaker #3
Oui, je suis absolument d'accord. et puis l'histoire, qu'est-ce qui se trappe derrière, comment on se prépare. Voilà, se retrouver de l'authenticité au travail qui est fait, la noblesse aussi des gestes. C'est une découverte de tout un univers dans lequel nous, on ne plonge pas habituellement. Non, au contraire. Au contraire, moi, je trouve qu'il y a plein de choses à créer aussi.
- Speaker #0
Tu as peut-être aussi un truc. Alors bon, là, je parle vraiment. C'est un truc auquel je viens de penser à l'instant. Mais imagine, tu vois, genre moi, je dois meubler mon appart. et en fait Si j'y connaissais quelque chose à la menuiserie et à ce que ça a de noble et ce que ça requiert de faire et de créer des meubles, et que j'avais d'un coup beaucoup plus de respect, beaucoup plus d'admiration pour ces gens-là, combien de chances tu penses qu'il y aurait que j'arrête d'aller acheter des meubles chez Ikea et que je fasse en sorte de me demander, tiens, est-ce qu'il n'y a pas un mec qui fait des meubles sur mesure dans mon quartier ou dans ma ville pour ensuite aller consommer chez lui ? plutôt que d'acheter des trucs en masse qui sont produits ailleurs.
- Speaker #3
Alors, pour arrêter d'aller acheter des meubles chez Ikea, tu vas regarder le reportage sur Arte, ça t'arrête direct.
- Speaker #0
Mais c'était un exemple, tu vois, mais justement, d'avoir moins peur d'engager la discussion avec un artisan. Parce que moi, je me souviens avoir eu quelques discussions avec des artisans ou dans un sens, je me sentais presque pas légitime et j'étais un peu mal à l'aise de leur parler parce qu'en vrai, je comprenais rien à ce qu'ils faisaient. Tu vois, vraiment dans une relation client. Et du coup, en fait, Si tu as l'occasion d'aller dans un truc où tu ne vas pas avoir à avoir l'artisan en face de toi, tu ne vas pas avoir à être confronté à ton ignorance, tu es un peu content. Du coup, tu achètes plutôt vers là.
- Speaker #3
Pour en chérir, j'ai un de mes amis à Paris qui est miroitier. C'est une vraie artisanat. Et quand il vient te poser une fenêtre, ce n'est pas du PVC comme ça à la chaîne. Il t'explique son travail, il te montre qu'il y a une importance. de respecter la façade, de respecter l'immeuble, de respecter le vivant, de respecter ce qui a été fait avant. Et lui, qu'est-ce qu'il va te proposer ? Alors, il y a un côté technique et puis un côté artisanal, quand même, dans le mot artisan. Et puis, il y a le côté beauté.
- Speaker #2
Il y a une forme de communication aussi,
- Speaker #1
c'est une autorité. Moi,
- Speaker #2
j'adore aller dans les petites épiceries où le mec va me dire, ça, ça vient de telle ferme, le village à côté, c'est un truc local. Le mec, il fait ça, mais aussi, il fait aussi le jus qu'il y a là, etc. C'est une forme de communication aussi, donc il ne faut pas se dire que vu que l'artisanat, on le fait vraiment avec les mains et que c'est quelque chose qui a un certain âge, que ce n'est pas compatible avec le web, ce n'est pas vrai.
- Speaker #1
Là, je pense qu'on sait, enfin, je fais un peu le juge, je suis d'accord avec tout ce que vous dites. Mais si on se recentre vraiment sur la partie podcasting, là, on parle de canaux sous-exploités, par exemple, pour un directeur qui se dit, moi, j'ai l'habitude de faire des newsletters classiques. Qu'est-ce que je pourrais utiliser d'autre ? Quelle serait la force du podcast, en dehors de son côté peut-être asynchrone ?
- Speaker #0
Ce qu'on vient de te dire...
- Speaker #1
Mais là, vous avez parlé beaucoup d'images. Non,
- Speaker #0
pas du tout.
- Speaker #1
Le menuisier...
- Speaker #0
Non, le menuisier, il peut parler de son métier juste en le racontant.
- Speaker #3
juste le fait d'écouter et d'apprendre alors j'enfonce une autre porte ouverte mais l'avantage du podcast c'est que tu peux l'écouter n'importe quand, ça peut durer 5 minutes ça peut durer 10 minutes, ça peut durer 1 heure avec une certaine liberté de ton et une flexibilité dans le timing, c'est toi qui donne le le son l'ambiance que tu as envie de mettre, est-ce que tu veux mettre une ambiance rock'n'roll, est-ce que tu veux mettre quelque chose qui va être plutôt de l'ordre de l'histoire, est-ce que tu veux mettre quelque chose qui va être un peu bling bling j'en sais rien Mais tu peux créer tellement de choses que ça vient en soutien du newsletter. Et puis, du coup, tu es plus proche de ton public, tu es plus proche. Quelqu'un te parle, la personne te parle, donc elle devient plus concrète que quand elle est sur du papier ou sur un écran où c'est plus froid.
- Speaker #1
Est-ce que ça se prête vraiment à tous les métiers ou toutes les activités ? Est-ce que vous avez en tête peut-être une activité sur laquelle ça porte ?
- Speaker #0
Je pense que toutes les activités sont intéressantes et que quand tu fais un truc intéressant, tu peux forcément en faire une histoire. Et l'histoire, la façon dont tu vas la tourner, va faire que tu vas pouvoir capter et captiver les auditeurs.
- Speaker #3
Et là, on en revient à un truc que je disais tout à l'heure, c'est prendre du plaisir. C'est j'ai envie de partager ce que je fais. J'ai envie d'en faire. Je pense que là, ce n'est pas une question simplement de rentabilité, de vouloir absolument se dire OK. À la fin, est-ce que ROI, je ne sais pas quoi, est-ce que ça m'aura rapporté tant et tant ? Je pense que le podcast, il a cette valeur supplémentaire, pour moi en tous les cas, de communication presque de personne à personne. Je vois avec éclat de voix, c'est la première fois, c'est vraiment beaucoup plus riche, les échanges que j'ai avec les auditeurs, que quand je faisais simplement que des newsletters ou du blog. Là, il y a des gens qui me contactent, qui me disent « j'ai aimé cette ambiance » . J'ai pleuré ou ça m'a rappelé quelque chose ou je suis d'accord avec ta prise de parole.
- Speaker #1
La tâche d'émotion. Voilà,
- Speaker #3
je pense que c'est différent, c'est un canal différent que l'écrit.
- Speaker #0
De toute façon, si tu as un métier, si tu as un service ou un produit, ça veut dire qu'en fait, tu as forcément des clients. Ça veut dire que même si tu fais ça qu'une fois par an, à la fin de l'année, arrive le mois de décembre, tu te retournes sur l'année que tu as passé, qui sont trois, quatre personnes que tu as accompagnées, avec qui tu as fait des beaux projets, avec qui tu as eu un super feeling. pourquoi pas enregistrer, simplement raconter l'histoire de ce projet, faire un témoignage entre guillemets fleuve qui va inspirer les gens, qui va montrer comment toi tu t'es démené pour aider cette personne, en retour de l'argent mais ça reste, tu vois, je pense qu'il y a plein de belles choses à raconter sous forme de podcast.
- Speaker #3
Oui et Patrice, ce que vient de dire Antoine est important aussi on n'est pas obligé de faire du podcast toutes les semaines ni tous les 15 jours, ça peut être une fois par trimestre ça peut être juste à une occasion spécifique c'est ça aussi la force de cet outil.
- Speaker #1
Toi, si je ne me trompe pas, tu as aidé à monter d'autres chaînes de podcast en dehors des clats de voix avec tes clients. Ils sont venus chercher quoi au départ ? C'est toi qui as proposé l'idée du podcast. C'est une meilleure visibilité ?
- Speaker #3
Alors, dans un cas, c'est moi qui ai proposé. Et dans un autre cas, c'est la personne qui est venue me demander. Mais par contre, je l'ai aidé sur le volet éditorial. Qu'est-ce qu'on allait mettre ? Parce qu'elle avait envie de mettre tout, tout, tout. Et je lui ai dit... Non, non, non. Et dans son cas, elle, spécifique, on est parti de son livre. Elle avait écrit un livre et on est parti du livre et des points clés qu'elle a extraits du livre. Moi, je lui ai dit mais ça, toi, ça te semble évident ou ça veut dire que quelqu'un doit aller le lire. Explique-le et propose aux gens des tips ou des réflexions autour de ces points-là. Donc, on a fait une série de podcast Learning in the Flow of Life avec Sophie Ledorner sur comment...
- Speaker #0
appréhender l'apprentissage autrement. Je simplifie à mort. Et de l'autre côté, c'est une école de sophrologie, je vous l'ai dit dans l'épisode précédent, j'ai cette casquette aussi de sophrologue, et je leur ai dit, c'est quelque chose qui ne se fait pas encore beaucoup, la sophrologie, bon, pour faire très simple, c'est très très proche de ce qu'on appelle la pleine conscience, c'est plus connu. Et je lui ai dit, mais c'est une autre manière de toucher un autre public que celui qu'on a déjà, d'avoir du podcast, d'avoir, et d'expliquer. Et là, justement, La sophrologie, on peut l'avoir de mille et une manières. Donc, j'ai dit à la directrice de l'école, donne-nous ta version de la sophrologie. Dis-nous ce que toi, tu amènes, parce que ce que toi, tu amènes, c'est unique. Donc, dans ton école, il y aura cette vibration. Elle est très particulière, elle est très belle, elle est très neuve. Vas-y, profite de cet outil pour en parler et pas juste faire des flyers où là, de nouveau, ce sera du contenu, du texte. Là, c'est aussi, qu'est-ce que moi, ça me fait vibrer. On l'entend quand elle parle. Donc, ça s'appelle l'écho-sophro. et on entend quand elle parle et ça donne envie ou pas d'adhérer.
- Speaker #1
Autre canal sous-exploité par les entrepreneurs dits traditionnels, ce n'est pas péjoratif, mais qui ont tendance à être sous-estimés en tout cas, le canal TikTok, Reels, Instagram, les shorts YouTube.
- Speaker #2
La vidéo verticale authentique. C'est ça,
- Speaker #1
le snaking vidéo. Alors pourquoi c'est... Ça semble plutôt snobé. C'est un entrepreneur traditionnel. Je pense qu'ils ne le font pas.
- Speaker #3
Je ne sais pas si c'est vraiment snobé, mais en tout cas, c'est une forme de nouveauté. Même si TikTok n'est pas nouveau, même si les formats courts ne sont pas nouveaux, c'est une forme de nouveauté. Il y a des entrepreneurs, je ne sais pas, l'âge moyen d'un entrepreneur, je ne le connais pas, mais je suppose que ça doit être plutôt vers 40-50 ans plutôt que vers 20-30 ans. Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont surtout...
- Speaker #1
Donc, tu penses que la cible, elle n'est pas présente là ?
- Speaker #3
Les réseaux sociaux, en tout cas, les derniers comme TikTok, sont surtout utilisés par des personnes plus jeunes. Toutes les nouveautés, évidemment, quand on arrive à faire tourner un business depuis 20 ou 30 ans et que ça tourne bien, on va peut-être moins se pencher sur qu'est-ce que je pourrais faire de plus. Ça tourne bien, on continue comme ça et on continue sur la lance.
- Speaker #2
Tu penses que les gens n'ont pas... Je pense, puisque moi j'ai eu ça avant d'en faire un petit peu. Tu m'aurais demandé il y a 10 ans si j'allais me retrouver quelque part avec ma tête sur YouTube, j'aurais explosé de rire. Je t'aurais dit que c'était juste... absolument mort, que je le ferai jamais.
- Speaker #1
Alors maintenant tu recherches la célébrité. Alors que maintenant,
- Speaker #2
je cours après la paix. C'est ça qui compte. Mais par contre, je pense que beaucoup de gens ne font jamais le premier pas avec une idée préconçue. Je sais qu'il y a peut-être plein de gens qui ont peur qu'on se moque d'eux.
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #1
la peur du ridicule.
- Speaker #2
Et en fait, quand tu te lances, d'une part, moi je trouve ça cool, maintenant j'ai envie d'en faire plus parce que je découvre une part de moi-même que je connaissais pas ou que j'avais peut-être... pas encore réveillé. Et je pense qu'il y a pas mal un blocage mental, je pense, de la part des gens, de se dire non, mais ça, c'est pas pour moi. Il y a des gens qui vont mettre un commentaire méchant, et du coup, les gens se bloquent un peu eux-mêmes.
- Speaker #1
Et comment, justement, on essaie de convaincre un CO qui est plutôt frileux de passer sur TikTok ?
- Speaker #2
Je pense qu'il faut...
- Speaker #1
Il n'y a pas que des jeunes qui font des challenges vidéo, mais il y a aussi...
- Speaker #2
Je pense qu'il faut monter les vidéos. Il faut lui dire, essaye. Et de toute façon, si ça ne te plaît pas, ce n'est pas du live, ça ne sortira pas. Moi, je sais qu'une des parts, toi, tu as déjà monté des vidéos de moi, et je sais que les premières, c'est en voyant le résultat de ce que tu avais fait.
- Speaker #1
On va dire que c'est entre nous, ça. On n'a pas dit de la vidéo.
- Speaker #2
Ou en fait, en voyant le résultat, je me suis dit, en fait, c'est cool, j'ai envie d'en faire plus.
- Speaker #0
Je pense que la relation de l'image de soi à soi, elle n'est pas simple comme ça. Mais il y a plein de gens, Antoine, qui auraient dû se poser la question avant de faire TikTok aussi. Et le problème pour moi, il est aussi qu'il y a tellement de contenu. C'est dans cette...
- Speaker #1
Il faut savoir faire le tri.
- Speaker #0
C'est comme le podcast aussi. Mais c'est difficile de se dire... Enfin, il faut que ce soit aussi sympa, qu'il y ait un côté... Je veux dire... enjoué ou qu'il soit beau. Enfin, Ausha.
- Speaker #1
C'est un peu percutant pour attirer l'attitude. Voilà,
- Speaker #0
et qu'il ne soit pas plus plouc, genre, moi, ma vie, mon œuvre, et puis je m'écoute devant un écran. Non,
- Speaker #2
je pense qu'il faut toujours qu'il y ait un objectif, qu'il faut toujours qu'il y ait quelque chose derrière. Il ne faut pas que ce soit que toi.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #2
Oui, il ne faut surtout pas que ce soit que toi.
- Speaker #0
Justement, dans les podcasts, moi, je fais de temps en temps des petits reels, alors pas systématiquement, mais j'ai commencé à le faire récemment, puis parfois j'oublie, la dernière fois, j'ai oublié. Mais je fais des mini petits trucs et je ne suis pas dessus. C'est juste pour montrer un petit peu l'ambiance, pour que les personnes humanisées, qui sont derrière, qui écoutent les clés de voix, se disent, voilà, en fait, c'est aussi simple que ça. Parce que c'est mon message, comme on est en train de le dire. On peut se l'approprier tous à un niveau différent. Et partons de ce qu'on sait faire. Mieux vaut imparfait que parfait. Non, c'est mieux vaut fait que parfait. Voilà, c'est ça. et je Je pense qu'on peut se lancer, mais sous réserve, qu'il y ait une envie, quelque chose de sympa derrière. Pas juste ni de vouloir absolument vendre, ni de se regarder et de raconter sa vie parce qu'on nous a dit qu'il fallait le faire.
- Speaker #1
Il y a surtout deux choses qu'on n'a pas vraiment évoquées dans cette discussion. C'est qu'à mon sens, c'est sur ces formats-là que se joue vraiment l'attention aujourd'hui. J'ai vraiment le sentiment que... qu'on essaye de chercher du contenu divertissant, limite, voilà, on se... Abrutissant. Abrutissant.
- Speaker #0
Au sens technique.
- Speaker #1
Ou du contenu intéressant, enfin, enrichissant en tout cas. J'ai le sentiment quand même qu'on est tous pris par cet enchaînement de vidéos qu'on te propose à la chaîne. Et j'ai du mal à me dire que quelqu'un qui n'essaye pas de rentrer justement dans ces rails-là en se disant « Tiens, regarde, moi je fais des choses de qualité, je pense que tu rates une opportunité. » Ça, pour moi, c'est la première chose. Les gens qui ne font pas de short ou de reels ou de TikTok, ils ratent peut-être quelque chose à ce niveau-là.
- Speaker #2
C'est une porte d'entrée pour que plein de gens puissent te découvrir et ensuite te suivre dans des autres formes.
- Speaker #1
C'est presque une grande sorte de récré, à un moment donné, si tu restes à la porte d'entrée, il y a plein de gens qui s'amusent et du coup, l'attention est moins portée sur toi ou sur ton activité. Et la deuxième, elle est peut-être un peu plus technique, Naïm, ça va peut-être plus te concerner c'est la portée organique du contenu. Aujourd'hui, par exemple, TikTok, les Reels, les Shorts, tout ça, ça reste encore gratuit, contrairement à ce que tu veux faire, par exemple, si tu veux pousser du contenu sur Facebook ou Google,
- Speaker #2
si tu veux vraiment faire des campagnes de publicité,
- Speaker #1
il faut un budget.
- Speaker #3
Là, la grande différence, je trouve, entre le podcast et TikTok, le podcast, je peux lui reprocher aussi ça, c'est que quand on aime des podcasts, je trouve que l'algorithme de recommandation des podcasts, déjà en termes d'expérience utilisateur, pas très bons. Et en termes de proposition, parce que ton application de podcast, elle sait quel podcast tu écoutes, quel podcast tu aimes. Je trouve que les recommandations ne sont vraiment pas ouf. À l'inverse, TikTok, tu n'as rien demandé, on va te mettre une vidéo sous les yeux et l'algorithme va s'entraîner à comprendre ce que tu aimes et va te mettre tout de suite derrière une autre vidéo que tu n'auras pas demandé.
- Speaker #1
Il essaye d'analyser ton profit. Voilà,
- Speaker #3
exactement. Les deux écosystèmes sont extrêmement différents et c'est aussi ce que je peux reprocher à la plateforme de podcast, c'est que Pour écouter un podcast, par exemple, j'ai découvert Anne-Claire sur LinkedIn. Je me dis, c'est génial, je vais écouter son podcast. Je vais devoir faire l'effort d'aller sur mon application de podcast, de taper le nom et de cliquer dessus. Les intégrations sont extrêmement mal faites. Mais ça, la beauté du podcast, c'est que quand tu as un auditeur, c'est une vraie personne qui est réellement intéressée par ton contenu. Ce n'est pas une personne qui a vu une vidéo sur son feed. Oui,
- Speaker #1
il y a un style à oublier.
- Speaker #3
Exactement, il y a un vrai engagement.
- Speaker #0
C'est un petit peu comme les newsletters où finalement, je me suis rendue compte au début, j'étais un peu paniquée. J'avais... tant de personnes, et puis il y en a plein qui sont désabonnés. Mais aujourd'hui, le nombre d'abonnements, il reste le même, et le taux d'ouverture est énorme. Et donc, je me dis voilà,
- Speaker #1
les gens sont vraiment là,
- Speaker #0
et ils sont vraiment intéressés par ce que je produis. Et heureusement que tout le monde n'est pas intéressé par ce que je produis.
- Speaker #1
Ça fait vraiment écho avec ce qu'on a discuté avec Marine de l'AGI, sur est-ce qu'on privilégie la visibilité, ou plutôt la rentabilité, quitte à avoir moins de clients, moins de listes, moins de personnes qui me suivent,
- Speaker #2
et qui sont plus qualifiés. Est-ce que tu préfères avoir sur ton site web un million de visites tous les jours et un formulaire de contact ou est-ce que tu préfères avoir 100 visites tous les jours et 10 formulaires de contact ?
- Speaker #1
Troisième canal, ça... Ça complète un peu notre discussion. C'est la partie vidéo, mais plutôt live. Donc Twitch, les live LinkedIn, tout ce qui est webinaire interactif, tout ça. Toi, ça te parle un peu, Anne-Claire ? Est-ce que tu as fait, tu as participé ?
- Speaker #0
Moi, je participe. J'en ai fait quelques-uns, moi, que j'ai proposés à des gens.
- Speaker #1
En webinaire, tu parles ?
- Speaker #0
Oui, en webinaire. Je trouve que c'est aussi intéressant parce que là, tu peux aller un peu plus en profondeur. Les gens, ils te voient à l'action. Donc, c'est encore un autre contexte. Tout ça se complète. C'est ce que je disais au départ, finalement. Et après, toujours pareil, il faut savoir pourquoi on le fait, à qui on s'adresse. Et pas en termes uniquement de marketing, mais aussi d'énergie qu'on va dépenser ou non dans ce qu'on fait. Moi, par exemple, il y en a un que j'ai fait qui a très, très bien marché. Et du coup, je l'ai mis sur mon site. Maintenant, les gens qui n'ont pas participé, tant pis pour eux. Il faut qu'ils payent pour l'avoir. et... Je me dis que c'est une chose simple à faire. À partir du moment où on est assez à l'aise, attention aussi. Parce que toujours pareil, devant la caméra, ce n'est pas la même chose. En plus, un webinaire, la caméra, elle est fixe. Ça peut paraître... Moi, en me re-regardant, je me dis, oh là là, il y a des trucs, ça ne va pas du tout. Parce que je regarde d'un côté, de l'autre. Ce n'est pas si simple que ça.
- Speaker #2
je pense qu'on a la même question c'est quoi que ce soit par exemple du webinaire ou quelqu'un qui voudrait se lancer sur TikTok inclut images de soi, face caméra, etc. C'est quoi le meilleur conseil que tu pourrais donner, si tu ne pouvais donner qu'un seul conseil à quelqu'un qui dit voilà, je vais faire mes premières vidéos TikTok, je veux animer mes premiers webinaires. C'est quoi le truc primordial, à savoir quand on est face à une caméra, le défaut que la plupart des gens ont ?
- Speaker #0
Alors, le défaut, c'est qu'on est figé parce qu'on sait qu'on est dans un square, dans un petit carré. Vous avez vu,
- Speaker #1
j'ai pris le carré.
- Speaker #0
La meilleure des choses, c'est d'essayer. C'est de le faire et de re-regarder après. Et de ne pas se juger juste sur « oh là là, je suis moche, moi j'ai un trop gros nez, j'ai les lunettes qui ne sont pas en face, ça on s'en fiche » . Mais c'est vraiment de voir si on est assez, comment dire, attractif pour les gens et si on n'a pas un regard qui est trop fixé. Parce qu'on a tendance à ne regarder que la caméra à un certain endroit. Et parfois, il vaut mieux prendre un tout petit peu plus de recul. Et puis tant pis si le regard s'évade. Parce que c'est comme, on en parlait tout à l'heure, et l'éthique de langage, les « e » qu'on va prononcer tout au cours de cet épisode, qu'on va couper ou non, on a quand même besoin qu'il y ait un peu plus de réalité, de choses vraies, si on est trop là. Et puis qu'on a, en plus, bien scripté son truc, qu'on va lire comme ça, tu vois, je lève la tête, je baisse la tête, je lève... Waouh, ça, c'est dur, donc...
- Speaker #2
S'enregistrer,
- Speaker #0
se regarder et s'améliorer.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
voilà,
- Speaker #1
si je peux me permettre, ça, c'est des arguments qui sont... Bien valable, effectivement, pour les formats TikTok, les shorts, le deuxième canal qu'on a évoqué tout à l'heure. Et là, pour la partie vraiment live, là, c'est vraiment, on n'est plus dans le cadre de, on teste, on se regarde, on se met pas, on se met pas, on se montre. Oui, mais tu le fais.
- Speaker #2
C'est le temps de se traîner avant.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Tu t'entraînes un peu avant et du coup, tu seras plus facilement en interaction avec, en live.
- Speaker #1
Parce qu'on n'a pas plus peur. Enfin, moi, par exemple, typiquement, c'est quelque chose qui m'attire. En fait, on en a discuté avec Naïm, Antoine. C'est des choses qu'on a envie de proposer. Donc, on discute en off, dans les coulisses, en se disant qu'est-ce qu'on pourrait éventuellement proposer en live ? Est-ce qu'une chaîne Twitch ? Est-ce qu'on doit passer par une page LinkedIn et tout ? Moi, ma grosse crainte, je le dis vraiment, c'est que sur le moment, le sujet, le contexte qu'on va aborder, ça n'intéresse personne sur le moment. C'est-à-dire vraiment, tu lances ta chaîne, ton webinaire, et même si tu peux avoir, je ne sais pas, 10, 20, 50 inscrits, Oui, oui. tu lances ton live et tu n'as personne en direct. Et là, je trouve que ça, je peux comprendre que ça peut être un pain pour les entrepreneurs. C'est la phobie,
- Speaker #2
mais je pense que c'est arrivé à tous les mecs qui aujourd'hui remplissent des stades entiers. Un mec, moi, je ne suis pas particulièrement...
- Speaker #1
Tu es en train de dire qu'il faut l'assumer ?
- Speaker #2
En fait, je ne suis pas particulièrement ce monde des streamers, etc. Mais j'ai entendu récemment, il y a un des plus gros streamers au monde, un mec qui s'appelle iShowSpeed.
- Speaker #3
Ah oui, très problématique comme personne.
- Speaker #2
Très problématique comme personne. Donc le mec fait des streams devant des centaines de milliers de personnes. Mais ce mec-là, en fait, il dit la première fois... J'ai vu une interview de lui qui m'a un peu réconcilié avec le personnage. Où il explique, voilà, la première fois, il s'est lancé dans le truc. Et ça a commencé un jour où il avait un... Un viewer. Et c'est pour son frère. Et il s'est dit, tu sais quoi ? Il y a un mec qui est en train de me regarder là. Donc en fait, je ne vais pas le laisser tomber. Je continue mon truc. Le lendemain, il en avait 7. Deux semaines après, il en avait 14. Donc en fait, oui, tu ne commenceras jamais à Wembley full. C'est obligé de commencer.
- Speaker #1
Donc il faut assumer le fait de...
- Speaker #0
Oui, je pense que c'est une manière de se lancer à l'eau, justement. Et quelque part, j'ai envie de dire, si c'est la première fois, si tu n'en as qu'un, tant mieux. Si tu ne l'as pas, tu te déplanter face à un et pas face à 10 000.
- Speaker #1
Et puis, on retrouve d'autant plus le contexte de proximité avec l'audience, comme on l'avait déjà avec le podcast. Là, en live, les gens peuvent poser des questions en direct. Donc, oui, il y a un contact direct avec...
- Speaker #0
Alors, en tant que consommatrice de live, dans l'autre sens, il y a une... Deux personnes qui ont lancé un programme pour les femmes et l'argent qui s'appelle Flourish Financially. Et depuis, elles ont commencé leur communication au mois de septembre l'année dernière. Elles sont énormément passées par les lives LinkedIn. Et au départ, elles n'avaient pas beaucoup de monde et maintenant, elles en ont beaucoup. Et ça leur a permis vraiment d'engranger aussi beaucoup de vidéos, des choses qu'elles recyclent,
- Speaker #1
de s'entraider. Et aujourd'hui,
- Speaker #0
ça a fait beaucoup de neige. Et en quelques mois... On voit le nombre de gens, et elles, elles le savent très bien, qui les suivent de plus en plus. Donc, le sujet interpelle et intéresse énormément en ce moment, on le sait. Donc, elles surfent sur une vague qui est entre guillemets à la mode ou en tout cas, il y a des femmes qui se réveillent dont je fais partie. C'est quoi la finance pour moi ? Donc, elles arrivent aussi à un bon moment. Mais leur manière de faire, c'est très professionnel, c'est très bien léché. Elles ont des formats qui durent une heure, les gens peuvent intervenir. Et bien, ça s'appelle le bouche à oreille, comme tout le reste.
- Speaker #3
Je crois que même aujourd'hui, si tu avais les meilleurs talents du meilleur streamer au monde, si tu lances Twitch et ancres en ton compte, tes premiers viewers, ce sera peut-être ta mère, ton frère et ton meilleur pote. Mais il faut bien commencer quelque part.
- Speaker #1
Et encore.
- Speaker #0
C'était pareil pour les premiers podcasts. Oui,
- Speaker #3
bien sûr. Moi, je le regarderai, le tien.
- Speaker #1
Ça dépend du contenu que je vais proposer, Naïm.
- Speaker #3
Alors, je ne le regarderai pas.
- Speaker #1
Petra Nsleiman.
- Speaker #2
Ce ne sera peut-être pas sur Twitch.
- Speaker #1
Justement, rentrons sur les canaux peut-être un peu plus obscurs, sans que ça rentre dans des choses trop borderline, on va dire. Quatrième canal sous-estimé, ou sous-utilisé en tout cas, les communautés peer-to-peer. le mot est un peu de père à père c'est tout ce qui va être les forums spécialisés les groupes Facebook les groupes Facebook les Discord Reddit les Slack privés vraiment les communautés plus fermées LinkedIn aussi je pense on sait que c'est pas vraiment considéré comme un canal officiel de communication pour les entreprises alors ça dépend pour la plupart en tout cas c'est plus comme ça ça peut l'être ça dépend des ça dépend en fait des plateformes
- Speaker #2
Typiquement, rien n'empêche une marque de créer son Discord ou de créer son subreddit et de répondre là. Timisser, entre guillemets, dans des groupes publics ou peer-to-peer avec, par exemple, des passionnés de modélisme. Disons, imagine toi, tu as une boutique et tu vends des Hornby, des petites répliques de train, machin. Tu sais qu'il y a un énorme groupe de 50 000 personnes sur Facebook, dont plein habitent à Luxembourg, qui sont des passionnés de ça et qui en discutent. Rien ne t'empêche, toi, de venir t'immiscer, entre guillemets, dans ce groupe pour communiquer avec ces gens-là. Il faut le faire en respectant certaines règles. Ne te planque pas. On en a déjà parlé des histoires de shadow marketing, faire semblant d'être quelqu'un qui recommande tout le temps. Ah oui, vous savez,
- Speaker #1
c'est magasin. Il y a de la difficulté de prendre la parole tant que ça se sent que tu fais ta propre pub. Pour moi,
- Speaker #2
il faut venir un peu comme tu viendrais en tant que journaliste avec ta carte de presse. Là, tu viens et tu dis, écoutez, voilà, on est le magasin. Voilà notre carte. Nous C'est notre métier, concrètement c'est notre métier, on est un peu passionné de ça comme vous, et tu participes au dialogue, et ce que tu essayes de faire dans ce cas-là, c'est de trouver ta voix en tant que personne qui va être respectée, qui a de l'expérience, qui sait de quoi il parle, et pas le mec qui est là en train de secouer tes poissons au marché.
- Speaker #1
Et puis ne re-utilise pas les tueurs, il va y aller.
- Speaker #3
Dans un groupe comme ça, tu peux récupérer des retours sur certaines marques, sur certains produits, etc.
- Speaker #2
Il faut y aller de façon honnête et authentique, ne pas avoir peur aussi. de te faire un peu taper sur les doigts si des fois tu vends tes trucs trop cher, etc.
- Speaker #1
Même sans le côté participatif, c'est une vraie mine d'or pour la veille. On voit vraiment les utilisateurs, comment ça évolue au fil du temps, comment ils utilisent le produit, leur passion est en train d'évoluer.
- Speaker #2
On peut soumettre des sondages aussi, par exemple, en disant on a telle ligne de produit, on a le choix entre tel producteur et tel truc, qu'est-ce qui vous intéresserait le plus ?
- Speaker #0
Oui, et puis tu peux aussi y aller, tu f... purement humainement, c'est-à-dire en disant ok, on reprend ton exemple, vous avez des petits jouets cassés, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ? Vous cherchez une pièce particulière, faites-nous une demande, et on peut animer une communauté. Moi, je pense que c'est dans ce sens-là que je le verrais plus. Le Discord, moi, j'en ai deux, je fais partie de deux communautés, dont une de podcasteurs. Alors, parfois, moi, je trouve que c'est parfois aussi à l'inverse. comment épuisant parce que tu as tellement de commentaires ou tellement de demandes ou tellement de... À un moment, il faut en sortir et prendre juste ce dont on a besoin. Mais je pense que pour une marque ou pour quelqu'un qui a envie de, comme tu le disais, de mieux connaître ses potentiels clients, mais simplement, quelqu'un qui ouvre la porte de ton magasin, tu as envie de le connaître. A priori, si tu fais du commerce, c'est que tu aimes cette relation avec l'autre. Ton client, comment est-ce que tu vas entrer en lien avec lui ? Quel parcours tu vas lui proposer ? Jusqu'où tu vas l'accompagner ? Le service après-vente ? Tout ça, sur un forum ou ailleurs, c'est le lieu.
- Speaker #2
Et puis tu fais sauter, si tu veux, le truc du milieu. Je veux dire, si tu as la chance de pouvoir parler directement à tes clients ou à tes prospects, plutôt que de devoir leur parler en envoyant de l'argent à Google qui va envoyer une publicité quelque part sur Internet, tu n'es pas sûr de toucher les bons pour que ça ricoche, pour que machin. Au final, si tu as l'occasion d'aller en parler directement avec les personnes, fais-le. Investis ce temps, ce ne sera pas perdu.
- Speaker #1
Donc, synthèse rapide, les quatre canaux qu'on conseille aujourd'hui d'exploiter, le podcast, engagement, un lien intime avec l'ambiance.
- Speaker #2
Storytelling, émotions, pouvoir faire passer la valeur de ce que tu fais vraiment.
- Speaker #1
La partie TikTok, real short, donc l'attention.
- Speaker #2
Oui, le côté découvert, le côté authenticité.
- Speaker #0
Les dessous, tu vois le côté où on se dit ok, là on se filme un petit peu, pour que les gens qui nous écoutent, ils mettent un visage, et puis ils disent voilà, c'est dans ce contexte que ça a été filmé. Et là, tu n'as pas besoin de faire le film de tout le podcast.
- Speaker #1
Là où le troisième canal, donc les Twitch, les lives, ça aide à l'interaction.
- Speaker #2
Oui, l'interaction et là,
- Speaker #1
pour le coup,
- Speaker #2
plutôt les tips, accompagner les gens, les faire grandir dans une thématique, leur apporter vraiment de la valeur.
- Speaker #1
Ok, et donc les comptes de thé. Un forum privé, etc. Donc, crédibilité.
- Speaker #2
Ouais, je reprendrai le terme de Anne-Claire. Effectivement, l'humanité, en fait, le discours, simplement, voilà. Authenticité.
- Speaker #1
Je crois que c'est le mot clé de mon nom.
- Speaker #0
Plus qu'authenticité, j'irais s'inscériter. Ouais,
- Speaker #2
s'inscériter. À la base, je pense qu'avant d'avoir monté ton magasin dans ce truc-là, t'étais de toute façon un passionné de ça. Donc, ces gens-là sont juste toi qui n'ont pas monté un magasin. C'est le mot sur le dos. Tu fais partie de leur communauté.
- Speaker #1
J'ai pas de phrase de fin. On a bien fait des symboles.
- Speaker #0
D'accord, pas d'accord, plutôt d'accord.
- Speaker #1
Pas d'accord.
- Speaker #0
T'es pas d'accord du tout sur cette fin.
- Speaker #3
Il devait y en avoir une, je crois que ce serait il faut pas avoir peur de tester des nouveaux formats, des nouveaux canaux. La majorité en plus de ces canaux sont gratuits. Donc ça vaut le coup de tester. Si on a un peu de temps à perdre, qu'on va faire découvrir son milieu, son entreprise, peu importe, ça vaut le coup d'essayer. Donc essayez.
- Speaker #1
Si vous avez vraiment du temps à perdre, perdez-vous sur la page de Café Clatch. C'est ce que j'allais dire.
- Speaker #0
Non, Naïm, ce n'est pas du temps à perdre, c'est du temps qui sera forcément investi.
- Speaker #1
Je pense que ton temps sera perdu.
- Speaker #0
C'est de l'investissement. C'est du temps consacré à ça. Si vous êtes un petit peu... Sans non plus en faire, je pense, une montagne. Encore une fois, choisissez là où c'est d'abord le plus facile, où vous vous sentez à l'aise. Et puis après, les choses viendront.
- Speaker #2
Ouais, lance-toi.
- Speaker #1
Moi, je vais me lancer. Tu me regardes, moi, je vais me lancer. Je vais me lancer. Je vais me lancer. Le premier à venir. Anne-Claire, merci beaucoup. Je rappelle, le podcast Éclat de Voix, tu es aussi joignable via le site Internet, c'est ça ? Rappelle-moi.
- Speaker #0
Anneclairdelval.com On le mettra...
- Speaker #1
On me fera une faute d'orthographe dans la description. Je plaisante. Je plaisante. Merci beaucoup, en tout cas.
- Speaker #2
Merci beaucoup d'être venu, d'avoir changé avec nous.
- Speaker #0
Et merci à vous aussi d'avoir... simplifier les choses pour des gens comme moi, parce que même si on est là en train de parler de marketing et que le podcast, ça en fait partie, il y a quand même tout un espace dans ces contraintes marketing qui reste floue pour des gens comme moi qui ne sommes pas... Il faut bien appeler les choses par leur nom.
- Speaker #1
Ça peut ennuyer tout le monde, mais...
- Speaker #0
Mais non, c'est important. Et vous êtes, vous, les créateurs qui allez faire que le podcast, par exemple, va prendre sa place, son ampleur, son envol. Sans vous, on n'y arrive pas non plus. Il faut vraiment être conscient de ça. Tu disais tout à l'heure, à l'instant même, Naïm, c'est gratuit, vous pouvez tester, je suis d'accord. Mais il arrive un certain moment où on a besoin de l'aide des autres et des professionnels pour que ça ait un sens. Parce que sinon, attention, là encore une fois, à l'épuisement, à vouloir faire mille choses. C'est ça aussi, ne partez pas dans tous les sens. Ne lancez pas le podcast en même temps. Allez jusque là où vous pouvez aller. Puis, arrivé à un certain stade, vous allez vous rendre compte que vous allez probablement avoir besoin d'un soutien comme Merci Pierre Merci A la prochaine
- Speaker #1
Bisous Assistible et concurrent jaloux
