- Speaker #0
Non, je ne l'avais pas fait.
- Speaker #1
Bonjour, moi c'est Marie Sepanik, je suis experte Shopify et développeur web sur Shopify. Alors je bois que des lattes, sinon je n'aime pas le café. Donc c'est un tout petit peu de café, beaucoup de lait. Et maintenant j'essaye d'enlever le sucre depuis pas longtemps.
- Speaker #0
Même pas un petit déca ou non ? Ah ça passe pas. Ça passe pas. C'est dommage, on n'a même pas de lattes, il faut penser à changer la machine à café. Marie, bonjour, comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va très bien et toi ?
- Speaker #0
Ouais, ça va, merci. Tu viens de Paris pour ta première expérience podcast. Tu as fait un bon trajet ? Oui. Tu as pris le train ?
- Speaker #1
Oui, j'ai pris le train, oui.
- Speaker #0
Tu as découvert la gare de Luxembourg ?
- Speaker #1
Oui, je connais un petit peu le Luxembourg, mais j'ai l'habitude de venir en voiture de Metz, d'habitude. Et donc, première fois.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté l'invitation. Je crois que ça ne fait même pas une semaine qu'on se connaît. Du coup, on a pris contact via Antoine il y a quelques jours. Donc le contact s'est bien passé pour la préparation de l'émission. Et ça s'est fait très vite parce que tu repars déjà début de semaine prochaine. Effectivement. Donc merci en tout cas de t'être rendu dispo.
- Speaker #1
Merci à vous pour avoir mis ça en place aussi rapidement.
- Speaker #0
Bienvenue à Café Clatch, c'est pour ceux qui nous écoutent peut-être pour la première fois, donc c'est un podcast où on parle de marketing digital, d'entrepreneuriat, d'innovation technologique. Donc on est aujourd'hui avec toi pour principalement parler de freelancing, tu es freelance, de Shopify, expert Shopify a priori, et aussi ta présence sur LinkedIn, parce qu'on a vu que tu faisais pas mal de posts, etc. On va te poser deux, trois questions sur ta manière de gérer ton branding sur LinkedIn. Mais avant tout, présente-toi un peu rapidement en deux mots. Qui es-tu ? D'où viens-tu ?
- Speaker #1
Je viens de Metz, originairement, mais je suis partie quand j'avais 18 ans, vivre à l'étranger. J'étais à Londres. J'ai fait pas mal de choses depuis.
- Speaker #0
C'est quoi qui t'a motivée d'aller à Londres ? Il y avait une école particulière. C'était un choix de vie, rien à voir avec le boulot ?
- Speaker #1
De base, c'était que... Après le bac, j'ai fait une prépa pour aller en école de commerce. Mais après ma première année, je me sentais un peu bloquée dans ce schéma. Je me disais, après, je vais passer des concours pour aller dans une école et après, je vais faire des stages. Mais je ne voyais pas comment j'allais me démarquer des autres. Je me sentais un peu comme un mouton. Et puis, je commençais à avoir des gens qui partaient vivre à l'étranger pour apprendre une langue et être vendeur, serveur, faire un petit travail. Mais... Ils apprenaient à parler une autre langue et du coup, j'avais envie de faire ça aussi. Du coup, j'ai arrêté la prépa pour partir vivre à Londres. De base, c'était pour un an et juste devenir meilleure en anglais. Ouais. T'es tombée amoureuse de la ville. Ouais. Après, je voulais plus partir.
- Speaker #0
Du coup, tu regrettes d'être revenue ou non ? C'était vraiment un choix sur le court terme ? Ouais. D'accord.
- Speaker #1
Tout s'est fait après, mais de base... Je ne revenais pas.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui a vraiment déclenché ton intérêt pour le développement web ? Développeuse web, c'est suffisamment rare pour une femme de travailler purement dans la technique de développement web. Qu'est-ce qui t'a particulièrement séduit dans ce truc ? Et comment tu t'es formée ? Explique-nous un peu ton parcours par rapport à ça.
- Speaker #1
Du coup, après Londres, j'étais à Paris et je travaillais dans une startup. Moi, j'étais plutôt côté service client, mais je travaillais tout le temps avec les équipes produits et tech de la boîte. Et du coup, j'ai commencé un peu à découvrir tous ces métiers autour du dev et j'étais curieuse. C'était surtout ça. Je voulais aussi, moi, savoir le faire. Puis ça fait quand même plusieurs années qu'on voit que ça devient des compétences presque pas indispensables, mais quand même de plus en plus. Et du coup, j'avais envie de savoir le faire. Je ne pensais pas forcément devenir développeuse web derrière, mais je voulais avoir ces compétences-là pour moi et me dire si un jour je veux me lancer. et créer ma boîte, j'ai déjà des bases pour faire un peu toute seule. Et puis après, peut-être me tourner là vers des personnes plus expertes plus tard. Mais en tout cas, moi, je sais faire et je comprends.
- Speaker #0
Et tu es passée par quel centre de formation ?
- Speaker #1
Du coup, j'ai fait Le Wagon, qui est un bootcamp en neuf semaines. Donc, comme eux aiment bien dire, c'est un marathon. Parce qu'en neuf semaines, on apprend à développer un site de A à Z. OK. Donc c'était assez intense.
- Speaker #0
C'était des grosses promos, il y a beaucoup de gens qui se lancent et peu qui arrivent au bout. C'est un marathon souvent, tu sais pourquoi tu y vas.
- Speaker #1
Oui, c'est beaucoup de gens qui se reconvertissent généralement. En tout cas, moi, quand je l'ai fait, je n'ai pas vu beaucoup de gens abandonner. Mais oui, c'est dur, il faut s'accrocher. Moi, je sais que le lendemain, après les neuf semaines, je l'ai senti que je m'étais retenue. C'était dans un tunnel. Je savais pourquoi je le faisais et je l'ai senti aussi quand c'était terminé.
- Speaker #0
Et la manière de se former ? Parce que je ne connais pas très bien, pour de vrai, les cours, etc. Donc, tu es livrée à toi-même. Comment ça se passe exactement ?
- Speaker #1
Non, pour le coup, il nous encadre vachement bien. En fait, le matin, on apprend quelque chose et l'après-midi, on commence à faire des exos. et il y a le prof et il y a des profs assistants. Dès qu'on est bloqué, on peut appeler quelqu'un et on va nous débloquer.
- Speaker #0
Et tu peux partir de zéro en termes de compétences ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Ce sera plus difficile, j'imagine, mais il n'y a pas de sélection drastique au départ ?
- Speaker #1
Non, il n'y a pas vraiment de prérequis. Donc oui, on apprend vraiment tout. Mais ce qui est dur, c'est qu'en fait, tous les jours, tu apprends quelque chose de nouveau, donc tu n'as pas le temps de bien intégrer. Il faut vraiment suivre.
- Speaker #0
Oui, il y a un marathon. Donc, à la sortie de cette formation, tu as eu plusieurs expériences en entreprise. Tu avais quand même déjà en tête le fait de devenir freelance rapidement ? Comment ça s'est déclenché dans ton esprit ?
- Speaker #1
En fait, du coup, j'ai eu plusieurs expériences en entreprise et après, j'ai démissionné. Mais c'était plus pour des choix de vie. J'étais à Paris, mais je voulais repartir voyager. et j'en ai profité à ce moment-là pour me former en développement web parce que du coup c'est quelque chose qui m'attirait depuis quelques années et je me suis dit autant le faire avant de partir je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire après si j'allais faire un CDI mais en full remote ou créer ma boîte je crois que le freelance je ne le considérais même pas forcément C'est venu un peu par la suite, parce que déjà j'ai découvert le métier de développeur web sur Shopify. Je ne savais pas que ça existait avant. Et c'est après, ça m'a mis plusieurs mois, mais j'ai fini par décider de me lancer parce que ça a coché toutes les cases, à la fois pour ma vie perso où je voulais pouvoir travailler d'où je veux. et du coup que je pouvais voyager et à la fois ça me plaisait comme je me voyais me lancer dans cet univers-là.
- Speaker #0
Donc le côté, les forces du freelancing, donc gérer un peu ton planning, gérer ta flexibilité de là où tu travailles, c'est un vrai avantage qui a pesé dans la balance. Mais après du coup, pour chercher tes leads, chercher tes clients et tout, tu as quand même des contraintes que tu n'aurais pas si tu étais en agence ou comment tu gères ces quatre figures ?
- Speaker #1
Ce qui était difficile, c'était surtout que je me lançais dans un univers où je n'avais pas d'expérience avant. Généralement, quand on se lance en freelance, on a déjà quelques années d'expérience en agence ou dans le métier en CDI. On a déjà une certaine crédibilité et légitimité que moi, je n'avais pas. C'était plutôt ça qui était dur au début. Je crois que je n'ai pas trop réfléchi. Quand je me suis lancée, je me suis juste dit que ça me plaît. J'ai eu des exemples de personnes... pour qui ça avait fonctionné.
- Speaker #0
Ouais, t'as eu des témoignages autour de toi qui ont fait que ça t'a convaincu de te lancer. T'as pas hésité, en fait. T'es pas une personne qui hésite ou qui doute.
- Speaker #1
Non, tu peux mettre du temps à prendre une décision, mais quand je l'ai prise...
- Speaker #0
Tu reviens pas en arrière. Non. Tu fonces.
- Speaker #1
Ouais, bah, une fois que c'est décidé, je suis sûre de moi. Donc, j'ai mis du temps à me décider, mais après, je me suis dit, OK, je me donne les moyens de le faire et de vraiment tenter le truc, quoi.
- Speaker #0
Et quand tu dis que tu t'es donné les moyens, ça veut dire que... Le parcours d'un freelance, c'est compliqué, tout le monde n'y arrive pas. Il y a plein d'avantages super séduisants, mais derrière, ça cache aussi beaucoup d'obstacles ou beaucoup de problèmes qu'on évoque peut-être pas assez. Est-ce que toi, tu en as rencontré certains qui, peut-être encore aujourd'hui, te freinent ou certains que tu as, enfin des obstacles que tu as réussi à contourner ? Tu as des exemples à nous donner par hasard ?
- Speaker #1
Moi, le plus gros obstacle, c'était le syndrome de l'imposteur, je pense. Parce que du coup, J'avais rien à montrer au départ aux personnes pour qu'ils me fassent confiance. Donc c'est vrai que quand j'ai décidé de me lancer, du coup je me suis dit je vais me former déjà moi-même pour bien maîtriser Shopify.
- Speaker #0
En fait c'est un manque de confiance en toi qui fait que tu as... Enfin tu parles du syndrome de l'imposteur, c'est vachement intéressant. Je l'ai un peu aussi. Moi je le... J'assimile en fait à un manque de confiance en soi, où vraiment je me dis, tout le monde tente sa chance sur certaines choses, t'as beau y croire, mais à un moment donné, c'est vrai que tu te remets en question, t'as vite des doutes qui reviennent parce qu'en fait tu penses que tu n'es pas capable de le faire. Mais à un moment donné, tu te dis, allez, je fonce, j'essaie de créer quelque chose, parce que si tu prends du recul en disant, j'ai une expérience que certaines personnes n'ont pas forcément, chacun a une ligne de vie différente, donc tu te dis, t'as une expérience significative, t'as une formation. Tu as travaillé avec plusieurs entreprises, donc pourquoi tu ne serais pas douée à faire du freelancing au final ? C'est intéressant de voir qu'à un moment donné, tu arrives à avoir des doutes malgré le fait que tu as les bagages nécessaires pour le faire.
- Speaker #1
Oui, mais c'est le... J'ai toujours voir plus ce que je ne sais pas que ce que j'ai déjà.
- Speaker #0
Tu vois le côté, tu vois le verre vide.
- Speaker #1
Plutôt le côté vide que rempli.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Mais après, j'ai appris à naviguer avec et j'avais entendu une fois dire que le syndrome de l'imposteur, c'était aussi un bon guide pour, ça va nous forcer justement à se former ou à faire des choses pour ne plus l'avoir. Et du coup, après, je l'ai plus pris comme un compagnon pour justement m'aider à avancer que quelque chose qui va me bloquer.
- Speaker #0
Si je reviens un peu plus sur le monde de Shopify, c'est une solution pour faire un site de e-commerce, pour quelqu'un qui veut vendre des produits ou des services. C'est un outil qui permet de gérer un site Internet avec cet outil. Pourquoi tu as choisi Shopify particulièrement ? C'est par hasard ?
- Speaker #1
En fait, ce qui s'est passé, c'est que justement, après ma formation au wagon, ils ont organisé une semaine un peu carrière. Et il y a quelqu'un qui est venu parler de Shopify. Parce que Shopify a un langage spécifique qui s'appelle Liquid, mais qui est basé sur du Ruby on Rails, qui est ce qu'on apprend au wagon. Donc très facile justement...
- Speaker #0
À se mettre sur l'outil...
- Speaker #1
Et c'est comme ça que j'ai découvert qu'il y avait tout ce monde autour de Shopify qui existait et que c'était possible, après ma formation, d'y aller facilement. Et du coup, c'est ça qui a fait que je suis allée là-dedans.
- Speaker #0
C'est quoi le premier site que tu as créé Shopify ? C'est un test, pas forcément pour un client, mais de produits...
- Speaker #1
Le premier que j'ai fait, c'était avec quelqu'un qui m'avait sous-traité une toute petite mission et j'avais dû faire une pop-up sur un site, un tout petit truc. Mais c'est la première fois que j'avais mis les mains sur un Shopify.
- Speaker #0
Tu as pu tester d'autres solutions entre-temps ? J'en cite plusieurs parce que je ne les ai pas tous de tête, mais restaShop. Magento ou Commerce ? Tu ne les as pas testés ?
- Speaker #1
Non, parce que pour le coup, quand j'ai décidé de me lancer, je me suis dit que je ne voulais pas m'éparpiller. Et je préférais être très bonne sur Shopify que de commencer à dire que je peux faire un peu de tout et ne jamais vraiment être à l'aise sur une des solutions. Et du coup, je ne suis pas allée au voir ailleurs.
- Speaker #0
Tu es développeuse Shopify, les clients qui viennent te voir, ils viennent en connaissance de cause, même s'ils n'ont pas le bagage technique du choix de l'outil en fait, ils savent que toi tu travailles avec Shopify. Est-ce qu'il y a des clients qui vont essayer de te convaincre de travailler avec une autre solution ou est-ce que vraiment ils te font pleinement confiance par rapport à l'outil ? Il y a peut-être des avantages et des inconvénients avec d'autres solutions que d'autres personnes t'ont partagées ?
- Speaker #1
Jusqu'à maintenant, les gens viennent toujours vers moi parce qu'ils ont déjà décidé de vouloir travailler avec Shopify. Je pense que ça devient une solution qui est de plus en plus connue et reconnue pour l'e-commerce. Je n'ai même pas besoin de convaincre à dire qu'il vaut mieux faire avec Shopify qu'avec une autre solution. Généralement, ça, c'est déjà acquis.
- Speaker #0
Est-ce que c'est un outil qui est... accessible un peu au grand public. Est-ce que moi, par exemple, si j'ai quelques compétences en informatique, est-ce que je suis capable de gérer un site Shopify ? Ou qu'est-ce que toi, tu peux apporter de plus en tant que développeuse et experte de cet outil ?
- Speaker #1
Justement, ce qui est bien avec Shopify, c'est qu'effectivement, n'importe qui peut là se lancer et créer son site web facilement et le faire tout seul. Après, c'est que tu vas vite. te trouver peut-être un peu limitée sur certaines fonctionnalités.
- Speaker #0
La personnalisation des maquettes, des choses comme ça.
- Speaker #1
Donc, c'est là où après, tu vas pouvoir faire appel à quelqu'un si tu vas vouloir quelque chose de plus spécifique ou tu vas vouloir ajouter des choses sur ta boutique. Et ce ne sera pas possible de le faire par toi-même. Donc, c'est là où moi, je vais intervenir et aider. Et après, j'ai aussi la connaissance de vraiment comment fonctionne Shopify. Donc, il y a peut-être des choses que tu peux faire. Tu vas pouvoir toi connaître, mais à vraiment fouiller pendant des jours.
- Speaker #0
Je vais chercher, je vais mettre du temps. Oui, c'est vrai que c'est mieux de faire appel à toi dès le début du projet parce que tu vas avoir l'expertise nécessaire pour m'accompagner dans la conception du site, la stratégie, voir quelles pages peuvent être les bonnes pratiques. Toujours dans le Shopify, les erreurs les plus communes que tu observes chez les clients qui se lancent de leur côté, comment les éviter ?
- Speaker #1
Ce qui me vient en tête, ce serait par rapport à l'architecture du site. Il y a une façon de créer le site ou de mettre en avant les bonnes informations au bon endroit, qui ne sera peut-être pas forcément faite correctement. Et Shopify a aussi cet avantage, mais qui peut du coup parfois aussi être... Un des avantages, c'est qu'on peut mettre plein de plugins, d'applications pour justement ajouter des fonctionnalités. Mais si on en ajoute trop, ça peut aussi ralentir le site. Si on ne les désinstalle pas alors qu'on ne les utilise pas,
- Speaker #0
ce n'est pas forcément quelque chose de bien clair. En fait, c'est des plugins qui sont mis à disposition par des développeurs indépendants, un peu dans le même principe que WordPress. Donc toi, tu peux encadrer, faire la bonne sélection des plugins, les mettre à jour, etc.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Ils appellent ça des applications, c'est comme un App Store mais que pour Shopify. Et du coup après on peut... Le plus commun par exemple c'est pour ajouter des avis. Donc là on va ajouter une application pour aider à la récolte des avis. Et donc il y a plein de choix donc il faut bien les sélectionner. Mais si on veut faire des tests rien que pour savoir... En termes de design aussi, ou de comment ça fonctionne, laquelle nous correspond le plus ? Si on ne désinstalle pas derrière, ça ajoute quand même du code au site qui n'est pas nécessaire et qui, après, à terme, peut aussi jouer sur les performances. C'est là où on voit un peu les limites de ok, on peut tout faire par soi-même, mais il n'y a peut-être pas toujours la connaissance et les bonnes pratiques et que c'est bien de faire appel à quelqu'un.
- Speaker #0
J'imagine que ça se prête à n'importe quel... activité au final. N'importe quel produit, tu peux trouver forcément une maquette qui s'adapte ou en tout cas, toutes les fonctionnalités sont là pour gérer de A à Z ton business. Par rapport à ta marque, par rapport à ton business, toi, tu travailles beaucoup sur LinkedIn. Dis-moi si je me trompe, peut-être, parce que j'ai peut-être eu de mauvaises informations. À ce moment-là, je vais taper les doigts de ceux qui m'ont passé les infos. Comment tu fonctionnes en termes de prospection ? Est-ce que ta clientèle, tu la trouves uniquement sur LinkedIn ? Pourquoi LinkedIn, déjà ?
- Speaker #1
LinkedIn, en vrai, j'y étais déjà avant. Mais pareil, quand je me suis lancée, il y a quelqu'un qui m'avait dit... qu'elle trouvait ses clients grâce à LinkedIn. Donc, je m'étais tout de suite dit, ok, dès que j'aurais créé un site pour un client, je pourrais le poster sur LinkedIn et moi aussi, comme ça, je trouverais mes clients via LinkedIn. Et ensuite, moi, ce que j'ai fait, c'est que je me suis mise sur Malt, qui est une plateforme pour freelance, mais qui ne m'a pas vraiment beaucoup aidée.
- Speaker #0
Peut-être au niveau de la facturation, juste, non ? Enfin, en général, même pas.
- Speaker #1
Même pas. J'y suis, histoire de dire que ça ne me coûte rien d'y être. On ne sait jamais, mais c'est plus la visibilité. Mais ce n'est pas ça qui m'a... Et puis moi, je ne me suis pas non plus le plus concentrée dessus. Mais ce qui m'a permis de trouver des clients, c'était effectivement un peu LinkedIn, plus maintenant, mais au départ, c'est aussi le réseau. Je suis beaucoup allée au contact d'autres freelances qui font la même chose, mais qui étaient plus seniors. et je me suis beaucoup entourée et du coup je suis allée aussi à des événements spécifiques pour Shopify et c'est comme ça après que j'ai trouvé mes clients et que d'un coup ça a commencé à se développer du coup comment tu gères
- Speaker #0
ton branding justement dans LinkedIn, est-ce que t'as une touche un peu personnelle dans la manière de créer tes contenus ou qu'est-ce que tu fais exactement ?
- Speaker #1
alors c'est venu aussi un peu au fur et à mesure mais c'est vrai que Moi, la première chose, au départ, c'était que, encore une fois, comme je n'avais pas trop de choses à montrer et d'expérience, je voulais avoir l'air sympa pour donner envie aux gens de travailler avec moi. Donc, j'avais un peu d'abord travaillé mon profil et tout par rapport à ça. J'avais regardé pour les couleurs, ce genre de choses. Après, je me suis concentrée sur... Vraiment, mon objectif, c'était... Je voulais doper ma crédibilité. Du coup, là, j'avais fait... Des postes pour vraiment montrer que je m'y connais, etc. Et puis maintenant, je suis plus à l'aise et je crois que j'ai un peu trouvé aussi mon style pour écrire. Et puis, j'ai aussi des choses à montrer. Donc, j'essaye d'alterner entre des postes pour me mettre un peu en avant ce que j'ai déjà fait, des postes pour m'adresser aux personnes que ça peut intéresser. J'essaye vraiment de faire attention à justement m'adresser à des gens qui ne s'y connaissent pas trop et ne pas parler aux autres devs Shopify qui, eux, vont comprendre de quoi je parle directement parce que ce n'est pas eux ma cible.
- Speaker #0
C'est important justement de bien définir, tu l'as bien dit, ton personnage, la personne que tu cibles à travers ton contenu parce que tu ne vas pas parler de la même manière à cette personne-là que quelqu'un qui est ultra expert. C'est pour ça que c'était intéressant de savoir un petit peu quel type de contenu tu proposes. Donc oui, le côté amical, le choix des couleurs. Entre nous, tu utilises un peu l'intelligence artificielle pour t'accompagner du contenu, venir te rédiger ?
- Speaker #1
En fait, j'utilise beaucoup ChatGPT au quotidien, même pour ma création de contenu, mais plus pour me donner des idées.
- Speaker #0
Inspiration ?
- Speaker #1
Oui, parce que la façon dont il écrit, ça ne me convient jamais, justement parce que ce n'est pas mon style à moi et je ne m'y reconnais pas. Et après, je n'ai peut-être jamais trop... travailler les prompts.
- Speaker #0
Ça s'éduque. Oui, oui.
- Speaker #1
Je vais lui demander... Par exemple, ce que je fais souvent, c'est que je vais lui donner ce que j'ai écrit et je vais lui demander de m'expliquer de quoi ça parle. Comme ça, je vérifie que mon message...
- Speaker #0
Il se met dans la peau d'un de tes leads potentiels, enfin, d'un de tes clients potentiels et voir s'il comprend.
- Speaker #1
Oui. Et ça, j'aime bien lui demander de quoi ça parle, c'est quoi le message. Comme ça, je vérifie aussi le ton, etc. Donc ouais je l'utilise mais pas pour écrire à ma place quoi.
- Speaker #0
D'accord ok et tu travailles donc un peu plus dans les détails de... Tu postes régulièrement. Honnêtement, je n'ai pas regardé tout ton profil, mais tu t'es dicté un code de régularité dans la fréquence des posts. Tu programmes tes posts, des choses comme ça ?
- Speaker #1
L'année dernière, c'était un peu chaotique. Et depuis ce début d'année, j'ai voulu vraiment m'y remettre. Donc, j'essaie là progressivement de passer de déjà un poste par semaine à maintenant deux. Peut-être qu'on verra plus tard pour trois. Mais au fur et à mesure... que je suis plus à l'aise et que maintenant je sais aussi quel type de contenu j'écris. Ils essayent de devenir plus réguliers. Et puis ça commence aussi un peu à porter ses fruits, donc c'est encourageant.
- Speaker #0
Tu fais des postes quasiment uniquement textuels ou tu travailles des fois des postes avec des petites présentations ? La vidéo, je ne sais pas.
- Speaker #1
Je fais des petites vidéos, mais juste d'enregistrer mon écran pour montrer les sites que j'ai pu faire. Et après, sinon, je peux faire des carousels ou des photos. Mais j'essaye de toujours avoir un visuel en plus.
- Speaker #0
dans mes postes bientôt tu feras la promotion de podcast audio merci,
- Speaker #1
exactement
- Speaker #0
Est-ce que tu as des projets futurs bien dessinés, des aspirations pour les prochaines années ? Avec ce qui arrive justement, on a parlé vite fait d'intelligence artificielle, est-ce que tu penses que tu vas devoir adapter un petit peu ton métier ? Comment tu vois un peu ton avenir, ta carrière ?
- Speaker #1
Pour l'instant, c'est continuer à évoluer dans ce que je fais. Je n'ai pas trop peur de l'IA. Je l'utilise au quotidien pour m'aider.
- Speaker #0
Fais hyperbe demain.
- Speaker #1
Je ne pense pas. Ce n'est pas parti pour eux. Ils sont à train de dépasser un peu tous les concurrents. Ils se renouvellent tout le temps. Il y a de plus en plus de gens qu'ils connaissent. Je ne suis pas trop inquiète.
- Speaker #0
Tu as la formation pour t'adapter si jamais ça devait arriver. Je termine ma partie avec une question un peu corsée. C'est vrai qu'on en a discuté avant d'enregistrer cet épisode. En tant que femme dans le domaine du développement web, est-ce que tu as rencontré des situations où tu as dû faire face à des préjugés ou à de la discrimination ? Je pense que c'est factuel de dire que le purement développement web, c'est vraiment très... masculin, comme on dit. Peut-être plus les hommes sont intéressés par ça. Est-ce que toi, en fait, t'as déjà fait face à des clients qui ont, ça paraît, été effrayés ou des choses qui t'ont un peu choquée par rapport à ça ?
- Speaker #1
Honnêtement, j'ai pas eu de... Plus, limite, du coup, ça serait de la discrimination positive. Parce que ça peut plaire, justement, comme c'est rare qu'il y ait des femmes. Parfois, les gens vont plus rechercher des profils féminins. Mais moi, j'ai pas eu trop de soucis. Ah,
- Speaker #0
t'as le sentiment que ta clientèle est plus... Féminine, du coup ? Ou non, c'est juste...
- Speaker #1
Non, non, mais en vrai, en termes de clients, j'ai autant de femmes que d'hommes. Mais... Non, moi, j'ai jamais eu de soucis par rapport à ça. Après, effectivement, c'est un univers qui est beaucoup plus masculin, mais moi, c'est pas des choses sur lesquelles je fais trop attention. C'est plutôt les autres qui vont venir m'en parler. Je suis allée à un événement Shopify, et effectivement... Il n'y avait que des hommes et on était quelques femmes, mais moi, je ne m'arrête pas à ça. Et du coup, je pense que ça m'atteint aussi un peu moins. Puis avant, je travaillais dans une fintech, donc c'est aussi très machin.
- Speaker #0
J'ai peut-être un peu l'habitude.
- Speaker #1
Mais en tout cas, heureusement pour moi, mais je n'ai pas eu de soucis.
- Speaker #0
Ok, parfait. Et sinon, comment tu réagirais si demain, ils te cassent la gueule ?
- Speaker #1
Pour moi, ça serait surtout un red flag.
- Speaker #0
C'est clair. et donc vous n'aurez pas envie de travailler avec ok écoute c'est tout pour moi merci beaucoup Marie et je te laisse avec Naïm alors ça marche merci
- Speaker #2
Salut Marie.
- Speaker #0
Salut Nathalie.
- Speaker #2
On voit souvent que les freelances ont l'opportunité de voyager beaucoup, surtout les freelances dans le web. Est-ce que toi, c'est ton cas aussi ? Est-ce que tu as voyagé ? Est-ce que tu peux nous donner un peu envie d'être freelance ?
- Speaker #1
C'est effectivement mon cas. En fait, moi, c'était même un projet de vie avant de me lancer en freelance. Donc là, ça fait deux ans que je vis plutôt au soleil, que j'ai quitté un peu notre grisaille du Luxembourg ou de Metz. J'étais au Maroc pendant un an. J'étais à Bali, pour être bien dans le cliché des freelances. Et dernièrement, j'ai beaucoup aimé Lisbonne. Après, c'est juste s'adapter avec le décalage horaire en fonction des endroits et puis trouver ses marques. C'est différent partout, mais là, je commence à avoir bien trouvé le rythme entre quand je me déplace et comment je peux travailler. J'avais tendance à toujours surestimer ce que je pouvais faire et après un peu à culpabiliser. Donc là, ça va, j'ai commencé à trouver mes marques pour allier les deux et c'est sympa.
- Speaker #2
Trop cool. Et quand tu es à Bali, par exemple, il n'y a pas de problème de fuseau horaire ? Les clients ne demandent jamais que tu viennes dans leur agence, par exemple, ou dans leur entreprise ?
- Speaker #1
Non, en fait... Mes clients ne me demandent jamais d'être présents sur place et ça ne les dérange pas. Après, au départ, je ne le disais peut-être pas forcément que je n'étais pas en France, si on ne me le demandait pas.
- Speaker #2
Ça devait se voir par la fenêtre derrière.
- Speaker #1
Ça pouvait se voir un peu, ils étaient bronzés et qu'ils faisaient beau, effectivement. Mais les gens réagissent plutôt très bien à chaque fois. Et en vrai, le décalage horaire à Bali, en tout cas, j'avais beaucoup aimé. Parce que du coup, le matin... Pour moi, en France, les gens dormaient et donc je pouvais travailler. Et quand eux se réveillaient, je pouvais envoyer, j'ai fait ça, ça, ça. Du coup, j'avais l'impression d'être toujours un peu en avance.
- Speaker #2
Tu passais pour une lève-tôt.
- Speaker #1
Exactement. Et puis après, j'arrivais juste à dire que les réunions, c'était le matin pour eux en France et du coup, moi, l'après-midi. Et je n'avais pas besoin de déborder ou de travailler à 23h minuit pour que ça fonctionne avec la France. Donc, c'était assez agréable en vrai.
- Speaker #2
Trop cool ! Vous parliez de LinkedIn tout à l'heure. C'est quoi le process d'acquisition de clients ? Donc, tu mets en avance ton LinkedIn comme tu l'as mentionné. Est-ce que c'est les clients qui viennent à toi ? Est-ce que tu arrives à dénicher des personnes que tu vas démarcher ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Il pourrait y avoir les deux. Moi, dernièrement, c'est plutôt des gens qui vont effectivement m'ajouter et venir me contacter en DM. Donc, c'est assez chouette parce que du coup, ça vient à moi. Mais effectivement, j'ai remarqué que maintenant, je suis un petit peu identifiée dans ce domaine-là. Après, la force ou l'avantage, c'est qu'il n'y a pas grand monde qui communique autour de tout ça sur LinkedIn pour l'instant. Donc, effectivement, je suis devenue un peu visible. Les gens vont venir me contacter pour me demander si je peux les aider sur leur boutique ou autre.
- Speaker #2
Et comment ça se passe ? Donc, la personne va venir te voir. En général, elle a déjà un Shopify ou elle n'en a pas encore et elle envisage d'en avoir un, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. Dernièrement, j'ai plus eu des gens qui ont déjà des boutiques, mais qui ont besoin d'améliorer. Mais s'il y a des gens qui n'en ont pas du tout et qui en veulent un, moi, je serais plus que ravie aussi. OK.
- Speaker #2
Et du coup, comment ça se passe, cette étape de closing, de discussion client ? Je suis sûr que sur, je ne sais pas, 100 demandes, il y en a peut-être 50 qui conviennent à ce que tu fais. Il y en a peut-être 30 qui vont aboutir. Est-ce qu'il y a des techniques ou des astuces pour closer plus facilement ?
- Speaker #1
Alors là, c'est encore des choses sur lesquelles j'apprends et que je travaille. Je pense que déjà, c'est être réactif parce qu'on va venir me contacter, mais les gens vont aussi peut-être aller contacter d'autres personnes. Donc, il faut être réactif, bien comprendre du coup le besoin et savoir si effectivement je suis la bonne personne pour les aider ou pas. Et puis, oui, après, faire une proposition rapidement en ayant bien cerné le projet. les besoins de la personne.
- Speaker #2
Ok. Et si une personne vient te voir et dans le cas où elle n'a pas déjà un e-commerce sur Shopify, c'est quoi les trois premiers conseils que tu vas lui donner ou les trois premières choses que tu vas mettre en place qui sont un peu les essentiels à mettre en place ?
- Speaker #1
En fait, j'ai référé s'il a déjà une identité graphique et un branding. Et après, je verrai...
- Speaker #0
Quels sont ses besoins en fonction, s'il vend des chaussures, c'est quoi les spécificités de ses produits, quelle fonctionnalité il a besoin. Et du coup, après, choisir le bon thème. Parce que du coup, sur Shopify, il y a toute une bibliothèque d'un choix de thèmes sur lesquels on va pouvoir se baser pour créer le site. On pourrait faire en partant de zéro, mais moi, ce n'est pas ma méthode. Et du coup, choisir vraiment le thème qui correspond le mieux à ses besoins et à ce qu'il veut faire pour avoir cette base-là. et après commencer à construire le site.
- Speaker #1
J'ai vu aussi dans tes derniers posts que tu parlais d'upsell et de crosssell. Alors ça, c'est vachement intéressant. Moi, je vends des chaussures. Bon, je marche beaucoup aussi sur la cire à chaussures qui me fait gagner pas mal d'argent. Comment est-ce que je peux mettre ça en place pour donner envie aux personnes qui achètent sur mon e-commerce de prendre aussi cette cire à chaussures ?
- Speaker #0
Il y aurait plein de façons, mais une qui marcherait assez bien, c'est à partir du moment où la personne ajoute une paire de chaussures à son panier. lui proposer d'ajouter également la cire qui correspondrait après au type de chaussures qu'il vient d'acheter. Donc ça pourrait être une pop-up, ça pourrait être dans le panier, si on a un petit panier qui s'ouvre à droite, proposer d'ajouter le produit en plus. Maintenant, il y a plein de façons de faire un peu différentes. Mais effectivement, c'est important de proposer des produits complémentaires.
- Speaker #1
En général, ça représente combien de pourcents du chiffre d'affaires global ? Ça dépend ou on peut s'attendre à 20-30% d'augmentation ?
- Speaker #0
Oui, on peut. Après, vraiment, je pense que ça va dépendre des marchés parce que peut-être que dans les chaussures, ça fonctionnerait mieux que dans d'autres univers. Donc, c'est dur d'avoir vraiment des chiffres. à donner. Après, moi, j'aime pas nous foutre aux ventes. Je vais pas vendre des résultats qu'on peut pas... garantir, donc c'est compliqué.
- Speaker #1
Et donc voilà, là j'ai setup mon Shopify et de mon e-commerce de chaussures. J'ai mis en place mon cross-sell, ça marche très bien. Maintenant, mon site est nouveau, j'aimerais améliorer mon SEO. Qu'est-ce que je peux faire ? Donc le SEO, pour ceux qui ne savent pas, tu vas peut-être l'expliquer, le SEO, qu'est-ce que c'est déjà ?
- Speaker #0
Alors le SEO, c'est le référencement. Il y a des spécialistes qui vont faire que du SEO. Moi, par exemple, je n'ai pas accompagné les marques sur la recherche de mots-clés ou toutes ces choses-là. Par contre... Dans la construction du site, je vais faire attention à ce que la structure soit correcte. Il y a des petites règles de base, par exemple, il ne faut pas avoir deux balises H1 ou ce genre de choses. Je vais faire attention au moment du développement du site qu'on n'ait pas quelque chose de complètement farfelu. J'en ai déjà vu où ils se retrouvent avec 16 titres, des choses comme ça. Donc je vais plutôt les accompagner sur cette partie-là, qui est du coup directement reliée aussi au code. Mais oui, si tu veux après améliorer ton SEO, il va falloir... Moi, on va dire que je t'aurais assuré que la structure est bonne. Et après, il faudra voir pour avoir les bons mots-clés, suffisamment de contenu. pour qu'on te trouve.
- Speaker #1
Et alors, comment ça se passe ? Moi, j'ai fait qu'à ma tête, j'ai créé une page avec plein de H1 parce que c'était joli, c'était grand. Je te montre la page, tu me dis non, non, c'est pas comme ça qu'il faut faire. Est-ce que je peux te demander une maquette ou quelque chose que tu pourrais intégrer par la suite ?
- Speaker #0
Oui, on peut faire des maquettes. Ou en fait, et c'est ça aussi que j'aime beaucoup avec Shopify, comme on disait, toi, tu vas pouvoir faire ton site par toi-même si tu veux. Donc, c'est un peu du drag and drop où tu peux ajouter des sections et mettre tes titres, etc. Et donc il y a des façons de faire après, si ce n'est pas déjà prévu dans le thème, pour que je t'évite de mettre que des H1, si on reste là-dessus. Je vais faire en sorte que toi après tu sois autonome, et que si tu veux mettre des titres d'une certaine taille, parce que c'est ce dont tu as besoin pour ta page, que tu puisses le faire sans que dans le code ça soit un H1, mais que ça soit peut-être des balises en dessous, ou juste des paragraphes en fonction des besoins. Mais c'est des choses qu'on peut mettre en place pour qu'après toi, tu puisses le faire de façon autonome. Et si tu as envie que tout soit en gros, ça sera gros sans souci.
- Speaker #1
Ok. Et est-ce que Shopify, c'est un monde qui évolue beaucoup ? Est-ce qu'il y a des nouvelles technologies ? Est-ce qu'il y a une veille à mettre en place ?
- Speaker #0
C'est ce que j'aime beaucoup aussi avec Shopify, c'est qu'il sort tout le temps plein de nouveautés. Il y a deux événements par an qu'ils appellent les Summer Edition et Winter Edition. Très facile.
- Speaker #1
Donc c'est bientôt la Summer Edition du coup ?
- Speaker #0
Oui, ça sera en août je pense.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et là ils annoncent toujours des nouvelles fonctionnalités, des nouvelles choses. Et du coup c'est une technologie qui évolue beaucoup. Ce qu'ils ont fait qui est très intelligent, c'est qu'eux ils ont lancé leur technologie mais justement il y a plein de développeurs ou d'autres métiers qui gravitent autour et qui leur permettent aussi de voir les besoins. Quelqu'un qui a 10 produits ne va pas avoir les mêmes problèmes que ceux qui en ont peut-être plus de 1000, où on va avoir des problématiques différentes. Et donc au fur et à mesure, il va y avoir des nouvelles fonctionnalités qui sortent pour simplifier la vie à toutes ces problématiques. Et donc c'est important de faire la veille pour toujours savoir qu'est-ce qui est maintenant possible de faire nativement avec Shopify. ou est-ce qu'il va falloir peut-être faire du développement et créer des nouvelles choses en plus.
- Speaker #1
Ok, et donc pour tout ce qui n'est pas natif, est-ce que tu conseilles certains plugins qui sont intéressants, que ce soit pour le SEO ou l'organisation de la boutique ?
- Speaker #0
Oui, en fait, ça va vraiment dépendre de ce qu'il faut faire. Il y a des fois où je vais dire, là, ça ne sert à rien de réinventer la roue, donc on va mettre une application qui le fait déjà très bien et qui répond à ce besoin-là. Et il y a des fois où je trouve que ce n'est pas utile d'avoir une application pour faire ça. et je vais plutôt conseiller de le développer directement.
- Speaker #1
Ok. Et donc voilà, là je reviens sur mon exemple d'e-commerce de chaussures. On a mis en place les best practices, on a un site qui tourne bien, on a les cross-sells. Est-ce que je peux mettre encore autre chose en place ? Est-ce que je peux faire, par exemple, récupérer des données utilisateurs pour améliorer mon site ? Est-ce que c'est des choses qui sont possibles ?
- Speaker #0
Alors déjà, rien que sur Shopify, encore une fois, on dirait qu'ils m'ont payée pour faire la promotion, mais même pas. Tu auras des tableaux, des dashboards pour suivre déjà pas mal de data qui te permettront après de pouvoir savoir qu'est-ce qui est le plus recherché, ton taux de conversion, tu auras vraiment plein d'analytics. Et après, il y a d'autres outils qui permettent d'en savoir plus. Après, Google Tag Manager qui peut te permettre de suivre pas mal de choses ou aussi Odjar qui te permet de savoir où est-ce que c'est le plus cliqué, comment les gens se déplacent et du coup, voir s'il y a des manquements dans le parcours d'utilisateur et puis après, trouver des solutions pour améliorer tout ça.
- Speaker #1
Est-ce que tu as une étude de cas à partager sur un projet qui était un peu atypique ou un projet que tu as dû refuser ?
- Speaker #0
Je peux te répondre pour les deux. Un projet un peu atypique, c'est que dernièrement, j'ai fait un site pour des sextoys. Donc, ça peut toujours un peu surprendre, mais c'était un projet qui m'a beaucoup plu parce que c'était... Elle s'appelle Oriane. C'est aussi une femme à peu près le même âge qui a décidé de dire un peu révolutionner la sextech.
- Speaker #1
Je n'avais jamais entendu ce mot-là.
- Speaker #0
Oui. Maintenant, j'ai appris plein de choses autour de ce sujet-là. Mais moi, c'est le type de projet qui me plaît parce que c'est une entrepreneur qui se lance, qui a vraiment bien réfléchi à... à tout ce qu'elle va proposer, à l'expérience qu'elle veut offrir, et elle veut un peu bousculer les codes, donc c'était super chouette de travailler avec elle. Et après, les projets que j'ai plutôt refusés, c'est plutôt tout ce qui va toucher un peu au dropshipping. On n'en a pas trop parlé, mais c'est vrai que de base, moi-même, Shopify, je le connaissais de base pour le dropshipping. Je n'ai rien contre cette méthode-là, mais ce que je n'aime pas trop, c'est parfois les produits qui vont être proposés via ça. J'ai plutôt à cœur d'accompagner soit des personnes qui se lancent et qui ont vraiment créé des produits. qui vont répondre à un besoin spécifique, qui vont faire attention à leurs... Oui, où est-ce que c'est produit, au Made in France, enfin, toutes ces choses-là. Donc, j'essaie plutôt d'accompagner des marques ou des entreprises dans ces valeurs-là. Et du coup, j'avais déjà eu quelque chose pour, par exemple, des épilateurs à lumière pulsée. C'était du gros dropshipping derrière. Ça ne m'a pas trop, trop intéressée.
- Speaker #1
Il y a quand même beaucoup de demandes pour le dropshipping. Moi, j'ai l'impression que ça s'essouffle quand même. Ça, c'est mon point de vue.
- Speaker #0
Non, il y en a encore. Et puis moi, du coup, je suis un peu ciblée en plus par les pubs des fois sur YouTube pour les formations de dropshipping et tout. Ça me fait toujours rire. Mais non, je pense que ça fonctionne encore bien.
- Speaker #1
Tu parlais aussi du e-commerce que tu as créé autour des jouets pour adultes pour ne pas se faire censurer. C'est vachement intéressant. Comment est-ce qu'on peut... Mettre en avant ce genre de site, parce que je suppose que tu vas être blacklisté partout. Blacklisté par Google avec certains mots-clés. Les publicités Facebook, je pense qu'on peut déjà oublier. Lui citer Google, certainement pareil. Comment est-ce qu'on met ce genre de site en avant ?
- Speaker #0
C'est très compliqué. Et Auriane en parlerait mieux que moi, parce que c'est elle qui est surtout confrontée à toutes ces problématiques. Je crois qu'elle fait preuve de créativité et d'imagination pour contourner un peu tout ce que tu viens de dire, parce qu'effectivement, elle se retrouve bloquée à pas mal d'endroits. Moi, je sais que du coup, après, ça m'a fait plaisir de partager ce projet. Ça peut peut-être en refroidir certains ou en surprendre, mais le projet, il est beau. Donc, moi, j'ai trouvé ça intéressant. Et puis, j'aime bien un peu, des fois, un peu surprendre ou étonner. Donc, moi, ça m'a fait plaisir d'en parler.
- Speaker #1
C'est très chouette. Et si Auriane est de la région, on l'inviterait avec plaisir sur le Canapé Clatch. Un grand merci à toi, Marie.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #2
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui sur Café Clatch. Un grand merci à Marie-Sépanique pour cette discussion enrichissante sur Shopify, le branding personnel et le freelancing. Merci à elle d'avoir partagé son expertise et ses précieuses astuces avec nous aujourd'hui. Nous tenons à mentionner que cet épisode a été un peu plus court que d'habitude, car Antoine, qui devait se joindre à nous, n'a pas pu se libérer pour l'épisode. Nous apprécions votre compréhension et promettons de revenir avec des épisodes toujours plus captivants. Nous avions initialement prévu de recevoir Laurent Maillard de Raweb, comme teasé dans l'épisode précédent, mais lorsque l'opportunité de parler avec Marie s'est présentée, nous avons saisi l'occasion pour vous apporter cet épisode spécial sans attendre. Restez à l'écoute car Laurent sera bien notre prochain invité et vous ne voudrez surtout pas manquer ce que nous avons préparé avec lui. N'oubliez pas de rejoindre notre communauté en vous abonnant à notre page LinkedIn Café Clatch. C'est le meilleur moyen de ne manquer aucun de nos épisodes et de participer à la conversation. Alors abonnez-vous, partagez vos réflexions, connectez-vous avec d'autres passionnés du marketing digital. C'est bon pour l'algo et notre ego. Merci encore de nous avoir écoutés. Nous espérons que vous avez trouvé cet épisode aussi inspirant que nous avons pris plaisir à le produire. C'était Patrice et Naïm pour Café Clatch. A très bientôt pour de nouvelles aventures. Ciao, bisous.