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Cbm Manager

Le Budget Ads Stratégique : Les 4 Piliers pour une Rentabilité Assurée

Le Budget Ads Stratégique : Les 4 Piliers pour une Rentabilité Assurée

06min |20/06/2025
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06min |20/06/2025
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Description

Gérer vos campagnes publicitaires peut rapidement devenir un véritable casse-tête. L'allocation de votre budget, souvent basée sur l'intuition plutôt qu'une stratégie solide, mène à des campagnes qui manquent fréquemment leur cible. Sans un cadrage financier clair, vous risquez de dépenser des centaines d'euros sans pouvoir évaluer l'efficacité réelle de vos actions ou prendre des décisions éclairées. L'algorithme a besoin de volume et de temps pour optimiser ses performances (souvent 7 à 21 jours), et un budget insuffisant le laisse bloqué en phase d'apprentissage

.

Ce podcast explore les complexités : du calcul de votre coût d'acquisition maximal supportable

à la compréhension des spécificités budgétaires de votre modèle économique, qu'il s'agisse d'e-commerce, de génération de leads ou de SaaS. Nous aborderons la nécessité de piloter votre rentabilité avec des indicateurs globaux comme le MER et le ROMI, pour éviter les conclusions prématurées ou les illusions de résultats qui ne contribuent pas à votre progression réelle

.

Mais il y a une solution ! Fini de naviguer à l'aveugle dans les complexités de l'acquisition. Aujourd'hui, les logiciels modernes mettent à votre portée l'expertise et les outils de pointe (comme l'automatisation, le scoring ou l'enrichissement de données

) autrefois réservés aux agences spécialisées. Ils transforment la gestion de vos campagnes en un levier stratégique doté d'une réelle utilité business, en toute simplicité et confiance. Ne laissez plus l'intuition dicter vos dépenses ! Il serait dommage de ne pas essayer ces solutions pour maîtriser votre budget et multiplier vos résultats.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Bon, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Ma prime rénov', la grande aide pour la rénovation énergétique, suspendue dès le 1er juillet 2025.

  • Speaker #1

    Oui, un vrai coup de tonnerre pour beaucoup de monde, particuliers comme professionnels.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors aujourd'hui, on va essayer de comprendre. On a regardé pas mal de choses. Des témoignages comme celui de Julie et de Laurent, qui ont eu des soucis, des artisans comme Youssef Goudan, qui sont inquiets.

  • Speaker #1

    Si les analyses d'experts comme Papy Claude, les infos officielles bien sûr, et même des détails sur d'autres aides comme le prêt à taux zéro qu'on trouve chez Agnetré Patrimoine par exemple.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de décortiquer tout ça. Pourquoi cette pause soudaine ? Qu'est-ce que ça implique concrètement pour les projets en cours ou ceux qui allaient démarrer ? Et surtout, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Quelles options y restent ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour bien comprendre, il faut peut-être rappeler vite fait ce qu'était MaPrimeRénov'. Lancée après 2020, elle remplaçait l'ancien crédit d'impôt.

  • Speaker #0

    C'était pour la rénovation énergétique, hein ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Au départ, c'était surtout pour les ménages modestes. Puis ça s'est élargi. Et franchement, au début, ça a cartonné.

  • Speaker #0

    Ah oui, les chiffres étaient impressionnants. 670 000 gestes financiers rien qu'en 2021, c'est énorme !

  • Speaker #1

    Un succès fou. Mais peut-être trop fou, justement. C'est un peu le revers de la médaille.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Victime de son succès.

  • Speaker #0

    En quelque sorte, oui.

  • Speaker #1

    L'ANA, l'Agence nationale de l'habitat, qui gère tout ça, s'est retrouvée complètement submergée. noyés sous les dossiers.

  • Speaker #0

    Et là, les problèmes ont commencé. Délai de traitement à rallonge, paiement qui n'arrive pas. On a l'exemple de Julie, citée dans nos sources, qui attendait 8000 euros. Elle a fini par devoir prendre un avocat parce qu'une partie lui était refusée.

  • Speaker #1

    C'est un cas parmi d'autres, malheureusement. Cette lourdeur administrative, cette complexité, ça en a découragé plus d'un. C'était devenu un vrai parcours du combattant pour monter un dossier.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, il y a eu le problème de la fraude. Ça, ça a dû peser lourd aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, énormément. On parle d'une estimation de 16 000 dossiers frauduleux. Des entreprises fantômes, des montages pour détourner les aides. Forcément, ça a eu un impact sur le budget, mais aussi sur la confiance dans le système.

  • Speaker #0

    16 000 dossiers quand même, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    2,3 milliards d'euros. Et apparemment, elle était quasiment déjà dépensée en seulement 6 mois.

  • Speaker #0

    La moitié de l'année et plus de budget.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc dans un contexte où on demande de faire attention aux finances publiques, ça devenait difficilement tenable. Il y a aussi eu des critiques assez virulentes d'institutions comme la Défenseur des Droits qui alertait sur les difficultés rencontrées par les usagers.

  • Speaker #0

    Et même des experts du secteur. J'ai lu que Bruno Slamma, qui est quand même un des pairs du DPE, ce fameux Diagnostic de Performance Énergétique,

  • Speaker #1

    Oui, le classement des logements de AAG.

  • Speaker #0

    eh bien il aurait qualifié le système MaPrimeRénov' d'apicé de rire. C'est pas Piclaude qui rapporte ça. Ça montre bien un certain malaise, non ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Et puis... Il y a eu ce virage raté de 2024 vers la rénovation d'ampleur. L'idée était bonne sur le papier, encourager les rénovations globales plutôt que les petits gestes isolés. Mais c'était trop complexe, trop cher pour beaucoup de ménages. Résultat, les demandes ont chuté de 40%. Le gouvernement a même dû faire un peu machine arrière en cours d'année. Ça n'a pas aidé à stabiliser le dispositif.

  • Speaker #0

    Donc un mélange de succès qui déborde, de complexité, de fraude. Deux budgets serrés et d'un virage stratégique qui ne prend pas. C'est ça qui mène à la suspension.

  • Speaker #1

    C'est une accumulation de facteurs, oui. Et l'impact immédiat, c'est cet arrêt brutal des dépôts de dossiers au 1er juillet. Sauf pour les copropriétés, qui ont un petit délai supplémentaire.

  • Speaker #0

    Précision importante, mais pour les dossiers individuels, c'est stop. Qu'est-ce qui se passe pour ceux qui ont déjà déposé leur demande avant cette date ?

  • Speaker #1

    Alors là, l'annonce est claire nette. Les dossiers déposés avant le 1er juillet seront instruits et payés, enfin. Si tout est en règle, évidemment. C'est déjà l'insoulagement pour ceux qui sont dans le processus.

  • Speaker #0

    Ouf ! Mais pour les autres, et surtout pour les professionnels du bâtiment, les artisans, ça doit être l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est plus que de l'angoisse, c'est un coup très dur. On a le témoignage de Youssef Goudan, artisan dans les Hauts-de-France, une région où il y a beaucoup de passoires thermiques, ses logements F&G et crémales isolées. Oui,

  • Speaker #0

    donc beaucoup de potentiel de travail avec MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    Exactement. Et lui, il dit qu'il a 5 chantiers sur 10 qui risquent d'être arrêtés nets. Ça met directement en péril sa trésorerie, ses emplois.

  • Speaker #0

    Il faut d'affaires de 11 millions d'euros à cause des retards de paiement de l'ANA qui mettait sa trésorerie à sec. C'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est dramatique. Et ça illustre la fragilité de certaines entreprises qui dépendaient beaucoup de ce flux d'aide. La crainte du chômage technique, voire des licenciements, elle est bien réelle dans le secteur.

  • Speaker #0

    Et pour les particuliers qui avaient un projet en tête pour cet été ou la rentrée. C'est le flou complet, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est le flou, oui. Beaucoup de projets vont être reportés forcément. Et l'incertitude porte surtout sur ce qui va se passer après la pause. Le gouvernement parle d'une reprise fin septembre 2025 avec un cadre ajusté.

  • Speaker #0

    Cadre ajusté, ça veut dire quoi ? Moins d'aides ? Des conditions plus strictes ?

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Personne ne sait vraiment. On peut craindre que les montants soient revus à la baisse ou que les critères d'éligibilité soient resserrés. Donc l'incertitude est maximale pour ceux qui comptaient sur cette aide. Bon,

  • Speaker #0

    alors concrètement, si on a un projet de rénovation énergétique, là, maintenant, cet été, Ma prime rénov' étant suspendu pour les nouveaux dossiers, qu'est-ce qui reste comme option ?

  • Speaker #1

    Heureusement, MaPrimeRénov' n'était pas la seule aide. Il y a toujours les certificats d'économie d'énergie, les fameux C2E.

  • Speaker #0

    Ah oui, les C2E financés par les fournisseurs d'énergie. Ça existe toujours, ça ?

  • Speaker #1

    Ça existe toujours et ça peut représenter une aide non négligeable selon les travaux. Ensuite, il y a l'éco-prêt à taux zéro, l'éco-PTZ. Ça,

  • Speaker #0

    c'est intéressant, le taux zéro.

  • Speaker #1

    Très intéressant. Ça permet d'emprunter jusqu'à 50 000 euros sans payer d'intérêt. Et on peut rembourser sur une durée allant jusqu'à 20 ans. C'est spécifiquement pour financer des travaux de rénovation énergétique.

  • Speaker #0

    D'accord. Et il y avait aussi la prime coup de pouce chauffage, non ?

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, oui. Pour aider au remplacement d'une vieille chaudière par un système plus performant. Le montant peut aller jusqu'à 5000 euros sous condition de ressources.

  • Speaker #0

    Et le PTZ classique, le pré-at-au-zéro, celui dont on entend souvent parler pour l'achat immobilier, il peut servir pour des travaux ?

  • Speaker #1

    Alors le PTZ classique, c'est un peu différent. Son but premier, c'est d'aider au acheter sa résidence principale, que ce soit dans le neuf ou dans l'ancien.

  • Speaker #0

    Mais dans l'ancien, il y a des conditions de travaux, non ?

  • Speaker #1

    Exactement. Pour en bénéficier dans l'ancien, il faut prévoir un montant de travaux assez conséquent, au moins 25% du coût total de l'opération. Et ces travaux doivent permettre d'améliorer la performance énergétique pour atteindre au minimum la classe D du DPE.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est quand même lié à la rénovation.

  • Speaker #1

    C'est lié, mais c'est dans le cadre d'un achat. Et attention ! Les PTZ sont aussi soumis à des conditions de ressources et ils ne fonctionnent que dans certaines zones géographiques, les zones B2 et C, pour l'ancien avec travaux. Et c'est un prêt qui vient toujours en complément d'un autre prêt principal.

  • Speaker #0

    Compris. Et il ne faut pas oublier les aides locales, régions, départements, communes. Parfois, il y a des dispositifs spécifiques.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est un réflexe à avoir. Toujours se renseigner auprès de sa mairie, de son intercommunalité, de sa région. Il peut y avoir de bonnes surprises.

  • Speaker #0

    Et on en revient toujours. Un peu au même problème, naviguer entre toutes ces aides, ces deux E, éco-PTZ, PTZ, aide locale, remplir les dossiers, comprendre les critères, c'est quand même un sacré casse-tête. C'était d'ailleurs une des critiques contre MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Cette complexité administrative, c'est un frein majeur. Ça décourage, ça génère des erreurs, des dossiers incomplets, des rejets. Et ça peut même, comme on l'a vu, ouvrir la porte à des abus.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'interviennent peut-être des outils pour aider. J'ai vu dans nos sources une mention du logiciel CBM Manager.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un exemple d'outil qui essaye de répondre à ce problème précis. L'idée de ce type de logiciel, c'est de simplifier la vie des gens, que ce soit les particuliers ou les professionnels qui les accompagnent.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il aide à remplir les dossiers d'aide, étape par étape. Il intègre les formulaires officiels, s'assure qu'on utilise bien les dernières versions, parce que ça change souvent, et il peut vérifier certaines informations pour limiter les erreurs.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait réduire les risques de rejet du dossier.

  • Speaker #1

    C'est l'objectif affiché, oui. Réduire les erreurs, s'assurer que tout est conforme, et donc augmenter les chances que le dossier passe et que l'aide soit versée plus rapidement. Dans le contexte actuel de complexité et d'incertitude, c'est sûr que ce genre d'outil peut être une aide précieuse pour ne pas se perdre dans la paperasse.

  • Speaker #0

    D'accord. Bon, malgré tout ce tableau un peu sombre de suspension, de difficultés, il y a quand même une note d'espoir, non ? Cette pause n'est annoncée que comme temporaire.

  • Speaker #1

    Oui. C'est important de le souligner. La reprise est prévue pour la fin septembre 2025. Certes, on ne sait pas exactement sous quelle forme, avec quelles règles, le fameux cadre ajusté. Mais le principe d'aider les Français à rénover leur logement pour consommer moins d'énergie, lui, ne devrait pas disparaître. C'est un enjeu trop important.

  • Speaker #0

    Oui, un enjeu écologique et économique.

  • Speaker #1

    Absolument. Et au fond, au-delà des aides ponctuelles, qu'elles s'appellent MaPrimeRénov'o ou Autrement Demain, ce qui reste essentiel, c'est le geste de rénovation lui-même. Bien isoler sa maison, les murs, le toit, les fenêtres, et choisir des systèmes de chauffage qui sont performants et plus économiques sur la durée.

  • Speaker #0

    Comme le solaire, les pompes à chaleur, les chaudières à granulés.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est crucial. Pour le confort au quotidien, bien sûr, mais aussi et surtout pour maîtriser ses factures d'énergie, qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Ça reste un investissement rentable à long terme, aide ou pas aide.

  • Speaker #0

    C'est frais. Et pour finir, cette crise du système MaPrimeRénov', on a entendu parler de château de cartes, fragile, avec le DPE que parfois critiquait, le label RGE pour les artisans qui n'est pas toujours une garantie absolue, l'ANA qui était débordée.

  • Speaker #1

    Oui. Papy Claude utilise cette expression de « shattered cart » .

  • Speaker #0

    Est-ce que cette pause un peu forcée, finalement, ce ne serait pas l'occasion de tout remettre à plat, de repenser l'approche ?

  • Speaker #1

    C'est une question intéressante. Est-ce qu'on doit continuer à se baser principalement sur des indicateurs comme le DPE ou est-ce qu'il faut aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Aller plus loin, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Peut-être en se concentrant davantage sur la qualité réelle des travaux, sur la salubrité du logement, sur le confort ressenti par les habitants. Et aussi... Sur l'accompagnement, on parle parfois du concept des habitologues, des accompagnateurs plus personnalisés, plus humains, qui iraient au-delà du simple montage de dossiers techniques.

  • Speaker #0

    Une approche moins administrative, plus centrée sur le projet de vie des gens.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? C'est peut-être une piste à explorer pour éviter de retomber dans les mêmes travers. Une réflexion à avoir collectivement pendant cette bose. Voilà, une petite question pour nourrir la réflexion.

  • Speaker #0

    Une réflexion importante en effet. Merci beaucoup pour cet éclairage très complet. Et merci à vous de nous avoir écoutés. Si c'est sujet de rénovation, d'aide et les outils qui peuvent vous aider vos intérêts, n'hésitez pas à suivre notre chaîne.

  • Speaker #1

    Et pour ceux qui veulent creuser l'aspect simplification administrative, vous pouvez aussi jeter un œil à la chaîne YouTube de CBM Manager, mentionnée dans nos sources.

  • Speaker #0

    Voilà, tout est dit. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle analyse.

Description

Gérer vos campagnes publicitaires peut rapidement devenir un véritable casse-tête. L'allocation de votre budget, souvent basée sur l'intuition plutôt qu'une stratégie solide, mène à des campagnes qui manquent fréquemment leur cible. Sans un cadrage financier clair, vous risquez de dépenser des centaines d'euros sans pouvoir évaluer l'efficacité réelle de vos actions ou prendre des décisions éclairées. L'algorithme a besoin de volume et de temps pour optimiser ses performances (souvent 7 à 21 jours), et un budget insuffisant le laisse bloqué en phase d'apprentissage

.

Ce podcast explore les complexités : du calcul de votre coût d'acquisition maximal supportable

à la compréhension des spécificités budgétaires de votre modèle économique, qu'il s'agisse d'e-commerce, de génération de leads ou de SaaS. Nous aborderons la nécessité de piloter votre rentabilité avec des indicateurs globaux comme le MER et le ROMI, pour éviter les conclusions prématurées ou les illusions de résultats qui ne contribuent pas à votre progression réelle

.

Mais il y a une solution ! Fini de naviguer à l'aveugle dans les complexités de l'acquisition. Aujourd'hui, les logiciels modernes mettent à votre portée l'expertise et les outils de pointe (comme l'automatisation, le scoring ou l'enrichissement de données

) autrefois réservés aux agences spécialisées. Ils transforment la gestion de vos campagnes en un levier stratégique doté d'une réelle utilité business, en toute simplicité et confiance. Ne laissez plus l'intuition dicter vos dépenses ! Il serait dommage de ne pas essayer ces solutions pour maîtriser votre budget et multiplier vos résultats.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Bon, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Ma prime rénov', la grande aide pour la rénovation énergétique, suspendue dès le 1er juillet 2025.

  • Speaker #1

    Oui, un vrai coup de tonnerre pour beaucoup de monde, particuliers comme professionnels.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors aujourd'hui, on va essayer de comprendre. On a regardé pas mal de choses. Des témoignages comme celui de Julie et de Laurent, qui ont eu des soucis, des artisans comme Youssef Goudan, qui sont inquiets.

  • Speaker #1

    Si les analyses d'experts comme Papy Claude, les infos officielles bien sûr, et même des détails sur d'autres aides comme le prêt à taux zéro qu'on trouve chez Agnetré Patrimoine par exemple.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de décortiquer tout ça. Pourquoi cette pause soudaine ? Qu'est-ce que ça implique concrètement pour les projets en cours ou ceux qui allaient démarrer ? Et surtout, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Quelles options y restent ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour bien comprendre, il faut peut-être rappeler vite fait ce qu'était MaPrimeRénov'. Lancée après 2020, elle remplaçait l'ancien crédit d'impôt.

  • Speaker #0

    C'était pour la rénovation énergétique, hein ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Au départ, c'était surtout pour les ménages modestes. Puis ça s'est élargi. Et franchement, au début, ça a cartonné.

  • Speaker #0

    Ah oui, les chiffres étaient impressionnants. 670 000 gestes financiers rien qu'en 2021, c'est énorme !

  • Speaker #1

    Un succès fou. Mais peut-être trop fou, justement. C'est un peu le revers de la médaille.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Victime de son succès.

  • Speaker #0

    En quelque sorte, oui.

  • Speaker #1

    L'ANA, l'Agence nationale de l'habitat, qui gère tout ça, s'est retrouvée complètement submergée. noyés sous les dossiers.

  • Speaker #0

    Et là, les problèmes ont commencé. Délai de traitement à rallonge, paiement qui n'arrive pas. On a l'exemple de Julie, citée dans nos sources, qui attendait 8000 euros. Elle a fini par devoir prendre un avocat parce qu'une partie lui était refusée.

  • Speaker #1

    C'est un cas parmi d'autres, malheureusement. Cette lourdeur administrative, cette complexité, ça en a découragé plus d'un. C'était devenu un vrai parcours du combattant pour monter un dossier.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, il y a eu le problème de la fraude. Ça, ça a dû peser lourd aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, énormément. On parle d'une estimation de 16 000 dossiers frauduleux. Des entreprises fantômes, des montages pour détourner les aides. Forcément, ça a eu un impact sur le budget, mais aussi sur la confiance dans le système.

  • Speaker #0

    16 000 dossiers quand même, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    2,3 milliards d'euros. Et apparemment, elle était quasiment déjà dépensée en seulement 6 mois.

  • Speaker #0

    La moitié de l'année et plus de budget.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc dans un contexte où on demande de faire attention aux finances publiques, ça devenait difficilement tenable. Il y a aussi eu des critiques assez virulentes d'institutions comme la Défenseur des Droits qui alertait sur les difficultés rencontrées par les usagers.

  • Speaker #0

    Et même des experts du secteur. J'ai lu que Bruno Slamma, qui est quand même un des pairs du DPE, ce fameux Diagnostic de Performance Énergétique,

  • Speaker #1

    Oui, le classement des logements de AAG.

  • Speaker #0

    eh bien il aurait qualifié le système MaPrimeRénov' d'apicé de rire. C'est pas Piclaude qui rapporte ça. Ça montre bien un certain malaise, non ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Et puis... Il y a eu ce virage raté de 2024 vers la rénovation d'ampleur. L'idée était bonne sur le papier, encourager les rénovations globales plutôt que les petits gestes isolés. Mais c'était trop complexe, trop cher pour beaucoup de ménages. Résultat, les demandes ont chuté de 40%. Le gouvernement a même dû faire un peu machine arrière en cours d'année. Ça n'a pas aidé à stabiliser le dispositif.

  • Speaker #0

    Donc un mélange de succès qui déborde, de complexité, de fraude. Deux budgets serrés et d'un virage stratégique qui ne prend pas. C'est ça qui mène à la suspension.

  • Speaker #1

    C'est une accumulation de facteurs, oui. Et l'impact immédiat, c'est cet arrêt brutal des dépôts de dossiers au 1er juillet. Sauf pour les copropriétés, qui ont un petit délai supplémentaire.

  • Speaker #0

    Précision importante, mais pour les dossiers individuels, c'est stop. Qu'est-ce qui se passe pour ceux qui ont déjà déposé leur demande avant cette date ?

  • Speaker #1

    Alors là, l'annonce est claire nette. Les dossiers déposés avant le 1er juillet seront instruits et payés, enfin. Si tout est en règle, évidemment. C'est déjà l'insoulagement pour ceux qui sont dans le processus.

  • Speaker #0

    Ouf ! Mais pour les autres, et surtout pour les professionnels du bâtiment, les artisans, ça doit être l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est plus que de l'angoisse, c'est un coup très dur. On a le témoignage de Youssef Goudan, artisan dans les Hauts-de-France, une région où il y a beaucoup de passoires thermiques, ses logements F&G et crémales isolées. Oui,

  • Speaker #0

    donc beaucoup de potentiel de travail avec MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    Exactement. Et lui, il dit qu'il a 5 chantiers sur 10 qui risquent d'être arrêtés nets. Ça met directement en péril sa trésorerie, ses emplois.

  • Speaker #0

    Il faut d'affaires de 11 millions d'euros à cause des retards de paiement de l'ANA qui mettait sa trésorerie à sec. C'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est dramatique. Et ça illustre la fragilité de certaines entreprises qui dépendaient beaucoup de ce flux d'aide. La crainte du chômage technique, voire des licenciements, elle est bien réelle dans le secteur.

  • Speaker #0

    Et pour les particuliers qui avaient un projet en tête pour cet été ou la rentrée. C'est le flou complet, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est le flou, oui. Beaucoup de projets vont être reportés forcément. Et l'incertitude porte surtout sur ce qui va se passer après la pause. Le gouvernement parle d'une reprise fin septembre 2025 avec un cadre ajusté.

  • Speaker #0

    Cadre ajusté, ça veut dire quoi ? Moins d'aides ? Des conditions plus strictes ?

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Personne ne sait vraiment. On peut craindre que les montants soient revus à la baisse ou que les critères d'éligibilité soient resserrés. Donc l'incertitude est maximale pour ceux qui comptaient sur cette aide. Bon,

  • Speaker #0

    alors concrètement, si on a un projet de rénovation énergétique, là, maintenant, cet été, Ma prime rénov' étant suspendu pour les nouveaux dossiers, qu'est-ce qui reste comme option ?

  • Speaker #1

    Heureusement, MaPrimeRénov' n'était pas la seule aide. Il y a toujours les certificats d'économie d'énergie, les fameux C2E.

  • Speaker #0

    Ah oui, les C2E financés par les fournisseurs d'énergie. Ça existe toujours, ça ?

  • Speaker #1

    Ça existe toujours et ça peut représenter une aide non négligeable selon les travaux. Ensuite, il y a l'éco-prêt à taux zéro, l'éco-PTZ. Ça,

  • Speaker #0

    c'est intéressant, le taux zéro.

  • Speaker #1

    Très intéressant. Ça permet d'emprunter jusqu'à 50 000 euros sans payer d'intérêt. Et on peut rembourser sur une durée allant jusqu'à 20 ans. C'est spécifiquement pour financer des travaux de rénovation énergétique.

  • Speaker #0

    D'accord. Et il y avait aussi la prime coup de pouce chauffage, non ?

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, oui. Pour aider au remplacement d'une vieille chaudière par un système plus performant. Le montant peut aller jusqu'à 5000 euros sous condition de ressources.

  • Speaker #0

    Et le PTZ classique, le pré-at-au-zéro, celui dont on entend souvent parler pour l'achat immobilier, il peut servir pour des travaux ?

  • Speaker #1

    Alors le PTZ classique, c'est un peu différent. Son but premier, c'est d'aider au acheter sa résidence principale, que ce soit dans le neuf ou dans l'ancien.

  • Speaker #0

    Mais dans l'ancien, il y a des conditions de travaux, non ?

  • Speaker #1

    Exactement. Pour en bénéficier dans l'ancien, il faut prévoir un montant de travaux assez conséquent, au moins 25% du coût total de l'opération. Et ces travaux doivent permettre d'améliorer la performance énergétique pour atteindre au minimum la classe D du DPE.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est quand même lié à la rénovation.

  • Speaker #1

    C'est lié, mais c'est dans le cadre d'un achat. Et attention ! Les PTZ sont aussi soumis à des conditions de ressources et ils ne fonctionnent que dans certaines zones géographiques, les zones B2 et C, pour l'ancien avec travaux. Et c'est un prêt qui vient toujours en complément d'un autre prêt principal.

  • Speaker #0

    Compris. Et il ne faut pas oublier les aides locales, régions, départements, communes. Parfois, il y a des dispositifs spécifiques.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est un réflexe à avoir. Toujours se renseigner auprès de sa mairie, de son intercommunalité, de sa région. Il peut y avoir de bonnes surprises.

  • Speaker #0

    Et on en revient toujours. Un peu au même problème, naviguer entre toutes ces aides, ces deux E, éco-PTZ, PTZ, aide locale, remplir les dossiers, comprendre les critères, c'est quand même un sacré casse-tête. C'était d'ailleurs une des critiques contre MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Cette complexité administrative, c'est un frein majeur. Ça décourage, ça génère des erreurs, des dossiers incomplets, des rejets. Et ça peut même, comme on l'a vu, ouvrir la porte à des abus.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'interviennent peut-être des outils pour aider. J'ai vu dans nos sources une mention du logiciel CBM Manager.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un exemple d'outil qui essaye de répondre à ce problème précis. L'idée de ce type de logiciel, c'est de simplifier la vie des gens, que ce soit les particuliers ou les professionnels qui les accompagnent.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il aide à remplir les dossiers d'aide, étape par étape. Il intègre les formulaires officiels, s'assure qu'on utilise bien les dernières versions, parce que ça change souvent, et il peut vérifier certaines informations pour limiter les erreurs.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait réduire les risques de rejet du dossier.

  • Speaker #1

    C'est l'objectif affiché, oui. Réduire les erreurs, s'assurer que tout est conforme, et donc augmenter les chances que le dossier passe et que l'aide soit versée plus rapidement. Dans le contexte actuel de complexité et d'incertitude, c'est sûr que ce genre d'outil peut être une aide précieuse pour ne pas se perdre dans la paperasse.

  • Speaker #0

    D'accord. Bon, malgré tout ce tableau un peu sombre de suspension, de difficultés, il y a quand même une note d'espoir, non ? Cette pause n'est annoncée que comme temporaire.

  • Speaker #1

    Oui. C'est important de le souligner. La reprise est prévue pour la fin septembre 2025. Certes, on ne sait pas exactement sous quelle forme, avec quelles règles, le fameux cadre ajusté. Mais le principe d'aider les Français à rénover leur logement pour consommer moins d'énergie, lui, ne devrait pas disparaître. C'est un enjeu trop important.

  • Speaker #0

    Oui, un enjeu écologique et économique.

  • Speaker #1

    Absolument. Et au fond, au-delà des aides ponctuelles, qu'elles s'appellent MaPrimeRénov'o ou Autrement Demain, ce qui reste essentiel, c'est le geste de rénovation lui-même. Bien isoler sa maison, les murs, le toit, les fenêtres, et choisir des systèmes de chauffage qui sont performants et plus économiques sur la durée.

  • Speaker #0

    Comme le solaire, les pompes à chaleur, les chaudières à granulés.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est crucial. Pour le confort au quotidien, bien sûr, mais aussi et surtout pour maîtriser ses factures d'énergie, qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Ça reste un investissement rentable à long terme, aide ou pas aide.

  • Speaker #0

    C'est frais. Et pour finir, cette crise du système MaPrimeRénov', on a entendu parler de château de cartes, fragile, avec le DPE que parfois critiquait, le label RGE pour les artisans qui n'est pas toujours une garantie absolue, l'ANA qui était débordée.

  • Speaker #1

    Oui. Papy Claude utilise cette expression de « shattered cart » .

  • Speaker #0

    Est-ce que cette pause un peu forcée, finalement, ce ne serait pas l'occasion de tout remettre à plat, de repenser l'approche ?

  • Speaker #1

    C'est une question intéressante. Est-ce qu'on doit continuer à se baser principalement sur des indicateurs comme le DPE ou est-ce qu'il faut aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Aller plus loin, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Peut-être en se concentrant davantage sur la qualité réelle des travaux, sur la salubrité du logement, sur le confort ressenti par les habitants. Et aussi... Sur l'accompagnement, on parle parfois du concept des habitologues, des accompagnateurs plus personnalisés, plus humains, qui iraient au-delà du simple montage de dossiers techniques.

  • Speaker #0

    Une approche moins administrative, plus centrée sur le projet de vie des gens.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? C'est peut-être une piste à explorer pour éviter de retomber dans les mêmes travers. Une réflexion à avoir collectivement pendant cette bose. Voilà, une petite question pour nourrir la réflexion.

  • Speaker #0

    Une réflexion importante en effet. Merci beaucoup pour cet éclairage très complet. Et merci à vous de nous avoir écoutés. Si c'est sujet de rénovation, d'aide et les outils qui peuvent vous aider vos intérêts, n'hésitez pas à suivre notre chaîne.

  • Speaker #1

    Et pour ceux qui veulent creuser l'aspect simplification administrative, vous pouvez aussi jeter un œil à la chaîne YouTube de CBM Manager, mentionnée dans nos sources.

  • Speaker #0

    Voilà, tout est dit. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle analyse.

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Description

Gérer vos campagnes publicitaires peut rapidement devenir un véritable casse-tête. L'allocation de votre budget, souvent basée sur l'intuition plutôt qu'une stratégie solide, mène à des campagnes qui manquent fréquemment leur cible. Sans un cadrage financier clair, vous risquez de dépenser des centaines d'euros sans pouvoir évaluer l'efficacité réelle de vos actions ou prendre des décisions éclairées. L'algorithme a besoin de volume et de temps pour optimiser ses performances (souvent 7 à 21 jours), et un budget insuffisant le laisse bloqué en phase d'apprentissage

.

Ce podcast explore les complexités : du calcul de votre coût d'acquisition maximal supportable

à la compréhension des spécificités budgétaires de votre modèle économique, qu'il s'agisse d'e-commerce, de génération de leads ou de SaaS. Nous aborderons la nécessité de piloter votre rentabilité avec des indicateurs globaux comme le MER et le ROMI, pour éviter les conclusions prématurées ou les illusions de résultats qui ne contribuent pas à votre progression réelle

.

Mais il y a une solution ! Fini de naviguer à l'aveugle dans les complexités de l'acquisition. Aujourd'hui, les logiciels modernes mettent à votre portée l'expertise et les outils de pointe (comme l'automatisation, le scoring ou l'enrichissement de données

) autrefois réservés aux agences spécialisées. Ils transforment la gestion de vos campagnes en un levier stratégique doté d'une réelle utilité business, en toute simplicité et confiance. Ne laissez plus l'intuition dicter vos dépenses ! Il serait dommage de ne pas essayer ces solutions pour maîtriser votre budget et multiplier vos résultats.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Bon, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Ma prime rénov', la grande aide pour la rénovation énergétique, suspendue dès le 1er juillet 2025.

  • Speaker #1

    Oui, un vrai coup de tonnerre pour beaucoup de monde, particuliers comme professionnels.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors aujourd'hui, on va essayer de comprendre. On a regardé pas mal de choses. Des témoignages comme celui de Julie et de Laurent, qui ont eu des soucis, des artisans comme Youssef Goudan, qui sont inquiets.

  • Speaker #1

    Si les analyses d'experts comme Papy Claude, les infos officielles bien sûr, et même des détails sur d'autres aides comme le prêt à taux zéro qu'on trouve chez Agnetré Patrimoine par exemple.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de décortiquer tout ça. Pourquoi cette pause soudaine ? Qu'est-ce que ça implique concrètement pour les projets en cours ou ceux qui allaient démarrer ? Et surtout, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Quelles options y restent ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour bien comprendre, il faut peut-être rappeler vite fait ce qu'était MaPrimeRénov'. Lancée après 2020, elle remplaçait l'ancien crédit d'impôt.

  • Speaker #0

    C'était pour la rénovation énergétique, hein ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Au départ, c'était surtout pour les ménages modestes. Puis ça s'est élargi. Et franchement, au début, ça a cartonné.

  • Speaker #0

    Ah oui, les chiffres étaient impressionnants. 670 000 gestes financiers rien qu'en 2021, c'est énorme !

  • Speaker #1

    Un succès fou. Mais peut-être trop fou, justement. C'est un peu le revers de la médaille.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Victime de son succès.

  • Speaker #0

    En quelque sorte, oui.

  • Speaker #1

    L'ANA, l'Agence nationale de l'habitat, qui gère tout ça, s'est retrouvée complètement submergée. noyés sous les dossiers.

  • Speaker #0

    Et là, les problèmes ont commencé. Délai de traitement à rallonge, paiement qui n'arrive pas. On a l'exemple de Julie, citée dans nos sources, qui attendait 8000 euros. Elle a fini par devoir prendre un avocat parce qu'une partie lui était refusée.

  • Speaker #1

    C'est un cas parmi d'autres, malheureusement. Cette lourdeur administrative, cette complexité, ça en a découragé plus d'un. C'était devenu un vrai parcours du combattant pour monter un dossier.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, il y a eu le problème de la fraude. Ça, ça a dû peser lourd aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, énormément. On parle d'une estimation de 16 000 dossiers frauduleux. Des entreprises fantômes, des montages pour détourner les aides. Forcément, ça a eu un impact sur le budget, mais aussi sur la confiance dans le système.

  • Speaker #0

    16 000 dossiers quand même, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    2,3 milliards d'euros. Et apparemment, elle était quasiment déjà dépensée en seulement 6 mois.

  • Speaker #0

    La moitié de l'année et plus de budget.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc dans un contexte où on demande de faire attention aux finances publiques, ça devenait difficilement tenable. Il y a aussi eu des critiques assez virulentes d'institutions comme la Défenseur des Droits qui alertait sur les difficultés rencontrées par les usagers.

  • Speaker #0

    Et même des experts du secteur. J'ai lu que Bruno Slamma, qui est quand même un des pairs du DPE, ce fameux Diagnostic de Performance Énergétique,

  • Speaker #1

    Oui, le classement des logements de AAG.

  • Speaker #0

    eh bien il aurait qualifié le système MaPrimeRénov' d'apicé de rire. C'est pas Piclaude qui rapporte ça. Ça montre bien un certain malaise, non ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Et puis... Il y a eu ce virage raté de 2024 vers la rénovation d'ampleur. L'idée était bonne sur le papier, encourager les rénovations globales plutôt que les petits gestes isolés. Mais c'était trop complexe, trop cher pour beaucoup de ménages. Résultat, les demandes ont chuté de 40%. Le gouvernement a même dû faire un peu machine arrière en cours d'année. Ça n'a pas aidé à stabiliser le dispositif.

  • Speaker #0

    Donc un mélange de succès qui déborde, de complexité, de fraude. Deux budgets serrés et d'un virage stratégique qui ne prend pas. C'est ça qui mène à la suspension.

  • Speaker #1

    C'est une accumulation de facteurs, oui. Et l'impact immédiat, c'est cet arrêt brutal des dépôts de dossiers au 1er juillet. Sauf pour les copropriétés, qui ont un petit délai supplémentaire.

  • Speaker #0

    Précision importante, mais pour les dossiers individuels, c'est stop. Qu'est-ce qui se passe pour ceux qui ont déjà déposé leur demande avant cette date ?

  • Speaker #1

    Alors là, l'annonce est claire nette. Les dossiers déposés avant le 1er juillet seront instruits et payés, enfin. Si tout est en règle, évidemment. C'est déjà l'insoulagement pour ceux qui sont dans le processus.

  • Speaker #0

    Ouf ! Mais pour les autres, et surtout pour les professionnels du bâtiment, les artisans, ça doit être l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est plus que de l'angoisse, c'est un coup très dur. On a le témoignage de Youssef Goudan, artisan dans les Hauts-de-France, une région où il y a beaucoup de passoires thermiques, ses logements F&G et crémales isolées. Oui,

  • Speaker #0

    donc beaucoup de potentiel de travail avec MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    Exactement. Et lui, il dit qu'il a 5 chantiers sur 10 qui risquent d'être arrêtés nets. Ça met directement en péril sa trésorerie, ses emplois.

  • Speaker #0

    Il faut d'affaires de 11 millions d'euros à cause des retards de paiement de l'ANA qui mettait sa trésorerie à sec. C'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est dramatique. Et ça illustre la fragilité de certaines entreprises qui dépendaient beaucoup de ce flux d'aide. La crainte du chômage technique, voire des licenciements, elle est bien réelle dans le secteur.

  • Speaker #0

    Et pour les particuliers qui avaient un projet en tête pour cet été ou la rentrée. C'est le flou complet, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est le flou, oui. Beaucoup de projets vont être reportés forcément. Et l'incertitude porte surtout sur ce qui va se passer après la pause. Le gouvernement parle d'une reprise fin septembre 2025 avec un cadre ajusté.

  • Speaker #0

    Cadre ajusté, ça veut dire quoi ? Moins d'aides ? Des conditions plus strictes ?

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Personne ne sait vraiment. On peut craindre que les montants soient revus à la baisse ou que les critères d'éligibilité soient resserrés. Donc l'incertitude est maximale pour ceux qui comptaient sur cette aide. Bon,

  • Speaker #0

    alors concrètement, si on a un projet de rénovation énergétique, là, maintenant, cet été, Ma prime rénov' étant suspendu pour les nouveaux dossiers, qu'est-ce qui reste comme option ?

  • Speaker #1

    Heureusement, MaPrimeRénov' n'était pas la seule aide. Il y a toujours les certificats d'économie d'énergie, les fameux C2E.

  • Speaker #0

    Ah oui, les C2E financés par les fournisseurs d'énergie. Ça existe toujours, ça ?

  • Speaker #1

    Ça existe toujours et ça peut représenter une aide non négligeable selon les travaux. Ensuite, il y a l'éco-prêt à taux zéro, l'éco-PTZ. Ça,

  • Speaker #0

    c'est intéressant, le taux zéro.

  • Speaker #1

    Très intéressant. Ça permet d'emprunter jusqu'à 50 000 euros sans payer d'intérêt. Et on peut rembourser sur une durée allant jusqu'à 20 ans. C'est spécifiquement pour financer des travaux de rénovation énergétique.

  • Speaker #0

    D'accord. Et il y avait aussi la prime coup de pouce chauffage, non ?

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, oui. Pour aider au remplacement d'une vieille chaudière par un système plus performant. Le montant peut aller jusqu'à 5000 euros sous condition de ressources.

  • Speaker #0

    Et le PTZ classique, le pré-at-au-zéro, celui dont on entend souvent parler pour l'achat immobilier, il peut servir pour des travaux ?

  • Speaker #1

    Alors le PTZ classique, c'est un peu différent. Son but premier, c'est d'aider au acheter sa résidence principale, que ce soit dans le neuf ou dans l'ancien.

  • Speaker #0

    Mais dans l'ancien, il y a des conditions de travaux, non ?

  • Speaker #1

    Exactement. Pour en bénéficier dans l'ancien, il faut prévoir un montant de travaux assez conséquent, au moins 25% du coût total de l'opération. Et ces travaux doivent permettre d'améliorer la performance énergétique pour atteindre au minimum la classe D du DPE.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est quand même lié à la rénovation.

  • Speaker #1

    C'est lié, mais c'est dans le cadre d'un achat. Et attention ! Les PTZ sont aussi soumis à des conditions de ressources et ils ne fonctionnent que dans certaines zones géographiques, les zones B2 et C, pour l'ancien avec travaux. Et c'est un prêt qui vient toujours en complément d'un autre prêt principal.

  • Speaker #0

    Compris. Et il ne faut pas oublier les aides locales, régions, départements, communes. Parfois, il y a des dispositifs spécifiques.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est un réflexe à avoir. Toujours se renseigner auprès de sa mairie, de son intercommunalité, de sa région. Il peut y avoir de bonnes surprises.

  • Speaker #0

    Et on en revient toujours. Un peu au même problème, naviguer entre toutes ces aides, ces deux E, éco-PTZ, PTZ, aide locale, remplir les dossiers, comprendre les critères, c'est quand même un sacré casse-tête. C'était d'ailleurs une des critiques contre MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Cette complexité administrative, c'est un frein majeur. Ça décourage, ça génère des erreurs, des dossiers incomplets, des rejets. Et ça peut même, comme on l'a vu, ouvrir la porte à des abus.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'interviennent peut-être des outils pour aider. J'ai vu dans nos sources une mention du logiciel CBM Manager.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un exemple d'outil qui essaye de répondre à ce problème précis. L'idée de ce type de logiciel, c'est de simplifier la vie des gens, que ce soit les particuliers ou les professionnels qui les accompagnent.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il aide à remplir les dossiers d'aide, étape par étape. Il intègre les formulaires officiels, s'assure qu'on utilise bien les dernières versions, parce que ça change souvent, et il peut vérifier certaines informations pour limiter les erreurs.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait réduire les risques de rejet du dossier.

  • Speaker #1

    C'est l'objectif affiché, oui. Réduire les erreurs, s'assurer que tout est conforme, et donc augmenter les chances que le dossier passe et que l'aide soit versée plus rapidement. Dans le contexte actuel de complexité et d'incertitude, c'est sûr que ce genre d'outil peut être une aide précieuse pour ne pas se perdre dans la paperasse.

  • Speaker #0

    D'accord. Bon, malgré tout ce tableau un peu sombre de suspension, de difficultés, il y a quand même une note d'espoir, non ? Cette pause n'est annoncée que comme temporaire.

  • Speaker #1

    Oui. C'est important de le souligner. La reprise est prévue pour la fin septembre 2025. Certes, on ne sait pas exactement sous quelle forme, avec quelles règles, le fameux cadre ajusté. Mais le principe d'aider les Français à rénover leur logement pour consommer moins d'énergie, lui, ne devrait pas disparaître. C'est un enjeu trop important.

  • Speaker #0

    Oui, un enjeu écologique et économique.

  • Speaker #1

    Absolument. Et au fond, au-delà des aides ponctuelles, qu'elles s'appellent MaPrimeRénov'o ou Autrement Demain, ce qui reste essentiel, c'est le geste de rénovation lui-même. Bien isoler sa maison, les murs, le toit, les fenêtres, et choisir des systèmes de chauffage qui sont performants et plus économiques sur la durée.

  • Speaker #0

    Comme le solaire, les pompes à chaleur, les chaudières à granulés.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est crucial. Pour le confort au quotidien, bien sûr, mais aussi et surtout pour maîtriser ses factures d'énergie, qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Ça reste un investissement rentable à long terme, aide ou pas aide.

  • Speaker #0

    C'est frais. Et pour finir, cette crise du système MaPrimeRénov', on a entendu parler de château de cartes, fragile, avec le DPE que parfois critiquait, le label RGE pour les artisans qui n'est pas toujours une garantie absolue, l'ANA qui était débordée.

  • Speaker #1

    Oui. Papy Claude utilise cette expression de « shattered cart » .

  • Speaker #0

    Est-ce que cette pause un peu forcée, finalement, ce ne serait pas l'occasion de tout remettre à plat, de repenser l'approche ?

  • Speaker #1

    C'est une question intéressante. Est-ce qu'on doit continuer à se baser principalement sur des indicateurs comme le DPE ou est-ce qu'il faut aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Aller plus loin, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Peut-être en se concentrant davantage sur la qualité réelle des travaux, sur la salubrité du logement, sur le confort ressenti par les habitants. Et aussi... Sur l'accompagnement, on parle parfois du concept des habitologues, des accompagnateurs plus personnalisés, plus humains, qui iraient au-delà du simple montage de dossiers techniques.

  • Speaker #0

    Une approche moins administrative, plus centrée sur le projet de vie des gens.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? C'est peut-être une piste à explorer pour éviter de retomber dans les mêmes travers. Une réflexion à avoir collectivement pendant cette bose. Voilà, une petite question pour nourrir la réflexion.

  • Speaker #0

    Une réflexion importante en effet. Merci beaucoup pour cet éclairage très complet. Et merci à vous de nous avoir écoutés. Si c'est sujet de rénovation, d'aide et les outils qui peuvent vous aider vos intérêts, n'hésitez pas à suivre notre chaîne.

  • Speaker #1

    Et pour ceux qui veulent creuser l'aspect simplification administrative, vous pouvez aussi jeter un œil à la chaîne YouTube de CBM Manager, mentionnée dans nos sources.

  • Speaker #0

    Voilà, tout est dit. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle analyse.

Description

Gérer vos campagnes publicitaires peut rapidement devenir un véritable casse-tête. L'allocation de votre budget, souvent basée sur l'intuition plutôt qu'une stratégie solide, mène à des campagnes qui manquent fréquemment leur cible. Sans un cadrage financier clair, vous risquez de dépenser des centaines d'euros sans pouvoir évaluer l'efficacité réelle de vos actions ou prendre des décisions éclairées. L'algorithme a besoin de volume et de temps pour optimiser ses performances (souvent 7 à 21 jours), et un budget insuffisant le laisse bloqué en phase d'apprentissage

.

Ce podcast explore les complexités : du calcul de votre coût d'acquisition maximal supportable

à la compréhension des spécificités budgétaires de votre modèle économique, qu'il s'agisse d'e-commerce, de génération de leads ou de SaaS. Nous aborderons la nécessité de piloter votre rentabilité avec des indicateurs globaux comme le MER et le ROMI, pour éviter les conclusions prématurées ou les illusions de résultats qui ne contribuent pas à votre progression réelle

.

Mais il y a une solution ! Fini de naviguer à l'aveugle dans les complexités de l'acquisition. Aujourd'hui, les logiciels modernes mettent à votre portée l'expertise et les outils de pointe (comme l'automatisation, le scoring ou l'enrichissement de données

) autrefois réservés aux agences spécialisées. Ils transforment la gestion de vos campagnes en un levier stratégique doté d'une réelle utilité business, en toute simplicité et confiance. Ne laissez plus l'intuition dicter vos dépenses ! Il serait dommage de ne pas essayer ces solutions pour maîtriser votre budget et multiplier vos résultats.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Bon, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Ma prime rénov', la grande aide pour la rénovation énergétique, suspendue dès le 1er juillet 2025.

  • Speaker #1

    Oui, un vrai coup de tonnerre pour beaucoup de monde, particuliers comme professionnels.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors aujourd'hui, on va essayer de comprendre. On a regardé pas mal de choses. Des témoignages comme celui de Julie et de Laurent, qui ont eu des soucis, des artisans comme Youssef Goudan, qui sont inquiets.

  • Speaker #1

    Si les analyses d'experts comme Papy Claude, les infos officielles bien sûr, et même des détails sur d'autres aides comme le prêt à taux zéro qu'on trouve chez Agnetré Patrimoine par exemple.

  • Speaker #0

    L'idée c'est de décortiquer tout ça. Pourquoi cette pause soudaine ? Qu'est-ce que ça implique concrètement pour les projets en cours ou ceux qui allaient démarrer ? Et surtout, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Quelles options y restent ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour bien comprendre, il faut peut-être rappeler vite fait ce qu'était MaPrimeRénov'. Lancée après 2020, elle remplaçait l'ancien crédit d'impôt.

  • Speaker #0

    C'était pour la rénovation énergétique, hein ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Au départ, c'était surtout pour les ménages modestes. Puis ça s'est élargi. Et franchement, au début, ça a cartonné.

  • Speaker #0

    Ah oui, les chiffres étaient impressionnants. 670 000 gestes financiers rien qu'en 2021, c'est énorme !

  • Speaker #1

    Un succès fou. Mais peut-être trop fou, justement. C'est un peu le revers de la médaille.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Victime de son succès.

  • Speaker #0

    En quelque sorte, oui.

  • Speaker #1

    L'ANA, l'Agence nationale de l'habitat, qui gère tout ça, s'est retrouvée complètement submergée. noyés sous les dossiers.

  • Speaker #0

    Et là, les problèmes ont commencé. Délai de traitement à rallonge, paiement qui n'arrive pas. On a l'exemple de Julie, citée dans nos sources, qui attendait 8000 euros. Elle a fini par devoir prendre un avocat parce qu'une partie lui était refusée.

  • Speaker #1

    C'est un cas parmi d'autres, malheureusement. Cette lourdeur administrative, cette complexité, ça en a découragé plus d'un. C'était devenu un vrai parcours du combattant pour monter un dossier.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, il y a eu le problème de la fraude. Ça, ça a dû peser lourd aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, énormément. On parle d'une estimation de 16 000 dossiers frauduleux. Des entreprises fantômes, des montages pour détourner les aides. Forcément, ça a eu un impact sur le budget, mais aussi sur la confiance dans le système.

  • Speaker #0

    16 000 dossiers quand même, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    2,3 milliards d'euros. Et apparemment, elle était quasiment déjà dépensée en seulement 6 mois.

  • Speaker #0

    La moitié de l'année et plus de budget.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc dans un contexte où on demande de faire attention aux finances publiques, ça devenait difficilement tenable. Il y a aussi eu des critiques assez virulentes d'institutions comme la Défenseur des Droits qui alertait sur les difficultés rencontrées par les usagers.

  • Speaker #0

    Et même des experts du secteur. J'ai lu que Bruno Slamma, qui est quand même un des pairs du DPE, ce fameux Diagnostic de Performance Énergétique,

  • Speaker #1

    Oui, le classement des logements de AAG.

  • Speaker #0

    eh bien il aurait qualifié le système MaPrimeRénov' d'apicé de rire. C'est pas Piclaude qui rapporte ça. Ça montre bien un certain malaise, non ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Et puis... Il y a eu ce virage raté de 2024 vers la rénovation d'ampleur. L'idée était bonne sur le papier, encourager les rénovations globales plutôt que les petits gestes isolés. Mais c'était trop complexe, trop cher pour beaucoup de ménages. Résultat, les demandes ont chuté de 40%. Le gouvernement a même dû faire un peu machine arrière en cours d'année. Ça n'a pas aidé à stabiliser le dispositif.

  • Speaker #0

    Donc un mélange de succès qui déborde, de complexité, de fraude. Deux budgets serrés et d'un virage stratégique qui ne prend pas. C'est ça qui mène à la suspension.

  • Speaker #1

    C'est une accumulation de facteurs, oui. Et l'impact immédiat, c'est cet arrêt brutal des dépôts de dossiers au 1er juillet. Sauf pour les copropriétés, qui ont un petit délai supplémentaire.

  • Speaker #0

    Précision importante, mais pour les dossiers individuels, c'est stop. Qu'est-ce qui se passe pour ceux qui ont déjà déposé leur demande avant cette date ?

  • Speaker #1

    Alors là, l'annonce est claire nette. Les dossiers déposés avant le 1er juillet seront instruits et payés, enfin. Si tout est en règle, évidemment. C'est déjà l'insoulagement pour ceux qui sont dans le processus.

  • Speaker #0

    Ouf ! Mais pour les autres, et surtout pour les professionnels du bâtiment, les artisans, ça doit être l'angoisse totale.

  • Speaker #1

    C'est plus que de l'angoisse, c'est un coup très dur. On a le témoignage de Youssef Goudan, artisan dans les Hauts-de-France, une région où il y a beaucoup de passoires thermiques, ses logements F&G et crémales isolées. Oui,

  • Speaker #0

    donc beaucoup de potentiel de travail avec MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    Exactement. Et lui, il dit qu'il a 5 chantiers sur 10 qui risquent d'être arrêtés nets. Ça met directement en péril sa trésorerie, ses emplois.

  • Speaker #0

    Il faut d'affaires de 11 millions d'euros à cause des retards de paiement de l'ANA qui mettait sa trésorerie à sec. C'est dramatique.

  • Speaker #1

    C'est dramatique. Et ça illustre la fragilité de certaines entreprises qui dépendaient beaucoup de ce flux d'aide. La crainte du chômage technique, voire des licenciements, elle est bien réelle dans le secteur.

  • Speaker #0

    Et pour les particuliers qui avaient un projet en tête pour cet été ou la rentrée. C'est le flou complet, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est le flou, oui. Beaucoup de projets vont être reportés forcément. Et l'incertitude porte surtout sur ce qui va se passer après la pause. Le gouvernement parle d'une reprise fin septembre 2025 avec un cadre ajusté.

  • Speaker #0

    Cadre ajusté, ça veut dire quoi ? Moins d'aides ? Des conditions plus strictes ?

  • Speaker #1

    C'est toute la question. Personne ne sait vraiment. On peut craindre que les montants soient revus à la baisse ou que les critères d'éligibilité soient resserrés. Donc l'incertitude est maximale pour ceux qui comptaient sur cette aide. Bon,

  • Speaker #0

    alors concrètement, si on a un projet de rénovation énergétique, là, maintenant, cet été, Ma prime rénov' étant suspendu pour les nouveaux dossiers, qu'est-ce qui reste comme option ?

  • Speaker #1

    Heureusement, MaPrimeRénov' n'était pas la seule aide. Il y a toujours les certificats d'économie d'énergie, les fameux C2E.

  • Speaker #0

    Ah oui, les C2E financés par les fournisseurs d'énergie. Ça existe toujours, ça ?

  • Speaker #1

    Ça existe toujours et ça peut représenter une aide non négligeable selon les travaux. Ensuite, il y a l'éco-prêt à taux zéro, l'éco-PTZ. Ça,

  • Speaker #0

    c'est intéressant, le taux zéro.

  • Speaker #1

    Très intéressant. Ça permet d'emprunter jusqu'à 50 000 euros sans payer d'intérêt. Et on peut rembourser sur une durée allant jusqu'à 20 ans. C'est spécifiquement pour financer des travaux de rénovation énergétique.

  • Speaker #0

    D'accord. Et il y avait aussi la prime coup de pouce chauffage, non ?

  • Speaker #1

    Elle existe toujours, oui. Pour aider au remplacement d'une vieille chaudière par un système plus performant. Le montant peut aller jusqu'à 5000 euros sous condition de ressources.

  • Speaker #0

    Et le PTZ classique, le pré-at-au-zéro, celui dont on entend souvent parler pour l'achat immobilier, il peut servir pour des travaux ?

  • Speaker #1

    Alors le PTZ classique, c'est un peu différent. Son but premier, c'est d'aider au acheter sa résidence principale, que ce soit dans le neuf ou dans l'ancien.

  • Speaker #0

    Mais dans l'ancien, il y a des conditions de travaux, non ?

  • Speaker #1

    Exactement. Pour en bénéficier dans l'ancien, il faut prévoir un montant de travaux assez conséquent, au moins 25% du coût total de l'opération. Et ces travaux doivent permettre d'améliorer la performance énergétique pour atteindre au minimum la classe D du DPE.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est quand même lié à la rénovation.

  • Speaker #1

    C'est lié, mais c'est dans le cadre d'un achat. Et attention ! Les PTZ sont aussi soumis à des conditions de ressources et ils ne fonctionnent que dans certaines zones géographiques, les zones B2 et C, pour l'ancien avec travaux. Et c'est un prêt qui vient toujours en complément d'un autre prêt principal.

  • Speaker #0

    Compris. Et il ne faut pas oublier les aides locales, régions, départements, communes. Parfois, il y a des dispositifs spécifiques.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est un réflexe à avoir. Toujours se renseigner auprès de sa mairie, de son intercommunalité, de sa région. Il peut y avoir de bonnes surprises.

  • Speaker #0

    Et on en revient toujours. Un peu au même problème, naviguer entre toutes ces aides, ces deux E, éco-PTZ, PTZ, aide locale, remplir les dossiers, comprendre les critères, c'est quand même un sacré casse-tête. C'était d'ailleurs une des critiques contre MaPrimeRénov'.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Cette complexité administrative, c'est un frein majeur. Ça décourage, ça génère des erreurs, des dossiers incomplets, des rejets. Et ça peut même, comme on l'a vu, ouvrir la porte à des abus.

  • Speaker #0

    Et c'est là qu'interviennent peut-être des outils pour aider. J'ai vu dans nos sources une mention du logiciel CBM Manager.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un exemple d'outil qui essaye de répondre à ce problème précis. L'idée de ce type de logiciel, c'est de simplifier la vie des gens, que ce soit les particuliers ou les professionnels qui les accompagnent.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne concrètement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, il aide à remplir les dossiers d'aide, étape par étape. Il intègre les formulaires officiels, s'assure qu'on utilise bien les dernières versions, parce que ça change souvent, et il peut vérifier certaines informations pour limiter les erreurs.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait réduire les risques de rejet du dossier.

  • Speaker #1

    C'est l'objectif affiché, oui. Réduire les erreurs, s'assurer que tout est conforme, et donc augmenter les chances que le dossier passe et que l'aide soit versée plus rapidement. Dans le contexte actuel de complexité et d'incertitude, c'est sûr que ce genre d'outil peut être une aide précieuse pour ne pas se perdre dans la paperasse.

  • Speaker #0

    D'accord. Bon, malgré tout ce tableau un peu sombre de suspension, de difficultés, il y a quand même une note d'espoir, non ? Cette pause n'est annoncée que comme temporaire.

  • Speaker #1

    Oui. C'est important de le souligner. La reprise est prévue pour la fin septembre 2025. Certes, on ne sait pas exactement sous quelle forme, avec quelles règles, le fameux cadre ajusté. Mais le principe d'aider les Français à rénover leur logement pour consommer moins d'énergie, lui, ne devrait pas disparaître. C'est un enjeu trop important.

  • Speaker #0

    Oui, un enjeu écologique et économique.

  • Speaker #1

    Absolument. Et au fond, au-delà des aides ponctuelles, qu'elles s'appellent MaPrimeRénov'o ou Autrement Demain, ce qui reste essentiel, c'est le geste de rénovation lui-même. Bien isoler sa maison, les murs, le toit, les fenêtres, et choisir des systèmes de chauffage qui sont performants et plus économiques sur la durée.

  • Speaker #0

    Comme le solaire, les pompes à chaleur, les chaudières à granulés.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est crucial. Pour le confort au quotidien, bien sûr, mais aussi et surtout pour maîtriser ses factures d'énergie, qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Ça reste un investissement rentable à long terme, aide ou pas aide.

  • Speaker #0

    C'est frais. Et pour finir, cette crise du système MaPrimeRénov', on a entendu parler de château de cartes, fragile, avec le DPE que parfois critiquait, le label RGE pour les artisans qui n'est pas toujours une garantie absolue, l'ANA qui était débordée.

  • Speaker #1

    Oui. Papy Claude utilise cette expression de « shattered cart » .

  • Speaker #0

    Est-ce que cette pause un peu forcée, finalement, ce ne serait pas l'occasion de tout remettre à plat, de repenser l'approche ?

  • Speaker #1

    C'est une question intéressante. Est-ce qu'on doit continuer à se baser principalement sur des indicateurs comme le DPE ou est-ce qu'il faut aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Aller plus loin, c'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Peut-être en se concentrant davantage sur la qualité réelle des travaux, sur la salubrité du logement, sur le confort ressenti par les habitants. Et aussi... Sur l'accompagnement, on parle parfois du concept des habitologues, des accompagnateurs plus personnalisés, plus humains, qui iraient au-delà du simple montage de dossiers techniques.

  • Speaker #0

    Une approche moins administrative, plus centrée sur le projet de vie des gens.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas ? C'est peut-être une piste à explorer pour éviter de retomber dans les mêmes travers. Une réflexion à avoir collectivement pendant cette bose. Voilà, une petite question pour nourrir la réflexion.

  • Speaker #0

    Une réflexion importante en effet. Merci beaucoup pour cet éclairage très complet. Et merci à vous de nous avoir écoutés. Si c'est sujet de rénovation, d'aide et les outils qui peuvent vous aider vos intérêts, n'hésitez pas à suivre notre chaîne.

  • Speaker #1

    Et pour ceux qui veulent creuser l'aspect simplification administrative, vous pouvez aussi jeter un œil à la chaîne YouTube de CBM Manager, mentionnée dans nos sources.

  • Speaker #0

    Voilà, tout est dit. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle analyse.

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