- Speaker #0
C'est parti !
- Speaker #1
Contre des plumes arrières,
- Speaker #0
déploiement des ailes, décollage !
- Speaker #1
Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, le podcast qui réunit des amoureux de cinéma autour d'une table afin de commenter l'actualité des sorties, vous faire découvrir ou redécouvrir des pépites enfouies dans le passé ainsi que nos coups de cœur du moment. Aujourd'hui, un épisode en tête à tête avec Jess. Comment ça va Jess ?
- Speaker #2
Salut Martin, ça va très bien et toi ?
- Speaker #1
Ça va, je spoil déjà l'épisode que tu as été voir Mickey 17 il y a deux heures, c'est ultra frais dans ta tête.
- Speaker #2
Tout à fait, c'est vrai que du coup je n'ai pas d'excuses et effectivement c'était un peu compliqué ce week-end de le rattraper donc je l'ai rattrapé aujourd'hui, lundi, cet après-midi.
- Speaker #1
Tu vas nous dire dans un instant ce que tu en as pensé et donc tout de suite je vous présente le petit programme de la semaine, donc cette semaine, un épisode 100% international, donc avec le nouveau film du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, donc Mickey 17. Ensuite nous parlerons du nouveau film de Paolo Sorrentino Partenope, il ne faut pas se tromper Véritable hommage à sa ville natale de Naples Et puis cette semaine du coup ce sera mon tour de vous amener mon José Pas vous le dire, Wasabi avec Jean Reno Attention le dossier Un film qui avait été détesté par la critique à sa sortie en 2001 Mais que moi j'aime énormément Et que je vais tenter de vous convaincre Que cette comédie est bien plus profonde qu'il n'en a l'air Et qu'elle mérite toute votre attention Et puis, et puis, et puis Nos coups de coeur de la semaine mettront en lumière, deux films résolument féministes. Jess nous parlera de Annie Colère, retraçant le combat pour l'accès au droit à l'avortement avec la merveilleuse Laure Calami. Et quant à moi, je prendrai une minute pour vous parler de l'attachement de Karine Tardieu avec Valéria Bruni-Tedeschi et Pio Marmaille. Est-ce que t'es prête, Jess ?
- Speaker #2
Mais oui, on va essayer de rendre ça vivant et chouette et super fun, même si on est juste à deux et on embrasse nos chroniqueurs habituels qui ne sont pas là avec nous aujourd'hui, mais c'est pas grave.
- Speaker #1
Et qui ont tous une très bonne excuse.
- Speaker #2
On les embrasse, mais ça va être chouette.
- Speaker #1
Il nous manque très très fort. Allez,
- Speaker #0
c'est parti,
- Speaker #1
Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche. Littéralement. Car c'est ce qu'exige son entreprise, mourir régulièrement pour gagner sa vie. Donc film de Bong Joon-ho avec Robert Pattinson, même double dose de Robert Pattinson, avec Naomi Aki, avec Stephen Young, et puis Marc Ruffalo, Tony Collette en roue libre, et même une petite tête d'une actrice française, Anna Maria Vartolomei. D'abord, qu'est-ce que t'as pensé toi de ce Mickey 17 dont tu as vu il y a deux heures ?
- Speaker #2
J'allais quand même avec pas mal d'attente parce que j'ai, comme pas mal de gens sur Terre, beaucoup aimé Parasite, qui était donc le précédent film de Bong Joon-ho et Palme d'Or à Cannes en 2019. J'avais adoré ce film qui était un peu un mélange des genres, une espèce de lutte des classes à la fois fun, déjantée, très triste et à la fois... presque politique. Donc Mickey 17, c'est un peu son nouveau film. J'avais des attentes assez élevées. Du coup, en sortant de la séance, j'avoue avoir été un peu perplexe. Il y a des trucs qui m'ont plu et des trucs qui m'ont un peu moins plu. On est beaucoup plus une sorte de blockbuster hollywoodien que Parasite. Là, clairement...
- Speaker #1
50 millions le budget.
- Speaker #2
Un énorme budget. Et du coup, ça se sent, ça se voit. Et du coup, le film aussi avec des acteurs hollywoodiens, si je puis dire ainsi. et donc Robert Pattinson dans le rôle-titre de Mickey 17. C'est une sorte de comédie d'action et de science-fiction un peu déjantée. Le ton est un peu particulier, mais on reconnaît le ton un peu cynique aussi de Bong Joon-ho. Tu l'as dit, on est dans un monde futuriste dans lequel on peut désormais imprimer, ou c'est-à-dire cloner à l'infini les humains, parfois pour tester et expérimenter plein de choses. Par exemple pour des virus ou pour des expéditions. Du coup c'est pratique parce que chaque fois que l'être humain meurt, on peut le réimprimer. Il est reproductible. Et donc du coup c'est le nouveau taf de Robert Pattinson, alias Mikey. Et on en est à sa 17ème version quand les choses commencent un petit peu à devenir compliquées pour lui. Donc à un moment donné on est quand même dans le film de Pattinson pour le prix d'un. Donc non, les attentes étaient hautes et du coup un petit peu déçues quand même. Mais dans l'ensemble le film est plutôt... Fun, mais en même temps c'est un espèce d'ovni un petit peu du cinéma.
- Speaker #1
Oui, sans mauvais jeu de mots. Moi j'ai bien aimé, ça dure quand même 2h20, j'ai peut-être eu un tout petit peu le temps long, un petit moment, surtout vers la fin, mais moi j'ai adhéré à... font. J'aime toujours bien les petits films lutte des classes, ça a l'air d'être un peu une de ses thématiques principales. Il y a toujours un petit peu ça, un petit peu de véganisme aussi, on s'en rend bien dans ses films.
- Speaker #2
Il n'aime pas les riches en tout cas,
- Speaker #1
il aime bien nous la rappeler. Ouais, et en fait c'est super, le pitch est vraiment super. Juste pour donner un petit peu de contexte, à la base, c'est issu d'un livre qui est sorti en 2022 qui s'appelle Mickey 7. Mais donc pour le film, ils se sont dit il faut qu'il meure un peu plus de fois que ça, donc on va faire 17 et 18, mais dans l'histoire c'est 7 et 8. Et donc voilà, c'est ça ce concept de... certaines personnes qui sont un peu l'allégorie de l'ouvrier, qui est remplaçable. S'il y en a un qui meurt, on peut tout à fait le remplacer par le prochain ouvrier. Donc c'est une métaphore ultra poussée, avec cette espèce d'imprimante 3D qui réimprime la personne.
- Speaker #2
Et on réimplante ses souvenirs dans ce cerveau.
- Speaker #1
Au niveau du pitch de science-fiction, à un moment donné, ils n'essaient même pas d'expliquer. C'est genre « it's very advanced » . C'est compliqué, ne posez pas trop de questions, c'est une métaphore. C'est vrai, et c'est assumé. Et je trouve que dès le début, c'est super parce que tu as cet acteur patin. Pattinson qui est dans une crevasse, il est censé être mort et on sent que sa vie a encore moins de valeur que le fait même de prendre le temps d'un grappin pour aller le chercher tellement ça coûte apparemment rien de le refaire et je trouve que c'est très très fort puisque l'acteur apprend tout de suite cette voix complètement simplette et en même temps sa version 18 va être tout à fait différente donc il y a aussi toute une question de est-ce qu'on est toujours la même personne si on nous reclone à l'infini en fait ça pose plein de super bonnes questions, moi c'est complètement ma cam, film de science-fiction j'adhère un peu au concept j'adore assez... J'adore, j'adhère, j'adhère, j'adhère à cette planète complètement folle avec ses créatures mi-terrifiantes, mi-mignonnes, tu vois. Mais c'est vrai que je n'arrive pas à m'expliquer comment un film qui est finalement aussi long, et en même temps, je trouve qu'il y a toute une série d'intrigues qui n'aboutissent pas vraiment, qui... enfin, je sais pas, je sais pas trop comment il a fait son truc, mais à la fin, j'avais presque un goût de trop peu sur cet univers où il y avait tellement plus à dire, tellement plus à faire. Et je trouve qu'à nouveau, si le but c'était vraiment de faire une énorme critique politique... c'est peut-être un peu léger alors qu'il avait vraiment un matériel de fou pour balancer du lourd. Comment toi tu as vu ça sur cette petite politique du film ?
- Speaker #2
Je ressens un peu la même chose que toi. C'est vrai qu'on sent qu'il y a plein de thématiques dans le film. Il y a un côté un peu cynique, c'est une espèce de fable un petit peu féroce, un petit peu loufoque aussi de notre monde. Il y a beaucoup de thématiques et je suis d'accord avec toi, tout n'est pas complètement abordé jusqu'au bout. C'est quand même 2h20, donc ça parle effectivement, on est quand même dans un sujet effectivement, tu l'as déjà dit, l'une des classes sur la surexploitation humaine.
- Speaker #1
Ça s'appelle les remplacables.
- Speaker #2
Oui voilà, les expendables.
- Speaker #1
Un autre type. C'est pas les mêmes mecs.
- Speaker #2
Oui celui-là est un peu plus oubliable, mais je l'ai vu, je me souviens à l'époque. Sur l'évolution effectivement des technologies, de la science, etc. Donc beaucoup de thématiques dans son film. Et je trouve qu'à la fin je me suis dit, tiens ça part un petit peu dans tous les sens quand même. Donc comme toi, il y a un côté dans le ton du film qui est un peu perturbant, dans le sens où ce n'est pas complètement une satire à 100%. C'était moins fort dans son propos que Parasite, alors que les films ne sont pas vraiment comparables, même si peut-être un petit peu. Et d'un côté, il y a aussi le côté comédie, toi, léger du film. Donc est-ce qu'il ne perd pas un peu en force, finalement ? J'ai un peu l'impression d'avoir vu le côté blockbuster. Il y a le côté film un peu... le film qui dénonce. Mais c'est un peu un entre-deux, comme ça, le cul entre deux chaises. Il y a un petit côté Starship trooper. Il y a un moment où j'ai pensé aussi un peu à Mars Attacks, je sais pas pourquoi.
- Speaker #1
Ouais ouais ouais.
- Speaker #2
Plutôt à la fin quand les espèces de pets, d'espèces d'aliens bizarres arrivent et que le personnage de Mark Ruffalo... Enfin voilà j'ai pensé un peu à ça et dans le côté, le ton un peu humoristique aussi, écaustique.
- Speaker #1
Et la menace extraterrestre.
- Speaker #2
Donc je sais pas, est-ce que c'était pas ça le problème ? Est-ce qu'il aurait peut-être pas dû aller plus dans une direction qu'une autre ou plutôt que d'aller un peu dans tous les sens ? Moi dans le ton du film effectivement j'ai pas adhéré à 100%. Y'a un truc qui m'a un peu dérangé.
- Speaker #1
Ouais. Après c'est classique de Bonjou de mélanger les genres Tout à fait Et je lisais en interview que quand on lui dit Monsieur Bang à chaque fois vous mélangez les genres Il dit qu'il n'en a pas conscience Que vraiment c'est sa façon de Pourtant il storyboard tout en avant C'est sa façon de voir le film, de faire le film, de planifier les films Et j'ai l'impression que dans les autres films ça me choquait un peu moins Enfin dans Snowpiercer je trouvais que c'était très très bien tenu Finalement il y a un peu Il y a un petit peu de snowpiercer dans ce vaisseau spatial où on est à nouveau, dans un huis clos dans lequel tu vois certains qui ont à manger une espèce de vieille bouillie, tous ces ouvriers, et même ceux qui ne sont pas les plus expandables des ouvriers, ils sont peut-être un peu middle ouvriers, on va dire, ils ont quand même cette bouillie un peu tambouille dégueulasse. Et puis alors tu as les deux, trois super riches du vaisseau qui eux ont des vins rouges, de la vraie viande, des choses de fou, alors que soi-disant il faut faire l'effort de guerre, il n'y a pas assez de ressources pour les gens. Tout ça est un peu, j'ai l'impression de connecter dans un petit train snowpiercer dans le vaisseau, donc ça c'est bien, mais de l'autre côté il y a ce côté... hyper humoristique, mais je trouve qu'il... C'est le moment peut-être de parler de ce personnage vraiment Trump-esque, c'est clair, c'est avéré que l'acteur Mark Ruffalo, avec sa conjointe Toni Collette, joue vraiment... On a l'impression que c'est les deux leaders de Idiocratie numéro 2, tu vois ? Oui,
- Speaker #2
c'est les boss un peu du truc,
- Speaker #1
quoi. Ils sont vraiment ridicules, ils font des grimaces tout au long du truc, ils en font des caisses.
- Speaker #2
Mark Ruffalo porte même un espèce de dentier.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #2
il a les dents en mûrance. Du coup, il a une bouche un peu...
- Speaker #1
qui rappelle un certain président qui fait un peu la bouche de canard bizarre et qu'est-ce que toi t'en avances ? En tout cas moi j'ai trouvé ça rigolo les 5 premières minutes et à la 4ème scène j'en pouvais plus je trouvais ça... Enfin trop. Et je trouve que c'est même pas si habile dans la critique de ce que ça veut dénoncer. Je sais pas, enfin j'en sais rien. Qu'est-ce que t'as pensé de ce Marc Uffalo, Tony Collette et de ce rôle un peu ? Et t'as pas l'impression que c'est dans un film un peu parallèle ?
- Speaker #2
Oui, oui, oui, ça marche un peu moyennement, je trouve, effectivement. Comme toi au début, je me suis dit, bon, ça reste des très bons acteurs tous les deux, moi j'adore Marc Uffalo, j'adore Tony Collette. Et effectivement, je trouve qu'on voit tout de suite, je trouve qu'effectivement, Bon Jung-ho essaie de dénoncer, clairement, moi j'ai l'impression que c'est un mélange de... Trump et de Musk, en fait. Le personnage de Mark Ruffalo, c'est une espèce de... Il a des ambitions complètement folles et c'est un espèce de Trump, c'est un mélange des deux. Et oui, je sais pas, effectivement, comme toi, il y a un truc qui ne marche pas entièrement. Et je crois pas que ce soit leur performance, je crois plutôt que ce sont les personnages, je crois pas que ce soit leur talent le problème, ce sont plutôt l'écriture des personnages. Et à la fin, il les rend délibérément complètement loufoques et complètement... Et c'est un petit peu... Un petit peu too much. Je n'ai pas trouvé ces personnages pour le moment les plus intéressants. Je trouve que le personnage principal joué par Robert Pattinson, donc Mickey 17, lui par contre est vraiment beaucoup plus intéressant. C'est la force du film, je trouve. Le fait que Pattinson porte quand même le film avec ce personnage.
- Speaker #1
Oui, les deux versions qui sont très différentes. Donc voilà, un peu en demi-teinte, c'est intéressant aussi parce que je l'ai vu, j'ai passé un bon moment. Et en fait, plus le temps passe, et plus je lui trouve des défauts. C'est fou, parfois c'est l'inverse. Je me souviens, pour prendre l'exemple des Oscars, genre brutaliste, je sors de là, j'ai pas passé un bon moment. Et le temps passe. temps passant, je le trouvais génial et plus j'y pensais, plus le truc avait germé et mûri en moi, là c'est l'inverse je sors de la salle super content et en fait maintenant je trouve que c'est assez raté et qu'est-ce qui te fait penser que c'est un peu d'autant que tu viens de parler j'ai l'impression qu'il ouvre des tonnes de portes et il n'en ferme aucune mais même tu vois Tu parlais d'un côté Star Sheet Trooper, oui un peu ça, il y a un côté Snowpiercer, oui un peu ça, mais ça ne va pas au bout. La critique, je trouve qu'elle est finalement tellement ridicule que je trouve que ça ne touche pas juste. Il y a toute une relation entre des personnages, je ne vais pas tout spoiler, mais à un moment donné, il y a une espèce de triangle amoureux et puis il y a un quadruple de double couple possible, mais tout ça est vite disparu. Elle devient quoi notre amie ? Oui, oui. Anna Maria Bartolomei, j'ai plus son nom. Elle disparaît de l'intrigue.
- Speaker #2
Alors que ce personnage est intéressant quand même.
- Speaker #1
Il y a quelque chose, et même au niveau des deux femmes qui discutent à un moment donné, ça pose plein de questions. Même sur l'amour, etc. On ne va pas spoiler tout, mais j'ai l'impression que ça n'a pas tout à fait touché sa cible.
- Speaker #2
C'est vrai qu'il ouvre beaucoup de portes. J'ai cru à un moment donné que le film allait aller un peu ailleurs. Finalement, à la fin, quand on se termine avec l'histoire de ces espèces de gros monstres qui sont à la fois des cloportes géants et des petits éléphants mignons. Des éléphants mignons !
- Speaker #1
qui ont des têtes de petits élèves qui sont mignons. Alors, comment ça te sent mignon ?
- Speaker #2
Tu les as vraiment trouvés mignons ? Mais oui,
- Speaker #1
ils ont des petits yeux comme ça. Ils sont un peu en mode...
- Speaker #2
Les petits sont mignons, ça. On a plutôt référence au gros qui a une tête de mammouth.
- Speaker #1
Il y a un côté mammouth, il a sa mammouth de cheveux sur la tronche.
- Speaker #2
Et donc, à la fin, le film est un peu perdu. Pour moi, les 20 dernières minutes étaient trop et c'était un peu la direction que prend le film à la fin. Je suis là, ah ok, on va vers ça. Alors que je trouve que la première heure, en fait... quand, bon on se pollue sans m'en spoiler parce que ça arrive assez vite et on s'en doute un petit peu quand Robert Pattinson, le numéro 17, se rend compte que le 18 a déjà été imprimé là je trouve qu'il y a un truc intéressant qui se passe et pour moi on aurait pu rester donc pas juste avec les deux mais on aurait pu développer plus cette thématique là, je trouve, le fait de s'en foutre des vies humaines, que le fait que la vie humaine n'a pas de prix, voilà à la fin ça part un peu en cacahuète comme disent les jeunes mais par contre oui euh Pour rebondir, ce qui marche bien, c'est Robert Pattinson. En soi, je suis toujours impressionnée de voir le parcours qu'a cet acteur aujourd'hui. Il a commencé à Harry Potter et Twilight, évidemment. Là, de plus en plus, il fait des choix de rôles vraiment audacieux. Et assez dingo dans le film, on voit vomir, il crache du sang, il se dédouble, c'est un peu Robert Pattinson comme vous ne l'avez jamais vu. Oui c'est vrai. Pourquoi je parle comme ça ?
- Speaker #1
Non c'est bien.
- Speaker #2
Je change de voix comme Robert Pattinson dans tous ses films.
- Speaker #1
Il y avait le Lighthouse, il prend tous les rôles. Il y a le Batman mais qui est aussi une réinterprétation du personnage. Oui, complètement. Je n'ai pas tout à filmer au-delà maintenant mais il choisit super bien ses rôles en ce moment.
- Speaker #2
Oui, il y a Cosmopolis. Oui, c'est un acteur finalement assez versatile pour utiliser le beau.
- Speaker #1
On parle bien dans ce film.
- Speaker #2
Je trouve qu'il le montre assez bien avec ce film et il est aussi drôle en fait. Finalement le côté drôle c'est lui qui l'amène un peu dans ce film. Donc voilà, moi ça ça m'a plu en tout cas. Je n'ai pas vu tous les films avec Pattinson et donc là je trouve qu'il m'a plu. Même si je n'ai pas accroché à 100% à tout. Je trouve qu'en tout cas c'était bien de l'avoir lui dans ce film-là. Enfin je trouve qu'il fait bien le taf. Alors pourquoi est-ce qu'il change de voix ? Oui c'est ça, c'est parce qu'au début je me suis demandé pourquoi il avait cette voix bizarre. C'est qu'en fait à chaque fois qu'il est réimprimé, il peut potentiellement... changer de voix ou quelque chose.
- Speaker #1
Ou avoir une différente personnalité. Ça aussi, c'est intéressant. Parce que s'il est vraiment censé être cloné exactement à l'identique avec les mêmes souvenirs... Je sais pas, à nouveau c'est balayé, genre ça pompe. Pourquoi est-ce qu'ils ont des personnalités si différentes ? Et sa copine du coup, qui du coup est sortie littéralement avec 17 hommes différents, mais qui est le même génétiquement, mais qui ont des personnalités différentes, ça a l'air de lui plaire, tu vois. Enfin, il y a tout un jeu sur ça qui pose plein de questions, quoi. Même au niveau des relations humaines et d'un couple, je dis, ah mais c'est pas mal, on a toutes ces facettes en nous. Bah c'est pas du tout traité, quoi. Pas peine, ou alors c'est traité que du point de vue superficiel du sexe. Ok, parti pris, mais... partie pas prise.
- Speaker #2
C'est vrai que ça m'a plu à un moment donné quand j'ai vu que le film parlait un petit peu des relations, etc. et qu'effectivement il y a du sexe dans le film. Justement ça m'a plu. Je me suis dit que c'est pas qu'un film SF boring à la mode hollywoodienne.
- Speaker #1
C'est aussi un film S... S...
- Speaker #2
Donc voilà, mais je sais qu'avec toi,
- Speaker #1
un peu trop de portes ouvertes. En tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de ce film Mickey 17. Est-ce que vous êtes plutôt 17 ou 18 ? ou 19. Nous, sans plus attendre, on va passer au deuxième film de cette sélection. On va passer à Parthénope. Parthénope.
- Speaker #0
Mais si j'avais 40 ans de plus, tu me marierais ?
- Speaker #2
Si j'avais 40 ans de plus,
- Speaker #0
tu me marierais ? Tu me marierais ? Es-tu conscient de la disruption de tes cours de musique ?
- Speaker #1
Mais donc, qu'est-ce qu'on a pensé de ce petit tacle contre ces trailers complètement mensongers ?
- Speaker #2
C'est vrai qu'ils ne nous sont pas dit.
- Speaker #1
À fond de ouf. Qu'est-ce que toi, tu as pensé de ce petit par Ténopé ? Et est-ce que tu avais déjà vu d'autres films de Paolo Sorrentino ? Dans quel état d'esprit tu étais pour ce film dont il y a quand même pas mal de petites choses à dire ?
- Speaker #2
Alors je dois reconnaître qu'avant d'aller voir ce film, j'étais pas forcément ultra familière du cinéma de Paolo Sorrentino, même si je sais effectivement qu'il a gagné l'Oscar du meilleur film étranger en 2014 avec la grande des Bellezza, que je n'ai pas vu, voilà. Donc pour moi c'était un peu une découverte de son cinéma par Tenope. Et donc voilà, c'est une sorte en fait d'hommage, c'est une sorte de déclaration d'amour en fait à Naples, dans lequel le réalisateur a grandi. Et donc ensuite, durant 20-30 ans, le... des années 50 jusqu'à aujourd'hui, la vie de cette très belle jeune femme qui est convoitée par plein d'hommes et chaque fois que tous les hommes qu'elle va rencontrer sur son chemin vont... Elle va les rendre fous. Elle les rend fous. D'ailleurs, même son frère en première ligne. Et donc, oui, on sent un petit peu effectivement que le réalisateur veut nous parler un petit peu, ce que moi j'ai compris en tout cas, qu'il veut nous parler un petit peu de... La nostalgie et du temps qui passe, en rendant hommage à Naples, cette ville qui était très importante pour lui. C'est un monsieur qui n'est plus tout jeune non plus, donc on sent un petit peu la peur du temps qui passe. Mais je dois admettre que le film ne m'a pas du tout plu. C'est un film très beau parce qu'il s'est filmé et que les acteurs sont beaux.
- Speaker #1
Parce que c'était filmé dans la baie de Naples.
- Speaker #0
Et aussi, voilà.
- Speaker #1
C'est un film qui n'est pas... La réplication n'est pas volée.
- Speaker #2
Voilà, donc les décors sont très beaux. Mais je me suis vraiment demandé pendant une grosse partie du film ce qu'il voulait nous raconter. Donc je comprends après effectivement l'hommage à sa ville et tout ça, mais on suit cette jeune femme tout au long de sa vie qui va rencontrer plein d'hommes. Mais j'ai trouvé finalement le film assez creux, un peu contemplatif, voire très contemplatif. Et j'étais là, mais ok, mais qu'est-ce qu'il essaye de nous dire ? Donc je sais que c'est délibéré, qu'il y a un peu cette narration bizarre, on a l'impression parfois d'être dans une... pièces de théâtre, dans un truc un peu déconstruit. Mais je dois avouer que j'ai plus parfois eu l'impression d'être devant une pub pour un parfum que devant un film qui raconte l'histoire d'une femme. Donc voilà, je serais curieuse d'avoir ton avis. Qu'est-ce que toi t'as plu ? Si le film t'a plu, parce que moi j'ai vraiment pas accroché au film. J'ai pas compris ce qu'il voulait nous dire.
- Speaker #1
Alors je te rejoins tout à fait sur le fait que je suis resté perplexe pendant tout le film en me demandant qu'est-ce que le film voulait dire. Et c'est presque vers la fin. avec notamment ce plan un peu absurde du char de fan de supporter de l'équipe de foot de Naples que je me dis, ah ok, en fait, c'est un amour à Naples. Parce que je n'avais pas l'information que c'était la ville dans laquelle il a grandi. Oui,
- Speaker #2
moi je l'avais lu après aussi.
- Speaker #1
Voilà, donc c'est après que ça se met. Donc ça, c'est une première grille de lecture. Ça ne justifie pas tout et ça n'explique pas tout. Ça ne donne pas toutes les clés non plus. Une des clés que j'avais capté rapidement, mais ça c'est parce que c'était mon choix d'étude quand j'étais à l'UNIF, c'était de faire le latin grec, les philo-classiques, etc. Tout de suite avec ce parthénopée, avec le fait qu'elle naît dans l'eau, il y a toute une... plein de références mythologiques. Donc pour la petite histoire, dans l'Iliade avec Ulysse, à un moment donné, ils sont sur leur bateau et ils se font accoster par trois sirènes, par Thénopée et les deux sœurs, Locosi et Ligie.
- Speaker #2
Ce qui me rappelle effectivement mes cours de latin grec en humanité.
- Speaker #1
Et les deux autres sœurs que je viens de citer vont sauter du bateau parce que Ulysse, à ce moment-là, on lui a donné l'information qu'il ne fallait pas qu'ils tombent dans le piège des sirènes et donc ils mettent de la cire d'abeille dans leurs oreilles pour pas succomber aux chansons des sirènes. Et ils attachent Paternopée sur le mât du bateau. Et à un moment donné, tempête, etc. Elle va finir par s'échouer dans la baie de Naples. Et c'est ça un peu la légende. Elles seraient les pierres fondatrices de cette ville de Naples, etc. D'ailleurs, apparemment, l'adjectif en italien partenopeo, c'est un nom qu'on peut utiliser pour napolitain. On peut dire les partenopéens, si tu veux, c'est ceux de Naples. Il y a toute une histoire, il y a toute une légende. Et donc, ça, je l'avais senti. Il y a un côté où, effectivement, à ta motion, qu'elle est là, elle observe. Je ne sais pas tellement si elle rend... Tous les hommes fous, en tout cas, personne n'est indifférent à son contact. Mais parce qu'elle est semi-divine quelque part, ou semi-enchantresse, mais elle croise aussi des femmes, notamment cette vieille actrice, etc. dont je trouve que l'arc narratif est assez bouleversant. Il y a le personnage de Gary Oldman qui, lui, va être sensible, mais de façon différente aussi. C'est vrai que c'est très sensuel, surtout dans la première partie de sa vie. Mais alors du coup, je reviens sur mon premier point. Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? Et ça, je suis d'accord avec toi que c'est très décontenançant. C'est pour ça que je me suis plongé dans sa note d'intention de film. Pour lui, ce film serait « Je veux faire un film sur le sacré » . On sait que Sorrentino a un rapport à la religion. Il filme toujours très bien, c'est quelque chose qui est important pour lui. Il le dit le sacré, mais il dit surtout, et je trouve ça intéressant, « Je voulais voir une femme de 73 ans, quelles seraient les choses qui ne seraient impossibles pour elle d'oublier. » C'est pour ça que toutes ces dates dans le passé seraient les moments clés, les choses que tu ne peux pas oublier. Les premiers amours, les premiers étés, il y a un événement tragique qui va se passer, elle s'en souviendra. La première fois à l'université, quand elle est au contact de la mafia napolitaine pour la première fois, où à la fois elle est un peu émerveillée et terrifiée, l'accès à la religion, tout le clergé qui est très puissant là-bas aussi. Et donc c'était ça sa note d'intention, c'est une femme de cet âge-là qui se souviendrait de ces moments qui étaient impossibles d'oublier. Ok. Tout ça sur fond d'amour pour Naples.
- Speaker #2
Oui, voilà. Au début, un personnage qui revient sur sa vie. C'est vrai que moi non plus, je n'avais pas ces clés-là au début pour comprendre que c'était des moments clés d'une femme. Enfin, même si effectivement, on voit qu'à un moment donné, on la suit durant plusieurs années.
- Speaker #1
Oui, il y a des dates.
- Speaker #2
Il y a des dates qui s'affichent, effectivement. C'est vrai que je n'avais rien lu sur le film avant.
- Speaker #1
Délibère-moi,
- Speaker #2
je n'ai plus le découvrir comme ça, effectivement. Effectivement. Mais donc, toi, ce qui t'a plu alors, c'est ? Oui, donc du coup, tu as été décontenancé pendant tout le film, mais à la fin, tu as compris ce qu'il voulait dire. C'est plutôt cet hommage à Naples qui t'a parlé, toi,
- Speaker #1
du coup ? Pas vraiment. Moi, ce qui m'a vraiment plu, c'est que je trouvais qu'esthétiquement, c'était très joli. Et c'est vrai qu'on parlait un peu en micro, tu disais, c'est un peu du Mel Gaze, etc. C'est vrai que le premier plan où elle sort de l'eau, mais en même temps, c'est mythologique. Pour moi, je le vois d'un côté mythologique, même si effectivement, ça n'empêche pas le fait qu'elle est très, très jolie, que c'est une très belle actrice, mannequin, etc. italienne, dont c'est le premier grand rôle. Mais elle sort de l'eau. telle Aphrodite dans la légende telle une sirène finalement le poste lui a été installé dès le début donc il y a ça et effectivement elle rend personne indifférent mais en même temps c'est très esthétique et donc ça ça m'a plu, j'ai tout de suite senti le côté mythologique, ça m'a plu aussi j'avais quand même envie de voir où ça allait j'aimais bien tout l'arc avec l'université je trouve qu'il y a un côté un peu malin là dessus, un peu punchy aussi maintenant j'ai plutôt aimé justement le début du film et le disons les deux premiers actes où justement on suit les aventures en tout cas les errances parce que j'ai l'impression qu'elle erre un petit peu dans tous ses décors un peu comme si elle les revisitait finalement c'est juste et puis le troisième acte m'a un petit peu perdu je trouve que ça devenait long je comprenais pas tout à fait et puis effectivement quand on comprend enfin à la fin ce qui se passe t'es un peu genre ok bon c'était quand même long mais je trouvais qu'au niveau sensoriel quand même c'était beau, mais c'était peut-être possible parce que j'avais besoin de vacances. Il est possible aussi qu'on avait besoin de soleil.
- Speaker #2
Le film donne vraiment par contre envie d'aller à Capri sur la plage.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
ça c'est vrai. Donc c'est pas suffisant pour dire qu'un film est réussi. Mais non, ce qui m'a vraiment dérangé, peut-être parce que je savais que le réalisateur était masculin, est-ce que si une femme avait fait ça, et alors une femme peut très bien aussi faire un film qui est complètement belgaise, c'est pas forcément le sexe qui va déterminer. Mais effectivement, le côté Melgué, donc le regard masculin-moi du film qui est omniprésent m'a vraiment dérangé.
- Speaker #1
Omniprésent ?
- Speaker #2
Il est omniprésent. Peut-être que toi, tu l'as moins ressenti, donc c'est tout à fait un ressenti personnel.
- Speaker #1
Je me dis que c'est Sorrentino, ce n'est pas son premier film, il est quand même installé. Je me dis que ça reste un vieux monsieur qui a peut-être envie de filmer.
- Speaker #2
On ne peut pas tout faire des mauvais films. C'est une très belle coquille, mais pour moi complètement vide. Et je trouve l'héroïne dans Parthénopée, il nous la présente un petit peu comme une femme qui rend tout le monde fasciné par elle. même si ce n'est pas que sexuellement ou amoureusement, on est d'accord, elle est censée être un peu incandescente. Et vadescente. Et en fait, je trouve qu'il n'arrive pas du tout à nous dire ça à travers son film. Parce que pourquoi pas se dire, je suis une super belle héroïne, une super belle femme physiquement et atomain, qui représente Naples, etc. Donc une sorte d'archétype avec une beauté complètement irréelle. Pourquoi pas ? Et qui rend un peu tout le monde... Mais je trouve qu'il n'a pas réussi à rendre ça, justement, ce côté genre, elle est ensorcelante, machin. Je trouve qu'on ne le ressent pas du tout. Donc je ne sais pas si c'est son jeu à elle ou le rôle qui n'est juste pas intéressant, peut-être. Mais ce n'est pas moi. Je trouve que c'est vraiment l'objectification de cette femme, en tout cas. Et elle est un peu, je trouve, c'est pour ça que je parle de Melgaise, j'ai l'impression que c'est un peu lui qui s'est fait plaise avec ce cliché ultime de la femme super belle, qui est à la fois belle, intelligente, bien sûr, elle est instruite, et en même temps c'est une héroïne tragique, vu qu'effectivement il arrive un truc tragique à un moment donné, il y a un drame qui arrive, et donc elle aura toujours un peu, elle va porter tout au long du film, ce malheur avec elle. Donc je trouve que ça me dérange un peu cette espèce d'image de femme super belle, inaccessible. qui va traîner avec elle cette douleur, qui va briser des cœurs. Et il y a quand même des moments aussi où elle va rendre fou, ou avoir des rapports avec des hommes vieux et moches, et voilà, les bidineux. Donc voilà, je suis peut-être un peu dure avec le film, mais en tout cas, je peux comprendre qu'il a voulu rendre un hommage à Naples, mais il a complètement oublié de nous inviter, nous, spectateurs, dans ce voyage, parce que moi, je ne me suis pas du tout sentie... Ça ne m'a pas du tout parlé, j'ai vraiment essayé de comprendre, j'ai essayé de comprendre ce qu'il voulait nous dire, mais... À part, il nous s'agit du temps qui passe et un énorme fantasme féminin et du gros Melgaise un peu omniprésent. Je n'ai pas su vraiment y voir grand-chose.
- Speaker #1
Eh bien, dites-nous. Non, mais c'est vrai. Tout à fait. Mais il y a ça dans le film aussi, c'est ça en fait. C'est que je pense qu'il y a... Pour conclure sur ça, comme j'ai dit au début, le film va dans plein de directions. Et donc, je pense qu'il y a beaucoup de choses qu'on peut y voir. Mais clairement, je pense que nos deux visions et nos deux sensibilités du film sont compatibles. C'est dedans. Les deux sont dedans. Là j'ai lu la note d'intention du réalisateur, je la vois aussi mais effectivement c'est fait avec ses parties prises à lui.
- Speaker #2
Et c'est vrai que j'ai lu effectivement une interview dans laquelle la journaliste lui demandait tiens c'est une héroïne qu'on suit blabla autant d'années, est-ce que votre film, donc la journaliste lui demande tiens est-ce que votre film à travers votre héroïne est un film féministe parce que la journaliste avait vu un peu ça dans le film, contrairement à moi visiblement et lui explique que justement il n'est pas du tout au fait, le réalisateur explique qu'il n'est pas du tout au fait de... du féminisme, il explique même qu'en fait il a voulu faire un peu un film sur le sujet qu'il connait moins, c'est-à-dire les femmes. Et du coup, j'ai envie de dire, ça se voit.
- Speaker #1
Bien essayé, Paolo.
- Speaker #2
Bien essayé, mais pour moi, il faut étudier un peu plus le sujet, alors.
- Speaker #1
On passera très très bien. Bon, en tout cas, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce nouveau film de Paolo Sorrentino, Partenope. Et puis, nous, sans plus attendre, j'ai hâte, je vois que la suite, c'est le José, pas de te le dire, ça va être le moment, pour moi, de vous parler de Wasabi.
- Speaker #2
I-Kanji Monsieur Florentine et Hubert ?
- Speaker #0
Oui, c'est moi.
- Speaker #2
Connaissez-vous une femme de nom de Mikoko Bayashi ?
- Speaker #0
Vous savez où elle Je suis mort. Alors Jess, il y a quelque chose que je n'osais pas te dire. Il y a un film qui s'est fait défoncer à la critique. Il a eu 44% de Rotten Tomatoes, on est dans les Rotten. Il a un budget de 15 millions d'euros, il n'en a rapporté que 10, donc c'est une bombe au box-office. Pourtant il y a Jean Reno, il y a plein d'acteurs super, c'est produit par Luc Besson. A l'époque, en 2001, il était plutôt bankable. Mais moi j'adore ce film, je l'ai vu une dizaine de fois, il me crée plein plein de bonheur. Je dois quand même reconnaître que je ne suis pas seul, heureusement, mais je vais essayer de vous convaincre de pourquoi j'ai raison d'aimer ce petit film Wasabi et pourquoi vous devriez vous intéresser. Alors le petit pitch de Wasabi, déjà, petit pitch de Wasabi, cette phrase est rigolose à dire de façon générale.
- Speaker #1
Pitch de Wasabi, c'est très drôle.
- Speaker #0
Pitch de Wasabi. Donc, flic solitaire au grand cœur, mais aux méthodes parfois musclées, l'inspecteur Hubert se retrouve en vacances forcées après avoir punché. par erreur le fils du préfet de police. Un jour, il reçoit le coup de fil d'un notaire qui lui annonce que Miko, la femme de sa vie disparue 20 ans auparavant, vient de mourir dans d'étranges circonstances. Il est donc le seul légataire testamentaire Hubert débarque au Japon, accueilli par son ancien équipier pour découvrir ce dont il a hérité. Donc, le pitch est posé. Film donc de Gérard Craves où il y a beaucoup trop de consonne. Cravski, je ne sais pas, le mec qui a fait Taxi, voilà.
- Speaker #1
Là tu t'envoies.
- Speaker #0
Le mec qui a fait Taxi 1 et 2, produit par Luc Besson avec Jean Reno, avec Michel Muller, avec Ryoko Hirosue et même une petite tête de Carole Bouquet au début qui est tout à fait rigolote. Musique d'Eric Serra aussi, très bon compositeur de musique de film. Pourquoi c'est chouette ? Déjà c'est chouette parce que la relation de Jean Reno avec le Japon, il faut savoir que déjà en 2000, il est absolument adoré au Japon. C'est une star au Japon pour une raison qui m'échappe à la base mais qui est vraie. Et donc, du coup, le film est déjà rigolo parce qu'il y a tout ce lien entre un Français qui débarque, un Français un peu flic à carriades de 50 ans, qui débarque dans un Japon avec tout ce que tu peux imaginer pour le meilleur et pour le pire. Et donc, il y a ce clash des cultures qui est déjà un ressort comique en soi. Tu as le fait que c'est sur fond d'enquête et de meurtres un peu suspects, de Yakuza qui essaye d'attraper notre héros principal, Hubert d'ailleurs, qui s'appelle Hubert parce que c'est référence aux Visiteurs, c'est une vraie anecdote du film. Et donc en fait, Jean Reno, c'est pas un spoil, je suis obligé d'en parler, sinon je ne peux pas parler du film. Quand il arrive là-bas, il découvre qu'il a une fille de 19 ans, évidemment, qui est sa fille, et donc il la découvre. Et donc évidemment, le film, derrière ce côté comédie, va révéler vraiment cette relation père-fille, qui malgré la différence culturelle énorme entre les deux continents, en fait, est universelle. Et je trouve qu'elle est touchante dès le début. Les deux acteurs ont une alchimie de fou furieux, un rythme comique qui est super chouette. Autre anecdote. incroyable et qui rend le film immensément attachant, c'est que l'actrice, elle est japonaise, elle parle pas français, elle a appris le français de façon phonétique, donc elle répète des répliques sans savoir ce qu'elle dit, parce qu'elle a une super bonne mémoire et qu'elle a répété mais du coup elle prononce assez bien le français mais avec cet accent un petit peu magique que j'ai jamais réentendu parce que c'est, voilà, j'ai l'explication du coup c'est quelqu'un qui ne comprend pas ce qu'elle dit quand elle le dit enfin on lui a dit ce que ça voulait dire mais elle ne conçoit pas les mots dans sa tête, c'est juste phonétique et c'est juste super fun, il y a des scènes qui sont cultissime, la scène du wasabi notamment avec son acolyte Michel Muller qui est juste une espèce d'acolyte policier pato, complètement boulet, mais en même temps loyal, fidèle, qui attendait son copain depuis 20 ans qui revient au Japon dans les services secrets, enfin voilà c'est bourré de créativité mais surtout, et je pense que c'est en le revoyant maintenant avec mon oeil un peu plus cinéphile, le truc qui est super c'est que c'est filmé, ça dure 1h30 le rythme est incroyable, c'est filmé avec une énorme générosité de plans d'action Et en plus, il y a un côté, comme ils sont dans un hommage au Japon, tu as un côté manga. Tous les impacts sont démultipliés. Quand tu mets une pêche, tu vois un plan où le gars vole sur 3 mètres comme si on était dans un anime manga. À un moment donné, il va y avoir une scène de bagarre dans une salle d'arcade. En France, en 2000, on ne sait pas ce que c'est une salle d'arcade avec les grosses bornes d'arcade. Maintenant, c'est démocratisé. Mais à l'époque, c'était révolutionnaire pour eux. Ils se demandent, mais c'est quoi cette boîte de nuit où il y a plein de jeux vidéo ? Ils ne comprennent pas où il est. Et quand c'est filmé dans cette... boîte d'arcade, tu as vraiment une façon de filmer comme si on était lui-même dans un jeu d'arcade. Enfin voilà, c'est bourré de créativité, c'est hyper rythmé, c'est hyper drôle, il y a plein de jeux de mots. Alors on va pas se mentir, ça a 24 ans, il y a quelques répliques boffitudes qu'on ne passerait plus aujourd'hui. J'ai un petit peu l'oreille qui a sifflé à certains moments. Et en même temps, elles sont tellement dites avec un deuxième degré que je me dis que même à l'époque ils devaient se rendre compte que c'était quand même le vieil oncle gênant. Mais donc tout ça, pour moi, forme un tout qui est quand même super chouette. Et j'étais très content en préparant cette chronique de me rendre compte qu'aujourd'hui le film a atteint quand même un statut culte, qu'il y a plein de memes, de gifs qui continuent de parler de Wasabi, et que j'ai été voir sur Allociné, les critiques des 5-10 dernières années, les récentes publiées, sont en fait beaucoup plus positives que ce qui était sorti en 2001, où les gens n'avaient vraiment pas aimé, la critique s'était moquée.
- Speaker #1
Et comment est-ce que tu expliques ça ?
- Speaker #0
Parce que le film est super ! Parce que voilà, parce que j'osais pas vous le dire mais le film est super ! Et que non, c'est vraiment très très bien. Est-ce que tu avais vu ce film Wasabi ? Oui,
- Speaker #1
non, c'est vrai que je dois reconnaître que j'ai dû faire un choix entre Mickey 17 cet après-midi ou regarder Wasabi, je savais que t'allais en parler aujourd'hui. Donc je n'ai pas pu le voir malheureusement. Et le souvenir que j'en ai est très très vague parce que ça date effectivement d'il y a très longtemps. J'ai vu la première moitié. avec deux potes de ma sœur, enfin voilà, donc j'ai très peu de souvenirs de ce film. Mais du coup, tu es presque en train de me convaincre, si du coup je fais pas trop attention à quelques blagues beaufs, il y a moyen que je passe un bon moment, c'est ça que tu es en train de dire ?
- Speaker #0
Complètement. Rien que niveau rythme, 1h30, ça ne s'arrête pas, la bande-son est incroyable, entre la composition d'Eric Serra et des morceaux un peu pop japonais, etc., mais qui sont super bien placés, franchement c'est hyper chouette, enfin c'est-à-dire que, je sais pas si c'est un peu le... c'est parce qu'on a l'habitude de voir des films hyper lourds de 2h20, 2h30 un peu longs que le fait d'avoir une petite comédie hyper bien rythmée, hyper généreuse dans le troisième degré, c'est super chouette et avec du vrai fond, c'est à dire que vraiment je vous spoil pas la scène de fin mais moi elle me tire les larmes à chaque fois parce que c'est vraiment touchant, parce que c'est un père une fille, c'est super bien vraiment c'est super bien et petite pépite personnelle la scène du wasabi, je l'ai déjà dit tout à l'heure qui est à mourir de rire, qui est la scène la plus connue, qui donne, je pense, le titre au film. Mais alors, il y a la scène où le père essaye de lui faire répéter le mot « trou » , mais comme en japonais, ils ne savent pas, elle dit « tru » , et elle n'arrive pas à dire le mot « trou » . Et c'est incroyable, il lui dit « c'est comme le loup, ouh » , et elle est genre « ouh, tru » . Et c'est vraiment hyper bien, c'est hyper mignon, c'est devenu une des scènes les plus cultes. Peut-être que je mettrai un extrait dans le podcast. C'est vraiment adorable. Alors foncez sur ce wasabi, je vous jure que vous n'allez pas regretter.
- Speaker #2
Au moins, ils ont pas fait de teuf. De quoi ?
- Speaker #0
Des trous.
- Speaker #2
Des trous. Des trous. Non,
- Speaker #0
terre. Trrr.
- Speaker #2
Trrr. Trrr. Trrr.
- Speaker #0
Comme tigre. Tigre.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #0
Et après, c'est ou,
- Speaker #2
comme le loup. Le loup. Ouh. Voilà. Trrr. Voilà,
- Speaker #0
vas-y, respire. Allô ? Bon, sur ce, on arrive à la fin de cet épisode. Mais pas avant de vous parler de nos coups de cœur de la semaine. C'est à toi, Jess.
- Speaker #1
Comment tu t'appelles ?
- Speaker #2
Annie. J'ai deux enfants. Est-ce que tu as déjà avorté ? Une fois. C'était avec quoi ? Des aiguilles à tricoter. Tu ne peux plus le garder, c'est ça ? Je ne peux plus le garder. C'est pas possible. Jusque-là, c'est les hommes qui ont eu le pouvoir de décider de nous mettre en centré. Alors si c'est nous, les femmes, qui pouvons nous choisir, c'est la révolution.
- Speaker #1
Ambiance complètement différente avec le film dont je vais vous parler aujourd'hui, cette semaine. Le film, c'est Annie Colère. Il est sorti en 2022. Alors ça vous est peut-être déjà arrivé quand vous venez de terminer un film et que vous ressentez un petit peu ce sentiment grisant de vouloir un petit peu changer le monde, même si le monde est très très loin d'être parfait. Il y a quand même ce petit truc où on se sent un peu boosté par le film, une envie d'aller un peu militer. J'ai ressenti ça en voyant le film Annie Colère. Il a été réalisé par Blandine Lenoir et le rôle principal est porté par Laure Calami, qu'on adore évidemment. Pour l'histoire du film, on est en 1974 en France. un an avant la loi Veil, la loi qui va légaliser l'avortement en France, lorsqu'elle a mis en carne Annie, une jeune femme, qui approche doucement de la quarantaine. Elle pousse doucement à la porte d'une librairie, c'est une des premières scènes du film. La libraire lui dit « si c'est pour les livres, vous pouvez me demander, si c'est pour l'association, c'est derrière le rideau » . Et c'est comme ça que Annie, du coup, découvre le MLAC, c'est-à-dire le Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception. C'est une vraie association qui a vraiment existé. C'est une association qui pratique, enfin pratiquait des avortements. Elle décide de faire appel à ce mouvement et alors elle va avoir une révélation. Elle voudra, elle aussi, s'investir pour le MLAC et aider les femmes. Et donc le film revient vraiment sur, entre guillemets, cette histoire vraie du MLAC et des femmes qui ont travaillé. Donc c'est le troisième film. C'est le troisième film. Portrait de femme, proposé par Blandine Lenoir, avec entre autres le film Aurore, qui est un film qui parlait de ménopause. Et donc, elle avait deux envies, un peu la cinéaste avec ce film, c'était de rappeler le rôle majeur et un petit peu oublié qu'a eu Lemlac, en fait, à l'époque. Tout le monde connaît Simone Veil et sa loi pour l'IVG, mais finalement, peu de gens se souviennent un petit peu de ce mouvement. Et aussi, toujours à travers ce film, elle a voulu rendre hommage, à travers notamment le personnage de Annie, elle a voulu rendre hommage à ces femmes, entre guillemets, ordinaires, souvent mères ou femmes au foyer, soumises un petit peu à leur mari, en tout cas à l'époque, qui sont devenues militantes suite à un événement personnel et non par conviction politique, en tout cas dans un premier temps. Et donc ce film est déjà super intéressant pour cet aspect politique et historique. Ça s'ancre dans une réalité pas si lointaine et on suit vraiment un peu les coulisses du MLAQ. Donc rien que pour ça, c'est super intéressant de voir le mouvement et comment tout ça s'est mis en place, l'accueil, les actions militantes et tout ça. Tout ce qui m'a beaucoup plu dans le film, c'est vraiment de voir la sororité entre les femmes. C'est vraiment axé sur les femmes qui font le mlec. Pour ceux qui pourraient avoir peur du film, je trouve que les scènes d'avortement, il y en a quelques-unes, mais c'est toujours très sobre dans la mise en scène. On ne voit quasiment rien. Et justement, outre les scènes d'avortement ou le film en général, je trouve qu'en fait, la réalisatrice a réussi à rendre presque ce film feel-good. Alors que le sujet est difficile et pas toujours évident. Le film est solaire, entre autres parce qu'il est porté par Laure Calami, qui est vraiment super. C'est un film qui nous fait comprendre le combat qu'ont dû mener ces collectifs féministes il y a 40 ans, presque de manière feel-good, sans tomber trop dans le drame. C'est un film humain, solaire, touchant et vraiment, surtout aujourd'hui, nécessaire. Franchement, je trouve que revoir le film, même aujourd'hui, trois ans après sa sortie... À l'heure où les droits à l'avortement et les droits des femmes reculent un petit peu dans de nombreux pays, dont aux Etats-Unis depuis la réaction de Donald Trump, je trouve c'est d'autant plus important de revoir ce film. Donc je le recommande ce film parce que c'est un petit film mais sur un grand sujet. Et si vous voulez le voir, il est disponible en ce moment sur la plateforme Sounar.
- Speaker #0
Merci Sounar.
- Speaker #1
Merci Sounar.
- Speaker #2
Excuse-moi, j'ai perdu les os.
- Speaker #0
Comme tu m'avais dit que pour une heure ou deux...
- Speaker #2
Moi j'ai dit ça. On fait la course ? J'ai pas envie de faire la course. Vas-y, toi. Tu connais rien aux petits garçons. T'as pas d'enfants. Je viens me préparer. Qu'est-ce que je fais, moi ? Je sais pas. Tu veux faire un dessin ? Ça veut dire quoi, ça ? Oui ou non ?
- Speaker #0
Moi je vais vous parler de L'Attachement, donc film de Karine Tardieu avec Valéria Bruni-Tedeschi et Pio Marmaille qui sont absolument merveilleux tous les deux. C'est un film que j'avais pu voir en avant-première grâce à un des partenaires du podcast aussi CineArt. Merci CineArt de nous avoir invité pour ce film. Le petit bit c'est l'histoire de Sandra qui est une quinquagénaire farouchement indépendante et qui partage soudainement et malgré elle un petit peu l'intimité de son voisin de palier avec ses deux enfants. Et contre toute attente elle s'attache peu à peu à cette famille d'adoption. J'aime bien le pitch parce qu'il est assez sobre dans ce que le film va raconter. Et voilà, franchement pour ceux qui me connaissent a priori, ce genre de film un peu dans l'émotion etc. c'est pas tout à fait ma cam. Et bien j'ai été hyper surpris, j'ai été vraiment vraiment renversé, bouleversé. Alors c'est vrai que Pio Marmaille, Valéria Bruni-Tedeschi, je les adore, donc voilà je partais quand même plutôt dans des chaussons. Mais voilà je me suis dit bon, l'attachement ça va être un truc un peu pathos, les sentiments. Et bien qu'est-ce que c'était bien, qu'est-ce que c'était vraiment super bien. Je vais aller un petit peu plus loin dans... Dans l'histoire du film, ça commence sur une petite tragédie. Pio Marmaille, il attendait son deuxième enfant. Il a un fils déjà qu'à 5 ans et demi. Au moment où il va à l'hôpital avec sa femme pour accoucher, elle ne revient pas. Elle décède de complications. Il revient complètement dans un état qu'on peut à peine imaginer. Avec son deuxième enfant qui va très bien, une petite fille, et son fils qui ne sait pas où est maman. Il faut gérer tout ça. C'est la première scène. C'est hyper fort et en même temps c'est fait. J'allais dire sans pathos, évidemment qu'il y a du pathos, mais ça ne t'arrache pas les larmes. Pour la petite anecdote, pour que Pio Marmaille puisse jouer ça correctement, la réalisatrice lui a dit, la veille de ce tournage, tu te réveilles toutes les heures. Tu te fais une nuit de 8 heures et tu mets un réveil toutes les heures. Je veux que tu sois dans un état de, tu as été à l'hôpital, tu n'as pas dormi, tu as les yeux éclatés, tu ne sais plus comment tu t'appelles, tu ne sais pas quel jour on est. Et il est venu, il a fait ça, il était dans un état et il a tourné ça parce qu'en plus il ne dit rien. C'est à un moment donné, on comprend parce qu'il y a une porte qui s'ouvre et il décrit sans mots sur son visage ce qui se passe. C'est très très fort. Performance de Pio Mammaï, incroyable. Ça c'est le début, déjà dans les 5 premières minutes, tu fais ok film, on est sur un truc vraiment bien. Et puis ça devient une super belle histoire humaine. Super touchante sur ce que c'est la famille, comment est-ce qu'on peut... Finalement la famille c'est ce que tu crées, c'est les gens qui sont là, c'est les gens qui ont de l'amour à donner, qui le partagent, qui prennent soin. Et il y a aussi une histoire d'amour évidemment, comment tu te reconstruis après quelque chose comme ça. Ton rôle de père, père solo. Elle, donc la personnage de Sandra qui est finalement franchement l'héroïne principale du film. Voilà qui... qui va s'attacher, mais ce n'est pas une histoire d'amour entre eux nécessairement, qui va aussi se réinterroger sur, voilà, elle a 50 ans, donc forcément, les enfants, elle n'en fera plus, mais elle ressent quand même des choses aussi pour ces enfants-là. Donc ça pose vraiment plein de super questions. Et moi, ça m'a touché à fond. Alors que ce n'est pas du tout mon truc, mais a priori. Et j'ai vu ce film, et bien il est resté avec moi. Et depuis, c'est un des meilleurs films que j'ai vus en fait cette année. Enfin, je crois que c'était fin de l'année passée, en avant-première. Et donc maintenant, il est sorti. En plus, il a beaucoup d'entrées en France, donc ça marche très très bien. Et alors j'ai vérifié tous les journaux. de critique cinéma français se partagent entre 4 et 5 étoiles, ce qui est une note vraiment très élevée pour un film. Donc je vous encourage à fond à aller voir ce film, L'Attachement, ça ne vous laissera pas indifférent.
- Speaker #1
Tu m'as donné envie de le voir, tiens. Voilà, je vais foncer le voir.
- Speaker #0
À fond. Bon, merci à toutes et à tous de nous avoir écoutés pour cet épisode. J'en espère que ça vous a plu. Merci Jess d'avoir été là avec nous.
- Speaker #1
Merci à toi Martin, c'est toujours un plaisir d'être là pour parler de cinéma. Moi je ne demande rien de mieux.
- Speaker #0
C'était trop trop chouette on espère que ça vous a plu, n'hésitez pas en tout cas à vous abonner sur notre compte Instagram comme ça vous pouvez découvrir tous les films un petit peu en avance on fait aussi des petits sondages pour un petit peu prendre le pouls un petit peu de nos auditeurs auditrices sur les films dont on va parler, n'hésitez pas si l'épisode vous a plu à nous mettre 5 étoiles que ce soit sur Apple, sur Deezer, sur Spotify je suis pas sûr qu'ils m'ont rien de mettre sur Deezer mais sur Spotify il y a clairement moyen de mettre 5 étoiles, mettre des petits commentaires, ça nous fait hyper plaisir, ça nous booste aussi l'algorithme, il n'y a rien à faire, on fonctionne dans un monde où on a besoin que l'algorithme s'emballe un petit peu peu. Et bien nous, on vous fait des gros bisous et on se retrouve très très bientôt.
- Speaker #1
Salut tout le monde. Ciao ciao.
- Speaker #2
Merci.