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CANNES 2025 : Jour 2 — MISSION IMPOSSIBLE, DEUX PROCUREURS, ENZO cover
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Ce n'est que du cinéma

CANNES 2025 : Jour 2 — MISSION IMPOSSIBLE, DEUX PROCUREURS, ENZO

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29min |16/05/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Chaque président, c'est le cœur battant qui a demandé de nous dire qui obtient la panne maintenant. C'est la première fois qu'elle est à Cannes pour le festival. La musique est en qui ? La montée des marches, pour pouvoir commencer.

  • Speaker #1

    Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, édition spéciale Cannes, où on vous apporte chaque jour un compte-rendu des films qu'on a pu voir, de nos anecdotes marrantes, de nos galères parfois, clairement, de nos rencontres, et le tout avec une maxi-dose de paillettes et de bulles. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #2

    Ouais, ça va super bien.

  • Speaker #0

    Je vais te forcer.

  • Speaker #2

    L'énergie commence, voilà, on commence à sentir qu'on enchaîne les sessions et les projections, mais toujours au taquet.

  • Speaker #1

    Ouais, beauté à 3 sur 10 quoi. Ouais.

  • Speaker #2

    Un petit creux de la vague ma femme, mais ça va.

  • Speaker #1

    Ça va Jess ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, moi je sens que je suis entourée de personnes un petit peu plus fatiguées que moi. Je suis arrêtée. Pas du tout. Je suis arrivée un peu plus tard que vous au festival et j'ai pu dormir un tout petit peu plus longtemps ce matin. Donc moi, pour l'instant, ça va. On en reparlera dans quelques jours, à mon avis.

  • Speaker #2

    Dormir, c'est tricher.

  • Speaker #1

    C'est que au-delà de trois heures par nuit, c'est de la triche. C'est que t'es pas dans les bonnes conditions pour calmer ton système.

  • Speaker #0

    Et rappelons que nous sommes ici par choix, sachant le. Nous avons postulé pour être à ce festival et on est content.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va vous parler du premier film en sélection officielle qu'on a vu, donc deux procureurs films russes de Sergeï Loznitsa. Et puis, évidemment, c'était l'un des événements marquants de ce début de festival, la projection de Mission Impossible 8, dernier épisode de la saga qui était commencée en 1996-96 pour nos amis français. Et enfin, Jess nous parlera de Enzo, qui est présenté à la quinzaine des cinéastes. Alors voilà, bienvenue au Festival de Cannes. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #2

    Ouais ! Allons-y !

  • Speaker #1

    Bon, alors avant de commencer, n'oubliez pas que votre mission, si vous l'acceptez, c'est de vous abonner à notre compte Instagram et TikTok de Ce n'est que du cinéma. ainsi que de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple si le contenu vous plaît. Et on vous promet que le contenu du podcast ne va pas s'auto-détruire une fois écouté. Allez les amis, c'est parti, on se lance ?

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    C'est parti ! Deux procureurs, donc pour le petit pitch, Union soviétique 1937. Le décor est déjà planté. Des milliers de lettres de détenus accusés à tort par le régime sont brûlées dans une cellule de prison. Contre toute attente, l'une d'entre elles arrive à destination, à savoir sur le bureau du procureur local fraîchement nommé. Alexander Korniev. À l'heure des grandes purges staliniennes, c'est la plongée d'un homme dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. Donc, le film de Sergei Loznitsa avec Alexander Kuznetsov, Alexander Filippenko, Anatoly Belli. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord rapidement de ce film ? Il faut quand même dire aux auditeurs et aux auditrices qu'on ne l'a regardé pas. On l'a regardé à 11h dans le Grand Palais. Ce n'était pas forcément la meilleure heure pour voir ça. Mais qu'est-ce qu'on a pensé quand même de ce film ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on luttait un petit peu. J'entendais des petits baillements, des petits frottages de yeux. Clairement. Oui, c'était rapidement un film peut-être un tout petit peu trop lent pour notre état d'énergie. Après, film intéressant à des tas de niveaux. Après, sur la forme, il peut être un peu difficile à appréhender. Oui.

  • Speaker #1

    Et toi,

  • Speaker #2

    Nora ? Moi, c'est un non.

  • Speaker #0

    C'est plus tranché que mon opinion.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est vraiment le vrai premier film de canoë typique. qu'on voit, je pense, de la sélection. Donc, il y a un intérêt, clairement, dans la façon dont c'est filmé, dans le propos, etc. Mais pour moi, j'ai trouvé ça extrêmement long et lent. Et sans doute, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Un peu tard, après une journée de fou, très, très palpitante. Donc, du coup, c'était un changement d'ambiance assez radical, je dois dire, pour la soirée. Donc, voilà, j'ai vraiment un peu des critiques par rapport à ce film à formuler.

  • Speaker #1

    Et moi, c'est plutôt un oui. même si effectivement j'essaie de faire fi du fait qu'on était vraiment fatigué, que c'était difficile, que le rythme effectivement est lent, mais ça porte en fait le film. Donc moi plutôt oui. Mais on rentre un peu plus dans les détails, peut-être Jess du coup, c'est comme tu as quand même apprécié malgré la lenteur. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi c'était la première fois que je voyais un film de Sergeï Lodznitsa, dont tu l'as dit, réalisateur ukrainien. À la base, il fait plutôt du documentaire et il a fait deux films de fiction par la suite. Et ce film-là, De Procureur, c'est son troisième long-métrage. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Effectivement, la première demi-heure du film, j'ai eu un peu peur parce qu'effectivement, c'est très long. En fait, on a des scènes, disons que le film prend vraiment le temps de nous plonger dans chaque scène et chaque scène est longue, voire peut-être même trop longue. Ça parle beaucoup, ça parle énormément. Donc au début, j'ai du mal un peu à rentrer dedans et je me suis demandé où le film nous emmenait. Alors c'est très bien joué, c'est très bien mis en scène, le film est très beau. Et petit à petit, effectivement, j'ai commencé à comprendre que c'était un peu un film conceptuel, si je puis dire. on comprend un petit peu qu'on voilà on va pas spoiler la fin Mais c'est vraiment à la fin, au dernier plan, que j'ai fait « Ah, ok, voilà, en fait, c'est ça » . Et donc, le film est une sorte de cauchemar, en fait, je dirais, qui dénonce clairement les choses. On est dans un contexte historique particulier. On est dans la Russie des purges staliniennes en 1937. Donc, voilà, je trouve que le film est intéressant à des tas de niveaux. Après, effectivement, gros manque de dynamisme et un peu d'émotion. Mais je crois que ce n'est pas le but du film de nous provoquer. Le but du film n'est pas de donner de l'émotion, je pense. mais du coup c'est un peu dur de s'accrocher voilà

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que juste avant de donner la parole à Nora, littéralement, le film, s'il y a une scène où le personnage est dans une salle d'attente, le film te laisse de presque la caméra. On attend, oui.

  • Speaker #0

    On attend avec lui,

  • Speaker #1

    ce qui est très déroutant. Donc, tout prend du temps. Si vous avez un jour traîné dans une file dans l'administration, vous attendez dans la file avec lui, dans le film. Donc, si vous êtes un peu fatigué, c'est compliqué. C'est vraiment compliqué.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que le concept du film, c'est qu'on vit tout avec le personnage principal.

  • Speaker #1

    Mais c'est au moins un parti plié.

  • Speaker #2

    le propos du film. Oui, tu disais, ça parle beaucoup, mais par exemple, il doit marcher dans les escaliers. On voit toutes les marches de l'escalier, tous les étages qu'il doit faire. Donc voilà, préparez-vous, je veux dire, auditeurs. C'est ce type de film que vous allez voir. Il faut savoir que c'est une adaptation d'un récit de Georgi Demidov, pardon pour la prononciation, qui a été arrêté en 1938 et il a passé 14 ans dans le goulag. Donc du coup, on voit vraiment en détail la mécanique des purges staliniennes. Donc ça, c'est vraiment intéressant. Mon problème à moi avec le film, c'est que j'ai compris très tôt où le film voulait m'emmener. Et donc du coup, j'ai vu ce que le film essayait de dire très, très vite. Et donc là, je me suis dit OK, j'ai déjà compris à ce stade-là du film. Donc ça va être très long pour moi. Donc a commencé une sorte de torture kafkaïenne. Alors il y en a qui disent que Kafka, avec le procès, c'est le meilleur livre. Moi, ça a été une expérience très, très bénible. Donc pour moi, c'est la même chose pour le film. je dis pas que le film est pas bon Je dis que vraiment, ça a été une expérience très pénible pour moi parce qu'en fait, j'ai compris le propos assez vite. Et donc du coup, c'est suffocant. C'est le but du film totalement. Mais donc du coup, ce n'est pas un non parce que je trouve que le film est mauvais. Pas du tout. C'est un non parce que je trouve l'expérience vraiment très désagréable. Mais évidemment, le propos est intéressant. Je me pose la question quand même de l'utilité d'un film comme ça, maintenant, sur cette période-là en particulier. Voilà, je me pose la question quand même. Qu'est-ce que je retiens ? là-dedans, mais ce n'est pas un film mauvais. C'est juste pour préparer les auditeurs qui auraient envie de le voir.

  • Speaker #0

    Et toi, Martin, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, vous avez vraiment bien déjà dressé le portrait du film. Moi, je me situe vraiment entre vous deux. Mais du coup, je vais en profiter pour parler un petit peu vraiment de la photographie, de la réale qui est vraiment super aboutie, super réussie. Évidemment, on filme une époque communiste, donc c'est gris. Il faut vraiment faire attention aux détails. On ne va pas vous spoiler l'histoire, mais voilà. Je vous donne un indice, comptez le nombre de téléphones qui apparaissent sur les tables, des différentes tables qui vont vous être présentées. Comptez, regardez la taille des statues de Staline à plusieurs moments du film et vous allez comprendre peut-être dans quoi vous êtes. Et donc ça, c'est assez... Voilà, ça m'a quand même intéressé de voir des espèces de... Comme dans un cluedo, un peu les détails derrière qui, en fait, te donnent des indices sur ce qui va se passer. Et même, écoutez bien les dialogues derrière cette espèce d'humour noir ou de phrases toujours un petit peu à la... Je n'ai plus le terme de cette déesse grecque qui disait toujours des phrases qui pouvait être interprétée de deux façons. Sibyl, c'est pas ça ? Je crois que c'est ça, des phrases un peu comme ça. Sibylline, il y a toujours un truc qu'on lui dit dès le début, méfie-toi, ne continue pas forcément ton enquête. Et on se dit, bah, donc c'est juste une phrase comme ça. Mais à la fin du film, on se rend compte que tous les morceaux tiennent un peu ensemble. Donc voilà, ça, c'est quand même chouette. Maintenant, oui, c'est lent. Clairement, j'aurais été chez moi, j'avoue, à mes auditeurs, auditrices, je l'aurais mis en accéléré à certains moments du film. C'est sûr qu'il y avait un petit multiplicateur qui passait par là. voilà mais malgré tout proposition assez unique j'avais jamais vu un film tout tout à fait comme ça, vraiment. Donc ça, j'étais content. On ne va peut-être pas en faire des heures sur ce film, mais en tout cas, un des bons candidats, et on entend ça, ça se murmure, qu'il est quand même assez bien favori aussi, un des bons candidats des 22 films nommés en sélection.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il fait partie un petit peu, c'est ce qu'on entend dans les bruits de couleur, qu'il fait partie des favoris. Alors, il n'est pas ultra accessible non plus, ce n'est pas un truc grand public, il va être facile à vendre s'il remporte une palme ou autre chose. mais effectivement je suis d'accord avec toi Martin le la longueur des scènes participe à l'expérience. C'est ça le but du film. Donc voilà, on prévient. Je crois que ça ne plaira pas à tout le monde à mon avis, mais ça reste un objet cinématographique intéressant.

  • Speaker #2

    Et c'est très bien joué.

  • Speaker #0

    Et c'est extrêmement bien joué. Tout à fait.

  • Speaker #1

    J'ai deux petites anecdotes.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Un petit balance. L'acteur principal, donc Alexander Kuznetsov, il a ce nez cassé. je me suis vraiment tout le film demandé pourquoi ce nez est cassé est-ce que ça veut dire quelque chose ça m'a faussé le film qui n'aurait pas de signification sauf que dans la vraie vie il se l'est cassé en faisant de la boxe donc voilà il n'a juste jamais refait l'opération ça a vraiment un coup un impact dans son nez donc quand tu vois les profils c'est vraiment c'est un escalier à trois étages et parce qu'il s'est vraiment fait casser le nez à la boxe et donc voilà ça c'est un exemple on voit le coup vraiment bien au milieu il s'est bien pris quoi encore genre une vie de la phalanche en forme de la phalanche qui s'amène dans le pif Et alors, deuxième anecdote, et ça, ça fera plaisir à notre ami Edouard du podcast, s'il nous entend, l'acteur a été connu au niveau international pour avoir joué dans Fantastic Beasts, The Secret of Dumbledore. Helmut, voilà.

  • Speaker #2

    Allez, petite référence à Crème de la Seine, pour ceux qui écoutent le podcast.

  • Speaker #1

    Crème de la Seine, c'est vraiment pour ceux qui écoutent tous les épisodes. Bon, très bien, si on n'a plus de choses à lire, Sophie, on va passer au gros morceau, en termes de budget en tout cas, de cette sélection.

  • Speaker #2

    Pas que, Tom Cruise, c'est aussi un grand morceau.

  • Speaker #1

    D'accord, tu vas nous parler de ton amour de Tom Cruise. Qu'on a vu d'ailleurs,

  • Speaker #3

    ça aussi on vous en parlera tout de suite après le petit trailer. Le bombing du Kremlin ? En vérité, le bombage était en fait destiné à lui tuer. Il a eu un briefing de sécurité. C'était juste il y a deux mois. Cela explique les handcuffs. Il n'est pas encore clair pourquoi il est ici. Si nous voulons ramener le monde en paix, nous devons s'en occuper.

  • Speaker #1

    Alors, ce Mission Impossible 8, j'étais pas sûr à le signer, il n'y a pas encore vraiment de petit pitch, à part que nos vies sont la somme de nos choix. quelqu'un avait la flemme quelqu'un avait la flemme non mais le film réalisé par Christopher McQuarrie et co-écrit avec Eric Jensen qui était aussi dans la salle quand on a pu aller à cette masterclass avec Tom Cruise avec Atwell avec Simon Pegg évidemment petit clin d'oeil aussi à nos auditeurs qui ont écouté la trilogie Cornetto voilà et puis ça s'appelle The Final Reckoning d'ailleurs à la base ça s'appelait Dead Reckoning et ils l'ont changé en 2023 parce que je pense qu'ils se sont dit que j'étais la fin et on sent un petit peu que c'est la fin d'une saga qui a duré 30 ans et donc ce huitième volet d'abord très rapidement qu'est-ce qu'on a pensé de ce petit Mission Impossible 8 pour Nora et moi on l'a vu ce matin on est prêts on est prêts on est prêts on est prêts moi j'ai été conquise je dois dire c'est du grand grand spectacle c'est du grand Hollywood je trouve que allez il y a énormément de références de flashbacks aux anciens films on sent vraiment qu'ils bouclent la boucle et

  • Speaker #2

    très agréable des scènes quand même incroyables, notamment la scène du sous-marin j'ai retenu mon souffle jusqu'à la fin, esthétiquement c'est beau les scènes d'action sont incroyables alors oui, ça va un peu lourd sur la laveur michette sur le fait que c'est le dernier volet et il y a des petites longueurs et il faut partir du postulat que oui, bon voilà c'est trop gros, c'est un peu américain c'est impossible, mais une fois qu'on part là-dedans et qu'on laisse son cerveau un petit peu de côté franchement c'est très agréable c'est un bon film d'action Et toi Jess,

  • Speaker #1

    toi tu l'avais vu en vision presse

  • Speaker #0

    Oui, oui, je l'ai vu. Effectivement, pas avec vous, mais je l'ai vu à Bruxelles. Je l'ai vu aussi sur grand écran et c'est clairement un film à voir sur grand écran. Voilà, je crois que pour moi, malgré tout, le but de toutes ces missions impossibles, ça continue pour Tom Cruise de tenter de nous montrer qu'il est toujours super fort, qu'il est le mec le plus balèze d'Hollywood et qu'il arrive toujours à courir super vite, même après 30 ans de l'Olympe Service. Donc voilà, pour moi, oui, mais sans plus. Voilà, ça reste un film grand spectacle.

  • Speaker #2

    Et toi, Martin ?

  • Speaker #1

    Moi, c'était un énorme oui. J'attendais pas grand-chose, j'avais même plutôt peur parce que c'est celui qui a coûté le plus cher. On est à 300 millions et ça, c'est juste les frais de production. À mon avis, avec la pub et tout le bazar, on doit être sur des sommes absolument dingues. C'est le genre de film à nouveau que si ça rentre pas le milliard de dollars, en gros, ce sera pas tout à fait rentable. Et puis, surtout, on s'est fait hyper à fond parce qu'en fait, Nora, Akane, quand Jess était encore en train d'arriver à ce moment-là, on a pu assister à la masterclass donnée par le réalisateur Christopher McQuarrie, qui est donc le réalisateur des quatre derniers, donc du 5 au 8, mais qui a collaboré avec Tom Cruise 11 fois tellement les deux hommes en tant qu'en scénariste aussi super bien voilà et la méga surprise évidemment c'est que Tom Cruise est arrivé sur scène ouais c'était fou ça et que ça c'était quand même un peu la folie genre on n'en revenait un peu pas en plus on était pas trop loin on était bien assis parce qu'on n'avait pas été annoncés non on n'était pas annoncés mais Christopher McQuarrie on était déjà super fans d'aller voir c'est un gars qui est vraiment effectivement dans ce qu'il fait dans son domaine dans son craft c'est-à-dire vraiment des films vraiment d'action où c'est très lisible où le personnage est toujours bien central à l'action. c'est quelqu'un que j'avais envie de voir de base, même si Tom Cruise ne m'était pas. Après, on pouvait subodorer quand même, vu que dans la même journée, le soir, il y avait la montée des marges de tout le casting du film. Certains attendaient même un hélicoptère comme il avait fait le coup il y a deux ou trois ans. Il ne l'a pas fait, mais quand même, c'était un grand moment. Il est venu, il est venu, il est resté une heure et demie sur scène et tout d'un coup, l'interview a pris une autre tournure et ils se sont, je pense, plutôt bien marrés d'être là et ils nous ont raconté plein d'anecdotes. technique de comment il se retrouve entre deux ailes d'avion à gravité zéro comment il s'est... évanoui, comment ils ont fait les trucs dans le sous-marin, le manque d'oxygène, ce que ça fait sur le corps, comment lui, à 62 ans, même 63 ans cette année, C'est hallucinant. En plus, il était vraiment... C'est impressionnant. Il est en super forme physique.

  • Speaker #2

    Il est beau. Il est très beau. Il n'est pas très loin, franchement. Ça va. Non, mais... Oui, et il y avait une super bonne ambiance. Parce que c'est vrai qu'on partait... Christopher McAvoy, il a l'air assez timide, au final. Et ils l'ont dit aussi pendant l'interview. Ce n'est pas quelqu'un qui se met beaucoup en avant. Et donc, c'était un début de session assez chouette. Mais on parlait de sa carrière, ses choix en tant que réalisateur. Et puis... Tom Cruise était beaucoup mentionné. Et puis là, Didier Allouche, qui interviewait, disait « Ah, c'est quand même dommage de ne pas avoir l'autre côté de l'histoire, finalement, et d'entendre Tom Cruise. » Et puis en fait, j'ai vraiment cru que c'était une blague. Et je pense que l'audience aussi, parce que la réaction n'a pas été folle. Sur le moment, c'était genre « Haha » . Et en fait, Tom Cruise a débarqué et arrivé. Et j'ai senti un flottement, je pense, dans la salle, où personne n'était vraiment sûr de ce qui se passait. Genre, est-ce que c'est vraiment Tom Cruise qui est là ? Ok, super. Et puis les applaudissements sont partis. mais ils étaient hyper généreux tous les deux. On sent qu'il y a une alchimie entre... Enfin, que ça fonctionne hyper bien. Tu te rappelles tous les projets ensemble,

  • Speaker #1

    si tu te rappelles super bien avec ton réel.

  • Speaker #2

    Et ils ont été vraiment généreux en anecdotes de tournage, notamment la scène de l'avion, la scène du sous-marin, avec des détails. Enfin, c'était vraiment très, très gai à suivre, en fait, comme conversation. Et ils avaient l'air vraiment contents d'être là aussi. Donc, il y avait vraiment une bonne ambiance dans la salle. Les gens riaient, ils se faisaient des blagues. Donc, c'était vraiment un beau moment. Et c'est vrai que ça a donné un goût différent, je pense, à la projection du film aussi.

  • Speaker #1

    À fond.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas pu faire une petite photo avec Tom ?

  • Speaker #1

    Pas de genre,

  • Speaker #2

    on est classe, on est classe.

  • Speaker #0

    On n'est pas là pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a des fine girls ici. Non, non, mais par contre, c'est vrai que le fait d'avoir cette espèce de hype qui monte dans la journée où tu as d'abord ça, et de pouvoir voir le film un peu après, ça fait que dans certaines scènes, c'est comme si tu avais déjà entendu le commentaire du directeur, du réalisateur et des acteurs. Donc, il y avait un côté, wow, ok, je vois. Ils l'avaient mentionné, ils disaient, on ne va pas vous spoiler, mais à tel moment, c'est quand même dans ça. Pour vous donner un exemple beaucoup plus concret, le sous-marin, qui est vraiment une séquence qui n'a jamais été réalisée à cette échelle-là, il faut savoir que notre ami Tom Cruise était immergé dans un réservoir d'eau de 8,5 millions de litres. Ça fait cher en facture d'eau. Et dans une plateforme rotative, portant un masque spécial, mais qui n'était pas un masque qui lui permettait vraiment de respirer. Donc en fait, il avait 10 minutes d'oxygène dans le masque. Dans toutes les 10 minutes, il fallait arrêter, sinon il faisait une hypoxie. Voilà, on réclame sur des trucs. et donc voilà, le gars il adore se mettre dans des situations franchement dangereuses.

  • Speaker #2

    Et nous vous avons raconté aussi, oui pardon, avec la scène de l'avion aussi, où il s'accroche à l'aile, apparemment on lui a appelé les coachs et tout ça, les techniciens qui sont sur place, en gros c'était quoi, 20 minutes qui pouvaient être, ou 12 minutes, c'était 12 minutes qui pouvaient être sur l'avion, parce qu'après les muscles fatiguent, et en fait ils risquent de lâcher, et ça va pas du tout, et en fait le réalisateur, enfin McCary expliquait, bah Tom Cruise aux 12 minutes, on lui fait signe voilà, maintenant, il faut dégager. Et il faisait non, non, continuez à tourner. Enfin, il faisait un signe comme quoi il devait continuer à tourner. Le mec, il restait 20 minutes, 25 minutes. Et puis, apparemment, c'était des prouesses physiques et aussi que personne ne fait, en fait. Donc, c'est assez impressionnant. Et c'est vrai que quand on regarde les scènes après, en ayant eu les commentaires de McAvoy, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il mise beaucoup là-dessus, en fait, particulièrement l'émission Impossible depuis le début et de plus en plus ces dernières années. C'est plus que le trailer, c'est plutôt les behind the scenes qu'on voit sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'une partie de la promo du film, c'est montrer les cascades que vous allez voir dans le film. On vous en montre un petit bout, on vous montre un petit peu le making-of. Et c'est comme ça que maintenant, de plus en plus, on vend un petit peu le film aux gens. Et on voit qu'en fait, Tom Cruise, depuis des années, il fait ses cascades lui-même. Et on tourne in situ et on fait des cascades de ouf. C'est vraiment plutôt le côté un peu ces petites vidéos behind the scenes. C'est ça maintenant qui fait un peu la promo du film plus qu'autre chose.

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on disait avec Nora un petit peu en dehors du micro, c'est que À la limite, la scène de l'avion, qui est une des scènes qui arrive un peu à la fin du film, donc qui est censée être un peu climatique du truc, en réalité, c'est pas si impressionnant. Genre Sean Connery, dans les années 60, faisait déjà ça, de s'accrocher à des petits avions. Tu sais, t'as même pas de cockpit, c'est des petits trucs des années 30. On avait déjà vu ça, mais sauf que c'était évidemment fait en studio, c'était complètement cuté, il y avait plein de figurants, c'était tout le temps complètement ultra transformé, si tu veux. Là, la scène en soi n'est pas exceptionnelle, sauf que ce qui est complètement dingue et qui fait que t'es complètement accroché, c'est que tu sais que tout ça est vrai et que le gars le fait vraiment Et on arrive dans un truc où finalement le cinéma devient presque... à nouveau du théâtre ou en tout cas une performance qui était vraie. On renoue un peu avec les Buster Keaton, avec les Charlie Chaplin qui faisaient ça en direct. Enfin, il n'y a qu'une des scènes de train qui lévite au dernier moment. Si vous regardez des trucs dans les années 20-30, le gars prenait des risques de malade. Et en fait, c'est un peu... Enfin, comparaison n'est pas raison, mais il y a un vrai héritage de se mettre littéralement en danger. Des fois, ça se demandait si Tom Cruise, il n'a pas envie, comme Molière, de mourir sur les planches. Il mourit dans un tournoi. D'ailleurs, c'était une des questions. les mythes à chaque fois.

  • Speaker #2

    c'était une des questions d'Idialy je me disais mais vous n'avez pas peur aussi il posait la question à McQuarrie aussi pour vos acteurs pour la sécurité etc mais bon je pense que les deux se font plaisir mutuellement c'était un peu drôle mais c'est ce que j'ai vu c'est ce qui m'a traversé l'esprit quand j'ai vu la scène du

  • Speaker #0

    sous-marin dans le film Final Reconning je me dis mais il doit y avoir combien de personnes en sueur avec le souffle coupé pendant que Tom Cruise est en train de faire ses cascades. Bon, je sais qu'il n'était pas vraiment dans un sous-marin au fond de l'océan. Mais il y a quand même ce truc où je me dis chaque fois que tout le monde doit le voir en train de faire ses cascades et se dire, mais ce type va un jour crever. Je peux prendre mes yeux. Non, non, donc oui, pour vous, du coup, tous les deux, pour nous trois, la meilleure scène du film, on est d'accord, c'est cette scène sous-marin. On va peut-être juste contextualiser pour les auditeurs qui n'auraient pas vu le film. On a quand même à un moment donné Tom Cruise qui est dans un sous-marin. il a la combinaison et le masque et il est apprêté pour... Pour être dans l'eau, il a une super tenue, mais il est quand même dans un sous-marin à l'abandon, mais qui finit par se retourner sur lui-même et à faire des...

  • Speaker #1

    Parce qu'il est un peu en déséquilibre sur une face dans l'eau, et du coup, il est en train de glisser. Petit à petit. ils ont pris une espèce de grosse rotative une machine rotative avec l'eau qui du coup ça fait un effet presque Inception pour la scène du couloir c'est un peu Inception mais dans l'ours qui ont vu cette scène et c'est assez fou parce que le sens de l'urgence est permanent et comme on est vraiment un peu c'est pas les fosses des Mariannes mais tu vois un peu le truc c'est à dire qu'en fait si ça continue de rouler le truc retombe encore je sais pas combien de mètres en dessous et vu que les humains sont pas faits pour subir des pressions en tout cas des changements de pression aussi rapides le gars il aurait quasi explosé s'il tombe tellement, t'es en chute libre dans l'eau. C'est vraiment une folie. Moi, je n'ai pas d'ailleurs tout compris au niveau technique, mais je pense qu'ils ont été très sérieux, tu vois, en termes de domaine de plongée, quoi. Genre, quel est le nombre de mètres que tu peux faire pour ne pas descendre trop vite ? C'était quoi la chambre de décompression ?

  • Speaker #2

    C'est parce qu'il y a des poumons, en fait, il y a ça en plongée, en fait, tu dois aussi... Il y a des paliers comme ça. Et donc, si tu vas trop vite, tes poumons explosent, en fait.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'en tout cas, je pense que vous aussi, l'avoir vu sous grand écran... Moi, c'est une des plus belles scènes d'action, les plus époustouflantes que j'ai vues ces dernières années. Je ne suis pas hyper emballée par le film, même s'il est bien, mais par rapport aux autres, il ne renouvelle pas forcément le genre. C'est un petit peu déjà vu, mais cette scène-là, la scène du sous-marin, je l'ai trouvée incroyable.

  • Speaker #2

    Et puis la petite closure quand même d'Ethan Hunt qu'on regarde depuis 30 ans. Et moi, c'est vrai que j'ai adoré l'émission Impossible, j'ai adoré le premier. Et donc, il y avait quand même des éléments cultes qui sont géniaux. Et donc, votre mission, si vous voulez, c'était ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de flashbacks, il y a énormément de boucles qui se nouent. Ils ont créé un petit peu des... Ils ont tissé, vraiment, c'est le mot. Ils ont tissé au fil plein de liens entre des personnages, notamment le papa d'un des personnages qu'on voit aujourd'hui, mais qui était en fait un des méchants antagonistes dans le premier ou le deuxième, et qui du coup, en fait, est le papa de quelqu'un maintenant. Donc, on comprend les différents trucs. Et en même temps, avec un message ultra actuel, les menaces, elles sont ultra actualisées. Je trouve que c'est plutôt un tour de force. C'est pas du tout has-been, c'est vraiment, c'est tout à fait dans les thématiques qu'on vit aujourd'hui, les enjeux d'intelligence artificielle, les enjeux nucléaires, les enjeux de guerre qui menacent, toujours les blocs, les Russes, les Français, les Chinois, tous ceux qui ont l'arme nucléaire, est-ce que c'est une bonne idée, etc. Et tout ça mélangé, et en même temps fait avec quand même une forme d'optimisme pour l'humanité, d'essayer de recréer des ponts entre les humains et d'arrêter de se voir comme ennemis, même s'il y a un problème de confiance, on voit bien, il y a une phrase qui apparaît deux fois, si c'était moi qui te disais ça, est-ce que tu me ferais confiance ? Et en fait, la personne chaque fois répond non, et c'est d'un côté russe et d'un côté américain Il y a des trucs, je trouve que ça... Tu disais au tout début, il faut poser le cerveau. En fait, je dirais que ce n'est pas ce film de poser le cerveau. On est encore dans un film objectivement intelligent, hyper généreux.

  • Speaker #2

    Poser le cerveau dans le sens, il y a des choses complètement absurdes. Des émissions irréalisables. Irréalisables. Donc voilà, le scénario est quand même un peu perché. Mais si tu rentres dedans et que tu acceptes ce postulat-là, ça va.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce qui est plaisant au début du film, c'est qu'on voit qu'on est vraiment dans un monde... rempli de crise. C'est vraiment sous tension, c'est un peu le chaos. On voit qu'au niveau mondial, c'est un peu le bordel. Et vu que c'est un peu le cas dans la vraie vie...

  • Speaker #1

    Je ne dois pas te placer par là. Je ne sais pas,

  • Speaker #0

    il y a vraiment ce truc où de plus en plus, à chaque mission impossible, ils en mettent une couche sur un peu la tension. Et moi, je trouve qu'ils en mettent un peu trop. C'est quand même chaque fois des disquettes, des clés USB, c'est l'IA. C'est toujours un peu tiré par les cheveux, quand même, le scénario. On ne va pas se mentir, mais ça reste toujours plaisant à regarder ça c'est sûr aussi et je ne sais pas si pour vous, petite larme à l'œil ou pas quand même que ce soit quand même le dernier opus, que ce soit le dernier...

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas confirmé à 100% que c'est le dernier. On ne veut pas qu'on nous accuse de faire des fausses news, mais clairement, la question leur a été posée à Christopher McQuarrie et Tom Cruise hier. Ils n'ont pas répondu oui ou non, mais clairement, dans sa réponse, ils disaient c'est la fin d'un arc, c'est 30 ans, on est content de l'avoir fait, etc. Donc, ça sentait quand même la fin. Et le film, clairement... On sent la fin.

  • Speaker #0

    C'est un peu tout ce qu'il fasse Nicolas d'ailleurs. Il y a un petit peu les violons.

  • Speaker #1

    Les personnages, voilà, tous se séparent, etc. Ça se regarde, ça disparaît dans la foule. Il y a un côté, voilà. Mais ce n'est pas complètement fermé. Si un jour, on voulait re-ouvrir le truc. Après, je me suis dit, en regardant le film, j'espère qu'ils ne vont pas nous faire une Indiana Jones 5 ou 6. Donc vraiment, on va aller chercher Tom Cruise quand il aura 80 billes pour aller redéterrer un truc. J'espère que non. Mais franchement,

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri. Est-ce que Tom Cruise est prêt à abandonner, à fermer ce chapitre ?

  • Speaker #1

    Il fera d'autres choses.

  • Speaker #0

    Il fera d'autres choses, mais il serait temps, moi je trouve, qu'il fasse d'autres choses, parce qu'effectivement on l'associe tous à Mission Impossible. Il faut quand même savoir pour la toute petite histoire que Tom Cruise et Mission Impossible, c'est vraiment son bébé en fait. On connaît tous le Mission Impossible 1, ça démarre dans les années 90, le premier film. Et à cette époque, Tom Cruise est un peu au sommet de sa carrière, mais il cherche en fait un nouveau projet, parce qu'il a envie d'être acteur, producteur, réalisateur. Il a envie d'être vraiment, asseoir un petit peu ce côté... et l'envie d'être à la tête d'un gros projet. Et c'est lui qui a proposé le film Mission Impossible, qui vient à la base d'une série, la fameuse série des années 60 qu'on connaît. Et donc, il est allé la proposer parce qu'il s'est dit, tiens, ça peut être le gros film d'action qui me va et qui pourrait concurrencer même les James Bond. Et je crois qu'il a presque réussi. Du coup, c'est avec ses convaincus par le projet, il l'a présenté à Brian De Palma, qui réalisera le premier film, avant évidemment que d'autres réalisateurs s'y collent. Donc, il avait vraiment cette envie de pouvoir être multicasquette avec ce projet. Donc, est-ce qu'il va savoir raccrocher aujourd'hui et passer à autre chose ? Moi, je pense que ça serait cool de le voir en d'autres choses.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon, en tout cas, quand vous aurez l'occasion d'avoir mis vos petites mirettes sur ce film, donc Mission Impossible 8, dites-nous ce que vous en aurez pensé. Et puis, maintenant, on va passer au troisième film de la sélection de notre épisode du jour. On va passer à Enzo. Enzo ? C'est ça. Tu as le droit d'avoir tes ambitions un peu plus grandes, voilà. Tu vois, j'ai des ambitions toutes petites moi. Ok, donc tous ces ramasses sont toutes à... Et alors ? C'était zonerant ? Alors, il parait que tu as une maison de milliardaire, une grande piscine et tout. J'aimerais bien avoir ta maison. C'est pas chez moi.

  • Speaker #0

    C'est chez mes parents.

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu aies une petite copine.

  • Speaker #3

    Bah ouais.

  • Speaker #1

    Vous êtes très beau, toi, des deux. Je vais t'aider. Alors Enzo, pour le petit pitch, Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à la Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale. Alors, film de Laurent Cantet et Robin Campillo, je ne sais pas comment on le dit, avec Eloy Porou, avec Pierre-Francesco Favino et Elodie Boucher. Ici, autour de ce micro, il n'y a que Jess qui a pu obtenir son ticket pour aller le voir. On vous rappelle que c'est un petit peu un système de loterie. Donc, dis-nous tout, Jess, qu'est-ce que tu as pensé de ce Enzo ?

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, il y a un petit côté particulier à ce film. Quand on voit le générique à la fin, on voit qu'il y a deux réalisateurs. C'est effectivement le film posthume de Laurent Canté, qui est décédé avant la fin du film, alors qu'il a écrit le scénario. Et donc, c'est effectivement Robin Campilo qui a réalisé, qui a repris le flambeau, même s'ils l'ont écrit à deux. Et on rappelle que Laurent Cantet, on lui doit une palme d'or. Il a reçu une palme d'or en 2008 pour le film « Entre les murs » . Donc, son cinéma, lui, c'est toujours un petit peu ce qu'on appelle le cinéma social, même s'il savait un peu tout et rien dire. Mais voilà, il donne comme souvent un petit coup de projecteur sur des personnes un peu plus invisibilisées. Ou voilà, c'est du cinéma social, si on peut utiliser ce mot-là. Et là, on suit effectivement Enzo, qui donne son titre au film, qui est un jeune ado de 16 ans, qui est en décrochage scolaire. et En fait, c'est un ado qui vient d'une bonne famille. Donc, sa famille est aisée. Ce sont clairement des bourgeois qui vivent dans une très, très belle maison. on pourrait même se croire à Cannes Et en fait, il résiste un petit peu, il refuse son héritage familial et de grandir dans cet environnement bourgeois. Parce que lui, ce qu'il rêve, c'est d'être ouvrier. Donc, il démarre un stage en tant qu'ouvrier. Tous les matins, il se lève très tôt et il va sur chantier. Et ses parents le voient rentrer, crever, etc. Et donc, le film commence comme ça, où lui, il veut se lancer là-dedans parce qu'il en a envie, alors que ses parents rêvaient pour lui plutôt des études universitaires. Et donc, son père ne comprend pas trop ce choix. Sa mère, qui est jouée par Élodie Boucher, l'encourage. Donc c'est intéressant de voir au fur et à mesure des discussions, c'est que ses parents veulent l'encourager, mais en même temps, ils ne comprennent pas trop. Enfin, les deux parents ne comprennent pas trop. Et Enzo, on sent qu'il est jeune, il a 16 ans, il ne sait pas encore très bien qui il est. Et donc, il est un peu en train de se découvrir. Clairement, on est d'accord que 16 ans, ce n'est pas l'âge non plus le plus évident. Donc, on est un peu à la fois entre un portrait d'un jeune ado, mais c'est aussi l'occasion de découvrir sur quelques semaines un amour d'été, parce qu'il va tomber amoureux d'une personne avec qui il travaille sur chantier. Donc c'est entre un portrait, mais c'est pas tout à fait non plus une crise adolescente, c'est pas non plus un coming out, même si ça parle forcément d'un amour homosexuel. Donc c'est vraiment un mélange de plein de choses. Donc moi j'ai beaucoup aimé ce film, je suis vraiment rentrée tout de suite dans l'intrigue, dans les premières images, c'est très bien filmé, les personnages sont attachants. Donc c'est une très belle histoire, on se laisse un peu emporter, et effectivement on voit qu'on est un peu dans la confrontation de ces deux univers, c'est-à-dire la bourgeoisie versus le monde ouvrier, et il y a Enzo qui essaie de trouver un peu sa place là-dedans. Donc c'est touchant. Après, je dirais qu'il y a quelques petits bémols, pour les citer rapidement. De temps en temps, un petit peu trop de dialogue qui laisse un peu moins de place, du coup, je dirais, aux sensations et à l'émotion. Les personnages parlent beaucoup. Enzo, l'acteur, donc Eloy Pohu, je ne sais pas si je prononce bien. Il est tout jeune, il est acteur débutant, ça se sent parfois un petit peu. Et Maxime Szydlinski, qui est le très beau garçon dont il tombe amoureux. Je ne sais pas si c'est juste parce qu'il est très beau, mais je le trouve incroyable. Il crève l'écran, mais son jeu, je ne sais pas toujours si le jeu est bien aussi. J'ai encore du mal à me dire ça. Donc, un petit bémol tentant pour le jeu d'acteur. Un petit peu trop de dialogue, alors qu'on a parfois envie de plus de sensualité et d'émotion. Mais un très beau film que, personnellement, moi, je recommande parce que j'ai passé un très bon moment et j'aime beaucoup le cinéma de Laurent Canté.

  • Speaker #1

    Eh bien, trop bien ! Bon, les amis, c'est tout pour cette journée 2, épisode 2 de Cannes en direct. J'espère que ça vous a plu. À vous, les auditeurs, auditrices, nous, on va essayer de peut-être faire une sieste. Non, on n'aura jamais le temps de faire une sieste. Mais on va essayer de rattraper un peu de sommeil parce que sinon ça va être très compliqué de tenir les 8 jours. Mais en tout cas, on se retrouve, nous, en pleine forme pour la troisième journée. Demain, on vous fait des gros bisous. A ciao, ciao ! A très vite !

Chapters

  • Deux Procureurs

    02:01

  • Mission Impossible 8

    09:57

  • Enzo

    25:16

Transcription

  • Speaker #0

    Chaque président, c'est le cœur battant qui a demandé de nous dire qui obtient la panne maintenant. C'est la première fois qu'elle est à Cannes pour le festival. La musique est en qui ? La montée des marches, pour pouvoir commencer.

  • Speaker #1

    Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, édition spéciale Cannes, où on vous apporte chaque jour un compte-rendu des films qu'on a pu voir, de nos anecdotes marrantes, de nos galères parfois, clairement, de nos rencontres, et le tout avec une maxi-dose de paillettes et de bulles. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #2

    Ouais, ça va super bien.

  • Speaker #0

    Je vais te forcer.

  • Speaker #2

    L'énergie commence, voilà, on commence à sentir qu'on enchaîne les sessions et les projections, mais toujours au taquet.

  • Speaker #1

    Ouais, beauté à 3 sur 10 quoi. Ouais.

  • Speaker #2

    Un petit creux de la vague ma femme, mais ça va.

  • Speaker #1

    Ça va Jess ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, moi je sens que je suis entourée de personnes un petit peu plus fatiguées que moi. Je suis arrêtée. Pas du tout. Je suis arrivée un peu plus tard que vous au festival et j'ai pu dormir un tout petit peu plus longtemps ce matin. Donc moi, pour l'instant, ça va. On en reparlera dans quelques jours, à mon avis.

  • Speaker #2

    Dormir, c'est tricher.

  • Speaker #1

    C'est que au-delà de trois heures par nuit, c'est de la triche. C'est que t'es pas dans les bonnes conditions pour calmer ton système.

  • Speaker #0

    Et rappelons que nous sommes ici par choix, sachant le. Nous avons postulé pour être à ce festival et on est content.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va vous parler du premier film en sélection officielle qu'on a vu, donc deux procureurs films russes de Sergeï Loznitsa. Et puis, évidemment, c'était l'un des événements marquants de ce début de festival, la projection de Mission Impossible 8, dernier épisode de la saga qui était commencée en 1996-96 pour nos amis français. Et enfin, Jess nous parlera de Enzo, qui est présenté à la quinzaine des cinéastes. Alors voilà, bienvenue au Festival de Cannes. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #2

    Ouais ! Allons-y !

  • Speaker #1

    Bon, alors avant de commencer, n'oubliez pas que votre mission, si vous l'acceptez, c'est de vous abonner à notre compte Instagram et TikTok de Ce n'est que du cinéma. ainsi que de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple si le contenu vous plaît. Et on vous promet que le contenu du podcast ne va pas s'auto-détruire une fois écouté. Allez les amis, c'est parti, on se lance ?

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    C'est parti ! Deux procureurs, donc pour le petit pitch, Union soviétique 1937. Le décor est déjà planté. Des milliers de lettres de détenus accusés à tort par le régime sont brûlées dans une cellule de prison. Contre toute attente, l'une d'entre elles arrive à destination, à savoir sur le bureau du procureur local fraîchement nommé. Alexander Korniev. À l'heure des grandes purges staliniennes, c'est la plongée d'un homme dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. Donc, le film de Sergei Loznitsa avec Alexander Kuznetsov, Alexander Filippenko, Anatoly Belli. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord rapidement de ce film ? Il faut quand même dire aux auditeurs et aux auditrices qu'on ne l'a regardé pas. On l'a regardé à 11h dans le Grand Palais. Ce n'était pas forcément la meilleure heure pour voir ça. Mais qu'est-ce qu'on a pensé quand même de ce film ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on luttait un petit peu. J'entendais des petits baillements, des petits frottages de yeux. Clairement. Oui, c'était rapidement un film peut-être un tout petit peu trop lent pour notre état d'énergie. Après, film intéressant à des tas de niveaux. Après, sur la forme, il peut être un peu difficile à appréhender. Oui.

  • Speaker #1

    Et toi,

  • Speaker #2

    Nora ? Moi, c'est un non.

  • Speaker #0

    C'est plus tranché que mon opinion.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est vraiment le vrai premier film de canoë typique. qu'on voit, je pense, de la sélection. Donc, il y a un intérêt, clairement, dans la façon dont c'est filmé, dans le propos, etc. Mais pour moi, j'ai trouvé ça extrêmement long et lent. Et sans doute, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Un peu tard, après une journée de fou, très, très palpitante. Donc, du coup, c'était un changement d'ambiance assez radical, je dois dire, pour la soirée. Donc, voilà, j'ai vraiment un peu des critiques par rapport à ce film à formuler.

  • Speaker #1

    Et moi, c'est plutôt un oui. même si effectivement j'essaie de faire fi du fait qu'on était vraiment fatigué, que c'était difficile, que le rythme effectivement est lent, mais ça porte en fait le film. Donc moi plutôt oui. Mais on rentre un peu plus dans les détails, peut-être Jess du coup, c'est comme tu as quand même apprécié malgré la lenteur. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi c'était la première fois que je voyais un film de Sergeï Lodznitsa, dont tu l'as dit, réalisateur ukrainien. À la base, il fait plutôt du documentaire et il a fait deux films de fiction par la suite. Et ce film-là, De Procureur, c'est son troisième long-métrage. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Effectivement, la première demi-heure du film, j'ai eu un peu peur parce qu'effectivement, c'est très long. En fait, on a des scènes, disons que le film prend vraiment le temps de nous plonger dans chaque scène et chaque scène est longue, voire peut-être même trop longue. Ça parle beaucoup, ça parle énormément. Donc au début, j'ai du mal un peu à rentrer dedans et je me suis demandé où le film nous emmenait. Alors c'est très bien joué, c'est très bien mis en scène, le film est très beau. Et petit à petit, effectivement, j'ai commencé à comprendre que c'était un peu un film conceptuel, si je puis dire. on comprend un petit peu qu'on voilà on va pas spoiler la fin Mais c'est vraiment à la fin, au dernier plan, que j'ai fait « Ah, ok, voilà, en fait, c'est ça » . Et donc, le film est une sorte de cauchemar, en fait, je dirais, qui dénonce clairement les choses. On est dans un contexte historique particulier. On est dans la Russie des purges staliniennes en 1937. Donc, voilà, je trouve que le film est intéressant à des tas de niveaux. Après, effectivement, gros manque de dynamisme et un peu d'émotion. Mais je crois que ce n'est pas le but du film de nous provoquer. Le but du film n'est pas de donner de l'émotion, je pense. mais du coup c'est un peu dur de s'accrocher voilà

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que juste avant de donner la parole à Nora, littéralement, le film, s'il y a une scène où le personnage est dans une salle d'attente, le film te laisse de presque la caméra. On attend, oui.

  • Speaker #0

    On attend avec lui,

  • Speaker #1

    ce qui est très déroutant. Donc, tout prend du temps. Si vous avez un jour traîné dans une file dans l'administration, vous attendez dans la file avec lui, dans le film. Donc, si vous êtes un peu fatigué, c'est compliqué. C'est vraiment compliqué.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que le concept du film, c'est qu'on vit tout avec le personnage principal.

  • Speaker #1

    Mais c'est au moins un parti plié.

  • Speaker #2

    le propos du film. Oui, tu disais, ça parle beaucoup, mais par exemple, il doit marcher dans les escaliers. On voit toutes les marches de l'escalier, tous les étages qu'il doit faire. Donc voilà, préparez-vous, je veux dire, auditeurs. C'est ce type de film que vous allez voir. Il faut savoir que c'est une adaptation d'un récit de Georgi Demidov, pardon pour la prononciation, qui a été arrêté en 1938 et il a passé 14 ans dans le goulag. Donc du coup, on voit vraiment en détail la mécanique des purges staliniennes. Donc ça, c'est vraiment intéressant. Mon problème à moi avec le film, c'est que j'ai compris très tôt où le film voulait m'emmener. Et donc du coup, j'ai vu ce que le film essayait de dire très, très vite. Et donc là, je me suis dit OK, j'ai déjà compris à ce stade-là du film. Donc ça va être très long pour moi. Donc a commencé une sorte de torture kafkaïenne. Alors il y en a qui disent que Kafka, avec le procès, c'est le meilleur livre. Moi, ça a été une expérience très, très bénible. Donc pour moi, c'est la même chose pour le film. je dis pas que le film est pas bon Je dis que vraiment, ça a été une expérience très pénible pour moi parce qu'en fait, j'ai compris le propos assez vite. Et donc du coup, c'est suffocant. C'est le but du film totalement. Mais donc du coup, ce n'est pas un non parce que je trouve que le film est mauvais. Pas du tout. C'est un non parce que je trouve l'expérience vraiment très désagréable. Mais évidemment, le propos est intéressant. Je me pose la question quand même de l'utilité d'un film comme ça, maintenant, sur cette période-là en particulier. Voilà, je me pose la question quand même. Qu'est-ce que je retiens ? là-dedans, mais ce n'est pas un film mauvais. C'est juste pour préparer les auditeurs qui auraient envie de le voir.

  • Speaker #0

    Et toi, Martin, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, vous avez vraiment bien déjà dressé le portrait du film. Moi, je me situe vraiment entre vous deux. Mais du coup, je vais en profiter pour parler un petit peu vraiment de la photographie, de la réale qui est vraiment super aboutie, super réussie. Évidemment, on filme une époque communiste, donc c'est gris. Il faut vraiment faire attention aux détails. On ne va pas vous spoiler l'histoire, mais voilà. Je vous donne un indice, comptez le nombre de téléphones qui apparaissent sur les tables, des différentes tables qui vont vous être présentées. Comptez, regardez la taille des statues de Staline à plusieurs moments du film et vous allez comprendre peut-être dans quoi vous êtes. Et donc ça, c'est assez... Voilà, ça m'a quand même intéressé de voir des espèces de... Comme dans un cluedo, un peu les détails derrière qui, en fait, te donnent des indices sur ce qui va se passer. Et même, écoutez bien les dialogues derrière cette espèce d'humour noir ou de phrases toujours un petit peu à la... Je n'ai plus le terme de cette déesse grecque qui disait toujours des phrases qui pouvait être interprétée de deux façons. Sibyl, c'est pas ça ? Je crois que c'est ça, des phrases un peu comme ça. Sibylline, il y a toujours un truc qu'on lui dit dès le début, méfie-toi, ne continue pas forcément ton enquête. Et on se dit, bah, donc c'est juste une phrase comme ça. Mais à la fin du film, on se rend compte que tous les morceaux tiennent un peu ensemble. Donc voilà, ça, c'est quand même chouette. Maintenant, oui, c'est lent. Clairement, j'aurais été chez moi, j'avoue, à mes auditeurs, auditrices, je l'aurais mis en accéléré à certains moments du film. C'est sûr qu'il y avait un petit multiplicateur qui passait par là. voilà mais malgré tout proposition assez unique j'avais jamais vu un film tout tout à fait comme ça, vraiment. Donc ça, j'étais content. On ne va peut-être pas en faire des heures sur ce film, mais en tout cas, un des bons candidats, et on entend ça, ça se murmure, qu'il est quand même assez bien favori aussi, un des bons candidats des 22 films nommés en sélection.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il fait partie un petit peu, c'est ce qu'on entend dans les bruits de couleur, qu'il fait partie des favoris. Alors, il n'est pas ultra accessible non plus, ce n'est pas un truc grand public, il va être facile à vendre s'il remporte une palme ou autre chose. mais effectivement je suis d'accord avec toi Martin le la longueur des scènes participe à l'expérience. C'est ça le but du film. Donc voilà, on prévient. Je crois que ça ne plaira pas à tout le monde à mon avis, mais ça reste un objet cinématographique intéressant.

  • Speaker #2

    Et c'est très bien joué.

  • Speaker #0

    Et c'est extrêmement bien joué. Tout à fait.

  • Speaker #1

    J'ai deux petites anecdotes.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Un petit balance. L'acteur principal, donc Alexander Kuznetsov, il a ce nez cassé. je me suis vraiment tout le film demandé pourquoi ce nez est cassé est-ce que ça veut dire quelque chose ça m'a faussé le film qui n'aurait pas de signification sauf que dans la vraie vie il se l'est cassé en faisant de la boxe donc voilà il n'a juste jamais refait l'opération ça a vraiment un coup un impact dans son nez donc quand tu vois les profils c'est vraiment c'est un escalier à trois étages et parce qu'il s'est vraiment fait casser le nez à la boxe et donc voilà ça c'est un exemple on voit le coup vraiment bien au milieu il s'est bien pris quoi encore genre une vie de la phalanche en forme de la phalanche qui s'amène dans le pif Et alors, deuxième anecdote, et ça, ça fera plaisir à notre ami Edouard du podcast, s'il nous entend, l'acteur a été connu au niveau international pour avoir joué dans Fantastic Beasts, The Secret of Dumbledore. Helmut, voilà.

  • Speaker #2

    Allez, petite référence à Crème de la Seine, pour ceux qui écoutent le podcast.

  • Speaker #1

    Crème de la Seine, c'est vraiment pour ceux qui écoutent tous les épisodes. Bon, très bien, si on n'a plus de choses à lire, Sophie, on va passer au gros morceau, en termes de budget en tout cas, de cette sélection.

  • Speaker #2

    Pas que, Tom Cruise, c'est aussi un grand morceau.

  • Speaker #1

    D'accord, tu vas nous parler de ton amour de Tom Cruise. Qu'on a vu d'ailleurs,

  • Speaker #3

    ça aussi on vous en parlera tout de suite après le petit trailer. Le bombing du Kremlin ? En vérité, le bombage était en fait destiné à lui tuer. Il a eu un briefing de sécurité. C'était juste il y a deux mois. Cela explique les handcuffs. Il n'est pas encore clair pourquoi il est ici. Si nous voulons ramener le monde en paix, nous devons s'en occuper.

  • Speaker #1

    Alors, ce Mission Impossible 8, j'étais pas sûr à le signer, il n'y a pas encore vraiment de petit pitch, à part que nos vies sont la somme de nos choix. quelqu'un avait la flemme quelqu'un avait la flemme non mais le film réalisé par Christopher McQuarrie et co-écrit avec Eric Jensen qui était aussi dans la salle quand on a pu aller à cette masterclass avec Tom Cruise avec Atwell avec Simon Pegg évidemment petit clin d'oeil aussi à nos auditeurs qui ont écouté la trilogie Cornetto voilà et puis ça s'appelle The Final Reckoning d'ailleurs à la base ça s'appelait Dead Reckoning et ils l'ont changé en 2023 parce que je pense qu'ils se sont dit que j'étais la fin et on sent un petit peu que c'est la fin d'une saga qui a duré 30 ans et donc ce huitième volet d'abord très rapidement qu'est-ce qu'on a pensé de ce petit Mission Impossible 8 pour Nora et moi on l'a vu ce matin on est prêts on est prêts on est prêts on est prêts moi j'ai été conquise je dois dire c'est du grand grand spectacle c'est du grand Hollywood je trouve que allez il y a énormément de références de flashbacks aux anciens films on sent vraiment qu'ils bouclent la boucle et

  • Speaker #2

    très agréable des scènes quand même incroyables, notamment la scène du sous-marin j'ai retenu mon souffle jusqu'à la fin, esthétiquement c'est beau les scènes d'action sont incroyables alors oui, ça va un peu lourd sur la laveur michette sur le fait que c'est le dernier volet et il y a des petites longueurs et il faut partir du postulat que oui, bon voilà c'est trop gros, c'est un peu américain c'est impossible, mais une fois qu'on part là-dedans et qu'on laisse son cerveau un petit peu de côté franchement c'est très agréable c'est un bon film d'action Et toi Jess,

  • Speaker #1

    toi tu l'avais vu en vision presse

  • Speaker #0

    Oui, oui, je l'ai vu. Effectivement, pas avec vous, mais je l'ai vu à Bruxelles. Je l'ai vu aussi sur grand écran et c'est clairement un film à voir sur grand écran. Voilà, je crois que pour moi, malgré tout, le but de toutes ces missions impossibles, ça continue pour Tom Cruise de tenter de nous montrer qu'il est toujours super fort, qu'il est le mec le plus balèze d'Hollywood et qu'il arrive toujours à courir super vite, même après 30 ans de l'Olympe Service. Donc voilà, pour moi, oui, mais sans plus. Voilà, ça reste un film grand spectacle.

  • Speaker #2

    Et toi, Martin ?

  • Speaker #1

    Moi, c'était un énorme oui. J'attendais pas grand-chose, j'avais même plutôt peur parce que c'est celui qui a coûté le plus cher. On est à 300 millions et ça, c'est juste les frais de production. À mon avis, avec la pub et tout le bazar, on doit être sur des sommes absolument dingues. C'est le genre de film à nouveau que si ça rentre pas le milliard de dollars, en gros, ce sera pas tout à fait rentable. Et puis, surtout, on s'est fait hyper à fond parce qu'en fait, Nora, Akane, quand Jess était encore en train d'arriver à ce moment-là, on a pu assister à la masterclass donnée par le réalisateur Christopher McQuarrie, qui est donc le réalisateur des quatre derniers, donc du 5 au 8, mais qui a collaboré avec Tom Cruise 11 fois tellement les deux hommes en tant qu'en scénariste aussi super bien voilà et la méga surprise évidemment c'est que Tom Cruise est arrivé sur scène ouais c'était fou ça et que ça c'était quand même un peu la folie genre on n'en revenait un peu pas en plus on était pas trop loin on était bien assis parce qu'on n'avait pas été annoncés non on n'était pas annoncés mais Christopher McQuarrie on était déjà super fans d'aller voir c'est un gars qui est vraiment effectivement dans ce qu'il fait dans son domaine dans son craft c'est-à-dire vraiment des films vraiment d'action où c'est très lisible où le personnage est toujours bien central à l'action. c'est quelqu'un que j'avais envie de voir de base, même si Tom Cruise ne m'était pas. Après, on pouvait subodorer quand même, vu que dans la même journée, le soir, il y avait la montée des marges de tout le casting du film. Certains attendaient même un hélicoptère comme il avait fait le coup il y a deux ou trois ans. Il ne l'a pas fait, mais quand même, c'était un grand moment. Il est venu, il est venu, il est resté une heure et demie sur scène et tout d'un coup, l'interview a pris une autre tournure et ils se sont, je pense, plutôt bien marrés d'être là et ils nous ont raconté plein d'anecdotes. technique de comment il se retrouve entre deux ailes d'avion à gravité zéro comment il s'est... évanoui, comment ils ont fait les trucs dans le sous-marin, le manque d'oxygène, ce que ça fait sur le corps, comment lui, à 62 ans, même 63 ans cette année, C'est hallucinant. En plus, il était vraiment... C'est impressionnant. Il est en super forme physique.

  • Speaker #2

    Il est beau. Il est très beau. Il n'est pas très loin, franchement. Ça va. Non, mais... Oui, et il y avait une super bonne ambiance. Parce que c'est vrai qu'on partait... Christopher McAvoy, il a l'air assez timide, au final. Et ils l'ont dit aussi pendant l'interview. Ce n'est pas quelqu'un qui se met beaucoup en avant. Et donc, c'était un début de session assez chouette. Mais on parlait de sa carrière, ses choix en tant que réalisateur. Et puis... Tom Cruise était beaucoup mentionné. Et puis là, Didier Allouche, qui interviewait, disait « Ah, c'est quand même dommage de ne pas avoir l'autre côté de l'histoire, finalement, et d'entendre Tom Cruise. » Et puis en fait, j'ai vraiment cru que c'était une blague. Et je pense que l'audience aussi, parce que la réaction n'a pas été folle. Sur le moment, c'était genre « Haha » . Et en fait, Tom Cruise a débarqué et arrivé. Et j'ai senti un flottement, je pense, dans la salle, où personne n'était vraiment sûr de ce qui se passait. Genre, est-ce que c'est vraiment Tom Cruise qui est là ? Ok, super. Et puis les applaudissements sont partis. mais ils étaient hyper généreux tous les deux. On sent qu'il y a une alchimie entre... Enfin, que ça fonctionne hyper bien. Tu te rappelles tous les projets ensemble,

  • Speaker #1

    si tu te rappelles super bien avec ton réel.

  • Speaker #2

    Et ils ont été vraiment généreux en anecdotes de tournage, notamment la scène de l'avion, la scène du sous-marin, avec des détails. Enfin, c'était vraiment très, très gai à suivre, en fait, comme conversation. Et ils avaient l'air vraiment contents d'être là aussi. Donc, il y avait vraiment une bonne ambiance dans la salle. Les gens riaient, ils se faisaient des blagues. Donc, c'était vraiment un beau moment. Et c'est vrai que ça a donné un goût différent, je pense, à la projection du film aussi.

  • Speaker #1

    À fond.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas pu faire une petite photo avec Tom ?

  • Speaker #1

    Pas de genre,

  • Speaker #2

    on est classe, on est classe.

  • Speaker #0

    On n'est pas là pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a des fine girls ici. Non, non, mais par contre, c'est vrai que le fait d'avoir cette espèce de hype qui monte dans la journée où tu as d'abord ça, et de pouvoir voir le film un peu après, ça fait que dans certaines scènes, c'est comme si tu avais déjà entendu le commentaire du directeur, du réalisateur et des acteurs. Donc, il y avait un côté, wow, ok, je vois. Ils l'avaient mentionné, ils disaient, on ne va pas vous spoiler, mais à tel moment, c'est quand même dans ça. Pour vous donner un exemple beaucoup plus concret, le sous-marin, qui est vraiment une séquence qui n'a jamais été réalisée à cette échelle-là, il faut savoir que notre ami Tom Cruise était immergé dans un réservoir d'eau de 8,5 millions de litres. Ça fait cher en facture d'eau. Et dans une plateforme rotative, portant un masque spécial, mais qui n'était pas un masque qui lui permettait vraiment de respirer. Donc en fait, il avait 10 minutes d'oxygène dans le masque. Dans toutes les 10 minutes, il fallait arrêter, sinon il faisait une hypoxie. Voilà, on réclame sur des trucs. et donc voilà, le gars il adore se mettre dans des situations franchement dangereuses.

  • Speaker #2

    Et nous vous avons raconté aussi, oui pardon, avec la scène de l'avion aussi, où il s'accroche à l'aile, apparemment on lui a appelé les coachs et tout ça, les techniciens qui sont sur place, en gros c'était quoi, 20 minutes qui pouvaient être, ou 12 minutes, c'était 12 minutes qui pouvaient être sur l'avion, parce qu'après les muscles fatiguent, et en fait ils risquent de lâcher, et ça va pas du tout, et en fait le réalisateur, enfin McCary expliquait, bah Tom Cruise aux 12 minutes, on lui fait signe voilà, maintenant, il faut dégager. Et il faisait non, non, continuez à tourner. Enfin, il faisait un signe comme quoi il devait continuer à tourner. Le mec, il restait 20 minutes, 25 minutes. Et puis, apparemment, c'était des prouesses physiques et aussi que personne ne fait, en fait. Donc, c'est assez impressionnant. Et c'est vrai que quand on regarde les scènes après, en ayant eu les commentaires de McAvoy, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il mise beaucoup là-dessus, en fait, particulièrement l'émission Impossible depuis le début et de plus en plus ces dernières années. C'est plus que le trailer, c'est plutôt les behind the scenes qu'on voit sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'une partie de la promo du film, c'est montrer les cascades que vous allez voir dans le film. On vous en montre un petit bout, on vous montre un petit peu le making-of. Et c'est comme ça que maintenant, de plus en plus, on vend un petit peu le film aux gens. Et on voit qu'en fait, Tom Cruise, depuis des années, il fait ses cascades lui-même. Et on tourne in situ et on fait des cascades de ouf. C'est vraiment plutôt le côté un peu ces petites vidéos behind the scenes. C'est ça maintenant qui fait un peu la promo du film plus qu'autre chose.

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on disait avec Nora un petit peu en dehors du micro, c'est que À la limite, la scène de l'avion, qui est une des scènes qui arrive un peu à la fin du film, donc qui est censée être un peu climatique du truc, en réalité, c'est pas si impressionnant. Genre Sean Connery, dans les années 60, faisait déjà ça, de s'accrocher à des petits avions. Tu sais, t'as même pas de cockpit, c'est des petits trucs des années 30. On avait déjà vu ça, mais sauf que c'était évidemment fait en studio, c'était complètement cuté, il y avait plein de figurants, c'était tout le temps complètement ultra transformé, si tu veux. Là, la scène en soi n'est pas exceptionnelle, sauf que ce qui est complètement dingue et qui fait que t'es complètement accroché, c'est que tu sais que tout ça est vrai et que le gars le fait vraiment Et on arrive dans un truc où finalement le cinéma devient presque... à nouveau du théâtre ou en tout cas une performance qui était vraie. On renoue un peu avec les Buster Keaton, avec les Charlie Chaplin qui faisaient ça en direct. Enfin, il n'y a qu'une des scènes de train qui lévite au dernier moment. Si vous regardez des trucs dans les années 20-30, le gars prenait des risques de malade. Et en fait, c'est un peu... Enfin, comparaison n'est pas raison, mais il y a un vrai héritage de se mettre littéralement en danger. Des fois, ça se demandait si Tom Cruise, il n'a pas envie, comme Molière, de mourir sur les planches. Il mourit dans un tournoi. D'ailleurs, c'était une des questions. les mythes à chaque fois.

  • Speaker #2

    c'était une des questions d'Idialy je me disais mais vous n'avez pas peur aussi il posait la question à McQuarrie aussi pour vos acteurs pour la sécurité etc mais bon je pense que les deux se font plaisir mutuellement c'était un peu drôle mais c'est ce que j'ai vu c'est ce qui m'a traversé l'esprit quand j'ai vu la scène du

  • Speaker #0

    sous-marin dans le film Final Reconning je me dis mais il doit y avoir combien de personnes en sueur avec le souffle coupé pendant que Tom Cruise est en train de faire ses cascades. Bon, je sais qu'il n'était pas vraiment dans un sous-marin au fond de l'océan. Mais il y a quand même ce truc où je me dis chaque fois que tout le monde doit le voir en train de faire ses cascades et se dire, mais ce type va un jour crever. Je peux prendre mes yeux. Non, non, donc oui, pour vous, du coup, tous les deux, pour nous trois, la meilleure scène du film, on est d'accord, c'est cette scène sous-marin. On va peut-être juste contextualiser pour les auditeurs qui n'auraient pas vu le film. On a quand même à un moment donné Tom Cruise qui est dans un sous-marin. il a la combinaison et le masque et il est apprêté pour... Pour être dans l'eau, il a une super tenue, mais il est quand même dans un sous-marin à l'abandon, mais qui finit par se retourner sur lui-même et à faire des...

  • Speaker #1

    Parce qu'il est un peu en déséquilibre sur une face dans l'eau, et du coup, il est en train de glisser. Petit à petit. ils ont pris une espèce de grosse rotative une machine rotative avec l'eau qui du coup ça fait un effet presque Inception pour la scène du couloir c'est un peu Inception mais dans l'ours qui ont vu cette scène et c'est assez fou parce que le sens de l'urgence est permanent et comme on est vraiment un peu c'est pas les fosses des Mariannes mais tu vois un peu le truc c'est à dire qu'en fait si ça continue de rouler le truc retombe encore je sais pas combien de mètres en dessous et vu que les humains sont pas faits pour subir des pressions en tout cas des changements de pression aussi rapides le gars il aurait quasi explosé s'il tombe tellement, t'es en chute libre dans l'eau. C'est vraiment une folie. Moi, je n'ai pas d'ailleurs tout compris au niveau technique, mais je pense qu'ils ont été très sérieux, tu vois, en termes de domaine de plongée, quoi. Genre, quel est le nombre de mètres que tu peux faire pour ne pas descendre trop vite ? C'était quoi la chambre de décompression ?

  • Speaker #2

    C'est parce qu'il y a des poumons, en fait, il y a ça en plongée, en fait, tu dois aussi... Il y a des paliers comme ça. Et donc, si tu vas trop vite, tes poumons explosent, en fait.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'en tout cas, je pense que vous aussi, l'avoir vu sous grand écran... Moi, c'est une des plus belles scènes d'action, les plus époustouflantes que j'ai vues ces dernières années. Je ne suis pas hyper emballée par le film, même s'il est bien, mais par rapport aux autres, il ne renouvelle pas forcément le genre. C'est un petit peu déjà vu, mais cette scène-là, la scène du sous-marin, je l'ai trouvée incroyable.

  • Speaker #2

    Et puis la petite closure quand même d'Ethan Hunt qu'on regarde depuis 30 ans. Et moi, c'est vrai que j'ai adoré l'émission Impossible, j'ai adoré le premier. Et donc, il y avait quand même des éléments cultes qui sont géniaux. Et donc, votre mission, si vous voulez, c'était ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de flashbacks, il y a énormément de boucles qui se nouent. Ils ont créé un petit peu des... Ils ont tissé, vraiment, c'est le mot. Ils ont tissé au fil plein de liens entre des personnages, notamment le papa d'un des personnages qu'on voit aujourd'hui, mais qui était en fait un des méchants antagonistes dans le premier ou le deuxième, et qui du coup, en fait, est le papa de quelqu'un maintenant. Donc, on comprend les différents trucs. Et en même temps, avec un message ultra actuel, les menaces, elles sont ultra actualisées. Je trouve que c'est plutôt un tour de force. C'est pas du tout has-been, c'est vraiment, c'est tout à fait dans les thématiques qu'on vit aujourd'hui, les enjeux d'intelligence artificielle, les enjeux nucléaires, les enjeux de guerre qui menacent, toujours les blocs, les Russes, les Français, les Chinois, tous ceux qui ont l'arme nucléaire, est-ce que c'est une bonne idée, etc. Et tout ça mélangé, et en même temps fait avec quand même une forme d'optimisme pour l'humanité, d'essayer de recréer des ponts entre les humains et d'arrêter de se voir comme ennemis, même s'il y a un problème de confiance, on voit bien, il y a une phrase qui apparaît deux fois, si c'était moi qui te disais ça, est-ce que tu me ferais confiance ? Et en fait, la personne chaque fois répond non, et c'est d'un côté russe et d'un côté américain Il y a des trucs, je trouve que ça... Tu disais au tout début, il faut poser le cerveau. En fait, je dirais que ce n'est pas ce film de poser le cerveau. On est encore dans un film objectivement intelligent, hyper généreux.

  • Speaker #2

    Poser le cerveau dans le sens, il y a des choses complètement absurdes. Des émissions irréalisables. Irréalisables. Donc voilà, le scénario est quand même un peu perché. Mais si tu rentres dedans et que tu acceptes ce postulat-là, ça va.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce qui est plaisant au début du film, c'est qu'on voit qu'on est vraiment dans un monde... rempli de crise. C'est vraiment sous tension, c'est un peu le chaos. On voit qu'au niveau mondial, c'est un peu le bordel. Et vu que c'est un peu le cas dans la vraie vie...

  • Speaker #1

    Je ne dois pas te placer par là. Je ne sais pas,

  • Speaker #0

    il y a vraiment ce truc où de plus en plus, à chaque mission impossible, ils en mettent une couche sur un peu la tension. Et moi, je trouve qu'ils en mettent un peu trop. C'est quand même chaque fois des disquettes, des clés USB, c'est l'IA. C'est toujours un peu tiré par les cheveux, quand même, le scénario. On ne va pas se mentir, mais ça reste toujours plaisant à regarder ça c'est sûr aussi et je ne sais pas si pour vous, petite larme à l'œil ou pas quand même que ce soit quand même le dernier opus, que ce soit le dernier...

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas confirmé à 100% que c'est le dernier. On ne veut pas qu'on nous accuse de faire des fausses news, mais clairement, la question leur a été posée à Christopher McQuarrie et Tom Cruise hier. Ils n'ont pas répondu oui ou non, mais clairement, dans sa réponse, ils disaient c'est la fin d'un arc, c'est 30 ans, on est content de l'avoir fait, etc. Donc, ça sentait quand même la fin. Et le film, clairement... On sent la fin.

  • Speaker #0

    C'est un peu tout ce qu'il fasse Nicolas d'ailleurs. Il y a un petit peu les violons.

  • Speaker #1

    Les personnages, voilà, tous se séparent, etc. Ça se regarde, ça disparaît dans la foule. Il y a un côté, voilà. Mais ce n'est pas complètement fermé. Si un jour, on voulait re-ouvrir le truc. Après, je me suis dit, en regardant le film, j'espère qu'ils ne vont pas nous faire une Indiana Jones 5 ou 6. Donc vraiment, on va aller chercher Tom Cruise quand il aura 80 billes pour aller redéterrer un truc. J'espère que non. Mais franchement,

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri. Est-ce que Tom Cruise est prêt à abandonner, à fermer ce chapitre ?

  • Speaker #1

    Il fera d'autres choses.

  • Speaker #0

    Il fera d'autres choses, mais il serait temps, moi je trouve, qu'il fasse d'autres choses, parce qu'effectivement on l'associe tous à Mission Impossible. Il faut quand même savoir pour la toute petite histoire que Tom Cruise et Mission Impossible, c'est vraiment son bébé en fait. On connaît tous le Mission Impossible 1, ça démarre dans les années 90, le premier film. Et à cette époque, Tom Cruise est un peu au sommet de sa carrière, mais il cherche en fait un nouveau projet, parce qu'il a envie d'être acteur, producteur, réalisateur. Il a envie d'être vraiment, asseoir un petit peu ce côté... et l'envie d'être à la tête d'un gros projet. Et c'est lui qui a proposé le film Mission Impossible, qui vient à la base d'une série, la fameuse série des années 60 qu'on connaît. Et donc, il est allé la proposer parce qu'il s'est dit, tiens, ça peut être le gros film d'action qui me va et qui pourrait concurrencer même les James Bond. Et je crois qu'il a presque réussi. Du coup, c'est avec ses convaincus par le projet, il l'a présenté à Brian De Palma, qui réalisera le premier film, avant évidemment que d'autres réalisateurs s'y collent. Donc, il avait vraiment cette envie de pouvoir être multicasquette avec ce projet. Donc, est-ce qu'il va savoir raccrocher aujourd'hui et passer à autre chose ? Moi, je pense que ça serait cool de le voir en d'autres choses.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon, en tout cas, quand vous aurez l'occasion d'avoir mis vos petites mirettes sur ce film, donc Mission Impossible 8, dites-nous ce que vous en aurez pensé. Et puis, maintenant, on va passer au troisième film de la sélection de notre épisode du jour. On va passer à Enzo. Enzo ? C'est ça. Tu as le droit d'avoir tes ambitions un peu plus grandes, voilà. Tu vois, j'ai des ambitions toutes petites moi. Ok, donc tous ces ramasses sont toutes à... Et alors ? C'était zonerant ? Alors, il parait que tu as une maison de milliardaire, une grande piscine et tout. J'aimerais bien avoir ta maison. C'est pas chez moi.

  • Speaker #0

    C'est chez mes parents.

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu aies une petite copine.

  • Speaker #3

    Bah ouais.

  • Speaker #1

    Vous êtes très beau, toi, des deux. Je vais t'aider. Alors Enzo, pour le petit pitch, Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à la Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale. Alors, film de Laurent Cantet et Robin Campillo, je ne sais pas comment on le dit, avec Eloy Porou, avec Pierre-Francesco Favino et Elodie Boucher. Ici, autour de ce micro, il n'y a que Jess qui a pu obtenir son ticket pour aller le voir. On vous rappelle que c'est un petit peu un système de loterie. Donc, dis-nous tout, Jess, qu'est-ce que tu as pensé de ce Enzo ?

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, il y a un petit côté particulier à ce film. Quand on voit le générique à la fin, on voit qu'il y a deux réalisateurs. C'est effectivement le film posthume de Laurent Canté, qui est décédé avant la fin du film, alors qu'il a écrit le scénario. Et donc, c'est effectivement Robin Campilo qui a réalisé, qui a repris le flambeau, même s'ils l'ont écrit à deux. Et on rappelle que Laurent Cantet, on lui doit une palme d'or. Il a reçu une palme d'or en 2008 pour le film « Entre les murs » . Donc, son cinéma, lui, c'est toujours un petit peu ce qu'on appelle le cinéma social, même s'il savait un peu tout et rien dire. Mais voilà, il donne comme souvent un petit coup de projecteur sur des personnes un peu plus invisibilisées. Ou voilà, c'est du cinéma social, si on peut utiliser ce mot-là. Et là, on suit effectivement Enzo, qui donne son titre au film, qui est un jeune ado de 16 ans, qui est en décrochage scolaire. et En fait, c'est un ado qui vient d'une bonne famille. Donc, sa famille est aisée. Ce sont clairement des bourgeois qui vivent dans une très, très belle maison. on pourrait même se croire à Cannes Et en fait, il résiste un petit peu, il refuse son héritage familial et de grandir dans cet environnement bourgeois. Parce que lui, ce qu'il rêve, c'est d'être ouvrier. Donc, il démarre un stage en tant qu'ouvrier. Tous les matins, il se lève très tôt et il va sur chantier. Et ses parents le voient rentrer, crever, etc. Et donc, le film commence comme ça, où lui, il veut se lancer là-dedans parce qu'il en a envie, alors que ses parents rêvaient pour lui plutôt des études universitaires. Et donc, son père ne comprend pas trop ce choix. Sa mère, qui est jouée par Élodie Boucher, l'encourage. Donc c'est intéressant de voir au fur et à mesure des discussions, c'est que ses parents veulent l'encourager, mais en même temps, ils ne comprennent pas trop. Enfin, les deux parents ne comprennent pas trop. Et Enzo, on sent qu'il est jeune, il a 16 ans, il ne sait pas encore très bien qui il est. Et donc, il est un peu en train de se découvrir. Clairement, on est d'accord que 16 ans, ce n'est pas l'âge non plus le plus évident. Donc, on est un peu à la fois entre un portrait d'un jeune ado, mais c'est aussi l'occasion de découvrir sur quelques semaines un amour d'été, parce qu'il va tomber amoureux d'une personne avec qui il travaille sur chantier. Donc c'est entre un portrait, mais c'est pas tout à fait non plus une crise adolescente, c'est pas non plus un coming out, même si ça parle forcément d'un amour homosexuel. Donc c'est vraiment un mélange de plein de choses. Donc moi j'ai beaucoup aimé ce film, je suis vraiment rentrée tout de suite dans l'intrigue, dans les premières images, c'est très bien filmé, les personnages sont attachants. Donc c'est une très belle histoire, on se laisse un peu emporter, et effectivement on voit qu'on est un peu dans la confrontation de ces deux univers, c'est-à-dire la bourgeoisie versus le monde ouvrier, et il y a Enzo qui essaie de trouver un peu sa place là-dedans. Donc c'est touchant. Après, je dirais qu'il y a quelques petits bémols, pour les citer rapidement. De temps en temps, un petit peu trop de dialogue qui laisse un peu moins de place, du coup, je dirais, aux sensations et à l'émotion. Les personnages parlent beaucoup. Enzo, l'acteur, donc Eloy Pohu, je ne sais pas si je prononce bien. Il est tout jeune, il est acteur débutant, ça se sent parfois un petit peu. Et Maxime Szydlinski, qui est le très beau garçon dont il tombe amoureux. Je ne sais pas si c'est juste parce qu'il est très beau, mais je le trouve incroyable. Il crève l'écran, mais son jeu, je ne sais pas toujours si le jeu est bien aussi. J'ai encore du mal à me dire ça. Donc, un petit bémol tentant pour le jeu d'acteur. Un petit peu trop de dialogue, alors qu'on a parfois envie de plus de sensualité et d'émotion. Mais un très beau film que, personnellement, moi, je recommande parce que j'ai passé un très bon moment et j'aime beaucoup le cinéma de Laurent Canté.

  • Speaker #1

    Eh bien, trop bien ! Bon, les amis, c'est tout pour cette journée 2, épisode 2 de Cannes en direct. J'espère que ça vous a plu. À vous, les auditeurs, auditrices, nous, on va essayer de peut-être faire une sieste. Non, on n'aura jamais le temps de faire une sieste. Mais on va essayer de rattraper un peu de sommeil parce que sinon ça va être très compliqué de tenir les 8 jours. Mais en tout cas, on se retrouve, nous, en pleine forme pour la troisième journée. Demain, on vous fait des gros bisous. A ciao, ciao ! A très vite !

Chapters

  • Deux Procureurs

    02:01

  • Mission Impossible 8

    09:57

  • Enzo

    25:16

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Transcription

  • Speaker #0

    Chaque président, c'est le cœur battant qui a demandé de nous dire qui obtient la panne maintenant. C'est la première fois qu'elle est à Cannes pour le festival. La musique est en qui ? La montée des marches, pour pouvoir commencer.

  • Speaker #1

    Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, édition spéciale Cannes, où on vous apporte chaque jour un compte-rendu des films qu'on a pu voir, de nos anecdotes marrantes, de nos galères parfois, clairement, de nos rencontres, et le tout avec une maxi-dose de paillettes et de bulles. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #2

    Ouais, ça va super bien.

  • Speaker #0

    Je vais te forcer.

  • Speaker #2

    L'énergie commence, voilà, on commence à sentir qu'on enchaîne les sessions et les projections, mais toujours au taquet.

  • Speaker #1

    Ouais, beauté à 3 sur 10 quoi. Ouais.

  • Speaker #2

    Un petit creux de la vague ma femme, mais ça va.

  • Speaker #1

    Ça va Jess ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, moi je sens que je suis entourée de personnes un petit peu plus fatiguées que moi. Je suis arrêtée. Pas du tout. Je suis arrivée un peu plus tard que vous au festival et j'ai pu dormir un tout petit peu plus longtemps ce matin. Donc moi, pour l'instant, ça va. On en reparlera dans quelques jours, à mon avis.

  • Speaker #2

    Dormir, c'est tricher.

  • Speaker #1

    C'est que au-delà de trois heures par nuit, c'est de la triche. C'est que t'es pas dans les bonnes conditions pour calmer ton système.

  • Speaker #0

    Et rappelons que nous sommes ici par choix, sachant le. Nous avons postulé pour être à ce festival et on est content.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va vous parler du premier film en sélection officielle qu'on a vu, donc deux procureurs films russes de Sergeï Loznitsa. Et puis, évidemment, c'était l'un des événements marquants de ce début de festival, la projection de Mission Impossible 8, dernier épisode de la saga qui était commencée en 1996-96 pour nos amis français. Et enfin, Jess nous parlera de Enzo, qui est présenté à la quinzaine des cinéastes. Alors voilà, bienvenue au Festival de Cannes. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #2

    Ouais ! Allons-y !

  • Speaker #1

    Bon, alors avant de commencer, n'oubliez pas que votre mission, si vous l'acceptez, c'est de vous abonner à notre compte Instagram et TikTok de Ce n'est que du cinéma. ainsi que de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple si le contenu vous plaît. Et on vous promet que le contenu du podcast ne va pas s'auto-détruire une fois écouté. Allez les amis, c'est parti, on se lance ?

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    C'est parti ! Deux procureurs, donc pour le petit pitch, Union soviétique 1937. Le décor est déjà planté. Des milliers de lettres de détenus accusés à tort par le régime sont brûlées dans une cellule de prison. Contre toute attente, l'une d'entre elles arrive à destination, à savoir sur le bureau du procureur local fraîchement nommé. Alexander Korniev. À l'heure des grandes purges staliniennes, c'est la plongée d'un homme dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. Donc, le film de Sergei Loznitsa avec Alexander Kuznetsov, Alexander Filippenko, Anatoly Belli. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord rapidement de ce film ? Il faut quand même dire aux auditeurs et aux auditrices qu'on ne l'a regardé pas. On l'a regardé à 11h dans le Grand Palais. Ce n'était pas forcément la meilleure heure pour voir ça. Mais qu'est-ce qu'on a pensé quand même de ce film ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on luttait un petit peu. J'entendais des petits baillements, des petits frottages de yeux. Clairement. Oui, c'était rapidement un film peut-être un tout petit peu trop lent pour notre état d'énergie. Après, film intéressant à des tas de niveaux. Après, sur la forme, il peut être un peu difficile à appréhender. Oui.

  • Speaker #1

    Et toi,

  • Speaker #2

    Nora ? Moi, c'est un non.

  • Speaker #0

    C'est plus tranché que mon opinion.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est vraiment le vrai premier film de canoë typique. qu'on voit, je pense, de la sélection. Donc, il y a un intérêt, clairement, dans la façon dont c'est filmé, dans le propos, etc. Mais pour moi, j'ai trouvé ça extrêmement long et lent. Et sans doute, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Un peu tard, après une journée de fou, très, très palpitante. Donc, du coup, c'était un changement d'ambiance assez radical, je dois dire, pour la soirée. Donc, voilà, j'ai vraiment un peu des critiques par rapport à ce film à formuler.

  • Speaker #1

    Et moi, c'est plutôt un oui. même si effectivement j'essaie de faire fi du fait qu'on était vraiment fatigué, que c'était difficile, que le rythme effectivement est lent, mais ça porte en fait le film. Donc moi plutôt oui. Mais on rentre un peu plus dans les détails, peut-être Jess du coup, c'est comme tu as quand même apprécié malgré la lenteur. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi c'était la première fois que je voyais un film de Sergeï Lodznitsa, dont tu l'as dit, réalisateur ukrainien. À la base, il fait plutôt du documentaire et il a fait deux films de fiction par la suite. Et ce film-là, De Procureur, c'est son troisième long-métrage. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Effectivement, la première demi-heure du film, j'ai eu un peu peur parce qu'effectivement, c'est très long. En fait, on a des scènes, disons que le film prend vraiment le temps de nous plonger dans chaque scène et chaque scène est longue, voire peut-être même trop longue. Ça parle beaucoup, ça parle énormément. Donc au début, j'ai du mal un peu à rentrer dedans et je me suis demandé où le film nous emmenait. Alors c'est très bien joué, c'est très bien mis en scène, le film est très beau. Et petit à petit, effectivement, j'ai commencé à comprendre que c'était un peu un film conceptuel, si je puis dire. on comprend un petit peu qu'on voilà on va pas spoiler la fin Mais c'est vraiment à la fin, au dernier plan, que j'ai fait « Ah, ok, voilà, en fait, c'est ça » . Et donc, le film est une sorte de cauchemar, en fait, je dirais, qui dénonce clairement les choses. On est dans un contexte historique particulier. On est dans la Russie des purges staliniennes en 1937. Donc, voilà, je trouve que le film est intéressant à des tas de niveaux. Après, effectivement, gros manque de dynamisme et un peu d'émotion. Mais je crois que ce n'est pas le but du film de nous provoquer. Le but du film n'est pas de donner de l'émotion, je pense. mais du coup c'est un peu dur de s'accrocher voilà

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que juste avant de donner la parole à Nora, littéralement, le film, s'il y a une scène où le personnage est dans une salle d'attente, le film te laisse de presque la caméra. On attend, oui.

  • Speaker #0

    On attend avec lui,

  • Speaker #1

    ce qui est très déroutant. Donc, tout prend du temps. Si vous avez un jour traîné dans une file dans l'administration, vous attendez dans la file avec lui, dans le film. Donc, si vous êtes un peu fatigué, c'est compliqué. C'est vraiment compliqué.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que le concept du film, c'est qu'on vit tout avec le personnage principal.

  • Speaker #1

    Mais c'est au moins un parti plié.

  • Speaker #2

    le propos du film. Oui, tu disais, ça parle beaucoup, mais par exemple, il doit marcher dans les escaliers. On voit toutes les marches de l'escalier, tous les étages qu'il doit faire. Donc voilà, préparez-vous, je veux dire, auditeurs. C'est ce type de film que vous allez voir. Il faut savoir que c'est une adaptation d'un récit de Georgi Demidov, pardon pour la prononciation, qui a été arrêté en 1938 et il a passé 14 ans dans le goulag. Donc du coup, on voit vraiment en détail la mécanique des purges staliniennes. Donc ça, c'est vraiment intéressant. Mon problème à moi avec le film, c'est que j'ai compris très tôt où le film voulait m'emmener. Et donc du coup, j'ai vu ce que le film essayait de dire très, très vite. Et donc là, je me suis dit OK, j'ai déjà compris à ce stade-là du film. Donc ça va être très long pour moi. Donc a commencé une sorte de torture kafkaïenne. Alors il y en a qui disent que Kafka, avec le procès, c'est le meilleur livre. Moi, ça a été une expérience très, très bénible. Donc pour moi, c'est la même chose pour le film. je dis pas que le film est pas bon Je dis que vraiment, ça a été une expérience très pénible pour moi parce qu'en fait, j'ai compris le propos assez vite. Et donc du coup, c'est suffocant. C'est le but du film totalement. Mais donc du coup, ce n'est pas un non parce que je trouve que le film est mauvais. Pas du tout. C'est un non parce que je trouve l'expérience vraiment très désagréable. Mais évidemment, le propos est intéressant. Je me pose la question quand même de l'utilité d'un film comme ça, maintenant, sur cette période-là en particulier. Voilà, je me pose la question quand même. Qu'est-ce que je retiens ? là-dedans, mais ce n'est pas un film mauvais. C'est juste pour préparer les auditeurs qui auraient envie de le voir.

  • Speaker #0

    Et toi, Martin, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, vous avez vraiment bien déjà dressé le portrait du film. Moi, je me situe vraiment entre vous deux. Mais du coup, je vais en profiter pour parler un petit peu vraiment de la photographie, de la réale qui est vraiment super aboutie, super réussie. Évidemment, on filme une époque communiste, donc c'est gris. Il faut vraiment faire attention aux détails. On ne va pas vous spoiler l'histoire, mais voilà. Je vous donne un indice, comptez le nombre de téléphones qui apparaissent sur les tables, des différentes tables qui vont vous être présentées. Comptez, regardez la taille des statues de Staline à plusieurs moments du film et vous allez comprendre peut-être dans quoi vous êtes. Et donc ça, c'est assez... Voilà, ça m'a quand même intéressé de voir des espèces de... Comme dans un cluedo, un peu les détails derrière qui, en fait, te donnent des indices sur ce qui va se passer. Et même, écoutez bien les dialogues derrière cette espèce d'humour noir ou de phrases toujours un petit peu à la... Je n'ai plus le terme de cette déesse grecque qui disait toujours des phrases qui pouvait être interprétée de deux façons. Sibyl, c'est pas ça ? Je crois que c'est ça, des phrases un peu comme ça. Sibylline, il y a toujours un truc qu'on lui dit dès le début, méfie-toi, ne continue pas forcément ton enquête. Et on se dit, bah, donc c'est juste une phrase comme ça. Mais à la fin du film, on se rend compte que tous les morceaux tiennent un peu ensemble. Donc voilà, ça, c'est quand même chouette. Maintenant, oui, c'est lent. Clairement, j'aurais été chez moi, j'avoue, à mes auditeurs, auditrices, je l'aurais mis en accéléré à certains moments du film. C'est sûr qu'il y avait un petit multiplicateur qui passait par là. voilà mais malgré tout proposition assez unique j'avais jamais vu un film tout tout à fait comme ça, vraiment. Donc ça, j'étais content. On ne va peut-être pas en faire des heures sur ce film, mais en tout cas, un des bons candidats, et on entend ça, ça se murmure, qu'il est quand même assez bien favori aussi, un des bons candidats des 22 films nommés en sélection.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il fait partie un petit peu, c'est ce qu'on entend dans les bruits de couleur, qu'il fait partie des favoris. Alors, il n'est pas ultra accessible non plus, ce n'est pas un truc grand public, il va être facile à vendre s'il remporte une palme ou autre chose. mais effectivement je suis d'accord avec toi Martin le la longueur des scènes participe à l'expérience. C'est ça le but du film. Donc voilà, on prévient. Je crois que ça ne plaira pas à tout le monde à mon avis, mais ça reste un objet cinématographique intéressant.

  • Speaker #2

    Et c'est très bien joué.

  • Speaker #0

    Et c'est extrêmement bien joué. Tout à fait.

  • Speaker #1

    J'ai deux petites anecdotes.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Un petit balance. L'acteur principal, donc Alexander Kuznetsov, il a ce nez cassé. je me suis vraiment tout le film demandé pourquoi ce nez est cassé est-ce que ça veut dire quelque chose ça m'a faussé le film qui n'aurait pas de signification sauf que dans la vraie vie il se l'est cassé en faisant de la boxe donc voilà il n'a juste jamais refait l'opération ça a vraiment un coup un impact dans son nez donc quand tu vois les profils c'est vraiment c'est un escalier à trois étages et parce qu'il s'est vraiment fait casser le nez à la boxe et donc voilà ça c'est un exemple on voit le coup vraiment bien au milieu il s'est bien pris quoi encore genre une vie de la phalanche en forme de la phalanche qui s'amène dans le pif Et alors, deuxième anecdote, et ça, ça fera plaisir à notre ami Edouard du podcast, s'il nous entend, l'acteur a été connu au niveau international pour avoir joué dans Fantastic Beasts, The Secret of Dumbledore. Helmut, voilà.

  • Speaker #2

    Allez, petite référence à Crème de la Seine, pour ceux qui écoutent le podcast.

  • Speaker #1

    Crème de la Seine, c'est vraiment pour ceux qui écoutent tous les épisodes. Bon, très bien, si on n'a plus de choses à lire, Sophie, on va passer au gros morceau, en termes de budget en tout cas, de cette sélection.

  • Speaker #2

    Pas que, Tom Cruise, c'est aussi un grand morceau.

  • Speaker #1

    D'accord, tu vas nous parler de ton amour de Tom Cruise. Qu'on a vu d'ailleurs,

  • Speaker #3

    ça aussi on vous en parlera tout de suite après le petit trailer. Le bombing du Kremlin ? En vérité, le bombage était en fait destiné à lui tuer. Il a eu un briefing de sécurité. C'était juste il y a deux mois. Cela explique les handcuffs. Il n'est pas encore clair pourquoi il est ici. Si nous voulons ramener le monde en paix, nous devons s'en occuper.

  • Speaker #1

    Alors, ce Mission Impossible 8, j'étais pas sûr à le signer, il n'y a pas encore vraiment de petit pitch, à part que nos vies sont la somme de nos choix. quelqu'un avait la flemme quelqu'un avait la flemme non mais le film réalisé par Christopher McQuarrie et co-écrit avec Eric Jensen qui était aussi dans la salle quand on a pu aller à cette masterclass avec Tom Cruise avec Atwell avec Simon Pegg évidemment petit clin d'oeil aussi à nos auditeurs qui ont écouté la trilogie Cornetto voilà et puis ça s'appelle The Final Reckoning d'ailleurs à la base ça s'appelait Dead Reckoning et ils l'ont changé en 2023 parce que je pense qu'ils se sont dit que j'étais la fin et on sent un petit peu que c'est la fin d'une saga qui a duré 30 ans et donc ce huitième volet d'abord très rapidement qu'est-ce qu'on a pensé de ce petit Mission Impossible 8 pour Nora et moi on l'a vu ce matin on est prêts on est prêts on est prêts on est prêts moi j'ai été conquise je dois dire c'est du grand grand spectacle c'est du grand Hollywood je trouve que allez il y a énormément de références de flashbacks aux anciens films on sent vraiment qu'ils bouclent la boucle et

  • Speaker #2

    très agréable des scènes quand même incroyables, notamment la scène du sous-marin j'ai retenu mon souffle jusqu'à la fin, esthétiquement c'est beau les scènes d'action sont incroyables alors oui, ça va un peu lourd sur la laveur michette sur le fait que c'est le dernier volet et il y a des petites longueurs et il faut partir du postulat que oui, bon voilà c'est trop gros, c'est un peu américain c'est impossible, mais une fois qu'on part là-dedans et qu'on laisse son cerveau un petit peu de côté franchement c'est très agréable c'est un bon film d'action Et toi Jess,

  • Speaker #1

    toi tu l'avais vu en vision presse

  • Speaker #0

    Oui, oui, je l'ai vu. Effectivement, pas avec vous, mais je l'ai vu à Bruxelles. Je l'ai vu aussi sur grand écran et c'est clairement un film à voir sur grand écran. Voilà, je crois que pour moi, malgré tout, le but de toutes ces missions impossibles, ça continue pour Tom Cruise de tenter de nous montrer qu'il est toujours super fort, qu'il est le mec le plus balèze d'Hollywood et qu'il arrive toujours à courir super vite, même après 30 ans de l'Olympe Service. Donc voilà, pour moi, oui, mais sans plus. Voilà, ça reste un film grand spectacle.

  • Speaker #2

    Et toi, Martin ?

  • Speaker #1

    Moi, c'était un énorme oui. J'attendais pas grand-chose, j'avais même plutôt peur parce que c'est celui qui a coûté le plus cher. On est à 300 millions et ça, c'est juste les frais de production. À mon avis, avec la pub et tout le bazar, on doit être sur des sommes absolument dingues. C'est le genre de film à nouveau que si ça rentre pas le milliard de dollars, en gros, ce sera pas tout à fait rentable. Et puis, surtout, on s'est fait hyper à fond parce qu'en fait, Nora, Akane, quand Jess était encore en train d'arriver à ce moment-là, on a pu assister à la masterclass donnée par le réalisateur Christopher McQuarrie, qui est donc le réalisateur des quatre derniers, donc du 5 au 8, mais qui a collaboré avec Tom Cruise 11 fois tellement les deux hommes en tant qu'en scénariste aussi super bien voilà et la méga surprise évidemment c'est que Tom Cruise est arrivé sur scène ouais c'était fou ça et que ça c'était quand même un peu la folie genre on n'en revenait un peu pas en plus on était pas trop loin on était bien assis parce qu'on n'avait pas été annoncés non on n'était pas annoncés mais Christopher McQuarrie on était déjà super fans d'aller voir c'est un gars qui est vraiment effectivement dans ce qu'il fait dans son domaine dans son craft c'est-à-dire vraiment des films vraiment d'action où c'est très lisible où le personnage est toujours bien central à l'action. c'est quelqu'un que j'avais envie de voir de base, même si Tom Cruise ne m'était pas. Après, on pouvait subodorer quand même, vu que dans la même journée, le soir, il y avait la montée des marges de tout le casting du film. Certains attendaient même un hélicoptère comme il avait fait le coup il y a deux ou trois ans. Il ne l'a pas fait, mais quand même, c'était un grand moment. Il est venu, il est venu, il est resté une heure et demie sur scène et tout d'un coup, l'interview a pris une autre tournure et ils se sont, je pense, plutôt bien marrés d'être là et ils nous ont raconté plein d'anecdotes. technique de comment il se retrouve entre deux ailes d'avion à gravité zéro comment il s'est... évanoui, comment ils ont fait les trucs dans le sous-marin, le manque d'oxygène, ce que ça fait sur le corps, comment lui, à 62 ans, même 63 ans cette année, C'est hallucinant. En plus, il était vraiment... C'est impressionnant. Il est en super forme physique.

  • Speaker #2

    Il est beau. Il est très beau. Il n'est pas très loin, franchement. Ça va. Non, mais... Oui, et il y avait une super bonne ambiance. Parce que c'est vrai qu'on partait... Christopher McAvoy, il a l'air assez timide, au final. Et ils l'ont dit aussi pendant l'interview. Ce n'est pas quelqu'un qui se met beaucoup en avant. Et donc, c'était un début de session assez chouette. Mais on parlait de sa carrière, ses choix en tant que réalisateur. Et puis... Tom Cruise était beaucoup mentionné. Et puis là, Didier Allouche, qui interviewait, disait « Ah, c'est quand même dommage de ne pas avoir l'autre côté de l'histoire, finalement, et d'entendre Tom Cruise. » Et puis en fait, j'ai vraiment cru que c'était une blague. Et je pense que l'audience aussi, parce que la réaction n'a pas été folle. Sur le moment, c'était genre « Haha » . Et en fait, Tom Cruise a débarqué et arrivé. Et j'ai senti un flottement, je pense, dans la salle, où personne n'était vraiment sûr de ce qui se passait. Genre, est-ce que c'est vraiment Tom Cruise qui est là ? Ok, super. Et puis les applaudissements sont partis. mais ils étaient hyper généreux tous les deux. On sent qu'il y a une alchimie entre... Enfin, que ça fonctionne hyper bien. Tu te rappelles tous les projets ensemble,

  • Speaker #1

    si tu te rappelles super bien avec ton réel.

  • Speaker #2

    Et ils ont été vraiment généreux en anecdotes de tournage, notamment la scène de l'avion, la scène du sous-marin, avec des détails. Enfin, c'était vraiment très, très gai à suivre, en fait, comme conversation. Et ils avaient l'air vraiment contents d'être là aussi. Donc, il y avait vraiment une bonne ambiance dans la salle. Les gens riaient, ils se faisaient des blagues. Donc, c'était vraiment un beau moment. Et c'est vrai que ça a donné un goût différent, je pense, à la projection du film aussi.

  • Speaker #1

    À fond.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas pu faire une petite photo avec Tom ?

  • Speaker #1

    Pas de genre,

  • Speaker #2

    on est classe, on est classe.

  • Speaker #0

    On n'est pas là pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a des fine girls ici. Non, non, mais par contre, c'est vrai que le fait d'avoir cette espèce de hype qui monte dans la journée où tu as d'abord ça, et de pouvoir voir le film un peu après, ça fait que dans certaines scènes, c'est comme si tu avais déjà entendu le commentaire du directeur, du réalisateur et des acteurs. Donc, il y avait un côté, wow, ok, je vois. Ils l'avaient mentionné, ils disaient, on ne va pas vous spoiler, mais à tel moment, c'est quand même dans ça. Pour vous donner un exemple beaucoup plus concret, le sous-marin, qui est vraiment une séquence qui n'a jamais été réalisée à cette échelle-là, il faut savoir que notre ami Tom Cruise était immergé dans un réservoir d'eau de 8,5 millions de litres. Ça fait cher en facture d'eau. Et dans une plateforme rotative, portant un masque spécial, mais qui n'était pas un masque qui lui permettait vraiment de respirer. Donc en fait, il avait 10 minutes d'oxygène dans le masque. Dans toutes les 10 minutes, il fallait arrêter, sinon il faisait une hypoxie. Voilà, on réclame sur des trucs. et donc voilà, le gars il adore se mettre dans des situations franchement dangereuses.

  • Speaker #2

    Et nous vous avons raconté aussi, oui pardon, avec la scène de l'avion aussi, où il s'accroche à l'aile, apparemment on lui a appelé les coachs et tout ça, les techniciens qui sont sur place, en gros c'était quoi, 20 minutes qui pouvaient être, ou 12 minutes, c'était 12 minutes qui pouvaient être sur l'avion, parce qu'après les muscles fatiguent, et en fait ils risquent de lâcher, et ça va pas du tout, et en fait le réalisateur, enfin McCary expliquait, bah Tom Cruise aux 12 minutes, on lui fait signe voilà, maintenant, il faut dégager. Et il faisait non, non, continuez à tourner. Enfin, il faisait un signe comme quoi il devait continuer à tourner. Le mec, il restait 20 minutes, 25 minutes. Et puis, apparemment, c'était des prouesses physiques et aussi que personne ne fait, en fait. Donc, c'est assez impressionnant. Et c'est vrai que quand on regarde les scènes après, en ayant eu les commentaires de McAvoy, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il mise beaucoup là-dessus, en fait, particulièrement l'émission Impossible depuis le début et de plus en plus ces dernières années. C'est plus que le trailer, c'est plutôt les behind the scenes qu'on voit sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'une partie de la promo du film, c'est montrer les cascades que vous allez voir dans le film. On vous en montre un petit bout, on vous montre un petit peu le making-of. Et c'est comme ça que maintenant, de plus en plus, on vend un petit peu le film aux gens. Et on voit qu'en fait, Tom Cruise, depuis des années, il fait ses cascades lui-même. Et on tourne in situ et on fait des cascades de ouf. C'est vraiment plutôt le côté un peu ces petites vidéos behind the scenes. C'est ça maintenant qui fait un peu la promo du film plus qu'autre chose.

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on disait avec Nora un petit peu en dehors du micro, c'est que À la limite, la scène de l'avion, qui est une des scènes qui arrive un peu à la fin du film, donc qui est censée être un peu climatique du truc, en réalité, c'est pas si impressionnant. Genre Sean Connery, dans les années 60, faisait déjà ça, de s'accrocher à des petits avions. Tu sais, t'as même pas de cockpit, c'est des petits trucs des années 30. On avait déjà vu ça, mais sauf que c'était évidemment fait en studio, c'était complètement cuté, il y avait plein de figurants, c'était tout le temps complètement ultra transformé, si tu veux. Là, la scène en soi n'est pas exceptionnelle, sauf que ce qui est complètement dingue et qui fait que t'es complètement accroché, c'est que tu sais que tout ça est vrai et que le gars le fait vraiment Et on arrive dans un truc où finalement le cinéma devient presque... à nouveau du théâtre ou en tout cas une performance qui était vraie. On renoue un peu avec les Buster Keaton, avec les Charlie Chaplin qui faisaient ça en direct. Enfin, il n'y a qu'une des scènes de train qui lévite au dernier moment. Si vous regardez des trucs dans les années 20-30, le gars prenait des risques de malade. Et en fait, c'est un peu... Enfin, comparaison n'est pas raison, mais il y a un vrai héritage de se mettre littéralement en danger. Des fois, ça se demandait si Tom Cruise, il n'a pas envie, comme Molière, de mourir sur les planches. Il mourit dans un tournoi. D'ailleurs, c'était une des questions. les mythes à chaque fois.

  • Speaker #2

    c'était une des questions d'Idialy je me disais mais vous n'avez pas peur aussi il posait la question à McQuarrie aussi pour vos acteurs pour la sécurité etc mais bon je pense que les deux se font plaisir mutuellement c'était un peu drôle mais c'est ce que j'ai vu c'est ce qui m'a traversé l'esprit quand j'ai vu la scène du

  • Speaker #0

    sous-marin dans le film Final Reconning je me dis mais il doit y avoir combien de personnes en sueur avec le souffle coupé pendant que Tom Cruise est en train de faire ses cascades. Bon, je sais qu'il n'était pas vraiment dans un sous-marin au fond de l'océan. Mais il y a quand même ce truc où je me dis chaque fois que tout le monde doit le voir en train de faire ses cascades et se dire, mais ce type va un jour crever. Je peux prendre mes yeux. Non, non, donc oui, pour vous, du coup, tous les deux, pour nous trois, la meilleure scène du film, on est d'accord, c'est cette scène sous-marin. On va peut-être juste contextualiser pour les auditeurs qui n'auraient pas vu le film. On a quand même à un moment donné Tom Cruise qui est dans un sous-marin. il a la combinaison et le masque et il est apprêté pour... Pour être dans l'eau, il a une super tenue, mais il est quand même dans un sous-marin à l'abandon, mais qui finit par se retourner sur lui-même et à faire des...

  • Speaker #1

    Parce qu'il est un peu en déséquilibre sur une face dans l'eau, et du coup, il est en train de glisser. Petit à petit. ils ont pris une espèce de grosse rotative une machine rotative avec l'eau qui du coup ça fait un effet presque Inception pour la scène du couloir c'est un peu Inception mais dans l'ours qui ont vu cette scène et c'est assez fou parce que le sens de l'urgence est permanent et comme on est vraiment un peu c'est pas les fosses des Mariannes mais tu vois un peu le truc c'est à dire qu'en fait si ça continue de rouler le truc retombe encore je sais pas combien de mètres en dessous et vu que les humains sont pas faits pour subir des pressions en tout cas des changements de pression aussi rapides le gars il aurait quasi explosé s'il tombe tellement, t'es en chute libre dans l'eau. C'est vraiment une folie. Moi, je n'ai pas d'ailleurs tout compris au niveau technique, mais je pense qu'ils ont été très sérieux, tu vois, en termes de domaine de plongée, quoi. Genre, quel est le nombre de mètres que tu peux faire pour ne pas descendre trop vite ? C'était quoi la chambre de décompression ?

  • Speaker #2

    C'est parce qu'il y a des poumons, en fait, il y a ça en plongée, en fait, tu dois aussi... Il y a des paliers comme ça. Et donc, si tu vas trop vite, tes poumons explosent, en fait.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'en tout cas, je pense que vous aussi, l'avoir vu sous grand écran... Moi, c'est une des plus belles scènes d'action, les plus époustouflantes que j'ai vues ces dernières années. Je ne suis pas hyper emballée par le film, même s'il est bien, mais par rapport aux autres, il ne renouvelle pas forcément le genre. C'est un petit peu déjà vu, mais cette scène-là, la scène du sous-marin, je l'ai trouvée incroyable.

  • Speaker #2

    Et puis la petite closure quand même d'Ethan Hunt qu'on regarde depuis 30 ans. Et moi, c'est vrai que j'ai adoré l'émission Impossible, j'ai adoré le premier. Et donc, il y avait quand même des éléments cultes qui sont géniaux. Et donc, votre mission, si vous voulez, c'était ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de flashbacks, il y a énormément de boucles qui se nouent. Ils ont créé un petit peu des... Ils ont tissé, vraiment, c'est le mot. Ils ont tissé au fil plein de liens entre des personnages, notamment le papa d'un des personnages qu'on voit aujourd'hui, mais qui était en fait un des méchants antagonistes dans le premier ou le deuxième, et qui du coup, en fait, est le papa de quelqu'un maintenant. Donc, on comprend les différents trucs. Et en même temps, avec un message ultra actuel, les menaces, elles sont ultra actualisées. Je trouve que c'est plutôt un tour de force. C'est pas du tout has-been, c'est vraiment, c'est tout à fait dans les thématiques qu'on vit aujourd'hui, les enjeux d'intelligence artificielle, les enjeux nucléaires, les enjeux de guerre qui menacent, toujours les blocs, les Russes, les Français, les Chinois, tous ceux qui ont l'arme nucléaire, est-ce que c'est une bonne idée, etc. Et tout ça mélangé, et en même temps fait avec quand même une forme d'optimisme pour l'humanité, d'essayer de recréer des ponts entre les humains et d'arrêter de se voir comme ennemis, même s'il y a un problème de confiance, on voit bien, il y a une phrase qui apparaît deux fois, si c'était moi qui te disais ça, est-ce que tu me ferais confiance ? Et en fait, la personne chaque fois répond non, et c'est d'un côté russe et d'un côté américain Il y a des trucs, je trouve que ça... Tu disais au tout début, il faut poser le cerveau. En fait, je dirais que ce n'est pas ce film de poser le cerveau. On est encore dans un film objectivement intelligent, hyper généreux.

  • Speaker #2

    Poser le cerveau dans le sens, il y a des choses complètement absurdes. Des émissions irréalisables. Irréalisables. Donc voilà, le scénario est quand même un peu perché. Mais si tu rentres dedans et que tu acceptes ce postulat-là, ça va.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce qui est plaisant au début du film, c'est qu'on voit qu'on est vraiment dans un monde... rempli de crise. C'est vraiment sous tension, c'est un peu le chaos. On voit qu'au niveau mondial, c'est un peu le bordel. Et vu que c'est un peu le cas dans la vraie vie...

  • Speaker #1

    Je ne dois pas te placer par là. Je ne sais pas,

  • Speaker #0

    il y a vraiment ce truc où de plus en plus, à chaque mission impossible, ils en mettent une couche sur un peu la tension. Et moi, je trouve qu'ils en mettent un peu trop. C'est quand même chaque fois des disquettes, des clés USB, c'est l'IA. C'est toujours un peu tiré par les cheveux, quand même, le scénario. On ne va pas se mentir, mais ça reste toujours plaisant à regarder ça c'est sûr aussi et je ne sais pas si pour vous, petite larme à l'œil ou pas quand même que ce soit quand même le dernier opus, que ce soit le dernier...

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas confirmé à 100% que c'est le dernier. On ne veut pas qu'on nous accuse de faire des fausses news, mais clairement, la question leur a été posée à Christopher McQuarrie et Tom Cruise hier. Ils n'ont pas répondu oui ou non, mais clairement, dans sa réponse, ils disaient c'est la fin d'un arc, c'est 30 ans, on est content de l'avoir fait, etc. Donc, ça sentait quand même la fin. Et le film, clairement... On sent la fin.

  • Speaker #0

    C'est un peu tout ce qu'il fasse Nicolas d'ailleurs. Il y a un petit peu les violons.

  • Speaker #1

    Les personnages, voilà, tous se séparent, etc. Ça se regarde, ça disparaît dans la foule. Il y a un côté, voilà. Mais ce n'est pas complètement fermé. Si un jour, on voulait re-ouvrir le truc. Après, je me suis dit, en regardant le film, j'espère qu'ils ne vont pas nous faire une Indiana Jones 5 ou 6. Donc vraiment, on va aller chercher Tom Cruise quand il aura 80 billes pour aller redéterrer un truc. J'espère que non. Mais franchement,

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri. Est-ce que Tom Cruise est prêt à abandonner, à fermer ce chapitre ?

  • Speaker #1

    Il fera d'autres choses.

  • Speaker #0

    Il fera d'autres choses, mais il serait temps, moi je trouve, qu'il fasse d'autres choses, parce qu'effectivement on l'associe tous à Mission Impossible. Il faut quand même savoir pour la toute petite histoire que Tom Cruise et Mission Impossible, c'est vraiment son bébé en fait. On connaît tous le Mission Impossible 1, ça démarre dans les années 90, le premier film. Et à cette époque, Tom Cruise est un peu au sommet de sa carrière, mais il cherche en fait un nouveau projet, parce qu'il a envie d'être acteur, producteur, réalisateur. Il a envie d'être vraiment, asseoir un petit peu ce côté... et l'envie d'être à la tête d'un gros projet. Et c'est lui qui a proposé le film Mission Impossible, qui vient à la base d'une série, la fameuse série des années 60 qu'on connaît. Et donc, il est allé la proposer parce qu'il s'est dit, tiens, ça peut être le gros film d'action qui me va et qui pourrait concurrencer même les James Bond. Et je crois qu'il a presque réussi. Du coup, c'est avec ses convaincus par le projet, il l'a présenté à Brian De Palma, qui réalisera le premier film, avant évidemment que d'autres réalisateurs s'y collent. Donc, il avait vraiment cette envie de pouvoir être multicasquette avec ce projet. Donc, est-ce qu'il va savoir raccrocher aujourd'hui et passer à autre chose ? Moi, je pense que ça serait cool de le voir en d'autres choses.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon, en tout cas, quand vous aurez l'occasion d'avoir mis vos petites mirettes sur ce film, donc Mission Impossible 8, dites-nous ce que vous en aurez pensé. Et puis, maintenant, on va passer au troisième film de la sélection de notre épisode du jour. On va passer à Enzo. Enzo ? C'est ça. Tu as le droit d'avoir tes ambitions un peu plus grandes, voilà. Tu vois, j'ai des ambitions toutes petites moi. Ok, donc tous ces ramasses sont toutes à... Et alors ? C'était zonerant ? Alors, il parait que tu as une maison de milliardaire, une grande piscine et tout. J'aimerais bien avoir ta maison. C'est pas chez moi.

  • Speaker #0

    C'est chez mes parents.

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu aies une petite copine.

  • Speaker #3

    Bah ouais.

  • Speaker #1

    Vous êtes très beau, toi, des deux. Je vais t'aider. Alors Enzo, pour le petit pitch, Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à la Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale. Alors, film de Laurent Cantet et Robin Campillo, je ne sais pas comment on le dit, avec Eloy Porou, avec Pierre-Francesco Favino et Elodie Boucher. Ici, autour de ce micro, il n'y a que Jess qui a pu obtenir son ticket pour aller le voir. On vous rappelle que c'est un petit peu un système de loterie. Donc, dis-nous tout, Jess, qu'est-ce que tu as pensé de ce Enzo ?

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, il y a un petit côté particulier à ce film. Quand on voit le générique à la fin, on voit qu'il y a deux réalisateurs. C'est effectivement le film posthume de Laurent Canté, qui est décédé avant la fin du film, alors qu'il a écrit le scénario. Et donc, c'est effectivement Robin Campilo qui a réalisé, qui a repris le flambeau, même s'ils l'ont écrit à deux. Et on rappelle que Laurent Cantet, on lui doit une palme d'or. Il a reçu une palme d'or en 2008 pour le film « Entre les murs » . Donc, son cinéma, lui, c'est toujours un petit peu ce qu'on appelle le cinéma social, même s'il savait un peu tout et rien dire. Mais voilà, il donne comme souvent un petit coup de projecteur sur des personnes un peu plus invisibilisées. Ou voilà, c'est du cinéma social, si on peut utiliser ce mot-là. Et là, on suit effectivement Enzo, qui donne son titre au film, qui est un jeune ado de 16 ans, qui est en décrochage scolaire. et En fait, c'est un ado qui vient d'une bonne famille. Donc, sa famille est aisée. Ce sont clairement des bourgeois qui vivent dans une très, très belle maison. on pourrait même se croire à Cannes Et en fait, il résiste un petit peu, il refuse son héritage familial et de grandir dans cet environnement bourgeois. Parce que lui, ce qu'il rêve, c'est d'être ouvrier. Donc, il démarre un stage en tant qu'ouvrier. Tous les matins, il se lève très tôt et il va sur chantier. Et ses parents le voient rentrer, crever, etc. Et donc, le film commence comme ça, où lui, il veut se lancer là-dedans parce qu'il en a envie, alors que ses parents rêvaient pour lui plutôt des études universitaires. Et donc, son père ne comprend pas trop ce choix. Sa mère, qui est jouée par Élodie Boucher, l'encourage. Donc c'est intéressant de voir au fur et à mesure des discussions, c'est que ses parents veulent l'encourager, mais en même temps, ils ne comprennent pas trop. Enfin, les deux parents ne comprennent pas trop. Et Enzo, on sent qu'il est jeune, il a 16 ans, il ne sait pas encore très bien qui il est. Et donc, il est un peu en train de se découvrir. Clairement, on est d'accord que 16 ans, ce n'est pas l'âge non plus le plus évident. Donc, on est un peu à la fois entre un portrait d'un jeune ado, mais c'est aussi l'occasion de découvrir sur quelques semaines un amour d'été, parce qu'il va tomber amoureux d'une personne avec qui il travaille sur chantier. Donc c'est entre un portrait, mais c'est pas tout à fait non plus une crise adolescente, c'est pas non plus un coming out, même si ça parle forcément d'un amour homosexuel. Donc c'est vraiment un mélange de plein de choses. Donc moi j'ai beaucoup aimé ce film, je suis vraiment rentrée tout de suite dans l'intrigue, dans les premières images, c'est très bien filmé, les personnages sont attachants. Donc c'est une très belle histoire, on se laisse un peu emporter, et effectivement on voit qu'on est un peu dans la confrontation de ces deux univers, c'est-à-dire la bourgeoisie versus le monde ouvrier, et il y a Enzo qui essaie de trouver un peu sa place là-dedans. Donc c'est touchant. Après, je dirais qu'il y a quelques petits bémols, pour les citer rapidement. De temps en temps, un petit peu trop de dialogue qui laisse un peu moins de place, du coup, je dirais, aux sensations et à l'émotion. Les personnages parlent beaucoup. Enzo, l'acteur, donc Eloy Pohu, je ne sais pas si je prononce bien. Il est tout jeune, il est acteur débutant, ça se sent parfois un petit peu. Et Maxime Szydlinski, qui est le très beau garçon dont il tombe amoureux. Je ne sais pas si c'est juste parce qu'il est très beau, mais je le trouve incroyable. Il crève l'écran, mais son jeu, je ne sais pas toujours si le jeu est bien aussi. J'ai encore du mal à me dire ça. Donc, un petit bémol tentant pour le jeu d'acteur. Un petit peu trop de dialogue, alors qu'on a parfois envie de plus de sensualité et d'émotion. Mais un très beau film que, personnellement, moi, je recommande parce que j'ai passé un très bon moment et j'aime beaucoup le cinéma de Laurent Canté.

  • Speaker #1

    Eh bien, trop bien ! Bon, les amis, c'est tout pour cette journée 2, épisode 2 de Cannes en direct. J'espère que ça vous a plu. À vous, les auditeurs, auditrices, nous, on va essayer de peut-être faire une sieste. Non, on n'aura jamais le temps de faire une sieste. Mais on va essayer de rattraper un peu de sommeil parce que sinon ça va être très compliqué de tenir les 8 jours. Mais en tout cas, on se retrouve, nous, en pleine forme pour la troisième journée. Demain, on vous fait des gros bisous. A ciao, ciao ! A très vite !

Chapters

  • Deux Procureurs

    02:01

  • Mission Impossible 8

    09:57

  • Enzo

    25:16

Transcription

  • Speaker #0

    Chaque président, c'est le cœur battant qui a demandé de nous dire qui obtient la panne maintenant. C'est la première fois qu'elle est à Cannes pour le festival. La musique est en qui ? La montée des marches, pour pouvoir commencer.

  • Speaker #1

    Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, édition spéciale Cannes, où on vous apporte chaque jour un compte-rendu des films qu'on a pu voir, de nos anecdotes marrantes, de nos galères parfois, clairement, de nos rencontres, et le tout avec une maxi-dose de paillettes et de bulles. Comment ça va Nora ?

  • Speaker #2

    Ouais, ça va super bien.

  • Speaker #0

    Je vais te forcer.

  • Speaker #2

    L'énergie commence, voilà, on commence à sentir qu'on enchaîne les sessions et les projections, mais toujours au taquet.

  • Speaker #1

    Ouais, beauté à 3 sur 10 quoi. Ouais.

  • Speaker #2

    Un petit creux de la vague ma femme, mais ça va.

  • Speaker #1

    Ça va Jess ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, moi je sens que je suis entourée de personnes un petit peu plus fatiguées que moi. Je suis arrêtée. Pas du tout. Je suis arrivée un peu plus tard que vous au festival et j'ai pu dormir un tout petit peu plus longtemps ce matin. Donc moi, pour l'instant, ça va. On en reparlera dans quelques jours, à mon avis.

  • Speaker #2

    Dormir, c'est tricher.

  • Speaker #1

    C'est que au-delà de trois heures par nuit, c'est de la triche. C'est que t'es pas dans les bonnes conditions pour calmer ton système.

  • Speaker #0

    Et rappelons que nous sommes ici par choix, sachant le. Nous avons postulé pour être à ce festival et on est content.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va vous parler du premier film en sélection officielle qu'on a vu, donc deux procureurs films russes de Sergeï Loznitsa. Et puis, évidemment, c'était l'un des événements marquants de ce début de festival, la projection de Mission Impossible 8, dernier épisode de la saga qui était commencée en 1996-96 pour nos amis français. Et enfin, Jess nous parlera de Enzo, qui est présenté à la quinzaine des cinéastes. Alors voilà, bienvenue au Festival de Cannes. Est-ce que vous êtes prêts ?

  • Speaker #2

    Ouais ! Allons-y !

  • Speaker #1

    Bon, alors avant de commencer, n'oubliez pas que votre mission, si vous l'acceptez, c'est de vous abonner à notre compte Instagram et TikTok de Ce n'est que du cinéma. ainsi que de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple si le contenu vous plaît. Et on vous promet que le contenu du podcast ne va pas s'auto-détruire une fois écouté. Allez les amis, c'est parti, on se lance ?

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    C'est parti ! Deux procureurs, donc pour le petit pitch, Union soviétique 1937. Le décor est déjà planté. Des milliers de lettres de détenus accusés à tort par le régime sont brûlées dans une cellule de prison. Contre toute attente, l'une d'entre elles arrive à destination, à savoir sur le bureau du procureur local fraîchement nommé. Alexander Korniev. À l'heure des grandes purges staliniennes, c'est la plongée d'un homme dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. Donc, le film de Sergei Loznitsa avec Alexander Kuznetsov, Alexander Filippenko, Anatoly Belli. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord rapidement de ce film ? Il faut quand même dire aux auditeurs et aux auditrices qu'on ne l'a regardé pas. On l'a regardé à 11h dans le Grand Palais. Ce n'était pas forcément la meilleure heure pour voir ça. Mais qu'est-ce qu'on a pensé quand même de ce film ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on luttait un petit peu. J'entendais des petits baillements, des petits frottages de yeux. Clairement. Oui, c'était rapidement un film peut-être un tout petit peu trop lent pour notre état d'énergie. Après, film intéressant à des tas de niveaux. Après, sur la forme, il peut être un peu difficile à appréhender. Oui.

  • Speaker #1

    Et toi,

  • Speaker #2

    Nora ? Moi, c'est un non.

  • Speaker #0

    C'est plus tranché que mon opinion.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est vraiment le vrai premier film de canoë typique. qu'on voit, je pense, de la sélection. Donc, il y a un intérêt, clairement, dans la façon dont c'est filmé, dans le propos, etc. Mais pour moi, j'ai trouvé ça extrêmement long et lent. Et sans doute, je ne l'ai pas vu dans les meilleures conditions non plus. Un peu tard, après une journée de fou, très, très palpitante. Donc, du coup, c'était un changement d'ambiance assez radical, je dois dire, pour la soirée. Donc, voilà, j'ai vraiment un peu des critiques par rapport à ce film à formuler.

  • Speaker #1

    Et moi, c'est plutôt un oui. même si effectivement j'essaie de faire fi du fait qu'on était vraiment fatigué, que c'était difficile, que le rythme effectivement est lent, mais ça porte en fait le film. Donc moi plutôt oui. Mais on rentre un peu plus dans les détails, peut-être Jess du coup, c'est comme tu as quand même apprécié malgré la lenteur. Dis-nous un petit peu plus.

  • Speaker #0

    Oui, pour moi c'était la première fois que je voyais un film de Sergeï Lodznitsa, dont tu l'as dit, réalisateur ukrainien. À la base, il fait plutôt du documentaire et il a fait deux films de fiction par la suite. Et ce film-là, De Procureur, c'est son troisième long-métrage. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Effectivement, la première demi-heure du film, j'ai eu un peu peur parce qu'effectivement, c'est très long. En fait, on a des scènes, disons que le film prend vraiment le temps de nous plonger dans chaque scène et chaque scène est longue, voire peut-être même trop longue. Ça parle beaucoup, ça parle énormément. Donc au début, j'ai du mal un peu à rentrer dedans et je me suis demandé où le film nous emmenait. Alors c'est très bien joué, c'est très bien mis en scène, le film est très beau. Et petit à petit, effectivement, j'ai commencé à comprendre que c'était un peu un film conceptuel, si je puis dire. on comprend un petit peu qu'on voilà on va pas spoiler la fin Mais c'est vraiment à la fin, au dernier plan, que j'ai fait « Ah, ok, voilà, en fait, c'est ça » . Et donc, le film est une sorte de cauchemar, en fait, je dirais, qui dénonce clairement les choses. On est dans un contexte historique particulier. On est dans la Russie des purges staliniennes en 1937. Donc, voilà, je trouve que le film est intéressant à des tas de niveaux. Après, effectivement, gros manque de dynamisme et un peu d'émotion. Mais je crois que ce n'est pas le but du film de nous provoquer. Le but du film n'est pas de donner de l'émotion, je pense. mais du coup c'est un peu dur de s'accrocher voilà

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que juste avant de donner la parole à Nora, littéralement, le film, s'il y a une scène où le personnage est dans une salle d'attente, le film te laisse de presque la caméra. On attend, oui.

  • Speaker #0

    On attend avec lui,

  • Speaker #1

    ce qui est très déroutant. Donc, tout prend du temps. Si vous avez un jour traîné dans une file dans l'administration, vous attendez dans la file avec lui, dans le film. Donc, si vous êtes un peu fatigué, c'est compliqué. C'est vraiment compliqué.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que le concept du film, c'est qu'on vit tout avec le personnage principal.

  • Speaker #1

    Mais c'est au moins un parti plié.

  • Speaker #2

    le propos du film. Oui, tu disais, ça parle beaucoup, mais par exemple, il doit marcher dans les escaliers. On voit toutes les marches de l'escalier, tous les étages qu'il doit faire. Donc voilà, préparez-vous, je veux dire, auditeurs. C'est ce type de film que vous allez voir. Il faut savoir que c'est une adaptation d'un récit de Georgi Demidov, pardon pour la prononciation, qui a été arrêté en 1938 et il a passé 14 ans dans le goulag. Donc du coup, on voit vraiment en détail la mécanique des purges staliniennes. Donc ça, c'est vraiment intéressant. Mon problème à moi avec le film, c'est que j'ai compris très tôt où le film voulait m'emmener. Et donc du coup, j'ai vu ce que le film essayait de dire très, très vite. Et donc là, je me suis dit OK, j'ai déjà compris à ce stade-là du film. Donc ça va être très long pour moi. Donc a commencé une sorte de torture kafkaïenne. Alors il y en a qui disent que Kafka, avec le procès, c'est le meilleur livre. Moi, ça a été une expérience très, très bénible. Donc pour moi, c'est la même chose pour le film. je dis pas que le film est pas bon Je dis que vraiment, ça a été une expérience très pénible pour moi parce qu'en fait, j'ai compris le propos assez vite. Et donc du coup, c'est suffocant. C'est le but du film totalement. Mais donc du coup, ce n'est pas un non parce que je trouve que le film est mauvais. Pas du tout. C'est un non parce que je trouve l'expérience vraiment très désagréable. Mais évidemment, le propos est intéressant. Je me pose la question quand même de l'utilité d'un film comme ça, maintenant, sur cette période-là en particulier. Voilà, je me pose la question quand même. Qu'est-ce que je retiens ? là-dedans, mais ce n'est pas un film mauvais. C'est juste pour préparer les auditeurs qui auraient envie de le voir.

  • Speaker #0

    Et toi, Martin, qu'est-ce que tu en as pensé ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, vous avez vraiment bien déjà dressé le portrait du film. Moi, je me situe vraiment entre vous deux. Mais du coup, je vais en profiter pour parler un petit peu vraiment de la photographie, de la réale qui est vraiment super aboutie, super réussie. Évidemment, on filme une époque communiste, donc c'est gris. Il faut vraiment faire attention aux détails. On ne va pas vous spoiler l'histoire, mais voilà. Je vous donne un indice, comptez le nombre de téléphones qui apparaissent sur les tables, des différentes tables qui vont vous être présentées. Comptez, regardez la taille des statues de Staline à plusieurs moments du film et vous allez comprendre peut-être dans quoi vous êtes. Et donc ça, c'est assez... Voilà, ça m'a quand même intéressé de voir des espèces de... Comme dans un cluedo, un peu les détails derrière qui, en fait, te donnent des indices sur ce qui va se passer. Et même, écoutez bien les dialogues derrière cette espèce d'humour noir ou de phrases toujours un petit peu à la... Je n'ai plus le terme de cette déesse grecque qui disait toujours des phrases qui pouvait être interprétée de deux façons. Sibyl, c'est pas ça ? Je crois que c'est ça, des phrases un peu comme ça. Sibylline, il y a toujours un truc qu'on lui dit dès le début, méfie-toi, ne continue pas forcément ton enquête. Et on se dit, bah, donc c'est juste une phrase comme ça. Mais à la fin du film, on se rend compte que tous les morceaux tiennent un peu ensemble. Donc voilà, ça, c'est quand même chouette. Maintenant, oui, c'est lent. Clairement, j'aurais été chez moi, j'avoue, à mes auditeurs, auditrices, je l'aurais mis en accéléré à certains moments du film. C'est sûr qu'il y avait un petit multiplicateur qui passait par là. voilà mais malgré tout proposition assez unique j'avais jamais vu un film tout tout à fait comme ça, vraiment. Donc ça, j'étais content. On ne va peut-être pas en faire des heures sur ce film, mais en tout cas, un des bons candidats, et on entend ça, ça se murmure, qu'il est quand même assez bien favori aussi, un des bons candidats des 22 films nommés en sélection.

  • Speaker #0

    C'est vrai, il fait partie un petit peu, c'est ce qu'on entend dans les bruits de couleur, qu'il fait partie des favoris. Alors, il n'est pas ultra accessible non plus, ce n'est pas un truc grand public, il va être facile à vendre s'il remporte une palme ou autre chose. mais effectivement je suis d'accord avec toi Martin le la longueur des scènes participe à l'expérience. C'est ça le but du film. Donc voilà, on prévient. Je crois que ça ne plaira pas à tout le monde à mon avis, mais ça reste un objet cinématographique intéressant.

  • Speaker #2

    Et c'est très bien joué.

  • Speaker #0

    Et c'est extrêmement bien joué. Tout à fait.

  • Speaker #1

    J'ai deux petites anecdotes.

  • Speaker #0

    Vas-y.

  • Speaker #1

    Un petit balance. L'acteur principal, donc Alexander Kuznetsov, il a ce nez cassé. je me suis vraiment tout le film demandé pourquoi ce nez est cassé est-ce que ça veut dire quelque chose ça m'a faussé le film qui n'aurait pas de signification sauf que dans la vraie vie il se l'est cassé en faisant de la boxe donc voilà il n'a juste jamais refait l'opération ça a vraiment un coup un impact dans son nez donc quand tu vois les profils c'est vraiment c'est un escalier à trois étages et parce qu'il s'est vraiment fait casser le nez à la boxe et donc voilà ça c'est un exemple on voit le coup vraiment bien au milieu il s'est bien pris quoi encore genre une vie de la phalanche en forme de la phalanche qui s'amène dans le pif Et alors, deuxième anecdote, et ça, ça fera plaisir à notre ami Edouard du podcast, s'il nous entend, l'acteur a été connu au niveau international pour avoir joué dans Fantastic Beasts, The Secret of Dumbledore. Helmut, voilà.

  • Speaker #2

    Allez, petite référence à Crème de la Seine, pour ceux qui écoutent le podcast.

  • Speaker #1

    Crème de la Seine, c'est vraiment pour ceux qui écoutent tous les épisodes. Bon, très bien, si on n'a plus de choses à lire, Sophie, on va passer au gros morceau, en termes de budget en tout cas, de cette sélection.

  • Speaker #2

    Pas que, Tom Cruise, c'est aussi un grand morceau.

  • Speaker #1

    D'accord, tu vas nous parler de ton amour de Tom Cruise. Qu'on a vu d'ailleurs,

  • Speaker #3

    ça aussi on vous en parlera tout de suite après le petit trailer. Le bombing du Kremlin ? En vérité, le bombage était en fait destiné à lui tuer. Il a eu un briefing de sécurité. C'était juste il y a deux mois. Cela explique les handcuffs. Il n'est pas encore clair pourquoi il est ici. Si nous voulons ramener le monde en paix, nous devons s'en occuper.

  • Speaker #1

    Alors, ce Mission Impossible 8, j'étais pas sûr à le signer, il n'y a pas encore vraiment de petit pitch, à part que nos vies sont la somme de nos choix. quelqu'un avait la flemme quelqu'un avait la flemme non mais le film réalisé par Christopher McQuarrie et co-écrit avec Eric Jensen qui était aussi dans la salle quand on a pu aller à cette masterclass avec Tom Cruise avec Atwell avec Simon Pegg évidemment petit clin d'oeil aussi à nos auditeurs qui ont écouté la trilogie Cornetto voilà et puis ça s'appelle The Final Reckoning d'ailleurs à la base ça s'appelait Dead Reckoning et ils l'ont changé en 2023 parce que je pense qu'ils se sont dit que j'étais la fin et on sent un petit peu que c'est la fin d'une saga qui a duré 30 ans et donc ce huitième volet d'abord très rapidement qu'est-ce qu'on a pensé de ce petit Mission Impossible 8 pour Nora et moi on l'a vu ce matin on est prêts on est prêts on est prêts on est prêts moi j'ai été conquise je dois dire c'est du grand grand spectacle c'est du grand Hollywood je trouve que allez il y a énormément de références de flashbacks aux anciens films on sent vraiment qu'ils bouclent la boucle et

  • Speaker #2

    très agréable des scènes quand même incroyables, notamment la scène du sous-marin j'ai retenu mon souffle jusqu'à la fin, esthétiquement c'est beau les scènes d'action sont incroyables alors oui, ça va un peu lourd sur la laveur michette sur le fait que c'est le dernier volet et il y a des petites longueurs et il faut partir du postulat que oui, bon voilà c'est trop gros, c'est un peu américain c'est impossible, mais une fois qu'on part là-dedans et qu'on laisse son cerveau un petit peu de côté franchement c'est très agréable c'est un bon film d'action Et toi Jess,

  • Speaker #1

    toi tu l'avais vu en vision presse

  • Speaker #0

    Oui, oui, je l'ai vu. Effectivement, pas avec vous, mais je l'ai vu à Bruxelles. Je l'ai vu aussi sur grand écran et c'est clairement un film à voir sur grand écran. Voilà, je crois que pour moi, malgré tout, le but de toutes ces missions impossibles, ça continue pour Tom Cruise de tenter de nous montrer qu'il est toujours super fort, qu'il est le mec le plus balèze d'Hollywood et qu'il arrive toujours à courir super vite, même après 30 ans de l'Olympe Service. Donc voilà, pour moi, oui, mais sans plus. Voilà, ça reste un film grand spectacle.

  • Speaker #2

    Et toi, Martin ?

  • Speaker #1

    Moi, c'était un énorme oui. J'attendais pas grand-chose, j'avais même plutôt peur parce que c'est celui qui a coûté le plus cher. On est à 300 millions et ça, c'est juste les frais de production. À mon avis, avec la pub et tout le bazar, on doit être sur des sommes absolument dingues. C'est le genre de film à nouveau que si ça rentre pas le milliard de dollars, en gros, ce sera pas tout à fait rentable. Et puis, surtout, on s'est fait hyper à fond parce qu'en fait, Nora, Akane, quand Jess était encore en train d'arriver à ce moment-là, on a pu assister à la masterclass donnée par le réalisateur Christopher McQuarrie, qui est donc le réalisateur des quatre derniers, donc du 5 au 8, mais qui a collaboré avec Tom Cruise 11 fois tellement les deux hommes en tant qu'en scénariste aussi super bien voilà et la méga surprise évidemment c'est que Tom Cruise est arrivé sur scène ouais c'était fou ça et que ça c'était quand même un peu la folie genre on n'en revenait un peu pas en plus on était pas trop loin on était bien assis parce qu'on n'avait pas été annoncés non on n'était pas annoncés mais Christopher McQuarrie on était déjà super fans d'aller voir c'est un gars qui est vraiment effectivement dans ce qu'il fait dans son domaine dans son craft c'est-à-dire vraiment des films vraiment d'action où c'est très lisible où le personnage est toujours bien central à l'action. c'est quelqu'un que j'avais envie de voir de base, même si Tom Cruise ne m'était pas. Après, on pouvait subodorer quand même, vu que dans la même journée, le soir, il y avait la montée des marges de tout le casting du film. Certains attendaient même un hélicoptère comme il avait fait le coup il y a deux ou trois ans. Il ne l'a pas fait, mais quand même, c'était un grand moment. Il est venu, il est venu, il est resté une heure et demie sur scène et tout d'un coup, l'interview a pris une autre tournure et ils se sont, je pense, plutôt bien marrés d'être là et ils nous ont raconté plein d'anecdotes. technique de comment il se retrouve entre deux ailes d'avion à gravité zéro comment il s'est... évanoui, comment ils ont fait les trucs dans le sous-marin, le manque d'oxygène, ce que ça fait sur le corps, comment lui, à 62 ans, même 63 ans cette année, C'est hallucinant. En plus, il était vraiment... C'est impressionnant. Il est en super forme physique.

  • Speaker #2

    Il est beau. Il est très beau. Il n'est pas très loin, franchement. Ça va. Non, mais... Oui, et il y avait une super bonne ambiance. Parce que c'est vrai qu'on partait... Christopher McAvoy, il a l'air assez timide, au final. Et ils l'ont dit aussi pendant l'interview. Ce n'est pas quelqu'un qui se met beaucoup en avant. Et donc, c'était un début de session assez chouette. Mais on parlait de sa carrière, ses choix en tant que réalisateur. Et puis... Tom Cruise était beaucoup mentionné. Et puis là, Didier Allouche, qui interviewait, disait « Ah, c'est quand même dommage de ne pas avoir l'autre côté de l'histoire, finalement, et d'entendre Tom Cruise. » Et puis en fait, j'ai vraiment cru que c'était une blague. Et je pense que l'audience aussi, parce que la réaction n'a pas été folle. Sur le moment, c'était genre « Haha » . Et en fait, Tom Cruise a débarqué et arrivé. Et j'ai senti un flottement, je pense, dans la salle, où personne n'était vraiment sûr de ce qui se passait. Genre, est-ce que c'est vraiment Tom Cruise qui est là ? Ok, super. Et puis les applaudissements sont partis. mais ils étaient hyper généreux tous les deux. On sent qu'il y a une alchimie entre... Enfin, que ça fonctionne hyper bien. Tu te rappelles tous les projets ensemble,

  • Speaker #1

    si tu te rappelles super bien avec ton réel.

  • Speaker #2

    Et ils ont été vraiment généreux en anecdotes de tournage, notamment la scène de l'avion, la scène du sous-marin, avec des détails. Enfin, c'était vraiment très, très gai à suivre, en fait, comme conversation. Et ils avaient l'air vraiment contents d'être là aussi. Donc, il y avait vraiment une bonne ambiance dans la salle. Les gens riaient, ils se faisaient des blagues. Donc, c'était vraiment un beau moment. Et c'est vrai que ça a donné un goût différent, je pense, à la projection du film aussi.

  • Speaker #1

    À fond.

  • Speaker #0

    Vous n'avez pas pu faire une petite photo avec Tom ?

  • Speaker #1

    Pas de genre,

  • Speaker #2

    on est classe, on est classe.

  • Speaker #0

    On n'est pas là pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a des fine girls ici. Non, non, mais par contre, c'est vrai que le fait d'avoir cette espèce de hype qui monte dans la journée où tu as d'abord ça, et de pouvoir voir le film un peu après, ça fait que dans certaines scènes, c'est comme si tu avais déjà entendu le commentaire du directeur, du réalisateur et des acteurs. Donc, il y avait un côté, wow, ok, je vois. Ils l'avaient mentionné, ils disaient, on ne va pas vous spoiler, mais à tel moment, c'est quand même dans ça. Pour vous donner un exemple beaucoup plus concret, le sous-marin, qui est vraiment une séquence qui n'a jamais été réalisée à cette échelle-là, il faut savoir que notre ami Tom Cruise était immergé dans un réservoir d'eau de 8,5 millions de litres. Ça fait cher en facture d'eau. Et dans une plateforme rotative, portant un masque spécial, mais qui n'était pas un masque qui lui permettait vraiment de respirer. Donc en fait, il avait 10 minutes d'oxygène dans le masque. Dans toutes les 10 minutes, il fallait arrêter, sinon il faisait une hypoxie. Voilà, on réclame sur des trucs. et donc voilà, le gars il adore se mettre dans des situations franchement dangereuses.

  • Speaker #2

    Et nous vous avons raconté aussi, oui pardon, avec la scène de l'avion aussi, où il s'accroche à l'aile, apparemment on lui a appelé les coachs et tout ça, les techniciens qui sont sur place, en gros c'était quoi, 20 minutes qui pouvaient être, ou 12 minutes, c'était 12 minutes qui pouvaient être sur l'avion, parce qu'après les muscles fatiguent, et en fait ils risquent de lâcher, et ça va pas du tout, et en fait le réalisateur, enfin McCary expliquait, bah Tom Cruise aux 12 minutes, on lui fait signe voilà, maintenant, il faut dégager. Et il faisait non, non, continuez à tourner. Enfin, il faisait un signe comme quoi il devait continuer à tourner. Le mec, il restait 20 minutes, 25 minutes. Et puis, apparemment, c'était des prouesses physiques et aussi que personne ne fait, en fait. Donc, c'est assez impressionnant. Et c'est vrai que quand on regarde les scènes après, en ayant eu les commentaires de McAvoy, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il mise beaucoup là-dessus, en fait, particulièrement l'émission Impossible depuis le début et de plus en plus ces dernières années. C'est plus que le trailer, c'est plutôt les behind the scenes qu'on voit sur les réseaux sociaux. C'est-à-dire qu'une partie de la promo du film, c'est montrer les cascades que vous allez voir dans le film. On vous en montre un petit bout, on vous montre un petit peu le making-of. Et c'est comme ça que maintenant, de plus en plus, on vend un petit peu le film aux gens. Et on voit qu'en fait, Tom Cruise, depuis des années, il fait ses cascades lui-même. Et on tourne in situ et on fait des cascades de ouf. C'est vraiment plutôt le côté un peu ces petites vidéos behind the scenes. C'est ça maintenant qui fait un peu la promo du film plus qu'autre chose.

  • Speaker #1

    c'est ce qu'on disait avec Nora un petit peu en dehors du micro, c'est que À la limite, la scène de l'avion, qui est une des scènes qui arrive un peu à la fin du film, donc qui est censée être un peu climatique du truc, en réalité, c'est pas si impressionnant. Genre Sean Connery, dans les années 60, faisait déjà ça, de s'accrocher à des petits avions. Tu sais, t'as même pas de cockpit, c'est des petits trucs des années 30. On avait déjà vu ça, mais sauf que c'était évidemment fait en studio, c'était complètement cuté, il y avait plein de figurants, c'était tout le temps complètement ultra transformé, si tu veux. Là, la scène en soi n'est pas exceptionnelle, sauf que ce qui est complètement dingue et qui fait que t'es complètement accroché, c'est que tu sais que tout ça est vrai et que le gars le fait vraiment Et on arrive dans un truc où finalement le cinéma devient presque... à nouveau du théâtre ou en tout cas une performance qui était vraie. On renoue un peu avec les Buster Keaton, avec les Charlie Chaplin qui faisaient ça en direct. Enfin, il n'y a qu'une des scènes de train qui lévite au dernier moment. Si vous regardez des trucs dans les années 20-30, le gars prenait des risques de malade. Et en fait, c'est un peu... Enfin, comparaison n'est pas raison, mais il y a un vrai héritage de se mettre littéralement en danger. Des fois, ça se demandait si Tom Cruise, il n'a pas envie, comme Molière, de mourir sur les planches. Il mourit dans un tournoi. D'ailleurs, c'était une des questions. les mythes à chaque fois.

  • Speaker #2

    c'était une des questions d'Idialy je me disais mais vous n'avez pas peur aussi il posait la question à McQuarrie aussi pour vos acteurs pour la sécurité etc mais bon je pense que les deux se font plaisir mutuellement c'était un peu drôle mais c'est ce que j'ai vu c'est ce qui m'a traversé l'esprit quand j'ai vu la scène du

  • Speaker #0

    sous-marin dans le film Final Reconning je me dis mais il doit y avoir combien de personnes en sueur avec le souffle coupé pendant que Tom Cruise est en train de faire ses cascades. Bon, je sais qu'il n'était pas vraiment dans un sous-marin au fond de l'océan. Mais il y a quand même ce truc où je me dis chaque fois que tout le monde doit le voir en train de faire ses cascades et se dire, mais ce type va un jour crever. Je peux prendre mes yeux. Non, non, donc oui, pour vous, du coup, tous les deux, pour nous trois, la meilleure scène du film, on est d'accord, c'est cette scène sous-marin. On va peut-être juste contextualiser pour les auditeurs qui n'auraient pas vu le film. On a quand même à un moment donné Tom Cruise qui est dans un sous-marin. il a la combinaison et le masque et il est apprêté pour... Pour être dans l'eau, il a une super tenue, mais il est quand même dans un sous-marin à l'abandon, mais qui finit par se retourner sur lui-même et à faire des...

  • Speaker #1

    Parce qu'il est un peu en déséquilibre sur une face dans l'eau, et du coup, il est en train de glisser. Petit à petit. ils ont pris une espèce de grosse rotative une machine rotative avec l'eau qui du coup ça fait un effet presque Inception pour la scène du couloir c'est un peu Inception mais dans l'ours qui ont vu cette scène et c'est assez fou parce que le sens de l'urgence est permanent et comme on est vraiment un peu c'est pas les fosses des Mariannes mais tu vois un peu le truc c'est à dire qu'en fait si ça continue de rouler le truc retombe encore je sais pas combien de mètres en dessous et vu que les humains sont pas faits pour subir des pressions en tout cas des changements de pression aussi rapides le gars il aurait quasi explosé s'il tombe tellement, t'es en chute libre dans l'eau. C'est vraiment une folie. Moi, je n'ai pas d'ailleurs tout compris au niveau technique, mais je pense qu'ils ont été très sérieux, tu vois, en termes de domaine de plongée, quoi. Genre, quel est le nombre de mètres que tu peux faire pour ne pas descendre trop vite ? C'était quoi la chambre de décompression ?

  • Speaker #2

    C'est parce qu'il y a des poumons, en fait, il y a ça en plongée, en fait, tu dois aussi... Il y a des paliers comme ça. Et donc, si tu vas trop vite, tes poumons explosent, en fait.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'en tout cas, je pense que vous aussi, l'avoir vu sous grand écran... Moi, c'est une des plus belles scènes d'action, les plus époustouflantes que j'ai vues ces dernières années. Je ne suis pas hyper emballée par le film, même s'il est bien, mais par rapport aux autres, il ne renouvelle pas forcément le genre. C'est un petit peu déjà vu, mais cette scène-là, la scène du sous-marin, je l'ai trouvée incroyable.

  • Speaker #2

    Et puis la petite closure quand même d'Ethan Hunt qu'on regarde depuis 30 ans. Et moi, c'est vrai que j'ai adoré l'émission Impossible, j'ai adoré le premier. Et donc, il y avait quand même des éléments cultes qui sont géniaux. Et donc, votre mission, si vous voulez, c'était ?

  • Speaker #1

    Il y a énormément de flashbacks, il y a énormément de boucles qui se nouent. Ils ont créé un petit peu des... Ils ont tissé, vraiment, c'est le mot. Ils ont tissé au fil plein de liens entre des personnages, notamment le papa d'un des personnages qu'on voit aujourd'hui, mais qui était en fait un des méchants antagonistes dans le premier ou le deuxième, et qui du coup, en fait, est le papa de quelqu'un maintenant. Donc, on comprend les différents trucs. Et en même temps, avec un message ultra actuel, les menaces, elles sont ultra actualisées. Je trouve que c'est plutôt un tour de force. C'est pas du tout has-been, c'est vraiment, c'est tout à fait dans les thématiques qu'on vit aujourd'hui, les enjeux d'intelligence artificielle, les enjeux nucléaires, les enjeux de guerre qui menacent, toujours les blocs, les Russes, les Français, les Chinois, tous ceux qui ont l'arme nucléaire, est-ce que c'est une bonne idée, etc. Et tout ça mélangé, et en même temps fait avec quand même une forme d'optimisme pour l'humanité, d'essayer de recréer des ponts entre les humains et d'arrêter de se voir comme ennemis, même s'il y a un problème de confiance, on voit bien, il y a une phrase qui apparaît deux fois, si c'était moi qui te disais ça, est-ce que tu me ferais confiance ? Et en fait, la personne chaque fois répond non, et c'est d'un côté russe et d'un côté américain Il y a des trucs, je trouve que ça... Tu disais au tout début, il faut poser le cerveau. En fait, je dirais que ce n'est pas ce film de poser le cerveau. On est encore dans un film objectivement intelligent, hyper généreux.

  • Speaker #2

    Poser le cerveau dans le sens, il y a des choses complètement absurdes. Des émissions irréalisables. Irréalisables. Donc voilà, le scénario est quand même un peu perché. Mais si tu rentres dedans et que tu acceptes ce postulat-là, ça va.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ce qui est plaisant au début du film, c'est qu'on voit qu'on est vraiment dans un monde... rempli de crise. C'est vraiment sous tension, c'est un peu le chaos. On voit qu'au niveau mondial, c'est un peu le bordel. Et vu que c'est un peu le cas dans la vraie vie...

  • Speaker #1

    Je ne dois pas te placer par là. Je ne sais pas,

  • Speaker #0

    il y a vraiment ce truc où de plus en plus, à chaque mission impossible, ils en mettent une couche sur un peu la tension. Et moi, je trouve qu'ils en mettent un peu trop. C'est quand même chaque fois des disquettes, des clés USB, c'est l'IA. C'est toujours un peu tiré par les cheveux, quand même, le scénario. On ne va pas se mentir, mais ça reste toujours plaisant à regarder ça c'est sûr aussi et je ne sais pas si pour vous, petite larme à l'œil ou pas quand même que ce soit quand même le dernier opus, que ce soit le dernier...

  • Speaker #1

    Ils n'ont pas confirmé à 100% que c'est le dernier. On ne veut pas qu'on nous accuse de faire des fausses news, mais clairement, la question leur a été posée à Christopher McQuarrie et Tom Cruise hier. Ils n'ont pas répondu oui ou non, mais clairement, dans sa réponse, ils disaient c'est la fin d'un arc, c'est 30 ans, on est content de l'avoir fait, etc. Donc, ça sentait quand même la fin. Et le film, clairement... On sent la fin.

  • Speaker #0

    C'est un peu tout ce qu'il fasse Nicolas d'ailleurs. Il y a un petit peu les violons.

  • Speaker #1

    Les personnages, voilà, tous se séparent, etc. Ça se regarde, ça disparaît dans la foule. Il y a un côté, voilà. Mais ce n'est pas complètement fermé. Si un jour, on voulait re-ouvrir le truc. Après, je me suis dit, en regardant le film, j'espère qu'ils ne vont pas nous faire une Indiana Jones 5 ou 6. Donc vraiment, on va aller chercher Tom Cruise quand il aura 80 billes pour aller redéterrer un truc. J'espère que non. Mais franchement,

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri. Est-ce que Tom Cruise est prêt à abandonner, à fermer ce chapitre ?

  • Speaker #1

    Il fera d'autres choses.

  • Speaker #0

    Il fera d'autres choses, mais il serait temps, moi je trouve, qu'il fasse d'autres choses, parce qu'effectivement on l'associe tous à Mission Impossible. Il faut quand même savoir pour la toute petite histoire que Tom Cruise et Mission Impossible, c'est vraiment son bébé en fait. On connaît tous le Mission Impossible 1, ça démarre dans les années 90, le premier film. Et à cette époque, Tom Cruise est un peu au sommet de sa carrière, mais il cherche en fait un nouveau projet, parce qu'il a envie d'être acteur, producteur, réalisateur. Il a envie d'être vraiment, asseoir un petit peu ce côté... et l'envie d'être à la tête d'un gros projet. Et c'est lui qui a proposé le film Mission Impossible, qui vient à la base d'une série, la fameuse série des années 60 qu'on connaît. Et donc, il est allé la proposer parce qu'il s'est dit, tiens, ça peut être le gros film d'action qui me va et qui pourrait concurrencer même les James Bond. Et je crois qu'il a presque réussi. Du coup, c'est avec ses convaincus par le projet, il l'a présenté à Brian De Palma, qui réalisera le premier film, avant évidemment que d'autres réalisateurs s'y collent. Donc, il avait vraiment cette envie de pouvoir être multicasquette avec ce projet. Donc, est-ce qu'il va savoir raccrocher aujourd'hui et passer à autre chose ? Moi, je pense que ça serait cool de le voir en d'autres choses.

  • Speaker #1

    Excellent. Bon, en tout cas, quand vous aurez l'occasion d'avoir mis vos petites mirettes sur ce film, donc Mission Impossible 8, dites-nous ce que vous en aurez pensé. Et puis, maintenant, on va passer au troisième film de la sélection de notre épisode du jour. On va passer à Enzo. Enzo ? C'est ça. Tu as le droit d'avoir tes ambitions un peu plus grandes, voilà. Tu vois, j'ai des ambitions toutes petites moi. Ok, donc tous ces ramasses sont toutes à... Et alors ? C'était zonerant ? Alors, il parait que tu as une maison de milliardaire, une grande piscine et tout. J'aimerais bien avoir ta maison. C'est pas chez moi.

  • Speaker #0

    C'est chez mes parents.

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu aies une petite copine.

  • Speaker #3

    Bah ouais.

  • Speaker #1

    Vous êtes très beau, toi, des deux. Je vais t'aider. Alors Enzo, pour le petit pitch, Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à la Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale. Alors, film de Laurent Cantet et Robin Campillo, je ne sais pas comment on le dit, avec Eloy Porou, avec Pierre-Francesco Favino et Elodie Boucher. Ici, autour de ce micro, il n'y a que Jess qui a pu obtenir son ticket pour aller le voir. On vous rappelle que c'est un petit peu un système de loterie. Donc, dis-nous tout, Jess, qu'est-ce que tu as pensé de ce Enzo ?

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, il y a un petit côté particulier à ce film. Quand on voit le générique à la fin, on voit qu'il y a deux réalisateurs. C'est effectivement le film posthume de Laurent Canté, qui est décédé avant la fin du film, alors qu'il a écrit le scénario. Et donc, c'est effectivement Robin Campilo qui a réalisé, qui a repris le flambeau, même s'ils l'ont écrit à deux. Et on rappelle que Laurent Cantet, on lui doit une palme d'or. Il a reçu une palme d'or en 2008 pour le film « Entre les murs » . Donc, son cinéma, lui, c'est toujours un petit peu ce qu'on appelle le cinéma social, même s'il savait un peu tout et rien dire. Mais voilà, il donne comme souvent un petit coup de projecteur sur des personnes un peu plus invisibilisées. Ou voilà, c'est du cinéma social, si on peut utiliser ce mot-là. Et là, on suit effectivement Enzo, qui donne son titre au film, qui est un jeune ado de 16 ans, qui est en décrochage scolaire. et En fait, c'est un ado qui vient d'une bonne famille. Donc, sa famille est aisée. Ce sont clairement des bourgeois qui vivent dans une très, très belle maison. on pourrait même se croire à Cannes Et en fait, il résiste un petit peu, il refuse son héritage familial et de grandir dans cet environnement bourgeois. Parce que lui, ce qu'il rêve, c'est d'être ouvrier. Donc, il démarre un stage en tant qu'ouvrier. Tous les matins, il se lève très tôt et il va sur chantier. Et ses parents le voient rentrer, crever, etc. Et donc, le film commence comme ça, où lui, il veut se lancer là-dedans parce qu'il en a envie, alors que ses parents rêvaient pour lui plutôt des études universitaires. Et donc, son père ne comprend pas trop ce choix. Sa mère, qui est jouée par Élodie Boucher, l'encourage. Donc c'est intéressant de voir au fur et à mesure des discussions, c'est que ses parents veulent l'encourager, mais en même temps, ils ne comprennent pas trop. Enfin, les deux parents ne comprennent pas trop. Et Enzo, on sent qu'il est jeune, il a 16 ans, il ne sait pas encore très bien qui il est. Et donc, il est un peu en train de se découvrir. Clairement, on est d'accord que 16 ans, ce n'est pas l'âge non plus le plus évident. Donc, on est un peu à la fois entre un portrait d'un jeune ado, mais c'est aussi l'occasion de découvrir sur quelques semaines un amour d'été, parce qu'il va tomber amoureux d'une personne avec qui il travaille sur chantier. Donc c'est entre un portrait, mais c'est pas tout à fait non plus une crise adolescente, c'est pas non plus un coming out, même si ça parle forcément d'un amour homosexuel. Donc c'est vraiment un mélange de plein de choses. Donc moi j'ai beaucoup aimé ce film, je suis vraiment rentrée tout de suite dans l'intrigue, dans les premières images, c'est très bien filmé, les personnages sont attachants. Donc c'est une très belle histoire, on se laisse un peu emporter, et effectivement on voit qu'on est un peu dans la confrontation de ces deux univers, c'est-à-dire la bourgeoisie versus le monde ouvrier, et il y a Enzo qui essaie de trouver un peu sa place là-dedans. Donc c'est touchant. Après, je dirais qu'il y a quelques petits bémols, pour les citer rapidement. De temps en temps, un petit peu trop de dialogue qui laisse un peu moins de place, du coup, je dirais, aux sensations et à l'émotion. Les personnages parlent beaucoup. Enzo, l'acteur, donc Eloy Pohu, je ne sais pas si je prononce bien. Il est tout jeune, il est acteur débutant, ça se sent parfois un petit peu. Et Maxime Szydlinski, qui est le très beau garçon dont il tombe amoureux. Je ne sais pas si c'est juste parce qu'il est très beau, mais je le trouve incroyable. Il crève l'écran, mais son jeu, je ne sais pas toujours si le jeu est bien aussi. J'ai encore du mal à me dire ça. Donc, un petit bémol tentant pour le jeu d'acteur. Un petit peu trop de dialogue, alors qu'on a parfois envie de plus de sensualité et d'émotion. Mais un très beau film que, personnellement, moi, je recommande parce que j'ai passé un très bon moment et j'aime beaucoup le cinéma de Laurent Canté.

  • Speaker #1

    Eh bien, trop bien ! Bon, les amis, c'est tout pour cette journée 2, épisode 2 de Cannes en direct. J'espère que ça vous a plu. À vous, les auditeurs, auditrices, nous, on va essayer de peut-être faire une sieste. Non, on n'aura jamais le temps de faire une sieste. Mais on va essayer de rattraper un peu de sommeil parce que sinon ça va être très compliqué de tenir les 8 jours. Mais en tout cas, on se retrouve, nous, en pleine forme pour la troisième journée. Demain, on vous fait des gros bisous. A ciao, ciao ! A très vite !

Chapters

  • Deux Procureurs

    02:01

  • Mission Impossible 8

    09:57

  • Enzo

    25:16

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