Description

Cette semaine, on vous parle du nouveau film de Guillermo Del Toro FANKENSTEIN, avec notamment au casting Jacob Elordi, Oscar Isaac et Mia Goth. On vous parlera ensuite de RUNNING MAN, adaptation du roman de Stephen King paru en 1982 (sous le pseudonyme Richard Bachman). Pour la pépite du passé, on a décidé de vous apporter chacun notre film de Guillermo del Toro préféré. On voyagera dans le LABYRINTHE DE PAN, LA FORME DE L'EAU et même avec un pantin de bois qui voulait devenir un vrai petit garçon. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine ! Bonne écoute !

Avec Jessica Matthys, Gabriel Oubihi & Martin Maréchal

Programme:

(2:50) : Frankenstein (Netflix)

(16:15) : Running Man

(28:55) : Le Labyrinthe de Pan

(34:02) : Pinocchio del Toro (Netflix)

(40:13) : The Shape of Water

(46:43) : Good Boy

(49:05) : On vous croit

(51:30) : Simple comme Sylvain (SOONER)

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Transcription

• Speaker #0

  Je dois confier que je n'ai jamais considéré ce qui allait venir après la création.

• Speaker #1

  Et bienvenue dans un nouvel épisode de Ce n'est que du cinéma, le podcast qui réunit des amoureux de cinéma autour d'une table afin de commenter l'actualité des sorties, vous faire découvrir ou redécouvrir des pépites enfouies dans le passé ainsi que nos coups de coeur du moment.

• Speaker #2

  Aujourd'hui j'ai la chance d'être accompagné de Jess et de Gabriel, comment ça va les amis ? Bonsoir.

• Speaker #0

  Bonjour, bonsoir. J'espérais amener une voix un peu plus féminine et fluette mais pas du tout en fait j'ai une voix aussi grave que vous deux en fait. Tu as trop abusé de whisky et de cigare ce week-end ou comment ? Ecoute c'est le mois de novembre pour tout le monde ok ?

• Speaker #2

  On est dans les graves ce soir.

• Speaker #0

  Alors les amis, avant de vous présenter le programme de la semaine, j'aimerais remercier le partenaire officiel de notre podcast, Suneur. Suneur est une plateforme de streaming belge conçue pour et par les amoureux de cinéma. Avec son large catalogue riche et varié, Suneur propose une alternative locale aux plateformes internationales et offre un regard unique sur la richesse du cinéma européen et mondial. Et puis, petite nouveauté ce mois-ci, vraiment, ruez-vous sur l'occasion, en ce mois de Black Friday, l'abonnement annuel est seulement à 49,99€. au lieu de 79,99€ avec le code BLACKFRIDAY25. Franchement, je ne disais pas vous, mais pour 50€, tu as l'abonnement toute l'année. C'est plutôt pas mal, en vrai.

• Speaker #2

  Et il y a des très bons films qui viennent d'arriver sur Sooner, ces derniers mois,

• Speaker #1

  je trouve, donc je vous conseille. Oui, il y a des beaux arrivages aussi.

• Speaker #0

  Sans petit spoiler, il y en a un dont je vais parler à la fin de cet épisode. Avec certains Sylvains, on sera impliqués dans l'histoire.

• Speaker #2

  Le suspense.

• Speaker #0

  Bon, alors vous rappelez aussi que si vous ne voulez rien rater de nos aventures, foncez vous abonner à notre Instagram et TikTok, ce n'est que du cinéma. C'est là-bas. qu'on vous ouvre les coulisses du podcast et qu'on organise même régulièrement des concours pour gagner des places de cinéma. Et puis, si ce podcast vous plaît, n'hésitez pas à lui mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple ou quelle que soit la plateforme sur laquelle vous nous écoutez. De nous laisser un petit commentaire, ça nous donne un maximum de force pour proposer toujours plus de magie cinéma. Alors cette semaine, on vous parle du nouveau film de Guillermo del Toro, Frankenstein, avec notamment au casting Jacob Elordi, Oscar Isaac et Mia Goss. On vous parlera ensuite de Running Man, adaptation du roman de Stephen King qui était paru en 1982. C'est même la deuxième adaptation du roman. On vous parlera de tout ça. Et puis, ça n'en fait jamais que la cinquième adaptation d'un roman de Stephen King cette année au cinéma. C'est assez fou. C'est l'année record en termes de Stephen King au cinéma. Il y avait The Long Walk, il y avait Hit à nouveau, Bienvenue à Derby, je ne sais plus quoi, à la ville, à Derry.

• Speaker #2

  À Derry, oui, avec ça. Stephen King n'a plus besoin d'écrire, il va juste empocher tous les films qu'on fait. Les royalties.

• Speaker #0

  Et alors pour la pépite du passé, c'était incontournable, on a décidé de vous apporter chacun notre film de Guillermo del Toro préféré. On voyagera dans le labyrinthe de Pan, dans la forme de l'eau et même avec un petit pantin de bois qui voulait devenir un vrai petit garçon. Et le tout sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Est-ce que vous êtes prêts ?

• Speaker #3

  Oui, on est prêts. On est prêts, c'est parti.

• Speaker #4

  Vous, le grand

• Speaker #0

  Victor Frankenstein, vous avez fait un erreur.

• Speaker #4

  J'ai créé quelque chose de vraiment horrible. Pas quelque chose, quelqu'un.

• Speaker #0

  Alors Frankenstein, est-ce que je vous fais le petit pitch ? Bon, roman classique de Mary Shelley qui était paru le 1er janvier 1818. D'ailleurs sous un faux nom Elle n'avait pas tout de suite

• Speaker #2

  Je ne sais pas si c'était autorisé ou pas de mettre son nom à l'époque Oui à l'époque pour une femme c'était plus compliqué de publier sous un nom féminin Je ne savais pas

• Speaker #0

  Donc évidemment l'histoire de Victor Frankenstein Pour nos auditeurs beaucoup de personnes pensent que Frankenstein c'est le nom de la créature Alors que non c'est le nom du scientifique Donc ce scientifique brillant mais complètement égocentrique Et qui donne vie à une créature Lors d'une expérience monstrueuse Menant finalement à la perte du créateur Comme de sa tragique création et Donc, film de Guillermo del Toro. C'était son rêve. Il avait 12 ans, apparemment. Il voulait absolument faire ce Frankenstein. Et puis, avec Oscar Isaac, je l'ai dit, Jacob Elordi et Mia Goss. D'abord, petit tour de table très rapide. Qu'est-ce qu'on a pensé de ce Frankenstein ? Sorti directement sur Netflix. C'est peut-être déjà un truc à signaler. Toi, Gabriel ?

• Speaker #2

  Moi, ça va. Je suis mi-fic, mi-raise. C'était pas mal. Je vais un peu développer après ce que j'en ai pensé. C'est un peu une créature bizarre, je dirais.

• Speaker #0

  une créature moitié figue,

• Speaker #1

  moitié raisin c'est ça quand il est la chèvre et le chou j'aime bien voir des jeunes utiliser l'expression des huettes j'aime bien mes figues, mes raisins, c'est trop mignon,

• Speaker #0

  j'adore la marée chaussée et toi Jess et bien moi,

• Speaker #1

  oui clairement Frankenstein c'est clairement un projet taillé pour Guillermo del Toro quand on connait un peu son cinéma visuellement oui c'est très riche c'est maîtrisé ... mais je dois avouer qu'il m'a manqué quand même quelque chose. Je n'ai pas ressenti grand-chose. Il m'a manqué peut-être... C'est un peu dur, mais il m'a peut-être manqué un peu une âme à ce film. je ne sais pas voilà Mais il y avait des bonnes choses, mais voilà.

• Speaker #0

  Et moi j'ai vraiment bien aimé. C'est peut-être même dans mon top 5 de l'année, on verra. On arrive d'ailleurs à préparer, garder ça dans votre tête aussi, que dans un mois on va devoir faire un petit classement de nos tops de l'année. J'ai adoré, c'est super beau. Franchement, le seul défaut que j'ai à ce film, c'est que ça n'était pas au cinéma. en le voyant je me dis c'est C'est un scandale de voir ça sur un petit écran. Même si tu as une bonne télé chez toi, ça doit être vu sur cinéma, sur écran. Il n'y en a pas en Belgique, mais j'étais en Italie il y a une semaine. En Italie, il y avait quelques salles qui le proposaient. Je me suis renseigné, il y a quand même quelques salles qui ont réussi à obtenir les droits de le diffuser. donc peut-être que chez vous, si vous écoutez, vous n'êtes pas... pas en Belgique, vous avez le droit de le voir, mais en Belgique, je crois que c'est nada, niente, pas une seule salle. C'est surprenant de la part de Guillermo del Toro, qui est un fan au niveau visuel, qui a toujours des univers incroyables et que du coup, il nous le présente sur Netflix.

• Speaker #1

  Je crois que c'est pas... Il n'a pas le choix, j'imagine.

• Speaker #0

  On te met 120 millions de boulasses sur la table. Il n'a pas trouvé de fonds, en fait. Il n'y a que Netflix qui a accepté de le financer.

• Speaker #2

  Donc il s'est dit,

• Speaker #0

  voilà, c'est l'occasion. C'est clair. Alors, peut-être plus en détail, qui a le plus aimé entre vous deux ? ça va pas transcender ok ouais On commence par Jess alors

• Speaker #1

  Je sais pas si j'ai beaucoup plus Non mais effectivement Guillaume de Velleteurot Ce projet était parfait pour lui parce qu'il adore les créatures Les monstres mais il les aborde toujours avec un petit touche d'humanité Donc voilà c'est des monstres avec des grands cœurs Et c'est parfois plutôt les hommes qui sont plutôt les monstres Qui est clairement le propos Et il adore en général aussi conjuguer grands spectacles visuels Et des profondeurs comme au niveau des thématiques Merci. Et donc on comprend pourquoi Frankenstein lui parle. Alors je sais pas ce qui m'a... J'ai apprécié la vision du film, je l'ai trouvé un peu trop long, je dirais. Je suis pas rentrée dans tout de suite, même si visuellement je l'ai trouvé beau. J'ai trouvé que c'était parfois un peu... Alors qu'il préfère utiliser des vrais effets spéciaux plutôt que faire tout en CGI. Donc il a quand même recours à des vrais décors. J'ai mis du temps, moi, je trouve, à rentrer dans le côté visuel du film. Je ne sais pas pourquoi. Je trouve l'opening scene qui se passe en merartique. Sur la banquise. Sur la banquise. Merci, c'est le mot que je cherchais. Merartique. Sur la banquise, au début du film. Je trouvais que ça faisait un peu fake, même les acteurs. Il y avait un côté un peu faux. donc j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début Et puis quand on voit aussi le monstre très vite, je me suis fait, oula, qu'est-ce qui se passe ? Donc j'ai du mal un peu à trouver mes repères. Et puis je suis rentrée dans l'histoire, voilà, l'histoire m'a happée. Mais après, j'ai trouvé qu'il... Je sais pas si c'est ce qu'il voulait faire, mais il arrive pas à proposer une version intéressante. Il a pas vraiment modernisé, je trouve, le film. c'est pas ce qu'il voulait faire je pense qu'il voulait faire une adaptation fidèle du film du bouquin et je pense qu'il essaye de l'être pas mal. Mais il m'a manqué quelque chose de vraiment... Il m'a manqué quelque chose, je dirais effectivement. Il propose une adaptation plus ou moins fidèle, les acteurs jouent bien, les décors sont impressionnants, mais je n'ai pas ressenti vraiment d'émotion intense.

• Speaker #0

  Et toi, Gabriel ?

• Speaker #2

  Moi, je trouvais vraiment que c'était une créature de Frankenstein, ce film. En fait, c'est un mélange de plein de trucs différents qui donnent vie à quelque chose d'un peu inerte comme ça. Mais donc... Je vais un peu m'expliquer. Mais il y a le côté deltoro que tu vois fort dans les intérieurs, je trouve. Où il y a vraiment les décors où tu sens que c'est de l'authentique, que c'est du fait main. Donc il y a un côté très deltoro. Et comme Jess disait, il y a d'un autre côté dans les extérieurs, ou même sur des animaux. Il y a des loups à un moment qui font très CGI, en effet spéciaux. Et là, ça fait très film de plateforme Netflix, un peu Disneyland. Donc là, il y avait des parties qui faisaient très fake. Et des parties qui font très deltoro. Ce que j'ai bien aimé, c'est qu'ils ne proposent pas... une histoire traditionnelle de Frankenstein. Je ne sais pas si c'est la vraie histoire, mais on n'est pas dans le cliché habituel. Ce qui a déjà été montré de Frankenstein qui crie « It's a life, a life ! » On n'est pas là-dedans. Et puis, il n'y a pas les villageois à la fin qui lui courent après avec des torches et tout ça. À un moment, j'ai eu un peu peur qu'il crée une fiancée à Frankenstein aussi parce qu'il ne voulait plus être seul. Je ne spoil pas vraiment,

• Speaker #0

  mais je me disais,

• Speaker #2

  est-ce qu'on ne va pas tomber sur la fiancée de Frankenstein et que l'actrice principale va être transformée en fiancée ? On n'est pas tombé là-dedans.

• Speaker #0

  Déjà que Mia Goss joue les deux rôles, elle joue la maman au début, qui décède très tôt dans la vie du petit Victor Frankenstein, et elle joue évidemment le rôle de love interest un petit peu dans ce triangle amoureux un petit peu contrarié.

• Speaker #1

  Parce que finalement, effectivement, Frankenstein a des petits mother issues,

• Speaker #0

  on peut dire. Tout à fait. Faut le dire.

• Speaker #2

  Et il met du temps à arriver aussi la créature en fait. Elle arrive quand même assez tard dans le film, et la façon dont le film est découpé, c'est aussi un peu bizarre, comme ça qu'au début il y a le Victor Frankenstein qui raconte toute son histoire. Et après, c'est le monstre. Mais ce qui est très bizarre quand le monstre raconte, c'est que juste avant, il a essayé de buter tout l'équipage et machin. Et il commence à dire au capitaine et à Victor Fankenschein, je vais vous raconter mon histoire. Et le capitaine parle allemand, il ne comprend même pas. À quel moment il va s'arrêter pour l'écouter ? Ce n'est pas super cohérent, je trouve, dans ce moment-là.

• Speaker #0

  L'équipage est... beaucoup trop gentil pour accueillir ces deux personnages dont l'un des deux vient de buter six de son équipage. C'est une heure et demie pour raconter toute son histoire aussi.

• Speaker #2

  C'est vrai que ce moment ne marchait pas très bien après Néomé de film.

• Speaker #0

  C'est à mon tour de raconter.

• Speaker #2

  Le capitaine s'assit, il écoute avec sa pipe. Il aurait pu l'enlever et le forcer à l'écouter. Moi j'ai bien aimé aussi toutes les parties un peu plus symboliques, ça c'est très Del Toro aussi. Quand il y a les parties avec l'ange de la mort et tout ça. Il y a un peu toute cette partie mythologique ou france Frankenstein défie la mort et ils font une allusion à Prométhée aussi. D'ailleurs, c'était dans le titre du bouquin, je pense. Le sous-titre c'était le truc de Prométhée ou je sais plus. Oui,

• Speaker #0

  c'est un péché du brice originel.

• Speaker #2

  Qui découvre le feu des dieux et qu'après il est puni. Donc j'ai bien aimé cette partie symbolique.

• Speaker #0

  Il faut savoir que Guillermo del Toro il est mexicain et issu d'une famille dont les deux parents étaient extrêmement croyants. Donc lui, il a vraiment connu le christianisme à la mexicaine. Je ne suis pas expert, mais visiblement il y a une branche de l'église là-bas qui est extrêmement extrêmement littéraliste. Et il a été un petit peu traumatisé par ça. Donc dans tous ses films, ça percole. Finalement, cette histoire, Pinocchio, c'est un peu la même chose. Un maker qui fait son fils Jésus, il doit souffrir sur Terre. Il y a un truc, le père, le fils, il adore ça. D'ailleurs, Frank Rothstein est en croix. Voilà, le rapport au bois aussi dans Pinocchio, vraiment toute cette construction. Quand tu parlais de l'ange de la mort, c'est évident qu'il y a ça. C'est une thématique qui vraiment, ça le porte. Dans toute sa filmo, il y a ça.

• Speaker #2

  Et ce que j'ai bien aimé aussi, c'est l'époque où ça se situe. Tu vois que c'est à la fin du 18e siècle, un peu dans une Vienne comme ça, où ça fait un peu Louis XIV, Cicile impératrice. Et après, ça commence à arriver dans le 20e siècle, où on découvre l'électricité. Et t'as le laboratoire qui... J'ai bien aimé l'esthétique. C'était original. Mais en effet, je trouve que ça manque un peu d'âme, de consistance en tout. Il y a un mélange de plein de choses. un peu le même ressenti peut-être pour ça c'est vrai que j'ai pas ressenti d'émotion Pour un film de 2h... 2h30 presque. Mais après,

• Speaker #0

  est-ce que Frankenstein est un film qui forcément doit faire ressentir de l'émotion ? Oui, est-ce que c'était son objectif ? Je ne sais pas. Finalement, le film est un peu sans âme. C'est comme la créature en soi, ou en tout cas la quête d'âme pour la créature. Après, c'est vrai que c'est marrant parce que tout le monde joue bien. Il y a plein de métaphores. Il travaillait toujours sur les couleurs Guillermo Nel Toro, évidemment. Le rouge qui était la couleur de sa maman à la base. Au moment où il est dans l'acte créatif... et qu'il est dans le lit, la fameuse scène où la créature est en vie et qu'elle vient le réveiller au petit matin. Tu vois, lui il a cru qu'il a eu un mauvais rêve mais en fait la créature est debout. C'est pas un spoil, ça arrive assez vite dans l'histoire. Mais il est en rouge, les gants sont... il y a du sang encore rouge sur les mains, il est avec un pyjama rouge, il y a un côté lié à sa mère, la création, tout ça. Donc il y a plein de choses super symboliques, si vous voulez un peu geeker, il y a des vidéos YouTube qui ont pris les 150 détails cachés que vous n'avez pas vus dans le film. Donc ça c'est super fascinant, les décors qui sont faits en vrai, les prothèses, apparemment il leur dit l'année pour 10h de prothèses, c'était hallucinant, donc il y avait des journées de 16h, 10h de trucs et 6h pour vite tourner les scènes, fallait pas se louper quoi. Donc tout ça c'est super, mais c'est vrai que c'est un peu long. Après, moi j'aime pas les films qui sont en deux parties ou trois parties, en mode les différentes perspectives, en général les chapitres j'aime pas trop, mais là heureusement, le deuxième chapitre, tout d'un coup ça s'arrête à un moment donné, maintenant vous avez la perspective du monde, je me suis dit, s'il recommence au début... Je vais pas passer un moment, mais heureusement, on attaque tout de suite à une scène pivot du film. Et je me dis, ok, ça permet d'avancer, de continuer. J'aime beaucoup l'évolution du personnage du monstre, qui en fait, on le voit dans la première scène, il est en mode Yeti-Grizzly sur sa banquise, il est presque pas humain, il parle pas. Et en fait, même si c'est pas tout à fait chronologique, mais dans le film, pour le spectateur, le monstre est d'abord vu comme ça, vraiment en mode monstre. Et puis il est créé, si tu veux, sans cheveux, puis les cheveux commencent à pousser, et... gagnant en esthétique, c'est probablement le monstre de Frank Gell le plus BG beau gosse de l'histoire du cinéma. On voit trop le beau et l'ordi qui fait 1m95. Il est gigantesque. A la base, ça devait être Andrew Garfield.

• Speaker #1

  Oui, j'ai lu ça aussi.

• Speaker #0

  Spiderman.

• Speaker #1

  Il s'est retiré finalement.

• Speaker #0

  Pour des raisons de conflits d'agenda, etc. Mais du coup, ça a été assez embêtant pour eux parce qu'ils avaient fait tout le maquillage fait sur mesure. Il y avait un concept art pour pour un nouveau Garfield mais qui ne fait pas 1m96 du coup ils ont du tout refaire en urgence pour pouvoir coller à Elordi donc ouais, assez d'accord avec vous malgré tout je passe vraiment un super bon moment et c'est magique moi Guillermo j'aime beaucoup donc ouais

• Speaker #1

  C'est vrai que je vais t'aider de dur Parce que je ne suis peut-être pas à ce point là une fangirl de Guillermo del Toro Je n'ai pas peur de le dire Je vais recevoir des commentaires de HR

• Speaker #0

  Sur le web Alors que j'ai vu Et film incroyable Je ne sais pas si je vais revoir une deuxième fois Parce que je crois que le film est un peu traumatisé

• Speaker #1

  Il a des très très belles choses dans sa filmographie C'est un très bon réalisateur On est totalement d'accord Mais justement je voulais rebondir sur ce que tu disais un peu plus tôt oui visuellement ces univers sont ultra riches ultra travaillés même jusqu'aux couleurs tu le disais et puis il y a plein de symboliques qui l'abordent et tout est vraiment au détail prêt et justement je me dis est-ce que c'est pas un peu dommage à ce point là d'être un geek incroyable et de faire ce cinéma gigantesque de symbolique et de décors et de envoûtus en voilà pour finalement que en tout cas moi personnellement je n'arrive pas à ressentir suffisamment d'émotions. C'est peut-être mon rapport personnel en tout cas par rapport au film de Guillermo Del Tro.

• Speaker #2

  Je trouve que ça va pas à la profondeur du labyrinthe de Pan dans ce que ça raconte aussi et il y a beaucoup de parties symboliques quand ils le pourchassent jusqu'au pôle nord ça fait très mythologique un peu Hercule qui compte les dieux des trucs un peu abusés mais il y a une part très mythologique comme je disais

• Speaker #0

  Non mais voilà, écoutez en tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de ce film, malheureusement seulement sur Netflix Sauf si vous avez la chance d'être peut-être dans un autre pays en Europe Je ne sais pas On ne l'a pas dit mais c'était la musique d'Alexander Desplat Je ne sais jamais s'il faut dire ce S ou pas Apparemment lui il dit que c'est Desplat Il faudrait que j'aille voir l'interview Mais je le mentionne pourquoi ? Parce que c'est un compositeur qui a fait Franchement j'ai l'impression qu'il fait la moitié des compositions musicales Il est partout C'est un français ? C'est un français et c'est lui qui avait fait aussi la musique La merveilleuse musique de La Forme de l'eau Et je trouve que même que récemment il n'était pas Enfin, ces musiques n'étaient pas super mémorables, mais en écoutant Frankenstein, j'ai trouvé que c'était très très bien. Donc depuis, je l'écoute en boucle, la musique de Frankenstein, que je trouve très très bien. Donc, bravo Alexandre, si tu nous écoutes. Bon, mais très très bien, on va passer au deuxième film de notre sélection. Alors Running Man pour les Petits Pitchs, dans un futur proche, The Running Man est l'émission numéro 1 à la télévision. C'est un jeu de survie impitoyable où des candidats doivent survivre pendant 30 jours à des tueurs professionnels sous l'œil avide d'un public captivé. Et alors que les audiences explosent, le danger monte d'un cran. Ben devra donc affronter bien plus que les Hunters, il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber. Donc film de Edgar Wright avec Glenn Powell dans le rôle principal, Josh Brolin. et William H. Macy notamment gros budget, le plus gros budget qu'on a donné à Edgar Wright pour faire un gros film d'action il lui a dit tu peux y aller, tu peux faire péter la dynamite dans tous les sens, tu peux y aller mon bon Edouard dédicace à Edouard si il nous écoute, qui adore Edgar Wright qui ne pouvait pas être là aujourd'hui mais franchement je sais qu'il avait très envie de couvrir ce film là Running Man, très rapidement, qu'est-ce qu'on en a pensé ? donc là on a été le voir au cinéma Jess ? Tout à fait, nous l'avons vu, celui-là, sur grand écran. Rapidement, tu l'as dit, Edgar Wright, on le connaît plus comme un habitué des films british, un peu pop, un peu fun, entre comédie et film d'action.

• Speaker #2

  Autant mieux notre trilogie Cornetto. Exactement,

• Speaker #0

  bien placé. Surtout de les bonnes plateformes.

• Speaker #1

  Effectivement, Shaman of the Dead, Hot Fuzz, Scott Pilgrim vs. The World, pour ne citer qu'eux. Et Running Man est son plus gros budget jusqu'à présent et son film le plus blockbuster, si je puis dire ainsi.

• Speaker #0

  et moi je dirais qu'il n'y a pas de... que du mauvais, mais ça ne lui réussit pas spécialement.

• Speaker #3

  Oh, dur.

• Speaker #0

  On a perdu un peu quelques plumes au passage,

• Speaker #2

  j'ai l'impression. Moi, je n'ai pas retrouvé l'inventivité des Gargoyles dans ses autres films, Shown of the Dead et tout ça. Niveau de réalisation, ce n'était pas hyper inventif. Après, si tu poses ton cerveau et que tu dis « Ok, je vais regarder un film d'action décérébré, bon voilà,

• Speaker #1

  ça passe. » Non, mais ça va, c'était divertissant, mais c'était un peu longuet. Le dernier acte, je trouvais ça un peu long.

• Speaker #0

  C'est correct. Martin t'as adoré Qu'est-ce qui vous est arrivé les amis ?

• Speaker #2

  J'avoue on est vraiment d'humeur à ne rien aimer

• Speaker #0

  On m'a déjà dit des retours du podcast Gabriel il est un peu grincheux Il est suffisamment satisfait Je suis le grumpy du groupe Je te soutiens Je suis un pote qui m'a dit Dès que tu parles d'un film j'ai l'impression que c'est pour le défoncer Moi j'ai adoré Franchement je trouve que c'est un Super bon film d'action, vraiment. C'est hyper généreux. Tu sens qu'Edgar Wright, il a lâché les chiens complètement. Il se régale. Je ne trouve pas que ce soit vrai qu'il n'y a pas tellement d'idées de mise en scène. Il y a des plans séquences de fous dans les couloirs. Il y a des cascades de fous. Il a fait énormément de cascades lui-même. Il y a des plans... À un moment donné, il y a une petite scène... Maman, j'ai raté l'avion, tu vois, dans une maison où il y a plein de gags et de trucs qui explosent dans tous les sens pour empêcher les gens de rentrer. Une espèce de clin d'œil à ça. genre tu sens qu'il a envie, tout d'un coup il revient vraiment à du mécanique non il y a des tonnes d'idées super inventives, franchement je trouve qu'on retrouve un peu le Gail Wright. Allez, s'il y a un problème du film, c'est qu'il y a un problème de ton. C'est à la fois un truc dystopique qui parle de sujets hyper actuels sur les fake news, sur faire croire aux masses en leur montrant n'importe quoi à la télé, en leur faisant détester un personnage, en leur mentant carrément avec du deepfake, c'était déjà... dans le film de 87 avec Schwarzenegger parce qu'il y a déjà eu une première adaptation du film c'était déjà dans le roman de 82 franchement Stephen King il avait déjà bien anticipé les choses et en fait il y a un problème de ton c'est que t'as une partie très dystopique et puis t'as une partie complètement loufoque comédie où on se demande si c'est bien sérieux tout ça et donc ça c'est peut-être le truc où j'ai un petit peu du mal mais Edgar Wright c'est souvent quelqu'un qui arrive à mêler les genres, je trouve que là C'est de l'eau et de l'huile. Il n'a pas bien réussi le mélange. Et à un moment donné, au milieu du film, je me dis mais en fait, c'est une comédie. Mais ce n'était pas présenté comme ça. Je trouve que le début est hyper sombre, hyper sérieux, hyper pathos aussi. Et c'est bien. L'oeuvre est comme ça, dystopique. Mais voilà. Donc ça, c'est... À la base, je devais le défendre. Ça, c'est le seul gros défaut. Mais sinon, c'est un pur kiff. C'est un pur, pur kiff. et moi j'y crois à mort j'adore ce moment Moi je trouve dans les... Bon je vais encore râler, mais dans les thématiques c'était pas super original quoi, c'est... Sauver famille, et puis I'm not a bad guy, enfin c'est pas moi le méchant... Oui je suis d'accord, sa femme à la maison avec la petite fille malade qu'il faut sauver...

• Speaker #1

  C'est quoi la famille, c'est tout, et voilà...

• Speaker #0

  C'est sa voix de... C'est sa voix de Rambo.

• Speaker #2

  De Rambo, oui mais bon, c'était là un peu... Et oui, il y a aussi beaucoup de clichés aussi, t'as le cliché du geek qui est fort en explosifs, le grand méchant...

• Speaker #0

  Il y a un méchant qui est cagoulé et quand il révèle sa tête, je ne veux pas spoiler, mais j'aurais espéré que ce soit une tête connue en fait. Ce n'est pas le cas. Ça, tu ne peux pas dire, ce n'est pas une critique recevable pour le film que tu aurais voulu que ce soit un autre personnage. C'est la tête qu'il a. mais ça aurait été Cool, quand on se rend compte, ah c'est DiCaprio ou Brad Pitt ou on se rend compte... C'est vrai qu'on attendait quelque chose. Pour ceux qui connaissent ce jeu, ça faisait très Metal Gear Solid. Je trouvais cet aspect-là avec ces méchants très haut en couleur, ça faisait vraiment ça, psychomantique et autres. Jess, toi, pas trop fan ?

• Speaker #1

  Moi j'aime beaucoup Edgar Wright, on l'a dit, il a fait effectivement Shinov 2 Dead, Scott Pilgrim ou encore récemment Last Night in Soho, que j'avais trouvé pas mal et je pense que le film a... pas très bien marché quand il est sorti en 2021 et je me demande si c'était peut-être pas pour ça qu'on lui a dit, ok gros budget mais fais-nous plutôt un gros film d'action, enfin j'en sais rien, question que je pose sur papier c'est cool je trouve de proposer à Edgar Wright ce film là, donc qui est une sorte effectivement d'un gros spectacle d'action mais aussi plus que ça donc une satire sociale et un peu technologique des médias, de la surveillance le divertissement de masse c'était intéressant en soi de lui proposer ça parce qu'il pouvait amener son côté un peu cynique, mordant, comique Merci. et en même temps se faire plaisir avec de l'action. Et il le fait complètement, du coup, avec l'action. Effectivement, tu l'as dit, le film est un gros kiff sur l'action et les scènes sont très bien réalisées. Ça envoie du lourd, ça envoie des bons gros shoots d'André Darlene, comme dit Slash. Personne ne dit ça. Et le film, oui, il essaie d'aborder un peu la façon dont la télévision, etc., peuvent pousser à l'extrême le divertissement et le côté voyeuriste. Mais je trouve que c'est un petit peu dépassé dans ce qu'il nous raconte et il ne nous apporte rien de nouveau. J'ai l'impression qu'il nous fait un peu son Hunger Games ou son Squid Game, mais avec 10 ans de retard. Donc sur le propos, c'est dommage. En fait, il aurait pu être beaucoup plus cynique ou beaucoup plus impertinent dans ce qu'il nous propose. Donc film d'action, oui, mais vouloir mélanger divertissement et réflexion. Le côté réflexion, alors non. Ce n'est pas assez engagé ou cynique ou impertinent comme il aurait pu l'être. Le film est un peu trop lit, je trouve. Et deuxième truc qui m'a dérangé un petit peu, Glenn Powell, je trouve qu'il a les muscles, mais il a apparemment le charisme, je trouve. Je ne dis pas qu'il joue. Ouais, il m'a pas tout à fait convaincu. Alors les scènes d'action, oui, il est super. Et je trouve qu'il aurait pu amener ce petit côté, il aurait pu amener ce côté un peu humoristique tout en étant gros biscotto et film d'action. Mais je trouve qu'il manque d'un truc. Moi, je suis pas à 100%. Le côté justicier, tout à la fin, moi, j'y croyais plus du tout. Les 20 dernières minutes, là, il se transforme un peu en justicier. Moi, j'y croyais pas du tout. mais tu l'as dit toi-même Martin le ton du film un peu entre deux et l'ancien et l'entre deux chaises

• Speaker #2

  Et ce qui est pas mal, j'ai commencé l'ancien, j'ai pas réussi à finir, mais ça insiste un peu plus sur la rébellion quand même. Il y a un peu plus ce côté underground, une rébellion contre l'ordre établi, et là je l'ai pas trop retrouvé dans celui-ci en fait.

• Speaker #0

  Après, le film là qu'on vient de voir en 2025 est beaucoup plus fidèle au roman de Stephen King que celui de 87, qui avait été largement adapté. Déjà c'était pas 30 jours à survivre, c'était 3 heures. c'était pas dans Toute la planète, comme dans le roman aussi, c'était juste dans un bloc de 400 maisons. Globalement, c'est dans un petit terrain. Il y a plein de différences. Les personnages hauts en couleur, qui sont des anciens catchers, des anciens sportifs, qui sont vraiment castés pour faire le film de 87 face à Schwarzenegger, n'existent pas dans le roman, a priori. C'est beaucoup plus proche, celui-là. Ce que je trouve assez fascinant, parce que... Je pensais vraiment que le 87 serait plus proche et que du coup on aurait dû, comme c'est 40 ans plus tard, un peu l'adapter à la modernité. En fait non, Stephen King avait vraiment vu super juste en 82, il parlait déjà de deepfake et tout ça. Donc t'es là genre, wow, ok, c'est vraiment plus proche. Donc en fait, c'est souvent dans l'autre sens que ça se passe. c'est là que j'étais un peu étonné, mais du coup, plutôt correct là.

• Speaker #2

  Après, un point positif du film, et contrairement à Chien 51, dont on a parlé il y a quelques épisodes... Qu'on a aussi défoncé d'ailleurs ! Vous êtes des gringes, vous êtes des gringes ! Là, on voit quand même l'univers ici. Là, c'est assez généreux pour voir l'univers, pour voir le Boston du futur, le New York du futur. Là, c'est quand même assez généreux. Dans une dystopie, mais ça reste un futur proche.

• Speaker #0

  Oui, c'est vrai qu'on est un peu dur, tout n'est pas jeté dans le film, heureusement, on reconnaît un peu la patte de Gary Wright. Par contre, il y en a un qui s'amuse à fond et que j'aurais voulu voir plus longtemps à l'écran, c'est Coleman Domingo dans le rôle du présentateur télé. J'adore, il s'éclate. c'est presque dommage de le voir si peu

• Speaker #1

  Josh Brolin aussi qui est probablement venu deux jours de tournage il a fait que des vidéos par zoom en green key,

• Speaker #0

  il a gagné une blinde pour faire ça il est resté deux jours à faire du zoom et après les autres personnages qui sont avec lui dans le jeu,

• Speaker #1

  ils sont un peu bypassés je trouve,

• Speaker #2

  pour un peu plus je ne sais pas, j'aurais espéré qu'ils se rencontrent au moins oui oui tu as raison hop ils sont morts c'est dans le roman aussi,

• Speaker #1

  il y a deux acolytes ils partent à trois et les deux autres se font sniper directement malheureusement C'est vrai qu'on aurait pu imaginer plus de Plus de collaboration entre eux Pour faire des scènes un peu comme ça

• Speaker #0

  Et on a vu un petit peu la tête de Michael Cera Qui a fait 2-3 blagues aussi

• Speaker #1

  C'est vrai

• Speaker #0

  Aussi un peu sous-utilisé Je l'ai quand même trouvé très drôle dans d'autres films Il collabore souvent avec Edgar Wright Je vois pas qui c'est C'est son pote qui vient l'héberger avec sa grand-mère C'est ça ?

• Speaker #1

  Ah oui oui lui Par exemple cette scène Que j'ai citée plus tôt où il y a vraiment... Ils sont censés quitter la maison pour fuir Là le film je comprends pas Ça n'a pas de sens D'ailleurs il le dit on est toujours dans ta maison Et c'est vraiment juste pour le délire de faire Maman j'ai raté l'avion avec regarder tous les gags que j'ai créé Et même ça n'a aucun sens Si à un moment donné un personnage appuie sur un bouton Ça n'a aucun sens Un bouton pour appuyer la centrale On va pas spoiler Mais ça n'a J'ai pris des notes C'était là, c'est mon... petit manteau, oui, parce que je ne veux pas déranger le public qui est dans la salle, j'ai un petit manteau je cache, je prends des petites notes avec mon téléphone et j'étais genre, ça n'a aucun sens, et vraiment là, voilà, parce que moi j'étais bien dans le délire, ça faisait un peu c'était un mélange de plein de films de science-fiction que j'aime bien il y avait un petit côté, je sais pas Total Recall, il y a un côté Hunger Games il y a un côté de Long Walk aussi, qui était aussi une adaptation de Seven King, où vraiment un côté, ils se font tous sniper les uns derrière les autres, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus qu'un qui survive, c'est un peu le plus loin que tu vas donc là c'est le nombre de jours, le longuang c'est le nombre de kilomètres que tu fais On sent que c'est dans cette idée, à nouveau, critique d'un capitalisme absolument dérégulé.

• Speaker #2

  Il a déjà vu et revu, du coup. Oui,

• Speaker #1

  Stephen King, il en a pondu 300 000 versions de ce genre d'histoire. Mais pourquoi là, ça part en vrille, ça n'a plus aucun sens. Et voilà, ça m'embête parce que moi, j'aime préférer le côté science-fiction. Moi, là-bas, je rentre dans le cinéma, je parle de la science-fiction. Et donc moi, ce film, premier acte, premier acte et demi, je suis à fond.

• Speaker #2

  Il aurait pu faire une heure et demie, en fait,

• Speaker #1

  parce que deux heures,

• Speaker #0

  c'était long. Oui, c'était trop long. C'est vrai que c'est dommage à ce moment d'ailleurs si effectivement quand tu l'as tendu le budget si on lui a mis un peu de restrictions à Edgar Wright ou si on lui a dit fais-toi plaisir ou est-ce qu'il a dû mettre un peu de côté sa créativité ou son humour, je ne sais pas, est-ce qu'il y a quelque chose je ne dis pas que le film n'est pas créatif, il y en a un petit peu mais le petit côté mordant ou un petit peu humoristique d'Edgar Grey je l'ai un peu moins retrouvé

• Speaker #3

  Ou l'humour british comme ça

• Speaker #1

  C'est des dollars américains qu'on lui a donné Des nouveaux dollars D'ailleurs avec la tête de Schwarzenegger En petit clin d'oeil T'as pas vu que c'était Schwarzenegger sur les billets ? Ah non j'ai pas vu ça non plus Énorme clin d'oeil évidemment au film de 87 Je pense qu'ils ont dû lui dire que l'humour british Ils pouvaient se le carrer Bon petite anecdote avant que Glenn Powell Remporte la timbale pour être le rôle Ils avaient quand même approché Ryan Gosling, Chris Evans et Chris Hemsworth

• Speaker #0

  Glenn Powell est le mélange de ces trois personnes

• Speaker #1

  C'est la créature de Frankenstein C'est pour ça qu'il est un peu décérébré On ne se mettra pas d'accord sur ce film Moi j'ai pris un pied d'enfer Je préférais Rengflik dedans Moi j'ai pris un pied d'enfer sur ce film N'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ce film Sur Sonic 2 du cinéma Et nous on enchaîne tout de suite avec La pépite du passé Ou plutôt les pépites du passé Ta-ta-ta !

• Speaker #2

  Dans un temps sombre, quand l'espoir était bleu, il y avait une jeune fille qui n'a qu'à s'éloigner dans une légende qui lui a demandé de retour. Rien de tel qu'un petit synopsis. Un petit pitch. Espagne 1944, fin de la guerre, Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ophélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. En le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Et moi je pense que ce labyrinthe de Pan c'est mon deltoro préféré, parce que ce que j'aime beaucoup dans les deltoros c'est quand la grande histoire rencontre la petite histoire. Et donc ici ça se passe en pleine guerre civile espagnole franquiste. Et voilà, il y a Sergi Lopez qui est méconnaissable parce qu'on l'a vu récemment dans Syrah, il a un peu pris du poids avec l'âge. Et là, il est encore très fit. Et d'ailleurs, il se double en français aussi. C'est lui qui fait sa voix française. Et j'aime bien tout ce qui est cette mythologie, en fait, où tu te rends compte que les vrais monstres sont dans la vie, dans la vraie vie, en fait. Parce que ça parle, voilà, il y a le fascisme et tout ça. Et puis, il y a la scène avec la bouteille sans spoiler qui est quand même assez violente. Et c'est une des scènes d'horreur. dans un non film d'horreur c'est une des scènes les plus horribles que j'ai vu je pense et donc voilà il y a tout ce parallèle aussi avec l'ogre je sais plus comment il s'appelle le monstre sans âme ou sans yeux c'est l'espèce d'ogre qui il y a tout le parallèle avec Vidal du coup le général franquiste là il y

• Speaker #1

  a beaucoup d'effets pratiques c'est très Del Toro et quand je vois le labyrinthe de Pan je suis très triste de me dire que ça aurait pu être Del Toro qui allait faire Bilbo le Hobbit c'était lui qui était pressenti pour faire la trilogie et Peter Jackson allait juste superviser et puis il n'a pas été disponible, je ne sais plus ce qui s'est passé mais donc ça aurait été quand même incroyable d'avoir Del Toro dans Bilbo le Hobbit Il est même parti en Nouvelle-Zélande, Guillermo, faire des repérages déjà et quand j'ai entendu ça j'ai dit attends mais c'est pas lui qui a fait le Hobbit en fait oui, il était embarqué sur le bateau très longtemps jusqu'à ce que vraiment ce ne soit plus possible de le faire quoi,

• Speaker #2

  ou que peut-être Peter Jackson a dit non non non c'est mon bébé je le garde Je trouvais ça très original que ce soit dans la guerre civile espagnole c'est vraiment super original je pense que même les acteurs sont espagnols la plupart Del Toro étant mexicain et donc je ferai aussi une dédicace à un autre film de Del Toro c'est Hellboy et là aussi il y a la rencontre de la grande histoire et la petite histoire parce que ça parle des recherches occultes des nazis apparemment ils ont vraiment fait des recherches sur de l'archéologie pour prouver les origines de la race aryenne et là c'est aussi les nazis qui font des recherches occultes et qui vont faire sortir une créature des enfers et c'est le scientifique américain qui va la recueillir et finalement cette créature va euh... aider au bien et à lutter contre les forces du mal. Et là aussi, il y a ce côté de mélange de réalité, fiction, histoire et fiction que j'aime beaucoup dans Del Toro.

• Speaker #1

  Dans La Forme de l'eau, dont je vais parler aussi, c'est la même chose. On est en pleine guerre froide, espionnage russe, et laboratoire de recherche pour trouver des créatures et prendre l'ascendant technologique. Dans le moment où il y a les deux camps qui s'affrontent. Et c'est vrai que dans la plupart de ses films, il y a ça. Il y a vraiment du fantastique. Dans Pinocchio, pareil, le fascisme. Le fascisme en Italie dans les années 30. Pourrait-on dire que Guillermo del Toro a des opinions politiques ?

• Speaker #2

  Je pense ! Et pour conclure aussi, j'aime bien parce qu'on ne sait jamais si c'est vrai ou faux dans le film. Il y a plein de symboliques, notamment avec une mandragore, et tu ne sais jamais si ça s'est vraiment passé ou pas.

• Speaker #1

  Et si ce monde féerique existe vraiment ou pas, il y a un mystère toujours. On ne sait jamais vraiment frontalement. C'est un conte de fées, comme beaucoup de films de Guillermo del Toro. le côté ultra tangible n'est pas vraiment le point pour lui c'est marrant parce que quand t'as choisi ça j'étais trop content parce que je l'ai revu par hasard avec une amie qui bizarrement out of the blue voulait regarder spécifiquement le labyrinthe de Pan et du coup je l'ai revu et c'était trop bien on

• Speaker #0

  est pas sur un feel good spécialement non mais il y a une féerie, il y a une beauté le film est sublime en fait c'est ça,

• Speaker #1

  c'est pas feel good mais c'est le genre de film que tu le lances euh t'es quand même embarqué du début à la fin tu prends le ride, même si objectivement quand il repense avant de lancer le truc, t'as pas forcément envie de le lancer parce que t'es là, ouais je me souviens qu'il y a ça, ça, ça, mais une fois que t'es devant, t'es hypnotisé en fait c'est très hypnotisant Guillermo donc voilà, moi j'ai à nouveau repassé un très très bon moment il est quand même très très fort notre ami

• Speaker #0

  Del Toro Vous voyez que j'ai pas râlé.

• Speaker #1

  T'as choisi le film qui est ton préféré

• Speaker #0

  Très bon choix Mais j'ai pas dit les critiques en fait

• Speaker #1

  Bon très bien On va passer à la deuxième pépite du passé Ça va être Jess qui va nous parler de son Guillermo Del Toro préféré Je vais vous raconter une histoire Une histoire que vous croyez sûrement connaître Mais en fait non Là devant C'est quoi ça ?

• Speaker #0

  Papa ! Cette chose parle !

• Speaker #1

  C'est rien qu'un pantalon de bois ! C'est pas vrai !

• Speaker #4

  Je suis un vrai petit garçon !

• Speaker #0

  Oui, alors moi j'ai choisi Pinocchio, version Guillermo del Toro, sorti en 2022, qui est aussi un projet qui tenait à cœur à Del Toro depuis près de 15 ans, c'est un conte qui l'a toujours. pour vous lui adapter.

• Speaker #1

  Aussi payé par Netflix d'ailleurs.

• Speaker #0

  Effectivement, c'est aussi.

• Speaker #1

  Uniquement sur Netflix aussi. Ça fait partie d'un long contrat, ça fait des années qu'ils ont vraiment scellé leur union en termes de studio de production.

• Speaker #0

  Mais nous ne sommes pas, sponsorisez-nous par Netflix.

• Speaker #1

  Visiblement, il est un mois ou week.

• Speaker #0

  Et donc, là du coup, Guillermo del Toro nous propose de revisiter le célèbre conte de Pinocchio mais en plein fascisme italien des années 30. Dans une version sombre, poétique, avec quand même un côté très humain. Parce qu'ici, Gepetto crée Pinocchio, mais après la mort de son fils. Dès le début, il y a une histoire un peu... Le début du film est très sombre, donc au début, je me suis dit « Oula ! On est dans du très sombre, propre à Guillermo del Toro. » Et puis, on découvre effectivement Pinocchio, qui va chercher sa place dans un monde relativement hostile, qui est le nôtre. Alors, pourquoi j'aime beaucoup ce film ? C'est que visuellement, c'est du stop-motion. Et ça serait bluffant, parce que je crois que la première fois que je l'ai vu, je pensais pas que c'était du stop motion comment ils ont réussi à faire ça en fait c'est artisanal mais c'est un truc de haute voltige ce sont des marionnettes ultra travaillées donc pour moi je trouve que c'est un des plus beaux films en stop motion jamais réalisés du côté des voix du casting on a Edgouane McGregor, Tilda Swinton ou encore Christopher Waltz qui propose l'envoi

• Speaker #1

  donc ça c'est quand même balèze beau casting et Christopher Wells qui se double dans 6 langues à peu près en vrai et je pense que c'est une star qui fait le singe Spazzatura c'est quête blanchette c'est quête blanchette et elle ne fait que des cris de singe tout le film elle a reçu un gros cachet pour ça l'anecdote c'est qu'elle avait travaillé sur The Nightmare Alley et qu'elle aime tellement travailler avec Guillermo del Toro qu'elle était Quoi que tu fasses Guillermo, je veux que je sois dans ton prochain film. Il a dit je suis désolé, vraiment c'est un film d'animation, il n'y a pas du tout de rôle féminin, très très peu. Bon il reste le scapatura, le singe. Ce qui veut dire ordure en italien. Elle a dit je prends. Et elle a dit je prends. Donc elle fait des cris de singe. C'est probablement les cris de singe les mieux payés d'Hollywood.

• Speaker #0

  Oui c'est bluffant parce qu'effectivement je l'ai lu après avoir vu le film, je me suis dit quoi ?

• Speaker #1

  Parce qu'elle est créditée dans le film et donc essayer de trouver où elle est,

• Speaker #0

  c'est pas possible. C'est une fois la preuve. Une fois de plus la preuve que Kate Blanchett sait tout jouer,

• Speaker #2

  elle peut tout jouer.

• Speaker #0

  Voilà. Et donc outre l'aspect visuel, le film aborde quand même beaucoup de thèmes. Peut-être même un peu trop, on pourrait faire une petite critique à ce niveau-là. Ça parle de la paternité, du deuil, apprendre à aimer un enfant différent. Ça parle de désobéissance morale aussi, parce que Pinocchio refuse l'autorité. Ça parle de la mort de l'humanité. Ça parle... aussi du fascisme du coup ça critique un peu l'endoctrinement donc ça parle de beaucoup de choses donc ça pourrait faire reculer aussi certaines personnes il y a une ou deux chansons qui ne sont pas mémorables je me suis demandé si c'était un truc utile du film mais n'empêche voilà au menu il y a de l'émotion de la beauté visuelle, de l'ambition et aussi c'est l'une des oeuvres les plus personnelles j'ai l'impression de Del Toro donc une très belle façon de revisiter ce conte, le conte de Pinocchio Surtout si vous êtes fan de stop motion Je vous recommande le film

• Speaker #1

  Mais c'est très sombre Il est quand même assez triste D'ailleurs il y a tellement d'adaptations Pinocchio que celui-là Si vous voulez le trouver plus facilement Vous tapez Pinocchio del Toro Qui est un peu le nom inofficiel du truc Parce que ça se met bien Et aussi parce qu'à l'époque où il sort en 2022 Il y a une autre version 6 mois avant Payée par Disney Fait par Zemeckis pas un mauvais rédacteur, le gars de Roger Rabbit de Forrest Gump etc mais mauvais, mauvais, mauvais la comparaison là c'est KO technique 12 à 0 direct et c'est fou parce qu'il y a énormément d'adaptations et donc du coup là c'est cette version stop motion, moi je suis pas trop fan à la base du stop motion, tu vois les Wallace et Gromit quand on était petit, bon ça c'est un peu pas ta modele aussi mais c'est aussi un peu la même chose,

• Speaker #2

  on modifie les transnoëls de Mélisandre ça par contre,

• Speaker #1

  on arrive bientôt dans la saison, on est pile ... Entre Halloween et Noël, c'est le moment de reparler de ce film. C'est vrai que j'adore. Vraiment, Pinocchio del Toro, il est super. Pareil, les chansons, pas toutes pertinentes. Oui, on ne va pas les retenir spécialement. Mais c'était super.

• Speaker #0

  Et à nouveau, comme tu dis, ça m'a touché quand tu as dit aimer son fils, même quand on lit différent. Finalement, Frankenstein, Victor Frankenstein avec sa créature, c'est aussi ça. aimer l'oeuvre mais ton oeuvre finalement.

• Speaker #1

  C'est un peu l'anti-Gepetto. Pas très fier. Il y a un côté récurrent dans la thématique de Guillermo del Toro.

• Speaker #0

  Et puis c'est à nouveau toujours le dieu créateur et le fils, Jésus qui souffre sur terre.

• Speaker #1

  On sait bien que les cinéastes ne font pas de thérapie, ils font des films à la place.

• Speaker #0

  C'est une thérapie très chère. Tu l'avais vu toi, Gabriel Loel, le Pinocchio ?

• Speaker #1

  Oui, je l'ai vu. Il m'a fort touché.

• Speaker #0

  J'ai bien aimé. Et puis l'univers, t'es un peu plongé dans... C'est original, je trouve, l'Italie fasciste des années 30, ou des années 20. Et ouais non c'est vraiment original Oui à ce côté les méchants sont très méchants Et les gentils sont très gentils Mais bon voilà après ça reste le conte de Pinocchio Et c'est difficile de le faire autrement

• Speaker #1

  Et petite anecdote que j'aimais bien aussi C'est que quand tu regardes les marionnettes Enfin les personnages qui sont faits pour tous les méchants Les soldats, les collabos, les fascistes etc Tu vois qu'il n'y a vraiment pas de désir de les faire bien C'est comme si c'était moins pixelisé que les autres Enfin c'est pas des pixels mais tu vois Ils sont moches, ils sont même pas finis et un goût Ils n'avaient pas envie d'esthétiser ces personnages quand tu regardes, alors que les personnages principaux sont ultra... Il y a même une chimère en bleu sublime, avec des pommes de pain en forme de queue. C'est toujours le souci de l'esthétisme. C'est quelqu'un qui dessine aussi, Guillermo, il fait ses croquis, il prépare, il a des petits carnets. C'est vraiment... Mais du coup, j'aimais bien. C'est politique le cinéma ! Peut-être que Guillermo n'aime pas le fascisme. Très très bien, on va pouvoir passer à la troisième pépite. À ton tour, Martin. À mon film, La Forme de l'Eau.

• Speaker #3

  Vous pensez que ce truc ressemble à un humain, il se pose sur deux pieds, mais nous sommes créés dans l'image du Seigneur, vous ne pensez pas que c'est ce que le Seigneur ressemble,

• Speaker #0

  non ? Ce créateur est intelligent, capable de la langue, d'entendre les émotions.

• Speaker #1

  Alors la forme de l'eau sortie en 2017 pour le Petit Peach, c'est une modeste employée de laboratoire gouvernemental ultra secret, Elisa, qui mène une existence solitaire et d'autant plus isolée pour elle qu'elle est muette. Mais sa vie va basculer à jamais lorsque elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres. Donc avec Sally Hawkins, un de ses rôles, pour moi c'est son meilleur rôle, Michael Shannon, que j'aime de tout mon cœur très fort depuis General Zod dans Superman, je sais, on a les rêves qu'on peut, et Richard Jenkins qui est excellent aussi Alors tout de suite je vous plante le tableau, je l'aime vraiment ce film, mais il se trouve qu'en plus il a été nominé 9 fois et il a eu 4 Oscars. Il a tout gagné cette année-là, il a tout tué, c'est l'ours bleu le truc. C'est vraiment Oscar du meilleur réalisateur, donc Guillermo del Toro, Alexandre Desplat, nous pouvons en parler de la musique, meilleur Oscar de la meilleure musique, français qui choppe un Oscar aux Etats-Unis, toujours sympa. Oscar du meilleur film évidemment, Oscar des meilleurs décors aussi. Et c'est vraiment un film que j'adore parce qu'il y a des tonnes de grilles de lecture. De base, si vous voulez vraiment résumer très simplement, c'est une réadaptation, réinterprétation de La Belle et la Bête. Vraiment, on est sur une histoire d'amour. Il le dit d'ailleurs, il y a une phrase que j'aimerais vous citer parce qu'il le dit sur sa définition du film. Je vais le redire. L'eau prend la forme de son contenant. Allez, plongez dans de l'eau, ça prend littéralement votre forme. Mais malgré son apparente inertie, il s'agit de la force la plus puissante et la plus malléable de l'univers. N'est-ce pas également le cas de l'amour ? Car quelle que soit la forme que prend l'objet de notre flamme, Homme, femme ou créature L'amour s'y adapte La forme de l'eau Et tu sens que c'est ça,

• Speaker #0

  c'est une merveilleuse histoire d'amour Donc il fait une analogie entre l'eau et l'amour Voilà,

• Speaker #1

  et à nouveau Le sens des couleurs, c'est un film qui n'utilise pas la couleur rouge Déjà c'est assez On est presque dans la disparition Où il y a un roman sans la lettre E Le rouge n'apparaît qu'à deux moments C'est quand elle est amoureuse, il y a tout d'un coup des chaussons rouges qui apparaissent Parce que c'est l'amour Et uniquement pour les sièges du cinéma Dans lesquels à un moment donné il y a une Une scène dans un cinéma, ça c'est rouge, comme si c'était l'amour du cinéma aussi. Donc voilà, c'est un nouveau truc de geek avec des tonnes de symboliques, c'est hyper beau, la musique est vraiment merveilleuse. Michael Shannon en méchant, mais juste génial, génial. Dès le début du film, il perd deux doigts, et il y a une espèce de mini-histoire dans l'histoire avec ses doigts qui pourrissent. C'est vrai ! Il pourrit comme son âme est pourrie, c'est tellement bien fait que tu te dis, si cette personne était une bonne personne, ses doigts ils guériraient. C'est vraiment, c'est hyper bien fait, mais enfin Michael Shannon... Un des acteurs les plus sous-cotés, si vous ne voyez pas, il est toujours second couteau. Je crois qu'il n'a aucun film où il est acteur principal, à part un où il y a un truc de tempête, où il est sûr qu'il y a une tempête qui va venir raser.

• Speaker #0

  Take Shelter, c'est un super film ça d'ailleurs.

• Speaker #1

  C'est le seul où il est rôle principal, mais sinon il est toujours second couteau, toujours méchant, etc. Il y a Nocturnal Animals, où il joue un inspecteur complètement foireux aussi de Tom Ford. Enfin bref, un jour on en reparlera. Bref, ce film de Del Toro, c'est mon préféré de très loin. c'est pas compliqué c'est un si je pars sur Nile Desert je fais un top 5 je pars avec The Shape of Water donc Vous l'avez vu vous de Shepwater ? Ça vous parle un petit peu ? Je sais qu'on m'a dit que c'était une ode à la zoophilie What ? La zoophilie aquatique Et c'est une référence à la créature du lac noir Qui est un des Universal Monsters Il y a plein de références Mais si c'en est une c'est pas à 100% ce que le film fait Pour moi c'est plus la belle et la bête d'ailleurs

• Speaker #2

  Et tu disais que c'était historique, mais donc c'est en pleine guerre froide, c'est ça ? Là on est en pleine guerre froide, oui.

• Speaker #1

  C'est des espionnages entre la Russie, il y a une histoire d'espions russes, il y a une histoire d'américains, etc. C'est les deux modèles qui s'affrontent. Et moi je suis extrêmement fan de La Belle et la Bête, le dessin animé de Nandin. C'est le film que j'ai le plus vu de Disney, si je reprends un, c'est celui-là. il y a une scène dans ce film là si vous vous souvenez dans la neige où elle fuit à un moment donné et les loups s'apprête à l'attaquer et la bête vient la sauver elle se fait déchiqueter il y a du sang c'est un des derniers films de Disney on voit vraiment du sang rouge la bête qui saigne etc c'est ultra violent je trouve que c'est une des scènes de violence de Disney les plus... Vraiment bien chorégraphié Ça fait peur aussi Ça fait peur Les loups ils sont terrifiants La musique est incroyable La musique de Alan Menken Bon on n'en parle même pas La bête il y a un côté vraiment C'est virilité brute C'est vraiment une scène qui est bouleversante Et j'ai vu ce parallèle dans le film de Frankenstein Il y a une scène de loup dans Frankenstein Je suis sûr qu'il a ce visuel là Parce qu'il y a une scène de déchiquetage de loup Qui est ultra violente d'ailleurs Les loups sont très énervés Les loups sont horribles La bête qui vient essayer de protéger la personne qui se fait attaquer sans aller plus dans les détails. Et tu sens que La Belle et la Bête est probablement un de ces dessins animés Disney de chevet à Guillermo parce qu'il y a énormément de visuels de ce dessin animé qu'on retrouve dans plusieurs films. Chez les Pouvoiteurs, c'est ça. La scène des loups, c'est ça.

• Speaker #0

  Faudrait lui demander si tu es si sûr, mais ce n'est pas impossible. Le rêve,

• Speaker #1

  peut-être qu'un jour, ce n'est que le cinéma pourra interviewer Guillermo et ce serait vraiment génial.

• Speaker #0

  Ce serait une super question ultra niche à lui poser, je valide.

• Speaker #1

  Mais c'est sûr. J'aimerais être le premier à lui poser la question.

• Speaker #2

  Si tu nous entends, Guillermo.

• Speaker #1

  Guillermo. Très très bien. Bon, est-ce que vous avez encore un petit truc à dire sur ce film ? Toi tu l'avais vu aussi il y a longtemps.

• Speaker #0

  Je ne sais pas pour vos auteurs, oui je l'avais vu, je pense même au cinéma à l'époque, et visuellement superbe, j'avais adoré l'univers. Donc je suis d'accord avec tout ce que vous avez évoqué, mais j'avais eu un petit mood un peu Amélie Poulain, je ne sais pas pourquoi, dans le côté un peu personnage naïf. Voilà, je ne sais plus pourquoi, je me souviens un peu de cette vibe.

• Speaker #1

  mais voilà ça fait un moment que je ne l'ai plus vu mais du coup tu m'as donné envie de le revoir je ne sais pas si c'est mon préféré mais non mon préféré c'est les pieds de cul mais je sens que j'avais adoré visuellement le film et à mon avis la vibe c'est la musique aussi qui est faite beaucoup à l'accordéon c'est très à la parisienne il y a tout un thème à l'accordéon qui fait très Paris de Amélie donc je pense qu'il y a aussi un côté en France à nouveau La Belle et la Bête est un conte qui se déroule en France donc peut-être que tout ça est lié Tantantant Bon bah très très bien, en tout cas nous on arrive à la fin de cet épisode Mais mais mais mais pas avant de vous parler de nos coups de coeur de la semaine

• Speaker #2

  En fait moi j'aurais pas un coup de coeur mais deux Comme une autre triche. Mais en fait, c'est deux films qui ont le même nom. C'est deux films qui s'appellent Good Boy. Le premier, c'est Good Boy de Ben Leonberg, qui est sorti en 2025. Je vais vous dire le pitch rapidement. C'est un chien fidèle déménage avec son maître dans une maison de campagne où il découvre l'existence de forces surnaturelles qui rôdent dans l'ombre. Alors que des entités maléfiques menacent son maître, le courageux chien se bat pour protéger celui qu'il aime le plus. Sniff. Et donc en fait, celui-ci, c'est le premier, c'est un très bon film d'horreur qui a l'audace de faire tout le film du point de vue du chien. Et donc la caméra est toujours à hauteur du chien, les humains on voit pas trop leur tête et c'est toujours le chien qui... En fait il est vraiment trop mignon, pourtant je suis Tim Cha, mais le chien est vraiment trop beau et t'as envie de te dire Oh good boy, c'est bon chien. Et le pauvre il se fait martyriser pendant tout le film, il est vraiment traumatisé face à un peu un Beethoven horrifique comme ça et donc je trouvais ça... Vraiment original de faire un film centré sur un chien. Et l'autre good boy, c'est un film norvégien de Villar B.

• Speaker #1

  Norvégien.

• Speaker #2

  Norvégien, oui. Et en fait, ici, très rapidement, c'est une fille qui rencontre un riche héritier sur Tinder. Et ça se passe assez bien. Et quand elle arrive chez lui, elle se rend compte qu'il a un chien. Mais ce chien n'est pas vraiment un chien, c'est un homme déguisé en chien. J'irai pas plus loin. Et moi, j'ai été hyper attiré par le pitch. Je suis intrigué aussi. Intriguant. et euh A la différence du premier Good Boy, celui-ci ne tient pas sur la longueur. Les deux films sont assez courts et ils durent une heure et quart, une heure et vingt maximum. C'est des films où il y a un très bon concept, mais tu sens que, surtout le deuxième, le norvégien, il a un peu du mal à tirer son concept. Une fois qu'il y a la révélation, ça tombe un peu à plat. Mais en tout cas, les deux Good Boys sont vraiment bien, je trouve. Ça vaut le détour de faire son avis et ils sont disponibles sur la plateforme Shadows.

• Speaker #1

  Donc le film est ouf. Il a du chien. Trop bien.

• Speaker #0

  Je pensais que j'allais être soutenue, quand en déclarant les faits,

• Speaker #1

  j'allais être encadrée, soutenue, protégée, accompagnée par la justice, par mes proches. La plupart des gens préfèrent penser que ce que mes enfants ou moi nous disons est faux, que nous mentons, plutôt que de croire en ce que nous avons vécu.

• Speaker #0

  Eh bien moi, mon coup de cœur de la semaine, c'est un film qui s'appelle On vous croit. C'est un film belge qui m'a littéralement secoué. C'est un film important, voire même utile, qui est signé à Charlotte de Villers et Arnaud Dufeyis. Il aborde un sujet extrêmement sensible. On suit le combat d'une mère pour protéger ses enfants d'un... Un père accusé d'inceste. Donc déjà ça c'est effectivement on peut dire wow, intense, mais ce qui marque, le côté original du film, c'est la manière en fait dont le film choisit de raconter cette histoire. C'est-à-dire que quasiment tout se déroule dans une salle d'audience. Donc on suit les membres de la famille, tout se passe en temps réel comme un espèce de huis clos sous pression. Donc pas de musique, ou quasiment pas, pas d'effet, donc juste la parole, les regards et l'attention. Donc chacun va livrer son histoire et son point de vue. On a vraiment l'impression d'être dans la pièce avec tous les protagonistes, avec les personnages. On est des témoins directs de ce qui se passe. Et ça devient en fait une sorte de thriller. Un peu une sorte de thriller du réel, j'ai envie de dire. Alors le film met aussi le doigt sur quelque chose de très fort, c'est-à-dire l'écart entre la présomption d'innocence, parce que d'un côté on a le père qui est accusé, et la présomption de sincérité, ce qu'on refuse souvent aux victimes. Donc il y a un peu ça, cette question qui est posée, c'est qui est-ce qu'on écoute, qui est-ce qu'on croit et qui est-ce qu'on protège. donc pour ça le film est hyper hyper intéressants. Une autre grande force du film, c'est Myriam Akediu, qui joue la mère. Elle a remporté d'ailleurs, je pense, un prix au FIF à Namur. Alors, elle est bouleversante. Pour moi, c'est clairement une des meilleures performances de cette année. Donc, le film aborde son sujet avec une vraie intelligence et sensibilité, sachant que c'est un sujet quand même vachement complexe à aborder. Il n'y a pas de voyeurisme, pas de pathos. C'est dur, c'est parfois éprouvant. Certains pourraient reprocher au film de ne pas laisser trop de temps de respiration, mais c'est ça aussi qui fait sa force. Donc franchement, pour moi, c'est un des coups de cœur de la semaine, du mois, peut-être de l'année. On en ressort secoué, un petit peu en colère aussi, mais le film pointe vraiment ce qui ne va pas encore dans le système judiciaire et dans notre monde. Donc voilà, on vous croit, un film nécessaire et que je vous recommande chaudement.

• Speaker #1

  C'est comme s'il me ramenait à l'essentiel.

• Speaker #0

  On a beau dire qu'on préfère les hommes qui lisent les gens croisés, au lit, ils sont moins talentueux. Sylvain,

• Speaker #1

  c'est l'intellectuel de la famille. Ça me surprend pas qu'il soit avec une universitaire.

• Speaker #3

  Je trouve juste ça nice qu'à la première fois, il soit avec un sex-symbole. Ben oui.

• Speaker #1

  Eh bien, quant à moi, je vais vous parler d'un film qui est dispo sur la plateforme Suneur qui s'appelle « Simple comme Sylvain » . C'est un film canadien réalisé par Monia Chokri, avec Magali Lépine-Blondo, avec Pierre-Yves Cardinal et Francis William Reaume. Je ne sais pas si je le dis bien. Le Petit Beach, on est avec Sophia qui est une professeure de philosophie à Montréal et qui vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Et Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Mais quand Sophia rencontre Sylvain, pour la première fois, c'est le coup de foudre. Et les opposés s'attirent, mais cela pourra-t-il durer ? C'est un film absolument merveilleux. C'était un coup de cœur au moment où c'était sorti. Ça n'avait pas été dans mon top 5, mais c'était sûrement le sixième film du top 5 de cette année-là. C'est hyper bien, c'est hyper rafraîchissant, c'est d'une justesse sur un couple, voilà, disant ensemble qu'est-ce qui se passe dans un couple quand l'un des deux, là en l'occurrence elle, a un coup de cœur avec Sylvain. J'avoue, Sylvain, il donne chaud, c'est difficile de résister à ce beau charpentier, mais en même temps, Sylvain appartient à, le film parle vraiment de ça, d'une classe sociale beaucoup plus populaire et elle, un petit peu plus de la haute et donc il y a un côté où ils sont attirés et en même temps... Ils vont aller dans cette relation et puis ça va questionner un petit peu est-ce que quand on vient d'un milieu social très différent, est-ce que ça peut coller sur le long terme, les incompréhensions, les disputes sont absolument terrifiantes de justesse, mais aussi tristes évidemment, parce que ça se déchire bien comme il faut, ça s'aime bien comme il faut, c'est hyper bien, c'est hyper bien, ça joue tellement bien. Je trouve que c'est un film extrêmement adulte sur l'amour et sur les couples, sur les tromperies, sur la question du désir aussi, sur ce que c'est d'être humain et d'aimer. simple comme Sylvain tout sauf un film simple.

• Speaker #2

  Alors,

• Speaker #1

  n'hésitez pas à vous abonner à Ce n'est que du cinéma et à nous mettre 5 étoiles sur toutes les bonnes plateformes et on vous envoie beaucoup d'amour pour la suite et n'oubliez pas d'aller au cinéma.

• Speaker #0

  Et envoyez-nous aussi à nous beaucoup d'amour aussi en nous mettant plein d'étoiles. Merci d'avoir goûté cet épisode, on espère que ça vous a plu. Merci à Sounan, notre partenaire évidemment, qu'on adore et qu'on embrasse. Et puis nous, on se retrouve très très bientôt pour de nouvelles aventures. A ciao ciao les amis !

• Speaker #1

  Salut les gars, à bientôt ! Hey beauté ! Tu vas être ma femme pis c'est pas négociable.