- Speaker #0
Hello ?
- Speaker #1
No thanks. Here come the fuzz.
- Speaker #0
Et bienvenue dans un nouvel épisode hors série de Ce n'est que du cinéma. Cette semaine, on a décidé de s'attaquer au deuxième volet de la trilogie Cornetto Hot Fuzz. Pour rappel, la trilogie Cornetto, pour les fonds de la classe, c'est une trilogie composée de trois films, réalisé par Edgar Wright et co-écrit avec son ami Simon Pegg. Shaun of the Dead, dont on vous a parlé dans un épisode précédent. Et puis Hot Fuzz, celui dont on va parler aujourd'hui, et le dernier pub avant la fin du monde. D'ailleurs, si vous n'avez pas encore écouté notre épisode sur Shaun of the Dead, on vous encourage vivement à le rattraper. Alors, je vous présente tout de suite les chroniqueurs et podcasteurs et podcasteuses qui sont autour de ce micro. Comment ça va Sacha ?
- Speaker #2
Ça va très bien, merci de me présenter. Je m'appelle Sacha, enchanté.
- Speaker #0
Il a vu de la lumière.
- Speaker #2
J'ai vu de la lumière, je suis venu.
- Speaker #0
Comment ça va Nora ?
- Speaker #3
Eh bien bonjour, ça va très bien. Je viens en touriste totale dans cet épisode, mais ravie de vous retrouver les gars.
- Speaker #0
Comment ça va Edouard ?
- Speaker #4
Ça va super, merci beaucoup de m'accueillir encore.
- Speaker #2
Il y avait trois intonations différentes à ta voix, ça va super.
- Speaker #0
Est-ce que vous avez hâte de parler de ce hot fuzz ?
- Speaker #2
tellement tellement c'est le premier que j'ai vu des trois c'est celui qui finalement explore le plus et va à fond dans les codes à la manière 2 qui reprend à fond ici on est sur le Body Cop movie et j'ai vraiment hâte d'en parler parce qu'il est tellement hilarant ce film et en plus il va un peu plus loin que ses prédécesseurs je trouve en étant plus gore son prédécesseur en étant plus gore que le film genre qui limite quoi mais bref et en plus sans déjà marcher dans les anecdotes c'est donc le Cornetto bleu celui-là puisque Shaun of the Dead C'était le Cornetto Rouge.
- Speaker #0
et il reste du coup le vert pour le troisième c'est ça si je ne me souviens pas encore donc là on est sur le connecto bleu le connecto bleu de la police évidemment logique on va lancer la petite bande annonce et on se retrouve dans quelques secondes
- Speaker #1
Hot
- Speaker #0
Fuzz sorti en 2007 pour le Petit Pitch à Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide alors donc de le... promouvoir, je fais des guillemets très radiophoniques, dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local, Danny Butterman, Nicolas règle quelques contraventions sans grand intérêt, mais une série de crimes étranges va le remettre dans l'action. Alors, film de Edgar Wright, co-écrit Edgar Wright, Simon Pegg, évidemment, vous avez compris, avec Simon Pegg, Nick Frost, évidemment, Dylan Moran et encore un paquet, un paquet d'acteurs géniaux. Les Rotten Tomatoes, on les balance tout de suite, on est à 91%, 90% d'audience, le truc a surcartonné, il a coûté 15 millions, on a rapporté 80. Ce truc a très bien marché, je me tourne tout de suite vers toi, Edouard, je pense que tu es le plus grand fan de cette trilogie Cornetto. Hot Fuzz, dis-nous un petit peu plus, qui est ce film ?
- Speaker #4
Eh bien, ce film est tout à fait super en fait, mon cher Martin. En fait, on les adore, évidemment, la trilogie Cornetto c'est fantastique, Shownu The Dead, Hot Fuzz, tout ça, c'est super. Et celui-là, du coup, comme je le disais la dernière fois... potentiellement le plus accessible étant donné que c'est une histoire de policier qui est, d'ailleurs c'est pas très commun dans les films qu'un policier soit trop fort et qu'on du coup le mute parce que ça fait tâche sur toute la police ce qui est déjà un premier truc très comique d'être trop fort qui dit ça, sérieusement, ça n'existe pas dans la vraie vie point fait, trop fort exactement et donc écoute, mon bonhomme, t'étais le meilleur de Londres et maintenant tu vas être le moins bon de Sanford ou le meilleur où tu voudras ailleurs mais pas ici ... Et c'est à mourir d'erreur. Déjà, de base, le prémice est génial. Déjà,
- Speaker #0
cette scène avec les trois acteurs, c'est là qu'il y a le premier capéo avec Bill Nighy qui joue le méga le boss. Martin Freeman. Et d'ailleurs, j'ai vu dans une analyse qui est très juste, je ne sais pas si tu y avais pensé, je te la donne tout de suite, parce que je sais qu'on n'aura pas le temps de revenir sur ça. Les trois hiérarchies des flics sont en fait en classement de la célébrité des trois acteurs à l'époque. Oui. Du moins connu vers le plus connu, Bill Nighy étant tout au sommet de la chaine britannique. Et je trouve que rien que ce clin d'œil là, il est déjà parfait. C'est dingue.
- Speaker #2
Il venait de faire Davy Jones à l'époque.
- Speaker #0
C'est ça, exactement. À fond.
- Speaker #4
C'est vrai ça, la tête de calamar.
- Speaker #0
Qui se souvient qui joue dans Underworld ?
- Speaker #3
Underworld ?
- Speaker #0
Le vampire d'Underworld qui se fait cisailler la tête en deux par l'épée de Staling.
- Speaker #2
C'est fou, on discrète, on n'a même pas encore parlé d'Otfuzz.
- Speaker #0
On n'a même pas encore parlé des épées qu'on parle déjà d'Underworld. Ça ce sera un de mes Josébatheldeer, je défends Underworld 1.
- Speaker #3
Eh bien moi aussi. Oh la la !
- Speaker #4
Vous vous tenez souvent de la gueule mais Van Helsing c'est super.
- Speaker #2
En 2004 avec Jackman et sa wig, j'en ai parlé plus du point. Bref, tu disais. Alors, Otfuzz. pourquoi moi j'adore ce film parce que quand j'étais jeune le frère d'un de mes amis m'a dit écoute t'as vraiment aucun goût cinématographique c'est plus possible du coup il m'a offert 4 DVD et il y avait dedans Independence Day, Die Hard 1 et 2 pas le 3, il aimait pas le 3 d'ailleurs personne n'aurait aimé le 3 et il m'a offert aussi Hot Fuzz, Hot Fuzz je l'ai vu c'était une claque mais une claque, déjà parce que c'est hilarant et surtout parce que ça reprend à fond les codes du body movie mais ça va un peu plus loin parce qu'une fois que vous aurez vu le film vous comprendrez vite ce que je veux dire Mais ça reprend aussi les codes du slasher. Pour ceux du fond de la classe qui ne savent pas ce que c'est un slasher, c'est quand il y a un grand méchant et il tue des gens. On doit découvrir c'est qui le grand méchant. C'est un scream en fait.
- Speaker #0
Il y a un côté scream à fond.
- Speaker #2
Il y a un côté scream à fond du film qui n'est pas caché, qui est même assumé, qui est très drôle. Et surtout qui est bien amené. Parce que moi, la première fois que j'ai vu ce film, j'ai eu peur. J'ai vraiment eu peur de certains meurtres pendant le film. Parce que c'est ça en fait. on envoie ce brave policier qui est trop fort dans la ville la plus paisible d'Angleterre et il se rend compte mais complètement hardcore et il va devoir trouver ce qu'il y a derrière et c'est vraiment vraiment bien amené Et ce qu'il y a de drôle directement là-dedans, c'est que tu t'attends à juste une comédie, mais d'un seul coup, c'est un peu un film à twist. Et vous verrez que le prochain, dont on parlera dans deux semaines, The World's End, aussi est un film à twist. Et là, quand c'est à twist, je me fais wow. Et là, je me suis redressé mon siège comme si on jouait à FIFA. Genre, oula, je dois me concentrer pour ce film. En fait, c'est un peu plus que ce qu'il me propose. Et je trouve que c'est à ce moment-là où le film bascule, où il devient dans une véritable enquête, un véritable thriller, est vraiment, vraiment incroyable. et en fait prend toute une autre dimension, prend toute une autre tournure et c'est pour ça que vraiment je pense que Ce film, s'il est si bien coté, c'est parce qu'il a une dimension beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît. Et il reprend aussi certaines thématiques du premier, mais ça j'en parlerai plus tard. Je vous laisse aussi à chaud. Qu'est-ce qu'on a pensé en surface de ce film ?
- Speaker #0
Moi, comme Shaun of the Dead, je l'ai découvert. Je me rends compte que cette trilogie Cornetto, je connaissais l'existence évidemment, même d'un point de vue théorique, mais je n'avais vu aucun des trois films. Donc j'adore les découvrir avec vous, toutes les quelques semaines qui séparent nos épisodes. Et Hot Fuzz, je l'ai encore plus aimé que Shaun of the Dead. J'entends beaucoup de critiques qui disent que c'est quand même souvent... le joyau préféré des trois pour beaucoup de gens. Et je comprends, il est beaucoup plus grand public, il est beaucoup plus accessible, il est plus maîtrisé. Il y a un peu plus de sous, clairement, pas à se mentir. Dès le début, tu vois qu'il y a écrit Universal Studios, il y a eu des sous-sous américains qui sont venus. Ce n'était pas le cas dans Shownot Dead au début. Il avait vraiment tout prouvé. Ce n'est jamais que son deuxième long-métrage. Bon, il avait fait un petit truc avant, on peut considérer que c'est le troisième, mais c'est son deuxième grand long métrage Edgar Wright et c'est hyper bien c'est encore plus bourré de références que le premier, donc Shaun of the Dead, surtout parce qu'en plus il y a la moitié des références qui référencent lui-même déjà cet univers, il y a des petits liens, voilà, on va pas parler du skill qui a été acquis par Simon Pegg entre-temps, entre les deux films, pour pouvoir enjamber, comment est-ce qu'on appelle ça, des petites barrières. Barrière en bois, oui. Oui, barrière en bois, on sent que d'ailleurs par contre du colette... Des clôtures, elle, vraiment. Des clôtures, on sent bien que son acolyte par contre il a pas encore tout à fait maîtrisé le skill. Non, non, c'est hyper hyper drôle, franchement, je vous encourage aussi à regarder des petites vidéos qui analysent vraiment frame par frame toutes les rêves qu'il y a partout. C'est juste... C'est riche, vraiment, ou alors ce serait même un jeu d'essayer de toutes les trouver entre nous. Moi j'ai adoré, en plus tu sens vraiment qu'ils se sont biberonnés, j'ai vérifié, c'est vrai. Avant de commencer leur projet, ils ont maté ensemble 200 films de policiers, de toutes sortes, des très bons, des gros nanars, etc. Donc évidemment ils en citent plein dans le film. T'as vraiment, voilà, les anges gardiens,
- Speaker #3
l'arbre patate,
- Speaker #0
les deux grosses rêves.
- Speaker #2
Point Break.
- Speaker #0
Point Break avec Keanu Reeves, tu l'avais vu Antoine Horace, celui-là.
- Speaker #1
Point Break ou Bad Boys 2.
- Speaker #0
C'est trop bien, c'est hyper bien cité. Et l'autre, c'est Bad Boys.
- Speaker #2
Voilà,
- Speaker #0
non, non, mais pour en citer d'autres, il y a le Bad Boys, il y a le Point Break, on l'a dit, il y a le Die Hard, il y a les 48 Heures, il y a les Casseurs de Gang, il y a le Dernier Samaritain de Tony Scott, Police Fédéral Los Angeles, de William Friedkin, il y en a plein. Ils ont vraiment... Ils ont pensé 200. Et c'est vraiment une des anecdotes du film qui est géniale. C'est qu'ils ont tout tourné seulement 4 semaines. Mais la prépa a duré un an et demi. Donc ça, c'est vraiment leur délire. Ils préparent, ils préparent, ils écrivent, ils écrivent. Et puis boum ! En un mois, ils ont tourné tout le film. C'est juste génial. Tellement ils étaient mûrs. L'acting est génial, ils ont parfois pas eu besoin de faire deux fois la scène tellement c'était naturel. Tu sens l'alchimie entre les deux acteurs principaux, Jean-Nic Fros, Stéphane Juste. Il y a des scènes, je suis sûr qu'ils se pètent de rire pour de vrai. Il y a des vraies réactions de visage qui ne sont pas faites en acting. Moi, j'ai pris un pied énorme, j'avais bien aimé Shown of the Dead, mais ça ne m'avait pas non plus... Je ne l'emporterais pas sur une île jusqu'à la fin des temps. Mais celui-là, franchement, il pourrait rentrer facilement dans un top 10. C'est juste une des meilleures comédies. C'est la comédie parfaite pour moi.
- Speaker #4
je suis plutôt d'accord avec toi et puis aussi encore déjà il y avait un bon casting dans le premier, là encore on fait encore au-dessus Timothy Dalton Timothy Dalton James Bond c'est le patron du mall bah ouais c'est lui quoi l'employé du mois tu savais bien que ça me disait quelque chose à dire c'est le patron du mall qui a une photo exactement comme lui derrière lui ce qui est fou, il y a aussi Jim Broadbent qui a littéralement donc le professeur Slughorn pour tous ceux qui n'ont pas suivi il a littéralement demandé d'être dedans il a demandé, il a dit je veux être dans votre prochain les gars et il y a une anecdote qui dit aussi que pendant le tournage ils se sont régalés parce qu'ils disaient les gars je conduis je conduis James Bond en fait et tout le monde était ravi que Timothy Dalton soit là et lui aussi il était ravi d'être là, il disait que c'était un grand grand fun et il a adoré ça et tout le monde a adoré ça et le public aussi, le tournage apparemment tout s'est passé genre eux. extrêmement bien, c'est ça et c'est pour ça au fait que c'est un carton de A à Z, de la fin de Shaun of the Dead au début de l'écriture, au tournage, à la réception du public, tout est fantastique et en prime de ça il est devenu culte en même temps que la trilogie, c'est...
- Speaker #2
C'est du génie.
- Speaker #4
C'est fantastique.
- Speaker #0
Et pour rebondir sur le fait que ça s'est passé comme sur des roulettes, il y a une anecdote véritable, évidemment on a parlé du fait que Simon Pegg et Edgar Wright ont co-écrit. et du coup il y a le troisième homme c'est une des anecdotes qui est renseignée donc Nick Frost le troisième homme de l'histoire et en fait il y a eu vraiment un très bon équilibre entre ses idées, par exemple le nom de personnage Danny Butterman, c'est lui qui l'inventait il voulait ce nom et voilà tout ça est passé de façon très fluide il a pu vraiment intégrer des idées, effectivement il était déjà sur un script écrit, il a pas pu tout changer mais il y a vraiment eu ce truc où chacun est venu apporter sa patte, sa touche tu sens enfin T'avais envie d'être sur le plateau avec eux, ça devait être un mois de kiff.
- Speaker #2
Un mois de kiff.
- Speaker #0
De tourner ce truc.
- Speaker #2
De kiff et de cinéma, parce que tu l'as dit, le casting est stack à fond. C'est que la fine fleur de la comédie anglaise, tous les mecs qui ont fait les planches à la base, c'est très drôle, c'est très bien joué, tout est juste. Ce qu'il faut être surjoué est devenu juste parce qu'ils le surjouent dans la bonne façon. Je voudrais juste reprendre rapidement sur la continuité. Parce qu'une fois de plus, la trilogie Cornettos, ça s'appelle comme ça, parce que c'est trois films qu'ils ont fait avec le même trio de base, mais concrètement, il y a... aucun fil rouge entre les trois, à part peut-être qu'à un moment ils vont prendre un Cornetto, c'est pour ça qu'ils ont appelé ça la trilogie Cornetto mais déjà dans le 2 donc dans Hot Fuzz, on peut voir quelques similitudes avec le 1 tu l'as dit vite fait, la blague de la balustrade qui revient aussi dans le 3 vous verrez après, qui est très drôle, qui est un peu revisité quelques plans les mêmes, une fois de plus le plan hyper rapide avec les bières, les ting ting ting ting ting on passe à une autre scène, ça aussi ça revient ça aussi c'est vraiment pour montrer un même moule en fait finalement.
- Speaker #0
Il y a un petit thème binose Oui,
- Speaker #2
il y a tout de nouveau une petite telle. un petit thème de bière ou de jus de fruits de cranberry comme le flic au début du film pour ceux qui en rêvent, c'est incroyable mais moi je voudrais juste parler une fois de plus c'est un très très bon film une très très bonne tranche de rigolade mais c'est aussi une fois de plus sur un fond finalement très important et très drôle parce que j'ai écouté une bon ça va un peu spoiler à partir du maintenant désolé, ça doit spoiler mais voyez le film comme ça vaut vraiment la peine, la fin Simone Pegg et Edgar Wright l'ont dit tous les deux, c'est contre-productif en fait la fin c'est ce n'est pas une bonne fin parce que finalement, tout au long du film, ils veulent dénoncer le capitalisme, les violences policières, ce système qui est complètement à les mains de fer. Et au final, ils se rendent compte que pour combattre ce système que je viens de citer, il doit devenir le même système, mais encore plus fort. Et ça qui est complètement hypocrite, c'est qu'ils disent qu'en fait, il a battu la violence avec beaucoup plus de violence. Tout le début du film dénonce le fait, son personnage dénonce le fait qu'il ne faut pas avoir de violence. C'est un flic qui dit, ma meilleure arme, c'est mon calepin pour mettre des contraventions. c'est pour ça que c'est hyper intéressant qu'ils aient eu le recul de dire ok on fait une comédie où on joue le gros flic balourd qui arrive à la fin et qui a des gros M16 pour tuer tout le monde mais il dit finalement si tu réfléchis deux secondes le flic a perdu parce qu'il allait se mettre à leur niveau pour gagner et c'est pour ça que je trouve hyper malin derrière cette comédie hyper burlesque hyper drôle hyper fine il y a quand même une réflexion plus maligne que juste de Bero Winchester et ça je trouve ça hyper fort et on retombe encore sur le scène du gros loser qui se bat contre un système C'est un mec qui est pas trop nul comme Sean, il est trop fort, et du coup on l'écarte parce qu'il rentre pas dans le moule et on va le mettre autre part. Et là il rentre complètement, mais pas du tout dans le moule dans le millage où il arrive. Et ça vous le verrez, et une fois de plus je trouve ça très fort d'avoir pris encore cette thématique et d'avoir réussi à l'adapter à un... une comédie faussement anglaise, parce qu'en fait c'est bien plus.
- Speaker #0
J'y avais pas pensé. En tout cas, peut-être que tu pourras rebondir, Edouard, sur ça. Moi, ce que j'adore aussi, en bon linguiste, à la base, c'était mes études, c'est le nombre d'indices qui sont dans les mots utilisés. Il y a un personnage qui s'appelle The Messenger, tu as Skinner, tu as Weaver, tu as Slasher presque, à un moment il dénie la même de Slasher. Il y a plein de callbacks, il y a plein d'indices qui sont placés au début. Je trouve ça super drôle. Il y a des références à Star Wars, il y a des références sa matrix objectivement Même dans les notes qui sont utilisées au niveau musical, tu sens qu'ils ont été biberonnés de tous ces trucs qu'on cartonnait. En fait, moi, je me rends compte qu'Edgar Wright, je l'aime parce qu'il a plus qu'en commun de Tarantino qu'avant d'être réalisateur, c'est des gars qui aiment le ciné. Ils adorent bourrer de références de trucs parce qu'avant tout, ils prennent du plaisir à regarder des films. Et d'ailleurs, il y a une scène méta dans ce film Hot Fuzz où les deux regardent des films. Et ce fameux truc de « tu t'es déjà mis une grosse murge dans un bar » . Tu devrais totalement rentrer chez toi et boire de l'eau. mais quand t'arrives devant la porte et que les deux amis doivent se séparer Bon, je peux rentrer. Ou alors, tu prends une bière chez moi, quoi, tu vois.
- Speaker #2
Petite binouze, quoi.
- Speaker #0
Petite binouze. Ça se réouvre de la binouze avec un montage qui est en plus super bien fait, avec des jeux de mots, voilà. Genre, là, you're pulling my leg, t'es en train de me tirer, là, allez, tu me forces un peu. Et justement, au même moment, t'as un meurtre où le gars est en train de tirer les jambes de la personne qui est morte. Enfin, c'est juste bourré de... Franchement, si vous êtes un étudiant en anglais aussi, mais regardez ces films, parce que ça vous apprend les phrases, les idiomes anglais, les blagues, les doubles sens. C'est trop bien.
- Speaker #4
c'est ce que vous disiez la fois passée c'est des films hommage au cinéma avant tout Edgar Wright c'est un mec qui comme Martin l'a dit il adore le ciné le mec est tout le temps en train de faire des nouvelles idées de comment mettre en scène pour que ça soit drôle, comique rythmé et aussi on a juste on a jamais envie de décrocher ce film si t'as envie de pisser pendant Hot Fuzz tu ne vas pas pisser jusqu'à la fin.
- Speaker #0
Tu mets sur pause.
- Speaker #4
Au minimum sur pause. Sinon, tu ne mets pas sur pause et tu te retiens jusqu'au bout.
- Speaker #0
Tu mets sur pause, tu reviens, mais tu reviens en arrière de 10 minutes pour ne pas manquer de respect au film.
- Speaker #4
Vraiment, il est tellement bien foutu. Vas-y,
- Speaker #3
Nora. Peut-être qu'on avait touché à ça pour l'autre épisode, mais comment est-ce que des mecs comme ça ont eu autant de pointures de la comédie anglaise ? Comment ils ont rallié autant de... personnes autour d'eux, dès le départ, ça m'a...
- Speaker #4
Je pense en fait que Shownosez a fait un carton, mais monumental, et en fait, c'était... À l'époque, du coup, on n'avait pas tout ce qui... Enfin, il y avait moins de réseaux sociaux, etc. Enfin, je veux dire, 2004, c'est la naissance de Facebook, donc c'était même pas en Angleterre, je pense, enfin bref, mais c'est sauf que le bouche-à-oreille a fonctionné à mort, et en fait, du coup, tout le monde a entendu parler forcément, et dont à Londres, Londres qui est du coup le berceau du cinéma en Angleterre, comme toutes les capitales dans tous les pays, en gros, et je pense que chaque... personne n'a entendu parler de ce truc, et s'est dit « oh bah pourquoi pas ? » Ou alors elle est allée le voir au cinéma, et en fait c'était une révolution, parce que ça parle énormément d'Angleterre, en fait c'est très fidèle au pays, ne serait-ce que le titre de base qui était « The Time of the Dead » , c'est très ancré dans la culture anglaise, et l'humour, en fait, je pense que l'humour anglais a toujours existé, tout le temps, mais c'était plus fin, plus dialoguesque en vrai, avant, et là c'est l'un des, Je ne peux pas dire le premier non plus. C'est un réal qui a remis la réalisation au service de la comédie, ce qui est déjà arrivé très peu à l'époque et ce qui arrive toujours très peu aujourd'hui. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de cinéastes qui se sont inspirés de ce qu'il fait. Parce qu'il y a vraiment des plans où un personnage sort du champ et rentre dans le champ. Tu te dis, mais pourquoi personne ne fait ça ? C'est génial. On a juste envie de se marrer. En fait, il a juste remis un petit bruit de... Quand il réapparaît, il faut le voir le film. C'est dingue. Les deux commissaires, shout out à eux parce qu'on n'en parle pas souvent. Dans le hot fuzz, il y a deux détectives, deux commissaires qui sont tout le temps en train de fumer des clopes avec leurs deux moustaches.
- Speaker #2
Et avec les lunettes là !
- Speaker #4
Ils sont d'un cynisme. En fait, ils détestent le mec, ils n'arrêtent pas de l'insulter.
- Speaker #2
Des caisses de métal à la gueule.
- Speaker #4
Oui, c'est ça. Ils n'arrêtent pas de se vanner. Ils détestent le mec, contrairement à tout le monde qui est très gentil. Eux, ils sont très méfiants. Ils détestent le nouveau policier qui est joué par Simon Peck du coup et qui est trop fort. Et c'est ça aussi un peu le problème. toute la problématique de ce film-là, c'est que lui, il arrive dans une ville qui est d'apparence parfaite. On parle encore d'apparence.
- Speaker #0
Il y a des guillemets radiophoniques encore. Oui,
- Speaker #4
j'ai des guillemets radiophoniques. D'apparence ! Et en fait, en vérité, c'est pas tout rose, tout rose, voire pas du tout, du tout.
- Speaker #0
Hyper dark.
- Speaker #3
Ça mélange les genres aussi.
- Speaker #4
Donc en fait, lui est tellement bon qu'il va réussir à rentrer sous la... sous la peau parfaite de ce village et comprendre vraiment ce qui se passe. Et donc, du coup, au bout de cinq minutes de film, tout le monde est en taule. En fait, c'est presque...
- Speaker #0
C'est trop, trop bien. Préparez-vous déjà pour un petit tour de table pour votre scène préférée, votre moment préféré. Je vais en prendre une qui est force, car à mon avis, personne n'aura, mais qui m'a fait vraiment mourir de rire. C'est au tout début. C'est ce montage. Je crois qu'à nouveau, c'est le sens du montage. Je rebondis sur ce que tu disais, Edouard. Au moment où il prend trois trains, deux bus, ils en exagèrent à fond. Avec la plante. Avec la... plante et donc en fait c'est vraiment la mutation à la campagne mais il y a ce côté genre pour lui c'est pas la campagne c'est le mordor tu vois c'est vraiment genre il y a ce côté genre c'est vraiment ne va jamais là Simba il ne se passe jamais rien et il a vraiment exagéré le truc et tu vois notamment régulièrement trois plans qui viennent sur son téléphone tu vois le nombre de petites barrettes de réseau qui diminue tu vois c'est vraiment genre tu passes comme si aujourd'hui pour faire la blague un peu actualisée tu serais en 5G puis tu passes en 4 et en 3 et puis en 2 et à la fin il n'y a même plus il y a limite le truc barré plus d'antenne il dit oula je suis vraiment au milieu de nulle part et je trouve que ce montage de truc et vraiment en plus il pleut et il tire la tronche et t'as l'impression que c'est la punition totale je trouve que cette blague parce qu'en fait c'est surtout une satire de comment les londoniens voient le reste de leur pays c'est vraiment genre c'est les bouseux autour c'est super
- Speaker #3
bien fait et du coup bienvenue chez les ch'tis ils ont tout pompé à ce film là c'est vraiment ça
- Speaker #0
Oui c'est le parisien qui va dans le reste
- Speaker #4
C'est un peu la vision Du gars de la capitale Sur tout le reste C'est que c'est ultra loin Pas tellement mais dans la tête du gars Qui habite à Bruxelles, à Paris, à Londres
- Speaker #0
Aller en banlieue ça prend des plombes Alors qu'en vrai pas du tout Mais dans ta tête ça prend des plombes C'est trop bien Elle me fait mourir le montage En plus on vient d'une capitale Il y a vraiment ce truc J'avoue
- Speaker #2
tellement condescendant sur le réel c'est débile tu prends deux transports différents tu t'imagines que tu vois l'autre bout du monde c'est le Mordor c'est ce que je disais à propos de ce studio nous sommes dans le studio Mordor votre scène préférée peut-être Sacha t'as eu le temps de potasser j'avais déjà tout prévu cette réponse la scène pour moi la scène la plus drôle de ce film c'est la scène du bar la première fois qu'il va dans le bar avec son acolyte et il la rend parce que évidemment il arrive et son acolyte prend une grosse pinte et lui fait non tu me mets un jus de cranberry parce que je suis toujours en service tu vois mais on n'est pas en service pourquoi tu bois pas ? je suis toujours en service ça te manque le cas dès le début du film et il se retourne et il voit qu'il n'y a que des johns dans le bar et avant il va voir plus personne ne dit johns ici ou ?
- Speaker #0
ça boume les johns Sacha le dit,
- Speaker #2
Nora nous sommes ses je sais ouais ouais mais je suis johns et je le dis ça boume les johns et donc du coup il arrive chez les johns et il fait t'as quel âge toi ? il dit quoi ? c'est quand ton anniversaire ? Non, cette année, non, t'es né quand ? Chaque année, c'est quand ton anniversaire ? Bah oui, je suis né. C'est hilarant, il tombe sur un boutonnet avec des cheveux rouges, c'est trop drôle. Donc évidemment, il met tout le monde Manu Militari dehors. Et après, une fois de plus, j'ai du génie de comédie. Tu le vois devant tout, content de tiroter son jus de cranberry, t'as le barman derrière qui essuie son verre super bien.
- Speaker #0
Parce qu'il n'y a plus personne.
- Speaker #2
Je m'avais perdu tous mes emplois,
- Speaker #4
il consommait.
- Speaker #2
Encore quelque chose ? Non, c'est bon, merci. L'autre qui ne comprend pas, il est trop bête. Excuse me
- Speaker #1
Quand est-ce que tu as le anniversaire ?
- Speaker #0
Le 22 février. Quel an ? Chaque an. Hey !
- Speaker #1
Quand est-ce que tu as le anniversaire ? Le 8 mai 1969. Tu as 37 ans. Oui. Désolé. Quand est-ce que tu as le anniversaire ? Désolé. Est-ce qu'il y a un problème, officier ? Oui, il y en a, monsieur Porter. Il apparaît qu'un nombre de vos patrons sont en âge. Il y a peut-être un mois ou deux au sud de Provence. Si ils sont ici, ça ne se déroule pas.
- Speaker #2
Cette scène est hilarante et montre très rapidement tout le rythme et tout, véritablement, l'envergure et la dissonance qu'il y a entre ces personnages. Et le quartier qui dit « ça fait pas de mal s'ils boivent un petit coup ici, au moins on les a à l'œil, quoi » .
- Speaker #0
Et je rebondis sur ça avant de donner la parole à Edouard. Moi, il y a un truc qui m'a frappé, c'est que Simon Pegg, dans ma tête, jamais c'est un acteur qui est badass ou qui impressionne. Eh bien, je trouve que dans ce film, il a cet équilibre parfait entre... un peu comme évidemment comédie britannique et c'est pas le mec le plus balèze et en même temps franchement les montages où il fait le oui fait le cow-boy le shérif de la ville tel agent en vrai je crois et j'ai découvert qu'il avait fait quand même un sacré entraînement physique tu vois pour parce que les scènes où il course pas pour rigoler en vrai franchement il a bossé physiquement et j'ai jamais simon peg pour moi c'est toujours aller c'est la colibre dans mission impossible j'allais exactement dire ça c'est le action man dans mission impossible partir de mission impossible 3 avec tom cruise il est un peu ce de cet espèce de nerd, un peu un venteur fou qui a toujours des idées un peu dingues. D'ailleurs je suis très content qu'il le garde et qu'il est encore là maintenant dans le huitième qui va sortir, dans le sept, le six, je crois qu'il est quasi dans tous les épisodes depuis le trois. Donc Simon Pegg pour moi, bon bah là, mais franchement en mode cop, et avec les guns à la Neo à la fin dans la première scène de Matrix, c'était vraiment genre yes, ça part quoi ! Très bien. Toi Edouard, ta scène préférée ?
- Speaker #4
Alors moi, mes scènes préférées, c'est toutes celles qui sont dans le supermarché. L'an le supermarché, Timothy Dalton, c'est exceptionnel. Déjà, on arrive dans le bureau d'un mec qui nous accueille avec un visage. Il a exactement le même visage derrière dans un cadre. C'est juste ça. Employee of the month. Ça prouve que c'est exceptionnel et il a des employés qui sont tous tellement étranges et dont un gars qui fait genre 2m50 qui dit toujours Yarp,
- Speaker #1
yarp,
- Speaker #4
yarp, yarp. Une espèce de grand...
- Speaker #0
C'est très méchant de James Bond en plus
- Speaker #4
Il n'y a pas de James Bond aussi Et donc Il parle toujours du coup comme tu disais De beaucoup d'indices et de Ici on casse les prix, on adore casser des trucs Les clients on va les tuer Avec nos prix cassés Il y a toujours plein de jeux de mots et toutes ces scènes Que ça soit dans le bureau du gars Ou même les grosses séquences Et nénement séquences de tir Dans un supermarché Ce qui est quand même déjà relativement rare On va pas se mentir et surtout où il y a des caddies etc ça part partout dans tous les sens, c'est juste fantastique et pour revenir sur un truc que tu disais toi Martin avec ta scène, il y a une super vidéo que je vous recommande sur Youtube qui s'intitule Edgar Wright, how to do visual comedy de la chaîne Every Frame a Painting, allez voir ça si vous ne comprenez pas ce qu'on dit, si jamais vous avez vu les films et que vous avez envie d'en savoir plus c'est excellent, allez voir ça après ce podcast bien sûr,
- Speaker #2
attention
- Speaker #0
Bon, très bien, on arrive un petit peu à la fin de l'épisode. Est-ce que vous avez encore des petites anecdotes qui te traînent de par-dessous les fagos ?
- Speaker #2
J'ai pas d'anecdotes, mais j'ai une dernière phrase à dire parce que je suis vraiment curé de votre avis. J'ai vu beaucoup de twists dans ma vie. Il y en a des bons, il y en a des très mauvais. Le plus mauvais, c'est moi qui joue face à mon petit frère à Twister.
- Speaker #0
À ce moment-là, je vais mettre des grillons en...
- Speaker #2
Pas sûr, celle-là, pas sûr, pas sûr. Mais bref, j'ai vu des bons twists, il y a des mauvais twists. et maintenant que j'y repense, ce film est pour moi l'un des meilleurs twists de tous les temps. Il y a un twist dans un twist. Si. Vraiment, ça hurle de simplicité et d'absurde. Il y a un premier twist où on se rend compte que ce n'est pas une comédie, c'est bien plus. Et il y a un deuxième twist quand on comprend vraiment ce qui se passe. Et je vous jure, encore aujourd'hui, cette scène me fait hurler de rire. Et vraiment, elle me met à chaque fois sur le tapis. Je ne reviens pas vraiment. Et je trouve ça drôle, ça hurle la simplicité, l'absurdité. C'est un parfait mélange des deux. Et en fait, une fois qu'ils ont dit ça et que tu revois le film, tu fais « ben oui, complètement » . Complètement, je comprends ce qu'ils veulent dire et je me dis comment j'ai pas pu le voir depuis le début quoi.
- Speaker #0
Mais voyons Sacha, it's for the...
- Speaker #3
Intriguant ça.
- Speaker #0
It's for the greater good.
- Speaker #4
The greater good ! Pour le bien de tous.
- Speaker #0
It's all about the greater good ! The greater good.
- Speaker #1
How can this be for the greater good ? The greater good.
- Speaker #0
En français, pour le bien de tous.
- Speaker #4
Ouais, pour le bien de tous. Et du coup, chaque personnage le dit, mais en fait tu parles de twist, mais le film c'est un twist. Tout court. Le gars est le meilleur flic. Twist, il se fait envoyer à la campagne pour rien. Après, il envoie un mec en taule. Twist, c'est son collègue. C'est vrai. C'est tout le temps, en fait. C'est tout le temps, tout le temps, tout le temps.
- Speaker #0
Tout le temps, un tour de pied.
- Speaker #4
C'est ça, non-stop, en fait. Genre, le gars est flic, a fini en taule. Boum, est-ce qu'il va être démis de ses fonctions ? Hop, il doit juste faire un gâteau, en fait. Il y a tellement de conneries. Pour des petites anecdotes, si t'en voulais, sachez qu'il y a deux caméos exceptionnels dans ce film.
- Speaker #2
Peter Jackson quand il est en combi en tant que détective au début du film.
- Speaker #0
Mais non.
- Speaker #4
En fait, c'est le Père Noël qui poignarde dans la main. Peter Jackson.
- Speaker #0
C'est Peter Jackson qui... On parlait du Mordor. Tout est dans... Tout est relié.
- Speaker #4
Et un autre que personne n'a vu. Je vous défends de me le dire. Même moi, je ne le savais pas.
- Speaker #2
Est-ce que c'est dans la scène où ils sont tous en combi de laboratoire ? Il y a 5-6 caméos différents. D'ailleurs,
- Speaker #0
elle n'est pas créditée, sa copine. Personne n'est crédité. Elle a quand même un sacré rôle, je crois. Et qui est sa copine,
- Speaker #4
à votre avis ?
- Speaker #0
Et qui ?
- Speaker #4
Et qui est Blanchette, mesdames, messieurs ?
- Speaker #2
Arrête,
- Speaker #4
la vérité.
- Speaker #2
Arrête,
- Speaker #0
la vérité. Elle n'est pas créditée, elle vient juste.
- Speaker #4
Elle est juste venue parce qu'elle a kiffé Shownu Zodé également. Ouais, vraiment.
- Speaker #0
D'ailleurs, petite référence Star Wars, le Hello There. qui apparaît complètement là et une autre c'est à un moment donné, le flic dès le début lui dit oui oui il y a tous les younglings le mot younglings c'est complètement une référence à Star Wars les premiers épisodes, et il y en a encore une troisième je l'ai plus là maintenant mais c'est bourré de très subtilement des petites refs la ref à point break superbe ou alors c'est quoi shit just got real qui est une phrase de Bad Boys qui à un moment donné il prononce vraiment et du coup c'est parfait parce qu'il vit en fait un peu le truc de Bad Boys et surtout même dans Shownu Zed il y avait beaucoup de références le
- Speaker #4
We're coming to get you Barbara c'était de base une phrase d'un pré-zombie je crois dans un film de Romero qui dit We're gonna get you Barbara et donc il y a toujours ces full refs et c'est dingue franchement moi j'adore trop ce truc là et d'ailleurs pour la petite info Nick Frost du coup il devait regarder les films avec Edgar Wright et Simon Pegg sauf que il n'a pas vu 200 il en a vu un Il a regardé Bite Boys 2, il a dit ça sera assez. En effet, c'est assez. Franchement, il fait un très bon travail en espèce de policier empoté. Ça me rappelle une scène où il se parle, il y a une petite embrouille entre les deux collègues, Simon Pegg et Nick Frost et il a gagné une peluche. à la fête du village pour faire référence encore à Sean Z et donc avec cette peluche il lui dit tu me considères jamais et puis après il s'en va et en fait quand il s'en va il part dans le fond du plan donc en fait on le suit courir pendant 30 secondes juste de rage et de tristesse de son collègue qui le déteste avec une énorme peluche juste avant et dernière petite anecdote,
- Speaker #0
le tournage en réalité s'est passé à Wales et Wales c'est le village, enfin la ville d'où est originaire Edgar Wright voilà il est venu kiffer chez lui avec ses copains et donc il y a plein de caméos de copains qui sont là on est bien on est bien bon très très bien on espère que cet épisode hors série du deuxième volet de la trilogie Cornetto vous a plu en tout cas dites nous ce que vous en avez pensé sur ce n'est que du cinéma sur Instagram évidemment et puis nous on se retrouvera très très bientôt les amis pour soit un épisode hors série le troisième de la trilogie Cornetto évidemment soit pour un épisode plus traditionnelle. A ciao, ciao, les copains.
- Speaker #2
Bisous.
- Speaker #4
Ciao, ciao.
- Speaker #0
Allez au cinéma.
- Speaker #1
Got a mustache. I know.