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Ce n'est que du cinéma

Sinners, Havoc, In Bruges, White Lotus, Aimer Perdre & After Us The Flood

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55min |30/04/2025
Play
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55min |30/04/2025
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Description

Cette semaine, on parle du nouveau film de Ryan Coogler : SINNERS, avec une double dose de Michael B Jordan. Deuxième sortie de la semaine qu’on attendait quasi plus, sorti directement sur Netflix, HAVOC (FR: RAVAGE) de Gareth Evans mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Enfin, cette semaine c’est au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé : IN BRUGES (FR: BONS BAISERS DE BRUGES) sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Avec Sacha Derwael, Édouard Lack & Martin Maréchal


Programme:

(1:20) : Sinners

(19:41) : Havoc

(32:53) : In Bruges

(47:23) : The White Lotus

(49:00) : Aimer Perdre

(50:59) : After Us The Flood


Retrouvez-nous sur :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    c'est un peu difficile de voir des films en vrai c'est vrai c'est ça c'est compliqué en fait pour une fois qu'on a eu le soleil on devrait en profiter quoi pour le film Sinners j'ai dû aller une séance à 17h il faisait tellement beau il y a la terrasse qui m'a fait les yeux doux en mode qu'est-ce que tu fais mec vraiment c'est pour le podcast c'est le moment cette semaine on vous parlera du nouveau film de Ryan Coogler Sinners avec une double dose de Michael B. Jordan qu'on avait connu pour son rôle de Killmonger du Wakanda mais surtout pour avoir incarné Creed dans les spin-off de Rocky. Deuxième sortie de la semaine qu'on attendait quasi plus, sortie directement sur Netflix, Ravage, Havoc en anglais, de Gareth Evans. Mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Et enfin, cette semaine, ce sera au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé. Bon baiser de Bruges, sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Alors si vous êtes prêts pour cet épisode plein de bagarres, de grosses tatanes et de baldoumdoum dans le Beffroi de Bruges, c'est parti. Alors, Sinners, pour le petit pitch, alors qu'ils cherchent à s'affranchir d'un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu'une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience. Donc film de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Hayley Steinfeld et le tout premier rôle du jeune Miles Catton qui est absolument merveilleux. La critique s'emballe sur ce film, il est déjà annoncé comme un des meilleurs films de l'année. Les Rotten Tomatoes ne s'y trompent pas, on est à 98% des critiques et 97% de l'audience. Le budget a coûté 90 millions, c'est la Warner qui l'a produit. D'abord très rapidement, les amis, petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce Sinners ?

  • Speaker #1

    Personnellement, c'est une belle surprise. Je l'attendais vraiment en tournant, celui-là. Je m'attendais surtout à un très mauvais film et j'étais agréablement surpris.

  • Speaker #0

    Ryan Coogler, tu t'attendais à un mauvais film ? Ah,

  • Speaker #1

    tu vas voir après, mais je ne suis pas le plus grand fan de ce monsieur. Ok,

  • Speaker #0

    et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne m'attendais à rien et je n'ai pas été du tout déçu. C'est vrai que j'étais un peu emballé et tout par la promesse, mais je n'en attendais pas grand-chose. Et au final, plutôt agréablement surpris. je pensais que les gens faisaient des caisses un petit peu un petit peu trop de caisses mais c'est quand même pas mal des caisses ou nettes quoi C'est une petite caisse.

  • Speaker #0

    Moi j'ai adoré, franchement pareil, j'attendais pas grand chose. Après moi je suis extrêmement fan de Michael B. Jordan, les Creed je les ai vus un nombre incalculable de fois, j'aime vraiment beaucoup. Ryan Coogler, vraiment a priori toutes les propositions qu'il a faites jusqu'à présent moi me convainquent. Par contre je voyais un peu ce projet un peu étrange dont la bande-annonce révèle peut-être un peu trop de choses. Donc j'attendais pas grand chose et pareil j'ai été vraiment super surpris. Mais qui va commencer du coup plus en profondeur sur cette analyse ? Peut-être toi Edouard, vas-y balance.

  • Speaker #2

    Mon analyse, du coup, comme on le disait, c'est une double dose de Michael B. Jordan. Deux jumeaux qui reviennent après avoir fait fortune dans la ville de Chicago et qui viennent ouvrir un petit bar, un salon dans leur ville natale. Et ça ne va pas se passer comme ils l'avaient prévu. C'est assez redoutable, je trouve, l'exposition du film. Et on a vraiment, par contre, je pense que le film n'est même pas en trois actes, donc il n'y a même pas introduction, milieu, fin. C'est plutôt une grosse moitié et une autre grosse moitié, avec un gros midpoint et un immense travail de réalisation, notamment sur un plan séquence qu'on voit au milieu du film, qui est tout à fait super d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est l'air de couture vraiment entre les deux parties. Et la nuit vraiment, première partie dans la lumière, deuxième partie dans la nuit. Et ce plan séquence est merveilleux. C'est ça,

  • Speaker #2

    le jour et la nuit, comme on le disait.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, ça fait du coup un peu directement penser au film de Robert Rodriguez, donc From Dusk Till Dawn, tu vois, avec Tarantino, George Clooney. Oui,

  • Speaker #1

    ça part complètement en zine ce film, la moitié des films ils changent de genre.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est un truc qui allait être un peu un road trip où tout a l'air plus ou moins normal, et puis boum, ils rentrent dans ce saloon et en fait ils vont jamais vraiment ressortir, ou en tout cas ils vont ressortir que quand le soleil se relève, et il va se passer des choses pas tout à fait catholiques on va dire dans ce saloon.

  • Speaker #1

    C'est ce film-là, pour l'anecdote, c'est ce film-là ou Tarantino ? lèche les pieds de Salma Hayek remplie de tequila ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est aussi dans ce film qu'elle doit avoir un énorme piton sur les épaules alors qu'elle était terrorisée par les serpents et qu'elle a vraiment dû prendre sur elle pour faire cette scène de danse avec un serpent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on sera en train de hyper un prochain hors-série sur Dostlingdon ? Peut-être. Ah, qui c'est ? Bref, pourquoi non ?

  • Speaker #0

    Et bah du coup, tout de suite, toi, mon bon Sacha, toi t'es plus critique réservé sur ce cinéase.

  • Speaker #1

    En fait, moi j'avais peur de la promesse de base. C'est-à-dire que déjà de base, je trouve que la Warner nous habitue à des très mauvais films récemment. Dès que t'as le grand logo Warner, ça sent vraiment, on met un cachet, mais derrière c'est nous qui on choisit tout du film, c'est nous qui on a le dernier montage, c'est nous qui on choisit les acteurs principaux et tout. Du coup, j'avais très peur de la Warner et j'avais aussi très peur de Ryan. Parce que Ryan Coogler, c'est un très bon cinéaste, mais je trouve qu'il est terriblement surcoté. C'est un peu l'enfant prodige à qui on... on donne le bon dieu sans confession typiquement Wakanda je me rappelle à l'époque on parlait du meilleur film de tous les temps No Offense mais c'est pas si bon que ça pour un Marvel c'était un très bon film mais de là le porter en haute en couleur j'étais un peu pas d'accord parce que concrètement c'était Macbeth mais réadapté Wakanda 2 c'est une purge Creed 1 c'est un bon film de sensation Creed 2 c'est pas lui qui l'a réalisé mais il est encore derrière j'étais pas super emballé Creed 1 et 2

  • Speaker #0

    et le cri de 3 c'est Michael B.

  • Speaker #1

    Jordan qui passe derrière la caméra voilà ben moi j'ai arrêté au 2 parce que j'ai eu beaucoup plus de mal le 1 était quand même un bon film sportif mais bref tout ça pour dire que je trouve de base que monsieur Kugler est terriblement surcoté Michael B. Jordan j'ai aucun souci avec ce monsieur au contraire je trouve qu'il fait vraiment bien le boulot ils ont vu sa carrière il vaut mieux pas avoir trop de soucis oui là sur le coup vraiment ses bras c'est mes cuisses et donc j'avais très peur de ça parce que c'était non seulement un film que Ryan allait réaliser mais en plus c'est un film que Ryan a écrit donc il possède tout c'est techniquement un film d'auteur qu'on remettait quelque chose d'un peu plus chouette, c'était sa vision. Puis je me suis rappelé quand même la partie capitalisme derrière, vu que c'est lui qui a écrit, qui a réalisé, c'est aussi sa licence. Donc si le film marche bien, c'est Ryan Coogler qui pourra décider s'il va voir ailleurs pour faire encore plus de spin-off, encore plus de séries de ce film. Mais bon, à mon avis, il se suffit à lui-même.

  • Speaker #2

    Il y a déjà partout sur les internets des mèmes du Sinners Cinematic Universe et toutes les potentielles suites. Il y a des gens qui ont imaginé déjà 7 ou 8 suites, je pense, qui sont possibles avec l'univers Sinners. Bon moi je vois pas comment tu fais une suite de

  • Speaker #1

    juste une de ça il y aura peut-être des spin-off ou des ou des préquels ou des sequels mais je vois pas comment tu fais beaucoup plus là-dessus je vois pas vraiment l'intérêt non plus je pense que ce film se suffit à lui-même mais donc comme tu as très bien dit il y a deux grands actes dans ce film première moitié deuxième moitié et moi je m'attendais vraiment quand tu vois l'abandonnance tu t'attends à un dernier film de sensation où concrètement il y a une menace il y a des gentils et à la fin de la nuit il y a peut-être pas tous les gentils qui sont vivants une première heure vraiment d'introduction, il nous prend par la main pour nous amener dans ce univers qui est vraiment très bien fait, très bien réalisé, très bien amené avec une musique de Ludwig Corazon. Incroyable ! Incroyable, cette première moitié, moi vraiment, je ne l'ai pas sentie.

  • Speaker #0

    Et très très bien reconstituée, ce Mississippi des années 30, les costumes, vraiment un travail de détail incroyable.

  • Speaker #1

    On est encore dans une Amérique très raciste, très puritaine et vraiment...

  • Speaker #0

    Dans les champs de coton du Sud.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça en fait. petite guitare acoustique derrière, ça m'a transporté cette première heure. Pour moi, c'est vraiment du génie. Et j'ai été très agréablement surpris.

  • Speaker #2

    Et pourtant, je ne trouve pas que c'est misérabiliste parce qu'on voit ces personnes noires de l'époque récolter le coton. Il n'y a pas ce côté, les pauvres, etc. Ce n'est pas misérabiliste. C'est juste, c'est comme ça que la vie est et elle va être comme ça.

  • Speaker #0

    On sait déjà que le danger est permanent à chaque tournant. On voit déjà qu'il y a encore le Ku Klux Klan qui est cité quand même, qui est en menace permanente. on voit vraiment qu'à chaque... croisement de rue et de route sans faire de mauvais jeu de mots sur le Crossroad Blues à chaque croisement de rue éventuellement le danger guette donc il y a quand même une menace qui arrive mais discrètement dans la première partie mais toi du coup c'est à la césure que ça te plaît plus c'est la deuxième partie dans la nuit que t'aimes moins c'est ça ?

  • Speaker #1

    En fait je trouve que tout le film perd en intensité à la deuxième partie c'est-à-dire la première partie c'est vraiment un univers qui s'offre à toi et qui est très bien amené par la réalisation de Monsieur Kugler et j'ai tiré mon chapeau le combiné à la musique de Ludwig Ludwig, on l'avait entendu dans Oppenheimer, un génie aussi. Donc franchement, je trouve que le duo marchait très très bien. C'était vraiment un très très grand clip, parce qu'en plus, il y avait énormément de mise en scène, énormément de plans séquences, parce que M. Kugler, il avait vraiment une vision derrière ce film. Il a tourné ce film en deux caméras, parce que c'est aussi un peu un taré de la vidéo. Il a fait un truc spécial pour les IMAX, et un autre truc avec une plus courte focale, qui est beaucoup plus rapprochée pour proposer une image beaucoup plus qualitative, et presque un peu graineuse. Je trouvais que c'était vraiment une réalisation à l'ancienne, cette première heure. On a l'impression qu'on regarde autant n'importe le vent, avec des fondus, avec des longs travelling qui suivent les personnages. C'était vraiment une composition d'images très simple. À droite, à gauche, on respecte l'arrêt des tiers et on suit cette première heure qui était... à l'ancienne, un peu traditionnelle je trouve.

  • Speaker #0

    Oui d'ailleurs tu fais bien de le dire, je pense qu'aucun de nos trois ici n'a pu apprécier ça, mais si vous avez l'occasion, je le dis aux auditeurs auditrices, de le voir en IMAX, vous allez voir une variation de ratio de l'image. C'est la première fois dans l'histoire du cinéma que ces deux ratios ont été mis ensemble dans un même film, et donc vous allez avoir le cadre qui se resserre, ou plutôt l'inverse, le cadre qui va se rallonger, donc vous allez gagner en image pour les scènes les plus intenses. Donc dès qu'il y a une scène de baston, quelque chose qui va vraiment être impactant selon le réalisateur. Vous avez votre image sur les deux côtés droite et gauche qui va s'ouvrir parce qu'il repasse en IMAX Ultra. Et c'est vraiment sa volonté de le faire. Le problème, c'est que si on le voit dans 95% des écrans qu'on peut trouver en Belgique, vous n'allez pas voir la diff. Parce qu'ils ont tout découpé dans un seul rectangle pour que ça tienne. Je ne sais pas si c'est un gimmick, en tout cas lui il s'est fait plaisir avec ça. Mais tu fais bien de le dire que c'est une première historique de faire ces deux images dans un film.

  • Speaker #2

    Et puis moi ça m'a rappelé un peu cette première partie, ça m'a vachement rappelé O Brother des frères Cohen, qui se passe dans ce bayou avec tous ces champs, les prisonniers, toutes ces paysages là et un peu le bon vieil accent de ces régions là. Damn right. Ouais c'est ça et moi ça m'a fait vachement plaisir et c'est clair que j'ai pris un pied de fou parce que c'est presque comme un road trip en fait vu qu'on suit un peu le parcours de chacun des frères. à travers sa journée pour accomplir les différentes tâches qui se sont assignées à tous les deux. On leur met un peu de background, on leur met des émotions, on leur met chacun un love interest, ou l'inverse d'ailleurs, une personne qui reste et qui n'y aurait pas dû, et puis au final qui devient quelqu'un d'autre relativement vite. Je me suis laissé emporter à fond. La première partie est ultra belle et m'a aussi un peu rappelé The Green Book. dans tout ce côté euro trip et Amérique profonde en tout cas la première partie est vraiment un pur plaisir pour n'importe qui,

  • Speaker #1

    tout le monde peut voir ça ça me permet de très vite arriver sur ce que je voulais parler le casting de ce film est très bien choisi, très juste parce que que ce soit tous ceux qui rejoignent le clan, la famille, tout est bien casté on a Michael B. Jordan qui arrive à créer des différences entre les deux jumeaux D'ailleurs qualitativement, je n'ai pas vu la différence. Quand ils étaient dans la même scène, les deux jumeaux... Avec la cigarette là. Ouais, incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas comment ils ont fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment ils ont fait, c'était incroyable. Et Elise, c'était une fille qu'on a l'habitude de jouer sans être désagréable, pas une potiche, mais quelqu'un qui jouait plus parce qu'elle était...

  • Speaker #0

    C'est plutôt un second couteau d'habitude. Et là, elle a un rôle vraiment emboyant.

  • Speaker #1

    Plus important surtout, elle a un accent, elle balasse parfois des punches qui sont incroyables, qui sont restés gravés dans les morts. et aussi le méchant qui arrive après 40 minutes. qui est un peu la menace. Jake O'Connell. Incroyable ce type. Il a un regard, ils l'ont vraiment très bien casté parce qu'il a un regard et un sourire énigmatique. Il peut vouloir du mal ou du bien. Quelqu'un juste avec ce regard, je trouve ça très fort de l'avoir pris lui.

  • Speaker #0

    Tu sais où il avait joué ? Tu t'es reconnu cet acteur ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'avais vu dans Skins.

  • Speaker #0

    La série Skins UK. Il a joué dans Eden Lake, un film d'horreur avec Fassbender qui est absolument un des pires trucs que j'ai vu. À un moment donné, ça mâchonne des lames de rasoir, il faut le savoir. Et Anand, avec Charlie Hunnam en 2019 qui est incroyable. Bref, moi j'aime vraiment beaucoup cet acteur, acteur britannique, mais qui fait une carrière de dingue aux Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Mais à mon avis, lui par contre, il va être cantonné à rester un second couteau, parce que ça fait des années qu'on dit, lui il va de tôt au fils, tôt ou tard, percer. Ça fait un bon 20 ans maintenant qu'on le dit.

  • Speaker #0

    Il a des bons second rôles.

  • Speaker #1

    Il a des bons second rôles, sauf celui où il a joué le petit copain dans Amy. Je ne sais pas si vous vous rappelez, c'est un très mauvais biopic, dans Amy Winehouse, où Amy Winehouse ne prend pas de drogue ni d'alcool. C'est très mauvais.

  • Speaker #2

    J'ai pas vu, j'ai pas vu et bon bah ça donne pas envie Et franchement,

  • Speaker #0

    motion spéciale pour ce petit Miles Catton qui joue finalement le... le personnage principal, celui avec sa guitare qui va vivre toute cette histoire. C'est la toute première fois qu'il joue. Il n'a même pas un demi-documentaire caché. C'est un casting survival. Introducing. Et en plus, il est chanteur. Il a tous les talents, ce gars. Il crève l'écran. Je trouve même qu'il joue mieux que Michael B. Jordan. Il tient. En tout cas, il arrive à tenir face à des pointures en face de lui. Je trouve que c'est incroyable.

  • Speaker #2

    En fait, il a ce truc un peu comme pas mal d'acteurs où il n'a pas besoin d'en faire trop. En fait, presque en faisant rien, Il est déjà extraordinaire et ultra juste dans tout ce qu'il fait. Et puis moi, comme on le disait, ce moment où il chante dans la voiture, on a la même réaction que le personnage et c'est wow. Franchement, c'est... We're gonna make a lot of money with that gang.

  • Speaker #0

    Peut-être pour avancer un petit peu, moi c'est vraiment mon gros point faible, parce que je suis d'accord avec vos analyses, honnêtement. Moi, mon point faible un peu du film, je trouve que d'un point de vue formel, il est merveilleux. J'ai plus de mal avec un petit peu qu'est-ce qu'il essaie de me dire, le film. En fait, j'ai l'impression que le film essaye d'en dire... trop, essaye de parler de trop de thématiques alors peut-être qu'on n'a pas non plus une connaissance de la culture américaine totale qui nous permet de comprendre tout ce qui est dedans mais de mon point de vue il y a au moins trois messages qu'il essaie plus ou moins de mettre dedans. Il y a une espèce d'appropriation culturelle, une espèce de remplacement un peu culturel où la menace viendrait des blancs irlandais qui menacent tout ce peuple qui était en fait composé d'un melting pot de tous les peuples un peu originaux des Etats-Unis. Donc t'as un petit peu ce truc un peu de violence, de remplacement culturel, mais tout ça n'est pas super clair non plus. T'as un truc vraiment religion chrétienne versus les croyances ancestrales. C'est dit dès le début dans l'introduction, tout le vaudou, toutes les croyances indiennes, etc. Tout ça est quand même un petit peu en... confrontation avec une espèce aussi de remplacement au niveau spirituel mais à nouveau je trouve qu'il aboutit pas totalement et puis il y a ce titre Sinners et en fait quand tu creuses tu te rends compte que tous les personnages en présence dans ce film sont des pêcheurs que ce soit une femme qui trompe son mari que ce soit le gars qui enfin le héros principal qui veut jouer de la guitare blues alors que son père qui est justement un prêcheur lui il lui refuse de le faire, il lui dit que c'est la musique du diable et qu'en fait ils sont endiablés dans cette espèce de saloon qui est un peu Le purgatoire, ce truc, tu sais, avec ses danses très sexuelles, très... Enfin, il y a tout ça. Et je suis un peu genre, film, qu'est-ce que tu me dis ? D'ailleurs, un oseux de dire aux auditrices, restez jusqu'au bout, parce qu'il y a deux petites scènes post-credits qui arrivent, qui essayent de donner encore plus de réponses, mais un petit peu genre, oui, mais en fait, encore moins de réponses. Ça, c'est vraiment mon point faible. Comment vous avez ressenti le film ? Est-ce que vous avez compris de quoi ça voulait parler, vraiment ? Et est-ce que Ryan Coogler n'a pas essayé de mâcher un truc trop gros pour lui ?

  • Speaker #2

    Moi en fait je pense que du coup c'est pour ça que je comprends les remarques dont je parlais tout à l'heure avec le le ciné-nord cinématique univers, c'est qu'en fait, dans le film, je vois énormément de potentiel, c'est-à-dire que je trouve qu'il y a une vraie ode, comme on en a parlé même dans ce plan séquence, une ode aux minorités, en fait, notamment les Amérindiens, les Asiatiques, la communauté noire. Et en fait, moi, j'ai beaucoup apprécié ce truc-là, qu'il y ait vraiment de la représentation, dans toutes ces ethnies en tout cas, et toutes les rivalités qu'il les a opposées par le passé. et toujours par le présent d'ailleurs mais je trouve que c'est pas manichéen en tout cas, il n'y a pas que entre gros guillemets, attention je le fais bien avec mes doigts, il n'y a pas que blanc versus noir ça va plus loin c'est plus profond que ça et j'aime bien la représentation en tant que vampire et qu'au final moi je ne m'attendais je m'attendais presque à ce qu'il n'y ait que des vampires blancs et que presque les autres ethnies auraient été immunisées par je ne sais quelle raison ou je n'en sais rien je m'attendais éventuellement à ça et en fait ils ne sont pas tombés dans ce truc là donc euh Moi j'ai trouvé ça super, même la deuxième partie, c'est juste que le film est très très différent d'une partie à une autre, mais pour autant un kiff, on se rappelle, je la cite rapidement, la scène du bras, ceux qui auront vu le film ont à mon avis ressenti un peu de frissons à ce moment là.

  • Speaker #0

    Le fameux bras là.

  • Speaker #2

    Le bras est fantastique et j'aime bien aussi qu'on parle du fait de cette porte qui est vraiment... J'ai jamais vu un film de vampires qui mettait en avant le fait qu'il fallait absolument les laisser rentrer, sinon ils ne peuvent pas rentrer.

  • Speaker #1

    Il devait recevoir une invitation.

  • Speaker #0

    C'est connu dans le lore des vampires.

  • Speaker #1

    Dans le lore des vampires, tu dois être invité.

  • Speaker #2

    Oui, c'est connu, mais ce n'est pas assez exploité, je trouve.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas assez respecté.

  • Speaker #0

    Qui a vu True Blood ici ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai vu True Blood et j'ai beaucoup aimé.

  • Speaker #0

    Ça travaille énormément sur ça, le fait de l'entrer est un des trucs principaux de la série. Et d'ailleurs, à tout moment, l'invitation peut être résiliée aussi. Et donc tu vois le vampire qui est carrément... happé comme un espèce d'aspirateur géant il ressort de la maison si tu lui dis tu n'es plus bien venu ici et donc il y a des effets spéciaux comme ça qui se passent aussi dans le Mississippi dans la Lame d'Amérique Bâton Rouge

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai beaucoup aimé avec ce film c'est que ce plan séquence au milieu très sympa, d'ailleurs représente vraiment une phrase que Delta Slim qui est un personnage, ce vieux Ce vieux singe à qui on n'apprend plus comment faire des grimaces, qui sait jouer du piano, de l'harmonica, qui est un peu le comique de situation tout au long du film. Il dit au début du film, parce que c'est lui qui balance quelques punchlines les plus poignantes et les plus intéressantes, il dit « Tu sais, les Blancs, ils adorent le blues, ils n'aiment juste pas qu'il la joue. » Concrètement, c'est très simple. Pour moi, le thème principal de ce film, c'est l'appropriation culturelle. C'est le fait que déjà à l'époque, les Blancs demandaient à des Noirs de venir jouer parce qu'eux ne savaient pas le faire. techniquement ils n'avaient pas le rythme, ils n'avaient pas les connaissances. et donc du coup cette scène avec le plan séquence qui, on va pas trop en dire parce que je pense que c'est une scène à vivre mais qui rassemble en fait plusieurs minorités de plusieurs aspects différents et après vraiment ce contre-champ et on voit Jake O'Connor qui arrive et qui voit pour la première fois ce havre en fait, cette espèce de le gros bateau que Moïse il a fait comment ça s'appelle déjà ? L'arche le melting pot américain et tu vois dans les yeux la lueur de malveillance qui se dégage de cet acteur est incroyable et ça montre vraiment ce que Merci. Pour moi, rien n'a voulu dire. C'était vraiment de la profession culturelle. Mais après, évidemment, le film, pour moi, se perd un peu dans une deuxième partie parce qu'évidemment, il doit mettre un moment, il doit offrir ce qu'on attend de ce film, un peu de sensation, un peu de frisson. Et à la fin, il devient presque kitsch. Je ne veux pas parler de la fin, mais la fin, pour moi...

  • Speaker #2

    C'est carrément kitsch. C'est kitschissime. C'est carrément kitsch.

  • Speaker #1

    et qui sort du film et qui pour moi sort globalement de la narration Moi, j'ai rigolé.

  • Speaker #2

    Ça dessert le film, oui. Oui,

  • Speaker #1

    de ouf.

  • Speaker #2

    La toute fin, les cinq dernières minutes, cinq, dix dernières minutes, desservent un peu tout le propos et le film, et toute la qualité qu'il a amené jusque-là.

  • Speaker #0

    Bon, excellent. En tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de Sinners. Et puis, nous, sans plus attendre, on va passer au deuxième film de notre sélection, Ravage.

  • Speaker #3

    Et vos amis vont dans la vie. Qu'est-ce qui vous a mis ici,

  • Speaker #0

    les gars ?

  • Speaker #3

    On ne veut pas manquer toute la plaisir. C'est ma ville ! Et n'oubliez pas, je sais ce que vous avez fait.

  • Speaker #0

    Alors, ravage pour le petit pitch. Un détective meurtri doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d'un politicien tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration qui prend au piège toute la ville. Oui, un pitch un petit peu de halociné, un petit peu cryptique, mais donc film de Garrett Evans avec Tom Hardy, Forest Whitaker avec Timothy Oliphant notamment. Bon, 90 millions, ça a coûté 90 millions pour nos amis français. Pour le moment, les reviews sont moyens, même moyens faibles. Donc 65% des critiques et surtout l'audience lui met 39%. Donc ce film Netflix, il a quand même coûté un certain budget, qu'on attendait depuis plus de 5 ans. C'est un peu l'arlésienne, ce film de Tom Hardy, dont on avait des nouvelles en 2020, 2021, 2022. On a pensé qu'il n'allait jamais sortir. Il est maintenant disponible. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord très rapidement de ce film Netflix, mon Sacha ?

  • Speaker #1

    C'est un oui. C'est une bonne barre de rire. C'est 1h40 bien frappé.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait le cas de le dire. Et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Alors moi ce sera un turbo non

  • Speaker #0

    Turbo non Turbo Turbo non Turbo Et moi c'est un plutôt non Plutôt non mais je reconnais ce que le film a essayé de faire Et les scènes qui sont vraiment bien faites Mais alors du coup je commence peut-être par celui qui a le plus aimé Vas-y mon bon Sacha dis-nous un peu plus ce qui t'a plu dans ce film Ce que tu l'attendais,

  • Speaker #1

    Tom Hardy tout ça tout ça Alors je l'attendais pas parce que je l'ai pas vu venir Mais quand j'ai vu la feuille de match du film Là par contre je me disais ça... peut être fun et donc je l'ai vraiment pris pour ce qu'il était parce que Garrett Evans pour ceux qui ne savent pas qui c'est c'est un monsieur qui on l'appelle un peu le papa de la tatane dans le milieu il a fait typiquement The Red qui est un film d'action mais c'est du génie et en fait The Red à l'époque qui s'est sorti en 2011 était déjà vraiment montré les prémices de ce que Garrett Evans allait faire tout au long de sa carrière concrètement il allait distribuer des patates tout du long il a vraiment c'est un chorégraphe de base de combat et tout qui a travaillé sur plein de projets et on a commencé à lui donner les rênes de beaucoup plus de projets parce qu'on a vu En fait, toi, tu sais faire de la bagarre, tu sais faire ça, clairement, tu rêves de ça. Et donc, du coup, Garrett Evans, quand il a signé le projet avec Tom Hardy, Tom Hardy, quand on sait l'utiliser, c'est une machine de guerre, ce bazar. C'est quelqu'un de sanguin, quelqu'un de lourd. Tu sens la puissance de ses coups dans Mad Max. Incroyable, ce film. Incroyable, ce film, mais on ne l'utilise pas assez, parce qu'ils ont raison, d'ailleurs, ils ont pu utiliser Charlize Theron, mais bref.

  • Speaker #0

    Non, mais George Miller l'avait déjà bien utilisé. c'est peut-être le seul qui avait utilisé la masse de cet acteur-là dans ses films. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Ce type. Et puis ça, dans Batman, le 3, tu vois vraiment de quoi il est capable.

  • Speaker #2

    Il y a Branson aussi.

  • Speaker #0

    Et par ailleurs, il est ceinture noire de Jujutsu brésilien. Je ne sais pas si vous avez l'anecdote qui est incroyable, il s'était inscrit en secret dans un tournoi et il a gagné. Il a plié le game. Il est vraiment très obsessif dans son entraînement.

  • Speaker #1

    Il est vraiment balèze. Un film d'action d'un mec qui distribue des pains en veux-tu en voilà avec Tom Hardy. Moi, je signe tout de suite, je ne vais pas mentir, je ne suis pas le plus malin de ce podcast. Loin de là, il y a ce genre de... petit objet qu'il faut prendre tel qu'il est. Moi, j'adore. C'est vraiment une barre de rire. Et je trouve personnellement qu'on est servi. Il y a vraiment des scènes de patates. C'est très généreux. Dans un monde où on sort des John Wick tous les deux ans, je trouve que c'est vraiment balèze de se faire une place là-dedans. Mais je vais quand même lancer tout doucement, retirer le frein à main et lancer la voiture dans la pente glissante. Hélas, il y a quelques défauts à ce film. Voilà. Typiquement, le scénario, je ne sais pas pourquoi, ça c'est un problème du XXIe siècle. On a besoin de faire des scénarios faussement compliqué. de faire des enjeux dans des enjeux, dans des sous-intrigues avec des sous-intrigues. Il n'y a pas besoin. Je trouve qu'il n'y a pas besoin.

  • Speaker #0

    La parole est à l'attaque. Edouard, tu m'as confié qu'à un moment donné, tu as dû le mettre en accéléré tellement tu n'en pouvais plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Je ne vais pas faire le mec. Ça m'arrive très peu, voire jamais. Aussi, je ne quitte jamais une salle de cinéma, c'est vraiment pas mon... même si à la 40ème minute j'ai déjà envie d'en finir avec la vie.

  • Speaker #0

    Même dans Megalopolis ?

  • Speaker #2

    Voilà, c'est exactement à celui-là dont je pensais. Je vais jusqu'au bout, j'essaye, je fais mon max. Celui-ci je l'ai regardé en entier, mais à partir de la 58ème minute, j'ai mis en fois 1,5. Désolé, et ça n'a pas changé grand chose selon moi je pense. Bref, je vous lis vite fait ma petite review sur Letterboxd. J'ai mis le film en français qui s'appelle Ravage. Je suis en effet ravagé par ce à quoi je viens d'assister.

  • Speaker #0

    Simple et efficace Comme une tatane de Garrett Evans Tout à fait,

  • Speaker #2

    on a essayé de se mettre dans l'ambiance Donc voilà, il y a plein de trucs que je ne comprends pas Déjà Par exemple, je prends le début du film Il y a une énorme poursuite En bagnole Un truc que j'apprécie en général Notamment dans des films comme The Green Hornet Que moi j'aime bien par exemple Avec Seth Rogen Et deux Michel Gondry aussi, on l'oublie souvent hum et donc du coup c'est des trucs que moi je peux vraiment apprécier une poursuite en bagnole bien faite aucun problème avec ça sauf que là on dirait vraiment des cinématiques de PS3 à plein de moments et je me suis dit je ne sais pas ce qu'il se passe le caméraman a-t-il Parkinson j'en sais rien parce que la caméra tremble tout le temps, j'avais presque envie de gerber premier degré, là je ne suis pas en train d'abuser c'est un peu lisible, c'est un peu lisible franchement c'est très très difficile à suivre et je n'étais même pas encore en accéléré à ce moment là Donc très difficile. Aussi, il y a un manque des fois, un manque d'envie de raconter une vraie histoire parce que on est devant des méchants qui vendent de la drogue comme par hasard, qui sont d'origine asiatique, mais sauf que ils se sont dit juste ça. Bon, ils sont d'origine asiatique, ça va le faire. Et en fait, si on écoute bien, si on regarde bien, les acteurs sont japonais, ils écoutent de la musique en coréen et ils parlent en chinois. Donc il faudrait peut-être faire un meilleur travail que ça la prochaine fois. On est là pour tacler tout ce qu'il y a. Pour tous ces détails innombrables d'erreurs monumentales, je n'ai pas pu apprécier le film, je suis désolé. Et puis, le plus grand reproche que j'ai à faire, c'est vrai qu'on a un scénario bien trop compliqué pour ce que ça veut vraiment dire. Et aussi, on est vraiment à base de trois phrases qui sont brutes pour point. Ça dit une phrase, deux phrases, trois phrases, et puis... gunfight pendant deux minutes. Il y a vraiment le gunfight de milieu de film, il dure en tout et pour tout, je crois, je me rappelle bien, 12 minutes, je pense.

  • Speaker #0

    C'est infernal. C'est infernal.

  • Speaker #1

    Ceci, tu trouves, parce que moi, je suis vraiment en demi-teinte, je suis vraiment pile entre vous deux dans l'analyse, mais je trouve quand même que la scène de la boîte de nuit qui arrive pile au milieu du film est vraiment, vraiment, vraiment jouissive et elle ferait rougir même John Wick, honnêtement. Elle est très, très bien chorégraphiée, elle a quand même un move avec un saut à champagne qui est vraiment bien senti. Il y a quand même, il y a des machettes qui découpent tous les os du corps humain, honnêtement. c'est vraiment bien la chorégraphie et tu sens que Tom Hardy est pas doublé tant que ça, il y a plein de moments où il fait le taf parce que c'est un acteur très physique on l'a dit, et donc ça vraiment rien à sauver cette scène là, et peut-être après un peu la scène de fin du chalet, il y a quand même des belles choses dedans quoi.

  • Speaker #0

    Cette scène là en réalité c'est vrai qu'elle est très bien chorégraphiée, j'ai pas de problème avec ça, mais par exemple ça c'est le seul bon point que j'ai retiré du film je pense enfin l'un des seuls en tout cas, c'est qu'il y a de la musique de Geza Fehlstein.

  • Speaker #2

    Oui génial il y avait quelqu'un qui passait derrière.

  • Speaker #0

    Voilà donc là ça shout out à eux pour avoir mis Geza Fehlstein j'adore donc aucun problème avec ça Mais 12 minutes, c'était trop long en fait. C'est trop long. Faites un court-métrage où c'est juste une baston. 12 minutes,

  • Speaker #1

    c'est trop long. John Wick 4, c'est deux heures de Tatan non-stop. Tu te souviens des marches de Montmartre ? C'était plus que 12 minutes le jeu.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas vu.

  • Speaker #1

    T'es à cette table,

  • Speaker #2

    on est là pour parler de Tatan. T'as même pas ta ceinture jaune de Tatan, enfant.

  • Speaker #1

    On l'invitera pas à Clash of Tatan.

  • Speaker #2

    Invité, bonhomme.

  • Speaker #0

    Les amis, j'ai vu Hard Boiled. Je vous recommande plutôt Hard Boiled que Ravage pour le coup.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est vraiment un film des années 80, un peu comme le flic de Beverly Hills, tu vois, hyper cliché, hyper kitsch, en fait. C'est presque l'âme fatale 1 qui rencontre John Wick, en fait, je trouve. Ce film, typiquement, au milieu du film, il se rend compte qu'à présent, tous les fusils sont des mitraillettes. C'est-à-dire que même dans Desert Eagle, qui s'est tiré six coups, ça devient un Uzi qui balance une rafale à chaque fois. Et donc, dès qu'il tire sur quelqu'un, il vide un chargeur et je trouve ça, c'est très drôle. ça en devient kitschissime parce qu'en plus on en a pas parlé mais il y a une dose d'hémoglobine dans ce film dès qu'on le tire sur quelqu'un ça explose de partout c'est drôle, c'est génial et c'est vraiment pour moi tourné à la fin en second degré parce qu'à mon avis une fois que t'as passé les deux premiers quarts du film, donc la moitié en fait où on a installé tous les personnages tout le scénario qui finalement c'est juste un prétexte parce que vraiment Forest Week Tucker on en a pas encore parlé c'est vraiment un cliché, c'est vraiment je suis le plan politique corrompu mais avec des envies voilà, ça là, et ce personnage c'est pour ça que je trouve ça très drôle Merci. Tom Hardy qui est juste un vieux flic rabougri mauvais père mais qui a un bon fond ça s'arrête là et c'est pour ça que j'ai bien aimé ce film parce que la simplicité de la chose Garrett Evans il nous a vendu un film sous couvert de films policiers mais je trouve que il a bien fait ça, il a quand même relié ensemble les gros points du film avec du mauvais scénario,

  • Speaker #1

    des mauvais dialogues mais je trouve que ça les vaut bon il utilise quand même des harpons, il utilise quand même des gros crochets il a toutes les armes blanches il passe quoi et ça c'est quand même super plaisant. Bon il faut évidemment aimer ce genre mais enfin t'as raison que sur les effets de sang, moi j'avais fait la blague sur notre groupe WhatsApp en interne mais j'ai l'impression que c'est un examen final pour étudiants en effets spéciaux genre After Effects le truc parce que chaque impact demande d'avoir une explosion de sang. A mon avis c'est fait par des étudiants en dernière année quoi clairement.

  • Speaker #0

    Bon en fait il y a un truc aussi dont je me rappelle maintenant, déjà je reviens vite fait sur les balles du chargeur dont tu parlais juste avant. Dans mes notes je retrouve 2800 balles par chargeur, c'est la vérité vraiment ils ont eu quelque chose de c'est un peu le truc de ce genre de film donc on va pas pinailler plus John Wick il les compte c'est un des avantages de John Wick,

  • Speaker #1

    chaque fois il les comptait avec chargeur et tout,

  • Speaker #2

    c'est la chorégraphie John Wick tu peux être certain que derrière le chorégraphe et derrière le réalisateur il y a un expert de la guerre et des armes de poing là on en a pas besoin parce que de toute façon on va pas respecter tout ça la physique et donc du coup aussi il y a le fait que moi du coup on parlait du scénario je n'ai rien compris à la

  • Speaker #0

    responsabilité de chacun des personnages avec chacun ... Et franchement, ça m'a juste rendu fou, furieux. Le fils de lui a tué elle. Et en fait, elle, elle veut se venger sur le père de lui, qui en fait connaît la police. Il y a dans la police un méchant qui est en fait gentil. Mais après, il y a un autre méchant qui est vraiment méchant, lui. Ils ont tué un mec au début qui n'a aucune incidence sur la suite.

  • Speaker #2

    Mais tu ne dois pas aller si loin. Je ne sais pas pourquoi. Il faut regarder ce film avec un tableau à côté. Une fois que tu as regardé tous les personnages, c'est plié. Non, vraiment.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas le pas pour le scénario. Il faut regarder ce film, vraiment.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un prétexte mais moi je reviens vite sur ce que t'as dit déjà moi je trouve que la course poursuite du début est vraiment efficace moi j'ai bien aimé le fait moi j'aimais bien cette espèce de caméra qui se mettait derrière la PC enfin pardon derrière la voiture derrière la voiture ça voit vraiment que c'est un jeu vidéo tu vois pour moi il a fait ça comme un jeu vidéo en plus avec du grain dans l'image le flou pour éviter qu'on voit trop le CGI Moi j'ai accepté, j'ai mis mon cerveau en Ausha ce moment-là, et surtout, ils mettaient de la profondeur tout d'où Lyon se chante, tu vois, à un moment, ils s'en foutent de la perspective, ils s'en foutent de la physique, la caméra elle monte et on retrouve la voiture qui parlait dans l'autre sens, qui fait un angle à 180 degrés, qui d'un seul coup est face à nous.

  • Speaker #1

    Tu sais que pour faire ce plan Je vois très bien le truc c'est le pont J'ai vu le behind the scenes Ça veut dire que toutes les voitures du plan d'avant sont toutes en CGI Donc là ça commence en Playstation Et en fait il commence vraiment son travelling réel au dessus du pont Mais ça donne une impression incroyable d'avoir une caméra qui fait un mouvement irréaliste mais parce que tout le reste c'est CGI c'est moche du coup, au moins il essaye de faire des choses c'est moche mais il fait des choses j'ai bien aimé,

  • Speaker #0

    en fait je trouvais pas la réal horrible mais juste le fait que déjà ça ressemble vraiment à Need for Speed Moose Wanted ça c'est un bon jeu au moins mais non les idées de réalisation sont là, sont bien mais quoi le caméraman a un pas

  • Speaker #1

    Parkinson quoi je suis navré mais ça fait exprès mais c'est pas de sa faute mais j'imagine mais il faut peut-être pas l'engager quoi du coup entre caméraman c'est bizarre quoi bon bon bon bon bah vous voyez que ça nous a divisé ce film ce film ravage dont je pense que Tom Hardy est assez fier en fait parce que ça fait 5 ans qu'il bosse dessus avec Garrett Evans je pense qu'ils sont personnels d'avoir fait un nouveau raid d'ailleurs il y a un raid 2 qui est sorti donc ce Garrett Evans a priori est plutôt installé en maître de la tatane mais là visiblement ce ravage ça n'a pas plu à tout le monde autour de ce micro mais donc dites nous ! Ce que vous avez pensé de ce Havoc en anglais, ravage, ravage, ravage ou ravage ?

  • Speaker #2

    On va dire Havoc.

  • Speaker #1

    Ou Havoc, ouais. Faut prendre un avocat pour défendre ce film. Je dirais ravager. Ouais, ouais, ouais, ouais, bon, très bien. Ça commence à fatiguer, on garde le rythme les amis, sans plus attendre, on va passer à la pépite du passé, ça va être à ton tour mon bon Sacha. Alors, in Bruges, pour le petit pitch. Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Quand leur boss finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment rapidement en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville. Donc premier long-métrage de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Brennan Gleeson, Ralph Fiennes et même un petit quand même caméo, plus que caméo, de Jérémy Régnier, notre acteur belge, et de Clémence Poésie, qu'on avait... Connu pour Harry Potter, fleur de la cour, tout à fait. Donc le film qui a coûté 15 millions, qui en a rapporté 35, a plutôt été bien accueilli à son arrivée. Au niveau des Rotten Tomatoes, on est à 84%. Dis-nous tout, Sacha, pourquoi c'est à pépites ?

  • Speaker #2

    Alors là, je vais vous ouvrir la porte de ma DeLorean 5 places, 3 portes, et je vais vous ramener dans le passé. Et en fait, on est en 2007, 2006, 2008, et je ne sais pas ce que vous venez à l'époque, moi typiquement j'étais encore à l'école. Et quand on rentrait à la maison après une belle journée, et que pour x ou y raison j'étais seul avec mes frères et ma mère à la maison mère nous disait souvent je vais aller au loueur des dvd parce que pour les plus jeunes il y avait à l'époque un loueur des dvd et il y avait à chaque fois deux films qu'elle ramenait le film pour nous ou en famille quand elle voulait bien regarder avec nous un film et après le film de ma mère qui évidemment elle se faisait un petit kiff elle se regardait un film pour elle et une fois elle avait ramené Bon baiser de bruges évidemment Sacha directement m'a dit je suis devenu grand je peux regarder ce film avec toi non C'était un nom catégorique, tu ne regarderas pas ce film avec moi. Je le regarde d'abord et si ça se trouve que tu peux le regarder, tu le regarderas demain. Je n'ai pas pu le regarder et j'étais vraiment très frustré. Et donc du coup, cinq ans plus tard, quand je l'ai revu, je me suis dit « Yes, je vais enfin le voir, je vais devenir un grand garçon, je vais voir ce film » . Heureusement que je ne l'avais pas vu quand j'étais plus jeune, parce que de un, ça m'aurait choqué, de deux, je n'aurais rien compris. D'ailleurs, quand je l'ai vu, j'avais genre presque 14 ans après, je n'ai pas compris toute la subtilité de ce film et donc quand je l'ai revu récemment j'ai compris toute la profondeur et la justesse de ce film Et donc vite fait, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais juste présenter son réalisateur, Martin McDonagh. Et quand tu sais le pédigré de ce monsieur qui, de base, est un mec des planches, ça se voit tout de suite beaucoup plus dans sa filmographie. Et j'ai trouvé ça terriblement intéressant de prendre ce pied, ce parti pris de savoir que ce mec, si ça se trouve, il avait déjà interprété ce film en pièce de théâtre. Parce que tout du long de ce film, on voit clairement la simplicité. Ça aurait pu être un huis clos, en fait. Ils auraient pu rester tout du long dans la chambre d'hôtel. Et j'ai trouvé terriblement intéressant la simplicité, la mise en scène qu'il avait à travers les dialogues, à travers les raisons et les enjeux de chacun, comment est-ce qu'il a fait pour créer un film en fait, tout bêtement à partir de ce concept de base, c'est deux assassins qui sont à Bruges et ils s'ennuient je trouve ça vraiment vraiment fort donc c'est pour ça que je voulais vous le présenter, parce que à travers l'humanité et la mélancolie on chasse tout ça avec du cynisme et beaucoup beaucoup d'humour noir très anglais donc pour moi c'est vraiment un très bon film, il est réussi de A à Z que ce soit par sa musique ... qui accompagne toujours la mélancolie et l'anesthésie, mais de plus par sa violence brute. Cash, en fait, qui est toujours sous-épicé de petits commentaires bien narquois, bien humour noir. Pour moi, c'est du génie de réalisation.

  • Speaker #0

    Écoute, déjà, merci beaucoup de la proposition. Je ne l'avais pas vue, même si j'avais vu plus récemment Banshees of Inishereen, avec du coup les mêmes acteurs.

  • Speaker #1

    Et même réalisateurs.

  • Speaker #0

    Même réalisateurs, donc. Brendan Gleeson et Colin Farrell. On va les dire mal, apparemment. J'ai découvert In Bruges pas plus tard qu'aujourd'hui. Et ça a été unanime, un bon gros 5 étoiles direct. J'avais rien à redire sur ce film-là. En plus, d'habitude quand c'est en France on dit Cocorico, ici je ne sais pas ce qu'on dirait, on dirait peut-être Frites Frites Frites, j'en sais rien. Mais au moins c'est en Belgique, c'est très cool. Et en fait, il y a mille trucs que j'ai aimé à propos de ce film, je ne sais même pas comment tout dire, mais on va commencer vite fait. Moi, tout ce qui est du champ lexical de l'enfant, de l'enfance, c'est omniprésent dans ce film. Et parce qu'il y a un vrai trouble intérieur qui malmène très, très fort un des deux protagonistes. Et ça, c'est toujours, toujours rappelé non-stop, ce côté très enfantin. Et les personnages, en fait, il y a des moments où on est dans une scène où ils sont à deux. C'est ultra intense. Il y a une grosse tension. Et en fait, il lui dit « rends-moi mon fusil » . Du coup, c'est un peu les personnages qui sont des 50, 30, 40-naires qui redeviennent des enfants pendant quelques répliques. C'est un truc que j'ai souligné, où je me suis dit que c'est vraiment brillant d'avoir mis en scène comme ça et de les avoir fait jouer dans ce sens-là, parce que ça remet en fait un peu toute la vulnérabilité des gens qui sont certes des tueurs à gages, mais qui sont aussi des hommes meurtris par ci ou par ça, l'un par la mort de sa femme et l'autre par... la mort qu'il a causé d'un enfant. Donc c'est dingue et tout ça j'ai trouvé ça exceptionnel à beaucoup de niveaux. Ça sert aussi également un peu à de la comédie des fois. Ce moment où il y a une partie dans la maison, dans l'hôtel, dans l'auberge avec Ralph Fiennes et avec Colin Farrell et il lui dit bon bah qu'est ce qu'on fait là ? Il dit à trois je saute par la fenêtre et toi tu me poursuis quoi. Et après qui lance le... qui fait le décompte là ? c'est des trucs très très enfantins et en fait alors que ce qui se passe l'issue de ces jeux enfantins c'est la mort c'est ultra dark mais avec un truc qui t'emmène et du coup le contre-pied est encore plus vénère parce qu'on a ce prisme de l'enfance qui est tout le temps ramené et puis avec l'enfant qui l'a tué etc et en plus de ça le côté très très biblique Merci. Je trouve que c'est plutôt brillant de les emmener à chaque fois dans Bruges pour aller voir des églises qui ne sont pas là gratuitement, qui sont là pour rappeler un certain truc. Et notamment, du coup, ce que j'avais beaucoup aimé, c'est qu'ils regardent un tableau, ils l'analysent presque de ce à quoi devrait ressembler le purgatoire. Et en fait, selon moi, le purgatoire, c'est la fin du film, littéralement.

  • Speaker #1

    Le purgatoire, c'est Bruges, en fait. Quand ils arrivent à Bruges, ils sont en réalité déjà morts, tous les deux, à peu près. ou entre les attentes. attendre de passer vraiment en enfer puisque ces deux tueraient gage quand tu es plein de gens il y a même un dialogue entre les deux où ils analysent un petit peu le fait que leur vie c'est quand même leur job c'est quand même d'être payé pour tuer des gens même si c'était probablement pas des personnes très recommandables, il se fait que là Colin Farrell dans son premier job c'était un jeune recrut, il tue l'espèce de mafieux corrompu qu'il fallait sauf que la balle traverse et tue un enfant innocent et ça crée cette espèce de situation purgatoire mais Bruges est un purgatoire, on se rend compte que il n'arrive pas à la quitter Merci. il y a un moment donné où un des personnages on pense qu'il arrive à la quitter et le hasard, le hasard c'est pas le hasard le hasard divin fait qu'il sera ramené il ne peut pas partir de cet endroit géographique et finalement au début on pense que c'est le plus obligatoire que pour l'un des deux mais c'est finalement les deux qui sont complètement dans cette zone là et finalement les trois et c'est assez génial évidemment il y a plein de petits signes très subtils mais toujours dans le cinéma de McDonagh quand vous regardez Banshees of Inisherin il y a plein de petits détails de petites choses qui font un petit peu qui empruntent au coup contes qui empruntent à la mythologie, à la religion des choses très bibliques effectivement dedans, moi je trouve ça vraiment très subtil et pour moi mon explication du retour en enfance il arrive dans la deuxième partie du film parce que en fait quand la mort s'approche finalement on régresse jusqu'à redevenir bébé la vie, la mort ne font plus qu'un et puis en fait ils vont mourir et il y a vraiment cet aspect où à la fin on redevient à des choses hyper basiques de vie d'un petit être humain qui finalement c'est la fin du voyage pour eux et je trouve ça vraiment très très très très beau, moi ça fait partie de mes films préférés de tous les temps, quand t'as cité In Bruges j'étais là genre mais oui bon baiser de Bruges, c'est trop trop bien, surtout parce que Banshees of Inishirin avait été mon film préféré de 1922, non de 2022 avec exactement les trois mêmes protagonistes autour et vraiment vraiment trop trop bien ce film In Bruges et puis franchement le fait d'avoir tourné ça pendant deux mois à Bruges avec toutes les références belges, on voit les pierres passer, on voit les cafés, on voit les baies froides on voit les pierres, c'est trop chouette d'avoir ce pédigré d'acteur quand même qui est venu Colin Farrell qui est venu chiller dans notre belle ville pendant deux mois et c'était quand même plutôt cool.

  • Speaker #0

    Il y a aussi un très très bon, déjà très très bon, Jérémy Renier qui fait un très très bon job dans son, malgré tout, petit rôle mais qui fait très très bien.

  • Speaker #2

    Il était là quoi !

  • Speaker #0

    Il était bien là, non ? Il a quand même pas mal d'écran.

  • Speaker #1

    Plus qu'un caméo, exactement.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est avec ce film que je me suis rendu compte que Martin c'était un peu le Girichi, bon l'Oji Girichi, le Girichi des débuts mais avec beaucoup plus de poésie et de finesse en fait parce que Gerici c'est le tout premier film, Arnaque et Botaming attention très bon film, Snatch, du génie aussi mais ça reste très je dirais pas juste que burlesque parce que ça serait un peu le dénigré mais ça reste beaucoup plus dans le tacotac c'est plus frontal, c'est plus drôle, c'est plus dans l'action réaction là on a vraiment toujours ce délire des dialogues anglais très cyniques très drôles, complètement en décalage avec la réalité Je pense notamment à cette scène qui se passe dans une plaine de jeux, je pense qu'on ne va pas la spoiler, c'est là où vous devez la vivre, mais qui est absolument troublante, dans un décalage total avec ce qui se passe avec Colin et Brendan, qui ont un dialogue complètement bouleversant, et je trouve ça très fort de la part des anglais d'arriver à écrire quelque chose d'aussi cynique, d'aussi noir.

  • Speaker #0

    Et aussi dans cette scène-là, pour un peu agrémenter à ce que tu disais, la musique, exceptionnelle, une tension de fou furieux, et un peu des switches. à l'intérieur même de cette scène-là, mais comme tu dis, n'en disons rien, il faut absolument la voir et la vivre, et vous allez vous la prendre en plein dans la tronche, c'est garanti, et ça va vous toucher quoi qu'il en soit.

  • Speaker #1

    Et puis c'est vraiment un film, ce film c'est au moins un slow burn, le rythme n'est pas très rapide, mais ceci dit, on s'ennuie pas une demi-seconde. première scène déjà sur le petit bateau sur le canal tu es déjà saisi par ce qui se passe tu comprends pas pourquoi colin farrell et tout tremble autant et qu'il a l'air en plus à cette époque là un peu à contre-emploi on le connaissait il était en train d'exploser aux états unis il a même fait dans le méchant dans daredevil fin il était plutôt un acteur qui était vu la faune boue c'est des choses comme ça la banque est bon c'était vachement à hollywood et puis là et à qui revient faire ça faut savoir aussi et ça c'est une énorme qualité du film et c'est ça aussi qui rend Banshees of the Nation aussi chouette c'est que les deux acteurs dans la vraie vie s'entendent Hyper bien, ils montent Best Buddy à fond et vraiment ils t'adorent, vraiment presque comme si tu étais Brother from Under the Muddle, comme ça vraiment ils s'entendent très très très bien et tu sens cette alchimie, vraiment cette chimie entre eux qui est trop trop bonne et qui rend les scènes de dialogue,

  • Speaker #2

    elles sont presque naturelles,

  • Speaker #1

    hyper naturelles. Et pour la petite anecdote, comme ça se passe à Noël, ils ont dû demander à la ville de Bruges de laisser toutes les décorations de Noël jusqu'au mois de mars et le maire de Bruges à l'époque, le bourgmestre, a dû dire à tous ses concitoyens Excusez-nous, c'est pour la bonne cause, c'est pas qu'on n'est pas sur le dossier d'enlever les guirlandes partout, c'est juste qu'il y a vraiment 2-3 superstars qui viennent filmer dans la ville, soyez indulgents, et les brujois étaient super contents d'accueillir ce film. Donc vraiment, on vous recommande à mort d'aller voir ce film. Je ne sais pas s'ils ont encore un petit... Vas-y.

  • Speaker #0

    En fait, moi ce que je voulais dire aussi, c'est que j'ai beaucoup vu de films belges, je les défends beaucoup, et je les adore presque tous, mais par contre je n'ai jamais vu quelqu'un filmer aussi bien la Belgique. C'est-à-dire que la Belgique, souvent, on la prend en dérision. On se dit, ah bah tiens, c'est un pays de beaufs, un pays de ploucs, un pays de barraquis, tout ce qu'on veut. À bien des égards, en tout cas. Mais ça peut être aussi des magnifiques villes, des beaux pavés, des lumières dans la nuit, des bonnes bières en terrasse. Et voilà, je fais des bons baisers à Bruges. Merci à Martin d'avoir fait ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il le dit, c'est une ville de fairy tales, une ville de contes de fées. Il le dit plusieurs fois, la phrase est... Et Matraqué, je pense que Martin McDonagh, en fait l'anecdote est vraie, il a eu l'idée de bruche parce qu'il a fait un voyage là-bas un peu dans sa vie privée, et puis il est tombé un peu amoureux de la ville, il a visité tout, et il s'est dit mais... Et ça lui a tout de suite venu l'idée d'abord d'avoir deux personnages qui auraient tout à fait une vision différente du truc. L'un des deux qui apprécierait vraiment beaucoup la ville et la culture, l'autre qui en nommait rien à faire. Qui le représentait le plus possible. Et il a tenté à écrire un peu, comme tu disais, comme une pièce de théâtre, un peu ce dialogue entre les deux. et puis le truc a évolué avec cette histoire de tueur à gage etc etc mais non non bien sûr c'est un coup de foudre de la part de Martin

  • Speaker #2

    Je termine avec ça, parce que Martin, c'est très étonnant, parce que c'est un de ses premiers films, avant il avait fait des courts-métrages.

  • Speaker #1

    C'est son premier long.

  • Speaker #2

    Son premier long-métrage, voilà, et je ne reviens pas que ton premier long-métrage, tu nous proposes une oeuvre aussi intimiste et aussi presque discrète, je trouve. Parce qu'après, ce qu'on n'a pas dit, c'est qu'il a fait les Banshees, mais il a fait aussi Three Billboards quelque chose. Je ne sais plus le terme exact.

  • Speaker #0

    Three Billboards Outside Ebbing Messery.

  • Speaker #2

    Thank you. et donc ce très bon film qui a cartonné aux Oscars et aux Golden Globes qui a valu euh Je ne sais plus qui l'a eu.

  • Speaker #0

    C'est Mac Dorman.

  • Speaker #2

    Merci encore. Et ça, c'était un...

  • Speaker #0

    Sam Rockwell, je pense.

  • Speaker #2

    Un des deux. Bref, les deux étaient incroyables. C'était aussi... C'était Martin encore aux commandes, mais avec une production beaucoup plus hollywoodienne, des acteurs, plus de budget, plus de personnages et tout. C'était aussi très bon, mais il y avait plus ce petit côté vraiment... Intimiste. Exactement. Plus humain que nous propose Bombézé de Bruges et qui retrouve... On retrouve cette saveur, je trouve, dans certains plans d'Emmanchi, quoi. Qui, pour moi, est plus abouti, mais en même temps il avait beaucoup plus de boots

  • Speaker #1

    Voilà. Bon bah très très bien. Merci pour cette pépite. On vous encourage à la voir. Si je ne m'amuse, elle est disponible sur Prime. Je crois qu'il faut débourser 2 ou 3 euros malheureusement pour le moment. Mais moi je sais qu'à l'époque, il y a quelques années, j'avais vu sur Netflix en libre accès. Donc il est un peu variant ce film.

  • Speaker #0

    Elle est dispo sur HBO Max.

  • Speaker #1

    Sur HBO Max. Bah voilà, très très bien. Et bah donc rattrapez cet excellent bon baiser de Bruges qui est en... Une belle traduction pour le coup en français, qui est une référence au James Bond, bon baiser de Russie pour ceux qui ont la RF. Et puis surtout vraiment si vous avez l'occasion des Banshees of Innocence, ça je sais qu'il est libre accès sur Prime. Je l'ai revu encore récemment il y a quelques mois, c'était vraiment sublimissime. Les deux films se répondent. C'est comme des âmes qui se réincarnent dans une autre histoire et c'est juste les mêmes personnages, c'est juste trop trop bien.

  • Speaker #2

    C'est délicieux.

  • Speaker #1

    Bon nous on arrive à la fin de ce podcast, mais pas avant de vous parler de nos coutures de la semaine. C'est parti !

  • Speaker #2

    À la fin de la semaine, vous serez une personne complètement différente. Mais après, vous resterez complètement différente. Amen. Mais par contre, il y a un hype train que j'ai voulu prendre parce que je voulais absolument savoir si c'était véridique, si c'était si bon que ça. J'ai commencé, j'ai regardé et j'ai clôturé White Lotus en trois jours. The White Lotus sur HBO Max, la série qui fait carton, qui fait phénomène à toutes les cérémonies. C'est du génie. en fait c'est Mike White qui avait joué un petit rôle dans Bienvenue à Zombieland je fais un clin d'oeil à Edouard c'est Mike White qui a créé et écrit cette série qui parle juste concrètement qui prend à chaque fois un hôtel four-season, donc un hôtel ultra-luxueux. Il y met dedans divers personnages, une bonne dizaine. Et chaque saison, c'est des nouveaux personnages, c'est un nouvel hôtel et c'est de nouveaux enjeux. Et c'est terriblement drôle, c'est très humain, c'est très cynique sur certains points. Et surtout, c'est vraiment une bonne barre de rire et une belle introspection sur comment on peut être à quel point des sans-être vulgaire. Voilà. Donc je recommande White Lotus. Chaque saison commence avec le premier épisode, Il y a un mort. Et tu regardes toute la saison. juste après il y a marqué une semaine plus tôt et tu regardes toute la saison avec le prisme de savoir à la fin quelqu'un meurt évidemment tu ne sais pas c'est qui à moins que tu aies regardé toute la saison voilà The White Lotus sur HBO je recommande Aimer, aimer, aimer aimer,

  • Speaker #1

    emprunter

  • Speaker #2

    N'oublie pas tu me donnes 30 balles hein T'inquiète je te rends bientôt

  • Speaker #1

    Aimer négocier,

  • Speaker #2

    te faire payer seulement 150 euros pour la chambre, 150 euros regarde c'est même pas une chambre C'est une chambre,

  • Speaker #1

    c'est en réponse à la chance que t'as Aimer, l'amour Tu fais quoi à Bruxelles ? et bien

  • Speaker #0

    moi cette semaine je vais vous parler d'un film que j'ai beaucoup beaucoup saucé et que j'ai énormément adoré qui est Franco-Belge Cocorico frites, bref, on va pas revenir là-dessus, qui s'appelle Aimer perdre des frères guides, donc Léni et Arpo. Merci de m'avoir reposté sur Instagram les gars, ça fait plaisir. Et donc, je vais vous lire un petit pitch rapidement. Donc, sans emploi et endetté jusqu'aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles par-dessus le marché. Elle a un gros penchant pour le jeu et n'hésite pas à prendre des risques. Car pour Armande, tous les paris sont bons. Tout sauf un. Peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer. le pari de l'amour. Et donc voilà, en fait, on va suivre un personnage, donc ce personnage de Armande, qui est joué par Maria Cavalli-Bazan, très très belle interprétation d'ailleurs, qui pérégrine dans Bruxelles, à jouer par-ci par-là, au début du film elle joue ses chaussures, après elle joue de l'argent, et puis après elle en joue toujours plus, et elle finit toujours par perdre, même si elle n'aime pas ça, et c'est un ride, il faut vraiment le prendre. Comme tout le monde a appris Fils de Plouc'h à l'époque, c'est toujours aussi bien, toujours aussi subversif, toujours aussi inventif au niveau de la réalisation ou du scénario. Les personnages sont ultra incarnés, c'est super bien, je ne pourrais que recommander ce film. Allez-y, allez-y, allez-y, pour la Belgique, pour le cinéma.

  • Speaker #2

    Les crises de réfugiés,

  • Speaker #1

    les floods... Nous voulons vous envoyer en temps pour éviter la réchauffement mondial. Le cas de Ticayno a été un grand débat. Il est maintenant à la fin. Et bien quant à moi, je vais vous parler du premier film finlandais dont on parle dans ce podcast, After Us de Flood, sorti en 2024. J'ai pu le voir au BIF, le festival qui vient de se terminer il y a quelques jours. Alors je ne vais pas essayer de le prononcer en finlandais, parce qu'il y a trop de consonnes que je n'arrive pas à lire. Mais donc c'est un film de Arto Alonen avec Elias Weissenberg, Linnea Leino et Tuomas Nilsson. Le petit pitch, on est en 2064, un physicien est renvoyé dans le passé pour sauver l'humanité. Ça c'est en très rapide, mais en réalité, on commence le film avec l'année présente, 2024, on suit ce jeune et brillant physicien qui, avec une petite bande d'étudiants, dont une des étudiantes va devenir sa femme, etc., très brillant, arrive à inventer le fameux, comment dire, le plus grand saut de la technologie dont l'humanité rêve depuis un moment, à savoir la fusion quantique. La fusion quantique, ça permettrait de s'affranchir de tout. problème d'énergie, sauf qu'il fait une erreur capitale, c'est qu'au lieu de donner sa patente d'invention de ce réacteur à énergie infinie, de la donner à l'ensemble de l'humanité pour pouvoir pallier au réchauffement climatique, pouvoir vraiment offrir des solutions à l'humanité, il le brevette de façon privée pour un gros chèque très très très vilain sauf que ce qui devait se passer arriva le capitalisme se dérégla encore plus et puis c'est la guerre et le monde part en vrille. Du coup en 64, on le renvoie dans le passé en disant maintenant tu vas tu fais tout pareil, tu réinventes ton invention comme avant ... Sauf que tu ne la donnes pas à un lobby privé ou à une entreprise privée, tu la donnes à l'ensemble de l'humanité pour sauver l'humanité, globalement. Donc le Petit Beach, déjà, de base, il est génial parce qu'il est hyper contemporain. On sent vraiment cette sensibilité de la Finlande aussi sur le réchauffement climatique, sur les enjeux de migration et de l'humanité qui va à sa perte. Mais surtout, le film te reprend un revers complètement parce qu'en fait, il ne parle presque pas de ça. finalement, ça c'est la trame de fond mais il va te parler surtout du personnage principal, des personnages qui vont évoluer autour de lui et le fait d'avoir une seconde chance, si t'as été en gros si t'as été un peu un envoiré dans ta vie et que t'as la chance de revenir dans ton corps d'adolescent et de refaire les choix, est-ce que tu refais les mêmes, est-ce que tu les fais différemment, est-ce que tu comprends sachant que le petit pitch c'est que quand il revient dans le passé il a tous les souvenirs intacts de sa vie d'avant c'est un peu le rêve finalement, c'est avoir une seconde chance à ta propre vie, c'est bouleversant et pourquoi j'en parle, parce que ça a été un absolu carton pour le bif, ça a été vraiment un des films remarqués du bif Et le problème de ce film, c'est que vous ne le trouverez a priori pas. À un moment où je vous parle, a priori, ça va être très très difficile de le trouver, parce qu'il n'est pas du tout considéré comme un film qui mérite une grande distribution. Il est en train de faire le tour des festivals, il a des critiques super positives, mais malgré tout, il est dans ce circuit secondaire de distribution de films. Et donc, ce qu'il faut faire ici tous collectivement, déjà, c'est d'essayer d'arriver à le voir. Si vous avez des festivals, à mon avis, il sera programmé, il est ultra programmé en ce moment, de continuer de dire que ce film est génial, et il est vraiment génial, il est vraiment unique. Et avec ça, peut-être qu'une plateforme. qui a des gros sous, va le racheter et le mettre sur Netflix, sur Prime, sur quelque chose. Parce qu'il ne faut vraiment pas que ce film tombe dans les oubliettes, parce que c'est un excellent, excellent film. Moi, ça a été vraiment une claque absolue. Donc foncez sur ce After Us de Flood. Allez, je vais quand même essayer de le dire en filant en finlandais. Jalk mené van de pansemus.

  • Speaker #2

    La prononciation est parfaite.

  • Speaker #0

    C'est du vrai finlandais, ça, je pense.

  • Speaker #2

    Hey, devinez quoi ? C'était un super épisode de Ce n'est que du cinéma. Vous avez remarqué, l'équipe s'est agrandie. L'équipe est une vraie famille maintenant. Et si ça pouvait être vous ? Vous n'avez pas envie de faire partie de cette famille ? Il suffit de vous abonner, de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple Music, Deezer, on est à peu près partout. S'il vous plaît, rejoignez-nous, laissez un petit commentaire, créez-nous en une super communauté, une grande famille. Ce n'est que du cinéma. On se voit très vite pour un prochain épisode. Et entre d'autres, on vous aime.

  • Speaker #1

    C'est pas trop bien. Merci mon bon Sacha, merci à toutes et à tous de nous avoir écouté pour cet épisode on espère que ça vous a plu Comme Sacha a dit, n'hésitez pas à vous abonner sur Instagram pour découvrir même en avant-première tous les films dont on va parler. Parfois, on organise même des concours pour gagner des places de cinéma de plus en plus. Une petite voix me dit que ça va arriver de plus en plus. N'hésitez pas non plus à vous abonner maintenant parce que vous allez avoir la chance de nous suivre au Festival de Cannes. On aurait dû commencer par le tir tout de suite. Et nous, on se retrouve bientôt pour d'autres aventures. A ciao, ciao les copains !

  • Speaker #2

    Bisous ! Allez au cinéma !

Chapters

  • Sinners

    01:20

  • Havoc

    19:41

  • In Bruges (2008)

    32:52

  • The White Lotus

    47:23

  • AimerPerdre

    49:00

  • After Us The Flood

    50:59

Description

Cette semaine, on parle du nouveau film de Ryan Coogler : SINNERS, avec une double dose de Michael B Jordan. Deuxième sortie de la semaine qu’on attendait quasi plus, sorti directement sur Netflix, HAVOC (FR: RAVAGE) de Gareth Evans mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Enfin, cette semaine c’est au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé : IN BRUGES (FR: BONS BAISERS DE BRUGES) sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Avec Sacha Derwael, Édouard Lack & Martin Maréchal


Programme:

(1:20) : Sinners

(19:41) : Havoc

(32:53) : In Bruges

(47:23) : The White Lotus

(49:00) : Aimer Perdre

(50:59) : After Us The Flood


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Transcription

  • Speaker #0

    c'est un peu difficile de voir des films en vrai c'est vrai c'est ça c'est compliqué en fait pour une fois qu'on a eu le soleil on devrait en profiter quoi pour le film Sinners j'ai dû aller une séance à 17h il faisait tellement beau il y a la terrasse qui m'a fait les yeux doux en mode qu'est-ce que tu fais mec vraiment c'est pour le podcast c'est le moment cette semaine on vous parlera du nouveau film de Ryan Coogler Sinners avec une double dose de Michael B. Jordan qu'on avait connu pour son rôle de Killmonger du Wakanda mais surtout pour avoir incarné Creed dans les spin-off de Rocky. Deuxième sortie de la semaine qu'on attendait quasi plus, sortie directement sur Netflix, Ravage, Havoc en anglais, de Gareth Evans. Mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Et enfin, cette semaine, ce sera au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé. Bon baiser de Bruges, sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Alors si vous êtes prêts pour cet épisode plein de bagarres, de grosses tatanes et de baldoumdoum dans le Beffroi de Bruges, c'est parti. Alors, Sinners, pour le petit pitch, alors qu'ils cherchent à s'affranchir d'un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu'une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience. Donc film de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Hayley Steinfeld et le tout premier rôle du jeune Miles Catton qui est absolument merveilleux. La critique s'emballe sur ce film, il est déjà annoncé comme un des meilleurs films de l'année. Les Rotten Tomatoes ne s'y trompent pas, on est à 98% des critiques et 97% de l'audience. Le budget a coûté 90 millions, c'est la Warner qui l'a produit. D'abord très rapidement, les amis, petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce Sinners ?

  • Speaker #1

    Personnellement, c'est une belle surprise. Je l'attendais vraiment en tournant, celui-là. Je m'attendais surtout à un très mauvais film et j'étais agréablement surpris.

  • Speaker #0

    Ryan Coogler, tu t'attendais à un mauvais film ? Ah,

  • Speaker #1

    tu vas voir après, mais je ne suis pas le plus grand fan de ce monsieur. Ok,

  • Speaker #0

    et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne m'attendais à rien et je n'ai pas été du tout déçu. C'est vrai que j'étais un peu emballé et tout par la promesse, mais je n'en attendais pas grand-chose. Et au final, plutôt agréablement surpris. je pensais que les gens faisaient des caisses un petit peu un petit peu trop de caisses mais c'est quand même pas mal des caisses ou nettes quoi C'est une petite caisse.

  • Speaker #0

    Moi j'ai adoré, franchement pareil, j'attendais pas grand chose. Après moi je suis extrêmement fan de Michael B. Jordan, les Creed je les ai vus un nombre incalculable de fois, j'aime vraiment beaucoup. Ryan Coogler, vraiment a priori toutes les propositions qu'il a faites jusqu'à présent moi me convainquent. Par contre je voyais un peu ce projet un peu étrange dont la bande-annonce révèle peut-être un peu trop de choses. Donc j'attendais pas grand chose et pareil j'ai été vraiment super surpris. Mais qui va commencer du coup plus en profondeur sur cette analyse ? Peut-être toi Edouard, vas-y balance.

  • Speaker #2

    Mon analyse, du coup, comme on le disait, c'est une double dose de Michael B. Jordan. Deux jumeaux qui reviennent après avoir fait fortune dans la ville de Chicago et qui viennent ouvrir un petit bar, un salon dans leur ville natale. Et ça ne va pas se passer comme ils l'avaient prévu. C'est assez redoutable, je trouve, l'exposition du film. Et on a vraiment, par contre, je pense que le film n'est même pas en trois actes, donc il n'y a même pas introduction, milieu, fin. C'est plutôt une grosse moitié et une autre grosse moitié, avec un gros midpoint et un immense travail de réalisation, notamment sur un plan séquence qu'on voit au milieu du film, qui est tout à fait super d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est l'air de couture vraiment entre les deux parties. Et la nuit vraiment, première partie dans la lumière, deuxième partie dans la nuit. Et ce plan séquence est merveilleux. C'est ça,

  • Speaker #2

    le jour et la nuit, comme on le disait.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, ça fait du coup un peu directement penser au film de Robert Rodriguez, donc From Dusk Till Dawn, tu vois, avec Tarantino, George Clooney. Oui,

  • Speaker #1

    ça part complètement en zine ce film, la moitié des films ils changent de genre.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est un truc qui allait être un peu un road trip où tout a l'air plus ou moins normal, et puis boum, ils rentrent dans ce saloon et en fait ils vont jamais vraiment ressortir, ou en tout cas ils vont ressortir que quand le soleil se relève, et il va se passer des choses pas tout à fait catholiques on va dire dans ce saloon.

  • Speaker #1

    C'est ce film-là, pour l'anecdote, c'est ce film-là ou Tarantino ? lèche les pieds de Salma Hayek remplie de tequila ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est aussi dans ce film qu'elle doit avoir un énorme piton sur les épaules alors qu'elle était terrorisée par les serpents et qu'elle a vraiment dû prendre sur elle pour faire cette scène de danse avec un serpent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on sera en train de hyper un prochain hors-série sur Dostlingdon ? Peut-être. Ah, qui c'est ? Bref, pourquoi non ?

  • Speaker #0

    Et bah du coup, tout de suite, toi, mon bon Sacha, toi t'es plus critique réservé sur ce cinéase.

  • Speaker #1

    En fait, moi j'avais peur de la promesse de base. C'est-à-dire que déjà de base, je trouve que la Warner nous habitue à des très mauvais films récemment. Dès que t'as le grand logo Warner, ça sent vraiment, on met un cachet, mais derrière c'est nous qui on choisit tout du film, c'est nous qui on a le dernier montage, c'est nous qui on choisit les acteurs principaux et tout. Du coup, j'avais très peur de la Warner et j'avais aussi très peur de Ryan. Parce que Ryan Coogler, c'est un très bon cinéaste, mais je trouve qu'il est terriblement surcoté. C'est un peu l'enfant prodige à qui on... on donne le bon dieu sans confession typiquement Wakanda je me rappelle à l'époque on parlait du meilleur film de tous les temps No Offense mais c'est pas si bon que ça pour un Marvel c'était un très bon film mais de là le porter en haute en couleur j'étais un peu pas d'accord parce que concrètement c'était Macbeth mais réadapté Wakanda 2 c'est une purge Creed 1 c'est un bon film de sensation Creed 2 c'est pas lui qui l'a réalisé mais il est encore derrière j'étais pas super emballé Creed 1 et 2

  • Speaker #0

    et le cri de 3 c'est Michael B.

  • Speaker #1

    Jordan qui passe derrière la caméra voilà ben moi j'ai arrêté au 2 parce que j'ai eu beaucoup plus de mal le 1 était quand même un bon film sportif mais bref tout ça pour dire que je trouve de base que monsieur Kugler est terriblement surcoté Michael B. Jordan j'ai aucun souci avec ce monsieur au contraire je trouve qu'il fait vraiment bien le boulot ils ont vu sa carrière il vaut mieux pas avoir trop de soucis oui là sur le coup vraiment ses bras c'est mes cuisses et donc j'avais très peur de ça parce que c'était non seulement un film que Ryan allait réaliser mais en plus c'est un film que Ryan a écrit donc il possède tout c'est techniquement un film d'auteur qu'on remettait quelque chose d'un peu plus chouette, c'était sa vision. Puis je me suis rappelé quand même la partie capitalisme derrière, vu que c'est lui qui a écrit, qui a réalisé, c'est aussi sa licence. Donc si le film marche bien, c'est Ryan Coogler qui pourra décider s'il va voir ailleurs pour faire encore plus de spin-off, encore plus de séries de ce film. Mais bon, à mon avis, il se suffit à lui-même.

  • Speaker #2

    Il y a déjà partout sur les internets des mèmes du Sinners Cinematic Universe et toutes les potentielles suites. Il y a des gens qui ont imaginé déjà 7 ou 8 suites, je pense, qui sont possibles avec l'univers Sinners. Bon moi je vois pas comment tu fais une suite de

  • Speaker #1

    juste une de ça il y aura peut-être des spin-off ou des ou des préquels ou des sequels mais je vois pas comment tu fais beaucoup plus là-dessus je vois pas vraiment l'intérêt non plus je pense que ce film se suffit à lui-même mais donc comme tu as très bien dit il y a deux grands actes dans ce film première moitié deuxième moitié et moi je m'attendais vraiment quand tu vois l'abandonnance tu t'attends à un dernier film de sensation où concrètement il y a une menace il y a des gentils et à la fin de la nuit il y a peut-être pas tous les gentils qui sont vivants une première heure vraiment d'introduction, il nous prend par la main pour nous amener dans ce univers qui est vraiment très bien fait, très bien réalisé, très bien amené avec une musique de Ludwig Corazon. Incroyable ! Incroyable, cette première moitié, moi vraiment, je ne l'ai pas sentie.

  • Speaker #0

    Et très très bien reconstituée, ce Mississippi des années 30, les costumes, vraiment un travail de détail incroyable.

  • Speaker #1

    On est encore dans une Amérique très raciste, très puritaine et vraiment...

  • Speaker #0

    Dans les champs de coton du Sud.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça en fait. petite guitare acoustique derrière, ça m'a transporté cette première heure. Pour moi, c'est vraiment du génie. Et j'ai été très agréablement surpris.

  • Speaker #2

    Et pourtant, je ne trouve pas que c'est misérabiliste parce qu'on voit ces personnes noires de l'époque récolter le coton. Il n'y a pas ce côté, les pauvres, etc. Ce n'est pas misérabiliste. C'est juste, c'est comme ça que la vie est et elle va être comme ça.

  • Speaker #0

    On sait déjà que le danger est permanent à chaque tournant. On voit déjà qu'il y a encore le Ku Klux Klan qui est cité quand même, qui est en menace permanente. on voit vraiment qu'à chaque... croisement de rue et de route sans faire de mauvais jeu de mots sur le Crossroad Blues à chaque croisement de rue éventuellement le danger guette donc il y a quand même une menace qui arrive mais discrètement dans la première partie mais toi du coup c'est à la césure que ça te plaît plus c'est la deuxième partie dans la nuit que t'aimes moins c'est ça ?

  • Speaker #1

    En fait je trouve que tout le film perd en intensité à la deuxième partie c'est-à-dire la première partie c'est vraiment un univers qui s'offre à toi et qui est très bien amené par la réalisation de Monsieur Kugler et j'ai tiré mon chapeau le combiné à la musique de Ludwig Ludwig, on l'avait entendu dans Oppenheimer, un génie aussi. Donc franchement, je trouve que le duo marchait très très bien. C'était vraiment un très très grand clip, parce qu'en plus, il y avait énormément de mise en scène, énormément de plans séquences, parce que M. Kugler, il avait vraiment une vision derrière ce film. Il a tourné ce film en deux caméras, parce que c'est aussi un peu un taré de la vidéo. Il a fait un truc spécial pour les IMAX, et un autre truc avec une plus courte focale, qui est beaucoup plus rapprochée pour proposer une image beaucoup plus qualitative, et presque un peu graineuse. Je trouvais que c'était vraiment une réalisation à l'ancienne, cette première heure. On a l'impression qu'on regarde autant n'importe le vent, avec des fondus, avec des longs travelling qui suivent les personnages. C'était vraiment une composition d'images très simple. À droite, à gauche, on respecte l'arrêt des tiers et on suit cette première heure qui était... à l'ancienne, un peu traditionnelle je trouve.

  • Speaker #0

    Oui d'ailleurs tu fais bien de le dire, je pense qu'aucun de nos trois ici n'a pu apprécier ça, mais si vous avez l'occasion, je le dis aux auditeurs auditrices, de le voir en IMAX, vous allez voir une variation de ratio de l'image. C'est la première fois dans l'histoire du cinéma que ces deux ratios ont été mis ensemble dans un même film, et donc vous allez avoir le cadre qui se resserre, ou plutôt l'inverse, le cadre qui va se rallonger, donc vous allez gagner en image pour les scènes les plus intenses. Donc dès qu'il y a une scène de baston, quelque chose qui va vraiment être impactant selon le réalisateur. Vous avez votre image sur les deux côtés droite et gauche qui va s'ouvrir parce qu'il repasse en IMAX Ultra. Et c'est vraiment sa volonté de le faire. Le problème, c'est que si on le voit dans 95% des écrans qu'on peut trouver en Belgique, vous n'allez pas voir la diff. Parce qu'ils ont tout découpé dans un seul rectangle pour que ça tienne. Je ne sais pas si c'est un gimmick, en tout cas lui il s'est fait plaisir avec ça. Mais tu fais bien de le dire que c'est une première historique de faire ces deux images dans un film.

  • Speaker #2

    Et puis moi ça m'a rappelé un peu cette première partie, ça m'a vachement rappelé O Brother des frères Cohen, qui se passe dans ce bayou avec tous ces champs, les prisonniers, toutes ces paysages là et un peu le bon vieil accent de ces régions là. Damn right. Ouais c'est ça et moi ça m'a fait vachement plaisir et c'est clair que j'ai pris un pied de fou parce que c'est presque comme un road trip en fait vu qu'on suit un peu le parcours de chacun des frères. à travers sa journée pour accomplir les différentes tâches qui se sont assignées à tous les deux. On leur met un peu de background, on leur met des émotions, on leur met chacun un love interest, ou l'inverse d'ailleurs, une personne qui reste et qui n'y aurait pas dû, et puis au final qui devient quelqu'un d'autre relativement vite. Je me suis laissé emporter à fond. La première partie est ultra belle et m'a aussi un peu rappelé The Green Book. dans tout ce côté euro trip et Amérique profonde en tout cas la première partie est vraiment un pur plaisir pour n'importe qui,

  • Speaker #1

    tout le monde peut voir ça ça me permet de très vite arriver sur ce que je voulais parler le casting de ce film est très bien choisi, très juste parce que que ce soit tous ceux qui rejoignent le clan, la famille, tout est bien casté on a Michael B. Jordan qui arrive à créer des différences entre les deux jumeaux D'ailleurs qualitativement, je n'ai pas vu la différence. Quand ils étaient dans la même scène, les deux jumeaux... Avec la cigarette là. Ouais, incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas comment ils ont fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment ils ont fait, c'était incroyable. Et Elise, c'était une fille qu'on a l'habitude de jouer sans être désagréable, pas une potiche, mais quelqu'un qui jouait plus parce qu'elle était...

  • Speaker #0

    C'est plutôt un second couteau d'habitude. Et là, elle a un rôle vraiment emboyant.

  • Speaker #1

    Plus important surtout, elle a un accent, elle balasse parfois des punches qui sont incroyables, qui sont restés gravés dans les morts. et aussi le méchant qui arrive après 40 minutes. qui est un peu la menace. Jake O'Connell. Incroyable ce type. Il a un regard, ils l'ont vraiment très bien casté parce qu'il a un regard et un sourire énigmatique. Il peut vouloir du mal ou du bien. Quelqu'un juste avec ce regard, je trouve ça très fort de l'avoir pris lui.

  • Speaker #0

    Tu sais où il avait joué ? Tu t'es reconnu cet acteur ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'avais vu dans Skins.

  • Speaker #0

    La série Skins UK. Il a joué dans Eden Lake, un film d'horreur avec Fassbender qui est absolument un des pires trucs que j'ai vu. À un moment donné, ça mâchonne des lames de rasoir, il faut le savoir. Et Anand, avec Charlie Hunnam en 2019 qui est incroyable. Bref, moi j'aime vraiment beaucoup cet acteur, acteur britannique, mais qui fait une carrière de dingue aux Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Mais à mon avis, lui par contre, il va être cantonné à rester un second couteau, parce que ça fait des années qu'on dit, lui il va de tôt au fils, tôt ou tard, percer. Ça fait un bon 20 ans maintenant qu'on le dit.

  • Speaker #0

    Il a des bons second rôles.

  • Speaker #1

    Il a des bons second rôles, sauf celui où il a joué le petit copain dans Amy. Je ne sais pas si vous vous rappelez, c'est un très mauvais biopic, dans Amy Winehouse, où Amy Winehouse ne prend pas de drogue ni d'alcool. C'est très mauvais.

  • Speaker #2

    J'ai pas vu, j'ai pas vu et bon bah ça donne pas envie Et franchement,

  • Speaker #0

    motion spéciale pour ce petit Miles Catton qui joue finalement le... le personnage principal, celui avec sa guitare qui va vivre toute cette histoire. C'est la toute première fois qu'il joue. Il n'a même pas un demi-documentaire caché. C'est un casting survival. Introducing. Et en plus, il est chanteur. Il a tous les talents, ce gars. Il crève l'écran. Je trouve même qu'il joue mieux que Michael B. Jordan. Il tient. En tout cas, il arrive à tenir face à des pointures en face de lui. Je trouve que c'est incroyable.

  • Speaker #2

    En fait, il a ce truc un peu comme pas mal d'acteurs où il n'a pas besoin d'en faire trop. En fait, presque en faisant rien, Il est déjà extraordinaire et ultra juste dans tout ce qu'il fait. Et puis moi, comme on le disait, ce moment où il chante dans la voiture, on a la même réaction que le personnage et c'est wow. Franchement, c'est... We're gonna make a lot of money with that gang.

  • Speaker #0

    Peut-être pour avancer un petit peu, moi c'est vraiment mon gros point faible, parce que je suis d'accord avec vos analyses, honnêtement. Moi, mon point faible un peu du film, je trouve que d'un point de vue formel, il est merveilleux. J'ai plus de mal avec un petit peu qu'est-ce qu'il essaie de me dire, le film. En fait, j'ai l'impression que le film essaye d'en dire... trop, essaye de parler de trop de thématiques alors peut-être qu'on n'a pas non plus une connaissance de la culture américaine totale qui nous permet de comprendre tout ce qui est dedans mais de mon point de vue il y a au moins trois messages qu'il essaie plus ou moins de mettre dedans. Il y a une espèce d'appropriation culturelle, une espèce de remplacement un peu culturel où la menace viendrait des blancs irlandais qui menacent tout ce peuple qui était en fait composé d'un melting pot de tous les peuples un peu originaux des Etats-Unis. Donc t'as un petit peu ce truc un peu de violence, de remplacement culturel, mais tout ça n'est pas super clair non plus. T'as un truc vraiment religion chrétienne versus les croyances ancestrales. C'est dit dès le début dans l'introduction, tout le vaudou, toutes les croyances indiennes, etc. Tout ça est quand même un petit peu en... confrontation avec une espèce aussi de remplacement au niveau spirituel mais à nouveau je trouve qu'il aboutit pas totalement et puis il y a ce titre Sinners et en fait quand tu creuses tu te rends compte que tous les personnages en présence dans ce film sont des pêcheurs que ce soit une femme qui trompe son mari que ce soit le gars qui enfin le héros principal qui veut jouer de la guitare blues alors que son père qui est justement un prêcheur lui il lui refuse de le faire, il lui dit que c'est la musique du diable et qu'en fait ils sont endiablés dans cette espèce de saloon qui est un peu Le purgatoire, ce truc, tu sais, avec ses danses très sexuelles, très... Enfin, il y a tout ça. Et je suis un peu genre, film, qu'est-ce que tu me dis ? D'ailleurs, un oseux de dire aux auditrices, restez jusqu'au bout, parce qu'il y a deux petites scènes post-credits qui arrivent, qui essayent de donner encore plus de réponses, mais un petit peu genre, oui, mais en fait, encore moins de réponses. Ça, c'est vraiment mon point faible. Comment vous avez ressenti le film ? Est-ce que vous avez compris de quoi ça voulait parler, vraiment ? Et est-ce que Ryan Coogler n'a pas essayé de mâcher un truc trop gros pour lui ?

  • Speaker #2

    Moi en fait je pense que du coup c'est pour ça que je comprends les remarques dont je parlais tout à l'heure avec le le ciné-nord cinématique univers, c'est qu'en fait, dans le film, je vois énormément de potentiel, c'est-à-dire que je trouve qu'il y a une vraie ode, comme on en a parlé même dans ce plan séquence, une ode aux minorités, en fait, notamment les Amérindiens, les Asiatiques, la communauté noire. Et en fait, moi, j'ai beaucoup apprécié ce truc-là, qu'il y ait vraiment de la représentation, dans toutes ces ethnies en tout cas, et toutes les rivalités qu'il les a opposées par le passé. et toujours par le présent d'ailleurs mais je trouve que c'est pas manichéen en tout cas, il n'y a pas que entre gros guillemets, attention je le fais bien avec mes doigts, il n'y a pas que blanc versus noir ça va plus loin c'est plus profond que ça et j'aime bien la représentation en tant que vampire et qu'au final moi je ne m'attendais je m'attendais presque à ce qu'il n'y ait que des vampires blancs et que presque les autres ethnies auraient été immunisées par je ne sais quelle raison ou je n'en sais rien je m'attendais éventuellement à ça et en fait ils ne sont pas tombés dans ce truc là donc euh Moi j'ai trouvé ça super, même la deuxième partie, c'est juste que le film est très très différent d'une partie à une autre, mais pour autant un kiff, on se rappelle, je la cite rapidement, la scène du bras, ceux qui auront vu le film ont à mon avis ressenti un peu de frissons à ce moment là.

  • Speaker #0

    Le fameux bras là.

  • Speaker #2

    Le bras est fantastique et j'aime bien aussi qu'on parle du fait de cette porte qui est vraiment... J'ai jamais vu un film de vampires qui mettait en avant le fait qu'il fallait absolument les laisser rentrer, sinon ils ne peuvent pas rentrer.

  • Speaker #1

    Il devait recevoir une invitation.

  • Speaker #0

    C'est connu dans le lore des vampires.

  • Speaker #1

    Dans le lore des vampires, tu dois être invité.

  • Speaker #2

    Oui, c'est connu, mais ce n'est pas assez exploité, je trouve.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas assez respecté.

  • Speaker #0

    Qui a vu True Blood ici ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai vu True Blood et j'ai beaucoup aimé.

  • Speaker #0

    Ça travaille énormément sur ça, le fait de l'entrer est un des trucs principaux de la série. Et d'ailleurs, à tout moment, l'invitation peut être résiliée aussi. Et donc tu vois le vampire qui est carrément... happé comme un espèce d'aspirateur géant il ressort de la maison si tu lui dis tu n'es plus bien venu ici et donc il y a des effets spéciaux comme ça qui se passent aussi dans le Mississippi dans la Lame d'Amérique Bâton Rouge

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai beaucoup aimé avec ce film c'est que ce plan séquence au milieu très sympa, d'ailleurs représente vraiment une phrase que Delta Slim qui est un personnage, ce vieux Ce vieux singe à qui on n'apprend plus comment faire des grimaces, qui sait jouer du piano, de l'harmonica, qui est un peu le comique de situation tout au long du film. Il dit au début du film, parce que c'est lui qui balance quelques punchlines les plus poignantes et les plus intéressantes, il dit « Tu sais, les Blancs, ils adorent le blues, ils n'aiment juste pas qu'il la joue. » Concrètement, c'est très simple. Pour moi, le thème principal de ce film, c'est l'appropriation culturelle. C'est le fait que déjà à l'époque, les Blancs demandaient à des Noirs de venir jouer parce qu'eux ne savaient pas le faire. techniquement ils n'avaient pas le rythme, ils n'avaient pas les connaissances. et donc du coup cette scène avec le plan séquence qui, on va pas trop en dire parce que je pense que c'est une scène à vivre mais qui rassemble en fait plusieurs minorités de plusieurs aspects différents et après vraiment ce contre-champ et on voit Jake O'Connor qui arrive et qui voit pour la première fois ce havre en fait, cette espèce de le gros bateau que Moïse il a fait comment ça s'appelle déjà ? L'arche le melting pot américain et tu vois dans les yeux la lueur de malveillance qui se dégage de cet acteur est incroyable et ça montre vraiment ce que Merci. Pour moi, rien n'a voulu dire. C'était vraiment de la profession culturelle. Mais après, évidemment, le film, pour moi, se perd un peu dans une deuxième partie parce qu'évidemment, il doit mettre un moment, il doit offrir ce qu'on attend de ce film, un peu de sensation, un peu de frisson. Et à la fin, il devient presque kitsch. Je ne veux pas parler de la fin, mais la fin, pour moi...

  • Speaker #2

    C'est carrément kitsch. C'est kitschissime. C'est carrément kitsch.

  • Speaker #1

    et qui sort du film et qui pour moi sort globalement de la narration Moi, j'ai rigolé.

  • Speaker #2

    Ça dessert le film, oui. Oui,

  • Speaker #1

    de ouf.

  • Speaker #2

    La toute fin, les cinq dernières minutes, cinq, dix dernières minutes, desservent un peu tout le propos et le film, et toute la qualité qu'il a amené jusque-là.

  • Speaker #0

    Bon, excellent. En tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de Sinners. Et puis, nous, sans plus attendre, on va passer au deuxième film de notre sélection, Ravage.

  • Speaker #3

    Et vos amis vont dans la vie. Qu'est-ce qui vous a mis ici,

  • Speaker #0

    les gars ?

  • Speaker #3

    On ne veut pas manquer toute la plaisir. C'est ma ville ! Et n'oubliez pas, je sais ce que vous avez fait.

  • Speaker #0

    Alors, ravage pour le petit pitch. Un détective meurtri doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d'un politicien tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration qui prend au piège toute la ville. Oui, un pitch un petit peu de halociné, un petit peu cryptique, mais donc film de Garrett Evans avec Tom Hardy, Forest Whitaker avec Timothy Oliphant notamment. Bon, 90 millions, ça a coûté 90 millions pour nos amis français. Pour le moment, les reviews sont moyens, même moyens faibles. Donc 65% des critiques et surtout l'audience lui met 39%. Donc ce film Netflix, il a quand même coûté un certain budget, qu'on attendait depuis plus de 5 ans. C'est un peu l'arlésienne, ce film de Tom Hardy, dont on avait des nouvelles en 2020, 2021, 2022. On a pensé qu'il n'allait jamais sortir. Il est maintenant disponible. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord très rapidement de ce film Netflix, mon Sacha ?

  • Speaker #1

    C'est un oui. C'est une bonne barre de rire. C'est 1h40 bien frappé.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait le cas de le dire. Et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Alors moi ce sera un turbo non

  • Speaker #0

    Turbo non Turbo Turbo non Turbo Et moi c'est un plutôt non Plutôt non mais je reconnais ce que le film a essayé de faire Et les scènes qui sont vraiment bien faites Mais alors du coup je commence peut-être par celui qui a le plus aimé Vas-y mon bon Sacha dis-nous un peu plus ce qui t'a plu dans ce film Ce que tu l'attendais,

  • Speaker #1

    Tom Hardy tout ça tout ça Alors je l'attendais pas parce que je l'ai pas vu venir Mais quand j'ai vu la feuille de match du film Là par contre je me disais ça... peut être fun et donc je l'ai vraiment pris pour ce qu'il était parce que Garrett Evans pour ceux qui ne savent pas qui c'est c'est un monsieur qui on l'appelle un peu le papa de la tatane dans le milieu il a fait typiquement The Red qui est un film d'action mais c'est du génie et en fait The Red à l'époque qui s'est sorti en 2011 était déjà vraiment montré les prémices de ce que Garrett Evans allait faire tout au long de sa carrière concrètement il allait distribuer des patates tout du long il a vraiment c'est un chorégraphe de base de combat et tout qui a travaillé sur plein de projets et on a commencé à lui donner les rênes de beaucoup plus de projets parce qu'on a vu En fait, toi, tu sais faire de la bagarre, tu sais faire ça, clairement, tu rêves de ça. Et donc, du coup, Garrett Evans, quand il a signé le projet avec Tom Hardy, Tom Hardy, quand on sait l'utiliser, c'est une machine de guerre, ce bazar. C'est quelqu'un de sanguin, quelqu'un de lourd. Tu sens la puissance de ses coups dans Mad Max. Incroyable, ce film. Incroyable, ce film, mais on ne l'utilise pas assez, parce qu'ils ont raison, d'ailleurs, ils ont pu utiliser Charlize Theron, mais bref.

  • Speaker #0

    Non, mais George Miller l'avait déjà bien utilisé. c'est peut-être le seul qui avait utilisé la masse de cet acteur-là dans ses films. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Ce type. Et puis ça, dans Batman, le 3, tu vois vraiment de quoi il est capable.

  • Speaker #2

    Il y a Branson aussi.

  • Speaker #0

    Et par ailleurs, il est ceinture noire de Jujutsu brésilien. Je ne sais pas si vous avez l'anecdote qui est incroyable, il s'était inscrit en secret dans un tournoi et il a gagné. Il a plié le game. Il est vraiment très obsessif dans son entraînement.

  • Speaker #1

    Il est vraiment balèze. Un film d'action d'un mec qui distribue des pains en veux-tu en voilà avec Tom Hardy. Moi, je signe tout de suite, je ne vais pas mentir, je ne suis pas le plus malin de ce podcast. Loin de là, il y a ce genre de... petit objet qu'il faut prendre tel qu'il est. Moi, j'adore. C'est vraiment une barre de rire. Et je trouve personnellement qu'on est servi. Il y a vraiment des scènes de patates. C'est très généreux. Dans un monde où on sort des John Wick tous les deux ans, je trouve que c'est vraiment balèze de se faire une place là-dedans. Mais je vais quand même lancer tout doucement, retirer le frein à main et lancer la voiture dans la pente glissante. Hélas, il y a quelques défauts à ce film. Voilà. Typiquement, le scénario, je ne sais pas pourquoi, ça c'est un problème du XXIe siècle. On a besoin de faire des scénarios faussement compliqué. de faire des enjeux dans des enjeux, dans des sous-intrigues avec des sous-intrigues. Il n'y a pas besoin. Je trouve qu'il n'y a pas besoin.

  • Speaker #0

    La parole est à l'attaque. Edouard, tu m'as confié qu'à un moment donné, tu as dû le mettre en accéléré tellement tu n'en pouvais plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Je ne vais pas faire le mec. Ça m'arrive très peu, voire jamais. Aussi, je ne quitte jamais une salle de cinéma, c'est vraiment pas mon... même si à la 40ème minute j'ai déjà envie d'en finir avec la vie.

  • Speaker #0

    Même dans Megalopolis ?

  • Speaker #2

    Voilà, c'est exactement à celui-là dont je pensais. Je vais jusqu'au bout, j'essaye, je fais mon max. Celui-ci je l'ai regardé en entier, mais à partir de la 58ème minute, j'ai mis en fois 1,5. Désolé, et ça n'a pas changé grand chose selon moi je pense. Bref, je vous lis vite fait ma petite review sur Letterboxd. J'ai mis le film en français qui s'appelle Ravage. Je suis en effet ravagé par ce à quoi je viens d'assister.

  • Speaker #0

    Simple et efficace Comme une tatane de Garrett Evans Tout à fait,

  • Speaker #2

    on a essayé de se mettre dans l'ambiance Donc voilà, il y a plein de trucs que je ne comprends pas Déjà Par exemple, je prends le début du film Il y a une énorme poursuite En bagnole Un truc que j'apprécie en général Notamment dans des films comme The Green Hornet Que moi j'aime bien par exemple Avec Seth Rogen Et deux Michel Gondry aussi, on l'oublie souvent hum et donc du coup c'est des trucs que moi je peux vraiment apprécier une poursuite en bagnole bien faite aucun problème avec ça sauf que là on dirait vraiment des cinématiques de PS3 à plein de moments et je me suis dit je ne sais pas ce qu'il se passe le caméraman a-t-il Parkinson j'en sais rien parce que la caméra tremble tout le temps, j'avais presque envie de gerber premier degré, là je ne suis pas en train d'abuser c'est un peu lisible, c'est un peu lisible franchement c'est très très difficile à suivre et je n'étais même pas encore en accéléré à ce moment là Donc très difficile. Aussi, il y a un manque des fois, un manque d'envie de raconter une vraie histoire parce que on est devant des méchants qui vendent de la drogue comme par hasard, qui sont d'origine asiatique, mais sauf que ils se sont dit juste ça. Bon, ils sont d'origine asiatique, ça va le faire. Et en fait, si on écoute bien, si on regarde bien, les acteurs sont japonais, ils écoutent de la musique en coréen et ils parlent en chinois. Donc il faudrait peut-être faire un meilleur travail que ça la prochaine fois. On est là pour tacler tout ce qu'il y a. Pour tous ces détails innombrables d'erreurs monumentales, je n'ai pas pu apprécier le film, je suis désolé. Et puis, le plus grand reproche que j'ai à faire, c'est vrai qu'on a un scénario bien trop compliqué pour ce que ça veut vraiment dire. Et aussi, on est vraiment à base de trois phrases qui sont brutes pour point. Ça dit une phrase, deux phrases, trois phrases, et puis... gunfight pendant deux minutes. Il y a vraiment le gunfight de milieu de film, il dure en tout et pour tout, je crois, je me rappelle bien, 12 minutes, je pense.

  • Speaker #0

    C'est infernal. C'est infernal.

  • Speaker #1

    Ceci, tu trouves, parce que moi, je suis vraiment en demi-teinte, je suis vraiment pile entre vous deux dans l'analyse, mais je trouve quand même que la scène de la boîte de nuit qui arrive pile au milieu du film est vraiment, vraiment, vraiment jouissive et elle ferait rougir même John Wick, honnêtement. Elle est très, très bien chorégraphiée, elle a quand même un move avec un saut à champagne qui est vraiment bien senti. Il y a quand même, il y a des machettes qui découpent tous les os du corps humain, honnêtement. c'est vraiment bien la chorégraphie et tu sens que Tom Hardy est pas doublé tant que ça, il y a plein de moments où il fait le taf parce que c'est un acteur très physique on l'a dit, et donc ça vraiment rien à sauver cette scène là, et peut-être après un peu la scène de fin du chalet, il y a quand même des belles choses dedans quoi.

  • Speaker #0

    Cette scène là en réalité c'est vrai qu'elle est très bien chorégraphiée, j'ai pas de problème avec ça, mais par exemple ça c'est le seul bon point que j'ai retiré du film je pense enfin l'un des seuls en tout cas, c'est qu'il y a de la musique de Geza Fehlstein.

  • Speaker #2

    Oui génial il y avait quelqu'un qui passait derrière.

  • Speaker #0

    Voilà donc là ça shout out à eux pour avoir mis Geza Fehlstein j'adore donc aucun problème avec ça Mais 12 minutes, c'était trop long en fait. C'est trop long. Faites un court-métrage où c'est juste une baston. 12 minutes,

  • Speaker #1

    c'est trop long. John Wick 4, c'est deux heures de Tatan non-stop. Tu te souviens des marches de Montmartre ? C'était plus que 12 minutes le jeu.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas vu.

  • Speaker #1

    T'es à cette table,

  • Speaker #2

    on est là pour parler de Tatan. T'as même pas ta ceinture jaune de Tatan, enfant.

  • Speaker #1

    On l'invitera pas à Clash of Tatan.

  • Speaker #2

    Invité, bonhomme.

  • Speaker #0

    Les amis, j'ai vu Hard Boiled. Je vous recommande plutôt Hard Boiled que Ravage pour le coup.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est vraiment un film des années 80, un peu comme le flic de Beverly Hills, tu vois, hyper cliché, hyper kitsch, en fait. C'est presque l'âme fatale 1 qui rencontre John Wick, en fait, je trouve. Ce film, typiquement, au milieu du film, il se rend compte qu'à présent, tous les fusils sont des mitraillettes. C'est-à-dire que même dans Desert Eagle, qui s'est tiré six coups, ça devient un Uzi qui balance une rafale à chaque fois. Et donc, dès qu'il tire sur quelqu'un, il vide un chargeur et je trouve ça, c'est très drôle. ça en devient kitschissime parce qu'en plus on en a pas parlé mais il y a une dose d'hémoglobine dans ce film dès qu'on le tire sur quelqu'un ça explose de partout c'est drôle, c'est génial et c'est vraiment pour moi tourné à la fin en second degré parce qu'à mon avis une fois que t'as passé les deux premiers quarts du film, donc la moitié en fait où on a installé tous les personnages tout le scénario qui finalement c'est juste un prétexte parce que vraiment Forest Week Tucker on en a pas encore parlé c'est vraiment un cliché, c'est vraiment je suis le plan politique corrompu mais avec des envies voilà, ça là, et ce personnage c'est pour ça que je trouve ça très drôle Merci. Tom Hardy qui est juste un vieux flic rabougri mauvais père mais qui a un bon fond ça s'arrête là et c'est pour ça que j'ai bien aimé ce film parce que la simplicité de la chose Garrett Evans il nous a vendu un film sous couvert de films policiers mais je trouve que il a bien fait ça, il a quand même relié ensemble les gros points du film avec du mauvais scénario,

  • Speaker #1

    des mauvais dialogues mais je trouve que ça les vaut bon il utilise quand même des harpons, il utilise quand même des gros crochets il a toutes les armes blanches il passe quoi et ça c'est quand même super plaisant. Bon il faut évidemment aimer ce genre mais enfin t'as raison que sur les effets de sang, moi j'avais fait la blague sur notre groupe WhatsApp en interne mais j'ai l'impression que c'est un examen final pour étudiants en effets spéciaux genre After Effects le truc parce que chaque impact demande d'avoir une explosion de sang. A mon avis c'est fait par des étudiants en dernière année quoi clairement.

  • Speaker #0

    Bon en fait il y a un truc aussi dont je me rappelle maintenant, déjà je reviens vite fait sur les balles du chargeur dont tu parlais juste avant. Dans mes notes je retrouve 2800 balles par chargeur, c'est la vérité vraiment ils ont eu quelque chose de c'est un peu le truc de ce genre de film donc on va pas pinailler plus John Wick il les compte c'est un des avantages de John Wick,

  • Speaker #1

    chaque fois il les comptait avec chargeur et tout,

  • Speaker #2

    c'est la chorégraphie John Wick tu peux être certain que derrière le chorégraphe et derrière le réalisateur il y a un expert de la guerre et des armes de poing là on en a pas besoin parce que de toute façon on va pas respecter tout ça la physique et donc du coup aussi il y a le fait que moi du coup on parlait du scénario je n'ai rien compris à la

  • Speaker #0

    responsabilité de chacun des personnages avec chacun ... Et franchement, ça m'a juste rendu fou, furieux. Le fils de lui a tué elle. Et en fait, elle, elle veut se venger sur le père de lui, qui en fait connaît la police. Il y a dans la police un méchant qui est en fait gentil. Mais après, il y a un autre méchant qui est vraiment méchant, lui. Ils ont tué un mec au début qui n'a aucune incidence sur la suite.

  • Speaker #2

    Mais tu ne dois pas aller si loin. Je ne sais pas pourquoi. Il faut regarder ce film avec un tableau à côté. Une fois que tu as regardé tous les personnages, c'est plié. Non, vraiment.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas le pas pour le scénario. Il faut regarder ce film, vraiment.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un prétexte mais moi je reviens vite sur ce que t'as dit déjà moi je trouve que la course poursuite du début est vraiment efficace moi j'ai bien aimé le fait moi j'aimais bien cette espèce de caméra qui se mettait derrière la PC enfin pardon derrière la voiture derrière la voiture ça voit vraiment que c'est un jeu vidéo tu vois pour moi il a fait ça comme un jeu vidéo en plus avec du grain dans l'image le flou pour éviter qu'on voit trop le CGI Moi j'ai accepté, j'ai mis mon cerveau en Ausha ce moment-là, et surtout, ils mettaient de la profondeur tout d'où Lyon se chante, tu vois, à un moment, ils s'en foutent de la perspective, ils s'en foutent de la physique, la caméra elle monte et on retrouve la voiture qui parlait dans l'autre sens, qui fait un angle à 180 degrés, qui d'un seul coup est face à nous.

  • Speaker #1

    Tu sais que pour faire ce plan Je vois très bien le truc c'est le pont J'ai vu le behind the scenes Ça veut dire que toutes les voitures du plan d'avant sont toutes en CGI Donc là ça commence en Playstation Et en fait il commence vraiment son travelling réel au dessus du pont Mais ça donne une impression incroyable d'avoir une caméra qui fait un mouvement irréaliste mais parce que tout le reste c'est CGI c'est moche du coup, au moins il essaye de faire des choses c'est moche mais il fait des choses j'ai bien aimé,

  • Speaker #0

    en fait je trouvais pas la réal horrible mais juste le fait que déjà ça ressemble vraiment à Need for Speed Moose Wanted ça c'est un bon jeu au moins mais non les idées de réalisation sont là, sont bien mais quoi le caméraman a un pas

  • Speaker #1

    Parkinson quoi je suis navré mais ça fait exprès mais c'est pas de sa faute mais j'imagine mais il faut peut-être pas l'engager quoi du coup entre caméraman c'est bizarre quoi bon bon bon bon bah vous voyez que ça nous a divisé ce film ce film ravage dont je pense que Tom Hardy est assez fier en fait parce que ça fait 5 ans qu'il bosse dessus avec Garrett Evans je pense qu'ils sont personnels d'avoir fait un nouveau raid d'ailleurs il y a un raid 2 qui est sorti donc ce Garrett Evans a priori est plutôt installé en maître de la tatane mais là visiblement ce ravage ça n'a pas plu à tout le monde autour de ce micro mais donc dites nous ! Ce que vous avez pensé de ce Havoc en anglais, ravage, ravage, ravage ou ravage ?

  • Speaker #2

    On va dire Havoc.

  • Speaker #1

    Ou Havoc, ouais. Faut prendre un avocat pour défendre ce film. Je dirais ravager. Ouais, ouais, ouais, ouais, bon, très bien. Ça commence à fatiguer, on garde le rythme les amis, sans plus attendre, on va passer à la pépite du passé, ça va être à ton tour mon bon Sacha. Alors, in Bruges, pour le petit pitch. Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Quand leur boss finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment rapidement en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville. Donc premier long-métrage de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Brennan Gleeson, Ralph Fiennes et même un petit quand même caméo, plus que caméo, de Jérémy Régnier, notre acteur belge, et de Clémence Poésie, qu'on avait... Connu pour Harry Potter, fleur de la cour, tout à fait. Donc le film qui a coûté 15 millions, qui en a rapporté 35, a plutôt été bien accueilli à son arrivée. Au niveau des Rotten Tomatoes, on est à 84%. Dis-nous tout, Sacha, pourquoi c'est à pépites ?

  • Speaker #2

    Alors là, je vais vous ouvrir la porte de ma DeLorean 5 places, 3 portes, et je vais vous ramener dans le passé. Et en fait, on est en 2007, 2006, 2008, et je ne sais pas ce que vous venez à l'époque, moi typiquement j'étais encore à l'école. Et quand on rentrait à la maison après une belle journée, et que pour x ou y raison j'étais seul avec mes frères et ma mère à la maison mère nous disait souvent je vais aller au loueur des dvd parce que pour les plus jeunes il y avait à l'époque un loueur des dvd et il y avait à chaque fois deux films qu'elle ramenait le film pour nous ou en famille quand elle voulait bien regarder avec nous un film et après le film de ma mère qui évidemment elle se faisait un petit kiff elle se regardait un film pour elle et une fois elle avait ramené Bon baiser de bruges évidemment Sacha directement m'a dit je suis devenu grand je peux regarder ce film avec toi non C'était un nom catégorique, tu ne regarderas pas ce film avec moi. Je le regarde d'abord et si ça se trouve que tu peux le regarder, tu le regarderas demain. Je n'ai pas pu le regarder et j'étais vraiment très frustré. Et donc du coup, cinq ans plus tard, quand je l'ai revu, je me suis dit « Yes, je vais enfin le voir, je vais devenir un grand garçon, je vais voir ce film » . Heureusement que je ne l'avais pas vu quand j'étais plus jeune, parce que de un, ça m'aurait choqué, de deux, je n'aurais rien compris. D'ailleurs, quand je l'ai vu, j'avais genre presque 14 ans après, je n'ai pas compris toute la subtilité de ce film et donc quand je l'ai revu récemment j'ai compris toute la profondeur et la justesse de ce film Et donc vite fait, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais juste présenter son réalisateur, Martin McDonagh. Et quand tu sais le pédigré de ce monsieur qui, de base, est un mec des planches, ça se voit tout de suite beaucoup plus dans sa filmographie. Et j'ai trouvé ça terriblement intéressant de prendre ce pied, ce parti pris de savoir que ce mec, si ça se trouve, il avait déjà interprété ce film en pièce de théâtre. Parce que tout du long de ce film, on voit clairement la simplicité. Ça aurait pu être un huis clos, en fait. Ils auraient pu rester tout du long dans la chambre d'hôtel. Et j'ai trouvé terriblement intéressant la simplicité, la mise en scène qu'il avait à travers les dialogues, à travers les raisons et les enjeux de chacun, comment est-ce qu'il a fait pour créer un film en fait, tout bêtement à partir de ce concept de base, c'est deux assassins qui sont à Bruges et ils s'ennuient je trouve ça vraiment vraiment fort donc c'est pour ça que je voulais vous le présenter, parce que à travers l'humanité et la mélancolie on chasse tout ça avec du cynisme et beaucoup beaucoup d'humour noir très anglais donc pour moi c'est vraiment un très bon film, il est réussi de A à Z que ce soit par sa musique ... qui accompagne toujours la mélancolie et l'anesthésie, mais de plus par sa violence brute. Cash, en fait, qui est toujours sous-épicé de petits commentaires bien narquois, bien humour noir. Pour moi, c'est du génie de réalisation.

  • Speaker #0

    Écoute, déjà, merci beaucoup de la proposition. Je ne l'avais pas vue, même si j'avais vu plus récemment Banshees of Inishereen, avec du coup les mêmes acteurs.

  • Speaker #1

    Et même réalisateurs.

  • Speaker #0

    Même réalisateurs, donc. Brendan Gleeson et Colin Farrell. On va les dire mal, apparemment. J'ai découvert In Bruges pas plus tard qu'aujourd'hui. Et ça a été unanime, un bon gros 5 étoiles direct. J'avais rien à redire sur ce film-là. En plus, d'habitude quand c'est en France on dit Cocorico, ici je ne sais pas ce qu'on dirait, on dirait peut-être Frites Frites Frites, j'en sais rien. Mais au moins c'est en Belgique, c'est très cool. Et en fait, il y a mille trucs que j'ai aimé à propos de ce film, je ne sais même pas comment tout dire, mais on va commencer vite fait. Moi, tout ce qui est du champ lexical de l'enfant, de l'enfance, c'est omniprésent dans ce film. Et parce qu'il y a un vrai trouble intérieur qui malmène très, très fort un des deux protagonistes. Et ça, c'est toujours, toujours rappelé non-stop, ce côté très enfantin. Et les personnages, en fait, il y a des moments où on est dans une scène où ils sont à deux. C'est ultra intense. Il y a une grosse tension. Et en fait, il lui dit « rends-moi mon fusil » . Du coup, c'est un peu les personnages qui sont des 50, 30, 40-naires qui redeviennent des enfants pendant quelques répliques. C'est un truc que j'ai souligné, où je me suis dit que c'est vraiment brillant d'avoir mis en scène comme ça et de les avoir fait jouer dans ce sens-là, parce que ça remet en fait un peu toute la vulnérabilité des gens qui sont certes des tueurs à gages, mais qui sont aussi des hommes meurtris par ci ou par ça, l'un par la mort de sa femme et l'autre par... la mort qu'il a causé d'un enfant. Donc c'est dingue et tout ça j'ai trouvé ça exceptionnel à beaucoup de niveaux. Ça sert aussi également un peu à de la comédie des fois. Ce moment où il y a une partie dans la maison, dans l'hôtel, dans l'auberge avec Ralph Fiennes et avec Colin Farrell et il lui dit bon bah qu'est ce qu'on fait là ? Il dit à trois je saute par la fenêtre et toi tu me poursuis quoi. Et après qui lance le... qui fait le décompte là ? c'est des trucs très très enfantins et en fait alors que ce qui se passe l'issue de ces jeux enfantins c'est la mort c'est ultra dark mais avec un truc qui t'emmène et du coup le contre-pied est encore plus vénère parce qu'on a ce prisme de l'enfance qui est tout le temps ramené et puis avec l'enfant qui l'a tué etc et en plus de ça le côté très très biblique Merci. Je trouve que c'est plutôt brillant de les emmener à chaque fois dans Bruges pour aller voir des églises qui ne sont pas là gratuitement, qui sont là pour rappeler un certain truc. Et notamment, du coup, ce que j'avais beaucoup aimé, c'est qu'ils regardent un tableau, ils l'analysent presque de ce à quoi devrait ressembler le purgatoire. Et en fait, selon moi, le purgatoire, c'est la fin du film, littéralement.

  • Speaker #1

    Le purgatoire, c'est Bruges, en fait. Quand ils arrivent à Bruges, ils sont en réalité déjà morts, tous les deux, à peu près. ou entre les attentes. attendre de passer vraiment en enfer puisque ces deux tueraient gage quand tu es plein de gens il y a même un dialogue entre les deux où ils analysent un petit peu le fait que leur vie c'est quand même leur job c'est quand même d'être payé pour tuer des gens même si c'était probablement pas des personnes très recommandables, il se fait que là Colin Farrell dans son premier job c'était un jeune recrut, il tue l'espèce de mafieux corrompu qu'il fallait sauf que la balle traverse et tue un enfant innocent et ça crée cette espèce de situation purgatoire mais Bruges est un purgatoire, on se rend compte que il n'arrive pas à la quitter Merci. il y a un moment donné où un des personnages on pense qu'il arrive à la quitter et le hasard, le hasard c'est pas le hasard le hasard divin fait qu'il sera ramené il ne peut pas partir de cet endroit géographique et finalement au début on pense que c'est le plus obligatoire que pour l'un des deux mais c'est finalement les deux qui sont complètement dans cette zone là et finalement les trois et c'est assez génial évidemment il y a plein de petits signes très subtils mais toujours dans le cinéma de McDonagh quand vous regardez Banshees of Inisherin il y a plein de petits détails de petites choses qui font un petit peu qui empruntent au coup contes qui empruntent à la mythologie, à la religion des choses très bibliques effectivement dedans, moi je trouve ça vraiment très subtil et pour moi mon explication du retour en enfance il arrive dans la deuxième partie du film parce que en fait quand la mort s'approche finalement on régresse jusqu'à redevenir bébé la vie, la mort ne font plus qu'un et puis en fait ils vont mourir et il y a vraiment cet aspect où à la fin on redevient à des choses hyper basiques de vie d'un petit être humain qui finalement c'est la fin du voyage pour eux et je trouve ça vraiment très très très très beau, moi ça fait partie de mes films préférés de tous les temps, quand t'as cité In Bruges j'étais là genre mais oui bon baiser de Bruges, c'est trop trop bien, surtout parce que Banshees of Inishirin avait été mon film préféré de 1922, non de 2022 avec exactement les trois mêmes protagonistes autour et vraiment vraiment trop trop bien ce film In Bruges et puis franchement le fait d'avoir tourné ça pendant deux mois à Bruges avec toutes les références belges, on voit les pierres passer, on voit les cafés, on voit les baies froides on voit les pierres, c'est trop chouette d'avoir ce pédigré d'acteur quand même qui est venu Colin Farrell qui est venu chiller dans notre belle ville pendant deux mois et c'était quand même plutôt cool.

  • Speaker #0

    Il y a aussi un très très bon, déjà très très bon, Jérémy Renier qui fait un très très bon job dans son, malgré tout, petit rôle mais qui fait très très bien.

  • Speaker #2

    Il était là quoi !

  • Speaker #0

    Il était bien là, non ? Il a quand même pas mal d'écran.

  • Speaker #1

    Plus qu'un caméo, exactement.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est avec ce film que je me suis rendu compte que Martin c'était un peu le Girichi, bon l'Oji Girichi, le Girichi des débuts mais avec beaucoup plus de poésie et de finesse en fait parce que Gerici c'est le tout premier film, Arnaque et Botaming attention très bon film, Snatch, du génie aussi mais ça reste très je dirais pas juste que burlesque parce que ça serait un peu le dénigré mais ça reste beaucoup plus dans le tacotac c'est plus frontal, c'est plus drôle, c'est plus dans l'action réaction là on a vraiment toujours ce délire des dialogues anglais très cyniques très drôles, complètement en décalage avec la réalité Je pense notamment à cette scène qui se passe dans une plaine de jeux, je pense qu'on ne va pas la spoiler, c'est là où vous devez la vivre, mais qui est absolument troublante, dans un décalage total avec ce qui se passe avec Colin et Brendan, qui ont un dialogue complètement bouleversant, et je trouve ça très fort de la part des anglais d'arriver à écrire quelque chose d'aussi cynique, d'aussi noir.

  • Speaker #0

    Et aussi dans cette scène-là, pour un peu agrémenter à ce que tu disais, la musique, exceptionnelle, une tension de fou furieux, et un peu des switches. à l'intérieur même de cette scène-là, mais comme tu dis, n'en disons rien, il faut absolument la voir et la vivre, et vous allez vous la prendre en plein dans la tronche, c'est garanti, et ça va vous toucher quoi qu'il en soit.

  • Speaker #1

    Et puis c'est vraiment un film, ce film c'est au moins un slow burn, le rythme n'est pas très rapide, mais ceci dit, on s'ennuie pas une demi-seconde. première scène déjà sur le petit bateau sur le canal tu es déjà saisi par ce qui se passe tu comprends pas pourquoi colin farrell et tout tremble autant et qu'il a l'air en plus à cette époque là un peu à contre-emploi on le connaissait il était en train d'exploser aux états unis il a même fait dans le méchant dans daredevil fin il était plutôt un acteur qui était vu la faune boue c'est des choses comme ça la banque est bon c'était vachement à hollywood et puis là et à qui revient faire ça faut savoir aussi et ça c'est une énorme qualité du film et c'est ça aussi qui rend Banshees of the Nation aussi chouette c'est que les deux acteurs dans la vraie vie s'entendent Hyper bien, ils montent Best Buddy à fond et vraiment ils t'adorent, vraiment presque comme si tu étais Brother from Under the Muddle, comme ça vraiment ils s'entendent très très très bien et tu sens cette alchimie, vraiment cette chimie entre eux qui est trop trop bonne et qui rend les scènes de dialogue,

  • Speaker #2

    elles sont presque naturelles,

  • Speaker #1

    hyper naturelles. Et pour la petite anecdote, comme ça se passe à Noël, ils ont dû demander à la ville de Bruges de laisser toutes les décorations de Noël jusqu'au mois de mars et le maire de Bruges à l'époque, le bourgmestre, a dû dire à tous ses concitoyens Excusez-nous, c'est pour la bonne cause, c'est pas qu'on n'est pas sur le dossier d'enlever les guirlandes partout, c'est juste qu'il y a vraiment 2-3 superstars qui viennent filmer dans la ville, soyez indulgents, et les brujois étaient super contents d'accueillir ce film. Donc vraiment, on vous recommande à mort d'aller voir ce film. Je ne sais pas s'ils ont encore un petit... Vas-y.

  • Speaker #0

    En fait, moi ce que je voulais dire aussi, c'est que j'ai beaucoup vu de films belges, je les défends beaucoup, et je les adore presque tous, mais par contre je n'ai jamais vu quelqu'un filmer aussi bien la Belgique. C'est-à-dire que la Belgique, souvent, on la prend en dérision. On se dit, ah bah tiens, c'est un pays de beaufs, un pays de ploucs, un pays de barraquis, tout ce qu'on veut. À bien des égards, en tout cas. Mais ça peut être aussi des magnifiques villes, des beaux pavés, des lumières dans la nuit, des bonnes bières en terrasse. Et voilà, je fais des bons baisers à Bruges. Merci à Martin d'avoir fait ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il le dit, c'est une ville de fairy tales, une ville de contes de fées. Il le dit plusieurs fois, la phrase est... Et Matraqué, je pense que Martin McDonagh, en fait l'anecdote est vraie, il a eu l'idée de bruche parce qu'il a fait un voyage là-bas un peu dans sa vie privée, et puis il est tombé un peu amoureux de la ville, il a visité tout, et il s'est dit mais... Et ça lui a tout de suite venu l'idée d'abord d'avoir deux personnages qui auraient tout à fait une vision différente du truc. L'un des deux qui apprécierait vraiment beaucoup la ville et la culture, l'autre qui en nommait rien à faire. Qui le représentait le plus possible. Et il a tenté à écrire un peu, comme tu disais, comme une pièce de théâtre, un peu ce dialogue entre les deux. et puis le truc a évolué avec cette histoire de tueur à gage etc etc mais non non bien sûr c'est un coup de foudre de la part de Martin

  • Speaker #2

    Je termine avec ça, parce que Martin, c'est très étonnant, parce que c'est un de ses premiers films, avant il avait fait des courts-métrages.

  • Speaker #1

    C'est son premier long.

  • Speaker #2

    Son premier long-métrage, voilà, et je ne reviens pas que ton premier long-métrage, tu nous proposes une oeuvre aussi intimiste et aussi presque discrète, je trouve. Parce qu'après, ce qu'on n'a pas dit, c'est qu'il a fait les Banshees, mais il a fait aussi Three Billboards quelque chose. Je ne sais plus le terme exact.

  • Speaker #0

    Three Billboards Outside Ebbing Messery.

  • Speaker #2

    Thank you. et donc ce très bon film qui a cartonné aux Oscars et aux Golden Globes qui a valu euh Je ne sais plus qui l'a eu.

  • Speaker #0

    C'est Mac Dorman.

  • Speaker #2

    Merci encore. Et ça, c'était un...

  • Speaker #0

    Sam Rockwell, je pense.

  • Speaker #2

    Un des deux. Bref, les deux étaient incroyables. C'était aussi... C'était Martin encore aux commandes, mais avec une production beaucoup plus hollywoodienne, des acteurs, plus de budget, plus de personnages et tout. C'était aussi très bon, mais il y avait plus ce petit côté vraiment... Intimiste. Exactement. Plus humain que nous propose Bombézé de Bruges et qui retrouve... On retrouve cette saveur, je trouve, dans certains plans d'Emmanchi, quoi. Qui, pour moi, est plus abouti, mais en même temps il avait beaucoup plus de boots

  • Speaker #1

    Voilà. Bon bah très très bien. Merci pour cette pépite. On vous encourage à la voir. Si je ne m'amuse, elle est disponible sur Prime. Je crois qu'il faut débourser 2 ou 3 euros malheureusement pour le moment. Mais moi je sais qu'à l'époque, il y a quelques années, j'avais vu sur Netflix en libre accès. Donc il est un peu variant ce film.

  • Speaker #0

    Elle est dispo sur HBO Max.

  • Speaker #1

    Sur HBO Max. Bah voilà, très très bien. Et bah donc rattrapez cet excellent bon baiser de Bruges qui est en... Une belle traduction pour le coup en français, qui est une référence au James Bond, bon baiser de Russie pour ceux qui ont la RF. Et puis surtout vraiment si vous avez l'occasion des Banshees of Innocence, ça je sais qu'il est libre accès sur Prime. Je l'ai revu encore récemment il y a quelques mois, c'était vraiment sublimissime. Les deux films se répondent. C'est comme des âmes qui se réincarnent dans une autre histoire et c'est juste les mêmes personnages, c'est juste trop trop bien.

  • Speaker #2

    C'est délicieux.

  • Speaker #1

    Bon nous on arrive à la fin de ce podcast, mais pas avant de vous parler de nos coutures de la semaine. C'est parti !

  • Speaker #2

    À la fin de la semaine, vous serez une personne complètement différente. Mais après, vous resterez complètement différente. Amen. Mais par contre, il y a un hype train que j'ai voulu prendre parce que je voulais absolument savoir si c'était véridique, si c'était si bon que ça. J'ai commencé, j'ai regardé et j'ai clôturé White Lotus en trois jours. The White Lotus sur HBO Max, la série qui fait carton, qui fait phénomène à toutes les cérémonies. C'est du génie. en fait c'est Mike White qui avait joué un petit rôle dans Bienvenue à Zombieland je fais un clin d'oeil à Edouard c'est Mike White qui a créé et écrit cette série qui parle juste concrètement qui prend à chaque fois un hôtel four-season, donc un hôtel ultra-luxueux. Il y met dedans divers personnages, une bonne dizaine. Et chaque saison, c'est des nouveaux personnages, c'est un nouvel hôtel et c'est de nouveaux enjeux. Et c'est terriblement drôle, c'est très humain, c'est très cynique sur certains points. Et surtout, c'est vraiment une bonne barre de rire et une belle introspection sur comment on peut être à quel point des sans-être vulgaire. Voilà. Donc je recommande White Lotus. Chaque saison commence avec le premier épisode, Il y a un mort. Et tu regardes toute la saison. juste après il y a marqué une semaine plus tôt et tu regardes toute la saison avec le prisme de savoir à la fin quelqu'un meurt évidemment tu ne sais pas c'est qui à moins que tu aies regardé toute la saison voilà The White Lotus sur HBO je recommande Aimer, aimer, aimer aimer,

  • Speaker #1

    emprunter

  • Speaker #2

    N'oublie pas tu me donnes 30 balles hein T'inquiète je te rends bientôt

  • Speaker #1

    Aimer négocier,

  • Speaker #2

    te faire payer seulement 150 euros pour la chambre, 150 euros regarde c'est même pas une chambre C'est une chambre,

  • Speaker #1

    c'est en réponse à la chance que t'as Aimer, l'amour Tu fais quoi à Bruxelles ? et bien

  • Speaker #0

    moi cette semaine je vais vous parler d'un film que j'ai beaucoup beaucoup saucé et que j'ai énormément adoré qui est Franco-Belge Cocorico frites, bref, on va pas revenir là-dessus, qui s'appelle Aimer perdre des frères guides, donc Léni et Arpo. Merci de m'avoir reposté sur Instagram les gars, ça fait plaisir. Et donc, je vais vous lire un petit pitch rapidement. Donc, sans emploi et endetté jusqu'aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles par-dessus le marché. Elle a un gros penchant pour le jeu et n'hésite pas à prendre des risques. Car pour Armande, tous les paris sont bons. Tout sauf un. Peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer. le pari de l'amour. Et donc voilà, en fait, on va suivre un personnage, donc ce personnage de Armande, qui est joué par Maria Cavalli-Bazan, très très belle interprétation d'ailleurs, qui pérégrine dans Bruxelles, à jouer par-ci par-là, au début du film elle joue ses chaussures, après elle joue de l'argent, et puis après elle en joue toujours plus, et elle finit toujours par perdre, même si elle n'aime pas ça, et c'est un ride, il faut vraiment le prendre. Comme tout le monde a appris Fils de Plouc'h à l'époque, c'est toujours aussi bien, toujours aussi subversif, toujours aussi inventif au niveau de la réalisation ou du scénario. Les personnages sont ultra incarnés, c'est super bien, je ne pourrais que recommander ce film. Allez-y, allez-y, allez-y, pour la Belgique, pour le cinéma.

  • Speaker #2

    Les crises de réfugiés,

  • Speaker #1

    les floods... Nous voulons vous envoyer en temps pour éviter la réchauffement mondial. Le cas de Ticayno a été un grand débat. Il est maintenant à la fin. Et bien quant à moi, je vais vous parler du premier film finlandais dont on parle dans ce podcast, After Us de Flood, sorti en 2024. J'ai pu le voir au BIF, le festival qui vient de se terminer il y a quelques jours. Alors je ne vais pas essayer de le prononcer en finlandais, parce qu'il y a trop de consonnes que je n'arrive pas à lire. Mais donc c'est un film de Arto Alonen avec Elias Weissenberg, Linnea Leino et Tuomas Nilsson. Le petit pitch, on est en 2064, un physicien est renvoyé dans le passé pour sauver l'humanité. Ça c'est en très rapide, mais en réalité, on commence le film avec l'année présente, 2024, on suit ce jeune et brillant physicien qui, avec une petite bande d'étudiants, dont une des étudiantes va devenir sa femme, etc., très brillant, arrive à inventer le fameux, comment dire, le plus grand saut de la technologie dont l'humanité rêve depuis un moment, à savoir la fusion quantique. La fusion quantique, ça permettrait de s'affranchir de tout. problème d'énergie, sauf qu'il fait une erreur capitale, c'est qu'au lieu de donner sa patente d'invention de ce réacteur à énergie infinie, de la donner à l'ensemble de l'humanité pour pouvoir pallier au réchauffement climatique, pouvoir vraiment offrir des solutions à l'humanité, il le brevette de façon privée pour un gros chèque très très très vilain sauf que ce qui devait se passer arriva le capitalisme se dérégla encore plus et puis c'est la guerre et le monde part en vrille. Du coup en 64, on le renvoie dans le passé en disant maintenant tu vas tu fais tout pareil, tu réinventes ton invention comme avant ... Sauf que tu ne la donnes pas à un lobby privé ou à une entreprise privée, tu la donnes à l'ensemble de l'humanité pour sauver l'humanité, globalement. Donc le Petit Beach, déjà, de base, il est génial parce qu'il est hyper contemporain. On sent vraiment cette sensibilité de la Finlande aussi sur le réchauffement climatique, sur les enjeux de migration et de l'humanité qui va à sa perte. Mais surtout, le film te reprend un revers complètement parce qu'en fait, il ne parle presque pas de ça. finalement, ça c'est la trame de fond mais il va te parler surtout du personnage principal, des personnages qui vont évoluer autour de lui et le fait d'avoir une seconde chance, si t'as été en gros si t'as été un peu un envoiré dans ta vie et que t'as la chance de revenir dans ton corps d'adolescent et de refaire les choix, est-ce que tu refais les mêmes, est-ce que tu les fais différemment, est-ce que tu comprends sachant que le petit pitch c'est que quand il revient dans le passé il a tous les souvenirs intacts de sa vie d'avant c'est un peu le rêve finalement, c'est avoir une seconde chance à ta propre vie, c'est bouleversant et pourquoi j'en parle, parce que ça a été un absolu carton pour le bif, ça a été vraiment un des films remarqués du bif Et le problème de ce film, c'est que vous ne le trouverez a priori pas. À un moment où je vous parle, a priori, ça va être très très difficile de le trouver, parce qu'il n'est pas du tout considéré comme un film qui mérite une grande distribution. Il est en train de faire le tour des festivals, il a des critiques super positives, mais malgré tout, il est dans ce circuit secondaire de distribution de films. Et donc, ce qu'il faut faire ici tous collectivement, déjà, c'est d'essayer d'arriver à le voir. Si vous avez des festivals, à mon avis, il sera programmé, il est ultra programmé en ce moment, de continuer de dire que ce film est génial, et il est vraiment génial, il est vraiment unique. Et avec ça, peut-être qu'une plateforme. qui a des gros sous, va le racheter et le mettre sur Netflix, sur Prime, sur quelque chose. Parce qu'il ne faut vraiment pas que ce film tombe dans les oubliettes, parce que c'est un excellent, excellent film. Moi, ça a été vraiment une claque absolue. Donc foncez sur ce After Us de Flood. Allez, je vais quand même essayer de le dire en filant en finlandais. Jalk mené van de pansemus.

  • Speaker #2

    La prononciation est parfaite.

  • Speaker #0

    C'est du vrai finlandais, ça, je pense.

  • Speaker #2

    Hey, devinez quoi ? C'était un super épisode de Ce n'est que du cinéma. Vous avez remarqué, l'équipe s'est agrandie. L'équipe est une vraie famille maintenant. Et si ça pouvait être vous ? Vous n'avez pas envie de faire partie de cette famille ? Il suffit de vous abonner, de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple Music, Deezer, on est à peu près partout. S'il vous plaît, rejoignez-nous, laissez un petit commentaire, créez-nous en une super communauté, une grande famille. Ce n'est que du cinéma. On se voit très vite pour un prochain épisode. Et entre d'autres, on vous aime.

  • Speaker #1

    C'est pas trop bien. Merci mon bon Sacha, merci à toutes et à tous de nous avoir écouté pour cet épisode on espère que ça vous a plu Comme Sacha a dit, n'hésitez pas à vous abonner sur Instagram pour découvrir même en avant-première tous les films dont on va parler. Parfois, on organise même des concours pour gagner des places de cinéma de plus en plus. Une petite voix me dit que ça va arriver de plus en plus. N'hésitez pas non plus à vous abonner maintenant parce que vous allez avoir la chance de nous suivre au Festival de Cannes. On aurait dû commencer par le tir tout de suite. Et nous, on se retrouve bientôt pour d'autres aventures. A ciao, ciao les copains !

  • Speaker #2

    Bisous ! Allez au cinéma !

Chapters

  • Sinners

    01:20

  • Havoc

    19:41

  • In Bruges (2008)

    32:52

  • The White Lotus

    47:23

  • AimerPerdre

    49:00

  • After Us The Flood

    50:59

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Description

Cette semaine, on parle du nouveau film de Ryan Coogler : SINNERS, avec une double dose de Michael B Jordan. Deuxième sortie de la semaine qu’on attendait quasi plus, sorti directement sur Netflix, HAVOC (FR: RAVAGE) de Gareth Evans mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Enfin, cette semaine c’est au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé : IN BRUGES (FR: BONS BAISERS DE BRUGES) sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Avec Sacha Derwael, Édouard Lack & Martin Maréchal


Programme:

(1:20) : Sinners

(19:41) : Havoc

(32:53) : In Bruges

(47:23) : The White Lotus

(49:00) : Aimer Perdre

(50:59) : After Us The Flood


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    c'est un peu difficile de voir des films en vrai c'est vrai c'est ça c'est compliqué en fait pour une fois qu'on a eu le soleil on devrait en profiter quoi pour le film Sinners j'ai dû aller une séance à 17h il faisait tellement beau il y a la terrasse qui m'a fait les yeux doux en mode qu'est-ce que tu fais mec vraiment c'est pour le podcast c'est le moment cette semaine on vous parlera du nouveau film de Ryan Coogler Sinners avec une double dose de Michael B. Jordan qu'on avait connu pour son rôle de Killmonger du Wakanda mais surtout pour avoir incarné Creed dans les spin-off de Rocky. Deuxième sortie de la semaine qu'on attendait quasi plus, sortie directement sur Netflix, Ravage, Havoc en anglais, de Gareth Evans. Mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Et enfin, cette semaine, ce sera au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé. Bon baiser de Bruges, sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Alors si vous êtes prêts pour cet épisode plein de bagarres, de grosses tatanes et de baldoumdoum dans le Beffroi de Bruges, c'est parti. Alors, Sinners, pour le petit pitch, alors qu'ils cherchent à s'affranchir d'un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu'une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience. Donc film de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Hayley Steinfeld et le tout premier rôle du jeune Miles Catton qui est absolument merveilleux. La critique s'emballe sur ce film, il est déjà annoncé comme un des meilleurs films de l'année. Les Rotten Tomatoes ne s'y trompent pas, on est à 98% des critiques et 97% de l'audience. Le budget a coûté 90 millions, c'est la Warner qui l'a produit. D'abord très rapidement, les amis, petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce Sinners ?

  • Speaker #1

    Personnellement, c'est une belle surprise. Je l'attendais vraiment en tournant, celui-là. Je m'attendais surtout à un très mauvais film et j'étais agréablement surpris.

  • Speaker #0

    Ryan Coogler, tu t'attendais à un mauvais film ? Ah,

  • Speaker #1

    tu vas voir après, mais je ne suis pas le plus grand fan de ce monsieur. Ok,

  • Speaker #0

    et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne m'attendais à rien et je n'ai pas été du tout déçu. C'est vrai que j'étais un peu emballé et tout par la promesse, mais je n'en attendais pas grand-chose. Et au final, plutôt agréablement surpris. je pensais que les gens faisaient des caisses un petit peu un petit peu trop de caisses mais c'est quand même pas mal des caisses ou nettes quoi C'est une petite caisse.

  • Speaker #0

    Moi j'ai adoré, franchement pareil, j'attendais pas grand chose. Après moi je suis extrêmement fan de Michael B. Jordan, les Creed je les ai vus un nombre incalculable de fois, j'aime vraiment beaucoup. Ryan Coogler, vraiment a priori toutes les propositions qu'il a faites jusqu'à présent moi me convainquent. Par contre je voyais un peu ce projet un peu étrange dont la bande-annonce révèle peut-être un peu trop de choses. Donc j'attendais pas grand chose et pareil j'ai été vraiment super surpris. Mais qui va commencer du coup plus en profondeur sur cette analyse ? Peut-être toi Edouard, vas-y balance.

  • Speaker #2

    Mon analyse, du coup, comme on le disait, c'est une double dose de Michael B. Jordan. Deux jumeaux qui reviennent après avoir fait fortune dans la ville de Chicago et qui viennent ouvrir un petit bar, un salon dans leur ville natale. Et ça ne va pas se passer comme ils l'avaient prévu. C'est assez redoutable, je trouve, l'exposition du film. Et on a vraiment, par contre, je pense que le film n'est même pas en trois actes, donc il n'y a même pas introduction, milieu, fin. C'est plutôt une grosse moitié et une autre grosse moitié, avec un gros midpoint et un immense travail de réalisation, notamment sur un plan séquence qu'on voit au milieu du film, qui est tout à fait super d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est l'air de couture vraiment entre les deux parties. Et la nuit vraiment, première partie dans la lumière, deuxième partie dans la nuit. Et ce plan séquence est merveilleux. C'est ça,

  • Speaker #2

    le jour et la nuit, comme on le disait.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, ça fait du coup un peu directement penser au film de Robert Rodriguez, donc From Dusk Till Dawn, tu vois, avec Tarantino, George Clooney. Oui,

  • Speaker #1

    ça part complètement en zine ce film, la moitié des films ils changent de genre.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est un truc qui allait être un peu un road trip où tout a l'air plus ou moins normal, et puis boum, ils rentrent dans ce saloon et en fait ils vont jamais vraiment ressortir, ou en tout cas ils vont ressortir que quand le soleil se relève, et il va se passer des choses pas tout à fait catholiques on va dire dans ce saloon.

  • Speaker #1

    C'est ce film-là, pour l'anecdote, c'est ce film-là ou Tarantino ? lèche les pieds de Salma Hayek remplie de tequila ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est aussi dans ce film qu'elle doit avoir un énorme piton sur les épaules alors qu'elle était terrorisée par les serpents et qu'elle a vraiment dû prendre sur elle pour faire cette scène de danse avec un serpent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on sera en train de hyper un prochain hors-série sur Dostlingdon ? Peut-être. Ah, qui c'est ? Bref, pourquoi non ?

  • Speaker #0

    Et bah du coup, tout de suite, toi, mon bon Sacha, toi t'es plus critique réservé sur ce cinéase.

  • Speaker #1

    En fait, moi j'avais peur de la promesse de base. C'est-à-dire que déjà de base, je trouve que la Warner nous habitue à des très mauvais films récemment. Dès que t'as le grand logo Warner, ça sent vraiment, on met un cachet, mais derrière c'est nous qui on choisit tout du film, c'est nous qui on a le dernier montage, c'est nous qui on choisit les acteurs principaux et tout. Du coup, j'avais très peur de la Warner et j'avais aussi très peur de Ryan. Parce que Ryan Coogler, c'est un très bon cinéaste, mais je trouve qu'il est terriblement surcoté. C'est un peu l'enfant prodige à qui on... on donne le bon dieu sans confession typiquement Wakanda je me rappelle à l'époque on parlait du meilleur film de tous les temps No Offense mais c'est pas si bon que ça pour un Marvel c'était un très bon film mais de là le porter en haute en couleur j'étais un peu pas d'accord parce que concrètement c'était Macbeth mais réadapté Wakanda 2 c'est une purge Creed 1 c'est un bon film de sensation Creed 2 c'est pas lui qui l'a réalisé mais il est encore derrière j'étais pas super emballé Creed 1 et 2

  • Speaker #0

    et le cri de 3 c'est Michael B.

  • Speaker #1

    Jordan qui passe derrière la caméra voilà ben moi j'ai arrêté au 2 parce que j'ai eu beaucoup plus de mal le 1 était quand même un bon film sportif mais bref tout ça pour dire que je trouve de base que monsieur Kugler est terriblement surcoté Michael B. Jordan j'ai aucun souci avec ce monsieur au contraire je trouve qu'il fait vraiment bien le boulot ils ont vu sa carrière il vaut mieux pas avoir trop de soucis oui là sur le coup vraiment ses bras c'est mes cuisses et donc j'avais très peur de ça parce que c'était non seulement un film que Ryan allait réaliser mais en plus c'est un film que Ryan a écrit donc il possède tout c'est techniquement un film d'auteur qu'on remettait quelque chose d'un peu plus chouette, c'était sa vision. Puis je me suis rappelé quand même la partie capitalisme derrière, vu que c'est lui qui a écrit, qui a réalisé, c'est aussi sa licence. Donc si le film marche bien, c'est Ryan Coogler qui pourra décider s'il va voir ailleurs pour faire encore plus de spin-off, encore plus de séries de ce film. Mais bon, à mon avis, il se suffit à lui-même.

  • Speaker #2

    Il y a déjà partout sur les internets des mèmes du Sinners Cinematic Universe et toutes les potentielles suites. Il y a des gens qui ont imaginé déjà 7 ou 8 suites, je pense, qui sont possibles avec l'univers Sinners. Bon moi je vois pas comment tu fais une suite de

  • Speaker #1

    juste une de ça il y aura peut-être des spin-off ou des ou des préquels ou des sequels mais je vois pas comment tu fais beaucoup plus là-dessus je vois pas vraiment l'intérêt non plus je pense que ce film se suffit à lui-même mais donc comme tu as très bien dit il y a deux grands actes dans ce film première moitié deuxième moitié et moi je m'attendais vraiment quand tu vois l'abandonnance tu t'attends à un dernier film de sensation où concrètement il y a une menace il y a des gentils et à la fin de la nuit il y a peut-être pas tous les gentils qui sont vivants une première heure vraiment d'introduction, il nous prend par la main pour nous amener dans ce univers qui est vraiment très bien fait, très bien réalisé, très bien amené avec une musique de Ludwig Corazon. Incroyable ! Incroyable, cette première moitié, moi vraiment, je ne l'ai pas sentie.

  • Speaker #0

    Et très très bien reconstituée, ce Mississippi des années 30, les costumes, vraiment un travail de détail incroyable.

  • Speaker #1

    On est encore dans une Amérique très raciste, très puritaine et vraiment...

  • Speaker #0

    Dans les champs de coton du Sud.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça en fait. petite guitare acoustique derrière, ça m'a transporté cette première heure. Pour moi, c'est vraiment du génie. Et j'ai été très agréablement surpris.

  • Speaker #2

    Et pourtant, je ne trouve pas que c'est misérabiliste parce qu'on voit ces personnes noires de l'époque récolter le coton. Il n'y a pas ce côté, les pauvres, etc. Ce n'est pas misérabiliste. C'est juste, c'est comme ça que la vie est et elle va être comme ça.

  • Speaker #0

    On sait déjà que le danger est permanent à chaque tournant. On voit déjà qu'il y a encore le Ku Klux Klan qui est cité quand même, qui est en menace permanente. on voit vraiment qu'à chaque... croisement de rue et de route sans faire de mauvais jeu de mots sur le Crossroad Blues à chaque croisement de rue éventuellement le danger guette donc il y a quand même une menace qui arrive mais discrètement dans la première partie mais toi du coup c'est à la césure que ça te plaît plus c'est la deuxième partie dans la nuit que t'aimes moins c'est ça ?

  • Speaker #1

    En fait je trouve que tout le film perd en intensité à la deuxième partie c'est-à-dire la première partie c'est vraiment un univers qui s'offre à toi et qui est très bien amené par la réalisation de Monsieur Kugler et j'ai tiré mon chapeau le combiné à la musique de Ludwig Ludwig, on l'avait entendu dans Oppenheimer, un génie aussi. Donc franchement, je trouve que le duo marchait très très bien. C'était vraiment un très très grand clip, parce qu'en plus, il y avait énormément de mise en scène, énormément de plans séquences, parce que M. Kugler, il avait vraiment une vision derrière ce film. Il a tourné ce film en deux caméras, parce que c'est aussi un peu un taré de la vidéo. Il a fait un truc spécial pour les IMAX, et un autre truc avec une plus courte focale, qui est beaucoup plus rapprochée pour proposer une image beaucoup plus qualitative, et presque un peu graineuse. Je trouvais que c'était vraiment une réalisation à l'ancienne, cette première heure. On a l'impression qu'on regarde autant n'importe le vent, avec des fondus, avec des longs travelling qui suivent les personnages. C'était vraiment une composition d'images très simple. À droite, à gauche, on respecte l'arrêt des tiers et on suit cette première heure qui était... à l'ancienne, un peu traditionnelle je trouve.

  • Speaker #0

    Oui d'ailleurs tu fais bien de le dire, je pense qu'aucun de nos trois ici n'a pu apprécier ça, mais si vous avez l'occasion, je le dis aux auditeurs auditrices, de le voir en IMAX, vous allez voir une variation de ratio de l'image. C'est la première fois dans l'histoire du cinéma que ces deux ratios ont été mis ensemble dans un même film, et donc vous allez avoir le cadre qui se resserre, ou plutôt l'inverse, le cadre qui va se rallonger, donc vous allez gagner en image pour les scènes les plus intenses. Donc dès qu'il y a une scène de baston, quelque chose qui va vraiment être impactant selon le réalisateur. Vous avez votre image sur les deux côtés droite et gauche qui va s'ouvrir parce qu'il repasse en IMAX Ultra. Et c'est vraiment sa volonté de le faire. Le problème, c'est que si on le voit dans 95% des écrans qu'on peut trouver en Belgique, vous n'allez pas voir la diff. Parce qu'ils ont tout découpé dans un seul rectangle pour que ça tienne. Je ne sais pas si c'est un gimmick, en tout cas lui il s'est fait plaisir avec ça. Mais tu fais bien de le dire que c'est une première historique de faire ces deux images dans un film.

  • Speaker #2

    Et puis moi ça m'a rappelé un peu cette première partie, ça m'a vachement rappelé O Brother des frères Cohen, qui se passe dans ce bayou avec tous ces champs, les prisonniers, toutes ces paysages là et un peu le bon vieil accent de ces régions là. Damn right. Ouais c'est ça et moi ça m'a fait vachement plaisir et c'est clair que j'ai pris un pied de fou parce que c'est presque comme un road trip en fait vu qu'on suit un peu le parcours de chacun des frères. à travers sa journée pour accomplir les différentes tâches qui se sont assignées à tous les deux. On leur met un peu de background, on leur met des émotions, on leur met chacun un love interest, ou l'inverse d'ailleurs, une personne qui reste et qui n'y aurait pas dû, et puis au final qui devient quelqu'un d'autre relativement vite. Je me suis laissé emporter à fond. La première partie est ultra belle et m'a aussi un peu rappelé The Green Book. dans tout ce côté euro trip et Amérique profonde en tout cas la première partie est vraiment un pur plaisir pour n'importe qui,

  • Speaker #1

    tout le monde peut voir ça ça me permet de très vite arriver sur ce que je voulais parler le casting de ce film est très bien choisi, très juste parce que que ce soit tous ceux qui rejoignent le clan, la famille, tout est bien casté on a Michael B. Jordan qui arrive à créer des différences entre les deux jumeaux D'ailleurs qualitativement, je n'ai pas vu la différence. Quand ils étaient dans la même scène, les deux jumeaux... Avec la cigarette là. Ouais, incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas comment ils ont fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment ils ont fait, c'était incroyable. Et Elise, c'était une fille qu'on a l'habitude de jouer sans être désagréable, pas une potiche, mais quelqu'un qui jouait plus parce qu'elle était...

  • Speaker #0

    C'est plutôt un second couteau d'habitude. Et là, elle a un rôle vraiment emboyant.

  • Speaker #1

    Plus important surtout, elle a un accent, elle balasse parfois des punches qui sont incroyables, qui sont restés gravés dans les morts. et aussi le méchant qui arrive après 40 minutes. qui est un peu la menace. Jake O'Connell. Incroyable ce type. Il a un regard, ils l'ont vraiment très bien casté parce qu'il a un regard et un sourire énigmatique. Il peut vouloir du mal ou du bien. Quelqu'un juste avec ce regard, je trouve ça très fort de l'avoir pris lui.

  • Speaker #0

    Tu sais où il avait joué ? Tu t'es reconnu cet acteur ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'avais vu dans Skins.

  • Speaker #0

    La série Skins UK. Il a joué dans Eden Lake, un film d'horreur avec Fassbender qui est absolument un des pires trucs que j'ai vu. À un moment donné, ça mâchonne des lames de rasoir, il faut le savoir. Et Anand, avec Charlie Hunnam en 2019 qui est incroyable. Bref, moi j'aime vraiment beaucoup cet acteur, acteur britannique, mais qui fait une carrière de dingue aux Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Mais à mon avis, lui par contre, il va être cantonné à rester un second couteau, parce que ça fait des années qu'on dit, lui il va de tôt au fils, tôt ou tard, percer. Ça fait un bon 20 ans maintenant qu'on le dit.

  • Speaker #0

    Il a des bons second rôles.

  • Speaker #1

    Il a des bons second rôles, sauf celui où il a joué le petit copain dans Amy. Je ne sais pas si vous vous rappelez, c'est un très mauvais biopic, dans Amy Winehouse, où Amy Winehouse ne prend pas de drogue ni d'alcool. C'est très mauvais.

  • Speaker #2

    J'ai pas vu, j'ai pas vu et bon bah ça donne pas envie Et franchement,

  • Speaker #0

    motion spéciale pour ce petit Miles Catton qui joue finalement le... le personnage principal, celui avec sa guitare qui va vivre toute cette histoire. C'est la toute première fois qu'il joue. Il n'a même pas un demi-documentaire caché. C'est un casting survival. Introducing. Et en plus, il est chanteur. Il a tous les talents, ce gars. Il crève l'écran. Je trouve même qu'il joue mieux que Michael B. Jordan. Il tient. En tout cas, il arrive à tenir face à des pointures en face de lui. Je trouve que c'est incroyable.

  • Speaker #2

    En fait, il a ce truc un peu comme pas mal d'acteurs où il n'a pas besoin d'en faire trop. En fait, presque en faisant rien, Il est déjà extraordinaire et ultra juste dans tout ce qu'il fait. Et puis moi, comme on le disait, ce moment où il chante dans la voiture, on a la même réaction que le personnage et c'est wow. Franchement, c'est... We're gonna make a lot of money with that gang.

  • Speaker #0

    Peut-être pour avancer un petit peu, moi c'est vraiment mon gros point faible, parce que je suis d'accord avec vos analyses, honnêtement. Moi, mon point faible un peu du film, je trouve que d'un point de vue formel, il est merveilleux. J'ai plus de mal avec un petit peu qu'est-ce qu'il essaie de me dire, le film. En fait, j'ai l'impression que le film essaye d'en dire... trop, essaye de parler de trop de thématiques alors peut-être qu'on n'a pas non plus une connaissance de la culture américaine totale qui nous permet de comprendre tout ce qui est dedans mais de mon point de vue il y a au moins trois messages qu'il essaie plus ou moins de mettre dedans. Il y a une espèce d'appropriation culturelle, une espèce de remplacement un peu culturel où la menace viendrait des blancs irlandais qui menacent tout ce peuple qui était en fait composé d'un melting pot de tous les peuples un peu originaux des Etats-Unis. Donc t'as un petit peu ce truc un peu de violence, de remplacement culturel, mais tout ça n'est pas super clair non plus. T'as un truc vraiment religion chrétienne versus les croyances ancestrales. C'est dit dès le début dans l'introduction, tout le vaudou, toutes les croyances indiennes, etc. Tout ça est quand même un petit peu en... confrontation avec une espèce aussi de remplacement au niveau spirituel mais à nouveau je trouve qu'il aboutit pas totalement et puis il y a ce titre Sinners et en fait quand tu creuses tu te rends compte que tous les personnages en présence dans ce film sont des pêcheurs que ce soit une femme qui trompe son mari que ce soit le gars qui enfin le héros principal qui veut jouer de la guitare blues alors que son père qui est justement un prêcheur lui il lui refuse de le faire, il lui dit que c'est la musique du diable et qu'en fait ils sont endiablés dans cette espèce de saloon qui est un peu Le purgatoire, ce truc, tu sais, avec ses danses très sexuelles, très... Enfin, il y a tout ça. Et je suis un peu genre, film, qu'est-ce que tu me dis ? D'ailleurs, un oseux de dire aux auditrices, restez jusqu'au bout, parce qu'il y a deux petites scènes post-credits qui arrivent, qui essayent de donner encore plus de réponses, mais un petit peu genre, oui, mais en fait, encore moins de réponses. Ça, c'est vraiment mon point faible. Comment vous avez ressenti le film ? Est-ce que vous avez compris de quoi ça voulait parler, vraiment ? Et est-ce que Ryan Coogler n'a pas essayé de mâcher un truc trop gros pour lui ?

  • Speaker #2

    Moi en fait je pense que du coup c'est pour ça que je comprends les remarques dont je parlais tout à l'heure avec le le ciné-nord cinématique univers, c'est qu'en fait, dans le film, je vois énormément de potentiel, c'est-à-dire que je trouve qu'il y a une vraie ode, comme on en a parlé même dans ce plan séquence, une ode aux minorités, en fait, notamment les Amérindiens, les Asiatiques, la communauté noire. Et en fait, moi, j'ai beaucoup apprécié ce truc-là, qu'il y ait vraiment de la représentation, dans toutes ces ethnies en tout cas, et toutes les rivalités qu'il les a opposées par le passé. et toujours par le présent d'ailleurs mais je trouve que c'est pas manichéen en tout cas, il n'y a pas que entre gros guillemets, attention je le fais bien avec mes doigts, il n'y a pas que blanc versus noir ça va plus loin c'est plus profond que ça et j'aime bien la représentation en tant que vampire et qu'au final moi je ne m'attendais je m'attendais presque à ce qu'il n'y ait que des vampires blancs et que presque les autres ethnies auraient été immunisées par je ne sais quelle raison ou je n'en sais rien je m'attendais éventuellement à ça et en fait ils ne sont pas tombés dans ce truc là donc euh Moi j'ai trouvé ça super, même la deuxième partie, c'est juste que le film est très très différent d'une partie à une autre, mais pour autant un kiff, on se rappelle, je la cite rapidement, la scène du bras, ceux qui auront vu le film ont à mon avis ressenti un peu de frissons à ce moment là.

  • Speaker #0

    Le fameux bras là.

  • Speaker #2

    Le bras est fantastique et j'aime bien aussi qu'on parle du fait de cette porte qui est vraiment... J'ai jamais vu un film de vampires qui mettait en avant le fait qu'il fallait absolument les laisser rentrer, sinon ils ne peuvent pas rentrer.

  • Speaker #1

    Il devait recevoir une invitation.

  • Speaker #0

    C'est connu dans le lore des vampires.

  • Speaker #1

    Dans le lore des vampires, tu dois être invité.

  • Speaker #2

    Oui, c'est connu, mais ce n'est pas assez exploité, je trouve.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas assez respecté.

  • Speaker #0

    Qui a vu True Blood ici ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai vu True Blood et j'ai beaucoup aimé.

  • Speaker #0

    Ça travaille énormément sur ça, le fait de l'entrer est un des trucs principaux de la série. Et d'ailleurs, à tout moment, l'invitation peut être résiliée aussi. Et donc tu vois le vampire qui est carrément... happé comme un espèce d'aspirateur géant il ressort de la maison si tu lui dis tu n'es plus bien venu ici et donc il y a des effets spéciaux comme ça qui se passent aussi dans le Mississippi dans la Lame d'Amérique Bâton Rouge

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai beaucoup aimé avec ce film c'est que ce plan séquence au milieu très sympa, d'ailleurs représente vraiment une phrase que Delta Slim qui est un personnage, ce vieux Ce vieux singe à qui on n'apprend plus comment faire des grimaces, qui sait jouer du piano, de l'harmonica, qui est un peu le comique de situation tout au long du film. Il dit au début du film, parce que c'est lui qui balance quelques punchlines les plus poignantes et les plus intéressantes, il dit « Tu sais, les Blancs, ils adorent le blues, ils n'aiment juste pas qu'il la joue. » Concrètement, c'est très simple. Pour moi, le thème principal de ce film, c'est l'appropriation culturelle. C'est le fait que déjà à l'époque, les Blancs demandaient à des Noirs de venir jouer parce qu'eux ne savaient pas le faire. techniquement ils n'avaient pas le rythme, ils n'avaient pas les connaissances. et donc du coup cette scène avec le plan séquence qui, on va pas trop en dire parce que je pense que c'est une scène à vivre mais qui rassemble en fait plusieurs minorités de plusieurs aspects différents et après vraiment ce contre-champ et on voit Jake O'Connor qui arrive et qui voit pour la première fois ce havre en fait, cette espèce de le gros bateau que Moïse il a fait comment ça s'appelle déjà ? L'arche le melting pot américain et tu vois dans les yeux la lueur de malveillance qui se dégage de cet acteur est incroyable et ça montre vraiment ce que Merci. Pour moi, rien n'a voulu dire. C'était vraiment de la profession culturelle. Mais après, évidemment, le film, pour moi, se perd un peu dans une deuxième partie parce qu'évidemment, il doit mettre un moment, il doit offrir ce qu'on attend de ce film, un peu de sensation, un peu de frisson. Et à la fin, il devient presque kitsch. Je ne veux pas parler de la fin, mais la fin, pour moi...

  • Speaker #2

    C'est carrément kitsch. C'est kitschissime. C'est carrément kitsch.

  • Speaker #1

    et qui sort du film et qui pour moi sort globalement de la narration Moi, j'ai rigolé.

  • Speaker #2

    Ça dessert le film, oui. Oui,

  • Speaker #1

    de ouf.

  • Speaker #2

    La toute fin, les cinq dernières minutes, cinq, dix dernières minutes, desservent un peu tout le propos et le film, et toute la qualité qu'il a amené jusque-là.

  • Speaker #0

    Bon, excellent. En tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de Sinners. Et puis, nous, sans plus attendre, on va passer au deuxième film de notre sélection, Ravage.

  • Speaker #3

    Et vos amis vont dans la vie. Qu'est-ce qui vous a mis ici,

  • Speaker #0

    les gars ?

  • Speaker #3

    On ne veut pas manquer toute la plaisir. C'est ma ville ! Et n'oubliez pas, je sais ce que vous avez fait.

  • Speaker #0

    Alors, ravage pour le petit pitch. Un détective meurtri doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d'un politicien tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration qui prend au piège toute la ville. Oui, un pitch un petit peu de halociné, un petit peu cryptique, mais donc film de Garrett Evans avec Tom Hardy, Forest Whitaker avec Timothy Oliphant notamment. Bon, 90 millions, ça a coûté 90 millions pour nos amis français. Pour le moment, les reviews sont moyens, même moyens faibles. Donc 65% des critiques et surtout l'audience lui met 39%. Donc ce film Netflix, il a quand même coûté un certain budget, qu'on attendait depuis plus de 5 ans. C'est un peu l'arlésienne, ce film de Tom Hardy, dont on avait des nouvelles en 2020, 2021, 2022. On a pensé qu'il n'allait jamais sortir. Il est maintenant disponible. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord très rapidement de ce film Netflix, mon Sacha ?

  • Speaker #1

    C'est un oui. C'est une bonne barre de rire. C'est 1h40 bien frappé.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait le cas de le dire. Et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Alors moi ce sera un turbo non

  • Speaker #0

    Turbo non Turbo Turbo non Turbo Et moi c'est un plutôt non Plutôt non mais je reconnais ce que le film a essayé de faire Et les scènes qui sont vraiment bien faites Mais alors du coup je commence peut-être par celui qui a le plus aimé Vas-y mon bon Sacha dis-nous un peu plus ce qui t'a plu dans ce film Ce que tu l'attendais,

  • Speaker #1

    Tom Hardy tout ça tout ça Alors je l'attendais pas parce que je l'ai pas vu venir Mais quand j'ai vu la feuille de match du film Là par contre je me disais ça... peut être fun et donc je l'ai vraiment pris pour ce qu'il était parce que Garrett Evans pour ceux qui ne savent pas qui c'est c'est un monsieur qui on l'appelle un peu le papa de la tatane dans le milieu il a fait typiquement The Red qui est un film d'action mais c'est du génie et en fait The Red à l'époque qui s'est sorti en 2011 était déjà vraiment montré les prémices de ce que Garrett Evans allait faire tout au long de sa carrière concrètement il allait distribuer des patates tout du long il a vraiment c'est un chorégraphe de base de combat et tout qui a travaillé sur plein de projets et on a commencé à lui donner les rênes de beaucoup plus de projets parce qu'on a vu En fait, toi, tu sais faire de la bagarre, tu sais faire ça, clairement, tu rêves de ça. Et donc, du coup, Garrett Evans, quand il a signé le projet avec Tom Hardy, Tom Hardy, quand on sait l'utiliser, c'est une machine de guerre, ce bazar. C'est quelqu'un de sanguin, quelqu'un de lourd. Tu sens la puissance de ses coups dans Mad Max. Incroyable, ce film. Incroyable, ce film, mais on ne l'utilise pas assez, parce qu'ils ont raison, d'ailleurs, ils ont pu utiliser Charlize Theron, mais bref.

  • Speaker #0

    Non, mais George Miller l'avait déjà bien utilisé. c'est peut-être le seul qui avait utilisé la masse de cet acteur-là dans ses films. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Ce type. Et puis ça, dans Batman, le 3, tu vois vraiment de quoi il est capable.

  • Speaker #2

    Il y a Branson aussi.

  • Speaker #0

    Et par ailleurs, il est ceinture noire de Jujutsu brésilien. Je ne sais pas si vous avez l'anecdote qui est incroyable, il s'était inscrit en secret dans un tournoi et il a gagné. Il a plié le game. Il est vraiment très obsessif dans son entraînement.

  • Speaker #1

    Il est vraiment balèze. Un film d'action d'un mec qui distribue des pains en veux-tu en voilà avec Tom Hardy. Moi, je signe tout de suite, je ne vais pas mentir, je ne suis pas le plus malin de ce podcast. Loin de là, il y a ce genre de... petit objet qu'il faut prendre tel qu'il est. Moi, j'adore. C'est vraiment une barre de rire. Et je trouve personnellement qu'on est servi. Il y a vraiment des scènes de patates. C'est très généreux. Dans un monde où on sort des John Wick tous les deux ans, je trouve que c'est vraiment balèze de se faire une place là-dedans. Mais je vais quand même lancer tout doucement, retirer le frein à main et lancer la voiture dans la pente glissante. Hélas, il y a quelques défauts à ce film. Voilà. Typiquement, le scénario, je ne sais pas pourquoi, ça c'est un problème du XXIe siècle. On a besoin de faire des scénarios faussement compliqué. de faire des enjeux dans des enjeux, dans des sous-intrigues avec des sous-intrigues. Il n'y a pas besoin. Je trouve qu'il n'y a pas besoin.

  • Speaker #0

    La parole est à l'attaque. Edouard, tu m'as confié qu'à un moment donné, tu as dû le mettre en accéléré tellement tu n'en pouvais plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Je ne vais pas faire le mec. Ça m'arrive très peu, voire jamais. Aussi, je ne quitte jamais une salle de cinéma, c'est vraiment pas mon... même si à la 40ème minute j'ai déjà envie d'en finir avec la vie.

  • Speaker #0

    Même dans Megalopolis ?

  • Speaker #2

    Voilà, c'est exactement à celui-là dont je pensais. Je vais jusqu'au bout, j'essaye, je fais mon max. Celui-ci je l'ai regardé en entier, mais à partir de la 58ème minute, j'ai mis en fois 1,5. Désolé, et ça n'a pas changé grand chose selon moi je pense. Bref, je vous lis vite fait ma petite review sur Letterboxd. J'ai mis le film en français qui s'appelle Ravage. Je suis en effet ravagé par ce à quoi je viens d'assister.

  • Speaker #0

    Simple et efficace Comme une tatane de Garrett Evans Tout à fait,

  • Speaker #2

    on a essayé de se mettre dans l'ambiance Donc voilà, il y a plein de trucs que je ne comprends pas Déjà Par exemple, je prends le début du film Il y a une énorme poursuite En bagnole Un truc que j'apprécie en général Notamment dans des films comme The Green Hornet Que moi j'aime bien par exemple Avec Seth Rogen Et deux Michel Gondry aussi, on l'oublie souvent hum et donc du coup c'est des trucs que moi je peux vraiment apprécier une poursuite en bagnole bien faite aucun problème avec ça sauf que là on dirait vraiment des cinématiques de PS3 à plein de moments et je me suis dit je ne sais pas ce qu'il se passe le caméraman a-t-il Parkinson j'en sais rien parce que la caméra tremble tout le temps, j'avais presque envie de gerber premier degré, là je ne suis pas en train d'abuser c'est un peu lisible, c'est un peu lisible franchement c'est très très difficile à suivre et je n'étais même pas encore en accéléré à ce moment là Donc très difficile. Aussi, il y a un manque des fois, un manque d'envie de raconter une vraie histoire parce que on est devant des méchants qui vendent de la drogue comme par hasard, qui sont d'origine asiatique, mais sauf que ils se sont dit juste ça. Bon, ils sont d'origine asiatique, ça va le faire. Et en fait, si on écoute bien, si on regarde bien, les acteurs sont japonais, ils écoutent de la musique en coréen et ils parlent en chinois. Donc il faudrait peut-être faire un meilleur travail que ça la prochaine fois. On est là pour tacler tout ce qu'il y a. Pour tous ces détails innombrables d'erreurs monumentales, je n'ai pas pu apprécier le film, je suis désolé. Et puis, le plus grand reproche que j'ai à faire, c'est vrai qu'on a un scénario bien trop compliqué pour ce que ça veut vraiment dire. Et aussi, on est vraiment à base de trois phrases qui sont brutes pour point. Ça dit une phrase, deux phrases, trois phrases, et puis... gunfight pendant deux minutes. Il y a vraiment le gunfight de milieu de film, il dure en tout et pour tout, je crois, je me rappelle bien, 12 minutes, je pense.

  • Speaker #0

    C'est infernal. C'est infernal.

  • Speaker #1

    Ceci, tu trouves, parce que moi, je suis vraiment en demi-teinte, je suis vraiment pile entre vous deux dans l'analyse, mais je trouve quand même que la scène de la boîte de nuit qui arrive pile au milieu du film est vraiment, vraiment, vraiment jouissive et elle ferait rougir même John Wick, honnêtement. Elle est très, très bien chorégraphiée, elle a quand même un move avec un saut à champagne qui est vraiment bien senti. Il y a quand même, il y a des machettes qui découpent tous les os du corps humain, honnêtement. c'est vraiment bien la chorégraphie et tu sens que Tom Hardy est pas doublé tant que ça, il y a plein de moments où il fait le taf parce que c'est un acteur très physique on l'a dit, et donc ça vraiment rien à sauver cette scène là, et peut-être après un peu la scène de fin du chalet, il y a quand même des belles choses dedans quoi.

  • Speaker #0

    Cette scène là en réalité c'est vrai qu'elle est très bien chorégraphiée, j'ai pas de problème avec ça, mais par exemple ça c'est le seul bon point que j'ai retiré du film je pense enfin l'un des seuls en tout cas, c'est qu'il y a de la musique de Geza Fehlstein.

  • Speaker #2

    Oui génial il y avait quelqu'un qui passait derrière.

  • Speaker #0

    Voilà donc là ça shout out à eux pour avoir mis Geza Fehlstein j'adore donc aucun problème avec ça Mais 12 minutes, c'était trop long en fait. C'est trop long. Faites un court-métrage où c'est juste une baston. 12 minutes,

  • Speaker #1

    c'est trop long. John Wick 4, c'est deux heures de Tatan non-stop. Tu te souviens des marches de Montmartre ? C'était plus que 12 minutes le jeu.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas vu.

  • Speaker #1

    T'es à cette table,

  • Speaker #2

    on est là pour parler de Tatan. T'as même pas ta ceinture jaune de Tatan, enfant.

  • Speaker #1

    On l'invitera pas à Clash of Tatan.

  • Speaker #2

    Invité, bonhomme.

  • Speaker #0

    Les amis, j'ai vu Hard Boiled. Je vous recommande plutôt Hard Boiled que Ravage pour le coup.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est vraiment un film des années 80, un peu comme le flic de Beverly Hills, tu vois, hyper cliché, hyper kitsch, en fait. C'est presque l'âme fatale 1 qui rencontre John Wick, en fait, je trouve. Ce film, typiquement, au milieu du film, il se rend compte qu'à présent, tous les fusils sont des mitraillettes. C'est-à-dire que même dans Desert Eagle, qui s'est tiré six coups, ça devient un Uzi qui balance une rafale à chaque fois. Et donc, dès qu'il tire sur quelqu'un, il vide un chargeur et je trouve ça, c'est très drôle. ça en devient kitschissime parce qu'en plus on en a pas parlé mais il y a une dose d'hémoglobine dans ce film dès qu'on le tire sur quelqu'un ça explose de partout c'est drôle, c'est génial et c'est vraiment pour moi tourné à la fin en second degré parce qu'à mon avis une fois que t'as passé les deux premiers quarts du film, donc la moitié en fait où on a installé tous les personnages tout le scénario qui finalement c'est juste un prétexte parce que vraiment Forest Week Tucker on en a pas encore parlé c'est vraiment un cliché, c'est vraiment je suis le plan politique corrompu mais avec des envies voilà, ça là, et ce personnage c'est pour ça que je trouve ça très drôle Merci. Tom Hardy qui est juste un vieux flic rabougri mauvais père mais qui a un bon fond ça s'arrête là et c'est pour ça que j'ai bien aimé ce film parce que la simplicité de la chose Garrett Evans il nous a vendu un film sous couvert de films policiers mais je trouve que il a bien fait ça, il a quand même relié ensemble les gros points du film avec du mauvais scénario,

  • Speaker #1

    des mauvais dialogues mais je trouve que ça les vaut bon il utilise quand même des harpons, il utilise quand même des gros crochets il a toutes les armes blanches il passe quoi et ça c'est quand même super plaisant. Bon il faut évidemment aimer ce genre mais enfin t'as raison que sur les effets de sang, moi j'avais fait la blague sur notre groupe WhatsApp en interne mais j'ai l'impression que c'est un examen final pour étudiants en effets spéciaux genre After Effects le truc parce que chaque impact demande d'avoir une explosion de sang. A mon avis c'est fait par des étudiants en dernière année quoi clairement.

  • Speaker #0

    Bon en fait il y a un truc aussi dont je me rappelle maintenant, déjà je reviens vite fait sur les balles du chargeur dont tu parlais juste avant. Dans mes notes je retrouve 2800 balles par chargeur, c'est la vérité vraiment ils ont eu quelque chose de c'est un peu le truc de ce genre de film donc on va pas pinailler plus John Wick il les compte c'est un des avantages de John Wick,

  • Speaker #1

    chaque fois il les comptait avec chargeur et tout,

  • Speaker #2

    c'est la chorégraphie John Wick tu peux être certain que derrière le chorégraphe et derrière le réalisateur il y a un expert de la guerre et des armes de poing là on en a pas besoin parce que de toute façon on va pas respecter tout ça la physique et donc du coup aussi il y a le fait que moi du coup on parlait du scénario je n'ai rien compris à la

  • Speaker #0

    responsabilité de chacun des personnages avec chacun ... Et franchement, ça m'a juste rendu fou, furieux. Le fils de lui a tué elle. Et en fait, elle, elle veut se venger sur le père de lui, qui en fait connaît la police. Il y a dans la police un méchant qui est en fait gentil. Mais après, il y a un autre méchant qui est vraiment méchant, lui. Ils ont tué un mec au début qui n'a aucune incidence sur la suite.

  • Speaker #2

    Mais tu ne dois pas aller si loin. Je ne sais pas pourquoi. Il faut regarder ce film avec un tableau à côté. Une fois que tu as regardé tous les personnages, c'est plié. Non, vraiment.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas le pas pour le scénario. Il faut regarder ce film, vraiment.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un prétexte mais moi je reviens vite sur ce que t'as dit déjà moi je trouve que la course poursuite du début est vraiment efficace moi j'ai bien aimé le fait moi j'aimais bien cette espèce de caméra qui se mettait derrière la PC enfin pardon derrière la voiture derrière la voiture ça voit vraiment que c'est un jeu vidéo tu vois pour moi il a fait ça comme un jeu vidéo en plus avec du grain dans l'image le flou pour éviter qu'on voit trop le CGI Moi j'ai accepté, j'ai mis mon cerveau en Ausha ce moment-là, et surtout, ils mettaient de la profondeur tout d'où Lyon se chante, tu vois, à un moment, ils s'en foutent de la perspective, ils s'en foutent de la physique, la caméra elle monte et on retrouve la voiture qui parlait dans l'autre sens, qui fait un angle à 180 degrés, qui d'un seul coup est face à nous.

  • Speaker #1

    Tu sais que pour faire ce plan Je vois très bien le truc c'est le pont J'ai vu le behind the scenes Ça veut dire que toutes les voitures du plan d'avant sont toutes en CGI Donc là ça commence en Playstation Et en fait il commence vraiment son travelling réel au dessus du pont Mais ça donne une impression incroyable d'avoir une caméra qui fait un mouvement irréaliste mais parce que tout le reste c'est CGI c'est moche du coup, au moins il essaye de faire des choses c'est moche mais il fait des choses j'ai bien aimé,

  • Speaker #0

    en fait je trouvais pas la réal horrible mais juste le fait que déjà ça ressemble vraiment à Need for Speed Moose Wanted ça c'est un bon jeu au moins mais non les idées de réalisation sont là, sont bien mais quoi le caméraman a un pas

  • Speaker #1

    Parkinson quoi je suis navré mais ça fait exprès mais c'est pas de sa faute mais j'imagine mais il faut peut-être pas l'engager quoi du coup entre caméraman c'est bizarre quoi bon bon bon bon bah vous voyez que ça nous a divisé ce film ce film ravage dont je pense que Tom Hardy est assez fier en fait parce que ça fait 5 ans qu'il bosse dessus avec Garrett Evans je pense qu'ils sont personnels d'avoir fait un nouveau raid d'ailleurs il y a un raid 2 qui est sorti donc ce Garrett Evans a priori est plutôt installé en maître de la tatane mais là visiblement ce ravage ça n'a pas plu à tout le monde autour de ce micro mais donc dites nous ! Ce que vous avez pensé de ce Havoc en anglais, ravage, ravage, ravage ou ravage ?

  • Speaker #2

    On va dire Havoc.

  • Speaker #1

    Ou Havoc, ouais. Faut prendre un avocat pour défendre ce film. Je dirais ravager. Ouais, ouais, ouais, ouais, bon, très bien. Ça commence à fatiguer, on garde le rythme les amis, sans plus attendre, on va passer à la pépite du passé, ça va être à ton tour mon bon Sacha. Alors, in Bruges, pour le petit pitch. Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Quand leur boss finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment rapidement en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville. Donc premier long-métrage de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Brennan Gleeson, Ralph Fiennes et même un petit quand même caméo, plus que caméo, de Jérémy Régnier, notre acteur belge, et de Clémence Poésie, qu'on avait... Connu pour Harry Potter, fleur de la cour, tout à fait. Donc le film qui a coûté 15 millions, qui en a rapporté 35, a plutôt été bien accueilli à son arrivée. Au niveau des Rotten Tomatoes, on est à 84%. Dis-nous tout, Sacha, pourquoi c'est à pépites ?

  • Speaker #2

    Alors là, je vais vous ouvrir la porte de ma DeLorean 5 places, 3 portes, et je vais vous ramener dans le passé. Et en fait, on est en 2007, 2006, 2008, et je ne sais pas ce que vous venez à l'époque, moi typiquement j'étais encore à l'école. Et quand on rentrait à la maison après une belle journée, et que pour x ou y raison j'étais seul avec mes frères et ma mère à la maison mère nous disait souvent je vais aller au loueur des dvd parce que pour les plus jeunes il y avait à l'époque un loueur des dvd et il y avait à chaque fois deux films qu'elle ramenait le film pour nous ou en famille quand elle voulait bien regarder avec nous un film et après le film de ma mère qui évidemment elle se faisait un petit kiff elle se regardait un film pour elle et une fois elle avait ramené Bon baiser de bruges évidemment Sacha directement m'a dit je suis devenu grand je peux regarder ce film avec toi non C'était un nom catégorique, tu ne regarderas pas ce film avec moi. Je le regarde d'abord et si ça se trouve que tu peux le regarder, tu le regarderas demain. Je n'ai pas pu le regarder et j'étais vraiment très frustré. Et donc du coup, cinq ans plus tard, quand je l'ai revu, je me suis dit « Yes, je vais enfin le voir, je vais devenir un grand garçon, je vais voir ce film » . Heureusement que je ne l'avais pas vu quand j'étais plus jeune, parce que de un, ça m'aurait choqué, de deux, je n'aurais rien compris. D'ailleurs, quand je l'ai vu, j'avais genre presque 14 ans après, je n'ai pas compris toute la subtilité de ce film et donc quand je l'ai revu récemment j'ai compris toute la profondeur et la justesse de ce film Et donc vite fait, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais juste présenter son réalisateur, Martin McDonagh. Et quand tu sais le pédigré de ce monsieur qui, de base, est un mec des planches, ça se voit tout de suite beaucoup plus dans sa filmographie. Et j'ai trouvé ça terriblement intéressant de prendre ce pied, ce parti pris de savoir que ce mec, si ça se trouve, il avait déjà interprété ce film en pièce de théâtre. Parce que tout du long de ce film, on voit clairement la simplicité. Ça aurait pu être un huis clos, en fait. Ils auraient pu rester tout du long dans la chambre d'hôtel. Et j'ai trouvé terriblement intéressant la simplicité, la mise en scène qu'il avait à travers les dialogues, à travers les raisons et les enjeux de chacun, comment est-ce qu'il a fait pour créer un film en fait, tout bêtement à partir de ce concept de base, c'est deux assassins qui sont à Bruges et ils s'ennuient je trouve ça vraiment vraiment fort donc c'est pour ça que je voulais vous le présenter, parce que à travers l'humanité et la mélancolie on chasse tout ça avec du cynisme et beaucoup beaucoup d'humour noir très anglais donc pour moi c'est vraiment un très bon film, il est réussi de A à Z que ce soit par sa musique ... qui accompagne toujours la mélancolie et l'anesthésie, mais de plus par sa violence brute. Cash, en fait, qui est toujours sous-épicé de petits commentaires bien narquois, bien humour noir. Pour moi, c'est du génie de réalisation.

  • Speaker #0

    Écoute, déjà, merci beaucoup de la proposition. Je ne l'avais pas vue, même si j'avais vu plus récemment Banshees of Inishereen, avec du coup les mêmes acteurs.

  • Speaker #1

    Et même réalisateurs.

  • Speaker #0

    Même réalisateurs, donc. Brendan Gleeson et Colin Farrell. On va les dire mal, apparemment. J'ai découvert In Bruges pas plus tard qu'aujourd'hui. Et ça a été unanime, un bon gros 5 étoiles direct. J'avais rien à redire sur ce film-là. En plus, d'habitude quand c'est en France on dit Cocorico, ici je ne sais pas ce qu'on dirait, on dirait peut-être Frites Frites Frites, j'en sais rien. Mais au moins c'est en Belgique, c'est très cool. Et en fait, il y a mille trucs que j'ai aimé à propos de ce film, je ne sais même pas comment tout dire, mais on va commencer vite fait. Moi, tout ce qui est du champ lexical de l'enfant, de l'enfance, c'est omniprésent dans ce film. Et parce qu'il y a un vrai trouble intérieur qui malmène très, très fort un des deux protagonistes. Et ça, c'est toujours, toujours rappelé non-stop, ce côté très enfantin. Et les personnages, en fait, il y a des moments où on est dans une scène où ils sont à deux. C'est ultra intense. Il y a une grosse tension. Et en fait, il lui dit « rends-moi mon fusil » . Du coup, c'est un peu les personnages qui sont des 50, 30, 40-naires qui redeviennent des enfants pendant quelques répliques. C'est un truc que j'ai souligné, où je me suis dit que c'est vraiment brillant d'avoir mis en scène comme ça et de les avoir fait jouer dans ce sens-là, parce que ça remet en fait un peu toute la vulnérabilité des gens qui sont certes des tueurs à gages, mais qui sont aussi des hommes meurtris par ci ou par ça, l'un par la mort de sa femme et l'autre par... la mort qu'il a causé d'un enfant. Donc c'est dingue et tout ça j'ai trouvé ça exceptionnel à beaucoup de niveaux. Ça sert aussi également un peu à de la comédie des fois. Ce moment où il y a une partie dans la maison, dans l'hôtel, dans l'auberge avec Ralph Fiennes et avec Colin Farrell et il lui dit bon bah qu'est ce qu'on fait là ? Il dit à trois je saute par la fenêtre et toi tu me poursuis quoi. Et après qui lance le... qui fait le décompte là ? c'est des trucs très très enfantins et en fait alors que ce qui se passe l'issue de ces jeux enfantins c'est la mort c'est ultra dark mais avec un truc qui t'emmène et du coup le contre-pied est encore plus vénère parce qu'on a ce prisme de l'enfance qui est tout le temps ramené et puis avec l'enfant qui l'a tué etc et en plus de ça le côté très très biblique Merci. Je trouve que c'est plutôt brillant de les emmener à chaque fois dans Bruges pour aller voir des églises qui ne sont pas là gratuitement, qui sont là pour rappeler un certain truc. Et notamment, du coup, ce que j'avais beaucoup aimé, c'est qu'ils regardent un tableau, ils l'analysent presque de ce à quoi devrait ressembler le purgatoire. Et en fait, selon moi, le purgatoire, c'est la fin du film, littéralement.

  • Speaker #1

    Le purgatoire, c'est Bruges, en fait. Quand ils arrivent à Bruges, ils sont en réalité déjà morts, tous les deux, à peu près. ou entre les attentes. attendre de passer vraiment en enfer puisque ces deux tueraient gage quand tu es plein de gens il y a même un dialogue entre les deux où ils analysent un petit peu le fait que leur vie c'est quand même leur job c'est quand même d'être payé pour tuer des gens même si c'était probablement pas des personnes très recommandables, il se fait que là Colin Farrell dans son premier job c'était un jeune recrut, il tue l'espèce de mafieux corrompu qu'il fallait sauf que la balle traverse et tue un enfant innocent et ça crée cette espèce de situation purgatoire mais Bruges est un purgatoire, on se rend compte que il n'arrive pas à la quitter Merci. il y a un moment donné où un des personnages on pense qu'il arrive à la quitter et le hasard, le hasard c'est pas le hasard le hasard divin fait qu'il sera ramené il ne peut pas partir de cet endroit géographique et finalement au début on pense que c'est le plus obligatoire que pour l'un des deux mais c'est finalement les deux qui sont complètement dans cette zone là et finalement les trois et c'est assez génial évidemment il y a plein de petits signes très subtils mais toujours dans le cinéma de McDonagh quand vous regardez Banshees of Inisherin il y a plein de petits détails de petites choses qui font un petit peu qui empruntent au coup contes qui empruntent à la mythologie, à la religion des choses très bibliques effectivement dedans, moi je trouve ça vraiment très subtil et pour moi mon explication du retour en enfance il arrive dans la deuxième partie du film parce que en fait quand la mort s'approche finalement on régresse jusqu'à redevenir bébé la vie, la mort ne font plus qu'un et puis en fait ils vont mourir et il y a vraiment cet aspect où à la fin on redevient à des choses hyper basiques de vie d'un petit être humain qui finalement c'est la fin du voyage pour eux et je trouve ça vraiment très très très très beau, moi ça fait partie de mes films préférés de tous les temps, quand t'as cité In Bruges j'étais là genre mais oui bon baiser de Bruges, c'est trop trop bien, surtout parce que Banshees of Inishirin avait été mon film préféré de 1922, non de 2022 avec exactement les trois mêmes protagonistes autour et vraiment vraiment trop trop bien ce film In Bruges et puis franchement le fait d'avoir tourné ça pendant deux mois à Bruges avec toutes les références belges, on voit les pierres passer, on voit les cafés, on voit les baies froides on voit les pierres, c'est trop chouette d'avoir ce pédigré d'acteur quand même qui est venu Colin Farrell qui est venu chiller dans notre belle ville pendant deux mois et c'était quand même plutôt cool.

  • Speaker #0

    Il y a aussi un très très bon, déjà très très bon, Jérémy Renier qui fait un très très bon job dans son, malgré tout, petit rôle mais qui fait très très bien.

  • Speaker #2

    Il était là quoi !

  • Speaker #0

    Il était bien là, non ? Il a quand même pas mal d'écran.

  • Speaker #1

    Plus qu'un caméo, exactement.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est avec ce film que je me suis rendu compte que Martin c'était un peu le Girichi, bon l'Oji Girichi, le Girichi des débuts mais avec beaucoup plus de poésie et de finesse en fait parce que Gerici c'est le tout premier film, Arnaque et Botaming attention très bon film, Snatch, du génie aussi mais ça reste très je dirais pas juste que burlesque parce que ça serait un peu le dénigré mais ça reste beaucoup plus dans le tacotac c'est plus frontal, c'est plus drôle, c'est plus dans l'action réaction là on a vraiment toujours ce délire des dialogues anglais très cyniques très drôles, complètement en décalage avec la réalité Je pense notamment à cette scène qui se passe dans une plaine de jeux, je pense qu'on ne va pas la spoiler, c'est là où vous devez la vivre, mais qui est absolument troublante, dans un décalage total avec ce qui se passe avec Colin et Brendan, qui ont un dialogue complètement bouleversant, et je trouve ça très fort de la part des anglais d'arriver à écrire quelque chose d'aussi cynique, d'aussi noir.

  • Speaker #0

    Et aussi dans cette scène-là, pour un peu agrémenter à ce que tu disais, la musique, exceptionnelle, une tension de fou furieux, et un peu des switches. à l'intérieur même de cette scène-là, mais comme tu dis, n'en disons rien, il faut absolument la voir et la vivre, et vous allez vous la prendre en plein dans la tronche, c'est garanti, et ça va vous toucher quoi qu'il en soit.

  • Speaker #1

    Et puis c'est vraiment un film, ce film c'est au moins un slow burn, le rythme n'est pas très rapide, mais ceci dit, on s'ennuie pas une demi-seconde. première scène déjà sur le petit bateau sur le canal tu es déjà saisi par ce qui se passe tu comprends pas pourquoi colin farrell et tout tremble autant et qu'il a l'air en plus à cette époque là un peu à contre-emploi on le connaissait il était en train d'exploser aux états unis il a même fait dans le méchant dans daredevil fin il était plutôt un acteur qui était vu la faune boue c'est des choses comme ça la banque est bon c'était vachement à hollywood et puis là et à qui revient faire ça faut savoir aussi et ça c'est une énorme qualité du film et c'est ça aussi qui rend Banshees of the Nation aussi chouette c'est que les deux acteurs dans la vraie vie s'entendent Hyper bien, ils montent Best Buddy à fond et vraiment ils t'adorent, vraiment presque comme si tu étais Brother from Under the Muddle, comme ça vraiment ils s'entendent très très très bien et tu sens cette alchimie, vraiment cette chimie entre eux qui est trop trop bonne et qui rend les scènes de dialogue,

  • Speaker #2

    elles sont presque naturelles,

  • Speaker #1

    hyper naturelles. Et pour la petite anecdote, comme ça se passe à Noël, ils ont dû demander à la ville de Bruges de laisser toutes les décorations de Noël jusqu'au mois de mars et le maire de Bruges à l'époque, le bourgmestre, a dû dire à tous ses concitoyens Excusez-nous, c'est pour la bonne cause, c'est pas qu'on n'est pas sur le dossier d'enlever les guirlandes partout, c'est juste qu'il y a vraiment 2-3 superstars qui viennent filmer dans la ville, soyez indulgents, et les brujois étaient super contents d'accueillir ce film. Donc vraiment, on vous recommande à mort d'aller voir ce film. Je ne sais pas s'ils ont encore un petit... Vas-y.

  • Speaker #0

    En fait, moi ce que je voulais dire aussi, c'est que j'ai beaucoup vu de films belges, je les défends beaucoup, et je les adore presque tous, mais par contre je n'ai jamais vu quelqu'un filmer aussi bien la Belgique. C'est-à-dire que la Belgique, souvent, on la prend en dérision. On se dit, ah bah tiens, c'est un pays de beaufs, un pays de ploucs, un pays de barraquis, tout ce qu'on veut. À bien des égards, en tout cas. Mais ça peut être aussi des magnifiques villes, des beaux pavés, des lumières dans la nuit, des bonnes bières en terrasse. Et voilà, je fais des bons baisers à Bruges. Merci à Martin d'avoir fait ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il le dit, c'est une ville de fairy tales, une ville de contes de fées. Il le dit plusieurs fois, la phrase est... Et Matraqué, je pense que Martin McDonagh, en fait l'anecdote est vraie, il a eu l'idée de bruche parce qu'il a fait un voyage là-bas un peu dans sa vie privée, et puis il est tombé un peu amoureux de la ville, il a visité tout, et il s'est dit mais... Et ça lui a tout de suite venu l'idée d'abord d'avoir deux personnages qui auraient tout à fait une vision différente du truc. L'un des deux qui apprécierait vraiment beaucoup la ville et la culture, l'autre qui en nommait rien à faire. Qui le représentait le plus possible. Et il a tenté à écrire un peu, comme tu disais, comme une pièce de théâtre, un peu ce dialogue entre les deux. et puis le truc a évolué avec cette histoire de tueur à gage etc etc mais non non bien sûr c'est un coup de foudre de la part de Martin

  • Speaker #2

    Je termine avec ça, parce que Martin, c'est très étonnant, parce que c'est un de ses premiers films, avant il avait fait des courts-métrages.

  • Speaker #1

    C'est son premier long.

  • Speaker #2

    Son premier long-métrage, voilà, et je ne reviens pas que ton premier long-métrage, tu nous proposes une oeuvre aussi intimiste et aussi presque discrète, je trouve. Parce qu'après, ce qu'on n'a pas dit, c'est qu'il a fait les Banshees, mais il a fait aussi Three Billboards quelque chose. Je ne sais plus le terme exact.

  • Speaker #0

    Three Billboards Outside Ebbing Messery.

  • Speaker #2

    Thank you. et donc ce très bon film qui a cartonné aux Oscars et aux Golden Globes qui a valu euh Je ne sais plus qui l'a eu.

  • Speaker #0

    C'est Mac Dorman.

  • Speaker #2

    Merci encore. Et ça, c'était un...

  • Speaker #0

    Sam Rockwell, je pense.

  • Speaker #2

    Un des deux. Bref, les deux étaient incroyables. C'était aussi... C'était Martin encore aux commandes, mais avec une production beaucoup plus hollywoodienne, des acteurs, plus de budget, plus de personnages et tout. C'était aussi très bon, mais il y avait plus ce petit côté vraiment... Intimiste. Exactement. Plus humain que nous propose Bombézé de Bruges et qui retrouve... On retrouve cette saveur, je trouve, dans certains plans d'Emmanchi, quoi. Qui, pour moi, est plus abouti, mais en même temps il avait beaucoup plus de boots

  • Speaker #1

    Voilà. Bon bah très très bien. Merci pour cette pépite. On vous encourage à la voir. Si je ne m'amuse, elle est disponible sur Prime. Je crois qu'il faut débourser 2 ou 3 euros malheureusement pour le moment. Mais moi je sais qu'à l'époque, il y a quelques années, j'avais vu sur Netflix en libre accès. Donc il est un peu variant ce film.

  • Speaker #0

    Elle est dispo sur HBO Max.

  • Speaker #1

    Sur HBO Max. Bah voilà, très très bien. Et bah donc rattrapez cet excellent bon baiser de Bruges qui est en... Une belle traduction pour le coup en français, qui est une référence au James Bond, bon baiser de Russie pour ceux qui ont la RF. Et puis surtout vraiment si vous avez l'occasion des Banshees of Innocence, ça je sais qu'il est libre accès sur Prime. Je l'ai revu encore récemment il y a quelques mois, c'était vraiment sublimissime. Les deux films se répondent. C'est comme des âmes qui se réincarnent dans une autre histoire et c'est juste les mêmes personnages, c'est juste trop trop bien.

  • Speaker #2

    C'est délicieux.

  • Speaker #1

    Bon nous on arrive à la fin de ce podcast, mais pas avant de vous parler de nos coutures de la semaine. C'est parti !

  • Speaker #2

    À la fin de la semaine, vous serez une personne complètement différente. Mais après, vous resterez complètement différente. Amen. Mais par contre, il y a un hype train que j'ai voulu prendre parce que je voulais absolument savoir si c'était véridique, si c'était si bon que ça. J'ai commencé, j'ai regardé et j'ai clôturé White Lotus en trois jours. The White Lotus sur HBO Max, la série qui fait carton, qui fait phénomène à toutes les cérémonies. C'est du génie. en fait c'est Mike White qui avait joué un petit rôle dans Bienvenue à Zombieland je fais un clin d'oeil à Edouard c'est Mike White qui a créé et écrit cette série qui parle juste concrètement qui prend à chaque fois un hôtel four-season, donc un hôtel ultra-luxueux. Il y met dedans divers personnages, une bonne dizaine. Et chaque saison, c'est des nouveaux personnages, c'est un nouvel hôtel et c'est de nouveaux enjeux. Et c'est terriblement drôle, c'est très humain, c'est très cynique sur certains points. Et surtout, c'est vraiment une bonne barre de rire et une belle introspection sur comment on peut être à quel point des sans-être vulgaire. Voilà. Donc je recommande White Lotus. Chaque saison commence avec le premier épisode, Il y a un mort. Et tu regardes toute la saison. juste après il y a marqué une semaine plus tôt et tu regardes toute la saison avec le prisme de savoir à la fin quelqu'un meurt évidemment tu ne sais pas c'est qui à moins que tu aies regardé toute la saison voilà The White Lotus sur HBO je recommande Aimer, aimer, aimer aimer,

  • Speaker #1

    emprunter

  • Speaker #2

    N'oublie pas tu me donnes 30 balles hein T'inquiète je te rends bientôt

  • Speaker #1

    Aimer négocier,

  • Speaker #2

    te faire payer seulement 150 euros pour la chambre, 150 euros regarde c'est même pas une chambre C'est une chambre,

  • Speaker #1

    c'est en réponse à la chance que t'as Aimer, l'amour Tu fais quoi à Bruxelles ? et bien

  • Speaker #0

    moi cette semaine je vais vous parler d'un film que j'ai beaucoup beaucoup saucé et que j'ai énormément adoré qui est Franco-Belge Cocorico frites, bref, on va pas revenir là-dessus, qui s'appelle Aimer perdre des frères guides, donc Léni et Arpo. Merci de m'avoir reposté sur Instagram les gars, ça fait plaisir. Et donc, je vais vous lire un petit pitch rapidement. Donc, sans emploi et endetté jusqu'aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles par-dessus le marché. Elle a un gros penchant pour le jeu et n'hésite pas à prendre des risques. Car pour Armande, tous les paris sont bons. Tout sauf un. Peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer. le pari de l'amour. Et donc voilà, en fait, on va suivre un personnage, donc ce personnage de Armande, qui est joué par Maria Cavalli-Bazan, très très belle interprétation d'ailleurs, qui pérégrine dans Bruxelles, à jouer par-ci par-là, au début du film elle joue ses chaussures, après elle joue de l'argent, et puis après elle en joue toujours plus, et elle finit toujours par perdre, même si elle n'aime pas ça, et c'est un ride, il faut vraiment le prendre. Comme tout le monde a appris Fils de Plouc'h à l'époque, c'est toujours aussi bien, toujours aussi subversif, toujours aussi inventif au niveau de la réalisation ou du scénario. Les personnages sont ultra incarnés, c'est super bien, je ne pourrais que recommander ce film. Allez-y, allez-y, allez-y, pour la Belgique, pour le cinéma.

  • Speaker #2

    Les crises de réfugiés,

  • Speaker #1

    les floods... Nous voulons vous envoyer en temps pour éviter la réchauffement mondial. Le cas de Ticayno a été un grand débat. Il est maintenant à la fin. Et bien quant à moi, je vais vous parler du premier film finlandais dont on parle dans ce podcast, After Us de Flood, sorti en 2024. J'ai pu le voir au BIF, le festival qui vient de se terminer il y a quelques jours. Alors je ne vais pas essayer de le prononcer en finlandais, parce qu'il y a trop de consonnes que je n'arrive pas à lire. Mais donc c'est un film de Arto Alonen avec Elias Weissenberg, Linnea Leino et Tuomas Nilsson. Le petit pitch, on est en 2064, un physicien est renvoyé dans le passé pour sauver l'humanité. Ça c'est en très rapide, mais en réalité, on commence le film avec l'année présente, 2024, on suit ce jeune et brillant physicien qui, avec une petite bande d'étudiants, dont une des étudiantes va devenir sa femme, etc., très brillant, arrive à inventer le fameux, comment dire, le plus grand saut de la technologie dont l'humanité rêve depuis un moment, à savoir la fusion quantique. La fusion quantique, ça permettrait de s'affranchir de tout. problème d'énergie, sauf qu'il fait une erreur capitale, c'est qu'au lieu de donner sa patente d'invention de ce réacteur à énergie infinie, de la donner à l'ensemble de l'humanité pour pouvoir pallier au réchauffement climatique, pouvoir vraiment offrir des solutions à l'humanité, il le brevette de façon privée pour un gros chèque très très très vilain sauf que ce qui devait se passer arriva le capitalisme se dérégla encore plus et puis c'est la guerre et le monde part en vrille. Du coup en 64, on le renvoie dans le passé en disant maintenant tu vas tu fais tout pareil, tu réinventes ton invention comme avant ... Sauf que tu ne la donnes pas à un lobby privé ou à une entreprise privée, tu la donnes à l'ensemble de l'humanité pour sauver l'humanité, globalement. Donc le Petit Beach, déjà, de base, il est génial parce qu'il est hyper contemporain. On sent vraiment cette sensibilité de la Finlande aussi sur le réchauffement climatique, sur les enjeux de migration et de l'humanité qui va à sa perte. Mais surtout, le film te reprend un revers complètement parce qu'en fait, il ne parle presque pas de ça. finalement, ça c'est la trame de fond mais il va te parler surtout du personnage principal, des personnages qui vont évoluer autour de lui et le fait d'avoir une seconde chance, si t'as été en gros si t'as été un peu un envoiré dans ta vie et que t'as la chance de revenir dans ton corps d'adolescent et de refaire les choix, est-ce que tu refais les mêmes, est-ce que tu les fais différemment, est-ce que tu comprends sachant que le petit pitch c'est que quand il revient dans le passé il a tous les souvenirs intacts de sa vie d'avant c'est un peu le rêve finalement, c'est avoir une seconde chance à ta propre vie, c'est bouleversant et pourquoi j'en parle, parce que ça a été un absolu carton pour le bif, ça a été vraiment un des films remarqués du bif Et le problème de ce film, c'est que vous ne le trouverez a priori pas. À un moment où je vous parle, a priori, ça va être très très difficile de le trouver, parce qu'il n'est pas du tout considéré comme un film qui mérite une grande distribution. Il est en train de faire le tour des festivals, il a des critiques super positives, mais malgré tout, il est dans ce circuit secondaire de distribution de films. Et donc, ce qu'il faut faire ici tous collectivement, déjà, c'est d'essayer d'arriver à le voir. Si vous avez des festivals, à mon avis, il sera programmé, il est ultra programmé en ce moment, de continuer de dire que ce film est génial, et il est vraiment génial, il est vraiment unique. Et avec ça, peut-être qu'une plateforme. qui a des gros sous, va le racheter et le mettre sur Netflix, sur Prime, sur quelque chose. Parce qu'il ne faut vraiment pas que ce film tombe dans les oubliettes, parce que c'est un excellent, excellent film. Moi, ça a été vraiment une claque absolue. Donc foncez sur ce After Us de Flood. Allez, je vais quand même essayer de le dire en filant en finlandais. Jalk mené van de pansemus.

  • Speaker #2

    La prononciation est parfaite.

  • Speaker #0

    C'est du vrai finlandais, ça, je pense.

  • Speaker #2

    Hey, devinez quoi ? C'était un super épisode de Ce n'est que du cinéma. Vous avez remarqué, l'équipe s'est agrandie. L'équipe est une vraie famille maintenant. Et si ça pouvait être vous ? Vous n'avez pas envie de faire partie de cette famille ? Il suffit de vous abonner, de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple Music, Deezer, on est à peu près partout. S'il vous plaît, rejoignez-nous, laissez un petit commentaire, créez-nous en une super communauté, une grande famille. Ce n'est que du cinéma. On se voit très vite pour un prochain épisode. Et entre d'autres, on vous aime.

  • Speaker #1

    C'est pas trop bien. Merci mon bon Sacha, merci à toutes et à tous de nous avoir écouté pour cet épisode on espère que ça vous a plu Comme Sacha a dit, n'hésitez pas à vous abonner sur Instagram pour découvrir même en avant-première tous les films dont on va parler. Parfois, on organise même des concours pour gagner des places de cinéma de plus en plus. Une petite voix me dit que ça va arriver de plus en plus. N'hésitez pas non plus à vous abonner maintenant parce que vous allez avoir la chance de nous suivre au Festival de Cannes. On aurait dû commencer par le tir tout de suite. Et nous, on se retrouve bientôt pour d'autres aventures. A ciao, ciao les copains !

  • Speaker #2

    Bisous ! Allez au cinéma !

Chapters

  • Sinners

    01:20

  • Havoc

    19:41

  • In Bruges (2008)

    32:52

  • The White Lotus

    47:23

  • AimerPerdre

    49:00

  • After Us The Flood

    50:59

Description

Cette semaine, on parle du nouveau film de Ryan Coogler : SINNERS, avec une double dose de Michael B Jordan. Deuxième sortie de la semaine qu’on attendait quasi plus, sorti directement sur Netflix, HAVOC (FR: RAVAGE) de Gareth Evans mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Enfin, cette semaine c’est au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé : IN BRUGES (FR: BONS BAISERS DE BRUGES) sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Bonne écoute !


Avec Sacha Derwael, Édouard Lack & Martin Maréchal


Programme:

(1:20) : Sinners

(19:41) : Havoc

(32:53) : In Bruges

(47:23) : The White Lotus

(49:00) : Aimer Perdre

(50:59) : After Us The Flood


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Transcription

  • Speaker #0

    c'est un peu difficile de voir des films en vrai c'est vrai c'est ça c'est compliqué en fait pour une fois qu'on a eu le soleil on devrait en profiter quoi pour le film Sinners j'ai dû aller une séance à 17h il faisait tellement beau il y a la terrasse qui m'a fait les yeux doux en mode qu'est-ce que tu fais mec vraiment c'est pour le podcast c'est le moment cette semaine on vous parlera du nouveau film de Ryan Coogler Sinners avec une double dose de Michael B. Jordan qu'on avait connu pour son rôle de Killmonger du Wakanda mais surtout pour avoir incarné Creed dans les spin-off de Rocky. Deuxième sortie de la semaine qu'on attendait quasi plus, sortie directement sur Netflix, Ravage, Havoc en anglais, de Gareth Evans. Mettant en scène Tom Hardy en flic sombre en quête de rédemption. Et enfin, cette semaine, ce sera au tour de Sacha de nous amener une pépite du passé. Bon baiser de Bruges, sorti en 2008 avec Colin Farrell et Brandon Gleeson. Et tout ça sans oublier nos coups de cœur de la semaine. Alors si vous êtes prêts pour cet épisode plein de bagarres, de grosses tatanes et de baldoumdoum dans le Beffroi de Bruges, c'est parti. Alors, Sinners, pour le petit pitch, alors qu'ils cherchent à s'affranchir d'un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu'une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience. Donc film de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan, Hayley Steinfeld et le tout premier rôle du jeune Miles Catton qui est absolument merveilleux. La critique s'emballe sur ce film, il est déjà annoncé comme un des meilleurs films de l'année. Les Rotten Tomatoes ne s'y trompent pas, on est à 98% des critiques et 97% de l'audience. Le budget a coûté 90 millions, c'est la Warner qui l'a produit. D'abord très rapidement, les amis, petit tour de table, qu'est-ce qu'on a pensé de ce Sinners ?

  • Speaker #1

    Personnellement, c'est une belle surprise. Je l'attendais vraiment en tournant, celui-là. Je m'attendais surtout à un très mauvais film et j'étais agréablement surpris.

  • Speaker #0

    Ryan Coogler, tu t'attendais à un mauvais film ? Ah,

  • Speaker #1

    tu vas voir après, mais je ne suis pas le plus grand fan de ce monsieur. Ok,

  • Speaker #0

    et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne m'attendais à rien et je n'ai pas été du tout déçu. C'est vrai que j'étais un peu emballé et tout par la promesse, mais je n'en attendais pas grand-chose. Et au final, plutôt agréablement surpris. je pensais que les gens faisaient des caisses un petit peu un petit peu trop de caisses mais c'est quand même pas mal des caisses ou nettes quoi C'est une petite caisse.

  • Speaker #0

    Moi j'ai adoré, franchement pareil, j'attendais pas grand chose. Après moi je suis extrêmement fan de Michael B. Jordan, les Creed je les ai vus un nombre incalculable de fois, j'aime vraiment beaucoup. Ryan Coogler, vraiment a priori toutes les propositions qu'il a faites jusqu'à présent moi me convainquent. Par contre je voyais un peu ce projet un peu étrange dont la bande-annonce révèle peut-être un peu trop de choses. Donc j'attendais pas grand chose et pareil j'ai été vraiment super surpris. Mais qui va commencer du coup plus en profondeur sur cette analyse ? Peut-être toi Edouard, vas-y balance.

  • Speaker #2

    Mon analyse, du coup, comme on le disait, c'est une double dose de Michael B. Jordan. Deux jumeaux qui reviennent après avoir fait fortune dans la ville de Chicago et qui viennent ouvrir un petit bar, un salon dans leur ville natale. Et ça ne va pas se passer comme ils l'avaient prévu. C'est assez redoutable, je trouve, l'exposition du film. Et on a vraiment, par contre, je pense que le film n'est même pas en trois actes, donc il n'y a même pas introduction, milieu, fin. C'est plutôt une grosse moitié et une autre grosse moitié, avec un gros midpoint et un immense travail de réalisation, notamment sur un plan séquence qu'on voit au milieu du film, qui est tout à fait super d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est l'air de couture vraiment entre les deux parties. Et la nuit vraiment, première partie dans la lumière, deuxième partie dans la nuit. Et ce plan séquence est merveilleux. C'est ça,

  • Speaker #2

    le jour et la nuit, comme on le disait.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, ça fait du coup un peu directement penser au film de Robert Rodriguez, donc From Dusk Till Dawn, tu vois, avec Tarantino, George Clooney. Oui,

  • Speaker #1

    ça part complètement en zine ce film, la moitié des films ils changent de genre.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est un truc qui allait être un peu un road trip où tout a l'air plus ou moins normal, et puis boum, ils rentrent dans ce saloon et en fait ils vont jamais vraiment ressortir, ou en tout cas ils vont ressortir que quand le soleil se relève, et il va se passer des choses pas tout à fait catholiques on va dire dans ce saloon.

  • Speaker #1

    C'est ce film-là, pour l'anecdote, c'est ce film-là ou Tarantino ? lèche les pieds de Salma Hayek remplie de tequila ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est aussi dans ce film qu'elle doit avoir un énorme piton sur les épaules alors qu'elle était terrorisée par les serpents et qu'elle a vraiment dû prendre sur elle pour faire cette scène de danse avec un serpent.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on sera en train de hyper un prochain hors-série sur Dostlingdon ? Peut-être. Ah, qui c'est ? Bref, pourquoi non ?

  • Speaker #0

    Et bah du coup, tout de suite, toi, mon bon Sacha, toi t'es plus critique réservé sur ce cinéase.

  • Speaker #1

    En fait, moi j'avais peur de la promesse de base. C'est-à-dire que déjà de base, je trouve que la Warner nous habitue à des très mauvais films récemment. Dès que t'as le grand logo Warner, ça sent vraiment, on met un cachet, mais derrière c'est nous qui on choisit tout du film, c'est nous qui on a le dernier montage, c'est nous qui on choisit les acteurs principaux et tout. Du coup, j'avais très peur de la Warner et j'avais aussi très peur de Ryan. Parce que Ryan Coogler, c'est un très bon cinéaste, mais je trouve qu'il est terriblement surcoté. C'est un peu l'enfant prodige à qui on... on donne le bon dieu sans confession typiquement Wakanda je me rappelle à l'époque on parlait du meilleur film de tous les temps No Offense mais c'est pas si bon que ça pour un Marvel c'était un très bon film mais de là le porter en haute en couleur j'étais un peu pas d'accord parce que concrètement c'était Macbeth mais réadapté Wakanda 2 c'est une purge Creed 1 c'est un bon film de sensation Creed 2 c'est pas lui qui l'a réalisé mais il est encore derrière j'étais pas super emballé Creed 1 et 2

  • Speaker #0

    et le cri de 3 c'est Michael B.

  • Speaker #1

    Jordan qui passe derrière la caméra voilà ben moi j'ai arrêté au 2 parce que j'ai eu beaucoup plus de mal le 1 était quand même un bon film sportif mais bref tout ça pour dire que je trouve de base que monsieur Kugler est terriblement surcoté Michael B. Jordan j'ai aucun souci avec ce monsieur au contraire je trouve qu'il fait vraiment bien le boulot ils ont vu sa carrière il vaut mieux pas avoir trop de soucis oui là sur le coup vraiment ses bras c'est mes cuisses et donc j'avais très peur de ça parce que c'était non seulement un film que Ryan allait réaliser mais en plus c'est un film que Ryan a écrit donc il possède tout c'est techniquement un film d'auteur qu'on remettait quelque chose d'un peu plus chouette, c'était sa vision. Puis je me suis rappelé quand même la partie capitalisme derrière, vu que c'est lui qui a écrit, qui a réalisé, c'est aussi sa licence. Donc si le film marche bien, c'est Ryan Coogler qui pourra décider s'il va voir ailleurs pour faire encore plus de spin-off, encore plus de séries de ce film. Mais bon, à mon avis, il se suffit à lui-même.

  • Speaker #2

    Il y a déjà partout sur les internets des mèmes du Sinners Cinematic Universe et toutes les potentielles suites. Il y a des gens qui ont imaginé déjà 7 ou 8 suites, je pense, qui sont possibles avec l'univers Sinners. Bon moi je vois pas comment tu fais une suite de

  • Speaker #1

    juste une de ça il y aura peut-être des spin-off ou des ou des préquels ou des sequels mais je vois pas comment tu fais beaucoup plus là-dessus je vois pas vraiment l'intérêt non plus je pense que ce film se suffit à lui-même mais donc comme tu as très bien dit il y a deux grands actes dans ce film première moitié deuxième moitié et moi je m'attendais vraiment quand tu vois l'abandonnance tu t'attends à un dernier film de sensation où concrètement il y a une menace il y a des gentils et à la fin de la nuit il y a peut-être pas tous les gentils qui sont vivants une première heure vraiment d'introduction, il nous prend par la main pour nous amener dans ce univers qui est vraiment très bien fait, très bien réalisé, très bien amené avec une musique de Ludwig Corazon. Incroyable ! Incroyable, cette première moitié, moi vraiment, je ne l'ai pas sentie.

  • Speaker #0

    Et très très bien reconstituée, ce Mississippi des années 30, les costumes, vraiment un travail de détail incroyable.

  • Speaker #1

    On est encore dans une Amérique très raciste, très puritaine et vraiment...

  • Speaker #0

    Dans les champs de coton du Sud.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça en fait. petite guitare acoustique derrière, ça m'a transporté cette première heure. Pour moi, c'est vraiment du génie. Et j'ai été très agréablement surpris.

  • Speaker #2

    Et pourtant, je ne trouve pas que c'est misérabiliste parce qu'on voit ces personnes noires de l'époque récolter le coton. Il n'y a pas ce côté, les pauvres, etc. Ce n'est pas misérabiliste. C'est juste, c'est comme ça que la vie est et elle va être comme ça.

  • Speaker #0

    On sait déjà que le danger est permanent à chaque tournant. On voit déjà qu'il y a encore le Ku Klux Klan qui est cité quand même, qui est en menace permanente. on voit vraiment qu'à chaque... croisement de rue et de route sans faire de mauvais jeu de mots sur le Crossroad Blues à chaque croisement de rue éventuellement le danger guette donc il y a quand même une menace qui arrive mais discrètement dans la première partie mais toi du coup c'est à la césure que ça te plaît plus c'est la deuxième partie dans la nuit que t'aimes moins c'est ça ?

  • Speaker #1

    En fait je trouve que tout le film perd en intensité à la deuxième partie c'est-à-dire la première partie c'est vraiment un univers qui s'offre à toi et qui est très bien amené par la réalisation de Monsieur Kugler et j'ai tiré mon chapeau le combiné à la musique de Ludwig Ludwig, on l'avait entendu dans Oppenheimer, un génie aussi. Donc franchement, je trouve que le duo marchait très très bien. C'était vraiment un très très grand clip, parce qu'en plus, il y avait énormément de mise en scène, énormément de plans séquences, parce que M. Kugler, il avait vraiment une vision derrière ce film. Il a tourné ce film en deux caméras, parce que c'est aussi un peu un taré de la vidéo. Il a fait un truc spécial pour les IMAX, et un autre truc avec une plus courte focale, qui est beaucoup plus rapprochée pour proposer une image beaucoup plus qualitative, et presque un peu graineuse. Je trouvais que c'était vraiment une réalisation à l'ancienne, cette première heure. On a l'impression qu'on regarde autant n'importe le vent, avec des fondus, avec des longs travelling qui suivent les personnages. C'était vraiment une composition d'images très simple. À droite, à gauche, on respecte l'arrêt des tiers et on suit cette première heure qui était... à l'ancienne, un peu traditionnelle je trouve.

  • Speaker #0

    Oui d'ailleurs tu fais bien de le dire, je pense qu'aucun de nos trois ici n'a pu apprécier ça, mais si vous avez l'occasion, je le dis aux auditeurs auditrices, de le voir en IMAX, vous allez voir une variation de ratio de l'image. C'est la première fois dans l'histoire du cinéma que ces deux ratios ont été mis ensemble dans un même film, et donc vous allez avoir le cadre qui se resserre, ou plutôt l'inverse, le cadre qui va se rallonger, donc vous allez gagner en image pour les scènes les plus intenses. Donc dès qu'il y a une scène de baston, quelque chose qui va vraiment être impactant selon le réalisateur. Vous avez votre image sur les deux côtés droite et gauche qui va s'ouvrir parce qu'il repasse en IMAX Ultra. Et c'est vraiment sa volonté de le faire. Le problème, c'est que si on le voit dans 95% des écrans qu'on peut trouver en Belgique, vous n'allez pas voir la diff. Parce qu'ils ont tout découpé dans un seul rectangle pour que ça tienne. Je ne sais pas si c'est un gimmick, en tout cas lui il s'est fait plaisir avec ça. Mais tu fais bien de le dire que c'est une première historique de faire ces deux images dans un film.

  • Speaker #2

    Et puis moi ça m'a rappelé un peu cette première partie, ça m'a vachement rappelé O Brother des frères Cohen, qui se passe dans ce bayou avec tous ces champs, les prisonniers, toutes ces paysages là et un peu le bon vieil accent de ces régions là. Damn right. Ouais c'est ça et moi ça m'a fait vachement plaisir et c'est clair que j'ai pris un pied de fou parce que c'est presque comme un road trip en fait vu qu'on suit un peu le parcours de chacun des frères. à travers sa journée pour accomplir les différentes tâches qui se sont assignées à tous les deux. On leur met un peu de background, on leur met des émotions, on leur met chacun un love interest, ou l'inverse d'ailleurs, une personne qui reste et qui n'y aurait pas dû, et puis au final qui devient quelqu'un d'autre relativement vite. Je me suis laissé emporter à fond. La première partie est ultra belle et m'a aussi un peu rappelé The Green Book. dans tout ce côté euro trip et Amérique profonde en tout cas la première partie est vraiment un pur plaisir pour n'importe qui,

  • Speaker #1

    tout le monde peut voir ça ça me permet de très vite arriver sur ce que je voulais parler le casting de ce film est très bien choisi, très juste parce que que ce soit tous ceux qui rejoignent le clan, la famille, tout est bien casté on a Michael B. Jordan qui arrive à créer des différences entre les deux jumeaux D'ailleurs qualitativement, je n'ai pas vu la différence. Quand ils étaient dans la même scène, les deux jumeaux... Avec la cigarette là. Ouais, incroyable.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas comment ils ont fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment ils ont fait, c'était incroyable. Et Elise, c'était une fille qu'on a l'habitude de jouer sans être désagréable, pas une potiche, mais quelqu'un qui jouait plus parce qu'elle était...

  • Speaker #0

    C'est plutôt un second couteau d'habitude. Et là, elle a un rôle vraiment emboyant.

  • Speaker #1

    Plus important surtout, elle a un accent, elle balasse parfois des punches qui sont incroyables, qui sont restés gravés dans les morts. et aussi le méchant qui arrive après 40 minutes. qui est un peu la menace. Jake O'Connell. Incroyable ce type. Il a un regard, ils l'ont vraiment très bien casté parce qu'il a un regard et un sourire énigmatique. Il peut vouloir du mal ou du bien. Quelqu'un juste avec ce regard, je trouve ça très fort de l'avoir pris lui.

  • Speaker #0

    Tu sais où il avait joué ? Tu t'es reconnu cet acteur ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'avais vu dans Skins.

  • Speaker #0

    La série Skins UK. Il a joué dans Eden Lake, un film d'horreur avec Fassbender qui est absolument un des pires trucs que j'ai vu. À un moment donné, ça mâchonne des lames de rasoir, il faut le savoir. Et Anand, avec Charlie Hunnam en 2019 qui est incroyable. Bref, moi j'aime vraiment beaucoup cet acteur, acteur britannique, mais qui fait une carrière de dingue aux Etats-Unis.

  • Speaker #1

    Mais à mon avis, lui par contre, il va être cantonné à rester un second couteau, parce que ça fait des années qu'on dit, lui il va de tôt au fils, tôt ou tard, percer. Ça fait un bon 20 ans maintenant qu'on le dit.

  • Speaker #0

    Il a des bons second rôles.

  • Speaker #1

    Il a des bons second rôles, sauf celui où il a joué le petit copain dans Amy. Je ne sais pas si vous vous rappelez, c'est un très mauvais biopic, dans Amy Winehouse, où Amy Winehouse ne prend pas de drogue ni d'alcool. C'est très mauvais.

  • Speaker #2

    J'ai pas vu, j'ai pas vu et bon bah ça donne pas envie Et franchement,

  • Speaker #0

    motion spéciale pour ce petit Miles Catton qui joue finalement le... le personnage principal, celui avec sa guitare qui va vivre toute cette histoire. C'est la toute première fois qu'il joue. Il n'a même pas un demi-documentaire caché. C'est un casting survival. Introducing. Et en plus, il est chanteur. Il a tous les talents, ce gars. Il crève l'écran. Je trouve même qu'il joue mieux que Michael B. Jordan. Il tient. En tout cas, il arrive à tenir face à des pointures en face de lui. Je trouve que c'est incroyable.

  • Speaker #2

    En fait, il a ce truc un peu comme pas mal d'acteurs où il n'a pas besoin d'en faire trop. En fait, presque en faisant rien, Il est déjà extraordinaire et ultra juste dans tout ce qu'il fait. Et puis moi, comme on le disait, ce moment où il chante dans la voiture, on a la même réaction que le personnage et c'est wow. Franchement, c'est... We're gonna make a lot of money with that gang.

  • Speaker #0

    Peut-être pour avancer un petit peu, moi c'est vraiment mon gros point faible, parce que je suis d'accord avec vos analyses, honnêtement. Moi, mon point faible un peu du film, je trouve que d'un point de vue formel, il est merveilleux. J'ai plus de mal avec un petit peu qu'est-ce qu'il essaie de me dire, le film. En fait, j'ai l'impression que le film essaye d'en dire... trop, essaye de parler de trop de thématiques alors peut-être qu'on n'a pas non plus une connaissance de la culture américaine totale qui nous permet de comprendre tout ce qui est dedans mais de mon point de vue il y a au moins trois messages qu'il essaie plus ou moins de mettre dedans. Il y a une espèce d'appropriation culturelle, une espèce de remplacement un peu culturel où la menace viendrait des blancs irlandais qui menacent tout ce peuple qui était en fait composé d'un melting pot de tous les peuples un peu originaux des Etats-Unis. Donc t'as un petit peu ce truc un peu de violence, de remplacement culturel, mais tout ça n'est pas super clair non plus. T'as un truc vraiment religion chrétienne versus les croyances ancestrales. C'est dit dès le début dans l'introduction, tout le vaudou, toutes les croyances indiennes, etc. Tout ça est quand même un petit peu en... confrontation avec une espèce aussi de remplacement au niveau spirituel mais à nouveau je trouve qu'il aboutit pas totalement et puis il y a ce titre Sinners et en fait quand tu creuses tu te rends compte que tous les personnages en présence dans ce film sont des pêcheurs que ce soit une femme qui trompe son mari que ce soit le gars qui enfin le héros principal qui veut jouer de la guitare blues alors que son père qui est justement un prêcheur lui il lui refuse de le faire, il lui dit que c'est la musique du diable et qu'en fait ils sont endiablés dans cette espèce de saloon qui est un peu Le purgatoire, ce truc, tu sais, avec ses danses très sexuelles, très... Enfin, il y a tout ça. Et je suis un peu genre, film, qu'est-ce que tu me dis ? D'ailleurs, un oseux de dire aux auditrices, restez jusqu'au bout, parce qu'il y a deux petites scènes post-credits qui arrivent, qui essayent de donner encore plus de réponses, mais un petit peu genre, oui, mais en fait, encore moins de réponses. Ça, c'est vraiment mon point faible. Comment vous avez ressenti le film ? Est-ce que vous avez compris de quoi ça voulait parler, vraiment ? Et est-ce que Ryan Coogler n'a pas essayé de mâcher un truc trop gros pour lui ?

  • Speaker #2

    Moi en fait je pense que du coup c'est pour ça que je comprends les remarques dont je parlais tout à l'heure avec le le ciné-nord cinématique univers, c'est qu'en fait, dans le film, je vois énormément de potentiel, c'est-à-dire que je trouve qu'il y a une vraie ode, comme on en a parlé même dans ce plan séquence, une ode aux minorités, en fait, notamment les Amérindiens, les Asiatiques, la communauté noire. Et en fait, moi, j'ai beaucoup apprécié ce truc-là, qu'il y ait vraiment de la représentation, dans toutes ces ethnies en tout cas, et toutes les rivalités qu'il les a opposées par le passé. et toujours par le présent d'ailleurs mais je trouve que c'est pas manichéen en tout cas, il n'y a pas que entre gros guillemets, attention je le fais bien avec mes doigts, il n'y a pas que blanc versus noir ça va plus loin c'est plus profond que ça et j'aime bien la représentation en tant que vampire et qu'au final moi je ne m'attendais je m'attendais presque à ce qu'il n'y ait que des vampires blancs et que presque les autres ethnies auraient été immunisées par je ne sais quelle raison ou je n'en sais rien je m'attendais éventuellement à ça et en fait ils ne sont pas tombés dans ce truc là donc euh Moi j'ai trouvé ça super, même la deuxième partie, c'est juste que le film est très très différent d'une partie à une autre, mais pour autant un kiff, on se rappelle, je la cite rapidement, la scène du bras, ceux qui auront vu le film ont à mon avis ressenti un peu de frissons à ce moment là.

  • Speaker #0

    Le fameux bras là.

  • Speaker #2

    Le bras est fantastique et j'aime bien aussi qu'on parle du fait de cette porte qui est vraiment... J'ai jamais vu un film de vampires qui mettait en avant le fait qu'il fallait absolument les laisser rentrer, sinon ils ne peuvent pas rentrer.

  • Speaker #1

    Il devait recevoir une invitation.

  • Speaker #0

    C'est connu dans le lore des vampires.

  • Speaker #1

    Dans le lore des vampires, tu dois être invité.

  • Speaker #2

    Oui, c'est connu, mais ce n'est pas assez exploité, je trouve.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas assez respecté.

  • Speaker #0

    Qui a vu True Blood ici ?

  • Speaker #1

    Moi j'ai vu True Blood et j'ai beaucoup aimé.

  • Speaker #0

    Ça travaille énormément sur ça, le fait de l'entrer est un des trucs principaux de la série. Et d'ailleurs, à tout moment, l'invitation peut être résiliée aussi. Et donc tu vois le vampire qui est carrément... happé comme un espèce d'aspirateur géant il ressort de la maison si tu lui dis tu n'es plus bien venu ici et donc il y a des effets spéciaux comme ça qui se passent aussi dans le Mississippi dans la Lame d'Amérique Bâton Rouge

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai beaucoup aimé avec ce film c'est que ce plan séquence au milieu très sympa, d'ailleurs représente vraiment une phrase que Delta Slim qui est un personnage, ce vieux Ce vieux singe à qui on n'apprend plus comment faire des grimaces, qui sait jouer du piano, de l'harmonica, qui est un peu le comique de situation tout au long du film. Il dit au début du film, parce que c'est lui qui balance quelques punchlines les plus poignantes et les plus intéressantes, il dit « Tu sais, les Blancs, ils adorent le blues, ils n'aiment juste pas qu'il la joue. » Concrètement, c'est très simple. Pour moi, le thème principal de ce film, c'est l'appropriation culturelle. C'est le fait que déjà à l'époque, les Blancs demandaient à des Noirs de venir jouer parce qu'eux ne savaient pas le faire. techniquement ils n'avaient pas le rythme, ils n'avaient pas les connaissances. et donc du coup cette scène avec le plan séquence qui, on va pas trop en dire parce que je pense que c'est une scène à vivre mais qui rassemble en fait plusieurs minorités de plusieurs aspects différents et après vraiment ce contre-champ et on voit Jake O'Connor qui arrive et qui voit pour la première fois ce havre en fait, cette espèce de le gros bateau que Moïse il a fait comment ça s'appelle déjà ? L'arche le melting pot américain et tu vois dans les yeux la lueur de malveillance qui se dégage de cet acteur est incroyable et ça montre vraiment ce que Merci. Pour moi, rien n'a voulu dire. C'était vraiment de la profession culturelle. Mais après, évidemment, le film, pour moi, se perd un peu dans une deuxième partie parce qu'évidemment, il doit mettre un moment, il doit offrir ce qu'on attend de ce film, un peu de sensation, un peu de frisson. Et à la fin, il devient presque kitsch. Je ne veux pas parler de la fin, mais la fin, pour moi...

  • Speaker #2

    C'est carrément kitsch. C'est kitschissime. C'est carrément kitsch.

  • Speaker #1

    et qui sort du film et qui pour moi sort globalement de la narration Moi, j'ai rigolé.

  • Speaker #2

    Ça dessert le film, oui. Oui,

  • Speaker #1

    de ouf.

  • Speaker #2

    La toute fin, les cinq dernières minutes, cinq, dix dernières minutes, desservent un peu tout le propos et le film, et toute la qualité qu'il a amené jusque-là.

  • Speaker #0

    Bon, excellent. En tout cas, dites-nous ce que vous avez pensé de Sinners. Et puis, nous, sans plus attendre, on va passer au deuxième film de notre sélection, Ravage.

  • Speaker #3

    Et vos amis vont dans la vie. Qu'est-ce qui vous a mis ici,

  • Speaker #0

    les gars ?

  • Speaker #3

    On ne veut pas manquer toute la plaisir. C'est ma ville ! Et n'oubliez pas, je sais ce que vous avez fait.

  • Speaker #0

    Alors, ravage pour le petit pitch. Un détective meurtri doit se frayer un chemin dans la clandestinité criminelle après une affaire de drogue qui a mal tourné pour sauver le fils d'un politicien tout en démêlant un réseau de corruption et de conspiration qui prend au piège toute la ville. Oui, un pitch un petit peu de halociné, un petit peu cryptique, mais donc film de Garrett Evans avec Tom Hardy, Forest Whitaker avec Timothy Oliphant notamment. Bon, 90 millions, ça a coûté 90 millions pour nos amis français. Pour le moment, les reviews sont moyens, même moyens faibles. Donc 65% des critiques et surtout l'audience lui met 39%. Donc ce film Netflix, il a quand même coûté un certain budget, qu'on attendait depuis plus de 5 ans. C'est un peu l'arlésienne, ce film de Tom Hardy, dont on avait des nouvelles en 2020, 2021, 2022. On a pensé qu'il n'allait jamais sortir. Il est maintenant disponible. Qu'est-ce qu'on a pensé d'abord très rapidement de ce film Netflix, mon Sacha ?

  • Speaker #1

    C'est un oui. C'est une bonne barre de rire. C'est 1h40 bien frappé.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait le cas de le dire. Et toi, Edouard ?

  • Speaker #2

    Alors moi ce sera un turbo non

  • Speaker #0

    Turbo non Turbo Turbo non Turbo Et moi c'est un plutôt non Plutôt non mais je reconnais ce que le film a essayé de faire Et les scènes qui sont vraiment bien faites Mais alors du coup je commence peut-être par celui qui a le plus aimé Vas-y mon bon Sacha dis-nous un peu plus ce qui t'a plu dans ce film Ce que tu l'attendais,

  • Speaker #1

    Tom Hardy tout ça tout ça Alors je l'attendais pas parce que je l'ai pas vu venir Mais quand j'ai vu la feuille de match du film Là par contre je me disais ça... peut être fun et donc je l'ai vraiment pris pour ce qu'il était parce que Garrett Evans pour ceux qui ne savent pas qui c'est c'est un monsieur qui on l'appelle un peu le papa de la tatane dans le milieu il a fait typiquement The Red qui est un film d'action mais c'est du génie et en fait The Red à l'époque qui s'est sorti en 2011 était déjà vraiment montré les prémices de ce que Garrett Evans allait faire tout au long de sa carrière concrètement il allait distribuer des patates tout du long il a vraiment c'est un chorégraphe de base de combat et tout qui a travaillé sur plein de projets et on a commencé à lui donner les rênes de beaucoup plus de projets parce qu'on a vu En fait, toi, tu sais faire de la bagarre, tu sais faire ça, clairement, tu rêves de ça. Et donc, du coup, Garrett Evans, quand il a signé le projet avec Tom Hardy, Tom Hardy, quand on sait l'utiliser, c'est une machine de guerre, ce bazar. C'est quelqu'un de sanguin, quelqu'un de lourd. Tu sens la puissance de ses coups dans Mad Max. Incroyable, ce film. Incroyable, ce film, mais on ne l'utilise pas assez, parce qu'ils ont raison, d'ailleurs, ils ont pu utiliser Charlize Theron, mais bref.

  • Speaker #0

    Non, mais George Miller l'avait déjà bien utilisé. c'est peut-être le seul qui avait utilisé la masse de cet acteur-là dans ses films. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Ce type. Et puis ça, dans Batman, le 3, tu vois vraiment de quoi il est capable.

  • Speaker #2

    Il y a Branson aussi.

  • Speaker #0

    Et par ailleurs, il est ceinture noire de Jujutsu brésilien. Je ne sais pas si vous avez l'anecdote qui est incroyable, il s'était inscrit en secret dans un tournoi et il a gagné. Il a plié le game. Il est vraiment très obsessif dans son entraînement.

  • Speaker #1

    Il est vraiment balèze. Un film d'action d'un mec qui distribue des pains en veux-tu en voilà avec Tom Hardy. Moi, je signe tout de suite, je ne vais pas mentir, je ne suis pas le plus malin de ce podcast. Loin de là, il y a ce genre de... petit objet qu'il faut prendre tel qu'il est. Moi, j'adore. C'est vraiment une barre de rire. Et je trouve personnellement qu'on est servi. Il y a vraiment des scènes de patates. C'est très généreux. Dans un monde où on sort des John Wick tous les deux ans, je trouve que c'est vraiment balèze de se faire une place là-dedans. Mais je vais quand même lancer tout doucement, retirer le frein à main et lancer la voiture dans la pente glissante. Hélas, il y a quelques défauts à ce film. Voilà. Typiquement, le scénario, je ne sais pas pourquoi, ça c'est un problème du XXIe siècle. On a besoin de faire des scénarios faussement compliqué. de faire des enjeux dans des enjeux, dans des sous-intrigues avec des sous-intrigues. Il n'y a pas besoin. Je trouve qu'il n'y a pas besoin.

  • Speaker #0

    La parole est à l'attaque. Edouard, tu m'as confié qu'à un moment donné, tu as dû le mettre en accéléré tellement tu n'en pouvais plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais ? Je ne vais pas faire le mec. Ça m'arrive très peu, voire jamais. Aussi, je ne quitte jamais une salle de cinéma, c'est vraiment pas mon... même si à la 40ème minute j'ai déjà envie d'en finir avec la vie.

  • Speaker #0

    Même dans Megalopolis ?

  • Speaker #2

    Voilà, c'est exactement à celui-là dont je pensais. Je vais jusqu'au bout, j'essaye, je fais mon max. Celui-ci je l'ai regardé en entier, mais à partir de la 58ème minute, j'ai mis en fois 1,5. Désolé, et ça n'a pas changé grand chose selon moi je pense. Bref, je vous lis vite fait ma petite review sur Letterboxd. J'ai mis le film en français qui s'appelle Ravage. Je suis en effet ravagé par ce à quoi je viens d'assister.

  • Speaker #0

    Simple et efficace Comme une tatane de Garrett Evans Tout à fait,

  • Speaker #2

    on a essayé de se mettre dans l'ambiance Donc voilà, il y a plein de trucs que je ne comprends pas Déjà Par exemple, je prends le début du film Il y a une énorme poursuite En bagnole Un truc que j'apprécie en général Notamment dans des films comme The Green Hornet Que moi j'aime bien par exemple Avec Seth Rogen Et deux Michel Gondry aussi, on l'oublie souvent hum et donc du coup c'est des trucs que moi je peux vraiment apprécier une poursuite en bagnole bien faite aucun problème avec ça sauf que là on dirait vraiment des cinématiques de PS3 à plein de moments et je me suis dit je ne sais pas ce qu'il se passe le caméraman a-t-il Parkinson j'en sais rien parce que la caméra tremble tout le temps, j'avais presque envie de gerber premier degré, là je ne suis pas en train d'abuser c'est un peu lisible, c'est un peu lisible franchement c'est très très difficile à suivre et je n'étais même pas encore en accéléré à ce moment là Donc très difficile. Aussi, il y a un manque des fois, un manque d'envie de raconter une vraie histoire parce que on est devant des méchants qui vendent de la drogue comme par hasard, qui sont d'origine asiatique, mais sauf que ils se sont dit juste ça. Bon, ils sont d'origine asiatique, ça va le faire. Et en fait, si on écoute bien, si on regarde bien, les acteurs sont japonais, ils écoutent de la musique en coréen et ils parlent en chinois. Donc il faudrait peut-être faire un meilleur travail que ça la prochaine fois. On est là pour tacler tout ce qu'il y a. Pour tous ces détails innombrables d'erreurs monumentales, je n'ai pas pu apprécier le film, je suis désolé. Et puis, le plus grand reproche que j'ai à faire, c'est vrai qu'on a un scénario bien trop compliqué pour ce que ça veut vraiment dire. Et aussi, on est vraiment à base de trois phrases qui sont brutes pour point. Ça dit une phrase, deux phrases, trois phrases, et puis... gunfight pendant deux minutes. Il y a vraiment le gunfight de milieu de film, il dure en tout et pour tout, je crois, je me rappelle bien, 12 minutes, je pense.

  • Speaker #0

    C'est infernal. C'est infernal.

  • Speaker #1

    Ceci, tu trouves, parce que moi, je suis vraiment en demi-teinte, je suis vraiment pile entre vous deux dans l'analyse, mais je trouve quand même que la scène de la boîte de nuit qui arrive pile au milieu du film est vraiment, vraiment, vraiment jouissive et elle ferait rougir même John Wick, honnêtement. Elle est très, très bien chorégraphiée, elle a quand même un move avec un saut à champagne qui est vraiment bien senti. Il y a quand même, il y a des machettes qui découpent tous les os du corps humain, honnêtement. c'est vraiment bien la chorégraphie et tu sens que Tom Hardy est pas doublé tant que ça, il y a plein de moments où il fait le taf parce que c'est un acteur très physique on l'a dit, et donc ça vraiment rien à sauver cette scène là, et peut-être après un peu la scène de fin du chalet, il y a quand même des belles choses dedans quoi.

  • Speaker #0

    Cette scène là en réalité c'est vrai qu'elle est très bien chorégraphiée, j'ai pas de problème avec ça, mais par exemple ça c'est le seul bon point que j'ai retiré du film je pense enfin l'un des seuls en tout cas, c'est qu'il y a de la musique de Geza Fehlstein.

  • Speaker #2

    Oui génial il y avait quelqu'un qui passait derrière.

  • Speaker #0

    Voilà donc là ça shout out à eux pour avoir mis Geza Fehlstein j'adore donc aucun problème avec ça Mais 12 minutes, c'était trop long en fait. C'est trop long. Faites un court-métrage où c'est juste une baston. 12 minutes,

  • Speaker #1

    c'est trop long. John Wick 4, c'est deux heures de Tatan non-stop. Tu te souviens des marches de Montmartre ? C'était plus que 12 minutes le jeu.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas vu.

  • Speaker #1

    T'es à cette table,

  • Speaker #2

    on est là pour parler de Tatan. T'as même pas ta ceinture jaune de Tatan, enfant.

  • Speaker #1

    On l'invitera pas à Clash of Tatan.

  • Speaker #2

    Invité, bonhomme.

  • Speaker #0

    Les amis, j'ai vu Hard Boiled. Je vous recommande plutôt Hard Boiled que Ravage pour le coup.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est vraiment un film des années 80, un peu comme le flic de Beverly Hills, tu vois, hyper cliché, hyper kitsch, en fait. C'est presque l'âme fatale 1 qui rencontre John Wick, en fait, je trouve. Ce film, typiquement, au milieu du film, il se rend compte qu'à présent, tous les fusils sont des mitraillettes. C'est-à-dire que même dans Desert Eagle, qui s'est tiré six coups, ça devient un Uzi qui balance une rafale à chaque fois. Et donc, dès qu'il tire sur quelqu'un, il vide un chargeur et je trouve ça, c'est très drôle. ça en devient kitschissime parce qu'en plus on en a pas parlé mais il y a une dose d'hémoglobine dans ce film dès qu'on le tire sur quelqu'un ça explose de partout c'est drôle, c'est génial et c'est vraiment pour moi tourné à la fin en second degré parce qu'à mon avis une fois que t'as passé les deux premiers quarts du film, donc la moitié en fait où on a installé tous les personnages tout le scénario qui finalement c'est juste un prétexte parce que vraiment Forest Week Tucker on en a pas encore parlé c'est vraiment un cliché, c'est vraiment je suis le plan politique corrompu mais avec des envies voilà, ça là, et ce personnage c'est pour ça que je trouve ça très drôle Merci. Tom Hardy qui est juste un vieux flic rabougri mauvais père mais qui a un bon fond ça s'arrête là et c'est pour ça que j'ai bien aimé ce film parce que la simplicité de la chose Garrett Evans il nous a vendu un film sous couvert de films policiers mais je trouve que il a bien fait ça, il a quand même relié ensemble les gros points du film avec du mauvais scénario,

  • Speaker #1

    des mauvais dialogues mais je trouve que ça les vaut bon il utilise quand même des harpons, il utilise quand même des gros crochets il a toutes les armes blanches il passe quoi et ça c'est quand même super plaisant. Bon il faut évidemment aimer ce genre mais enfin t'as raison que sur les effets de sang, moi j'avais fait la blague sur notre groupe WhatsApp en interne mais j'ai l'impression que c'est un examen final pour étudiants en effets spéciaux genre After Effects le truc parce que chaque impact demande d'avoir une explosion de sang. A mon avis c'est fait par des étudiants en dernière année quoi clairement.

  • Speaker #0

    Bon en fait il y a un truc aussi dont je me rappelle maintenant, déjà je reviens vite fait sur les balles du chargeur dont tu parlais juste avant. Dans mes notes je retrouve 2800 balles par chargeur, c'est la vérité vraiment ils ont eu quelque chose de c'est un peu le truc de ce genre de film donc on va pas pinailler plus John Wick il les compte c'est un des avantages de John Wick,

  • Speaker #1

    chaque fois il les comptait avec chargeur et tout,

  • Speaker #2

    c'est la chorégraphie John Wick tu peux être certain que derrière le chorégraphe et derrière le réalisateur il y a un expert de la guerre et des armes de poing là on en a pas besoin parce que de toute façon on va pas respecter tout ça la physique et donc du coup aussi il y a le fait que moi du coup on parlait du scénario je n'ai rien compris à la

  • Speaker #0

    responsabilité de chacun des personnages avec chacun ... Et franchement, ça m'a juste rendu fou, furieux. Le fils de lui a tué elle. Et en fait, elle, elle veut se venger sur le père de lui, qui en fait connaît la police. Il y a dans la police un méchant qui est en fait gentil. Mais après, il y a un autre méchant qui est vraiment méchant, lui. Ils ont tué un mec au début qui n'a aucune incidence sur la suite.

  • Speaker #2

    Mais tu ne dois pas aller si loin. Je ne sais pas pourquoi. Il faut regarder ce film avec un tableau à côté. Une fois que tu as regardé tous les personnages, c'est plié. Non, vraiment.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas le pas pour le scénario. Il faut regarder ce film, vraiment.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un prétexte mais moi je reviens vite sur ce que t'as dit déjà moi je trouve que la course poursuite du début est vraiment efficace moi j'ai bien aimé le fait moi j'aimais bien cette espèce de caméra qui se mettait derrière la PC enfin pardon derrière la voiture derrière la voiture ça voit vraiment que c'est un jeu vidéo tu vois pour moi il a fait ça comme un jeu vidéo en plus avec du grain dans l'image le flou pour éviter qu'on voit trop le CGI Moi j'ai accepté, j'ai mis mon cerveau en Ausha ce moment-là, et surtout, ils mettaient de la profondeur tout d'où Lyon se chante, tu vois, à un moment, ils s'en foutent de la perspective, ils s'en foutent de la physique, la caméra elle monte et on retrouve la voiture qui parlait dans l'autre sens, qui fait un angle à 180 degrés, qui d'un seul coup est face à nous.

  • Speaker #1

    Tu sais que pour faire ce plan Je vois très bien le truc c'est le pont J'ai vu le behind the scenes Ça veut dire que toutes les voitures du plan d'avant sont toutes en CGI Donc là ça commence en Playstation Et en fait il commence vraiment son travelling réel au dessus du pont Mais ça donne une impression incroyable d'avoir une caméra qui fait un mouvement irréaliste mais parce que tout le reste c'est CGI c'est moche du coup, au moins il essaye de faire des choses c'est moche mais il fait des choses j'ai bien aimé,

  • Speaker #0

    en fait je trouvais pas la réal horrible mais juste le fait que déjà ça ressemble vraiment à Need for Speed Moose Wanted ça c'est un bon jeu au moins mais non les idées de réalisation sont là, sont bien mais quoi le caméraman a un pas

  • Speaker #1

    Parkinson quoi je suis navré mais ça fait exprès mais c'est pas de sa faute mais j'imagine mais il faut peut-être pas l'engager quoi du coup entre caméraman c'est bizarre quoi bon bon bon bon bah vous voyez que ça nous a divisé ce film ce film ravage dont je pense que Tom Hardy est assez fier en fait parce que ça fait 5 ans qu'il bosse dessus avec Garrett Evans je pense qu'ils sont personnels d'avoir fait un nouveau raid d'ailleurs il y a un raid 2 qui est sorti donc ce Garrett Evans a priori est plutôt installé en maître de la tatane mais là visiblement ce ravage ça n'a pas plu à tout le monde autour de ce micro mais donc dites nous ! Ce que vous avez pensé de ce Havoc en anglais, ravage, ravage, ravage ou ravage ?

  • Speaker #2

    On va dire Havoc.

  • Speaker #1

    Ou Havoc, ouais. Faut prendre un avocat pour défendre ce film. Je dirais ravager. Ouais, ouais, ouais, ouais, bon, très bien. Ça commence à fatiguer, on garde le rythme les amis, sans plus attendre, on va passer à la pépite du passé, ça va être à ton tour mon bon Sacha. Alors, in Bruges, pour le petit pitch. Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l'ordre d'aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Quand leur boss finit par appeler et demande à l'un des tueurs d'abattre l'autre, les vacances se transforment rapidement en une course-poursuite surréaliste dans les rues de la ville. Donc premier long-métrage de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Brennan Gleeson, Ralph Fiennes et même un petit quand même caméo, plus que caméo, de Jérémy Régnier, notre acteur belge, et de Clémence Poésie, qu'on avait... Connu pour Harry Potter, fleur de la cour, tout à fait. Donc le film qui a coûté 15 millions, qui en a rapporté 35, a plutôt été bien accueilli à son arrivée. Au niveau des Rotten Tomatoes, on est à 84%. Dis-nous tout, Sacha, pourquoi c'est à pépites ?

  • Speaker #2

    Alors là, je vais vous ouvrir la porte de ma DeLorean 5 places, 3 portes, et je vais vous ramener dans le passé. Et en fait, on est en 2007, 2006, 2008, et je ne sais pas ce que vous venez à l'époque, moi typiquement j'étais encore à l'école. Et quand on rentrait à la maison après une belle journée, et que pour x ou y raison j'étais seul avec mes frères et ma mère à la maison mère nous disait souvent je vais aller au loueur des dvd parce que pour les plus jeunes il y avait à l'époque un loueur des dvd et il y avait à chaque fois deux films qu'elle ramenait le film pour nous ou en famille quand elle voulait bien regarder avec nous un film et après le film de ma mère qui évidemment elle se faisait un petit kiff elle se regardait un film pour elle et une fois elle avait ramené Bon baiser de bruges évidemment Sacha directement m'a dit je suis devenu grand je peux regarder ce film avec toi non C'était un nom catégorique, tu ne regarderas pas ce film avec moi. Je le regarde d'abord et si ça se trouve que tu peux le regarder, tu le regarderas demain. Je n'ai pas pu le regarder et j'étais vraiment très frustré. Et donc du coup, cinq ans plus tard, quand je l'ai revu, je me suis dit « Yes, je vais enfin le voir, je vais devenir un grand garçon, je vais voir ce film » . Heureusement que je ne l'avais pas vu quand j'étais plus jeune, parce que de un, ça m'aurait choqué, de deux, je n'aurais rien compris. D'ailleurs, quand je l'ai vu, j'avais genre presque 14 ans après, je n'ai pas compris toute la subtilité de ce film et donc quand je l'ai revu récemment j'ai compris toute la profondeur et la justesse de ce film Et donc vite fait, avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais juste présenter son réalisateur, Martin McDonagh. Et quand tu sais le pédigré de ce monsieur qui, de base, est un mec des planches, ça se voit tout de suite beaucoup plus dans sa filmographie. Et j'ai trouvé ça terriblement intéressant de prendre ce pied, ce parti pris de savoir que ce mec, si ça se trouve, il avait déjà interprété ce film en pièce de théâtre. Parce que tout du long de ce film, on voit clairement la simplicité. Ça aurait pu être un huis clos, en fait. Ils auraient pu rester tout du long dans la chambre d'hôtel. Et j'ai trouvé terriblement intéressant la simplicité, la mise en scène qu'il avait à travers les dialogues, à travers les raisons et les enjeux de chacun, comment est-ce qu'il a fait pour créer un film en fait, tout bêtement à partir de ce concept de base, c'est deux assassins qui sont à Bruges et ils s'ennuient je trouve ça vraiment vraiment fort donc c'est pour ça que je voulais vous le présenter, parce que à travers l'humanité et la mélancolie on chasse tout ça avec du cynisme et beaucoup beaucoup d'humour noir très anglais donc pour moi c'est vraiment un très bon film, il est réussi de A à Z que ce soit par sa musique ... qui accompagne toujours la mélancolie et l'anesthésie, mais de plus par sa violence brute. Cash, en fait, qui est toujours sous-épicé de petits commentaires bien narquois, bien humour noir. Pour moi, c'est du génie de réalisation.

  • Speaker #0

    Écoute, déjà, merci beaucoup de la proposition. Je ne l'avais pas vue, même si j'avais vu plus récemment Banshees of Inishereen, avec du coup les mêmes acteurs.

  • Speaker #1

    Et même réalisateurs.

  • Speaker #0

    Même réalisateurs, donc. Brendan Gleeson et Colin Farrell. On va les dire mal, apparemment. J'ai découvert In Bruges pas plus tard qu'aujourd'hui. Et ça a été unanime, un bon gros 5 étoiles direct. J'avais rien à redire sur ce film-là. En plus, d'habitude quand c'est en France on dit Cocorico, ici je ne sais pas ce qu'on dirait, on dirait peut-être Frites Frites Frites, j'en sais rien. Mais au moins c'est en Belgique, c'est très cool. Et en fait, il y a mille trucs que j'ai aimé à propos de ce film, je ne sais même pas comment tout dire, mais on va commencer vite fait. Moi, tout ce qui est du champ lexical de l'enfant, de l'enfance, c'est omniprésent dans ce film. Et parce qu'il y a un vrai trouble intérieur qui malmène très, très fort un des deux protagonistes. Et ça, c'est toujours, toujours rappelé non-stop, ce côté très enfantin. Et les personnages, en fait, il y a des moments où on est dans une scène où ils sont à deux. C'est ultra intense. Il y a une grosse tension. Et en fait, il lui dit « rends-moi mon fusil » . Du coup, c'est un peu les personnages qui sont des 50, 30, 40-naires qui redeviennent des enfants pendant quelques répliques. C'est un truc que j'ai souligné, où je me suis dit que c'est vraiment brillant d'avoir mis en scène comme ça et de les avoir fait jouer dans ce sens-là, parce que ça remet en fait un peu toute la vulnérabilité des gens qui sont certes des tueurs à gages, mais qui sont aussi des hommes meurtris par ci ou par ça, l'un par la mort de sa femme et l'autre par... la mort qu'il a causé d'un enfant. Donc c'est dingue et tout ça j'ai trouvé ça exceptionnel à beaucoup de niveaux. Ça sert aussi également un peu à de la comédie des fois. Ce moment où il y a une partie dans la maison, dans l'hôtel, dans l'auberge avec Ralph Fiennes et avec Colin Farrell et il lui dit bon bah qu'est ce qu'on fait là ? Il dit à trois je saute par la fenêtre et toi tu me poursuis quoi. Et après qui lance le... qui fait le décompte là ? c'est des trucs très très enfantins et en fait alors que ce qui se passe l'issue de ces jeux enfantins c'est la mort c'est ultra dark mais avec un truc qui t'emmène et du coup le contre-pied est encore plus vénère parce qu'on a ce prisme de l'enfance qui est tout le temps ramené et puis avec l'enfant qui l'a tué etc et en plus de ça le côté très très biblique Merci. Je trouve que c'est plutôt brillant de les emmener à chaque fois dans Bruges pour aller voir des églises qui ne sont pas là gratuitement, qui sont là pour rappeler un certain truc. Et notamment, du coup, ce que j'avais beaucoup aimé, c'est qu'ils regardent un tableau, ils l'analysent presque de ce à quoi devrait ressembler le purgatoire. Et en fait, selon moi, le purgatoire, c'est la fin du film, littéralement.

  • Speaker #1

    Le purgatoire, c'est Bruges, en fait. Quand ils arrivent à Bruges, ils sont en réalité déjà morts, tous les deux, à peu près. ou entre les attentes. attendre de passer vraiment en enfer puisque ces deux tueraient gage quand tu es plein de gens il y a même un dialogue entre les deux où ils analysent un petit peu le fait que leur vie c'est quand même leur job c'est quand même d'être payé pour tuer des gens même si c'était probablement pas des personnes très recommandables, il se fait que là Colin Farrell dans son premier job c'était un jeune recrut, il tue l'espèce de mafieux corrompu qu'il fallait sauf que la balle traverse et tue un enfant innocent et ça crée cette espèce de situation purgatoire mais Bruges est un purgatoire, on se rend compte que il n'arrive pas à la quitter Merci. il y a un moment donné où un des personnages on pense qu'il arrive à la quitter et le hasard, le hasard c'est pas le hasard le hasard divin fait qu'il sera ramené il ne peut pas partir de cet endroit géographique et finalement au début on pense que c'est le plus obligatoire que pour l'un des deux mais c'est finalement les deux qui sont complètement dans cette zone là et finalement les trois et c'est assez génial évidemment il y a plein de petits signes très subtils mais toujours dans le cinéma de McDonagh quand vous regardez Banshees of Inisherin il y a plein de petits détails de petites choses qui font un petit peu qui empruntent au coup contes qui empruntent à la mythologie, à la religion des choses très bibliques effectivement dedans, moi je trouve ça vraiment très subtil et pour moi mon explication du retour en enfance il arrive dans la deuxième partie du film parce que en fait quand la mort s'approche finalement on régresse jusqu'à redevenir bébé la vie, la mort ne font plus qu'un et puis en fait ils vont mourir et il y a vraiment cet aspect où à la fin on redevient à des choses hyper basiques de vie d'un petit être humain qui finalement c'est la fin du voyage pour eux et je trouve ça vraiment très très très très beau, moi ça fait partie de mes films préférés de tous les temps, quand t'as cité In Bruges j'étais là genre mais oui bon baiser de Bruges, c'est trop trop bien, surtout parce que Banshees of Inishirin avait été mon film préféré de 1922, non de 2022 avec exactement les trois mêmes protagonistes autour et vraiment vraiment trop trop bien ce film In Bruges et puis franchement le fait d'avoir tourné ça pendant deux mois à Bruges avec toutes les références belges, on voit les pierres passer, on voit les cafés, on voit les baies froides on voit les pierres, c'est trop chouette d'avoir ce pédigré d'acteur quand même qui est venu Colin Farrell qui est venu chiller dans notre belle ville pendant deux mois et c'était quand même plutôt cool.

  • Speaker #0

    Il y a aussi un très très bon, déjà très très bon, Jérémy Renier qui fait un très très bon job dans son, malgré tout, petit rôle mais qui fait très très bien.

  • Speaker #2

    Il était là quoi !

  • Speaker #0

    Il était bien là, non ? Il a quand même pas mal d'écran.

  • Speaker #1

    Plus qu'un caméo, exactement.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est avec ce film que je me suis rendu compte que Martin c'était un peu le Girichi, bon l'Oji Girichi, le Girichi des débuts mais avec beaucoup plus de poésie et de finesse en fait parce que Gerici c'est le tout premier film, Arnaque et Botaming attention très bon film, Snatch, du génie aussi mais ça reste très je dirais pas juste que burlesque parce que ça serait un peu le dénigré mais ça reste beaucoup plus dans le tacotac c'est plus frontal, c'est plus drôle, c'est plus dans l'action réaction là on a vraiment toujours ce délire des dialogues anglais très cyniques très drôles, complètement en décalage avec la réalité Je pense notamment à cette scène qui se passe dans une plaine de jeux, je pense qu'on ne va pas la spoiler, c'est là où vous devez la vivre, mais qui est absolument troublante, dans un décalage total avec ce qui se passe avec Colin et Brendan, qui ont un dialogue complètement bouleversant, et je trouve ça très fort de la part des anglais d'arriver à écrire quelque chose d'aussi cynique, d'aussi noir.

  • Speaker #0

    Et aussi dans cette scène-là, pour un peu agrémenter à ce que tu disais, la musique, exceptionnelle, une tension de fou furieux, et un peu des switches. à l'intérieur même de cette scène-là, mais comme tu dis, n'en disons rien, il faut absolument la voir et la vivre, et vous allez vous la prendre en plein dans la tronche, c'est garanti, et ça va vous toucher quoi qu'il en soit.

  • Speaker #1

    Et puis c'est vraiment un film, ce film c'est au moins un slow burn, le rythme n'est pas très rapide, mais ceci dit, on s'ennuie pas une demi-seconde. première scène déjà sur le petit bateau sur le canal tu es déjà saisi par ce qui se passe tu comprends pas pourquoi colin farrell et tout tremble autant et qu'il a l'air en plus à cette époque là un peu à contre-emploi on le connaissait il était en train d'exploser aux états unis il a même fait dans le méchant dans daredevil fin il était plutôt un acteur qui était vu la faune boue c'est des choses comme ça la banque est bon c'était vachement à hollywood et puis là et à qui revient faire ça faut savoir aussi et ça c'est une énorme qualité du film et c'est ça aussi qui rend Banshees of the Nation aussi chouette c'est que les deux acteurs dans la vraie vie s'entendent Hyper bien, ils montent Best Buddy à fond et vraiment ils t'adorent, vraiment presque comme si tu étais Brother from Under the Muddle, comme ça vraiment ils s'entendent très très très bien et tu sens cette alchimie, vraiment cette chimie entre eux qui est trop trop bonne et qui rend les scènes de dialogue,

  • Speaker #2

    elles sont presque naturelles,

  • Speaker #1

    hyper naturelles. Et pour la petite anecdote, comme ça se passe à Noël, ils ont dû demander à la ville de Bruges de laisser toutes les décorations de Noël jusqu'au mois de mars et le maire de Bruges à l'époque, le bourgmestre, a dû dire à tous ses concitoyens Excusez-nous, c'est pour la bonne cause, c'est pas qu'on n'est pas sur le dossier d'enlever les guirlandes partout, c'est juste qu'il y a vraiment 2-3 superstars qui viennent filmer dans la ville, soyez indulgents, et les brujois étaient super contents d'accueillir ce film. Donc vraiment, on vous recommande à mort d'aller voir ce film. Je ne sais pas s'ils ont encore un petit... Vas-y.

  • Speaker #0

    En fait, moi ce que je voulais dire aussi, c'est que j'ai beaucoup vu de films belges, je les défends beaucoup, et je les adore presque tous, mais par contre je n'ai jamais vu quelqu'un filmer aussi bien la Belgique. C'est-à-dire que la Belgique, souvent, on la prend en dérision. On se dit, ah bah tiens, c'est un pays de beaufs, un pays de ploucs, un pays de barraquis, tout ce qu'on veut. À bien des égards, en tout cas. Mais ça peut être aussi des magnifiques villes, des beaux pavés, des lumières dans la nuit, des bonnes bières en terrasse. Et voilà, je fais des bons baisers à Bruges. Merci à Martin d'avoir fait ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, il le dit, c'est une ville de fairy tales, une ville de contes de fées. Il le dit plusieurs fois, la phrase est... Et Matraqué, je pense que Martin McDonagh, en fait l'anecdote est vraie, il a eu l'idée de bruche parce qu'il a fait un voyage là-bas un peu dans sa vie privée, et puis il est tombé un peu amoureux de la ville, il a visité tout, et il s'est dit mais... Et ça lui a tout de suite venu l'idée d'abord d'avoir deux personnages qui auraient tout à fait une vision différente du truc. L'un des deux qui apprécierait vraiment beaucoup la ville et la culture, l'autre qui en nommait rien à faire. Qui le représentait le plus possible. Et il a tenté à écrire un peu, comme tu disais, comme une pièce de théâtre, un peu ce dialogue entre les deux. et puis le truc a évolué avec cette histoire de tueur à gage etc etc mais non non bien sûr c'est un coup de foudre de la part de Martin

  • Speaker #2

    Je termine avec ça, parce que Martin, c'est très étonnant, parce que c'est un de ses premiers films, avant il avait fait des courts-métrages.

  • Speaker #1

    C'est son premier long.

  • Speaker #2

    Son premier long-métrage, voilà, et je ne reviens pas que ton premier long-métrage, tu nous proposes une oeuvre aussi intimiste et aussi presque discrète, je trouve. Parce qu'après, ce qu'on n'a pas dit, c'est qu'il a fait les Banshees, mais il a fait aussi Three Billboards quelque chose. Je ne sais plus le terme exact.

  • Speaker #0

    Three Billboards Outside Ebbing Messery.

  • Speaker #2

    Thank you. et donc ce très bon film qui a cartonné aux Oscars et aux Golden Globes qui a valu euh Je ne sais plus qui l'a eu.

  • Speaker #0

    C'est Mac Dorman.

  • Speaker #2

    Merci encore. Et ça, c'était un...

  • Speaker #0

    Sam Rockwell, je pense.

  • Speaker #2

    Un des deux. Bref, les deux étaient incroyables. C'était aussi... C'était Martin encore aux commandes, mais avec une production beaucoup plus hollywoodienne, des acteurs, plus de budget, plus de personnages et tout. C'était aussi très bon, mais il y avait plus ce petit côté vraiment... Intimiste. Exactement. Plus humain que nous propose Bombézé de Bruges et qui retrouve... On retrouve cette saveur, je trouve, dans certains plans d'Emmanchi, quoi. Qui, pour moi, est plus abouti, mais en même temps il avait beaucoup plus de boots

  • Speaker #1

    Voilà. Bon bah très très bien. Merci pour cette pépite. On vous encourage à la voir. Si je ne m'amuse, elle est disponible sur Prime. Je crois qu'il faut débourser 2 ou 3 euros malheureusement pour le moment. Mais moi je sais qu'à l'époque, il y a quelques années, j'avais vu sur Netflix en libre accès. Donc il est un peu variant ce film.

  • Speaker #0

    Elle est dispo sur HBO Max.

  • Speaker #1

    Sur HBO Max. Bah voilà, très très bien. Et bah donc rattrapez cet excellent bon baiser de Bruges qui est en... Une belle traduction pour le coup en français, qui est une référence au James Bond, bon baiser de Russie pour ceux qui ont la RF. Et puis surtout vraiment si vous avez l'occasion des Banshees of Innocence, ça je sais qu'il est libre accès sur Prime. Je l'ai revu encore récemment il y a quelques mois, c'était vraiment sublimissime. Les deux films se répondent. C'est comme des âmes qui se réincarnent dans une autre histoire et c'est juste les mêmes personnages, c'est juste trop trop bien.

  • Speaker #2

    C'est délicieux.

  • Speaker #1

    Bon nous on arrive à la fin de ce podcast, mais pas avant de vous parler de nos coutures de la semaine. C'est parti !

  • Speaker #2

    À la fin de la semaine, vous serez une personne complètement différente. Mais après, vous resterez complètement différente. Amen. Mais par contre, il y a un hype train que j'ai voulu prendre parce que je voulais absolument savoir si c'était véridique, si c'était si bon que ça. J'ai commencé, j'ai regardé et j'ai clôturé White Lotus en trois jours. The White Lotus sur HBO Max, la série qui fait carton, qui fait phénomène à toutes les cérémonies. C'est du génie. en fait c'est Mike White qui avait joué un petit rôle dans Bienvenue à Zombieland je fais un clin d'oeil à Edouard c'est Mike White qui a créé et écrit cette série qui parle juste concrètement qui prend à chaque fois un hôtel four-season, donc un hôtel ultra-luxueux. Il y met dedans divers personnages, une bonne dizaine. Et chaque saison, c'est des nouveaux personnages, c'est un nouvel hôtel et c'est de nouveaux enjeux. Et c'est terriblement drôle, c'est très humain, c'est très cynique sur certains points. Et surtout, c'est vraiment une bonne barre de rire et une belle introspection sur comment on peut être à quel point des sans-être vulgaire. Voilà. Donc je recommande White Lotus. Chaque saison commence avec le premier épisode, Il y a un mort. Et tu regardes toute la saison. juste après il y a marqué une semaine plus tôt et tu regardes toute la saison avec le prisme de savoir à la fin quelqu'un meurt évidemment tu ne sais pas c'est qui à moins que tu aies regardé toute la saison voilà The White Lotus sur HBO je recommande Aimer, aimer, aimer aimer,

  • Speaker #1

    emprunter

  • Speaker #2

    N'oublie pas tu me donnes 30 balles hein T'inquiète je te rends bientôt

  • Speaker #1

    Aimer négocier,

  • Speaker #2

    te faire payer seulement 150 euros pour la chambre, 150 euros regarde c'est même pas une chambre C'est une chambre,

  • Speaker #1

    c'est en réponse à la chance que t'as Aimer, l'amour Tu fais quoi à Bruxelles ? et bien

  • Speaker #0

    moi cette semaine je vais vous parler d'un film que j'ai beaucoup beaucoup saucé et que j'ai énormément adoré qui est Franco-Belge Cocorico frites, bref, on va pas revenir là-dessus, qui s'appelle Aimer perdre des frères guides, donc Léni et Arpo. Merci de m'avoir reposté sur Instagram les gars, ça fait plaisir. Et donc, je vais vous lire un petit pitch rapidement. Donc, sans emploi et endetté jusqu'aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles par-dessus le marché. Elle a un gros penchant pour le jeu et n'hésite pas à prendre des risques. Car pour Armande, tous les paris sont bons. Tout sauf un. Peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer. le pari de l'amour. Et donc voilà, en fait, on va suivre un personnage, donc ce personnage de Armande, qui est joué par Maria Cavalli-Bazan, très très belle interprétation d'ailleurs, qui pérégrine dans Bruxelles, à jouer par-ci par-là, au début du film elle joue ses chaussures, après elle joue de l'argent, et puis après elle en joue toujours plus, et elle finit toujours par perdre, même si elle n'aime pas ça, et c'est un ride, il faut vraiment le prendre. Comme tout le monde a appris Fils de Plouc'h à l'époque, c'est toujours aussi bien, toujours aussi subversif, toujours aussi inventif au niveau de la réalisation ou du scénario. Les personnages sont ultra incarnés, c'est super bien, je ne pourrais que recommander ce film. Allez-y, allez-y, allez-y, pour la Belgique, pour le cinéma.

  • Speaker #2

    Les crises de réfugiés,

  • Speaker #1

    les floods... Nous voulons vous envoyer en temps pour éviter la réchauffement mondial. Le cas de Ticayno a été un grand débat. Il est maintenant à la fin. Et bien quant à moi, je vais vous parler du premier film finlandais dont on parle dans ce podcast, After Us de Flood, sorti en 2024. J'ai pu le voir au BIF, le festival qui vient de se terminer il y a quelques jours. Alors je ne vais pas essayer de le prononcer en finlandais, parce qu'il y a trop de consonnes que je n'arrive pas à lire. Mais donc c'est un film de Arto Alonen avec Elias Weissenberg, Linnea Leino et Tuomas Nilsson. Le petit pitch, on est en 2064, un physicien est renvoyé dans le passé pour sauver l'humanité. Ça c'est en très rapide, mais en réalité, on commence le film avec l'année présente, 2024, on suit ce jeune et brillant physicien qui, avec une petite bande d'étudiants, dont une des étudiantes va devenir sa femme, etc., très brillant, arrive à inventer le fameux, comment dire, le plus grand saut de la technologie dont l'humanité rêve depuis un moment, à savoir la fusion quantique. La fusion quantique, ça permettrait de s'affranchir de tout. problème d'énergie, sauf qu'il fait une erreur capitale, c'est qu'au lieu de donner sa patente d'invention de ce réacteur à énergie infinie, de la donner à l'ensemble de l'humanité pour pouvoir pallier au réchauffement climatique, pouvoir vraiment offrir des solutions à l'humanité, il le brevette de façon privée pour un gros chèque très très très vilain sauf que ce qui devait se passer arriva le capitalisme se dérégla encore plus et puis c'est la guerre et le monde part en vrille. Du coup en 64, on le renvoie dans le passé en disant maintenant tu vas tu fais tout pareil, tu réinventes ton invention comme avant ... Sauf que tu ne la donnes pas à un lobby privé ou à une entreprise privée, tu la donnes à l'ensemble de l'humanité pour sauver l'humanité, globalement. Donc le Petit Beach, déjà, de base, il est génial parce qu'il est hyper contemporain. On sent vraiment cette sensibilité de la Finlande aussi sur le réchauffement climatique, sur les enjeux de migration et de l'humanité qui va à sa perte. Mais surtout, le film te reprend un revers complètement parce qu'en fait, il ne parle presque pas de ça. finalement, ça c'est la trame de fond mais il va te parler surtout du personnage principal, des personnages qui vont évoluer autour de lui et le fait d'avoir une seconde chance, si t'as été en gros si t'as été un peu un envoiré dans ta vie et que t'as la chance de revenir dans ton corps d'adolescent et de refaire les choix, est-ce que tu refais les mêmes, est-ce que tu les fais différemment, est-ce que tu comprends sachant que le petit pitch c'est que quand il revient dans le passé il a tous les souvenirs intacts de sa vie d'avant c'est un peu le rêve finalement, c'est avoir une seconde chance à ta propre vie, c'est bouleversant et pourquoi j'en parle, parce que ça a été un absolu carton pour le bif, ça a été vraiment un des films remarqués du bif Et le problème de ce film, c'est que vous ne le trouverez a priori pas. À un moment où je vous parle, a priori, ça va être très très difficile de le trouver, parce qu'il n'est pas du tout considéré comme un film qui mérite une grande distribution. Il est en train de faire le tour des festivals, il a des critiques super positives, mais malgré tout, il est dans ce circuit secondaire de distribution de films. Et donc, ce qu'il faut faire ici tous collectivement, déjà, c'est d'essayer d'arriver à le voir. Si vous avez des festivals, à mon avis, il sera programmé, il est ultra programmé en ce moment, de continuer de dire que ce film est génial, et il est vraiment génial, il est vraiment unique. Et avec ça, peut-être qu'une plateforme. qui a des gros sous, va le racheter et le mettre sur Netflix, sur Prime, sur quelque chose. Parce qu'il ne faut vraiment pas que ce film tombe dans les oubliettes, parce que c'est un excellent, excellent film. Moi, ça a été vraiment une claque absolue. Donc foncez sur ce After Us de Flood. Allez, je vais quand même essayer de le dire en filant en finlandais. Jalk mené van de pansemus.

  • Speaker #2

    La prononciation est parfaite.

  • Speaker #0

    C'est du vrai finlandais, ça, je pense.

  • Speaker #2

    Hey, devinez quoi ? C'était un super épisode de Ce n'est que du cinéma. Vous avez remarqué, l'équipe s'est agrandie. L'équipe est une vraie famille maintenant. Et si ça pouvait être vous ? Vous n'avez pas envie de faire partie de cette famille ? Il suffit de vous abonner, de nous mettre 5 étoiles sur Spotify, Apple Music, Deezer, on est à peu près partout. S'il vous plaît, rejoignez-nous, laissez un petit commentaire, créez-nous en une super communauté, une grande famille. Ce n'est que du cinéma. On se voit très vite pour un prochain épisode. Et entre d'autres, on vous aime.

  • Speaker #1

    C'est pas trop bien. Merci mon bon Sacha, merci à toutes et à tous de nous avoir écouté pour cet épisode on espère que ça vous a plu Comme Sacha a dit, n'hésitez pas à vous abonner sur Instagram pour découvrir même en avant-première tous les films dont on va parler. Parfois, on organise même des concours pour gagner des places de cinéma de plus en plus. Une petite voix me dit que ça va arriver de plus en plus. N'hésitez pas non plus à vous abonner maintenant parce que vous allez avoir la chance de nous suivre au Festival de Cannes. On aurait dû commencer par le tir tout de suite. Et nous, on se retrouve bientôt pour d'autres aventures. A ciao, ciao les copains !

  • Speaker #2

    Bisous ! Allez au cinéma !

Chapters

  • Sinners

    01:20

  • Havoc

    19:41

  • In Bruges (2008)

    32:52

  • The White Lotus

    47:23

  • AimerPerdre

    49:00

  • After Us The Flood

    50:59

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