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Cette vie est belle

Pourquoi n’arrive-t-on pas à changer ?

Pourquoi n’arrive-t-on pas à changer ?

1h25 |22/07/2025
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1h25 |22/07/2025
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Description

Pour évoluer dans nos modes de vie, étudier la question du changement, de pourquoi ce n’est pas si évident de transformer durablement ses habitudes et les clés pour réussir à changer dans la durée me semblait important.


J’espère que ce premier épisode vous donne envie d’en écouter d’autres et que vous avez pu cerner vos barrières psychologiques ou les éléments que vous pouvez mettre en place dès à présent pour faciliter vos changements :)


Timecode :


00:00 Introduction


05:46 Première partie


39:24 Deuxième partie


01:23:07 Conclusion


Vous pouvez rester dans l'ambiance durabilité joyeuse en me suivant sur Instagram ou YouTube 🐢

Si vous pensez que ce podcast peut aider quelqu'un, n'hésitez pas à lui partager !

J'espère que comme moi vous êtes plus motivés que jamais à adopter le mode de vie qu'on mérite :)


Sources :

https://infos.ademe.fr/societe-politiques-publiques/2025/consommation-la-dynamique-des-achats

https://www.novethic.fr/environnement/climat/le-graph-la-vague-de-chaleur-a-tue-trois-fois-plus

https://www.youtube.com/watch?v=VM8GQf8xjn8

https://www.youtube.com/watch?v=zelyEXAmN0o&ab_channel=ProductivePeter

https://bonpote.com/climat-les-12-excuses-de-linaction-et-comment-y-repondre/

https://www.perrierjablonski.com/article/inertie-inaction-statu-quo-blamez-ces-7-dragons

Triangle de l’inaction, Pierre Peyretou

https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce premier épisode où on va traiter du changement, de comment passer à l'action, comment maintenir un changement sur le long terme. Et là je trouve que l'expression plus facile à dire qu'à faire est vraiment adéquate. C'est une heureuse coïncidence. Ce que nous devons faire pour survivre est également ce que nous devrions faire pour mieux vivre. Je suis Eve et ce podcast montre qu'adopter un mode de vie durable est meilleur pour soi, pour les autres et pour l'environnement. Pourquoi ce sujet en premier épisode ? qui pourrait paraître un peu éloignée des sujets de durabilité. Je trouve que c'est le sujet parfait pour commencer un podcast sur adopter un mode de vie plus durable, parce qu'on a beau sensibiliser et dire « oui, il faudrait mieux faire ça, il faudrait mieux faire ça » , si on n'a pas vraiment une idée précise de comment on peut faire concrètement pour passer à l'action et pour changer quels sont les freins qui nous empêchent la plupart du temps de passer le cap. et bien c'est pas inutile mais on sensibilise, on sensibilise et on n'a pas trop de passage à l'action. Donc là je vais faire une première partie sur les freins et les solutions concernant simplement le passage à l'action, donc le démarrage du changement, et ensuite une seconde partie plutôt tournée vers le changement sur le long terme. pourquoi quand on... commence, quand on a franchi ce cap, on n'arrive pas à garder les choses plus longtemps que trois jours. Et de même avec les freins et les solutions pour y paddler. Et durant toute la durée de l'épisode, en fait, cet épisode peut s'appliquer à tout et n'importe quoi dans la vie, mais il y aura quand même quelques spécificités par rapport à l'adoption d'un mode de vie plus durable, parce que c'est le sujet du podcast. Voilà, cet épisode ce sera un peu pour... Parce que moi, souvent, quand je prends conscience de quelque chose, je me dis... Oui, non, mais maintenant que je le sais, je compte que sur ma volonté et ma force mentale. Et on va voir que c'est un peu plus complexe que ça. J'ai cette idée d'épisode depuis longtemps, mais il y a des récents chiffres qui m'ont encore plus motivée à me dire non mais là, c'est la providence, il faut absolument que je parle de ce sujet. C'est des chiffres sur la consommation responsable selon l'ADEME, donc chiffre 2025, qui dit qu'elle diminue. Donc déjà, plus d'un Français sur deux estime que consommer de façon responsable reste trop coûteux. Ça, je ferai un épisode sur ça un jour. Ensuite, 13% des consommateurs se disent très engagés, contre 18% en 2024. Donc là, je me dis, ok, une baisse. Donc on passe en un an de 18 à 13. Clairement, la deuxième partie est là pour ça, quoi. Comment ces personnes ont pu... Avoir envie de changer et puis au final retourner à leurs anciennes habitudes. Et ensuite, 20% des Français affirment tenter d'inciter plus qu'avant leur entourage à consommer de manière responsable contre 26% en 2024. Ça veut dire que dans beaucoup d'entourages, les gens cherchent la petite bête. Et je pense que la plupart des personnes qui ont ouvert les yeux et qui ont envie de progresser vers ces modèles de vie-là... Bah, ils en ont juste marre. Oh là là, j'ai une... Je filme devant la fenêtre de ma chambre et il y a une espèce de grosse sauterelle qui vient d'arriver sur mon... sur ma... le rebleu, les espèces de barrières devant ma fenêtre, mais qu'est-ce que... Je sais même pas si c'est une... on dirait une sauterelle, mais en fait, c'est... c'en est pas une, je ne sais pas ce que c'est. La biodiversité se porte bien, finalement. Pourquoi je fais un podcast sur la durabilité ? Il y a des sauterelles devant mes fenêtres, alors... que j'habite en ville. Bon, pour un peu légitimer mon épisode, d'autres petits chiffres, alors que la vague de chaleur en Europe de début d'été, donc là où on a tous souffert déjà, là j'ai chaud, alors qu'on n'est pas en vague de chaleur, mais je me rappelle la souffrance, donc non mais c'est terrible en plus, a tué trois fois plus en raison du changement climatique, selon des chercheurs du World Weather Attribution Group qui ont fait un peu des... des statistiques qui ont réussi à un peu séparer et à prouver que sans le réchauffement climatique, cette vague de chaleur aurait tué trois fois moins. Donc voilà, on voit bien que les conséquences du problème ne se font pas attendre, même sur nous, parce que souvent, c'est des conséquences dans d'autres pays, etc. Nous, on est là, oh, mais comment ça, le changement climatique ? Non, j'abuse, mais... Et ce qui est intéressant, c'est que 67% des Français voient bien le lien entre leur choix de consommation et l'avenir de la planète. Et ça, je trouve ça... Je le rappelle, 13% des consommateurs se disent très engagés. Ça montre à quel point il y a un gap entre les personnes qui sont convaincues que c'est la chose à faire et les personnes qui sont convaincues et agissent. D'où cet épisode sur comment agir, comment convaincre les 54% de consommateurs soixante-et-demois... Soixante-et-quatre ? Attends... Soixante-et-sept mois après... Oui ! Il est 54% des consommateurs restants de se dire non non mais là, non seulement je sais et en plus j'agis. Passons sans plus attendre à la première partie. Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action et comment y remédier ? En effet, ce n'est pas que 54% des personnes qui sont convaincues que consommer de manière plus responsable aiderait, ou enfin adopter un mode de vie durable, consommer de manière de plus responsable aiderait, et sont juste méchants ou bêtes et se disent non non. Moi, je ne changerais pas. En fait, il y a plein de biais et de freins psychologiques qui peuvent expliquer ça. Et il y a des manières de les dépasser. Ce n'est pas toujours facile, forcément. Et je trouve qu'il y en a qui sont plus faciles que d'autres. Mais ce qui est rassurant, c'est qu'on n'est pas victime de toutes les barrières en même temps. Et ça dépend des gens. Il faut adapter à son cas. Et alors, pour m'aider, je me suis intéressée à ce que... qu'a théorisé Robert Gifford, ou Gifford, américain psychologiste, en 2011. En fait, il a identifié sept grandes familles de mécanismes psychologiques, et on les a communément appelés les sept dragons. C'est beaucoup utilisé pour montrer pourquoi les gens n'agissent pas face aux problèmes environnementaux, mais en fait c'est quelque chose qui s'applique à... n'importe quel changement. Si on veut faire un autre changement dans nos vies qui n'est pas forcément lié à la durabilité, on aura à faire face à ces freins-là. Alors petit disclaimer, ma première partie est très intéressante et je pense qu'elle peut beaucoup aider. Mais je pense que la deuxième partie, elle est tellement positive et tellement... dans le maintenir le changement à long terme, elle donne tellement espoir que je trouve que ça aide aussi à enlever les freins. que là je vais décrire, enfin, on va dire que les solutions de ma deuxième partie sont plus efficaces que celles de la première, donc si jamais vous deviez choisir une partie à écouter parce que l'épisode est trop long, allez à la deuxième partie, et si vous voulez rester avec moi tout le long, restez avec plaisir. Donc on commence par le premier frein de notre passage à l'action, alors qu'on sait que ce serait mieux pour nous. qui est la cognition limitée, une incapacité à traiter l'information car elle est trop complexe ou trop abondante. Et de nos jours, c'est plus que jamais vrai parce qu'il y a l'info-obésité, on est assédie de toutes parts, tout le temps. Forcément, ça résulte à un stress, une perte de sens et on s'attache comme une sirène à son rocher, non je sais pas, on s'attache à ce qu'on connaît. Et je trouve que pour les sujets de durabilité... Si on n'était pas dans l'action avant, une information en plus, souvent, ça va juste encore plus nous freiner, encore plus être défaitiste, et se dire, en fait, j'aurais beau faire tout ce que je veux, avec tout ce qui se trame, on est perdu. Par exemple, la loi du plomb, comment on peut ne pas être défaitiste face à ça ? Et quand on n'est pas dans le moule de l'action et quand on ne s'intéresse pas aussi aux nouvelles positives, etc. Et même, je trouve que du coup, il y a 4 ans, 4-5 ans, non, 4 ans, j'étais un peu comme ça. Alors, j'agissais sur certains points, mais je n'étais pas très engagée, mais j'agissais sur certains points. mais sans... vraiment croire que ce que je faisais était hyper utile et je pense que ça c'est le frein qui m'a le plus bloqué de ne pas voir à quel point et c'est ça aussi que je montrais par ce podcast à quel point les actions qu'on peut faire individuellement ont un grand pouvoir parce que j'étais submergée d'informations négatives et et B- est biaisé par ce... Voilà, un biais. Le biais de la cognition limitée. J'étais trop bête. Non, c'est pas une question de bêtise. C'est vraiment juste, nos cerveaux sont comme ça. Tout le monde est logé à la même enseigne. Et je trouve, il y a cette chose-là, vraiment centrale, et il y a d'autres problèmes liés à l'infobésité, c'est que de plus en plus par les réseaux, les contenus favorisés sont ceux hyper accrocheurs, hyper courts, parce que le temps de l'attention de nos générations ne fait que diminuer. Et en fait l'information est très peu retenue parce que ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Donc il n'y a même pas le stade de la sensibilisation. On est saturé et il n'y a plus de place, on n'arrive plus à réfléchir. D'autant plus qu'on est addict aux distractions, référence à mon épisode de mon autre podcast addict aux distractions qu'on peut y retrouver dès Tentaclection ou sur Youtube. qui en gros dit que il y a plein de personnes, surtout de ma génération, donc assez jeune, quoi, de la génération Z, bah ouais, même X, euh, non, pas X, pas X, Y. Y, c'est en gros ceux qui ont 35 ans, et Z, c'est ceux qui ont 20-25. Et donc, le fait qu'on ait tout le temps ce besoin d'être distrait, quelle que soit la chose qu'on fasse, on a encore moins de place pour assimiler les informations qu'on a... qu'on a... dont on a été... qui nous ont assaillis tout au long de notre journée et ce qui, bah vraiment rend impossible le passage à l'action quoi. Ça je trouve ce frein très très intéressant et très vrai. Et bah la solution concrète c'est vraiment la solution de toujours, c'est juste on limite sa consommation quoi. Là récemment, moi je fais une heure le matin, une heure le soir, enfin la première heure de ma journée, du réveil après une heure, et la dernière heure de ma journée avant le coucher, j'ai aucun écran. Parfois, il y a des exceptions, par exemple je note un truc rapide et tout, mais c'est vraiment quelque chose à laquelle je me tiens, parce qu'en fait c'est fou à quel point ça me... Ça clarifie mon esprit et ça me permet d'assimiler tout ce que j'ai reçu comme informations. Et je pense que c'est vraiment le minimum pour retrouver un peu quelque chose de sain dans sa vie. D'avoir les écrans, oui, mais de limiter le fait de piocher les informations par les réseaux, ça c'est ce qui tue en fait. Et de se dire que de toute manière on ne saura jamais tout. Donc si au pire on regarde un peu moins les actualités, ou on regarde un peu moins même juste son feed, parce que même si ça peut être des actualités nulles de people ou quoi, être en paix avec le fait qu'on ne saura jamais tout sur ce qui se trame dans le monde, puisqu'on est 8 milliards d'habitants, donc ce serait un peu compliqué, la cognition est très limitée. Et sur le côté des fêtistes, continuez d'écouter mon podcast si vous voulez. Non mais c'est d'un peu, oui, de toute façon on va tous mourir. se dire que c'est trop tard, se dire que déjà, ce n'est pas du tout trop tard, qu'il y a encore plein de choses à faire et qu'il est encore temps pour freiner et qu'il sera toujours temps pour freiner. Certes, on va dans le mur, mais si on agit dès maintenant, le passage vers la nouvelle société sera fait de manière beaucoup plus délicate. Du coup, sur les formats de choses à regarder, je trouve ça important de ne pas le faire de manière passive et de se dire un frein par rapport à la cognition limitée, c'est qu'on ne sait pas par où commencer, on ne sait pas ce qui est le mieux, on se dit mais est-ce que ça va être utile, est-ce que machin, et écouter des formats plus longs déjà, ou alors si c'est sur des formats courts, l'enregistrer, prendre des notes plus tard. Ça, c'est sûr, c'est pas, voilà, il faut faire un minimum d'effort, mais au moins, on n'a pas ce côté perdu et on est moins angoissé, tout simplement, moins angoissé. Alors là, je parle beaucoup de durabilité sur le changement, mais ça vaut aussi pour le changement de manière générale. parce que Sur n'importe quelle chose qu'on veut faire ou chose qu'on peut devenir, on peut pas avoir toutes les informations et un trop plein d'informations. peut se dire, encore une fois, c'est impossible, etc. Passons au deuxième dragon de frein psychologique. Les idéologies, nos croyances, nous empêchent d'avancer. En fait, le fait d'être profondément attaché à certaines traditions, d'avoir confiance qu'un changement, je ne sais pas, vous prenez un exemple pour vous, peut être bénéfique pour nous, mais il va à l'encontre de certaines choses qu'on récède, que ce soit la religion, les traditions familiales, etc. Et du coup, c'est incompatible et on ne change pas, tout en sachant que c'est mieux pour nous. Et je pense que ça, c'est vraiment très vrai pour le fait d'adopter un mode de vie durable, parce que même si on a tous les arguments pour montrer qu'on aura une meilleure qualité de vie, ça va tellement à l'encontre de plein de choses qui sont perpétuées que c'est souvent rejeté sans remords. Et quelque chose aussi pour la durabilité, c'est que pour ce frein, c'est qu'on a souvent la croyance que le progrès technique nous sauvera. Et du coup, on est bloqué là-dedans et on ne va pas agir parce qu'on attend un peu le miracle. On se dit, de toute manière, on trouvera la solution. Et déjà, souvent, les solutions, c'est que diriger vers le climat et ça met à mal la biodiversité, mais bon, soit. soit, mais en plus Même si je disais tout à l'heure, oui, on a le temps, c'est vrai, mais le projet technique, c'est pour mettre en place des choses, on parle de dizaines d'années, alors que nous, on peut juste démarrer maintenant tout de suite et on sait pertinemment que, imaginons que tous les français d'un coup se mettent à consommer de manière durable bah y'aurait pas plus de problème parce que y'aurait les autres pays dans le monde mais si tous les terriens se mettaient à consommer de manière durable là tout de suite maintenant bah le problème... Enfin, il y aurait certaines conséquences parce qu'on a fait des trucs pas fous avant, mais... ça m'énerve, ma chambre elle résonne. Non, c'est pas grave, je suis pas contente du tout. Mais les conséquences seraient vraiment... Rien à voir avec là, ce qu'on va subir parce que personne n'agit. 13%, je le rappelle. Alors que 67% se disent mais bien sûr que c'est utile d'agir. Non mais en vrai... écoutez, écoutez les francs en changement et en vrai prenez des notes, faites comme vous voulez mais je me dis s'il y a quelque chose qui vous dit ah ça c'est tout à fait moi bah dites vous ok je je me le note pour pas que ça rentre par une oreille et que ça sorte par l'autre même si vous êtes sur un format plutôt qui évite en général ce genre de choses et qui est assez long et avec toutes mes l'écumération vous avez le temps d'assimiler les informations importantes et du coup comme solution, j'en ai 36 000. En fait, c'est un peu des choses utopiques, mais juste, genre, sincèrement, face aux traditions, se dire, est-ce que ça privilégie mon bien-être et celui des autres ? C'est, par exemple, j'ai cet exemple en tête là, parce que je ne bois pas d'alcool, et c'est toujours un problème dans les... Enfin, toujours un problème. En vrai, ça va, mais dans les situations sociales, c'est souvent un problème. Et de me dire, bah non, moi, je suis comme ça, et je sais que c'est mieux pour mon bien-être, même si, bon, c'est pas le pire, l'alcool, quoi que, quoi que, allez écoutez mon épisode sur l'alcool, détente ta réflexion, mais voilà, de se dire, bah non, même si, voilà, il faut trinquer à la santé de je sais pas qui à son anniversaire, bah moi, je vais privilégier moi, et par exemple, un ami à moi, il va me dire, bah, il va privilégier mon bien-être, il va me dire, tu as tout à fait raison, les traditions, on s'en fout, ne... boit de l'eau dans ton verre à champagne. Mais bon, ça demande de faire preuve d'honnêteté, de sincérité avec soi et j'ai pas trop étudié la question du déni, mais je pense qu'il y a des versions qui sont aussi dans le déni et qui refusent de se dire non mais c'est pas par bord tradition, c'est que machin et tout et du coup il y a ce problème là aussi. Bon, je... Ce sera pour une autre fois. Passons au troisième dragon. En vrai, ça me fait trop rire qu'il ait appelé ça les dragons. C'est un psychologue. C'est un psychologue. C'est quelqu'un de sérieux. Il fait des études sur les biais cognitifs. Et il s'est dit, j'ai vu ça, les dragons. C'était peut-être un fan de médiéval fantasy. Ou alors, il s'est dit, les dragons, c'est dur à combattre. Pas beaucoup n'y arrivent. Mais avec cet épisode... On appellera ça les pouces. Bon alors, incrédulité. Le troisième, le fait d'être sceptique. Bah ça, l'incrédulité, encore alors. Je trouve que, déjà sur les changements de base... Moi j'ai tendance à être un peu méfiante de me dire par exemple oui tu vas voir t'as mal au dos mais si tu fais un peu de yoga t'auras moins mal au dos etc je vais être là bah peut-être pour toi mais pas sûr que ça marche pour moi enfin je vais toujours être méfiante et ne pas faire confiance à ceux qui ont déjà attesté la chose avant de le voir par moi-même mais sauf que comme j'ai cette méfiance et bah je passe pas à l'action pour réellement voir par moi-même et dans le réchauffement climatique etc Je pense qu'on voit tous l'incrédulité, mais je pense que pour le fait de croire aux réactions climatiques, ce n'est pas forcément le problème que je veux aborder dans ce podcast, parce que je pars du principe que la plupart des gens sont convaincus que c'est un vrai problème et que c'est mieux de vivre de manière durable que de vivre de manière pas durable. Mais je pense qu'il y a quand même peut-être à convaincre sur le fait que ce n'est pas un sacrifice et que... non seulement ce sera mieux pour l'environnement, mais aussi ce sera mieux pour nous. Et ça, je trouve, avant de le vivre, il y a un scepticisme certain. Mais du coup, le conseil encore, la solution est évidente à la fois, mais dure. C'est juste être humble et se dire, il faut que je fasse confiance aux autres, je n'ai pas la science infuse, et arrêter de voir tout le négatif tout le temps en premier, et se dire, il faut essayer. Ensuite le quatrième dragon, la comparaison aux autres. Et ça je trouve que c'est vraiment à double tranchant parce qu'à la fois se comparer aux autres, on peut voir toutes les choses incroyables qui sont faites et se dire ah mais trop bien je veux être pareil. Et souvent c'est l'inverse et on voit tous les gens qui font des choses pas folles ou qui ne font rien et ça conforte dans l'inaction, on se dit bah on n'est pas tout seul à faire ça. En fait, il n'y a pas encore eu le basculement social de quand ce sera bizarre de, par exemple, je ne sais pas, pas faire son compost. Quand ce sera vraiment hyper mal vu socialement de ne pas vivre de manière durable parce que pourquoi tu joues contre ton camp ? Finalement, c'est ça, en fait, on joue contre notre camp, on vit d'une manière qui nous détruit. Pourquoi ? Bon, je dis ça, mais je comprends. on a l'impression que ce serait se priver, vivre dans la souffrance, etc. Et pourquoi sera-t-il à nous de le faire et pas les autres ? Et dans le changement... Alors, dans la durabilité, je trouve que c'est vraiment négatif. Et on se justifie beaucoup. Et dans le changement en soi, de n'importe quel autre changement, c'est plus ça va nous conforter que si on continue à vivre sans faire ce changement qui nous tend les bras. on ne va pas mourir. Il y a plein d'autres personnes qui ne le font pas, donc c'est que ça va. Et du coup, quelque chose de très intéressant concernant l'inaction, c'est... L'inaction et la comparaison aux autres, c'est le triangle de l'inaction qui a été théorisé par Pierre Perrotou, qui dit en fait qu'attribuer la responsabilité aux autres ne permet pas l'action. De toujours dire, ah mais oui, mais en même temps, eux, ils ne font pas, ils ne font pas, et bien ça nous incite. pas à nous dire, ah non mais en fait moi j'ai besoin d'agir, indépendamment de ce que les autres font. Je vais vous lire un peu le schéma qui est très intéressant, je le mettrai en source aussi. C'est souvent entre l'État, les entreprises et les concitoyens, les citoyens. Les consommateurs se disent les industriels, les lobbies ont le pouvoir d'action et ils freinent un minimum les initiatives écologiques. Ils se disent aussi, les politiques défendent un peu l'intérêt général, ils sont souvent, défendent peu pardon, j'allais dire un peu, ah bon, ils défendent peu l'intérêt général, ils sont, bon, ils défendent un peu, mais pas beaucoup, l'intérêt général, ils sont là pour leur intérêt personnel. Ensuite, il y a les entreprises qui disent, c'est à l'État de fixer les nouvelles règles, si notre entreprise bouge avant nos concurrents, nous perdons de l'argent. Il dit aux consommateurs, c'est aux consommateurs de faire les choix, nous fournissons ce qu'ils demandent. L'État dit, lui, Les vraies ressources sont aux mains des entreprises, l'État n'a pas les moyens de tout faire. Et il dit aux consommateurs, on a les politiques que l'on mérite. Ah bon ? C'est d'abord aux citoyens de voter pour les politiques qu'ils décident. Quelle politique ? Ça, c'est la pire excuse. Non, mais en vrai, toutes les excuses sont mauvaises. Parce que c'est juste... Parce qu'il y a un mini fond de vérité, on se dédouane et du coup, personne n'avance. Et on est là, bon ben les gars... Tout le monde joue contre son camp, le camp des terriens. Et ça, bien sûr, on peut l'appliquer aussi aux autres personnes et aux autres pays. Se dire, pourquoi la France n'utiliserait pas de pesticides alors que l'Espagne en utilise ? Après ça, un débat vraiment. Et encore une fois, je trouve que... que ce frein est vraiment particulièrement adapté au réchauffement climatique, etc. Bon, après, en même temps, c'est un truc qui est censé faire ça. Mais parce que pour le changement de manière générale, je trouve qu'on a plus tendance à regarder les choses positives qui nous motivent. Par exemple, moi, je fais de la gym. Je vais regarder Simon Biles, je ne vais pas regarder des gens qui échouent. Je peux, mais je veux dire, si je regarde des gens nuls, je vais juste être là, bon, bah... Moi aussi je suis nulle, du coup je vais rester nulle. Alors que là non, je regarde des trucs qui me motivent et j'ai envie de progresser. Mais du coup on peut appliquer ça à l'écologie et se dire, mais pourquoi en fait pour un mode de vie durable, on arrêterait pas d'être sceptique et de regarder tout ce qui va pas en regardant toutes les choses. incroyables qui sont faites autour de nous et c'est aussi pourquoi j'ai ce pourquoi j'ai envie de faire ce podcast c'est de montrer mais cadet qu'il ya des personnes qui font des choses folles et et même des personnes qui font des choses mon folle enfin par exemple moi je fais pas j'essaye de faire de mon mieux et je suis pas quelqu'un qui a des ressources exceptionnelles ou quoi je suis vraiment comme tout le monde et pourtant j'arrive à faire des choix qui sont vraiment plus alignés avec ce Avec la survie. Donc, cinquième dragon, les coûts irrécupérables. On a investi dans quelque chose, il existe une meilleure option pour nous, ou une option plus écologique, mais on veut rentabiliser ce produit. Et alors ça, pour moi, c'est pas le plus grave. Enfin, c'est un frein, certes, mais je trouve que c'est un peu le plus entendable de se dire « Bon, bah, j'ai acheté ça » . En plus, souvent, en écologie, c'est pas parce qu'on a acheté quelque chose qui est pas... qui n'a pas été fait de manière éthique, etc., qu'on doit le remplacer par quelque chose d'éthique parce qu'il ne faut pas trop le jeter. Il faut aussi garder les choses qu'on a, même si elles ne sont pas forcément bien. Et aussi, je me dis, si on a ce frein-là, on n'a pas investi dans tous les aspects de notre vie sur ça. Et il y a forcément d'autres endroits où on peut agir tout en ayant conscience que cette chose-là, elle ne va pas et que quand on l'aura rentabilisée, on pourra faire autrement. Et aussi... Une petite réflexion par rapport à l'argent, c'est qu'il faut être honnête et se dire, ces coûts irrécupérables, est-ce que vraiment c'est pour grandir le baiser parce que je ne peux pas me le permettre, etc. Ou est-ce que c'est que j'alloue consciemment mon argent ailleurs tout en sachant que j'aurais pu faire ça dans l'absolu ? Pause, voilà, c'est des choses à se demander, quoi. Avant de dormir, tiens, quels sont mes coûts irrécupérables ? Bon, et enfin, le sixième... Ah non, il y en a sept. Il y en a six ou sept ? Il y en a sept. Bon, l'avant-dernier, les risques perçus. Et là, c'est pour dire que tout changement aura des effets négatifs, positifs, neutres, mais aura des effets. qu'on se concentre trop souvent sur... En fait, il y a vraiment un biais qui fait que quand on pense au changement, on pense tout de suite à tout le négatif, ce qui accentue la perception du risque au changement. Et ça, je trouve ça vraiment... Notre cerveau joue contre notre camp de se focaliser sur le négatif. C'est pénible. Et je trouve que ça montre aussi peut-être pourquoi les gens ont... toujours quelque chose à redire au niveau de l'écologie. Enfin, moi, ça m'arrive souvent, quand je parle dans quelque chose, etc., que la personne en face me dise « Ah oui, mais bon, quand même, on n'aura plus ça. » Bah, oui, mais c'est à chaque fois un petit truc négatif qui soit, mais bon, il y aura tellement d'autres externalités positives que c'est quand même fou de se concentrer sur le... Le seul truc qui, bon, c'est un peu dommage, mais on va s'en remettre, quoi. Et un truc que j'ai fait récemment, j'ai fait la fresque 2030 glorieuse, qui est super, en fait, on imagine un peu l'utopie du mode de vie durable. Comment serait la vie en 2030, une fois qu'on a réussi à faire tous les changements nécessaires, que ce soit au niveau des citoyens, des politiques, des entreprises, etc. Et la règle de la session, c'est de ne pas dire... Quand quelqu'un propose une idée, ou même quand nous on parle, c'est difficile, de ne pas dire oui mais, et de dire oui et. Et ça, vraiment, ça change dans le cerveau. Parce que par exemple, l'exemple que j'utilisais avant, si je dis ah mais oui, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, la personne va, mais c'est systématique, va dire oui mais, il y aura ça. Et si elle se dit oui, et si elle change sa manière de voir les choses, et qu'elle dit oui et, et bah elle pourra peut-être avoir... mettre en lumière une des externalités positives qui donnera encore plus de force à l'action à mettre en œuvre. Et ça, même dans le quotidien, au-delà de l'écologie, pour un changement quelconque, de dire « je ne sais pas, vous voulez dormir plus ? » au lieu de dire « oui, mais je ne pourrais plus lire jusqu'à 14h du mat » , dire « oui, et je pourrais voir le lever du soleil 20 » . Ce sont des exemples bizarres, mais vous m'aurez compris. Et ceci étant dit, j'ai remarqué, enfin j'ai mis en lumière quelques risques qui je trouve se répètent quand on veut entamer un changement dans nos vies. C'est bon déjà la peur de sortir de sa zone de confort, la peur de devenir du différent, de devenir différent de l'inconnu, le fait que l'homme s'accroche à ce qu'il a, à ce qu'il est. et ça c'est légitime mais il faut juste se dire que Quand on pense au changement, on visualise tout de suite la fin, mais ça n'arrive pas rapidement. On devient vraiment petit à petit quelqu'un d'autre. Et puis même, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est avoir une version plus alignée avec ce qu'on aimerait être. C'est aligner nos actions avec nos valeurs, du moins pour la durabilité, mais je pense aussi pour tous les changements. Si on veut changer, c'est qu'on vise à évoluer vers quelque chose de mieux, donc plus en accord avec ce qu'on pense. Alors peut-être qu'il y a des gens qui sont dans l'inverse et qui disent « Oh là là, je suis vraiment trop calme en général. » Ce serait bien d'être un peu de violence dans mon quotidien. Et puis, dans le cas où ce serait finalement une mauvaise idée, on peut toujours revenir. On n'est pas bloqué dans le changement. Si on a changé dans un sens, on peut changer dans l'autre. à part si on fait Je sais pas, une chirurgie... Je sais pas si la chirurgie esthétique, on peut changer dans un sens et revenir dans l'autre, ou si c'est mort après. Et sur la chose de s'accrocher un peu à ce qu'on a, c'est peut-être se rappeler que les habitudes sont... qu'on s'adapte hyper vite. Par exemple, moi, j'étais une grande fan de lait. Et puis un jour, je crois qu'il y a 5-6 ans, j'ai lu un article... qui disait, oui, en vrai, bizarrement de boire le lait d'une autre espèce. Et j'étais là, mais c'est vrai que ça m'a un peu dégoûtée. Et comme là, franchement, la solution de remplacement est hyper facile, c'est le lait végétaux. Donc du jour au lendemain, j'ai changé. Alors ça va être en contradiction avec ma seconde partie, mais c'est parce qu'en même temps, j'ai une bonne chose pour remplacer. Vous allez voir, vous allez tout comprendre, tout va s'illuminer quand j'en parlerai. Et puis, franchement, le goût, je me suis habituée tellement vite. Alors que j'aimais ça, je buvais du lait hyper souvent et j'adorais le lait, etc. Mais ça ne m'a jamais manqué. Et maintenant, je préfère le lait végétal. Donc, juste notre corps et notre cerveau a une capacité d'adaptation dont il faut se servir. Et il faut se dire, je n'ai pas peur parce que je sais que de toute manière, je vais m'adapter. Après... On s'adapte aussi, parce que là c'était un changement quand même, un petit changement. Si on fait tout d'un coup, c'est plus difficile de sincèrement s'adapter. Ensuite, dans les risques que je vois, c'est la peur d'être jugée, souvent par son entourage. Et ça c'est vrai que c'est vraiment quelque chose, en fait il faut tout simplement s'assumer, et être prêt à discuter avec les personnes, être 100%... furent. honnête avec soi-même, honnête avec les autres et assumer ce qu'on fait se préparer aux éventuelles critiques et en vrai se dire que parfois on peut avoir de belles surprises et des soutiens si on va voir ses proches en disant je vais faire ça ça ça et ça se trouve ils vont dire je le fais avec toi et hop vous faites le changement à deux c'est quand même plus facile ça permet d'enlever ce frein de peur du jugement comme ça. vous pouvez toujours faire le jugé à deux, mais c'est moins difficile. Et un autre risque que je perçois, et qui est... qui pour moi est un frein, finalement là on n'est même plus dans les freins des dragons, mais juste d'autres freins par rapport aux risques perçus, c'est quand on vit à plusieurs, d'avoir une initiative, un changement, qui un peu réalloue les tâches de la maison, et qui du coup si on ne communique pas bien aux autres personnes, sont... plus allouées de manière équitable. Et donc ça, c'est... Il faut juste être, encore une fois, honnête et bien communiquer et ne pas vivre avec des personnes qui ne nous soutiennent pas, finalement. Mais après, bon, si vous vivez avec des personnes qui ne vous soutiennent pas, eh ben, partez ! Non, je ne veux pas vous dire de partir, mais bon, c'est... Il faut savoir que c'est un frein. passons au dernier dragon le comportement limité c'est le fait d'avoir tendance à privilégier les choix faciles à un pacte modéré à des choix engageants à un pacte élevé ça je l'ai très bien vu justement je vais en parler de la gym parce que ça fait quelques années que je me dis j'aimerais trop faire rondette flip en gym et je me dis tous les matins il faut que je me tire il faut que je fasse machin il faut que je... que j'essaye d'aller à un stade, enfin je sais pas, je sais pas quels objectifs j'avais, mais clairement pas des objectifs me permettant de réaliser cette volonté. Et puis là je me suis dit, bah en fait il faut juste que je m'inscrive à un club de gym, tout simplement. Voilà, en fait je repoussais ce choix évident, certainement lié à ce biais cognitif, des comportements limités. Et au niveau de l'environnement, je trouve que bon, bah déjà c'est mieux que rien. Voilà, faire des choses, même si c'est un peu impactant, au moins, on a le mérite de le faire. Et je pense que quelque chose pour limiter ça, au niveau écologie, ce serait de bien se mettre en tête les ordres de grandeur pour réallouer son énergie, parce que, par exemple, on n'aura peut-être pas idée que, je sais pas, manger végétarien, ça sauve beaucoup plus d'eau que raccourcir ses douches. Et bien là, on se dira... ah punaise, c'est vraiment très dur pour moi de raccourcir ma douche et pas forcément devenir végétarien, bon bah je vais arrêter de faire un truc qui n'a pas beaucoup d'impact et passer à quelque chose de plus conséquent. Maintenant, après avoir réglé tous ces freins et qu'en fait c'est un problème de pure volonté, je pense que la partie 2 va beaucoup vous aider. Déjà, peut-être un petit conseil, si c'est vraiment une volonté mais qu'il faut juste le démarrer, faites la... La règle des deux minutes, c'est la chose que vous repoussez, vous vous dites ok je la fais pour deux minutes, et vous vous mettez à la faire pour deux minutes, et vous voyez si vous en faites plus ou pas au final. A savoir que le cerveau déteste quand on ne finit pas quelque chose qu'on a entamé, donc bon, je sais pas si les deux minutes seront vraiment que deux minutes. Mais dites-vous que c'est deux minutes, sinon ça va vous décarroger, vous allez dire ouais mais c'est deux minutes, mais après je vais me faire piéger par mon cerveau qui veut finir, machin, non non. Dites-vous deux minutes max. Et peut-être aussi de manière générale se dire que ça semble difficile de changer, mais qu'au final, entamer le changement, ça sera moins terrible que de rester non aligné avec ses valeurs, et que par exemple un mode de vie durable, ça soulage tellement de ne plus vivre en désaccord avec ce qui est clairement mauvais pour nous. Donc on peut peut-être se rappeler ça, ok, bon, ce que je le fais vraiment pour... Finalement je choisis la voie, c'est pas la voie de la facilité, mais c'est un peu de se dire, je préviens les difficultés à venir. Bon, maintenant qu'on a réussi à dépasser les 7 dragons, imaginez, vous êtes dans le ciel, vous dépassez les 7 dragons, plus les quelques risques que j'ai évoqués, qui sont des... des pré-rodes qui sont des... Prérodactiles ? Comment disent les dinosaures volants ? Qui sont des dinosaures volants ? Nous pouvons donc passer à la deuxième partie. Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée ? Et forcément, comment y remédier ? En fait, tout simplement, on a une mauvaise manière d'aborder le changement. Déjà, première chose, un peu la base, je pense que vous l'avez, mais je le dis parce qu'il vaut mieux être clair. Tout changement de comportement passe par le quotidien et par les habitudes qu'on met en place. C'est la base pour passer de la prise de conscience à une action long terme. Et comme on le sait, il faut à peu près 21 jours pour prendre une nouvelle habitude ou pour enlever une mauvaise habitude. Mais à mon avis, déjà, sur ces 21 jours, je pense que c'est 21 jours si on fait la chose de manière quotidienne. Mais il y a certaines actions qu'on ne peut pas faire forcément tous les jours et qui pourtant sont des comportements à changer. Par exemple, j'ai l'exemple du compost en tête. Bon certes, déjà on n'aura peut-être pas des épluchures de carottes tous les jours à jeter dans sa poubelle. Mais quand bien même on fait ce geste, je trouve que le geste de jeter ensuite le nouveau contenu de sa poubelle... dans la poubelle dédiée. C'est forcément pas quelque chose qu'on fait tous les jours et c'est surtout ça qui est difficile à mettre en place, enfin qui est plus challengeant. Donc je pense que c'est la prise d'habitude d'être un peu plus élevée quand ça concerne des tâches qui sont pas quotidiennes tout simplement. Et pourquoi les habitudes, ça change tout, c'est qu'une information ou une action ponctuelle, on la fait, on la reçoit, ça nous marque. sur le moment, ou alors ça nous marque pour toujours, il y a des informations qui nous marquent pour toujours, mais en général, on ne se rappelle pas de tout, de ce qu'on voit dans notre vie, même des informations qui sont choquantes, choquantes ou pas choquantes, alors qu'une habitude, au bout d'un moment, on sait pourquoi on l'a fait si on y réfléchit, mais on ne la fait pas de manière consciente tous les jours, on la fait parce que c'est normal, et pas parce qu'on se dit, ah oui, je... Par exemple, on se lave les dents, on le fait par automatisme, on ne se dit pas tous les matins « Oh là là, mais c'est vrai qu'il faut que je prévienne les caries, qu'est-ce qu'il faut faire ? Ah oui, me laver les dents, bon allez ! » On a acquis ce geste et heureusement qu'on a des quotidiens avec des automatismes, sinon on n'aurait pas assez d'énergie mentale pour faire tout ce qu'on est censé faire. pour maintenir un semblant de qualité de vie. Et pour vivre de manière plus durable, c'est très vrai, parce que se sensibiliser, c'est hyper important, comme je l'ai dit précédemment, ne serait-ce qu'avoir les ordres de grandeur, ou pour voir les choses bien qui sont faites, les choses bien qu'on peut faire, etc. Mais se sensibiliser pour toujours, en disant, ah bah ce serait bien de faire ça, ah mais il y a ça, il y a ça, il y a ça, et réfléchir, au problème et trouver toutes les solutions, mais ne rien faire de concret, c'est comme si on ne se sensibilisait pas. Se sensibiliser sans action. Il y a beaucoup de S dans cette phrase. Se sensibiliser comme sans action. Donc oui, se sensibiliser sans action. Ce ne serait pas un slogan, se sensibiliser sans action. Bon, c'est comme si on ne savait rien. Ça sert à quoi de savoir des choses si on ne les applique pas ? Pour les dire aux autres pour qu'ils appliquent ? Comme moi, finalement ? Non, non, non. Moi, je fais. Moi, je fais. Mais bon, donc ça, c'est pourquoi les habitudes. Et le problème, c'est que quand on a compris que les habitudes étaient utiles, enlever les freins du passage à l'action, on a tendance à trop faire. Et ça, c'est... En fait, à chaque fois, c'est pour ça que ça échoue. c'est qu'on voit toute l'ampleur des choses à faire, que ce soit pour n'importe quel changement, pas forcément la durabilité, vraiment adapter à votre contexte, mais on se... Bah justement, on n'adapte pas à son contexte, on prend des idées sans les rendre réalisables de notre côté, et on les applique par la simple force de notre volonté, et du coup, en fait, on essaye trop fort pendant trop longtemps, et en fait, la volonté, la force mentale, si on est à son maximum tout le temps, pour... si on a envie de devenir une autre personne et prendre toutes les bonnes habitudes d'un coup, au bout d'un moment, on ne la recherche pas. C'est comme une batterie, ça tombe à plat. C'est pour ça que toutes les mauvaises habitudes reviennent. Comme en général, les résolutions de début d'année, on s'est dit, oh là là, janvier, non, 2025, c'est mon année, je vais courir un marathon, cuisiner tous mes repas sans exception, dormir 8-9 heures par nuit, 7 jours sur 7, faire du sport tous les jours, enfin bref, j'abuse, mais c'est l'idée. Et en fait, ça s'explique scientifiquement, le fait d'avoir une batterie à plat, c'est juste que le cerveau, il n'est pas fait pour dépenser, dépenser, dépenser de l'énergie, il est plus fait pour essayer de la garder, quoi, et faire les choses de manière raisonnable. Et je trouve que ça semble assez logique en fait de se dire que si toute la semaine... on millimètre notre emploi du temps pour être la meilleure version de nous-mêmes idéale. qu'au bout d'un moment, on sera à plat, on n'aura plus d'énergie et la machine n'avancera plus. Et ça, ça me fait penser forcément à la robustesse vs la performance, et ça aussi lié à tous ces sujets de durabilité, de se dire qu'en fait, on cherche tout le temps à être au maximum, à être à 100%, à faire les choses, à optimiser tout. Et en fait, on n'est pas fait pour ça. Littéralement, parce qu'en général, on applique ce concept. plutôt à l'écologie et ça va un peu contre aussi le technosolutionnisme, etc. Et de se dire que les plantes, que la nature, etc. c'est beaucoup plus relié à la robustesse que à la performance. Mais ça je ferai un épisode là-dessus parce que c'est des concepts qu'on ne peut pas résumer si facilement que ça. Mais juste pour appliquer ces termes. À nous, à notre manière de fonctionner, notre corps, notre cerveau, etc., il peut tenir sur le long terme en étant robuste, mais pas en étant performant. S'il est à 100% tout le temps, au bout d'un moment, il tombe, alors que s'il est à 30% tout le temps, il y a des moments où il pourrait être plus, et il a une base qui reste comme ça. Je ne sais pas si c'est 30%, 100%, c'est pour donner un peu l'idée. Et je trouve qu'au niveau de la durabilité, c'est facile aussi de tomber dans... De voir tous les problèmes et de passer le biais de la connexion limitée et de se dire, OK, il faut que je change là, là, là, là, là, là. Et de se précipiter pour faire tous les changements. Et au final, peut-être que ça explique de passer de 18% à 2024, ils sont très engagés, à 13%. C'est que peut-être les personnes ont voulu trop faire. Et au final, juste, ça ne tient pas. Parce qu'on ne peut pas tout tenir comme ça. Et ils ne se sont pas pris de la bonne manière, c'était trop. Idéalement, forcément, il faudrait, vu l'urgence qui nous affaille, il faudrait pouvoir tout faire d'un coup et bien tenir sur le long terme, mais ce n'est pas possible. Donc il faut se raisonner et se dire, ok, moi je vais commencer par ça et le mettre en place et que ça devienne naturel et ensuite attaquer d'autres choses. Le choix le plus durable, c'est vraiment ce qu'on peut tenir sur le long terme et pas... Et pas tout d'un coup, puis plus rien en 2025. Imaginez en 2026, on passe de 13 à 2, oh là là. Non, non, avec ce podcast, on va passer de 13 à 67. Non, non. Et en même temps, sur cette chose de vouloir tout faire d'un coup, c'est qu'on est biaisé, parce que dans la société, c'est très valorisé les personnes qui réussissent à tout faire d'un coup. Parce que je pense qu'il doit y avoir des exceptions où ils arrivent à adopter de nouvelles habitudes et les garder sur le long terme. Les biais cognitifs et tout, ça s'applique de manière générale, mais on peut toujours les dépasser à mon avis. Donc c'est valoriser et si on ne réussit pas, la réponse ce sera « ah bah t'as pas assez essayé, tu manquais de volonté, t'as passé assez d'efforts » . Sans se rendre compte que peut-être que l'effort et le fait de compter que sur sa volonté, c'est ça le vrai obstacle. Je m'explique, parce que ça c'est vraiment la partie la plus intéressante. J'ai mis en lien les sources dont je me suis inspirée. Mais ça a été prouvé scientifiquement que c'est biologique, c'est pas une manière de penser ou quoi, c'est juste la manière dont notre corps fonctionne. Et en fait, quand on privilégie l'optimisation, l'effort, se forcer tout le temps, faire plus, tenir le coup, on se bat contre les tendances naturelles de notre cerveau. Et la neurosciences est claire là-dessus, c'est que si on compte sur la volonté pour changer dans la durée, on va finir par craquer. Et ça, vraiment, déjà, moi je suis hyper contente de cette information. Moi aussi, en fait, je pense qu'on a tous un peu cette image dans notre tête de, bah, une personne est trop forte quand elle fait tout par sa volonté, des sacrifices et tout pour réussir et changer de manière rapide et impressionnante. Ça aussi, on est un peu matrixé par les réseaux avec les avant-après des changements souvent physiques. On se dit, ah là là, mais moi, je veux... tout tout de suite aussi et puis du coup ça nous entraîne à faire encore plus tout tout de suite et du coup à tout abandonner au bout de très peu de temps du coup moi je suis contente parce que j'aime bien la lenteur, j'aime bien faire les choses petit à petit et là genre j'ai la preuve que c'est parce que parce qu'en fait depuis le début je m'écoute bien quoi, je sais que c'est la chose à faire et je me sens plus alignée comme ça à progresser et de réussir à tenir les changements sans Avec facilité, parce que oui, en fait, la solution à tout, c'est de se ménager. Et du coup, comment... Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, encore une fois. Comment exploiter les tendances naturelles de son cerveau et ne pas se surcharger ? Et bien en fait, la chose, c'est de ne pas raisonner par objectif, mais par système. Pour en fait créer un... Un système, encore une fois, bon, j'ai un peu expliqué ce qui crée le système, mais... Donc, créer un système pour faire en sorte que le changement à adopter soit automatique et peut tenir un petit peu de la volonté, mais pas que ça, et que si la volonté fluctue, le changement, l'habitude ne fluctue pas. Et ça, c'est en fait ce qu'on veut, parce que, comme je l'ai dit, c'est impossible d'avoir une volonté équanime sur 7 jours sur 7. Donc, là... on a la solution le système indépendant de notre propre volonté et du coup pour mettre en place ce système qui va nous permettre de progresser de manière stratégique et qu'en fait le changement sera inévitable, il y a des éléments à mettre en place et ça faut peut-être la volonté pour mettre en place ces éléments mais bon parfois on a de la volonté pour mettre en place ces éléments une fois qu'ils sont mis en place ils sont mis en place, on n'a plus besoin de volonté Merci. Et ça, par contre, ça marche vraiment pour tout. Ça marche pour n'importe quel changement que vous voulez entamer. Et bien, c'est à utiliser. Et c'est des choses que vous avez déjà entendues, je pense. Ce n'est pas révolutionnaire. En fait, c'est révolutionnaire dans la manière de le dire. Et c'est révolutionnaire dans l'importance qu'on accorde aux éléments que je vais vous citer dès maintenant. Donc, pour aider à la mise en place du système, en fait... Donc premièrement, c'est vraiment bateau, mais ça change tellement de choses. C'est de réorganiser son environnement physique et digital. Alors oui, c'est dur et c'est bateau et ça demande un effort, mais ça change tout. En fait, si on rend le changement qu'on souhaite visuel, qu'on enlève la tentation et qu'on fait en sorte que... Par exemple, si on veut enlever une mauvaise habitude et la remplacer par une bonne, que la mauvaise habitude soit plus difficile à faire que la bonne, de par l'agencement de son environnement, comment on fait les... Il y a plein de petites techniques pour rendre les choses plus ou moins excessives, plus ou moins difficiles. Déjà, mais l'effort en moins à faire, c'est presque donné. Mais bon, j'ai plein d'autres choses à dire. Déjà, je trouve que celui-là même est vraiment bien. Par exemple, chez moi, au début, j'ai fini en fin janvier mon alternance, que j'ai arrêtée parce que je voulais le lancer dans le podcast, pour la faire courte. Je n'avais pas de bureau, parce que je vis dans un appartement de 37 mètres carrés, avec mon copain, et on a un bureau et une table pour manger. Et du coup, moi, je travaillais sur la table pour manger, mais ça, c'est dans le salon. Donc souvent, je m'asseyais sur le canapé pour travailler depuis le canapé parce que la table n'était peut-être pas tout le temps propre, parce qu'on mangeait dessus, etc. Bon, après, c'était pas sale, sale. On n'est pas non plus un couple insalubre. Et en fait, au bout d'un moment ou de quelques semaines, je me suis dit, mais c'est plus possible. j'ai pas Je ne suis pas dans un environnement qui rend facile le travail. Je suis dans un environnement qui rend facile le loisir. Et du coup, j'ai réquisitionné la table où on mangeait. Après, je pouvais le faire. Ça aussi, c'est un truc que je n'adaptais à mon contexte finalement. Donc, j'ai réquisitionné cette table. Je parlais à mon copain. Je lui ai dit que c'était plus important que j'aie un bureau. Plutôt qu'on ait une table pour manger. Et il a dit, ok. Et j'ai installé tout mon setup de travail sur cette table. Et depuis, chaque soir, je fais bien attention que mon ordinateur soit en place pour que le matin, quand je me lève, j'ai juste à m'asseoir et tout est prévu pour le travail. Ça, c'est vraiment bête et c'est vraiment la base. Quand j'y pense, j'avais juste pas de bureau. mais j'ai quand même agit dans ce sens et je me suis dit bon bah là c'est c'est plus possible d'aller dans des cafés et tout pour avoir une ambiance de travail il faut que je crée mon ambiance de travail et en fait c'était ça qui me manquait quoi c'était pas c'était pas la force de ma volonté c'était juste de me de me set up for success. Bon, je me suis changée parce qu'il faut au moins 45 degrés dans ma chambre et que c'était bien sympa, 3 minutes, le haut blanc tout joli, mais là, on revient en étant plus à l'aise. Donc voilà, et ça, c'est vraiment, encore une fois, adapté à son contexte et il y a plein de petites choses qu'on peut mettre en place. Et en vrai, je ne vais pas dire 36 000 exemples, mais en fait, je le fais pour toutes les nouveaux... Toutes les nouvelles choses que je prends, je réorganise un petit peu pour me dire « Ok, ça va vraiment m'inciter à faire et ça marche à chaque fois. » Ensuite, un problème à la mise en place d'un système, c'est le fait qu'on doit constamment prendre des décisions et qu'on fasse face à une multitude de choix chaque jour. Parce qu'en fait, ça nous prend énormément d'énergie, énergie qu'on n'a pas mis dans la mise en place. dans le fait de faire la nouvelle habitude. Et c'est pareil aussi pour le fait de trop réfléchir. Mais ça, c'est aussi un frein pour ne pas agir. Mais c'est un peu les deux. Et du coup, par rapport à ça, c'est bien de... Quand on a trop de pensées qui nous assaillent, bon déjà de faire le truc de pas de téléphone une heure le matin, une heure le soir, mais ça, voilà. Et juste d'avoir un carnet où on note, on note, on note, sans que ce soit utile. C'est vraiment juste pour décharger et décharger. Et si vraiment il y a une pensée qui nous assaille et on a volonté, ça marche pas, de se programmer un créneau où on se dit ok à 18h, ce problème là, je m'en occupe. Et comme ça, au moment de la journée où cette pensée arrive, on se dit, je m'en occupe à 18h. Et ça je trouve que quelque chose pour moi qui marche bien dans ce sens là, c'est d'aller voir une psy. Parce que s'il y a des malheurs qui m'arrivent, ce qui arrive malheureusement, comme à tout le monde, et bah... Je sais que, et je vais ruminer cette pensée, et bah depuis que je vais voir la psy je me dis, bah de toute manière là j'ai pas les clés, je lui en parlerai, et du coup ça m'aide dans mon quotidien à pas me focaliser sur le négatif, à pas me dire ah mais y'a ça, y'a ça, et me dire bah j'ai un moment prévu dans le mois pour faire le point sur ces choses là, et du coup c'est hyper utile pour la création du système, aller voir des psys. Ensuite, une super idée encore, c'est de compter sur les habitudes qui aident. Attends, non, c'est pas ça. C'est d'avoir des habitudes qui rendent les autres faciles. Et ça, en fait, créer un système, c'est finalement créer une base d'hygiène de vie qui juste rend facile ensuite tous les petits changements qu'on veut implémenter dans nos quotidiens. Et pour moi, dans les habitudes de base qui peuvent... changer la donne sur l'adoption et faciliter énormément l'adoption de nouvelles habitudes. C'est, comme je le dis depuis tout à l'heure, développer sa rigueur pour avoir moins de temps de distraction et laisser la place au cerveau de se régénérer et d'avoir des idées de génie d'arriver. Ensuite, c'est de cibler, c'est d'avoir une activité qui augmente notre énergie. Par exemple, moi c'est tout bête, c'est le sport. Mais quand je fais du sport, je vide ma tête et en plus, après, j'ai plus d'énergie. Parce qu'en général, en fait, toute la journée, ce qu'on fait, ça nous en prend, ça nous en prend, ça nous en prend. Et d'avoir des activités qui nous en donnent, ça change tout pour après remettre cette énergie dans des choses qu'on veut réaliser. Et après, il y a des choses basiques comme mieux dormir, travailler sa pensée positive, etc. Et ça, peut-être que vous en avez certaines qui sont plus ou moins faciles à mettre en place selon... ce que vous faites déjà dans votre quotidien, et même peut-être prendre plus conscience de celles que vous avez pour les faire à fond et qu'elles soient vraiment bénéfiques pour après les changements que vous voulez implémenter. Et ensuite, un peu lié, c'est de céder des habitudes qu'on a déjà dans les habitudes à mettre en place. Par exemple, je teste en ce moment une boisson à base de champignons qui est censée aider à... à rendre plus calme, à réguler le stress, à rendre moins fatiguée, etc. Et je me dis, c'est pas mal, les champignons, ça pollue moins que certaines boissons. Et moi, le matin, j'aime bien faire des petites boissons. Et du coup, je me dis, c'est une alternative qui est plutôt bien. Et en fait, Alternative qui est plutôt bien et qui est facile à mettre en place parce que le matin j'avais déjà ce réflexe de me préparer quelque chose et là juste je prépare avec une potion différente, une poudre différente. et en fait des choses comme ça dans le quotidien qu'on peut changer un petit peu, il y en a plein et en fait après on s'en aperçoit même plus quoi et là je pense vraiment c'est même pas 21 jours pour prendre une nouvelle habitude parce que c'est... c'est déjà quelque chose qui est ancré et donc ça peut être quelque chose de basique comme ça ou ça peut être aussi de mélanger une habitude qu'on veut prendre qui est pas forcément hyper agréable à quelque chose qu'on aime faire par exemple moi j'aimerais plus lire, bon lire c'est agréable mais du coup c'est même pas forcément agréable mais juste quelque chose qu'on fait pas quoi qu'on n'arrive pas à mettre en place moi j'aimerais plus lire et ce que j'adore c'est aller dans un parc Et bien peut-être qu'au lieu d'aller dans un parc et de juste écouter de la musique, j'apporte un livre. Mais bon, en vrai, je ne vais pas non plus dans les parcs, mais c'est l'idée. Si j'allais dans les parcs souvent, ce serait pour apporter mon livre. Mais je n'ai pas d'exemple concret pour moi. Et ensuite, pour mettre en place un système, il faut être et rester raisonnable. Il ne faut pas raisonner en liste de choses à faire, mais vraiment devenir la personne qui réalise les changements espérés. Parce qu'en fait, si on se contente, entre guillemets, de faire des listes, certes, on va faire plein de choses, parce qu'on les aura notées et on n'aura pas cette charge mentale-là, mais on ne va jamais décider par nous-mêmes de le faire. Et en fait, l'habitude, elle se crée aussi parce qu'on y pense. Et là, on n'y pensera pas, ce sera noté. Et si ce n'est pas noté, l'habitude disparaît comme un elfe de maison. d'un claquement de doigts et ça semble logique parce que juste on l'a pas intégré dans notre cerveau, on l'a juste noté quelque part. Alors peut-être qu'au bout... Alors du coup ce serait... L'habitude serait peut-être prise au bout de très longtemps, plus de 21 jours, parce que forcément quand même la répétition, même si elle n'est pas consciente, on la fait quand même, ça s'ancre, mais vraiment de manière beaucoup moins rapide. Après, vraiment, je bannis les listes pour prendre des habitudes. C'est hyper utile de pouvoir noter, je ne sais pas, son rendez-vous chez le médecin, etc. et de ne pas tout garder en tête, ça c'est sûr. Et du coup, si jamais on a peur de ne pas s'en rappeler et qu'on a besoin d'une liste pour pouvoir se rappeler, de faire le changement qu'on veut, pour moi, c'est vraiment clair et net. Ça veut dire qu'on n'a pas bien mis en place son environnement. et qu'on a trop de choses en même temps, et que ça veut juste dire que ça va pas marcher. On est censé quand même pouvoir adopter de nouvelles habitudes sans avoir à la noter. Mais par contre, ce qu'on peut faire avec nous, c'est de se visualiser en tant que la personne qui réalise le changement, et de visualiser la meilleure version de nous-mêmes après avoir fait ce changement, et les obstacles. qui peuvent se mettre en travers de notre chemin. Donc essayer d'imaginer vraiment ce qui peut nous arrêter ou ce qui peut rendre difficile le changement pour peut-être un peu prévenir plutôt que guérir. Et aussi, moi, quelque chose qui marche beaucoup, je trouve, c'est d'impliquer mon entourage. Et de... Alors, soit de juste dire mes objectifs et de dire, bon, je vais, je sais pas, sortir cet épisode mardi. Ou... de faire des pactes de naines, mais ça, c'est ma petite technique secrète. C'est souvent par rapport aux mauvaises habitudes, par exemple, je l'ai souvent fait pour le scroll, le scroll bête, parce que pas pour le scroll qui m'apporte des choses où je prends des notes et tout, mais pour le scroll bête, je fais des pactes où en gros je m'engage auprès d'un proche et je lui dis ok, pendant un mois j'ai interdiction de de scroller et si jamais je déroge à la règle, je te donne 100 euros. Et j'ai jamais perdu parce que j'ai vraiment pas envie de perdre 100 euros. Après, il faut faire aussi à la hauteur de ses moyens. Si vous êtes milliardaire, il faut donner lui un milliard. Mais c'est vraiment une bonne technique. Mais je sens que ça va un peu à l'encontre de tout ce que j'ai dit. Et si je mettais des systèmes, je pense que de monter, par exemple, mon environnement digital, il faudrait que j'ai la volonté de le modifier un petit peu. Mais... Mais... Si on est dos au mur ? En vrai, c'est une bonne technique pour se dire, on se rappelle, on se dit non, 100 euros, c'est peut-être la meilleure technique de ce podcast finalement. Les biais cognitifs, les tendances naturelles du cerveau, on s'en fout, l'argent, c'est ça qui compte. Money time. Mais d'ailleurs, en parlant d'argent, aussi, investir dans son changement, ça aide. Par exemple, là, je me suis inscrite à un club de gym, j'ai payé l'adhésion. Je peux vous dire que je vais y aller à tous les entraînements sans en louper un au vu du prix que ça m'a coûté. Mais bon, ça, il ne faut pas être dans l'aisance financière, sinon ça ne vaut plus rien. Mais bon, je pense que la plupart des gens ne sont pas dans l'aisance financière, donc investissez dans vos projets. En fait, c'est juste faire en sorte qu'échouer soit plus difficile que réussir. Non, oui, si c'est ça. et du coup, si vous mettez beaucoup d'argent, bon bah... Vous êtes obligés de réussir, quoi. Et aussi, j'ai évoqué tout à l'heure le fait que l'humain, quand il change, a envie de voir les résultats tout de suite. Et du coup, ça lui donne envie de tout faire d'un coup. Ou de s'impatienter et du coup de ne pas vouloir le faire du tout. Et je trouve que le fait que ce ne soit pas juste une chose de plus sur la liste des choses à faire et que ce soit ancré dans le quotidien... on l'oublie un peu, entre guillemets. C'est comme se laver les dents. On n'a pas envie de tout de suite voir ce que ça nous aurait évité de bien se laver les dents. C'est pareil, par exemple, pour le sport. D'en faire régulièrement, on est content. Si on regarde les résultats, on est content. Mais je trouve que ça enlève cette impatience de dire que ça va plus vite, que ça va plus vite, etc. Parce que le chemin est agréable. Et le fait de le faire est agréable. Donc on oublie un peu cette impatience qu'on aurait pu avoir au départ de je fais ça pour cet objectif. Ensuite, si on veut encore exploiter un petit peu notre cerveau, il faut savoir que le cerveau aime avoir la preuve qu'on change. Et en fait, il n'a pas besoin de beaucoup, mais on peut noter les petits trucs. Ah bah tiens, j'ai réussi à faire ça, machin. et en fait il va désirer de plus en plus le progrès par rapport à ce changement-là, même sans avoir l'objectif final. Et ça va nous donner un peu de la dopamine parce que certes, réaliser la chose, ça nous donne de la dopamine, mais les petites victoires et les changements sur le chemin, ça en donne aussi. Donc c'est aussi quelque chose de positif et ça va nous donner de l'énergie et ça va nous permettre de continuer sur le chemin du changement qu'on aimerait réaliser. Parce que si on se focalise sur ce qu'on réussit, et ça semble logique, parce que quand on se focalise sur ce qu'on a mal fait ou nos défaites, ça nous prend de l'énergie. Alors que si on se focalise sur ce qu'on réussit, là, l'énergie afflue. Et enfin, mon préféré, qui est vraiment, je trouve, très lié au fait de faire petit à petit, moi j'aime bien la lenteur, etc., c'est le repos stratégique. et de se dire que, encore une fois, le cerveau a besoin de se recharger. Et bien juste, il faut prévoir des moments et ne pas... et que ce ne soit pas en réaction. De ne pas attendre d'être à bout pour se reposer et de se reposer à des moments fixés parce que nos ressources connectives sont limitées et on a besoin de se recharger, de se ressourcer pour pouvoir mieux avancer par la suite. Et je trouve ça hyper logique. Et du coup, c'est le cas pour le cerveau, mais ça vaut aussi pour le sport. Par exemple, les muscles, ils grandissent pendant le repos, pas pendant l'activité. Donc si on s'acharne, on aura beaucoup moins de résultats que si on respecte le repos pour que les muscles grandissent. Ça, on connaît aussi, vous faites de la musculation ou un sport. Vous devez être bien au nos courants, et dites-vous que le cerveau c'est pareil. On a besoin de se reposer, et ça peut être du repos, déjà avoir assez de sommeil, et ça peut être aussi quelquefois dans la journée, prévoir en temps ou 10 minutes, juste on est là et on pense à tout et n'importe quoi. Ou avoir du contact avec la nature aussi, ça permet de bien se reposer et de recharger ses batteries. Donc il y a plein d'astuces. Et surtout que... C'est, je trouve que c'est, par contre ça on a bien le, on arrive bien à le comprendre, parce que c'est souvent qu'après une bonne nuit de sommeil, on a une solution qui nous arrive où on se dit, ah mais oui c'est ça, ou alors dans notre douche on se dit, ah mais punaise, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, et du coup je trouve que c'est assez facile de comprendre qu'en fait, qu'en s'arrêtant deux secondes, et bah, notre cerveau il... Ils connectent les points. Oh, mais c'est trop bien. Je suis encore devant ma fenêtre et je vois un nuage qui a la forme d'un bélier. Et comme si c'était un bélier qui jouait au foot. Non, un mouton, un mouton. On en voit des choses. Là, je me repose un peu pendant l'épisode. Mon esprit vagabonde devant eux. Et il imagine des choses avec les nuages. Bon, les autres, ils ont des formes de nuages. Mais du coup, voilà. s'arrêter pour, encore une fois, laisser les idées de génie arriver. Et c'est aussi lié un peu à la lutte contre l'assédentarité, parce que si on a un travail de bureau, c'est pas inutile de s'arrêter toutes les... Enfin, c'est même recommandé de s'arrêter toutes les heures pour marcher un peu, pour regarder au loin. C'est pour ça d'ailleurs que je regardais au loin, parce que là, ça fait trop longtemps que je suis assise. J'avais besoin pour mon cerveau, pour la santé de mes yeux, de regarder les nuages. Mais non, mais sérieusement, on a besoin de... bouger un minimum et régulièrement, et du coup, ça permet aussi de s'aérer à l'esprit, tout simplement, mais ça, je trouve quand même que c'est des notions qu'on a plutôt bien, mais c'est important de... C'est bien de se dire que c'est scientifique et que ça marche vraiment et que ça peut concrètement nous aider à avoir une base de vie qui fait que... quand on met les habitudes, la motivation peut jouer un petit peu, mais elle n'est pas essentielle. Et surtout, pour le mode de vie durable, je trouve que c'est très intéressant, parce que ce que je prône, c'est vraiment un changement de mode de vie. C'est quand même conséquent, quoi. Et avoir un système, et intégrer ces choses-là, ça permet de pas juste faire une série d'éco-gestes notés sur une to-do list, quoi. Voilà. mais ensuite, donc ça c'est pour le système mais quand même pour adopter un changement il faut, enfin moi je me suis un peu inspirée des objectifs smart qu'on utilise en général en management dans les entreprises pour qu'un objectif soit qu'on réussisse nos objectifs parce que je me dis, c'est ça un changement ça a besoin de ces qualités là et je crois que j'ai un peu adapté quand même parce que un système c'est bien mais au bout d'un moment il faut quand même savoir un minimum ce qu'on veut faire. Donc déjà, il faut être capable d'expliquer clairement ce qu'on veut et d'avoir une vision claire des bénéfices que ça nous apporte. Pour en fait, ça nous donne sincèrement envie et que cette envie-là, c'est au-delà de la motivation, c'est vraiment ancré. Je sais pourquoi je fais les choses et forcément, ça va aider à le maintenir plus longtemps. Et ça, ça peut sembler bateau, mais c'est... Il faut aller au-delà de juste « oui, moi je fais ça pour ça » et de dire « mais est-ce que vraiment essayer de creuser un peu plus profond de pourquoi on veut faire les choses ? » Et peut-être qu'on s'apercevra qu'au final, en fait, on n'a pas vraiment envie. Et je trouve que pour le développement durable, c'est du coup important d'avoir conscience des enjeux et d'à quel point nos actions peuvent aider pour garder cet espoir-là et de faire tout. tout ça dans l'espoir d'une vie meilleure et pas juste parce qu'on se dit, bon bah, faut bien le faire. Ensuite, il faut pouvoir le mesurer, mais alors pas forcément de manière précise, mais connaître un peu les limites et juste savoir quand est-ce que c'est quelque chose d'acquis, enfin concrètement, comment j'aimerais faire les choses. En fait, je pense que pour mettre en place une habitude, il faut Notre volonté, elle doit jouer au début en mode ok je fais ça, je définis les choses et après ça roule tout seul. Et un peu lié au fait que ce soit mesurable d'avoir des choses atteignables, de se dire ok, donc ces limites, est-ce que vraiment par rapport à mon contexte et par rapport à ce que je sais être capable de faire, donc là encore il faut être honnête avec soi-même, est-ce que j'arriverai à le tenir sur le long terme et vraiment prendre des choses faciles. De se dire qu'en fait, il vaut mieux quelque chose d'hyper facile pour que ce soit vraiment une base, la base du système, et que ce soit un peu ridicule de ne pas le faire, que quelque chose d'ambitieux. Parce qu'il y aura toujours des jours où on fera la chose ambitieuse. Par exemple, on peut se dire, ok, mon objectif c'est une pompe tous les matins. Mais il y a des jours où on aura la volonté, on dira, aujourd'hui j'en fais six en fait. Et des jours où on sera moins bien, on va quand même faire une pompe. Enfin ça va, on peut faire une pompe. Même si c'est sur les genoux, parce qu'en vrai une pompe c'est pas si facile que ça. Mais voilà, faut pas sous-estimer en fait le pouvoir des petites actions parce que ça... Parce que déjà, la répétition aide, même si on en faisait tout le temps qu'une, ça aiderait. Vaut mieux en faire une pendant six mois, enfin pendant quatre ans, plutôt que dix pendant une semaine. Dix par jour, bien sûr. Et là, forcément, la régularité gagnera et on sera beaucoup plus fort que si on avait fait beaucoup d'un coup. Mais de toute manière, on sait très bien que c'est juste une habitude. apprendre, ridicule à pas faire, et que les jours où on aura plus envie on fera. Bon je me répète, mais c'est pour bien marteler l'idée. Et après ce qui est dur c'est de se connaître en vrai, de se dire bah est-ce que j'ai pas vu trop gros, même si j'ai pensé que c'était ridicule, bah en fait c'est pas si ridicule que ça, et bah tant pis, on n'abandonne pas, on a échoué, on a échoué, c'est la vie, faut... On recommence et on continue, c'est pour ça aussi, ça fait mal au coeur de voir que ça passe de... De 18 à 13, c'est pour la consommation très responsable. Là, c'est les gens, ils ont juste abandonné parce qu'en vrai, ça a été mal fait. Parce que ce n'est pas censé être trop dur si on le fait de manière raisonnable, en respectant son rythme, etc. Même si ça prend des années d'avoir une consommation responsable, ça prend des années, mais au moins, ça reste après. Et surtout qu'au bout d'un moment, on sera bien tous obligés d'y aller. Donc autant y aller de manière tranquille et dès aujourd'hui, en respectant son rythme. Et puis en plus je trouve que ça rend les choses attrayantes de se dire bah oui on sait pas qu'on nous demande pas d'être parfait c'est juste que c'est impossible de devenir parfait tout de suite. C'est pas qu'on demande pas c'est juste que bah personne peut y arriver. Enfin si en vrai je pense qu'il y a des exceptions. Ah les exceptions. Mais du coup je trouve ça plus attrayant de se dire bah en fait je vais faire de mon mieux. Déjà, ça sera mieux pour moi parce que la plupart des choses qu'on fait pour l'environnement, etc., c'est aussi mieux pour notre santé, etc. Mais en plus, je n'aurai pas une pression de temps, une pression d'être parfait. Et peut-être dire ça aussi par rapport à la peur du jugement, de se dire « bah oui, je suis en train de changer et ça prend du temps, mais je crois en la régularité, je crois au système » . Je crois au fait que faire un petit peu, mais tout le temps, c'est hyper bénéfique. Et quand vous allez regarder en arrière, par exemple dans 5 ans, si vous commencez maintenant et que dans 5 ans vous regardez en arrière, le changement sera fou. Sauf que ce sera passé inaperçu, tellement les habitudes, c'est tout un art. Et ensuite, se mettre un objectif de temps. Donc là, c'est à moduler, comme j'ai dit, un peu. En général, c'est 21 jours. Mais je pense que parfois, on peut voir si c'est pas nécessaire un peu plus et parfois, c'est nécessaire moins. Mais être honnête et peut-être prendre une marge un peu plus supérieure pour être sûre d'avoir adopté l'habitude. Et peut-être que je vais vous donner un exemple que j'ai mis en place récemment et qui reprend un peu tous ces objectifs. Je me suis mise à écrire des pensées positives tous les jours grâce à une amie à moi qui m'a offert un carnet de pensées positives où tu as des lignes à remplir. Voilà, quelle était ton humeur aujourd'hui ? Trois good experiences, c'est en anglais, good experience of the day, how do you feel physically ? What was your best mood in the day ? What's a good thing in your life ? Un truc un peu général, pas forcément du jour. Et là, ça fait 40 jours à peu près que je le tiens et je n'ai jamais loupé un jour. Et en fait, avec le recul, je m'aperçois que c'est parce que j'ai mis en place toutes ces petites astuces. Et déjà, premièrement, j'étais très convaincue de l'utilité et du bénéfice que ça allait m'apporter. C'était très facilement mesurable par quart quotidien. J'ai mis en place l'environnement pour, c'est-à-dire que déjà j'ai mon heure. sans téléphone le matin, donc bon bah qu'est-ce que je fais, j'ai rien à faire, j'écris des trucs positifs, bon si j'ai des trucs à faire mais voilà, ça aide quand même de pas avoir le téléphone. J'ai mis le carnet dans un emplacement assez accessible et visible pour moi dès le matin. C'est quelque chose qui est pas trop ambitieux parce que ça me prend après 10 minutes. C'est quand même un peu ambitieux parce que 10 minutes c'est pas rien, mais comme j'ai bien agencé mon environnement autour ça va. Mais c'est quand même... Enfin, je veux dire, c'est pas ridicule, quoi. C'est pas... C'est écrit une chose. Mais c'est quand même pas non plus écrire pendant une heure, quoi. C'est... Dix minutes, ça reste rien en soi dans une journée. Dans la manière dont c'est fait, je trouve que c'est un carnet à remplir. Donc ça enlève un peu le blocage de la page blanche. Et répondre à des questions, du coup, ça lance un peu la machine et c'est plus facile de conserver cette habitude. Donc ça, c'est aussi quelque chose à creuser. C'est encore un facilitateur de make it. J'aime bien ce truc de se dire de faire, rendre la chose plus difficile à échouer qu'à réussir. Et franchement, très rapidement, j'ai senti les bénéfices que ça m'a apporté. Et j'ai senti que je changeais. Et en fait, je l'utilise le matin. Du coup, ça me donne vraiment une énergie positive pour la journée. Et du coup, mon cerveau, il sent le changement. Et il s'est dit, ah non, là, je désire plus de progrès. Je vais continuer à faire ce petit carnet chaque jour. Donc voilà. Et d'ailleurs, ça, c'est vraiment une hyper bonne habitude. Moi, ça fait longtemps que je l'entends dire, mais je ne m'étais jamais lancée. Et là, j'ai eu un peu aussi la chance d'avoir quelqu'un qui m'offre un cadeau comme ça. Mais franchement, j'ai tellement un autre regard sur le quotidien et j'ai moins de moments où je suis démoralisée. Donc, affaire. Bon, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette deuxième partie ? Déjà, je pense que les choses un peu importantes, c'est de prendre le temps de modifier son environnement. Que la consistance et la régularité dans n'importe quel changement et aussi dans le game de la durabilité, ça... C'est la chose la plus importante et la chose qu'on sous-estime. Il faut être honnête avec soi, bien se connaître et faire des choses qui marchent pour nous avant tout. Parce que si on ne fait pas des choses adaptées à notre contexte, forcément on n'arrivera pas à les tenir sur le long terme. Et un peu un spécial durabilité, c'est de se dire qu'on aura beau écouter 45 000 choses hyper intéressantes, Tant qu'on ne rentre pas dans l'action et qu'on ne fait pas face à notre dissonance cognitive entre nos valeurs de respect de soi, des autres environnements, j'aime bien dire ça, et nos actions, on ne sera jamais vraiment serein. et on va toujours regretter d'être dans la dissonance pas être fière de soi et voilà donc c'est pas facile de changer mais franchement moi je trouve que plus je suis dans l'action plus je me dis mais c'est tellement mieux d'être de tendre vers l'alignement, ça motive un peu à vivre en plus, et que de juste rester dans son... Comment on appelle ça ? Pas dans son déni, mais dans le frein qu'on a utilisé tout au début. Rester dans sa cognition limitée. Rester dans le côté défaitiste. En fait, c'est... Franchement, quand on réfléchit, on n'est pas venu sur Terre pour être défaitiste. On est là, on a une vie, et on nous dit « Ok, vous faites ça, et ça abîme l'environnement. » Et nous, on est là « Non, mais trop dur le changement. » En vrai, c'est dur. Mais si on le prend petit à petit, on peut y arriver. Il y aura beaucoup plus d'ondes positives et on aura une vie au moins... moins tournée vers le négatif, je pense. Surtout qu'il y a vraiment énormément de choses à faire, et même s'il y a des freins qui vous semblent ne pas pouvoir être dépassés, il y en a tellement d'autres qui peuvent l'être, et je suis sûre que chacun peut trouver plein de choses qu'il peut dépasser facilement. Il faut encore une fois adapter à son contexte. Bon, mon téléphone m'a abandonné juste avant la conclusion, ça va, il m'a pas abandonné au début de la deuxième partie. Mais du coup, pour conclure, déjà j'ai une petite citation, qui est sympa, de Gandhi. qui dit soit le changement que tu souhaites voir dans le monde et je trouve que ça résume bien finalement pas besoin d'écouter le podcast c'est quand même quelque chose de sympa quoi ouais on aurait envie que ce soit comme ça on aurait envie que ce soit comme ça bah et si on agissait pour que ça le devienne c'est un peu bateau encore mais voilà la petite phrase minteresse ensuite de se dire aussi que tout ce que j'ai dit là même si c'est s'il y a plein d'infos bah c'est pas exhaustif à mon avis et il y a peut-être d'autres freins que j'ai pas vu etc mais bon c'est déjà une bonne base et j'aimerais vous faire un petit défi de réfléchir un peu à une ère de votre vie qui vous prend trop d'énergie et de dire ok quel petit changement au quotidien je pourrais mettre en place pour que ce soit un peu moins énergivore ou même pas forcément ça mais juste quel quel petit changement vous aimeriez vous aimeriez mettre en place là maintenant tout de suite et qu'il soit ridicule de ne pas faire tous les jours ou une fois par semaine Moi, par exemple, ce serait les étirements le matin parce que ça fait hyper longtemps que je veux faire 15 minutes d'étirements ou de yoga le matin et je ne les fais pas à chaque fois alors que j'écris pendant 10 minutes. Mais quoi que ce soit, ce n'est pas forcément une question de temps tout le temps, le fait que ce soit ridicule ou non. Le cerf, je ne fais pas 15, mais je fais 0. Et je me dis, là, je vais le faire. De me dire tous les matins, pendant une minute, j'espère que ce n'est pas trop, mais je ne pense pas, mais pendant une minute, de faire quelques étirements, si je veux un peu de renfaux, etc. Parce que c'est sûr que si je fais ça pendant 5 ans, dans 5 ans, je serai beaucoup plus souple ou peut-être moins de douleur, etc. que si je ne l'avais pas fait. Même si c'est qu'une minute par jour, en vrai, ça fait sept par semaine. C'est pas rien non plus. Bon, après, je fais d'autres sports à côté, donc c'est pas rien non plus. Et en respectant toutes mes... Et en faisant en sorte que mon environnement permette de faire ses minutes d'étirement, mais normalement, ça devrait le faire. Bon, bah, si ce pote... cast vous plaît, n'hésitez pas à le partager à vos proches pour qu'ils puissent bénéficier d'une vision assez positive de tous ces sujets-là. Et puis même si vous avez envie de les motiver au changement ou de discuter de ça avec eux, vous pouvez aussi discuter de ça avec moi si vous voulez laisser des commentaires ou m'envoyer des messages, je serais ravie d'entendre toutes vos réflexions par rapport à ça. Et je vous dis à bientôt dans un nouvel épisode de Cette vie est belle !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Première partie : Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action

    05:46

  • Deuxième partie : Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée

    39:24

  • Conclusion

    01:23:12

Description

Pour évoluer dans nos modes de vie, étudier la question du changement, de pourquoi ce n’est pas si évident de transformer durablement ses habitudes et les clés pour réussir à changer dans la durée me semblait important.


J’espère que ce premier épisode vous donne envie d’en écouter d’autres et que vous avez pu cerner vos barrières psychologiques ou les éléments que vous pouvez mettre en place dès à présent pour faciliter vos changements :)


Timecode :


00:00 Introduction


05:46 Première partie


39:24 Deuxième partie


01:23:07 Conclusion


Vous pouvez rester dans l'ambiance durabilité joyeuse en me suivant sur Instagram ou YouTube 🐢

Si vous pensez que ce podcast peut aider quelqu'un, n'hésitez pas à lui partager !

J'espère que comme moi vous êtes plus motivés que jamais à adopter le mode de vie qu'on mérite :)


Sources :

https://infos.ademe.fr/societe-politiques-publiques/2025/consommation-la-dynamique-des-achats

https://www.novethic.fr/environnement/climat/le-graph-la-vague-de-chaleur-a-tue-trois-fois-plus

https://www.youtube.com/watch?v=VM8GQf8xjn8

https://www.youtube.com/watch?v=zelyEXAmN0o&ab_channel=ProductivePeter

https://bonpote.com/climat-les-12-excuses-de-linaction-et-comment-y-repondre/

https://www.perrierjablonski.com/article/inertie-inaction-statu-quo-blamez-ces-7-dragons

Triangle de l’inaction, Pierre Peyretou

https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce premier épisode où on va traiter du changement, de comment passer à l'action, comment maintenir un changement sur le long terme. Et là je trouve que l'expression plus facile à dire qu'à faire est vraiment adéquate. C'est une heureuse coïncidence. Ce que nous devons faire pour survivre est également ce que nous devrions faire pour mieux vivre. Je suis Eve et ce podcast montre qu'adopter un mode de vie durable est meilleur pour soi, pour les autres et pour l'environnement. Pourquoi ce sujet en premier épisode ? qui pourrait paraître un peu éloignée des sujets de durabilité. Je trouve que c'est le sujet parfait pour commencer un podcast sur adopter un mode de vie plus durable, parce qu'on a beau sensibiliser et dire « oui, il faudrait mieux faire ça, il faudrait mieux faire ça » , si on n'a pas vraiment une idée précise de comment on peut faire concrètement pour passer à l'action et pour changer quels sont les freins qui nous empêchent la plupart du temps de passer le cap. et bien c'est pas inutile mais on sensibilise, on sensibilise et on n'a pas trop de passage à l'action. Donc là je vais faire une première partie sur les freins et les solutions concernant simplement le passage à l'action, donc le démarrage du changement, et ensuite une seconde partie plutôt tournée vers le changement sur le long terme. pourquoi quand on... commence, quand on a franchi ce cap, on n'arrive pas à garder les choses plus longtemps que trois jours. Et de même avec les freins et les solutions pour y paddler. Et durant toute la durée de l'épisode, en fait, cet épisode peut s'appliquer à tout et n'importe quoi dans la vie, mais il y aura quand même quelques spécificités par rapport à l'adoption d'un mode de vie plus durable, parce que c'est le sujet du podcast. Voilà, cet épisode ce sera un peu pour... Parce que moi, souvent, quand je prends conscience de quelque chose, je me dis... Oui, non, mais maintenant que je le sais, je compte que sur ma volonté et ma force mentale. Et on va voir que c'est un peu plus complexe que ça. J'ai cette idée d'épisode depuis longtemps, mais il y a des récents chiffres qui m'ont encore plus motivée à me dire non mais là, c'est la providence, il faut absolument que je parle de ce sujet. C'est des chiffres sur la consommation responsable selon l'ADEME, donc chiffre 2025, qui dit qu'elle diminue. Donc déjà, plus d'un Français sur deux estime que consommer de façon responsable reste trop coûteux. Ça, je ferai un épisode sur ça un jour. Ensuite, 13% des consommateurs se disent très engagés, contre 18% en 2024. Donc là, je me dis, ok, une baisse. Donc on passe en un an de 18 à 13. Clairement, la deuxième partie est là pour ça, quoi. Comment ces personnes ont pu... Avoir envie de changer et puis au final retourner à leurs anciennes habitudes. Et ensuite, 20% des Français affirment tenter d'inciter plus qu'avant leur entourage à consommer de manière responsable contre 26% en 2024. Ça veut dire que dans beaucoup d'entourages, les gens cherchent la petite bête. Et je pense que la plupart des personnes qui ont ouvert les yeux et qui ont envie de progresser vers ces modèles de vie-là... Bah, ils en ont juste marre. Oh là là, j'ai une... Je filme devant la fenêtre de ma chambre et il y a une espèce de grosse sauterelle qui vient d'arriver sur mon... sur ma... le rebleu, les espèces de barrières devant ma fenêtre, mais qu'est-ce que... Je sais même pas si c'est une... on dirait une sauterelle, mais en fait, c'est... c'en est pas une, je ne sais pas ce que c'est. La biodiversité se porte bien, finalement. Pourquoi je fais un podcast sur la durabilité ? Il y a des sauterelles devant mes fenêtres, alors... que j'habite en ville. Bon, pour un peu légitimer mon épisode, d'autres petits chiffres, alors que la vague de chaleur en Europe de début d'été, donc là où on a tous souffert déjà, là j'ai chaud, alors qu'on n'est pas en vague de chaleur, mais je me rappelle la souffrance, donc non mais c'est terrible en plus, a tué trois fois plus en raison du changement climatique, selon des chercheurs du World Weather Attribution Group qui ont fait un peu des... des statistiques qui ont réussi à un peu séparer et à prouver que sans le réchauffement climatique, cette vague de chaleur aurait tué trois fois moins. Donc voilà, on voit bien que les conséquences du problème ne se font pas attendre, même sur nous, parce que souvent, c'est des conséquences dans d'autres pays, etc. Nous, on est là, oh, mais comment ça, le changement climatique ? Non, j'abuse, mais... Et ce qui est intéressant, c'est que 67% des Français voient bien le lien entre leur choix de consommation et l'avenir de la planète. Et ça, je trouve ça... Je le rappelle, 13% des consommateurs se disent très engagés. Ça montre à quel point il y a un gap entre les personnes qui sont convaincues que c'est la chose à faire et les personnes qui sont convaincues et agissent. D'où cet épisode sur comment agir, comment convaincre les 54% de consommateurs soixante-et-demois... Soixante-et-quatre ? Attends... Soixante-et-sept mois après... Oui ! Il est 54% des consommateurs restants de se dire non non mais là, non seulement je sais et en plus j'agis. Passons sans plus attendre à la première partie. Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action et comment y remédier ? En effet, ce n'est pas que 54% des personnes qui sont convaincues que consommer de manière plus responsable aiderait, ou enfin adopter un mode de vie durable, consommer de manière de plus responsable aiderait, et sont juste méchants ou bêtes et se disent non non. Moi, je ne changerais pas. En fait, il y a plein de biais et de freins psychologiques qui peuvent expliquer ça. Et il y a des manières de les dépasser. Ce n'est pas toujours facile, forcément. Et je trouve qu'il y en a qui sont plus faciles que d'autres. Mais ce qui est rassurant, c'est qu'on n'est pas victime de toutes les barrières en même temps. Et ça dépend des gens. Il faut adapter à son cas. Et alors, pour m'aider, je me suis intéressée à ce que... qu'a théorisé Robert Gifford, ou Gifford, américain psychologiste, en 2011. En fait, il a identifié sept grandes familles de mécanismes psychologiques, et on les a communément appelés les sept dragons. C'est beaucoup utilisé pour montrer pourquoi les gens n'agissent pas face aux problèmes environnementaux, mais en fait c'est quelque chose qui s'applique à... n'importe quel changement. Si on veut faire un autre changement dans nos vies qui n'est pas forcément lié à la durabilité, on aura à faire face à ces freins-là. Alors petit disclaimer, ma première partie est très intéressante et je pense qu'elle peut beaucoup aider. Mais je pense que la deuxième partie, elle est tellement positive et tellement... dans le maintenir le changement à long terme, elle donne tellement espoir que je trouve que ça aide aussi à enlever les freins. que là je vais décrire, enfin, on va dire que les solutions de ma deuxième partie sont plus efficaces que celles de la première, donc si jamais vous deviez choisir une partie à écouter parce que l'épisode est trop long, allez à la deuxième partie, et si vous voulez rester avec moi tout le long, restez avec plaisir. Donc on commence par le premier frein de notre passage à l'action, alors qu'on sait que ce serait mieux pour nous. qui est la cognition limitée, une incapacité à traiter l'information car elle est trop complexe ou trop abondante. Et de nos jours, c'est plus que jamais vrai parce qu'il y a l'info-obésité, on est assédie de toutes parts, tout le temps. Forcément, ça résulte à un stress, une perte de sens et on s'attache comme une sirène à son rocher, non je sais pas, on s'attache à ce qu'on connaît. Et je trouve que pour les sujets de durabilité... Si on n'était pas dans l'action avant, une information en plus, souvent, ça va juste encore plus nous freiner, encore plus être défaitiste, et se dire, en fait, j'aurais beau faire tout ce que je veux, avec tout ce qui se trame, on est perdu. Par exemple, la loi du plomb, comment on peut ne pas être défaitiste face à ça ? Et quand on n'est pas dans le moule de l'action et quand on ne s'intéresse pas aussi aux nouvelles positives, etc. Et même, je trouve que du coup, il y a 4 ans, 4-5 ans, non, 4 ans, j'étais un peu comme ça. Alors, j'agissais sur certains points, mais je n'étais pas très engagée, mais j'agissais sur certains points. mais sans... vraiment croire que ce que je faisais était hyper utile et je pense que ça c'est le frein qui m'a le plus bloqué de ne pas voir à quel point et c'est ça aussi que je montrais par ce podcast à quel point les actions qu'on peut faire individuellement ont un grand pouvoir parce que j'étais submergée d'informations négatives et et B- est biaisé par ce... Voilà, un biais. Le biais de la cognition limitée. J'étais trop bête. Non, c'est pas une question de bêtise. C'est vraiment juste, nos cerveaux sont comme ça. Tout le monde est logé à la même enseigne. Et je trouve, il y a cette chose-là, vraiment centrale, et il y a d'autres problèmes liés à l'infobésité, c'est que de plus en plus par les réseaux, les contenus favorisés sont ceux hyper accrocheurs, hyper courts, parce que le temps de l'attention de nos générations ne fait que diminuer. Et en fait l'information est très peu retenue parce que ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Donc il n'y a même pas le stade de la sensibilisation. On est saturé et il n'y a plus de place, on n'arrive plus à réfléchir. D'autant plus qu'on est addict aux distractions, référence à mon épisode de mon autre podcast addict aux distractions qu'on peut y retrouver dès Tentaclection ou sur Youtube. qui en gros dit que il y a plein de personnes, surtout de ma génération, donc assez jeune, quoi, de la génération Z, bah ouais, même X, euh, non, pas X, pas X, Y. Y, c'est en gros ceux qui ont 35 ans, et Z, c'est ceux qui ont 20-25. Et donc, le fait qu'on ait tout le temps ce besoin d'être distrait, quelle que soit la chose qu'on fasse, on a encore moins de place pour assimiler les informations qu'on a... qu'on a... dont on a été... qui nous ont assaillis tout au long de notre journée et ce qui, bah vraiment rend impossible le passage à l'action quoi. Ça je trouve ce frein très très intéressant et très vrai. Et bah la solution concrète c'est vraiment la solution de toujours, c'est juste on limite sa consommation quoi. Là récemment, moi je fais une heure le matin, une heure le soir, enfin la première heure de ma journée, du réveil après une heure, et la dernière heure de ma journée avant le coucher, j'ai aucun écran. Parfois, il y a des exceptions, par exemple je note un truc rapide et tout, mais c'est vraiment quelque chose à laquelle je me tiens, parce qu'en fait c'est fou à quel point ça me... Ça clarifie mon esprit et ça me permet d'assimiler tout ce que j'ai reçu comme informations. Et je pense que c'est vraiment le minimum pour retrouver un peu quelque chose de sain dans sa vie. D'avoir les écrans, oui, mais de limiter le fait de piocher les informations par les réseaux, ça c'est ce qui tue en fait. Et de se dire que de toute manière on ne saura jamais tout. Donc si au pire on regarde un peu moins les actualités, ou on regarde un peu moins même juste son feed, parce que même si ça peut être des actualités nulles de people ou quoi, être en paix avec le fait qu'on ne saura jamais tout sur ce qui se trame dans le monde, puisqu'on est 8 milliards d'habitants, donc ce serait un peu compliqué, la cognition est très limitée. Et sur le côté des fêtistes, continuez d'écouter mon podcast si vous voulez. Non mais c'est d'un peu, oui, de toute façon on va tous mourir. se dire que c'est trop tard, se dire que déjà, ce n'est pas du tout trop tard, qu'il y a encore plein de choses à faire et qu'il est encore temps pour freiner et qu'il sera toujours temps pour freiner. Certes, on va dans le mur, mais si on agit dès maintenant, le passage vers la nouvelle société sera fait de manière beaucoup plus délicate. Du coup, sur les formats de choses à regarder, je trouve ça important de ne pas le faire de manière passive et de se dire un frein par rapport à la cognition limitée, c'est qu'on ne sait pas par où commencer, on ne sait pas ce qui est le mieux, on se dit mais est-ce que ça va être utile, est-ce que machin, et écouter des formats plus longs déjà, ou alors si c'est sur des formats courts, l'enregistrer, prendre des notes plus tard. Ça, c'est sûr, c'est pas, voilà, il faut faire un minimum d'effort, mais au moins, on n'a pas ce côté perdu et on est moins angoissé, tout simplement, moins angoissé. Alors là, je parle beaucoup de durabilité sur le changement, mais ça vaut aussi pour le changement de manière générale. parce que Sur n'importe quelle chose qu'on veut faire ou chose qu'on peut devenir, on peut pas avoir toutes les informations et un trop plein d'informations. peut se dire, encore une fois, c'est impossible, etc. Passons au deuxième dragon de frein psychologique. Les idéologies, nos croyances, nous empêchent d'avancer. En fait, le fait d'être profondément attaché à certaines traditions, d'avoir confiance qu'un changement, je ne sais pas, vous prenez un exemple pour vous, peut être bénéfique pour nous, mais il va à l'encontre de certaines choses qu'on récède, que ce soit la religion, les traditions familiales, etc. Et du coup, c'est incompatible et on ne change pas, tout en sachant que c'est mieux pour nous. Et je pense que ça, c'est vraiment très vrai pour le fait d'adopter un mode de vie durable, parce que même si on a tous les arguments pour montrer qu'on aura une meilleure qualité de vie, ça va tellement à l'encontre de plein de choses qui sont perpétuées que c'est souvent rejeté sans remords. Et quelque chose aussi pour la durabilité, c'est que pour ce frein, c'est qu'on a souvent la croyance que le progrès technique nous sauvera. Et du coup, on est bloqué là-dedans et on ne va pas agir parce qu'on attend un peu le miracle. On se dit, de toute manière, on trouvera la solution. Et déjà, souvent, les solutions, c'est que diriger vers le climat et ça met à mal la biodiversité, mais bon, soit. soit, mais en plus Même si je disais tout à l'heure, oui, on a le temps, c'est vrai, mais le projet technique, c'est pour mettre en place des choses, on parle de dizaines d'années, alors que nous, on peut juste démarrer maintenant tout de suite et on sait pertinemment que, imaginons que tous les français d'un coup se mettent à consommer de manière durable bah y'aurait pas plus de problème parce que y'aurait les autres pays dans le monde mais si tous les terriens se mettaient à consommer de manière durable là tout de suite maintenant bah le problème... Enfin, il y aurait certaines conséquences parce qu'on a fait des trucs pas fous avant, mais... ça m'énerve, ma chambre elle résonne. Non, c'est pas grave, je suis pas contente du tout. Mais les conséquences seraient vraiment... Rien à voir avec là, ce qu'on va subir parce que personne n'agit. 13%, je le rappelle. Alors que 67% se disent mais bien sûr que c'est utile d'agir. Non mais en vrai... écoutez, écoutez les francs en changement et en vrai prenez des notes, faites comme vous voulez mais je me dis s'il y a quelque chose qui vous dit ah ça c'est tout à fait moi bah dites vous ok je je me le note pour pas que ça rentre par une oreille et que ça sorte par l'autre même si vous êtes sur un format plutôt qui évite en général ce genre de choses et qui est assez long et avec toutes mes l'écumération vous avez le temps d'assimiler les informations importantes et du coup comme solution, j'en ai 36 000. En fait, c'est un peu des choses utopiques, mais juste, genre, sincèrement, face aux traditions, se dire, est-ce que ça privilégie mon bien-être et celui des autres ? C'est, par exemple, j'ai cet exemple en tête là, parce que je ne bois pas d'alcool, et c'est toujours un problème dans les... Enfin, toujours un problème. En vrai, ça va, mais dans les situations sociales, c'est souvent un problème. Et de me dire, bah non, moi, je suis comme ça, et je sais que c'est mieux pour mon bien-être, même si, bon, c'est pas le pire, l'alcool, quoi que, quoi que, allez écoutez mon épisode sur l'alcool, détente ta réflexion, mais voilà, de se dire, bah non, même si, voilà, il faut trinquer à la santé de je sais pas qui à son anniversaire, bah moi, je vais privilégier moi, et par exemple, un ami à moi, il va me dire, bah, il va privilégier mon bien-être, il va me dire, tu as tout à fait raison, les traditions, on s'en fout, ne... boit de l'eau dans ton verre à champagne. Mais bon, ça demande de faire preuve d'honnêteté, de sincérité avec soi et j'ai pas trop étudié la question du déni, mais je pense qu'il y a des versions qui sont aussi dans le déni et qui refusent de se dire non mais c'est pas par bord tradition, c'est que machin et tout et du coup il y a ce problème là aussi. Bon, je... Ce sera pour une autre fois. Passons au troisième dragon. En vrai, ça me fait trop rire qu'il ait appelé ça les dragons. C'est un psychologue. C'est un psychologue. C'est quelqu'un de sérieux. Il fait des études sur les biais cognitifs. Et il s'est dit, j'ai vu ça, les dragons. C'était peut-être un fan de médiéval fantasy. Ou alors, il s'est dit, les dragons, c'est dur à combattre. Pas beaucoup n'y arrivent. Mais avec cet épisode... On appellera ça les pouces. Bon alors, incrédulité. Le troisième, le fait d'être sceptique. Bah ça, l'incrédulité, encore alors. Je trouve que, déjà sur les changements de base... Moi j'ai tendance à être un peu méfiante de me dire par exemple oui tu vas voir t'as mal au dos mais si tu fais un peu de yoga t'auras moins mal au dos etc je vais être là bah peut-être pour toi mais pas sûr que ça marche pour moi enfin je vais toujours être méfiante et ne pas faire confiance à ceux qui ont déjà attesté la chose avant de le voir par moi-même mais sauf que comme j'ai cette méfiance et bah je passe pas à l'action pour réellement voir par moi-même et dans le réchauffement climatique etc Je pense qu'on voit tous l'incrédulité, mais je pense que pour le fait de croire aux réactions climatiques, ce n'est pas forcément le problème que je veux aborder dans ce podcast, parce que je pars du principe que la plupart des gens sont convaincus que c'est un vrai problème et que c'est mieux de vivre de manière durable que de vivre de manière pas durable. Mais je pense qu'il y a quand même peut-être à convaincre sur le fait que ce n'est pas un sacrifice et que... non seulement ce sera mieux pour l'environnement, mais aussi ce sera mieux pour nous. Et ça, je trouve, avant de le vivre, il y a un scepticisme certain. Mais du coup, le conseil encore, la solution est évidente à la fois, mais dure. C'est juste être humble et se dire, il faut que je fasse confiance aux autres, je n'ai pas la science infuse, et arrêter de voir tout le négatif tout le temps en premier, et se dire, il faut essayer. Ensuite le quatrième dragon, la comparaison aux autres. Et ça je trouve que c'est vraiment à double tranchant parce qu'à la fois se comparer aux autres, on peut voir toutes les choses incroyables qui sont faites et se dire ah mais trop bien je veux être pareil. Et souvent c'est l'inverse et on voit tous les gens qui font des choses pas folles ou qui ne font rien et ça conforte dans l'inaction, on se dit bah on n'est pas tout seul à faire ça. En fait, il n'y a pas encore eu le basculement social de quand ce sera bizarre de, par exemple, je ne sais pas, pas faire son compost. Quand ce sera vraiment hyper mal vu socialement de ne pas vivre de manière durable parce que pourquoi tu joues contre ton camp ? Finalement, c'est ça, en fait, on joue contre notre camp, on vit d'une manière qui nous détruit. Pourquoi ? Bon, je dis ça, mais je comprends. on a l'impression que ce serait se priver, vivre dans la souffrance, etc. Et pourquoi sera-t-il à nous de le faire et pas les autres ? Et dans le changement... Alors, dans la durabilité, je trouve que c'est vraiment négatif. Et on se justifie beaucoup. Et dans le changement en soi, de n'importe quel autre changement, c'est plus ça va nous conforter que si on continue à vivre sans faire ce changement qui nous tend les bras. on ne va pas mourir. Il y a plein d'autres personnes qui ne le font pas, donc c'est que ça va. Et du coup, quelque chose de très intéressant concernant l'inaction, c'est... L'inaction et la comparaison aux autres, c'est le triangle de l'inaction qui a été théorisé par Pierre Perrotou, qui dit en fait qu'attribuer la responsabilité aux autres ne permet pas l'action. De toujours dire, ah mais oui, mais en même temps, eux, ils ne font pas, ils ne font pas, et bien ça nous incite. pas à nous dire, ah non mais en fait moi j'ai besoin d'agir, indépendamment de ce que les autres font. Je vais vous lire un peu le schéma qui est très intéressant, je le mettrai en source aussi. C'est souvent entre l'État, les entreprises et les concitoyens, les citoyens. Les consommateurs se disent les industriels, les lobbies ont le pouvoir d'action et ils freinent un minimum les initiatives écologiques. Ils se disent aussi, les politiques défendent un peu l'intérêt général, ils sont souvent, défendent peu pardon, j'allais dire un peu, ah bon, ils défendent peu l'intérêt général, ils sont, bon, ils défendent un peu, mais pas beaucoup, l'intérêt général, ils sont là pour leur intérêt personnel. Ensuite, il y a les entreprises qui disent, c'est à l'État de fixer les nouvelles règles, si notre entreprise bouge avant nos concurrents, nous perdons de l'argent. Il dit aux consommateurs, c'est aux consommateurs de faire les choix, nous fournissons ce qu'ils demandent. L'État dit, lui, Les vraies ressources sont aux mains des entreprises, l'État n'a pas les moyens de tout faire. Et il dit aux consommateurs, on a les politiques que l'on mérite. Ah bon ? C'est d'abord aux citoyens de voter pour les politiques qu'ils décident. Quelle politique ? Ça, c'est la pire excuse. Non, mais en vrai, toutes les excuses sont mauvaises. Parce que c'est juste... Parce qu'il y a un mini fond de vérité, on se dédouane et du coup, personne n'avance. Et on est là, bon ben les gars... Tout le monde joue contre son camp, le camp des terriens. Et ça, bien sûr, on peut l'appliquer aussi aux autres personnes et aux autres pays. Se dire, pourquoi la France n'utiliserait pas de pesticides alors que l'Espagne en utilise ? Après ça, un débat vraiment. Et encore une fois, je trouve que... que ce frein est vraiment particulièrement adapté au réchauffement climatique, etc. Bon, après, en même temps, c'est un truc qui est censé faire ça. Mais parce que pour le changement de manière générale, je trouve qu'on a plus tendance à regarder les choses positives qui nous motivent. Par exemple, moi, je fais de la gym. Je vais regarder Simon Biles, je ne vais pas regarder des gens qui échouent. Je peux, mais je veux dire, si je regarde des gens nuls, je vais juste être là, bon, bah... Moi aussi je suis nulle, du coup je vais rester nulle. Alors que là non, je regarde des trucs qui me motivent et j'ai envie de progresser. Mais du coup on peut appliquer ça à l'écologie et se dire, mais pourquoi en fait pour un mode de vie durable, on arrêterait pas d'être sceptique et de regarder tout ce qui va pas en regardant toutes les choses. incroyables qui sont faites autour de nous et c'est aussi pourquoi j'ai ce pourquoi j'ai envie de faire ce podcast c'est de montrer mais cadet qu'il ya des personnes qui font des choses folles et et même des personnes qui font des choses mon folle enfin par exemple moi je fais pas j'essaye de faire de mon mieux et je suis pas quelqu'un qui a des ressources exceptionnelles ou quoi je suis vraiment comme tout le monde et pourtant j'arrive à faire des choix qui sont vraiment plus alignés avec ce Avec la survie. Donc, cinquième dragon, les coûts irrécupérables. On a investi dans quelque chose, il existe une meilleure option pour nous, ou une option plus écologique, mais on veut rentabiliser ce produit. Et alors ça, pour moi, c'est pas le plus grave. Enfin, c'est un frein, certes, mais je trouve que c'est un peu le plus entendable de se dire « Bon, bah, j'ai acheté ça » . En plus, souvent, en écologie, c'est pas parce qu'on a acheté quelque chose qui est pas... qui n'a pas été fait de manière éthique, etc., qu'on doit le remplacer par quelque chose d'éthique parce qu'il ne faut pas trop le jeter. Il faut aussi garder les choses qu'on a, même si elles ne sont pas forcément bien. Et aussi, je me dis, si on a ce frein-là, on n'a pas investi dans tous les aspects de notre vie sur ça. Et il y a forcément d'autres endroits où on peut agir tout en ayant conscience que cette chose-là, elle ne va pas et que quand on l'aura rentabilisée, on pourra faire autrement. Et aussi... Une petite réflexion par rapport à l'argent, c'est qu'il faut être honnête et se dire, ces coûts irrécupérables, est-ce que vraiment c'est pour grandir le baiser parce que je ne peux pas me le permettre, etc. Ou est-ce que c'est que j'alloue consciemment mon argent ailleurs tout en sachant que j'aurais pu faire ça dans l'absolu ? Pause, voilà, c'est des choses à se demander, quoi. Avant de dormir, tiens, quels sont mes coûts irrécupérables ? Bon, et enfin, le sixième... Ah non, il y en a sept. Il y en a six ou sept ? Il y en a sept. Bon, l'avant-dernier, les risques perçus. Et là, c'est pour dire que tout changement aura des effets négatifs, positifs, neutres, mais aura des effets. qu'on se concentre trop souvent sur... En fait, il y a vraiment un biais qui fait que quand on pense au changement, on pense tout de suite à tout le négatif, ce qui accentue la perception du risque au changement. Et ça, je trouve ça vraiment... Notre cerveau joue contre notre camp de se focaliser sur le négatif. C'est pénible. Et je trouve que ça montre aussi peut-être pourquoi les gens ont... toujours quelque chose à redire au niveau de l'écologie. Enfin, moi, ça m'arrive souvent, quand je parle dans quelque chose, etc., que la personne en face me dise « Ah oui, mais bon, quand même, on n'aura plus ça. » Bah, oui, mais c'est à chaque fois un petit truc négatif qui soit, mais bon, il y aura tellement d'autres externalités positives que c'est quand même fou de se concentrer sur le... Le seul truc qui, bon, c'est un peu dommage, mais on va s'en remettre, quoi. Et un truc que j'ai fait récemment, j'ai fait la fresque 2030 glorieuse, qui est super, en fait, on imagine un peu l'utopie du mode de vie durable. Comment serait la vie en 2030, une fois qu'on a réussi à faire tous les changements nécessaires, que ce soit au niveau des citoyens, des politiques, des entreprises, etc. Et la règle de la session, c'est de ne pas dire... Quand quelqu'un propose une idée, ou même quand nous on parle, c'est difficile, de ne pas dire oui mais, et de dire oui et. Et ça, vraiment, ça change dans le cerveau. Parce que par exemple, l'exemple que j'utilisais avant, si je dis ah mais oui, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, la personne va, mais c'est systématique, va dire oui mais, il y aura ça. Et si elle se dit oui, et si elle change sa manière de voir les choses, et qu'elle dit oui et, et bah elle pourra peut-être avoir... mettre en lumière une des externalités positives qui donnera encore plus de force à l'action à mettre en œuvre. Et ça, même dans le quotidien, au-delà de l'écologie, pour un changement quelconque, de dire « je ne sais pas, vous voulez dormir plus ? » au lieu de dire « oui, mais je ne pourrais plus lire jusqu'à 14h du mat » , dire « oui, et je pourrais voir le lever du soleil 20 » . Ce sont des exemples bizarres, mais vous m'aurez compris. Et ceci étant dit, j'ai remarqué, enfin j'ai mis en lumière quelques risques qui je trouve se répètent quand on veut entamer un changement dans nos vies. C'est bon déjà la peur de sortir de sa zone de confort, la peur de devenir du différent, de devenir différent de l'inconnu, le fait que l'homme s'accroche à ce qu'il a, à ce qu'il est. et ça c'est légitime mais il faut juste se dire que Quand on pense au changement, on visualise tout de suite la fin, mais ça n'arrive pas rapidement. On devient vraiment petit à petit quelqu'un d'autre. Et puis même, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est avoir une version plus alignée avec ce qu'on aimerait être. C'est aligner nos actions avec nos valeurs, du moins pour la durabilité, mais je pense aussi pour tous les changements. Si on veut changer, c'est qu'on vise à évoluer vers quelque chose de mieux, donc plus en accord avec ce qu'on pense. Alors peut-être qu'il y a des gens qui sont dans l'inverse et qui disent « Oh là là, je suis vraiment trop calme en général. » Ce serait bien d'être un peu de violence dans mon quotidien. Et puis, dans le cas où ce serait finalement une mauvaise idée, on peut toujours revenir. On n'est pas bloqué dans le changement. Si on a changé dans un sens, on peut changer dans l'autre. à part si on fait Je sais pas, une chirurgie... Je sais pas si la chirurgie esthétique, on peut changer dans un sens et revenir dans l'autre, ou si c'est mort après. Et sur la chose de s'accrocher un peu à ce qu'on a, c'est peut-être se rappeler que les habitudes sont... qu'on s'adapte hyper vite. Par exemple, moi, j'étais une grande fan de lait. Et puis un jour, je crois qu'il y a 5-6 ans, j'ai lu un article... qui disait, oui, en vrai, bizarrement de boire le lait d'une autre espèce. Et j'étais là, mais c'est vrai que ça m'a un peu dégoûtée. Et comme là, franchement, la solution de remplacement est hyper facile, c'est le lait végétaux. Donc du jour au lendemain, j'ai changé. Alors ça va être en contradiction avec ma seconde partie, mais c'est parce qu'en même temps, j'ai une bonne chose pour remplacer. Vous allez voir, vous allez tout comprendre, tout va s'illuminer quand j'en parlerai. Et puis, franchement, le goût, je me suis habituée tellement vite. Alors que j'aimais ça, je buvais du lait hyper souvent et j'adorais le lait, etc. Mais ça ne m'a jamais manqué. Et maintenant, je préfère le lait végétal. Donc, juste notre corps et notre cerveau a une capacité d'adaptation dont il faut se servir. Et il faut se dire, je n'ai pas peur parce que je sais que de toute manière, je vais m'adapter. Après... On s'adapte aussi, parce que là c'était un changement quand même, un petit changement. Si on fait tout d'un coup, c'est plus difficile de sincèrement s'adapter. Ensuite, dans les risques que je vois, c'est la peur d'être jugée, souvent par son entourage. Et ça c'est vrai que c'est vraiment quelque chose, en fait il faut tout simplement s'assumer, et être prêt à discuter avec les personnes, être 100%... furent. honnête avec soi-même, honnête avec les autres et assumer ce qu'on fait se préparer aux éventuelles critiques et en vrai se dire que parfois on peut avoir de belles surprises et des soutiens si on va voir ses proches en disant je vais faire ça ça ça et ça se trouve ils vont dire je le fais avec toi et hop vous faites le changement à deux c'est quand même plus facile ça permet d'enlever ce frein de peur du jugement comme ça. vous pouvez toujours faire le jugé à deux, mais c'est moins difficile. Et un autre risque que je perçois, et qui est... qui pour moi est un frein, finalement là on n'est même plus dans les freins des dragons, mais juste d'autres freins par rapport aux risques perçus, c'est quand on vit à plusieurs, d'avoir une initiative, un changement, qui un peu réalloue les tâches de la maison, et qui du coup si on ne communique pas bien aux autres personnes, sont... plus allouées de manière équitable. Et donc ça, c'est... Il faut juste être, encore une fois, honnête et bien communiquer et ne pas vivre avec des personnes qui ne nous soutiennent pas, finalement. Mais après, bon, si vous vivez avec des personnes qui ne vous soutiennent pas, eh ben, partez ! Non, je ne veux pas vous dire de partir, mais bon, c'est... Il faut savoir que c'est un frein. passons au dernier dragon le comportement limité c'est le fait d'avoir tendance à privilégier les choix faciles à un pacte modéré à des choix engageants à un pacte élevé ça je l'ai très bien vu justement je vais en parler de la gym parce que ça fait quelques années que je me dis j'aimerais trop faire rondette flip en gym et je me dis tous les matins il faut que je me tire il faut que je fasse machin il faut que je... que j'essaye d'aller à un stade, enfin je sais pas, je sais pas quels objectifs j'avais, mais clairement pas des objectifs me permettant de réaliser cette volonté. Et puis là je me suis dit, bah en fait il faut juste que je m'inscrive à un club de gym, tout simplement. Voilà, en fait je repoussais ce choix évident, certainement lié à ce biais cognitif, des comportements limités. Et au niveau de l'environnement, je trouve que bon, bah déjà c'est mieux que rien. Voilà, faire des choses, même si c'est un peu impactant, au moins, on a le mérite de le faire. Et je pense que quelque chose pour limiter ça, au niveau écologie, ce serait de bien se mettre en tête les ordres de grandeur pour réallouer son énergie, parce que, par exemple, on n'aura peut-être pas idée que, je sais pas, manger végétarien, ça sauve beaucoup plus d'eau que raccourcir ses douches. Et bien là, on se dira... ah punaise, c'est vraiment très dur pour moi de raccourcir ma douche et pas forcément devenir végétarien, bon bah je vais arrêter de faire un truc qui n'a pas beaucoup d'impact et passer à quelque chose de plus conséquent. Maintenant, après avoir réglé tous ces freins et qu'en fait c'est un problème de pure volonté, je pense que la partie 2 va beaucoup vous aider. Déjà, peut-être un petit conseil, si c'est vraiment une volonté mais qu'il faut juste le démarrer, faites la... La règle des deux minutes, c'est la chose que vous repoussez, vous vous dites ok je la fais pour deux minutes, et vous vous mettez à la faire pour deux minutes, et vous voyez si vous en faites plus ou pas au final. A savoir que le cerveau déteste quand on ne finit pas quelque chose qu'on a entamé, donc bon, je sais pas si les deux minutes seront vraiment que deux minutes. Mais dites-vous que c'est deux minutes, sinon ça va vous décarroger, vous allez dire ouais mais c'est deux minutes, mais après je vais me faire piéger par mon cerveau qui veut finir, machin, non non. Dites-vous deux minutes max. Et peut-être aussi de manière générale se dire que ça semble difficile de changer, mais qu'au final, entamer le changement, ça sera moins terrible que de rester non aligné avec ses valeurs, et que par exemple un mode de vie durable, ça soulage tellement de ne plus vivre en désaccord avec ce qui est clairement mauvais pour nous. Donc on peut peut-être se rappeler ça, ok, bon, ce que je le fais vraiment pour... Finalement je choisis la voie, c'est pas la voie de la facilité, mais c'est un peu de se dire, je préviens les difficultés à venir. Bon, maintenant qu'on a réussi à dépasser les 7 dragons, imaginez, vous êtes dans le ciel, vous dépassez les 7 dragons, plus les quelques risques que j'ai évoqués, qui sont des... des pré-rodes qui sont des... Prérodactiles ? Comment disent les dinosaures volants ? Qui sont des dinosaures volants ? Nous pouvons donc passer à la deuxième partie. Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée ? Et forcément, comment y remédier ? En fait, tout simplement, on a une mauvaise manière d'aborder le changement. Déjà, première chose, un peu la base, je pense que vous l'avez, mais je le dis parce qu'il vaut mieux être clair. Tout changement de comportement passe par le quotidien et par les habitudes qu'on met en place. C'est la base pour passer de la prise de conscience à une action long terme. Et comme on le sait, il faut à peu près 21 jours pour prendre une nouvelle habitude ou pour enlever une mauvaise habitude. Mais à mon avis, déjà, sur ces 21 jours, je pense que c'est 21 jours si on fait la chose de manière quotidienne. Mais il y a certaines actions qu'on ne peut pas faire forcément tous les jours et qui pourtant sont des comportements à changer. Par exemple, j'ai l'exemple du compost en tête. Bon certes, déjà on n'aura peut-être pas des épluchures de carottes tous les jours à jeter dans sa poubelle. Mais quand bien même on fait ce geste, je trouve que le geste de jeter ensuite le nouveau contenu de sa poubelle... dans la poubelle dédiée. C'est forcément pas quelque chose qu'on fait tous les jours et c'est surtout ça qui est difficile à mettre en place, enfin qui est plus challengeant. Donc je pense que c'est la prise d'habitude d'être un peu plus élevée quand ça concerne des tâches qui sont pas quotidiennes tout simplement. Et pourquoi les habitudes, ça change tout, c'est qu'une information ou une action ponctuelle, on la fait, on la reçoit, ça nous marque. sur le moment, ou alors ça nous marque pour toujours, il y a des informations qui nous marquent pour toujours, mais en général, on ne se rappelle pas de tout, de ce qu'on voit dans notre vie, même des informations qui sont choquantes, choquantes ou pas choquantes, alors qu'une habitude, au bout d'un moment, on sait pourquoi on l'a fait si on y réfléchit, mais on ne la fait pas de manière consciente tous les jours, on la fait parce que c'est normal, et pas parce qu'on se dit, ah oui, je... Par exemple, on se lave les dents, on le fait par automatisme, on ne se dit pas tous les matins « Oh là là, mais c'est vrai qu'il faut que je prévienne les caries, qu'est-ce qu'il faut faire ? Ah oui, me laver les dents, bon allez ! » On a acquis ce geste et heureusement qu'on a des quotidiens avec des automatismes, sinon on n'aurait pas assez d'énergie mentale pour faire tout ce qu'on est censé faire. pour maintenir un semblant de qualité de vie. Et pour vivre de manière plus durable, c'est très vrai, parce que se sensibiliser, c'est hyper important, comme je l'ai dit précédemment, ne serait-ce qu'avoir les ordres de grandeur, ou pour voir les choses bien qui sont faites, les choses bien qu'on peut faire, etc. Mais se sensibiliser pour toujours, en disant, ah bah ce serait bien de faire ça, ah mais il y a ça, il y a ça, il y a ça, et réfléchir, au problème et trouver toutes les solutions, mais ne rien faire de concret, c'est comme si on ne se sensibilisait pas. Se sensibiliser sans action. Il y a beaucoup de S dans cette phrase. Se sensibiliser comme sans action. Donc oui, se sensibiliser sans action. Ce ne serait pas un slogan, se sensibiliser sans action. Bon, c'est comme si on ne savait rien. Ça sert à quoi de savoir des choses si on ne les applique pas ? Pour les dire aux autres pour qu'ils appliquent ? Comme moi, finalement ? Non, non, non. Moi, je fais. Moi, je fais. Mais bon, donc ça, c'est pourquoi les habitudes. Et le problème, c'est que quand on a compris que les habitudes étaient utiles, enlever les freins du passage à l'action, on a tendance à trop faire. Et ça, c'est... En fait, à chaque fois, c'est pour ça que ça échoue. c'est qu'on voit toute l'ampleur des choses à faire, que ce soit pour n'importe quel changement, pas forcément la durabilité, vraiment adapter à votre contexte, mais on se... Bah justement, on n'adapte pas à son contexte, on prend des idées sans les rendre réalisables de notre côté, et on les applique par la simple force de notre volonté, et du coup, en fait, on essaye trop fort pendant trop longtemps, et en fait, la volonté, la force mentale, si on est à son maximum tout le temps, pour... si on a envie de devenir une autre personne et prendre toutes les bonnes habitudes d'un coup, au bout d'un moment, on ne la recherche pas. C'est comme une batterie, ça tombe à plat. C'est pour ça que toutes les mauvaises habitudes reviennent. Comme en général, les résolutions de début d'année, on s'est dit, oh là là, janvier, non, 2025, c'est mon année, je vais courir un marathon, cuisiner tous mes repas sans exception, dormir 8-9 heures par nuit, 7 jours sur 7, faire du sport tous les jours, enfin bref, j'abuse, mais c'est l'idée. Et en fait, ça s'explique scientifiquement, le fait d'avoir une batterie à plat, c'est juste que le cerveau, il n'est pas fait pour dépenser, dépenser, dépenser de l'énergie, il est plus fait pour essayer de la garder, quoi, et faire les choses de manière raisonnable. Et je trouve que ça semble assez logique en fait de se dire que si toute la semaine... on millimètre notre emploi du temps pour être la meilleure version de nous-mêmes idéale. qu'au bout d'un moment, on sera à plat, on n'aura plus d'énergie et la machine n'avancera plus. Et ça, ça me fait penser forcément à la robustesse vs la performance, et ça aussi lié à tous ces sujets de durabilité, de se dire qu'en fait, on cherche tout le temps à être au maximum, à être à 100%, à faire les choses, à optimiser tout. Et en fait, on n'est pas fait pour ça. Littéralement, parce qu'en général, on applique ce concept. plutôt à l'écologie et ça va un peu contre aussi le technosolutionnisme, etc. Et de se dire que les plantes, que la nature, etc. c'est beaucoup plus relié à la robustesse que à la performance. Mais ça je ferai un épisode là-dessus parce que c'est des concepts qu'on ne peut pas résumer si facilement que ça. Mais juste pour appliquer ces termes. À nous, à notre manière de fonctionner, notre corps, notre cerveau, etc., il peut tenir sur le long terme en étant robuste, mais pas en étant performant. S'il est à 100% tout le temps, au bout d'un moment, il tombe, alors que s'il est à 30% tout le temps, il y a des moments où il pourrait être plus, et il a une base qui reste comme ça. Je ne sais pas si c'est 30%, 100%, c'est pour donner un peu l'idée. Et je trouve qu'au niveau de la durabilité, c'est facile aussi de tomber dans... De voir tous les problèmes et de passer le biais de la connexion limitée et de se dire, OK, il faut que je change là, là, là, là, là, là. Et de se précipiter pour faire tous les changements. Et au final, peut-être que ça explique de passer de 18% à 2024, ils sont très engagés, à 13%. C'est que peut-être les personnes ont voulu trop faire. Et au final, juste, ça ne tient pas. Parce qu'on ne peut pas tout tenir comme ça. Et ils ne se sont pas pris de la bonne manière, c'était trop. Idéalement, forcément, il faudrait, vu l'urgence qui nous affaille, il faudrait pouvoir tout faire d'un coup et bien tenir sur le long terme, mais ce n'est pas possible. Donc il faut se raisonner et se dire, ok, moi je vais commencer par ça et le mettre en place et que ça devienne naturel et ensuite attaquer d'autres choses. Le choix le plus durable, c'est vraiment ce qu'on peut tenir sur le long terme et pas... Et pas tout d'un coup, puis plus rien en 2025. Imaginez en 2026, on passe de 13 à 2, oh là là. Non, non, avec ce podcast, on va passer de 13 à 67. Non, non. Et en même temps, sur cette chose de vouloir tout faire d'un coup, c'est qu'on est biaisé, parce que dans la société, c'est très valorisé les personnes qui réussissent à tout faire d'un coup. Parce que je pense qu'il doit y avoir des exceptions où ils arrivent à adopter de nouvelles habitudes et les garder sur le long terme. Les biais cognitifs et tout, ça s'applique de manière générale, mais on peut toujours les dépasser à mon avis. Donc c'est valoriser et si on ne réussit pas, la réponse ce sera « ah bah t'as pas assez essayé, tu manquais de volonté, t'as passé assez d'efforts » . Sans se rendre compte que peut-être que l'effort et le fait de compter que sur sa volonté, c'est ça le vrai obstacle. Je m'explique, parce que ça c'est vraiment la partie la plus intéressante. J'ai mis en lien les sources dont je me suis inspirée. Mais ça a été prouvé scientifiquement que c'est biologique, c'est pas une manière de penser ou quoi, c'est juste la manière dont notre corps fonctionne. Et en fait, quand on privilégie l'optimisation, l'effort, se forcer tout le temps, faire plus, tenir le coup, on se bat contre les tendances naturelles de notre cerveau. Et la neurosciences est claire là-dessus, c'est que si on compte sur la volonté pour changer dans la durée, on va finir par craquer. Et ça, vraiment, déjà, moi je suis hyper contente de cette information. Moi aussi, en fait, je pense qu'on a tous un peu cette image dans notre tête de, bah, une personne est trop forte quand elle fait tout par sa volonté, des sacrifices et tout pour réussir et changer de manière rapide et impressionnante. Ça aussi, on est un peu matrixé par les réseaux avec les avant-après des changements souvent physiques. On se dit, ah là là, mais moi, je veux... tout tout de suite aussi et puis du coup ça nous entraîne à faire encore plus tout tout de suite et du coup à tout abandonner au bout de très peu de temps du coup moi je suis contente parce que j'aime bien la lenteur, j'aime bien faire les choses petit à petit et là genre j'ai la preuve que c'est parce que parce qu'en fait depuis le début je m'écoute bien quoi, je sais que c'est la chose à faire et je me sens plus alignée comme ça à progresser et de réussir à tenir les changements sans Avec facilité, parce que oui, en fait, la solution à tout, c'est de se ménager. Et du coup, comment... Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, encore une fois. Comment exploiter les tendances naturelles de son cerveau et ne pas se surcharger ? Et bien en fait, la chose, c'est de ne pas raisonner par objectif, mais par système. Pour en fait créer un... Un système, encore une fois, bon, j'ai un peu expliqué ce qui crée le système, mais... Donc, créer un système pour faire en sorte que le changement à adopter soit automatique et peut tenir un petit peu de la volonté, mais pas que ça, et que si la volonté fluctue, le changement, l'habitude ne fluctue pas. Et ça, c'est en fait ce qu'on veut, parce que, comme je l'ai dit, c'est impossible d'avoir une volonté équanime sur 7 jours sur 7. Donc, là... on a la solution le système indépendant de notre propre volonté et du coup pour mettre en place ce système qui va nous permettre de progresser de manière stratégique et qu'en fait le changement sera inévitable, il y a des éléments à mettre en place et ça faut peut-être la volonté pour mettre en place ces éléments mais bon parfois on a de la volonté pour mettre en place ces éléments une fois qu'ils sont mis en place ils sont mis en place, on n'a plus besoin de volonté Merci. Et ça, par contre, ça marche vraiment pour tout. Ça marche pour n'importe quel changement que vous voulez entamer. Et bien, c'est à utiliser. Et c'est des choses que vous avez déjà entendues, je pense. Ce n'est pas révolutionnaire. En fait, c'est révolutionnaire dans la manière de le dire. Et c'est révolutionnaire dans l'importance qu'on accorde aux éléments que je vais vous citer dès maintenant. Donc, pour aider à la mise en place du système, en fait... Donc premièrement, c'est vraiment bateau, mais ça change tellement de choses. C'est de réorganiser son environnement physique et digital. Alors oui, c'est dur et c'est bateau et ça demande un effort, mais ça change tout. En fait, si on rend le changement qu'on souhaite visuel, qu'on enlève la tentation et qu'on fait en sorte que... Par exemple, si on veut enlever une mauvaise habitude et la remplacer par une bonne, que la mauvaise habitude soit plus difficile à faire que la bonne, de par l'agencement de son environnement, comment on fait les... Il y a plein de petites techniques pour rendre les choses plus ou moins excessives, plus ou moins difficiles. Déjà, mais l'effort en moins à faire, c'est presque donné. Mais bon, j'ai plein d'autres choses à dire. Déjà, je trouve que celui-là même est vraiment bien. Par exemple, chez moi, au début, j'ai fini en fin janvier mon alternance, que j'ai arrêtée parce que je voulais le lancer dans le podcast, pour la faire courte. Je n'avais pas de bureau, parce que je vis dans un appartement de 37 mètres carrés, avec mon copain, et on a un bureau et une table pour manger. Et du coup, moi, je travaillais sur la table pour manger, mais ça, c'est dans le salon. Donc souvent, je m'asseyais sur le canapé pour travailler depuis le canapé parce que la table n'était peut-être pas tout le temps propre, parce qu'on mangeait dessus, etc. Bon, après, c'était pas sale, sale. On n'est pas non plus un couple insalubre. Et en fait, au bout d'un moment ou de quelques semaines, je me suis dit, mais c'est plus possible. j'ai pas Je ne suis pas dans un environnement qui rend facile le travail. Je suis dans un environnement qui rend facile le loisir. Et du coup, j'ai réquisitionné la table où on mangeait. Après, je pouvais le faire. Ça aussi, c'est un truc que je n'adaptais à mon contexte finalement. Donc, j'ai réquisitionné cette table. Je parlais à mon copain. Je lui ai dit que c'était plus important que j'aie un bureau. Plutôt qu'on ait une table pour manger. Et il a dit, ok. Et j'ai installé tout mon setup de travail sur cette table. Et depuis, chaque soir, je fais bien attention que mon ordinateur soit en place pour que le matin, quand je me lève, j'ai juste à m'asseoir et tout est prévu pour le travail. Ça, c'est vraiment bête et c'est vraiment la base. Quand j'y pense, j'avais juste pas de bureau. mais j'ai quand même agit dans ce sens et je me suis dit bon bah là c'est c'est plus possible d'aller dans des cafés et tout pour avoir une ambiance de travail il faut que je crée mon ambiance de travail et en fait c'était ça qui me manquait quoi c'était pas c'était pas la force de ma volonté c'était juste de me de me set up for success. Bon, je me suis changée parce qu'il faut au moins 45 degrés dans ma chambre et que c'était bien sympa, 3 minutes, le haut blanc tout joli, mais là, on revient en étant plus à l'aise. Donc voilà, et ça, c'est vraiment, encore une fois, adapté à son contexte et il y a plein de petites choses qu'on peut mettre en place. Et en vrai, je ne vais pas dire 36 000 exemples, mais en fait, je le fais pour toutes les nouveaux... Toutes les nouvelles choses que je prends, je réorganise un petit peu pour me dire « Ok, ça va vraiment m'inciter à faire et ça marche à chaque fois. » Ensuite, un problème à la mise en place d'un système, c'est le fait qu'on doit constamment prendre des décisions et qu'on fasse face à une multitude de choix chaque jour. Parce qu'en fait, ça nous prend énormément d'énergie, énergie qu'on n'a pas mis dans la mise en place. dans le fait de faire la nouvelle habitude. Et c'est pareil aussi pour le fait de trop réfléchir. Mais ça, c'est aussi un frein pour ne pas agir. Mais c'est un peu les deux. Et du coup, par rapport à ça, c'est bien de... Quand on a trop de pensées qui nous assaillent, bon déjà de faire le truc de pas de téléphone une heure le matin, une heure le soir, mais ça, voilà. Et juste d'avoir un carnet où on note, on note, on note, sans que ce soit utile. C'est vraiment juste pour décharger et décharger. Et si vraiment il y a une pensée qui nous assaille et on a volonté, ça marche pas, de se programmer un créneau où on se dit ok à 18h, ce problème là, je m'en occupe. Et comme ça, au moment de la journée où cette pensée arrive, on se dit, je m'en occupe à 18h. Et ça je trouve que quelque chose pour moi qui marche bien dans ce sens là, c'est d'aller voir une psy. Parce que s'il y a des malheurs qui m'arrivent, ce qui arrive malheureusement, comme à tout le monde, et bah... Je sais que, et je vais ruminer cette pensée, et bah depuis que je vais voir la psy je me dis, bah de toute manière là j'ai pas les clés, je lui en parlerai, et du coup ça m'aide dans mon quotidien à pas me focaliser sur le négatif, à pas me dire ah mais y'a ça, y'a ça, et me dire bah j'ai un moment prévu dans le mois pour faire le point sur ces choses là, et du coup c'est hyper utile pour la création du système, aller voir des psys. Ensuite, une super idée encore, c'est de compter sur les habitudes qui aident. Attends, non, c'est pas ça. C'est d'avoir des habitudes qui rendent les autres faciles. Et ça, en fait, créer un système, c'est finalement créer une base d'hygiène de vie qui juste rend facile ensuite tous les petits changements qu'on veut implémenter dans nos quotidiens. Et pour moi, dans les habitudes de base qui peuvent... changer la donne sur l'adoption et faciliter énormément l'adoption de nouvelles habitudes. C'est, comme je le dis depuis tout à l'heure, développer sa rigueur pour avoir moins de temps de distraction et laisser la place au cerveau de se régénérer et d'avoir des idées de génie d'arriver. Ensuite, c'est de cibler, c'est d'avoir une activité qui augmente notre énergie. Par exemple, moi c'est tout bête, c'est le sport. Mais quand je fais du sport, je vide ma tête et en plus, après, j'ai plus d'énergie. Parce qu'en général, en fait, toute la journée, ce qu'on fait, ça nous en prend, ça nous en prend, ça nous en prend. Et d'avoir des activités qui nous en donnent, ça change tout pour après remettre cette énergie dans des choses qu'on veut réaliser. Et après, il y a des choses basiques comme mieux dormir, travailler sa pensée positive, etc. Et ça, peut-être que vous en avez certaines qui sont plus ou moins faciles à mettre en place selon... ce que vous faites déjà dans votre quotidien, et même peut-être prendre plus conscience de celles que vous avez pour les faire à fond et qu'elles soient vraiment bénéfiques pour après les changements que vous voulez implémenter. Et ensuite, un peu lié, c'est de céder des habitudes qu'on a déjà dans les habitudes à mettre en place. Par exemple, je teste en ce moment une boisson à base de champignons qui est censée aider à... à rendre plus calme, à réguler le stress, à rendre moins fatiguée, etc. Et je me dis, c'est pas mal, les champignons, ça pollue moins que certaines boissons. Et moi, le matin, j'aime bien faire des petites boissons. Et du coup, je me dis, c'est une alternative qui est plutôt bien. Et en fait, Alternative qui est plutôt bien et qui est facile à mettre en place parce que le matin j'avais déjà ce réflexe de me préparer quelque chose et là juste je prépare avec une potion différente, une poudre différente. et en fait des choses comme ça dans le quotidien qu'on peut changer un petit peu, il y en a plein et en fait après on s'en aperçoit même plus quoi et là je pense vraiment c'est même pas 21 jours pour prendre une nouvelle habitude parce que c'est... c'est déjà quelque chose qui est ancré et donc ça peut être quelque chose de basique comme ça ou ça peut être aussi de mélanger une habitude qu'on veut prendre qui est pas forcément hyper agréable à quelque chose qu'on aime faire par exemple moi j'aimerais plus lire, bon lire c'est agréable mais du coup c'est même pas forcément agréable mais juste quelque chose qu'on fait pas quoi qu'on n'arrive pas à mettre en place moi j'aimerais plus lire et ce que j'adore c'est aller dans un parc Et bien peut-être qu'au lieu d'aller dans un parc et de juste écouter de la musique, j'apporte un livre. Mais bon, en vrai, je ne vais pas non plus dans les parcs, mais c'est l'idée. Si j'allais dans les parcs souvent, ce serait pour apporter mon livre. Mais je n'ai pas d'exemple concret pour moi. Et ensuite, pour mettre en place un système, il faut être et rester raisonnable. Il ne faut pas raisonner en liste de choses à faire, mais vraiment devenir la personne qui réalise les changements espérés. Parce qu'en fait, si on se contente, entre guillemets, de faire des listes, certes, on va faire plein de choses, parce qu'on les aura notées et on n'aura pas cette charge mentale-là, mais on ne va jamais décider par nous-mêmes de le faire. Et en fait, l'habitude, elle se crée aussi parce qu'on y pense. Et là, on n'y pensera pas, ce sera noté. Et si ce n'est pas noté, l'habitude disparaît comme un elfe de maison. d'un claquement de doigts et ça semble logique parce que juste on l'a pas intégré dans notre cerveau, on l'a juste noté quelque part. Alors peut-être qu'au bout... Alors du coup ce serait... L'habitude serait peut-être prise au bout de très longtemps, plus de 21 jours, parce que forcément quand même la répétition, même si elle n'est pas consciente, on la fait quand même, ça s'ancre, mais vraiment de manière beaucoup moins rapide. Après, vraiment, je bannis les listes pour prendre des habitudes. C'est hyper utile de pouvoir noter, je ne sais pas, son rendez-vous chez le médecin, etc. et de ne pas tout garder en tête, ça c'est sûr. Et du coup, si jamais on a peur de ne pas s'en rappeler et qu'on a besoin d'une liste pour pouvoir se rappeler, de faire le changement qu'on veut, pour moi, c'est vraiment clair et net. Ça veut dire qu'on n'a pas bien mis en place son environnement. et qu'on a trop de choses en même temps, et que ça veut juste dire que ça va pas marcher. On est censé quand même pouvoir adopter de nouvelles habitudes sans avoir à la noter. Mais par contre, ce qu'on peut faire avec nous, c'est de se visualiser en tant que la personne qui réalise le changement, et de visualiser la meilleure version de nous-mêmes après avoir fait ce changement, et les obstacles. qui peuvent se mettre en travers de notre chemin. Donc essayer d'imaginer vraiment ce qui peut nous arrêter ou ce qui peut rendre difficile le changement pour peut-être un peu prévenir plutôt que guérir. Et aussi, moi, quelque chose qui marche beaucoup, je trouve, c'est d'impliquer mon entourage. Et de... Alors, soit de juste dire mes objectifs et de dire, bon, je vais, je sais pas, sortir cet épisode mardi. Ou... de faire des pactes de naines, mais ça, c'est ma petite technique secrète. C'est souvent par rapport aux mauvaises habitudes, par exemple, je l'ai souvent fait pour le scroll, le scroll bête, parce que pas pour le scroll qui m'apporte des choses où je prends des notes et tout, mais pour le scroll bête, je fais des pactes où en gros je m'engage auprès d'un proche et je lui dis ok, pendant un mois j'ai interdiction de de scroller et si jamais je déroge à la règle, je te donne 100 euros. Et j'ai jamais perdu parce que j'ai vraiment pas envie de perdre 100 euros. Après, il faut faire aussi à la hauteur de ses moyens. Si vous êtes milliardaire, il faut donner lui un milliard. Mais c'est vraiment une bonne technique. Mais je sens que ça va un peu à l'encontre de tout ce que j'ai dit. Et si je mettais des systèmes, je pense que de monter, par exemple, mon environnement digital, il faudrait que j'ai la volonté de le modifier un petit peu. Mais... Mais... Si on est dos au mur ? En vrai, c'est une bonne technique pour se dire, on se rappelle, on se dit non, 100 euros, c'est peut-être la meilleure technique de ce podcast finalement. Les biais cognitifs, les tendances naturelles du cerveau, on s'en fout, l'argent, c'est ça qui compte. Money time. Mais d'ailleurs, en parlant d'argent, aussi, investir dans son changement, ça aide. Par exemple, là, je me suis inscrite à un club de gym, j'ai payé l'adhésion. Je peux vous dire que je vais y aller à tous les entraînements sans en louper un au vu du prix que ça m'a coûté. Mais bon, ça, il ne faut pas être dans l'aisance financière, sinon ça ne vaut plus rien. Mais bon, je pense que la plupart des gens ne sont pas dans l'aisance financière, donc investissez dans vos projets. En fait, c'est juste faire en sorte qu'échouer soit plus difficile que réussir. Non, oui, si c'est ça. et du coup, si vous mettez beaucoup d'argent, bon bah... Vous êtes obligés de réussir, quoi. Et aussi, j'ai évoqué tout à l'heure le fait que l'humain, quand il change, a envie de voir les résultats tout de suite. Et du coup, ça lui donne envie de tout faire d'un coup. Ou de s'impatienter et du coup de ne pas vouloir le faire du tout. Et je trouve que le fait que ce ne soit pas juste une chose de plus sur la liste des choses à faire et que ce soit ancré dans le quotidien... on l'oublie un peu, entre guillemets. C'est comme se laver les dents. On n'a pas envie de tout de suite voir ce que ça nous aurait évité de bien se laver les dents. C'est pareil, par exemple, pour le sport. D'en faire régulièrement, on est content. Si on regarde les résultats, on est content. Mais je trouve que ça enlève cette impatience de dire que ça va plus vite, que ça va plus vite, etc. Parce que le chemin est agréable. Et le fait de le faire est agréable. Donc on oublie un peu cette impatience qu'on aurait pu avoir au départ de je fais ça pour cet objectif. Ensuite, si on veut encore exploiter un petit peu notre cerveau, il faut savoir que le cerveau aime avoir la preuve qu'on change. Et en fait, il n'a pas besoin de beaucoup, mais on peut noter les petits trucs. Ah bah tiens, j'ai réussi à faire ça, machin. et en fait il va désirer de plus en plus le progrès par rapport à ce changement-là, même sans avoir l'objectif final. Et ça va nous donner un peu de la dopamine parce que certes, réaliser la chose, ça nous donne de la dopamine, mais les petites victoires et les changements sur le chemin, ça en donne aussi. Donc c'est aussi quelque chose de positif et ça va nous donner de l'énergie et ça va nous permettre de continuer sur le chemin du changement qu'on aimerait réaliser. Parce que si on se focalise sur ce qu'on réussit, et ça semble logique, parce que quand on se focalise sur ce qu'on a mal fait ou nos défaites, ça nous prend de l'énergie. Alors que si on se focalise sur ce qu'on réussit, là, l'énergie afflue. Et enfin, mon préféré, qui est vraiment, je trouve, très lié au fait de faire petit à petit, moi j'aime bien la lenteur, etc., c'est le repos stratégique. et de se dire que, encore une fois, le cerveau a besoin de se recharger. Et bien juste, il faut prévoir des moments et ne pas... et que ce ne soit pas en réaction. De ne pas attendre d'être à bout pour se reposer et de se reposer à des moments fixés parce que nos ressources connectives sont limitées et on a besoin de se recharger, de se ressourcer pour pouvoir mieux avancer par la suite. Et je trouve ça hyper logique. Et du coup, c'est le cas pour le cerveau, mais ça vaut aussi pour le sport. Par exemple, les muscles, ils grandissent pendant le repos, pas pendant l'activité. Donc si on s'acharne, on aura beaucoup moins de résultats que si on respecte le repos pour que les muscles grandissent. Ça, on connaît aussi, vous faites de la musculation ou un sport. Vous devez être bien au nos courants, et dites-vous que le cerveau c'est pareil. On a besoin de se reposer, et ça peut être du repos, déjà avoir assez de sommeil, et ça peut être aussi quelquefois dans la journée, prévoir en temps ou 10 minutes, juste on est là et on pense à tout et n'importe quoi. Ou avoir du contact avec la nature aussi, ça permet de bien se reposer et de recharger ses batteries. Donc il y a plein d'astuces. Et surtout que... C'est, je trouve que c'est, par contre ça on a bien le, on arrive bien à le comprendre, parce que c'est souvent qu'après une bonne nuit de sommeil, on a une solution qui nous arrive où on se dit, ah mais oui c'est ça, ou alors dans notre douche on se dit, ah mais punaise, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, et du coup je trouve que c'est assez facile de comprendre qu'en fait, qu'en s'arrêtant deux secondes, et bah, notre cerveau il... Ils connectent les points. Oh, mais c'est trop bien. Je suis encore devant ma fenêtre et je vois un nuage qui a la forme d'un bélier. Et comme si c'était un bélier qui jouait au foot. Non, un mouton, un mouton. On en voit des choses. Là, je me repose un peu pendant l'épisode. Mon esprit vagabonde devant eux. Et il imagine des choses avec les nuages. Bon, les autres, ils ont des formes de nuages. Mais du coup, voilà. s'arrêter pour, encore une fois, laisser les idées de génie arriver. Et c'est aussi lié un peu à la lutte contre l'assédentarité, parce que si on a un travail de bureau, c'est pas inutile de s'arrêter toutes les... Enfin, c'est même recommandé de s'arrêter toutes les heures pour marcher un peu, pour regarder au loin. C'est pour ça d'ailleurs que je regardais au loin, parce que là, ça fait trop longtemps que je suis assise. J'avais besoin pour mon cerveau, pour la santé de mes yeux, de regarder les nuages. Mais non, mais sérieusement, on a besoin de... bouger un minimum et régulièrement, et du coup, ça permet aussi de s'aérer à l'esprit, tout simplement, mais ça, je trouve quand même que c'est des notions qu'on a plutôt bien, mais c'est important de... C'est bien de se dire que c'est scientifique et que ça marche vraiment et que ça peut concrètement nous aider à avoir une base de vie qui fait que... quand on met les habitudes, la motivation peut jouer un petit peu, mais elle n'est pas essentielle. Et surtout, pour le mode de vie durable, je trouve que c'est très intéressant, parce que ce que je prône, c'est vraiment un changement de mode de vie. C'est quand même conséquent, quoi. Et avoir un système, et intégrer ces choses-là, ça permet de pas juste faire une série d'éco-gestes notés sur une to-do list, quoi. Voilà. mais ensuite, donc ça c'est pour le système mais quand même pour adopter un changement il faut, enfin moi je me suis un peu inspirée des objectifs smart qu'on utilise en général en management dans les entreprises pour qu'un objectif soit qu'on réussisse nos objectifs parce que je me dis, c'est ça un changement ça a besoin de ces qualités là et je crois que j'ai un peu adapté quand même parce que un système c'est bien mais au bout d'un moment il faut quand même savoir un minimum ce qu'on veut faire. Donc déjà, il faut être capable d'expliquer clairement ce qu'on veut et d'avoir une vision claire des bénéfices que ça nous apporte. Pour en fait, ça nous donne sincèrement envie et que cette envie-là, c'est au-delà de la motivation, c'est vraiment ancré. Je sais pourquoi je fais les choses et forcément, ça va aider à le maintenir plus longtemps. Et ça, ça peut sembler bateau, mais c'est... Il faut aller au-delà de juste « oui, moi je fais ça pour ça » et de dire « mais est-ce que vraiment essayer de creuser un peu plus profond de pourquoi on veut faire les choses ? » Et peut-être qu'on s'apercevra qu'au final, en fait, on n'a pas vraiment envie. Et je trouve que pour le développement durable, c'est du coup important d'avoir conscience des enjeux et d'à quel point nos actions peuvent aider pour garder cet espoir-là et de faire tout. tout ça dans l'espoir d'une vie meilleure et pas juste parce qu'on se dit, bon bah, faut bien le faire. Ensuite, il faut pouvoir le mesurer, mais alors pas forcément de manière précise, mais connaître un peu les limites et juste savoir quand est-ce que c'est quelque chose d'acquis, enfin concrètement, comment j'aimerais faire les choses. En fait, je pense que pour mettre en place une habitude, il faut Notre volonté, elle doit jouer au début en mode ok je fais ça, je définis les choses et après ça roule tout seul. Et un peu lié au fait que ce soit mesurable d'avoir des choses atteignables, de se dire ok, donc ces limites, est-ce que vraiment par rapport à mon contexte et par rapport à ce que je sais être capable de faire, donc là encore il faut être honnête avec soi-même, est-ce que j'arriverai à le tenir sur le long terme et vraiment prendre des choses faciles. De se dire qu'en fait, il vaut mieux quelque chose d'hyper facile pour que ce soit vraiment une base, la base du système, et que ce soit un peu ridicule de ne pas le faire, que quelque chose d'ambitieux. Parce qu'il y aura toujours des jours où on fera la chose ambitieuse. Par exemple, on peut se dire, ok, mon objectif c'est une pompe tous les matins. Mais il y a des jours où on aura la volonté, on dira, aujourd'hui j'en fais six en fait. Et des jours où on sera moins bien, on va quand même faire une pompe. Enfin ça va, on peut faire une pompe. Même si c'est sur les genoux, parce qu'en vrai une pompe c'est pas si facile que ça. Mais voilà, faut pas sous-estimer en fait le pouvoir des petites actions parce que ça... Parce que déjà, la répétition aide, même si on en faisait tout le temps qu'une, ça aiderait. Vaut mieux en faire une pendant six mois, enfin pendant quatre ans, plutôt que dix pendant une semaine. Dix par jour, bien sûr. Et là, forcément, la régularité gagnera et on sera beaucoup plus fort que si on avait fait beaucoup d'un coup. Mais de toute manière, on sait très bien que c'est juste une habitude. apprendre, ridicule à pas faire, et que les jours où on aura plus envie on fera. Bon je me répète, mais c'est pour bien marteler l'idée. Et après ce qui est dur c'est de se connaître en vrai, de se dire bah est-ce que j'ai pas vu trop gros, même si j'ai pensé que c'était ridicule, bah en fait c'est pas si ridicule que ça, et bah tant pis, on n'abandonne pas, on a échoué, on a échoué, c'est la vie, faut... On recommence et on continue, c'est pour ça aussi, ça fait mal au coeur de voir que ça passe de... De 18 à 13, c'est pour la consommation très responsable. Là, c'est les gens, ils ont juste abandonné parce qu'en vrai, ça a été mal fait. Parce que ce n'est pas censé être trop dur si on le fait de manière raisonnable, en respectant son rythme, etc. Même si ça prend des années d'avoir une consommation responsable, ça prend des années, mais au moins, ça reste après. Et surtout qu'au bout d'un moment, on sera bien tous obligés d'y aller. Donc autant y aller de manière tranquille et dès aujourd'hui, en respectant son rythme. Et puis en plus je trouve que ça rend les choses attrayantes de se dire bah oui on sait pas qu'on nous demande pas d'être parfait c'est juste que c'est impossible de devenir parfait tout de suite. C'est pas qu'on demande pas c'est juste que bah personne peut y arriver. Enfin si en vrai je pense qu'il y a des exceptions. Ah les exceptions. Mais du coup je trouve ça plus attrayant de se dire bah en fait je vais faire de mon mieux. Déjà, ça sera mieux pour moi parce que la plupart des choses qu'on fait pour l'environnement, etc., c'est aussi mieux pour notre santé, etc. Mais en plus, je n'aurai pas une pression de temps, une pression d'être parfait. Et peut-être dire ça aussi par rapport à la peur du jugement, de se dire « bah oui, je suis en train de changer et ça prend du temps, mais je crois en la régularité, je crois au système » . Je crois au fait que faire un petit peu, mais tout le temps, c'est hyper bénéfique. Et quand vous allez regarder en arrière, par exemple dans 5 ans, si vous commencez maintenant et que dans 5 ans vous regardez en arrière, le changement sera fou. Sauf que ce sera passé inaperçu, tellement les habitudes, c'est tout un art. Et ensuite, se mettre un objectif de temps. Donc là, c'est à moduler, comme j'ai dit, un peu. En général, c'est 21 jours. Mais je pense que parfois, on peut voir si c'est pas nécessaire un peu plus et parfois, c'est nécessaire moins. Mais être honnête et peut-être prendre une marge un peu plus supérieure pour être sûre d'avoir adopté l'habitude. Et peut-être que je vais vous donner un exemple que j'ai mis en place récemment et qui reprend un peu tous ces objectifs. Je me suis mise à écrire des pensées positives tous les jours grâce à une amie à moi qui m'a offert un carnet de pensées positives où tu as des lignes à remplir. Voilà, quelle était ton humeur aujourd'hui ? Trois good experiences, c'est en anglais, good experience of the day, how do you feel physically ? What was your best mood in the day ? What's a good thing in your life ? Un truc un peu général, pas forcément du jour. Et là, ça fait 40 jours à peu près que je le tiens et je n'ai jamais loupé un jour. Et en fait, avec le recul, je m'aperçois que c'est parce que j'ai mis en place toutes ces petites astuces. Et déjà, premièrement, j'étais très convaincue de l'utilité et du bénéfice que ça allait m'apporter. C'était très facilement mesurable par quart quotidien. J'ai mis en place l'environnement pour, c'est-à-dire que déjà j'ai mon heure. sans téléphone le matin, donc bon bah qu'est-ce que je fais, j'ai rien à faire, j'écris des trucs positifs, bon si j'ai des trucs à faire mais voilà, ça aide quand même de pas avoir le téléphone. J'ai mis le carnet dans un emplacement assez accessible et visible pour moi dès le matin. C'est quelque chose qui est pas trop ambitieux parce que ça me prend après 10 minutes. C'est quand même un peu ambitieux parce que 10 minutes c'est pas rien, mais comme j'ai bien agencé mon environnement autour ça va. Mais c'est quand même... Enfin, je veux dire, c'est pas ridicule, quoi. C'est pas... C'est écrit une chose. Mais c'est quand même pas non plus écrire pendant une heure, quoi. C'est... Dix minutes, ça reste rien en soi dans une journée. Dans la manière dont c'est fait, je trouve que c'est un carnet à remplir. Donc ça enlève un peu le blocage de la page blanche. Et répondre à des questions, du coup, ça lance un peu la machine et c'est plus facile de conserver cette habitude. Donc ça, c'est aussi quelque chose à creuser. C'est encore un facilitateur de make it. J'aime bien ce truc de se dire de faire, rendre la chose plus difficile à échouer qu'à réussir. Et franchement, très rapidement, j'ai senti les bénéfices que ça m'a apporté. Et j'ai senti que je changeais. Et en fait, je l'utilise le matin. Du coup, ça me donne vraiment une énergie positive pour la journée. Et du coup, mon cerveau, il sent le changement. Et il s'est dit, ah non, là, je désire plus de progrès. Je vais continuer à faire ce petit carnet chaque jour. Donc voilà. Et d'ailleurs, ça, c'est vraiment une hyper bonne habitude. Moi, ça fait longtemps que je l'entends dire, mais je ne m'étais jamais lancée. Et là, j'ai eu un peu aussi la chance d'avoir quelqu'un qui m'offre un cadeau comme ça. Mais franchement, j'ai tellement un autre regard sur le quotidien et j'ai moins de moments où je suis démoralisée. Donc, affaire. Bon, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette deuxième partie ? Déjà, je pense que les choses un peu importantes, c'est de prendre le temps de modifier son environnement. Que la consistance et la régularité dans n'importe quel changement et aussi dans le game de la durabilité, ça... C'est la chose la plus importante et la chose qu'on sous-estime. Il faut être honnête avec soi, bien se connaître et faire des choses qui marchent pour nous avant tout. Parce que si on ne fait pas des choses adaptées à notre contexte, forcément on n'arrivera pas à les tenir sur le long terme. Et un peu un spécial durabilité, c'est de se dire qu'on aura beau écouter 45 000 choses hyper intéressantes, Tant qu'on ne rentre pas dans l'action et qu'on ne fait pas face à notre dissonance cognitive entre nos valeurs de respect de soi, des autres environnements, j'aime bien dire ça, et nos actions, on ne sera jamais vraiment serein. et on va toujours regretter d'être dans la dissonance pas être fière de soi et voilà donc c'est pas facile de changer mais franchement moi je trouve que plus je suis dans l'action plus je me dis mais c'est tellement mieux d'être de tendre vers l'alignement, ça motive un peu à vivre en plus, et que de juste rester dans son... Comment on appelle ça ? Pas dans son déni, mais dans le frein qu'on a utilisé tout au début. Rester dans sa cognition limitée. Rester dans le côté défaitiste. En fait, c'est... Franchement, quand on réfléchit, on n'est pas venu sur Terre pour être défaitiste. On est là, on a une vie, et on nous dit « Ok, vous faites ça, et ça abîme l'environnement. » Et nous, on est là « Non, mais trop dur le changement. » En vrai, c'est dur. Mais si on le prend petit à petit, on peut y arriver. Il y aura beaucoup plus d'ondes positives et on aura une vie au moins... moins tournée vers le négatif, je pense. Surtout qu'il y a vraiment énormément de choses à faire, et même s'il y a des freins qui vous semblent ne pas pouvoir être dépassés, il y en a tellement d'autres qui peuvent l'être, et je suis sûre que chacun peut trouver plein de choses qu'il peut dépasser facilement. Il faut encore une fois adapter à son contexte. Bon, mon téléphone m'a abandonné juste avant la conclusion, ça va, il m'a pas abandonné au début de la deuxième partie. Mais du coup, pour conclure, déjà j'ai une petite citation, qui est sympa, de Gandhi. qui dit soit le changement que tu souhaites voir dans le monde et je trouve que ça résume bien finalement pas besoin d'écouter le podcast c'est quand même quelque chose de sympa quoi ouais on aurait envie que ce soit comme ça on aurait envie que ce soit comme ça bah et si on agissait pour que ça le devienne c'est un peu bateau encore mais voilà la petite phrase minteresse ensuite de se dire aussi que tout ce que j'ai dit là même si c'est s'il y a plein d'infos bah c'est pas exhaustif à mon avis et il y a peut-être d'autres freins que j'ai pas vu etc mais bon c'est déjà une bonne base et j'aimerais vous faire un petit défi de réfléchir un peu à une ère de votre vie qui vous prend trop d'énergie et de dire ok quel petit changement au quotidien je pourrais mettre en place pour que ce soit un peu moins énergivore ou même pas forcément ça mais juste quel quel petit changement vous aimeriez vous aimeriez mettre en place là maintenant tout de suite et qu'il soit ridicule de ne pas faire tous les jours ou une fois par semaine Moi, par exemple, ce serait les étirements le matin parce que ça fait hyper longtemps que je veux faire 15 minutes d'étirements ou de yoga le matin et je ne les fais pas à chaque fois alors que j'écris pendant 10 minutes. Mais quoi que ce soit, ce n'est pas forcément une question de temps tout le temps, le fait que ce soit ridicule ou non. Le cerf, je ne fais pas 15, mais je fais 0. Et je me dis, là, je vais le faire. De me dire tous les matins, pendant une minute, j'espère que ce n'est pas trop, mais je ne pense pas, mais pendant une minute, de faire quelques étirements, si je veux un peu de renfaux, etc. Parce que c'est sûr que si je fais ça pendant 5 ans, dans 5 ans, je serai beaucoup plus souple ou peut-être moins de douleur, etc. que si je ne l'avais pas fait. Même si c'est qu'une minute par jour, en vrai, ça fait sept par semaine. C'est pas rien non plus. Bon, après, je fais d'autres sports à côté, donc c'est pas rien non plus. Et en respectant toutes mes... Et en faisant en sorte que mon environnement permette de faire ses minutes d'étirement, mais normalement, ça devrait le faire. Bon, bah, si ce pote... cast vous plaît, n'hésitez pas à le partager à vos proches pour qu'ils puissent bénéficier d'une vision assez positive de tous ces sujets-là. Et puis même si vous avez envie de les motiver au changement ou de discuter de ça avec eux, vous pouvez aussi discuter de ça avec moi si vous voulez laisser des commentaires ou m'envoyer des messages, je serais ravie d'entendre toutes vos réflexions par rapport à ça. Et je vous dis à bientôt dans un nouvel épisode de Cette vie est belle !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Première partie : Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action

    05:46

  • Deuxième partie : Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée

    39:24

  • Conclusion

    01:23:12

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Description

Pour évoluer dans nos modes de vie, étudier la question du changement, de pourquoi ce n’est pas si évident de transformer durablement ses habitudes et les clés pour réussir à changer dans la durée me semblait important.


J’espère que ce premier épisode vous donne envie d’en écouter d’autres et que vous avez pu cerner vos barrières psychologiques ou les éléments que vous pouvez mettre en place dès à présent pour faciliter vos changements :)


Timecode :


00:00 Introduction


05:46 Première partie


39:24 Deuxième partie


01:23:07 Conclusion


Vous pouvez rester dans l'ambiance durabilité joyeuse en me suivant sur Instagram ou YouTube 🐢

Si vous pensez que ce podcast peut aider quelqu'un, n'hésitez pas à lui partager !

J'espère que comme moi vous êtes plus motivés que jamais à adopter le mode de vie qu'on mérite :)


Sources :

https://infos.ademe.fr/societe-politiques-publiques/2025/consommation-la-dynamique-des-achats

https://www.novethic.fr/environnement/climat/le-graph-la-vague-de-chaleur-a-tue-trois-fois-plus

https://www.youtube.com/watch?v=VM8GQf8xjn8

https://www.youtube.com/watch?v=zelyEXAmN0o&ab_channel=ProductivePeter

https://bonpote.com/climat-les-12-excuses-de-linaction-et-comment-y-repondre/

https://www.perrierjablonski.com/article/inertie-inaction-statu-quo-blamez-ces-7-dragons

Triangle de l’inaction, Pierre Peyretou

https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce premier épisode où on va traiter du changement, de comment passer à l'action, comment maintenir un changement sur le long terme. Et là je trouve que l'expression plus facile à dire qu'à faire est vraiment adéquate. C'est une heureuse coïncidence. Ce que nous devons faire pour survivre est également ce que nous devrions faire pour mieux vivre. Je suis Eve et ce podcast montre qu'adopter un mode de vie durable est meilleur pour soi, pour les autres et pour l'environnement. Pourquoi ce sujet en premier épisode ? qui pourrait paraître un peu éloignée des sujets de durabilité. Je trouve que c'est le sujet parfait pour commencer un podcast sur adopter un mode de vie plus durable, parce qu'on a beau sensibiliser et dire « oui, il faudrait mieux faire ça, il faudrait mieux faire ça » , si on n'a pas vraiment une idée précise de comment on peut faire concrètement pour passer à l'action et pour changer quels sont les freins qui nous empêchent la plupart du temps de passer le cap. et bien c'est pas inutile mais on sensibilise, on sensibilise et on n'a pas trop de passage à l'action. Donc là je vais faire une première partie sur les freins et les solutions concernant simplement le passage à l'action, donc le démarrage du changement, et ensuite une seconde partie plutôt tournée vers le changement sur le long terme. pourquoi quand on... commence, quand on a franchi ce cap, on n'arrive pas à garder les choses plus longtemps que trois jours. Et de même avec les freins et les solutions pour y paddler. Et durant toute la durée de l'épisode, en fait, cet épisode peut s'appliquer à tout et n'importe quoi dans la vie, mais il y aura quand même quelques spécificités par rapport à l'adoption d'un mode de vie plus durable, parce que c'est le sujet du podcast. Voilà, cet épisode ce sera un peu pour... Parce que moi, souvent, quand je prends conscience de quelque chose, je me dis... Oui, non, mais maintenant que je le sais, je compte que sur ma volonté et ma force mentale. Et on va voir que c'est un peu plus complexe que ça. J'ai cette idée d'épisode depuis longtemps, mais il y a des récents chiffres qui m'ont encore plus motivée à me dire non mais là, c'est la providence, il faut absolument que je parle de ce sujet. C'est des chiffres sur la consommation responsable selon l'ADEME, donc chiffre 2025, qui dit qu'elle diminue. Donc déjà, plus d'un Français sur deux estime que consommer de façon responsable reste trop coûteux. Ça, je ferai un épisode sur ça un jour. Ensuite, 13% des consommateurs se disent très engagés, contre 18% en 2024. Donc là, je me dis, ok, une baisse. Donc on passe en un an de 18 à 13. Clairement, la deuxième partie est là pour ça, quoi. Comment ces personnes ont pu... Avoir envie de changer et puis au final retourner à leurs anciennes habitudes. Et ensuite, 20% des Français affirment tenter d'inciter plus qu'avant leur entourage à consommer de manière responsable contre 26% en 2024. Ça veut dire que dans beaucoup d'entourages, les gens cherchent la petite bête. Et je pense que la plupart des personnes qui ont ouvert les yeux et qui ont envie de progresser vers ces modèles de vie-là... Bah, ils en ont juste marre. Oh là là, j'ai une... Je filme devant la fenêtre de ma chambre et il y a une espèce de grosse sauterelle qui vient d'arriver sur mon... sur ma... le rebleu, les espèces de barrières devant ma fenêtre, mais qu'est-ce que... Je sais même pas si c'est une... on dirait une sauterelle, mais en fait, c'est... c'en est pas une, je ne sais pas ce que c'est. La biodiversité se porte bien, finalement. Pourquoi je fais un podcast sur la durabilité ? Il y a des sauterelles devant mes fenêtres, alors... que j'habite en ville. Bon, pour un peu légitimer mon épisode, d'autres petits chiffres, alors que la vague de chaleur en Europe de début d'été, donc là où on a tous souffert déjà, là j'ai chaud, alors qu'on n'est pas en vague de chaleur, mais je me rappelle la souffrance, donc non mais c'est terrible en plus, a tué trois fois plus en raison du changement climatique, selon des chercheurs du World Weather Attribution Group qui ont fait un peu des... des statistiques qui ont réussi à un peu séparer et à prouver que sans le réchauffement climatique, cette vague de chaleur aurait tué trois fois moins. Donc voilà, on voit bien que les conséquences du problème ne se font pas attendre, même sur nous, parce que souvent, c'est des conséquences dans d'autres pays, etc. Nous, on est là, oh, mais comment ça, le changement climatique ? Non, j'abuse, mais... Et ce qui est intéressant, c'est que 67% des Français voient bien le lien entre leur choix de consommation et l'avenir de la planète. Et ça, je trouve ça... Je le rappelle, 13% des consommateurs se disent très engagés. Ça montre à quel point il y a un gap entre les personnes qui sont convaincues que c'est la chose à faire et les personnes qui sont convaincues et agissent. D'où cet épisode sur comment agir, comment convaincre les 54% de consommateurs soixante-et-demois... Soixante-et-quatre ? Attends... Soixante-et-sept mois après... Oui ! Il est 54% des consommateurs restants de se dire non non mais là, non seulement je sais et en plus j'agis. Passons sans plus attendre à la première partie. Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action et comment y remédier ? En effet, ce n'est pas que 54% des personnes qui sont convaincues que consommer de manière plus responsable aiderait, ou enfin adopter un mode de vie durable, consommer de manière de plus responsable aiderait, et sont juste méchants ou bêtes et se disent non non. Moi, je ne changerais pas. En fait, il y a plein de biais et de freins psychologiques qui peuvent expliquer ça. Et il y a des manières de les dépasser. Ce n'est pas toujours facile, forcément. Et je trouve qu'il y en a qui sont plus faciles que d'autres. Mais ce qui est rassurant, c'est qu'on n'est pas victime de toutes les barrières en même temps. Et ça dépend des gens. Il faut adapter à son cas. Et alors, pour m'aider, je me suis intéressée à ce que... qu'a théorisé Robert Gifford, ou Gifford, américain psychologiste, en 2011. En fait, il a identifié sept grandes familles de mécanismes psychologiques, et on les a communément appelés les sept dragons. C'est beaucoup utilisé pour montrer pourquoi les gens n'agissent pas face aux problèmes environnementaux, mais en fait c'est quelque chose qui s'applique à... n'importe quel changement. Si on veut faire un autre changement dans nos vies qui n'est pas forcément lié à la durabilité, on aura à faire face à ces freins-là. Alors petit disclaimer, ma première partie est très intéressante et je pense qu'elle peut beaucoup aider. Mais je pense que la deuxième partie, elle est tellement positive et tellement... dans le maintenir le changement à long terme, elle donne tellement espoir que je trouve que ça aide aussi à enlever les freins. que là je vais décrire, enfin, on va dire que les solutions de ma deuxième partie sont plus efficaces que celles de la première, donc si jamais vous deviez choisir une partie à écouter parce que l'épisode est trop long, allez à la deuxième partie, et si vous voulez rester avec moi tout le long, restez avec plaisir. Donc on commence par le premier frein de notre passage à l'action, alors qu'on sait que ce serait mieux pour nous. qui est la cognition limitée, une incapacité à traiter l'information car elle est trop complexe ou trop abondante. Et de nos jours, c'est plus que jamais vrai parce qu'il y a l'info-obésité, on est assédie de toutes parts, tout le temps. Forcément, ça résulte à un stress, une perte de sens et on s'attache comme une sirène à son rocher, non je sais pas, on s'attache à ce qu'on connaît. Et je trouve que pour les sujets de durabilité... Si on n'était pas dans l'action avant, une information en plus, souvent, ça va juste encore plus nous freiner, encore plus être défaitiste, et se dire, en fait, j'aurais beau faire tout ce que je veux, avec tout ce qui se trame, on est perdu. Par exemple, la loi du plomb, comment on peut ne pas être défaitiste face à ça ? Et quand on n'est pas dans le moule de l'action et quand on ne s'intéresse pas aussi aux nouvelles positives, etc. Et même, je trouve que du coup, il y a 4 ans, 4-5 ans, non, 4 ans, j'étais un peu comme ça. Alors, j'agissais sur certains points, mais je n'étais pas très engagée, mais j'agissais sur certains points. mais sans... vraiment croire que ce que je faisais était hyper utile et je pense que ça c'est le frein qui m'a le plus bloqué de ne pas voir à quel point et c'est ça aussi que je montrais par ce podcast à quel point les actions qu'on peut faire individuellement ont un grand pouvoir parce que j'étais submergée d'informations négatives et et B- est biaisé par ce... Voilà, un biais. Le biais de la cognition limitée. J'étais trop bête. Non, c'est pas une question de bêtise. C'est vraiment juste, nos cerveaux sont comme ça. Tout le monde est logé à la même enseigne. Et je trouve, il y a cette chose-là, vraiment centrale, et il y a d'autres problèmes liés à l'infobésité, c'est que de plus en plus par les réseaux, les contenus favorisés sont ceux hyper accrocheurs, hyper courts, parce que le temps de l'attention de nos générations ne fait que diminuer. Et en fait l'information est très peu retenue parce que ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Donc il n'y a même pas le stade de la sensibilisation. On est saturé et il n'y a plus de place, on n'arrive plus à réfléchir. D'autant plus qu'on est addict aux distractions, référence à mon épisode de mon autre podcast addict aux distractions qu'on peut y retrouver dès Tentaclection ou sur Youtube. qui en gros dit que il y a plein de personnes, surtout de ma génération, donc assez jeune, quoi, de la génération Z, bah ouais, même X, euh, non, pas X, pas X, Y. Y, c'est en gros ceux qui ont 35 ans, et Z, c'est ceux qui ont 20-25. Et donc, le fait qu'on ait tout le temps ce besoin d'être distrait, quelle que soit la chose qu'on fasse, on a encore moins de place pour assimiler les informations qu'on a... qu'on a... dont on a été... qui nous ont assaillis tout au long de notre journée et ce qui, bah vraiment rend impossible le passage à l'action quoi. Ça je trouve ce frein très très intéressant et très vrai. Et bah la solution concrète c'est vraiment la solution de toujours, c'est juste on limite sa consommation quoi. Là récemment, moi je fais une heure le matin, une heure le soir, enfin la première heure de ma journée, du réveil après une heure, et la dernière heure de ma journée avant le coucher, j'ai aucun écran. Parfois, il y a des exceptions, par exemple je note un truc rapide et tout, mais c'est vraiment quelque chose à laquelle je me tiens, parce qu'en fait c'est fou à quel point ça me... Ça clarifie mon esprit et ça me permet d'assimiler tout ce que j'ai reçu comme informations. Et je pense que c'est vraiment le minimum pour retrouver un peu quelque chose de sain dans sa vie. D'avoir les écrans, oui, mais de limiter le fait de piocher les informations par les réseaux, ça c'est ce qui tue en fait. Et de se dire que de toute manière on ne saura jamais tout. Donc si au pire on regarde un peu moins les actualités, ou on regarde un peu moins même juste son feed, parce que même si ça peut être des actualités nulles de people ou quoi, être en paix avec le fait qu'on ne saura jamais tout sur ce qui se trame dans le monde, puisqu'on est 8 milliards d'habitants, donc ce serait un peu compliqué, la cognition est très limitée. Et sur le côté des fêtistes, continuez d'écouter mon podcast si vous voulez. Non mais c'est d'un peu, oui, de toute façon on va tous mourir. se dire que c'est trop tard, se dire que déjà, ce n'est pas du tout trop tard, qu'il y a encore plein de choses à faire et qu'il est encore temps pour freiner et qu'il sera toujours temps pour freiner. Certes, on va dans le mur, mais si on agit dès maintenant, le passage vers la nouvelle société sera fait de manière beaucoup plus délicate. Du coup, sur les formats de choses à regarder, je trouve ça important de ne pas le faire de manière passive et de se dire un frein par rapport à la cognition limitée, c'est qu'on ne sait pas par où commencer, on ne sait pas ce qui est le mieux, on se dit mais est-ce que ça va être utile, est-ce que machin, et écouter des formats plus longs déjà, ou alors si c'est sur des formats courts, l'enregistrer, prendre des notes plus tard. Ça, c'est sûr, c'est pas, voilà, il faut faire un minimum d'effort, mais au moins, on n'a pas ce côté perdu et on est moins angoissé, tout simplement, moins angoissé. Alors là, je parle beaucoup de durabilité sur le changement, mais ça vaut aussi pour le changement de manière générale. parce que Sur n'importe quelle chose qu'on veut faire ou chose qu'on peut devenir, on peut pas avoir toutes les informations et un trop plein d'informations. peut se dire, encore une fois, c'est impossible, etc. Passons au deuxième dragon de frein psychologique. Les idéologies, nos croyances, nous empêchent d'avancer. En fait, le fait d'être profondément attaché à certaines traditions, d'avoir confiance qu'un changement, je ne sais pas, vous prenez un exemple pour vous, peut être bénéfique pour nous, mais il va à l'encontre de certaines choses qu'on récède, que ce soit la religion, les traditions familiales, etc. Et du coup, c'est incompatible et on ne change pas, tout en sachant que c'est mieux pour nous. Et je pense que ça, c'est vraiment très vrai pour le fait d'adopter un mode de vie durable, parce que même si on a tous les arguments pour montrer qu'on aura une meilleure qualité de vie, ça va tellement à l'encontre de plein de choses qui sont perpétuées que c'est souvent rejeté sans remords. Et quelque chose aussi pour la durabilité, c'est que pour ce frein, c'est qu'on a souvent la croyance que le progrès technique nous sauvera. Et du coup, on est bloqué là-dedans et on ne va pas agir parce qu'on attend un peu le miracle. On se dit, de toute manière, on trouvera la solution. Et déjà, souvent, les solutions, c'est que diriger vers le climat et ça met à mal la biodiversité, mais bon, soit. soit, mais en plus Même si je disais tout à l'heure, oui, on a le temps, c'est vrai, mais le projet technique, c'est pour mettre en place des choses, on parle de dizaines d'années, alors que nous, on peut juste démarrer maintenant tout de suite et on sait pertinemment que, imaginons que tous les français d'un coup se mettent à consommer de manière durable bah y'aurait pas plus de problème parce que y'aurait les autres pays dans le monde mais si tous les terriens se mettaient à consommer de manière durable là tout de suite maintenant bah le problème... Enfin, il y aurait certaines conséquences parce qu'on a fait des trucs pas fous avant, mais... ça m'énerve, ma chambre elle résonne. Non, c'est pas grave, je suis pas contente du tout. Mais les conséquences seraient vraiment... Rien à voir avec là, ce qu'on va subir parce que personne n'agit. 13%, je le rappelle. Alors que 67% se disent mais bien sûr que c'est utile d'agir. Non mais en vrai... écoutez, écoutez les francs en changement et en vrai prenez des notes, faites comme vous voulez mais je me dis s'il y a quelque chose qui vous dit ah ça c'est tout à fait moi bah dites vous ok je je me le note pour pas que ça rentre par une oreille et que ça sorte par l'autre même si vous êtes sur un format plutôt qui évite en général ce genre de choses et qui est assez long et avec toutes mes l'écumération vous avez le temps d'assimiler les informations importantes et du coup comme solution, j'en ai 36 000. En fait, c'est un peu des choses utopiques, mais juste, genre, sincèrement, face aux traditions, se dire, est-ce que ça privilégie mon bien-être et celui des autres ? C'est, par exemple, j'ai cet exemple en tête là, parce que je ne bois pas d'alcool, et c'est toujours un problème dans les... Enfin, toujours un problème. En vrai, ça va, mais dans les situations sociales, c'est souvent un problème. Et de me dire, bah non, moi, je suis comme ça, et je sais que c'est mieux pour mon bien-être, même si, bon, c'est pas le pire, l'alcool, quoi que, quoi que, allez écoutez mon épisode sur l'alcool, détente ta réflexion, mais voilà, de se dire, bah non, même si, voilà, il faut trinquer à la santé de je sais pas qui à son anniversaire, bah moi, je vais privilégier moi, et par exemple, un ami à moi, il va me dire, bah, il va privilégier mon bien-être, il va me dire, tu as tout à fait raison, les traditions, on s'en fout, ne... boit de l'eau dans ton verre à champagne. Mais bon, ça demande de faire preuve d'honnêteté, de sincérité avec soi et j'ai pas trop étudié la question du déni, mais je pense qu'il y a des versions qui sont aussi dans le déni et qui refusent de se dire non mais c'est pas par bord tradition, c'est que machin et tout et du coup il y a ce problème là aussi. Bon, je... Ce sera pour une autre fois. Passons au troisième dragon. En vrai, ça me fait trop rire qu'il ait appelé ça les dragons. C'est un psychologue. C'est un psychologue. C'est quelqu'un de sérieux. Il fait des études sur les biais cognitifs. Et il s'est dit, j'ai vu ça, les dragons. C'était peut-être un fan de médiéval fantasy. Ou alors, il s'est dit, les dragons, c'est dur à combattre. Pas beaucoup n'y arrivent. Mais avec cet épisode... On appellera ça les pouces. Bon alors, incrédulité. Le troisième, le fait d'être sceptique. Bah ça, l'incrédulité, encore alors. Je trouve que, déjà sur les changements de base... Moi j'ai tendance à être un peu méfiante de me dire par exemple oui tu vas voir t'as mal au dos mais si tu fais un peu de yoga t'auras moins mal au dos etc je vais être là bah peut-être pour toi mais pas sûr que ça marche pour moi enfin je vais toujours être méfiante et ne pas faire confiance à ceux qui ont déjà attesté la chose avant de le voir par moi-même mais sauf que comme j'ai cette méfiance et bah je passe pas à l'action pour réellement voir par moi-même et dans le réchauffement climatique etc Je pense qu'on voit tous l'incrédulité, mais je pense que pour le fait de croire aux réactions climatiques, ce n'est pas forcément le problème que je veux aborder dans ce podcast, parce que je pars du principe que la plupart des gens sont convaincus que c'est un vrai problème et que c'est mieux de vivre de manière durable que de vivre de manière pas durable. Mais je pense qu'il y a quand même peut-être à convaincre sur le fait que ce n'est pas un sacrifice et que... non seulement ce sera mieux pour l'environnement, mais aussi ce sera mieux pour nous. Et ça, je trouve, avant de le vivre, il y a un scepticisme certain. Mais du coup, le conseil encore, la solution est évidente à la fois, mais dure. C'est juste être humble et se dire, il faut que je fasse confiance aux autres, je n'ai pas la science infuse, et arrêter de voir tout le négatif tout le temps en premier, et se dire, il faut essayer. Ensuite le quatrième dragon, la comparaison aux autres. Et ça je trouve que c'est vraiment à double tranchant parce qu'à la fois se comparer aux autres, on peut voir toutes les choses incroyables qui sont faites et se dire ah mais trop bien je veux être pareil. Et souvent c'est l'inverse et on voit tous les gens qui font des choses pas folles ou qui ne font rien et ça conforte dans l'inaction, on se dit bah on n'est pas tout seul à faire ça. En fait, il n'y a pas encore eu le basculement social de quand ce sera bizarre de, par exemple, je ne sais pas, pas faire son compost. Quand ce sera vraiment hyper mal vu socialement de ne pas vivre de manière durable parce que pourquoi tu joues contre ton camp ? Finalement, c'est ça, en fait, on joue contre notre camp, on vit d'une manière qui nous détruit. Pourquoi ? Bon, je dis ça, mais je comprends. on a l'impression que ce serait se priver, vivre dans la souffrance, etc. Et pourquoi sera-t-il à nous de le faire et pas les autres ? Et dans le changement... Alors, dans la durabilité, je trouve que c'est vraiment négatif. Et on se justifie beaucoup. Et dans le changement en soi, de n'importe quel autre changement, c'est plus ça va nous conforter que si on continue à vivre sans faire ce changement qui nous tend les bras. on ne va pas mourir. Il y a plein d'autres personnes qui ne le font pas, donc c'est que ça va. Et du coup, quelque chose de très intéressant concernant l'inaction, c'est... L'inaction et la comparaison aux autres, c'est le triangle de l'inaction qui a été théorisé par Pierre Perrotou, qui dit en fait qu'attribuer la responsabilité aux autres ne permet pas l'action. De toujours dire, ah mais oui, mais en même temps, eux, ils ne font pas, ils ne font pas, et bien ça nous incite. pas à nous dire, ah non mais en fait moi j'ai besoin d'agir, indépendamment de ce que les autres font. Je vais vous lire un peu le schéma qui est très intéressant, je le mettrai en source aussi. C'est souvent entre l'État, les entreprises et les concitoyens, les citoyens. Les consommateurs se disent les industriels, les lobbies ont le pouvoir d'action et ils freinent un minimum les initiatives écologiques. Ils se disent aussi, les politiques défendent un peu l'intérêt général, ils sont souvent, défendent peu pardon, j'allais dire un peu, ah bon, ils défendent peu l'intérêt général, ils sont, bon, ils défendent un peu, mais pas beaucoup, l'intérêt général, ils sont là pour leur intérêt personnel. Ensuite, il y a les entreprises qui disent, c'est à l'État de fixer les nouvelles règles, si notre entreprise bouge avant nos concurrents, nous perdons de l'argent. Il dit aux consommateurs, c'est aux consommateurs de faire les choix, nous fournissons ce qu'ils demandent. L'État dit, lui, Les vraies ressources sont aux mains des entreprises, l'État n'a pas les moyens de tout faire. Et il dit aux consommateurs, on a les politiques que l'on mérite. Ah bon ? C'est d'abord aux citoyens de voter pour les politiques qu'ils décident. Quelle politique ? Ça, c'est la pire excuse. Non, mais en vrai, toutes les excuses sont mauvaises. Parce que c'est juste... Parce qu'il y a un mini fond de vérité, on se dédouane et du coup, personne n'avance. Et on est là, bon ben les gars... Tout le monde joue contre son camp, le camp des terriens. Et ça, bien sûr, on peut l'appliquer aussi aux autres personnes et aux autres pays. Se dire, pourquoi la France n'utiliserait pas de pesticides alors que l'Espagne en utilise ? Après ça, un débat vraiment. Et encore une fois, je trouve que... que ce frein est vraiment particulièrement adapté au réchauffement climatique, etc. Bon, après, en même temps, c'est un truc qui est censé faire ça. Mais parce que pour le changement de manière générale, je trouve qu'on a plus tendance à regarder les choses positives qui nous motivent. Par exemple, moi, je fais de la gym. Je vais regarder Simon Biles, je ne vais pas regarder des gens qui échouent. Je peux, mais je veux dire, si je regarde des gens nuls, je vais juste être là, bon, bah... Moi aussi je suis nulle, du coup je vais rester nulle. Alors que là non, je regarde des trucs qui me motivent et j'ai envie de progresser. Mais du coup on peut appliquer ça à l'écologie et se dire, mais pourquoi en fait pour un mode de vie durable, on arrêterait pas d'être sceptique et de regarder tout ce qui va pas en regardant toutes les choses. incroyables qui sont faites autour de nous et c'est aussi pourquoi j'ai ce pourquoi j'ai envie de faire ce podcast c'est de montrer mais cadet qu'il ya des personnes qui font des choses folles et et même des personnes qui font des choses mon folle enfin par exemple moi je fais pas j'essaye de faire de mon mieux et je suis pas quelqu'un qui a des ressources exceptionnelles ou quoi je suis vraiment comme tout le monde et pourtant j'arrive à faire des choix qui sont vraiment plus alignés avec ce Avec la survie. Donc, cinquième dragon, les coûts irrécupérables. On a investi dans quelque chose, il existe une meilleure option pour nous, ou une option plus écologique, mais on veut rentabiliser ce produit. Et alors ça, pour moi, c'est pas le plus grave. Enfin, c'est un frein, certes, mais je trouve que c'est un peu le plus entendable de se dire « Bon, bah, j'ai acheté ça » . En plus, souvent, en écologie, c'est pas parce qu'on a acheté quelque chose qui est pas... qui n'a pas été fait de manière éthique, etc., qu'on doit le remplacer par quelque chose d'éthique parce qu'il ne faut pas trop le jeter. Il faut aussi garder les choses qu'on a, même si elles ne sont pas forcément bien. Et aussi, je me dis, si on a ce frein-là, on n'a pas investi dans tous les aspects de notre vie sur ça. Et il y a forcément d'autres endroits où on peut agir tout en ayant conscience que cette chose-là, elle ne va pas et que quand on l'aura rentabilisée, on pourra faire autrement. Et aussi... Une petite réflexion par rapport à l'argent, c'est qu'il faut être honnête et se dire, ces coûts irrécupérables, est-ce que vraiment c'est pour grandir le baiser parce que je ne peux pas me le permettre, etc. Ou est-ce que c'est que j'alloue consciemment mon argent ailleurs tout en sachant que j'aurais pu faire ça dans l'absolu ? Pause, voilà, c'est des choses à se demander, quoi. Avant de dormir, tiens, quels sont mes coûts irrécupérables ? Bon, et enfin, le sixième... Ah non, il y en a sept. Il y en a six ou sept ? Il y en a sept. Bon, l'avant-dernier, les risques perçus. Et là, c'est pour dire que tout changement aura des effets négatifs, positifs, neutres, mais aura des effets. qu'on se concentre trop souvent sur... En fait, il y a vraiment un biais qui fait que quand on pense au changement, on pense tout de suite à tout le négatif, ce qui accentue la perception du risque au changement. Et ça, je trouve ça vraiment... Notre cerveau joue contre notre camp de se focaliser sur le négatif. C'est pénible. Et je trouve que ça montre aussi peut-être pourquoi les gens ont... toujours quelque chose à redire au niveau de l'écologie. Enfin, moi, ça m'arrive souvent, quand je parle dans quelque chose, etc., que la personne en face me dise « Ah oui, mais bon, quand même, on n'aura plus ça. » Bah, oui, mais c'est à chaque fois un petit truc négatif qui soit, mais bon, il y aura tellement d'autres externalités positives que c'est quand même fou de se concentrer sur le... Le seul truc qui, bon, c'est un peu dommage, mais on va s'en remettre, quoi. Et un truc que j'ai fait récemment, j'ai fait la fresque 2030 glorieuse, qui est super, en fait, on imagine un peu l'utopie du mode de vie durable. Comment serait la vie en 2030, une fois qu'on a réussi à faire tous les changements nécessaires, que ce soit au niveau des citoyens, des politiques, des entreprises, etc. Et la règle de la session, c'est de ne pas dire... Quand quelqu'un propose une idée, ou même quand nous on parle, c'est difficile, de ne pas dire oui mais, et de dire oui et. Et ça, vraiment, ça change dans le cerveau. Parce que par exemple, l'exemple que j'utilisais avant, si je dis ah mais oui, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, la personne va, mais c'est systématique, va dire oui mais, il y aura ça. Et si elle se dit oui, et si elle change sa manière de voir les choses, et qu'elle dit oui et, et bah elle pourra peut-être avoir... mettre en lumière une des externalités positives qui donnera encore plus de force à l'action à mettre en œuvre. Et ça, même dans le quotidien, au-delà de l'écologie, pour un changement quelconque, de dire « je ne sais pas, vous voulez dormir plus ? » au lieu de dire « oui, mais je ne pourrais plus lire jusqu'à 14h du mat » , dire « oui, et je pourrais voir le lever du soleil 20 » . Ce sont des exemples bizarres, mais vous m'aurez compris. Et ceci étant dit, j'ai remarqué, enfin j'ai mis en lumière quelques risques qui je trouve se répètent quand on veut entamer un changement dans nos vies. C'est bon déjà la peur de sortir de sa zone de confort, la peur de devenir du différent, de devenir différent de l'inconnu, le fait que l'homme s'accroche à ce qu'il a, à ce qu'il est. et ça c'est légitime mais il faut juste se dire que Quand on pense au changement, on visualise tout de suite la fin, mais ça n'arrive pas rapidement. On devient vraiment petit à petit quelqu'un d'autre. Et puis même, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est avoir une version plus alignée avec ce qu'on aimerait être. C'est aligner nos actions avec nos valeurs, du moins pour la durabilité, mais je pense aussi pour tous les changements. Si on veut changer, c'est qu'on vise à évoluer vers quelque chose de mieux, donc plus en accord avec ce qu'on pense. Alors peut-être qu'il y a des gens qui sont dans l'inverse et qui disent « Oh là là, je suis vraiment trop calme en général. » Ce serait bien d'être un peu de violence dans mon quotidien. Et puis, dans le cas où ce serait finalement une mauvaise idée, on peut toujours revenir. On n'est pas bloqué dans le changement. Si on a changé dans un sens, on peut changer dans l'autre. à part si on fait Je sais pas, une chirurgie... Je sais pas si la chirurgie esthétique, on peut changer dans un sens et revenir dans l'autre, ou si c'est mort après. Et sur la chose de s'accrocher un peu à ce qu'on a, c'est peut-être se rappeler que les habitudes sont... qu'on s'adapte hyper vite. Par exemple, moi, j'étais une grande fan de lait. Et puis un jour, je crois qu'il y a 5-6 ans, j'ai lu un article... qui disait, oui, en vrai, bizarrement de boire le lait d'une autre espèce. Et j'étais là, mais c'est vrai que ça m'a un peu dégoûtée. Et comme là, franchement, la solution de remplacement est hyper facile, c'est le lait végétaux. Donc du jour au lendemain, j'ai changé. Alors ça va être en contradiction avec ma seconde partie, mais c'est parce qu'en même temps, j'ai une bonne chose pour remplacer. Vous allez voir, vous allez tout comprendre, tout va s'illuminer quand j'en parlerai. Et puis, franchement, le goût, je me suis habituée tellement vite. Alors que j'aimais ça, je buvais du lait hyper souvent et j'adorais le lait, etc. Mais ça ne m'a jamais manqué. Et maintenant, je préfère le lait végétal. Donc, juste notre corps et notre cerveau a une capacité d'adaptation dont il faut se servir. Et il faut se dire, je n'ai pas peur parce que je sais que de toute manière, je vais m'adapter. Après... On s'adapte aussi, parce que là c'était un changement quand même, un petit changement. Si on fait tout d'un coup, c'est plus difficile de sincèrement s'adapter. Ensuite, dans les risques que je vois, c'est la peur d'être jugée, souvent par son entourage. Et ça c'est vrai que c'est vraiment quelque chose, en fait il faut tout simplement s'assumer, et être prêt à discuter avec les personnes, être 100%... furent. honnête avec soi-même, honnête avec les autres et assumer ce qu'on fait se préparer aux éventuelles critiques et en vrai se dire que parfois on peut avoir de belles surprises et des soutiens si on va voir ses proches en disant je vais faire ça ça ça et ça se trouve ils vont dire je le fais avec toi et hop vous faites le changement à deux c'est quand même plus facile ça permet d'enlever ce frein de peur du jugement comme ça. vous pouvez toujours faire le jugé à deux, mais c'est moins difficile. Et un autre risque que je perçois, et qui est... qui pour moi est un frein, finalement là on n'est même plus dans les freins des dragons, mais juste d'autres freins par rapport aux risques perçus, c'est quand on vit à plusieurs, d'avoir une initiative, un changement, qui un peu réalloue les tâches de la maison, et qui du coup si on ne communique pas bien aux autres personnes, sont... plus allouées de manière équitable. Et donc ça, c'est... Il faut juste être, encore une fois, honnête et bien communiquer et ne pas vivre avec des personnes qui ne nous soutiennent pas, finalement. Mais après, bon, si vous vivez avec des personnes qui ne vous soutiennent pas, eh ben, partez ! Non, je ne veux pas vous dire de partir, mais bon, c'est... Il faut savoir que c'est un frein. passons au dernier dragon le comportement limité c'est le fait d'avoir tendance à privilégier les choix faciles à un pacte modéré à des choix engageants à un pacte élevé ça je l'ai très bien vu justement je vais en parler de la gym parce que ça fait quelques années que je me dis j'aimerais trop faire rondette flip en gym et je me dis tous les matins il faut que je me tire il faut que je fasse machin il faut que je... que j'essaye d'aller à un stade, enfin je sais pas, je sais pas quels objectifs j'avais, mais clairement pas des objectifs me permettant de réaliser cette volonté. Et puis là je me suis dit, bah en fait il faut juste que je m'inscrive à un club de gym, tout simplement. Voilà, en fait je repoussais ce choix évident, certainement lié à ce biais cognitif, des comportements limités. Et au niveau de l'environnement, je trouve que bon, bah déjà c'est mieux que rien. Voilà, faire des choses, même si c'est un peu impactant, au moins, on a le mérite de le faire. Et je pense que quelque chose pour limiter ça, au niveau écologie, ce serait de bien se mettre en tête les ordres de grandeur pour réallouer son énergie, parce que, par exemple, on n'aura peut-être pas idée que, je sais pas, manger végétarien, ça sauve beaucoup plus d'eau que raccourcir ses douches. Et bien là, on se dira... ah punaise, c'est vraiment très dur pour moi de raccourcir ma douche et pas forcément devenir végétarien, bon bah je vais arrêter de faire un truc qui n'a pas beaucoup d'impact et passer à quelque chose de plus conséquent. Maintenant, après avoir réglé tous ces freins et qu'en fait c'est un problème de pure volonté, je pense que la partie 2 va beaucoup vous aider. Déjà, peut-être un petit conseil, si c'est vraiment une volonté mais qu'il faut juste le démarrer, faites la... La règle des deux minutes, c'est la chose que vous repoussez, vous vous dites ok je la fais pour deux minutes, et vous vous mettez à la faire pour deux minutes, et vous voyez si vous en faites plus ou pas au final. A savoir que le cerveau déteste quand on ne finit pas quelque chose qu'on a entamé, donc bon, je sais pas si les deux minutes seront vraiment que deux minutes. Mais dites-vous que c'est deux minutes, sinon ça va vous décarroger, vous allez dire ouais mais c'est deux minutes, mais après je vais me faire piéger par mon cerveau qui veut finir, machin, non non. Dites-vous deux minutes max. Et peut-être aussi de manière générale se dire que ça semble difficile de changer, mais qu'au final, entamer le changement, ça sera moins terrible que de rester non aligné avec ses valeurs, et que par exemple un mode de vie durable, ça soulage tellement de ne plus vivre en désaccord avec ce qui est clairement mauvais pour nous. Donc on peut peut-être se rappeler ça, ok, bon, ce que je le fais vraiment pour... Finalement je choisis la voie, c'est pas la voie de la facilité, mais c'est un peu de se dire, je préviens les difficultés à venir. Bon, maintenant qu'on a réussi à dépasser les 7 dragons, imaginez, vous êtes dans le ciel, vous dépassez les 7 dragons, plus les quelques risques que j'ai évoqués, qui sont des... des pré-rodes qui sont des... Prérodactiles ? Comment disent les dinosaures volants ? Qui sont des dinosaures volants ? Nous pouvons donc passer à la deuxième partie. Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée ? Et forcément, comment y remédier ? En fait, tout simplement, on a une mauvaise manière d'aborder le changement. Déjà, première chose, un peu la base, je pense que vous l'avez, mais je le dis parce qu'il vaut mieux être clair. Tout changement de comportement passe par le quotidien et par les habitudes qu'on met en place. C'est la base pour passer de la prise de conscience à une action long terme. Et comme on le sait, il faut à peu près 21 jours pour prendre une nouvelle habitude ou pour enlever une mauvaise habitude. Mais à mon avis, déjà, sur ces 21 jours, je pense que c'est 21 jours si on fait la chose de manière quotidienne. Mais il y a certaines actions qu'on ne peut pas faire forcément tous les jours et qui pourtant sont des comportements à changer. Par exemple, j'ai l'exemple du compost en tête. Bon certes, déjà on n'aura peut-être pas des épluchures de carottes tous les jours à jeter dans sa poubelle. Mais quand bien même on fait ce geste, je trouve que le geste de jeter ensuite le nouveau contenu de sa poubelle... dans la poubelle dédiée. C'est forcément pas quelque chose qu'on fait tous les jours et c'est surtout ça qui est difficile à mettre en place, enfin qui est plus challengeant. Donc je pense que c'est la prise d'habitude d'être un peu plus élevée quand ça concerne des tâches qui sont pas quotidiennes tout simplement. Et pourquoi les habitudes, ça change tout, c'est qu'une information ou une action ponctuelle, on la fait, on la reçoit, ça nous marque. sur le moment, ou alors ça nous marque pour toujours, il y a des informations qui nous marquent pour toujours, mais en général, on ne se rappelle pas de tout, de ce qu'on voit dans notre vie, même des informations qui sont choquantes, choquantes ou pas choquantes, alors qu'une habitude, au bout d'un moment, on sait pourquoi on l'a fait si on y réfléchit, mais on ne la fait pas de manière consciente tous les jours, on la fait parce que c'est normal, et pas parce qu'on se dit, ah oui, je... Par exemple, on se lave les dents, on le fait par automatisme, on ne se dit pas tous les matins « Oh là là, mais c'est vrai qu'il faut que je prévienne les caries, qu'est-ce qu'il faut faire ? Ah oui, me laver les dents, bon allez ! » On a acquis ce geste et heureusement qu'on a des quotidiens avec des automatismes, sinon on n'aurait pas assez d'énergie mentale pour faire tout ce qu'on est censé faire. pour maintenir un semblant de qualité de vie. Et pour vivre de manière plus durable, c'est très vrai, parce que se sensibiliser, c'est hyper important, comme je l'ai dit précédemment, ne serait-ce qu'avoir les ordres de grandeur, ou pour voir les choses bien qui sont faites, les choses bien qu'on peut faire, etc. Mais se sensibiliser pour toujours, en disant, ah bah ce serait bien de faire ça, ah mais il y a ça, il y a ça, il y a ça, et réfléchir, au problème et trouver toutes les solutions, mais ne rien faire de concret, c'est comme si on ne se sensibilisait pas. Se sensibiliser sans action. Il y a beaucoup de S dans cette phrase. Se sensibiliser comme sans action. Donc oui, se sensibiliser sans action. Ce ne serait pas un slogan, se sensibiliser sans action. Bon, c'est comme si on ne savait rien. Ça sert à quoi de savoir des choses si on ne les applique pas ? Pour les dire aux autres pour qu'ils appliquent ? Comme moi, finalement ? Non, non, non. Moi, je fais. Moi, je fais. Mais bon, donc ça, c'est pourquoi les habitudes. Et le problème, c'est que quand on a compris que les habitudes étaient utiles, enlever les freins du passage à l'action, on a tendance à trop faire. Et ça, c'est... En fait, à chaque fois, c'est pour ça que ça échoue. c'est qu'on voit toute l'ampleur des choses à faire, que ce soit pour n'importe quel changement, pas forcément la durabilité, vraiment adapter à votre contexte, mais on se... Bah justement, on n'adapte pas à son contexte, on prend des idées sans les rendre réalisables de notre côté, et on les applique par la simple force de notre volonté, et du coup, en fait, on essaye trop fort pendant trop longtemps, et en fait, la volonté, la force mentale, si on est à son maximum tout le temps, pour... si on a envie de devenir une autre personne et prendre toutes les bonnes habitudes d'un coup, au bout d'un moment, on ne la recherche pas. C'est comme une batterie, ça tombe à plat. C'est pour ça que toutes les mauvaises habitudes reviennent. Comme en général, les résolutions de début d'année, on s'est dit, oh là là, janvier, non, 2025, c'est mon année, je vais courir un marathon, cuisiner tous mes repas sans exception, dormir 8-9 heures par nuit, 7 jours sur 7, faire du sport tous les jours, enfin bref, j'abuse, mais c'est l'idée. Et en fait, ça s'explique scientifiquement, le fait d'avoir une batterie à plat, c'est juste que le cerveau, il n'est pas fait pour dépenser, dépenser, dépenser de l'énergie, il est plus fait pour essayer de la garder, quoi, et faire les choses de manière raisonnable. Et je trouve que ça semble assez logique en fait de se dire que si toute la semaine... on millimètre notre emploi du temps pour être la meilleure version de nous-mêmes idéale. qu'au bout d'un moment, on sera à plat, on n'aura plus d'énergie et la machine n'avancera plus. Et ça, ça me fait penser forcément à la robustesse vs la performance, et ça aussi lié à tous ces sujets de durabilité, de se dire qu'en fait, on cherche tout le temps à être au maximum, à être à 100%, à faire les choses, à optimiser tout. Et en fait, on n'est pas fait pour ça. Littéralement, parce qu'en général, on applique ce concept. plutôt à l'écologie et ça va un peu contre aussi le technosolutionnisme, etc. Et de se dire que les plantes, que la nature, etc. c'est beaucoup plus relié à la robustesse que à la performance. Mais ça je ferai un épisode là-dessus parce que c'est des concepts qu'on ne peut pas résumer si facilement que ça. Mais juste pour appliquer ces termes. À nous, à notre manière de fonctionner, notre corps, notre cerveau, etc., il peut tenir sur le long terme en étant robuste, mais pas en étant performant. S'il est à 100% tout le temps, au bout d'un moment, il tombe, alors que s'il est à 30% tout le temps, il y a des moments où il pourrait être plus, et il a une base qui reste comme ça. Je ne sais pas si c'est 30%, 100%, c'est pour donner un peu l'idée. Et je trouve qu'au niveau de la durabilité, c'est facile aussi de tomber dans... De voir tous les problèmes et de passer le biais de la connexion limitée et de se dire, OK, il faut que je change là, là, là, là, là, là. Et de se précipiter pour faire tous les changements. Et au final, peut-être que ça explique de passer de 18% à 2024, ils sont très engagés, à 13%. C'est que peut-être les personnes ont voulu trop faire. Et au final, juste, ça ne tient pas. Parce qu'on ne peut pas tout tenir comme ça. Et ils ne se sont pas pris de la bonne manière, c'était trop. Idéalement, forcément, il faudrait, vu l'urgence qui nous affaille, il faudrait pouvoir tout faire d'un coup et bien tenir sur le long terme, mais ce n'est pas possible. Donc il faut se raisonner et se dire, ok, moi je vais commencer par ça et le mettre en place et que ça devienne naturel et ensuite attaquer d'autres choses. Le choix le plus durable, c'est vraiment ce qu'on peut tenir sur le long terme et pas... Et pas tout d'un coup, puis plus rien en 2025. Imaginez en 2026, on passe de 13 à 2, oh là là. Non, non, avec ce podcast, on va passer de 13 à 67. Non, non. Et en même temps, sur cette chose de vouloir tout faire d'un coup, c'est qu'on est biaisé, parce que dans la société, c'est très valorisé les personnes qui réussissent à tout faire d'un coup. Parce que je pense qu'il doit y avoir des exceptions où ils arrivent à adopter de nouvelles habitudes et les garder sur le long terme. Les biais cognitifs et tout, ça s'applique de manière générale, mais on peut toujours les dépasser à mon avis. Donc c'est valoriser et si on ne réussit pas, la réponse ce sera « ah bah t'as pas assez essayé, tu manquais de volonté, t'as passé assez d'efforts » . Sans se rendre compte que peut-être que l'effort et le fait de compter que sur sa volonté, c'est ça le vrai obstacle. Je m'explique, parce que ça c'est vraiment la partie la plus intéressante. J'ai mis en lien les sources dont je me suis inspirée. Mais ça a été prouvé scientifiquement que c'est biologique, c'est pas une manière de penser ou quoi, c'est juste la manière dont notre corps fonctionne. Et en fait, quand on privilégie l'optimisation, l'effort, se forcer tout le temps, faire plus, tenir le coup, on se bat contre les tendances naturelles de notre cerveau. Et la neurosciences est claire là-dessus, c'est que si on compte sur la volonté pour changer dans la durée, on va finir par craquer. Et ça, vraiment, déjà, moi je suis hyper contente de cette information. Moi aussi, en fait, je pense qu'on a tous un peu cette image dans notre tête de, bah, une personne est trop forte quand elle fait tout par sa volonté, des sacrifices et tout pour réussir et changer de manière rapide et impressionnante. Ça aussi, on est un peu matrixé par les réseaux avec les avant-après des changements souvent physiques. On se dit, ah là là, mais moi, je veux... tout tout de suite aussi et puis du coup ça nous entraîne à faire encore plus tout tout de suite et du coup à tout abandonner au bout de très peu de temps du coup moi je suis contente parce que j'aime bien la lenteur, j'aime bien faire les choses petit à petit et là genre j'ai la preuve que c'est parce que parce qu'en fait depuis le début je m'écoute bien quoi, je sais que c'est la chose à faire et je me sens plus alignée comme ça à progresser et de réussir à tenir les changements sans Avec facilité, parce que oui, en fait, la solution à tout, c'est de se ménager. Et du coup, comment... Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, encore une fois. Comment exploiter les tendances naturelles de son cerveau et ne pas se surcharger ? Et bien en fait, la chose, c'est de ne pas raisonner par objectif, mais par système. Pour en fait créer un... Un système, encore une fois, bon, j'ai un peu expliqué ce qui crée le système, mais... Donc, créer un système pour faire en sorte que le changement à adopter soit automatique et peut tenir un petit peu de la volonté, mais pas que ça, et que si la volonté fluctue, le changement, l'habitude ne fluctue pas. Et ça, c'est en fait ce qu'on veut, parce que, comme je l'ai dit, c'est impossible d'avoir une volonté équanime sur 7 jours sur 7. Donc, là... on a la solution le système indépendant de notre propre volonté et du coup pour mettre en place ce système qui va nous permettre de progresser de manière stratégique et qu'en fait le changement sera inévitable, il y a des éléments à mettre en place et ça faut peut-être la volonté pour mettre en place ces éléments mais bon parfois on a de la volonté pour mettre en place ces éléments une fois qu'ils sont mis en place ils sont mis en place, on n'a plus besoin de volonté Merci. Et ça, par contre, ça marche vraiment pour tout. Ça marche pour n'importe quel changement que vous voulez entamer. Et bien, c'est à utiliser. Et c'est des choses que vous avez déjà entendues, je pense. Ce n'est pas révolutionnaire. En fait, c'est révolutionnaire dans la manière de le dire. Et c'est révolutionnaire dans l'importance qu'on accorde aux éléments que je vais vous citer dès maintenant. Donc, pour aider à la mise en place du système, en fait... Donc premièrement, c'est vraiment bateau, mais ça change tellement de choses. C'est de réorganiser son environnement physique et digital. Alors oui, c'est dur et c'est bateau et ça demande un effort, mais ça change tout. En fait, si on rend le changement qu'on souhaite visuel, qu'on enlève la tentation et qu'on fait en sorte que... Par exemple, si on veut enlever une mauvaise habitude et la remplacer par une bonne, que la mauvaise habitude soit plus difficile à faire que la bonne, de par l'agencement de son environnement, comment on fait les... Il y a plein de petites techniques pour rendre les choses plus ou moins excessives, plus ou moins difficiles. Déjà, mais l'effort en moins à faire, c'est presque donné. Mais bon, j'ai plein d'autres choses à dire. Déjà, je trouve que celui-là même est vraiment bien. Par exemple, chez moi, au début, j'ai fini en fin janvier mon alternance, que j'ai arrêtée parce que je voulais le lancer dans le podcast, pour la faire courte. Je n'avais pas de bureau, parce que je vis dans un appartement de 37 mètres carrés, avec mon copain, et on a un bureau et une table pour manger. Et du coup, moi, je travaillais sur la table pour manger, mais ça, c'est dans le salon. Donc souvent, je m'asseyais sur le canapé pour travailler depuis le canapé parce que la table n'était peut-être pas tout le temps propre, parce qu'on mangeait dessus, etc. Bon, après, c'était pas sale, sale. On n'est pas non plus un couple insalubre. Et en fait, au bout d'un moment ou de quelques semaines, je me suis dit, mais c'est plus possible. j'ai pas Je ne suis pas dans un environnement qui rend facile le travail. Je suis dans un environnement qui rend facile le loisir. Et du coup, j'ai réquisitionné la table où on mangeait. Après, je pouvais le faire. Ça aussi, c'est un truc que je n'adaptais à mon contexte finalement. Donc, j'ai réquisitionné cette table. Je parlais à mon copain. Je lui ai dit que c'était plus important que j'aie un bureau. Plutôt qu'on ait une table pour manger. Et il a dit, ok. Et j'ai installé tout mon setup de travail sur cette table. Et depuis, chaque soir, je fais bien attention que mon ordinateur soit en place pour que le matin, quand je me lève, j'ai juste à m'asseoir et tout est prévu pour le travail. Ça, c'est vraiment bête et c'est vraiment la base. Quand j'y pense, j'avais juste pas de bureau. mais j'ai quand même agit dans ce sens et je me suis dit bon bah là c'est c'est plus possible d'aller dans des cafés et tout pour avoir une ambiance de travail il faut que je crée mon ambiance de travail et en fait c'était ça qui me manquait quoi c'était pas c'était pas la force de ma volonté c'était juste de me de me set up for success. Bon, je me suis changée parce qu'il faut au moins 45 degrés dans ma chambre et que c'était bien sympa, 3 minutes, le haut blanc tout joli, mais là, on revient en étant plus à l'aise. Donc voilà, et ça, c'est vraiment, encore une fois, adapté à son contexte et il y a plein de petites choses qu'on peut mettre en place. Et en vrai, je ne vais pas dire 36 000 exemples, mais en fait, je le fais pour toutes les nouveaux... Toutes les nouvelles choses que je prends, je réorganise un petit peu pour me dire « Ok, ça va vraiment m'inciter à faire et ça marche à chaque fois. » Ensuite, un problème à la mise en place d'un système, c'est le fait qu'on doit constamment prendre des décisions et qu'on fasse face à une multitude de choix chaque jour. Parce qu'en fait, ça nous prend énormément d'énergie, énergie qu'on n'a pas mis dans la mise en place. dans le fait de faire la nouvelle habitude. Et c'est pareil aussi pour le fait de trop réfléchir. Mais ça, c'est aussi un frein pour ne pas agir. Mais c'est un peu les deux. Et du coup, par rapport à ça, c'est bien de... Quand on a trop de pensées qui nous assaillent, bon déjà de faire le truc de pas de téléphone une heure le matin, une heure le soir, mais ça, voilà. Et juste d'avoir un carnet où on note, on note, on note, sans que ce soit utile. C'est vraiment juste pour décharger et décharger. Et si vraiment il y a une pensée qui nous assaille et on a volonté, ça marche pas, de se programmer un créneau où on se dit ok à 18h, ce problème là, je m'en occupe. Et comme ça, au moment de la journée où cette pensée arrive, on se dit, je m'en occupe à 18h. Et ça je trouve que quelque chose pour moi qui marche bien dans ce sens là, c'est d'aller voir une psy. Parce que s'il y a des malheurs qui m'arrivent, ce qui arrive malheureusement, comme à tout le monde, et bah... Je sais que, et je vais ruminer cette pensée, et bah depuis que je vais voir la psy je me dis, bah de toute manière là j'ai pas les clés, je lui en parlerai, et du coup ça m'aide dans mon quotidien à pas me focaliser sur le négatif, à pas me dire ah mais y'a ça, y'a ça, et me dire bah j'ai un moment prévu dans le mois pour faire le point sur ces choses là, et du coup c'est hyper utile pour la création du système, aller voir des psys. Ensuite, une super idée encore, c'est de compter sur les habitudes qui aident. Attends, non, c'est pas ça. C'est d'avoir des habitudes qui rendent les autres faciles. Et ça, en fait, créer un système, c'est finalement créer une base d'hygiène de vie qui juste rend facile ensuite tous les petits changements qu'on veut implémenter dans nos quotidiens. Et pour moi, dans les habitudes de base qui peuvent... changer la donne sur l'adoption et faciliter énormément l'adoption de nouvelles habitudes. C'est, comme je le dis depuis tout à l'heure, développer sa rigueur pour avoir moins de temps de distraction et laisser la place au cerveau de se régénérer et d'avoir des idées de génie d'arriver. Ensuite, c'est de cibler, c'est d'avoir une activité qui augmente notre énergie. Par exemple, moi c'est tout bête, c'est le sport. Mais quand je fais du sport, je vide ma tête et en plus, après, j'ai plus d'énergie. Parce qu'en général, en fait, toute la journée, ce qu'on fait, ça nous en prend, ça nous en prend, ça nous en prend. Et d'avoir des activités qui nous en donnent, ça change tout pour après remettre cette énergie dans des choses qu'on veut réaliser. Et après, il y a des choses basiques comme mieux dormir, travailler sa pensée positive, etc. Et ça, peut-être que vous en avez certaines qui sont plus ou moins faciles à mettre en place selon... ce que vous faites déjà dans votre quotidien, et même peut-être prendre plus conscience de celles que vous avez pour les faire à fond et qu'elles soient vraiment bénéfiques pour après les changements que vous voulez implémenter. Et ensuite, un peu lié, c'est de céder des habitudes qu'on a déjà dans les habitudes à mettre en place. Par exemple, je teste en ce moment une boisson à base de champignons qui est censée aider à... à rendre plus calme, à réguler le stress, à rendre moins fatiguée, etc. Et je me dis, c'est pas mal, les champignons, ça pollue moins que certaines boissons. Et moi, le matin, j'aime bien faire des petites boissons. Et du coup, je me dis, c'est une alternative qui est plutôt bien. Et en fait, Alternative qui est plutôt bien et qui est facile à mettre en place parce que le matin j'avais déjà ce réflexe de me préparer quelque chose et là juste je prépare avec une potion différente, une poudre différente. et en fait des choses comme ça dans le quotidien qu'on peut changer un petit peu, il y en a plein et en fait après on s'en aperçoit même plus quoi et là je pense vraiment c'est même pas 21 jours pour prendre une nouvelle habitude parce que c'est... c'est déjà quelque chose qui est ancré et donc ça peut être quelque chose de basique comme ça ou ça peut être aussi de mélanger une habitude qu'on veut prendre qui est pas forcément hyper agréable à quelque chose qu'on aime faire par exemple moi j'aimerais plus lire, bon lire c'est agréable mais du coup c'est même pas forcément agréable mais juste quelque chose qu'on fait pas quoi qu'on n'arrive pas à mettre en place moi j'aimerais plus lire et ce que j'adore c'est aller dans un parc Et bien peut-être qu'au lieu d'aller dans un parc et de juste écouter de la musique, j'apporte un livre. Mais bon, en vrai, je ne vais pas non plus dans les parcs, mais c'est l'idée. Si j'allais dans les parcs souvent, ce serait pour apporter mon livre. Mais je n'ai pas d'exemple concret pour moi. Et ensuite, pour mettre en place un système, il faut être et rester raisonnable. Il ne faut pas raisonner en liste de choses à faire, mais vraiment devenir la personne qui réalise les changements espérés. Parce qu'en fait, si on se contente, entre guillemets, de faire des listes, certes, on va faire plein de choses, parce qu'on les aura notées et on n'aura pas cette charge mentale-là, mais on ne va jamais décider par nous-mêmes de le faire. Et en fait, l'habitude, elle se crée aussi parce qu'on y pense. Et là, on n'y pensera pas, ce sera noté. Et si ce n'est pas noté, l'habitude disparaît comme un elfe de maison. d'un claquement de doigts et ça semble logique parce que juste on l'a pas intégré dans notre cerveau, on l'a juste noté quelque part. Alors peut-être qu'au bout... Alors du coup ce serait... L'habitude serait peut-être prise au bout de très longtemps, plus de 21 jours, parce que forcément quand même la répétition, même si elle n'est pas consciente, on la fait quand même, ça s'ancre, mais vraiment de manière beaucoup moins rapide. Après, vraiment, je bannis les listes pour prendre des habitudes. C'est hyper utile de pouvoir noter, je ne sais pas, son rendez-vous chez le médecin, etc. et de ne pas tout garder en tête, ça c'est sûr. Et du coup, si jamais on a peur de ne pas s'en rappeler et qu'on a besoin d'une liste pour pouvoir se rappeler, de faire le changement qu'on veut, pour moi, c'est vraiment clair et net. Ça veut dire qu'on n'a pas bien mis en place son environnement. et qu'on a trop de choses en même temps, et que ça veut juste dire que ça va pas marcher. On est censé quand même pouvoir adopter de nouvelles habitudes sans avoir à la noter. Mais par contre, ce qu'on peut faire avec nous, c'est de se visualiser en tant que la personne qui réalise le changement, et de visualiser la meilleure version de nous-mêmes après avoir fait ce changement, et les obstacles. qui peuvent se mettre en travers de notre chemin. Donc essayer d'imaginer vraiment ce qui peut nous arrêter ou ce qui peut rendre difficile le changement pour peut-être un peu prévenir plutôt que guérir. Et aussi, moi, quelque chose qui marche beaucoup, je trouve, c'est d'impliquer mon entourage. Et de... Alors, soit de juste dire mes objectifs et de dire, bon, je vais, je sais pas, sortir cet épisode mardi. Ou... de faire des pactes de naines, mais ça, c'est ma petite technique secrète. C'est souvent par rapport aux mauvaises habitudes, par exemple, je l'ai souvent fait pour le scroll, le scroll bête, parce que pas pour le scroll qui m'apporte des choses où je prends des notes et tout, mais pour le scroll bête, je fais des pactes où en gros je m'engage auprès d'un proche et je lui dis ok, pendant un mois j'ai interdiction de de scroller et si jamais je déroge à la règle, je te donne 100 euros. Et j'ai jamais perdu parce que j'ai vraiment pas envie de perdre 100 euros. Après, il faut faire aussi à la hauteur de ses moyens. Si vous êtes milliardaire, il faut donner lui un milliard. Mais c'est vraiment une bonne technique. Mais je sens que ça va un peu à l'encontre de tout ce que j'ai dit. Et si je mettais des systèmes, je pense que de monter, par exemple, mon environnement digital, il faudrait que j'ai la volonté de le modifier un petit peu. Mais... Mais... Si on est dos au mur ? En vrai, c'est une bonne technique pour se dire, on se rappelle, on se dit non, 100 euros, c'est peut-être la meilleure technique de ce podcast finalement. Les biais cognitifs, les tendances naturelles du cerveau, on s'en fout, l'argent, c'est ça qui compte. Money time. Mais d'ailleurs, en parlant d'argent, aussi, investir dans son changement, ça aide. Par exemple, là, je me suis inscrite à un club de gym, j'ai payé l'adhésion. Je peux vous dire que je vais y aller à tous les entraînements sans en louper un au vu du prix que ça m'a coûté. Mais bon, ça, il ne faut pas être dans l'aisance financière, sinon ça ne vaut plus rien. Mais bon, je pense que la plupart des gens ne sont pas dans l'aisance financière, donc investissez dans vos projets. En fait, c'est juste faire en sorte qu'échouer soit plus difficile que réussir. Non, oui, si c'est ça. et du coup, si vous mettez beaucoup d'argent, bon bah... Vous êtes obligés de réussir, quoi. Et aussi, j'ai évoqué tout à l'heure le fait que l'humain, quand il change, a envie de voir les résultats tout de suite. Et du coup, ça lui donne envie de tout faire d'un coup. Ou de s'impatienter et du coup de ne pas vouloir le faire du tout. Et je trouve que le fait que ce ne soit pas juste une chose de plus sur la liste des choses à faire et que ce soit ancré dans le quotidien... on l'oublie un peu, entre guillemets. C'est comme se laver les dents. On n'a pas envie de tout de suite voir ce que ça nous aurait évité de bien se laver les dents. C'est pareil, par exemple, pour le sport. D'en faire régulièrement, on est content. Si on regarde les résultats, on est content. Mais je trouve que ça enlève cette impatience de dire que ça va plus vite, que ça va plus vite, etc. Parce que le chemin est agréable. Et le fait de le faire est agréable. Donc on oublie un peu cette impatience qu'on aurait pu avoir au départ de je fais ça pour cet objectif. Ensuite, si on veut encore exploiter un petit peu notre cerveau, il faut savoir que le cerveau aime avoir la preuve qu'on change. Et en fait, il n'a pas besoin de beaucoup, mais on peut noter les petits trucs. Ah bah tiens, j'ai réussi à faire ça, machin. et en fait il va désirer de plus en plus le progrès par rapport à ce changement-là, même sans avoir l'objectif final. Et ça va nous donner un peu de la dopamine parce que certes, réaliser la chose, ça nous donne de la dopamine, mais les petites victoires et les changements sur le chemin, ça en donne aussi. Donc c'est aussi quelque chose de positif et ça va nous donner de l'énergie et ça va nous permettre de continuer sur le chemin du changement qu'on aimerait réaliser. Parce que si on se focalise sur ce qu'on réussit, et ça semble logique, parce que quand on se focalise sur ce qu'on a mal fait ou nos défaites, ça nous prend de l'énergie. Alors que si on se focalise sur ce qu'on réussit, là, l'énergie afflue. Et enfin, mon préféré, qui est vraiment, je trouve, très lié au fait de faire petit à petit, moi j'aime bien la lenteur, etc., c'est le repos stratégique. et de se dire que, encore une fois, le cerveau a besoin de se recharger. Et bien juste, il faut prévoir des moments et ne pas... et que ce ne soit pas en réaction. De ne pas attendre d'être à bout pour se reposer et de se reposer à des moments fixés parce que nos ressources connectives sont limitées et on a besoin de se recharger, de se ressourcer pour pouvoir mieux avancer par la suite. Et je trouve ça hyper logique. Et du coup, c'est le cas pour le cerveau, mais ça vaut aussi pour le sport. Par exemple, les muscles, ils grandissent pendant le repos, pas pendant l'activité. Donc si on s'acharne, on aura beaucoup moins de résultats que si on respecte le repos pour que les muscles grandissent. Ça, on connaît aussi, vous faites de la musculation ou un sport. Vous devez être bien au nos courants, et dites-vous que le cerveau c'est pareil. On a besoin de se reposer, et ça peut être du repos, déjà avoir assez de sommeil, et ça peut être aussi quelquefois dans la journée, prévoir en temps ou 10 minutes, juste on est là et on pense à tout et n'importe quoi. Ou avoir du contact avec la nature aussi, ça permet de bien se reposer et de recharger ses batteries. Donc il y a plein d'astuces. Et surtout que... C'est, je trouve que c'est, par contre ça on a bien le, on arrive bien à le comprendre, parce que c'est souvent qu'après une bonne nuit de sommeil, on a une solution qui nous arrive où on se dit, ah mais oui c'est ça, ou alors dans notre douche on se dit, ah mais punaise, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, et du coup je trouve que c'est assez facile de comprendre qu'en fait, qu'en s'arrêtant deux secondes, et bah, notre cerveau il... Ils connectent les points. Oh, mais c'est trop bien. Je suis encore devant ma fenêtre et je vois un nuage qui a la forme d'un bélier. Et comme si c'était un bélier qui jouait au foot. Non, un mouton, un mouton. On en voit des choses. Là, je me repose un peu pendant l'épisode. Mon esprit vagabonde devant eux. Et il imagine des choses avec les nuages. Bon, les autres, ils ont des formes de nuages. Mais du coup, voilà. s'arrêter pour, encore une fois, laisser les idées de génie arriver. Et c'est aussi lié un peu à la lutte contre l'assédentarité, parce que si on a un travail de bureau, c'est pas inutile de s'arrêter toutes les... Enfin, c'est même recommandé de s'arrêter toutes les heures pour marcher un peu, pour regarder au loin. C'est pour ça d'ailleurs que je regardais au loin, parce que là, ça fait trop longtemps que je suis assise. J'avais besoin pour mon cerveau, pour la santé de mes yeux, de regarder les nuages. Mais non, mais sérieusement, on a besoin de... bouger un minimum et régulièrement, et du coup, ça permet aussi de s'aérer à l'esprit, tout simplement, mais ça, je trouve quand même que c'est des notions qu'on a plutôt bien, mais c'est important de... C'est bien de se dire que c'est scientifique et que ça marche vraiment et que ça peut concrètement nous aider à avoir une base de vie qui fait que... quand on met les habitudes, la motivation peut jouer un petit peu, mais elle n'est pas essentielle. Et surtout, pour le mode de vie durable, je trouve que c'est très intéressant, parce que ce que je prône, c'est vraiment un changement de mode de vie. C'est quand même conséquent, quoi. Et avoir un système, et intégrer ces choses-là, ça permet de pas juste faire une série d'éco-gestes notés sur une to-do list, quoi. Voilà. mais ensuite, donc ça c'est pour le système mais quand même pour adopter un changement il faut, enfin moi je me suis un peu inspirée des objectifs smart qu'on utilise en général en management dans les entreprises pour qu'un objectif soit qu'on réussisse nos objectifs parce que je me dis, c'est ça un changement ça a besoin de ces qualités là et je crois que j'ai un peu adapté quand même parce que un système c'est bien mais au bout d'un moment il faut quand même savoir un minimum ce qu'on veut faire. Donc déjà, il faut être capable d'expliquer clairement ce qu'on veut et d'avoir une vision claire des bénéfices que ça nous apporte. Pour en fait, ça nous donne sincèrement envie et que cette envie-là, c'est au-delà de la motivation, c'est vraiment ancré. Je sais pourquoi je fais les choses et forcément, ça va aider à le maintenir plus longtemps. Et ça, ça peut sembler bateau, mais c'est... Il faut aller au-delà de juste « oui, moi je fais ça pour ça » et de dire « mais est-ce que vraiment essayer de creuser un peu plus profond de pourquoi on veut faire les choses ? » Et peut-être qu'on s'apercevra qu'au final, en fait, on n'a pas vraiment envie. Et je trouve que pour le développement durable, c'est du coup important d'avoir conscience des enjeux et d'à quel point nos actions peuvent aider pour garder cet espoir-là et de faire tout. tout ça dans l'espoir d'une vie meilleure et pas juste parce qu'on se dit, bon bah, faut bien le faire. Ensuite, il faut pouvoir le mesurer, mais alors pas forcément de manière précise, mais connaître un peu les limites et juste savoir quand est-ce que c'est quelque chose d'acquis, enfin concrètement, comment j'aimerais faire les choses. En fait, je pense que pour mettre en place une habitude, il faut Notre volonté, elle doit jouer au début en mode ok je fais ça, je définis les choses et après ça roule tout seul. Et un peu lié au fait que ce soit mesurable d'avoir des choses atteignables, de se dire ok, donc ces limites, est-ce que vraiment par rapport à mon contexte et par rapport à ce que je sais être capable de faire, donc là encore il faut être honnête avec soi-même, est-ce que j'arriverai à le tenir sur le long terme et vraiment prendre des choses faciles. De se dire qu'en fait, il vaut mieux quelque chose d'hyper facile pour que ce soit vraiment une base, la base du système, et que ce soit un peu ridicule de ne pas le faire, que quelque chose d'ambitieux. Parce qu'il y aura toujours des jours où on fera la chose ambitieuse. Par exemple, on peut se dire, ok, mon objectif c'est une pompe tous les matins. Mais il y a des jours où on aura la volonté, on dira, aujourd'hui j'en fais six en fait. Et des jours où on sera moins bien, on va quand même faire une pompe. Enfin ça va, on peut faire une pompe. Même si c'est sur les genoux, parce qu'en vrai une pompe c'est pas si facile que ça. Mais voilà, faut pas sous-estimer en fait le pouvoir des petites actions parce que ça... Parce que déjà, la répétition aide, même si on en faisait tout le temps qu'une, ça aiderait. Vaut mieux en faire une pendant six mois, enfin pendant quatre ans, plutôt que dix pendant une semaine. Dix par jour, bien sûr. Et là, forcément, la régularité gagnera et on sera beaucoup plus fort que si on avait fait beaucoup d'un coup. Mais de toute manière, on sait très bien que c'est juste une habitude. apprendre, ridicule à pas faire, et que les jours où on aura plus envie on fera. Bon je me répète, mais c'est pour bien marteler l'idée. Et après ce qui est dur c'est de se connaître en vrai, de se dire bah est-ce que j'ai pas vu trop gros, même si j'ai pensé que c'était ridicule, bah en fait c'est pas si ridicule que ça, et bah tant pis, on n'abandonne pas, on a échoué, on a échoué, c'est la vie, faut... On recommence et on continue, c'est pour ça aussi, ça fait mal au coeur de voir que ça passe de... De 18 à 13, c'est pour la consommation très responsable. Là, c'est les gens, ils ont juste abandonné parce qu'en vrai, ça a été mal fait. Parce que ce n'est pas censé être trop dur si on le fait de manière raisonnable, en respectant son rythme, etc. Même si ça prend des années d'avoir une consommation responsable, ça prend des années, mais au moins, ça reste après. Et surtout qu'au bout d'un moment, on sera bien tous obligés d'y aller. Donc autant y aller de manière tranquille et dès aujourd'hui, en respectant son rythme. Et puis en plus je trouve que ça rend les choses attrayantes de se dire bah oui on sait pas qu'on nous demande pas d'être parfait c'est juste que c'est impossible de devenir parfait tout de suite. C'est pas qu'on demande pas c'est juste que bah personne peut y arriver. Enfin si en vrai je pense qu'il y a des exceptions. Ah les exceptions. Mais du coup je trouve ça plus attrayant de se dire bah en fait je vais faire de mon mieux. Déjà, ça sera mieux pour moi parce que la plupart des choses qu'on fait pour l'environnement, etc., c'est aussi mieux pour notre santé, etc. Mais en plus, je n'aurai pas une pression de temps, une pression d'être parfait. Et peut-être dire ça aussi par rapport à la peur du jugement, de se dire « bah oui, je suis en train de changer et ça prend du temps, mais je crois en la régularité, je crois au système » . Je crois au fait que faire un petit peu, mais tout le temps, c'est hyper bénéfique. Et quand vous allez regarder en arrière, par exemple dans 5 ans, si vous commencez maintenant et que dans 5 ans vous regardez en arrière, le changement sera fou. Sauf que ce sera passé inaperçu, tellement les habitudes, c'est tout un art. Et ensuite, se mettre un objectif de temps. Donc là, c'est à moduler, comme j'ai dit, un peu. En général, c'est 21 jours. Mais je pense que parfois, on peut voir si c'est pas nécessaire un peu plus et parfois, c'est nécessaire moins. Mais être honnête et peut-être prendre une marge un peu plus supérieure pour être sûre d'avoir adopté l'habitude. Et peut-être que je vais vous donner un exemple que j'ai mis en place récemment et qui reprend un peu tous ces objectifs. Je me suis mise à écrire des pensées positives tous les jours grâce à une amie à moi qui m'a offert un carnet de pensées positives où tu as des lignes à remplir. Voilà, quelle était ton humeur aujourd'hui ? Trois good experiences, c'est en anglais, good experience of the day, how do you feel physically ? What was your best mood in the day ? What's a good thing in your life ? Un truc un peu général, pas forcément du jour. Et là, ça fait 40 jours à peu près que je le tiens et je n'ai jamais loupé un jour. Et en fait, avec le recul, je m'aperçois que c'est parce que j'ai mis en place toutes ces petites astuces. Et déjà, premièrement, j'étais très convaincue de l'utilité et du bénéfice que ça allait m'apporter. C'était très facilement mesurable par quart quotidien. J'ai mis en place l'environnement pour, c'est-à-dire que déjà j'ai mon heure. sans téléphone le matin, donc bon bah qu'est-ce que je fais, j'ai rien à faire, j'écris des trucs positifs, bon si j'ai des trucs à faire mais voilà, ça aide quand même de pas avoir le téléphone. J'ai mis le carnet dans un emplacement assez accessible et visible pour moi dès le matin. C'est quelque chose qui est pas trop ambitieux parce que ça me prend après 10 minutes. C'est quand même un peu ambitieux parce que 10 minutes c'est pas rien, mais comme j'ai bien agencé mon environnement autour ça va. Mais c'est quand même... Enfin, je veux dire, c'est pas ridicule, quoi. C'est pas... C'est écrit une chose. Mais c'est quand même pas non plus écrire pendant une heure, quoi. C'est... Dix minutes, ça reste rien en soi dans une journée. Dans la manière dont c'est fait, je trouve que c'est un carnet à remplir. Donc ça enlève un peu le blocage de la page blanche. Et répondre à des questions, du coup, ça lance un peu la machine et c'est plus facile de conserver cette habitude. Donc ça, c'est aussi quelque chose à creuser. C'est encore un facilitateur de make it. J'aime bien ce truc de se dire de faire, rendre la chose plus difficile à échouer qu'à réussir. Et franchement, très rapidement, j'ai senti les bénéfices que ça m'a apporté. Et j'ai senti que je changeais. Et en fait, je l'utilise le matin. Du coup, ça me donne vraiment une énergie positive pour la journée. Et du coup, mon cerveau, il sent le changement. Et il s'est dit, ah non, là, je désire plus de progrès. Je vais continuer à faire ce petit carnet chaque jour. Donc voilà. Et d'ailleurs, ça, c'est vraiment une hyper bonne habitude. Moi, ça fait longtemps que je l'entends dire, mais je ne m'étais jamais lancée. Et là, j'ai eu un peu aussi la chance d'avoir quelqu'un qui m'offre un cadeau comme ça. Mais franchement, j'ai tellement un autre regard sur le quotidien et j'ai moins de moments où je suis démoralisée. Donc, affaire. Bon, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette deuxième partie ? Déjà, je pense que les choses un peu importantes, c'est de prendre le temps de modifier son environnement. Que la consistance et la régularité dans n'importe quel changement et aussi dans le game de la durabilité, ça... C'est la chose la plus importante et la chose qu'on sous-estime. Il faut être honnête avec soi, bien se connaître et faire des choses qui marchent pour nous avant tout. Parce que si on ne fait pas des choses adaptées à notre contexte, forcément on n'arrivera pas à les tenir sur le long terme. Et un peu un spécial durabilité, c'est de se dire qu'on aura beau écouter 45 000 choses hyper intéressantes, Tant qu'on ne rentre pas dans l'action et qu'on ne fait pas face à notre dissonance cognitive entre nos valeurs de respect de soi, des autres environnements, j'aime bien dire ça, et nos actions, on ne sera jamais vraiment serein. et on va toujours regretter d'être dans la dissonance pas être fière de soi et voilà donc c'est pas facile de changer mais franchement moi je trouve que plus je suis dans l'action plus je me dis mais c'est tellement mieux d'être de tendre vers l'alignement, ça motive un peu à vivre en plus, et que de juste rester dans son... Comment on appelle ça ? Pas dans son déni, mais dans le frein qu'on a utilisé tout au début. Rester dans sa cognition limitée. Rester dans le côté défaitiste. En fait, c'est... Franchement, quand on réfléchit, on n'est pas venu sur Terre pour être défaitiste. On est là, on a une vie, et on nous dit « Ok, vous faites ça, et ça abîme l'environnement. » Et nous, on est là « Non, mais trop dur le changement. » En vrai, c'est dur. Mais si on le prend petit à petit, on peut y arriver. Il y aura beaucoup plus d'ondes positives et on aura une vie au moins... moins tournée vers le négatif, je pense. Surtout qu'il y a vraiment énormément de choses à faire, et même s'il y a des freins qui vous semblent ne pas pouvoir être dépassés, il y en a tellement d'autres qui peuvent l'être, et je suis sûre que chacun peut trouver plein de choses qu'il peut dépasser facilement. Il faut encore une fois adapter à son contexte. Bon, mon téléphone m'a abandonné juste avant la conclusion, ça va, il m'a pas abandonné au début de la deuxième partie. Mais du coup, pour conclure, déjà j'ai une petite citation, qui est sympa, de Gandhi. qui dit soit le changement que tu souhaites voir dans le monde et je trouve que ça résume bien finalement pas besoin d'écouter le podcast c'est quand même quelque chose de sympa quoi ouais on aurait envie que ce soit comme ça on aurait envie que ce soit comme ça bah et si on agissait pour que ça le devienne c'est un peu bateau encore mais voilà la petite phrase minteresse ensuite de se dire aussi que tout ce que j'ai dit là même si c'est s'il y a plein d'infos bah c'est pas exhaustif à mon avis et il y a peut-être d'autres freins que j'ai pas vu etc mais bon c'est déjà une bonne base et j'aimerais vous faire un petit défi de réfléchir un peu à une ère de votre vie qui vous prend trop d'énergie et de dire ok quel petit changement au quotidien je pourrais mettre en place pour que ce soit un peu moins énergivore ou même pas forcément ça mais juste quel quel petit changement vous aimeriez vous aimeriez mettre en place là maintenant tout de suite et qu'il soit ridicule de ne pas faire tous les jours ou une fois par semaine Moi, par exemple, ce serait les étirements le matin parce que ça fait hyper longtemps que je veux faire 15 minutes d'étirements ou de yoga le matin et je ne les fais pas à chaque fois alors que j'écris pendant 10 minutes. Mais quoi que ce soit, ce n'est pas forcément une question de temps tout le temps, le fait que ce soit ridicule ou non. Le cerf, je ne fais pas 15, mais je fais 0. Et je me dis, là, je vais le faire. De me dire tous les matins, pendant une minute, j'espère que ce n'est pas trop, mais je ne pense pas, mais pendant une minute, de faire quelques étirements, si je veux un peu de renfaux, etc. Parce que c'est sûr que si je fais ça pendant 5 ans, dans 5 ans, je serai beaucoup plus souple ou peut-être moins de douleur, etc. que si je ne l'avais pas fait. Même si c'est qu'une minute par jour, en vrai, ça fait sept par semaine. C'est pas rien non plus. Bon, après, je fais d'autres sports à côté, donc c'est pas rien non plus. Et en respectant toutes mes... Et en faisant en sorte que mon environnement permette de faire ses minutes d'étirement, mais normalement, ça devrait le faire. Bon, bah, si ce pote... cast vous plaît, n'hésitez pas à le partager à vos proches pour qu'ils puissent bénéficier d'une vision assez positive de tous ces sujets-là. Et puis même si vous avez envie de les motiver au changement ou de discuter de ça avec eux, vous pouvez aussi discuter de ça avec moi si vous voulez laisser des commentaires ou m'envoyer des messages, je serais ravie d'entendre toutes vos réflexions par rapport à ça. Et je vous dis à bientôt dans un nouvel épisode de Cette vie est belle !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Première partie : Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action

    05:46

  • Deuxième partie : Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée

    39:24

  • Conclusion

    01:23:12

Description

Pour évoluer dans nos modes de vie, étudier la question du changement, de pourquoi ce n’est pas si évident de transformer durablement ses habitudes et les clés pour réussir à changer dans la durée me semblait important.


J’espère que ce premier épisode vous donne envie d’en écouter d’autres et que vous avez pu cerner vos barrières psychologiques ou les éléments que vous pouvez mettre en place dès à présent pour faciliter vos changements :)


Timecode :


00:00 Introduction


05:46 Première partie


39:24 Deuxième partie


01:23:07 Conclusion


Vous pouvez rester dans l'ambiance durabilité joyeuse en me suivant sur Instagram ou YouTube 🐢

Si vous pensez que ce podcast peut aider quelqu'un, n'hésitez pas à lui partager !

J'espère que comme moi vous êtes plus motivés que jamais à adopter le mode de vie qu'on mérite :)


Sources :

https://infos.ademe.fr/societe-politiques-publiques/2025/consommation-la-dynamique-des-achats

https://www.novethic.fr/environnement/climat/le-graph-la-vague-de-chaleur-a-tue-trois-fois-plus

https://www.youtube.com/watch?v=VM8GQf8xjn8

https://www.youtube.com/watch?v=zelyEXAmN0o&ab_channel=ProductivePeter

https://bonpote.com/climat-les-12-excuses-de-linaction-et-comment-y-repondre/

https://www.perrierjablonski.com/article/inertie-inaction-statu-quo-blamez-ces-7-dragons

Triangle de l’inaction, Pierre Peyretou

https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce premier épisode où on va traiter du changement, de comment passer à l'action, comment maintenir un changement sur le long terme. Et là je trouve que l'expression plus facile à dire qu'à faire est vraiment adéquate. C'est une heureuse coïncidence. Ce que nous devons faire pour survivre est également ce que nous devrions faire pour mieux vivre. Je suis Eve et ce podcast montre qu'adopter un mode de vie durable est meilleur pour soi, pour les autres et pour l'environnement. Pourquoi ce sujet en premier épisode ? qui pourrait paraître un peu éloignée des sujets de durabilité. Je trouve que c'est le sujet parfait pour commencer un podcast sur adopter un mode de vie plus durable, parce qu'on a beau sensibiliser et dire « oui, il faudrait mieux faire ça, il faudrait mieux faire ça » , si on n'a pas vraiment une idée précise de comment on peut faire concrètement pour passer à l'action et pour changer quels sont les freins qui nous empêchent la plupart du temps de passer le cap. et bien c'est pas inutile mais on sensibilise, on sensibilise et on n'a pas trop de passage à l'action. Donc là je vais faire une première partie sur les freins et les solutions concernant simplement le passage à l'action, donc le démarrage du changement, et ensuite une seconde partie plutôt tournée vers le changement sur le long terme. pourquoi quand on... commence, quand on a franchi ce cap, on n'arrive pas à garder les choses plus longtemps que trois jours. Et de même avec les freins et les solutions pour y paddler. Et durant toute la durée de l'épisode, en fait, cet épisode peut s'appliquer à tout et n'importe quoi dans la vie, mais il y aura quand même quelques spécificités par rapport à l'adoption d'un mode de vie plus durable, parce que c'est le sujet du podcast. Voilà, cet épisode ce sera un peu pour... Parce que moi, souvent, quand je prends conscience de quelque chose, je me dis... Oui, non, mais maintenant que je le sais, je compte que sur ma volonté et ma force mentale. Et on va voir que c'est un peu plus complexe que ça. J'ai cette idée d'épisode depuis longtemps, mais il y a des récents chiffres qui m'ont encore plus motivée à me dire non mais là, c'est la providence, il faut absolument que je parle de ce sujet. C'est des chiffres sur la consommation responsable selon l'ADEME, donc chiffre 2025, qui dit qu'elle diminue. Donc déjà, plus d'un Français sur deux estime que consommer de façon responsable reste trop coûteux. Ça, je ferai un épisode sur ça un jour. Ensuite, 13% des consommateurs se disent très engagés, contre 18% en 2024. Donc là, je me dis, ok, une baisse. Donc on passe en un an de 18 à 13. Clairement, la deuxième partie est là pour ça, quoi. Comment ces personnes ont pu... Avoir envie de changer et puis au final retourner à leurs anciennes habitudes. Et ensuite, 20% des Français affirment tenter d'inciter plus qu'avant leur entourage à consommer de manière responsable contre 26% en 2024. Ça veut dire que dans beaucoup d'entourages, les gens cherchent la petite bête. Et je pense que la plupart des personnes qui ont ouvert les yeux et qui ont envie de progresser vers ces modèles de vie-là... Bah, ils en ont juste marre. Oh là là, j'ai une... Je filme devant la fenêtre de ma chambre et il y a une espèce de grosse sauterelle qui vient d'arriver sur mon... sur ma... le rebleu, les espèces de barrières devant ma fenêtre, mais qu'est-ce que... Je sais même pas si c'est une... on dirait une sauterelle, mais en fait, c'est... c'en est pas une, je ne sais pas ce que c'est. La biodiversité se porte bien, finalement. Pourquoi je fais un podcast sur la durabilité ? Il y a des sauterelles devant mes fenêtres, alors... que j'habite en ville. Bon, pour un peu légitimer mon épisode, d'autres petits chiffres, alors que la vague de chaleur en Europe de début d'été, donc là où on a tous souffert déjà, là j'ai chaud, alors qu'on n'est pas en vague de chaleur, mais je me rappelle la souffrance, donc non mais c'est terrible en plus, a tué trois fois plus en raison du changement climatique, selon des chercheurs du World Weather Attribution Group qui ont fait un peu des... des statistiques qui ont réussi à un peu séparer et à prouver que sans le réchauffement climatique, cette vague de chaleur aurait tué trois fois moins. Donc voilà, on voit bien que les conséquences du problème ne se font pas attendre, même sur nous, parce que souvent, c'est des conséquences dans d'autres pays, etc. Nous, on est là, oh, mais comment ça, le changement climatique ? Non, j'abuse, mais... Et ce qui est intéressant, c'est que 67% des Français voient bien le lien entre leur choix de consommation et l'avenir de la planète. Et ça, je trouve ça... Je le rappelle, 13% des consommateurs se disent très engagés. Ça montre à quel point il y a un gap entre les personnes qui sont convaincues que c'est la chose à faire et les personnes qui sont convaincues et agissent. D'où cet épisode sur comment agir, comment convaincre les 54% de consommateurs soixante-et-demois... Soixante-et-quatre ? Attends... Soixante-et-sept mois après... Oui ! Il est 54% des consommateurs restants de se dire non non mais là, non seulement je sais et en plus j'agis. Passons sans plus attendre à la première partie. Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action et comment y remédier ? En effet, ce n'est pas que 54% des personnes qui sont convaincues que consommer de manière plus responsable aiderait, ou enfin adopter un mode de vie durable, consommer de manière de plus responsable aiderait, et sont juste méchants ou bêtes et se disent non non. Moi, je ne changerais pas. En fait, il y a plein de biais et de freins psychologiques qui peuvent expliquer ça. Et il y a des manières de les dépasser. Ce n'est pas toujours facile, forcément. Et je trouve qu'il y en a qui sont plus faciles que d'autres. Mais ce qui est rassurant, c'est qu'on n'est pas victime de toutes les barrières en même temps. Et ça dépend des gens. Il faut adapter à son cas. Et alors, pour m'aider, je me suis intéressée à ce que... qu'a théorisé Robert Gifford, ou Gifford, américain psychologiste, en 2011. En fait, il a identifié sept grandes familles de mécanismes psychologiques, et on les a communément appelés les sept dragons. C'est beaucoup utilisé pour montrer pourquoi les gens n'agissent pas face aux problèmes environnementaux, mais en fait c'est quelque chose qui s'applique à... n'importe quel changement. Si on veut faire un autre changement dans nos vies qui n'est pas forcément lié à la durabilité, on aura à faire face à ces freins-là. Alors petit disclaimer, ma première partie est très intéressante et je pense qu'elle peut beaucoup aider. Mais je pense que la deuxième partie, elle est tellement positive et tellement... dans le maintenir le changement à long terme, elle donne tellement espoir que je trouve que ça aide aussi à enlever les freins. que là je vais décrire, enfin, on va dire que les solutions de ma deuxième partie sont plus efficaces que celles de la première, donc si jamais vous deviez choisir une partie à écouter parce que l'épisode est trop long, allez à la deuxième partie, et si vous voulez rester avec moi tout le long, restez avec plaisir. Donc on commence par le premier frein de notre passage à l'action, alors qu'on sait que ce serait mieux pour nous. qui est la cognition limitée, une incapacité à traiter l'information car elle est trop complexe ou trop abondante. Et de nos jours, c'est plus que jamais vrai parce qu'il y a l'info-obésité, on est assédie de toutes parts, tout le temps. Forcément, ça résulte à un stress, une perte de sens et on s'attache comme une sirène à son rocher, non je sais pas, on s'attache à ce qu'on connaît. Et je trouve que pour les sujets de durabilité... Si on n'était pas dans l'action avant, une information en plus, souvent, ça va juste encore plus nous freiner, encore plus être défaitiste, et se dire, en fait, j'aurais beau faire tout ce que je veux, avec tout ce qui se trame, on est perdu. Par exemple, la loi du plomb, comment on peut ne pas être défaitiste face à ça ? Et quand on n'est pas dans le moule de l'action et quand on ne s'intéresse pas aussi aux nouvelles positives, etc. Et même, je trouve que du coup, il y a 4 ans, 4-5 ans, non, 4 ans, j'étais un peu comme ça. Alors, j'agissais sur certains points, mais je n'étais pas très engagée, mais j'agissais sur certains points. mais sans... vraiment croire que ce que je faisais était hyper utile et je pense que ça c'est le frein qui m'a le plus bloqué de ne pas voir à quel point et c'est ça aussi que je montrais par ce podcast à quel point les actions qu'on peut faire individuellement ont un grand pouvoir parce que j'étais submergée d'informations négatives et et B- est biaisé par ce... Voilà, un biais. Le biais de la cognition limitée. J'étais trop bête. Non, c'est pas une question de bêtise. C'est vraiment juste, nos cerveaux sont comme ça. Tout le monde est logé à la même enseigne. Et je trouve, il y a cette chose-là, vraiment centrale, et il y a d'autres problèmes liés à l'infobésité, c'est que de plus en plus par les réseaux, les contenus favorisés sont ceux hyper accrocheurs, hyper courts, parce que le temps de l'attention de nos générations ne fait que diminuer. Et en fait l'information est très peu retenue parce que ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Donc il n'y a même pas le stade de la sensibilisation. On est saturé et il n'y a plus de place, on n'arrive plus à réfléchir. D'autant plus qu'on est addict aux distractions, référence à mon épisode de mon autre podcast addict aux distractions qu'on peut y retrouver dès Tentaclection ou sur Youtube. qui en gros dit que il y a plein de personnes, surtout de ma génération, donc assez jeune, quoi, de la génération Z, bah ouais, même X, euh, non, pas X, pas X, Y. Y, c'est en gros ceux qui ont 35 ans, et Z, c'est ceux qui ont 20-25. Et donc, le fait qu'on ait tout le temps ce besoin d'être distrait, quelle que soit la chose qu'on fasse, on a encore moins de place pour assimiler les informations qu'on a... qu'on a... dont on a été... qui nous ont assaillis tout au long de notre journée et ce qui, bah vraiment rend impossible le passage à l'action quoi. Ça je trouve ce frein très très intéressant et très vrai. Et bah la solution concrète c'est vraiment la solution de toujours, c'est juste on limite sa consommation quoi. Là récemment, moi je fais une heure le matin, une heure le soir, enfin la première heure de ma journée, du réveil après une heure, et la dernière heure de ma journée avant le coucher, j'ai aucun écran. Parfois, il y a des exceptions, par exemple je note un truc rapide et tout, mais c'est vraiment quelque chose à laquelle je me tiens, parce qu'en fait c'est fou à quel point ça me... Ça clarifie mon esprit et ça me permet d'assimiler tout ce que j'ai reçu comme informations. Et je pense que c'est vraiment le minimum pour retrouver un peu quelque chose de sain dans sa vie. D'avoir les écrans, oui, mais de limiter le fait de piocher les informations par les réseaux, ça c'est ce qui tue en fait. Et de se dire que de toute manière on ne saura jamais tout. Donc si au pire on regarde un peu moins les actualités, ou on regarde un peu moins même juste son feed, parce que même si ça peut être des actualités nulles de people ou quoi, être en paix avec le fait qu'on ne saura jamais tout sur ce qui se trame dans le monde, puisqu'on est 8 milliards d'habitants, donc ce serait un peu compliqué, la cognition est très limitée. Et sur le côté des fêtistes, continuez d'écouter mon podcast si vous voulez. Non mais c'est d'un peu, oui, de toute façon on va tous mourir. se dire que c'est trop tard, se dire que déjà, ce n'est pas du tout trop tard, qu'il y a encore plein de choses à faire et qu'il est encore temps pour freiner et qu'il sera toujours temps pour freiner. Certes, on va dans le mur, mais si on agit dès maintenant, le passage vers la nouvelle société sera fait de manière beaucoup plus délicate. Du coup, sur les formats de choses à regarder, je trouve ça important de ne pas le faire de manière passive et de se dire un frein par rapport à la cognition limitée, c'est qu'on ne sait pas par où commencer, on ne sait pas ce qui est le mieux, on se dit mais est-ce que ça va être utile, est-ce que machin, et écouter des formats plus longs déjà, ou alors si c'est sur des formats courts, l'enregistrer, prendre des notes plus tard. Ça, c'est sûr, c'est pas, voilà, il faut faire un minimum d'effort, mais au moins, on n'a pas ce côté perdu et on est moins angoissé, tout simplement, moins angoissé. Alors là, je parle beaucoup de durabilité sur le changement, mais ça vaut aussi pour le changement de manière générale. parce que Sur n'importe quelle chose qu'on veut faire ou chose qu'on peut devenir, on peut pas avoir toutes les informations et un trop plein d'informations. peut se dire, encore une fois, c'est impossible, etc. Passons au deuxième dragon de frein psychologique. Les idéologies, nos croyances, nous empêchent d'avancer. En fait, le fait d'être profondément attaché à certaines traditions, d'avoir confiance qu'un changement, je ne sais pas, vous prenez un exemple pour vous, peut être bénéfique pour nous, mais il va à l'encontre de certaines choses qu'on récède, que ce soit la religion, les traditions familiales, etc. Et du coup, c'est incompatible et on ne change pas, tout en sachant que c'est mieux pour nous. Et je pense que ça, c'est vraiment très vrai pour le fait d'adopter un mode de vie durable, parce que même si on a tous les arguments pour montrer qu'on aura une meilleure qualité de vie, ça va tellement à l'encontre de plein de choses qui sont perpétuées que c'est souvent rejeté sans remords. Et quelque chose aussi pour la durabilité, c'est que pour ce frein, c'est qu'on a souvent la croyance que le progrès technique nous sauvera. Et du coup, on est bloqué là-dedans et on ne va pas agir parce qu'on attend un peu le miracle. On se dit, de toute manière, on trouvera la solution. Et déjà, souvent, les solutions, c'est que diriger vers le climat et ça met à mal la biodiversité, mais bon, soit. soit, mais en plus Même si je disais tout à l'heure, oui, on a le temps, c'est vrai, mais le projet technique, c'est pour mettre en place des choses, on parle de dizaines d'années, alors que nous, on peut juste démarrer maintenant tout de suite et on sait pertinemment que, imaginons que tous les français d'un coup se mettent à consommer de manière durable bah y'aurait pas plus de problème parce que y'aurait les autres pays dans le monde mais si tous les terriens se mettaient à consommer de manière durable là tout de suite maintenant bah le problème... Enfin, il y aurait certaines conséquences parce qu'on a fait des trucs pas fous avant, mais... ça m'énerve, ma chambre elle résonne. Non, c'est pas grave, je suis pas contente du tout. Mais les conséquences seraient vraiment... Rien à voir avec là, ce qu'on va subir parce que personne n'agit. 13%, je le rappelle. Alors que 67% se disent mais bien sûr que c'est utile d'agir. Non mais en vrai... écoutez, écoutez les francs en changement et en vrai prenez des notes, faites comme vous voulez mais je me dis s'il y a quelque chose qui vous dit ah ça c'est tout à fait moi bah dites vous ok je je me le note pour pas que ça rentre par une oreille et que ça sorte par l'autre même si vous êtes sur un format plutôt qui évite en général ce genre de choses et qui est assez long et avec toutes mes l'écumération vous avez le temps d'assimiler les informations importantes et du coup comme solution, j'en ai 36 000. En fait, c'est un peu des choses utopiques, mais juste, genre, sincèrement, face aux traditions, se dire, est-ce que ça privilégie mon bien-être et celui des autres ? C'est, par exemple, j'ai cet exemple en tête là, parce que je ne bois pas d'alcool, et c'est toujours un problème dans les... Enfin, toujours un problème. En vrai, ça va, mais dans les situations sociales, c'est souvent un problème. Et de me dire, bah non, moi, je suis comme ça, et je sais que c'est mieux pour mon bien-être, même si, bon, c'est pas le pire, l'alcool, quoi que, quoi que, allez écoutez mon épisode sur l'alcool, détente ta réflexion, mais voilà, de se dire, bah non, même si, voilà, il faut trinquer à la santé de je sais pas qui à son anniversaire, bah moi, je vais privilégier moi, et par exemple, un ami à moi, il va me dire, bah, il va privilégier mon bien-être, il va me dire, tu as tout à fait raison, les traditions, on s'en fout, ne... boit de l'eau dans ton verre à champagne. Mais bon, ça demande de faire preuve d'honnêteté, de sincérité avec soi et j'ai pas trop étudié la question du déni, mais je pense qu'il y a des versions qui sont aussi dans le déni et qui refusent de se dire non mais c'est pas par bord tradition, c'est que machin et tout et du coup il y a ce problème là aussi. Bon, je... Ce sera pour une autre fois. Passons au troisième dragon. En vrai, ça me fait trop rire qu'il ait appelé ça les dragons. C'est un psychologue. C'est un psychologue. C'est quelqu'un de sérieux. Il fait des études sur les biais cognitifs. Et il s'est dit, j'ai vu ça, les dragons. C'était peut-être un fan de médiéval fantasy. Ou alors, il s'est dit, les dragons, c'est dur à combattre. Pas beaucoup n'y arrivent. Mais avec cet épisode... On appellera ça les pouces. Bon alors, incrédulité. Le troisième, le fait d'être sceptique. Bah ça, l'incrédulité, encore alors. Je trouve que, déjà sur les changements de base... Moi j'ai tendance à être un peu méfiante de me dire par exemple oui tu vas voir t'as mal au dos mais si tu fais un peu de yoga t'auras moins mal au dos etc je vais être là bah peut-être pour toi mais pas sûr que ça marche pour moi enfin je vais toujours être méfiante et ne pas faire confiance à ceux qui ont déjà attesté la chose avant de le voir par moi-même mais sauf que comme j'ai cette méfiance et bah je passe pas à l'action pour réellement voir par moi-même et dans le réchauffement climatique etc Je pense qu'on voit tous l'incrédulité, mais je pense que pour le fait de croire aux réactions climatiques, ce n'est pas forcément le problème que je veux aborder dans ce podcast, parce que je pars du principe que la plupart des gens sont convaincus que c'est un vrai problème et que c'est mieux de vivre de manière durable que de vivre de manière pas durable. Mais je pense qu'il y a quand même peut-être à convaincre sur le fait que ce n'est pas un sacrifice et que... non seulement ce sera mieux pour l'environnement, mais aussi ce sera mieux pour nous. Et ça, je trouve, avant de le vivre, il y a un scepticisme certain. Mais du coup, le conseil encore, la solution est évidente à la fois, mais dure. C'est juste être humble et se dire, il faut que je fasse confiance aux autres, je n'ai pas la science infuse, et arrêter de voir tout le négatif tout le temps en premier, et se dire, il faut essayer. Ensuite le quatrième dragon, la comparaison aux autres. Et ça je trouve que c'est vraiment à double tranchant parce qu'à la fois se comparer aux autres, on peut voir toutes les choses incroyables qui sont faites et se dire ah mais trop bien je veux être pareil. Et souvent c'est l'inverse et on voit tous les gens qui font des choses pas folles ou qui ne font rien et ça conforte dans l'inaction, on se dit bah on n'est pas tout seul à faire ça. En fait, il n'y a pas encore eu le basculement social de quand ce sera bizarre de, par exemple, je ne sais pas, pas faire son compost. Quand ce sera vraiment hyper mal vu socialement de ne pas vivre de manière durable parce que pourquoi tu joues contre ton camp ? Finalement, c'est ça, en fait, on joue contre notre camp, on vit d'une manière qui nous détruit. Pourquoi ? Bon, je dis ça, mais je comprends. on a l'impression que ce serait se priver, vivre dans la souffrance, etc. Et pourquoi sera-t-il à nous de le faire et pas les autres ? Et dans le changement... Alors, dans la durabilité, je trouve que c'est vraiment négatif. Et on se justifie beaucoup. Et dans le changement en soi, de n'importe quel autre changement, c'est plus ça va nous conforter que si on continue à vivre sans faire ce changement qui nous tend les bras. on ne va pas mourir. Il y a plein d'autres personnes qui ne le font pas, donc c'est que ça va. Et du coup, quelque chose de très intéressant concernant l'inaction, c'est... L'inaction et la comparaison aux autres, c'est le triangle de l'inaction qui a été théorisé par Pierre Perrotou, qui dit en fait qu'attribuer la responsabilité aux autres ne permet pas l'action. De toujours dire, ah mais oui, mais en même temps, eux, ils ne font pas, ils ne font pas, et bien ça nous incite. pas à nous dire, ah non mais en fait moi j'ai besoin d'agir, indépendamment de ce que les autres font. Je vais vous lire un peu le schéma qui est très intéressant, je le mettrai en source aussi. C'est souvent entre l'État, les entreprises et les concitoyens, les citoyens. Les consommateurs se disent les industriels, les lobbies ont le pouvoir d'action et ils freinent un minimum les initiatives écologiques. Ils se disent aussi, les politiques défendent un peu l'intérêt général, ils sont souvent, défendent peu pardon, j'allais dire un peu, ah bon, ils défendent peu l'intérêt général, ils sont, bon, ils défendent un peu, mais pas beaucoup, l'intérêt général, ils sont là pour leur intérêt personnel. Ensuite, il y a les entreprises qui disent, c'est à l'État de fixer les nouvelles règles, si notre entreprise bouge avant nos concurrents, nous perdons de l'argent. Il dit aux consommateurs, c'est aux consommateurs de faire les choix, nous fournissons ce qu'ils demandent. L'État dit, lui, Les vraies ressources sont aux mains des entreprises, l'État n'a pas les moyens de tout faire. Et il dit aux consommateurs, on a les politiques que l'on mérite. Ah bon ? C'est d'abord aux citoyens de voter pour les politiques qu'ils décident. Quelle politique ? Ça, c'est la pire excuse. Non, mais en vrai, toutes les excuses sont mauvaises. Parce que c'est juste... Parce qu'il y a un mini fond de vérité, on se dédouane et du coup, personne n'avance. Et on est là, bon ben les gars... Tout le monde joue contre son camp, le camp des terriens. Et ça, bien sûr, on peut l'appliquer aussi aux autres personnes et aux autres pays. Se dire, pourquoi la France n'utiliserait pas de pesticides alors que l'Espagne en utilise ? Après ça, un débat vraiment. Et encore une fois, je trouve que... que ce frein est vraiment particulièrement adapté au réchauffement climatique, etc. Bon, après, en même temps, c'est un truc qui est censé faire ça. Mais parce que pour le changement de manière générale, je trouve qu'on a plus tendance à regarder les choses positives qui nous motivent. Par exemple, moi, je fais de la gym. Je vais regarder Simon Biles, je ne vais pas regarder des gens qui échouent. Je peux, mais je veux dire, si je regarde des gens nuls, je vais juste être là, bon, bah... Moi aussi je suis nulle, du coup je vais rester nulle. Alors que là non, je regarde des trucs qui me motivent et j'ai envie de progresser. Mais du coup on peut appliquer ça à l'écologie et se dire, mais pourquoi en fait pour un mode de vie durable, on arrêterait pas d'être sceptique et de regarder tout ce qui va pas en regardant toutes les choses. incroyables qui sont faites autour de nous et c'est aussi pourquoi j'ai ce pourquoi j'ai envie de faire ce podcast c'est de montrer mais cadet qu'il ya des personnes qui font des choses folles et et même des personnes qui font des choses mon folle enfin par exemple moi je fais pas j'essaye de faire de mon mieux et je suis pas quelqu'un qui a des ressources exceptionnelles ou quoi je suis vraiment comme tout le monde et pourtant j'arrive à faire des choix qui sont vraiment plus alignés avec ce Avec la survie. Donc, cinquième dragon, les coûts irrécupérables. On a investi dans quelque chose, il existe une meilleure option pour nous, ou une option plus écologique, mais on veut rentabiliser ce produit. Et alors ça, pour moi, c'est pas le plus grave. Enfin, c'est un frein, certes, mais je trouve que c'est un peu le plus entendable de se dire « Bon, bah, j'ai acheté ça » . En plus, souvent, en écologie, c'est pas parce qu'on a acheté quelque chose qui est pas... qui n'a pas été fait de manière éthique, etc., qu'on doit le remplacer par quelque chose d'éthique parce qu'il ne faut pas trop le jeter. Il faut aussi garder les choses qu'on a, même si elles ne sont pas forcément bien. Et aussi, je me dis, si on a ce frein-là, on n'a pas investi dans tous les aspects de notre vie sur ça. Et il y a forcément d'autres endroits où on peut agir tout en ayant conscience que cette chose-là, elle ne va pas et que quand on l'aura rentabilisée, on pourra faire autrement. Et aussi... Une petite réflexion par rapport à l'argent, c'est qu'il faut être honnête et se dire, ces coûts irrécupérables, est-ce que vraiment c'est pour grandir le baiser parce que je ne peux pas me le permettre, etc. Ou est-ce que c'est que j'alloue consciemment mon argent ailleurs tout en sachant que j'aurais pu faire ça dans l'absolu ? Pause, voilà, c'est des choses à se demander, quoi. Avant de dormir, tiens, quels sont mes coûts irrécupérables ? Bon, et enfin, le sixième... Ah non, il y en a sept. Il y en a six ou sept ? Il y en a sept. Bon, l'avant-dernier, les risques perçus. Et là, c'est pour dire que tout changement aura des effets négatifs, positifs, neutres, mais aura des effets. qu'on se concentre trop souvent sur... En fait, il y a vraiment un biais qui fait que quand on pense au changement, on pense tout de suite à tout le négatif, ce qui accentue la perception du risque au changement. Et ça, je trouve ça vraiment... Notre cerveau joue contre notre camp de se focaliser sur le négatif. C'est pénible. Et je trouve que ça montre aussi peut-être pourquoi les gens ont... toujours quelque chose à redire au niveau de l'écologie. Enfin, moi, ça m'arrive souvent, quand je parle dans quelque chose, etc., que la personne en face me dise « Ah oui, mais bon, quand même, on n'aura plus ça. » Bah, oui, mais c'est à chaque fois un petit truc négatif qui soit, mais bon, il y aura tellement d'autres externalités positives que c'est quand même fou de se concentrer sur le... Le seul truc qui, bon, c'est un peu dommage, mais on va s'en remettre, quoi. Et un truc que j'ai fait récemment, j'ai fait la fresque 2030 glorieuse, qui est super, en fait, on imagine un peu l'utopie du mode de vie durable. Comment serait la vie en 2030, une fois qu'on a réussi à faire tous les changements nécessaires, que ce soit au niveau des citoyens, des politiques, des entreprises, etc. Et la règle de la session, c'est de ne pas dire... Quand quelqu'un propose une idée, ou même quand nous on parle, c'est difficile, de ne pas dire oui mais, et de dire oui et. Et ça, vraiment, ça change dans le cerveau. Parce que par exemple, l'exemple que j'utilisais avant, si je dis ah mais oui, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, la personne va, mais c'est systématique, va dire oui mais, il y aura ça. Et si elle se dit oui, et si elle change sa manière de voir les choses, et qu'elle dit oui et, et bah elle pourra peut-être avoir... mettre en lumière une des externalités positives qui donnera encore plus de force à l'action à mettre en œuvre. Et ça, même dans le quotidien, au-delà de l'écologie, pour un changement quelconque, de dire « je ne sais pas, vous voulez dormir plus ? » au lieu de dire « oui, mais je ne pourrais plus lire jusqu'à 14h du mat » , dire « oui, et je pourrais voir le lever du soleil 20 » . Ce sont des exemples bizarres, mais vous m'aurez compris. Et ceci étant dit, j'ai remarqué, enfin j'ai mis en lumière quelques risques qui je trouve se répètent quand on veut entamer un changement dans nos vies. C'est bon déjà la peur de sortir de sa zone de confort, la peur de devenir du différent, de devenir différent de l'inconnu, le fait que l'homme s'accroche à ce qu'il a, à ce qu'il est. et ça c'est légitime mais il faut juste se dire que Quand on pense au changement, on visualise tout de suite la fin, mais ça n'arrive pas rapidement. On devient vraiment petit à petit quelqu'un d'autre. Et puis même, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est avoir une version plus alignée avec ce qu'on aimerait être. C'est aligner nos actions avec nos valeurs, du moins pour la durabilité, mais je pense aussi pour tous les changements. Si on veut changer, c'est qu'on vise à évoluer vers quelque chose de mieux, donc plus en accord avec ce qu'on pense. Alors peut-être qu'il y a des gens qui sont dans l'inverse et qui disent « Oh là là, je suis vraiment trop calme en général. » Ce serait bien d'être un peu de violence dans mon quotidien. Et puis, dans le cas où ce serait finalement une mauvaise idée, on peut toujours revenir. On n'est pas bloqué dans le changement. Si on a changé dans un sens, on peut changer dans l'autre. à part si on fait Je sais pas, une chirurgie... Je sais pas si la chirurgie esthétique, on peut changer dans un sens et revenir dans l'autre, ou si c'est mort après. Et sur la chose de s'accrocher un peu à ce qu'on a, c'est peut-être se rappeler que les habitudes sont... qu'on s'adapte hyper vite. Par exemple, moi, j'étais une grande fan de lait. Et puis un jour, je crois qu'il y a 5-6 ans, j'ai lu un article... qui disait, oui, en vrai, bizarrement de boire le lait d'une autre espèce. Et j'étais là, mais c'est vrai que ça m'a un peu dégoûtée. Et comme là, franchement, la solution de remplacement est hyper facile, c'est le lait végétaux. Donc du jour au lendemain, j'ai changé. Alors ça va être en contradiction avec ma seconde partie, mais c'est parce qu'en même temps, j'ai une bonne chose pour remplacer. Vous allez voir, vous allez tout comprendre, tout va s'illuminer quand j'en parlerai. Et puis, franchement, le goût, je me suis habituée tellement vite. Alors que j'aimais ça, je buvais du lait hyper souvent et j'adorais le lait, etc. Mais ça ne m'a jamais manqué. Et maintenant, je préfère le lait végétal. Donc, juste notre corps et notre cerveau a une capacité d'adaptation dont il faut se servir. Et il faut se dire, je n'ai pas peur parce que je sais que de toute manière, je vais m'adapter. Après... On s'adapte aussi, parce que là c'était un changement quand même, un petit changement. Si on fait tout d'un coup, c'est plus difficile de sincèrement s'adapter. Ensuite, dans les risques que je vois, c'est la peur d'être jugée, souvent par son entourage. Et ça c'est vrai que c'est vraiment quelque chose, en fait il faut tout simplement s'assumer, et être prêt à discuter avec les personnes, être 100%... furent. honnête avec soi-même, honnête avec les autres et assumer ce qu'on fait se préparer aux éventuelles critiques et en vrai se dire que parfois on peut avoir de belles surprises et des soutiens si on va voir ses proches en disant je vais faire ça ça ça et ça se trouve ils vont dire je le fais avec toi et hop vous faites le changement à deux c'est quand même plus facile ça permet d'enlever ce frein de peur du jugement comme ça. vous pouvez toujours faire le jugé à deux, mais c'est moins difficile. Et un autre risque que je perçois, et qui est... qui pour moi est un frein, finalement là on n'est même plus dans les freins des dragons, mais juste d'autres freins par rapport aux risques perçus, c'est quand on vit à plusieurs, d'avoir une initiative, un changement, qui un peu réalloue les tâches de la maison, et qui du coup si on ne communique pas bien aux autres personnes, sont... plus allouées de manière équitable. Et donc ça, c'est... Il faut juste être, encore une fois, honnête et bien communiquer et ne pas vivre avec des personnes qui ne nous soutiennent pas, finalement. Mais après, bon, si vous vivez avec des personnes qui ne vous soutiennent pas, eh ben, partez ! Non, je ne veux pas vous dire de partir, mais bon, c'est... Il faut savoir que c'est un frein. passons au dernier dragon le comportement limité c'est le fait d'avoir tendance à privilégier les choix faciles à un pacte modéré à des choix engageants à un pacte élevé ça je l'ai très bien vu justement je vais en parler de la gym parce que ça fait quelques années que je me dis j'aimerais trop faire rondette flip en gym et je me dis tous les matins il faut que je me tire il faut que je fasse machin il faut que je... que j'essaye d'aller à un stade, enfin je sais pas, je sais pas quels objectifs j'avais, mais clairement pas des objectifs me permettant de réaliser cette volonté. Et puis là je me suis dit, bah en fait il faut juste que je m'inscrive à un club de gym, tout simplement. Voilà, en fait je repoussais ce choix évident, certainement lié à ce biais cognitif, des comportements limités. Et au niveau de l'environnement, je trouve que bon, bah déjà c'est mieux que rien. Voilà, faire des choses, même si c'est un peu impactant, au moins, on a le mérite de le faire. Et je pense que quelque chose pour limiter ça, au niveau écologie, ce serait de bien se mettre en tête les ordres de grandeur pour réallouer son énergie, parce que, par exemple, on n'aura peut-être pas idée que, je sais pas, manger végétarien, ça sauve beaucoup plus d'eau que raccourcir ses douches. Et bien là, on se dira... ah punaise, c'est vraiment très dur pour moi de raccourcir ma douche et pas forcément devenir végétarien, bon bah je vais arrêter de faire un truc qui n'a pas beaucoup d'impact et passer à quelque chose de plus conséquent. Maintenant, après avoir réglé tous ces freins et qu'en fait c'est un problème de pure volonté, je pense que la partie 2 va beaucoup vous aider. Déjà, peut-être un petit conseil, si c'est vraiment une volonté mais qu'il faut juste le démarrer, faites la... La règle des deux minutes, c'est la chose que vous repoussez, vous vous dites ok je la fais pour deux minutes, et vous vous mettez à la faire pour deux minutes, et vous voyez si vous en faites plus ou pas au final. A savoir que le cerveau déteste quand on ne finit pas quelque chose qu'on a entamé, donc bon, je sais pas si les deux minutes seront vraiment que deux minutes. Mais dites-vous que c'est deux minutes, sinon ça va vous décarroger, vous allez dire ouais mais c'est deux minutes, mais après je vais me faire piéger par mon cerveau qui veut finir, machin, non non. Dites-vous deux minutes max. Et peut-être aussi de manière générale se dire que ça semble difficile de changer, mais qu'au final, entamer le changement, ça sera moins terrible que de rester non aligné avec ses valeurs, et que par exemple un mode de vie durable, ça soulage tellement de ne plus vivre en désaccord avec ce qui est clairement mauvais pour nous. Donc on peut peut-être se rappeler ça, ok, bon, ce que je le fais vraiment pour... Finalement je choisis la voie, c'est pas la voie de la facilité, mais c'est un peu de se dire, je préviens les difficultés à venir. Bon, maintenant qu'on a réussi à dépasser les 7 dragons, imaginez, vous êtes dans le ciel, vous dépassez les 7 dragons, plus les quelques risques que j'ai évoqués, qui sont des... des pré-rodes qui sont des... Prérodactiles ? Comment disent les dinosaures volants ? Qui sont des dinosaures volants ? Nous pouvons donc passer à la deuxième partie. Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée ? Et forcément, comment y remédier ? En fait, tout simplement, on a une mauvaise manière d'aborder le changement. Déjà, première chose, un peu la base, je pense que vous l'avez, mais je le dis parce qu'il vaut mieux être clair. Tout changement de comportement passe par le quotidien et par les habitudes qu'on met en place. C'est la base pour passer de la prise de conscience à une action long terme. Et comme on le sait, il faut à peu près 21 jours pour prendre une nouvelle habitude ou pour enlever une mauvaise habitude. Mais à mon avis, déjà, sur ces 21 jours, je pense que c'est 21 jours si on fait la chose de manière quotidienne. Mais il y a certaines actions qu'on ne peut pas faire forcément tous les jours et qui pourtant sont des comportements à changer. Par exemple, j'ai l'exemple du compost en tête. Bon certes, déjà on n'aura peut-être pas des épluchures de carottes tous les jours à jeter dans sa poubelle. Mais quand bien même on fait ce geste, je trouve que le geste de jeter ensuite le nouveau contenu de sa poubelle... dans la poubelle dédiée. C'est forcément pas quelque chose qu'on fait tous les jours et c'est surtout ça qui est difficile à mettre en place, enfin qui est plus challengeant. Donc je pense que c'est la prise d'habitude d'être un peu plus élevée quand ça concerne des tâches qui sont pas quotidiennes tout simplement. Et pourquoi les habitudes, ça change tout, c'est qu'une information ou une action ponctuelle, on la fait, on la reçoit, ça nous marque. sur le moment, ou alors ça nous marque pour toujours, il y a des informations qui nous marquent pour toujours, mais en général, on ne se rappelle pas de tout, de ce qu'on voit dans notre vie, même des informations qui sont choquantes, choquantes ou pas choquantes, alors qu'une habitude, au bout d'un moment, on sait pourquoi on l'a fait si on y réfléchit, mais on ne la fait pas de manière consciente tous les jours, on la fait parce que c'est normal, et pas parce qu'on se dit, ah oui, je... Par exemple, on se lave les dents, on le fait par automatisme, on ne se dit pas tous les matins « Oh là là, mais c'est vrai qu'il faut que je prévienne les caries, qu'est-ce qu'il faut faire ? Ah oui, me laver les dents, bon allez ! » On a acquis ce geste et heureusement qu'on a des quotidiens avec des automatismes, sinon on n'aurait pas assez d'énergie mentale pour faire tout ce qu'on est censé faire. pour maintenir un semblant de qualité de vie. Et pour vivre de manière plus durable, c'est très vrai, parce que se sensibiliser, c'est hyper important, comme je l'ai dit précédemment, ne serait-ce qu'avoir les ordres de grandeur, ou pour voir les choses bien qui sont faites, les choses bien qu'on peut faire, etc. Mais se sensibiliser pour toujours, en disant, ah bah ce serait bien de faire ça, ah mais il y a ça, il y a ça, il y a ça, et réfléchir, au problème et trouver toutes les solutions, mais ne rien faire de concret, c'est comme si on ne se sensibilisait pas. Se sensibiliser sans action. Il y a beaucoup de S dans cette phrase. Se sensibiliser comme sans action. Donc oui, se sensibiliser sans action. Ce ne serait pas un slogan, se sensibiliser sans action. Bon, c'est comme si on ne savait rien. Ça sert à quoi de savoir des choses si on ne les applique pas ? Pour les dire aux autres pour qu'ils appliquent ? Comme moi, finalement ? Non, non, non. Moi, je fais. Moi, je fais. Mais bon, donc ça, c'est pourquoi les habitudes. Et le problème, c'est que quand on a compris que les habitudes étaient utiles, enlever les freins du passage à l'action, on a tendance à trop faire. Et ça, c'est... En fait, à chaque fois, c'est pour ça que ça échoue. c'est qu'on voit toute l'ampleur des choses à faire, que ce soit pour n'importe quel changement, pas forcément la durabilité, vraiment adapter à votre contexte, mais on se... Bah justement, on n'adapte pas à son contexte, on prend des idées sans les rendre réalisables de notre côté, et on les applique par la simple force de notre volonté, et du coup, en fait, on essaye trop fort pendant trop longtemps, et en fait, la volonté, la force mentale, si on est à son maximum tout le temps, pour... si on a envie de devenir une autre personne et prendre toutes les bonnes habitudes d'un coup, au bout d'un moment, on ne la recherche pas. C'est comme une batterie, ça tombe à plat. C'est pour ça que toutes les mauvaises habitudes reviennent. Comme en général, les résolutions de début d'année, on s'est dit, oh là là, janvier, non, 2025, c'est mon année, je vais courir un marathon, cuisiner tous mes repas sans exception, dormir 8-9 heures par nuit, 7 jours sur 7, faire du sport tous les jours, enfin bref, j'abuse, mais c'est l'idée. Et en fait, ça s'explique scientifiquement, le fait d'avoir une batterie à plat, c'est juste que le cerveau, il n'est pas fait pour dépenser, dépenser, dépenser de l'énergie, il est plus fait pour essayer de la garder, quoi, et faire les choses de manière raisonnable. Et je trouve que ça semble assez logique en fait de se dire que si toute la semaine... on millimètre notre emploi du temps pour être la meilleure version de nous-mêmes idéale. qu'au bout d'un moment, on sera à plat, on n'aura plus d'énergie et la machine n'avancera plus. Et ça, ça me fait penser forcément à la robustesse vs la performance, et ça aussi lié à tous ces sujets de durabilité, de se dire qu'en fait, on cherche tout le temps à être au maximum, à être à 100%, à faire les choses, à optimiser tout. Et en fait, on n'est pas fait pour ça. Littéralement, parce qu'en général, on applique ce concept. plutôt à l'écologie et ça va un peu contre aussi le technosolutionnisme, etc. Et de se dire que les plantes, que la nature, etc. c'est beaucoup plus relié à la robustesse que à la performance. Mais ça je ferai un épisode là-dessus parce que c'est des concepts qu'on ne peut pas résumer si facilement que ça. Mais juste pour appliquer ces termes. À nous, à notre manière de fonctionner, notre corps, notre cerveau, etc., il peut tenir sur le long terme en étant robuste, mais pas en étant performant. S'il est à 100% tout le temps, au bout d'un moment, il tombe, alors que s'il est à 30% tout le temps, il y a des moments où il pourrait être plus, et il a une base qui reste comme ça. Je ne sais pas si c'est 30%, 100%, c'est pour donner un peu l'idée. Et je trouve qu'au niveau de la durabilité, c'est facile aussi de tomber dans... De voir tous les problèmes et de passer le biais de la connexion limitée et de se dire, OK, il faut que je change là, là, là, là, là, là. Et de se précipiter pour faire tous les changements. Et au final, peut-être que ça explique de passer de 18% à 2024, ils sont très engagés, à 13%. C'est que peut-être les personnes ont voulu trop faire. Et au final, juste, ça ne tient pas. Parce qu'on ne peut pas tout tenir comme ça. Et ils ne se sont pas pris de la bonne manière, c'était trop. Idéalement, forcément, il faudrait, vu l'urgence qui nous affaille, il faudrait pouvoir tout faire d'un coup et bien tenir sur le long terme, mais ce n'est pas possible. Donc il faut se raisonner et se dire, ok, moi je vais commencer par ça et le mettre en place et que ça devienne naturel et ensuite attaquer d'autres choses. Le choix le plus durable, c'est vraiment ce qu'on peut tenir sur le long terme et pas... Et pas tout d'un coup, puis plus rien en 2025. Imaginez en 2026, on passe de 13 à 2, oh là là. Non, non, avec ce podcast, on va passer de 13 à 67. Non, non. Et en même temps, sur cette chose de vouloir tout faire d'un coup, c'est qu'on est biaisé, parce que dans la société, c'est très valorisé les personnes qui réussissent à tout faire d'un coup. Parce que je pense qu'il doit y avoir des exceptions où ils arrivent à adopter de nouvelles habitudes et les garder sur le long terme. Les biais cognitifs et tout, ça s'applique de manière générale, mais on peut toujours les dépasser à mon avis. Donc c'est valoriser et si on ne réussit pas, la réponse ce sera « ah bah t'as pas assez essayé, tu manquais de volonté, t'as passé assez d'efforts » . Sans se rendre compte que peut-être que l'effort et le fait de compter que sur sa volonté, c'est ça le vrai obstacle. Je m'explique, parce que ça c'est vraiment la partie la plus intéressante. J'ai mis en lien les sources dont je me suis inspirée. Mais ça a été prouvé scientifiquement que c'est biologique, c'est pas une manière de penser ou quoi, c'est juste la manière dont notre corps fonctionne. Et en fait, quand on privilégie l'optimisation, l'effort, se forcer tout le temps, faire plus, tenir le coup, on se bat contre les tendances naturelles de notre cerveau. Et la neurosciences est claire là-dessus, c'est que si on compte sur la volonté pour changer dans la durée, on va finir par craquer. Et ça, vraiment, déjà, moi je suis hyper contente de cette information. Moi aussi, en fait, je pense qu'on a tous un peu cette image dans notre tête de, bah, une personne est trop forte quand elle fait tout par sa volonté, des sacrifices et tout pour réussir et changer de manière rapide et impressionnante. Ça aussi, on est un peu matrixé par les réseaux avec les avant-après des changements souvent physiques. On se dit, ah là là, mais moi, je veux... tout tout de suite aussi et puis du coup ça nous entraîne à faire encore plus tout tout de suite et du coup à tout abandonner au bout de très peu de temps du coup moi je suis contente parce que j'aime bien la lenteur, j'aime bien faire les choses petit à petit et là genre j'ai la preuve que c'est parce que parce qu'en fait depuis le début je m'écoute bien quoi, je sais que c'est la chose à faire et je me sens plus alignée comme ça à progresser et de réussir à tenir les changements sans Avec facilité, parce que oui, en fait, la solution à tout, c'est de se ménager. Et du coup, comment... Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, encore une fois. Comment exploiter les tendances naturelles de son cerveau et ne pas se surcharger ? Et bien en fait, la chose, c'est de ne pas raisonner par objectif, mais par système. Pour en fait créer un... Un système, encore une fois, bon, j'ai un peu expliqué ce qui crée le système, mais... Donc, créer un système pour faire en sorte que le changement à adopter soit automatique et peut tenir un petit peu de la volonté, mais pas que ça, et que si la volonté fluctue, le changement, l'habitude ne fluctue pas. Et ça, c'est en fait ce qu'on veut, parce que, comme je l'ai dit, c'est impossible d'avoir une volonté équanime sur 7 jours sur 7. Donc, là... on a la solution le système indépendant de notre propre volonté et du coup pour mettre en place ce système qui va nous permettre de progresser de manière stratégique et qu'en fait le changement sera inévitable, il y a des éléments à mettre en place et ça faut peut-être la volonté pour mettre en place ces éléments mais bon parfois on a de la volonté pour mettre en place ces éléments une fois qu'ils sont mis en place ils sont mis en place, on n'a plus besoin de volonté Merci. Et ça, par contre, ça marche vraiment pour tout. Ça marche pour n'importe quel changement que vous voulez entamer. Et bien, c'est à utiliser. Et c'est des choses que vous avez déjà entendues, je pense. Ce n'est pas révolutionnaire. En fait, c'est révolutionnaire dans la manière de le dire. Et c'est révolutionnaire dans l'importance qu'on accorde aux éléments que je vais vous citer dès maintenant. Donc, pour aider à la mise en place du système, en fait... Donc premièrement, c'est vraiment bateau, mais ça change tellement de choses. C'est de réorganiser son environnement physique et digital. Alors oui, c'est dur et c'est bateau et ça demande un effort, mais ça change tout. En fait, si on rend le changement qu'on souhaite visuel, qu'on enlève la tentation et qu'on fait en sorte que... Par exemple, si on veut enlever une mauvaise habitude et la remplacer par une bonne, que la mauvaise habitude soit plus difficile à faire que la bonne, de par l'agencement de son environnement, comment on fait les... Il y a plein de petites techniques pour rendre les choses plus ou moins excessives, plus ou moins difficiles. Déjà, mais l'effort en moins à faire, c'est presque donné. Mais bon, j'ai plein d'autres choses à dire. Déjà, je trouve que celui-là même est vraiment bien. Par exemple, chez moi, au début, j'ai fini en fin janvier mon alternance, que j'ai arrêtée parce que je voulais le lancer dans le podcast, pour la faire courte. Je n'avais pas de bureau, parce que je vis dans un appartement de 37 mètres carrés, avec mon copain, et on a un bureau et une table pour manger. Et du coup, moi, je travaillais sur la table pour manger, mais ça, c'est dans le salon. Donc souvent, je m'asseyais sur le canapé pour travailler depuis le canapé parce que la table n'était peut-être pas tout le temps propre, parce qu'on mangeait dessus, etc. Bon, après, c'était pas sale, sale. On n'est pas non plus un couple insalubre. Et en fait, au bout d'un moment ou de quelques semaines, je me suis dit, mais c'est plus possible. j'ai pas Je ne suis pas dans un environnement qui rend facile le travail. Je suis dans un environnement qui rend facile le loisir. Et du coup, j'ai réquisitionné la table où on mangeait. Après, je pouvais le faire. Ça aussi, c'est un truc que je n'adaptais à mon contexte finalement. Donc, j'ai réquisitionné cette table. Je parlais à mon copain. Je lui ai dit que c'était plus important que j'aie un bureau. Plutôt qu'on ait une table pour manger. Et il a dit, ok. Et j'ai installé tout mon setup de travail sur cette table. Et depuis, chaque soir, je fais bien attention que mon ordinateur soit en place pour que le matin, quand je me lève, j'ai juste à m'asseoir et tout est prévu pour le travail. Ça, c'est vraiment bête et c'est vraiment la base. Quand j'y pense, j'avais juste pas de bureau. mais j'ai quand même agit dans ce sens et je me suis dit bon bah là c'est c'est plus possible d'aller dans des cafés et tout pour avoir une ambiance de travail il faut que je crée mon ambiance de travail et en fait c'était ça qui me manquait quoi c'était pas c'était pas la force de ma volonté c'était juste de me de me set up for success. Bon, je me suis changée parce qu'il faut au moins 45 degrés dans ma chambre et que c'était bien sympa, 3 minutes, le haut blanc tout joli, mais là, on revient en étant plus à l'aise. Donc voilà, et ça, c'est vraiment, encore une fois, adapté à son contexte et il y a plein de petites choses qu'on peut mettre en place. Et en vrai, je ne vais pas dire 36 000 exemples, mais en fait, je le fais pour toutes les nouveaux... Toutes les nouvelles choses que je prends, je réorganise un petit peu pour me dire « Ok, ça va vraiment m'inciter à faire et ça marche à chaque fois. » Ensuite, un problème à la mise en place d'un système, c'est le fait qu'on doit constamment prendre des décisions et qu'on fasse face à une multitude de choix chaque jour. Parce qu'en fait, ça nous prend énormément d'énergie, énergie qu'on n'a pas mis dans la mise en place. dans le fait de faire la nouvelle habitude. Et c'est pareil aussi pour le fait de trop réfléchir. Mais ça, c'est aussi un frein pour ne pas agir. Mais c'est un peu les deux. Et du coup, par rapport à ça, c'est bien de... Quand on a trop de pensées qui nous assaillent, bon déjà de faire le truc de pas de téléphone une heure le matin, une heure le soir, mais ça, voilà. Et juste d'avoir un carnet où on note, on note, on note, sans que ce soit utile. C'est vraiment juste pour décharger et décharger. Et si vraiment il y a une pensée qui nous assaille et on a volonté, ça marche pas, de se programmer un créneau où on se dit ok à 18h, ce problème là, je m'en occupe. Et comme ça, au moment de la journée où cette pensée arrive, on se dit, je m'en occupe à 18h. Et ça je trouve que quelque chose pour moi qui marche bien dans ce sens là, c'est d'aller voir une psy. Parce que s'il y a des malheurs qui m'arrivent, ce qui arrive malheureusement, comme à tout le monde, et bah... Je sais que, et je vais ruminer cette pensée, et bah depuis que je vais voir la psy je me dis, bah de toute manière là j'ai pas les clés, je lui en parlerai, et du coup ça m'aide dans mon quotidien à pas me focaliser sur le négatif, à pas me dire ah mais y'a ça, y'a ça, et me dire bah j'ai un moment prévu dans le mois pour faire le point sur ces choses là, et du coup c'est hyper utile pour la création du système, aller voir des psys. Ensuite, une super idée encore, c'est de compter sur les habitudes qui aident. Attends, non, c'est pas ça. C'est d'avoir des habitudes qui rendent les autres faciles. Et ça, en fait, créer un système, c'est finalement créer une base d'hygiène de vie qui juste rend facile ensuite tous les petits changements qu'on veut implémenter dans nos quotidiens. Et pour moi, dans les habitudes de base qui peuvent... changer la donne sur l'adoption et faciliter énormément l'adoption de nouvelles habitudes. C'est, comme je le dis depuis tout à l'heure, développer sa rigueur pour avoir moins de temps de distraction et laisser la place au cerveau de se régénérer et d'avoir des idées de génie d'arriver. Ensuite, c'est de cibler, c'est d'avoir une activité qui augmente notre énergie. Par exemple, moi c'est tout bête, c'est le sport. Mais quand je fais du sport, je vide ma tête et en plus, après, j'ai plus d'énergie. Parce qu'en général, en fait, toute la journée, ce qu'on fait, ça nous en prend, ça nous en prend, ça nous en prend. Et d'avoir des activités qui nous en donnent, ça change tout pour après remettre cette énergie dans des choses qu'on veut réaliser. Et après, il y a des choses basiques comme mieux dormir, travailler sa pensée positive, etc. Et ça, peut-être que vous en avez certaines qui sont plus ou moins faciles à mettre en place selon... ce que vous faites déjà dans votre quotidien, et même peut-être prendre plus conscience de celles que vous avez pour les faire à fond et qu'elles soient vraiment bénéfiques pour après les changements que vous voulez implémenter. Et ensuite, un peu lié, c'est de céder des habitudes qu'on a déjà dans les habitudes à mettre en place. Par exemple, je teste en ce moment une boisson à base de champignons qui est censée aider à... à rendre plus calme, à réguler le stress, à rendre moins fatiguée, etc. Et je me dis, c'est pas mal, les champignons, ça pollue moins que certaines boissons. Et moi, le matin, j'aime bien faire des petites boissons. Et du coup, je me dis, c'est une alternative qui est plutôt bien. Et en fait, Alternative qui est plutôt bien et qui est facile à mettre en place parce que le matin j'avais déjà ce réflexe de me préparer quelque chose et là juste je prépare avec une potion différente, une poudre différente. et en fait des choses comme ça dans le quotidien qu'on peut changer un petit peu, il y en a plein et en fait après on s'en aperçoit même plus quoi et là je pense vraiment c'est même pas 21 jours pour prendre une nouvelle habitude parce que c'est... c'est déjà quelque chose qui est ancré et donc ça peut être quelque chose de basique comme ça ou ça peut être aussi de mélanger une habitude qu'on veut prendre qui est pas forcément hyper agréable à quelque chose qu'on aime faire par exemple moi j'aimerais plus lire, bon lire c'est agréable mais du coup c'est même pas forcément agréable mais juste quelque chose qu'on fait pas quoi qu'on n'arrive pas à mettre en place moi j'aimerais plus lire et ce que j'adore c'est aller dans un parc Et bien peut-être qu'au lieu d'aller dans un parc et de juste écouter de la musique, j'apporte un livre. Mais bon, en vrai, je ne vais pas non plus dans les parcs, mais c'est l'idée. Si j'allais dans les parcs souvent, ce serait pour apporter mon livre. Mais je n'ai pas d'exemple concret pour moi. Et ensuite, pour mettre en place un système, il faut être et rester raisonnable. Il ne faut pas raisonner en liste de choses à faire, mais vraiment devenir la personne qui réalise les changements espérés. Parce qu'en fait, si on se contente, entre guillemets, de faire des listes, certes, on va faire plein de choses, parce qu'on les aura notées et on n'aura pas cette charge mentale-là, mais on ne va jamais décider par nous-mêmes de le faire. Et en fait, l'habitude, elle se crée aussi parce qu'on y pense. Et là, on n'y pensera pas, ce sera noté. Et si ce n'est pas noté, l'habitude disparaît comme un elfe de maison. d'un claquement de doigts et ça semble logique parce que juste on l'a pas intégré dans notre cerveau, on l'a juste noté quelque part. Alors peut-être qu'au bout... Alors du coup ce serait... L'habitude serait peut-être prise au bout de très longtemps, plus de 21 jours, parce que forcément quand même la répétition, même si elle n'est pas consciente, on la fait quand même, ça s'ancre, mais vraiment de manière beaucoup moins rapide. Après, vraiment, je bannis les listes pour prendre des habitudes. C'est hyper utile de pouvoir noter, je ne sais pas, son rendez-vous chez le médecin, etc. et de ne pas tout garder en tête, ça c'est sûr. Et du coup, si jamais on a peur de ne pas s'en rappeler et qu'on a besoin d'une liste pour pouvoir se rappeler, de faire le changement qu'on veut, pour moi, c'est vraiment clair et net. Ça veut dire qu'on n'a pas bien mis en place son environnement. et qu'on a trop de choses en même temps, et que ça veut juste dire que ça va pas marcher. On est censé quand même pouvoir adopter de nouvelles habitudes sans avoir à la noter. Mais par contre, ce qu'on peut faire avec nous, c'est de se visualiser en tant que la personne qui réalise le changement, et de visualiser la meilleure version de nous-mêmes après avoir fait ce changement, et les obstacles. qui peuvent se mettre en travers de notre chemin. Donc essayer d'imaginer vraiment ce qui peut nous arrêter ou ce qui peut rendre difficile le changement pour peut-être un peu prévenir plutôt que guérir. Et aussi, moi, quelque chose qui marche beaucoup, je trouve, c'est d'impliquer mon entourage. Et de... Alors, soit de juste dire mes objectifs et de dire, bon, je vais, je sais pas, sortir cet épisode mardi. Ou... de faire des pactes de naines, mais ça, c'est ma petite technique secrète. C'est souvent par rapport aux mauvaises habitudes, par exemple, je l'ai souvent fait pour le scroll, le scroll bête, parce que pas pour le scroll qui m'apporte des choses où je prends des notes et tout, mais pour le scroll bête, je fais des pactes où en gros je m'engage auprès d'un proche et je lui dis ok, pendant un mois j'ai interdiction de de scroller et si jamais je déroge à la règle, je te donne 100 euros. Et j'ai jamais perdu parce que j'ai vraiment pas envie de perdre 100 euros. Après, il faut faire aussi à la hauteur de ses moyens. Si vous êtes milliardaire, il faut donner lui un milliard. Mais c'est vraiment une bonne technique. Mais je sens que ça va un peu à l'encontre de tout ce que j'ai dit. Et si je mettais des systèmes, je pense que de monter, par exemple, mon environnement digital, il faudrait que j'ai la volonté de le modifier un petit peu. Mais... Mais... Si on est dos au mur ? En vrai, c'est une bonne technique pour se dire, on se rappelle, on se dit non, 100 euros, c'est peut-être la meilleure technique de ce podcast finalement. Les biais cognitifs, les tendances naturelles du cerveau, on s'en fout, l'argent, c'est ça qui compte. Money time. Mais d'ailleurs, en parlant d'argent, aussi, investir dans son changement, ça aide. Par exemple, là, je me suis inscrite à un club de gym, j'ai payé l'adhésion. Je peux vous dire que je vais y aller à tous les entraînements sans en louper un au vu du prix que ça m'a coûté. Mais bon, ça, il ne faut pas être dans l'aisance financière, sinon ça ne vaut plus rien. Mais bon, je pense que la plupart des gens ne sont pas dans l'aisance financière, donc investissez dans vos projets. En fait, c'est juste faire en sorte qu'échouer soit plus difficile que réussir. Non, oui, si c'est ça. et du coup, si vous mettez beaucoup d'argent, bon bah... Vous êtes obligés de réussir, quoi. Et aussi, j'ai évoqué tout à l'heure le fait que l'humain, quand il change, a envie de voir les résultats tout de suite. Et du coup, ça lui donne envie de tout faire d'un coup. Ou de s'impatienter et du coup de ne pas vouloir le faire du tout. Et je trouve que le fait que ce ne soit pas juste une chose de plus sur la liste des choses à faire et que ce soit ancré dans le quotidien... on l'oublie un peu, entre guillemets. C'est comme se laver les dents. On n'a pas envie de tout de suite voir ce que ça nous aurait évité de bien se laver les dents. C'est pareil, par exemple, pour le sport. D'en faire régulièrement, on est content. Si on regarde les résultats, on est content. Mais je trouve que ça enlève cette impatience de dire que ça va plus vite, que ça va plus vite, etc. Parce que le chemin est agréable. Et le fait de le faire est agréable. Donc on oublie un peu cette impatience qu'on aurait pu avoir au départ de je fais ça pour cet objectif. Ensuite, si on veut encore exploiter un petit peu notre cerveau, il faut savoir que le cerveau aime avoir la preuve qu'on change. Et en fait, il n'a pas besoin de beaucoup, mais on peut noter les petits trucs. Ah bah tiens, j'ai réussi à faire ça, machin. et en fait il va désirer de plus en plus le progrès par rapport à ce changement-là, même sans avoir l'objectif final. Et ça va nous donner un peu de la dopamine parce que certes, réaliser la chose, ça nous donne de la dopamine, mais les petites victoires et les changements sur le chemin, ça en donne aussi. Donc c'est aussi quelque chose de positif et ça va nous donner de l'énergie et ça va nous permettre de continuer sur le chemin du changement qu'on aimerait réaliser. Parce que si on se focalise sur ce qu'on réussit, et ça semble logique, parce que quand on se focalise sur ce qu'on a mal fait ou nos défaites, ça nous prend de l'énergie. Alors que si on se focalise sur ce qu'on réussit, là, l'énergie afflue. Et enfin, mon préféré, qui est vraiment, je trouve, très lié au fait de faire petit à petit, moi j'aime bien la lenteur, etc., c'est le repos stratégique. et de se dire que, encore une fois, le cerveau a besoin de se recharger. Et bien juste, il faut prévoir des moments et ne pas... et que ce ne soit pas en réaction. De ne pas attendre d'être à bout pour se reposer et de se reposer à des moments fixés parce que nos ressources connectives sont limitées et on a besoin de se recharger, de se ressourcer pour pouvoir mieux avancer par la suite. Et je trouve ça hyper logique. Et du coup, c'est le cas pour le cerveau, mais ça vaut aussi pour le sport. Par exemple, les muscles, ils grandissent pendant le repos, pas pendant l'activité. Donc si on s'acharne, on aura beaucoup moins de résultats que si on respecte le repos pour que les muscles grandissent. Ça, on connaît aussi, vous faites de la musculation ou un sport. Vous devez être bien au nos courants, et dites-vous que le cerveau c'est pareil. On a besoin de se reposer, et ça peut être du repos, déjà avoir assez de sommeil, et ça peut être aussi quelquefois dans la journée, prévoir en temps ou 10 minutes, juste on est là et on pense à tout et n'importe quoi. Ou avoir du contact avec la nature aussi, ça permet de bien se reposer et de recharger ses batteries. Donc il y a plein d'astuces. Et surtout que... C'est, je trouve que c'est, par contre ça on a bien le, on arrive bien à le comprendre, parce que c'est souvent qu'après une bonne nuit de sommeil, on a une solution qui nous arrive où on se dit, ah mais oui c'est ça, ou alors dans notre douche on se dit, ah mais punaise, mais en fait on pourrait faire ça, ça, ça, et du coup je trouve que c'est assez facile de comprendre qu'en fait, qu'en s'arrêtant deux secondes, et bah, notre cerveau il... Ils connectent les points. Oh, mais c'est trop bien. Je suis encore devant ma fenêtre et je vois un nuage qui a la forme d'un bélier. Et comme si c'était un bélier qui jouait au foot. Non, un mouton, un mouton. On en voit des choses. Là, je me repose un peu pendant l'épisode. Mon esprit vagabonde devant eux. Et il imagine des choses avec les nuages. Bon, les autres, ils ont des formes de nuages. Mais du coup, voilà. s'arrêter pour, encore une fois, laisser les idées de génie arriver. Et c'est aussi lié un peu à la lutte contre l'assédentarité, parce que si on a un travail de bureau, c'est pas inutile de s'arrêter toutes les... Enfin, c'est même recommandé de s'arrêter toutes les heures pour marcher un peu, pour regarder au loin. C'est pour ça d'ailleurs que je regardais au loin, parce que là, ça fait trop longtemps que je suis assise. J'avais besoin pour mon cerveau, pour la santé de mes yeux, de regarder les nuages. Mais non, mais sérieusement, on a besoin de... bouger un minimum et régulièrement, et du coup, ça permet aussi de s'aérer à l'esprit, tout simplement, mais ça, je trouve quand même que c'est des notions qu'on a plutôt bien, mais c'est important de... C'est bien de se dire que c'est scientifique et que ça marche vraiment et que ça peut concrètement nous aider à avoir une base de vie qui fait que... quand on met les habitudes, la motivation peut jouer un petit peu, mais elle n'est pas essentielle. Et surtout, pour le mode de vie durable, je trouve que c'est très intéressant, parce que ce que je prône, c'est vraiment un changement de mode de vie. C'est quand même conséquent, quoi. Et avoir un système, et intégrer ces choses-là, ça permet de pas juste faire une série d'éco-gestes notés sur une to-do list, quoi. Voilà. mais ensuite, donc ça c'est pour le système mais quand même pour adopter un changement il faut, enfin moi je me suis un peu inspirée des objectifs smart qu'on utilise en général en management dans les entreprises pour qu'un objectif soit qu'on réussisse nos objectifs parce que je me dis, c'est ça un changement ça a besoin de ces qualités là et je crois que j'ai un peu adapté quand même parce que un système c'est bien mais au bout d'un moment il faut quand même savoir un minimum ce qu'on veut faire. Donc déjà, il faut être capable d'expliquer clairement ce qu'on veut et d'avoir une vision claire des bénéfices que ça nous apporte. Pour en fait, ça nous donne sincèrement envie et que cette envie-là, c'est au-delà de la motivation, c'est vraiment ancré. Je sais pourquoi je fais les choses et forcément, ça va aider à le maintenir plus longtemps. Et ça, ça peut sembler bateau, mais c'est... Il faut aller au-delà de juste « oui, moi je fais ça pour ça » et de dire « mais est-ce que vraiment essayer de creuser un peu plus profond de pourquoi on veut faire les choses ? » Et peut-être qu'on s'apercevra qu'au final, en fait, on n'a pas vraiment envie. Et je trouve que pour le développement durable, c'est du coup important d'avoir conscience des enjeux et d'à quel point nos actions peuvent aider pour garder cet espoir-là et de faire tout. tout ça dans l'espoir d'une vie meilleure et pas juste parce qu'on se dit, bon bah, faut bien le faire. Ensuite, il faut pouvoir le mesurer, mais alors pas forcément de manière précise, mais connaître un peu les limites et juste savoir quand est-ce que c'est quelque chose d'acquis, enfin concrètement, comment j'aimerais faire les choses. En fait, je pense que pour mettre en place une habitude, il faut Notre volonté, elle doit jouer au début en mode ok je fais ça, je définis les choses et après ça roule tout seul. Et un peu lié au fait que ce soit mesurable d'avoir des choses atteignables, de se dire ok, donc ces limites, est-ce que vraiment par rapport à mon contexte et par rapport à ce que je sais être capable de faire, donc là encore il faut être honnête avec soi-même, est-ce que j'arriverai à le tenir sur le long terme et vraiment prendre des choses faciles. De se dire qu'en fait, il vaut mieux quelque chose d'hyper facile pour que ce soit vraiment une base, la base du système, et que ce soit un peu ridicule de ne pas le faire, que quelque chose d'ambitieux. Parce qu'il y aura toujours des jours où on fera la chose ambitieuse. Par exemple, on peut se dire, ok, mon objectif c'est une pompe tous les matins. Mais il y a des jours où on aura la volonté, on dira, aujourd'hui j'en fais six en fait. Et des jours où on sera moins bien, on va quand même faire une pompe. Enfin ça va, on peut faire une pompe. Même si c'est sur les genoux, parce qu'en vrai une pompe c'est pas si facile que ça. Mais voilà, faut pas sous-estimer en fait le pouvoir des petites actions parce que ça... Parce que déjà, la répétition aide, même si on en faisait tout le temps qu'une, ça aiderait. Vaut mieux en faire une pendant six mois, enfin pendant quatre ans, plutôt que dix pendant une semaine. Dix par jour, bien sûr. Et là, forcément, la régularité gagnera et on sera beaucoup plus fort que si on avait fait beaucoup d'un coup. Mais de toute manière, on sait très bien que c'est juste une habitude. apprendre, ridicule à pas faire, et que les jours où on aura plus envie on fera. Bon je me répète, mais c'est pour bien marteler l'idée. Et après ce qui est dur c'est de se connaître en vrai, de se dire bah est-ce que j'ai pas vu trop gros, même si j'ai pensé que c'était ridicule, bah en fait c'est pas si ridicule que ça, et bah tant pis, on n'abandonne pas, on a échoué, on a échoué, c'est la vie, faut... On recommence et on continue, c'est pour ça aussi, ça fait mal au coeur de voir que ça passe de... De 18 à 13, c'est pour la consommation très responsable. Là, c'est les gens, ils ont juste abandonné parce qu'en vrai, ça a été mal fait. Parce que ce n'est pas censé être trop dur si on le fait de manière raisonnable, en respectant son rythme, etc. Même si ça prend des années d'avoir une consommation responsable, ça prend des années, mais au moins, ça reste après. Et surtout qu'au bout d'un moment, on sera bien tous obligés d'y aller. Donc autant y aller de manière tranquille et dès aujourd'hui, en respectant son rythme. Et puis en plus je trouve que ça rend les choses attrayantes de se dire bah oui on sait pas qu'on nous demande pas d'être parfait c'est juste que c'est impossible de devenir parfait tout de suite. C'est pas qu'on demande pas c'est juste que bah personne peut y arriver. Enfin si en vrai je pense qu'il y a des exceptions. Ah les exceptions. Mais du coup je trouve ça plus attrayant de se dire bah en fait je vais faire de mon mieux. Déjà, ça sera mieux pour moi parce que la plupart des choses qu'on fait pour l'environnement, etc., c'est aussi mieux pour notre santé, etc. Mais en plus, je n'aurai pas une pression de temps, une pression d'être parfait. Et peut-être dire ça aussi par rapport à la peur du jugement, de se dire « bah oui, je suis en train de changer et ça prend du temps, mais je crois en la régularité, je crois au système » . Je crois au fait que faire un petit peu, mais tout le temps, c'est hyper bénéfique. Et quand vous allez regarder en arrière, par exemple dans 5 ans, si vous commencez maintenant et que dans 5 ans vous regardez en arrière, le changement sera fou. Sauf que ce sera passé inaperçu, tellement les habitudes, c'est tout un art. Et ensuite, se mettre un objectif de temps. Donc là, c'est à moduler, comme j'ai dit, un peu. En général, c'est 21 jours. Mais je pense que parfois, on peut voir si c'est pas nécessaire un peu plus et parfois, c'est nécessaire moins. Mais être honnête et peut-être prendre une marge un peu plus supérieure pour être sûre d'avoir adopté l'habitude. Et peut-être que je vais vous donner un exemple que j'ai mis en place récemment et qui reprend un peu tous ces objectifs. Je me suis mise à écrire des pensées positives tous les jours grâce à une amie à moi qui m'a offert un carnet de pensées positives où tu as des lignes à remplir. Voilà, quelle était ton humeur aujourd'hui ? Trois good experiences, c'est en anglais, good experience of the day, how do you feel physically ? What was your best mood in the day ? What's a good thing in your life ? Un truc un peu général, pas forcément du jour. Et là, ça fait 40 jours à peu près que je le tiens et je n'ai jamais loupé un jour. Et en fait, avec le recul, je m'aperçois que c'est parce que j'ai mis en place toutes ces petites astuces. Et déjà, premièrement, j'étais très convaincue de l'utilité et du bénéfice que ça allait m'apporter. C'était très facilement mesurable par quart quotidien. J'ai mis en place l'environnement pour, c'est-à-dire que déjà j'ai mon heure. sans téléphone le matin, donc bon bah qu'est-ce que je fais, j'ai rien à faire, j'écris des trucs positifs, bon si j'ai des trucs à faire mais voilà, ça aide quand même de pas avoir le téléphone. J'ai mis le carnet dans un emplacement assez accessible et visible pour moi dès le matin. C'est quelque chose qui est pas trop ambitieux parce que ça me prend après 10 minutes. C'est quand même un peu ambitieux parce que 10 minutes c'est pas rien, mais comme j'ai bien agencé mon environnement autour ça va. Mais c'est quand même... Enfin, je veux dire, c'est pas ridicule, quoi. C'est pas... C'est écrit une chose. Mais c'est quand même pas non plus écrire pendant une heure, quoi. C'est... Dix minutes, ça reste rien en soi dans une journée. Dans la manière dont c'est fait, je trouve que c'est un carnet à remplir. Donc ça enlève un peu le blocage de la page blanche. Et répondre à des questions, du coup, ça lance un peu la machine et c'est plus facile de conserver cette habitude. Donc ça, c'est aussi quelque chose à creuser. C'est encore un facilitateur de make it. J'aime bien ce truc de se dire de faire, rendre la chose plus difficile à échouer qu'à réussir. Et franchement, très rapidement, j'ai senti les bénéfices que ça m'a apporté. Et j'ai senti que je changeais. Et en fait, je l'utilise le matin. Du coup, ça me donne vraiment une énergie positive pour la journée. Et du coup, mon cerveau, il sent le changement. Et il s'est dit, ah non, là, je désire plus de progrès. Je vais continuer à faire ce petit carnet chaque jour. Donc voilà. Et d'ailleurs, ça, c'est vraiment une hyper bonne habitude. Moi, ça fait longtemps que je l'entends dire, mais je ne m'étais jamais lancée. Et là, j'ai eu un peu aussi la chance d'avoir quelqu'un qui m'offre un cadeau comme ça. Mais franchement, j'ai tellement un autre regard sur le quotidien et j'ai moins de moments où je suis démoralisée. Donc, affaire. Bon, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette deuxième partie ? Déjà, je pense que les choses un peu importantes, c'est de prendre le temps de modifier son environnement. Que la consistance et la régularité dans n'importe quel changement et aussi dans le game de la durabilité, ça... C'est la chose la plus importante et la chose qu'on sous-estime. Il faut être honnête avec soi, bien se connaître et faire des choses qui marchent pour nous avant tout. Parce que si on ne fait pas des choses adaptées à notre contexte, forcément on n'arrivera pas à les tenir sur le long terme. Et un peu un spécial durabilité, c'est de se dire qu'on aura beau écouter 45 000 choses hyper intéressantes, Tant qu'on ne rentre pas dans l'action et qu'on ne fait pas face à notre dissonance cognitive entre nos valeurs de respect de soi, des autres environnements, j'aime bien dire ça, et nos actions, on ne sera jamais vraiment serein. et on va toujours regretter d'être dans la dissonance pas être fière de soi et voilà donc c'est pas facile de changer mais franchement moi je trouve que plus je suis dans l'action plus je me dis mais c'est tellement mieux d'être de tendre vers l'alignement, ça motive un peu à vivre en plus, et que de juste rester dans son... Comment on appelle ça ? Pas dans son déni, mais dans le frein qu'on a utilisé tout au début. Rester dans sa cognition limitée. Rester dans le côté défaitiste. En fait, c'est... Franchement, quand on réfléchit, on n'est pas venu sur Terre pour être défaitiste. On est là, on a une vie, et on nous dit « Ok, vous faites ça, et ça abîme l'environnement. » Et nous, on est là « Non, mais trop dur le changement. » En vrai, c'est dur. Mais si on le prend petit à petit, on peut y arriver. Il y aura beaucoup plus d'ondes positives et on aura une vie au moins... moins tournée vers le négatif, je pense. Surtout qu'il y a vraiment énormément de choses à faire, et même s'il y a des freins qui vous semblent ne pas pouvoir être dépassés, il y en a tellement d'autres qui peuvent l'être, et je suis sûre que chacun peut trouver plein de choses qu'il peut dépasser facilement. Il faut encore une fois adapter à son contexte. Bon, mon téléphone m'a abandonné juste avant la conclusion, ça va, il m'a pas abandonné au début de la deuxième partie. Mais du coup, pour conclure, déjà j'ai une petite citation, qui est sympa, de Gandhi. qui dit soit le changement que tu souhaites voir dans le monde et je trouve que ça résume bien finalement pas besoin d'écouter le podcast c'est quand même quelque chose de sympa quoi ouais on aurait envie que ce soit comme ça on aurait envie que ce soit comme ça bah et si on agissait pour que ça le devienne c'est un peu bateau encore mais voilà la petite phrase minteresse ensuite de se dire aussi que tout ce que j'ai dit là même si c'est s'il y a plein d'infos bah c'est pas exhaustif à mon avis et il y a peut-être d'autres freins que j'ai pas vu etc mais bon c'est déjà une bonne base et j'aimerais vous faire un petit défi de réfléchir un peu à une ère de votre vie qui vous prend trop d'énergie et de dire ok quel petit changement au quotidien je pourrais mettre en place pour que ce soit un peu moins énergivore ou même pas forcément ça mais juste quel quel petit changement vous aimeriez vous aimeriez mettre en place là maintenant tout de suite et qu'il soit ridicule de ne pas faire tous les jours ou une fois par semaine Moi, par exemple, ce serait les étirements le matin parce que ça fait hyper longtemps que je veux faire 15 minutes d'étirements ou de yoga le matin et je ne les fais pas à chaque fois alors que j'écris pendant 10 minutes. Mais quoi que ce soit, ce n'est pas forcément une question de temps tout le temps, le fait que ce soit ridicule ou non. Le cerf, je ne fais pas 15, mais je fais 0. Et je me dis, là, je vais le faire. De me dire tous les matins, pendant une minute, j'espère que ce n'est pas trop, mais je ne pense pas, mais pendant une minute, de faire quelques étirements, si je veux un peu de renfaux, etc. Parce que c'est sûr que si je fais ça pendant 5 ans, dans 5 ans, je serai beaucoup plus souple ou peut-être moins de douleur, etc. que si je ne l'avais pas fait. Même si c'est qu'une minute par jour, en vrai, ça fait sept par semaine. C'est pas rien non plus. Bon, après, je fais d'autres sports à côté, donc c'est pas rien non plus. Et en respectant toutes mes... Et en faisant en sorte que mon environnement permette de faire ses minutes d'étirement, mais normalement, ça devrait le faire. Bon, bah, si ce pote... cast vous plaît, n'hésitez pas à le partager à vos proches pour qu'ils puissent bénéficier d'une vision assez positive de tous ces sujets-là. Et puis même si vous avez envie de les motiver au changement ou de discuter de ça avec eux, vous pouvez aussi discuter de ça avec moi si vous voulez laisser des commentaires ou m'envoyer des messages, je serais ravie d'entendre toutes vos réflexions par rapport à ça. Et je vous dis à bientôt dans un nouvel épisode de Cette vie est belle !

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Première partie : Pourquoi a-t-on du mal à passer à l'action

    05:46

  • Deuxième partie : Pourquoi a-t-on du mal à maintenir un changement dans la durée

    39:24

  • Conclusion

    01:23:12

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