- Speaker #0
Bienvenue dans Choisis-toi, le podcast des femmes qui ressentent intensément et qui souhaitent transformer leur hypersensibilité en un véritable atout. Moi c'est Inès, coach pour femmes hypersensibles, exploratrice de neuro-atypie à travers différents bilans et créatrice du programme Choisis-toi. Ici, on va parler de sensibilité, de développement personnel, de reprogrammation du cerveau, mais surtout du fait d'oser être vraiment soi-même. Je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello à tous et bienvenue dans ce tout premier épisode du podcast Choisis-toi. Je suis tellement heureuse d'être ici avec vous et je suis aussi très très émue, je dois dire, d'être ici avec vous. Pourquoi ? Parce que le lancement de ce podcast était quelque chose de tellement important pour moi. Le fait de faire entendre ma voix, mais surtout de faire entendre la voix des femmes neuroatypiques qui m'entourent. Qu'elles soient hypersensibles, HPI ou qu'elles aient d'autres neuroatypies. qu'elle le sache ou non d'ailleurs, mais c'était pour ça que c'était important pour moi le lancement de ce podcast Choisis-toi. D'ailleurs pour ce tout premier épisode, pour cet épisode pilote, j'ai décidé de ne pas être seule. J'ai invité une personne pour être à mes côtés pendant tout cet épisode, pour m'aider à me présenter, à vous en dire un petit peu plus sur moi, pour pourquoi je fais ça, qu'est-ce qui m'a amenée à faire ça. Donc merci Kim d'être à mes côtés aujourd'hui. pour être là pour ce tout premier épisode d'une longue liste, je l'espère. Merci beaucoup à toi.
- Speaker #1
Hello Inès, hello à toutes. Merci de m'accueillir sur ton podcast. Je suis vraiment trop contente pour ce premier épisode d'être avec toi et de te présenter. Est-ce qu'on rentre dans le vif du sujet directement ?
- Speaker #0
Moi, je suis prête. On est parti, Kim. Alors, c'est parti.
- Speaker #1
C'est parti. Pour commencer, est-ce que tu peux nous dire qui est Inès en quelques mots ?
- Speaker #0
En quelques mots, je dirais qu'Inès, c'est une femme, c'est une maman. C'est une compagne, une infirmière, une coach, une femme neuroatypique. En fait, il y a tellement de facettes de moi que j'ai appris à connaître ces dernières années qu'en quelques mots, c'est ultra compliqué.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous raconter ? Je pense que c'est important d'en savoir un peu plus sur toi. Peut-être nous parler un petit peu de ton enfance, de ta sensibilité et surtout à quel moment tu l'as découvert, comment et comment tu l'as vécu. Ça fait plusieurs questions en une, mais je pense que ça va ensemble.
- Speaker #0
Quand j'étais enfant, je l'ai hyper bien vécu parce qu'en fait, je ne le savais pas. J'étais hyper sensible, on ne posait pas les mots dessus, mais j'étais comme ça, c'était mon trait de caractère, c'était un fait. Et en fait, ce n'était pas un sujet, ce n'était pas un sujet pour mes parents, ce n'était pas un sujet dans mon éducation, c'était vraiment un trait de caractère. Et je pense que pour mes parents, en tout cas de ce que je me rappelle, c'était OK et puis voilà quoi. Je l'ai vécu assez bien finalement, parce que je n'ai jamais senti la différence et je n'ai jamais senti qu'il ne fallait pas être comme ça. J'étais le genre d'enfant, tu vois, qui s'émerveillait devant la nature, qui était souvent ému, qui était empathique, qui voulait vraiment aider, qui pleurait quand il y avait des sujets de conversation beaucoup trop compliqués pour moi, émotionnellement, pour être complètement... honnête avec toi, je dirais que mon hypersensibilité est devenue un handicap le jour où je suis devenue salariée, le jour où je suis rentrée en fait dans le monde du travail. Mon hypersensibilité est devenue la pire chose pour moi en fait. Je me sentais complètement vulnérable aux yeux de beaucoup, je portais un masque en continu pour ne pas paraître la faible en tout cas, parce que je me sentais tellement faible et de toute façon finalement ce masque ne marchait pas du tout parce que... si on devait s'en prendre à quelqu'un, souvent, c'était à moi. Et à ce moment-là, en plus, je restais prostrée. Je ne savais pas quoi dire.
- Speaker #1
D'accord. Donc, en fait, là, comme tu le décris, c'est qu'au fond de toi, tu l'as toujours su. Il n'y a pas eu un moment où tu t'es dit je crois que je suis un petit peu différente ou il y a quelque chose que je ne comprends pas forcément en moi. C'est pour toi, tu l'as toujours eu, tu l'as toujours su. Même si au début, j'imagine que tu ne pouvais pas forcément poser des mots dessus quand tu étais enfant. mais il n'y a pas eu un moment où il y a eu le chamboulement.
- Speaker #0
Alors l'annonce de mon hypersensibilité n'a pas du tout été un chamboulement, mais je vois ce que tu veux dire parce que quand on m'a annoncé que j'étais au potentiel intellectuel, donc HPI lors d'un bilan de douance, là j'ai eu un choc par contre. Mais bon, j'en parlerai pendant un prochain épisode de ça parce que là c'est pas forcément le sujet. Mais quand on m'a dit que j'étais hypersensible, ça n'a pas été un chamboulement, mais par contre je me suis dit, ah, on met le doigt sur quelque chose. et donc... Je vais pouvoir travailler sur ça, je vais pouvoir travailler sur moi et sur cette facette de moi qui est femme hypersensible.
- Speaker #1
Quand tu étais enfant, est-ce que ton entourage... Même si du coup, j'imagine que ce n'était pas un sujet de discussion, mais ton entourage, est-ce que ça a été un frein par rapport à ton hypersensibilité ou tu te sentais quand même comprise de manière générale ?
- Speaker #0
J'ai souvent essayé de me souvenir cette période de ma vie. Et en fait, oui, cette hypersensibilité dans ma famille, avec mes parents, ce n'était pas un sujet, c'était mon caractère, j'étais comme ça et c'était OK. C'est comme si tu as une enfant blonde ou brune, en fait c'est pas un sujet, elle est blonde ou elle est brune, et c'est comme ça, et on l'accepte. Mais je me souviens que j'étais le genre d'enfant, tu vois, par exemple, qui trouvait un oiseau blessé, donc du coup qu'il le ramenait à la maison, qu'il le mettait dans une boîte en carton, avec du coton, qu'il le soignait pendant des semaines ou des jours et des jours, et mes parents l'acceptaient, et puis c'est pas qu'ils m'encouragaient, mais c'était pas un frein, et ça je trouve ça vraiment beau, tu vois. Mais je me souviens aussi avoir été l'enfant pour qui des sujets de conversation étaient émotionnellement hyper compliqués. Par exemple, si on abordait le sujet de la mort de mes parents en étant petite, mais je fondais en larmes. C'était une souffrance pour moi, c'était une horreur, c'était vraiment ultra difficile. Avec la maturité et avec la connaissance, les connaissances que j'ai aujourd'hui, je me rends compte qu'en fait, quand j'étais petite, j'étais par contre très... J'étais hyper empathique en fait. L'empathie était multipliée par 15 000 pour moi. C'était vraiment, je voyais des choses qui étaient compliquées pour moi. Et en fait, ça m'amenait une grosse souffrance et je n'arrivais pas à passer à autre chose. Tu vois, je voyais par exemple un SDF dehors. Pour moi, ce n'était pas juste un SDF dehors que je voyais pendant deux secondes. Non, c'était un SDF que je voyais. J'essayais de comprendre pourquoi il était dehors, comment il en était arrivé là. le soir j'y repensais, je ressassais, j'en parlais à mes parents encore, encore et encore. C'est quand même pas facile de se dire que tu es enfant et qu'il y a une image qui te reste et qui te suit. Tu essayes de trouver des solutions, tu n'en trouveras pas, pas en tout cas en tant qu'enfant et en fait ça te fait souffrir quoi.
- Speaker #1
Ok, ok c'est intéressant. Ouais parce que parfois on ne se sent pas forcément comprise donc je pense que ça a pu aussi t'aider à mieux le vivre finalement et à l'accepter en fait plus rapidement. Est-ce que tu penses que cette hypersensibilité, c'est ce qui a amené ta reconversion professionnelle finalement, vu que dans le monde du travail, c'est là où ça a commencé à poser problème, entre guillemets ? Échec, donc t'es passée d'un parcours inspirant, t'es passée d'infirmière à coach aujourd'hui. Est-ce que c'est ça qui a contribué ?
- Speaker #0
Je pense que ça a fortement contribué, je dois t'avouer, parce que je savais très bien que je voulais faire une reconversion professionnelle, je ne voulais plus être infirmière. Et en fait, dans ma vie, j'ai souvent des hyperfocus, où un domaine va me passionner pendant un moment. Et quand j'ai su que j'étais neuroatypique, que j'étais hypersensible innée au potentiel intellectuel, je me suis renseignée, j'ai lu, j'ai écouté, etc. J'en ai fait un hyper focus, sauf que cet hyper focus n'est jamais passé par rapport à d'autres hyper focus que j'avais eus par rapport à des domaines professionnels. En fait, quand j'ai su que j'étais hypersensible, que j'ai compris que j'en avais souffert dans mon professionnel et pourquoi j'en avais souffert, J'en ai parlé autour de moi, en fait, et je me suis rendu compte que je n'étais pas du tout la seule. Et je me dis, non, mais ce n'est pas possible, en fait. On ne peut pas rester dans cette situation. Il y a plein d'autres femmes qui vivent ce que moi, j'ai vécu, qui sont dans mon cas, dans le cas dans lequel j'étais avant, et qui souffrent. Et en fait, j'avais envie, j'avais besoin d'être là, d'accompagner ces femmes qui souffraient et qui avaient... la volonté de se prendre en main, d'avancer et de changer, en fait, et d'évoluer pour ne plus que leur hypersensibilité, finalement, soit un handicap au travail, ni même dans leur vie, mais que ça soit un véritable atout.
- Speaker #1
Est-ce que, du coup, tu penses que c'est l'accumulation de voir tout ça au quotidien qui t'a fait avoir le déclic, justement, pour aider les autres avec ton expertise, ou est-ce que toi, t'as eu un déclic, vraiment une action, quelque chose qui t'a dit, mais en fait, là, infirmière, je ne peux plus ? je veux me reconvertir et puis en tant que coach parce que ça fait sens avec ton parcours à toi.
- Speaker #0
En fait, je dirais que c'était petit à petit. J'ai été diplômée en 2015. J'ai commencé en tant qu'infirmière en réanimation, donc j'étais toute jeune infirmière. Et je me rends compte aujourd'hui avec du recul que le monde hospitalier m'a foncièrement abîmée. C'est comme si on m'avait, tu sais, blessée encore et encore au même endroit. C'est pas une blessure qui va te tuer, mais elle va t'abîmer, elle va t'éteindre petit à petit. C'est exactement ce que je ressens quand je repense à ce moment de vie finalement. Et en fait, la période du Covid, enfin le post-Covid... C'est là où j'ai pris du recul et ça a été un électrochoc et je me suis dit en fait là tu as travaillé plus de 12 heures par jour, tu étais en train de souffrir, ta hiérarchie n'était pas du tout derrière toi, ta santé passait en second plan, il s'est passé des choses dans les services complètement inacceptables qui montraient qu'en fait je n'étais à priorité pour personne. Donc à ce moment là je me suis dit si toi tu ne te mets pas en priorité, si tu ne prends pas soin de toi finalement personne ne le fera. Et je me suis rendu compte que... Le milieu du soin, en tout cas en France, ne pouvait pas répondre à mes besoins. C'était une profession qui ne me correspondait pas, qui ne me correspondait plus, et que finalement j'allais souffrir, quel que soit le service dans lequel j'allais travailler. Donc je me suis dit à ce moment-là qu'il fallait, que j'avais besoin, de réfléchir à une reconversion professionnelle qui me plaise. Et pour moi c'est super important, tu vois, d'accompagner l'humain, d'être là pour l'humain. de le faire évoluer. C'est quelque chose qui me plaît, c'est quelque chose qui me passionne. Et pour moi, faire autre chose, ça serait impossible, je dois t'avouer.
- Speaker #1
Et pour refaire le lien avec ton métier d'infirmière, je pense que ça peut être intéressant que tu nous dises comment en tant qu'hypersensible, tu as vécu justement ce métier-là, parce qu'on sait que c'est un métier pas facile de par les conditions, mais aussi de par ce que tu peux voir au quotidien. Et moi, tu me dis ça comme ça, je me dis, bon bah hypersensible, infirmière, c'est pas forcément compatible au premier abord. Comment tu as fait pour tenir autant de temps avec ton hypersensibilité, faire un métier aussi difficile qu'un premier coin ?
- Speaker #0
Je trouve que ta question est très pertinente parce qu'en fait, dans le stéréotype général, on se dit souvent que quelqu'un d'hypersensible souffrirait énormément dans le milieu du soin et pourtant, de nombreuses infirmières ou même d'autres professionnels du soin sont hypersensibles. Mais si je dois revenir à moi... Mon hypersensibilité ne m'a jamais empêchée de faire mon travail, ni même de faire mon travail correctement. Et oui, j'ai eu des émotions intenses, ça serait mentir de dire le contraire. Et des fois, j'ai pris des personnes en charge, c'était des prises en charge qui étaient difficiles, ou en tout cas compliquées émotionnellement pour moi. J'ai fait mon travail, quand mon travail était fait, je sortais de la chambre. À ces moments-là, des fois, j'étais, oui, submergée. Et heureusement qu'à ces moments-là, j'avais des collègues de confiance. J'ai eu la chance d'avoir beaucoup de personnes bienveillantes autour de moi. D'ailleurs, quand je le dis, je pense à énormément de personnes qui m'ont pris sous leurs ailes, parce qu'en plus, j'étais jeune infirmière, qui ont été juste adorables et qui ont su être là, écouter ce que j'avais à dire. J'ai pu me décharger avec eux. pu m'exprimer et à certains moments, oui, je pleurais, mais j'étais avec des personnes de confiance, des personnes qui ne me jugeaient pas. D'ailleurs, j'ai un ami maintenant, mon meilleur ami, que j'ai connu à l'hôpital, a souvent été la personne qui m'écoute, qui sèche mes larmes, qui va me chercher un mouchoir, etc. Et c'est OK. Et j'étais comme ça, mais de toute façon, ça n'a jamais entaché mon travail, ça ne m'a jamais empêchée de faire mon travail correctement. Au contraire, je trouve que quand tu es hypersensible, en fait, tu as un relationnel autre avec les autres, tu es plus dans l'empathie, tu arrives souvent à comprendre ce qu'ils veulent, des fois sans un mot, même si c'est important de laisser aux autres la place de s'exprimer, d'exprimer leurs besoins, etc. Si tu échanges avec une personne hypersensible, en tout cas, la plupart des personnes hypersensibles te diront quand je rentre dans une pièce, Je n'ai pas besoin qu'on me dise un mot, rien du tout. Je ressens l'énergie, je ressens la vibes, je ressens l'ambiance. Sans même un mot, je ressens ce qui émane de la pièce. Et je trouve que tout ça, quand tu mets tout ça bout à bout, je trouve que c'est tellement un point fort. Et en fait, c'est quelque chose qui vient améliorer le relationnel. Et le relationnel, pour moi, est très, très important en tant qu'infirmière, de toute façon dans l'accompagnement. C'est important, mais encore plus à ce moment-là dans mon rôle d'infirmière avec le patient que j'avais en face de moi ou avec la famille.
- Speaker #1
Et donc finalement, tu as toujours été dans des métiers d'accompagnement, parce que du coup, pour rebondir maintenant sur ton métier de coach, il y a quand même un gros point commun entre infirmière et coach, c'est que tu accompagnes les gens et que tu as ça en toi. Tu as toujours aimé et eu envie d'accompagner les autres. Aujourd'hui, tu le fais différemment et avec d'autres personnes. Mais concrètement aujourd'hui, comment tu accompagnes les femmes hypersensibles ? Qu'est-ce que tu proposes ? Comment tu les aides au quotidien ?
- Speaker #0
Alors déjà pour revenir à ce que tu disais au début. Je suis clairement convaincue que l'accompagnement, c'est quelque chose qui est fait pour moi. Avant, j'accompagnais les personnes plutôt physiquement. Maintenant, ça va être psychologiquement, en tout cas par rapport à la santé mentale. Et aujourd'hui, je sais, et c'est de façon très humble que je dis ça, mais je sais que c'est ma zone de génie et je sais que je suis très bonne dans ce que je fais et que les transformations sont là. Donc, je suis là où je dois être et ça, c'est trop bien. Et pour revenir sur ta question. Concrètement, j'accompagne les hommes et les femmes à mettre des mots sur leur neuroatypie, sur leur fonctionnement, grâce à des bilans de douances qui permettent de relever le haut potentiel intellectuel, le très haut potentiel intellectuel, qui permet aussi de relever les critères du TSA, du TDAH et une sensibilité augmentée. Et je fais aussi passer des bilans aux hommes et aux femmes pour relever une hypersensibilité, qu'elle soit innée ou traumatique. Donc ça, c'est ma première casquette, on va dire. Et ma deuxième casquette, c'est que je suis la créatrice du programme Choisis-toi. Le programme Choisis-toi, c'est un programme dans lequel j'accompagne les femmes hypersensibles à comprendre leurs besoins, à alléger leur charge mentale, à poser leurs limites et finalement, enfin créer et vivre la vie qu'elles ont choisie. Donc voilà.
- Speaker #1
Ok, donc c'est hyper intéressant. Quand tu dis que tu fais des bilans, c'est-à-dire que tu aides... les personnes à déterminer si elles ont une atypie ou pas, si elles sont hypersensibles ou pas. C'est ça ? Donc si aujourd'hui il y a une femme qui nous écoute et qui a un doute, qui sent au fond d'elle qu'il y a quelque chose de peut-être différent, ou en tout cas qui a envie de savoir, peut-être poser des mots, ou parler avec quelqu'un qui peut la comprendre, elle peut faire appel à toi pour faire un bilan, ce qu'on appelle donc un bilan, et grâce à ton bilan, elle va savoir où elle en est un petit peu, et si effectivement elle a une atypie ou pas.
- Speaker #0
Exactement. En fait, j'ai passé deux certifications. Une sur la douance, une par rapport à la douance et une par rapport à l'hypersensibilité avec Elodie Crépel que j'adore d'ailleurs. Et grâce à ces certifications, en fait, je peux passer des bilans de douance et des bilans d'hypersensibilité. Donc si vous nous écoutez et vous avez des questions, si vous posez des questions sur vos fonctionnements, si vous sentez que c'est le moment d'aller chercher des réponses, n'hésitez pas à me contacter. Et on pourra déjà dans un premier temps échanger avec grand plaisir. Et pour répondre à ta question de tout à l'heure, Kim, évidemment, si une femme se pose des questions sur son hypersensibilité, sur sa sensibilité, si elle sent qu'elle a besoin de réponses pour avancer, si elle sent qu'elle a besoin d'un accompagnement, évidemment, elle pourra me contacter.
- Speaker #1
Donc, grâce à ces bilans, tu aides les femmes à savoir si elles ont un aspect ou pas. Et puis ensuite, tu les accompagnes dans un second temps. C'est effectivement une leçon. À travers ton programme, choisis-toi. Et d'ailleurs, pourquoi tu as créé ce programme ? Quelle est la différence avec un accompagnement, par exemple, individuel, que tu pourrais faire avec une femme, moi, la seule, et un programme comme Choisis-toi ? Ou du coup, c'est plus un programme de groupe ? Enfin, tu vas nous en dire plus, mais...
- Speaker #0
C'est souvent ce qu'on pense, mais finalement, c'est complètement le contraire. En fait, les femmes que j'accompagne, souvent, elles commencent par le programme Choisis-toi. Donc du coup, c'est des mois où elles apprennent l'amour d'elles, l'estime d'elles, poser leurs limites, se comprendre, comprendre leur... besoins, communiquer leurs besoins et ensuite en fait, quand elles ont passé ces 9 mois d'accompagnement, elles décident de faire un bilan de douance ou un bilan d'hypersensibilité, peu importe leurs besoins, mais c'est pour montrer que pour passer un bilan et pour faire un bilan et pour penser par exemple qu'on est au potentiel intellectuel, Et bien en fait, il faut quand même de l'estime de soi, de l'amour de soi. Parce que si tu n'as pas d'amour de toi, tu vas dire non mais moi je ne serai jamais au potentiel intellectuel, même si finalement je coche entre guillemets toutes les cases, ce n'est pas possible. Moi je ne suis pas plus intelligente parce que beaucoup de personnes pensent que le haut potentiel intellectuel, c'est être plus intelligent que les autres, alors que finalement c'est surtout avoir un fonctionnement différent des autres. Mais tout ça pour dire que souvent quand même pour... passer un bilan de douances, il faut une certaine estime de soi et cette estime d'elle, les femmes du programme Choisis-toi réussissent à l'acquérir au bout des neuf mois. Et pour revenir sur ta question, en fait l'accompagnement Choisis-toi, c'est ni un accompagnement individuel, ni un accompagnement collectif. En fait c'est les deux. C'est un accompagnement individuel parce que pour Pour moi, c'est important d'aller chercher dans... l'histoire de la personne, d'aller au rythme de la personne, de travailler avec les besoins spécifiques de la personne. Et puis il y a quand même un espace intime où elles se dévoilent à moi, où elles exposent et même elles déposent ce qu'elles ont envie de déposer. Et puis, il y a aussi ce côté collectif qui, lui, je trouve, apporte franchement une puissance qui est tellement incroyable. En fait, le fait de ne pas être seule, ça permet de faire réaliser aux femmes qu'elles ne sont pas seules, qu'elles ne sont pas seules à vivre avec leurs difficultés. Elles s'inspirent toutes les unes les autres. Elles se confient. Elles se soutiennent. En fait, c'est une véritable sororité. Et moi, je trouve que c'est vraiment très, très beau, ça. Et les échanges aussi entre les femmes, souvent ça crée un effet miroir et qui est assez libérateur et booster parce que souvent tu vois des choses chez les autres que tu ne vois pas forcément chez toi et ça c'est très très intéressant. Donc le combo accompagnement individuel et collectif, je trouve que ça fonctionne très très bien et c'est une véritable force.
- Speaker #1
Et donc ton programme Choisis-toi, il a un nom très inspirant, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur... Qu'est-ce qu'on va venir travailler justement dans ton programme ? Et j'imagine qu'il y a peut-être un facteur commun entre toutes les femmes qui te rejoignent, peut-être pas dans leur vie, mais en tout cas intérieurement, quelque chose qu'elles ont en commun au moment où elles te rejoignent.
- Speaker #0
Alors très souvent, avant de commencer l'accompagnement Choisis-toi, elles me disent souvent la même chose, en tout cas ça revient très souvent, c'est qu'elles se sentent submergées par leurs émotions, qu'elles ont l'impression d'être trop, de ne pas être assez, que finalement des fois les émotions... pétacables, qu'elles prennent tellement sur elles qu'au bout d'un moment, ça explose. Qu'elles n'arrivent pas à dire non, qu'elles n'arrivent pas à poser leurs limites, qu'elles veulent faire plaisir à tout le monde. Et en fait, elles s'oublient. Elles savent plus ce qu'elles ont besoin, ce qu'elles ont envie. Elles ne sont plus au centre de leur vie, en fait. Au fur et à mesure que la vie est passée, elles se sont décentrées. Et au bout des neuf mois d'accompagnement, en fait, elles n'ont plus peur de montrer qui elles sont vraiment. Elles s'assument. Elles comprennent leurs besoins, elles osent dire non, elles se sentent légitimes et en fait elles voient que leur hypersensibilité c'est un réel cadeau et qu'elles deviennent la femme qu'elles ont toujours rêvé d'être. Elles arrivent à communiquer leurs besoins donc en fait tout s'installe comme ça et je trouve que c'est juste merveilleux. En tout cas quand je dis ces mots je pense à Sarah, à Laura et à toutes mes autres clientes qui ont travaillé sur elles et je les félicite encore. Et c'est juste incroyable ces transformations. Sarah dit toujours, le programme Choisis-toi devrait être remboursé par la sécurité sociale. Et j'adore, ça me fait toujours beaucoup sourire. Et pourquoi pas un jour, hein ?
- Speaker #1
C'est incroyable, ça me met des frissons. Et sa phrase, elle est très parlante parce qu'en fait, on a tendance à soigner ses mots physiques, à investir sur soi pour le professionnel, etc. Mais on oublie souvent soi-même, en fait. et puis notre bien-être intérieur, nos ressentis. Et donc le programme Choisis-toi, le nom déjà, c'est très très parlant. Alors qu'en fait, c'est vraiment la base. Ça part de nous, ça part de là. Et si tu veux une vie heureuse sur tous les plans, il faut dans un premier temps que tu sois bien avec toi-même finalement.
- Speaker #0
Et j'aimerais rajouter que souvent, les femmes ont du mal à investir sur elles parce qu'en fait, elles ne se mettent pas en première position. Elles ne se mettent pas au centre de leur vie, mais elles sont importantes. Elles méritent d'investir sur elles. Et en plus d'investir sur elle et de se faire plaisir et surtout se faire du bien à soi-même, ça a des répercussions sur toutes les sphères, sur la sphère professionnelle, sur le couple, parce que souvent il y a une mauvaise communication et une mauvaise communication, ça peut avoir de grosses répercussions. Donc en fait, cet investissement sur soi n'est pas qu'un investissement sur soi.
- Speaker #1
C'est incroyable. C'est incroyable. En changeant des choses en toi, finalement ça a même un impact sur ton entourage, sur ta vie, mais sur tous les plans. professionnelle avec tes enfants, avec ton conjoint. C'est vraiment incroyable. C'est super intéressant. Je sais que la sororité, c'est quelque chose qui est vraiment important pour toi. Tu m'en parles souvent quand tu me parles de tes clientes et du programme. Et je sais que c'est quelque chose que tu as vraiment envie d'accentuer encore plus dans ton accompagnement. Qu'est-ce qui fait, selon toi, la différence entre justement cet aspect sororité et par exemple un accompagnement individuel ?
- Speaker #0
Tu sais, pour moi, la sororité, c'est juste quelque chose d'essentiel. D'ailleurs, je vais faire une petite parenthèse, mais moi, mon human design, il me dit que je suis très bonne pour rassembler. Et donc, du coup, la sororité, pour moi, ça a été juste une évidence. Créer ce lien entre femmes qui se comprennent vraiment. Elles savent ce qu'elles vivent les unes avec les autres. Elles n'ont pas besoin de rentrer dans les détails, d'expliquer des tonnes de choses. Pour une fois, dans leur vie, elles sont avec des femmes qui leur ressemblent, des femmes qui ont vécu, qui ressentent des choses comme elles. Et elles se disent plus qu'elles sont bizarres, ou qu'elles sont isolées, ou qu'elles sont incomprises. Elles sont là les unes pour les autres, et moi je trouve ça juste merveilleux. Et tu sais, il y a ce petit effet aussi magique, je trouve, où chacune peut puiser de la force dans l'autre. Et en fait, elles se portent les unes avec les autres. Et je n'ai même pas besoin d'intervenir, parce qu'en fait, c'est entre elles. Elles osent dire ce qu'elles n'ont pas l'habitude de se donner le droit de dire. Elles osent dire ce qu'elles pensent, ce qu'elles ressentent. Et je trouve que c'est juste merveilleux. Et ça donne un réel bonus à cet accompagnement Choisis-toi.
- Speaker #1
C'est incroyable. Donc, tu as des clients, toi, qui ont créé un lien fort, voire même qui sont restés en contact après l'accompagnement. En fait, finalement, tu peux, on va dire, te faire des amis que tu n'aurais pas forcément rencontrés dans la vie de tous les jours et qui sont comme toi et surtout avec qui tu peux parler librement parce que tu es comprise.
- Speaker #0
à partir du moment où tu nous as rejoints dans l'accompagnement choisis toi en fait tu fais partie de la sororité ça ne s'arrête jamais c'est à vie et oui les filles ont créé un sacré lien même elles m'ont À la fin du programme, souvent elles me disent, mais on va rester dans la sororité. Bien sûr, vous allez rester à tout jamais et elles sont liées à tout jamais. Elles ont vécu des choses ensemble et souvent elles me disent qu'elles ont l'impression de se connaître depuis toujours. Et elles se disent des choses que beaucoup de personnes de leur entourage ne savent pas immédiatement ou ne sauront jamais. Mais parce qu'en fait, elles se confient à des femmes qui leur ressemblent tout simplement.
- Speaker #1
C'est incroyable parce qu'en fait tu donnes la chance à des femmes de créer des relations humaines avec d'autres personnes comme elles. Et franchement je pense que dans la vie réelle, sans l'accompagnement par exemple, elles n'auraient pas forcément pu rencontrer ces femmes-là. Elles sont prises dans le quotidien à fond, travaillent enfin le soir etc. Elles ne prennent pas le temps de faire des rencontres. Donc là c'est se donner la chance en fait de rencontrer d'autres femmes et se faire finalement des amis pour la vie j'ai envie de dire. mais avec qui on se sent comprise. Donc, c'est vraiment incroyable. Et du coup, tu as décidé de créer ce podcast. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu pourquoi et surtout, qu'est-ce qu'on pourrait y retrouver dans les prochaines semaines ?
- Speaker #0
Pourquoi j'ai créé ce podcast ? Parce que j'avais des choses à dire. Je deviens bavarde, j'ai l'impression, et clage. En tout cas, j'ai envie de faire entendre ma voix, mais je pense que c'est par tout le travail personnel aussi que j'ai fait, le travail sur moi. Aujourd'hui, j'ai envie de faire entendre ma voix. J'ai des choses à dire. J'en ai marre de voir toutes ces femmes hypersensibles ou neuroatypiques qui se sentent seules, qui se sentent incomprises. En fait, j'ai envie de leur dire qu'elles ne sont plus seules, que ce qu'elles vivent a du sens, qu'elles sont légitimes et qu'elles ne sont plus seules. Et puis ça me permet aussi de partager des clés, des clés même aux personnes qui ne passent pas par le programme Choisis-toi, de faire aussi connaître le programme Choisis-toi, de montrer à des femmes hypersensibles que si tu veux évoluer, si tu veux prendre ta vie en main, tu peux. Je suis là et tu ne seras pas seul. Et je trouve que c'est important aussi de casser cette association neuroatypie et solitude. Pour moi, c'est très important en tout cas. Et voilà. Pour le podcast, j'aurais envie de partager des clés, partager des témoignages, en dire plus sur moi, sur mon expérience, développer des concepts. du développement personnel et après je suis ouverte vraiment à plein de sujets d'ailleurs sur les réseaux sociaux je mettrai le lien juste en dessous vous pouvez me donner aussi des idées de sujets que vous aimeriez qu'on aborde et ça serait avec très très grand plaisir ok c'est c'est
- Speaker #1
incroyable on arrive bientôt à la fin de ce podcast c'était vraiment intéressant d'en apprendre plus sur toi si tu devais donner un conseil à une femme hypersensible ou non finalement mais et qui nous écoutent aujourd'hui. et qui sent qu'elle peut plus au fond d'elle, qu'elle pourrait plus, mais qu'elle se bride encore, qu'elle se bloque encore, peu importe la raison finalement. Ce serait quoi ton conseil à lui donner tout de suite ? Quelque chose d'assez simple finalement, mais qu'on a tendance peut-être à oublier, pour qu'elle ressorte de cet épisode avec une première clé en tout cas pour son cheminement.
- Speaker #0
Si je devais te donner un conseil, ça serait d'être douce avec toi-même, d'être bienveillante avec toi-même. D'arrêter de te comparer, d'arrêter de te juger, d'arrêter de penser que tu n'es pas à la hauteur. Aujourd'hui, tu es exactement là où tu dois être. Et pour le futur, c'est toi qui choisis, c'est toi qui prends la décision de là où tu veux aller. Donc, sois douce avec toi-même, écoute ton cœur, écoute tes émotions, ta sensibilité, fais-toi confiance et surtout fais confiance à ce que tu ressens. Ça serait ça le conseil que j'aimerais te donner aujourd'hui. Et je te conseillerais aussi d'écouter le podcast Choisis-toi qui sort chaque semaine pour avoir un maximum de clés et pour te rappeler aussi chaque semaine que tu n'es pas seule. D'ailleurs, j'aime beaucoup Kim la phrase « Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. » Et moi, vraiment, c'est un de mes mantras. Ensemble, on va plus loin.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est une belle phrase, même pour résumer cet échange. En tout cas, c'était très intéressant d'en apprendre plus sur toi. Je sais que c'est un exercice pas facile de se livrer, mais c'est hyper intéressant surtout d'avoir le retour justement d'une femme aussi hyper sensible finalement. Merci pour ça. Je ne sais pas si tu as quelque chose à rajouter.
- Speaker #0
je voulais te remercier Kim de m'avoir accompagnée pour ce tout premier épisode du podcast Choisis-toi, j'espère que ça sera le premier d'une longue liste de podcasts en tout cas merci d'avoir été à mes côtés, ça m'a facilité quand même l'exercice, ça a été beaucoup plus agréable, donc merci beaucoup. Et moi aussi, j'ai une petite question, qu'est-ce que je pourrais te souhaiter pour les mois à venir, Kim ?
- Speaker #1
Merci déjà à toi de m'avoir choisie, franchement, vraiment, c'est un honneur que tu me choisis, c'est parmi ton entourage, pour ce premier épisode de podcast, qui en plus, je sais, est important pour toi. Et ce qu'on pourrait me souhaiter, écoute, c'est de me sentir épanouie. Je sais que ça peut sentir très bateau, mais finalement... Avec tous les échanges qu'on vient d'avoir, on l'a vu, on a tendance à se passer au second plan. Et donc, ce serait juste ça, me sentir réellement épanouie à l'intérieur de moi, tout simplement. Et puis, bien sûr, je vais écouter ton podcast pour aussi avoir toutes les clés finalement pour me sentir bien au quotidien. Parce que tu le sais, dans nos échanges, je suis aussi hypersensible. Et donc, je sais que ton podcast va être une mine d'or pour la suite. et que je vais appliquer surtout dans ma vie pour voir ensuite les résultats. Merci à toi, merci pour cette initiative. Je pense que les femmes ont besoin de ça, vraiment. Donc voilà, merci à toi.
- Speaker #0
Eh bien, je n'ai plus qu'à te souhaiter pour ces prochains mois et surtout pour ces prochaines années un réel épanouissement sur toutes tes sphères, Kim, que ce soit personnel, professionnel et les autres. Je te remercie encore. Merci à vous de nous avoir écoutés. On se retrouve dès la semaine prochaine.
- Speaker #2
Merci à toi d'avoir écouté ce nouvel épisode du podcast Choisis-toi. S'il t'a plu ou inspiré, laisse ton avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Ça m'aidera énormément à rendre beaucoup plus visible ce podcast. Car ma mission est de rappeler à chacun et chacune que la sensibilité est un véritable être. Je te dis à la semaine prochaine et je te fais plein de bisous.