Speaker #0Bienvenue dans Choisis-toi, le podcast des femmes qui ressentent intensément et qui souhaitent transformer leur hypersensibilité en un véritable atout. Moi c'est Inès, coach pour femmes hypersensibles, exploratrice de neuro-atypie à travers différents bilans et créatrice du programme Choisis-toi. Ici, on va parler de sensibilité, de développement personnel, de reprogrammation du cerveau, mais surtout du fait d'oser être vraiment soi-même. Je te souhaite une merveilleuse écoute. Hello à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Choisis-toi. Aujourd'hui, j'avais très envie que l'on parle d'un sujet qui revient encore et encore dans notre société. La semaine dernière, j'ai reçu un message sur Instagram d'une jeune femme qui me demandait Inès, est-ce que tu peux me donner des conseils par rapport à la nourriture émotionnelle ? Ce sujet de la nourriture émotionnelle, j'ai l'impression que c'est un sujet qui est vraiment très actuel dans notre société. C'est un sujet qui revient encore et encore. Je ne sais pas si ce sujet de la nourriture émotionnelle t'a parlé ou va te parler, mais en tout cas je suis certaine que ce podcast pourra t'aider à accompagner quelqu'un de ton entourage qui est touché par le sujet. Pour être transparente avec vous, la nourriture émotionnelle, personnellement, c'est un sujet qui m'a parlé pendant des années. Quand je dis nourriture émotionnelle, je pense à ce moment où j'arrive chez moi, je pose mon sac sur le canapé, j'enlève mes chaussures, et là je vais dans le placard chercher des gâteaux. des chips ou autre, un truc sucré ou un truc gras, et je me dis que j'ai besoin de me remplir, je me sens vide, j'ai besoin encore et encore et encore. Je vous avoue qu'à ce moment-là de ma vie, je ne savais pas que la nourriture émotionnelle, on appelait ça de la nourriture émotionnelle, je pensais que c'était des pulsions, je pensais à des troubles alimentaires, mais je n'avais jamais compris que cette nourriture finalement émotionnelle était présente en moi et qu'à ce moment-là, finalement... J'avais pas envie de me nourrir physiquement, mais j'avais besoin de me nourrir émotionnellement. Ce moment où j'ouvrais le frigo ou le placard pour me servir, j'étais en pilote automatique et en fait je cherchais à combler un besoin auquel je n'avais même pas conscience. Et quand je dis un besoin dont je n'avais pas confiance, c'était par exemple du stress, de la fatigue, de la colère. Et en fait, je donnais à mon corps la mauvaise alimentation. Parce que finalement c'était pas une faim physique, c'était une faim... émotionnel. Quand je vous confie ça, je me souviens qu'à ce moment-là de ma vie, je me sentais très seule. Il y avait vraiment la solitude qui était omniprésente et j'avais un besoin d'affection, d'attention. Et c'est pour ça finalement que je me tournais vers cette nourriture émotionnelle parce que ça répondait à une émotion. Et je trouve que c'est hyper important de casser cette croyance qui est que la nourriture émotionnelle, c'est mal. En fait, c'est pas mal, c'est un mécanisme de survie, simplement. C'est ton cerveau qui veut te protéger à un moment. T'as une émotion qui est désagréable, qui vient. Par exemple, t'es stressé, t'es triste, t'es seul. Et en fait, ton cerveau, il va t'envoyer un signal d'alarme. Et ton cerveau, qu'est-ce qu'il veut ? Il veut seulement retrouver un état d'apaisement. Et ça, de la façon la plus rapide possible. Et quelle est la façon la plus rapide possible ? Eh bien la nourriture. Ouvrir son placard, tout simplement. Et au moment où tu vas mettre cette nourriture dans ta bouche, encore plus si elle est très sucrée ou très grasse, en fait, ça va déclencher dans ton cerveau une dose de dopamine. La dopamine qui est l'hormone du plaisir. Si dans le futur, tu es amené à vivre ce genre de situation, prends le temps, essaye de prendre le temps de capter ce moment où tu ressens ce petit shoot de bien-être. Ce moment où tu ressens cet apaisement. Parce que cet apaisement, tu remarqueras qu'il est souvent très très court. Et quand je dis qu'il est très court, C'est seulement quelques minutes. Et après quelques minutes, ce sentiment d'apaisement, de bien-être, retombe comme un soufflé. Et si tu te demandes à ce moment-là pourquoi le soufflé retombe, c'est parce que tout simplement, on n'a pas nourri le bon besoin. C'est ça au fond la nourriture émotionnelle. C'est une tentative de réparer une émotion avec un aliment. Mais c'est une tentative vouée à l'échec. A chaque fois, ça sera voué à l'échec. La réalité, c'est qu'aucun besoin ne disparaît tant qu'il n'a pas été comblé. Jamais. Tu peux décider de l'enfouir, tu peux décider de le contourner, tu peux décider de le recouvrir, mais il restera toujours là. Si tu es quelqu'un qui a besoin de visualiser, finalement c'est comme une vague. Si ton besoin n'est pas comblé, en fait cette vague, elle va toujours revenir, encore et encore et encore, jusqu'à ce que tu acceptes de l'écouter. Donc jusqu'à ce que tu acceptes de combler ce besoin par la bonne nourriture finalement. Et si tu arrives à trouver la bonne réponse, la bonne solution à ton besoin, qui n'est pas une illusion finalement pour ton cerveau, et bien en fait ton besoin va partir, il va être comblé, il ne sera plus là et il ne reviendra pas encore plus fort. Parce qu'un besoin c'est une exigence qui est née d'un manque. C'est quelque chose qui est vraiment vital pour nous. Et tant qu'il n'a pas été nourri de la bonne manière, il continuera à rester présent, il restera omniprésent dans ta vie. Régulièrement j'aime prendre le temps de me rappeler que chaque besoin est un message. Parce que certaines fois je l'oublie aussi. Que chaque besoin est un appel. pour rester aligné avec la personne que nous sommes. Et au fond, il n'y a que nous qui pouvons décider est-ce que je vais choisir d'écouter ce message ou est-ce que je vais choisir de l'ignorer ? Est-ce que je vais choisir d'accueillir les signaux que mon corps m'envoie ? Ou est-ce que je préfère rester en pilote automatique ? Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve que dans la société actuelle, la nourriture émotionnelle est vue comme une véritable ennemie. C'est même vu comme une preuve de faiblesse. Il y a peu de personnes qui vont avouer, qui vont dévorer un paquet de gâteaux, un paquet de bonbons ou un paquet de chips. Et pourtant, si on change de regard sur cette nourriture émotionnelle, si on arrête la culpabilisation, on pourrait voir cette nourriture émotionnelle comme un message, comme un rappel fort de quelque chose, comme quelque chose qui mérite d'être entendu. Et si tu décides de sortir de cet état de culpabilisation où finalement tu es la vie ? victime de l'alimentation, la victime de ces pulsions de faim, et que tu te dis qu'en fait ton corps est en train de t'envoyer des messages, et au lieu de te poser la question « pourquoi est-ce que je mange maintenant ? » , tu te poses la question « mais qu'est-ce que j'ai besoin en ce moment ? » « Pourquoi là tout à coup je ressens ce besoin de manger ? » « De quoi j'ai vraiment faim dans ma vie ? » On peut décider de ne pas se poser ces questions-là, Mais alors on aura tendance à vite passer dans la seconde phase, celle de la culpabilité. On va culpabiliser parce qu'en fait on s'était promis encore une fois de plus avoir ce genre de comportement alimentaire. On va culpabiliser parce qu'on va porter sur soi un regard très dur, un jugement sévère. Et en plus très souvent on est beaucoup plus dur avec soi-même qu'avec les autres. Et très souvent quand on arrive dans cette seconde phase où en fait on a mangé cette nourriture émotionnelle, à ce moment précis, on ressent le poids de la nourriture, mais on ressent aussi le poids de la honte. Cette honte qui vient entacher notre amour de soi, notre estime de nous-mêmes. Petit à petit, chaque fois qu'on vit ce scénario encore et encore et encore, on crose une fissure de plus en plus profonde dans notre estime de nous-mêmes. C'est comme si à chaque épisode, on venait déposer une tâche d'encre sur son amour de soi. Une tâche qui salit l'image qu'on a de nous. Une tâche qui nous fait croire qu'on est faible et qu'on n'y arrivera jamais. Et plus tu répètes ce cycle, plus ce regard négatif va s'installer. Et ce regard, il ne vient pas de la réalité, mais il vient du jugement que tu poses sur toi-même. On passe énormément de temps à s'auto-juger, à se comparer, à se répéter qu'on n'est pas assez. Pas assez organisée, pas assez patiente, pas assez performante. On va dire qu'on n'est pas assez belle, pas assez mince, pas assez forte, etc. C'est comme s'il y avait une petite voix intérieure qui passait son temps à nous rappeler nos manques, en permanence. Et à force, finalement, on peut y croire. Si on prend deux minutes pour se poser et se poser ces deux questions, est-ce que ce regard, ce jugement nous aide à avancer ou au contraire, il va nous freiner, il va nous couper les ailes ? Il va nous faire douter de qui on est vraiment. Parce que la vérité, c'est que nous sommes beaucoup plus durs, comme je disais tout à l'heure, avec nous-mêmes que nous sommes avec les autres, avec les personnes que l'on aime. Si demain tu as une amie qui vient te voir en te disant une phrase, par exemple, « J'ai pas réussi à faire ça, je suis vraiment trop nulle » , je suis persuadée que tous ceux qui m'écoutent, là maintenant tout de suite, aucune personne ne lui répondrait une phrase telle que ... Ah t'as raison, t'es vraiment trop nulle. Alors là, t'es vraiment nulle de chez nulle. Au contraire, je pense que cet ami entendrait plutôt une phrase du genre « Mais non, t'as fait de ton mieux, mais tu vas réussir, tu es en chemin. » Des phrases plutôt valorisantes, qui encouragent. On est toujours plus doux avec les autres qu'avec soi-même, en tout cas dans la plupart des cas. Et pourquoi on ne devrait pas se poser sur soi-même ce regard aussi doux, aussi bienveillant ? Ce regard beaucoup plus compréhensif. Un regard qui dit plutôt, fais de ton mieux. Et même si tu n'es pas parfait, tu es digne d'être aimé. Et on n'a pas besoin d'être parfait de toute façon pour être aimé. Parce qu'à chaque fois qu'on pose sur soi-même un regard de jugement, on abîme son amour de soi. On creuse une petite fissure sur son estime de soi. Et petit à petit, on renforce cette croyance qu'on n'est jamais assez. Mais chaque fois qu'on arrive à poser un regard bienveillant envers soi-même, à remplacer ce côté critique par une question, on renforce son lien avec soi-même. Par exemple, au lieu de dire « Ah, je suis nulle » , tu peux dire Qu'est-ce que je vais apprendre de cette expérience ? Au lieu de dire, je ne vais pas y arriver, tu peux dire, qu'est-ce que je peux essayer autrement pour y arriver ? Et finalement, c'est ça la clé. Ce n'est pas arrêter de trébucher, c'est justement apprendre à apprendre avec plus de douceur. Se donner l'opportunité de ne pas réussir du premier coup, de se donner l'opportunité de réessayer. Et comme je dis à chacune de mes clientes du programme Choisis-toi, A chaque fois que tu réessaies, c'est déjà une victoire. Parce que le simple fait d'essayer, c'est une preuve que tu n'as pas renoncé, que tu ne renonces pas et que tu ne renonces pas à toi. C'est une preuve que malgré les doutes, malgré les peurs, malgré tes petites voix intérieures qui peuvent te décourager, tu choisis quand même d'avancer. Chaque tentative est un pas. Même minuscule, même imparfait. Même si parfois tu as l'impression de retomber, de revenir en arrière, non, chaque... chaque tentative est un pas. C'est une mise en action. C'est une mise en mouvement. C'est une victoire. Et lorsque tu réessayes, en fait, tu ne reviens pas à zéro. Tu ne recommences pas tout à zéro. Quand tu réessayes, tu repars avec tout ce que tu as pris jusque-là. Et à chaque fois que tu passes à l'action, tu te prouves à toi-même que tu es capable. Tu es capable de te relever. Tu es capable d'aller de l'avant. Tu es capable de ne pas lâcher. Si tu décides de changer de regard sur toi-même, Tu verras que ces moments où tu te relances, où tu réessayes, tu les verras autrement. Tu ne vas plus les voir comme des échecs répétés. Tu vas plutôt les voir comme des preuves de courage, des preuves de force, des preuves d'amour envers toi-même. Parce que la vérité, c'est que chaque nouvel essai, c'est une graine de semée. Et à force d'essayer à chaque fois de semer, de recommencer, un jour, deux jours, au bout d'un moment, ça prend racine. Ça grandit. Chaque fois que tu vas passer à l'action, c'est une opportunité que tu t'offres. Une chance de te rapprocher de la personne que tu veux vraiment devenir. De la vie que tu as envie de te créer. Chaque essai, chaque pas, même un pas minuscule, c'est une preuve que tu crois en toi. C'est une preuve que tu te considères comme digne d'investir ton temps, ton énergie, ta volonté pour avancer. Et ça, je trouve que c'est déjà un acte d'amour envers soi-même. Un véritable acte d'amour envers soi-même. Parce qu'au fond, on n'a pas besoin de tout réussir du premier coup pour être légitime. On a juste besoin de continuer à essayer encore et encore et encore. C'est ça la vie de toute façon, ça va être essayer encore et encore et encore. Et c'est cette persévérance qui construit la confiance en nous-mêmes. C'est ce mouvement répété qui, peu à peu, va transformer notre regard sur nous-mêmes. On arrive déjà à la fin de cet épisode de podcast. Et pour terminer, j'aimerais te donner un dernier conseil. Fais attention à la façon dont tu te parles. Observe tes mots, observe ton ton, observe tes jugements. Et demande-toi, est-ce que je parlerais à une autre personne comme je me parle à moi-même ? Si ta réponse est non, alors s'il te plaît, change ton discours intérieur. Parce que tu mérites le même respect, tu mérites la même bienveillance, tu mérites la même compréhension que tu offres aux autres. chaque mot que tu choisis envers toi peut soit élevé soit enfoncé alors s'il te plaît choisi de t'élever choisi de te soutenir jour après jour choisi de te parler comme tu aimerais parler à quelqu'un que tu aimes profondément merci à toi d'avoir été là aujourd'hui avec nous ça me fait super plaisir je voulais annoncer aussi que lundi 22 septembre j'organise une master class dans cette master class je te parlerai de l'art de dire stop de dire non pour enfin te dire oui à toi. Le fait de poser ses limites, ce n'est pas de se couper des autres, c'est se reconnecter à soi-même. Et c'est vraiment ça que j'ai envie qu'on voit lundi prochain. Donc si ça t'intéresse, je te mets le lien d'inscription juste en dessous dans la bio. N'hésite pas à t'inscrire, ça me ferait hyper plaisir. Et je te dis à la semaine prochaine. Merci à toi d'avoir écouté ce nouvel épisode du podcast Choisis-toi. S'il t'a plu ou inspiré, Laisse ton avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Ça m'aidera énormément à rendre beaucoup plus visible ce podcast. Car ma mission est de rappeler à chacun et chacune que la sensibilité est un véritable atout. Je te dis à la semaine prochaine et je te fais plein de bisous.