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Chroniques Business

La gestion du temps telle que vous ne l'avez jamais envisagée

La gestion du temps telle que vous ne l'avez jamais envisagée

12min |14/07/2025
Play
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La gestion du temps telle que vous ne l'avez jamais envisagée

La gestion du temps telle que vous ne l'avez jamais envisagée

12min |14/07/2025
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Description

Et si le problème n'était pas le temps…

Dans ce 5ᵉ épisode, je vous embarque sur un problème qu’on connaît tous : la gestion du temps. On parle de charge mentale, d'absence de priorités, de journées qui débordent, et de to-do lists qui n’en finissent jamais.

Je vous partage ce que j’observe tous les jours en accompagnement, ce que j’ai appris en travaillant avec des élus et des dirigeants, et ce que je mets moi-même en place dans mon quotidien.


Liens cités pendant l'épisode :


Les sujets abordés dans cet épisode :

  • Gestion du temps & time blocking

  • Charge mentale

  • Priorisation & organisation

  • Productivité


Épisode complémentaire recommandé :

#2. Ce qu'on ne vous dit pas sur la croissance rapide.


Bonne écoute 🎧


N'oubliez pas de vous abonner à la newsletter du podcast pour ne rater aucun épisode. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à déposer une note et un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée !

C'est le meilleur moyen de faire vivre Chroniques Business et de lui permettre d'atteindre le plus d'entrepreneur(e)s.


Et pour rester en contact ou aller plus loin :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parait qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités, je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat, les décisions, les doutes et les déclics. Votre dévouée chroniqueuse business. Bienvenue dans Chronique Business, le podcast qui dévoile les vraies coulisses de l'entrepreneuriat. Pour ce nouvel épisode, on va aborder une problématique chez nous tous, et je m'inclus bien évidemment dedans, chez tous les entrepreneurs et chez tous les salariés, et plus globalement chez tous les professionnels. Je parle du manque de temps, la gestion du temps. On a tous 7 jours, on a tous 24 heures dans une journée. Il y en a qui courent plus que d'autres tout le temps. L'idée, je pense que je vais aborder cet épisode autour de peut-être 3-4 points principaux. D'abord, la problématique face à la gestion du temps, c'est que tout le monde, quand ils sont face à des journées effrénées, qu'ils n'arrivent plus à répondre à toutes les demandes, qu'ils n'arrivent plus à gérer leur temps, ils cherchent des solutions. Ils cherchent des hacks, ils cherchent des outils. Personne ne cherche le problème. Or, quand il y a une difficulté en termes de gestion du temps, la première chose à faire, c'est déjà de comprendre le problème. Pourquoi est-ce qu'on manque de temps ? Pourquoi est-ce que, peut-être, à métier égal, on n'arrive pas à gérer le temps de la même manière ? Alors, ça peut venir d'une organisation personnelle qui est différente. J'en sais quelque chose en tant que maman de quatre enfants. Je sais pertinemment que je ne peux pas disposer de la même organisation, à métier égal, que d'autres personnes qui n'auraient pas quatre enfants. Et c'est comme ça pour tous. Là, je parle de quatre enfants, mais peut-être que c'est si vous avez une activité extrasportive importante, un engagement bénévole important. Si vous êtes vous-même peut-être porteur de handicap ou que vous êtes proche aidant de quelqu'un, on ne peut pas avoir la même organisation de temps que d'autres personnes. Donc déjà, la première étape, c'est de comprendre pourquoi nous, on n'arrive pas à gérer notre temps. Et je vous l'accorde, on est dans une époque hyper connectée. où on est constamment dans l'urgence, on est constamment dans le il faut aller vite, les notifs, les demandes multiples, pression sociale pour réussir, et encore plus quand vous êtes une femme, j'ai envie de dire ok, pas que, mais quand même. Et ça, ça crée une sorte d'illusion, de mythe, après lequel il faut courir, tout le temps courir. On ne va pas assez vite, et même quand on a atteint notre objectif, en fait, on se dépêche vite d'en fixer un autre et de se mettre à courir après celui-ci. sans savoir apprécier ce qu'on a déjà, par exemple, accompli. Donc, première étape, comprendre d'où vient le problème. Ensuite, c'est est-ce qu'on sait quelles sont nos priorités ? Ok, il faut que je fasse des choses, et ça aussi, c'est quelque chose que je constate régulièrement. On remplit des plannings ou des agendas, et en fait, on ne sait pas vraiment ce qu'on y met. On n'y met pas forcément des choses qui sont vitales, qui sont prioritaires pour son activité, mais on les met parce qu'il faut qu'elles soient mises. Commencez d'abord par reprendre la main. entre guillemets, si je puis dire, sur vos priorités. Quelles sont vos priorités ? Qu'est-ce qui vous sert et sert votre entreprise ? Et autre mythe, tout est important et urgent. Alors non, pas du tout. Tout ne peut pas être urgent et, en majuscule, important tout le temps. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible. Si vous en êtes là, si vous êtes au constat de tout est urgent et tout est important, c'est justement que vous n'avez pas encore travaillé votre priorisation et que vous ne savez pas. où se trouvent réellement vos priorités. Une fois que vous avez travaillé vos priorités, qu'est-ce qui effectivement sert réellement mon activité, qu'est-ce qui me permet d'atteindre mes résultats, et qu'est-ce qui est accessoire, et ensuite qu'est-ce qui est littéralement inutile, on fait le tri. Ensuite, et je sais que beaucoup, beaucoup ont du mal à le faire, mais c'est user et abuser du non. Je vous l'avais partagé dans une newsletter que je vous mettrai en description. Donc une fois après avoir priorisé, L'idéal, c'est éventuellement de définir vos fondamentaux. Et quand je dis fondamentaux, c'est-à-dire les choses auxquelles vous n'allez pas déroger, que ce soit une pratique sportive qui doit impérativement être calée dans votre planning, un moment qui est off, réservé pour la famille, pour vos enfants, peu importe. Ça, c'est non négociable. Il est identifié dans votre temps et vous ne pouvez pas y ajouter des choses. Donc déjà, c'est de reposer ses fondamentaux. Je sais aussi que sur ce point... Il est complexe pour beaucoup, mais c'est d'apprendre à dire non. Et une fois, je l'ai partagé avec une entrepreneur, et peut-être qu'en écoutant ce podcast, elle se reconnaîtra, qui avait du mal à dire non. Et je lui ai dit, mais on n'utilise pas l'expression apprendre à dire non pour rien. Parce que quand on a du mal à dire non, on ne décrète pas maintenant, bon ben aujourd'hui, à partir d'aujourd'hui, je dis non à tout, et on dit non à tout. Ce n'est pas aussi simple. En revanche, de prioriser, d'être OK avec vos fondamentaux, vos non négociables, les... temps sur lesquels vous ne voulez pas déroger, ça vous permet plus facilement de dire non. Et vous apprenez petit à petit à dire plus facilement non. Il y a aussi le time blocking. Le time blocking, j'en parle assez souvent dans mes accompagnements. J'en ai parlé aussi une fois où j'ai été interviewée sur BFM Business. Je prends souvent l'exemple des collégiens, des lycéens qui ont un emploi du temps et qui arrive à passer d'une heure de maths à une heure d'histoire géo, à une heure de français, à deux heures de sport, etc. En étant à chaque fois concentrés sur la matière dans laquelle ils sont et en pouvant couper et en repartant sur une nouvelle matière. Tout ça parce qu'à la fois c'est une organisation matérielle, physique, mais aussi mentale qui les prépare. Ils ont un planning à la semaine et ils savent que tel jour ils ont telle matière. Ils sont prêts, ils sont organisés aussi dans la gestion de leurs devoirs. Et la petite coupure ! qu'il y a entre chaque bloc de temps, c'est ce qui leur permet de couper, on va dire de remettre leur cerveau sur off, et de repartir pour une nouvelle matière. Et c'est pas plus compliqué que ça en fait le time blocking. C'est pas déjà juste le fait de bloquer des temps sur son agenda pour dire qu'on a plein de plages de travail et que tout est organisé dans son agenda. Et c'est pas non plus une question de le remplir pour le remplir. C'est simplement une question d'organiser matériellement la gestion de son travail, mais aussi psychiquement. se préparer à ces différentes tâches. Et moi, c'est ce que je recommande souvent, et pour avoir géré des agendas de dirigeants, et de dirigeants notamment de collectivités, mais pas que, dirigeants d'entreprises privées, et aussi d'élus. Je veux dire, quand j'étais en collectivité territoriale, puisqu'on est là pour dévoiler les coulisses, on avait un point hebdomadaire entre le cabinet du maire et la direction générale des services pour faire un point sur les agendas de la semaine à venir. Donc, du directeur général des services, dont j'étais le bras droit, et du maire. Tout était calibré, tout était neutralisé, on savait où étaient les priorités, et souvent je prends cet exemple quand je suis face à des entrepreneurs qui me disent « Oui, mais tu comprends, je peux pas travailler par bloc de temps, et puis moi c'est trop aléatoire, je peux pas organiser, je peux... » On peut. Je vous arrête tout de suite, et là-dessus, j'ai envie de dire, je suis presque intransigeante, on peut organiser son travail. D'ailleurs, que ce soit avec le time blocking ou pas. Mais on peut. et on doit organiser son travail. Et vous devez avoir de la visibilité sur votre semaine, sur vos journées de travail, sur votre organisation. Vous ne pourrez pas faire ça. Sinon, vous avancez à vue, vous avancez dans le brouillard, sans savoir vraiment où vous allez, sans vraiment savoir si tout ce que vous mettez dans une journée va y rentrer. Et c'est là où, si ça ne rentre pas, on génère de la frustration, etc. Donc moi, je l'ai vu à l'échelle et de personnalités politiques publiques et de directeurs généraux. on peut organiser sa journée. Ça ne veut pas dire que c'est figé dans le marbre et qu'on ne peut pas faire bouger. Ça ne veut pas dire tout est respecté à la lettre, mais ça donne un cadre. Quand on arrive, quand on prend ses fonctions le matin, on sait ce qu'on a à faire la journée. Vous êtes préparé, vous êtes derrière plus productif. Les bénéfices sont indéniables. Donc moi, le conseil que je vous donnerais, c'est de commencer petit. Prenez-vous un petit temps chaque dimanche soir ou alors si vous ne voulez pas bosser le week-end, chaque vendredi soir si vous bossez le vendredi. et dites-vous comment est-ce qu'est organisée ma semaine prochaine. Faites à la semaine d'abord. Moi, je sais que je fonctionne presque au moins. Tout est calé, tout est organisé. Et ça n'empêche pas qu'il y a des imprévus. Je vous l'ai dit, j'ai quatre enfants. Prenez ce temps-là et faites-le à minima sur une semaine. Bloquez-vous les différents temps dont vous avez besoin dans l'organisation de votre activité. Vous verrez qu'en ayant cette gymnastique-là, en ayant une régularité sur ce fameux time blocking ou sur l'organisation de votre agenda, de votre planning, quel que soit le nom qu'on lui donne, vous vous apercevrez à ne plus courir après le temps, à ne plus faire votre admin ou vos factures à 23h le soir ou le week-end, à ne plus avoir à gérer vos... mail entre deux rendez-vous ou sur votre pause déjeuner pendant que vous êtes en train de manger. Vous allez voir que du fait que vous avez des blocs de temps dédiés pour chaque chose, vous allez être plus productif sur chacune des tâches ou chacune des missions ou chacune des réunions que vous avez, mais aussi que votre charge mentale va être allégée plus, plus, plus, parce que vous savez que votre admin, vous le faites tous les, je dis une bêtise, vendredi matin. Et que vos réunions d'équipe ou votre point avec vos équipes, vos partenaires, vos sous-traitants, enfin peu importe, c'est le lundi matin. Et que les autres plages sont dédiées à telle autre tâche ou telle autre mission. Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens. Vous avez besoin d'une organisation rythmée. C'est ce qui vous permettra d'être organisé, d'avoir de la visibilité, d'alléger votre charge mentale. Si je devais terminer ou clôturer cet épisode sur quelques conseils, je dirais que c'est donc déjà comprendre d'où vient le problème. en termes de gestion du temps. C'est apprendre à prioriser qu'est-ce qui est réellement prioritaire, qu'est-ce qui est accessoire et qu'est-ce qui est inutile. Faites bien la distinction entre ces trois termes-là. C'est aussi bloquer un temps. J'aimerais vous dire à la semaine, mais si vous n'en avez pas l'opportunité, une fois tous les 15 jours ou à minima une fois dans le mois, un vrai créneau off où vous allez pouvoir vous poser, faire le point peut-être sur ce que vous avez accompli. Ce que vous pouvez aussi faire, c'est de définir Trois essentiels par jour. Parce que ça aussi, c'est un mythe et qui crée une vraie difficulté chez les entrepreneurs et chez les dirigeants. C'est penser qu'il faut tout faire dans une journée. Définissez trois essentiels. Dites-vous, aujourd'hui, il faut que j'accomplisse ça, plus ça, plus ça. Si ça est réglé, c'est que la mission, elle est accomplie. Si je peux faire plus, tant mieux. Si je ne peux pas, j'essaye de les repositionner pour le lendemain ou le surlendemain. peu importe. Mais c'est déjà de vous limiter peut-être à 3, allez 4 essentiels par jour, pas plus. On est bien souvent son propre saboteur en chargeant la mule, en exagérant sur les objectifs qu'on se fixe ou sur sa tout doux, à la remplir, à la remplir et... Donc l'objectif c'est de vous limiter aussi chaque jour, de vous dire aujourd'hui, voilà ce que je dois accomplir et si je l'ai fait, c'est que la journée est réussie. Je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le noter, à le commenter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui pourraient en avoir besoin. Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à très bientôt dans Chronique Business.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Trouver le problème avant les solutions

    01:14

  • Comment remettre à plat ses priorités

    03:03

  • Apprendre à dire non

    04:10

  • Time blocking

    05:28

  • Méthode des 3 essentiels/jour

    10:13

  • Conclusion

    11:20

Description

Et si le problème n'était pas le temps…

Dans ce 5ᵉ épisode, je vous embarque sur un problème qu’on connaît tous : la gestion du temps. On parle de charge mentale, d'absence de priorités, de journées qui débordent, et de to-do lists qui n’en finissent jamais.

Je vous partage ce que j’observe tous les jours en accompagnement, ce que j’ai appris en travaillant avec des élus et des dirigeants, et ce que je mets moi-même en place dans mon quotidien.


Liens cités pendant l'épisode :


Les sujets abordés dans cet épisode :

  • Gestion du temps & time blocking

  • Charge mentale

  • Priorisation & organisation

  • Productivité


Épisode complémentaire recommandé :

#2. Ce qu'on ne vous dit pas sur la croissance rapide.


Bonne écoute 🎧


N'oubliez pas de vous abonner à la newsletter du podcast pour ne rater aucun épisode. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à déposer une note et un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée !

C'est le meilleur moyen de faire vivre Chroniques Business et de lui permettre d'atteindre le plus d'entrepreneur(e)s.


Et pour rester en contact ou aller plus loin :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parait qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités, je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat, les décisions, les doutes et les déclics. Votre dévouée chroniqueuse business. Bienvenue dans Chronique Business, le podcast qui dévoile les vraies coulisses de l'entrepreneuriat. Pour ce nouvel épisode, on va aborder une problématique chez nous tous, et je m'inclus bien évidemment dedans, chez tous les entrepreneurs et chez tous les salariés, et plus globalement chez tous les professionnels. Je parle du manque de temps, la gestion du temps. On a tous 7 jours, on a tous 24 heures dans une journée. Il y en a qui courent plus que d'autres tout le temps. L'idée, je pense que je vais aborder cet épisode autour de peut-être 3-4 points principaux. D'abord, la problématique face à la gestion du temps, c'est que tout le monde, quand ils sont face à des journées effrénées, qu'ils n'arrivent plus à répondre à toutes les demandes, qu'ils n'arrivent plus à gérer leur temps, ils cherchent des solutions. Ils cherchent des hacks, ils cherchent des outils. Personne ne cherche le problème. Or, quand il y a une difficulté en termes de gestion du temps, la première chose à faire, c'est déjà de comprendre le problème. Pourquoi est-ce qu'on manque de temps ? Pourquoi est-ce que, peut-être, à métier égal, on n'arrive pas à gérer le temps de la même manière ? Alors, ça peut venir d'une organisation personnelle qui est différente. J'en sais quelque chose en tant que maman de quatre enfants. Je sais pertinemment que je ne peux pas disposer de la même organisation, à métier égal, que d'autres personnes qui n'auraient pas quatre enfants. Et c'est comme ça pour tous. Là, je parle de quatre enfants, mais peut-être que c'est si vous avez une activité extrasportive importante, un engagement bénévole important. Si vous êtes vous-même peut-être porteur de handicap ou que vous êtes proche aidant de quelqu'un, on ne peut pas avoir la même organisation de temps que d'autres personnes. Donc déjà, la première étape, c'est de comprendre pourquoi nous, on n'arrive pas à gérer notre temps. Et je vous l'accorde, on est dans une époque hyper connectée. où on est constamment dans l'urgence, on est constamment dans le il faut aller vite, les notifs, les demandes multiples, pression sociale pour réussir, et encore plus quand vous êtes une femme, j'ai envie de dire ok, pas que, mais quand même. Et ça, ça crée une sorte d'illusion, de mythe, après lequel il faut courir, tout le temps courir. On ne va pas assez vite, et même quand on a atteint notre objectif, en fait, on se dépêche vite d'en fixer un autre et de se mettre à courir après celui-ci. sans savoir apprécier ce qu'on a déjà, par exemple, accompli. Donc, première étape, comprendre d'où vient le problème. Ensuite, c'est est-ce qu'on sait quelles sont nos priorités ? Ok, il faut que je fasse des choses, et ça aussi, c'est quelque chose que je constate régulièrement. On remplit des plannings ou des agendas, et en fait, on ne sait pas vraiment ce qu'on y met. On n'y met pas forcément des choses qui sont vitales, qui sont prioritaires pour son activité, mais on les met parce qu'il faut qu'elles soient mises. Commencez d'abord par reprendre la main. entre guillemets, si je puis dire, sur vos priorités. Quelles sont vos priorités ? Qu'est-ce qui vous sert et sert votre entreprise ? Et autre mythe, tout est important et urgent. Alors non, pas du tout. Tout ne peut pas être urgent et, en majuscule, important tout le temps. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible. Si vous en êtes là, si vous êtes au constat de tout est urgent et tout est important, c'est justement que vous n'avez pas encore travaillé votre priorisation et que vous ne savez pas. où se trouvent réellement vos priorités. Une fois que vous avez travaillé vos priorités, qu'est-ce qui effectivement sert réellement mon activité, qu'est-ce qui me permet d'atteindre mes résultats, et qu'est-ce qui est accessoire, et ensuite qu'est-ce qui est littéralement inutile, on fait le tri. Ensuite, et je sais que beaucoup, beaucoup ont du mal à le faire, mais c'est user et abuser du non. Je vous l'avais partagé dans une newsletter que je vous mettrai en description. Donc une fois après avoir priorisé, L'idéal, c'est éventuellement de définir vos fondamentaux. Et quand je dis fondamentaux, c'est-à-dire les choses auxquelles vous n'allez pas déroger, que ce soit une pratique sportive qui doit impérativement être calée dans votre planning, un moment qui est off, réservé pour la famille, pour vos enfants, peu importe. Ça, c'est non négociable. Il est identifié dans votre temps et vous ne pouvez pas y ajouter des choses. Donc déjà, c'est de reposer ses fondamentaux. Je sais aussi que sur ce point... Il est complexe pour beaucoup, mais c'est d'apprendre à dire non. Et une fois, je l'ai partagé avec une entrepreneur, et peut-être qu'en écoutant ce podcast, elle se reconnaîtra, qui avait du mal à dire non. Et je lui ai dit, mais on n'utilise pas l'expression apprendre à dire non pour rien. Parce que quand on a du mal à dire non, on ne décrète pas maintenant, bon ben aujourd'hui, à partir d'aujourd'hui, je dis non à tout, et on dit non à tout. Ce n'est pas aussi simple. En revanche, de prioriser, d'être OK avec vos fondamentaux, vos non négociables, les... temps sur lesquels vous ne voulez pas déroger, ça vous permet plus facilement de dire non. Et vous apprenez petit à petit à dire plus facilement non. Il y a aussi le time blocking. Le time blocking, j'en parle assez souvent dans mes accompagnements. J'en ai parlé aussi une fois où j'ai été interviewée sur BFM Business. Je prends souvent l'exemple des collégiens, des lycéens qui ont un emploi du temps et qui arrive à passer d'une heure de maths à une heure d'histoire géo, à une heure de français, à deux heures de sport, etc. En étant à chaque fois concentrés sur la matière dans laquelle ils sont et en pouvant couper et en repartant sur une nouvelle matière. Tout ça parce qu'à la fois c'est une organisation matérielle, physique, mais aussi mentale qui les prépare. Ils ont un planning à la semaine et ils savent que tel jour ils ont telle matière. Ils sont prêts, ils sont organisés aussi dans la gestion de leurs devoirs. Et la petite coupure ! qu'il y a entre chaque bloc de temps, c'est ce qui leur permet de couper, on va dire de remettre leur cerveau sur off, et de repartir pour une nouvelle matière. Et c'est pas plus compliqué que ça en fait le time blocking. C'est pas déjà juste le fait de bloquer des temps sur son agenda pour dire qu'on a plein de plages de travail et que tout est organisé dans son agenda. Et c'est pas non plus une question de le remplir pour le remplir. C'est simplement une question d'organiser matériellement la gestion de son travail, mais aussi psychiquement. se préparer à ces différentes tâches. Et moi, c'est ce que je recommande souvent, et pour avoir géré des agendas de dirigeants, et de dirigeants notamment de collectivités, mais pas que, dirigeants d'entreprises privées, et aussi d'élus. Je veux dire, quand j'étais en collectivité territoriale, puisqu'on est là pour dévoiler les coulisses, on avait un point hebdomadaire entre le cabinet du maire et la direction générale des services pour faire un point sur les agendas de la semaine à venir. Donc, du directeur général des services, dont j'étais le bras droit, et du maire. Tout était calibré, tout était neutralisé, on savait où étaient les priorités, et souvent je prends cet exemple quand je suis face à des entrepreneurs qui me disent « Oui, mais tu comprends, je peux pas travailler par bloc de temps, et puis moi c'est trop aléatoire, je peux pas organiser, je peux... » On peut. Je vous arrête tout de suite, et là-dessus, j'ai envie de dire, je suis presque intransigeante, on peut organiser son travail. D'ailleurs, que ce soit avec le time blocking ou pas. Mais on peut. et on doit organiser son travail. Et vous devez avoir de la visibilité sur votre semaine, sur vos journées de travail, sur votre organisation. Vous ne pourrez pas faire ça. Sinon, vous avancez à vue, vous avancez dans le brouillard, sans savoir vraiment où vous allez, sans vraiment savoir si tout ce que vous mettez dans une journée va y rentrer. Et c'est là où, si ça ne rentre pas, on génère de la frustration, etc. Donc moi, je l'ai vu à l'échelle et de personnalités politiques publiques et de directeurs généraux. on peut organiser sa journée. Ça ne veut pas dire que c'est figé dans le marbre et qu'on ne peut pas faire bouger. Ça ne veut pas dire tout est respecté à la lettre, mais ça donne un cadre. Quand on arrive, quand on prend ses fonctions le matin, on sait ce qu'on a à faire la journée. Vous êtes préparé, vous êtes derrière plus productif. Les bénéfices sont indéniables. Donc moi, le conseil que je vous donnerais, c'est de commencer petit. Prenez-vous un petit temps chaque dimanche soir ou alors si vous ne voulez pas bosser le week-end, chaque vendredi soir si vous bossez le vendredi. et dites-vous comment est-ce qu'est organisée ma semaine prochaine. Faites à la semaine d'abord. Moi, je sais que je fonctionne presque au moins. Tout est calé, tout est organisé. Et ça n'empêche pas qu'il y a des imprévus. Je vous l'ai dit, j'ai quatre enfants. Prenez ce temps-là et faites-le à minima sur une semaine. Bloquez-vous les différents temps dont vous avez besoin dans l'organisation de votre activité. Vous verrez qu'en ayant cette gymnastique-là, en ayant une régularité sur ce fameux time blocking ou sur l'organisation de votre agenda, de votre planning, quel que soit le nom qu'on lui donne, vous vous apercevrez à ne plus courir après le temps, à ne plus faire votre admin ou vos factures à 23h le soir ou le week-end, à ne plus avoir à gérer vos... mail entre deux rendez-vous ou sur votre pause déjeuner pendant que vous êtes en train de manger. Vous allez voir que du fait que vous avez des blocs de temps dédiés pour chaque chose, vous allez être plus productif sur chacune des tâches ou chacune des missions ou chacune des réunions que vous avez, mais aussi que votre charge mentale va être allégée plus, plus, plus, parce que vous savez que votre admin, vous le faites tous les, je dis une bêtise, vendredi matin. Et que vos réunions d'équipe ou votre point avec vos équipes, vos partenaires, vos sous-traitants, enfin peu importe, c'est le lundi matin. Et que les autres plages sont dédiées à telle autre tâche ou telle autre mission. Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens. Vous avez besoin d'une organisation rythmée. C'est ce qui vous permettra d'être organisé, d'avoir de la visibilité, d'alléger votre charge mentale. Si je devais terminer ou clôturer cet épisode sur quelques conseils, je dirais que c'est donc déjà comprendre d'où vient le problème. en termes de gestion du temps. C'est apprendre à prioriser qu'est-ce qui est réellement prioritaire, qu'est-ce qui est accessoire et qu'est-ce qui est inutile. Faites bien la distinction entre ces trois termes-là. C'est aussi bloquer un temps. J'aimerais vous dire à la semaine, mais si vous n'en avez pas l'opportunité, une fois tous les 15 jours ou à minima une fois dans le mois, un vrai créneau off où vous allez pouvoir vous poser, faire le point peut-être sur ce que vous avez accompli. Ce que vous pouvez aussi faire, c'est de définir Trois essentiels par jour. Parce que ça aussi, c'est un mythe et qui crée une vraie difficulté chez les entrepreneurs et chez les dirigeants. C'est penser qu'il faut tout faire dans une journée. Définissez trois essentiels. Dites-vous, aujourd'hui, il faut que j'accomplisse ça, plus ça, plus ça. Si ça est réglé, c'est que la mission, elle est accomplie. Si je peux faire plus, tant mieux. Si je ne peux pas, j'essaye de les repositionner pour le lendemain ou le surlendemain. peu importe. Mais c'est déjà de vous limiter peut-être à 3, allez 4 essentiels par jour, pas plus. On est bien souvent son propre saboteur en chargeant la mule, en exagérant sur les objectifs qu'on se fixe ou sur sa tout doux, à la remplir, à la remplir et... Donc l'objectif c'est de vous limiter aussi chaque jour, de vous dire aujourd'hui, voilà ce que je dois accomplir et si je l'ai fait, c'est que la journée est réussie. Je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le noter, à le commenter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui pourraient en avoir besoin. Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à très bientôt dans Chronique Business.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Trouver le problème avant les solutions

    01:14

  • Comment remettre à plat ses priorités

    03:03

  • Apprendre à dire non

    04:10

  • Time blocking

    05:28

  • Méthode des 3 essentiels/jour

    10:13

  • Conclusion

    11:20

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Description

Et si le problème n'était pas le temps…

Dans ce 5ᵉ épisode, je vous embarque sur un problème qu’on connaît tous : la gestion du temps. On parle de charge mentale, d'absence de priorités, de journées qui débordent, et de to-do lists qui n’en finissent jamais.

Je vous partage ce que j’observe tous les jours en accompagnement, ce que j’ai appris en travaillant avec des élus et des dirigeants, et ce que je mets moi-même en place dans mon quotidien.


Liens cités pendant l'épisode :


Les sujets abordés dans cet épisode :

  • Gestion du temps & time blocking

  • Charge mentale

  • Priorisation & organisation

  • Productivité


Épisode complémentaire recommandé :

#2. Ce qu'on ne vous dit pas sur la croissance rapide.


Bonne écoute 🎧


N'oubliez pas de vous abonner à la newsletter du podcast pour ne rater aucun épisode. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à déposer une note et un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée !

C'est le meilleur moyen de faire vivre Chroniques Business et de lui permettre d'atteindre le plus d'entrepreneur(e)s.


Et pour rester en contact ou aller plus loin :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parait qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités, je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat, les décisions, les doutes et les déclics. Votre dévouée chroniqueuse business. Bienvenue dans Chronique Business, le podcast qui dévoile les vraies coulisses de l'entrepreneuriat. Pour ce nouvel épisode, on va aborder une problématique chez nous tous, et je m'inclus bien évidemment dedans, chez tous les entrepreneurs et chez tous les salariés, et plus globalement chez tous les professionnels. Je parle du manque de temps, la gestion du temps. On a tous 7 jours, on a tous 24 heures dans une journée. Il y en a qui courent plus que d'autres tout le temps. L'idée, je pense que je vais aborder cet épisode autour de peut-être 3-4 points principaux. D'abord, la problématique face à la gestion du temps, c'est que tout le monde, quand ils sont face à des journées effrénées, qu'ils n'arrivent plus à répondre à toutes les demandes, qu'ils n'arrivent plus à gérer leur temps, ils cherchent des solutions. Ils cherchent des hacks, ils cherchent des outils. Personne ne cherche le problème. Or, quand il y a une difficulté en termes de gestion du temps, la première chose à faire, c'est déjà de comprendre le problème. Pourquoi est-ce qu'on manque de temps ? Pourquoi est-ce que, peut-être, à métier égal, on n'arrive pas à gérer le temps de la même manière ? Alors, ça peut venir d'une organisation personnelle qui est différente. J'en sais quelque chose en tant que maman de quatre enfants. Je sais pertinemment que je ne peux pas disposer de la même organisation, à métier égal, que d'autres personnes qui n'auraient pas quatre enfants. Et c'est comme ça pour tous. Là, je parle de quatre enfants, mais peut-être que c'est si vous avez une activité extrasportive importante, un engagement bénévole important. Si vous êtes vous-même peut-être porteur de handicap ou que vous êtes proche aidant de quelqu'un, on ne peut pas avoir la même organisation de temps que d'autres personnes. Donc déjà, la première étape, c'est de comprendre pourquoi nous, on n'arrive pas à gérer notre temps. Et je vous l'accorde, on est dans une époque hyper connectée. où on est constamment dans l'urgence, on est constamment dans le il faut aller vite, les notifs, les demandes multiples, pression sociale pour réussir, et encore plus quand vous êtes une femme, j'ai envie de dire ok, pas que, mais quand même. Et ça, ça crée une sorte d'illusion, de mythe, après lequel il faut courir, tout le temps courir. On ne va pas assez vite, et même quand on a atteint notre objectif, en fait, on se dépêche vite d'en fixer un autre et de se mettre à courir après celui-ci. sans savoir apprécier ce qu'on a déjà, par exemple, accompli. Donc, première étape, comprendre d'où vient le problème. Ensuite, c'est est-ce qu'on sait quelles sont nos priorités ? Ok, il faut que je fasse des choses, et ça aussi, c'est quelque chose que je constate régulièrement. On remplit des plannings ou des agendas, et en fait, on ne sait pas vraiment ce qu'on y met. On n'y met pas forcément des choses qui sont vitales, qui sont prioritaires pour son activité, mais on les met parce qu'il faut qu'elles soient mises. Commencez d'abord par reprendre la main. entre guillemets, si je puis dire, sur vos priorités. Quelles sont vos priorités ? Qu'est-ce qui vous sert et sert votre entreprise ? Et autre mythe, tout est important et urgent. Alors non, pas du tout. Tout ne peut pas être urgent et, en majuscule, important tout le temps. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible. Si vous en êtes là, si vous êtes au constat de tout est urgent et tout est important, c'est justement que vous n'avez pas encore travaillé votre priorisation et que vous ne savez pas. où se trouvent réellement vos priorités. Une fois que vous avez travaillé vos priorités, qu'est-ce qui effectivement sert réellement mon activité, qu'est-ce qui me permet d'atteindre mes résultats, et qu'est-ce qui est accessoire, et ensuite qu'est-ce qui est littéralement inutile, on fait le tri. Ensuite, et je sais que beaucoup, beaucoup ont du mal à le faire, mais c'est user et abuser du non. Je vous l'avais partagé dans une newsletter que je vous mettrai en description. Donc une fois après avoir priorisé, L'idéal, c'est éventuellement de définir vos fondamentaux. Et quand je dis fondamentaux, c'est-à-dire les choses auxquelles vous n'allez pas déroger, que ce soit une pratique sportive qui doit impérativement être calée dans votre planning, un moment qui est off, réservé pour la famille, pour vos enfants, peu importe. Ça, c'est non négociable. Il est identifié dans votre temps et vous ne pouvez pas y ajouter des choses. Donc déjà, c'est de reposer ses fondamentaux. Je sais aussi que sur ce point... Il est complexe pour beaucoup, mais c'est d'apprendre à dire non. Et une fois, je l'ai partagé avec une entrepreneur, et peut-être qu'en écoutant ce podcast, elle se reconnaîtra, qui avait du mal à dire non. Et je lui ai dit, mais on n'utilise pas l'expression apprendre à dire non pour rien. Parce que quand on a du mal à dire non, on ne décrète pas maintenant, bon ben aujourd'hui, à partir d'aujourd'hui, je dis non à tout, et on dit non à tout. Ce n'est pas aussi simple. En revanche, de prioriser, d'être OK avec vos fondamentaux, vos non négociables, les... temps sur lesquels vous ne voulez pas déroger, ça vous permet plus facilement de dire non. Et vous apprenez petit à petit à dire plus facilement non. Il y a aussi le time blocking. Le time blocking, j'en parle assez souvent dans mes accompagnements. J'en ai parlé aussi une fois où j'ai été interviewée sur BFM Business. Je prends souvent l'exemple des collégiens, des lycéens qui ont un emploi du temps et qui arrive à passer d'une heure de maths à une heure d'histoire géo, à une heure de français, à deux heures de sport, etc. En étant à chaque fois concentrés sur la matière dans laquelle ils sont et en pouvant couper et en repartant sur une nouvelle matière. Tout ça parce qu'à la fois c'est une organisation matérielle, physique, mais aussi mentale qui les prépare. Ils ont un planning à la semaine et ils savent que tel jour ils ont telle matière. Ils sont prêts, ils sont organisés aussi dans la gestion de leurs devoirs. Et la petite coupure ! qu'il y a entre chaque bloc de temps, c'est ce qui leur permet de couper, on va dire de remettre leur cerveau sur off, et de repartir pour une nouvelle matière. Et c'est pas plus compliqué que ça en fait le time blocking. C'est pas déjà juste le fait de bloquer des temps sur son agenda pour dire qu'on a plein de plages de travail et que tout est organisé dans son agenda. Et c'est pas non plus une question de le remplir pour le remplir. C'est simplement une question d'organiser matériellement la gestion de son travail, mais aussi psychiquement. se préparer à ces différentes tâches. Et moi, c'est ce que je recommande souvent, et pour avoir géré des agendas de dirigeants, et de dirigeants notamment de collectivités, mais pas que, dirigeants d'entreprises privées, et aussi d'élus. Je veux dire, quand j'étais en collectivité territoriale, puisqu'on est là pour dévoiler les coulisses, on avait un point hebdomadaire entre le cabinet du maire et la direction générale des services pour faire un point sur les agendas de la semaine à venir. Donc, du directeur général des services, dont j'étais le bras droit, et du maire. Tout était calibré, tout était neutralisé, on savait où étaient les priorités, et souvent je prends cet exemple quand je suis face à des entrepreneurs qui me disent « Oui, mais tu comprends, je peux pas travailler par bloc de temps, et puis moi c'est trop aléatoire, je peux pas organiser, je peux... » On peut. Je vous arrête tout de suite, et là-dessus, j'ai envie de dire, je suis presque intransigeante, on peut organiser son travail. D'ailleurs, que ce soit avec le time blocking ou pas. Mais on peut. et on doit organiser son travail. Et vous devez avoir de la visibilité sur votre semaine, sur vos journées de travail, sur votre organisation. Vous ne pourrez pas faire ça. Sinon, vous avancez à vue, vous avancez dans le brouillard, sans savoir vraiment où vous allez, sans vraiment savoir si tout ce que vous mettez dans une journée va y rentrer. Et c'est là où, si ça ne rentre pas, on génère de la frustration, etc. Donc moi, je l'ai vu à l'échelle et de personnalités politiques publiques et de directeurs généraux. on peut organiser sa journée. Ça ne veut pas dire que c'est figé dans le marbre et qu'on ne peut pas faire bouger. Ça ne veut pas dire tout est respecté à la lettre, mais ça donne un cadre. Quand on arrive, quand on prend ses fonctions le matin, on sait ce qu'on a à faire la journée. Vous êtes préparé, vous êtes derrière plus productif. Les bénéfices sont indéniables. Donc moi, le conseil que je vous donnerais, c'est de commencer petit. Prenez-vous un petit temps chaque dimanche soir ou alors si vous ne voulez pas bosser le week-end, chaque vendredi soir si vous bossez le vendredi. et dites-vous comment est-ce qu'est organisée ma semaine prochaine. Faites à la semaine d'abord. Moi, je sais que je fonctionne presque au moins. Tout est calé, tout est organisé. Et ça n'empêche pas qu'il y a des imprévus. Je vous l'ai dit, j'ai quatre enfants. Prenez ce temps-là et faites-le à minima sur une semaine. Bloquez-vous les différents temps dont vous avez besoin dans l'organisation de votre activité. Vous verrez qu'en ayant cette gymnastique-là, en ayant une régularité sur ce fameux time blocking ou sur l'organisation de votre agenda, de votre planning, quel que soit le nom qu'on lui donne, vous vous apercevrez à ne plus courir après le temps, à ne plus faire votre admin ou vos factures à 23h le soir ou le week-end, à ne plus avoir à gérer vos... mail entre deux rendez-vous ou sur votre pause déjeuner pendant que vous êtes en train de manger. Vous allez voir que du fait que vous avez des blocs de temps dédiés pour chaque chose, vous allez être plus productif sur chacune des tâches ou chacune des missions ou chacune des réunions que vous avez, mais aussi que votre charge mentale va être allégée plus, plus, plus, parce que vous savez que votre admin, vous le faites tous les, je dis une bêtise, vendredi matin. Et que vos réunions d'équipe ou votre point avec vos équipes, vos partenaires, vos sous-traitants, enfin peu importe, c'est le lundi matin. Et que les autres plages sont dédiées à telle autre tâche ou telle autre mission. Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens. Vous avez besoin d'une organisation rythmée. C'est ce qui vous permettra d'être organisé, d'avoir de la visibilité, d'alléger votre charge mentale. Si je devais terminer ou clôturer cet épisode sur quelques conseils, je dirais que c'est donc déjà comprendre d'où vient le problème. en termes de gestion du temps. C'est apprendre à prioriser qu'est-ce qui est réellement prioritaire, qu'est-ce qui est accessoire et qu'est-ce qui est inutile. Faites bien la distinction entre ces trois termes-là. C'est aussi bloquer un temps. J'aimerais vous dire à la semaine, mais si vous n'en avez pas l'opportunité, une fois tous les 15 jours ou à minima une fois dans le mois, un vrai créneau off où vous allez pouvoir vous poser, faire le point peut-être sur ce que vous avez accompli. Ce que vous pouvez aussi faire, c'est de définir Trois essentiels par jour. Parce que ça aussi, c'est un mythe et qui crée une vraie difficulté chez les entrepreneurs et chez les dirigeants. C'est penser qu'il faut tout faire dans une journée. Définissez trois essentiels. Dites-vous, aujourd'hui, il faut que j'accomplisse ça, plus ça, plus ça. Si ça est réglé, c'est que la mission, elle est accomplie. Si je peux faire plus, tant mieux. Si je ne peux pas, j'essaye de les repositionner pour le lendemain ou le surlendemain. peu importe. Mais c'est déjà de vous limiter peut-être à 3, allez 4 essentiels par jour, pas plus. On est bien souvent son propre saboteur en chargeant la mule, en exagérant sur les objectifs qu'on se fixe ou sur sa tout doux, à la remplir, à la remplir et... Donc l'objectif c'est de vous limiter aussi chaque jour, de vous dire aujourd'hui, voilà ce que je dois accomplir et si je l'ai fait, c'est que la journée est réussie. Je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le noter, à le commenter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui pourraient en avoir besoin. Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à très bientôt dans Chronique Business.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Trouver le problème avant les solutions

    01:14

  • Comment remettre à plat ses priorités

    03:03

  • Apprendre à dire non

    04:10

  • Time blocking

    05:28

  • Méthode des 3 essentiels/jour

    10:13

  • Conclusion

    11:20

Description

Et si le problème n'était pas le temps…

Dans ce 5ᵉ épisode, je vous embarque sur un problème qu’on connaît tous : la gestion du temps. On parle de charge mentale, d'absence de priorités, de journées qui débordent, et de to-do lists qui n’en finissent jamais.

Je vous partage ce que j’observe tous les jours en accompagnement, ce que j’ai appris en travaillant avec des élus et des dirigeants, et ce que je mets moi-même en place dans mon quotidien.


Liens cités pendant l'épisode :


Les sujets abordés dans cet épisode :

  • Gestion du temps & time blocking

  • Charge mentale

  • Priorisation & organisation

  • Productivité


Épisode complémentaire recommandé :

#2. Ce qu'on ne vous dit pas sur la croissance rapide.


Bonne écoute 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Parait qu'on entreprend pour être libre. Charmante illusion, vous ne trouvez pas ? Je suis Sabrina Toibet, consultante en stratégie d'entreprise. Si vous cherchez des conseils, du partage d'expériences et des réponses qui résonnent pour développer votre activité, considérez cet humble chronique comme une invitation personnelle et un nouveau repère. Dans Chronique Business, seule ou avec mes invités, je vous partage ce qui se cache vraiment dans les coulisses de l'entrepreneuriat, les décisions, les doutes et les déclics. Votre dévouée chroniqueuse business. Bienvenue dans Chronique Business, le podcast qui dévoile les vraies coulisses de l'entrepreneuriat. Pour ce nouvel épisode, on va aborder une problématique chez nous tous, et je m'inclus bien évidemment dedans, chez tous les entrepreneurs et chez tous les salariés, et plus globalement chez tous les professionnels. Je parle du manque de temps, la gestion du temps. On a tous 7 jours, on a tous 24 heures dans une journée. Il y en a qui courent plus que d'autres tout le temps. L'idée, je pense que je vais aborder cet épisode autour de peut-être 3-4 points principaux. D'abord, la problématique face à la gestion du temps, c'est que tout le monde, quand ils sont face à des journées effrénées, qu'ils n'arrivent plus à répondre à toutes les demandes, qu'ils n'arrivent plus à gérer leur temps, ils cherchent des solutions. Ils cherchent des hacks, ils cherchent des outils. Personne ne cherche le problème. Or, quand il y a une difficulté en termes de gestion du temps, la première chose à faire, c'est déjà de comprendre le problème. Pourquoi est-ce qu'on manque de temps ? Pourquoi est-ce que, peut-être, à métier égal, on n'arrive pas à gérer le temps de la même manière ? Alors, ça peut venir d'une organisation personnelle qui est différente. J'en sais quelque chose en tant que maman de quatre enfants. Je sais pertinemment que je ne peux pas disposer de la même organisation, à métier égal, que d'autres personnes qui n'auraient pas quatre enfants. Et c'est comme ça pour tous. Là, je parle de quatre enfants, mais peut-être que c'est si vous avez une activité extrasportive importante, un engagement bénévole important. Si vous êtes vous-même peut-être porteur de handicap ou que vous êtes proche aidant de quelqu'un, on ne peut pas avoir la même organisation de temps que d'autres personnes. Donc déjà, la première étape, c'est de comprendre pourquoi nous, on n'arrive pas à gérer notre temps. Et je vous l'accorde, on est dans une époque hyper connectée. où on est constamment dans l'urgence, on est constamment dans le il faut aller vite, les notifs, les demandes multiples, pression sociale pour réussir, et encore plus quand vous êtes une femme, j'ai envie de dire ok, pas que, mais quand même. Et ça, ça crée une sorte d'illusion, de mythe, après lequel il faut courir, tout le temps courir. On ne va pas assez vite, et même quand on a atteint notre objectif, en fait, on se dépêche vite d'en fixer un autre et de se mettre à courir après celui-ci. sans savoir apprécier ce qu'on a déjà, par exemple, accompli. Donc, première étape, comprendre d'où vient le problème. Ensuite, c'est est-ce qu'on sait quelles sont nos priorités ? Ok, il faut que je fasse des choses, et ça aussi, c'est quelque chose que je constate régulièrement. On remplit des plannings ou des agendas, et en fait, on ne sait pas vraiment ce qu'on y met. On n'y met pas forcément des choses qui sont vitales, qui sont prioritaires pour son activité, mais on les met parce qu'il faut qu'elles soient mises. Commencez d'abord par reprendre la main. entre guillemets, si je puis dire, sur vos priorités. Quelles sont vos priorités ? Qu'est-ce qui vous sert et sert votre entreprise ? Et autre mythe, tout est important et urgent. Alors non, pas du tout. Tout ne peut pas être urgent et, en majuscule, important tout le temps. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible. Si vous en êtes là, si vous êtes au constat de tout est urgent et tout est important, c'est justement que vous n'avez pas encore travaillé votre priorisation et que vous ne savez pas. où se trouvent réellement vos priorités. Une fois que vous avez travaillé vos priorités, qu'est-ce qui effectivement sert réellement mon activité, qu'est-ce qui me permet d'atteindre mes résultats, et qu'est-ce qui est accessoire, et ensuite qu'est-ce qui est littéralement inutile, on fait le tri. Ensuite, et je sais que beaucoup, beaucoup ont du mal à le faire, mais c'est user et abuser du non. Je vous l'avais partagé dans une newsletter que je vous mettrai en description. Donc une fois après avoir priorisé, L'idéal, c'est éventuellement de définir vos fondamentaux. Et quand je dis fondamentaux, c'est-à-dire les choses auxquelles vous n'allez pas déroger, que ce soit une pratique sportive qui doit impérativement être calée dans votre planning, un moment qui est off, réservé pour la famille, pour vos enfants, peu importe. Ça, c'est non négociable. Il est identifié dans votre temps et vous ne pouvez pas y ajouter des choses. Donc déjà, c'est de reposer ses fondamentaux. Je sais aussi que sur ce point... Il est complexe pour beaucoup, mais c'est d'apprendre à dire non. Et une fois, je l'ai partagé avec une entrepreneur, et peut-être qu'en écoutant ce podcast, elle se reconnaîtra, qui avait du mal à dire non. Et je lui ai dit, mais on n'utilise pas l'expression apprendre à dire non pour rien. Parce que quand on a du mal à dire non, on ne décrète pas maintenant, bon ben aujourd'hui, à partir d'aujourd'hui, je dis non à tout, et on dit non à tout. Ce n'est pas aussi simple. En revanche, de prioriser, d'être OK avec vos fondamentaux, vos non négociables, les... temps sur lesquels vous ne voulez pas déroger, ça vous permet plus facilement de dire non. Et vous apprenez petit à petit à dire plus facilement non. Il y a aussi le time blocking. Le time blocking, j'en parle assez souvent dans mes accompagnements. J'en ai parlé aussi une fois où j'ai été interviewée sur BFM Business. Je prends souvent l'exemple des collégiens, des lycéens qui ont un emploi du temps et qui arrive à passer d'une heure de maths à une heure d'histoire géo, à une heure de français, à deux heures de sport, etc. En étant à chaque fois concentrés sur la matière dans laquelle ils sont et en pouvant couper et en repartant sur une nouvelle matière. Tout ça parce qu'à la fois c'est une organisation matérielle, physique, mais aussi mentale qui les prépare. Ils ont un planning à la semaine et ils savent que tel jour ils ont telle matière. Ils sont prêts, ils sont organisés aussi dans la gestion de leurs devoirs. Et la petite coupure ! qu'il y a entre chaque bloc de temps, c'est ce qui leur permet de couper, on va dire de remettre leur cerveau sur off, et de repartir pour une nouvelle matière. Et c'est pas plus compliqué que ça en fait le time blocking. C'est pas déjà juste le fait de bloquer des temps sur son agenda pour dire qu'on a plein de plages de travail et que tout est organisé dans son agenda. Et c'est pas non plus une question de le remplir pour le remplir. C'est simplement une question d'organiser matériellement la gestion de son travail, mais aussi psychiquement. se préparer à ces différentes tâches. Et moi, c'est ce que je recommande souvent, et pour avoir géré des agendas de dirigeants, et de dirigeants notamment de collectivités, mais pas que, dirigeants d'entreprises privées, et aussi d'élus. Je veux dire, quand j'étais en collectivité territoriale, puisqu'on est là pour dévoiler les coulisses, on avait un point hebdomadaire entre le cabinet du maire et la direction générale des services pour faire un point sur les agendas de la semaine à venir. Donc, du directeur général des services, dont j'étais le bras droit, et du maire. Tout était calibré, tout était neutralisé, on savait où étaient les priorités, et souvent je prends cet exemple quand je suis face à des entrepreneurs qui me disent « Oui, mais tu comprends, je peux pas travailler par bloc de temps, et puis moi c'est trop aléatoire, je peux pas organiser, je peux... » On peut. Je vous arrête tout de suite, et là-dessus, j'ai envie de dire, je suis presque intransigeante, on peut organiser son travail. D'ailleurs, que ce soit avec le time blocking ou pas. Mais on peut. et on doit organiser son travail. Et vous devez avoir de la visibilité sur votre semaine, sur vos journées de travail, sur votre organisation. Vous ne pourrez pas faire ça. Sinon, vous avancez à vue, vous avancez dans le brouillard, sans savoir vraiment où vous allez, sans vraiment savoir si tout ce que vous mettez dans une journée va y rentrer. Et c'est là où, si ça ne rentre pas, on génère de la frustration, etc. Donc moi, je l'ai vu à l'échelle et de personnalités politiques publiques et de directeurs généraux. on peut organiser sa journée. Ça ne veut pas dire que c'est figé dans le marbre et qu'on ne peut pas faire bouger. Ça ne veut pas dire tout est respecté à la lettre, mais ça donne un cadre. Quand on arrive, quand on prend ses fonctions le matin, on sait ce qu'on a à faire la journée. Vous êtes préparé, vous êtes derrière plus productif. Les bénéfices sont indéniables. Donc moi, le conseil que je vous donnerais, c'est de commencer petit. Prenez-vous un petit temps chaque dimanche soir ou alors si vous ne voulez pas bosser le week-end, chaque vendredi soir si vous bossez le vendredi. et dites-vous comment est-ce qu'est organisée ma semaine prochaine. Faites à la semaine d'abord. Moi, je sais que je fonctionne presque au moins. Tout est calé, tout est organisé. Et ça n'empêche pas qu'il y a des imprévus. Je vous l'ai dit, j'ai quatre enfants. Prenez ce temps-là et faites-le à minima sur une semaine. Bloquez-vous les différents temps dont vous avez besoin dans l'organisation de votre activité. Vous verrez qu'en ayant cette gymnastique-là, en ayant une régularité sur ce fameux time blocking ou sur l'organisation de votre agenda, de votre planning, quel que soit le nom qu'on lui donne, vous vous apercevrez à ne plus courir après le temps, à ne plus faire votre admin ou vos factures à 23h le soir ou le week-end, à ne plus avoir à gérer vos... mail entre deux rendez-vous ou sur votre pause déjeuner pendant que vous êtes en train de manger. Vous allez voir que du fait que vous avez des blocs de temps dédiés pour chaque chose, vous allez être plus productif sur chacune des tâches ou chacune des missions ou chacune des réunions que vous avez, mais aussi que votre charge mentale va être allégée plus, plus, plus, parce que vous savez que votre admin, vous le faites tous les, je dis une bêtise, vendredi matin. Et que vos réunions d'équipe ou votre point avec vos équipes, vos partenaires, vos sous-traitants, enfin peu importe, c'est le lundi matin. Et que les autres plages sont dédiées à telle autre tâche ou telle autre mission. Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens. Vous avez besoin d'une organisation rythmée. C'est ce qui vous permettra d'être organisé, d'avoir de la visibilité, d'alléger votre charge mentale. Si je devais terminer ou clôturer cet épisode sur quelques conseils, je dirais que c'est donc déjà comprendre d'où vient le problème. en termes de gestion du temps. C'est apprendre à prioriser qu'est-ce qui est réellement prioritaire, qu'est-ce qui est accessoire et qu'est-ce qui est inutile. Faites bien la distinction entre ces trois termes-là. C'est aussi bloquer un temps. J'aimerais vous dire à la semaine, mais si vous n'en avez pas l'opportunité, une fois tous les 15 jours ou à minima une fois dans le mois, un vrai créneau off où vous allez pouvoir vous poser, faire le point peut-être sur ce que vous avez accompli. Ce que vous pouvez aussi faire, c'est de définir Trois essentiels par jour. Parce que ça aussi, c'est un mythe et qui crée une vraie difficulté chez les entrepreneurs et chez les dirigeants. C'est penser qu'il faut tout faire dans une journée. Définissez trois essentiels. Dites-vous, aujourd'hui, il faut que j'accomplisse ça, plus ça, plus ça. Si ça est réglé, c'est que la mission, elle est accomplie. Si je peux faire plus, tant mieux. Si je ne peux pas, j'essaye de les repositionner pour le lendemain ou le surlendemain. peu importe. Mais c'est déjà de vous limiter peut-être à 3, allez 4 essentiels par jour, pas plus. On est bien souvent son propre saboteur en chargeant la mule, en exagérant sur les objectifs qu'on se fixe ou sur sa tout doux, à la remplir, à la remplir et... Donc l'objectif c'est de vous limiter aussi chaque jour, de vous dire aujourd'hui, voilà ce que je dois accomplir et si je l'ai fait, c'est que la journée est réussie. Je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le noter, à le commenter, à le partager à d'autres entrepreneurs qui pourraient en avoir besoin. Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à très bientôt dans Chronique Business.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Trouver le problème avant les solutions

    01:14

  • Comment remettre à plat ses priorités

    03:03

  • Apprendre à dire non

    04:10

  • Time blocking

    05:28

  • Méthode des 3 essentiels/jour

    10:13

  • Conclusion

    11:20

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