Speaker #0Je suis arrivée en Suisse avec seulement 3 000 euros sur mon compte en banque, convaincue que cette somme suffirait à vivre une année entière. J'étais totalement à côté de la plaque financièrement. 11 ans plus tard, ma vie elle a bien changé, et surtout avec 90 000 personnes qui suivent mes conseils budget sur TikTok, 10 000 qui s'inspirent de mes conseils business sur Instagram, plus de 5 000 personnes qui lisent ma newsletter chaque mois, et 1 000 qui sont devenues clients. Si je vous partage mon histoire aujourd'hui, j'ai décidé de le refaire encore une fois, c'est pas pour me vanter mais c'est pour vous montrer que nos faiblesses elles peuvent devenir nos plus grandes forces. Moi ma faiblesse c'était clairement l'argent mais avec de l'agilité, de la débrouillardise et beaucoup de persévérance en fait j'ai transformé ma situation. Et juste pour clarifier une chose, j'ai pas compté sur papa maman pour m'en sortir, vous connaissez un petit peu mon histoire, si je suis là aujourd'hui c'est parce que j'ai appris à détecter des opportunités. même dans les moments les plus compliqués. Et dans cet épisode, je vais vous partager comment j'ai développé cet œil aiguisé et surtout comment vous pouvez faire de même. Alors je vais vous raconter beaucoup de choses et aussi par rapport à ce qui se passe en ce moment avec mon business, comme ça prenez un petit thé, prenez un petit café si vous êtes en voiture, bah restez concentrés sur la route, parce que je vais vous parler de beaucoup de choses me concernant, choses que j'ai pas faites dans le dernier épisode et que je n'ai pas faites depuis un petit moment, mais allons-y, discutons un petit peu ensemble. Mais d'abord, bienvenue sur Coach ton budget et business, le podcast dédié à la thune, mais aussi parfois au marketing et à l'entrepreneuriat en Suisse particulièrement. Je suis Janice, formatrice en marketing et business digitaux, mais aussi créatrice de contenu dans la finance personnelle. Dans ce podcast, on parle argent pour s'éduquer, apprendre à le gérer, comment réaliser nos projets de vie avec et si tu es nouvelle ou nouveau, bienvenue. Les auditeurs fidèles, merci de continuer à me soutenir depuis longtemps maintenant sur le podcast. Important pour soutenir le podcast, vous pouvez mettre une note 5 étoiles à celui-ci. Mais si vous l'aimez encore plus, vous pouvez vous abonner à la newsletter et vous l'aurez dans votre boîte mail toutes les deux semaines. En fait, je ne veux pas faire cet épisode parce que, comme tout le monde sur les réseaux sociaux, je vois beaucoup de gens qui se plaignent sur Insta, sur TikTok. Et encore l'autre jour, j'ai reçu un commentaire qui me disait que c'est impossible de faire plusieurs jobs en même temps. Écoute, je l'ai fait, j'étais épuisée, mais je l'ai fait. Je l'ai encore fait, il n'y a pas plus tard qu'il y a deux années, plusieurs fois. Parce que quand tu as besoin de payer tes factures, tu n'as aucun autre choix. Et moi, quand je suis arrivée en Suisse, j'avais personne qui pouvait m'héberger gratuitement, j'avais personne qui pouvait me payer mon loyer, j'avais rien de tout ça. Donc, quand c'est comme ça, on est résilient, on trouve des solutions et puis on avance. Je ne dis pas que dans la vie, il faut avoir touché le fond pour réussir. Et d'ailleurs, à titre personnel, même si j'ai connu des situations proches du critique et que j'ai beaucoup dû me débrouiller, j'ai jamais été dans une situation extrême, par exemple sans domicile fixe ou alors avec vraiment l'accord de coût, je ne sais pas. Enfin, je n'ai jamais été dans une situation extrême. Donc je pense pas qu'il faut avoir touché le fond, je pense juste qu'effectivement avoir connu des situations où on a dû se débrouiller, ça aide vraiment beaucoup à la suite parce qu'on a beaucoup plus l'œil pour voir où est-ce qu'il y a des opportunités. D'ailleurs c'est ce que je vais vous raconter dans cet épisode. Donc ouais, ça n'empêche pas le fait qu'on puisse se démerder pour atteindre nos objectifs et nos rêves en fait. On a été bombardés sur les réseaux sociaux là en ce début d'année, je sais que ça peut faire l'effet inverse. Alors parlons de choses un petit peu plus crues, un peu plus down to earth qui j'espère vous motiveront. Il me semble que j'ai déjà... pas mal posté des épisodes, j'ai déjà parlé de mon parcours je vous ai déjà récapitulé les choses, évidemment il a pas changé par contre il continue de se construire, dans les dernières nouvelles, si vous avez suivi un petit peu ce qui s'est passé sur les réseaux sociaux ces derniers temps et bien il y avait un compte qui s'amusait enfin qui s'amusait, il s'amusait pas je pense il utilisait clairement mes vidéos pour promouvoir ses conseils en finance il utilisait aussi des vidéos d'autres créateurs de contenu donc il y a pas que grâce à moi qu'il a eu plein d'abonnés, il y a aussi grâce à d'autres têtes connues dans le monde de la finance ou même voilà des gens connus sur la Suisse romande dont il a utilisé les vidéos. Enfin c'était plusieurs mecs qui faisaient ça. D'ailleurs vous m'avez tous dit sur Insta bah lance le compte on va le signaler. Bah en fait non je fais pas ça, je fais pas du... je fais pas de la diffamation. J'ai plutôt choisi de recourir à une voie classique avec un avocat et une mise en demeure, ça a très bien marché parce que... enfin ça a très bien marché. Pas tout à fait au début, il m'a pas pris au sérieux donc ils m'ont pas pris au sérieux donc ils m'ont plutôt menacé, menacé de me faire tomber, menacé de... voilà. et moi je me suis pas laissée faire donc j'ai de la chance, j'ai tout ce qu'il faut je suis bien armée pour toutes ces choses là j'avais déjà appris d'une ancienne d'une précédente histoire de plagiat qu'il fallait bien s'armer au niveau juridique donc je l'ai fait pour ma présence sur les réseaux sociaux et voilà ils se sont pris une mise en demeure et puis à la suite de ça ils ont tout de suite supprimé les vidéos Maintenant je ne sais pas combien il y a eu de victimes collatérales parce que ces personnes les ont contactées, enfin les gens qui ont vu les vidéos les ont contactées pour certains services, donc je ne sais pas qui a été lésé ou quoi. Mais je ne suis pas du tout derrière tout ça, j'ai fait tout ce qui était en pouvoir pour signaler un maximum de créateurs qu'ils avaient utilisé leurs vidéos pour en tout cas vendre leurs services de conseil en finance. Et voilà, le reste, j'ai fait mon maximum pour éviter que ça se propage en tout cas. Et pour ma part, ils n'ont pas reposté de vidéo, ils n'ont rien fait de plus. Je suis contente que ça soit arrêté là. Malheureusement, je ne peux pas faire plus que ça. Le compte n'est pas supprimé, ils sont inscrits à la FINMA, ils travaillent dans une société de conseillers en finances, mais ce sont des gens malhonnêtes, ça c'est sûr. Cet épisode, en fait, qui est arrivé fin d'année, début janvier 2025, il m'a un peu atteint dans le sens où, moi j'essaye vraiment de transmettre un maximum de bienveillance, j'essaye de parler d'un sujet qui est très tabou, qui est compliqué, où il va y avoir ce genre de personnes qui vont faire tout. pour avoir votre confiance et puis vous vendre soit un service de merde ou soit toucher leur com à gogo pour se faire beaucoup de thunes. Donc l'argent, malheureusement, ça va avec beaucoup de gens malhonnêtes. Et de me dire que je fais tout ce travail d'image, que je fais tout ce contenu, que j'ai une présence assez importante sur les réseaux sociaux pour que derrière, ça se flingue comme ça en quelques vidéos avec quelques personnes qui usent de tout mon travail de manière mal intentionnée, ça m'a quand même atteint parce que je me suis dit, punaise, on est souvent à ça en fait. On est à ça. que quelqu'un nous fasse trébucher et ça peut très vite arriver. Maintenant pour moi c'est résolu, donc c'est tout bon. Puis j'ai très très bien démarré l'année, je vous ferai un petit récap à la fin de l'épisode, comme ça vous pouvez savoir comment je démarre l'année 2025, je vais vous en parler. Donc voilà, malgré cet épisode un peu pourri du début d'année et de fin d'année 2024, 2024 a été une année absolument exceptionnelle. Très dur au niveau de la charge de travail. mais ça c'est ma faute personnelle, c'est moi qui m'inflige beaucoup de travail. Mais ce travail a fortement payé et on commence du coup 2025 avec un chiffre d'affaires réalisé à la mi-janvier qui dépasse tout ce que j'ai pu faire jusqu'à maintenant au moment où je vous parle. On frôle du coup les 30 000 francs de chiffre d'affaires, j'ai jamais fait ça l'année dernière. C'est cool parce que ça me permet d'avoir vraiment une jolie trésorerie en début d'année et de planifier les embauches, les actions que je voulais faire dans la boîte, comment la structurer au niveau business et la faire grossir en fait au global. Et ce que je kiffe c'est vous raconter tout ça parce que vous grandissez avec moi au fur et à mesure. Vous savez d'où je reviens. Et d'ailleurs, si vous écoutez les épisodes depuis le début, vous voyez ma progression par rapport à mon business, par rapport à Coach Ton Budget. Au début, vous voyez comment je progresse. Donc, je trouve cool de vous partager un petit peu tout ça. Maintenant, j'ai un peu réfléchi à comment je voulais vous en parler. Et je vais revenir là-dessus à la fin de l'épisode. D'abord, j'aimerais vous reparler de mon parcours. Alors, ce que j'aimerais vous transmettre, c'est pas du tout le quand on veut, on peut Il en fait partie, c'est sûr et certain. Mais il n'y a pas que ça au compteur pour réussir. Vous connaissez ma définition de réussir. Pour moi, réussir, c'est atteindre ses objectifs. Donc, quoi que vous ayez envie dans votre vie, pour moi, réussir, c'est atteindre ses objectifs. C'est se sentir bien dans sa vie, confortable, heureux, épanoui. Pour moi, c'est ça, réussir. Qu'importe les chiffres, qu'importe votre salaire, qu'importe votre business, votre nombre de personnes embauchées, votre compte épargne, votre troisième pilier, vos investissements, votre nombre de maisons acquérées. Moi, ce n'est pas ça la réussite, c'est plutôt... Vraiment comment est-ce que vous vous sentez dans votre vie ? Donc quand je parle de réussir c'est de ça que je parle. En fait c'est pas du tout le quand on veut on peut, c'est plutôt d'autres aspects de votre personnalité, de la vie en général qu'il faut venir titiller pour se mettre sur la bonne voie. Bon je vais quand même vous faire du coup ce petit résumé surtout pour ceux qui débarquent qui me connaissent pas et pour ceux qui ont déjà entendu l'histoire je vais mettre l'accent sur des moments de ma vie où vraiment j'avais pas d'argent du tout et comment je me suis débrouillée. Alors si on revient à la tout début. Je vous ai dit, je suis arrivée en Suisse il y a 11 ans, donc c'était septembre 2013 et j'étais venue pour faire mes études donc à HEC Lausanne. Évidemment, on m'avait vendu les études comme un super moyen d'avoir un joli salaire et puis d'avoir à la suite des belles opportunités de job et déjà à l'époque en France, c'était pas l'Eldorado, moi j'avais vu un peu, c'était problématique avec mes soeurs qui, enfin en tout cas une de mes soeurs qui avait été aux études et qui avaient vraiment eu du mal à trouver du job donc moi je me suis dit mais j'ai pas envie de passer par cette phase galère, je préfère aller en Suisse et puis faire des études dans l'économie et puis me voir me faire embaucher dans une big four par exemple, pourquoi pas. Donc voilà je démarre HEC, j'ai littéralement 3000 euros sur mon compte en banque donc à l'époque je pensais que ça allait me suffire en fait je me suis dit il me faut 200 balles par mois, ça va me tenir toute l'année, trop génial Quand j'écoute ça, à chaque fois je rigole, je me dis Waouh, punaise, c'était de la science-fiction, ma manière de gérer l'argent à l'époque, je ne savais pas du tout ce que c'était et ce que ça impliquait. Il faut savoir aussi comment j'ai fait pour tenir, c'est que j'avais une rente d'orphelin, donc j'avais 500-600 francs par mois parce que mon papa est décédé et que je touchais de l'AVS, 500-600 francs par mois pour m'aider. En 2014, donc en janvier 2014, c'est juste six mois après, je fais un échec simple. Et surtout, je n'ai plus de thunes parce que j'ai bien grignoté dans les 3000 balles, j'ai pensé très peu d'argent. Je pense que j'arrivais à dépenser moins de 1500 francs. Ben non, je peux dépenser encore moins parce que sinon j'aurais pas réussi à tenir. Mais je dépensais tellement pas d'argent parce que j'arrivais vraiment à être économe. Je rentrais tout le temps chez ma mère le week-end pour qu'elle me fasse au moins les courses. Ça c'est vrai, elle me faisait les courses. Je ramassais les restes. En fait, j'étais tellement économe. J'avais par exemple l'abonnement à la voie 7 pour pas payer le train. J'achetais jamais un café, j'achetais jamais une barre de céréales. Parfois je sautais des repas. J'étais tellement économe que j'ai réussi à tenir jusqu'en janvier. Mais c'est vrai qu'en janvier, j'avais quasiment plus d'argent. Et surtout, j'avais fait un échec simple parce que je savais pas ce que je foutais à HEC, quoi. Je savais pas ce que je faisais là-bas. Si vous voulez, c'était juste qu'en France, on a l'habitude de switcher directement du bac... aux études. Et en fait, on nous lance dans ce bain des études. Et je sais que ma volée, mon année, on a été beaucoup à se réorienter au bout d'un moment. Et moi, j'en ai fait partie. Je me suis pas réorientée parce que je suis restée dans l'économie. J'avais trouvé ma voie. Mais par contre, j'étais un peu là genre putain, le niveau en maths, il est fou quoi. Pourtant, j'avais eu 21 sur 20 au bac de maths en France. Et j'étais très douée dans les chiffres. Mais j'avais fait un échec à cause de ça à HEC parce que j'avais pas le niveau par rapport à tout le monde. Et surtout, en fait, j'avais pas rempli la partie maths financière. Donc vraiment, il y a beaucoup de choses qui sont rigolotes dans mon histoire par rapport à qui je suis aujourd'hui.... Et ce que je fais ? Les choses ont bien bien changé. Bon bref, pour vous revenir à ce moment-là, je me trouve un premier job en comptabilité où j'aide, je suis assistante comptable dans une gérance à Lausanne. Là je me faisais 2000 francs par mois et comme j'avais appris à être ultra ultra ultra économe, et bien tout simplement j'arrive à vivre très très bien avec 2000 francs, puis surtout que j'avais encore le droit à ma rente d'orphelin. parce que j'allais rejoindre les études après. Donc la rente d'orphelin allait rester, ça veut dire que j'avais à peu près 2600 francs par mois et j'arrivais à mettre beaucoup beaucoup d'argent de côté. En été 2024, je pars en Asie 2-3 mois pour perfectionner mon anglais et en fait quand je rentre, gros pétage de plomb, je veux plus du tout travailler en gérant, je sais pas ce que je fais là, j'étais un peu dans un... Je sais pas, je faisais une crise d'adolescence à retardement mais je décide de rentrer, de partir et là je commence dans une startup en marketing. de manière totalement gratuite donc je ne suis pas rémunérée. Là de nouveau pourquoi tu fais ça alors que t'as enfin trouvé un job qui paye meuf ? Pas de logique ! Alors évidemment je reste comme ça 2-3 mois parce que j'ai de l'argent de côté donc j'y arrive et surtout je crois qu'à ce moment là j'ai réduit mon loyer donc je suis passée de 800 francs en coloc à une autre coloc où j'ai je sais pas je crois je paye 400, 500, 500 francs peut-être par mois. Donc je paye très peu d'argent pour la coloc et du coup j'arrive à très bien vivre avec cet argent-là. Surtout aussi que je précise, quand on est français, la première année en Suisse, on n'a pas besoin de prendre l'assurance maladie. On peut rester affilié à l'assurance maladie en France et du coup j'avais pas besoin de payer l'assurance maladie la première année. En montant le podcast, je me rends compte que j'ai dit quelque chose où les gens vont m'attraper par le col parce que toutes les personnes qui souhaitent venir vivre en Suisse et qui s'installent... doivent automatiquement s'enregistrer à l'Alamal. Et c'est d'ailleurs rétroactif. Donc, vous commencez à payer l'Alamal le moment où vous avez un permis de séjour. En l'occurrence, moi, j'avais un permis de séjour étudiant. Donc, c'est un permis B spécial pour les étudiants qui ne dure qu'une année, je crois. Et dans ce cadre-là, je n'avais pas besoin d'avoir une assurance maladie. En tout cas, c'était comme ça à l'époque. Je ne sais pas comment c'est aujourd'hui, mais c'était comme ça à l'époque. Voilà, juste pour être très claire sur le sujet, c'était comme ça. Donc, je retrouve un job à ce moment-là, et là j'ai double job, c'est-à-dire qu'une partie de mes horaires je les fais dans une école de langue, et l'autre partie je le fais du coup dans cette start-up. La start-up je l'abandonne au bout d'un moment, et en septembre 2015 je reprends les études à la HEG Genève en International Business Management. Bref, tout se déroule très bien, je suis dans mon job en tant qu'assistante linguistique. Et en juillet 2016, je rejoins Coca, où je suis prise en tant que stagiaire en marketing d'abord, après j'ai été embauchée en tant que salariée. Mais voilà, je vais pas faire l'autruche, je suis très très très très mal payée dans ce job. D'ailleurs même en tant que salariée, plus tard j'ai été mal payée. Ils ont compensé ça tout à la fin quand je suis partie, mais voilà j'ai été très très mal payée. J'ai rien dit parce qu'en fait j'avais tellement envie de ce job et j'étais jeune et je m'en foutais en fait, j'arrivais à vivre comme ça. Puis j'avais surtout cette ronde d'orphelin toujours et encore parce que j'étais aux études, donc j'arrivais très bien à vivre avec ça. Et en fait quand j'avais besoin de cash... j'étais tout le temps en train d'aller chercher des doubles jobs. Donc ça c'est un truc très important, c'est que je vous dis, j'arrête pas de vous répéter, j'arrivais, j'arrivais, j'arrivais, j'arrivais, mais parce que j'étais tellement économe, j'économisais sur le moindre truc. Je n'allais jamais faire mes courses, profitaient de ce que ma mère m'avait acheté ou ce qu'elle avait en reste, je profitais de tout ça. J'allais pas au resto, je ne sortais pas, j'achetais pas un verre, de toute façon je bois pas d'alcool, mais voilà, je ne profitais de rien du tout. J'étais ultra ultra économe. Et grâce à ça en fait, je me payais des voyages. Je me payais ma vie à Lausanne et j'étais tellement économe que j'étais même pas ric-rac parce que j'arrivais vraiment à bien m'en sortir. Et en fait tout ça, il y a eu un peu une bombe à retardement parce que je finis mes études, je pars à Athènes et après je pars à Londres. Il faut savoir que j'avais économisé beaucoup beaucoup d'argent pour partir à Athènes. J'ai fait énormément de double emploi où j'allais faire du travail à l'heure en tant qu'étudiante dans des foires, hôtesses, des petits jobs de distribution de flyers. En fait je faisais ça tout le temps pour avoir du... revenus supplémentaires. J'ai fait ça pendant toutes mes études, j'avais mon job principal et puis je faisais des doubles jobs. Un été j'ai même enchaîné chez Starbucks et chez Ausha, j'avais les deux jobs en même temps. Donc c'est pour ça que quand on me dit avoir deux jobs c'est dur, ben désolé mais je l'ai fait toutes mes études, je l'ai fait pendant cinq ans et même quand j'ai lancé ma boîte j'ai aussi été en double emploi puisque je faisais, je lançais coach en budget en même temps que j'étais salariée. Donc voilà j'ai dû le faire pendant très longtemps et évidemment quand je suis sortie des études ben le fait d'avoir plus qu'un seul travail après c'était hyper perturbant parce que tout d'un coup on a du temps. temps, on n'a plus besoin de rendre des devoirs, on n'a plus besoin d'étudier, enfin on avait du temps et je sais que ça a été très difficile pour moi de trouver des activités autres à faire et c'est je pense en partie pour ça que j'ai eu un petit peu une phase de, pas de burn-out mais une espèce de dépression en janvier, en 2020 pardon mais ça je vous l'expliquerai dans un autre épisode. L'épisode qui va sortir dans pas longtemps, vous aurez un petit peu les détails, les coulisses de ce moment-là un petit peu particulier dans ma vie. Bref, janvier 2020, je me fais embaucher à Genève dans une start-up et là c'est vraiment le moment où ça a été le plus dur financièrement. Parce que comme je viens de le dire à l'instant, j'ai pas de thunes en fait. Là je suis plus du tout économe parce que je me dis c'est bon j'ai 4000 balles par mois, c'est trop bien, ça va être incroyable. Et comme je fais pas de budget, je suis pas consciente que les 4000 vont passer à la trappe avec l'assurance maladie, le loyer à Genève, la voiture, etc. Je ne fais pas de budget, donc je ne me rends pas compte que ça ne va pas fonctionner. Et donc, en parallèle de ça, je bosse énormément. Donc ça ne me donne pas le temps ou l'esprit de réfléchir comment est-ce que je pourrais gagner plus d'argent. Surtout qu'à ce moment-là, je suis un peu matrixée en me disant, c'est mon taf qui est censé me rémunérer, ce n'est pas moi qui dois trouver du taf ailleurs. Ça, je l'ai fait toutes mes études. C'est quand on est étudiant qu'on fait ça, quand on est salarié. Notre job principal doit nous payer à 100%. Bon, aujourd'hui, j'ai un peu changé d'avis parce que je me dis, soit ton job, il est hyper enrichissant, mais certes, il ne te paye pas. Mais du coup, il faut que tu ailles chercher du cash ailleurs. soit il est pas enrichissant et là faut que je sais pas, change de job, trouve toi un truc meilleur quoi, enfin voilà tu peux pas rester dans un job qui te paye pas et qui te satisfait pas, c'est droit vers le burnout ou droit vers la dépression, c'est pas possible. Bref tout ça pour dire, en juillet 2021 je rejoins Sky et l'année d'après, même après deux ans, un an et demi après je commence à développer Coach ton budget et là, bah j'avais, en fait j'étais en multinational, enfin multinational c'est un grand mot j'aime bien dire ça mais c'est pas exactement ça, c'est une boîte qui est internationale européenne qui est basée en En Angleterre, c'est la chaîne de télévision anglaise. Et moi, je travaillais en fait pour l'antenne suisse. Et je travaillais dans la commercialisation, ou en tout cas le développement marketing des séries. Et notamment celles que vous connaissez toutes, les séries HBO comme House of the Dragon, The Last of Us, Game of Thrones, tout ça, tout ça. J'ai beaucoup participé au lancement marketing des saisons de ces séries-là. D'ailleurs, c'était un job qui était fabuleux parce que ça a été... tellement cool d'aller à Londres, d'aller aux headquarters, de rencontrer les collègues, de rencontrer Sky Italy, Sky Allemagne, Sky Autriche. C'était vraiment très chouette comme job, j'ai des bons souvenirs. Simplement, j'avais beaucoup plus de temps qu'avant et du coup, je me suis aussi plus posée la question. Qu'est-ce que je pourrais développer à moi qui pourrait me rajouter du revenu en fait ? Mais après, il n'y avait pas que ça. Il y avait aussi le fait que j'avais vraiment une passion pour l'éducation financière. Et je l'ai toujours d'ailleurs. C'est pour ça que vous êtes là à m'écouter probablement. Mais voilà, il y a vraiment toutes ces questions qui se sont posées. En gros, comme je viens de vous l'expliquer, vous captez vite, que je me suis souvent retrouvée à devoir chercher du travail pour combler mes revenus et vivre. correctement. Parce que j'avais pas envie de vivre la corde au cou, j'avais pas envie de vivre... Au dépend de quelqu'un, je pouvais absolument pas demander à ma maman de me payer quoi que ce soit. De temps en temps, je recevais un petit billet de ma famille, en tout cas de ma marraine qui m'a soutenue. Mais voilà, on m'a jamais proposé de me payer un loyer, on m'a jamais proposé de payer mes factures. J'ai toujours, toujours, toujours dû me débrouiller. Et en fait, c'est pas comme si je disais ouais, on m'a jamais fait ça, comme si je pleurais, mais plutôt... de me dire, ça ne m'est même jamais devenu à l'esprit de demander en fait. Parce que pour moi, c'était tellement normal de devoir me débrouiller que, voilà, débrouille-toi, va te trouver un travail, fais quelque chose. Et en fait, quand j'ai cherché mon tout premier job, donc en janvier 2014, en fait, c'était tellement facile de trouver du travail en tant que jeune diplômée, diplômée, donc un baccalauréat en Suisse, c'était tellement facile. qu'à la suite de ça, je me suis pas découragée en fait. À chaque fois que j'ai dû chercher du travail, je me suis dit Waouh, je suis motivée, je suis là, j'ai envie de bosser, je suis une fonceuse, je suis une bosseuse. Je me suis, je pense, à chaque fois bien vendue et j'ai vraiment jamais eu de difficulté à trouver du travail. Dans la prochaine partie de cet épisode, j'aimerais vous parler des leçons que j'ai retenues de tout ça. Mais d'abord, j'aimerais vous parler justement des trois éléments qu'il y a dans le titre. C'est l'état d'esprit, la chance et l'intelligence. En fait, pour moi, le quand on veut, on peut arrive quand on a ces trois éléments réunis ensemble. Ça manque un petit peu de... On peut argumenter encore, on peut rajouter des choses, et je serais ravie de le faire avec vous via Instagram, si vous avez envie de parler, ou si vous avez envie justement d'argumenter dans les commentaires Spotify, faites-le, c'est avec grand plaisir. En fait, c'est pas très très loin de l'aspect business, dont je parlais notamment dans l'épisode précédent, mais je vais vous expliquer ma pensée, comme ça vous voyez un petit peu d'où je pense. D'abord, il y a un petit disclaimer. On pourrait largement... contre-argumenter ce que je vais dire par le fait qu'on démarre pas tous du même niveau dans la vie. Je le dis souvent d'ailleurs au niveau des thunes, j'en suis la preuve, j'ai démarré avec quasiment que dalle. Cependant, on n'a pas tous la même situation familiale, on n'a pas tous un handicap, on fait aussi face parfois à du racisme, à des problèmes liés au genre et effectivement on ne peut pas tous rêver de la même chose, je suis consciente de ça. De toute évidence, même si moi je voulais devenir Enon Musk, je pourrais pas pour des raisons évidentes. Ce que je veux vous dire, c'est que dans ma vie en général, j'ai toujours visé des situations rêvées atteignables par rapport à l'endroit où j'étais. Et je me suis hissée petit à petit jusqu'à aujourd'hui. Par exemple, mon job chez Sky, j'en ai rêvé. J'en ai rêvé. En fait, j'en ai rêvé déjà, même quand j'entrais chez HEC, bosser dans une grosse boîte, avoir un joli salaire. J'en ai rêvé et je l'ai eu seulement deux ans après mes études, alors que très souvent... Quand je bossais, quand je gagnais très mal ma vie en start-up, que je décrochais pas d'entretien dans de ces grosses boîtes comme ça parce que j'avais pas le profil multinational, parce que je correspondais pas à la société. pas au cas, j'étais trop hyperactive et tout, très souvent j'ai voulu me démotiver, me dire c'est pas pour moi, c'est pas pour moi, c'est pas pour moi. Et en fait je pense qu'au fond de moi j'ai continué d'en rêver et de le vouloir. Et voilà jusqu'à ce que je rencontre la personne qui a cru en moi et qui était d'accord de me prendre dans la boîte, en tout cas chez Sky. Et j'en ai tellement rêvé que ce moment-là, le moment où j'ai eu le job et les premières années chez Sky, je parle pas vraiment des derniers mois parce qu'ils ont été compliqués pour d'autres raisons que j'ai évidemment déjà abordées dans le podcast. Mais en tout cas, ce que je veux expliquer c'est que J'ai passé des superbes années dans cette boîte. Vraiment au début j'ai kiffé ma race. J'ai kiffé parce que j'ai appris, j'ai kiffé parce que j'étais vraiment bien payée, j'ai kiffé parce que j'avais une chef qui me nourrissait, qui avait compris mon profil et qui avait compris ce que je recherchais. J'ai kiffé parce que j'apprenais, j'apprenais, j'apprenais et vraiment c'était trop trop stylé. Mais j'ai eu ça bien plus tard. C'est-à-dire qu'entre le moment où j'en ai rêvé à mes 19 ans et le moment où j'ai eu le job, je sais pas quel âge j'avais quand j'ai eu le job, mais je pense que j'avais pas peut-être 26 ans, un truc comme ça, bah il s'est passé du temps en fait. Parfois il se passe beaucoup de temps parce qu'on a pas les compétences pour y arriver, on y est pas encore. Et ça je l'ai appris un peu dans le dur parfois où j'avais l'impression que l'échec c'était une fatalité, que c'était fini, que c'était pas pour moi, que voilà j'étais... je pouvais pas avoir ce que je voulais et que c'était comme ça quoi. En fait c'est simple, ces certaines phases elles sont beaucoup plus longues que d'autres et de nouveau pour des raisons... évidentes, on galère de ouf, et il y a d'autres qui sont beaucoup plus rapides et agréables, et puis ça fait partie de la vie. Et quand je vous dis des phases beaucoup plus rapides et agréables, alors je sais pas si agréable, c'est encore le mot, faut que je... peut-être que j'ai du temps pour voir un petit peu comment ça s'est passé, mais l'année 2024, pour moi, ça a été ça, ça a été une phase d'accélération monumentale au niveau professionnel, en lançant mon business, en étant 100% indépendante, du coup, et ça a été vraiment... fantastique, tant au niveau du chiffre d'affaires qu'au niveau des clients, au niveau de la visibilité, au niveau de l'exposition, etc. Alors bien sûr, ça vient avec des nouveaux problèmes que je vais vous parler à la fin de l'épisode, mais en tout cas, pour moi, ça a été fou, quoi. Ça a été tellement rapide de monter comme ça, et pourtant, au jour le jour, c'est des petits pas. C'est vraiment Et d'ailleurs pour vous dire au niveau budget, l'année dernière j'ai quasiment rien foutu sur mon troisième pilier parce que j'avais tout le temps peur de manquer en fait. Je me disais là je ne vais pas avoir de salaire, là imagine j'ai un mois difficile, imagine il m'arrive quelque chose, machin. A chaque fois je me disais si je fous ça sur mon troisième pilier, je n'ai plus l'argent à disposition. Bref, pour revenir à nos moutons, pour moi il y a trois éléments vachement importants pour réussir. Je ne vais pas revenir sur la définition de réussir, vous voyez ce que je veux dire. Déjà la première chose c'est l'état d'esprit. J'ai conscience on n'est pas tous dans le même mood, on n'est pas tous dans la même phase de nos vies etc. Mais par contre si vous voulez vraiment atteindre vos objectifs ou si vous voulez vraiment réussir vous devez être déter. Et être déter c'est pas que foncer dans le mur et puis s'exposer la tête contre un mur jusqu'à ce qu'on y arrive. Être déter c'est aussi rester positif, ne pas devenir une personne difficile, donc une personne difficile c'est-à-dire une personne qui est agressive ou qui se plaint face à une situation. C'est chercher sans arrêt des solutions et avancer même quand c'est chiant et difficile. Et d'ailleurs si vous m'écoutez et que vous êtes entrepreneur, bah ça c'est votre job en tant qu'entrepreneur, vous devez trouver des solutions et avancer sans arrêt, même quand c'est chiant et même quand c'est difficile. Et ça c'est vrai que personnellement j'ai une détermination qui est sans fin. Et oui je sais, c'est pas tous les jours facile d'être comme ça, je vous le dis. Parfois on a envie de chialer, on a envie de tout laisser tomber, d'aller se coucher. C'est particulièrement le cas en fonction des périodes du cycle. À toutes les femmes qui m'écoutent, vous savez de quoi je parle. On a envie de chialer, on a envie de tout laisser tomber, mais c'est aussi épuisant parfois, je le sais. Et d'ailleurs, dans ma vie, dans les dix dernières années, j'ai vécu des décès à des moments où il ne fallait pas, j'ai vécu des trahisons, j'ai vécu des ruptures, mais ça ne m'a jamais empêchée, moi, de suivre ma route parce que j'étais beaucoup trop déter et parce que j'avais des objectifs personnels, en fait. Et d'ailleurs, en parlant d'objectifs, vous n'êtes pas obligés de tout le temps faire un notion, de faire un vision board comme je vous ai donné dans quelques épisodes précédents. Si vraiment ça vous stresse de le faire, mais ne le faites pas, franchement, faites... Moi j'ai pas toujours noté mes objectifs, et d'ailleurs là je suis un peu à la strasse parce que je vais vous parler d'objectifs, j'ai toujours pas terminé de les faire, mais je sais à peu près où je vais, et moi c'est comme ça que j'ai réussi à me porter toutes ces années. La deuxième chose, c'est la chance. Même si c'est discutable, et d'ailleurs on peut vraiment, si vous regardez, il y a tout un épisode sur Arte, sur est-ce que la chance existe vraiment, je sais plus comment il s'appelle cet épisode, vous le retrouverez sur Arte, ça je sais il est sur Youtube. La chance en fait, c'est pas vraiment de la chance, c'est une question aussi de... C'est une probabilité, tout cet épisode sur Arte l'explique très très bien, donc moi j'y crois qu'à moitié. Je pense qu'il y a clairement quand même des éléments de chance dans nos histoires. Par exemple, être au bon moment au bon endroit. C'est aussi quelque chose qu'on peut développer et qui peut nous aider à développer des opportunités, et ça moi je pense que je l'ai beaucoup beaucoup fait. Et d'ailleurs, de manière un peu plus holistique, un peu moins down to earth, c'est que j'ai toujours pensé que mon papa était quelque part au-dessus de moi, ma bonne étoile qui m'aidait à avancer, et qui mettait les choses devant moi en place pour que ça fonctionne pour moi. C'est une croyance que j'ai, c'est une croyance que de temps en temps j'ai abandonnée parce que je me disais mais non n'importe quoi, c'est une croyance maintenant que j'ai décidé de garder et qui me fait penser positif et qui me dit bah il est peut-être plus là depuis de nombreuses années pour moi, pour me dire bonjour et pour me soutenir mais il est là quelque part et il fait les choses pour moi et je pense que ça fait partie de cette loi d'attraction, de pensée positive et voilà et moi je fais ça comme ça. Du coup je me dis que effectivement... Effectivement, quand on veut réussir, il y a peut-être une petite part de chance dans tout ce qu'on fait. Et d'ailleurs, quand j'ai lancé Coach ton budget, la part de chance, c'était de se dire Est-ce que ça va fonctionner ? Je ne sais pas, on verra. Et ça a fonctionné, et en plus de ça, les gens ont bien aimé ma tête et ce que je raconte, donc tant mieux. Mais voilà, il y a une part de chance. Et la dernière, c'est l'intelligence. L'intelligence, quand je dis ça, c'est que c'est pas... Enfin, moi, toute ma vie, c'est-à-dire mon adolescence, on va dire comme ça, jusqu'à il n'y a pas très très longtemps, on va dire quand même, j'ai pensé que les gens intelligents étaient... favorisé dans la vie. C'est-à-dire qu'à l'école, quand on voit les copines hyper belles, qui ont des bonnes notes, machin, ben moi j'étais là ben I'm not gifted, j'ai pas ce cadeau de la vie, ben c'est comme ça, tant pis pour moi, je serai un peu moins bien que les autres, j'ai tout le temps pensé comme ça. Et je me rends compte à l'âge adulte que ça n'a plus du tout aucune valeur. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens qui avaient un QI élevé ne sont pas ceux que j'envis le plus. Ou les gens qui sont le plus bêtes ne sont pas ceux que je n'envis pas du tout. C'est plutôt une question de comment est-ce qu'on est aligné dans sa vie et heureux, et moi c'est plutôt ce genre de choses que je convoite. Et là où je qualifie l'intelligence d'intéressant, c'est dans la capacité qu'on a à détecter justement des opportunités qui vont nous faciliter la vie et qui vont nous offrir vraiment un cadre de vie intéressant qu'on aime, qu'on apprécie. Et dans l'intelligence du coup, il y a se former, être curieux, développer un petit peu son système. esprit critique par exemple, pour vraiment dégager de l'espace dans nos cerveaux pour voir ce qui nous épanouit et ce qui nous avance dans la vie. Et ça c'est comme ça que je qualifie de l'intelligence. Et du coup, cette intelligence-là qui fait partie du troisième truc... Je pense que je l'ai vachement développé au fur et à mesure des années. Parce que comme je le répète souvent, et je sais que ça irrite les gens, je viens d'une famille qui est quand même... Mon papa est autrichien, ma maman est française, je suis née en Alsace et j'ai grandi en Alsace. Il avait un restaurant à Bâle, donc j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup été en Suisse, un peu toute ma vie. Et d'ailleurs, j'ai de la famille du côté du Jura, donc je passais tous mes étés là-bas. Et j'ai fait beaucoup, beaucoup de vacances dans la Suisse, donc on va pas dire que je suis... Je connais pas du tout la Suisse, c'est pas du tout ça ce que j'essaie de dire, mais... En tout cas, je sais que je viens d'une famille qui ne voit pas forcément les choses sous le bon angle. C'est-à-dire qu'on va beaucoup se plaindre, on va être difficile, on va être dans la... Voilà, un peu le français, je vais me faire des ennemis quand je dis ça, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est que nous, les français, on a tendance à se plaindre. C'est vraiment un sport national. Et moi, j'étais comme ça. Se plaindre, avoir un humour sarcastique. Voilà, tout ça, j'étais comme ça et je me suis rendue compte que, en fait, ça m'aidait pas dans la vie, ça m'aidait pas à avoir le positif, ça m'aidait pas à cultiver le positif, ça m'aidait pas à être heureuse. Et le sarcasme, en fait, souvent, bah ça démonte aussi les gens et surtout ici, c'est pas trop l'humour en général, donc j'ai un peu supprimé tout ça de ma vie et ça m'a aidé à aller mieux. Et c'est tout ça ce que j'implique dans l'intelligence, c'est l'intelligence de voir qu'est-ce qui est le mieux. qu'est-ce qui va le mieux pour nous, qu'est-ce qu'on peut développer de meilleur, qu'est-ce qui peut arranger notre vie. Voilà, c'est tout ça que je dis. Et du coup, ce que j'essaie de vous expliquer, c'est que quand vous combinez les trois, c'est-à-dire que quand vous développez votre esprit, votre état d'esprit, quand vous stimulez un petit peu cette chance à détecter des opportunités, quand vous optimisez ce qu'il y a de mieux pour vous avec votre propre intelligence, quand vous développez votre intelligence émotionnelle, votre QI, votre... Voilà, tout, tout, tout, tout, tout qui est lié à l'intelligence. J'espère d'ailleurs que je vous ai pas trop perdu dans cette notion d'intelligence, j'essaye juste de vous définir comment est-ce que je vois ces trois choses. Eh ben, je pense qu'on réunit beaucoup d'éléments pour être plus heureux dans notre vie et pour se développer et pour réussir. Et personnellement, ce sont trois choses que je pense que j'ai vraiment mis ensemble pour me créer un environnement, une vie que j'aime et que j'adore, que je chéris. Et j'espère que ça vous aide un petit peu à réfléchir à comment je vois les choses. Donc voilà, ok, mon parcours il a pas été facile, il a pas été non plus difficile et catastrophique, parce que je pense que je m'en sors bien. Et... J'ai le sentiment d'avoir eu du fun toutes ces années et je continue d'en avoir d'ailleurs. Je suis quelqu'un qui aime rebondir, je suis quelqu'un qui aime changer quand ça va pas, j'ai pas de problème avec la notion du changement, tout ça j'ai vraiment pas de problème. D'ailleurs je suis aussi quelqu'un qui a beaucoup fait de nettoyage dans mes relations personnelles parce que je pense que je suis beaucoup trop sensible pour m'empoisonner avec des gens qui ne me conviennent pas. Je dis pas que ce sont des gens néfastes ou pas bien mais des gens qui ne conviennent pas. En fait moi je suis vraiment mieux seule que mal accompagnée. et je l'ai découvert tard dans ma vingtaine. J'ai toujours essayé d'être avec des gens parce que j'avais pas envie d'être seule et aujourd'hui je me rends compte que je suis vraiment super bien seule même si j'ai un chéri extraordinaire et que j'ai des amis géniaux bah en fait je me sens bien seule et grâce à ce que j'ai développé à tout ça bah... C'est ce qui nourrit le fait que je suis vachement bien comme ça et que je sais exactement ce qu'il me faut, etc. Ce parcours, il m'a appris une chose essentielle. Peu importe la situation, on peut toujours avancer si on y met l'énergie nécessaire. Donc vous voyez, mon truc, c'est pas que de la méritocratie. C'est pas de vous dire quand on veut, on peut, etc. C'est vraiment de mettre l'énergie pour se sortir d'une situation et pour aller de l'avant. C'est vraiment ça que j'essaye de vous expliquer là. Donc oui, j'ai pas fait de bilan 2024, machin, tout ça. Mais je vais vous expliquer qu'en janvier, vous pouvez décider d'un peu changer les choses et de vous... de vous nourrir avec des choses un peu plus positives pour voir que dans la vie, quand on se nourrit de positifs, on avance aussi vers le positif. Et ça, franchement, je ne l'invente pas. Je ne vous dis pas du blabla. Je pense que vous trouverez plein, plein, plein de meufs qui vont vous dire ça sur les réseaux sociaux et en podcast. Ben voilà, je serai une parmi, mais en tout cas, j'espère que ça vous aide. Quelques petites leçons que là, j'ai à vous dire avant qu'on passe justement à ce que je vois, moi, de positif pour l'année 2025 dans ma vie perso et professionnelle. Alors, je me suis toujours battue en fait. Je me suis toujours battue pour trouver une solution. Mais je n'ai pas la sensation de m'être battue. Je ne me suis jamais laissée auto-apitoyée. Je ne me suis jamais dit... Alors oui, dans ma tête, parfois, ça me dit c'est pas pour toi, tant pis, c'est pas pour toi, ça c'est pas fait pour toi. À un moment donné, je me suis même dit que je n'allais pas trouver l'amour. Que je me suis dit, t'es pas faite pour ça. Je me disais, t'es pas assez bonne pour ça, machin. Et en fait, je me focalisais sur autre chose. Et j'avançais et je me rendais compte qu'en arrêtant de me focaliser sur des points négatifs que je pensais bloquer, ça avançait tout seul derrière quelque part. Et puis c'est pas toujours parfait, mais ce qui compte, c'est le faire. Ensuite, il y a une de mes valeurs, et ça je pourrais pas me l'enlever jamais dans ma vie, je pense que c'est la débrouillardise avant tout. Et je pense que mes enfants ça va être ça, parce que franchement, flemme. Autant je prends super soin des gens, de mon chéri par exemple, je fais beaucoup de choses, il y a des fois où je suis un peu trop contre le fric, même souvent. on va pas se mentir mais en fait c'est vrai que pour moi personnellement j'ai appris à maximiser ce que j'avais même avec très peu, ça allait du coup de vendre mes fringues seules pour avoir un peu de cash à vendre mes compétences, à chercher des petits jobs improbables, j'ai réussi à financer toutes mes études, j'ai financé mes voyages j'ai financé ma propre entreprise j'ai tout financé moi-même on peut y arriver avec de la débrouillardise et puis du système D on est pas toujours obligé de penser aux voies banales... Ensuite j'ai jamais eu peur je pense de me former et ça c'était hyper hyper important. Alors certes il y a eu l'université et ça je pense que c'est vraiment un fondement de mon esprit critique et puis de ma structure et puis vraiment de la base des connaissances que j'ai. Mais par exemple pour tout ce qui était marketing, le marketing on l'apprend pas à l'université, on l'apprend sur le tas, on se forme, on s'auto-forme et ça c'est à force de lire des livres. Écouter des podcasts, regarder des conférences, faire des formations sur Coursera aussi, par exemple la formation Meta pour apprendre à utiliser les réseaux sociaux, elle est formidable. Ça, ça va vous aider en fait, ça va vous faire avancer x 1000 de vous former. Donc prenez du plaisir à trouver des formations qui vont vous aider dans ce que vous aimez, dans vos passions. Ensuite, c'est vrai que j'ai une énergie, une énergie folle. J'ai une énergie qui peut me faire avancer et me sortir de ma zone de confort. C'est vraiment fou. Ça, je le sais, c'est une force que j'ai, mais c'est parce que, en fait, j'ai clairement quitté mon environnement natal et je suis arrivée ici en tant qu'étrangère. Donc, en fait, j'ai pas ce truc comme la majorité des valaisans où, voilà, ils reviennent en Valais, ben, tout le monde se connaît, etc. Moi, je suis une étrangère ici et j'aime bien profiter de ça. Et du coup, je peux être moi-même. Et ça, c'est assez fou. Et du coup, je comprends quand, du coup, les valaisans disent Ah, mais t'es en Valais, c'est pourri, blablabla et qu'eux, ils veulent faire la même chose ailleurs. Donc, ils partent dans une autre ville, ils partent dans un autre pays parce qu'ils ont envie d'être cette personne. qui ne peuvent pas être emballées. Je comprends tout à fait. Et moi, je pense que j'ai vraiment été... Je suis une personne différente que j'étais à l'époque quand j'étais en France, ou en tout cas à l'adolescente. J'ai grandi en tant qu'adulte, on est d'accord, mais... Voilà. J'ai changé, et j'ai utilisé cette énergie pour changer en fait, en bien, et à me développer moi-même. Et franchement, au bout d'un moment, je m'en foutais du regard des autres, et j'y allais. Et aujourd'hui, je vois que parfois, sur LinkedIn, il y a des anciennes connaissances qui vont voir ce que je fais, ou l'autre jour, il y a encore une fille, là, qui m'a ajouté par erreur sur Instagram, et j'ai vu la notif, et j'étais là. You are stalking girl ! Donc voilà, je me suis toujours adaptée, je me suis toujours toujours adaptée. Après certes, je ne me suis pas adaptée à des conditions de vie de merde, ça j'ai toujours refusé donc je me suis toujours débrouillée pour avoir le minimum vital qu'il me fallait. J'ai toujours transformé au fur et à mesure du temps les échecs en opportunités. Bien sûr, sur le moment c'est pas ce qu'on se dit, c'est de la merde, des échecs ça fait chier. Mais en fait au final, sur le long terme, je me rends compte, je me retourne et je me dis mais bon dieu, heureusement que c'est arrivé comme ça. Et ça, je trouve que c'est aussi une force, en fait, de se dire, mais franchement, la vie, elle fait bien les choses et c'est génial comme ça. Qu'est-ce que je pourrais dire d'autre comme leçon à retenir ? Je pense qu'on peut aussi dire qu'il ne faut pas sous-estimer la puissance des petits pas, comme je le dis souvent, parce que même économiser 10 balles, même mettre 50 balles par mois sur des ETF, toutes ces petites choses-là, ça va vous aider à avancer, c'est sûr. Et puis aussi, je pense que moi, j'ai beaucoup, beaucoup cru en moi, même si parfois, je me suis un peu dévalorisée en me disant... C'est pas pour toi, t'es pas assez bonne, etc. En fait, au fond de moi, je pense que j'avais vraiment une forte confiance en moi en me disant, mais je vais y arriver, je vais apprendre, etc. Et j'ai jamais regardé le gros truc dans sa globalité, mais j'ai plutôt regardé un pied devant l'autre, et c'est comme ça que j'ai avancé. Et puis surtout, j'ai toujours été très proactive, et ça, je pense que c'est très apprécié dans les jobs. En tout cas, je sais qu'en tant qu'employée, j'ai été très appréciée à ce niveau-là, parce que c'est vrai que j'attends pas qu'on me dise, je fais, je fais, je fais, parce que j'ai une curiosité à faire, j'ai une curiosité à découvrir, j'ai une curiosité à tester. Et ça, je ne vous le cache pas, ça m'aide énormément dans mon activité actuelle. Maintenant, ça va être un peu plus du freestyle cette dernière partie parce que je n'ai pas préparé, j'ai pas fini de faire mes objectifs 2025. Alors j'ai un peu posé les chiffres, je vous avoue que j'ai posé les chiffres. J'ai mis, si vous voulez, j'ai fait x3 de chiffre d'affaires. Donc je me suis dit bah... Qu'est-ce qui t'empêche de faire x3 en 2025 ? Sachant que les chiffres sont beaucoup plus élevés, c'est ambitieux. Mais je me suis dit, pourquoi pas ? Donc j'ai posé les chiffres. D'ailleurs, ces fichiers, vous les avez dans Objectifs 100% indépendants et rentables. Si vous rejoignez la formation, je vous les donne tous. C'est par exemple des fichiers assez basiques sur combien il faut vendre de produits pour se rémunérer, combien est-ce qu'il faut faire de ventes pour arriver à tel et tel objectif. Tout ça, c'est des trucs un peu basiques au niveau de la rentabilité ou au niveau... de nos objectifs, ça c'est des fichiers que j'utilise toute l'année en fait, donc je les ai mis à disposition dans Objectifs 100% indépendants et rentables. Comment est-ce que je vois l'année 2025 ? C'est vrai que j'ai pas envie de recommencer une année 2024 avec le rythme que j'avais, parce que c'est pas possible, c'est trop de boulot, j'ai pas pris de vacances, j'ai été obnubilée, en fait j'avais toujours une autre peur, soit de me rémunérer, soit de pas avoir de clients, soit de mal gérer un truc. de ne pas avoir si, de ne pas faire. En fait, il y avait toujours une autre peur et je me rends compte que, en tant qu'anxieuse, ça ne va jamais me quitter, il va toujours y avoir une autre peur. Comment est-ce que je vois l'année 2025 ? J'aimerais un peu plus profiter de ce travail que j'ai mis en place, de tout ça, parce que je commence l'année de manière incroyable. C'est vraiment... J'ai eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de postulations à coach ton business. C'est pas que j'ai refusé certaines personnes, mais je les ai un peu réorientées vers objectifs 100% indépendants et rentables, parce qu'ils ne sont pas prêts à entrer dans Coach Your Business. J'ai remarqué que c'est mieux quand on a déjà une activité, quelques clients qu'on tourne bien, c'est mieux d'avoir un petit peu ça pour entrer dans Coach Your Business, parce qu'il y a plus de résultats, on arrive plus à implémenter les choses, donc on comprend mieux ce qui marche pour nous. Et moi, je peux aussi mieux aider la personne, parce que je vois que la personne en face de moi, elle connaît mieux son activité, et on sent mon travail avancer comme ça, donc c'est super super chouette. Comment je vois la suite ? Ça fait trois fois que je le répète. Alors... cette année elle va être très intéressante parce que je restructure je restructure quelque chose qui était à la base un business solo que je n'ai jamais si j'ai pensé un petit peu à embaucher mais je ne pensais pas que j'aurais l'envie vraiment et pourtant on m'en a dissuadé on m'a dit ouais mais j'ai dit ce sera plus jamais pareil si t'as un business avec des gens pour qui ils travaillent pour toi etc je vous avoue qu'en fait là maintenant c'est cool de travailler seule mais j'ai envie de m'accompagner j'ai envie de me faire accompagner mais pas que par un mentor ça je vous l'ai déjà parlé dans un épisode précédent par justement quelqu'un qui... a envie d'apprendre avec moi, qui a envie de gérer ce business avec moi, je parle pas non plus d'une associée, je vous expliquerai un peu plus les choses quand le processus de recrutement sera plus en cours de route parce que là je viens de commencer justement et surtout je vais me faire aider tout ça donc voilà au début on va un peu tâter les choses on peut pas faire tout juste dès le début mais en tout cas je sais que j'ai envie de faire ça et j'ai une assez bonne vibe en me disant bah je sais à peu près ce que je veux, je vais pas être contre le fric, je vais être plutôt dans le truc comment est-ce qu'on peut bosser ensemble Voilà, je vous en dis pas plus sur ce niveau-là parce que sinon je vais tout vous spoiler. Accrandir le business, avoir des gens qui travaillent avec moi plus en tout cas et pas que des prestataires de services. Donc ça, ça va être un des objectifs. Tout ça pour me libérer un peu plus de temps, travailler avec un peu plus de clients sur Coach Ton Business parce que là j'étais toujours bloquée à un certain nombre de clients par mois et là je vais augmenter le nombre de clients pour du coup être plus, ben voilà, mettre le nez dans les business des autres. Ensuite comme vous le savez si vous écoutez les podcasts, j'ai développé beaucoup de produits digitaux donc... Ces produits digitaux, ils sont là pour scale aussi le business et on va prendre un grand tournant à l'heure actuelle où je fais ce podcast-là. On n'a pas encore lancé la stratégie ads pour le dernier produit que j'ai sorti, donc objectif 100% dépendant et rentable. On va le faire incessamment sous peu. Donc ça va nous donner les premières indications au niveau business et au niveau chiffre de l'année. Ça va être très intéressant et après, en cours d'année, on va voir comment on développe ça. Tout en sachant que le business évolue, le digital évolue très très vite. donc je suis toujours un petit peu à l'écoute de me dire ok si ça marche pas comment est-ce qu'on pivote comment est-ce qu'on adapte l'offre je pense qu'avec coach ton business je suis relativement bien positionnée parce que j'offre une offre qui est personnalisée et qui est en one to one ce que les gens cherchent énormément à l'heure actuelle et du coup on est pas sur des offres de groupe là on doit faire une session de groupe pour que 1000 personnes posent une question à une personne à la fois on est pas comme ça on est sur de la personnalisation c'est juste que voilà il y a plus en plus de monde qui veulent rejoindre coach ton business et à l'heure actuelle j'ai pas encore la solution pour scaler ça ça va être peut-être quelque chose que je vais développer cette année on verra si je trouve la réponse à mes questions mais pour l'instant c'est comme ça et j'ai pas prévu non plus d'augmenter mes coûts tout ça pour dire qu'est-ce que je vois d'autre au niveau professionnel voilà embaucher scaler, faire fois trois au niveau chiffre d'affaires, au niveau des clients j'ai pas prévu de développer de nouvelles offres, maintenant ça peut changer quand on est entrepreneur on a un peu des idées à tout va, peut-être que ça peut changer peut-être que je vais, en fait c'est pas tout à fait vrai parce que y'a des choses que j'ai envie de développer mais pour l'instant en fait c'est tellement loin que je... peux pas les dire parce que ça voudrait dire que je dois le faire. Et j'ai pas envie de me positionner comme ça parce que c'est des idées, on verra comment ça se passe au niveau du temps que j'ai à disposition et des ressources que j'ai. Et quand je dis ressources c'est pas que financières, c'est aussi des gens qui m'accompagnent là-dedans. D'un point de vue perso, cette année elle va rester comme ça. Comme l'année dernière on va dire, dans le sens où j'aimerais juste avoir un peu plus de temps pour moi. C'est-à-dire que je vous parlais dans l'email que j'ai fait l'année dernière. Email un peu récap fin 2024 où je disais que j'aimerais avoir un peu plus de temps pour faire du cheval. Ben pourquoi pas faire un peu plus de cheval. Là d'ailleurs je me suis vraiment très bien équipée au niveau ski. Donc je vais aller passer plus de temps sur les pistes, plus de temps à mailler le cerveau, à être dehors. Voilà tout ça. Plus de temps aussi à faire du trail parce que j'ai aussi enfin soigné ma cheville. Je suis très contente à ce niveau là. Donc voilà à ce niveau là c'est vraiment profiter en fait de ce que j'ai monté de ce business pour avoir... plus de temps pour moi, tout en gardant mes revenus. Je suis vachement contente d'en être arrivée là, et ça vaut tous ces mois d'efforts, mais voilà. D'ici la fin d'année, je pense qu'il va de nouveau se passer énormément de choses, parce que comme je vous dis, j'ai regardé une année en arrière, ce que j'avais fait. En fait, mes années de salariat, elles ont été riches, mais une année de salariat ne vaudra jamais l'année que j'ai passée avec Coach Ton Business, l'année 2024. Franchement, c'est fou. C'est juste fou. Il faut être prêt. Il faut être prêt à donner beaucoup d'énergie, à donner de son temps quand on veut lancer un business, mais c'est juste malade mental. Ça m'a tellement tellement enrichie, pas que pour les thunes, mais ça m'a tellement tellement enrichie personnellement que je me demande si l'année 2025 va être pareille. Ça ne me dérangerait pas, mais tant que ça ne m'épuise pas. Parce que c'est vrai que là, cette fin d'année 2024, d'ailleurs j'en ai parlé sur les réseaux sociaux il me semble, mais j'étais vraiment très épuisée. J'étais vraiment au bout du rôle, là ça va mieux, j'ai passé quelques jours à Milan, je me sens mieux. Je me rends compte que... j'ai pas envie de rentrer, en fait j'ai clairement franchi une limite où je me suis cru invincible et que je pourrais tout faire je n'ai pas envie de repasser par là donc je vais un peu prendre plus de temps pour moi et j'aimerais potentiellement du coup planifier des plus longues vacances, partir de nouveau une fois loin en vacances, pourquoi pas en Asie ça fait très longtemps que j'ai pas fait un long voyage j'espère que d'ici la fin d'année j'ai d'autres nouvelles personnelles à vous annoncer parce que c'est ce que j'aimerais faire pour 2026 2026 Mais ça va dépendre de cette année business. En tout cas, je pars vraiment de très bonne humeur. Je me dis, let's see. Franchement, ça apporte tellement d'opportunités, tellement de surprises, tellement de... C'est pas du hasard, mais c'est clairement du hasard. Ça apporte tellement de choses qu'on n'avait pas prévues que je me dis, franchement, laissons-nous surprendre et avançons comme ça. Maintenant, en vous disant ça, c'est pas du hasard. Je me contredis un petit peu. C'est pas tout du hasard que j'ai essayé d'expliquer là. C'est de vous dire que c'est quand même un peu calculé. C'est qu'on planifie notre année. Quand on est entrepreneur, on planifie notre année. On planifie notre année en termes d'acquisition client, de promotion, d'offres, de sorties, de lancements, de périodes, de saisonnalités, etc. On planifie un peu les choses. Donc c'est pas qu'elle est totalement surprenante l'année. On sait un petit peu comment vont se passer les choses. C'est juste que parfois on fait des actions et elles n'ont pas les résultats escomptés. Parce qu'on a un peu tapé au mauvais moment, au mauvais endroit. Ça arrive. Tout ça pour dire que je pense que ça va être une jolie année, je l'espère. Et voilà, avancez, vous faire avancer aussi avec moi, vous expliquer par quoi je passe. Et vous expliquer un petit peu plus en 2025, je vais reprendre un petit peu plus ce que je fais au niveau chiffres, comme ça vous pouvez voir comment j'avance avec les mois. Je pense que c'est clairement cool de voir une meuf qui fait ça en Suisse et je suis contente de le partager, je me dis flemme, franchement, fuck les rageux. Si on a envie de venir me challenger, si on a envie de venir me dire quoi, comment, bah écoutez, venez. Moi j'avance, je suis épaulée par des superbes personnes, j'ai des très jolies personnes dans mon entourage et c'est tout ce qui compte, vous pouvez rager dans votre coin, ça ne m'atteigne pas. Je vous remercie de m'avoir écouté. Pour rappel, si vous avez envie de postuler à Coach ton business, vous pouvez. C'est une postulation, je dis bien c'est une postulation parce que j'analyse votre dossier et je reviens vers vous en vous disant, cool, on pourrait bosser ensemble ou pas prêt encore ou parfois, ça arrive souvent, trop loin. Postulez et on verra comment on s'occupe de vous. Bref, merci beaucoup de m'avoir écouté. N'oubliez pas de mettre une note à l'épisode ou de le partager avec quelqu'un que ça pourrait aider, surtout si ça vous a inspiré aujourd'hui, je suis contente de l'avoir fait. N'hésitez pas à m'écrire un DM, n'hésitez pas à communiquer avec moi ou si vous avez des questions sur quoi que ce soit, n'hésitez surtout pas. C'est toujours moi qui réponds, c'est toujours moi qui humanise ce business, je suis là derrière mon écran à vous lire, ça me fait super plaisir. Et si vous n'avez pas de questions, moi je vous dis à dans deux semaines et à tout bientôt.