Transcription

• Ana - Anaïs Bouvier Gonzalez

  Est-ce que tu te sens souvent victime des circonstances ou du comportement des autres ? Est-ce que tu souhaites identifier et dépasser les schémas de victimisation qui entravent ta réussite ou celle des autres ? Rêves-tu de prendre les rênes de ta vie pour créer un avenir où tu es l'acteur principal ? Bonjour et bienvenue à Co-Create Success. Vous êtes ici parce que, comme moi, vous croyez que notre potentiel humain mérite plus d'attention. Savoir que vous possédez du potentiel n'est pas la même chose que concrétiser vos talents et objectifs avec. Je suis Anna, ou Anaïs Bouvier-Gonzalez, si vous voulez tout savoir. Prilingue, entrepreneur, coach et consultante, dans ce podcast, je vous propose de libérer pleinement votre potentiel personnel et professionnel. Imaginez votre vie en accédant le plus possible à votre zone de génie. Je vous partage des solutions stratégiques qui vont vous aider à concrétiser vos objectifs et à surmonter vos blocages. L'idée est de vous optimiser. So yes, work smarter, not harder. Alors si vous êtes prêt à passer à l'action, bienvenue dans ce podcast. Le talent, trouvez-le, développez-le, maintenez-le et surtout, co-créons notre succès. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui dans ce tout nouvel épisode. On va voir qu'il est dédié un peu plus à la partie du leadership, avec des études de neurosciences sur comment sortir du piège de la victimisation. C'est un sujet qui est vraiment central et crucial pour votre réussite. A tous, ce podcast est pour vous pour reprendre votre pouvoir et aussi aider les autres sur comment fonctionne le mécanisme de la victimisation dans notre cerveau. Merci. Et comme ça, vous allez comprendre le pouvoir de bâtir une vie qui est beaucoup plus épanouissante. Je souhaite vous parler de ce sujet aujourd'hui parce que la semaine dernière, j'ai été confrontée à pas mal de personnes autour de moi qui râlaient, mais qui râlaient de façon excessive et donc qui se retrouvaient dans une boucle d'impuissance, une boucle de... de voilà, de je râle, je draine, je me draine, je draine tout ce qui est autour de moi et je ne m'en rends pas compte et je suis dans la machine à laver. Et j'ai décidé de faire ce podcast parce que tôt ou tard, on est confronté à cette personne et des fois, on ne peut pas justement juste tourner la page ou claquer la porte et partir parce que ça peut être une personne qui est à nos côtés pour des raisons X ou Y. Ça peut être à un moment donné notre copine, notre copain, notre mari, notre épouse. Et puis aussi, ça peut être un collègue de travail qui est assis juste à côté. Et en fait, quand ça dure de trop, cette boucle de je râle c'est là où ça devient très polluant et agaçant pour la personne. Donc c'est comment comprendre comment soi-même sortir de ça, parce que ça peut nous arriver, et comment aider l'autre aussi à sortir de ça. Donc oui, je vous parle d'expérience, mais je vous parle aussi de science, de neurosciences, et l'idée c'est vraiment de trouver les clés pour s'aider et surpasser ça. Ça c'est l'objectif premier de ce podcast. Donc... On commence avec trois statistiques clés. La première étude que je vous présente, elle a été publiée par l'université de Stanford en 2023 et elle révèle que le sentiment d'impuissance qui est associé à la victimisation diminue l'activité au niveau du cortex préfrontal et dorsolatéral. Et en fait, ce sont les zones clés de la prise de décision et de la planification. La façon dont vous nourrissez vos pensées, mais aussi par tout ce qui vient de votre monde extérieur, tout ce que vous pouvez lire, voir, voilà, tout ce qui vous nourrit, eh bien oui, ça va avoir un impact sur la composition de comment vous allez appuyer certaines zones de votre cerveau. Et là, on voit que ça devient au niveau physique un blocage. Et on va voir un petit peu comment on peut débloquer tout ça. Une autre étude a été menée par l'université de McGill. En 2021, il démontre que la rumination mentale, qui est fréquente chez les victimes, renforce les circuits neuronaux de la négativité. Et ça a un impact direct sur l'humeur et la motivation. Cette rumination mentale, elle est rarement dans le moment présent. Elle est souvent en ruminant quelque chose du passé et en revivant et restant bloqué à ce niveau-là dans le passé ou alors dans le futur en faisant des projections et si ça se passait comme ceci et si ça se passait comme cela. Et au final, le fait de faire des projections, on est hors de la réalité puisque on ne sait pas. Comment ça va se passer ? Je vous propose qu'on regarde ensemble la dernière étude de l'Institut National de la Santé Mentale et des Etats-Unis en 2022 qui montre que les personnes qui sortent du piège victimaire et qui adoptent donc un état d'esprit proactif présentent une augmentation de l'activité de l'agmigdale et il s'agit d'un centre cérébral qui est associé à la gestion du stress et à la résilience. Pour vous situer un petit peu, au sein du système limbique, il y a l'acmygdale cérébrale. Et en fait, les rôles essentiels de cette structure, c'est vraiment tout ce qui vont être les réponses émotionnelles et la prise de décision. C'est l'accès donc à la mémoire. Cette zone, elle est fortement corrélée par des stimuli. Donc tout ce qui est situation désagréable, dangereuse, c'est ce qu'on appelle les comportements dits primitifs et c'est souvent décodé par ce petit haricot. Là c'était un petit peu pour la partie technique liée aux études, maintenant on va voir qu'est-ce que le mécanisme victimaire. En fait, c'est un processus psychologique qui nous amène à nous voir comme impuissants, sans le contrôle face à tout ce qui est externe, aux événements, aux comportements des autres. Et en fait, tout ça, ça se traduit par un sentiment qui est le sentiment d'injustice et ça devient chronique. Il y a une culpabilité qui s'installe, qui est externe et donc qui a une tendance à ruminer à travers toute situation de façon négative. En coaching et consulting, quand il s'agit de travailler en équipe, en entreprise, eh bien ça peut être problématique. Donc on va voir comment identifier et sortir du piège de victimaire. D'abord, je vous pose la question. Est-ce que vous râlez souvent, voire beaucoup ? Soyez sincère, sinon ça n'a aucun intérêt. Est-ce que vous vous sentez limité ou vous vous limitez alors que vous avez le pouvoir de changer les choses et donc d'influer sur cette situation qui est la vôtre ? En anglais, on dit "you manage what you can control" D'évaluer ce qui est en votre pouvoir, en votre zone de décision et d'influence, sans parler justement de l'environnement, du temps, peu importe ce qu'il en est, comment vous pouvez agir et prendre une décision dessus pour sortir du piège de victimaire. jouez un petit peu le rôle de l'observateur et regardez vos pensées, vos paroles. Vous regardez si effectivement il y a une empreinte de victimisation ou pas qui vient se coller comme du velcro à ses pensées. Aussi, vous pouvez analyser les situations où vous vous sentez impuissant et vous poser la question qu'est-ce que je peux faire qui est dans mon contrôle ? Aussi, je vous invite à identifier toutes les personnes qui entretiennent votre rôle de victime. Et là, souvenez-vous, j'avais fait un podcast sur le triangle de Karpman parce que s'il y a victime, il y a persécuteur et il y a le rôle aussi du sauveur, du héros. Et donc, pour changer ça, la victime devient donc créateur, le persécuteur devient challenger et le sauveur, le héros, devient le coach. Donc ça, c'était dans un précédent podcast que j'ai fait, mais voilà un extrait. Ça illustre une situation de survie, une situation de perte de contrôle. Donc c'est vraiment quand même une alternative qui est inconfortable, qui est négative. versus la version dynamique d'empouvoirment, c'est-à-dire le fait de vivre et de se responsabiliser. C'est vraiment une alternative qui est beaucoup plus positive et significative et surtout qui est saine. Alors bien sûr, la personne qui se trouve dans cette situation où elle ne voit pas de porte de sortie et elle se sent bloquée ou alors elle est complètement dans le déni. C'est vraiment un auto-sabotage qui se met en place. Aussi, ce que vous pouvez faire, c'est développer une attitude d'apprentissage et de responsabilité. Et le premier apprentissage, j'ai envie de vous dire, c'est la connaissance de soi. Donc c'est pour ça que je fais ce que je fais et que j'aide les personnes à simplement se réaccorder avec leur nature profonde et l'utiliser de façon positive. Et prendre ses responsabilités, c'est vraiment essentiel pour reprendre son pouvoir. Bien évidemment, pratiquer de la gratitude et reformuler de façon positive les situations, les phrases qu'on utilise, c'est très bénéfique. C'est ça dans un premier temps pour son discours intérieur, pour son discours avec soi, mais aussi envers les autres et à la façon dont on s'exprime. Entourez-vous de personnes qui sont positives et encourageantes. Alors on va prendre un cas concret. Je vous parle d'un cas où un cadre qui travaille environ 60 heures par semaine et qui désire d'être aussi un excellent conjoint, un excellent parent. Et dans ce cas-là, et on y est très confronté, c'est vrai qu'il y a le problème de la gestion du temps. Et là aussi, c'est important de déterminer quelles sont nos priorités, quelles sont les priorités qu'on a. Par exemple, dans ce cas-là, La personne, c'était sa famille, sa foi, son travail, sa communauté et son bien-être personnel. Et dans un premier temps, dans le contexte professionnel, l'idée c'est vraiment déjà de filtrer le oui au travail. C'est-à-dire qu'à travers les trois questions que je vais vous donner, vous pouvez évaluer si votre attention, elle doit être directe et personnelle. Je vous explique. Le problème concerne-t-il la stratégie ? Question numéro 1. En d'autres termes, en fait, quelle est la partie importante de l'objectif à accomplir ? Imaginez qu'il y a votre équipe qui travaille activement pour trouver des clients, donc qui est vraiment dans le business development, et au niveau stratégique, vous avez déterminé que la France et l'Espagne étaient donc deux secteurs clés. Mais une personne vient vous voir et vous dit, oui, j'ai trouvé un produit mais génial qui se vend super bien en Italie et ça va marcher. Oui, mais l'Italie, ce n'est pas dans votre plan stratégique. À ce moment-là, vous dites non. Par contre, à l'inverse, s'il y a un sens géographique qui fonctionne, exemple, il y a un super produit qui est dans la ligne des produits que vous vous faites et au niveau géographique, ça cible l'Espagne et ou la France, à ce moment-là, oui, foncez. Deux, est-ce que le problème est important pour l'entreprise ? Donc ça, c'est au niveau pro. ou mon entreprise, et au niveau personnel, est-ce que le problème est important pour moi ? C'est pareil. C'est-à-dire, est-ce que ça va affecter votre activité de manière significative ? Et ça, c'est ce qui vient toucher aux ressources. C'est qu'on parle de ressources, on parle de ressources au niveau du capital humain, ressources d'énergie, et toutes les ressources matérielles. La troisième question que je vous invite à vous poser, c'est est-ce que c'est une question de principe, une question de problème d'éthique ? Ces trois petites questions peuvent vous aider justement à filtrer. Cependant, c'est vrai qu'auparavant, il faut avoir fait le travail de quelles sont les zones de ma vie où j'accorde de l'importance, qui sont importantes pour moi et que je mets dans mon agenda. Encore faut-il évaluer votre GPS interne de là où vous voulez dédier votre temps. Il y a une différence entre évaluer les zones qui sont importantes et dédier le temps qu'il y a en face. Exemple. Un chef d'entreprise m'a dit, oui, ce que je valorise principalement, c'est ma famille. Mais au final, il passe la majorité de son temps au travail, et quand il n'est pas au travail, il pense au travail. Il a beau être présent physiquement, déjà, il n'est pas présent mentalement. Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que dans son agenda, ça ne se reflète pas. D'ailleurs, ce n'est pas lui qui va chercher ses enfants à l'école, ne serait-ce qu'une fois dans la semaine. Bref, je vous prends cet exemple parce que là, il y a une dissociation de ce que la personne pense qui est important et les actions qui sont mises en place dans son agenda qui montrent que c'est aligné. Donc il y a un désalignement, c'est dissocié. Donc l'objectif là est vraiment d'accorder son intention à ses actions. Et cette personne se victimise constamment sur la gestion du temps et râle constamment. Imaginez que vous travaillez avec cette personne et que vous êtes à côté de cette personne tous les jours. Qu'est-ce que vous, vous pouvez faire qui est dans votre contrôle pour aider cette personne ? Ou encore plus fort, imaginez que cette personne, c'est votre conjoint, déjà dans un premier temps, et c'est des fois l'étape la plus compliquée, c'est la prise de conscience. Parce que c'est déjà 50% du travail qui est fait. De se rendre compte qu'effectivement, on est dans une boucle qui nous dessert et donc qui est néfaste et d'autosabotage envers nous-mêmes. Et là, dans ce cas-là, envers la personne. Quand la personne, elle râle et elle exprime son mécontentement, posez-lui la question. Bon, je sens que tu n'es pas nécessairement très contente de tout ce qui se passe et tu es en train de me l'exprimer. Est-ce que tu me le dis pour te décharger ou tu veux mon opinion ? ou tu cherches des solutions, enfin comment moi à mon niveau je peux t'aider. Le fait de le formuler, ça va vraiment permettre à la personne de voir en fait ce qui est en train de se passer. Le fait de se mettre en mouvement, qu'on est trop justement dans cette bourre, c'est aussi très positif parce que justement on va décharger à travers le mouvement tout ce qui se passe aussi dans la tête. N'hésitez pas à aller marcher en discutant, proposer justement d'aller boire un café en marchant autour par exemple. du lieu de travail, pour favoriser cette mise en mouvement. Après, basé sur des recherches en neurosciences, je vais vous apporter aussi d'autres conseils qui sont précieux, à savoir que pour sortir du piège de victimaire et favoriser la neuroplasticité, c'est hyper bon d'encourager la personne à sortir de sa zone de confort, à apprendre de nouvelles choses, parce qu'en fait, ça stimule l'ouverture d'esprit, la stimulation de la création aussi. Ça va permettre de créer de nouveaux circuits neuronaux et donc renforcer la capacité d'adaptation. Un autre type qui vient de la neurosciences, c'est de pratiquer la pleine conscience. La méditation, mais pas que, ça peut être aussi simplement se balader dans un parc et juste faire des pauses, des zooms à certains endroits. Ça permet en fait de prendre du recul face aux pensées et aux émotions négatives, à se connecter au moment présent et à développer une réponse qui est beaucoup plus positive face aux situations difficiles. Développer aussi un état d'esprit de croissance, encourager vraiment la personne à voir ses échecs comme une opportunité d'apprentissage et de développement pour prendre un chemin qui est légèrement dévié mais qui est bien plus riche. Ça renforce en fait la résilience et la capacité à surmonter les obstacles. Renforcer les circuits de récompense. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il faut célébrer ses progrès, ses réussites, même ses petites victoires. En fait, ça va stimuler la production de dopamine, ça va activer ce neurotransmetteur qui est associé au plaisir et à la motivation. Remerciez-vous d'avoir pris ce temps de comprendre quels étaient les mécanismes du victimaire pour enfin passer à l'action et pouvoir épauler, aider quelqu'un qui se trouve aussi dans cette boucle. Je vous rappelle que le passage à l'action, c'est le meilleur moyen justement de mettre tout ça en pratique et de vous-même grandir. Si vous n'êtes pas déjà abonné, je vous invite à cliquer pour le faire. Ainsi, vous ne manquerez pas les prochains épisodes plein de types. Partagez ces épisodes avec vos proches, vos partenaires professionnels pour aussi co-créer leur succès. parce que par impact, c'est aussi le succès des autres qui fait grandir votre succès. Vous pouvez aussi soutenir ce podcast en laissant une belle note pour porter mon travail. Je vous souhaite une belle journée ou une belle soirée. Dans le prochain épisode, nous ferons un exercice pour sortir notamment du piège de Victimair, un exercice de cohérence cardiaque à travers une technique de respiration. Je vous embrasse très fort. You've got this. Bye for now.