- Speaker #0
Ah juste tu veux que je te présente comment ? Juste pour savoir Qu'est-ce que tu veux que je dise ?
- Speaker #1
Pour mon titre quoi C'est vrai coaching relationnel et émotionnel
- Speaker #0
Parfait Ok t'es prête ? C'est parti C'est mieux comme ça Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de Conscious Love. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet hyper intéressant, on va parler de vulnérabilité dans le couple. Et pour ça, j'accueille Caroline qui est coach émotionnel et relationnel. Il va nous... Je vais le revoir.
- Speaker #1
Elle est nickel, elle est bien. Ouais,
- Speaker #0
non ?
- Speaker #1
Non mais ça, il faut les garder, après tu fais les bêtises.
- Speaker #0
Ça va être marrant. Bon bah je refais tout. Allez, bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Conscious Love, un nouvel épisode. Aujourd'hui, on va vous parler de vulnérabiliser dans le couple, donc un sujet hyper intéressant. Et pour ça, on invite Caroline qui est coach relationnel et émotionnel pour venir nous parler de ce sujet. Bienvenue Caroline.
- Speaker #1
Merci, bienvenue. Bienvenue à toi, chez toi, dans ton podcast.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Merci de m'accueillir dans votre podcast.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté l'invitation. Comment tu te sens ?
- Speaker #1
Ça va, un petit peu stressé avant de démarrer, mais je pense que c'est normal.
- Speaker #0
Ça va bien se passer, ça va être cool. Écoute, avant d'entrer dans le vif du sujet, Caroline, est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ce que tu fais, éventuellement de ton parcours, et comment tu en es arrivée à devenir coach ou accompagnée des personnes ?
- Speaker #1
Alors, on a combien de temps ? Vous avez une seconde ? Non, rapidement. Par où commencer ? Déjà, c'est une reconversion. Avant de devenir accompagnatrice, coach, thérapeute, j'étais chargée de communication dans l'industrie pendant dix ans. Puis sont arrivés plusieurs événements en même temps personnels, et ma mission professionnelle qui s'arrêtait. Et à ce moment-là, à la base, j'ai décidé de me faire accompagner pour comprendre comment j'en arrivais là. dans ma vie et dans cette phase de vie. Et au fur et à mesure que j'avançais dans les accompagnements, j'ai plus eu un retour au début des accompagnants ou d'autres personnes qui me disaient, mais toi, est-ce que ça ne t'intéresserait pas de faire ça ? Et la graine a germé. Et d'un moment, je me suis dit, oui, c'est une évidence que j'ai envie de faire ça, moi aussi. Trop cool. Donc, ça fait maintenant cinq ans. que je me suis lancée, que j'ai ouvert mon entreprise et que j'accompagne des particuliers, des entrepreneurs et en ce moment aussi des étudiants, parce que je donne des cours aussi en école de commerce, dans tout ce qui est connaissance de soi, estime de soi, confiance en soi.
- Speaker #0
Ok, donc c'est assez large quand même. Oui,
- Speaker #1
c'est assez large. C'est chouette.
- Speaker #0
Ok, trop bien. Alors, on va commencer à aborder un petit peu notre sujet. L'une des choses qui revient assez souvent dans les couples, c'est cette difficulté à être pleinement soi-même et à s'ouvrir à la vulnérabilité. Le fait de montrer ses blessures, ses doutes, ses peurs, ses craintes. Pourquoi, à ton avis, c'est aussi difficile de s'ouvrir dans un couple particulièrement ?
- Speaker #1
Alors, dans le couple, déjà, ça relève vraiment de la sphère de l'intime. Et la personne avec qui on est en couple, c'est celle qui va vraiment voir toutes nos facettes, même les facettes les plus sombres de notre personnalité. Et effectivement, comme tu le dis, il y a la notion aussi de blessures qui vont être révélées. Et c'est pas facile, quoi. Pour moi, c'est le chemin d'une vie que d'arriver à s'ouvrir pleinement à l'amour, et de tendre, en tout cas, vers cet amour inconditionnel qui serait à la fois de s'aimer soi-même dans nos bons et dans nos mauvais côtés, mais aussi d'être capable d'aimer l'autre en face de nous dans ses bons et dans ses moins bons côtés, on va dire. Même si moins bons, on va dire, dans ses... Oui,
- Speaker #0
les choses qu'on aime peut-être un peu moins. Voilà,
- Speaker #1
on aime moins de nous. Ou des choses qui se révèlent aussi, puisque c'est ça, en couple, l'autre va venir révéler des facettes de nous qu'on... qu'on ne connaissait même pas. Donc, c'est pas évident. Et puis, si on a eu d'autres expériences aussi avant, douloureuses, même de tout ce qu'on a vécu depuis tout petit, que ce soit petit trauma ou plus gros trauma, forcément, on a peut-être des réflexes qui sont de se mettre plus sur la défensive ou de fermer un petit peu notre cœur. Parce qu'on a peur. On a peur de revivre des blessures qu'on a eues. C'est cette posture un peu sur la défensive qui fait qu'on s'imagine que quand on est vulnérable, on va pouvoir être touché profondément, blessé. On associe aussi le fait d'être vulnérable à pouvoir être blessé. Ok. On met plus notre carapace, des protections, nos masques.
- Speaker #0
Notre égo, non ? Oui, aussi. Parce que je sais qu'on parle souvent d'égo dans le couple, mais parfois aussi en mal. Je ne sais pas si tu penses qu'on peut faire la distinction entre un égo qui nous sert, en fait, ou un égo qui nous entraîne dans des relations, des schémas un peu toxiques.
- Speaker #1
Pour moi, ce que j'ai à l'égo, c'est notre personnalité construite, socialement et par l'éducation. Et voilà. Donc, c'est... Donc pour moi, on ne peut pas ne pas avoir d'ego, sinon on ne serait pas un humain, on n'aurait pas de personnalité, on n'aurait pas d'histoire. Donc notre ego, il est là. Après, quand on réagit seulement avec notre ego dans toutes les situations, dans tous les conflits, etc., là, ça devient usant et fatigant. Et pour moi, ce n'est pas constructif. C'est intéressant d'aller comprendre justement ce que sont nos émotions, notre part d'ego. C'est plus notre part, notre cœur, en fait, et notre être, on va dire, plus vrai, plus profond. Et petit à petit, d'être capable de faire les distinctions entre tout ça. Oui, pour ne pas réagir seulement. Parce que notre égo aussi, lui, c'est plutôt « j'ai raison, tu as tort » . Oui,
- Speaker #0
voilà. Dans la réaction, beaucoup, non ?
- Speaker #1
Il est dans la réaction. De toute façon, il veut toujours avoir raison pour nous ramener à nos certitudes et à ce qu'on connaissait jusque-là de nous. Donc, quand l'autre aussi vient nous montrer... une autre facette ou quelque chose qu'on n'avait pas vu, le réflexe, ça va plutôt être de dire, « Non, c'est moi qui ai dit ça, c'est moi qui ai raison et c'est toi qui as tort. »
- Speaker #0
Exactement,
- Speaker #1
oui. Et puis, il y a les émotions aussi qui nous font pleinement réagir. Là aussi, on est dans la réaction. On est blessé, il y a quelqu'un qui va partir très fort. Souvent, on dit, les mots ont dépassé ma pensée, mais je dirais même, c'est même les mots ont dépassé mon émotion. Et là, être capable de revenir dessus et de se dire, en fait, quand je me pose, voilà ce qui a été touché en moi. J'ai réagi de manière un peu excessive ou justement avec mon égo. Et quand je me pose, voilà ce que j'ai envie de te dire au fond et d'une manière beaucoup plus posée, claire et dans le respect de ce que je ressens et dans le respect de la personne qui est en face de moi. OK.
- Speaker #0
Je pense qu'on ne peut pas parler de vulnérabilité et d'ego sans parler de blessures émotionnelles. Selon toi, quelles sont les blessures les plus courantes qui vont se réactiver peut-être dans un couple ?
- Speaker #1
C'est un peu les cinq blessures de l'âme de Lise Bourbeau qui a mis en lumière tout ça. C'est un peu comme ça. D'autres thérapeutes aussi en parlent. Je pense que la blessure la plus courante, c'est la blessure de l'abandon. Quand on ouvre son cœur, on a peur que l'autre nous laisse, nous quitte. C'est sûr que ça peut entraîner toutes les notions de dépendance affective.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Ce n'est pas une maladie, c'est un peu dépendant affectif. En tout cas, plus ou moins dans des phases de vie. En tout cas, ça se régule. Ça se travaille. Donc, oui, l'abandon. Le rejet aussi, vraiment être rejeté. Si je me montre vraiment telle que je suis, est-ce que tu vas vraiment m'aimer ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Donc là, on retombe sur... Oui, j'ai des beaux côtés. Le côté paillette qui brille et ça, c'est bien. Et j'ai d'autres côtés plus sombres. ou des réactions et mes blessures qui font que, quelquefois, oui, je ne vais pas bien réagir. Est-ce que tu vas m'aimer quand tu vois ces côtés-là ? Ou si on a aussi des fonctionnements ? atypique, qui n'est pas conforme à la norme, à ce qui nous entoure, là aussi, on assiste à ce que l'autre...
- Speaker #0
Va m'aimer.
- Speaker #1
Donc voilà, abandon, rejet, la trahison aussi.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
C'est là...
- Speaker #0
Ça s'exprime.
- Speaker #1
La trahison, beaucoup de colère, je pense. Ouais, peut-être qu'on a vécu des situations... qui était un peu différent, dans d'autres contextes petits. Je ne sais pas, j'avais une meilleure amie qui m'a trahi pour une autre amie. Et puis tiens, dans le couple, on va tellement en avoir peur que peut-être que...
- Speaker #0
Ça va se réactiver.
- Speaker #1
Oui, ça va se réactiver et qu'on va voir surtout les événements sous ce prisme-là. C'est comme ça que fonctionnent nos blessures. C'est que quand on en a une plus forte qu'une autre, ou qu'à un moment de vie, celle-là, elle va plus s'activer qu'une autre, on va avoir tendance à lire tous les événements Sous le prisme de cette blessure. Et là, c'est important de prendre du recul. Bien sûr. Et de porter un autre regard sur les événements. Ce n'est pas toujours facile tout seul. C'est pour ça qu'il y a des thérapeutes ou autres. Mais c'est quelquefois aussi, même avec un ami, d'aller en parler. Ça peut faire du bien d'avoir un autre prisme. Et puis l'injustice aussi, la blessure d'injustice.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Là, ça peut être... Ouais, je sais pas. Tout ce qui se passe, la vie est trop injuste. Pourquoi un peu caliméro ?
- Speaker #0
Oui, être victime.
- Speaker #1
Ouais, ouais,
- Speaker #0
ouais. Pourquoi ça m'arrive à moi ?
- Speaker #1
Pourquoi ça m'arrive à moi ? C'est pas juste que tu me fais vivre.
- Speaker #0
Ouais. Et du coup, comment on peut commencer à guérir un petit peu ces blessures-là une fois qu'on les a identifiées, peut-être ?
- Speaker #1
Alors déjà, tu le dis, je pense que la chose la plus difficile, c'est déjà de les identifier et de se rendre compte qu'on est sous le prisme de cette blessure. Comment ça se passe ? Quand c'est suffisamment mature pour remonter à notre conscient, parce que ces blessures sont inconscientes à la base.
- Speaker #0
Mais peut-être qu'on peut entamer un travail pour en avoir conscience ?
- Speaker #1
Oui, soit on l'identifie parce que ça ne fait que se répéter. Bien sûr,
- Speaker #0
il y a quelque chose qui se passe.
- Speaker #1
Oui, il y a quelque chose qui se passe. Ça fait 20 fois quand même que je me dis ça. Ou quelqu'un peut-être nous le fait remarquer aussi. Ou on a un événement de vie. On a un accident, on est immobilisé. On prend du temps, on prend du recul, on est obligé. Bien sûr. Et là, quand on est un peu dans ce temps de calme, parce qu'il faut des temps de pause pour que tout ça puisse émerger. Quand on est tout le temps dans notre quotidien, à 100 à l'heure, on n'y arrive pas. Donc, à un moment donné, s'il y a quelque chose qui vient nous couper, bon, là, c'est dire, OK, qu'est-ce qui se passe ? Si ça se passe, ça, c'est pas pour rien. Et là, ça peut émerger. Et puis évidemment aussi après, il y a tellement de thérapies et d'appropriements possibles divers et variés, pour nous aider aussi à voir ce qu'on ne veut pas voir, ce qu'on a dans nos angles morts, et surtout ce qui est tellement douloureux pour nous, qu'on ne veut surtout pas y aller. On va tout faire pour ne pas aller réactiver cette situation.
- Speaker #0
Bien sûr, bien sûr. Oui, parce que c'est douloureux.
- Speaker #1
Même si après, au final, quand on arrive à dompter un peu ces démons, à aller en tout cas les appréhender, les voir, et quand on se rend compte que c'est l'inverse en fait, notre mental, il va mettre des gros warnings, parce que sinon, il va y avoir nos gardiens. On dirait qu'il ne faut surtout pas y aller, il ne faut surtout pas aller déloger ça.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Et puis au final, quand on... quand on commence à y aller, qu'on se rend compte du bien que ça fait, parce qu'en fait, ça libère.
- Speaker #0
Ça libère, oui, bien sûr. Il y a cette sensation de libération.
- Speaker #1
C'est ça. Même si tout le moment, quand on met le doigt sur quelque chose, bon, il y a cette sensation de... Je n'avais pas vu ça. Et tout de suite après, ça relâche et on se dit, mais en fait, qu'est-ce que je me sens mieux ? C'est comme si... On avait un sac à dos rempli de gros cailloux. Au lieu de le porter chaque jour, quand j'ai enlevé, au début, je me suis dit que je n'avais pas vu qu'il y avait ça dans mon dos. Et quand on peut le déposer, ça fait du bien. Oui, oui.
- Speaker #0
OK. Alors, un autre sujet clé qu'on voulait aborder avec toi, c'est celui des polarités masculines et féminines. On entend beaucoup parler de ça en ce moment. Parfois, c'est mal compris. Est-ce que tu peux nous éclairer un petit peu sur ce sujet et comment... finalement, comment ça intervient dans le couple.
- Speaker #1
Oui, alors comme tu dis, c'est bien polarité féminine et masculine qui sont présentes chez chaque homme et chaque femme. Déjà, il faut bien faire la distinction entre ça, qu'il n'y a pas de... Peu importe le sexe, le genre. La polarité féminine, c'est tout ce qui va être beaucoup plus intérieur, intériorisé. Donc, notre monde intérieur, nos émotions, notre intuition, tout ce qu'il y a à l'intérieur de nous. Et la polarité masculine, ça va concerner aussi tout ce qu'il y a à l'extérieur.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Voilà, à l'intérieur de nous, tout ce qui est plus visible, cette énergie aussi qui va être plus dans le concret.
- Speaker #0
Dans l'action peut-être.
- Speaker #1
Dans l'action, effectivement. Comme le soleil et la lune. Après, je ne sais pas si on détaille toutes ces polarités-là, mais en gros, ce qu'elles sont. Et selon comment on a construit ou se sont construits finalement ces polarités à l'intérieur de nous, Ça va intervenir au sein du couple, puisque c'est lié aussi à notre émotionnel et à nos blessures. De toute façon, tout est interrelié, c'est tout un système qui se met en place, et c'est toujours depuis quelle fenêtre on regarde les choses. Donc, si on le regarde depuis la polarité féminine et masculine, ça nous donne un autre axe, finalement, de libération ou de compréhension, encore une fois. Si, par exemple, mon masculin a été construit je ne sais pas, de manière très dure, très ferme, très autoritaire, au lieu d'être dans une autorité qui serait plus équilibrée, ça va ressortir dans le couple. Peut-être que je vais avoir une tendance au contrôle, et justement être autoritaire sur ma partenaire, et que mon féminin ne va pas pouvoir s'exprimer. donc peut-être justement ce côté plus dans l'émotion, peut-être plus dans l'accueil plus dans la douceur, etc. il va être bloqué puisque je vais avoir un masculin qui va prendre le lead et ça voilà c'est des choses aussi qu'on peut aller appréhender le but c'est toujours de trouver plus un équilibre même si l'équilibre c'est pas un point
- Speaker #0
Comment on peut les équilibrer, ces polarités, justement, pour éviter le déséquilibre dans le couple ?
- Speaker #1
Comment on peut les équilibrer ?
- Speaker #0
Tu conseilles.
- Speaker #1
Déjà, c'est toujours de prendre conscience de ça et d'aller s'intéresser au sujet. Déjà, faire émerger, prendre conscience de... Tiens, dans quel... mesure est-ce que je sens que j'ai un déséquilibre ? Voilà, sur quel aspect ? Si je prends dans mon masculin, est-ce que je sens qu'il est équilibré ou pas du tout ? Il y a aussi un... C'est plus un exercice, mais qui est rigolo. Oui,
- Speaker #0
on aime bien les exos.
- Speaker #1
De se visualiser, d'essayer finalement, si notre masculin était une personne ou un personnage, comment est-ce qu'on se le représente ?
- Speaker #0
Intéressant.
- Speaker #1
Tu vois, alors est-ce que c'est justement un guerrier ? Un guerrier, très dur, avec une armure, une carapace, avec des armes à la main. Ouais, peut-être de se dire « wow » . Ouais, pour soi. Ouais, donc voilà, quand on est plus intuitif, et notre féminin paraît, d'aller voir est-ce qu'elle est… Et puis comment elle se sent, en fait, quand on se représente cette scène, voilà, si on est visuel. Peut-être qu'elle est cachée tout au fond de la pièce, elle est en boule. elle n'ose pas s'entraider, elle n'ose pas nous parler. Ou au contraire, peut-être qu'on a un féminin, je ne sais pas, on se le représente comme une prof de maths qu'on a eue. On a un petit machin qui vient, très autoritaire, avec des petites lunettes, avec son bâton qui va taper très fort, et pareil, un peu serré. Et là, on va se dire, dans mon féminin, peut-être qu'il y a aussi des choses... On peut y avoir de la réussite dans les deux polarités. Pour un petit exercice concret, on peut le faire si on y arrive tout seul. Encore une fois, soit se faire accompagner par un thérapeute, soit avec notre partenaire si on arrive à... Si les deux sont un peu ouvertes sur les sujets et aiment bien ces petits exercices, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on peut faire pour justement... commencer à venir changer cette image, prendre conscience de ce qui se joue, dire est-ce que ça me convient ? Qu'est-ce que ça m'a apporté jusque-là ? Parce que c'est pas pour rien. Oui, c'est le Ausha. Ce Ausha qu'on a eu, d'où est-ce que ça vient ? souvent on va se dire je sais pas ma mère était comme ça ou une figure qui m'a élevée c'est vrai était comme ça donc je me suis identifiée au féminin de cette manière là puis de se dire est-ce que ça me convient aujourd'hui souvent si on en vient à cet exercice c'est que non ça ne nous convient plus ça ne nous convient plus on a envie de changement voilà et quand on a envie de changement déjà se dire ça c'est important je trouve vraiment d'aller regarder tout ce que ça nous a apporté jusque là ok Et dans un deuxième temps aussi, tout ce que ça nous a empêchés. Peut-être tout ce que ça a bloqué. Parce que cette rigidité que j'ai eue, peut-être si je me penche dessus, ah bah oui, je vais me rappeler que dans mon ancienne relation, j'avais beaucoup de mal à exprimer mes émotions. Mon partenaire m'a souvent fait la remarque que j'étais trop dure, qu'il n'arrivait pas à creuser, qu'on n'arrivait pas à rentrer plus que ça en connexion. Et là, tu te dis, ah oui, c'est vrai que c'était... C'était une forme de protection. Et en même temps, quand on se protège de quelque chose, on s'empêche de vivre pleinement, ouvertement. Déjà, ça m'a identifié ce que ça a bloqué jusque-là, ce que ça m'a apporté, et quelle serait ma vision plus juste. Aujourd'hui, là où j'en suis dans ma vie, là où j'en suis dans mon couple, Voilà, reconnaître aussi nos souffrances, aller voir ce qu'il y a derrière, parce que finalement, on en souffre de tout ça. Bien sûr. De tous ces masques, peu importe la blessure, le masque qu'on a porté. Dans le fond, il y a toujours de la tristesse, une immense tristesse, même si on est plus... qu'on soit plus colère ou tristesse. Par exemple, quand on a la colère, au fond, il y a la tristesse. La tristesse, c'est qu'on n'exprime pas notre colère. Voilà, d'aller voir ça et... D'essayer d'être le plus vrai possible avec soi pour pouvoir l'être avec notre partenaire.
- Speaker #0
Oui, parce que finalement, le fait d'être vulnérable, c'est surtout ça, en fait. C'est être soi-même, pleinement.
- Speaker #1
C'est ça. Et d'exprimer, en fait, ce qui se joue en nous. Parce que là aussi, c'est pas ça y est, je suis vulnérable et je suis tout le temps vulnérable. Oui, voilà.
- Speaker #0
C'est pas ça non plus l'idée.
- Speaker #1
Oui, c'est... Je pense que la vulnérabilité, ça va aussi avec la vérité. Tendre à être le plus vrai possible. Mais c'est vrai que ce n'est pas évident, parce que quand on dit ça, chaque personne a l'impression d'être vraie à son niveau de conscience.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est vrai que quand on demande à quelqu'un, est-ce que tu as l'impression d'être authentique ? Tout le monde va dire oui, je suis très authentique.
- Speaker #0
Oui, je suis moi-même.
- Speaker #1
Je suis moi-même. Sauf qu'on peut être soi-même en surface, au niveau de conscience, là où on en est. Donc c'est ça qui n'est pas évident. s'il n'y a pas volonté à un moment donné de se dire bon mais j'ai envie d'aller creuser j'ai envie d'aller voir tout ce qu'il y a sous la partie émergée de l'iceberg finalement ça va être difficile donc c'est ça aussi quelquefois qui se joue dans les couples c'est qu'il y en a un un des partenaires qui peut lui avoir envie d'aller explorer tout ça se rendre compte de choses mais regarde quand j'ai plus en profondeur tout ce qu'il y a et on n'est pas forcément toujours euh... raccord avec la personne qui est en face de nous, notre partenaire, où lui, peut-être qu'il en est à son niveau de conscience, ou dans sa phase de vie là, il n'a pas envie d'aller creuser tout ça.
- Speaker #0
C'est ça que j'observe souvent chez les couples, c'est que tu en as souvent un qui a envie d'aller travailler avec un couple, d'être plus authentique, et qu'on ait peut-être, comme tu dis, un niveau de conscience différent. Mais comment tu fais quand toi, tu as envie d'avancer, mais que l'autre ne veut pas ?
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu peux faire ? C'est vrai que c'est vraiment pas facile comme situation, mais déjà, c'est de prendre conscience qu'on va pas pouvoir activer les boutons de l'autre ou agir sur l'autre. De toute façon, on peut agir sur personne, sauf si la personne en face l'a demandé ou a décidé. Mais sinon, on pourra pas agir sur l'autre. Donc, c'est de le faire nous-mêmes parce que si on sent que ça résonne vraiment très très fort pour nous, c'est plutôt de se concentrer aussi sur nous et de l'incarner en fait, l'incarner dans notre couple, dans notre quotidien. Et au plus on va l'incarner, au plus ça va transpirer. Et finalement, l'autre va pouvoir aussi en bénéficier naturellement. Peut-être qu'il y en a un des deux qui a besoin de faire ce travail. Il y en a un qui est plus initiateur là-dessus. Puis l'autre, il serait initiateur sur d'autres choses. Et ça va transpirer dans la relation. De toute façon, quand je parle le plus possible avec mon cœur, ou dans un certain niveau là-dedans, de conscience à une personne, ça va faire écho. Alors après, c'est sûr que c'est des grosses, grosses résistances en face. Même si nous,
- Speaker #0
on transpire ça. Voilà,
- Speaker #1
on transpire ça. On fait de l'incarner.
- Speaker #0
On ne fait pas l'autre.
- Speaker #1
On respecte le rythme dans lequel il est. On essaie d'initier des choses. Et sans cesse, en face, on se prend un mur.
- Speaker #0
Là, c'est compliqué.
- Speaker #1
Bon, ben... Là, c'est de poser la question. Parce que vraiment, je suis épanouie dans cette relation. Et oui. Et est-ce qu'on n'est pas arrivée au bout aussi de la relation ? Bien Toutes les relations ne sont pas faites pour durer toute la vie.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Ça aussi, c'est un grand sujet. On est tellement dans « il faut trouver l'amour de notre vie, et la bonne personne, et l'amour de notre vie, où le vrai amour devrait durer toute une vie. » Mais pourquoi ? On peut avoir des relations extraordinaires, suivre des amours très beaux, très forts, mais qui se terminent à un moment donné. dans une phase de vie et de se dire tiens j'ai passé 5 ans avec cette personne tout ce qu'elle m'a apporté, 20 ans 30 ans avec cette personne et à un moment donné on sent qu'on est arrivé au bout de ce qu'on pouvait s'apporter en fait et parce qu'on s'aime très profondément on peut sentir aussi que l'un et l'autre doivent continuer leur chemin séparément et c'est pas un échec c'est grave oui
- Speaker #0
En fait,
- Speaker #1
ce sont des expériences, mais on ne le voit pas comme ça dans notre société. Vraiment, c'est cette pression-là à trouver le bon.
- Speaker #0
On va tout rester avec.
- Speaker #1
Tout de suite, d'entrée, des consentements.
- Speaker #0
Même si on n'est pas heureux.
- Speaker #1
Oui, mais après, on est aussi dans les premières générations, la première génération où...
- Speaker #0
On s'autorise peut-être un peu plus.
- Speaker #1
On s'autorise ça et... Ouais, à se dire non, c'est pas parce qu'on a eu quelqu'un, ou qu'on est marié, ou que sais-je, qu'on doit rester à tout prix toute notre vie. Mais peut-être aussi qu'il y a... pour certaines personnes, mais oui, ce sera l'amour de leur vie et ils ont vécu et grandi et épanoui. Alors, oui, il y a toujours des phases, évidemment, dans les couples. Je ne sais pas, sous ma vie, je suis... Mais pour eux, ça aurait été juste que cette relation dure 30 ans, 40 ans, je ne sais pas. Oui.
- Speaker #0
Ok. Eh bien, écoute, on arrive à la fin de notre interview. Je ne sais pas si tu as envie de rajouter quelque chose sur le sujet. Peut-être de nous partager quelque chose qui, toi, t'as aidé dans ton propre cheminement sur ce sujet.
- Speaker #1
Lié à la vulnérabilité ?
- Speaker #0
Ouais, pas forcément, si ça peut,
- Speaker #1
mais... Je pense de voir vraiment le couple comme une opportunité de grandir, de s'épanouir, et d'aller révéler des facettes de nous-mêmes qu'on ne connaît même pas nous-mêmes, en fait. Donc oui, c'est dans ça où c'est extraordinaire de pouvoir aller dans ces espaces d'intimité. C'est sûr qu'on va venir toucher des choses qui nous remuent quelquefois de manière très forte ou inconfortable. Et dans le même temps, c'est quoi de plus beau pour aller se découvrir et pour grandir qu'à travers le couple.
- Speaker #0
Bien sûr. Oui, c'est un vrai espace d'exploration. Oui. Ok, trop cool. Et Caroline, dis-moi, si on veut travailler avec toi, comment on fait ?
- Speaker #1
Alors, on peut me retrouver sur carolinerou.fr, mon site internet, ou sur Instagram carolinerou.coaching. Voilà, réserver un appel découverte pour un coaching individuel ou pour un atelier. Trop cool.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
- Speaker #1
Merci beaucoup d'avoir invité.
- Speaker #0
Et à bientôt. On se retrouve pour un prochain épisode de Conscious Love. La semaine prochaine. Ciao !