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Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Jean-François TRIPODI - Fondation l'Echiquier pour la Vie cover
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Conversations Responsables

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Jean-François TRIPODI - Fondation l'Echiquier pour la Vie

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Jean-François TRIPODI - Fondation l'Echiquier pour la Vie

10min |26/03/2025|

12

Play
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Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Jean-François TRIPODI - Fondation l'Echiquier pour la Vie

Le Jeu d'Echecs au service de l'inclusion : Jean-François TRIPODI - Fondation l'Echiquier pour la Vie

10min |26/03/2025|

12

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Description

♟️ Dans cet épisode, Jean-François TRIPODI, Vice-Président de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie »  revient sur les missions d'action sociale et santé de la Fondation, créée conjointement avec Franck Droin, son Président, et Xavier Perret, son Président Délégué, autour de l'axe directeur qu'est l'inclusion.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international avec 6 premiers terrains

d’engagement auprès de publics prioritaires : les jeunes, le handicap, le cancer, l’autisme, les seniors et les aidants.


♟️ Jean-François aborde ici plus spécifiquement la question du handicap pour laquelle le jeu d'échecs apporte des solutions d'inclusion remarquables tant en milieu professionnel que dans la vie quotidienne.


💟 Pour illustrer son propos, il nous présente l'une des opérations pilote de la Fondation menée conjointement avec le groupe OPTICAL CENTER: des parties d'échecs entre des joueurs non voyants et des joueurs voyants ont été organisées dans les points de vente du célèbre groupe d'optique.

Devant le franc succès de l'opération, elle sera évidemment réitérée à plus grande échelle.

🎬 Retrouvez ici le témoignage vidéo de Laurent LEVY, Président d'OPTICAL CENTER suite à cette opération : https://www.youtube.com/watch?v=GKHyYWbmHfQ


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d’infos sur l’Echiquier pour la vie https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Conversations responsables » , le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des « Conversations responsables » et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion. Sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Alors nous nous trouvons aujourd'hui au siège du cercle de l'Union Interalliée, à l'hôtel Pérrinet de Jars à Paris, à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation. Nous sommes dans un lieu chargé d'histoire, l'hôtel appartenait à Henri de Rothschild lui-même. Et j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Jean-François Tripodi, vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, également ancien directeur général de Carte Blanche, anciennement président de l'association Réavie et donc expert en services de santé. Bonjour Jean-François.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors merci d'être présent avec nous. On vient de le dire, vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, une fondation née de la rencontre du monde des échecs avec la Fondation FACE. Quel est votre rôle au sein de la Fondation et comment avez-vous surtout impulsé l'idée de la créer ?

  • Speaker #2

    Alors en fait nous sommes un trio, trio autour du président Franck Droin avec Xavier Perret et nous avons eu cette idée de créer la Fondation, on va dire un spin-off de la Fédération pour gérer tous les projets d'action sociale, santé liés au monde du jeu d'échecs. Et bien sûr l'inclusion a été notre axe directeur. pour lancer le principe de la fondation et les programmes qui vont suivre derrière.

  • Speaker #1

    Alors on l'a dit, vous êtes vraiment un expert de la santé, vous avez travaillé toute votre vie dans ce secteur. Avez-vous fait un constat quant aux discriminations liées à la maladie et qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a des évolutions ?

  • Speaker #2

    Oui, il n'y a pas d'ambiguïté, que ce soit la maladie ou le handicap, on peut les lier dans cette situation-là. Il y a un vrai problème d'accès, particulièrement au monde de l'emploi. Des difficultés des fois très opérationnelles. mais souvent aussi psychologiques qui vont bloquer les personnes en situation de handicap ou malades pour aller travailler. Alors des fois, c'est l'employeur qui va avoir une crainte sur la capacité à être opérationnel, mais des fois, c'est aussi la personne elle-même qui a la crainte de ne pas être capable. Et le jeu d'échecs a justement cette capacité à amener la personne à être en ouverture d'esprit pour aller vers le monde du travail et ne pas se bloquer dans son handicap ou sa maladie.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, en 2025, et vous, au regard de votre expérience très longue dans le secteur de la santé, vous pensez qu'on a moins de discrimination, que des actions déjà sont probantes ? Puis après, évidemment, vous allez nous donner un peu plus de détails sur les missions d'inclusion de la Fondation. Mais est-ce qu'aujourd'hui, pour vous, le constat, c'est qu'il y a déjà un effort de fait ?

  • Speaker #2

    Oui, sûrement. Après, j'ai sûrement un prisme de vision un peu déformé parce que dans le secteur de l'assurance de personnes de santé, particulièrement les employeurs, les mutuelles, les assureurs, les compagnies, les courtiers, etc. sont plus à même, justement d'accepter cette différence parce que c'est leur métier de base de s'occuper des personnes. Donc, dans ce secteur-là, je dirais que les choses vont assez bien. Il y a plus de difficultés sûrement dans des plus petites entreprises, des PME qui ont du mal à... à gérer parce qu'elles ont peur d'un apport de charge de travail supplémentaire pour accompagner ces gens-là dans l'inclusion dans le monde du travail. Et c'est là où il faut justement déjà débloquer à la fois l'employeur par le partenariat avec des fondations comme la nôtre et le futur employé dans sa capacité justement à être comme les autres finalement alors que des fois il y a des blocages, c'est-à-dire "je ne suis pas capable". Oui, le jeu d'échecs peut les amener à se dire je suis capable.

  • Speaker #1

    Alors justement, la Fondation s'engage sur six grands chantiers, prioritairement en tous les cas pour son lancement, que sont l'inclusion des jeunes, le handicap, le cancer, l'autisme, les aidants et les seniors, des chantiers d'envergure. Avez-vous une action directe sur justement l'inclusion liée au handicap et à la maladie ? Et puis, comment on fait pour faire passer ce message auprès de l'entreprise ?

  • Speaker #2

    Je vais vous donner un premier exemple très concret. C'est ce que nous faisons avec une grande chaîne d'optique qui s'appelle Optical Center, qui met à disposition les magasins d'optique, où nous organisons la présence d'un joueur aveugle avec un accompagnateur. Et nous faisons de la communication pour que les gens, les clients, les futurs clients ou d'autres, ceux qui passent, viennent voir qu'on peut jouer aux échecs contre un joueur aveugle. Donc ça démontre aux gens qu'on peut jouer, mais on fait venir aussi des gens qui sont malvoyants ou totalement aveugles. Pour les amener au jeu d'échecs, les amener au club d'échecs local, là c'est pour les amener à une première inclusion sociale, parce qu'ils sont isolés par leur handicap souvent, et de l'inclusion sociale, on peut amener à l'inclusion professionnelle, en deux étapes. Mais la première orientation pour nous, c'est l'inclusion sociale des gens en handicap visuel. Un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ma spécialité c'est plutôt le handicap dans la fondation, mais un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ce sont les personnes handicapées à la retraite. qui vont partir à la retraite, qui sont par exemple en IME, qui sont dans un institut, on va dire, peu importe le niveau de l'institut, et souvent ils sont abandonnés et on peut les retrouver en EHPAD alors que ce n'est pas leur place. Donc toujours pareil, la personne elle-même des fois est bloquée, et nous on la débloque par les échecs.

  • Speaker #1

    Alors vous la bloquez à titre personnel, comment faire entrer ce genre de dispositif dans l'entreprise ? Vous avez des exemples pour vraiment essayer de favoriser l'inclusion dans un grand groupe par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors là, si on sort du monde du handicap, on va plutôt aller sur les jeunes. Et effectivement, on amène, en partant des entreprises en local, à ce que des jeunes soient accompagnés par des salariés, souvent en mécénat bénévolat personnel par le mécénat d'entreprise, à amener des jeunes de quartiers défavorisés, notamment, à jouer aux échecs et de ce fait à rentrer dans une vision de l'entreprise, qui à partir de là vont les accueillir des fois en stage, ou pourquoi pas les employer.

  • Speaker #1

    Le jeu d'échecs, dans ce cadre-là, devient en fait un créateur de réseaux, d'inclusion sociale, une sorte de montée aussi d'ascension sociale. Oui,

  • Speaker #2

    le jeu d'échecs a une particularité, c'est que pour être très concret, c'est pas cher. Tout le monde peut y jouer, alors que tout le monde croit qu'on ne peut pas y jouer parce que c'est un jeu élitiste. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas un jeu élitiste. Tout le monde y a accès, tout le monde peut y jouer, mais même tardivement. On n'est pas obligé d'être jeune, on peut attaquer à 60 ans et on peut très bien jouer aux échecs. Donc oui, c'est un ascenseur social dans tous les sens du terme. Et c'est pour ça que nous nous parlons de lutte contre l'exclusion et de l'inclusion. Ça fait partie de l'ascenseur social.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs que vous êtes fixés à horizon 2030 avec la Fondation, puisque c'est le lancement aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors bien sûr que ce qui compte, c'est avoir des mécènes. Sans mécènes, on ne peut rien faire. Malheureusement, c'est comme ça. L'argent est la clé de tout. Ce qui compte pour moi, c'est le nombre de bénéficiaires qu'on va avoir. Et on peut estimer qu'on aura sûrement 2 millions de bénéficiaires à terme en 2030.

  • Speaker #1

    2 millions sur tous les chantiers confondus, on rappelle donc...

  • Speaker #2

    Oui, tous les chantiers confondus, les six grands thèmes que nous traitons, que vous avez cités tout à l'heure.

  • Speaker #1

    La fondation L'Échiquier pour la vie est abritée par FACE, au même titre que 40 autres fondations. Quelle est sa spécificité dans ce paysage ?

  • Speaker #2

    D'abord, ce qui nous regroupe, c'est l'inclusion, la lutte contre l'exclusion et la favorisation de l'inclusion. Et de ce fait, on peut se retrouver par exemple... Aujourd'hui, lors de la soirée, il y aura une expression de la future fondation issue de la fédération de Bridge. Et là, on voit très bien qu'il y a deux sports de cerveau, d'intellect, d'intelligence qui vont pouvoir collaborer. Mais aussi des fondations d'entreprise qui ont justement besoin de trouver avec nous des partenariats pour que leurs salariés, leurs propres investissements sociaux, RSE, trouvent un écho chez nous.

  • Speaker #1

    Alors justement, les entreprises, on en a beaucoup parlé au cours de cette interview. C'est un des chantiers que de pouvoir faire rentrer aussi votre action au sein des entreprises. Quel message adresseriez-vous aujourd'hui à une entreprise petite ou grande d'ailleurs, qui nous écoute et qui souhaiterait avancer un pion sur le terrain de l'inclusion ?

  • Speaker #2

    Outre l'action sociale RSE qui est valorisante souvent pour l'entreprise, pour les clients pour être très concre, qui aiment bien que leur fournisseur apporte quelque chose à la société, je pense aussi aux salariés. Il y a beaucoup d'études, que je ne vais pas citer là, ça serait trop long, mais il y a beaucoup d'études qui démontrent que les salariés sont plus attachés à l'entreprise, plus productifs, plus qualitatifs, quand ils participent à un projet sociétal et font partie de ce type de projet.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter la Fondation L'Echiquier pour La Vie. Petite question avant de clôturer cette interview, Jean-François. Si vous étiez une... pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action ?

  • Speaker #2

    Alors je rappellerai notre logo qui a placé le pion au centre de toutes les autres pièces qui sont beaucoup plus majeures, mais en fait le pion est symptomatique de ce que nous voulons faire. C'est à dire on part de quelqu'un qui peut être simple, on va se dire le pion c'est la petite pièce qui sert à rien, mais qui en fait peut faire gagner totalement la partie. Donc voilà, je pense qu'il faut qu'on se considère tous comme des pions qui sont capables de faire gagner le roi et la reine.

  • Speaker #1

    Travailler dans un esprit collaboratif et : chacun a sa place.

  • Speaker #2

    Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Jean-François Tripaudi d'avoir répondu à cette interview. On rappelle que vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, que nous sommes aujourd'hui au Cercle de l'Interalliée à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation. Fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. Et bien sûr, pour approfondir le sujet de l'inclusion à travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Jean-François, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Le podcast des écosystèmes inclusifs.

Description

♟️ Dans cet épisode, Jean-François TRIPODI, Vice-Président de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie »  revient sur les missions d'action sociale et santé de la Fondation, créée conjointement avec Franck Droin, son Président, et Xavier Perret, son Président Délégué, autour de l'axe directeur qu'est l'inclusion.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international avec 6 premiers terrains

d’engagement auprès de publics prioritaires : les jeunes, le handicap, le cancer, l’autisme, les seniors et les aidants.


♟️ Jean-François aborde ici plus spécifiquement la question du handicap pour laquelle le jeu d'échecs apporte des solutions d'inclusion remarquables tant en milieu professionnel que dans la vie quotidienne.


💟 Pour illustrer son propos, il nous présente l'une des opérations pilote de la Fondation menée conjointement avec le groupe OPTICAL CENTER: des parties d'échecs entre des joueurs non voyants et des joueurs voyants ont été organisées dans les points de vente du célèbre groupe d'optique.

Devant le franc succès de l'opération, elle sera évidemment réitérée à plus grande échelle.

🎬 Retrouvez ici le témoignage vidéo de Laurent LEVY, Président d'OPTICAL CENTER suite à cette opération : https://www.youtube.com/watch?v=GKHyYWbmHfQ


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d’infos sur l’Echiquier pour la vie https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Conversations responsables » , le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des « Conversations responsables » et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion. Sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Alors nous nous trouvons aujourd'hui au siège du cercle de l'Union Interalliée, à l'hôtel Pérrinet de Jars à Paris, à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation. Nous sommes dans un lieu chargé d'histoire, l'hôtel appartenait à Henri de Rothschild lui-même. Et j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Jean-François Tripodi, vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, également ancien directeur général de Carte Blanche, anciennement président de l'association Réavie et donc expert en services de santé. Bonjour Jean-François.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors merci d'être présent avec nous. On vient de le dire, vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, une fondation née de la rencontre du monde des échecs avec la Fondation FACE. Quel est votre rôle au sein de la Fondation et comment avez-vous surtout impulsé l'idée de la créer ?

  • Speaker #2

    Alors en fait nous sommes un trio, trio autour du président Franck Droin avec Xavier Perret et nous avons eu cette idée de créer la Fondation, on va dire un spin-off de la Fédération pour gérer tous les projets d'action sociale, santé liés au monde du jeu d'échecs. Et bien sûr l'inclusion a été notre axe directeur. pour lancer le principe de la fondation et les programmes qui vont suivre derrière.

  • Speaker #1

    Alors on l'a dit, vous êtes vraiment un expert de la santé, vous avez travaillé toute votre vie dans ce secteur. Avez-vous fait un constat quant aux discriminations liées à la maladie et qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a des évolutions ?

  • Speaker #2

    Oui, il n'y a pas d'ambiguïté, que ce soit la maladie ou le handicap, on peut les lier dans cette situation-là. Il y a un vrai problème d'accès, particulièrement au monde de l'emploi. Des difficultés des fois très opérationnelles. mais souvent aussi psychologiques qui vont bloquer les personnes en situation de handicap ou malades pour aller travailler. Alors des fois, c'est l'employeur qui va avoir une crainte sur la capacité à être opérationnel, mais des fois, c'est aussi la personne elle-même qui a la crainte de ne pas être capable. Et le jeu d'échecs a justement cette capacité à amener la personne à être en ouverture d'esprit pour aller vers le monde du travail et ne pas se bloquer dans son handicap ou sa maladie.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, en 2025, et vous, au regard de votre expérience très longue dans le secteur de la santé, vous pensez qu'on a moins de discrimination, que des actions déjà sont probantes ? Puis après, évidemment, vous allez nous donner un peu plus de détails sur les missions d'inclusion de la Fondation. Mais est-ce qu'aujourd'hui, pour vous, le constat, c'est qu'il y a déjà un effort de fait ?

  • Speaker #2

    Oui, sûrement. Après, j'ai sûrement un prisme de vision un peu déformé parce que dans le secteur de l'assurance de personnes de santé, particulièrement les employeurs, les mutuelles, les assureurs, les compagnies, les courtiers, etc. sont plus à même, justement d'accepter cette différence parce que c'est leur métier de base de s'occuper des personnes. Donc, dans ce secteur-là, je dirais que les choses vont assez bien. Il y a plus de difficultés sûrement dans des plus petites entreprises, des PME qui ont du mal à... à gérer parce qu'elles ont peur d'un apport de charge de travail supplémentaire pour accompagner ces gens-là dans l'inclusion dans le monde du travail. Et c'est là où il faut justement déjà débloquer à la fois l'employeur par le partenariat avec des fondations comme la nôtre et le futur employé dans sa capacité justement à être comme les autres finalement alors que des fois il y a des blocages, c'est-à-dire "je ne suis pas capable". Oui, le jeu d'échecs peut les amener à se dire je suis capable.

  • Speaker #1

    Alors justement, la Fondation s'engage sur six grands chantiers, prioritairement en tous les cas pour son lancement, que sont l'inclusion des jeunes, le handicap, le cancer, l'autisme, les aidants et les seniors, des chantiers d'envergure. Avez-vous une action directe sur justement l'inclusion liée au handicap et à la maladie ? Et puis, comment on fait pour faire passer ce message auprès de l'entreprise ?

  • Speaker #2

    Je vais vous donner un premier exemple très concret. C'est ce que nous faisons avec une grande chaîne d'optique qui s'appelle Optical Center, qui met à disposition les magasins d'optique, où nous organisons la présence d'un joueur aveugle avec un accompagnateur. Et nous faisons de la communication pour que les gens, les clients, les futurs clients ou d'autres, ceux qui passent, viennent voir qu'on peut jouer aux échecs contre un joueur aveugle. Donc ça démontre aux gens qu'on peut jouer, mais on fait venir aussi des gens qui sont malvoyants ou totalement aveugles. Pour les amener au jeu d'échecs, les amener au club d'échecs local, là c'est pour les amener à une première inclusion sociale, parce qu'ils sont isolés par leur handicap souvent, et de l'inclusion sociale, on peut amener à l'inclusion professionnelle, en deux étapes. Mais la première orientation pour nous, c'est l'inclusion sociale des gens en handicap visuel. Un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ma spécialité c'est plutôt le handicap dans la fondation, mais un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ce sont les personnes handicapées à la retraite. qui vont partir à la retraite, qui sont par exemple en IME, qui sont dans un institut, on va dire, peu importe le niveau de l'institut, et souvent ils sont abandonnés et on peut les retrouver en EHPAD alors que ce n'est pas leur place. Donc toujours pareil, la personne elle-même des fois est bloquée, et nous on la débloque par les échecs.

  • Speaker #1

    Alors vous la bloquez à titre personnel, comment faire entrer ce genre de dispositif dans l'entreprise ? Vous avez des exemples pour vraiment essayer de favoriser l'inclusion dans un grand groupe par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors là, si on sort du monde du handicap, on va plutôt aller sur les jeunes. Et effectivement, on amène, en partant des entreprises en local, à ce que des jeunes soient accompagnés par des salariés, souvent en mécénat bénévolat personnel par le mécénat d'entreprise, à amener des jeunes de quartiers défavorisés, notamment, à jouer aux échecs et de ce fait à rentrer dans une vision de l'entreprise, qui à partir de là vont les accueillir des fois en stage, ou pourquoi pas les employer.

  • Speaker #1

    Le jeu d'échecs, dans ce cadre-là, devient en fait un créateur de réseaux, d'inclusion sociale, une sorte de montée aussi d'ascension sociale. Oui,

  • Speaker #2

    le jeu d'échecs a une particularité, c'est que pour être très concret, c'est pas cher. Tout le monde peut y jouer, alors que tout le monde croit qu'on ne peut pas y jouer parce que c'est un jeu élitiste. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas un jeu élitiste. Tout le monde y a accès, tout le monde peut y jouer, mais même tardivement. On n'est pas obligé d'être jeune, on peut attaquer à 60 ans et on peut très bien jouer aux échecs. Donc oui, c'est un ascenseur social dans tous les sens du terme. Et c'est pour ça que nous nous parlons de lutte contre l'exclusion et de l'inclusion. Ça fait partie de l'ascenseur social.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs que vous êtes fixés à horizon 2030 avec la Fondation, puisque c'est le lancement aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors bien sûr que ce qui compte, c'est avoir des mécènes. Sans mécènes, on ne peut rien faire. Malheureusement, c'est comme ça. L'argent est la clé de tout. Ce qui compte pour moi, c'est le nombre de bénéficiaires qu'on va avoir. Et on peut estimer qu'on aura sûrement 2 millions de bénéficiaires à terme en 2030.

  • Speaker #1

    2 millions sur tous les chantiers confondus, on rappelle donc...

  • Speaker #2

    Oui, tous les chantiers confondus, les six grands thèmes que nous traitons, que vous avez cités tout à l'heure.

  • Speaker #1

    La fondation L'Échiquier pour la vie est abritée par FACE, au même titre que 40 autres fondations. Quelle est sa spécificité dans ce paysage ?

  • Speaker #2

    D'abord, ce qui nous regroupe, c'est l'inclusion, la lutte contre l'exclusion et la favorisation de l'inclusion. Et de ce fait, on peut se retrouver par exemple... Aujourd'hui, lors de la soirée, il y aura une expression de la future fondation issue de la fédération de Bridge. Et là, on voit très bien qu'il y a deux sports de cerveau, d'intellect, d'intelligence qui vont pouvoir collaborer. Mais aussi des fondations d'entreprise qui ont justement besoin de trouver avec nous des partenariats pour que leurs salariés, leurs propres investissements sociaux, RSE, trouvent un écho chez nous.

  • Speaker #1

    Alors justement, les entreprises, on en a beaucoup parlé au cours de cette interview. C'est un des chantiers que de pouvoir faire rentrer aussi votre action au sein des entreprises. Quel message adresseriez-vous aujourd'hui à une entreprise petite ou grande d'ailleurs, qui nous écoute et qui souhaiterait avancer un pion sur le terrain de l'inclusion ?

  • Speaker #2

    Outre l'action sociale RSE qui est valorisante souvent pour l'entreprise, pour les clients pour être très concre, qui aiment bien que leur fournisseur apporte quelque chose à la société, je pense aussi aux salariés. Il y a beaucoup d'études, que je ne vais pas citer là, ça serait trop long, mais il y a beaucoup d'études qui démontrent que les salariés sont plus attachés à l'entreprise, plus productifs, plus qualitatifs, quand ils participent à un projet sociétal et font partie de ce type de projet.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter la Fondation L'Echiquier pour La Vie. Petite question avant de clôturer cette interview, Jean-François. Si vous étiez une... pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action ?

  • Speaker #2

    Alors je rappellerai notre logo qui a placé le pion au centre de toutes les autres pièces qui sont beaucoup plus majeures, mais en fait le pion est symptomatique de ce que nous voulons faire. C'est à dire on part de quelqu'un qui peut être simple, on va se dire le pion c'est la petite pièce qui sert à rien, mais qui en fait peut faire gagner totalement la partie. Donc voilà, je pense qu'il faut qu'on se considère tous comme des pions qui sont capables de faire gagner le roi et la reine.

  • Speaker #1

    Travailler dans un esprit collaboratif et : chacun a sa place.

  • Speaker #2

    Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Jean-François Tripaudi d'avoir répondu à cette interview. On rappelle que vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, que nous sommes aujourd'hui au Cercle de l'Interalliée à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation. Fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. Et bien sûr, pour approfondir le sujet de l'inclusion à travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Jean-François, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Le podcast des écosystèmes inclusifs.

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♟️ Dans cet épisode, Jean-François TRIPODI, Vice-Président de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie »  revient sur les missions d'action sociale et santé de la Fondation, créée conjointement avec Franck Droin, son Président, et Xavier Perret, son Président Délégué, autour de l'axe directeur qu'est l'inclusion.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international avec 6 premiers terrains

d’engagement auprès de publics prioritaires : les jeunes, le handicap, le cancer, l’autisme, les seniors et les aidants.


♟️ Jean-François aborde ici plus spécifiquement la question du handicap pour laquelle le jeu d'échecs apporte des solutions d'inclusion remarquables tant en milieu professionnel que dans la vie quotidienne.


💟 Pour illustrer son propos, il nous présente l'une des opérations pilote de la Fondation menée conjointement avec le groupe OPTICAL CENTER: des parties d'échecs entre des joueurs non voyants et des joueurs voyants ont été organisées dans les points de vente du célèbre groupe d'optique.

Devant le franc succès de l'opération, elle sera évidemment réitérée à plus grande échelle.

🎬 Retrouvez ici le témoignage vidéo de Laurent LEVY, Président d'OPTICAL CENTER suite à cette opération : https://www.youtube.com/watch?v=GKHyYWbmHfQ


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d’infos sur l’Echiquier pour la vie https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


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    « Conversations responsables » , le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des « Conversations responsables » et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion. Sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Alors nous nous trouvons aujourd'hui au siège du cercle de l'Union Interalliée, à l'hôtel Pérrinet de Jars à Paris, à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation. Nous sommes dans un lieu chargé d'histoire, l'hôtel appartenait à Henri de Rothschild lui-même. Et j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Jean-François Tripodi, vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, également ancien directeur général de Carte Blanche, anciennement président de l'association Réavie et donc expert en services de santé. Bonjour Jean-François.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors merci d'être présent avec nous. On vient de le dire, vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, une fondation née de la rencontre du monde des échecs avec la Fondation FACE. Quel est votre rôle au sein de la Fondation et comment avez-vous surtout impulsé l'idée de la créer ?

  • Speaker #2

    Alors en fait nous sommes un trio, trio autour du président Franck Droin avec Xavier Perret et nous avons eu cette idée de créer la Fondation, on va dire un spin-off de la Fédération pour gérer tous les projets d'action sociale, santé liés au monde du jeu d'échecs. Et bien sûr l'inclusion a été notre axe directeur. pour lancer le principe de la fondation et les programmes qui vont suivre derrière.

  • Speaker #1

    Alors on l'a dit, vous êtes vraiment un expert de la santé, vous avez travaillé toute votre vie dans ce secteur. Avez-vous fait un constat quant aux discriminations liées à la maladie et qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a des évolutions ?

  • Speaker #2

    Oui, il n'y a pas d'ambiguïté, que ce soit la maladie ou le handicap, on peut les lier dans cette situation-là. Il y a un vrai problème d'accès, particulièrement au monde de l'emploi. Des difficultés des fois très opérationnelles. mais souvent aussi psychologiques qui vont bloquer les personnes en situation de handicap ou malades pour aller travailler. Alors des fois, c'est l'employeur qui va avoir une crainte sur la capacité à être opérationnel, mais des fois, c'est aussi la personne elle-même qui a la crainte de ne pas être capable. Et le jeu d'échecs a justement cette capacité à amener la personne à être en ouverture d'esprit pour aller vers le monde du travail et ne pas se bloquer dans son handicap ou sa maladie.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, en 2025, et vous, au regard de votre expérience très longue dans le secteur de la santé, vous pensez qu'on a moins de discrimination, que des actions déjà sont probantes ? Puis après, évidemment, vous allez nous donner un peu plus de détails sur les missions d'inclusion de la Fondation. Mais est-ce qu'aujourd'hui, pour vous, le constat, c'est qu'il y a déjà un effort de fait ?

  • Speaker #2

    Oui, sûrement. Après, j'ai sûrement un prisme de vision un peu déformé parce que dans le secteur de l'assurance de personnes de santé, particulièrement les employeurs, les mutuelles, les assureurs, les compagnies, les courtiers, etc. sont plus à même, justement d'accepter cette différence parce que c'est leur métier de base de s'occuper des personnes. Donc, dans ce secteur-là, je dirais que les choses vont assez bien. Il y a plus de difficultés sûrement dans des plus petites entreprises, des PME qui ont du mal à... à gérer parce qu'elles ont peur d'un apport de charge de travail supplémentaire pour accompagner ces gens-là dans l'inclusion dans le monde du travail. Et c'est là où il faut justement déjà débloquer à la fois l'employeur par le partenariat avec des fondations comme la nôtre et le futur employé dans sa capacité justement à être comme les autres finalement alors que des fois il y a des blocages, c'est-à-dire "je ne suis pas capable". Oui, le jeu d'échecs peut les amener à se dire je suis capable.

  • Speaker #1

    Alors justement, la Fondation s'engage sur six grands chantiers, prioritairement en tous les cas pour son lancement, que sont l'inclusion des jeunes, le handicap, le cancer, l'autisme, les aidants et les seniors, des chantiers d'envergure. Avez-vous une action directe sur justement l'inclusion liée au handicap et à la maladie ? Et puis, comment on fait pour faire passer ce message auprès de l'entreprise ?

  • Speaker #2

    Je vais vous donner un premier exemple très concret. C'est ce que nous faisons avec une grande chaîne d'optique qui s'appelle Optical Center, qui met à disposition les magasins d'optique, où nous organisons la présence d'un joueur aveugle avec un accompagnateur. Et nous faisons de la communication pour que les gens, les clients, les futurs clients ou d'autres, ceux qui passent, viennent voir qu'on peut jouer aux échecs contre un joueur aveugle. Donc ça démontre aux gens qu'on peut jouer, mais on fait venir aussi des gens qui sont malvoyants ou totalement aveugles. Pour les amener au jeu d'échecs, les amener au club d'échecs local, là c'est pour les amener à une première inclusion sociale, parce qu'ils sont isolés par leur handicap souvent, et de l'inclusion sociale, on peut amener à l'inclusion professionnelle, en deux étapes. Mais la première orientation pour nous, c'est l'inclusion sociale des gens en handicap visuel. Un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ma spécialité c'est plutôt le handicap dans la fondation, mais un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ce sont les personnes handicapées à la retraite. qui vont partir à la retraite, qui sont par exemple en IME, qui sont dans un institut, on va dire, peu importe le niveau de l'institut, et souvent ils sont abandonnés et on peut les retrouver en EHPAD alors que ce n'est pas leur place. Donc toujours pareil, la personne elle-même des fois est bloquée, et nous on la débloque par les échecs.

  • Speaker #1

    Alors vous la bloquez à titre personnel, comment faire entrer ce genre de dispositif dans l'entreprise ? Vous avez des exemples pour vraiment essayer de favoriser l'inclusion dans un grand groupe par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors là, si on sort du monde du handicap, on va plutôt aller sur les jeunes. Et effectivement, on amène, en partant des entreprises en local, à ce que des jeunes soient accompagnés par des salariés, souvent en mécénat bénévolat personnel par le mécénat d'entreprise, à amener des jeunes de quartiers défavorisés, notamment, à jouer aux échecs et de ce fait à rentrer dans une vision de l'entreprise, qui à partir de là vont les accueillir des fois en stage, ou pourquoi pas les employer.

  • Speaker #1

    Le jeu d'échecs, dans ce cadre-là, devient en fait un créateur de réseaux, d'inclusion sociale, une sorte de montée aussi d'ascension sociale. Oui,

  • Speaker #2

    le jeu d'échecs a une particularité, c'est que pour être très concret, c'est pas cher. Tout le monde peut y jouer, alors que tout le monde croit qu'on ne peut pas y jouer parce que c'est un jeu élitiste. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas un jeu élitiste. Tout le monde y a accès, tout le monde peut y jouer, mais même tardivement. On n'est pas obligé d'être jeune, on peut attaquer à 60 ans et on peut très bien jouer aux échecs. Donc oui, c'est un ascenseur social dans tous les sens du terme. Et c'est pour ça que nous nous parlons de lutte contre l'exclusion et de l'inclusion. Ça fait partie de l'ascenseur social.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs que vous êtes fixés à horizon 2030 avec la Fondation, puisque c'est le lancement aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors bien sûr que ce qui compte, c'est avoir des mécènes. Sans mécènes, on ne peut rien faire. Malheureusement, c'est comme ça. L'argent est la clé de tout. Ce qui compte pour moi, c'est le nombre de bénéficiaires qu'on va avoir. Et on peut estimer qu'on aura sûrement 2 millions de bénéficiaires à terme en 2030.

  • Speaker #1

    2 millions sur tous les chantiers confondus, on rappelle donc...

  • Speaker #2

    Oui, tous les chantiers confondus, les six grands thèmes que nous traitons, que vous avez cités tout à l'heure.

  • Speaker #1

    La fondation L'Échiquier pour la vie est abritée par FACE, au même titre que 40 autres fondations. Quelle est sa spécificité dans ce paysage ?

  • Speaker #2

    D'abord, ce qui nous regroupe, c'est l'inclusion, la lutte contre l'exclusion et la favorisation de l'inclusion. Et de ce fait, on peut se retrouver par exemple... Aujourd'hui, lors de la soirée, il y aura une expression de la future fondation issue de la fédération de Bridge. Et là, on voit très bien qu'il y a deux sports de cerveau, d'intellect, d'intelligence qui vont pouvoir collaborer. Mais aussi des fondations d'entreprise qui ont justement besoin de trouver avec nous des partenariats pour que leurs salariés, leurs propres investissements sociaux, RSE, trouvent un écho chez nous.

  • Speaker #1

    Alors justement, les entreprises, on en a beaucoup parlé au cours de cette interview. C'est un des chantiers que de pouvoir faire rentrer aussi votre action au sein des entreprises. Quel message adresseriez-vous aujourd'hui à une entreprise petite ou grande d'ailleurs, qui nous écoute et qui souhaiterait avancer un pion sur le terrain de l'inclusion ?

  • Speaker #2

    Outre l'action sociale RSE qui est valorisante souvent pour l'entreprise, pour les clients pour être très concre, qui aiment bien que leur fournisseur apporte quelque chose à la société, je pense aussi aux salariés. Il y a beaucoup d'études, que je ne vais pas citer là, ça serait trop long, mais il y a beaucoup d'études qui démontrent que les salariés sont plus attachés à l'entreprise, plus productifs, plus qualitatifs, quand ils participent à un projet sociétal et font partie de ce type de projet.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter la Fondation L'Echiquier pour La Vie. Petite question avant de clôturer cette interview, Jean-François. Si vous étiez une... pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action ?

  • Speaker #2

    Alors je rappellerai notre logo qui a placé le pion au centre de toutes les autres pièces qui sont beaucoup plus majeures, mais en fait le pion est symptomatique de ce que nous voulons faire. C'est à dire on part de quelqu'un qui peut être simple, on va se dire le pion c'est la petite pièce qui sert à rien, mais qui en fait peut faire gagner totalement la partie. Donc voilà, je pense qu'il faut qu'on se considère tous comme des pions qui sont capables de faire gagner le roi et la reine.

  • Speaker #1

    Travailler dans un esprit collaboratif et : chacun a sa place.

  • Speaker #2

    Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Jean-François Tripaudi d'avoir répondu à cette interview. On rappelle que vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, que nous sommes aujourd'hui au Cercle de l'Interalliée à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation. Fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. Et bien sûr, pour approfondir le sujet de l'inclusion à travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Jean-François, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Le podcast des écosystèmes inclusifs.

Description

♟️ Dans cet épisode, Jean-François TRIPODI, Vice-Président de la Fondation « L’Échiquier pour la

vie »  revient sur les missions d'action sociale et santé de la Fondation, créée conjointement avec Franck Droin, son Président, et Xavier Perret, son Président Délégué, autour de l'axe directeur qu'est l'inclusion.


♟️ Sous l’égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des

Echecs (FFE), « L’Échiquier pour la vie » utilise le jeu d’échecs pour prévenir et lutter contre

l’exclusion sous toutes ses formes en France et à l’international avec 6 premiers terrains

d’engagement auprès de publics prioritaires : les jeunes, le handicap, le cancer, l’autisme, les seniors et les aidants.


♟️ Jean-François aborde ici plus spécifiquement la question du handicap pour laquelle le jeu d'échecs apporte des solutions d'inclusion remarquables tant en milieu professionnel que dans la vie quotidienne.


💟 Pour illustrer son propos, il nous présente l'une des opérations pilote de la Fondation menée conjointement avec le groupe OPTICAL CENTER: des parties d'échecs entre des joueurs non voyants et des joueurs voyants ont été organisées dans les points de vente du célèbre groupe d'optique.

Devant le franc succès de l'opération, elle sera évidemment réitérée à plus grande échelle.

🎬 Retrouvez ici le témoignage vidéo de Laurent LEVY, Président d'OPTICAL CENTER suite à cette opération : https://www.youtube.com/watch?v=GKHyYWbmHfQ


♟️ Cette édition spéciale a été réalisée en partenariat avec la Fondation « L’Échiquier pour la vie » à l’occasion de sa soirée inaugurale le 6 mars dernier au Cercle de l’Union Interalliée à Paris.


🎙️Bonne écoute !


Plus d’infos sur l’Echiquier pour la vie https://fondation-echiquierpourlavie.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « Conversations responsables » , le podcast des écosystèmes inclusifs.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans ce nouvel épisode des « Conversations responsables » et dans cette série spéciale consacrée à la Fondation L'Échiquier pour la vie, fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion. Sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. L'échiquier pour la vie prévient et lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes en France et à l'international. Dans cette série de portraits, les conversations responsables partent à la rencontre du comité exécutif et des partenaires clés de la Fondation. Alors nous nous trouvons aujourd'hui au siège du cercle de l'Union Interalliée, à l'hôtel Pérrinet de Jars à Paris, à l'occasion de la soirée inaugurale de la Fondation. Nous sommes dans un lieu chargé d'histoire, l'hôtel appartenait à Henri de Rothschild lui-même. Et j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Jean-François Tripodi, vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, également ancien directeur général de Carte Blanche, anciennement président de l'association Réavie et donc expert en services de santé. Bonjour Jean-François.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors merci d'être présent avec nous. On vient de le dire, vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, une fondation née de la rencontre du monde des échecs avec la Fondation FACE. Quel est votre rôle au sein de la Fondation et comment avez-vous surtout impulsé l'idée de la créer ?

  • Speaker #2

    Alors en fait nous sommes un trio, trio autour du président Franck Droin avec Xavier Perret et nous avons eu cette idée de créer la Fondation, on va dire un spin-off de la Fédération pour gérer tous les projets d'action sociale, santé liés au monde du jeu d'échecs. Et bien sûr l'inclusion a été notre axe directeur. pour lancer le principe de la fondation et les programmes qui vont suivre derrière.

  • Speaker #1

    Alors on l'a dit, vous êtes vraiment un expert de la santé, vous avez travaillé toute votre vie dans ce secteur. Avez-vous fait un constat quant aux discriminations liées à la maladie et qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a des évolutions ?

  • Speaker #2

    Oui, il n'y a pas d'ambiguïté, que ce soit la maladie ou le handicap, on peut les lier dans cette situation-là. Il y a un vrai problème d'accès, particulièrement au monde de l'emploi. Des difficultés des fois très opérationnelles. mais souvent aussi psychologiques qui vont bloquer les personnes en situation de handicap ou malades pour aller travailler. Alors des fois, c'est l'employeur qui va avoir une crainte sur la capacité à être opérationnel, mais des fois, c'est aussi la personne elle-même qui a la crainte de ne pas être capable. Et le jeu d'échecs a justement cette capacité à amener la personne à être en ouverture d'esprit pour aller vers le monde du travail et ne pas se bloquer dans son handicap ou sa maladie.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, en 2025, et vous, au regard de votre expérience très longue dans le secteur de la santé, vous pensez qu'on a moins de discrimination, que des actions déjà sont probantes ? Puis après, évidemment, vous allez nous donner un peu plus de détails sur les missions d'inclusion de la Fondation. Mais est-ce qu'aujourd'hui, pour vous, le constat, c'est qu'il y a déjà un effort de fait ?

  • Speaker #2

    Oui, sûrement. Après, j'ai sûrement un prisme de vision un peu déformé parce que dans le secteur de l'assurance de personnes de santé, particulièrement les employeurs, les mutuelles, les assureurs, les compagnies, les courtiers, etc. sont plus à même, justement d'accepter cette différence parce que c'est leur métier de base de s'occuper des personnes. Donc, dans ce secteur-là, je dirais que les choses vont assez bien. Il y a plus de difficultés sûrement dans des plus petites entreprises, des PME qui ont du mal à... à gérer parce qu'elles ont peur d'un apport de charge de travail supplémentaire pour accompagner ces gens-là dans l'inclusion dans le monde du travail. Et c'est là où il faut justement déjà débloquer à la fois l'employeur par le partenariat avec des fondations comme la nôtre et le futur employé dans sa capacité justement à être comme les autres finalement alors que des fois il y a des blocages, c'est-à-dire "je ne suis pas capable". Oui, le jeu d'échecs peut les amener à se dire je suis capable.

  • Speaker #1

    Alors justement, la Fondation s'engage sur six grands chantiers, prioritairement en tous les cas pour son lancement, que sont l'inclusion des jeunes, le handicap, le cancer, l'autisme, les aidants et les seniors, des chantiers d'envergure. Avez-vous une action directe sur justement l'inclusion liée au handicap et à la maladie ? Et puis, comment on fait pour faire passer ce message auprès de l'entreprise ?

  • Speaker #2

    Je vais vous donner un premier exemple très concret. C'est ce que nous faisons avec une grande chaîne d'optique qui s'appelle Optical Center, qui met à disposition les magasins d'optique, où nous organisons la présence d'un joueur aveugle avec un accompagnateur. Et nous faisons de la communication pour que les gens, les clients, les futurs clients ou d'autres, ceux qui passent, viennent voir qu'on peut jouer aux échecs contre un joueur aveugle. Donc ça démontre aux gens qu'on peut jouer, mais on fait venir aussi des gens qui sont malvoyants ou totalement aveugles. Pour les amener au jeu d'échecs, les amener au club d'échecs local, là c'est pour les amener à une première inclusion sociale, parce qu'ils sont isolés par leur handicap souvent, et de l'inclusion sociale, on peut amener à l'inclusion professionnelle, en deux étapes. Mais la première orientation pour nous, c'est l'inclusion sociale des gens en handicap visuel. Un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ma spécialité c'est plutôt le handicap dans la fondation, mais un deuxième point sur lequel nous travaillons aussi, ce sont les personnes handicapées à la retraite. qui vont partir à la retraite, qui sont par exemple en IME, qui sont dans un institut, on va dire, peu importe le niveau de l'institut, et souvent ils sont abandonnés et on peut les retrouver en EHPAD alors que ce n'est pas leur place. Donc toujours pareil, la personne elle-même des fois est bloquée, et nous on la débloque par les échecs.

  • Speaker #1

    Alors vous la bloquez à titre personnel, comment faire entrer ce genre de dispositif dans l'entreprise ? Vous avez des exemples pour vraiment essayer de favoriser l'inclusion dans un grand groupe par exemple ?

  • Speaker #2

    Alors là, si on sort du monde du handicap, on va plutôt aller sur les jeunes. Et effectivement, on amène, en partant des entreprises en local, à ce que des jeunes soient accompagnés par des salariés, souvent en mécénat bénévolat personnel par le mécénat d'entreprise, à amener des jeunes de quartiers défavorisés, notamment, à jouer aux échecs et de ce fait à rentrer dans une vision de l'entreprise, qui à partir de là vont les accueillir des fois en stage, ou pourquoi pas les employer.

  • Speaker #1

    Le jeu d'échecs, dans ce cadre-là, devient en fait un créateur de réseaux, d'inclusion sociale, une sorte de montée aussi d'ascension sociale. Oui,

  • Speaker #2

    le jeu d'échecs a une particularité, c'est que pour être très concret, c'est pas cher. Tout le monde peut y jouer, alors que tout le monde croit qu'on ne peut pas y jouer parce que c'est un jeu élitiste. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas un jeu élitiste. Tout le monde y a accès, tout le monde peut y jouer, mais même tardivement. On n'est pas obligé d'être jeune, on peut attaquer à 60 ans et on peut très bien jouer aux échecs. Donc oui, c'est un ascenseur social dans tous les sens du terme. Et c'est pour ça que nous nous parlons de lutte contre l'exclusion et de l'inclusion. Ça fait partie de l'ascenseur social.

  • Speaker #1

    Quels sont les objectifs que vous êtes fixés à horizon 2030 avec la Fondation, puisque c'est le lancement aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors bien sûr que ce qui compte, c'est avoir des mécènes. Sans mécènes, on ne peut rien faire. Malheureusement, c'est comme ça. L'argent est la clé de tout. Ce qui compte pour moi, c'est le nombre de bénéficiaires qu'on va avoir. Et on peut estimer qu'on aura sûrement 2 millions de bénéficiaires à terme en 2030.

  • Speaker #1

    2 millions sur tous les chantiers confondus, on rappelle donc...

  • Speaker #2

    Oui, tous les chantiers confondus, les six grands thèmes que nous traitons, que vous avez cités tout à l'heure.

  • Speaker #1

    La fondation L'Échiquier pour la vie est abritée par FACE, au même titre que 40 autres fondations. Quelle est sa spécificité dans ce paysage ?

  • Speaker #2

    D'abord, ce qui nous regroupe, c'est l'inclusion, la lutte contre l'exclusion et la favorisation de l'inclusion. Et de ce fait, on peut se retrouver par exemple... Aujourd'hui, lors de la soirée, il y aura une expression de la future fondation issue de la fédération de Bridge. Et là, on voit très bien qu'il y a deux sports de cerveau, d'intellect, d'intelligence qui vont pouvoir collaborer. Mais aussi des fondations d'entreprise qui ont justement besoin de trouver avec nous des partenariats pour que leurs salariés, leurs propres investissements sociaux, RSE, trouvent un écho chez nous.

  • Speaker #1

    Alors justement, les entreprises, on en a beaucoup parlé au cours de cette interview. C'est un des chantiers que de pouvoir faire rentrer aussi votre action au sein des entreprises. Quel message adresseriez-vous aujourd'hui à une entreprise petite ou grande d'ailleurs, qui nous écoute et qui souhaiterait avancer un pion sur le terrain de l'inclusion ?

  • Speaker #2

    Outre l'action sociale RSE qui est valorisante souvent pour l'entreprise, pour les clients pour être très concre, qui aiment bien que leur fournisseur apporte quelque chose à la société, je pense aussi aux salariés. Il y a beaucoup d'études, que je ne vais pas citer là, ça serait trop long, mais il y a beaucoup d'études qui démontrent que les salariés sont plus attachés à l'entreprise, plus productifs, plus qualitatifs, quand ils participent à un projet sociétal et font partie de ce type de projet.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter la Fondation L'Echiquier pour La Vie. Petite question avant de clôturer cette interview, Jean-François. Si vous étiez une... pièce du jeu d'échecs, laquelle choisiriez-vous pour mener à bien votre action ?

  • Speaker #2

    Alors je rappellerai notre logo qui a placé le pion au centre de toutes les autres pièces qui sont beaucoup plus majeures, mais en fait le pion est symptomatique de ce que nous voulons faire. C'est à dire on part de quelqu'un qui peut être simple, on va se dire le pion c'est la petite pièce qui sert à rien, mais qui en fait peut faire gagner totalement la partie. Donc voilà, je pense qu'il faut qu'on se considère tous comme des pions qui sont capables de faire gagner le roi et la reine.

  • Speaker #1

    Travailler dans un esprit collaboratif et : chacun a sa place.

  • Speaker #2

    Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Jean-François Tripaudi d'avoir répondu à cette interview. On rappelle que vous êtes le vice-président de la Fondation L'Échiquier pour la Vie, que nous sommes aujourd'hui au Cercle de l'Interalliée à l'occasion de la soirée d'inauguration de la Fondation. Fondation qui utilise le jeu d'échecs pour favoriser l'inclusion sous l'égide de la Fondation FACE et en partenariat avec la Fédération française des échecs. Et bien sûr, pour approfondir le sujet de l'inclusion à travers le jeu d'échecs, rendez-vous sur le site www.fondation-échec-pour-la-vie.fr. Merci encore Jean-François, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Le podcast des écosystèmes inclusifs.

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