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Episode 07 : La dystonie du musicien, mon histoire (part 1/2) cover
Episode 07 : La dystonie du musicien, mon histoire (part 1/2) cover
Corps Musicien Sophie Pierret

Episode 07 : La dystonie du musicien, mon histoire (part 1/2)

Episode 07 : La dystonie du musicien, mon histoire (part 1/2)

12min |29/07/2024
Play
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Corps Musicien Sophie Pierret

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Description

Sortir de la Dystonie en musique, c'est possible ? 🤔


Je peux affirmer que OUI ! 🏆


🎧 Episode 07 : La Dystonie du musicien, mon histoire (part 1)


Vous comprendrez mieux comment, en écoutant mon histoire avec ma main gauche de violoniste.... 🎻🎶


Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven : des hauts, des bas, et surtout beaucoup de mouvement !


Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispations dans ma main gauche que Mozart de tensions dans sa relation avec Salieri.


#dystonie #musique #douleur #instrumentdemusique




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven. Il y a des hauts, il y a des bas et surtout beaucoup de mouvements. Aujourd'hui, je vais aborder un sujet aussi sensible qu'une diva avant son dernier bis, la dystonie en musique. Si tu te sens concerné par cette problématique, je sais combien ce mot résonne en toi comme une note dissonante. Je veux que tu saches que je comprends vraiment ce que tu vis. Je suis passée par là moi-même dans les années 90. Je connais les défis et les luttes qu'implique le fait d'être un artiste jour après jour. Laisse-moi te partager mon histoire. Malgré mon parcours, aujourd'hui, je rejoue du violon et je suis la preuve vivante que des solutions existent. Alors il est temps pour toi de prendre... la santé de ton corps d'artiste en main. Faisons ensemble un voyage dans le temps et revenons dans les années 80. Je me souviens encore de mes premiers cours de violon. À la maison, je me déplaçais avec fierté le violon sur mon coussin d'épaule du haut de mes 8 ans. Sans le tenir avec mes mains, bien sûr. J'étais trop fière. Je faisais des longueurs de couloir pour que mon violon tienne tout seul sans le tenir. Mais à quoi pensait cette petite fille qui arpentait le couloir avec son violon ? Elle ne pensait pas que ce premier contact avec la montogne resterait quelque chose de si important dans sa vie de femme aujourd'hui. J'allais avec plaisir chaque semaine au conservatoire découvrir les notes, les clés, la musique, malgré les exigences techniques de l'archet et de la justesse. Je continuais à persévérer dans l'apprentissage du violon, défiant les lois de la physique et de la musique pour exprimer mes émotions débordantes. La musique a toujours été la meilleure façon pour moi d'exprimer le trop-plein d'émotions. Certains cours de violon pouvaient être... Un peu trop exigeant, voire parfois difficile, mais ma passion pour la musique a toujours été plus forte. Et au bout de quatre années de violon, j'ai eu le plaisir d'intégrer l'orchestre du conservatoire. Chaque cours de violon était une aventure en soi, mêlant exigence et passion, sueur et émotion. Mais quand j'ai enfin intégré l'orchestre du conservatoire, j'ai su que tous ces moments difficiles en valaient la peine. Et puis, avouons-le, qui peut résister à l'appel des violons en parfaite harmonie ? une petite fille hypersensible en une musicienne accomplie. Assister à la flûte enchantée de Mozart à l'Opéra de Reims a été une expérience incroyable que j'ai eu la chance de vivre. Voir les costumes de plumes bleues et verts de Papageno est encore gravé dans mon esprit. La coordination précise des archets, des violonistes et des altistes et des violoncellistes dans l'orchestre était absolument captivante. Je me souviens avoir été intriguée par la question de savoir s'il s'agissait d'instrumentiste professionnel ou non. Malheureusement, dans les années 80, il était difficile de trouver de telles informations aussi facilement que maintenant. La curiosité m'a poussé à demander à mon professeur de musique s'il était possible de gagner sa vie en tant que violoniste dans un orchestre. À mon grand étonnement, il m'a répondu par l'affirmative. Ce qui a marqué un tournant pour moi. J'ai réalisé mon ambition profonde de faire une carrière dans la musique. Mes parents, cependant, n'étaient pas ravis et auraient préféré une voix... plus conventionnelle pour moi. Que cela ne tienne, ma motivation était si forte que je redoublais d'efforts à travailler mon violon. Vers l'âge de 16 ans, je terminais mon cycle de fin d'études en formation musicale. J'allais tout droit vers mon passage de fin de troisième cycle en violon. Je sentais déjà une fatigue s'installer dans les doigts de la main gauche. Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispation dans ma main gauche que Mozart avait de tension dans sa relation avec Salieri. J'ai tenté de parler de cette problématique à ma professeure de violon, pas de la relation entre Mozart et Salieri, mais des tensions et de la sensation de lourdeur de mes doigts de la main gauche, de mes difficultés à commander le mouvement de mes doigts sur les cordes, avec une résistance à ce mouvement des doigts sur les cordes. Ma prof m'a dit sans hésitation, Bon, c'est rien du tout, c'est le métier qui rentre, travaille un peu plus et ça va passer. Malheureusement, ce conseil basé sur une fausse croyance n'a fait qu'empirer le problème. Trois heures de violon par jour pour ma sonate de Bach. Répéter, répéter et encore répéter, de plus en plus rapide. Du schradic, du sepsic à gogo. Quelle erreur à cette époque de m'appuyer sur cette fausse croyance transmise par mes pères en musique. Travailler toujours plus améliorerait mes tensions. J'ai cru tout cela à tort. Les tensions et crispations musculaires dans ma main gauche devenaient de plus en plus fortes et mon pouce se crispait sur le manche, rendant de plus en plus difficile les démanchées, doubles cordes et accords. afin de parvenir à satisfaire mon son, je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais en train de lutter contre moi-même. Mon corps m'envoyait des signaux, ces tensions et ces crispations que je ne pouvais pas entendre car personne ne m'avait transmis les bonnes informations en me mettant en garde et d'écouter les limites que mon corps était en mesure de supporter. Ma prof de violon, qui pensant bien faire, me poussait à aller toujours plus loin, m'a dit que je devais voir un chirurgien de la main pour régler ce problème une fois pour toutes. vite fait bien fait. La situation était devenue si compliquée à gérer, avec les crispations dans ma main gauche, que mon petit doigt s'était mis à faire des pizz, des pizzicati impromptus en plein concerto et sans que je l'aie demandé ou commandé. Du haut de mes 17 ans, j'ai laissé les grandes personnes décider à ma place et je me suis faite opérer de la main gauche puis de la main droite pour en être sûre. J'ai été immobilisée donc avec mes mains sur plusieurs semaines à chaque fois. Et il m'a était impossible de mettre les doigts sur mon violon pendant ces longues semaines interminables. Dès que je posais les yeux sur mon violon, j'ai su que mon monde s'écroulait. Non seulement j'avais perdu deux ans de progrès, mais ma technique de main gauche était pire que jamais. Je me sentais complètement découragée, démotivée et triste de ne plus pouvoir jouer ma musique. C'est alors que j'ai rencontré Odile, une femme bienveillante et empathique, qui a complètement transformé ma vie. Pour la première fois, j'ai trouvé du réconfort et de la compréhension auprès d'Odile, ma kinésithérapeute. A sa façon, elle m'a aidée à me reconnecter à moi-même, à me reconnecter à mes mains et à me reconnecter à mon violon. Elle a pris soin de mes mains. Elle m'a encouragée à faire des petits temps de travail sur mon instrument, en retrouvant surtout du plaisir avec des mélodies simples. Les conseils et la gentillesse d'Odile ont transformé ma vie, m'amenant à suivre une voie nouvelle et pleine de sens. Je me concentre désormais sur l'aide et l'accompagnement des musiciennes et musiciens pour devenir une accompagnatrice de la santé des artistes, en utilisant mon expertise pour les guider vers la santé et le bien-être. Les accompagner en leur apprenant à jouer de leur instrument sans douleur ni tension. Cette alliance de ma passion et de mon métier sont un cadeau, un cadeau de la vie. Et c'est une pensée qui me ramène souvent à la petite fille que j'étais, aspirant à une chance de suivre à la fois son cœur et ses rêves. Les précieux conseils et enseignements d'Odile sur l'écoute de mon corps et le respect de mes limites ont grandement influencé ma propre démarche. En transmettant des exercices aux musiciennes et musiciens que j'accompagne dans leurs pratiques, cela m'a enrichie non seulement sur le plan pédagogique mais aussi sur le plan musical, me permettant de progresser et d'évoluer en tant qu'artiste. Aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'émotion et beaucoup de plaisir que je rejoue du violon, avec autant de passion que lorsque j'étais une petite fille déterminée à faire tenir mon violon tout seule. Alors si tu veux prendre soin de ta santé d'artiste, il est essentiel d'écouter ton corps avec autant d'attention que tu écoutes et que tu entends ta musique. Mon histoire est la preuve vivante que des solutions existent pour rester en forme et continuer à pratiquer ta passion. Fini les pidikati impromptus et les crispations de la main gauche. Mon aisance technique... à mon niveau, me permet de prendre du plaisir avec mon violon. Et à chaque fois que je vois un musicien, une musicienne monter sur scène et jouer alors que nous avons travaillé ensemble à surmonter ces difficultés, c'est un vrai cadeau que la vie me fait. Alors toi aussi, prends soin de ton corps d'artiste et lance-toi dans l'aventure. Et toi, quelle est ton histoire ? As-tu déjà songé à reprendre l'histoire de Taddy Stoney depuis son commencement ? À comprendre les mécanismes de son installation ? À refaire le cheminement ? de ton histoire ? Le premier pas vers l'amélioration dans la dystonie, c'est de prendre ta plume et d'écrire ton histoire, lorsque tu te sentiras prête. La résilience de ce qui se passe est une des étapes indispensables vers la guérison de ton geste musical. Si tu le souhaites, tu peux me partager ton histoire. Je serai une oreille attentive. Te sentir entendue dans ta souffrance pourrait t'aider à mieux accueillir toutes les émotions qui sont intimement et profondément liées à ton histoire. Maintenant, j'imagine que tu te demandes comment j'ai pu sortir de cette dystonie. Je te propose donc d'écouter le prochain épisode pour aller vers la... compréhension du fonctionnement de la dystonie de fonction du musicien afin que tu puisses mieux l'apprivoiser ou encore mieux l'éviter. Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, Ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décides de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main. de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

Description

Sortir de la Dystonie en musique, c'est possible ? 🤔


Je peux affirmer que OUI ! 🏆


🎧 Episode 07 : La Dystonie du musicien, mon histoire (part 1)


Vous comprendrez mieux comment, en écoutant mon histoire avec ma main gauche de violoniste.... 🎻🎶


Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven : des hauts, des bas, et surtout beaucoup de mouvement !


Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispations dans ma main gauche que Mozart de tensions dans sa relation avec Salieri.


#dystonie #musique #douleur #instrumentdemusique




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven. Il y a des hauts, il y a des bas et surtout beaucoup de mouvements. Aujourd'hui, je vais aborder un sujet aussi sensible qu'une diva avant son dernier bis, la dystonie en musique. Si tu te sens concerné par cette problématique, je sais combien ce mot résonne en toi comme une note dissonante. Je veux que tu saches que je comprends vraiment ce que tu vis. Je suis passée par là moi-même dans les années 90. Je connais les défis et les luttes qu'implique le fait d'être un artiste jour après jour. Laisse-moi te partager mon histoire. Malgré mon parcours, aujourd'hui, je rejoue du violon et je suis la preuve vivante que des solutions existent. Alors il est temps pour toi de prendre... la santé de ton corps d'artiste en main. Faisons ensemble un voyage dans le temps et revenons dans les années 80. Je me souviens encore de mes premiers cours de violon. À la maison, je me déplaçais avec fierté le violon sur mon coussin d'épaule du haut de mes 8 ans. Sans le tenir avec mes mains, bien sûr. J'étais trop fière. Je faisais des longueurs de couloir pour que mon violon tienne tout seul sans le tenir. Mais à quoi pensait cette petite fille qui arpentait le couloir avec son violon ? Elle ne pensait pas que ce premier contact avec la montogne resterait quelque chose de si important dans sa vie de femme aujourd'hui. J'allais avec plaisir chaque semaine au conservatoire découvrir les notes, les clés, la musique, malgré les exigences techniques de l'archet et de la justesse. Je continuais à persévérer dans l'apprentissage du violon, défiant les lois de la physique et de la musique pour exprimer mes émotions débordantes. La musique a toujours été la meilleure façon pour moi d'exprimer le trop-plein d'émotions. Certains cours de violon pouvaient être... Un peu trop exigeant, voire parfois difficile, mais ma passion pour la musique a toujours été plus forte. Et au bout de quatre années de violon, j'ai eu le plaisir d'intégrer l'orchestre du conservatoire. Chaque cours de violon était une aventure en soi, mêlant exigence et passion, sueur et émotion. Mais quand j'ai enfin intégré l'orchestre du conservatoire, j'ai su que tous ces moments difficiles en valaient la peine. Et puis, avouons-le, qui peut résister à l'appel des violons en parfaite harmonie ? une petite fille hypersensible en une musicienne accomplie. Assister à la flûte enchantée de Mozart à l'Opéra de Reims a été une expérience incroyable que j'ai eu la chance de vivre. Voir les costumes de plumes bleues et verts de Papageno est encore gravé dans mon esprit. La coordination précise des archets, des violonistes et des altistes et des violoncellistes dans l'orchestre était absolument captivante. Je me souviens avoir été intriguée par la question de savoir s'il s'agissait d'instrumentiste professionnel ou non. Malheureusement, dans les années 80, il était difficile de trouver de telles informations aussi facilement que maintenant. La curiosité m'a poussé à demander à mon professeur de musique s'il était possible de gagner sa vie en tant que violoniste dans un orchestre. À mon grand étonnement, il m'a répondu par l'affirmative. Ce qui a marqué un tournant pour moi. J'ai réalisé mon ambition profonde de faire une carrière dans la musique. Mes parents, cependant, n'étaient pas ravis et auraient préféré une voix... plus conventionnelle pour moi. Que cela ne tienne, ma motivation était si forte que je redoublais d'efforts à travailler mon violon. Vers l'âge de 16 ans, je terminais mon cycle de fin d'études en formation musicale. J'allais tout droit vers mon passage de fin de troisième cycle en violon. Je sentais déjà une fatigue s'installer dans les doigts de la main gauche. Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispation dans ma main gauche que Mozart avait de tension dans sa relation avec Salieri. J'ai tenté de parler de cette problématique à ma professeure de violon, pas de la relation entre Mozart et Salieri, mais des tensions et de la sensation de lourdeur de mes doigts de la main gauche, de mes difficultés à commander le mouvement de mes doigts sur les cordes, avec une résistance à ce mouvement des doigts sur les cordes. Ma prof m'a dit sans hésitation, Bon, c'est rien du tout, c'est le métier qui rentre, travaille un peu plus et ça va passer. Malheureusement, ce conseil basé sur une fausse croyance n'a fait qu'empirer le problème. Trois heures de violon par jour pour ma sonate de Bach. Répéter, répéter et encore répéter, de plus en plus rapide. Du schradic, du sepsic à gogo. Quelle erreur à cette époque de m'appuyer sur cette fausse croyance transmise par mes pères en musique. Travailler toujours plus améliorerait mes tensions. J'ai cru tout cela à tort. Les tensions et crispations musculaires dans ma main gauche devenaient de plus en plus fortes et mon pouce se crispait sur le manche, rendant de plus en plus difficile les démanchées, doubles cordes et accords. afin de parvenir à satisfaire mon son, je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais en train de lutter contre moi-même. Mon corps m'envoyait des signaux, ces tensions et ces crispations que je ne pouvais pas entendre car personne ne m'avait transmis les bonnes informations en me mettant en garde et d'écouter les limites que mon corps était en mesure de supporter. Ma prof de violon, qui pensant bien faire, me poussait à aller toujours plus loin, m'a dit que je devais voir un chirurgien de la main pour régler ce problème une fois pour toutes. vite fait bien fait. La situation était devenue si compliquée à gérer, avec les crispations dans ma main gauche, que mon petit doigt s'était mis à faire des pizz, des pizzicati impromptus en plein concerto et sans que je l'aie demandé ou commandé. Du haut de mes 17 ans, j'ai laissé les grandes personnes décider à ma place et je me suis faite opérer de la main gauche puis de la main droite pour en être sûre. J'ai été immobilisée donc avec mes mains sur plusieurs semaines à chaque fois. Et il m'a était impossible de mettre les doigts sur mon violon pendant ces longues semaines interminables. Dès que je posais les yeux sur mon violon, j'ai su que mon monde s'écroulait. Non seulement j'avais perdu deux ans de progrès, mais ma technique de main gauche était pire que jamais. Je me sentais complètement découragée, démotivée et triste de ne plus pouvoir jouer ma musique. C'est alors que j'ai rencontré Odile, une femme bienveillante et empathique, qui a complètement transformé ma vie. Pour la première fois, j'ai trouvé du réconfort et de la compréhension auprès d'Odile, ma kinésithérapeute. A sa façon, elle m'a aidée à me reconnecter à moi-même, à me reconnecter à mes mains et à me reconnecter à mon violon. Elle a pris soin de mes mains. Elle m'a encouragée à faire des petits temps de travail sur mon instrument, en retrouvant surtout du plaisir avec des mélodies simples. Les conseils et la gentillesse d'Odile ont transformé ma vie, m'amenant à suivre une voie nouvelle et pleine de sens. Je me concentre désormais sur l'aide et l'accompagnement des musiciennes et musiciens pour devenir une accompagnatrice de la santé des artistes, en utilisant mon expertise pour les guider vers la santé et le bien-être. Les accompagner en leur apprenant à jouer de leur instrument sans douleur ni tension. Cette alliance de ma passion et de mon métier sont un cadeau, un cadeau de la vie. Et c'est une pensée qui me ramène souvent à la petite fille que j'étais, aspirant à une chance de suivre à la fois son cœur et ses rêves. Les précieux conseils et enseignements d'Odile sur l'écoute de mon corps et le respect de mes limites ont grandement influencé ma propre démarche. En transmettant des exercices aux musiciennes et musiciens que j'accompagne dans leurs pratiques, cela m'a enrichie non seulement sur le plan pédagogique mais aussi sur le plan musical, me permettant de progresser et d'évoluer en tant qu'artiste. Aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'émotion et beaucoup de plaisir que je rejoue du violon, avec autant de passion que lorsque j'étais une petite fille déterminée à faire tenir mon violon tout seule. Alors si tu veux prendre soin de ta santé d'artiste, il est essentiel d'écouter ton corps avec autant d'attention que tu écoutes et que tu entends ta musique. Mon histoire est la preuve vivante que des solutions existent pour rester en forme et continuer à pratiquer ta passion. Fini les pidikati impromptus et les crispations de la main gauche. Mon aisance technique... à mon niveau, me permet de prendre du plaisir avec mon violon. Et à chaque fois que je vois un musicien, une musicienne monter sur scène et jouer alors que nous avons travaillé ensemble à surmonter ces difficultés, c'est un vrai cadeau que la vie me fait. Alors toi aussi, prends soin de ton corps d'artiste et lance-toi dans l'aventure. Et toi, quelle est ton histoire ? As-tu déjà songé à reprendre l'histoire de Taddy Stoney depuis son commencement ? À comprendre les mécanismes de son installation ? À refaire le cheminement ? de ton histoire ? Le premier pas vers l'amélioration dans la dystonie, c'est de prendre ta plume et d'écrire ton histoire, lorsque tu te sentiras prête. La résilience de ce qui se passe est une des étapes indispensables vers la guérison de ton geste musical. Si tu le souhaites, tu peux me partager ton histoire. Je serai une oreille attentive. Te sentir entendue dans ta souffrance pourrait t'aider à mieux accueillir toutes les émotions qui sont intimement et profondément liées à ton histoire. Maintenant, j'imagine que tu te demandes comment j'ai pu sortir de cette dystonie. Je te propose donc d'écouter le prochain épisode pour aller vers la... compréhension du fonctionnement de la dystonie de fonction du musicien afin que tu puisses mieux l'apprivoiser ou encore mieux l'éviter. Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, Ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décides de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main. de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

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Je peux affirmer que OUI ! 🏆


🎧 Episode 07 : La Dystonie du musicien, mon histoire (part 1)


Vous comprendrez mieux comment, en écoutant mon histoire avec ma main gauche de violoniste.... 🎻🎶


Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven : des hauts, des bas, et surtout beaucoup de mouvement !


Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispations dans ma main gauche que Mozart de tensions dans sa relation avec Salieri.


#dystonie #musique #douleur #instrumentdemusique




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven. Il y a des hauts, il y a des bas et surtout beaucoup de mouvements. Aujourd'hui, je vais aborder un sujet aussi sensible qu'une diva avant son dernier bis, la dystonie en musique. Si tu te sens concerné par cette problématique, je sais combien ce mot résonne en toi comme une note dissonante. Je veux que tu saches que je comprends vraiment ce que tu vis. Je suis passée par là moi-même dans les années 90. Je connais les défis et les luttes qu'implique le fait d'être un artiste jour après jour. Laisse-moi te partager mon histoire. Malgré mon parcours, aujourd'hui, je rejoue du violon et je suis la preuve vivante que des solutions existent. Alors il est temps pour toi de prendre... la santé de ton corps d'artiste en main. Faisons ensemble un voyage dans le temps et revenons dans les années 80. Je me souviens encore de mes premiers cours de violon. À la maison, je me déplaçais avec fierté le violon sur mon coussin d'épaule du haut de mes 8 ans. Sans le tenir avec mes mains, bien sûr. J'étais trop fière. Je faisais des longueurs de couloir pour que mon violon tienne tout seul sans le tenir. Mais à quoi pensait cette petite fille qui arpentait le couloir avec son violon ? Elle ne pensait pas que ce premier contact avec la montogne resterait quelque chose de si important dans sa vie de femme aujourd'hui. J'allais avec plaisir chaque semaine au conservatoire découvrir les notes, les clés, la musique, malgré les exigences techniques de l'archet et de la justesse. Je continuais à persévérer dans l'apprentissage du violon, défiant les lois de la physique et de la musique pour exprimer mes émotions débordantes. La musique a toujours été la meilleure façon pour moi d'exprimer le trop-plein d'émotions. Certains cours de violon pouvaient être... Un peu trop exigeant, voire parfois difficile, mais ma passion pour la musique a toujours été plus forte. Et au bout de quatre années de violon, j'ai eu le plaisir d'intégrer l'orchestre du conservatoire. Chaque cours de violon était une aventure en soi, mêlant exigence et passion, sueur et émotion. Mais quand j'ai enfin intégré l'orchestre du conservatoire, j'ai su que tous ces moments difficiles en valaient la peine. Et puis, avouons-le, qui peut résister à l'appel des violons en parfaite harmonie ? une petite fille hypersensible en une musicienne accomplie. Assister à la flûte enchantée de Mozart à l'Opéra de Reims a été une expérience incroyable que j'ai eu la chance de vivre. Voir les costumes de plumes bleues et verts de Papageno est encore gravé dans mon esprit. La coordination précise des archets, des violonistes et des altistes et des violoncellistes dans l'orchestre était absolument captivante. Je me souviens avoir été intriguée par la question de savoir s'il s'agissait d'instrumentiste professionnel ou non. Malheureusement, dans les années 80, il était difficile de trouver de telles informations aussi facilement que maintenant. La curiosité m'a poussé à demander à mon professeur de musique s'il était possible de gagner sa vie en tant que violoniste dans un orchestre. À mon grand étonnement, il m'a répondu par l'affirmative. Ce qui a marqué un tournant pour moi. J'ai réalisé mon ambition profonde de faire une carrière dans la musique. Mes parents, cependant, n'étaient pas ravis et auraient préféré une voix... plus conventionnelle pour moi. Que cela ne tienne, ma motivation était si forte que je redoublais d'efforts à travailler mon violon. Vers l'âge de 16 ans, je terminais mon cycle de fin d'études en formation musicale. J'allais tout droit vers mon passage de fin de troisième cycle en violon. Je sentais déjà une fatigue s'installer dans les doigts de la main gauche. Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispation dans ma main gauche que Mozart avait de tension dans sa relation avec Salieri. J'ai tenté de parler de cette problématique à ma professeure de violon, pas de la relation entre Mozart et Salieri, mais des tensions et de la sensation de lourdeur de mes doigts de la main gauche, de mes difficultés à commander le mouvement de mes doigts sur les cordes, avec une résistance à ce mouvement des doigts sur les cordes. Ma prof m'a dit sans hésitation, Bon, c'est rien du tout, c'est le métier qui rentre, travaille un peu plus et ça va passer. Malheureusement, ce conseil basé sur une fausse croyance n'a fait qu'empirer le problème. Trois heures de violon par jour pour ma sonate de Bach. Répéter, répéter et encore répéter, de plus en plus rapide. Du schradic, du sepsic à gogo. Quelle erreur à cette époque de m'appuyer sur cette fausse croyance transmise par mes pères en musique. Travailler toujours plus améliorerait mes tensions. J'ai cru tout cela à tort. Les tensions et crispations musculaires dans ma main gauche devenaient de plus en plus fortes et mon pouce se crispait sur le manche, rendant de plus en plus difficile les démanchées, doubles cordes et accords. afin de parvenir à satisfaire mon son, je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais en train de lutter contre moi-même. Mon corps m'envoyait des signaux, ces tensions et ces crispations que je ne pouvais pas entendre car personne ne m'avait transmis les bonnes informations en me mettant en garde et d'écouter les limites que mon corps était en mesure de supporter. Ma prof de violon, qui pensant bien faire, me poussait à aller toujours plus loin, m'a dit que je devais voir un chirurgien de la main pour régler ce problème une fois pour toutes. vite fait bien fait. La situation était devenue si compliquée à gérer, avec les crispations dans ma main gauche, que mon petit doigt s'était mis à faire des pizz, des pizzicati impromptus en plein concerto et sans que je l'aie demandé ou commandé. Du haut de mes 17 ans, j'ai laissé les grandes personnes décider à ma place et je me suis faite opérer de la main gauche puis de la main droite pour en être sûre. J'ai été immobilisée donc avec mes mains sur plusieurs semaines à chaque fois. Et il m'a était impossible de mettre les doigts sur mon violon pendant ces longues semaines interminables. Dès que je posais les yeux sur mon violon, j'ai su que mon monde s'écroulait. Non seulement j'avais perdu deux ans de progrès, mais ma technique de main gauche était pire que jamais. Je me sentais complètement découragée, démotivée et triste de ne plus pouvoir jouer ma musique. C'est alors que j'ai rencontré Odile, une femme bienveillante et empathique, qui a complètement transformé ma vie. Pour la première fois, j'ai trouvé du réconfort et de la compréhension auprès d'Odile, ma kinésithérapeute. A sa façon, elle m'a aidée à me reconnecter à moi-même, à me reconnecter à mes mains et à me reconnecter à mon violon. Elle a pris soin de mes mains. Elle m'a encouragée à faire des petits temps de travail sur mon instrument, en retrouvant surtout du plaisir avec des mélodies simples. Les conseils et la gentillesse d'Odile ont transformé ma vie, m'amenant à suivre une voie nouvelle et pleine de sens. Je me concentre désormais sur l'aide et l'accompagnement des musiciennes et musiciens pour devenir une accompagnatrice de la santé des artistes, en utilisant mon expertise pour les guider vers la santé et le bien-être. Les accompagner en leur apprenant à jouer de leur instrument sans douleur ni tension. Cette alliance de ma passion et de mon métier sont un cadeau, un cadeau de la vie. Et c'est une pensée qui me ramène souvent à la petite fille que j'étais, aspirant à une chance de suivre à la fois son cœur et ses rêves. Les précieux conseils et enseignements d'Odile sur l'écoute de mon corps et le respect de mes limites ont grandement influencé ma propre démarche. En transmettant des exercices aux musiciennes et musiciens que j'accompagne dans leurs pratiques, cela m'a enrichie non seulement sur le plan pédagogique mais aussi sur le plan musical, me permettant de progresser et d'évoluer en tant qu'artiste. Aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'émotion et beaucoup de plaisir que je rejoue du violon, avec autant de passion que lorsque j'étais une petite fille déterminée à faire tenir mon violon tout seule. Alors si tu veux prendre soin de ta santé d'artiste, il est essentiel d'écouter ton corps avec autant d'attention que tu écoutes et que tu entends ta musique. Mon histoire est la preuve vivante que des solutions existent pour rester en forme et continuer à pratiquer ta passion. Fini les pidikati impromptus et les crispations de la main gauche. Mon aisance technique... à mon niveau, me permet de prendre du plaisir avec mon violon. Et à chaque fois que je vois un musicien, une musicienne monter sur scène et jouer alors que nous avons travaillé ensemble à surmonter ces difficultés, c'est un vrai cadeau que la vie me fait. Alors toi aussi, prends soin de ton corps d'artiste et lance-toi dans l'aventure. Et toi, quelle est ton histoire ? As-tu déjà songé à reprendre l'histoire de Taddy Stoney depuis son commencement ? À comprendre les mécanismes de son installation ? À refaire le cheminement ? de ton histoire ? Le premier pas vers l'amélioration dans la dystonie, c'est de prendre ta plume et d'écrire ton histoire, lorsque tu te sentiras prête. La résilience de ce qui se passe est une des étapes indispensables vers la guérison de ton geste musical. Si tu le souhaites, tu peux me partager ton histoire. Je serai une oreille attentive. Te sentir entendue dans ta souffrance pourrait t'aider à mieux accueillir toutes les émotions qui sont intimement et profondément liées à ton histoire. Maintenant, j'imagine que tu te demandes comment j'ai pu sortir de cette dystonie. Je te propose donc d'écouter le prochain épisode pour aller vers la... compréhension du fonctionnement de la dystonie de fonction du musicien afin que tu puisses mieux l'apprivoiser ou encore mieux l'éviter. Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, Ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décides de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main. de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

Description

Sortir de la Dystonie en musique, c'est possible ? 🤔


Je peux affirmer que OUI ! 🏆


🎧 Episode 07 : La Dystonie du musicien, mon histoire (part 1)


Vous comprendrez mieux comment, en écoutant mon histoire avec ma main gauche de violoniste.... 🎻🎶


Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven : des hauts, des bas, et surtout beaucoup de mouvement !


Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispations dans ma main gauche que Mozart de tensions dans sa relation avec Salieri.


#dystonie #musique #douleur #instrumentdemusique




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast, le corps musicien, c'est pour vous, musicien, musicienne, amateur ou professionnel. Si vous souhaitez prendre soin de votre corps d'artiste, vous êtes au bon endroit. A chaque épisode, je vous emmène vers une meilleure connaissance de l'anatomie et du fonctionnement de votre geste technique instrumental et vocal. Je vais vous aider à faire de votre corps le meilleur allié dans votre performance musicale, des répétitions jusqu'à la scène. Je suis Sophie Pierret, formatrice en santé et experte du fonctionnement du corps humain en performance musicale. Je suis ravie de partager ces quelques minutes avec vous et de vous accompagner dans la transformation de la meilleure version de l'artiste qui sommeille en vous. Vous pouvez d'ores et déjà vous abonner à mon podcast en accès libre et à consommer sans modération. Vous pouvez également me poser directement vos questions et échanger avec moi en me suivant sur les réseaux sociaux. Vos questions sur le corps musicien m'intéressent et sont motivantes pour m'aider à évoluer dans mon métier de soignante et de formatrice. Vous êtes la chef d'orchestre de l'harmonie de votre corps musicien. Alors sans plus attendre, ensemble, écoutons ce qu'il a à vous dire. Mon histoire avec la musique, c'est un peu comme une symphonie de Beethoven. Il y a des hauts, il y a des bas et surtout beaucoup de mouvements. Aujourd'hui, je vais aborder un sujet aussi sensible qu'une diva avant son dernier bis, la dystonie en musique. Si tu te sens concerné par cette problématique, je sais combien ce mot résonne en toi comme une note dissonante. Je veux que tu saches que je comprends vraiment ce que tu vis. Je suis passée par là moi-même dans les années 90. Je connais les défis et les luttes qu'implique le fait d'être un artiste jour après jour. Laisse-moi te partager mon histoire. Malgré mon parcours, aujourd'hui, je rejoue du violon et je suis la preuve vivante que des solutions existent. Alors il est temps pour toi de prendre... la santé de ton corps d'artiste en main. Faisons ensemble un voyage dans le temps et revenons dans les années 80. Je me souviens encore de mes premiers cours de violon. À la maison, je me déplaçais avec fierté le violon sur mon coussin d'épaule du haut de mes 8 ans. Sans le tenir avec mes mains, bien sûr. J'étais trop fière. Je faisais des longueurs de couloir pour que mon violon tienne tout seul sans le tenir. Mais à quoi pensait cette petite fille qui arpentait le couloir avec son violon ? Elle ne pensait pas que ce premier contact avec la montogne resterait quelque chose de si important dans sa vie de femme aujourd'hui. J'allais avec plaisir chaque semaine au conservatoire découvrir les notes, les clés, la musique, malgré les exigences techniques de l'archet et de la justesse. Je continuais à persévérer dans l'apprentissage du violon, défiant les lois de la physique et de la musique pour exprimer mes émotions débordantes. La musique a toujours été la meilleure façon pour moi d'exprimer le trop-plein d'émotions. Certains cours de violon pouvaient être... Un peu trop exigeant, voire parfois difficile, mais ma passion pour la musique a toujours été plus forte. Et au bout de quatre années de violon, j'ai eu le plaisir d'intégrer l'orchestre du conservatoire. Chaque cours de violon était une aventure en soi, mêlant exigence et passion, sueur et émotion. Mais quand j'ai enfin intégré l'orchestre du conservatoire, j'ai su que tous ces moments difficiles en valaient la peine. Et puis, avouons-le, qui peut résister à l'appel des violons en parfaite harmonie ? une petite fille hypersensible en une musicienne accomplie. Assister à la flûte enchantée de Mozart à l'Opéra de Reims a été une expérience incroyable que j'ai eu la chance de vivre. Voir les costumes de plumes bleues et verts de Papageno est encore gravé dans mon esprit. La coordination précise des archets, des violonistes et des altistes et des violoncellistes dans l'orchestre était absolument captivante. Je me souviens avoir été intriguée par la question de savoir s'il s'agissait d'instrumentiste professionnel ou non. Malheureusement, dans les années 80, il était difficile de trouver de telles informations aussi facilement que maintenant. La curiosité m'a poussé à demander à mon professeur de musique s'il était possible de gagner sa vie en tant que violoniste dans un orchestre. À mon grand étonnement, il m'a répondu par l'affirmative. Ce qui a marqué un tournant pour moi. J'ai réalisé mon ambition profonde de faire une carrière dans la musique. Mes parents, cependant, n'étaient pas ravis et auraient préféré une voix... plus conventionnelle pour moi. Que cela ne tienne, ma motivation était si forte que je redoublais d'efforts à travailler mon violon. Vers l'âge de 16 ans, je terminais mon cycle de fin d'études en formation musicale. J'allais tout droit vers mon passage de fin de troisième cycle en violon. Je sentais déjà une fatigue s'installer dans les doigts de la main gauche. Quand je travaillais mon violon, j'avais plus de crispation dans ma main gauche que Mozart avait de tension dans sa relation avec Salieri. J'ai tenté de parler de cette problématique à ma professeure de violon, pas de la relation entre Mozart et Salieri, mais des tensions et de la sensation de lourdeur de mes doigts de la main gauche, de mes difficultés à commander le mouvement de mes doigts sur les cordes, avec une résistance à ce mouvement des doigts sur les cordes. Ma prof m'a dit sans hésitation, Bon, c'est rien du tout, c'est le métier qui rentre, travaille un peu plus et ça va passer. Malheureusement, ce conseil basé sur une fausse croyance n'a fait qu'empirer le problème. Trois heures de violon par jour pour ma sonate de Bach. Répéter, répéter et encore répéter, de plus en plus rapide. Du schradic, du sepsic à gogo. Quelle erreur à cette époque de m'appuyer sur cette fausse croyance transmise par mes pères en musique. Travailler toujours plus améliorerait mes tensions. J'ai cru tout cela à tort. Les tensions et crispations musculaires dans ma main gauche devenaient de plus en plus fortes et mon pouce se crispait sur le manche, rendant de plus en plus difficile les démanchées, doubles cordes et accords. afin de parvenir à satisfaire mon son, je ne me rendais pas compte qu'en fait, j'étais en train de lutter contre moi-même. Mon corps m'envoyait des signaux, ces tensions et ces crispations que je ne pouvais pas entendre car personne ne m'avait transmis les bonnes informations en me mettant en garde et d'écouter les limites que mon corps était en mesure de supporter. Ma prof de violon, qui pensant bien faire, me poussait à aller toujours plus loin, m'a dit que je devais voir un chirurgien de la main pour régler ce problème une fois pour toutes. vite fait bien fait. La situation était devenue si compliquée à gérer, avec les crispations dans ma main gauche, que mon petit doigt s'était mis à faire des pizz, des pizzicati impromptus en plein concerto et sans que je l'aie demandé ou commandé. Du haut de mes 17 ans, j'ai laissé les grandes personnes décider à ma place et je me suis faite opérer de la main gauche puis de la main droite pour en être sûre. J'ai été immobilisée donc avec mes mains sur plusieurs semaines à chaque fois. Et il m'a était impossible de mettre les doigts sur mon violon pendant ces longues semaines interminables. Dès que je posais les yeux sur mon violon, j'ai su que mon monde s'écroulait. Non seulement j'avais perdu deux ans de progrès, mais ma technique de main gauche était pire que jamais. Je me sentais complètement découragée, démotivée et triste de ne plus pouvoir jouer ma musique. C'est alors que j'ai rencontré Odile, une femme bienveillante et empathique, qui a complètement transformé ma vie. Pour la première fois, j'ai trouvé du réconfort et de la compréhension auprès d'Odile, ma kinésithérapeute. A sa façon, elle m'a aidée à me reconnecter à moi-même, à me reconnecter à mes mains et à me reconnecter à mon violon. Elle a pris soin de mes mains. Elle m'a encouragée à faire des petits temps de travail sur mon instrument, en retrouvant surtout du plaisir avec des mélodies simples. Les conseils et la gentillesse d'Odile ont transformé ma vie, m'amenant à suivre une voie nouvelle et pleine de sens. Je me concentre désormais sur l'aide et l'accompagnement des musiciennes et musiciens pour devenir une accompagnatrice de la santé des artistes, en utilisant mon expertise pour les guider vers la santé et le bien-être. Les accompagner en leur apprenant à jouer de leur instrument sans douleur ni tension. Cette alliance de ma passion et de mon métier sont un cadeau, un cadeau de la vie. Et c'est une pensée qui me ramène souvent à la petite fille que j'étais, aspirant à une chance de suivre à la fois son cœur et ses rêves. Les précieux conseils et enseignements d'Odile sur l'écoute de mon corps et le respect de mes limites ont grandement influencé ma propre démarche. En transmettant des exercices aux musiciennes et musiciens que j'accompagne dans leurs pratiques, cela m'a enrichie non seulement sur le plan pédagogique mais aussi sur le plan musical, me permettant de progresser et d'évoluer en tant qu'artiste. Aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'émotion et beaucoup de plaisir que je rejoue du violon, avec autant de passion que lorsque j'étais une petite fille déterminée à faire tenir mon violon tout seule. Alors si tu veux prendre soin de ta santé d'artiste, il est essentiel d'écouter ton corps avec autant d'attention que tu écoutes et que tu entends ta musique. Mon histoire est la preuve vivante que des solutions existent pour rester en forme et continuer à pratiquer ta passion. Fini les pidikati impromptus et les crispations de la main gauche. Mon aisance technique... à mon niveau, me permet de prendre du plaisir avec mon violon. Et à chaque fois que je vois un musicien, une musicienne monter sur scène et jouer alors que nous avons travaillé ensemble à surmonter ces difficultés, c'est un vrai cadeau que la vie me fait. Alors toi aussi, prends soin de ton corps d'artiste et lance-toi dans l'aventure. Et toi, quelle est ton histoire ? As-tu déjà songé à reprendre l'histoire de Taddy Stoney depuis son commencement ? À comprendre les mécanismes de son installation ? À refaire le cheminement ? de ton histoire ? Le premier pas vers l'amélioration dans la dystonie, c'est de prendre ta plume et d'écrire ton histoire, lorsque tu te sentiras prête. La résilience de ce qui se passe est une des étapes indispensables vers la guérison de ton geste musical. Si tu le souhaites, tu peux me partager ton histoire. Je serai une oreille attentive. Te sentir entendue dans ta souffrance pourrait t'aider à mieux accueillir toutes les émotions qui sont intimement et profondément liées à ton histoire. Maintenant, j'imagine que tu te demandes comment j'ai pu sortir de cette dystonie. Je te propose donc d'écouter le prochain épisode pour aller vers la... compréhension du fonctionnement de la dystonie de fonction du musicien afin que tu puisses mieux l'apprivoiser ou encore mieux l'éviter. Mais comment s'y prendre pour prendre soin de son corps d'artiste ? J'ai vécu des accidents de la vie, de ma dystonie de la main gauche au violon jusqu'à la paralysie partielle de mes cordes vocales. Ceci m'a poussé à me poser les bonnes questions. Ça n'a pas été une promenade de santé. J'ai été confrontée à des échecs et des déceptions. Toutefois, j'ai trouvé la force de surmonter ces épreuves et cette force que j'ai puisée, je l'ai trouvée dans ma passion pour la musique, mes connaissances du fonctionnement du corps humain et mon envie de continuer de jouer du violon et de chanter. J'ai maintenant le plaisir de transmettre mon savoir de soignante de plus de 24 ans d'expérience au service de ta performance musicale. Si tu veux comme moi surmonter ces épreuves de la vie, ces blessures sur ton corps musicien, Ou bien si tu souhaites tout simplement anticiper, apprendre le fonctionnement du geste musical dans ton corps, expérimenter, ressentir, ajuster, perfectionner la précision de ta technique instrumentale, je peux t'aider à y parvenir, t'accompagner dans ta transformation. Il est temps maintenant de laisser infuser toutes ces informations. C'est toi qui décides de prendre les commandes de ton corps d'artiste en main. de choisir de prendre soin de ton corps d'artiste. Pour celles et ceux qui souhaitent passer à l'action maintenant, vous pouvez approfondir votre recherche d'harmonie du geste technique instrumental et vocal en participant à mes formations. Les informations et liens utiles sont en description de cet épisode. Sache que des financements de formation continue professionnelle sont possibles par ton opco. Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à vivre cette recherche de confort du jeu instrumental. Alors avançons ensemble et prends soin de ton corps d'artiste. A très bientôt dans un nouvel épisode.

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