- Speaker #0
Bienvenue sur Cosmic Flowers Podcast, le podcast d'empuissancement des femmes. Je suis Hélène, fée des temps modernes, âme guérisseuse, coach et thérapeute énergéticienne spécialisée en libération émotionnelle. Mon intention à travers ce podcast est de t'aider à reprendre ton pouvoir personnel, à embrasser ta vulnérabilité, à prendre conscience de tes dons, pour tomber en amour avec toi-même et devenir qui tu es vraiment. Alors prépare-toi à rayonner ton soleil intérieur. On se retrouve pour la partie 2 sur le récit d'accouchement de Noémie Athé. C'est vraiment un épisode plein de joie, on a beaucoup ri, et où réellement il y a de nombreuses perles de sagesse, que tu sois déjà maman, pas encore, mais bientôt, ou bien même que tu ne souhaites pas être maman. On évoque en quoi l'accouchement réveille notre part animale, et en quoi d'ailleurs c'est bénéfique pour l'accouchement. On évoque la sagesse du corps qui sait déjà tout et comment se préparer au mieux pendant la grossesse et plein d'autres petites choses. Je te laisse découvrir.
- Speaker #1
Il y a même des femmes, quand ça fait des heures et des heures qu'elles accouchent, elles somnolent presque entre chaque contraction. Tellement c'est intense pour le corps. Mais voilà, c'est important de bien reprendre, en fait, recharger tes batteries pendant ce temps de pause pour après pouvoir réattaquer la prochaine vague.
- Speaker #0
En fait, je rigole ce que... On dirait vraiment un sport incroyable, genre tu vois, on est en train de faire un marathon.
- Speaker #1
Tu sais que c'est équivalent à un marathon. J'ai entendu plein de fois que la couchement est équivalent à un marathon. Donc ouais, tu te tapes un marathon de 40 000 kilomètres sans prépa, tu vois.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. En fait, quand tu racontes, je me dis ah ouais, le marathon quoi Et en plus même, tu vois, c'est drôle parce que ça fait vraiment penser au fait de faire l'amour parce qu'il y a le mouvement. Il y a la respiration et il y a le son. Donc en fait, dans ce moment-là, juste avant d'accoucher, c'est en process, c'est comme aussi faire l'amour. Il y a son, respiration, mouvement qui reviennent.
- Speaker #1
Oui, tu vois, là comme ça, tu le dis, ça fait complètement écho. Un vrai parallèle, oui, entre faire l'amour et faire venir ton bébé.
- Speaker #0
Alors, avant de continuer l'épisode... Je voudrais partager le témoignage de Raphaëlle, une femme merveilleuse que j'aime énormément, que j'ai eu la chance d'accompagner à travers un accompagnement de Theta Healing Coaching.
- Speaker #2
Donc globalement ça va tu vois, t'entends ma voix, bon là je suis dans une bonne phase aussi, mais ça change très vite. Et je voulais te dire à nouveau que j'étais trop reconnaissante du chemin que j'ai parcouru grâce à toi. J'en parle quand même régulièrement autour de moi, comme des moments. Mais le fait de t'avoir contacté et d'avoir été en thérapie avec toi, c'est vraiment des moments phares de mon année. Et à quel point ça m'a vraiment guéri. sur les points qu'on a abordés. Et du coup, le pouvoir de cette thérapie et ton pouvoir en tant que thérapeute, je le trouve vraiment immense. Et du coup, immensément reconnaissante. J'ai beaucoup de gratitude. C'est vraiment... En fait, c'est une ouverture sur ma vie. Déjà, je pense, inattendue dans sa profondeur. Et en plus, totalement... bénéfique, mais genre en profondeur quoi, c'est trop bien. Donc voilà. Et aussi pour dire que j'ai recommandé à une autre personne, je lui en ai juste parlé comme ça, en parlant de ma propre expérience, et elle m'a envoyé un message deux jours après pour me dire est-ce que je peux avoir son contact, ça m'intéresse. Donc voilà. J'ai vu Manal aussi, que tu as eu une séance de découverte, celle qui est enceinte. Donc je l'ai vue enceinte de 7 mois avec son énorme bidou. Et elle m'a dit que vraiment ta séance, ça lui avait fait trop du bien, que c'était un moment difficile pour elle parce qu'il se passait plein de trucs. Et que ça lui avait fait trop du bien, qu'elle te trouvait super douce. Et qu'elle avait pu parler. et se calmer aussi. Elle a dit que c'était la première fois qu'elle réussissait à méditer. Elle a dit j'avais déjà essayé, j'arrivais pas. Et là, elle m'a emmenée, tu vois. Et je me suis vraiment concentrée et c'était super. Donc voilà. C'était entre un flot de paroles... parce que si on n'avait pas beaucoup de temps mais vraiment c'était un trop bon moment. J'adore cette fille vraiment.
- Speaker #0
Alors si toi aussi tu souhaites te faire accompagner dans la reprogrammation de ton subconscient et de ta guérison émotionnelle, sache que je suis là pour toi et que mon coeur est grand ouvert pour t'accompagner dans un espace où tu te sentiras vue, entendue et reconnue sans jugement. et en totale sécurité. Parfois, tu sais, il y a des événements de vie qui nous touchent, qu'on garde à l'intérieur de nos cellules et qui se transmettent de génération en génération. Si tu souhaites te libérer de tes blessures transgénérationnelles, celles qui appartiennent à tes ancêtres, ou des blessures de ton enfance, et casser cette chaîne, ce fardeau, sache que je suis là. Écris-moi en commentaire de ce podcast ou sur mon Instagram atcosmic.flowers avec un S, je serais ravie de t'entendre à travers un call émotion ou une consultation initiale en Theta Healing Coaching. Toutes les infos sont dans la description de cet épisode.
- Speaker #1
Donc bon, on arrive à la maternité. On monte dans le service. Et ma sage-femme n'était pas encore arrivée. Du coup, les sages-femmes de la maternité Enfin, on explique qu'on attend Neza, qu'on fait partie du groupe naissance. Et ils sont au courant, ils savent comment ça fonctionne. Du coup, il m'a dit, attendez dans la salle d'attente. Si vraiment vous voyez que c'est trop, à ce moment-là, nous, on vous installera dans la salle de naissance le temps que votre sage-femme arrive. Finalement, on a attendu dans la salle de naissance. Et du coup, je me relevais à chaque fois, je m'adossais contre une chaise pour faire mes mouvements de bassin et naissons. Et alors là, j'en avais... Exactement, rien à faire. C'est vrai que c'est marrant parce que d'habitude, je ne vais pas aller crier ou faire des sons. Je suis plutôt de nature assez réservée. Je ne vais pas, en toute façon, me faire remarquer. Alors là, rien à faire. Je faisais du boucan,
- Speaker #0
rien à faire. Je faisais du boucan.
- Speaker #1
C'est vrai. Si tu avais entendu mes sons, je veux dire, vraiment, d'ailleurs, quand je me suis dit... dans la cage d'escalier quand je suis sortie de chez moi je me suis dit j'espère en plus c'est tu vois pile 7h ouais 7h05 7h10 je me suis dit j'espère qu'il n'y a pas de voisins qui vont sortir à ce moment-là ils vont se dire mais qu'est-ce qu'il se passe donc voilà je suis arrivée à la mat dans la salle d'attente et là clairement je viens mon chéri ça pousse en fait je je je peux pas me retenir ça ça pousse en fait c'est là tu vois enfin Je me dis mais c'est pas possible. Je me dis mais en fait c'est le premier bébé. Normalement ça n'arrive pas comme ça. Ça n'arrive pas si vite. Moi je m'étais préparée en fait à mettre mes petites lumières. Mes petits trucs. Je ne pensais pas que ça allait arriver si vite. Je me suis dit mais non. C'est pas possible. Et heureusement il était là. Et du coup, pile à ce moment-là, Neza arrive. Sacha m'arrive. Et elle me dit au vu des sons que tu fais, tu n'es pas loin d'accoucher. Donc, elle m'emmène dans la salle de naissance. On y va tous les trois. Je me déshabille en vitesse. J'ai juste gardé ma brassière. J'enlève le bas. Je dégage mes baskets. J'enlève la route. On est vraiment... Et en fait, donc, il y avait un lit. Un lit, comme dans les salles de naissance classiques qu'on peut voir à la télé. Il y avait une baignoire. Et il y avait une sorte de sofa sur le côté en signe de cuir. Et... Le premier truc que je pose mes affaires, en fait, là, et la première chose que je fais, c'est de me mettre sur ce truc-là plutôt un peu à quatre pattes, en fait, enfin à trois pattes. Donc j'avais un pied par terre, un pied sur le canapé, et puis mes deux mains. Je me pose comme ça pour gérer un peu les contractions. Elle me demande si elle peut m'ausculter, parce que je lui dis oui. Et du coup, elle me dit, écoute, t'es déjà dilatée à dix. T'as déjà fait tout ton travail. laisse-la juste un peu descendre, continue à bouger continue à respirer et en fait tu vas pouvoir y aller elle va pouvoir sortir je trouvais ça juste fou donc ouais on est arrivés il était 8h10 8h15 et le mois obsculeté il devait être à peu près à 8h20 et à 8h58 ça va arriver en fait donc en
- Speaker #0
38 minutes de poussée en fait tout le travail tu l'as fait à la maison et sur le trajet Ouais, sur le trajet, la maison, sur le trajet, dans la salle d'attente, un tout petit peu.
- Speaker #1
Ouais, un tout petit peu.
- Speaker #0
Et ensuite, c'est bon, quoi. Ouais, donc quand tu dis 4 heures d'accouchement, c'est même pas 4 heures à pousser. En fait, c'est vraiment, waouh, genre 4 heures, tu perds les os, et c'est bon, 4 heures plus tard et 8 minutes, Valia, elle est là. Ah ouais, boom bébé express quoi.
- Speaker #1
Et du coup, d'ailleurs, tous les gens que j'ai croisés m'ont dit mais c'est votre premier enfant ? Oui. Bah si vous en faites un deuxième, ne tardez pas. Genre venez tout de suite, tu vois. Et ouais, c'était juste fou en fait. C'est juste fou. Et j'étais, enfin on était hyper contents parce que un de nos souhaits, c'était que François puisse récupérer Malia, que ce soit lui qui la touche la première fois. C'est ce qui s'est passé, en fait. Il a pu la réceptionner et la sortir. Ensuite, il me l'a donnée. Et puis après, c'est juste dingue, en fait. Donc, j'ai pris mon bébé. J'ai été très animale. D'ailleurs, je trouve que c'est une expérience très animale. On est des animaux, on est des mammifères. Et je me retrouve là-dedans, d'aller renifler mon bébé et de lui dire... Peut-être de la sentir, en fait. C'est vraiment... Ça te reconnecte vraiment à cette...
- Speaker #0
truc un peu bestial tu vois qu'est-ce que ça t'a fait de toucher pour la première fois ton bébé, de la voir enfin est-ce que c'est un point, est-ce que ce moment tu t'en souviendras toute ta vie qu'est-ce que ça a créé comme émotion à l'intérieur de toi si tu peux décrire au niveau des sensations de comment tu t'es sentie alors je pensais être submergée tu vois et de pleurer parce que je suis quand même quelqu'un d'assez sensible
- Speaker #1
Et en fait, pas du tout. J'étais hyper contente, en fait. Je pense que c'est aussi le côté, tu vois, excitation de tout ce qui s'est passé. Enfin, je ne sais pas si c'est tellement rapide. Là, en fait, je l'ai sortie, je l'ai prise, et je la vois et je lui dis, mais t'es belle, t'es belle, mon bébé, mon bébé. C'est vraiment hyper émouvant, ça. De te dire, en fait, tu sais, tu l'as... Tu sais, t'as beau voir sur les échos, surtout les échos en 3D, c'est pas hyper... Oui, il y a des choses, des fois, qui ressemblent, mais c'est quand même très... C'est pas palpable, en fait. Tu sais que c'est à l'intérieur de toi. Tu vois la photo, tu sais que c'est à l'intérieur de toi. Mais voilà, tant que t'as pas ton enfant dans les bras, c'est pas quelque chose de concret. Et là, en fait, enfin, tu la rencontres. Et personnellement, pour moi, mais je crois que je l'avais déjà dit la dernière fois, c'est vraiment une énorme vague d'amour qui arrive. Et juste une émotion de fou. Sans pour autant avoir des larmes, mais vraiment, c'était juste ça y est, t'es là, c'est dingue. Et puis ouais, c'est cet amour qui arrive en fait, et tu te dis, ça partira plus jamais. C'est là quoi, ça bougera plus. Cet amour était déjà présent enceinte, mais alors là, ça se décuple encore plus. Et puis après, t'as la mise au sein. Donc moi, j'avais décidé d'allaiter, j'avais aussi décidé de faire ce qu'on appelle la tétée de bienvenue. T'es pas obligé, ils te le proposent. pour que le bébé puisse avoir ton colostrum, ce liquide si précieux, rempli d'anticorps et de plein de choses hyper bonnes pour ton bébé. Et du coup, normalement, ton bébé est censé venir ramper sur toi. Ça reste encore très animal, je trouve ça fou. En fait, ça renifle. Il renifle et peut venir ramper sur toi et attraper ton sein pour venir têter. Bon, là, elle était quand même un peu fatiguée parce que je pense que 4 heures de... Enfin, mine de rien, 4 heures, c'est court, mais du coup, c'est hyper intense. En fait, je pense qu'il y a énormément de contractions et mon utérus, il a pressé comme un citron pour faire sortir cet enfant. Et du coup, elle était KO. Donc voilà, il fallait la stimuler un peu pour qu'elle t'aide, mais c'était un hyper beau moment. Et c'était très, très chouette aussi. Et ça, pareil, je suis hyper reconnaissante d'avoir pu vivre ça. C'est le fait que je reste avec elle, en fait. Donc nous, on est restés dans la salle de naissance avec elle. Le seul moment, en fait, où elle me l'a prise, c'est pour la... pesée dans une autre pièce. Et en fait, François est parti avec elle. Du coup, elle n'a jamais été toute seule. Et de toute façon, on ne l'a jamais lâchée. Il y a toujours quelqu'un qui est parti avec elle pour tous les examens avec les sages-femmes et tout ça. Du coup, elle a juste été pesée et ensuite, elle est revenue la mettre contre moi. Et on est resté en peau à peau comme ça jusqu'à midi trente, je pense. Midi trente, donc Neza avait fait tous les papiers. La paperasse, elle s'était occupée de Malia. Moi, d'ailleurs, juste après que Malia soit sortie, j'ai eu ce qu'on appelle la délivrance. Donc, en fait, tu fais sortir le placenta. Donc, tu as de nouveau des petites contractions, mais elle est là, en fait, pour t'accompagner et pour vivre ce moment. En vrai, une fois que tu as accouché, c'est un peu de la... C'est un peu du détail, tu vois. Vraiment, moi, je trouvais que la délivrance, ça m'inquiétait un peu avant. En fait, tu as ton bébé dans les bras, tu zappes, tout ça. Et puis après, par contre, on est montés en maternité. Et donc, à ce moment-là... Le travail de Neza s'arrête, c'est les sages-femmes et les auxiliaires de puériculture et les aides-soyantes du service maternité qui nous ont pris en charge pour le reste du séjour, pour les trois jours où je suis restée là-bas avec elle. Mais voilà, en tout cas, l'accouchement était terminé à proprement parler, du coup Neza après, elle est repassée de nos voies avant de partir et puis voilà, c'est la vie à trois à débuter.
- Speaker #0
Ok, magnifique ! Oui, merci pour ce partage, c'est trop beau. Pourquoi après, est-ce que tu dois rester trois jours à l'hôpital, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, en fait, des fois, tu peux avoir des sorties un peu anticipées, mais souvent, ils vérifient que ton bébé ne perd pas trop de poids. Si ton bébé perd un peu trop de poids, ils te font rester souvent un petit peu plus longtemps. Ils vont soit te donner un peu d'autres conseils pour stimuler l'allaitement, soit ils vont donner, si les femmes n'allaitent pas, des vibrons de complément. pour que ton bébé reprenne un peu de poids. Ils ne peuvent pas laisser ton bébé partir s'il perd trop de poids. C'est juste que ça, ils contrôlent tout. Et puis après, ils te laissent sortir quand tout est OK.
- Speaker #0
OK. Donc, c'est parce qu'elle est née trois semaines en avance, c'est ça ?
- Speaker #1
Non, c'est comme... Trois semaines en avance. Alors, pour le coup, c'était OK. Tu vois, à partir de 37 semaines d'aménorée, ton bébé, il est plus prématuré. Il est plus considéré comme prématuré. Moi, j'accueillais à 38 semaines et quelques jours. donc c'était ok mais par contre c'est la règle entre guillemets quand t'es en service de maternité c'est la règle pour tout le monde à peu près ils vérifient en fait que ton bébé ne perd pas trop de poids et ensuite ils te laissent sortir, il y a une vérification de poids pendant deux jours si ton bébé a bien repris, des fois tu peux sortir un peu plus tôt si t'es suivi à la maison et puis après voilà tu rentres avec ton bébé au bout de 2-3 jours et des fois plus si par exemple t'as eu une césarienne je sais que tu restes plus longtemps s'il y a des petits soucis s'il voit qu'il y a des trucs ils font tous les examens pour tout ce qui est maladie génétique il y a plusieurs choses qui sont faites pendant ces 3 jours et puis mine de rien pour pas te laisser non plus seule c'est assez rassurant je pense qu'avec un deuxième bébé moi je serais je pourrais toujours pas mais si j'avais un deuxième enfant Je serais OK d'accoucher à la maison et de gérer ensuite par la suite puisque j'ai déjà connu ça. Pour un premier enfant, ça me rassurait d'avoir quand même ce petit séjour à la maternité parce que pendant trois jours, tu es un peu supervisée, entre guillemets. Tu peux quand même demander des conseils si tu as besoin.
- Speaker #0
OK. Moi, ce que j'entends de ton accouchement, c'est que finalement, en tout cas... Il y a une part de toi qui savait que tu allais accoucher, tu mets la serviette, tu perds les os dans la nuit, vous partez. Et donc en fait, tout le travail s'est fait. Ton col, il est dilaté à 10. Et finalement, à partir du moment où tu es dans la salle de naissance, elle met 40 minutes à arriver, Malia. Donc tout va très vite. Donc tu parles du côté très animal. que tu as senti énormément d'amour, une vague d'amour, beaucoup de joie qui t'a traversé. Et moi, je voudrais savoir, en fait, peut-être que tu étais super bien préparée, tu vois. Donc, c'est-à-dire les contractions, on a la sensation que tu les gérais bien avec le mouvement, la respiration. Donc oui, les cordes vocales, elles sont reliées. Enfin, c'est la même forme, en fait, que l'utérus. Donc, tu faisais tes râles. Enfin, tout ça, en gros. Ce que je veux dire, c'est... quand tu racontes, ça a l'air limite un peu facile ou complètement naturel en fait. Complètement naturel. Ton corps, il sait exactement ce qu'il faut faire. Le corps, il est bien fait. Donc ça pousse en fait naturellement. Mais comment toi, ça l'est au niveau de ton mental ? Tu vois, est-ce que tu as quand même décidé de ne pas avoir de péridurale dans un monde, en tout cas en Occident, où limite on ne pose même pas la question. Enfin, presque toutes les femmes, elles vont faire avec péridurale. Donc comment... ça a été pour toi au niveau mental et même au niveau de la gestion de la douleur ?
- Speaker #1
Alors je pense que déjà c'était une décision de choisir accouchement physiologique je m'étais pas dit je veux tenter d'accoucher sans péridural si vraiment je sens que c'est pas possible je la demanderais en sachant que quand tu accouches en plateau technique tu as un suivi comme les autres femmes tu dois quand même aller voir l'anesthésiste avant ton accouchement, pour au cas où, si finalement tu décides de demander la péridurale, tu as un anesthésiste qui peut venir et te la faire. Et d'ailleurs, si tu as besoin d'avoir un obstétricien, il y a toujours un obstétricien de garde aussi, donc c'est pour ça que je disais que tu es un entre-deux. entre l'accouchement à domicile et l'accouchement maternité classique. Tu as la sécurité et en même temps, tu as le côté intime. Moi, en termes de préparation, je pense que je me suis aussi répétée beaucoup de choses, beaucoup de mantras en me disant Mon corps est fait pour ça, je peux le faire. Et en fait, je me suis répétée ces phrases pendant tout le travail. Je peux le faire, c'est naturel, mon corps est fait pour ça, j'accueille mon bébé, chaque vague. Chaque contraction me rapproche de mon bébé, ça va le faire. Tu vois, vraiment, ça m'a mis dans un bon mindset pour me dire, OK, je peux le faire et je vais laisser mon corps s'ouvrir, je vais laisser mon corps faire et mon utérus expulser cet enfant. Parce que c'est vrai que ça peut paraître un peu bizarre, mais ton corps va, je ne sais pas, ça peut paraître un peu bizarre, mais va vomir ton enfant. C'est-à-dire que... Tu sais... quand tu as des vomissements, quand tu as envie de vomir, ça ne le contrôle pas, en fait. Ça vient et c'est comme ça, et ton estomac se retourne, et pouf, voilà. Et là, en fait, c'est exactement pareil. C'est-à-dire que tu ne peux pas contrôler, tu as ce réflexe d'éjection, d'expulsion, qui est là, en fait. Ça sort tout seul. Donc c'est pour ça que je disais qu'il y avait des choses où... Je ne dis pas que c'est facile. Mais c'est quelque chose de, pour moi, oui, de la nature est bien faite et de naturel, en fait. Et si tous les trucs sont réunis, si tous les signaux sont ouverts, je pense que c'est pour ça que ça fonctionne. Et en effet, de temps en temps, je sais qu'il y a pas mal de femmes qui, finalement, le travail va se ralentir, il va y avoir finalement une césarienne et tout ça. Il n'y a pas d'accouchement moins bien que d'autres ou mieux que d'autres. Moi, je suis très contente d'avoir pu l'expérimenter comme ça. Mais je sais que des fois, il y a des petits grains de sable qui vont se mettre dans le rouage. Peut-être que ça peut être une piste à explorer sur l'explication de pourquoi ça ne s'est pas passé naturellement ou comme espéré. En effet, si tu accouches et que tu as... quatre ou cinq personnes qui viennent et qui finalement te demandent d'aller te mettre sur le dos pour aller accoucher alors que ce n'est pas du tout une position physiologique pour accoucher, ça peut aussi ralentir, ça peut te mettre ça te sort en fait de ta bulle, donc du coup tu n'as plus ce côté intimiste, tu n'as plus ce côté tu vois, tu es de nouveau dans ta tête en fait, tu n'es plus dans ce côté animal et je pense que ça peut être une piste à explorer sur pourquoi est-ce que finalement ça ne s'est pas fait entre guillemets naturellement Mais personnellement, je pense que les mantras, le fait d'avoir vraiment voulu tester ça, je voulais vraiment ressentir qu'est-ce que ça fait vraiment. Sans artifice, rien du tout. Ok, comment ça se passe ? Je peux le faire. Et puis ce côté aussi, peut-être confiance en soi. Tu ressors de cet événement avec un sentiment de je l'ai fait en fait Je l'ai fait, tu vois, j'ai sorti mon bébé. Donc si je suis capable de faire ça, je suis capable de faire plein d'autres trucs. Et tu as une certaine confiance en toi qui est là et ça fait du bien. Tu as un gros coup de boost de dire ok, j'ai réussi.
- Speaker #0
Ouais, en fait, donc du coup, tu mets l'accent sur le fait que tu as voulu embrasser naturellement cette expérience, de la rendre la plus naturelle possible. Et qu'en effet, oui, c'est quelque chose d'animal. Donc, tu t'es mis dans des postures animales. Tu n'étais pas allongée sur le dos. Enfin, tu as eu cette sage-femme qui a pris soin de toi pendant toute la grossesse. En fait, tu as créé les conditions pour que ça soit le plus naturel possible. Et ça s'est bien passé. Est-ce que tu peux nous dire, tu sais, comment tu t'es sentie, la guerrière en toi ? Qu'est-ce que ça a réveillé en toi ? genre Noémie avant accouchement et Noémie après accouchement, quelle force a réveillé en toi cet événement de vie, ce premier accouchement ?
- Speaker #1
Je pense que j'ai beaucoup plus confiance en moi, et surtout dans ma posture en tant que maman. En fait, tu sais que tu as la responsabilité d'un petit être. Du coup, ok, on a choisi de faire cet enfant. Elle a grandi en moi, j'ai réussi à la faire sortir toute seule, tu vois, sans aide. Et du coup, maintenant, je vais prendre soin d'elle. Et ouais, je ne sais pas, ça te donne une sorte de feu un peu intérieur et de dire Ok, je l'ai fait Et si j'ai réussi ça, je peux réussir plein d'autres choses. Après, je sais que je pense que j'ai quand même été très bien entourée et que c'est important de bien s'entourer. D'ailleurs, ça fait finalement écho avec l'épisode précédent sur le fait de s'entourer en postpartum. Mais c'est aussi important, je pense, de s'entourer avant et pendant parce que je me suis entourée aussi bien de lecture. D'ailleurs, si je peux recommander les BD de Lucille Gomez sur... La naissance, ça s'appelle La naissance en BD. Ces BD, elles sont juste géniales parce que ça donne plein d'explications avec humour et en même temps plein de vrais bons tuyaux pour accoucher physiologiquement et ça t'explique en fait pourquoi est-ce que dans telle condition ça ne fonctionne pas et pourquoi normalement ton corps sait faire. Je vous conseille ces BD-là. Super bien. Et après, être bien entourée. Moi, j'ai été entourée d'une acupunctrice qui m'a fait de l'acupuncture tout le long de la grossesse. La sage-femme, la naturopathe. Et puis après, j'ai vu un chiro aussi, chiro et ostéopathe, pour me remettre un peu d'aplomb pendant la grossesse. Et je pense que ça aide aussi à ce que tout soit bien positionné et à être bien préparé physiquement pour accoucher. Dans mon travail de thérapeute holistique, j'aime avoir tout le côté émotionnel, physique, spirituel et tout ça. Et j'ai fait en sorte d'avoir cet accompagnement holistique pour moi pendant la grossesse. Et ça m'a vraiment aussi aidée. Et d'ailleurs, je donne une petite astuce au cas où, je ne sais pas si ça vaut quand même le coup de le tester. Quand j'étais petite, ma mère m'a toujours dit, moi, massage femme, pour toutes mes grossesses, il fallait... Il fallait que je me lave les pieds dans le lavabo pour, tu vois, étirer un peu le périnée, pour éviter les déchirures et tout. Du coup, j'ai fait ça pendant toute ma grossesse. Je me suis lavé les pieds dans le lavabo. Et en fait, ça te... Mine de rien, ça devient très compliqué à la fin de la grossesse quand t'as un ventre énorme. Et du coup, ça t'aide un peu à étirer le périnée. Alors, est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux ? Ouais, je n'en sais rien. En tous les cas, je n'ai pas eu d'épisiotomie, je n'ai pas eu de problèmes au niveau du périnée. Donc, bon. On ne sait jamais. Après, je sais qu'il existe aussi des choses pour se préparer. Il y a des massages du périnée à faire avec une petite huile, si vous voulez. Moi, ça, je ne l'ai pas fait, par contre. Et puis après, on peut prendre des dates aussi. Les dates sont réputées pour favoriser l'accouchement physiologique. Et j'ai voulu commencer la tisane de framboisier parce que là aussi, ça aide au niveau de la contraction de l'utérus. Mais j'ai accouché trop tôt. Je n'avais pas commencé la tisane de framboisier. Mais ça peut être une astuce aussi pour aider au niveau de la préparation de l'accouchement.
- Speaker #0
Ok. D'accord, donc ta maman aussi, elle a eu des sages-femmes.
- Speaker #1
Oui, ma maman a eu des sages-femmes. Et d'ailleurs, ma maman a accouché sans péridurale pour les trois. Ah ouais ?
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Après, je ne sais pas trop si dans les années 70-80, je ne sais pas à partir de quand en fait est arrivée la péridurale.
- Speaker #0
du coup elle a accouché physiologiquement pour nous trois d'accord très intéressant ok donc ça c'est trop génial aussi t'as eu un exemple dans ton enfance de ta maman qui l'a fait trois fois et donc peut-être aussi à l'intérieur de toi t'avais juste envie de continuer c'était quelque chose de naturel tes croyances étaient une femme elle est faite pour, elle a le corps pour et toi t'as continué d'entretenir et t'as pris soin de toi... J'entends à travers l'acupuncture, la naturopathie, l'ostéopathe. En fait, en général, de toute façon, tu es thérapeute holistique, tu sais comment prendre soin de toi au niveau physique, physiologique, psychologique, spirituel. Mais pendant ta grossesse, tu as apporté encore plus d'attention pour prendre vraiment soin de toi pendant cette période charnière dans la vie d'une femme. Ok, d'accord, très intéressant. Est-ce que tu veux, on arrive bientôt à la fin de l'épisode, est-ce que tu veux nous parler un petit peu de l'ambivalence maternelle ?
- Speaker #1
Ouais, on en avait discuté hors caméra et hors micro. L'ambivalence maternelle, c'est le fait de ressentir tout et son contraire, et ça depuis la maternité, enfin depuis la grossesse.
- Speaker #0
Je n'arrivais pas trop à comprendre avant d'avoir un enfant. J'en avais déjà entendu parler de ce terme. Et en fait, oui, oui, ça existe en effet. Pendant la grossesse, je me sentais énorme. J'en avais marre d'être grosse, d'être comme une baleine. Et en même temps, j'étais hyper contente de me dire... je suis en train de créer un enfant, c'est fou, c'est beau alors que j'étais énorme et j'en ai marre je suis grosse et en fait j'étais hyper contente ça tu l'expérimentes déjà pendant ce temps là et puis après en fait ça commence par ça et puis après j'aimerais bien j'aimais bien ma vie d'avant j'aimerais bien pouvoir ressortir comme avant et en même temps je suis trop contente de rentrer à la maison pour retrouver mon bébé Surtout en post-partum, j'avais qu'une envie, c'était sortir de ce train-train, de cette journée infinie, tétée, couche, dodo, tétée, couche, dodo, d'être là-dedans. Donc j'avais qu'une envie, c'était sortir. Et en même temps, du moment où je sortais de la maison pour aller faire une course à 10 mètres de la maison à la petite super-être, j'avais qu'une envie, c'était rentrer. parce que mon bébé me manquait en fait et ça en fait maintenant c'est tout le temps j'ai juste envie d'avoir du temps pour moi et en même temps dès que j'ai du temps pour moi elle me manque et j'ai envie d'aller la chercher chez la nounou c'est ça c'est d'être hyper content d'être maman et en même temps de temps en temps un peu se dire c'était quand même très chouette d'avoir une certaine légèreté, tu vois, de ne pas avoir cette responsabilité sur les épaules. C'est cette ambivalence d'être dans les deux trucs en même temps, dans les deux camps en même temps. Mais après, c'est normal, donc je l'accepte comme ça. Mais oui, c'est très bizarre de ressentir deux émotions contraires en même temps.
- Speaker #1
En fait, c'est hyper bizarre et en même temps, c'est totalement humain. Tu sais, genre souvent, en fait, souvent, on ressent plein d'émotions en même temps. Même parfois, on peut ressentir de la joie, de la tristesse en même temps. Il y a plein de choses qui se mélangent. Souvent, nos émotions, elles peuvent être complètement mélangées, même contradictoires. Mais après, moi, ce que j'entends, c'est que du coup, il y a une part qui est comme un tout petit peu nostalgique de Noémie, qui n'avait pas autant de responsabilité, en tout cas, la responsabilité d'un être, que tu dois garder en vie, apporter de l'amour, prendre soin. Et en même temps, il y a cette autre part, Noémie qui est maman et qui adore prendre soin d'un petit être, qui voit toute la magie, tous les moments que tu n'oublieras jamais, malgré la fatigue ou autre. Et donc en fait, ça balance entre les deux. Mais tu as l'air hyper heureuse d'être maman, donc je pense que c'est assez clair. Mais je comprends qu'il y ait un peu un mix feeling. que tu ressentes différentes choses, c'est très humain en fait.
- Speaker #0
Mais surtout qu'avant d'avoir un enfant, j'ai eu plein d'amis et de familles autour de moi qui ont eu des enfants, et du coup c'était toujours Ah, on est content quand ils vont se coucher, tu vois ! En vrai, maintenant j'arrive avec du recul à comprendre, c'est-à-dire que t'es hyper content quand ils vont se coucher, moi je suis à la fin de la journée, je suis contente quand elle va dormir, et en même temps, des fois j'allume la petite caméra, j'ai une... caméra pour voir et en fait je suis là, je suis là elle est trop mignonne, j'ai trop envie d'aller lui faire un bisou mais non en fait, c'est ce que tu fais profite de ta soirée donc ouais ouais je comprends je comprends maintenant donc si j'ai critiqué qui que ce soit avant ou auparavant je présente toutes mes excuses mais oui oui tu vois pour autant tu parlais que c'était assez courant d'avoir des émotions contradictoires mais j'ai pas l'impression justement d'avoir d'avoir ressenti ça avant. J'ai rarement... Tu vois, c'est soit je suis carrément triste, soit je suis carrément joyeuse, et j'ai rarement eu ce mélange d'émotions. Ok. Soit d'un côté, soit de l'autre. En termes émotionnels, en tout cas. Et du coup, c'est vraiment la première fois que je ressens ces émotions contradictoires en même temps.
- Speaker #1
Ok, ouais, donc pour toi, la maternité, c'est la première fois que tu ressens autant une contradiction. Ok, ben par exemple, moi par exemple quand je prenais soin des chiens à Bali... Donc tu sais, en fait, ils sont super intelligents, ils savaient où est-ce que je vivais. Donc je vivais à 10 minutes de chez eux à pied. Et par exemple, le matin à 6h, ils débarquaient 1, 2, 3, 4. Enfin genre, il y en avait 7 qui arrivaient chez moi. Et donc moi, j'attrapais des faux rires. Je me disais, ah mon Dieu, mais qu'est-ce qu'ils sont attachants. Genre, c'est incroyable. Ils viennent me voir à 6h pile, c'est mon réveil, ils sont là. Et j'adorais. Et pour autant, il y a d'autres moments où... où en fait, j'en pouvais plus de prendre soin d'eux, tu vois. Et en fait, par moments, je me disais, ouais, c'est vraiment un cadeau d'être en lien avec eux. C'est vraiment des anges. Et mon expérience, elle serait totalement différente à Bali si je ne les avais pas rencontrés. Et en même temps, par moments, je me disais, dans quoi je me suis embarquée ? Mais mon Dieu, c'est tellement compliqué. Parce qu'en fait, il y a beaucoup de Malinés qui ont extrêmement peur des chiens, qui ne les aiment pas. Et du coup, j'ai été très souvent dans des situations hyper inconfortables, stressantes et tout. J'ai perdu mon logement, on n'a plus voulu de moi dans la guest house où je vivais, tout ça. Et en fait, moi, je sais que par exemple, pour eux, qui sont finalement là quand je suis à Paris, dès que je pense à Bali, c'est eux qui me manquent en premier, en fait. Avant même la terre de Bali, c'est eux. Et en même temps, je me souviens, par moments, j'étais, mais pourquoi je me suis embarquée dans ça ? Est-ce que je suis folle ? Et en fait, moi, genre, c'est drôle parce que c'était... La plus belle chose pour moi, et en même temps, c'était la chose qui me challengeait le plus. Et je sais que par rapport à eux, je pouvais avoir des émotions très contradictoires. Tu sais, parce qu'ils attaquent les poules, ils attaquent les canards. Donc, je devais connaître les chemins où je devais aller pour qu'ils n'attaquent pas les poules et les canards. Parce qu'à chaque fois, déjà, je n'ai pas envie qu'ils les tuent. Ensuite, je me prends le fermier sur la tête et je dois rembourser toutes les poules qu'ils ont stressées ou les poules qu'ils ont tuées, donc à différents tarifs. Donc, c'est toute une histoire. et moi ça m'arrive vraiment d'avoir mixed feelings mais après peut-être j'ai jamais eu de bébé pour l'instant et ouais peut-être que clairement quand on le vit c'est différent c'est
- Speaker #0
peut-être un autre niveau plus complexe je pense que tu si t'as un enfant un jour tu pourras retrouver ce truc là en disant mais dans quoi aussi je me suis embarquée Ouais, il y a quand même des fois où... Voilà. Il y a vraiment zéro regret. C'est tellement... C'est un bonheur. Mais oui, c'est sûr que c'est hyper challengeant.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Mais bon, ça fait partie. Et je pense que l'être humain est bien fait parce qu'on oublie aussi les trucs pas cool.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et c'est pour ça qu'on recommence. Et que... Il y a quand même toujours des gens qui continuent à faire des enfants. Et heureusement.
- Speaker #1
Ouais. Et aussi, tu vois, enfin, je fais le parallèle, c'est aussi... Souvent, dans notre vie, le plus gros challenge qu'on a, ce qui nous fait, par exemple, le plus souffrir dans notre enfance ou quoi, quand on avance dans notre vie, on se rend compte qu'en fait, c'était un grand cadeau, un don. En fait, que c'est quelque chose que pour rien au monde, on voudrait retirer finalement. Et du coup, j'ai la sensation aussi, voilà, parfois, les épreuves les plus difficiles... ou ce qui nous challenge le plus, finalement, c'est aussi là où il y a les plus beaux souvenirs, parce que ça fait aussi partie du processus de l'humain, tu vois, de transmuter, de transcender, de se transformer pendant ces épreuves qui sont à la fois challengeantes et belles.
- Speaker #0
Oui, d'apprendre de ce qui se passe dans ta vie, de ce qui arrive à toi, et d'en ressortir plus fort, plus sage. Ouais. Ouais, transformé, par exemple. Ça fait écho.
- Speaker #1
Ouais. En tout cas, merci beaucoup, beaucoup pour ton récit d'accouchement. Enfin, c'est incroyable. Et merci de bien vouloir partager au monde. Je trouve ça trop beau. Moi, ça me fait trop du bien de t'entendre. J'ai ressenti plein d'émotions. Et je mettrai, du coup, comme d'habitude, tout pour te retrouver dans la description. Et vous pouvez envoyer un petit message à Noémie si son témoignage vous a fait du bien, si vous êtes sur le point d'accoucher et que... Ça vous fait du bien d'entendre ça. D'ailleurs, c'est trop drôle, juste avant qu'on enregistre, j'ai une femme que j'accompagne qui m'a dit Hélène, c'est bon, je perds les os. Juste avant qu'on enregistre le récit d'accouchement. Tu vois ?
- Speaker #0
Le bébé qui va arriver. Mais c'est possible. Voilà. Après, si ça ne se passe pas comme ça, il y a aussi, comme tu disais, chaque personne vit des épreuves et des choses qu'il faudra aussi transmuter par la suite. Ça devait se passer autrement. Mais sachez que c'est possible. C'est possible et le corps humain est tellement bien fait. Il faut vraiment faire confiance en son corps. Merci. Merci à toi.
- Speaker #1
Merci, à bientôt. Bisous. Bye bye. Un grand merci pour ton écoute. Si tu as adoré ce podcast et que tu souhaites me soutenir et m'aider à diffuser mon message, je t'invite à t'abonner, me laisser 5 étoiles lumineuses sur Spotify ou Apple Podcasts et un mot doux d'amour. Ou bien tag moi en story Instagram en me mentionnant at Cosmic.Flowers Je t'embrasse et je t'envoie du soleil.