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Cosmic Flowers

60. 💔 Se réparer quand on a été brisé enfant

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42min |26/05/2025
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Description

💔 Il y a des blessures qu'on porte depuis l'enfance, en silence.


Dans cet épisode, je me livre sur ce que j'ai vécu, et sur comment j'apprend à prendre soin de ma petite fille intérieure, pas à pas.

Un partage vulnérable, pour celles et ceux qui chercher à se réparer, eux aussi.


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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 


🎙 Cosmic Flowers Podcast a pour intention de démocratiser : 

🔸 la santé mentale

🔸 les thérapies énergétiques

🔸 le voyage solo 

🔸 l'entreprenariat au féminin 

Ici, mes invités exceptionnels & moi te partagerons des clefs pour t’aider à renouer avec ton intuition et à embrasser tes émotions pour prendre conscience de tes dons ! 


💜 Partage ce Podcast à tes amies, ta soeur, ta maman ou ta grand-mère en me tagguant en story insta.

Je t'embrasse


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Cosmic Flowers Podcast, le podcast d'empuissancement des femmes. Je suis Hélène, fée des temps modernes, âme guérisseuse, coach et thérapeute énergéticienne spécialisée en libération émotionnelle. Mon intention à travers ce podcast est de t'aider à reprendre ton pouvoir personnel, à embrasser ta vulnérabilité, à prendre conscience de tes dons, pour tomber en amour avec toi-même et devenir qui tu es vraiment. Alors prépare-toi à rayonner ton soleil intérieur. Hello les Cosmic Flowers ! Alors je suis contente de vous retrouver. En fait je ressens l'élan de m'exprimer et je pense que ça va résonner dans beaucoup d'entre vous. Et en fait aujourd'hui j'aimerais aborder la thématique des abus. Alors, bon bah, let's go, je rentre dans le vif du sujet. Je n'ai pas de bullet point, je n'ai strictement rien préparé, donc je vais parler comme je parle à une amie, et je vais me confier, et en même temps... Il y a des perles de sagesse à l'intérieur et je vous demande en fait de bien rester connecté à votre corps pendant cet épisode, de bien ressentir ce qui se passe dans votre corps et votre corps va vous dire tout simplement si vous vous reconnaissez dans ce que je fais. que je partage ou pas. Donc si vous reconnaissez, vous pouvez ressentir des frissons, vous pouvez ressentir des organes qui s'activent, des gargouillements, peut-être la nausée, ou peut-être que ça va piquer le nez, ça va piquer au niveau des yeux. Restez ouvertes à toutes les sensations corporelles qui peuvent vous traverser. Alors, en fait, j'ai envie de parler, je pense, des abus de l'enfance. Aujourd'hui, je pense que ça fait longtemps que je vais en parler et qu'il y a une part de moi qui... Bah ouais, ça se sent là. Je bug. Il y a une part de moi qui a du mal à parler de ça. Parce que forcément, ça touche à la famille, ça touche aux parents. J'aime mes parents. Mon âme, elle a décidé, je le sais très bien, de s'incarner dans cette famille. c'est pas par hasard et clairement si je n'avais pas vécu cette enfance je ne serais jamais devenue thérapeute donc un petit peu je vais dire le golden shadow c'est à dire comment dire en français Donc shadow, ça veut dire ombre et golden, ça veut dire or. Donc en fait, je vais dire... Ça ne marche pas. L'ombre dorée, ouais, l'ombre dorée. En fait, le cadeau, je vais tout simplement dire le cadeau. Tout simplement le cadeau de cette enfance. qui pour moi a été clairement la période la plus difficile de ma vie, c'est que j'ai développé... Alors petit aparté, j'ai enregistré cet épisode de podcast sur les abus de l'enfance il y a plusieurs semaines déjà. Entre temps, ça a cheminé, ça a continué de cheminer à l'intérieur de moi et je me rends compte que c'est très important de s'auto-légitimer dans ce qu'on a vécu. que les parents ne vont pas forcément le faire et que de toute façon aujourd'hui on est adulte et donc c'est à nous même de nous auto légitimer par rapport à ce qu'on a vécu on le sait on le ressent dans notre corps on n'est pas fou quoi donc moi je pense que depuis que je suis rentrée en france pour la première fois depuis deux ans et demi c'était septembre octobre novembre 2024 ça m'a fait plein de flash de mon enfance. Et c'est comme si j'étais revenue dans cet appartement où tout s'est passé, où tous les drames se sont passés. Et je suis revenue avec mes yeux de thérapeute. Donc je me suis dit, mais waouh, my god, Hélène ! T'as vécu tout ça ! Et en fait, il y avait une grande part de moi qui était dans le déni par rapport à mon enfance pendant longtemps, parce que ça fait mal en fait de reconnaître ce qu'on a vécu. Mais c'est hyper important de le reconnaître, parce que c'est que lorsqu'on reconnaît consciemment que ça peut se dissoudre et qu'on peut avancer. Quand ça reste dans l'inconscient, on ne peut pas guérir. On peut seulement guérir lorsque ça passe de l'inconscient... au conscient. Du coup, moi, c'est vrai que c'était assez chaotique, et les trois mois où je suis rentrée en France, fin 2024, et j'avais un peu partagé en story sans être trop précise. C'est vraiment le podcast où je suis la plus à l'aise et mine de rien je comprends pourquoi ça s'est passé. C'était pour que je puisse cheminer en 2025 sur plein de traumas de l'enfance, pour que je puisse continuer de libérer et à chaque fois que je libère je deviens encore plus moi-même et je suis de plus en plus dans mon pouvoir personnel parce que je sens que mon énergie ça bouge. Moi qui étais longtemps dans le déni quand je suis sortie du déni, c'était il y a deux ans et demi, trois ans que je suis sortie du déni, je sais que j'ai ressenti beaucoup de colère, notamment pour un de mes parents, et que maintenant, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui ont bougé à l'intérieur de moi et que je me sens beaucoup plus en paix avec ce parent. Voilà, en fait l'idée c'est qu'on ne veut pas... tout justifier de pourquoi ça s'est passé comme ça. On peut toujours trouver des raisons de pourquoi tel parent agit ainsi ou ainsi, parce que bien sûr, tout le monde a des traumas. Mais c'est important aussi de légitimer nous, comment on s'est sentis en tant qu'enfant, et de reconnaître ce qu'on a ressenti. Et voilà, une fois qu'on est adulte, ce n'est plus, entre guillemets, le job de nos parents, de venir répondre à nos besoins, parce qu'on est maintenant adulte, et c'est à nous-mêmes. de pouvoir répondre à nos besoins, parce qu'on sollicite notre maman et notre papa intérieurs. Et donc moi, je sens que ma maman et mon papa intérieurs, ils grandissent énormément, et que du coup, ça apaise beaucoup ce que je ressens et ce que je peux ressentir par rapport à mes parents, qui ont fait, je le sais, du mieux qu'ils peuvent, même si je souhaite cette enfance à personne. Du coup, je te partage quel a été le cadeau de cette enfance. Donc, ce que je disais en début d'épisode de podcast, ce golden shadow, donc cette ombre dorée. Forcément, de l'hypervigilance. Et donc, en fait, l'hypervigilance, c'est lorsqu'on ne se sent pas du tout en sécurité. On a tendance à tout scanner, à entendre les moindres bruits, à voir sur le coin des yeux les moindres mouvements. C'est-à-dire qu'on scanne tout en permanence pour être sûr que... On va être là pour nous, on va être là pour nous-mêmes et s'apporter de la sécurité dans un endroit où on se sent insécure. Et du coup, cette hyper-vigilance, un premier cadeau qu'elle m'a offert, c'est que c'est très facile pour moi de scanner énergétiquement les gens. Alors, je ne m'en suis pas toujours rendue compte. Je n'ai pas toujours su qu'il y avait ce gift, ce don qui était né. C'est par la suite, j'ai donné beaucoup de massages à Paris et notamment dans un château. et Et je ressentais plein de choses lorsque je massais les gens, je donnais des massages ayurvédiques. Et je me disais, waouh, tout ce qui se passe à l'intérieur de moi quand je masse, c'est quoi ça ? Je ne comprenais pas du tout. Et une fois, une femme m'a dit, Hélène, est-ce que tu peux me dire ce qui s'est passé pendant le massage ? tellement fort, qu'est-ce que toi t'as ressenti ? » Et donc je lui ai dit « Ok, je te partage ce que j'ai ressenti, mais je ne sais pas ce que ça vaut. » Et en fait, je lui ai partagé tout ce que j'avais ressenti, et elle s'est mise à pleurer, elle m'a dit « Mais comment c'est possible ? Comment tu ressens tout ça ? On dirait que c'est un chaman que j'ai rencontré, enfin tu me fais penser à un chaman que j'ai rencontré, je ne sais plus où, dans un pays d'Amérique latine. » Et moi j'avoue, j'étais surprise, parce que... Ben... Je ne me rendais pas compte que c'était entre guillemets incroyable d'avoir toutes ces infos-là sur elle. Je dis ça vraiment de façon humble. Je ne dis pas... Enfin, je dis juste la vérité en fait de ce qui s'est passé. Et du coup, ça m'a quand même un peu interpellée. Je me suis dit, ah tiens, ah bon, est-ce que c'est si incroyable d'avoir autant d'infos et tout ça ? Et du coup, au fur et à mesure, j'ai proposé aux personnes que je massais, si tu veux, moi je peux te dire ce que j'ai ressenti durant ce massage. Et je dis bien sûr, tu prends que ce qui résonne pour toi et tu... ne prend pas ce qui ne résonne pas, forcément. Et en fait, je me rendais compte que mon corps, il me donnait en effet beaucoup d'infos sur la personne. C'est-à-dire, j'avais des frissons à certains endroits de mon corps, à certains organes. Par moments, j'avais la nausée, par moments, je voyais beaucoup de couleurs. Par moments, c'était très joyeux et par moments... Voilà, selon certaines personnes, plutôt très triste. Et en fait, ça a traversé mon corps à travers des émotions. Et en fait, toutes les émotions qui me traversent pendant le massage, j'ai compris qu'elles ne m'appartiennent pas. En fait, elles appartiennent juste à la personne que je masse. Et du coup, le partagez, ce que moi j'ai capté, ça l'aide. à elles mieux se connaître, mieux se comprendre. Et en fait, j'ai remarqué que c'était vraiment beau de partager tout ça. Donc forcément, ça a créé des liens très forts avec les personnes que j'ai massées, des personnes avec qui je suis toujours en lien aujourd'hui, ou quand je rentre sur Paris, alors je ne rentre pas souvent, mais quand elles savent que je rentre sur Paris puisqu'elles ont vu sur Insta, elles vont me recontacter ou quoi, pour avoir un massage. Donc voilà, pourquoi je dis ça ? Ça c'est parce que c'est un gift, c'est un cadeau de mon enfance qui a été très abusive. Parce que j'ai été toujours du coup dans l'hypervigilance, et donc un des cadeaux, j'ai développé le fait de scanner les gens. Alors je n'ai pas forcément besoin de les toucher, mais c'est juste que je me suis rendue compte de ça, à travers le fait de masser et que j'avais vraiment... que ça me traversait l'énergie de la personne. Alors bien sûr, en tant que thérapeute, c'est super utile, parce que lorsque j'ai des femmes en séance, je répète ce qu'elles disent, je lis comme dans un livre ouvert, et ça va vite, entre guillemets, parce que je capte plein d'infos, donc ça permet d'aller dans le vif du sujet vite, d'aller creuser, d'aller toucher les endroits importants, et de libérer la charge émotionnelle. Du coup, je t'invite à te poser la question. Quel est ton golden shadow ? Quel est ton ombre dorée ? Qu'est-ce que ton enfance te révèle de toi ? Et quel super pouvoir, entre guillemets, ton enfance t'a permis de développer ? Et tu peux aussi te demander, lorsque tu lèves le voile sur ton enfance, est-ce que tu perçois pourquoi aujourd'hui tu contribues au monde de telle façon ? Voilà, je te laisse infuser ces questions afin de refléter sur toi. En fait, quand on a un trauma, quand on a des traumas, il y a des parts de nous qui restent figées. Donc c'est quoi le figement ? C'est la mort qui reste figée dans le passé. Donc c'est-à-dire, si j'ai été traumatisée à l'âge de 5 ans, il y a une part de moi qui est toujours figée à l'âge de 5 ans. Mais elle existe en 2025 avec moi, sauf qu'elle n'a pas mon âge, elle a 5 ans. Et du coup, c'est ça qui amène des réactions disproportionnées, parce que la part est blessée depuis des années, et elle ne s'est pas sentie vue, reconnue dans sa souffrance, et on a besoin d'aller la voir, de la reconnaître, de la sentir dans notre corps, pour pouvoir la libérer, et pour ne plus être figée à l'âge de 5 ans, par exemple. Bien sûr, il y a plein de traumas. Parfois, c'est à 5 ans, parfois, c'est à 2 ans. Parfois, c'est dans le ventre de la maman. Parfois, c'est dans l'adolescence. Du coup, le plus important, c'est d'aller voir les traumas qui nous hantent le plus. Donc, j'aime bien dire qu'il y a des traumas avec un grand T et il y a des traumas avec un petit t. En fait, on a tous vécu des traumas dans notre enfance, adolescence ou encore dans notre vie d'adulte. Ça fait vraiment partie de la condition humaine. J'ai une question pour toi. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te libérer d'un trauma et de sentir l'énergie vitale qui circule de nouveau dans tout ton corps ? Ouais, la beauté, c'est que lorsqu'on se libère de nos traumas, eh bien, en fait, il y a plein d'énergie vitale qui était bloquée dans le passé, qui circule de nouveau, et du coup, on a un regain d'énergie. On ressent qu'on a plus de vitalité, qu'on est plus nous-mêmes. Et même que certaines facultés qu'on ne connaissait pas de nous-mêmes finissent par se révéler, se dévoiler. D'ailleurs, je vais te partager le retour d'une femme que j'ai reçue il y a quelques jours par rapport à une séance qu'on a faite en onde Theta. Et du coup, on allait reprogrammer son subconscient. Donc toute la partie cachée de l'iceberg.

  • Speaker #1

    Et sinon, moi comment je vais ? Eh bien, depuis qu'on a fait le soin, vraiment, je me sens mieux. C'est incroyable. Je sens vraiment qu'il y a une libération qui s'est faite en moi. J'avais du mal à gérer ce que je ressentais, mes pensées, mon mental qui tournait en rond sur des choses, sur des doutes, sur une perte de confiance. Et depuis qu'on a fait le soin, je ne ressens plus du tout cette voix qui me tiraille. Je me sens beaucoup plus apaisée. En plus, au travail, ça s'est vraiment cassé puisque mon adaptation, c'est... est passé maintenant. Donc, je suis beaucoup plus à l'aise de base au travail puisque je ne suis plus, entre guillemets, la nouvelle. Maintenant, ça fait quasiment un mois que je suis là. Et du coup, c'est plus simple, déjà, cette partie-là. Mais en plus, je prends plus de plaisir à aller au travail, à travailler, à être là-bas. Je ne remets plus en question ma posture. C'est vraiment magnifique. Il y a eu vraiment un déclic. Et je fais comme tu m'as conseillé. Dès que je ressens qu'il y a des parties qui remontent et que je sens souffre, je lui dis « je te vois, je te sens et je t'aime » . J'essaie de développer beaucoup de bienveillance pour cette partie-là, mais je peux le dire concrètement, il y a quelque chose qui s'est passé pendant cette séance. Il y a vraiment un avant-après. Donc merci, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Et bien sûr, ce n'est pas très bénéfique, pas du tout bénéfique même de parler d'un trauma, donc parler, parler, parler. Ce n'est pas ça qui va aller le libérer. Au contraire, l'idée c'est vraiment d'aller travailler avec le cerveau droit et pas avec le cerveau gauche. Donc en fait le cerveau gauche, ça va être avec la parole, donc ça va être des thérapies où on va beaucoup parler, alors que le cerveau droit, c'est quand on va aller voir le subconscient, on va aller voir l'imaginaire, on va aller voir la partie nous beaucoup plus créative. Et en fait, dans cet espace-là, on va aller libérer le trauma, les émotions, les sensations corporelles, sans pour autant avoir à raconter tout ce qui s'est passé, surtout pas. Ensuite, qu'est-ce que je voulais partager d'autre ? Oui, alors, en fait, quand je suis rentrée... Donc voilà, là, je suis à Bali, on est en mai. Je suis arrivée à Bali en juin 2022. Et du coup, je suis restée à Bali, enfin je veux dire, je suis partie en France avant septembre 2024. Donc voilà, j'étais deux ans et quelques mois et trois mois. hors de la France. Donc à un moment je me suis dit bon je pense que j'aimerais bien quand même retourner pour voir mes neveux, ma soeur elle a deux enfants, pour voir ma soeur, alors pour voir mon papa, ma maman, même si ma maman est venue me voir une fois à Bali en deux ans et trois mois et mon papa aussi est venu me voir une fois. ce qui était assez grandiose parce que mon papa, je n'étais pas en lien avec lui depuis 31 ans de vie, sachant que j'ai 32 ans. Donc, ça fait juste un an que je suis en lien avec lui. Et du coup, Bali, ça a été un grand morceau de guérison énorme. Je veux toujours enregistrer un épisode à ce sujet-là. Et en fait, c'est un sujet tellement catchy, un sujet tellement sensible pour moi que... Je me sens jamais trop prête d'en parler. Mais bon, c'est comme aujourd'hui, en vrai, parler des abus, je ne dirais pas que je me sens prête. Mais en fait, à un moment, je me dis, Hélène, allez, parle-en. Je sais que ça bénéficie au collectif. Et en fait, moi, je sens vraiment que ma mission, c'est... En fait, j'avoue, je n'ai pas de secret dans ma vie. Je ne suis pas quelqu'un qui a des secrets. Et en fait, quand je sens qu'il y a quelque chose à partager qui pourrait bénéficier à autrui, que les autres pourraient se reconnaître dedans et apporter de la conscience dans leur souffrance pour pouvoir s'en libérer. Parce que pour pouvoir s'en libérer, c'est important d'en avoir déjà conscience. Autrement, ce n'est tout simplement pas possible de s'en libérer. Lorsqu'on est dans le déni, on ne peut pas se libérer de trauma. Du coup, mon partage, je sais que des femmes vont se reconnaître à l'intérieur et je sais que ça va être bénéfique pour elles et du coup que ça va venir faire bouger des choses à l'intérieur d'elles. Je sais que, par exemple, quand j'avais parlé de mon avortement, c'est un des premiers épisodes dans le podcast, j'avais reçu beaucoup de retours de femmes qui me disaient « mais mon Dieu, merci d'avoir posé des mots dessus, j'ai beaucoup pleuré, ça m'a permis de libérer de la charge émotionnelle en lien avec mon propre avortement ou mes propres avortements » . Donc voilà, ma démarche est plutôt ça. Ok, alors en fait, moi franchement j'ai subi une enfance très traumatique pour moi, où il y a eu beaucoup de violence, il y a eu beaucoup de violence verbale. et aussi beaucoup de scènes violentes devant moi. Alors vu que j'ai grandi dans cet environnement, bien sûr à 10 ans je me suis dit, mon Dieu, il y a un grand problème dans cette famille. Mon Dieu, est-ce que je suis née chez les fous ? Mon Dieu, pourquoi je vis ? Pourquoi je suis vivante ? Pourquoi je suis là ? Pourquoi j'existe ? Et bien sûr, c'est plein de questions qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir à se poser. Mais à 10 ans, j'ai commencé à pouvoir mettre des mots dessus, même si je n'en parlais à personne. Donc c'est-à-dire, c'est juste à me traverser dans ma tête. Alors en fait... Enfin, ouais, je sens que c'est difficile pour moi d'en parler. Bon, en fait, je vais juste dire dans les grandes lignes, mais en fait, dans ma famille, il y a eu beaucoup d'abus émotionnels, d'abus au niveau de la parole, c'est-à-dire, je pouvais entendre mes parents vraiment s'insulter de tous les noms, vraiment des mots grossiers, pute, salope, connard, enfin, ça c'était... tous les jours, monnaie courante. Et ensuite, mes parents, il y avait beaucoup de disputes entre eux. Et ça pouvait être le jour, la nuit, les cris, la police qui vient se taper dessus. On m'appelle pour les séparer. Hélène, viens nous séparer. Donc j'ai 6 ans et je sépare mes parents qui sont en train de se battre. Bref, le gros bordel. La famille chaotique, vraiment. Enfin, waouh ! Sauf qu'un enfant, quand il est né dans un environnement comme ça, quand il grandit dans un environnement comme ça, il ne va jamais se dire papa et maman qu'il voit comme des dieux. Il ne va jamais se dire que c'est eux-là qui n'apportent pas de sécurité dans le foyer. L'enfant, ce qu'il va se dire, il va se dire, mon Dieu, il y a un problème, c'est moi le problème. S'il se passe tout ça dans ma famille, c'est que j'ai fait quelque chose de pas bien. Et en fait, il va commencer à se dévaloriser. En fait, l'enfant, il va jamais se dire, ses parents, là, c'est de la merde. Il va jamais se dire ça. Donc il va amener le problème, il va dire, c'est lui, le problème, il est de la merde. Et du coup, il n'a pas de valeur, il n'a pas confiance en lui, il n'a pas d'estime de soi. Et du coup, c'est comme ça qu'on... commencent à avoir des comportements mine de rien destructeurs. C'est-à-dire, par exemple, moi j'ai fait beaucoup de crises de boulimie parce qu'en fait il y avait un grand vide à l'intérieur de moi. Donc je comblais le vide par... manger énormément, des grandes quantités, et ensuite je dormais pendant 20 heures, tellement que mon système, il n'en pouvait plus en fait d'avoir autant mangé. Ensuite ça pouvait être aussi, je sais que j'ai vu beaucoup beaucoup de... d'hommes j'ai vu vraiment énormément d'hommes dans ma vie dans ma jeunesse bien sûr plus maintenant et c'était pas quelque chose de sain bien sûr c'était ben j'avais tellement pas de père et j'avais tellement un vide à l'intérieur de moi que du coup je rencontrais des hommes parfois je rencontrais même deux par jour non mais et Je ne me rendais pas compte, mais c'était ma façon à moi de combler le vide. Alors c'était une addiction, finalement, c'était une addiction sexuelle, on va dire. Et ça, en fait, c'est très commun dans les familles dysfonctionnelles. Donc si tu as une addiction, que ce soit au sexe, que ce soit à la nourriture, que ce soit aux drogues, que ce soit à l'alcool, que ce soit à la cigarette, enfin, voilà, en fait, si tu as une addiction... clairement, c'est parce qu'il y a un vide à l'intérieur de toi et que tu essayes de combler ce vide. Ouais, donc en gros, quand on a des addictions, c'est vraiment lié au fait qu'on ne s'est pas senti safe, on ne s'est pas senti en sécurité dans le noyau familial, dans notre enfance. Et du coup, on va aller combler ça à travers de la dépendance, de l'addiction, pour éviter d'entrer en contact avec les émotions. Les émotions désagréables, c'est-à-dire par exemple ce vide existentiel qu'on ressent à l'intérieur de nous parce qu'il y a eu un manque d'amour. Moi, c'est ce que j'ai fait dans ma vingtaine. Je n'en avais pas du tout conscience. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais autant d'hommes. Moi, je rêvais d'une relation amoureuse, mais cette relation amoureuse n'arrivait jamais. Du coup, je multipliais les hommes. Ouais, alors que, au fond, la vraie Hélène, je veux dire, mon âme, elle n'a jamais voulu rencontrer autant d'hommes. Et j'ai beaucoup d'amis qui ont des enfances, qui sont nés dans des familles dysfonctionnelles. Et des amis d'enfance, voilà, forcément, je pense que je me liais d'amitié avec des amis qui avaient aussi des familles complètement folles, en fait. parce que c'était familier pour moi quand j'allais chez eux ça me perturbait pas vu que c'était pareil qu'à la maison et Et je me souviens, une fois, je suis allée chez une amie qui, elle, avait une famille, en tout cas, on aurait dit, vraiment loving. Genre vraiment une famille où il y a beaucoup d'amour et tout. Et moi, j'étais en état de choc. Genre, je me rappelle, je lui disais, ah mais, personne ne crie ? Enfin, je me questionnais comment ça se fait que personne ne crie ? À table, on rigole ? Ah, on mange à table ? La famille est ensemble. c'est pas on mange tout seul dans son coin et moi ça, ça avait été un vrai choc et aussi une autre fois où ça a été un énorme choc je me suis occupée d'enfants qui avaient 10 ans j'ai fait des colos en fait à l'international c'était trop stylé et en fait c'était des colos, il y avait des japonais, des italiens, des français un peu toutes les nationalités alors c'était des familles aisées pour envoyer leurs enfants dans des colos comme ça. Et moi, en fait, j'étais à leader, on appelle ça. C'est-à-dire que j'encadrais les enfants. J'encadrais quatre enfants français. Mais la colo, il y avait toutes les nationalités. Donc, par exemple, les quatre petits-enfants japonais, deux garçons, deux filles, étaient encadrés par une leader japonaise ou un leader, un mec. Bref, et du coup, là, les enfants se confiaient beaucoup à moi. C'était trop chouette. J'ai l'impression d'être une grande, grande sœur. Et... Quand ils me racontaient leur enfance, alors pas tous, mais quand ils me racontaient leur enfance, certains, je me disais mais... « Attends, je sentais que ça me réveillait à l'intérieur de moi des émotions, et je culpabilisais de ressentir autant d'émotions. Je ressentais de la tristesse, un malaise et tout, alors qu'eux me parlaient de leur enfance et que c'était plutôt joyeux. Et moi je me disais, mais attends Hélène, moi je leur souhaite tout le bien du monde à ces enfants, pourquoi ça me réveille autant d'émotions perturbatrices ? » Je culpabilisais, je me rappelle j'en avais pleuré. Et en fait, c'est quoi ? c'est tout simplement que ma petite fille intérieure elle criait à l'aide. En fait quand elle entendait le témoignage d'enfants qu'il y avait une enfance plutôt safe, où ça se passe bien dans la famille, où il n'y a pas de cris, où les parents ils sont là, ils écoutent le besoin de l'enfant, et bien ma petite fille intérieure elle crie à l'aide en fait, parce qu'elle ça n'a pas été le cas. Moi je sais que... petite, je devais hurler, hurler comme une folle, en perdre ma voix, pour dire s'il vous plaît, arrêtez de crier, arrêtez de vous battre, je n'en peux plus, je suis à bout. Et en fait, c'est que quand j'hurlais comme un putois, que enfin, peut-être, ça s'arrêtait. Mais du coup, après j'étais affaune pendant genre 4 jours, et je me souviens dans mon enfant, j'étais tout le temps affaune. Et en fait, ma seule façon de me faire entendre, c'était d'hurler la mort. Et ça, c'est vraiment pas sain, en fait, je me sentais pas pas vu, entendu, voilà je devais redoubler d'efforts pour me sentir entendue. Bon, en tout cas, alors ça part dans tous les sens cet épisode, vu que j'ai pas de ligne directrice, en tout cas je voulais parler des abus dans l'enfance, ouais je parle de plusieurs choses, bon, en tout cas, ce que je voulais dire au fond, c'était que quand Quand tu as vécu des abus ? dans l'enfance, forcément, la vie va te ramener des abus. Elle va te ramener des abus quand tu vas grandir, ça va revenir. Parce que tu vas vibrer l'abus, du coup l'abus va revenir à toi. Et ça va être des opportunités à chaque fois que ça se présente pour guérir. Alors bien sûr, au début, quand ça se représente, c'est très probable qu'on soit dans le déni, parce que c'est trop douloureux de voir, et du coup, une façon de se protéger. Protéger, ça va être dans le déni. Et du coup, ça va être de nier que là, il y a un abus. Alors, tu vois, moi, j'ai vécu beaucoup d'abus émotionnels. On ne m'a jamais touchée petite, c'est-à-dire on ne m'a jamais touchée physiquement, sexuellement. Et en fait, mine de rien, vu que je vibre l'abus et ça vibre à l'intérieur de moi, je vais attirer souvent des situations abusives. Alors, bien sûr, j'en ai de plus en plus conscience. donc ça c'est C'est de moins en moins présent, mais c'est toujours présent. En fait, moi, ça s'est beaucoup manifesté dans le cadre professionnel. À chaque fois que j'ai travaillé en entreprise, alors je travaillais très peu en entreprise, j'ai très vite arrêté, je me suis très vite lancée à mon compte. Mais en fait, j'ai été franchement tous mes stages dans des relations abusives. Ou bien, même au château, quand je donnais des massages, en fait, il y avait toujours un abus. Alors, ce n'était pas toujours par des hommes, ça pouvait être par des femmes, ça pouvait être psychologiquement par des femmes, ou ça pouvait être, par exemple, comme au château où je donnais les massages, où je me suis fait d'ailleurs un licencié. Et c'est comme ça que j'ai décidé de partir à Bali, parce que je me suis dit, plus rien ne me retient en France. En fait, c'est parce qu'il y a un homme, j'avais le droit d'accéder au buffet dans le château, et à chaque fois, cet homme, c'était un cuisinier, c'était le chef cuisinier. À chaque fois, il me faisait des remarques sur mes cheveux, sur mon corps, sur mon physique. Et moi, ça me laissait tellement perplexe que je ne savais pas quoi dire, je n'avais aucun mot. J'étais figée en fait, j'étais figée. Et du coup, parfois, il m'apportait plein de gâteaux sur ma table, mais genre six parts. Et moi, je lui disais, ah non, non, je ne vais jamais manger tout ça. Ça ne sert à rien de m'apporter tout ça. Et en fait, il faisait exprès de m'apporter beaucoup trop. Et après, quand je quittais du coup le buffet, il y avait beaucoup trop sur ma table, comme si... Je respectais pas la nourriture, je sais pas trop ce qui se passait dans sa tête, mais bon, c'était très étrange, je me sentais vraiment mal à l'aise. Il me parlait de ma taille, que j'étais beaucoup trop petite, il me parlait de mes cheveux bouclés, il y avait toujours des phrases malaisantes sur mon physique, et en fait c'était de l'abus. Et en fait à tel point qu'à un moment, il est allé dire que j'avais volé des bouteilles de vin, alors moi je bois pas d'alcool, mais bon, ok, et surtout j'aurais jamais voulu perdre ma place. Tant mieux que je l'ai perdu au fond, mais... Voilà, genre, que j'avais volé des bouteilles de vin, bref. Du coup, je me suis faite convoquer, et moi au début je disais, mais qui... Est-ce que vous m'avez vu sur des caméras ? Est-ce que vous avez des preuves ? Vraiment, j'étais en mode, je ne comprends rien. Et d'un seul coup, j'ai eu un flash, j'ai eu lui en image. Et j'ai dit, mais my god, j'ai dit de façon trop spontanée, j'ai dit, mais c'est ce mec. J'ai dit, je sais que c'est lui, il a quelque chose contre moi. Et il me fait du harcèlement. Et à partir du moment où j'ai dit le mot harcèlement, c'est bon, le lendemain, j'étais licenciée. Et je l'ai vécu comme une énorme injustice. genre vraiment j'en ai pleuré parce que J'avais des super retours sur les massages que je donnais, les gens écrivaient des mails au château et le château me transférait les mails, ou parfois il demandait mon numéro de téléphone et tout, et je me sentais vraiment utile en fait. Je me sentais vraiment utile et du coup ça m'a vraiment touchée. Et bon bref, après j'ai accepté, j'ai digéré et je suis partie. Je me suis dit, bah vas-y, y'a plus rien qui me retient à Paris et je suis partie pour Bali et tant mieux. et du coup euh euh Voilà, en fait l'abus revient, c'est comme en août dernier j'étais en Turquie, alors c'est assez dingue ce qui s'est passé. En Turquie, il y a des quartiers où il faut s'habiller de toute façon, on protège, on cache notre corps en tant que femme, et il y a des quartiers où c'est beaucoup plus ouvert et on peut s'habiller comme on veut. Et moi, peu importe comment je m'habillais, en dix jours il y a eu cinq agressions sexuelles, c'est-à-dire... des hommes qui veulent toucher mon corps ou qui touchent mon corps ou qui m'invitent à dormir chez eux pour faire l'amour enfin voir l'amour et en fait c'était sans cesse, tous les deux jours on venait me toucher les fesses, on me demandait si on pouvait toucher mes seins je pouvais avoir un grand châle autour de moi et on venait quand même de me demander où est-ce que j'habitais ou si je pouvais rentrer avec l'homme pour du sexe et en fait Au bout de dix jours vraiment ça a craqué à l'intérieur de moi et quand je m'en suis rendu compte en fait j'étais en figement c'est à dire que je voulais traverser la route en passage piéton et il y avait genre environ six hommes en face de moi qui tout simplement voulait traverser, ils étaient juste en face et je n'ai plus pu utiliser mes jambes. Mes jambes ne répondait pas au fait que je voulais traverser et là ça m'a fait vraiment très peur et en fait j'ai figé quelques... c'était pas très long, c'était peut-être 30 secondes mais c'était déjà... Trop, en fait, ou peut-être une minute, je ne sais plus. Mais en tout cas, je n'ai pas su traverser. Et par la suite, je n'ai plus traversé, je suis rentrée. Et là, je me suis effondrée. Et en fait, j'ai commencé à avoir plein d'aftes. Enfin, j'ai eu très mal au plexus solaire. Je ne pouvais plus rien avaler. Et ça, ça a duré plusieurs jours. Bref, et du coup, tout ça pour dire... Alors en fait, ce qui se passe, c'est lorsque l'on vit des gros traumas dans l'enfance. C'est très probable qu'on se dissocie pour nous permettre de survivre en fait et de continuer d'avancer parce que sur le moment on n'a pas les ressources pour digérer cette charge émotionnelle énorme, le gros trauma. Du coup ce qui va se passer quand on va grandir, c'est que l'univers, Dieu, l'intelligence supérieure va nous envoyer des opportunités pour libérer cette charge émotionnelle qui a été trop grande. Donc si je le dis autrement, ça peut être lorsque tu subis un trauma, la charge émotionnelle elle est tellement forte que ça vient impacter tous tes corps. Et du coup tu vas répéter des traumas similaires pour venir ressentir de nouveau l'émotion et pouvoir la décharger petit à petit, petit morceau par petit morceau. C'est comme s'il y avait une énorme roche qui t'était prise dans la tête, bam, et bien par la suite la vie va t'envoyer... plein de petits cailloux plus ou moins gros pour t'aider à digérer et en fait on vient couper en petits morceaux cet énorme rocher. C'est comme ça qu'on digère nos traumas. Après bien sûr, ce qui est important c'est de s'en rendre compte et aussi de se faire accompagner quand on ressent qu'on n'arrive pas à suivre seul, que c'est trop difficile. Parce que le thérapeute, il vient nous aider à regarder dans les angles morts. Une autre forme d'abus, en fait, mon papa m'a demandé « est-ce que tu peux m'appeler ? » Donc j'ai apprécié qu'il demande. Donc je l'ai appelé et là il m'a partagé, c'était aujourd'hui, il m'a partagé le fait qu'Angélique, c'était une jeune fille, elle devait avoir peut-être 14 ans et moi je devais avoir peut-être 7 ans. Et en fait elle venait à la maison parce que, déjà pour prendre soin de moi, mes parents travaillaient beaucoup en restauration donc ils n'étaient pas là par moment toute la soirée jusqu'à 2h du matin. Du coup, elle venait, elle dormait à la maison. Et dernièrement, elle a dit merci à mes parents en leur disant, « Monan, elle est grande, je pense qu'elle doit avoir... Du coup, moi, si j'ai 32, elle doit avoir... Ouais, proche de la quarantaine. » Et en fait, elle a dit merci à mes parents parce qu'elle a passé des bons moments chez nous. En fait, elle, il faut savoir que sa famille, le père, il était alcoolique et il battait la mer. Et parfois, il brûlait même... son frère avec des cigarettes dans le cou ou sur les bras. Donc vraiment ça c'est de la torture et du coup forcément quand elle venait à la maison il n'y avait pas ça. Il n'y a personne qui se faisait enfin je ne me faisais pas taper, elle ne se faisait pas taper. Alors oui il y avait des cris oui il y avait des insultes et oui c'était insécurisant et j'avais peur mais voilà c'était rien comparé à elle ce qu'elle vivait. Enfin, même ma phrase, elle est fausse de dire c'était rien. Et en tout cas, mon père, du coup, il me dit au téléphone, toi Hélène, tu dramatises beaucoup ton enfance. Angélique, elle dit qu'elle était contente de venir à la maison. Oh ! Mais quand il m'a dit ça au téléphone, en fait, j'ai commencé à sur-réagir, forcément. Donc quand on sur-réagit, c'est parce qu'en fait, il y a une part qui est blessée. Et elle est tellement blessée. Et quand elle ne se sent pas vue, entendue dans sa souffrance, elle pète un plomb et dit ce qui s'est passé. J'ai pété un plomb. Et voilà, je suis thérapeute. Et oui, je pète des plombs. Et en fait, ça a été trop douloureux pour moi d'entendre que je dramatisais mon enfance alors que tous les symptômes, c'est-à-dire, je me suis beaucoup arraché les cheveux dans mon enfance. Il y a eu les crises de boulimie, il y a eu l'addiction au sexe. Il y a eu l'hypervigilance, le fait de toujours scanner, scanner, scanner. Tout ça, en fait, lui, mon père, c'est comme s'il venait minimiser, anéantir ce que moi j'ai pu ressentir. En fait, ça n'a jamais été reconnu, cette souffrance. Bien sûr, moi maintenant, au rejetement, je reconnais, je me reconnais dans ma souffrance. Et j'estime qu'aucune petite fille ne devrait vivre ça et que c'est un endroit très malsain pour grandir. Mais la beauté dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui on sait comment traiter les traumas, on sait comment libérer des gens de leurs traumas en reprogrammant le subconscient. Donc on se rend vraiment compte à travers les études scientifiques que ce n'est pas en passant à travers le cerveau gauche qu'on peut libérer le trauma, mais en passant à travers le cerveau droit. Donc tout ce qui est, comme je disais en début d'épisode, imagination, créativité, visualisation, à la reprogrammation du subconscient, à aller visiter les différentes parts à l'intérieur de nous. Ça s'appelle IFS, Internal Family System. Et c'est pour ça qu'on voit des personnes à l'autre bout du monde, sur des îles paradisiaques, qui vivent des vacances horribles, parce que le trauma, il te suit, peu importe où est-ce que tu es. Peu importe que l'endroit soit idyllique ou pas, tu... te trimballent tes traumas et tant qu'ils sont pas libérés, ils te suivent en fait. Partout dans ta vie. Quand tu vas aux toilettes, quand tu vas à l'île de la Réunion, quand tu vas à Marseille, quand tu vas à Bali, quand tu vas à New York, whatever, ils sont là. Ils nous suivent. Donc voilà, on arrive bientôt à la fin de l'épisode. Donc, ce qui est important de retenir, c'est que lorsque vous avez une enfance traumatique, que vous êtes né dans une famille dysfonctionnelle, eh bien, c'est normal de se dévaloriser, de croire qu'on n'a pas de valeur, de se trouver laide, bête, en fait, de croire qu'on a un problème, de croire que c'est nous le problème. Ça, c'est typique d'un enfant qui est né dans une famille dysfonctionnelle. Parce que, comme je disais, l'enfant, il ne va pas dénigrer ses parents parce que son papa, c'est Dieu, et sa maman, c'est une déesse. Donc, il va plutôt se dire, ok, oula, j'ai fait quelque chose de mal, je suis quelqu'un de mauvais, et c'est pour ça que tout ça arrive. Parce qu'il préfère remettre la faute sur lui, plutôt que sur l'environnement familial, sur ses parents. Voilà, un enfant, ça va être toujours dans sa tête de sa faute, et jamais de la faute des parents. Il a beaucoup trop d'amour, et il a un amour aveugle en les parents, et aussi, il ne peut pas survivre. sans ses parents. Également, quand on a des parents qui ne reconnaissent pas nos blessures, en fait, c'est vraiment un mécanisme de protection. C'est une protection vis-à-vis de leurs propres blessures, de leur propre enfance. C'est un mécanisme de défense, c'est trop dur pour eux de reconnaître, parce que pour qu'ils reconnaissent ce qui se passe là pour leur enfant, il faudrait qu'eux-mêmes puissent reconnaître ce qui s'est passé dans leur enfance. Qu'ils aillent voir leur enfant intérieur, et qu'ils aillent voir toute la souffrance de leur enfant intérieur. Donc si ton parent ne te reconnaît pas dans ta souffrance, et bien c'est ok, toi tu peux te reconnaître dans ta souffrance. Tu peux te légitimer pour ce que tu as vécu. C'est déjà un premier pas énorme. Et ensuite, ça va être très important de solliciter la maman à l'intérieur de toi et le papa à l'intérieur de toi qui vont venir prendre soin de ton petit enfant intérieur. Donc voilà, si jamais tu te reconnais dans cet épisode qui est très vulnérable, mon Dieu, j'ai galéré à le partager. J'ai écouté trois fois cet épisode alors que moi, normalement, tic-tac-boum, j'enregistre et je publie. Et là, c'est un sujet très très vulnérable pour moi. Voilà, bon, c'est comme ça. N'hésite pas à m'écrire, à me faire un voice. Si tu as besoin d'aide, sache que je suis là pour te soutenir. C'est vraiment ma mission d'âme. Mon âme a l'envie d'aider les gens à guérir, d'aider les gens à aller mieux et à retrouver l'amour à l'intérieur d'eux, à retrouver cette force, cette solidité, cet ancrage. et aussi toute cette douceur qu'on peut avoir envers nous-mêmes. Voilà, je t'embrasse, je t'envoie beaucoup d'amour et je te dis à bientôt. Un grand merci pour ton écoute. Si tu as adoré ce podcast et que tu souhaites me soutenir et m'aider à diffuser mon message, je t'invite à t'abonner, me laisser 5 étoiles lumineuses sur Spotify ou Apple Podcasts et un mot doux d'amour. Ou bien tag moi en story Instagram en me mentionnant à... Cosmic.Flowers, je t'embrasse et je t'envoie du soleil.

Chapters

  • Introduction au podcast et intention d'Hélène

    00:03

  • Abus émotionnels : partage d'expérience personnelle

    00:44

  • Reconnaissance et légitimation de la souffrance

    01:53

  • L'hypervigilance & ses "bénéfices"

    05:09

  • Réflexion sur les ombres dorées et la guérison

    11:04

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    39:05

Description

💔 Il y a des blessures qu'on porte depuis l'enfance, en silence.


Dans cet épisode, je me livre sur ce que j'ai vécu, et sur comment j'apprend à prendre soin de ma petite fille intérieure, pas à pas.

Un partage vulnérable, pour celles et ceux qui chercher à se réparer, eux aussi.


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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 


🎙 Cosmic Flowers Podcast a pour intention de démocratiser : 

🔸 la santé mentale

🔸 les thérapies énergétiques

🔸 le voyage solo 

🔸 l'entreprenariat au féminin 

Ici, mes invités exceptionnels & moi te partagerons des clefs pour t’aider à renouer avec ton intuition et à embrasser tes émotions pour prendre conscience de tes dons ! 


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Je t'embrasse


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Cosmic Flowers Podcast, le podcast d'empuissancement des femmes. Je suis Hélène, fée des temps modernes, âme guérisseuse, coach et thérapeute énergéticienne spécialisée en libération émotionnelle. Mon intention à travers ce podcast est de t'aider à reprendre ton pouvoir personnel, à embrasser ta vulnérabilité, à prendre conscience de tes dons, pour tomber en amour avec toi-même et devenir qui tu es vraiment. Alors prépare-toi à rayonner ton soleil intérieur. Hello les Cosmic Flowers ! Alors je suis contente de vous retrouver. En fait je ressens l'élan de m'exprimer et je pense que ça va résonner dans beaucoup d'entre vous. Et en fait aujourd'hui j'aimerais aborder la thématique des abus. Alors, bon bah, let's go, je rentre dans le vif du sujet. Je n'ai pas de bullet point, je n'ai strictement rien préparé, donc je vais parler comme je parle à une amie, et je vais me confier, et en même temps... Il y a des perles de sagesse à l'intérieur et je vous demande en fait de bien rester connecté à votre corps pendant cet épisode, de bien ressentir ce qui se passe dans votre corps et votre corps va vous dire tout simplement si vous vous reconnaissez dans ce que je fais. que je partage ou pas. Donc si vous reconnaissez, vous pouvez ressentir des frissons, vous pouvez ressentir des organes qui s'activent, des gargouillements, peut-être la nausée, ou peut-être que ça va piquer le nez, ça va piquer au niveau des yeux. Restez ouvertes à toutes les sensations corporelles qui peuvent vous traverser. Alors, en fait, j'ai envie de parler, je pense, des abus de l'enfance. Aujourd'hui, je pense que ça fait longtemps que je vais en parler et qu'il y a une part de moi qui... Bah ouais, ça se sent là. Je bug. Il y a une part de moi qui a du mal à parler de ça. Parce que forcément, ça touche à la famille, ça touche aux parents. J'aime mes parents. Mon âme, elle a décidé, je le sais très bien, de s'incarner dans cette famille. c'est pas par hasard et clairement si je n'avais pas vécu cette enfance je ne serais jamais devenue thérapeute donc un petit peu je vais dire le golden shadow c'est à dire comment dire en français Donc shadow, ça veut dire ombre et golden, ça veut dire or. Donc en fait, je vais dire... Ça ne marche pas. L'ombre dorée, ouais, l'ombre dorée. En fait, le cadeau, je vais tout simplement dire le cadeau. Tout simplement le cadeau de cette enfance. qui pour moi a été clairement la période la plus difficile de ma vie, c'est que j'ai développé... Alors petit aparté, j'ai enregistré cet épisode de podcast sur les abus de l'enfance il y a plusieurs semaines déjà. Entre temps, ça a cheminé, ça a continué de cheminer à l'intérieur de moi et je me rends compte que c'est très important de s'auto-légitimer dans ce qu'on a vécu. que les parents ne vont pas forcément le faire et que de toute façon aujourd'hui on est adulte et donc c'est à nous même de nous auto légitimer par rapport à ce qu'on a vécu on le sait on le ressent dans notre corps on n'est pas fou quoi donc moi je pense que depuis que je suis rentrée en france pour la première fois depuis deux ans et demi c'était septembre octobre novembre 2024 ça m'a fait plein de flash de mon enfance. Et c'est comme si j'étais revenue dans cet appartement où tout s'est passé, où tous les drames se sont passés. Et je suis revenue avec mes yeux de thérapeute. Donc je me suis dit, mais waouh, my god, Hélène ! T'as vécu tout ça ! Et en fait, il y avait une grande part de moi qui était dans le déni par rapport à mon enfance pendant longtemps, parce que ça fait mal en fait de reconnaître ce qu'on a vécu. Mais c'est hyper important de le reconnaître, parce que c'est que lorsqu'on reconnaît consciemment que ça peut se dissoudre et qu'on peut avancer. Quand ça reste dans l'inconscient, on ne peut pas guérir. On peut seulement guérir lorsque ça passe de l'inconscient... au conscient. Du coup, moi, c'est vrai que c'était assez chaotique, et les trois mois où je suis rentrée en France, fin 2024, et j'avais un peu partagé en story sans être trop précise. C'est vraiment le podcast où je suis la plus à l'aise et mine de rien je comprends pourquoi ça s'est passé. C'était pour que je puisse cheminer en 2025 sur plein de traumas de l'enfance, pour que je puisse continuer de libérer et à chaque fois que je libère je deviens encore plus moi-même et je suis de plus en plus dans mon pouvoir personnel parce que je sens que mon énergie ça bouge. Moi qui étais longtemps dans le déni quand je suis sortie du déni, c'était il y a deux ans et demi, trois ans que je suis sortie du déni, je sais que j'ai ressenti beaucoup de colère, notamment pour un de mes parents, et que maintenant, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui ont bougé à l'intérieur de moi et que je me sens beaucoup plus en paix avec ce parent. Voilà, en fait l'idée c'est qu'on ne veut pas... tout justifier de pourquoi ça s'est passé comme ça. On peut toujours trouver des raisons de pourquoi tel parent agit ainsi ou ainsi, parce que bien sûr, tout le monde a des traumas. Mais c'est important aussi de légitimer nous, comment on s'est sentis en tant qu'enfant, et de reconnaître ce qu'on a ressenti. Et voilà, une fois qu'on est adulte, ce n'est plus, entre guillemets, le job de nos parents, de venir répondre à nos besoins, parce qu'on est maintenant adulte, et c'est à nous-mêmes. de pouvoir répondre à nos besoins, parce qu'on sollicite notre maman et notre papa intérieurs. Et donc moi, je sens que ma maman et mon papa intérieurs, ils grandissent énormément, et que du coup, ça apaise beaucoup ce que je ressens et ce que je peux ressentir par rapport à mes parents, qui ont fait, je le sais, du mieux qu'ils peuvent, même si je souhaite cette enfance à personne. Du coup, je te partage quel a été le cadeau de cette enfance. Donc, ce que je disais en début d'épisode de podcast, ce golden shadow, donc cette ombre dorée. Forcément, de l'hypervigilance. Et donc, en fait, l'hypervigilance, c'est lorsqu'on ne se sent pas du tout en sécurité. On a tendance à tout scanner, à entendre les moindres bruits, à voir sur le coin des yeux les moindres mouvements. C'est-à-dire qu'on scanne tout en permanence pour être sûr que... On va être là pour nous, on va être là pour nous-mêmes et s'apporter de la sécurité dans un endroit où on se sent insécure. Et du coup, cette hyper-vigilance, un premier cadeau qu'elle m'a offert, c'est que c'est très facile pour moi de scanner énergétiquement les gens. Alors, je ne m'en suis pas toujours rendue compte. Je n'ai pas toujours su qu'il y avait ce gift, ce don qui était né. C'est par la suite, j'ai donné beaucoup de massages à Paris et notamment dans un château. et Et je ressentais plein de choses lorsque je massais les gens, je donnais des massages ayurvédiques. Et je me disais, waouh, tout ce qui se passe à l'intérieur de moi quand je masse, c'est quoi ça ? Je ne comprenais pas du tout. Et une fois, une femme m'a dit, Hélène, est-ce que tu peux me dire ce qui s'est passé pendant le massage ? tellement fort, qu'est-ce que toi t'as ressenti ? » Et donc je lui ai dit « Ok, je te partage ce que j'ai ressenti, mais je ne sais pas ce que ça vaut. » Et en fait, je lui ai partagé tout ce que j'avais ressenti, et elle s'est mise à pleurer, elle m'a dit « Mais comment c'est possible ? Comment tu ressens tout ça ? On dirait que c'est un chaman que j'ai rencontré, enfin tu me fais penser à un chaman que j'ai rencontré, je ne sais plus où, dans un pays d'Amérique latine. » Et moi j'avoue, j'étais surprise, parce que... Ben... Je ne me rendais pas compte que c'était entre guillemets incroyable d'avoir toutes ces infos-là sur elle. Je dis ça vraiment de façon humble. Je ne dis pas... Enfin, je dis juste la vérité en fait de ce qui s'est passé. Et du coup, ça m'a quand même un peu interpellée. Je me suis dit, ah tiens, ah bon, est-ce que c'est si incroyable d'avoir autant d'infos et tout ça ? Et du coup, au fur et à mesure, j'ai proposé aux personnes que je massais, si tu veux, moi je peux te dire ce que j'ai ressenti durant ce massage. Et je dis bien sûr, tu prends que ce qui résonne pour toi et tu... ne prend pas ce qui ne résonne pas, forcément. Et en fait, je me rendais compte que mon corps, il me donnait en effet beaucoup d'infos sur la personne. C'est-à-dire, j'avais des frissons à certains endroits de mon corps, à certains organes. Par moments, j'avais la nausée, par moments, je voyais beaucoup de couleurs. Par moments, c'était très joyeux et par moments... Voilà, selon certaines personnes, plutôt très triste. Et en fait, ça a traversé mon corps à travers des émotions. Et en fait, toutes les émotions qui me traversent pendant le massage, j'ai compris qu'elles ne m'appartiennent pas. En fait, elles appartiennent juste à la personne que je masse. Et du coup, le partagez, ce que moi j'ai capté, ça l'aide. à elles mieux se connaître, mieux se comprendre. Et en fait, j'ai remarqué que c'était vraiment beau de partager tout ça. Donc forcément, ça a créé des liens très forts avec les personnes que j'ai massées, des personnes avec qui je suis toujours en lien aujourd'hui, ou quand je rentre sur Paris, alors je ne rentre pas souvent, mais quand elles savent que je rentre sur Paris puisqu'elles ont vu sur Insta, elles vont me recontacter ou quoi, pour avoir un massage. Donc voilà, pourquoi je dis ça ? Ça c'est parce que c'est un gift, c'est un cadeau de mon enfance qui a été très abusive. Parce que j'ai été toujours du coup dans l'hypervigilance, et donc un des cadeaux, j'ai développé le fait de scanner les gens. Alors je n'ai pas forcément besoin de les toucher, mais c'est juste que je me suis rendue compte de ça, à travers le fait de masser et que j'avais vraiment... que ça me traversait l'énergie de la personne. Alors bien sûr, en tant que thérapeute, c'est super utile, parce que lorsque j'ai des femmes en séance, je répète ce qu'elles disent, je lis comme dans un livre ouvert, et ça va vite, entre guillemets, parce que je capte plein d'infos, donc ça permet d'aller dans le vif du sujet vite, d'aller creuser, d'aller toucher les endroits importants, et de libérer la charge émotionnelle. Du coup, je t'invite à te poser la question. Quel est ton golden shadow ? Quel est ton ombre dorée ? Qu'est-ce que ton enfance te révèle de toi ? Et quel super pouvoir, entre guillemets, ton enfance t'a permis de développer ? Et tu peux aussi te demander, lorsque tu lèves le voile sur ton enfance, est-ce que tu perçois pourquoi aujourd'hui tu contribues au monde de telle façon ? Voilà, je te laisse infuser ces questions afin de refléter sur toi. En fait, quand on a un trauma, quand on a des traumas, il y a des parts de nous qui restent figées. Donc c'est quoi le figement ? C'est la mort qui reste figée dans le passé. Donc c'est-à-dire, si j'ai été traumatisée à l'âge de 5 ans, il y a une part de moi qui est toujours figée à l'âge de 5 ans. Mais elle existe en 2025 avec moi, sauf qu'elle n'a pas mon âge, elle a 5 ans. Et du coup, c'est ça qui amène des réactions disproportionnées, parce que la part est blessée depuis des années, et elle ne s'est pas sentie vue, reconnue dans sa souffrance, et on a besoin d'aller la voir, de la reconnaître, de la sentir dans notre corps, pour pouvoir la libérer, et pour ne plus être figée à l'âge de 5 ans, par exemple. Bien sûr, il y a plein de traumas. Parfois, c'est à 5 ans, parfois, c'est à 2 ans. Parfois, c'est dans le ventre de la maman. Parfois, c'est dans l'adolescence. Du coup, le plus important, c'est d'aller voir les traumas qui nous hantent le plus. Donc, j'aime bien dire qu'il y a des traumas avec un grand T et il y a des traumas avec un petit t. En fait, on a tous vécu des traumas dans notre enfance, adolescence ou encore dans notre vie d'adulte. Ça fait vraiment partie de la condition humaine. J'ai une question pour toi. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te libérer d'un trauma et de sentir l'énergie vitale qui circule de nouveau dans tout ton corps ? Ouais, la beauté, c'est que lorsqu'on se libère de nos traumas, eh bien, en fait, il y a plein d'énergie vitale qui était bloquée dans le passé, qui circule de nouveau, et du coup, on a un regain d'énergie. On ressent qu'on a plus de vitalité, qu'on est plus nous-mêmes. Et même que certaines facultés qu'on ne connaissait pas de nous-mêmes finissent par se révéler, se dévoiler. D'ailleurs, je vais te partager le retour d'une femme que j'ai reçue il y a quelques jours par rapport à une séance qu'on a faite en onde Theta. Et du coup, on allait reprogrammer son subconscient. Donc toute la partie cachée de l'iceberg.

  • Speaker #1

    Et sinon, moi comment je vais ? Eh bien, depuis qu'on a fait le soin, vraiment, je me sens mieux. C'est incroyable. Je sens vraiment qu'il y a une libération qui s'est faite en moi. J'avais du mal à gérer ce que je ressentais, mes pensées, mon mental qui tournait en rond sur des choses, sur des doutes, sur une perte de confiance. Et depuis qu'on a fait le soin, je ne ressens plus du tout cette voix qui me tiraille. Je me sens beaucoup plus apaisée. En plus, au travail, ça s'est vraiment cassé puisque mon adaptation, c'est... est passé maintenant. Donc, je suis beaucoup plus à l'aise de base au travail puisque je ne suis plus, entre guillemets, la nouvelle. Maintenant, ça fait quasiment un mois que je suis là. Et du coup, c'est plus simple, déjà, cette partie-là. Mais en plus, je prends plus de plaisir à aller au travail, à travailler, à être là-bas. Je ne remets plus en question ma posture. C'est vraiment magnifique. Il y a eu vraiment un déclic. Et je fais comme tu m'as conseillé. Dès que je ressens qu'il y a des parties qui remontent et que je sens souffre, je lui dis « je te vois, je te sens et je t'aime » . J'essaie de développer beaucoup de bienveillance pour cette partie-là, mais je peux le dire concrètement, il y a quelque chose qui s'est passé pendant cette séance. Il y a vraiment un avant-après. Donc merci, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Et bien sûr, ce n'est pas très bénéfique, pas du tout bénéfique même de parler d'un trauma, donc parler, parler, parler. Ce n'est pas ça qui va aller le libérer. Au contraire, l'idée c'est vraiment d'aller travailler avec le cerveau droit et pas avec le cerveau gauche. Donc en fait le cerveau gauche, ça va être avec la parole, donc ça va être des thérapies où on va beaucoup parler, alors que le cerveau droit, c'est quand on va aller voir le subconscient, on va aller voir l'imaginaire, on va aller voir la partie nous beaucoup plus créative. Et en fait, dans cet espace-là, on va aller libérer le trauma, les émotions, les sensations corporelles, sans pour autant avoir à raconter tout ce qui s'est passé, surtout pas. Ensuite, qu'est-ce que je voulais partager d'autre ? Oui, alors, en fait, quand je suis rentrée... Donc voilà, là, je suis à Bali, on est en mai. Je suis arrivée à Bali en juin 2022. Et du coup, je suis restée à Bali, enfin je veux dire, je suis partie en France avant septembre 2024. Donc voilà, j'étais deux ans et quelques mois et trois mois. hors de la France. Donc à un moment je me suis dit bon je pense que j'aimerais bien quand même retourner pour voir mes neveux, ma soeur elle a deux enfants, pour voir ma soeur, alors pour voir mon papa, ma maman, même si ma maman est venue me voir une fois à Bali en deux ans et trois mois et mon papa aussi est venu me voir une fois. ce qui était assez grandiose parce que mon papa, je n'étais pas en lien avec lui depuis 31 ans de vie, sachant que j'ai 32 ans. Donc, ça fait juste un an que je suis en lien avec lui. Et du coup, Bali, ça a été un grand morceau de guérison énorme. Je veux toujours enregistrer un épisode à ce sujet-là. Et en fait, c'est un sujet tellement catchy, un sujet tellement sensible pour moi que... Je me sens jamais trop prête d'en parler. Mais bon, c'est comme aujourd'hui, en vrai, parler des abus, je ne dirais pas que je me sens prête. Mais en fait, à un moment, je me dis, Hélène, allez, parle-en. Je sais que ça bénéficie au collectif. Et en fait, moi, je sens vraiment que ma mission, c'est... En fait, j'avoue, je n'ai pas de secret dans ma vie. Je ne suis pas quelqu'un qui a des secrets. Et en fait, quand je sens qu'il y a quelque chose à partager qui pourrait bénéficier à autrui, que les autres pourraient se reconnaître dedans et apporter de la conscience dans leur souffrance pour pouvoir s'en libérer. Parce que pour pouvoir s'en libérer, c'est important d'en avoir déjà conscience. Autrement, ce n'est tout simplement pas possible de s'en libérer. Lorsqu'on est dans le déni, on ne peut pas se libérer de trauma. Du coup, mon partage, je sais que des femmes vont se reconnaître à l'intérieur et je sais que ça va être bénéfique pour elles et du coup que ça va venir faire bouger des choses à l'intérieur d'elles. Je sais que, par exemple, quand j'avais parlé de mon avortement, c'est un des premiers épisodes dans le podcast, j'avais reçu beaucoup de retours de femmes qui me disaient « mais mon Dieu, merci d'avoir posé des mots dessus, j'ai beaucoup pleuré, ça m'a permis de libérer de la charge émotionnelle en lien avec mon propre avortement ou mes propres avortements » . Donc voilà, ma démarche est plutôt ça. Ok, alors en fait, moi franchement j'ai subi une enfance très traumatique pour moi, où il y a eu beaucoup de violence, il y a eu beaucoup de violence verbale. et aussi beaucoup de scènes violentes devant moi. Alors vu que j'ai grandi dans cet environnement, bien sûr à 10 ans je me suis dit, mon Dieu, il y a un grand problème dans cette famille. Mon Dieu, est-ce que je suis née chez les fous ? Mon Dieu, pourquoi je vis ? Pourquoi je suis vivante ? Pourquoi je suis là ? Pourquoi j'existe ? Et bien sûr, c'est plein de questions qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir à se poser. Mais à 10 ans, j'ai commencé à pouvoir mettre des mots dessus, même si je n'en parlais à personne. Donc c'est-à-dire, c'est juste à me traverser dans ma tête. Alors en fait... Enfin, ouais, je sens que c'est difficile pour moi d'en parler. Bon, en fait, je vais juste dire dans les grandes lignes, mais en fait, dans ma famille, il y a eu beaucoup d'abus émotionnels, d'abus au niveau de la parole, c'est-à-dire, je pouvais entendre mes parents vraiment s'insulter de tous les noms, vraiment des mots grossiers, pute, salope, connard, enfin, ça c'était... tous les jours, monnaie courante. Et ensuite, mes parents, il y avait beaucoup de disputes entre eux. Et ça pouvait être le jour, la nuit, les cris, la police qui vient se taper dessus. On m'appelle pour les séparer. Hélène, viens nous séparer. Donc j'ai 6 ans et je sépare mes parents qui sont en train de se battre. Bref, le gros bordel. La famille chaotique, vraiment. Enfin, waouh ! Sauf qu'un enfant, quand il est né dans un environnement comme ça, quand il grandit dans un environnement comme ça, il ne va jamais se dire papa et maman qu'il voit comme des dieux. Il ne va jamais se dire que c'est eux-là qui n'apportent pas de sécurité dans le foyer. L'enfant, ce qu'il va se dire, il va se dire, mon Dieu, il y a un problème, c'est moi le problème. S'il se passe tout ça dans ma famille, c'est que j'ai fait quelque chose de pas bien. Et en fait, il va commencer à se dévaloriser. En fait, l'enfant, il va jamais se dire, ses parents, là, c'est de la merde. Il va jamais se dire ça. Donc il va amener le problème, il va dire, c'est lui, le problème, il est de la merde. Et du coup, il n'a pas de valeur, il n'a pas confiance en lui, il n'a pas d'estime de soi. Et du coup, c'est comme ça qu'on... commencent à avoir des comportements mine de rien destructeurs. C'est-à-dire, par exemple, moi j'ai fait beaucoup de crises de boulimie parce qu'en fait il y avait un grand vide à l'intérieur de moi. Donc je comblais le vide par... manger énormément, des grandes quantités, et ensuite je dormais pendant 20 heures, tellement que mon système, il n'en pouvait plus en fait d'avoir autant mangé. Ensuite ça pouvait être aussi, je sais que j'ai vu beaucoup beaucoup de... d'hommes j'ai vu vraiment énormément d'hommes dans ma vie dans ma jeunesse bien sûr plus maintenant et c'était pas quelque chose de sain bien sûr c'était ben j'avais tellement pas de père et j'avais tellement un vide à l'intérieur de moi que du coup je rencontrais des hommes parfois je rencontrais même deux par jour non mais et Je ne me rendais pas compte, mais c'était ma façon à moi de combler le vide. Alors c'était une addiction, finalement, c'était une addiction sexuelle, on va dire. Et ça, en fait, c'est très commun dans les familles dysfonctionnelles. Donc si tu as une addiction, que ce soit au sexe, que ce soit à la nourriture, que ce soit aux drogues, que ce soit à l'alcool, que ce soit à la cigarette, enfin, voilà, en fait, si tu as une addiction... clairement, c'est parce qu'il y a un vide à l'intérieur de toi et que tu essayes de combler ce vide. Ouais, donc en gros, quand on a des addictions, c'est vraiment lié au fait qu'on ne s'est pas senti safe, on ne s'est pas senti en sécurité dans le noyau familial, dans notre enfance. Et du coup, on va aller combler ça à travers de la dépendance, de l'addiction, pour éviter d'entrer en contact avec les émotions. Les émotions désagréables, c'est-à-dire par exemple ce vide existentiel qu'on ressent à l'intérieur de nous parce qu'il y a eu un manque d'amour. Moi, c'est ce que j'ai fait dans ma vingtaine. Je n'en avais pas du tout conscience. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais autant d'hommes. Moi, je rêvais d'une relation amoureuse, mais cette relation amoureuse n'arrivait jamais. Du coup, je multipliais les hommes. Ouais, alors que, au fond, la vraie Hélène, je veux dire, mon âme, elle n'a jamais voulu rencontrer autant d'hommes. Et j'ai beaucoup d'amis qui ont des enfances, qui sont nés dans des familles dysfonctionnelles. Et des amis d'enfance, voilà, forcément, je pense que je me liais d'amitié avec des amis qui avaient aussi des familles complètement folles, en fait. parce que c'était familier pour moi quand j'allais chez eux ça me perturbait pas vu que c'était pareil qu'à la maison et Et je me souviens, une fois, je suis allée chez une amie qui, elle, avait une famille, en tout cas, on aurait dit, vraiment loving. Genre vraiment une famille où il y a beaucoup d'amour et tout. Et moi, j'étais en état de choc. Genre, je me rappelle, je lui disais, ah mais, personne ne crie ? Enfin, je me questionnais comment ça se fait que personne ne crie ? À table, on rigole ? Ah, on mange à table ? La famille est ensemble. c'est pas on mange tout seul dans son coin et moi ça, ça avait été un vrai choc et aussi une autre fois où ça a été un énorme choc je me suis occupée d'enfants qui avaient 10 ans j'ai fait des colos en fait à l'international c'était trop stylé et en fait c'était des colos, il y avait des japonais, des italiens, des français un peu toutes les nationalités alors c'était des familles aisées pour envoyer leurs enfants dans des colos comme ça. Et moi, en fait, j'étais à leader, on appelle ça. C'est-à-dire que j'encadrais les enfants. J'encadrais quatre enfants français. Mais la colo, il y avait toutes les nationalités. Donc, par exemple, les quatre petits-enfants japonais, deux garçons, deux filles, étaient encadrés par une leader japonaise ou un leader, un mec. Bref, et du coup, là, les enfants se confiaient beaucoup à moi. C'était trop chouette. J'ai l'impression d'être une grande, grande sœur. Et... Quand ils me racontaient leur enfance, alors pas tous, mais quand ils me racontaient leur enfance, certains, je me disais mais... « Attends, je sentais que ça me réveillait à l'intérieur de moi des émotions, et je culpabilisais de ressentir autant d'émotions. Je ressentais de la tristesse, un malaise et tout, alors qu'eux me parlaient de leur enfance et que c'était plutôt joyeux. Et moi je me disais, mais attends Hélène, moi je leur souhaite tout le bien du monde à ces enfants, pourquoi ça me réveille autant d'émotions perturbatrices ? » Je culpabilisais, je me rappelle j'en avais pleuré. Et en fait, c'est quoi ? c'est tout simplement que ma petite fille intérieure elle criait à l'aide. En fait quand elle entendait le témoignage d'enfants qu'il y avait une enfance plutôt safe, où ça se passe bien dans la famille, où il n'y a pas de cris, où les parents ils sont là, ils écoutent le besoin de l'enfant, et bien ma petite fille intérieure elle crie à l'aide en fait, parce qu'elle ça n'a pas été le cas. Moi je sais que... petite, je devais hurler, hurler comme une folle, en perdre ma voix, pour dire s'il vous plaît, arrêtez de crier, arrêtez de vous battre, je n'en peux plus, je suis à bout. Et en fait, c'est que quand j'hurlais comme un putois, que enfin, peut-être, ça s'arrêtait. Mais du coup, après j'étais affaune pendant genre 4 jours, et je me souviens dans mon enfant, j'étais tout le temps affaune. Et en fait, ma seule façon de me faire entendre, c'était d'hurler la mort. Et ça, c'est vraiment pas sain, en fait, je me sentais pas pas vu, entendu, voilà je devais redoubler d'efforts pour me sentir entendue. Bon, en tout cas, alors ça part dans tous les sens cet épisode, vu que j'ai pas de ligne directrice, en tout cas je voulais parler des abus dans l'enfance, ouais je parle de plusieurs choses, bon, en tout cas, ce que je voulais dire au fond, c'était que quand Quand tu as vécu des abus ? dans l'enfance, forcément, la vie va te ramener des abus. Elle va te ramener des abus quand tu vas grandir, ça va revenir. Parce que tu vas vibrer l'abus, du coup l'abus va revenir à toi. Et ça va être des opportunités à chaque fois que ça se présente pour guérir. Alors bien sûr, au début, quand ça se représente, c'est très probable qu'on soit dans le déni, parce que c'est trop douloureux de voir, et du coup, une façon de se protéger. Protéger, ça va être dans le déni. Et du coup, ça va être de nier que là, il y a un abus. Alors, tu vois, moi, j'ai vécu beaucoup d'abus émotionnels. On ne m'a jamais touchée petite, c'est-à-dire on ne m'a jamais touchée physiquement, sexuellement. Et en fait, mine de rien, vu que je vibre l'abus et ça vibre à l'intérieur de moi, je vais attirer souvent des situations abusives. Alors, bien sûr, j'en ai de plus en plus conscience. donc ça c'est C'est de moins en moins présent, mais c'est toujours présent. En fait, moi, ça s'est beaucoup manifesté dans le cadre professionnel. À chaque fois que j'ai travaillé en entreprise, alors je travaillais très peu en entreprise, j'ai très vite arrêté, je me suis très vite lancée à mon compte. Mais en fait, j'ai été franchement tous mes stages dans des relations abusives. Ou bien, même au château, quand je donnais des massages, en fait, il y avait toujours un abus. Alors, ce n'était pas toujours par des hommes, ça pouvait être par des femmes, ça pouvait être psychologiquement par des femmes, ou ça pouvait être, par exemple, comme au château où je donnais les massages, où je me suis fait d'ailleurs un licencié. Et c'est comme ça que j'ai décidé de partir à Bali, parce que je me suis dit, plus rien ne me retient en France. En fait, c'est parce qu'il y a un homme, j'avais le droit d'accéder au buffet dans le château, et à chaque fois, cet homme, c'était un cuisinier, c'était le chef cuisinier. À chaque fois, il me faisait des remarques sur mes cheveux, sur mon corps, sur mon physique. Et moi, ça me laissait tellement perplexe que je ne savais pas quoi dire, je n'avais aucun mot. J'étais figée en fait, j'étais figée. Et du coup, parfois, il m'apportait plein de gâteaux sur ma table, mais genre six parts. Et moi, je lui disais, ah non, non, je ne vais jamais manger tout ça. Ça ne sert à rien de m'apporter tout ça. Et en fait, il faisait exprès de m'apporter beaucoup trop. Et après, quand je quittais du coup le buffet, il y avait beaucoup trop sur ma table, comme si... Je respectais pas la nourriture, je sais pas trop ce qui se passait dans sa tête, mais bon, c'était très étrange, je me sentais vraiment mal à l'aise. Il me parlait de ma taille, que j'étais beaucoup trop petite, il me parlait de mes cheveux bouclés, il y avait toujours des phrases malaisantes sur mon physique, et en fait c'était de l'abus. Et en fait à tel point qu'à un moment, il est allé dire que j'avais volé des bouteilles de vin, alors moi je bois pas d'alcool, mais bon, ok, et surtout j'aurais jamais voulu perdre ma place. Tant mieux que je l'ai perdu au fond, mais... Voilà, genre, que j'avais volé des bouteilles de vin, bref. Du coup, je me suis faite convoquer, et moi au début je disais, mais qui... Est-ce que vous m'avez vu sur des caméras ? Est-ce que vous avez des preuves ? Vraiment, j'étais en mode, je ne comprends rien. Et d'un seul coup, j'ai eu un flash, j'ai eu lui en image. Et j'ai dit, mais my god, j'ai dit de façon trop spontanée, j'ai dit, mais c'est ce mec. J'ai dit, je sais que c'est lui, il a quelque chose contre moi. Et il me fait du harcèlement. Et à partir du moment où j'ai dit le mot harcèlement, c'est bon, le lendemain, j'étais licenciée. Et je l'ai vécu comme une énorme injustice. genre vraiment j'en ai pleuré parce que J'avais des super retours sur les massages que je donnais, les gens écrivaient des mails au château et le château me transférait les mails, ou parfois il demandait mon numéro de téléphone et tout, et je me sentais vraiment utile en fait. Je me sentais vraiment utile et du coup ça m'a vraiment touchée. Et bon bref, après j'ai accepté, j'ai digéré et je suis partie. Je me suis dit, bah vas-y, y'a plus rien qui me retient à Paris et je suis partie pour Bali et tant mieux. et du coup euh euh Voilà, en fait l'abus revient, c'est comme en août dernier j'étais en Turquie, alors c'est assez dingue ce qui s'est passé. En Turquie, il y a des quartiers où il faut s'habiller de toute façon, on protège, on cache notre corps en tant que femme, et il y a des quartiers où c'est beaucoup plus ouvert et on peut s'habiller comme on veut. Et moi, peu importe comment je m'habillais, en dix jours il y a eu cinq agressions sexuelles, c'est-à-dire... des hommes qui veulent toucher mon corps ou qui touchent mon corps ou qui m'invitent à dormir chez eux pour faire l'amour enfin voir l'amour et en fait c'était sans cesse, tous les deux jours on venait me toucher les fesses, on me demandait si on pouvait toucher mes seins je pouvais avoir un grand châle autour de moi et on venait quand même de me demander où est-ce que j'habitais ou si je pouvais rentrer avec l'homme pour du sexe et en fait Au bout de dix jours vraiment ça a craqué à l'intérieur de moi et quand je m'en suis rendu compte en fait j'étais en figement c'est à dire que je voulais traverser la route en passage piéton et il y avait genre environ six hommes en face de moi qui tout simplement voulait traverser, ils étaient juste en face et je n'ai plus pu utiliser mes jambes. Mes jambes ne répondait pas au fait que je voulais traverser et là ça m'a fait vraiment très peur et en fait j'ai figé quelques... c'était pas très long, c'était peut-être 30 secondes mais c'était déjà... Trop, en fait, ou peut-être une minute, je ne sais plus. Mais en tout cas, je n'ai pas su traverser. Et par la suite, je n'ai plus traversé, je suis rentrée. Et là, je me suis effondrée. Et en fait, j'ai commencé à avoir plein d'aftes. Enfin, j'ai eu très mal au plexus solaire. Je ne pouvais plus rien avaler. Et ça, ça a duré plusieurs jours. Bref, et du coup, tout ça pour dire... Alors en fait, ce qui se passe, c'est lorsque l'on vit des gros traumas dans l'enfance. C'est très probable qu'on se dissocie pour nous permettre de survivre en fait et de continuer d'avancer parce que sur le moment on n'a pas les ressources pour digérer cette charge émotionnelle énorme, le gros trauma. Du coup ce qui va se passer quand on va grandir, c'est que l'univers, Dieu, l'intelligence supérieure va nous envoyer des opportunités pour libérer cette charge émotionnelle qui a été trop grande. Donc si je le dis autrement, ça peut être lorsque tu subis un trauma, la charge émotionnelle elle est tellement forte que ça vient impacter tous tes corps. Et du coup tu vas répéter des traumas similaires pour venir ressentir de nouveau l'émotion et pouvoir la décharger petit à petit, petit morceau par petit morceau. C'est comme s'il y avait une énorme roche qui t'était prise dans la tête, bam, et bien par la suite la vie va t'envoyer... plein de petits cailloux plus ou moins gros pour t'aider à digérer et en fait on vient couper en petits morceaux cet énorme rocher. C'est comme ça qu'on digère nos traumas. Après bien sûr, ce qui est important c'est de s'en rendre compte et aussi de se faire accompagner quand on ressent qu'on n'arrive pas à suivre seul, que c'est trop difficile. Parce que le thérapeute, il vient nous aider à regarder dans les angles morts. Une autre forme d'abus, en fait, mon papa m'a demandé « est-ce que tu peux m'appeler ? » Donc j'ai apprécié qu'il demande. Donc je l'ai appelé et là il m'a partagé, c'était aujourd'hui, il m'a partagé le fait qu'Angélique, c'était une jeune fille, elle devait avoir peut-être 14 ans et moi je devais avoir peut-être 7 ans. Et en fait elle venait à la maison parce que, déjà pour prendre soin de moi, mes parents travaillaient beaucoup en restauration donc ils n'étaient pas là par moment toute la soirée jusqu'à 2h du matin. Du coup, elle venait, elle dormait à la maison. Et dernièrement, elle a dit merci à mes parents en leur disant, « Monan, elle est grande, je pense qu'elle doit avoir... Du coup, moi, si j'ai 32, elle doit avoir... Ouais, proche de la quarantaine. » Et en fait, elle a dit merci à mes parents parce qu'elle a passé des bons moments chez nous. En fait, elle, il faut savoir que sa famille, le père, il était alcoolique et il battait la mer. Et parfois, il brûlait même... son frère avec des cigarettes dans le cou ou sur les bras. Donc vraiment ça c'est de la torture et du coup forcément quand elle venait à la maison il n'y avait pas ça. Il n'y a personne qui se faisait enfin je ne me faisais pas taper, elle ne se faisait pas taper. Alors oui il y avait des cris oui il y avait des insultes et oui c'était insécurisant et j'avais peur mais voilà c'était rien comparé à elle ce qu'elle vivait. Enfin, même ma phrase, elle est fausse de dire c'était rien. Et en tout cas, mon père, du coup, il me dit au téléphone, toi Hélène, tu dramatises beaucoup ton enfance. Angélique, elle dit qu'elle était contente de venir à la maison. Oh ! Mais quand il m'a dit ça au téléphone, en fait, j'ai commencé à sur-réagir, forcément. Donc quand on sur-réagit, c'est parce qu'en fait, il y a une part qui est blessée. Et elle est tellement blessée. Et quand elle ne se sent pas vue, entendue dans sa souffrance, elle pète un plomb et dit ce qui s'est passé. J'ai pété un plomb. Et voilà, je suis thérapeute. Et oui, je pète des plombs. Et en fait, ça a été trop douloureux pour moi d'entendre que je dramatisais mon enfance alors que tous les symptômes, c'est-à-dire, je me suis beaucoup arraché les cheveux dans mon enfance. Il y a eu les crises de boulimie, il y a eu l'addiction au sexe. Il y a eu l'hypervigilance, le fait de toujours scanner, scanner, scanner. Tout ça, en fait, lui, mon père, c'est comme s'il venait minimiser, anéantir ce que moi j'ai pu ressentir. En fait, ça n'a jamais été reconnu, cette souffrance. Bien sûr, moi maintenant, au rejetement, je reconnais, je me reconnais dans ma souffrance. Et j'estime qu'aucune petite fille ne devrait vivre ça et que c'est un endroit très malsain pour grandir. Mais la beauté dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui on sait comment traiter les traumas, on sait comment libérer des gens de leurs traumas en reprogrammant le subconscient. Donc on se rend vraiment compte à travers les études scientifiques que ce n'est pas en passant à travers le cerveau gauche qu'on peut libérer le trauma, mais en passant à travers le cerveau droit. Donc tout ce qui est, comme je disais en début d'épisode, imagination, créativité, visualisation, à la reprogrammation du subconscient, à aller visiter les différentes parts à l'intérieur de nous. Ça s'appelle IFS, Internal Family System. Et c'est pour ça qu'on voit des personnes à l'autre bout du monde, sur des îles paradisiaques, qui vivent des vacances horribles, parce que le trauma, il te suit, peu importe où est-ce que tu es. Peu importe que l'endroit soit idyllique ou pas, tu... te trimballent tes traumas et tant qu'ils sont pas libérés, ils te suivent en fait. Partout dans ta vie. Quand tu vas aux toilettes, quand tu vas à l'île de la Réunion, quand tu vas à Marseille, quand tu vas à Bali, quand tu vas à New York, whatever, ils sont là. Ils nous suivent. Donc voilà, on arrive bientôt à la fin de l'épisode. Donc, ce qui est important de retenir, c'est que lorsque vous avez une enfance traumatique, que vous êtes né dans une famille dysfonctionnelle, eh bien, c'est normal de se dévaloriser, de croire qu'on n'a pas de valeur, de se trouver laide, bête, en fait, de croire qu'on a un problème, de croire que c'est nous le problème. Ça, c'est typique d'un enfant qui est né dans une famille dysfonctionnelle. Parce que, comme je disais, l'enfant, il ne va pas dénigrer ses parents parce que son papa, c'est Dieu, et sa maman, c'est une déesse. Donc, il va plutôt se dire, ok, oula, j'ai fait quelque chose de mal, je suis quelqu'un de mauvais, et c'est pour ça que tout ça arrive. Parce qu'il préfère remettre la faute sur lui, plutôt que sur l'environnement familial, sur ses parents. Voilà, un enfant, ça va être toujours dans sa tête de sa faute, et jamais de la faute des parents. Il a beaucoup trop d'amour, et il a un amour aveugle en les parents, et aussi, il ne peut pas survivre. sans ses parents. Également, quand on a des parents qui ne reconnaissent pas nos blessures, en fait, c'est vraiment un mécanisme de protection. C'est une protection vis-à-vis de leurs propres blessures, de leur propre enfance. C'est un mécanisme de défense, c'est trop dur pour eux de reconnaître, parce que pour qu'ils reconnaissent ce qui se passe là pour leur enfant, il faudrait qu'eux-mêmes puissent reconnaître ce qui s'est passé dans leur enfance. Qu'ils aillent voir leur enfant intérieur, et qu'ils aillent voir toute la souffrance de leur enfant intérieur. Donc si ton parent ne te reconnaît pas dans ta souffrance, et bien c'est ok, toi tu peux te reconnaître dans ta souffrance. Tu peux te légitimer pour ce que tu as vécu. C'est déjà un premier pas énorme. Et ensuite, ça va être très important de solliciter la maman à l'intérieur de toi et le papa à l'intérieur de toi qui vont venir prendre soin de ton petit enfant intérieur. Donc voilà, si jamais tu te reconnais dans cet épisode qui est très vulnérable, mon Dieu, j'ai galéré à le partager. J'ai écouté trois fois cet épisode alors que moi, normalement, tic-tac-boum, j'enregistre et je publie. Et là, c'est un sujet très très vulnérable pour moi. Voilà, bon, c'est comme ça. N'hésite pas à m'écrire, à me faire un voice. Si tu as besoin d'aide, sache que je suis là pour te soutenir. C'est vraiment ma mission d'âme. Mon âme a l'envie d'aider les gens à guérir, d'aider les gens à aller mieux et à retrouver l'amour à l'intérieur d'eux, à retrouver cette force, cette solidité, cet ancrage. et aussi toute cette douceur qu'on peut avoir envers nous-mêmes. Voilà, je t'embrasse, je t'envoie beaucoup d'amour et je te dis à bientôt. Un grand merci pour ton écoute. Si tu as adoré ce podcast et que tu souhaites me soutenir et m'aider à diffuser mon message, je t'invite à t'abonner, me laisser 5 étoiles lumineuses sur Spotify ou Apple Podcasts et un mot doux d'amour. Ou bien tag moi en story Instagram en me mentionnant à... Cosmic.Flowers, je t'embrasse et je t'envoie du soleil.

Chapters

  • Introduction au podcast et intention d'Hélène

    00:03

  • Abus émotionnels : partage d'expérience personnelle

    00:44

  • Reconnaissance et légitimation de la souffrance

    01:53

  • L'hypervigilance & ses "bénéfices"

    05:09

  • Réflexion sur les ombres dorées et la guérison

    11:04

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    39:05

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Description

💔 Il y a des blessures qu'on porte depuis l'enfance, en silence.


Dans cet épisode, je me livre sur ce que j'ai vécu, et sur comment j'apprend à prendre soin de ma petite fille intérieure, pas à pas.

Un partage vulnérable, pour celles et ceux qui chercher à se réparer, eux aussi.


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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 


🎙 Cosmic Flowers Podcast a pour intention de démocratiser : 

🔸 la santé mentale

🔸 les thérapies énergétiques

🔸 le voyage solo 

🔸 l'entreprenariat au féminin 

Ici, mes invités exceptionnels & moi te partagerons des clefs pour t’aider à renouer avec ton intuition et à embrasser tes émotions pour prendre conscience de tes dons ! 


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Je t'embrasse


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Cosmic Flowers Podcast, le podcast d'empuissancement des femmes. Je suis Hélène, fée des temps modernes, âme guérisseuse, coach et thérapeute énergéticienne spécialisée en libération émotionnelle. Mon intention à travers ce podcast est de t'aider à reprendre ton pouvoir personnel, à embrasser ta vulnérabilité, à prendre conscience de tes dons, pour tomber en amour avec toi-même et devenir qui tu es vraiment. Alors prépare-toi à rayonner ton soleil intérieur. Hello les Cosmic Flowers ! Alors je suis contente de vous retrouver. En fait je ressens l'élan de m'exprimer et je pense que ça va résonner dans beaucoup d'entre vous. Et en fait aujourd'hui j'aimerais aborder la thématique des abus. Alors, bon bah, let's go, je rentre dans le vif du sujet. Je n'ai pas de bullet point, je n'ai strictement rien préparé, donc je vais parler comme je parle à une amie, et je vais me confier, et en même temps... Il y a des perles de sagesse à l'intérieur et je vous demande en fait de bien rester connecté à votre corps pendant cet épisode, de bien ressentir ce qui se passe dans votre corps et votre corps va vous dire tout simplement si vous vous reconnaissez dans ce que je fais. que je partage ou pas. Donc si vous reconnaissez, vous pouvez ressentir des frissons, vous pouvez ressentir des organes qui s'activent, des gargouillements, peut-être la nausée, ou peut-être que ça va piquer le nez, ça va piquer au niveau des yeux. Restez ouvertes à toutes les sensations corporelles qui peuvent vous traverser. Alors, en fait, j'ai envie de parler, je pense, des abus de l'enfance. Aujourd'hui, je pense que ça fait longtemps que je vais en parler et qu'il y a une part de moi qui... Bah ouais, ça se sent là. Je bug. Il y a une part de moi qui a du mal à parler de ça. Parce que forcément, ça touche à la famille, ça touche aux parents. J'aime mes parents. Mon âme, elle a décidé, je le sais très bien, de s'incarner dans cette famille. c'est pas par hasard et clairement si je n'avais pas vécu cette enfance je ne serais jamais devenue thérapeute donc un petit peu je vais dire le golden shadow c'est à dire comment dire en français Donc shadow, ça veut dire ombre et golden, ça veut dire or. Donc en fait, je vais dire... Ça ne marche pas. L'ombre dorée, ouais, l'ombre dorée. En fait, le cadeau, je vais tout simplement dire le cadeau. Tout simplement le cadeau de cette enfance. qui pour moi a été clairement la période la plus difficile de ma vie, c'est que j'ai développé... Alors petit aparté, j'ai enregistré cet épisode de podcast sur les abus de l'enfance il y a plusieurs semaines déjà. Entre temps, ça a cheminé, ça a continué de cheminer à l'intérieur de moi et je me rends compte que c'est très important de s'auto-légitimer dans ce qu'on a vécu. que les parents ne vont pas forcément le faire et que de toute façon aujourd'hui on est adulte et donc c'est à nous même de nous auto légitimer par rapport à ce qu'on a vécu on le sait on le ressent dans notre corps on n'est pas fou quoi donc moi je pense que depuis que je suis rentrée en france pour la première fois depuis deux ans et demi c'était septembre octobre novembre 2024 ça m'a fait plein de flash de mon enfance. Et c'est comme si j'étais revenue dans cet appartement où tout s'est passé, où tous les drames se sont passés. Et je suis revenue avec mes yeux de thérapeute. Donc je me suis dit, mais waouh, my god, Hélène ! T'as vécu tout ça ! Et en fait, il y avait une grande part de moi qui était dans le déni par rapport à mon enfance pendant longtemps, parce que ça fait mal en fait de reconnaître ce qu'on a vécu. Mais c'est hyper important de le reconnaître, parce que c'est que lorsqu'on reconnaît consciemment que ça peut se dissoudre et qu'on peut avancer. Quand ça reste dans l'inconscient, on ne peut pas guérir. On peut seulement guérir lorsque ça passe de l'inconscient... au conscient. Du coup, moi, c'est vrai que c'était assez chaotique, et les trois mois où je suis rentrée en France, fin 2024, et j'avais un peu partagé en story sans être trop précise. C'est vraiment le podcast où je suis la plus à l'aise et mine de rien je comprends pourquoi ça s'est passé. C'était pour que je puisse cheminer en 2025 sur plein de traumas de l'enfance, pour que je puisse continuer de libérer et à chaque fois que je libère je deviens encore plus moi-même et je suis de plus en plus dans mon pouvoir personnel parce que je sens que mon énergie ça bouge. Moi qui étais longtemps dans le déni quand je suis sortie du déni, c'était il y a deux ans et demi, trois ans que je suis sortie du déni, je sais que j'ai ressenti beaucoup de colère, notamment pour un de mes parents, et que maintenant, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui ont bougé à l'intérieur de moi et que je me sens beaucoup plus en paix avec ce parent. Voilà, en fait l'idée c'est qu'on ne veut pas... tout justifier de pourquoi ça s'est passé comme ça. On peut toujours trouver des raisons de pourquoi tel parent agit ainsi ou ainsi, parce que bien sûr, tout le monde a des traumas. Mais c'est important aussi de légitimer nous, comment on s'est sentis en tant qu'enfant, et de reconnaître ce qu'on a ressenti. Et voilà, une fois qu'on est adulte, ce n'est plus, entre guillemets, le job de nos parents, de venir répondre à nos besoins, parce qu'on est maintenant adulte, et c'est à nous-mêmes. de pouvoir répondre à nos besoins, parce qu'on sollicite notre maman et notre papa intérieurs. Et donc moi, je sens que ma maman et mon papa intérieurs, ils grandissent énormément, et que du coup, ça apaise beaucoup ce que je ressens et ce que je peux ressentir par rapport à mes parents, qui ont fait, je le sais, du mieux qu'ils peuvent, même si je souhaite cette enfance à personne. Du coup, je te partage quel a été le cadeau de cette enfance. Donc, ce que je disais en début d'épisode de podcast, ce golden shadow, donc cette ombre dorée. Forcément, de l'hypervigilance. Et donc, en fait, l'hypervigilance, c'est lorsqu'on ne se sent pas du tout en sécurité. On a tendance à tout scanner, à entendre les moindres bruits, à voir sur le coin des yeux les moindres mouvements. C'est-à-dire qu'on scanne tout en permanence pour être sûr que... On va être là pour nous, on va être là pour nous-mêmes et s'apporter de la sécurité dans un endroit où on se sent insécure. Et du coup, cette hyper-vigilance, un premier cadeau qu'elle m'a offert, c'est que c'est très facile pour moi de scanner énergétiquement les gens. Alors, je ne m'en suis pas toujours rendue compte. Je n'ai pas toujours su qu'il y avait ce gift, ce don qui était né. C'est par la suite, j'ai donné beaucoup de massages à Paris et notamment dans un château. et Et je ressentais plein de choses lorsque je massais les gens, je donnais des massages ayurvédiques. Et je me disais, waouh, tout ce qui se passe à l'intérieur de moi quand je masse, c'est quoi ça ? Je ne comprenais pas du tout. Et une fois, une femme m'a dit, Hélène, est-ce que tu peux me dire ce qui s'est passé pendant le massage ? tellement fort, qu'est-ce que toi t'as ressenti ? » Et donc je lui ai dit « Ok, je te partage ce que j'ai ressenti, mais je ne sais pas ce que ça vaut. » Et en fait, je lui ai partagé tout ce que j'avais ressenti, et elle s'est mise à pleurer, elle m'a dit « Mais comment c'est possible ? Comment tu ressens tout ça ? On dirait que c'est un chaman que j'ai rencontré, enfin tu me fais penser à un chaman que j'ai rencontré, je ne sais plus où, dans un pays d'Amérique latine. » Et moi j'avoue, j'étais surprise, parce que... Ben... Je ne me rendais pas compte que c'était entre guillemets incroyable d'avoir toutes ces infos-là sur elle. Je dis ça vraiment de façon humble. Je ne dis pas... Enfin, je dis juste la vérité en fait de ce qui s'est passé. Et du coup, ça m'a quand même un peu interpellée. Je me suis dit, ah tiens, ah bon, est-ce que c'est si incroyable d'avoir autant d'infos et tout ça ? Et du coup, au fur et à mesure, j'ai proposé aux personnes que je massais, si tu veux, moi je peux te dire ce que j'ai ressenti durant ce massage. Et je dis bien sûr, tu prends que ce qui résonne pour toi et tu... ne prend pas ce qui ne résonne pas, forcément. Et en fait, je me rendais compte que mon corps, il me donnait en effet beaucoup d'infos sur la personne. C'est-à-dire, j'avais des frissons à certains endroits de mon corps, à certains organes. Par moments, j'avais la nausée, par moments, je voyais beaucoup de couleurs. Par moments, c'était très joyeux et par moments... Voilà, selon certaines personnes, plutôt très triste. Et en fait, ça a traversé mon corps à travers des émotions. Et en fait, toutes les émotions qui me traversent pendant le massage, j'ai compris qu'elles ne m'appartiennent pas. En fait, elles appartiennent juste à la personne que je masse. Et du coup, le partagez, ce que moi j'ai capté, ça l'aide. à elles mieux se connaître, mieux se comprendre. Et en fait, j'ai remarqué que c'était vraiment beau de partager tout ça. Donc forcément, ça a créé des liens très forts avec les personnes que j'ai massées, des personnes avec qui je suis toujours en lien aujourd'hui, ou quand je rentre sur Paris, alors je ne rentre pas souvent, mais quand elles savent que je rentre sur Paris puisqu'elles ont vu sur Insta, elles vont me recontacter ou quoi, pour avoir un massage. Donc voilà, pourquoi je dis ça ? Ça c'est parce que c'est un gift, c'est un cadeau de mon enfance qui a été très abusive. Parce que j'ai été toujours du coup dans l'hypervigilance, et donc un des cadeaux, j'ai développé le fait de scanner les gens. Alors je n'ai pas forcément besoin de les toucher, mais c'est juste que je me suis rendue compte de ça, à travers le fait de masser et que j'avais vraiment... que ça me traversait l'énergie de la personne. Alors bien sûr, en tant que thérapeute, c'est super utile, parce que lorsque j'ai des femmes en séance, je répète ce qu'elles disent, je lis comme dans un livre ouvert, et ça va vite, entre guillemets, parce que je capte plein d'infos, donc ça permet d'aller dans le vif du sujet vite, d'aller creuser, d'aller toucher les endroits importants, et de libérer la charge émotionnelle. Du coup, je t'invite à te poser la question. Quel est ton golden shadow ? Quel est ton ombre dorée ? Qu'est-ce que ton enfance te révèle de toi ? Et quel super pouvoir, entre guillemets, ton enfance t'a permis de développer ? Et tu peux aussi te demander, lorsque tu lèves le voile sur ton enfance, est-ce que tu perçois pourquoi aujourd'hui tu contribues au monde de telle façon ? Voilà, je te laisse infuser ces questions afin de refléter sur toi. En fait, quand on a un trauma, quand on a des traumas, il y a des parts de nous qui restent figées. Donc c'est quoi le figement ? C'est la mort qui reste figée dans le passé. Donc c'est-à-dire, si j'ai été traumatisée à l'âge de 5 ans, il y a une part de moi qui est toujours figée à l'âge de 5 ans. Mais elle existe en 2025 avec moi, sauf qu'elle n'a pas mon âge, elle a 5 ans. Et du coup, c'est ça qui amène des réactions disproportionnées, parce que la part est blessée depuis des années, et elle ne s'est pas sentie vue, reconnue dans sa souffrance, et on a besoin d'aller la voir, de la reconnaître, de la sentir dans notre corps, pour pouvoir la libérer, et pour ne plus être figée à l'âge de 5 ans, par exemple. Bien sûr, il y a plein de traumas. Parfois, c'est à 5 ans, parfois, c'est à 2 ans. Parfois, c'est dans le ventre de la maman. Parfois, c'est dans l'adolescence. Du coup, le plus important, c'est d'aller voir les traumas qui nous hantent le plus. Donc, j'aime bien dire qu'il y a des traumas avec un grand T et il y a des traumas avec un petit t. En fait, on a tous vécu des traumas dans notre enfance, adolescence ou encore dans notre vie d'adulte. Ça fait vraiment partie de la condition humaine. J'ai une question pour toi. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te libérer d'un trauma et de sentir l'énergie vitale qui circule de nouveau dans tout ton corps ? Ouais, la beauté, c'est que lorsqu'on se libère de nos traumas, eh bien, en fait, il y a plein d'énergie vitale qui était bloquée dans le passé, qui circule de nouveau, et du coup, on a un regain d'énergie. On ressent qu'on a plus de vitalité, qu'on est plus nous-mêmes. Et même que certaines facultés qu'on ne connaissait pas de nous-mêmes finissent par se révéler, se dévoiler. D'ailleurs, je vais te partager le retour d'une femme que j'ai reçue il y a quelques jours par rapport à une séance qu'on a faite en onde Theta. Et du coup, on allait reprogrammer son subconscient. Donc toute la partie cachée de l'iceberg.

  • Speaker #1

    Et sinon, moi comment je vais ? Eh bien, depuis qu'on a fait le soin, vraiment, je me sens mieux. C'est incroyable. Je sens vraiment qu'il y a une libération qui s'est faite en moi. J'avais du mal à gérer ce que je ressentais, mes pensées, mon mental qui tournait en rond sur des choses, sur des doutes, sur une perte de confiance. Et depuis qu'on a fait le soin, je ne ressens plus du tout cette voix qui me tiraille. Je me sens beaucoup plus apaisée. En plus, au travail, ça s'est vraiment cassé puisque mon adaptation, c'est... est passé maintenant. Donc, je suis beaucoup plus à l'aise de base au travail puisque je ne suis plus, entre guillemets, la nouvelle. Maintenant, ça fait quasiment un mois que je suis là. Et du coup, c'est plus simple, déjà, cette partie-là. Mais en plus, je prends plus de plaisir à aller au travail, à travailler, à être là-bas. Je ne remets plus en question ma posture. C'est vraiment magnifique. Il y a eu vraiment un déclic. Et je fais comme tu m'as conseillé. Dès que je ressens qu'il y a des parties qui remontent et que je sens souffre, je lui dis « je te vois, je te sens et je t'aime » . J'essaie de développer beaucoup de bienveillance pour cette partie-là, mais je peux le dire concrètement, il y a quelque chose qui s'est passé pendant cette séance. Il y a vraiment un avant-après. Donc merci, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Et bien sûr, ce n'est pas très bénéfique, pas du tout bénéfique même de parler d'un trauma, donc parler, parler, parler. Ce n'est pas ça qui va aller le libérer. Au contraire, l'idée c'est vraiment d'aller travailler avec le cerveau droit et pas avec le cerveau gauche. Donc en fait le cerveau gauche, ça va être avec la parole, donc ça va être des thérapies où on va beaucoup parler, alors que le cerveau droit, c'est quand on va aller voir le subconscient, on va aller voir l'imaginaire, on va aller voir la partie nous beaucoup plus créative. Et en fait, dans cet espace-là, on va aller libérer le trauma, les émotions, les sensations corporelles, sans pour autant avoir à raconter tout ce qui s'est passé, surtout pas. Ensuite, qu'est-ce que je voulais partager d'autre ? Oui, alors, en fait, quand je suis rentrée... Donc voilà, là, je suis à Bali, on est en mai. Je suis arrivée à Bali en juin 2022. Et du coup, je suis restée à Bali, enfin je veux dire, je suis partie en France avant septembre 2024. Donc voilà, j'étais deux ans et quelques mois et trois mois. hors de la France. Donc à un moment je me suis dit bon je pense que j'aimerais bien quand même retourner pour voir mes neveux, ma soeur elle a deux enfants, pour voir ma soeur, alors pour voir mon papa, ma maman, même si ma maman est venue me voir une fois à Bali en deux ans et trois mois et mon papa aussi est venu me voir une fois. ce qui était assez grandiose parce que mon papa, je n'étais pas en lien avec lui depuis 31 ans de vie, sachant que j'ai 32 ans. Donc, ça fait juste un an que je suis en lien avec lui. Et du coup, Bali, ça a été un grand morceau de guérison énorme. Je veux toujours enregistrer un épisode à ce sujet-là. Et en fait, c'est un sujet tellement catchy, un sujet tellement sensible pour moi que... Je me sens jamais trop prête d'en parler. Mais bon, c'est comme aujourd'hui, en vrai, parler des abus, je ne dirais pas que je me sens prête. Mais en fait, à un moment, je me dis, Hélène, allez, parle-en. Je sais que ça bénéficie au collectif. Et en fait, moi, je sens vraiment que ma mission, c'est... En fait, j'avoue, je n'ai pas de secret dans ma vie. Je ne suis pas quelqu'un qui a des secrets. Et en fait, quand je sens qu'il y a quelque chose à partager qui pourrait bénéficier à autrui, que les autres pourraient se reconnaître dedans et apporter de la conscience dans leur souffrance pour pouvoir s'en libérer. Parce que pour pouvoir s'en libérer, c'est important d'en avoir déjà conscience. Autrement, ce n'est tout simplement pas possible de s'en libérer. Lorsqu'on est dans le déni, on ne peut pas se libérer de trauma. Du coup, mon partage, je sais que des femmes vont se reconnaître à l'intérieur et je sais que ça va être bénéfique pour elles et du coup que ça va venir faire bouger des choses à l'intérieur d'elles. Je sais que, par exemple, quand j'avais parlé de mon avortement, c'est un des premiers épisodes dans le podcast, j'avais reçu beaucoup de retours de femmes qui me disaient « mais mon Dieu, merci d'avoir posé des mots dessus, j'ai beaucoup pleuré, ça m'a permis de libérer de la charge émotionnelle en lien avec mon propre avortement ou mes propres avortements » . Donc voilà, ma démarche est plutôt ça. Ok, alors en fait, moi franchement j'ai subi une enfance très traumatique pour moi, où il y a eu beaucoup de violence, il y a eu beaucoup de violence verbale. et aussi beaucoup de scènes violentes devant moi. Alors vu que j'ai grandi dans cet environnement, bien sûr à 10 ans je me suis dit, mon Dieu, il y a un grand problème dans cette famille. Mon Dieu, est-ce que je suis née chez les fous ? Mon Dieu, pourquoi je vis ? Pourquoi je suis vivante ? Pourquoi je suis là ? Pourquoi j'existe ? Et bien sûr, c'est plein de questions qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir à se poser. Mais à 10 ans, j'ai commencé à pouvoir mettre des mots dessus, même si je n'en parlais à personne. Donc c'est-à-dire, c'est juste à me traverser dans ma tête. Alors en fait... Enfin, ouais, je sens que c'est difficile pour moi d'en parler. Bon, en fait, je vais juste dire dans les grandes lignes, mais en fait, dans ma famille, il y a eu beaucoup d'abus émotionnels, d'abus au niveau de la parole, c'est-à-dire, je pouvais entendre mes parents vraiment s'insulter de tous les noms, vraiment des mots grossiers, pute, salope, connard, enfin, ça c'était... tous les jours, monnaie courante. Et ensuite, mes parents, il y avait beaucoup de disputes entre eux. Et ça pouvait être le jour, la nuit, les cris, la police qui vient se taper dessus. On m'appelle pour les séparer. Hélène, viens nous séparer. Donc j'ai 6 ans et je sépare mes parents qui sont en train de se battre. Bref, le gros bordel. La famille chaotique, vraiment. Enfin, waouh ! Sauf qu'un enfant, quand il est né dans un environnement comme ça, quand il grandit dans un environnement comme ça, il ne va jamais se dire papa et maman qu'il voit comme des dieux. Il ne va jamais se dire que c'est eux-là qui n'apportent pas de sécurité dans le foyer. L'enfant, ce qu'il va se dire, il va se dire, mon Dieu, il y a un problème, c'est moi le problème. S'il se passe tout ça dans ma famille, c'est que j'ai fait quelque chose de pas bien. Et en fait, il va commencer à se dévaloriser. En fait, l'enfant, il va jamais se dire, ses parents, là, c'est de la merde. Il va jamais se dire ça. Donc il va amener le problème, il va dire, c'est lui, le problème, il est de la merde. Et du coup, il n'a pas de valeur, il n'a pas confiance en lui, il n'a pas d'estime de soi. Et du coup, c'est comme ça qu'on... commencent à avoir des comportements mine de rien destructeurs. C'est-à-dire, par exemple, moi j'ai fait beaucoup de crises de boulimie parce qu'en fait il y avait un grand vide à l'intérieur de moi. Donc je comblais le vide par... manger énormément, des grandes quantités, et ensuite je dormais pendant 20 heures, tellement que mon système, il n'en pouvait plus en fait d'avoir autant mangé. Ensuite ça pouvait être aussi, je sais que j'ai vu beaucoup beaucoup de... d'hommes j'ai vu vraiment énormément d'hommes dans ma vie dans ma jeunesse bien sûr plus maintenant et c'était pas quelque chose de sain bien sûr c'était ben j'avais tellement pas de père et j'avais tellement un vide à l'intérieur de moi que du coup je rencontrais des hommes parfois je rencontrais même deux par jour non mais et Je ne me rendais pas compte, mais c'était ma façon à moi de combler le vide. Alors c'était une addiction, finalement, c'était une addiction sexuelle, on va dire. Et ça, en fait, c'est très commun dans les familles dysfonctionnelles. Donc si tu as une addiction, que ce soit au sexe, que ce soit à la nourriture, que ce soit aux drogues, que ce soit à l'alcool, que ce soit à la cigarette, enfin, voilà, en fait, si tu as une addiction... clairement, c'est parce qu'il y a un vide à l'intérieur de toi et que tu essayes de combler ce vide. Ouais, donc en gros, quand on a des addictions, c'est vraiment lié au fait qu'on ne s'est pas senti safe, on ne s'est pas senti en sécurité dans le noyau familial, dans notre enfance. Et du coup, on va aller combler ça à travers de la dépendance, de l'addiction, pour éviter d'entrer en contact avec les émotions. Les émotions désagréables, c'est-à-dire par exemple ce vide existentiel qu'on ressent à l'intérieur de nous parce qu'il y a eu un manque d'amour. Moi, c'est ce que j'ai fait dans ma vingtaine. Je n'en avais pas du tout conscience. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais autant d'hommes. Moi, je rêvais d'une relation amoureuse, mais cette relation amoureuse n'arrivait jamais. Du coup, je multipliais les hommes. Ouais, alors que, au fond, la vraie Hélène, je veux dire, mon âme, elle n'a jamais voulu rencontrer autant d'hommes. Et j'ai beaucoup d'amis qui ont des enfances, qui sont nés dans des familles dysfonctionnelles. Et des amis d'enfance, voilà, forcément, je pense que je me liais d'amitié avec des amis qui avaient aussi des familles complètement folles, en fait. parce que c'était familier pour moi quand j'allais chez eux ça me perturbait pas vu que c'était pareil qu'à la maison et Et je me souviens, une fois, je suis allée chez une amie qui, elle, avait une famille, en tout cas, on aurait dit, vraiment loving. Genre vraiment une famille où il y a beaucoup d'amour et tout. Et moi, j'étais en état de choc. Genre, je me rappelle, je lui disais, ah mais, personne ne crie ? Enfin, je me questionnais comment ça se fait que personne ne crie ? À table, on rigole ? Ah, on mange à table ? La famille est ensemble. c'est pas on mange tout seul dans son coin et moi ça, ça avait été un vrai choc et aussi une autre fois où ça a été un énorme choc je me suis occupée d'enfants qui avaient 10 ans j'ai fait des colos en fait à l'international c'était trop stylé et en fait c'était des colos, il y avait des japonais, des italiens, des français un peu toutes les nationalités alors c'était des familles aisées pour envoyer leurs enfants dans des colos comme ça. Et moi, en fait, j'étais à leader, on appelle ça. C'est-à-dire que j'encadrais les enfants. J'encadrais quatre enfants français. Mais la colo, il y avait toutes les nationalités. Donc, par exemple, les quatre petits-enfants japonais, deux garçons, deux filles, étaient encadrés par une leader japonaise ou un leader, un mec. Bref, et du coup, là, les enfants se confiaient beaucoup à moi. C'était trop chouette. J'ai l'impression d'être une grande, grande sœur. Et... Quand ils me racontaient leur enfance, alors pas tous, mais quand ils me racontaient leur enfance, certains, je me disais mais... « Attends, je sentais que ça me réveillait à l'intérieur de moi des émotions, et je culpabilisais de ressentir autant d'émotions. Je ressentais de la tristesse, un malaise et tout, alors qu'eux me parlaient de leur enfance et que c'était plutôt joyeux. Et moi je me disais, mais attends Hélène, moi je leur souhaite tout le bien du monde à ces enfants, pourquoi ça me réveille autant d'émotions perturbatrices ? » Je culpabilisais, je me rappelle j'en avais pleuré. Et en fait, c'est quoi ? c'est tout simplement que ma petite fille intérieure elle criait à l'aide. En fait quand elle entendait le témoignage d'enfants qu'il y avait une enfance plutôt safe, où ça se passe bien dans la famille, où il n'y a pas de cris, où les parents ils sont là, ils écoutent le besoin de l'enfant, et bien ma petite fille intérieure elle crie à l'aide en fait, parce qu'elle ça n'a pas été le cas. Moi je sais que... petite, je devais hurler, hurler comme une folle, en perdre ma voix, pour dire s'il vous plaît, arrêtez de crier, arrêtez de vous battre, je n'en peux plus, je suis à bout. Et en fait, c'est que quand j'hurlais comme un putois, que enfin, peut-être, ça s'arrêtait. Mais du coup, après j'étais affaune pendant genre 4 jours, et je me souviens dans mon enfant, j'étais tout le temps affaune. Et en fait, ma seule façon de me faire entendre, c'était d'hurler la mort. Et ça, c'est vraiment pas sain, en fait, je me sentais pas pas vu, entendu, voilà je devais redoubler d'efforts pour me sentir entendue. Bon, en tout cas, alors ça part dans tous les sens cet épisode, vu que j'ai pas de ligne directrice, en tout cas je voulais parler des abus dans l'enfance, ouais je parle de plusieurs choses, bon, en tout cas, ce que je voulais dire au fond, c'était que quand Quand tu as vécu des abus ? dans l'enfance, forcément, la vie va te ramener des abus. Elle va te ramener des abus quand tu vas grandir, ça va revenir. Parce que tu vas vibrer l'abus, du coup l'abus va revenir à toi. Et ça va être des opportunités à chaque fois que ça se présente pour guérir. Alors bien sûr, au début, quand ça se représente, c'est très probable qu'on soit dans le déni, parce que c'est trop douloureux de voir, et du coup, une façon de se protéger. Protéger, ça va être dans le déni. Et du coup, ça va être de nier que là, il y a un abus. Alors, tu vois, moi, j'ai vécu beaucoup d'abus émotionnels. On ne m'a jamais touchée petite, c'est-à-dire on ne m'a jamais touchée physiquement, sexuellement. Et en fait, mine de rien, vu que je vibre l'abus et ça vibre à l'intérieur de moi, je vais attirer souvent des situations abusives. Alors, bien sûr, j'en ai de plus en plus conscience. donc ça c'est C'est de moins en moins présent, mais c'est toujours présent. En fait, moi, ça s'est beaucoup manifesté dans le cadre professionnel. À chaque fois que j'ai travaillé en entreprise, alors je travaillais très peu en entreprise, j'ai très vite arrêté, je me suis très vite lancée à mon compte. Mais en fait, j'ai été franchement tous mes stages dans des relations abusives. Ou bien, même au château, quand je donnais des massages, en fait, il y avait toujours un abus. Alors, ce n'était pas toujours par des hommes, ça pouvait être par des femmes, ça pouvait être psychologiquement par des femmes, ou ça pouvait être, par exemple, comme au château où je donnais les massages, où je me suis fait d'ailleurs un licencié. Et c'est comme ça que j'ai décidé de partir à Bali, parce que je me suis dit, plus rien ne me retient en France. En fait, c'est parce qu'il y a un homme, j'avais le droit d'accéder au buffet dans le château, et à chaque fois, cet homme, c'était un cuisinier, c'était le chef cuisinier. À chaque fois, il me faisait des remarques sur mes cheveux, sur mon corps, sur mon physique. Et moi, ça me laissait tellement perplexe que je ne savais pas quoi dire, je n'avais aucun mot. J'étais figée en fait, j'étais figée. Et du coup, parfois, il m'apportait plein de gâteaux sur ma table, mais genre six parts. Et moi, je lui disais, ah non, non, je ne vais jamais manger tout ça. Ça ne sert à rien de m'apporter tout ça. Et en fait, il faisait exprès de m'apporter beaucoup trop. Et après, quand je quittais du coup le buffet, il y avait beaucoup trop sur ma table, comme si... Je respectais pas la nourriture, je sais pas trop ce qui se passait dans sa tête, mais bon, c'était très étrange, je me sentais vraiment mal à l'aise. Il me parlait de ma taille, que j'étais beaucoup trop petite, il me parlait de mes cheveux bouclés, il y avait toujours des phrases malaisantes sur mon physique, et en fait c'était de l'abus. Et en fait à tel point qu'à un moment, il est allé dire que j'avais volé des bouteilles de vin, alors moi je bois pas d'alcool, mais bon, ok, et surtout j'aurais jamais voulu perdre ma place. Tant mieux que je l'ai perdu au fond, mais... Voilà, genre, que j'avais volé des bouteilles de vin, bref. Du coup, je me suis faite convoquer, et moi au début je disais, mais qui... Est-ce que vous m'avez vu sur des caméras ? Est-ce que vous avez des preuves ? Vraiment, j'étais en mode, je ne comprends rien. Et d'un seul coup, j'ai eu un flash, j'ai eu lui en image. Et j'ai dit, mais my god, j'ai dit de façon trop spontanée, j'ai dit, mais c'est ce mec. J'ai dit, je sais que c'est lui, il a quelque chose contre moi. Et il me fait du harcèlement. Et à partir du moment où j'ai dit le mot harcèlement, c'est bon, le lendemain, j'étais licenciée. Et je l'ai vécu comme une énorme injustice. genre vraiment j'en ai pleuré parce que J'avais des super retours sur les massages que je donnais, les gens écrivaient des mails au château et le château me transférait les mails, ou parfois il demandait mon numéro de téléphone et tout, et je me sentais vraiment utile en fait. Je me sentais vraiment utile et du coup ça m'a vraiment touchée. Et bon bref, après j'ai accepté, j'ai digéré et je suis partie. Je me suis dit, bah vas-y, y'a plus rien qui me retient à Paris et je suis partie pour Bali et tant mieux. et du coup euh euh Voilà, en fait l'abus revient, c'est comme en août dernier j'étais en Turquie, alors c'est assez dingue ce qui s'est passé. En Turquie, il y a des quartiers où il faut s'habiller de toute façon, on protège, on cache notre corps en tant que femme, et il y a des quartiers où c'est beaucoup plus ouvert et on peut s'habiller comme on veut. Et moi, peu importe comment je m'habillais, en dix jours il y a eu cinq agressions sexuelles, c'est-à-dire... des hommes qui veulent toucher mon corps ou qui touchent mon corps ou qui m'invitent à dormir chez eux pour faire l'amour enfin voir l'amour et en fait c'était sans cesse, tous les deux jours on venait me toucher les fesses, on me demandait si on pouvait toucher mes seins je pouvais avoir un grand châle autour de moi et on venait quand même de me demander où est-ce que j'habitais ou si je pouvais rentrer avec l'homme pour du sexe et en fait Au bout de dix jours vraiment ça a craqué à l'intérieur de moi et quand je m'en suis rendu compte en fait j'étais en figement c'est à dire que je voulais traverser la route en passage piéton et il y avait genre environ six hommes en face de moi qui tout simplement voulait traverser, ils étaient juste en face et je n'ai plus pu utiliser mes jambes. Mes jambes ne répondait pas au fait que je voulais traverser et là ça m'a fait vraiment très peur et en fait j'ai figé quelques... c'était pas très long, c'était peut-être 30 secondes mais c'était déjà... Trop, en fait, ou peut-être une minute, je ne sais plus. Mais en tout cas, je n'ai pas su traverser. Et par la suite, je n'ai plus traversé, je suis rentrée. Et là, je me suis effondrée. Et en fait, j'ai commencé à avoir plein d'aftes. Enfin, j'ai eu très mal au plexus solaire. Je ne pouvais plus rien avaler. Et ça, ça a duré plusieurs jours. Bref, et du coup, tout ça pour dire... Alors en fait, ce qui se passe, c'est lorsque l'on vit des gros traumas dans l'enfance. C'est très probable qu'on se dissocie pour nous permettre de survivre en fait et de continuer d'avancer parce que sur le moment on n'a pas les ressources pour digérer cette charge émotionnelle énorme, le gros trauma. Du coup ce qui va se passer quand on va grandir, c'est que l'univers, Dieu, l'intelligence supérieure va nous envoyer des opportunités pour libérer cette charge émotionnelle qui a été trop grande. Donc si je le dis autrement, ça peut être lorsque tu subis un trauma, la charge émotionnelle elle est tellement forte que ça vient impacter tous tes corps. Et du coup tu vas répéter des traumas similaires pour venir ressentir de nouveau l'émotion et pouvoir la décharger petit à petit, petit morceau par petit morceau. C'est comme s'il y avait une énorme roche qui t'était prise dans la tête, bam, et bien par la suite la vie va t'envoyer... plein de petits cailloux plus ou moins gros pour t'aider à digérer et en fait on vient couper en petits morceaux cet énorme rocher. C'est comme ça qu'on digère nos traumas. Après bien sûr, ce qui est important c'est de s'en rendre compte et aussi de se faire accompagner quand on ressent qu'on n'arrive pas à suivre seul, que c'est trop difficile. Parce que le thérapeute, il vient nous aider à regarder dans les angles morts. Une autre forme d'abus, en fait, mon papa m'a demandé « est-ce que tu peux m'appeler ? » Donc j'ai apprécié qu'il demande. Donc je l'ai appelé et là il m'a partagé, c'était aujourd'hui, il m'a partagé le fait qu'Angélique, c'était une jeune fille, elle devait avoir peut-être 14 ans et moi je devais avoir peut-être 7 ans. Et en fait elle venait à la maison parce que, déjà pour prendre soin de moi, mes parents travaillaient beaucoup en restauration donc ils n'étaient pas là par moment toute la soirée jusqu'à 2h du matin. Du coup, elle venait, elle dormait à la maison. Et dernièrement, elle a dit merci à mes parents en leur disant, « Monan, elle est grande, je pense qu'elle doit avoir... Du coup, moi, si j'ai 32, elle doit avoir... Ouais, proche de la quarantaine. » Et en fait, elle a dit merci à mes parents parce qu'elle a passé des bons moments chez nous. En fait, elle, il faut savoir que sa famille, le père, il était alcoolique et il battait la mer. Et parfois, il brûlait même... son frère avec des cigarettes dans le cou ou sur les bras. Donc vraiment ça c'est de la torture et du coup forcément quand elle venait à la maison il n'y avait pas ça. Il n'y a personne qui se faisait enfin je ne me faisais pas taper, elle ne se faisait pas taper. Alors oui il y avait des cris oui il y avait des insultes et oui c'était insécurisant et j'avais peur mais voilà c'était rien comparé à elle ce qu'elle vivait. Enfin, même ma phrase, elle est fausse de dire c'était rien. Et en tout cas, mon père, du coup, il me dit au téléphone, toi Hélène, tu dramatises beaucoup ton enfance. Angélique, elle dit qu'elle était contente de venir à la maison. Oh ! Mais quand il m'a dit ça au téléphone, en fait, j'ai commencé à sur-réagir, forcément. Donc quand on sur-réagit, c'est parce qu'en fait, il y a une part qui est blessée. Et elle est tellement blessée. Et quand elle ne se sent pas vue, entendue dans sa souffrance, elle pète un plomb et dit ce qui s'est passé. J'ai pété un plomb. Et voilà, je suis thérapeute. Et oui, je pète des plombs. Et en fait, ça a été trop douloureux pour moi d'entendre que je dramatisais mon enfance alors que tous les symptômes, c'est-à-dire, je me suis beaucoup arraché les cheveux dans mon enfance. Il y a eu les crises de boulimie, il y a eu l'addiction au sexe. Il y a eu l'hypervigilance, le fait de toujours scanner, scanner, scanner. Tout ça, en fait, lui, mon père, c'est comme s'il venait minimiser, anéantir ce que moi j'ai pu ressentir. En fait, ça n'a jamais été reconnu, cette souffrance. Bien sûr, moi maintenant, au rejetement, je reconnais, je me reconnais dans ma souffrance. Et j'estime qu'aucune petite fille ne devrait vivre ça et que c'est un endroit très malsain pour grandir. Mais la beauté dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui on sait comment traiter les traumas, on sait comment libérer des gens de leurs traumas en reprogrammant le subconscient. Donc on se rend vraiment compte à travers les études scientifiques que ce n'est pas en passant à travers le cerveau gauche qu'on peut libérer le trauma, mais en passant à travers le cerveau droit. Donc tout ce qui est, comme je disais en début d'épisode, imagination, créativité, visualisation, à la reprogrammation du subconscient, à aller visiter les différentes parts à l'intérieur de nous. Ça s'appelle IFS, Internal Family System. Et c'est pour ça qu'on voit des personnes à l'autre bout du monde, sur des îles paradisiaques, qui vivent des vacances horribles, parce que le trauma, il te suit, peu importe où est-ce que tu es. Peu importe que l'endroit soit idyllique ou pas, tu... te trimballent tes traumas et tant qu'ils sont pas libérés, ils te suivent en fait. Partout dans ta vie. Quand tu vas aux toilettes, quand tu vas à l'île de la Réunion, quand tu vas à Marseille, quand tu vas à Bali, quand tu vas à New York, whatever, ils sont là. Ils nous suivent. Donc voilà, on arrive bientôt à la fin de l'épisode. Donc, ce qui est important de retenir, c'est que lorsque vous avez une enfance traumatique, que vous êtes né dans une famille dysfonctionnelle, eh bien, c'est normal de se dévaloriser, de croire qu'on n'a pas de valeur, de se trouver laide, bête, en fait, de croire qu'on a un problème, de croire que c'est nous le problème. Ça, c'est typique d'un enfant qui est né dans une famille dysfonctionnelle. Parce que, comme je disais, l'enfant, il ne va pas dénigrer ses parents parce que son papa, c'est Dieu, et sa maman, c'est une déesse. Donc, il va plutôt se dire, ok, oula, j'ai fait quelque chose de mal, je suis quelqu'un de mauvais, et c'est pour ça que tout ça arrive. Parce qu'il préfère remettre la faute sur lui, plutôt que sur l'environnement familial, sur ses parents. Voilà, un enfant, ça va être toujours dans sa tête de sa faute, et jamais de la faute des parents. Il a beaucoup trop d'amour, et il a un amour aveugle en les parents, et aussi, il ne peut pas survivre. sans ses parents. Également, quand on a des parents qui ne reconnaissent pas nos blessures, en fait, c'est vraiment un mécanisme de protection. C'est une protection vis-à-vis de leurs propres blessures, de leur propre enfance. C'est un mécanisme de défense, c'est trop dur pour eux de reconnaître, parce que pour qu'ils reconnaissent ce qui se passe là pour leur enfant, il faudrait qu'eux-mêmes puissent reconnaître ce qui s'est passé dans leur enfance. Qu'ils aillent voir leur enfant intérieur, et qu'ils aillent voir toute la souffrance de leur enfant intérieur. Donc si ton parent ne te reconnaît pas dans ta souffrance, et bien c'est ok, toi tu peux te reconnaître dans ta souffrance. Tu peux te légitimer pour ce que tu as vécu. C'est déjà un premier pas énorme. Et ensuite, ça va être très important de solliciter la maman à l'intérieur de toi et le papa à l'intérieur de toi qui vont venir prendre soin de ton petit enfant intérieur. Donc voilà, si jamais tu te reconnais dans cet épisode qui est très vulnérable, mon Dieu, j'ai galéré à le partager. J'ai écouté trois fois cet épisode alors que moi, normalement, tic-tac-boum, j'enregistre et je publie. Et là, c'est un sujet très très vulnérable pour moi. Voilà, bon, c'est comme ça. N'hésite pas à m'écrire, à me faire un voice. Si tu as besoin d'aide, sache que je suis là pour te soutenir. C'est vraiment ma mission d'âme. Mon âme a l'envie d'aider les gens à guérir, d'aider les gens à aller mieux et à retrouver l'amour à l'intérieur d'eux, à retrouver cette force, cette solidité, cet ancrage. et aussi toute cette douceur qu'on peut avoir envers nous-mêmes. Voilà, je t'embrasse, je t'envoie beaucoup d'amour et je te dis à bientôt. Un grand merci pour ton écoute. Si tu as adoré ce podcast et que tu souhaites me soutenir et m'aider à diffuser mon message, je t'invite à t'abonner, me laisser 5 étoiles lumineuses sur Spotify ou Apple Podcasts et un mot doux d'amour. Ou bien tag moi en story Instagram en me mentionnant à... Cosmic.Flowers, je t'embrasse et je t'envoie du soleil.

Chapters

  • Introduction au podcast et intention d'Hélène

    00:03

  • Abus émotionnels : partage d'expérience personnelle

    00:44

  • Reconnaissance et légitimation de la souffrance

    01:53

  • L'hypervigilance & ses "bénéfices"

    05:09

  • Réflexion sur les ombres dorées et la guérison

    11:04

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    39:05

Description

💔 Il y a des blessures qu'on porte depuis l'enfance, en silence.


Dans cet épisode, je me livre sur ce que j'ai vécu, et sur comment j'apprend à prendre soin de ma petite fille intérieure, pas à pas.

Un partage vulnérable, pour celles et ceux qui chercher à se réparer, eux aussi.


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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 


🎙 Cosmic Flowers Podcast a pour intention de démocratiser : 

🔸 la santé mentale

🔸 les thérapies énergétiques

🔸 le voyage solo 

🔸 l'entreprenariat au féminin 

Ici, mes invités exceptionnels & moi te partagerons des clefs pour t’aider à renouer avec ton intuition et à embrasser tes émotions pour prendre conscience de tes dons ! 


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Je t'embrasse


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Cosmic Flowers Podcast, le podcast d'empuissancement des femmes. Je suis Hélène, fée des temps modernes, âme guérisseuse, coach et thérapeute énergéticienne spécialisée en libération émotionnelle. Mon intention à travers ce podcast est de t'aider à reprendre ton pouvoir personnel, à embrasser ta vulnérabilité, à prendre conscience de tes dons, pour tomber en amour avec toi-même et devenir qui tu es vraiment. Alors prépare-toi à rayonner ton soleil intérieur. Hello les Cosmic Flowers ! Alors je suis contente de vous retrouver. En fait je ressens l'élan de m'exprimer et je pense que ça va résonner dans beaucoup d'entre vous. Et en fait aujourd'hui j'aimerais aborder la thématique des abus. Alors, bon bah, let's go, je rentre dans le vif du sujet. Je n'ai pas de bullet point, je n'ai strictement rien préparé, donc je vais parler comme je parle à une amie, et je vais me confier, et en même temps... Il y a des perles de sagesse à l'intérieur et je vous demande en fait de bien rester connecté à votre corps pendant cet épisode, de bien ressentir ce qui se passe dans votre corps et votre corps va vous dire tout simplement si vous vous reconnaissez dans ce que je fais. que je partage ou pas. Donc si vous reconnaissez, vous pouvez ressentir des frissons, vous pouvez ressentir des organes qui s'activent, des gargouillements, peut-être la nausée, ou peut-être que ça va piquer le nez, ça va piquer au niveau des yeux. Restez ouvertes à toutes les sensations corporelles qui peuvent vous traverser. Alors, en fait, j'ai envie de parler, je pense, des abus de l'enfance. Aujourd'hui, je pense que ça fait longtemps que je vais en parler et qu'il y a une part de moi qui... Bah ouais, ça se sent là. Je bug. Il y a une part de moi qui a du mal à parler de ça. Parce que forcément, ça touche à la famille, ça touche aux parents. J'aime mes parents. Mon âme, elle a décidé, je le sais très bien, de s'incarner dans cette famille. c'est pas par hasard et clairement si je n'avais pas vécu cette enfance je ne serais jamais devenue thérapeute donc un petit peu je vais dire le golden shadow c'est à dire comment dire en français Donc shadow, ça veut dire ombre et golden, ça veut dire or. Donc en fait, je vais dire... Ça ne marche pas. L'ombre dorée, ouais, l'ombre dorée. En fait, le cadeau, je vais tout simplement dire le cadeau. Tout simplement le cadeau de cette enfance. qui pour moi a été clairement la période la plus difficile de ma vie, c'est que j'ai développé... Alors petit aparté, j'ai enregistré cet épisode de podcast sur les abus de l'enfance il y a plusieurs semaines déjà. Entre temps, ça a cheminé, ça a continué de cheminer à l'intérieur de moi et je me rends compte que c'est très important de s'auto-légitimer dans ce qu'on a vécu. que les parents ne vont pas forcément le faire et que de toute façon aujourd'hui on est adulte et donc c'est à nous même de nous auto légitimer par rapport à ce qu'on a vécu on le sait on le ressent dans notre corps on n'est pas fou quoi donc moi je pense que depuis que je suis rentrée en france pour la première fois depuis deux ans et demi c'était septembre octobre novembre 2024 ça m'a fait plein de flash de mon enfance. Et c'est comme si j'étais revenue dans cet appartement où tout s'est passé, où tous les drames se sont passés. Et je suis revenue avec mes yeux de thérapeute. Donc je me suis dit, mais waouh, my god, Hélène ! T'as vécu tout ça ! Et en fait, il y avait une grande part de moi qui était dans le déni par rapport à mon enfance pendant longtemps, parce que ça fait mal en fait de reconnaître ce qu'on a vécu. Mais c'est hyper important de le reconnaître, parce que c'est que lorsqu'on reconnaît consciemment que ça peut se dissoudre et qu'on peut avancer. Quand ça reste dans l'inconscient, on ne peut pas guérir. On peut seulement guérir lorsque ça passe de l'inconscient... au conscient. Du coup, moi, c'est vrai que c'était assez chaotique, et les trois mois où je suis rentrée en France, fin 2024, et j'avais un peu partagé en story sans être trop précise. C'est vraiment le podcast où je suis la plus à l'aise et mine de rien je comprends pourquoi ça s'est passé. C'était pour que je puisse cheminer en 2025 sur plein de traumas de l'enfance, pour que je puisse continuer de libérer et à chaque fois que je libère je deviens encore plus moi-même et je suis de plus en plus dans mon pouvoir personnel parce que je sens que mon énergie ça bouge. Moi qui étais longtemps dans le déni quand je suis sortie du déni, c'était il y a deux ans et demi, trois ans que je suis sortie du déni, je sais que j'ai ressenti beaucoup de colère, notamment pour un de mes parents, et que maintenant, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui ont bougé à l'intérieur de moi et que je me sens beaucoup plus en paix avec ce parent. Voilà, en fait l'idée c'est qu'on ne veut pas... tout justifier de pourquoi ça s'est passé comme ça. On peut toujours trouver des raisons de pourquoi tel parent agit ainsi ou ainsi, parce que bien sûr, tout le monde a des traumas. Mais c'est important aussi de légitimer nous, comment on s'est sentis en tant qu'enfant, et de reconnaître ce qu'on a ressenti. Et voilà, une fois qu'on est adulte, ce n'est plus, entre guillemets, le job de nos parents, de venir répondre à nos besoins, parce qu'on est maintenant adulte, et c'est à nous-mêmes. de pouvoir répondre à nos besoins, parce qu'on sollicite notre maman et notre papa intérieurs. Et donc moi, je sens que ma maman et mon papa intérieurs, ils grandissent énormément, et que du coup, ça apaise beaucoup ce que je ressens et ce que je peux ressentir par rapport à mes parents, qui ont fait, je le sais, du mieux qu'ils peuvent, même si je souhaite cette enfance à personne. Du coup, je te partage quel a été le cadeau de cette enfance. Donc, ce que je disais en début d'épisode de podcast, ce golden shadow, donc cette ombre dorée. Forcément, de l'hypervigilance. Et donc, en fait, l'hypervigilance, c'est lorsqu'on ne se sent pas du tout en sécurité. On a tendance à tout scanner, à entendre les moindres bruits, à voir sur le coin des yeux les moindres mouvements. C'est-à-dire qu'on scanne tout en permanence pour être sûr que... On va être là pour nous, on va être là pour nous-mêmes et s'apporter de la sécurité dans un endroit où on se sent insécure. Et du coup, cette hyper-vigilance, un premier cadeau qu'elle m'a offert, c'est que c'est très facile pour moi de scanner énergétiquement les gens. Alors, je ne m'en suis pas toujours rendue compte. Je n'ai pas toujours su qu'il y avait ce gift, ce don qui était né. C'est par la suite, j'ai donné beaucoup de massages à Paris et notamment dans un château. et Et je ressentais plein de choses lorsque je massais les gens, je donnais des massages ayurvédiques. Et je me disais, waouh, tout ce qui se passe à l'intérieur de moi quand je masse, c'est quoi ça ? Je ne comprenais pas du tout. Et une fois, une femme m'a dit, Hélène, est-ce que tu peux me dire ce qui s'est passé pendant le massage ? tellement fort, qu'est-ce que toi t'as ressenti ? » Et donc je lui ai dit « Ok, je te partage ce que j'ai ressenti, mais je ne sais pas ce que ça vaut. » Et en fait, je lui ai partagé tout ce que j'avais ressenti, et elle s'est mise à pleurer, elle m'a dit « Mais comment c'est possible ? Comment tu ressens tout ça ? On dirait que c'est un chaman que j'ai rencontré, enfin tu me fais penser à un chaman que j'ai rencontré, je ne sais plus où, dans un pays d'Amérique latine. » Et moi j'avoue, j'étais surprise, parce que... Ben... Je ne me rendais pas compte que c'était entre guillemets incroyable d'avoir toutes ces infos-là sur elle. Je dis ça vraiment de façon humble. Je ne dis pas... Enfin, je dis juste la vérité en fait de ce qui s'est passé. Et du coup, ça m'a quand même un peu interpellée. Je me suis dit, ah tiens, ah bon, est-ce que c'est si incroyable d'avoir autant d'infos et tout ça ? Et du coup, au fur et à mesure, j'ai proposé aux personnes que je massais, si tu veux, moi je peux te dire ce que j'ai ressenti durant ce massage. Et je dis bien sûr, tu prends que ce qui résonne pour toi et tu... ne prend pas ce qui ne résonne pas, forcément. Et en fait, je me rendais compte que mon corps, il me donnait en effet beaucoup d'infos sur la personne. C'est-à-dire, j'avais des frissons à certains endroits de mon corps, à certains organes. Par moments, j'avais la nausée, par moments, je voyais beaucoup de couleurs. Par moments, c'était très joyeux et par moments... Voilà, selon certaines personnes, plutôt très triste. Et en fait, ça a traversé mon corps à travers des émotions. Et en fait, toutes les émotions qui me traversent pendant le massage, j'ai compris qu'elles ne m'appartiennent pas. En fait, elles appartiennent juste à la personne que je masse. Et du coup, le partagez, ce que moi j'ai capté, ça l'aide. à elles mieux se connaître, mieux se comprendre. Et en fait, j'ai remarqué que c'était vraiment beau de partager tout ça. Donc forcément, ça a créé des liens très forts avec les personnes que j'ai massées, des personnes avec qui je suis toujours en lien aujourd'hui, ou quand je rentre sur Paris, alors je ne rentre pas souvent, mais quand elles savent que je rentre sur Paris puisqu'elles ont vu sur Insta, elles vont me recontacter ou quoi, pour avoir un massage. Donc voilà, pourquoi je dis ça ? Ça c'est parce que c'est un gift, c'est un cadeau de mon enfance qui a été très abusive. Parce que j'ai été toujours du coup dans l'hypervigilance, et donc un des cadeaux, j'ai développé le fait de scanner les gens. Alors je n'ai pas forcément besoin de les toucher, mais c'est juste que je me suis rendue compte de ça, à travers le fait de masser et que j'avais vraiment... que ça me traversait l'énergie de la personne. Alors bien sûr, en tant que thérapeute, c'est super utile, parce que lorsque j'ai des femmes en séance, je répète ce qu'elles disent, je lis comme dans un livre ouvert, et ça va vite, entre guillemets, parce que je capte plein d'infos, donc ça permet d'aller dans le vif du sujet vite, d'aller creuser, d'aller toucher les endroits importants, et de libérer la charge émotionnelle. Du coup, je t'invite à te poser la question. Quel est ton golden shadow ? Quel est ton ombre dorée ? Qu'est-ce que ton enfance te révèle de toi ? Et quel super pouvoir, entre guillemets, ton enfance t'a permis de développer ? Et tu peux aussi te demander, lorsque tu lèves le voile sur ton enfance, est-ce que tu perçois pourquoi aujourd'hui tu contribues au monde de telle façon ? Voilà, je te laisse infuser ces questions afin de refléter sur toi. En fait, quand on a un trauma, quand on a des traumas, il y a des parts de nous qui restent figées. Donc c'est quoi le figement ? C'est la mort qui reste figée dans le passé. Donc c'est-à-dire, si j'ai été traumatisée à l'âge de 5 ans, il y a une part de moi qui est toujours figée à l'âge de 5 ans. Mais elle existe en 2025 avec moi, sauf qu'elle n'a pas mon âge, elle a 5 ans. Et du coup, c'est ça qui amène des réactions disproportionnées, parce que la part est blessée depuis des années, et elle ne s'est pas sentie vue, reconnue dans sa souffrance, et on a besoin d'aller la voir, de la reconnaître, de la sentir dans notre corps, pour pouvoir la libérer, et pour ne plus être figée à l'âge de 5 ans, par exemple. Bien sûr, il y a plein de traumas. Parfois, c'est à 5 ans, parfois, c'est à 2 ans. Parfois, c'est dans le ventre de la maman. Parfois, c'est dans l'adolescence. Du coup, le plus important, c'est d'aller voir les traumas qui nous hantent le plus. Donc, j'aime bien dire qu'il y a des traumas avec un grand T et il y a des traumas avec un petit t. En fait, on a tous vécu des traumas dans notre enfance, adolescence ou encore dans notre vie d'adulte. Ça fait vraiment partie de la condition humaine. J'ai une question pour toi. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te libérer d'un trauma et de sentir l'énergie vitale qui circule de nouveau dans tout ton corps ? Ouais, la beauté, c'est que lorsqu'on se libère de nos traumas, eh bien, en fait, il y a plein d'énergie vitale qui était bloquée dans le passé, qui circule de nouveau, et du coup, on a un regain d'énergie. On ressent qu'on a plus de vitalité, qu'on est plus nous-mêmes. Et même que certaines facultés qu'on ne connaissait pas de nous-mêmes finissent par se révéler, se dévoiler. D'ailleurs, je vais te partager le retour d'une femme que j'ai reçue il y a quelques jours par rapport à une séance qu'on a faite en onde Theta. Et du coup, on allait reprogrammer son subconscient. Donc toute la partie cachée de l'iceberg.

  • Speaker #1

    Et sinon, moi comment je vais ? Eh bien, depuis qu'on a fait le soin, vraiment, je me sens mieux. C'est incroyable. Je sens vraiment qu'il y a une libération qui s'est faite en moi. J'avais du mal à gérer ce que je ressentais, mes pensées, mon mental qui tournait en rond sur des choses, sur des doutes, sur une perte de confiance. Et depuis qu'on a fait le soin, je ne ressens plus du tout cette voix qui me tiraille. Je me sens beaucoup plus apaisée. En plus, au travail, ça s'est vraiment cassé puisque mon adaptation, c'est... est passé maintenant. Donc, je suis beaucoup plus à l'aise de base au travail puisque je ne suis plus, entre guillemets, la nouvelle. Maintenant, ça fait quasiment un mois que je suis là. Et du coup, c'est plus simple, déjà, cette partie-là. Mais en plus, je prends plus de plaisir à aller au travail, à travailler, à être là-bas. Je ne remets plus en question ma posture. C'est vraiment magnifique. Il y a eu vraiment un déclic. Et je fais comme tu m'as conseillé. Dès que je ressens qu'il y a des parties qui remontent et que je sens souffre, je lui dis « je te vois, je te sens et je t'aime » . J'essaie de développer beaucoup de bienveillance pour cette partie-là, mais je peux le dire concrètement, il y a quelque chose qui s'est passé pendant cette séance. Il y a vraiment un avant-après. Donc merci, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Et bien sûr, ce n'est pas très bénéfique, pas du tout bénéfique même de parler d'un trauma, donc parler, parler, parler. Ce n'est pas ça qui va aller le libérer. Au contraire, l'idée c'est vraiment d'aller travailler avec le cerveau droit et pas avec le cerveau gauche. Donc en fait le cerveau gauche, ça va être avec la parole, donc ça va être des thérapies où on va beaucoup parler, alors que le cerveau droit, c'est quand on va aller voir le subconscient, on va aller voir l'imaginaire, on va aller voir la partie nous beaucoup plus créative. Et en fait, dans cet espace-là, on va aller libérer le trauma, les émotions, les sensations corporelles, sans pour autant avoir à raconter tout ce qui s'est passé, surtout pas. Ensuite, qu'est-ce que je voulais partager d'autre ? Oui, alors, en fait, quand je suis rentrée... Donc voilà, là, je suis à Bali, on est en mai. Je suis arrivée à Bali en juin 2022. Et du coup, je suis restée à Bali, enfin je veux dire, je suis partie en France avant septembre 2024. Donc voilà, j'étais deux ans et quelques mois et trois mois. hors de la France. Donc à un moment je me suis dit bon je pense que j'aimerais bien quand même retourner pour voir mes neveux, ma soeur elle a deux enfants, pour voir ma soeur, alors pour voir mon papa, ma maman, même si ma maman est venue me voir une fois à Bali en deux ans et trois mois et mon papa aussi est venu me voir une fois. ce qui était assez grandiose parce que mon papa, je n'étais pas en lien avec lui depuis 31 ans de vie, sachant que j'ai 32 ans. Donc, ça fait juste un an que je suis en lien avec lui. Et du coup, Bali, ça a été un grand morceau de guérison énorme. Je veux toujours enregistrer un épisode à ce sujet-là. Et en fait, c'est un sujet tellement catchy, un sujet tellement sensible pour moi que... Je me sens jamais trop prête d'en parler. Mais bon, c'est comme aujourd'hui, en vrai, parler des abus, je ne dirais pas que je me sens prête. Mais en fait, à un moment, je me dis, Hélène, allez, parle-en. Je sais que ça bénéficie au collectif. Et en fait, moi, je sens vraiment que ma mission, c'est... En fait, j'avoue, je n'ai pas de secret dans ma vie. Je ne suis pas quelqu'un qui a des secrets. Et en fait, quand je sens qu'il y a quelque chose à partager qui pourrait bénéficier à autrui, que les autres pourraient se reconnaître dedans et apporter de la conscience dans leur souffrance pour pouvoir s'en libérer. Parce que pour pouvoir s'en libérer, c'est important d'en avoir déjà conscience. Autrement, ce n'est tout simplement pas possible de s'en libérer. Lorsqu'on est dans le déni, on ne peut pas se libérer de trauma. Du coup, mon partage, je sais que des femmes vont se reconnaître à l'intérieur et je sais que ça va être bénéfique pour elles et du coup que ça va venir faire bouger des choses à l'intérieur d'elles. Je sais que, par exemple, quand j'avais parlé de mon avortement, c'est un des premiers épisodes dans le podcast, j'avais reçu beaucoup de retours de femmes qui me disaient « mais mon Dieu, merci d'avoir posé des mots dessus, j'ai beaucoup pleuré, ça m'a permis de libérer de la charge émotionnelle en lien avec mon propre avortement ou mes propres avortements » . Donc voilà, ma démarche est plutôt ça. Ok, alors en fait, moi franchement j'ai subi une enfance très traumatique pour moi, où il y a eu beaucoup de violence, il y a eu beaucoup de violence verbale. et aussi beaucoup de scènes violentes devant moi. Alors vu que j'ai grandi dans cet environnement, bien sûr à 10 ans je me suis dit, mon Dieu, il y a un grand problème dans cette famille. Mon Dieu, est-ce que je suis née chez les fous ? Mon Dieu, pourquoi je vis ? Pourquoi je suis vivante ? Pourquoi je suis là ? Pourquoi j'existe ? Et bien sûr, c'est plein de questions qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir à se poser. Mais à 10 ans, j'ai commencé à pouvoir mettre des mots dessus, même si je n'en parlais à personne. Donc c'est-à-dire, c'est juste à me traverser dans ma tête. Alors en fait... Enfin, ouais, je sens que c'est difficile pour moi d'en parler. Bon, en fait, je vais juste dire dans les grandes lignes, mais en fait, dans ma famille, il y a eu beaucoup d'abus émotionnels, d'abus au niveau de la parole, c'est-à-dire, je pouvais entendre mes parents vraiment s'insulter de tous les noms, vraiment des mots grossiers, pute, salope, connard, enfin, ça c'était... tous les jours, monnaie courante. Et ensuite, mes parents, il y avait beaucoup de disputes entre eux. Et ça pouvait être le jour, la nuit, les cris, la police qui vient se taper dessus. On m'appelle pour les séparer. Hélène, viens nous séparer. Donc j'ai 6 ans et je sépare mes parents qui sont en train de se battre. Bref, le gros bordel. La famille chaotique, vraiment. Enfin, waouh ! Sauf qu'un enfant, quand il est né dans un environnement comme ça, quand il grandit dans un environnement comme ça, il ne va jamais se dire papa et maman qu'il voit comme des dieux. Il ne va jamais se dire que c'est eux-là qui n'apportent pas de sécurité dans le foyer. L'enfant, ce qu'il va se dire, il va se dire, mon Dieu, il y a un problème, c'est moi le problème. S'il se passe tout ça dans ma famille, c'est que j'ai fait quelque chose de pas bien. Et en fait, il va commencer à se dévaloriser. En fait, l'enfant, il va jamais se dire, ses parents, là, c'est de la merde. Il va jamais se dire ça. Donc il va amener le problème, il va dire, c'est lui, le problème, il est de la merde. Et du coup, il n'a pas de valeur, il n'a pas confiance en lui, il n'a pas d'estime de soi. Et du coup, c'est comme ça qu'on... commencent à avoir des comportements mine de rien destructeurs. C'est-à-dire, par exemple, moi j'ai fait beaucoup de crises de boulimie parce qu'en fait il y avait un grand vide à l'intérieur de moi. Donc je comblais le vide par... manger énormément, des grandes quantités, et ensuite je dormais pendant 20 heures, tellement que mon système, il n'en pouvait plus en fait d'avoir autant mangé. Ensuite ça pouvait être aussi, je sais que j'ai vu beaucoup beaucoup de... d'hommes j'ai vu vraiment énormément d'hommes dans ma vie dans ma jeunesse bien sûr plus maintenant et c'était pas quelque chose de sain bien sûr c'était ben j'avais tellement pas de père et j'avais tellement un vide à l'intérieur de moi que du coup je rencontrais des hommes parfois je rencontrais même deux par jour non mais et Je ne me rendais pas compte, mais c'était ma façon à moi de combler le vide. Alors c'était une addiction, finalement, c'était une addiction sexuelle, on va dire. Et ça, en fait, c'est très commun dans les familles dysfonctionnelles. Donc si tu as une addiction, que ce soit au sexe, que ce soit à la nourriture, que ce soit aux drogues, que ce soit à l'alcool, que ce soit à la cigarette, enfin, voilà, en fait, si tu as une addiction... clairement, c'est parce qu'il y a un vide à l'intérieur de toi et que tu essayes de combler ce vide. Ouais, donc en gros, quand on a des addictions, c'est vraiment lié au fait qu'on ne s'est pas senti safe, on ne s'est pas senti en sécurité dans le noyau familial, dans notre enfance. Et du coup, on va aller combler ça à travers de la dépendance, de l'addiction, pour éviter d'entrer en contact avec les émotions. Les émotions désagréables, c'est-à-dire par exemple ce vide existentiel qu'on ressent à l'intérieur de nous parce qu'il y a eu un manque d'amour. Moi, c'est ce que j'ai fait dans ma vingtaine. Je n'en avais pas du tout conscience. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais autant d'hommes. Moi, je rêvais d'une relation amoureuse, mais cette relation amoureuse n'arrivait jamais. Du coup, je multipliais les hommes. Ouais, alors que, au fond, la vraie Hélène, je veux dire, mon âme, elle n'a jamais voulu rencontrer autant d'hommes. Et j'ai beaucoup d'amis qui ont des enfances, qui sont nés dans des familles dysfonctionnelles. Et des amis d'enfance, voilà, forcément, je pense que je me liais d'amitié avec des amis qui avaient aussi des familles complètement folles, en fait. parce que c'était familier pour moi quand j'allais chez eux ça me perturbait pas vu que c'était pareil qu'à la maison et Et je me souviens, une fois, je suis allée chez une amie qui, elle, avait une famille, en tout cas, on aurait dit, vraiment loving. Genre vraiment une famille où il y a beaucoup d'amour et tout. Et moi, j'étais en état de choc. Genre, je me rappelle, je lui disais, ah mais, personne ne crie ? Enfin, je me questionnais comment ça se fait que personne ne crie ? À table, on rigole ? Ah, on mange à table ? La famille est ensemble. c'est pas on mange tout seul dans son coin et moi ça, ça avait été un vrai choc et aussi une autre fois où ça a été un énorme choc je me suis occupée d'enfants qui avaient 10 ans j'ai fait des colos en fait à l'international c'était trop stylé et en fait c'était des colos, il y avait des japonais, des italiens, des français un peu toutes les nationalités alors c'était des familles aisées pour envoyer leurs enfants dans des colos comme ça. Et moi, en fait, j'étais à leader, on appelle ça. C'est-à-dire que j'encadrais les enfants. J'encadrais quatre enfants français. Mais la colo, il y avait toutes les nationalités. Donc, par exemple, les quatre petits-enfants japonais, deux garçons, deux filles, étaient encadrés par une leader japonaise ou un leader, un mec. Bref, et du coup, là, les enfants se confiaient beaucoup à moi. C'était trop chouette. J'ai l'impression d'être une grande, grande sœur. Et... Quand ils me racontaient leur enfance, alors pas tous, mais quand ils me racontaient leur enfance, certains, je me disais mais... « Attends, je sentais que ça me réveillait à l'intérieur de moi des émotions, et je culpabilisais de ressentir autant d'émotions. Je ressentais de la tristesse, un malaise et tout, alors qu'eux me parlaient de leur enfance et que c'était plutôt joyeux. Et moi je me disais, mais attends Hélène, moi je leur souhaite tout le bien du monde à ces enfants, pourquoi ça me réveille autant d'émotions perturbatrices ? » Je culpabilisais, je me rappelle j'en avais pleuré. Et en fait, c'est quoi ? c'est tout simplement que ma petite fille intérieure elle criait à l'aide. En fait quand elle entendait le témoignage d'enfants qu'il y avait une enfance plutôt safe, où ça se passe bien dans la famille, où il n'y a pas de cris, où les parents ils sont là, ils écoutent le besoin de l'enfant, et bien ma petite fille intérieure elle crie à l'aide en fait, parce qu'elle ça n'a pas été le cas. Moi je sais que... petite, je devais hurler, hurler comme une folle, en perdre ma voix, pour dire s'il vous plaît, arrêtez de crier, arrêtez de vous battre, je n'en peux plus, je suis à bout. Et en fait, c'est que quand j'hurlais comme un putois, que enfin, peut-être, ça s'arrêtait. Mais du coup, après j'étais affaune pendant genre 4 jours, et je me souviens dans mon enfant, j'étais tout le temps affaune. Et en fait, ma seule façon de me faire entendre, c'était d'hurler la mort. Et ça, c'est vraiment pas sain, en fait, je me sentais pas pas vu, entendu, voilà je devais redoubler d'efforts pour me sentir entendue. Bon, en tout cas, alors ça part dans tous les sens cet épisode, vu que j'ai pas de ligne directrice, en tout cas je voulais parler des abus dans l'enfance, ouais je parle de plusieurs choses, bon, en tout cas, ce que je voulais dire au fond, c'était que quand Quand tu as vécu des abus ? dans l'enfance, forcément, la vie va te ramener des abus. Elle va te ramener des abus quand tu vas grandir, ça va revenir. Parce que tu vas vibrer l'abus, du coup l'abus va revenir à toi. Et ça va être des opportunités à chaque fois que ça se présente pour guérir. Alors bien sûr, au début, quand ça se représente, c'est très probable qu'on soit dans le déni, parce que c'est trop douloureux de voir, et du coup, une façon de se protéger. Protéger, ça va être dans le déni. Et du coup, ça va être de nier que là, il y a un abus. Alors, tu vois, moi, j'ai vécu beaucoup d'abus émotionnels. On ne m'a jamais touchée petite, c'est-à-dire on ne m'a jamais touchée physiquement, sexuellement. Et en fait, mine de rien, vu que je vibre l'abus et ça vibre à l'intérieur de moi, je vais attirer souvent des situations abusives. Alors, bien sûr, j'en ai de plus en plus conscience. donc ça c'est C'est de moins en moins présent, mais c'est toujours présent. En fait, moi, ça s'est beaucoup manifesté dans le cadre professionnel. À chaque fois que j'ai travaillé en entreprise, alors je travaillais très peu en entreprise, j'ai très vite arrêté, je me suis très vite lancée à mon compte. Mais en fait, j'ai été franchement tous mes stages dans des relations abusives. Ou bien, même au château, quand je donnais des massages, en fait, il y avait toujours un abus. Alors, ce n'était pas toujours par des hommes, ça pouvait être par des femmes, ça pouvait être psychologiquement par des femmes, ou ça pouvait être, par exemple, comme au château où je donnais les massages, où je me suis fait d'ailleurs un licencié. Et c'est comme ça que j'ai décidé de partir à Bali, parce que je me suis dit, plus rien ne me retient en France. En fait, c'est parce qu'il y a un homme, j'avais le droit d'accéder au buffet dans le château, et à chaque fois, cet homme, c'était un cuisinier, c'était le chef cuisinier. À chaque fois, il me faisait des remarques sur mes cheveux, sur mon corps, sur mon physique. Et moi, ça me laissait tellement perplexe que je ne savais pas quoi dire, je n'avais aucun mot. J'étais figée en fait, j'étais figée. Et du coup, parfois, il m'apportait plein de gâteaux sur ma table, mais genre six parts. Et moi, je lui disais, ah non, non, je ne vais jamais manger tout ça. Ça ne sert à rien de m'apporter tout ça. Et en fait, il faisait exprès de m'apporter beaucoup trop. Et après, quand je quittais du coup le buffet, il y avait beaucoup trop sur ma table, comme si... Je respectais pas la nourriture, je sais pas trop ce qui se passait dans sa tête, mais bon, c'était très étrange, je me sentais vraiment mal à l'aise. Il me parlait de ma taille, que j'étais beaucoup trop petite, il me parlait de mes cheveux bouclés, il y avait toujours des phrases malaisantes sur mon physique, et en fait c'était de l'abus. Et en fait à tel point qu'à un moment, il est allé dire que j'avais volé des bouteilles de vin, alors moi je bois pas d'alcool, mais bon, ok, et surtout j'aurais jamais voulu perdre ma place. Tant mieux que je l'ai perdu au fond, mais... Voilà, genre, que j'avais volé des bouteilles de vin, bref. Du coup, je me suis faite convoquer, et moi au début je disais, mais qui... Est-ce que vous m'avez vu sur des caméras ? Est-ce que vous avez des preuves ? Vraiment, j'étais en mode, je ne comprends rien. Et d'un seul coup, j'ai eu un flash, j'ai eu lui en image. Et j'ai dit, mais my god, j'ai dit de façon trop spontanée, j'ai dit, mais c'est ce mec. J'ai dit, je sais que c'est lui, il a quelque chose contre moi. Et il me fait du harcèlement. Et à partir du moment où j'ai dit le mot harcèlement, c'est bon, le lendemain, j'étais licenciée. Et je l'ai vécu comme une énorme injustice. genre vraiment j'en ai pleuré parce que J'avais des super retours sur les massages que je donnais, les gens écrivaient des mails au château et le château me transférait les mails, ou parfois il demandait mon numéro de téléphone et tout, et je me sentais vraiment utile en fait. Je me sentais vraiment utile et du coup ça m'a vraiment touchée. Et bon bref, après j'ai accepté, j'ai digéré et je suis partie. Je me suis dit, bah vas-y, y'a plus rien qui me retient à Paris et je suis partie pour Bali et tant mieux. et du coup euh euh Voilà, en fait l'abus revient, c'est comme en août dernier j'étais en Turquie, alors c'est assez dingue ce qui s'est passé. En Turquie, il y a des quartiers où il faut s'habiller de toute façon, on protège, on cache notre corps en tant que femme, et il y a des quartiers où c'est beaucoup plus ouvert et on peut s'habiller comme on veut. Et moi, peu importe comment je m'habillais, en dix jours il y a eu cinq agressions sexuelles, c'est-à-dire... des hommes qui veulent toucher mon corps ou qui touchent mon corps ou qui m'invitent à dormir chez eux pour faire l'amour enfin voir l'amour et en fait c'était sans cesse, tous les deux jours on venait me toucher les fesses, on me demandait si on pouvait toucher mes seins je pouvais avoir un grand châle autour de moi et on venait quand même de me demander où est-ce que j'habitais ou si je pouvais rentrer avec l'homme pour du sexe et en fait Au bout de dix jours vraiment ça a craqué à l'intérieur de moi et quand je m'en suis rendu compte en fait j'étais en figement c'est à dire que je voulais traverser la route en passage piéton et il y avait genre environ six hommes en face de moi qui tout simplement voulait traverser, ils étaient juste en face et je n'ai plus pu utiliser mes jambes. Mes jambes ne répondait pas au fait que je voulais traverser et là ça m'a fait vraiment très peur et en fait j'ai figé quelques... c'était pas très long, c'était peut-être 30 secondes mais c'était déjà... Trop, en fait, ou peut-être une minute, je ne sais plus. Mais en tout cas, je n'ai pas su traverser. Et par la suite, je n'ai plus traversé, je suis rentrée. Et là, je me suis effondrée. Et en fait, j'ai commencé à avoir plein d'aftes. Enfin, j'ai eu très mal au plexus solaire. Je ne pouvais plus rien avaler. Et ça, ça a duré plusieurs jours. Bref, et du coup, tout ça pour dire... Alors en fait, ce qui se passe, c'est lorsque l'on vit des gros traumas dans l'enfance. C'est très probable qu'on se dissocie pour nous permettre de survivre en fait et de continuer d'avancer parce que sur le moment on n'a pas les ressources pour digérer cette charge émotionnelle énorme, le gros trauma. Du coup ce qui va se passer quand on va grandir, c'est que l'univers, Dieu, l'intelligence supérieure va nous envoyer des opportunités pour libérer cette charge émotionnelle qui a été trop grande. Donc si je le dis autrement, ça peut être lorsque tu subis un trauma, la charge émotionnelle elle est tellement forte que ça vient impacter tous tes corps. Et du coup tu vas répéter des traumas similaires pour venir ressentir de nouveau l'émotion et pouvoir la décharger petit à petit, petit morceau par petit morceau. C'est comme s'il y avait une énorme roche qui t'était prise dans la tête, bam, et bien par la suite la vie va t'envoyer... plein de petits cailloux plus ou moins gros pour t'aider à digérer et en fait on vient couper en petits morceaux cet énorme rocher. C'est comme ça qu'on digère nos traumas. Après bien sûr, ce qui est important c'est de s'en rendre compte et aussi de se faire accompagner quand on ressent qu'on n'arrive pas à suivre seul, que c'est trop difficile. Parce que le thérapeute, il vient nous aider à regarder dans les angles morts. Une autre forme d'abus, en fait, mon papa m'a demandé « est-ce que tu peux m'appeler ? » Donc j'ai apprécié qu'il demande. Donc je l'ai appelé et là il m'a partagé, c'était aujourd'hui, il m'a partagé le fait qu'Angélique, c'était une jeune fille, elle devait avoir peut-être 14 ans et moi je devais avoir peut-être 7 ans. Et en fait elle venait à la maison parce que, déjà pour prendre soin de moi, mes parents travaillaient beaucoup en restauration donc ils n'étaient pas là par moment toute la soirée jusqu'à 2h du matin. Du coup, elle venait, elle dormait à la maison. Et dernièrement, elle a dit merci à mes parents en leur disant, « Monan, elle est grande, je pense qu'elle doit avoir... Du coup, moi, si j'ai 32, elle doit avoir... Ouais, proche de la quarantaine. » Et en fait, elle a dit merci à mes parents parce qu'elle a passé des bons moments chez nous. En fait, elle, il faut savoir que sa famille, le père, il était alcoolique et il battait la mer. Et parfois, il brûlait même... son frère avec des cigarettes dans le cou ou sur les bras. Donc vraiment ça c'est de la torture et du coup forcément quand elle venait à la maison il n'y avait pas ça. Il n'y a personne qui se faisait enfin je ne me faisais pas taper, elle ne se faisait pas taper. Alors oui il y avait des cris oui il y avait des insultes et oui c'était insécurisant et j'avais peur mais voilà c'était rien comparé à elle ce qu'elle vivait. Enfin, même ma phrase, elle est fausse de dire c'était rien. Et en tout cas, mon père, du coup, il me dit au téléphone, toi Hélène, tu dramatises beaucoup ton enfance. Angélique, elle dit qu'elle était contente de venir à la maison. Oh ! Mais quand il m'a dit ça au téléphone, en fait, j'ai commencé à sur-réagir, forcément. Donc quand on sur-réagit, c'est parce qu'en fait, il y a une part qui est blessée. Et elle est tellement blessée. Et quand elle ne se sent pas vue, entendue dans sa souffrance, elle pète un plomb et dit ce qui s'est passé. J'ai pété un plomb. Et voilà, je suis thérapeute. Et oui, je pète des plombs. Et en fait, ça a été trop douloureux pour moi d'entendre que je dramatisais mon enfance alors que tous les symptômes, c'est-à-dire, je me suis beaucoup arraché les cheveux dans mon enfance. Il y a eu les crises de boulimie, il y a eu l'addiction au sexe. Il y a eu l'hypervigilance, le fait de toujours scanner, scanner, scanner. Tout ça, en fait, lui, mon père, c'est comme s'il venait minimiser, anéantir ce que moi j'ai pu ressentir. En fait, ça n'a jamais été reconnu, cette souffrance. Bien sûr, moi maintenant, au rejetement, je reconnais, je me reconnais dans ma souffrance. Et j'estime qu'aucune petite fille ne devrait vivre ça et que c'est un endroit très malsain pour grandir. Mais la beauté dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui on sait comment traiter les traumas, on sait comment libérer des gens de leurs traumas en reprogrammant le subconscient. Donc on se rend vraiment compte à travers les études scientifiques que ce n'est pas en passant à travers le cerveau gauche qu'on peut libérer le trauma, mais en passant à travers le cerveau droit. Donc tout ce qui est, comme je disais en début d'épisode, imagination, créativité, visualisation, à la reprogrammation du subconscient, à aller visiter les différentes parts à l'intérieur de nous. Ça s'appelle IFS, Internal Family System. Et c'est pour ça qu'on voit des personnes à l'autre bout du monde, sur des îles paradisiaques, qui vivent des vacances horribles, parce que le trauma, il te suit, peu importe où est-ce que tu es. Peu importe que l'endroit soit idyllique ou pas, tu... te trimballent tes traumas et tant qu'ils sont pas libérés, ils te suivent en fait. Partout dans ta vie. Quand tu vas aux toilettes, quand tu vas à l'île de la Réunion, quand tu vas à Marseille, quand tu vas à Bali, quand tu vas à New York, whatever, ils sont là. Ils nous suivent. Donc voilà, on arrive bientôt à la fin de l'épisode. Donc, ce qui est important de retenir, c'est que lorsque vous avez une enfance traumatique, que vous êtes né dans une famille dysfonctionnelle, eh bien, c'est normal de se dévaloriser, de croire qu'on n'a pas de valeur, de se trouver laide, bête, en fait, de croire qu'on a un problème, de croire que c'est nous le problème. Ça, c'est typique d'un enfant qui est né dans une famille dysfonctionnelle. Parce que, comme je disais, l'enfant, il ne va pas dénigrer ses parents parce que son papa, c'est Dieu, et sa maman, c'est une déesse. Donc, il va plutôt se dire, ok, oula, j'ai fait quelque chose de mal, je suis quelqu'un de mauvais, et c'est pour ça que tout ça arrive. Parce qu'il préfère remettre la faute sur lui, plutôt que sur l'environnement familial, sur ses parents. Voilà, un enfant, ça va être toujours dans sa tête de sa faute, et jamais de la faute des parents. Il a beaucoup trop d'amour, et il a un amour aveugle en les parents, et aussi, il ne peut pas survivre. sans ses parents. Également, quand on a des parents qui ne reconnaissent pas nos blessures, en fait, c'est vraiment un mécanisme de protection. C'est une protection vis-à-vis de leurs propres blessures, de leur propre enfance. C'est un mécanisme de défense, c'est trop dur pour eux de reconnaître, parce que pour qu'ils reconnaissent ce qui se passe là pour leur enfant, il faudrait qu'eux-mêmes puissent reconnaître ce qui s'est passé dans leur enfance. Qu'ils aillent voir leur enfant intérieur, et qu'ils aillent voir toute la souffrance de leur enfant intérieur. Donc si ton parent ne te reconnaît pas dans ta souffrance, et bien c'est ok, toi tu peux te reconnaître dans ta souffrance. Tu peux te légitimer pour ce que tu as vécu. C'est déjà un premier pas énorme. Et ensuite, ça va être très important de solliciter la maman à l'intérieur de toi et le papa à l'intérieur de toi qui vont venir prendre soin de ton petit enfant intérieur. Donc voilà, si jamais tu te reconnais dans cet épisode qui est très vulnérable, mon Dieu, j'ai galéré à le partager. J'ai écouté trois fois cet épisode alors que moi, normalement, tic-tac-boum, j'enregistre et je publie. Et là, c'est un sujet très très vulnérable pour moi. Voilà, bon, c'est comme ça. N'hésite pas à m'écrire, à me faire un voice. Si tu as besoin d'aide, sache que je suis là pour te soutenir. C'est vraiment ma mission d'âme. Mon âme a l'envie d'aider les gens à guérir, d'aider les gens à aller mieux et à retrouver l'amour à l'intérieur d'eux, à retrouver cette force, cette solidité, cet ancrage. et aussi toute cette douceur qu'on peut avoir envers nous-mêmes. Voilà, je t'embrasse, je t'envoie beaucoup d'amour et je te dis à bientôt. Un grand merci pour ton écoute. Si tu as adoré ce podcast et que tu souhaites me soutenir et m'aider à diffuser mon message, je t'invite à t'abonner, me laisser 5 étoiles lumineuses sur Spotify ou Apple Podcasts et un mot doux d'amour. Ou bien tag moi en story Instagram en me mentionnant à... Cosmic.Flowers, je t'embrasse et je t'envoie du soleil.

Chapters

  • Introduction au podcast et intention d'Hélène

    00:03

  • Abus émotionnels : partage d'expérience personnelle

    00:44

  • Reconnaissance et légitimation de la souffrance

    01:53

  • L'hypervigilance & ses "bénéfices"

    05:09

  • Réflexion sur les ombres dorées et la guérison

    11:04

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    39:05

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