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Culture Talents

#8 - Cécile Moreau - Comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres

#8 - Cécile Moreau - Comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres

30min |11/02/2025
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#8 - Cécile Moreau - Comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres

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Description

Cécile Moreau est Global Client Leader chez Publicis. Connectée à énormément de géographies à travers le monde (France, Japon, Brésil entre autres), elle aide les entreprises à construire des marques globales qui parlent aux consommateurs.

Il y a quelques années, Cécile a découvert avec excitation le test CliftonStrenghts développé par Gallup. « J’ai apprécié la philosophie qui sous-tend l’outil : on ne cherche pas la perfection mais à faire fructifier sa zone d’excellence. Mettre des mots sur des choses qu’on peut savoir intuitivement, ça permet de comprendre ce qui est facile pour moi et ce qui me met en énergie. »

Son top 5 talents ? Connectedness, Strategic, Relator, Activator, Arranger

Pour Cécile, il n’existe pas de modèle unique de leadership. Chacun doit trouver son propre style. « Personnellement, j’ai un style de leadership adaptatif. Et en tant que leader proche de mes équipes, je prends un peu de temps avant d’accorder ma confiance, mais ensuite c’est profond. »

Parmi tous ses talents, Cécile Moreau a une affection toute particulière pour Connectedness. « C’est un talent que j’aime particulièrement. Avec ce talent, on part du principe que rien ne se fait par hasard, que toutes les choses ont un sens, voire parfois on voit des signes partout. Il apporte une profondeur dans l’analyse et la vision de la vie en général. On trouve des connexions entre des sujets très différents, et ça permet de donner du sens aux situations les plus complexes. »

Comme l’affirme Cécile, la démarche talents a des conséquences sur nos propres motivations.
« C’est fascinant de faire le test à l’échelle collective, parce que ça permet de se rendre compte des talents de l’équipe. Derrière, on comprend comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres. Ça permet aussi d’identifier quels sont les membres de l’équipe qui pourraient se sentir isolés du groupe parce qu’ils n’ont pas les mêmes talents que les autres, et donc il faut faire attention à ce que leur voix soit bien entendue, qu’ils aient bien un rôle qui s’’inscrit dans le collectif. Ca donne des clés au leader pour connecter son équipe ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour moi, tout le monde a son style de leadership, donc on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. Moi, j'ai un style de leadership un peu... J'aime bien cette idée de créer les conditions de la confiance.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans notre podcast Culture Talent. Je suis Florence Hardy, créatrice du Labo des talents. Chaque mois, des dirigeants et des managers se confient à moi et partagent comment ils s'appuient sur leur talent naturel pour réussir tout en étant pleinement eux-mêmes. Ils nous parlent aussi du choix qui les anime. Faire le pari d'aller chercher, de mobiliser et de propulser tous les potentiels de leurs équipes pour assurer le succès de leur entreprise. Culture Talent, un podcast proposé par le Labo des talents et animé par Florence Hardy. Alors bonjour Cécile, Cécile Moreau, je suis vraiment très contente de vous accueillir aujourd'hui pour parler talent avec vous.

  • Speaker #0

    Bonjour Florence. Ravie également.

  • Speaker #1

    Super. Cécile, on se connaît depuis quelques années, vous êtes aujourd'hui Global Client Leader chez Publicis. Tout à fait. Vous voulez bien nous dire un petit peu ce que c'est Global Client Leader, parce qu'on connaît tous Publicis pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, donc il s'agit de construire des marques globales et pour ça de mettre en place des équipes projets qui sont capables à la fois... d'analyser les consommateurs, de raconter les bonnes histoires, de créer les personnalités de marques qui vont parler aux consommateurs d'aujourd'hui, mais aussi de connecter ensemble les médias, les datas, pour pouvoir mesurer ce qu'on fait, l'efficacité de ce qu'on fait, et d'être de plus en plus personnalisé.

  • Speaker #1

    Et vous êtes basée à Paris ?

  • Speaker #0

    Je suis basée à Paris, mais je travaille pour le monde entier, donc je suis connectée, et on verra si c'est peut-être un de mes talents, à énormément de géographies à travers le monde.

  • Speaker #1

    Et là, vous me disiez juste avant qu'on démarre l'enregistrement, en fait, lundi matin, j'ai un meeting avec l'Asie.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, là, j'ai une équipe qui travaille à la fois au Japon et au Brésil. Et donc, on s'organise avec les différentes time zones. Ça, c'est une gymnastique aussi intellectuelle qui nécessite un certain talent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, tout le monde est curieux. Je rentre directement dans le vif du sujet. Quel est votre top 5 ?

  • Speaker #0

    Alors, mon top 5, c'est Connectedness. Je vais le dire en anglais, Strategic Relator. Activator et Arranger.

  • Speaker #1

    Alors pour les personnes qui écoutent le podcast depuis le début, ils ont déjà entendu certaines personnes avec certains de ces thèmes, mais pas tous, donc on va avoir vraiment des nouvelles, des nouveaux éclairages aujourd'hui, et puis votre éclairage à vous. Est-ce que vous avez un thème qui est cher à votre cœur quand vous l'avez découvert, vous vous êtes dit « Ouais, c'est ça » .

  • Speaker #0

    Alors moi j'aime particulièrement Connectedness. Je crois que vous l'avez aussi, Florence.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai aussi, mais en revanche, vous êtes la première de mes invités qui va nous parler de ce thème qui, parfois, est un peu flou pour les gens qui ne l'ont pas.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai remarqué. Mais moi, j'adore échanger avec ceux qui l'ont, parce que je trouve que ça apporte une profondeur dans l'analyse et la vision de la vie en général. C'est vrai que c'est peut-être un talent qui est assez large, on va dire. Parce qu'on part du principe que rien ne se fait par hasard et que toutes les choses ont un sens, voire parfois, et ça peut être un sujet de blague, on voit des signes un peu partout.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc c'est comme si le monde s'éclairait de petites choses ici et là, qui prennent de la 3D, voire 4D, peut-être 5D.

  • Speaker #0

    Et qu'on relie ensemble et qui, en fait, amènent à avoir des connexions entre certaines choses que d'autres ne voient pas forcément. mais qui permet aussi finalement de donner du sens bien souvent dans des situations très complexes. Je pense que j'utilise aussi le stratégique à ce moment-là, la vision un peu hélicoptère, mais qui permet en fait de donner du sens à des événements qui sont différents, mais qui peuvent être liés.

  • Speaker #1

    Faisons un zoom arrière ensemble. Comment vous en êtes arrivé à être aujourd'hui Global Client Leader sur un très très grand compte chez Publicis ? Quel est votre parcours en fait ? On est curieux, je pense, de savoir ça.

  • Speaker #0

    Eh bien écoutez... Écoutez, moi, j'ai fait des études qui m'ont déjà amenée à étudier la communication, notamment, aussi la finance, l'histoire. En fait, dès mes études, c'était assez varié. Et déjà internationale. Donc, effectivement, je fais des études aux États-Unis dans une période où ce n'était pas si simple de partir faire un échange.

  • Speaker #1

    C'est plus fréquent qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, pendant ma dernière année d'études, j'ai monté une start-up en Allemagne.

  • Speaker #1

    Et donc là, on peut peut-être sentir aussi le goût pour la connexion, le goût pour être, moi j'ai tendance à dire, citoyen du monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça ne vaut pas ? Oui, tout à fait. Je pense que le connectedness a ça aussi, de se sentir citoyen du monde. Je crois que c'est le sentiment qu'on a, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Comment vous avez rencontré ou comment vous avez plongé dans cette démarche ? C'est hyper intéressant parce que vous êtes, alors je l'ai déjà dit pour quelqu'un d'autre, mais réellement, vous c'était il y a bien longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'était dans les années 2010, tout début.

  • Speaker #1

    Vous étiez au début presque de l'existence de cet outil.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est une autre Florence que je salue aujourd'hui, qui était en charge des RH là où je travaillais. Et en fait, moi comme membre du COMEX, on m'avait donné comme rôle de manager le plan de formation. de lui donner un sens, une structure, et en fait on cherchait des outils qui reflétaient l'excellence de cette entreprise, qui était donc une agence de communication, qui bien souvent formait les grands communicants de notre époque. Donc il y avait cette excellence au cœur un peu du projet. Et en fait, elle est venue un jour me voir en me disant « j'ai trouvé cet outil, je l'ai moi-même essayé, je trouve que c'est vraiment intéressant » . essaye de passer le test, voir ce que tu en penses. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous avez eu vos premiers résultats à l'époque, c'était du noir et blanc, un truc un petit peu restreint. Votre première impression, si vous vous en souvenez ?

  • Speaker #0

    Déjà, en fait, ce que j'avais apprécié, c'est un peu la philosophie qui sous-tend l'outil. C'est-à-dire que finalement, on ne cherche pas la... perfection, mais on cherche l'excellence, c'est-à-dire à trouver sa zone d'excellence, de la faire fructifier au maximum en comprenant les zones de cette zone aussi, bien sûr, et de se rendre compte qu'il y a des choses qui sont moins naturelles, et finalement, c'est comme ça, quelque part. Du coup, déjà, ça, ça m'avait intéressée. Et effectivement, le rapport, ensuite, je trouve, met des mots sur des choses qu'on peut intuitivement savoir, où on se rend compte, justement, quand on lit un peu son profil, que, ah oui, en effet, Ça, c'est facile pour moi ou ça me met en énergie ?

  • Speaker #1

    Vu de tout ce parcours talent, qu'est-ce qui est facile pour vous ? Et je dis souvent aux gens qu'on accompagne, aujourd'hui, on va passer à un moment où on va dire aussi ce qu'on fait très bien. Ce n'est pas forcément l'habitude qu'on a. Je vous invite à faire ça. Ce n'est pas toujours facile, je sais, mais qu'est-ce qui vous met en énergie ? Qu'est-ce que vous faites super facilement ?

  • Speaker #0

    Alors, du coup, je vais quand même citer les autres pour essayer de rester humble. Mais souvent, on me dit, tu es stratégique. Et en effet, le devoir d'arriver stratégique dans mon top 5, finalement, c'est assez naturel. La hauteur de vue, voilà.

  • Speaker #1

    C'est le zoom out.

  • Speaker #0

    Exactement. La vue hélicoptère, et de fois simplifiée, quelque chose de complexe. Ça, c'est vrai que c'était naturel de le trouver là. Et c'est naturel pour moi, et j'adore faire ça. Plus on vient me voir avec des sujets compliqués, Mieux c'est.

  • Speaker #1

    Super. Entendez bien ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Ça, c'est quelque chose normalement que je fais pas trop mal.

  • Speaker #1

    OK. Et quoi d'autre ? Qu'est-ce qui vous donne de l'énergie si on relie ça à vos talents top 5 ou même au-delà ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui me donne de l'énergie aussi, c'est les nouveaux projets, les lancers, en fait, des nouveaux projets. Donc ça, je dirais, c'est un peu l'activateur en moi.

  • Speaker #1

    Qui passe à l'action, qui dit c'est mieux d'essayer, de tester, d'avancer.

  • Speaker #0

    C'est ça. et de lancer vraiment la phase de lancement du projet. Ou en plus, avec stratégie, avec aussi dans mon top 10, tout ce qui est idéation, même intellection. Donc en fait, en général, j'ai bien pensé les choses, mais cette phase aussi de mise en action, c'est ce que j'aime aussi dans le métier que je pratique, c'est qu'il y a un gros volet stratégique de réflexion. mais il y a aussi la mise en action et la production des idées, etc. Et en fait, les deux, pour moi, sont importants et me mettent en énergie.

  • Speaker #1

    Oui, et on entend bien, même dans la manière dont vous parlez de cette approche talent, de ce que vous reconnaissez de vous et ce qu'elle apporte, il y a beaucoup d'action, mais il y a aussi la vision stratégique. Tout de suite, vous nous avez dit, ça permet de se focaliser sur l'excellence plutôt que sur le parfait ou le tout.

  • Speaker #0

    J'ai besoin de sens dans l'action, donc c'est vrai que c'est comme ça que je fonctionne.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui est important pour vous dans le fait d'investir du temps, de votre temps et du temps éventuellement de vos équipes, sur ce focus talent ? Qu'est-ce que ça vous a apporté dans des situations hyper concrètes ?

  • Speaker #0

    Ça permet déjà à l'échelle individuelle pour soi-même de prendre conscience, bien sûr de ses zones d'excellence, donc de ne pas hésiter à y aller quand on dit qu'il y a un sujet compliqué, ne pas avoir peur puisqu'on sait qu'on a ce talent avec nous pour y arriver. C'est aussi prendre conscience de certaines zones d'ombre de chacun des talents.

  • Speaker #1

    Alors arrêt sur image.

  • Speaker #0

    donnez-nous un exemple si vous voulez bien donc par exemple c'est vrai que la première fois on m'a présenté mes talents on m'a dit voilà ta stratégie ta idéation donc peut-être que tu vas aller très vite à comprendre des choses sans vraiment conscientiser le fait que tu auras été plus vite que ton voisin potentiellement qui a d'autres talents par ailleurs et donc peut-être qu'il ne va pas te suivre du tout donc fais attention de bien euh... t'assurer que les gens suivent, comprennent où t'en es. Et on m'a donné ce truc que je trouve très intéressant, c'est de faire des schémas. Au fur et à mesure que j'explique, de faire des schémas, comme ça, visuellement, l'autre peut savoir où j'en suis. Et c'est plus facile à suivre.

  • Speaker #1

    De rendre votre cheminement et votre pensée un peu tangible. C'est ça. Et donc ça doit faire plaisir au global, à votre activateur qui dit, et maintenant, on peut tous y aller.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    On m'avait parlé aussi, vous m'avez dit... L'excellence et la perfection, j'avais entendu aussi le renoncement à être tout. On avait discuté un petit peu de votre style de leadership. Qu'est-ce que vous en diriez par rapport à peut-être l'image, j'allais dire d'épinal, du leadership ou du leader ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, tout le monde a son style de leadership. Donc, on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. peu... J'aime bien l'image des auteurs qui ont écrit le livre Adaptative Leadership, c'est-à-dire cette idée de parfois être capable d'aller sur le balcon, c'est comme ça qu'ils en parlent, le balcony work, pour avoir un peu la vue d'ensemble de comment le système fonctionne, et de faire des piquets un peu sur le dance floor pour être dans l'action, résoudre un problème et ou relancer un peu le rythme de l'équipe. Je ne suis pas dans le contrôle à tout prix, mais j'aime bien sentir un peu le rythme, le pulse de l'équipe et d'intervenir quand je sens que ça a besoin d'être un peu en mode activateur, d'être un peu relancé. Et après, je pense aussi que je suis un leader assez proche de mes équipes et j'aime bien créer les conditions de la confiance. Donc ça, c'est peut-être plus le relator.

  • Speaker #1

    Alors relator pour vous, parce que chacun, pour les gens qui ont relator, on a chacun une version un petit peu différente. Comment ça se manifeste ? Qu'est-ce qui est clé pour vous ? Qu'est-ce qui est important ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour moi, c'est la confiance. À la fois, j'ai besoin d'un peu de temps pour faire confiance, même si je pars du principe que j'accorde ma confiance avant de la retirer. Mais j'ai toujours un peu besoin de temps pour être apprivoisée. Donc ça, j'en ai conscience aussi, parce que l'ombre de ça, ça peut être un côté un petit peu froid de premier abord.

  • Speaker #1

    Une apparence en tout cas.

  • Speaker #0

    Une apparence, voilà. On n'en a pas toujours conscience, mais du coup, de le savoir, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui a pu vous jouer des tours ou qui peut vous jouer des tours parfois ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a des gens qui peuvent me voir comme un peu froide ou un peu inaccessible de premier abord, de façade. Mais en fait, finalement, une fois que ça s'est dépassé, les relations sont très profondes par la suite.

  • Speaker #1

    C'est stable, c'est durable, c'est authentique.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comme dans le top 10, j'ai aussi responsibility. En général, si je donne ma parole, si je dis quelque chose, c'est tenu. Et donc, il y a un côté fiable.

  • Speaker #1

    Donc, on est serein aussi. Ça génère de la tranquillité puisqu'on sait que...

  • Speaker #0

    Exactement. C'est à quoi s'attendre.

  • Speaker #1

    on sait à quoi s'attendre et alors que vous en disent du coup côté pro, que vous en disent vos équipes ?

  • Speaker #0

    mes équipes en fait elles n'ont pas ce problème parce que du coup elles ont passé le cap de me connaître et donc au contraire elles sont dans la zone positive du relator où on peut me voir avec n'importe quel problème, on peut avoir des discussions un peu...

  • Speaker #1

    oui Donc de la zone de l'intimité d'équipe et du cercle des proches et du plaisir à bosser ensemble.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De manière rapprochée. Est-ce qu'il y a des choses qui ont évolué pour vous au fil de votre parcours professionnel, de leader et aussi de votre connaissance et de votre appropriation des talents ?

  • Speaker #0

    Il y a notamment une chose qui m'a permis de lâcher, c'est le fait que je n'ai pas le « ou » .

  • Speaker #1

    Ah oui, alors « ou » , un mot qui n'existe pas vraiment non plus en anglais ou en américain, c'est « winning others over » . Donc en français, on pourrait traduire par... Alors c'est traduit un peu maladroitement par charisme, mais il s'agit vraiment de sociabilité.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    De très grande sociabilité, la personne qui est à l'aise avec les grands groupes de gens et avec n'importe qui, tout le temps.

  • Speaker #0

    C'est ça, qui tape dans le dos, qui fait des blagues, etc. Ce qui, du coup, n'est pas du tout mon cas. Quand on m'a donné le rapport et quand j'ai pu étendre ce programme à toute l'entreprise, on s'est rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient ce talent de Who et des gens qui ne l'avaient pas. Et on s'est dit, en fait, qu'on pouvait faire des partenariats. Parce que le Who, une fois qu'il a dit sa blague, qu'il a attiré l'attention, ça l'intéresse moyennement, sauf si la relator, d'aller en profondeur. Sur l'autre. Et donc, en fait, si on est deux et on est en partenariat, il y en a un qui peut briser la glace, faire des blagues, etc., mettre la bonne ambiance, et l'autre qui, derrière, peut approfondir la discussion. C'est ça. Donc, j'ai trouvé ça formidable parce que, d'abord, c'était complètement faisable de faire des partenariats. C'était même riche, en fait, de pouvoir le faire. Et moi, ça me dispensait de faire un truc que je ne sais pas faire, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais qui vous m'aime. pas à l'aise.

  • Speaker #0

    Ce qui ne me met pas à l'aise, ce qui ne me met pas en énergie, ce qui n'a pas de sens pour moi.

  • Speaker #1

    De la même manière que quelqu'un qui n'a pas ri les torts ne serait pas à l'aise sur continuer à parler avec la même personne et l'appeler ou être en contact régulier, ça ne serait peut-être pas son truc.

  • Speaker #0

    Exactement, ça ne lui apporterait pas la même chose.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on peut imaginer qu'en termes de partenariat client, pour le coup, et de tisser des relations avec vos clients dans la durée, c'est très précieux, cette qualité.

  • Speaker #0

    Tout à fait. D'ailleurs, beaucoup de mes clients deviennent des amis.

  • Speaker #1

    Et tout le monde ne peut pas dire ça. Alors, vous avez ébauché un petit peu le fait que vous avez eu l'occasion, et même vous avez fait le choix, de mener cette démarche à plusieurs reprises avec votre équipe, avec des collectifs, parfois même avec des collectifs très larges. Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ça ? Parce que c'est fascinant en fait, ces démarches.

  • Speaker #0

    Effectivement, à partir du moment dans cette première expérience où je passe ce test, je trouve ça intéressant, la démarche est intéressante, ce qu'on peut en apprendre est intéressant. Je vis un petit peu avec cette idée de top 5, top 10 et puis la longue liste qu'il faut aussi apprivoiser parce qu'il faut en quelque part faire le deuil aussi des talents qu'on n'a pas, etc. Donc c'est tout une sorte de processus et une fois que j'ai fait ce processus, je me dis effectivement ça serait intéressant. qu'on le fasse à grande échelle, parce que, un, tout le monde se rendrait compte que tout le monde a des talents, donc ça requalifie tout le monde d'un coup. C'était aussi l'époque où on disait les soft skills, etc., ce qui était un peu dans l'air du temps, mais je trouvais ça intéressant de mettre des mots dessus. Et du coup, ça aussi crée un langage commun, où on peut faire attention à comment on présente les choses, suivant quel talent a l'autre en face de moi. Oui,

  • Speaker #1

    donc je reviens au « who » et au « relator » , c'est pas parce que... Tu fais des blagues que tu es forcément quelqu'un de superficiel et inversement. Parce que tu ne rigoles pas à tout que tu es quelqu'un qui est triste.

  • Speaker #0

    Voilà, donc déjà on comprend mieux comment on peut interagir, on comprend mieux comment on peut faire des partenariats, on comprend mieux quand les gens sont en énergie dans les différentes phases du projet et donc comment on peut se relayer les uns les autres aussi parfois. Par exemple, moi j'adore lancer le projet en mode activateur. J'ai l'achever en 11e, je crois, donc il n'est pas trop trop loin. Mais j'adore travailler avec des achievers parce qu'en fait, je lance, j'ai tout de suite pas mal d'inputs. J'aime bien aussi les inputs parce qu'ils me nourrissent plus la partie stratégique, etc. Et donc voilà, je me suis rendu compte qu'en fait, il y avait des talents avec lesquels j'adorais travailler.

  • Speaker #1

    Donc vous avez des partenariats un peu intentionnels, presque stratégiques pour le coup.

  • Speaker #0

    Disons que ça m'a permis de repérer chez mes collègues certains talents que naturellement j'étais enclin finalement déjà à partager avec eux, mais là ça a mis les choses en lumière encore plus, et donc ça a permis de l'utiliser à meilleur escient encore.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça a pu faire évoluer ou changer dans vos équipes ? De façon très concrète, là je me mets en mode vraiment le plus concret possible, le plus arranger, activeur possible. Qu'est-ce que vous observez quand vous faites référence, vous avez fait ce travail de conscience, vous me parliez de ça sur les talents ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça augmente la motivation. On a des meilleures façons de présenter les choses, parce que quelqu'un ne va pas être finalement motivé par la même chose, donc on peut être plus... précautionneux en fait dans la façon dont on présente une tâche, un rôle à quelqu'un. Parce que finalement on peut tous remplir un rôle mais d'une façon différente. On va se raconter en fonction des talents naturels qu'on a une autre façon de le faire. Donc ça veut dire qu'on peut utiliser des mots différents.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des talents que vous n'aimez pas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'aime tout le monde, mais je n'aime pas trop les positivités de premier abord.

  • Speaker #1

    Bing ! Alors, pour les auditeurs, moi j'ai positivité.

  • Speaker #0

    Et donc, j'apprends à les aimer au fur et à mesure. Mais je me suis rendu compte que j'avais l'impression qu'ils disaient oui à tout le monde. Et moi, je suis plus dans la conviction, dans soutenir une position. Et en fait, eux, j'avais l'impression que quand on leur... leur proposer quelque chose, c'était oui, puis autre chose, c'était aussi oui, et puis une troisième chose, c'était aussi oui.

  • Speaker #1

    Alors comment vous avez transmuté ça, ou comment ça se passe dans la vraie vie ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai commencé à observer un peu plus, parce que c'est toujours intéressant de savoir pourquoi, tout à coup, il y a quelque chose qui nous dérange. Et je me suis dit, finalement, c'est des gens qui arrivent à extraire le positif dans n'importe quelle situation. Donc c'est quand même intéressant. Alors moi, je le prends avec, après ma grille d'analyse, c'est-à-dire qu'ils sont capables de m'extraire le positif qui va me permettre de rebondir, en fait. Donc sur le moment, moi, je ne suis peut-être pas dans un état aussi positif qu'eux, mais j'ai la matière extraite pour rebondir, re-réfléchir, en fait.

  • Speaker #1

    Vous m'aviez parlé d'un directeur de création avec qui vous travaillez, qui avait ce talent-là. Comment vous avez aménagé ?

  • Speaker #0

    D'abord, on en a blagué. Voilà, on blaguait un peu sur ses talents. Et donc à chaque fois que lui, il était peut-être trop positif ou qu'il disait oui à différentes personnes, je lui disais en rigolant, c'est ton positivity qui est à l'œuvre.

  • Speaker #1

    Donc nommer les choses.

  • Speaker #0

    Nommer les choses, exactement. Et puis ensuite, réaliser que dans cette matière, oui, il y avait peut-être à prendre de ces trois différentes opinions, points de vue, personnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut dire de l'impact que ça a sur les collectifs ? Ce ne sont pas forcément des équipes constituées dans les agences de publicité, c'est aussi des collectifs un peu éparts qu'on regroupe sur un projet. Est-ce que c'est juste ce que je viens de dire ? Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est qu'on met des équipes-projets ad hoc, en fait, suivant ce qu'on a à faire.

  • Speaker #1

    Là, on tisse les expertises, surtout. Donc, il y a sans doute, j'imagine, une expertise digitale, une expertise stratégique,

  • Speaker #0

    créative, média.

  • Speaker #1

    Et donc, on met ces compétences ensemble, finalement. Et donc, qu'est-ce que ça apporte, en plus de la différence d'expertise, de connaître ces talents ? Qu'est-ce que ces équipes, qu'est-ce que ça change pour elles ?

  • Speaker #0

    Ça ne répondra pas exactement à la question. Et ce que je trouve intéressant aussi, quand on le fait à l'échelle d'une équipe, c'est de se rendre compte des talents de l'équipe. C'est-à-dire que, est-ce que l'équipe...

  • Speaker #1

    Et là, on entend le stratégique à nouveau. On prend de la hauteur. Allez-y.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, je trouve ça fascinant de le faire à l'échelle collective, parce qu'on se dit... finalement, mon équipe, globalement, elle est plus stratégique ou elle est plus dans l'exécution. Et ça teinte en fait l'équipe. Ça permet de savoir quelles sont les zones d'ombre de cette équipe. Donc, aussi d'être vigilant sur attention, on n'a peut-être pas ce talent, collectivement. Donc, est-ce qu'on va aller le chercher ailleurs justement dans l'organisation ? Donc ça, c'est intéressant. Et ça permet aussi de savoir quels sont les éléments de l'équipe qui vont peut-être se sentir un peu plus isolés parce que n'ayant pas les talents principaux partagés par tous,

  • Speaker #1

    donc les outliers, comme on dit en anglais, ceux qui sont un peu soit licornes, soit moutons à cinq pattes, soit en tout cas très différents.

  • Speaker #0

    Très différents des autres. Et donc, ça permet aussi de faire attention que leur voix soit bien entendue, qu'ils aient bien un rôle qui s'inscrit quand même dans le collectif. Donc ça, je trouve, c'est vraiment des vertus pour aussi le leader qu'on est. Ça donne des clés, en fait, pour piloter. Et une fois, on avait fait justement cet exercice collectif, parce que les talents, on les regroupe un peu en quatre catégories. Donc stratégique, exécution, influence et relationnel. On avait fait deux groupes, ceux qui avaient des talents stratégiques, parce qu'il y en avait beaucoup dans l'équipe, et ceux qui avaient des talents d'exécution. il y en avait aussi beaucoup et en fait chacun avait un peu exprimé leur ressenti vis-à-vis de l'autre groupe c'est vrai que l'exercice en tant que tel était intéressant parce que ceux qui étaient dans l'exécution disaient mais nous on ne comprend pas quand vous passez des heures et des jours et des mois à réfléchir sur des idées alors que nous on sait qu'on doit livrer quelque chose à un moment T et ceux qui étaient stratégiques disaient mais nous on se sent parfois harcelés quand on nous demande pour telle date, pour telle chose parce que nous on a besoin de finir cet exercice de réflexion Rien que le fait déjà de mettre ça sur la table, d'en parler, c'était prendre conscience que chacun était bien dans son rôle quand il faisait ça et devait prendre aussi en compte les uns et les autres. Donc ceux qui faisaient de la stratégie, ils ont aussi pris conscience que oui, il y a des moments où il faut livrer, donc il faut actionner. Quels sont du coup les talents qu'on peut mettre en œuvre au milieu pour que la stratégie se concrétise ?

  • Speaker #1

    Donc c'est trouver les meilleures solutions ensemble et c'est presque de... organique.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc quand on déjà on prend conscience de ça, finalement les solutions se mettent déjà un petit peu devant nos yeux. On comprend déjà que oui, il va falloir réfléchir mais dans un cadre de temps donné et oui, il y a de l'exécution mais il faut aussi de laisser le temps aux gens de réfléchir. Oui,

  • Speaker #1

    et mes talents relationnels vous dirait que généralement les gens veulent plutôt le bien pour les autres donc mieux comprendre c'est déjà solutionné. C'est ça. Tu peux se donner la possibilité de...

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et donc avec tout ce bagage et ces parcours avec différentes équipes que vous avez fait, je trouverais chouette que vous donniez peut-être quelques conseils. En tout cas, si quelqu'un voulait se lancer dans cette démarche, à l'échelle d'une équipe ou d'une entreprise, qu'est-ce qui vous paraît important ? Quels seraient vos tips ?

  • Speaker #0

    Moi, je pars toujours du principe qu'il faut s'appliquer les choses à soi-même avant de donner des leçons ou déployer un peu des programmes comme ceux-là. Et donc, il faut déjà le faire pour soi-même, comprendre la profondeur de l'outil. vivre un peu avec ses talents, comprendre les dynamiques aussi entre les talents, les repérer chez les autres. Donc, je dirais vivre un peu déjà avec ça soi-même.

  • Speaker #1

    Ok, ou prendre le temps de ça.

  • Speaker #0

    Prendre le temps de ça. Ou si c'est un comex, peut-être le comex. Disons que les personnes qui après vont diffuser, peut-être d'ailleurs si c'est à grande échelle, c'est bien aussi, moi c'est un peu ce que j'avais fait, c'est de le diffuser à un premier cercle. Eux aussi, leur laisser le temps d'infuser. Avant d'augmenter le cercle, en fait, ça, ça serait un premier tips. Et ensuite, oui, trouver des relais pour porter la démarche et accompagner les gens qui doivent un peu diffuser. Parce que je trouve que c'est intéressant quand même quand on a quelqu'un pour discuter de ses talents. Voilà, peut-être une ou deux sessions de coaching au minimum.

  • Speaker #1

    pour pouvoir l'apprivoiser et tenir un peu et pouvoir être éventuellement référent. Je pense que là, vous l'êtes très clairement depuis un bon moment.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Et pouvoir du coup, après, guider peut-être un peu plus les autres dans la compréhension. Donc ça, je pense que c'est important de prendre ce temps aussi et de donner cette opportunité. Et aussi pour que ce soit appliqué à ce que la personne vit dans le milieu professionnel. Parce que chaque talent aussi vient en résonance avec les tâches qu'on a à faire aussi dans son rôle. Et donc, c'est ça qui est intéressant, je pense, dans la session de coaching. Éventuellement, c'est de bien transposer ces talents. De faire les liens. Voilà, comment je les mets en œuvre déjà, de toute façon, dans mon activité.

  • Speaker #1

    Et comment je peux peut-être les mettre en œuvre encore mieux ou en tout cas être encore plus en réussite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a une autre question que j'ai très envie de vous poser. C'est... vous rencontriez quelqu'un qui a des talents proches des vôtres ou certains des talents en commun quel peut-être meilleur conseil vous pourriez lui donner pour développer par exemple son stratégique ou son arranger ou le talent de votre choix ?

  • Speaker #0

    Peut-être oui le stratégique qui est pour moi comme ça le plus utile un peu dans le monde dans lequel j'évolue je pense que ce serait de prendre conscience justement de la vue hélicoptère parce que je trouve que l'image elle est très bonne et en fait ... On le fait un peu instinctivement, mais de le faire aussi intentionnellement. Moi, parfois, j'écoute les équipes, mes clients parler d'un sujet, d'un brief, d'un nouveau projet. Je conscientise ce moment où je prends de la hauteur pour me dire, OK, est-ce qu'il y a quand même quelque chose là qui manque ? Ou est-ce qu'on n'a pas oublié un aspect ? Ou est-ce qu'il n'y a pas quelque chose ? Et souvent de revenir avec la question ou l'intervention. qui fait que dès le départ d'un projet, on peut impacter le sens qu'il prend. Je pense que ça peut être aussi un entraînement, de conscientiser ce moment où on prend l'hélicoptère.

  • Speaker #1

    Et de ne pas partir trop loin, ou en tout cas que les autres restent avec vous, ou qu'ils puissent vous suivre.

  • Speaker #0

    Et après, ça c'est la deuxième chose dont je parlais tout à l'heure, c'est s'assurer que les autres suivent, peut-être même faire des croquis éventuellement pour s'en assurer.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué que chacun d'entre nous a souvent des centres d'intérêt, des penseurs ou des ouvrages ou des films parfois qui les intéressent et que c'est parfois lié au talent. Donc Cécile, je vous avais posé la question en amont et vous m'avez cité un ouvrage, parce que vous voulez bien nous en dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, c'est l'ouvrage The Practice of Adaptive Leadership, qui est disponible chez Harvard Business Press. Cette idée du leader qui n'a pas vocation à être parfait, mais qui est à la fois sur le balcon et sur le dance floor, moi c'est une image qui m'aide énormément.

  • Speaker #1

    Je me faisais la réflexion, en vous écoutant en parler, que c'était à la fois très stratégique, comme manière d'envisager sa pratique de leadership et aussi très arranger dans le côté quand même concret, puisque le balconie, c'est je vois l'ensemble et je remonte, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et le dance floor, dites-nous ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est de sentir le rythme, les personnes qui travaillent ensemble, est-ce qu'elles sont bien accordées, est-ce qu'elles ont le même rythme ? Et effectivement, sinon, d'être capable de réarranger les rôles, les projets.

  • Speaker #1

    Donc un côté chef d'orchestre ou DJ, selon comment on voit son bal de flore. Super. Cécile, merci beaucoup de votre temps. Ce vendredi, fin de semaine, avant des réunions avec l'Asie, etc.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir de reparler des talents et de cette méthode.

  • Speaker #1

    Extra. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt pour un prochain épisode de Culture Talent. Merci d'avoir écouté cet épisode de Culture Talent. Au Labo des talents, nous vous accompagnons pour découvrir et amplifier les talents individuels et collectifs. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.lelabodetalent.fr et sur LinkedIn. Je vous souhaite une bonne journée à tous, sous le signe de vos talents. A très bientôt !

Description

Cécile Moreau est Global Client Leader chez Publicis. Connectée à énormément de géographies à travers le monde (France, Japon, Brésil entre autres), elle aide les entreprises à construire des marques globales qui parlent aux consommateurs.

Il y a quelques années, Cécile a découvert avec excitation le test CliftonStrenghts développé par Gallup. « J’ai apprécié la philosophie qui sous-tend l’outil : on ne cherche pas la perfection mais à faire fructifier sa zone d’excellence. Mettre des mots sur des choses qu’on peut savoir intuitivement, ça permet de comprendre ce qui est facile pour moi et ce qui me met en énergie. »

Son top 5 talents ? Connectedness, Strategic, Relator, Activator, Arranger

Pour Cécile, il n’existe pas de modèle unique de leadership. Chacun doit trouver son propre style. « Personnellement, j’ai un style de leadership adaptatif. Et en tant que leader proche de mes équipes, je prends un peu de temps avant d’accorder ma confiance, mais ensuite c’est profond. »

Parmi tous ses talents, Cécile Moreau a une affection toute particulière pour Connectedness. « C’est un talent que j’aime particulièrement. Avec ce talent, on part du principe que rien ne se fait par hasard, que toutes les choses ont un sens, voire parfois on voit des signes partout. Il apporte une profondeur dans l’analyse et la vision de la vie en général. On trouve des connexions entre des sujets très différents, et ça permet de donner du sens aux situations les plus complexes. »

Comme l’affirme Cécile, la démarche talents a des conséquences sur nos propres motivations.
« C’est fascinant de faire le test à l’échelle collective, parce que ça permet de se rendre compte des talents de l’équipe. Derrière, on comprend comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres. Ça permet aussi d’identifier quels sont les membres de l’équipe qui pourraient se sentir isolés du groupe parce qu’ils n’ont pas les mêmes talents que les autres, et donc il faut faire attention à ce que leur voix soit bien entendue, qu’ils aient bien un rôle qui s’’inscrit dans le collectif. Ca donne des clés au leader pour connecter son équipe ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour moi, tout le monde a son style de leadership, donc on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. Moi, j'ai un style de leadership un peu... J'aime bien cette idée de créer les conditions de la confiance.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans notre podcast Culture Talent. Je suis Florence Hardy, créatrice du Labo des talents. Chaque mois, des dirigeants et des managers se confient à moi et partagent comment ils s'appuient sur leur talent naturel pour réussir tout en étant pleinement eux-mêmes. Ils nous parlent aussi du choix qui les anime. Faire le pari d'aller chercher, de mobiliser et de propulser tous les potentiels de leurs équipes pour assurer le succès de leur entreprise. Culture Talent, un podcast proposé par le Labo des talents et animé par Florence Hardy. Alors bonjour Cécile, Cécile Moreau, je suis vraiment très contente de vous accueillir aujourd'hui pour parler talent avec vous.

  • Speaker #0

    Bonjour Florence. Ravie également.

  • Speaker #1

    Super. Cécile, on se connaît depuis quelques années, vous êtes aujourd'hui Global Client Leader chez Publicis. Tout à fait. Vous voulez bien nous dire un petit peu ce que c'est Global Client Leader, parce qu'on connaît tous Publicis pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, donc il s'agit de construire des marques globales et pour ça de mettre en place des équipes projets qui sont capables à la fois... d'analyser les consommateurs, de raconter les bonnes histoires, de créer les personnalités de marques qui vont parler aux consommateurs d'aujourd'hui, mais aussi de connecter ensemble les médias, les datas, pour pouvoir mesurer ce qu'on fait, l'efficacité de ce qu'on fait, et d'être de plus en plus personnalisé.

  • Speaker #1

    Et vous êtes basée à Paris ?

  • Speaker #0

    Je suis basée à Paris, mais je travaille pour le monde entier, donc je suis connectée, et on verra si c'est peut-être un de mes talents, à énormément de géographies à travers le monde.

  • Speaker #1

    Et là, vous me disiez juste avant qu'on démarre l'enregistrement, en fait, lundi matin, j'ai un meeting avec l'Asie.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, là, j'ai une équipe qui travaille à la fois au Japon et au Brésil. Et donc, on s'organise avec les différentes time zones. Ça, c'est une gymnastique aussi intellectuelle qui nécessite un certain talent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, tout le monde est curieux. Je rentre directement dans le vif du sujet. Quel est votre top 5 ?

  • Speaker #0

    Alors, mon top 5, c'est Connectedness. Je vais le dire en anglais, Strategic Relator. Activator et Arranger.

  • Speaker #1

    Alors pour les personnes qui écoutent le podcast depuis le début, ils ont déjà entendu certaines personnes avec certains de ces thèmes, mais pas tous, donc on va avoir vraiment des nouvelles, des nouveaux éclairages aujourd'hui, et puis votre éclairage à vous. Est-ce que vous avez un thème qui est cher à votre cœur quand vous l'avez découvert, vous vous êtes dit « Ouais, c'est ça » .

  • Speaker #0

    Alors moi j'aime particulièrement Connectedness. Je crois que vous l'avez aussi, Florence.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai aussi, mais en revanche, vous êtes la première de mes invités qui va nous parler de ce thème qui, parfois, est un peu flou pour les gens qui ne l'ont pas.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai remarqué. Mais moi, j'adore échanger avec ceux qui l'ont, parce que je trouve que ça apporte une profondeur dans l'analyse et la vision de la vie en général. C'est vrai que c'est peut-être un talent qui est assez large, on va dire. Parce qu'on part du principe que rien ne se fait par hasard et que toutes les choses ont un sens, voire parfois, et ça peut être un sujet de blague, on voit des signes un peu partout.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc c'est comme si le monde s'éclairait de petites choses ici et là, qui prennent de la 3D, voire 4D, peut-être 5D.

  • Speaker #0

    Et qu'on relie ensemble et qui, en fait, amènent à avoir des connexions entre certaines choses que d'autres ne voient pas forcément. mais qui permet aussi finalement de donner du sens bien souvent dans des situations très complexes. Je pense que j'utilise aussi le stratégique à ce moment-là, la vision un peu hélicoptère, mais qui permet en fait de donner du sens à des événements qui sont différents, mais qui peuvent être liés.

  • Speaker #1

    Faisons un zoom arrière ensemble. Comment vous en êtes arrivé à être aujourd'hui Global Client Leader sur un très très grand compte chez Publicis ? Quel est votre parcours en fait ? On est curieux, je pense, de savoir ça.

  • Speaker #0

    Eh bien écoutez... Écoutez, moi, j'ai fait des études qui m'ont déjà amenée à étudier la communication, notamment, aussi la finance, l'histoire. En fait, dès mes études, c'était assez varié. Et déjà internationale. Donc, effectivement, je fais des études aux États-Unis dans une période où ce n'était pas si simple de partir faire un échange.

  • Speaker #1

    C'est plus fréquent qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, pendant ma dernière année d'études, j'ai monté une start-up en Allemagne.

  • Speaker #1

    Et donc là, on peut peut-être sentir aussi le goût pour la connexion, le goût pour être, moi j'ai tendance à dire, citoyen du monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça ne vaut pas ? Oui, tout à fait. Je pense que le connectedness a ça aussi, de se sentir citoyen du monde. Je crois que c'est le sentiment qu'on a, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Comment vous avez rencontré ou comment vous avez plongé dans cette démarche ? C'est hyper intéressant parce que vous êtes, alors je l'ai déjà dit pour quelqu'un d'autre, mais réellement, vous c'était il y a bien longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'était dans les années 2010, tout début.

  • Speaker #1

    Vous étiez au début presque de l'existence de cet outil.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est une autre Florence que je salue aujourd'hui, qui était en charge des RH là où je travaillais. Et en fait, moi comme membre du COMEX, on m'avait donné comme rôle de manager le plan de formation. de lui donner un sens, une structure, et en fait on cherchait des outils qui reflétaient l'excellence de cette entreprise, qui était donc une agence de communication, qui bien souvent formait les grands communicants de notre époque. Donc il y avait cette excellence au cœur un peu du projet. Et en fait, elle est venue un jour me voir en me disant « j'ai trouvé cet outil, je l'ai moi-même essayé, je trouve que c'est vraiment intéressant » . essaye de passer le test, voir ce que tu en penses. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous avez eu vos premiers résultats à l'époque, c'était du noir et blanc, un truc un petit peu restreint. Votre première impression, si vous vous en souvenez ?

  • Speaker #0

    Déjà, en fait, ce que j'avais apprécié, c'est un peu la philosophie qui sous-tend l'outil. C'est-à-dire que finalement, on ne cherche pas la... perfection, mais on cherche l'excellence, c'est-à-dire à trouver sa zone d'excellence, de la faire fructifier au maximum en comprenant les zones de cette zone aussi, bien sûr, et de se rendre compte qu'il y a des choses qui sont moins naturelles, et finalement, c'est comme ça, quelque part. Du coup, déjà, ça, ça m'avait intéressée. Et effectivement, le rapport, ensuite, je trouve, met des mots sur des choses qu'on peut intuitivement savoir, où on se rend compte, justement, quand on lit un peu son profil, que, ah oui, en effet, Ça, c'est facile pour moi ou ça me met en énergie ?

  • Speaker #1

    Vu de tout ce parcours talent, qu'est-ce qui est facile pour vous ? Et je dis souvent aux gens qu'on accompagne, aujourd'hui, on va passer à un moment où on va dire aussi ce qu'on fait très bien. Ce n'est pas forcément l'habitude qu'on a. Je vous invite à faire ça. Ce n'est pas toujours facile, je sais, mais qu'est-ce qui vous met en énergie ? Qu'est-ce que vous faites super facilement ?

  • Speaker #0

    Alors, du coup, je vais quand même citer les autres pour essayer de rester humble. Mais souvent, on me dit, tu es stratégique. Et en effet, le devoir d'arriver stratégique dans mon top 5, finalement, c'est assez naturel. La hauteur de vue, voilà.

  • Speaker #1

    C'est le zoom out.

  • Speaker #0

    Exactement. La vue hélicoptère, et de fois simplifiée, quelque chose de complexe. Ça, c'est vrai que c'était naturel de le trouver là. Et c'est naturel pour moi, et j'adore faire ça. Plus on vient me voir avec des sujets compliqués, Mieux c'est.

  • Speaker #1

    Super. Entendez bien ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Ça, c'est quelque chose normalement que je fais pas trop mal.

  • Speaker #1

    OK. Et quoi d'autre ? Qu'est-ce qui vous donne de l'énergie si on relie ça à vos talents top 5 ou même au-delà ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui me donne de l'énergie aussi, c'est les nouveaux projets, les lancers, en fait, des nouveaux projets. Donc ça, je dirais, c'est un peu l'activateur en moi.

  • Speaker #1

    Qui passe à l'action, qui dit c'est mieux d'essayer, de tester, d'avancer.

  • Speaker #0

    C'est ça. et de lancer vraiment la phase de lancement du projet. Ou en plus, avec stratégie, avec aussi dans mon top 10, tout ce qui est idéation, même intellection. Donc en fait, en général, j'ai bien pensé les choses, mais cette phase aussi de mise en action, c'est ce que j'aime aussi dans le métier que je pratique, c'est qu'il y a un gros volet stratégique de réflexion. mais il y a aussi la mise en action et la production des idées, etc. Et en fait, les deux, pour moi, sont importants et me mettent en énergie.

  • Speaker #1

    Oui, et on entend bien, même dans la manière dont vous parlez de cette approche talent, de ce que vous reconnaissez de vous et ce qu'elle apporte, il y a beaucoup d'action, mais il y a aussi la vision stratégique. Tout de suite, vous nous avez dit, ça permet de se focaliser sur l'excellence plutôt que sur le parfait ou le tout.

  • Speaker #0

    J'ai besoin de sens dans l'action, donc c'est vrai que c'est comme ça que je fonctionne.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui est important pour vous dans le fait d'investir du temps, de votre temps et du temps éventuellement de vos équipes, sur ce focus talent ? Qu'est-ce que ça vous a apporté dans des situations hyper concrètes ?

  • Speaker #0

    Ça permet déjà à l'échelle individuelle pour soi-même de prendre conscience, bien sûr de ses zones d'excellence, donc de ne pas hésiter à y aller quand on dit qu'il y a un sujet compliqué, ne pas avoir peur puisqu'on sait qu'on a ce talent avec nous pour y arriver. C'est aussi prendre conscience de certaines zones d'ombre de chacun des talents.

  • Speaker #1

    Alors arrêt sur image.

  • Speaker #0

    donnez-nous un exemple si vous voulez bien donc par exemple c'est vrai que la première fois on m'a présenté mes talents on m'a dit voilà ta stratégie ta idéation donc peut-être que tu vas aller très vite à comprendre des choses sans vraiment conscientiser le fait que tu auras été plus vite que ton voisin potentiellement qui a d'autres talents par ailleurs et donc peut-être qu'il ne va pas te suivre du tout donc fais attention de bien euh... t'assurer que les gens suivent, comprennent où t'en es. Et on m'a donné ce truc que je trouve très intéressant, c'est de faire des schémas. Au fur et à mesure que j'explique, de faire des schémas, comme ça, visuellement, l'autre peut savoir où j'en suis. Et c'est plus facile à suivre.

  • Speaker #1

    De rendre votre cheminement et votre pensée un peu tangible. C'est ça. Et donc ça doit faire plaisir au global, à votre activateur qui dit, et maintenant, on peut tous y aller.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    On m'avait parlé aussi, vous m'avez dit... L'excellence et la perfection, j'avais entendu aussi le renoncement à être tout. On avait discuté un petit peu de votre style de leadership. Qu'est-ce que vous en diriez par rapport à peut-être l'image, j'allais dire d'épinal, du leadership ou du leader ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, tout le monde a son style de leadership. Donc, on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. peu... J'aime bien l'image des auteurs qui ont écrit le livre Adaptative Leadership, c'est-à-dire cette idée de parfois être capable d'aller sur le balcon, c'est comme ça qu'ils en parlent, le balcony work, pour avoir un peu la vue d'ensemble de comment le système fonctionne, et de faire des piquets un peu sur le dance floor pour être dans l'action, résoudre un problème et ou relancer un peu le rythme de l'équipe. Je ne suis pas dans le contrôle à tout prix, mais j'aime bien sentir un peu le rythme, le pulse de l'équipe et d'intervenir quand je sens que ça a besoin d'être un peu en mode activateur, d'être un peu relancé. Et après, je pense aussi que je suis un leader assez proche de mes équipes et j'aime bien créer les conditions de la confiance. Donc ça, c'est peut-être plus le relator.

  • Speaker #1

    Alors relator pour vous, parce que chacun, pour les gens qui ont relator, on a chacun une version un petit peu différente. Comment ça se manifeste ? Qu'est-ce qui est clé pour vous ? Qu'est-ce qui est important ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour moi, c'est la confiance. À la fois, j'ai besoin d'un peu de temps pour faire confiance, même si je pars du principe que j'accorde ma confiance avant de la retirer. Mais j'ai toujours un peu besoin de temps pour être apprivoisée. Donc ça, j'en ai conscience aussi, parce que l'ombre de ça, ça peut être un côté un petit peu froid de premier abord.

  • Speaker #1

    Une apparence en tout cas.

  • Speaker #0

    Une apparence, voilà. On n'en a pas toujours conscience, mais du coup, de le savoir, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui a pu vous jouer des tours ou qui peut vous jouer des tours parfois ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a des gens qui peuvent me voir comme un peu froide ou un peu inaccessible de premier abord, de façade. Mais en fait, finalement, une fois que ça s'est dépassé, les relations sont très profondes par la suite.

  • Speaker #1

    C'est stable, c'est durable, c'est authentique.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comme dans le top 10, j'ai aussi responsibility. En général, si je donne ma parole, si je dis quelque chose, c'est tenu. Et donc, il y a un côté fiable.

  • Speaker #1

    Donc, on est serein aussi. Ça génère de la tranquillité puisqu'on sait que...

  • Speaker #0

    Exactement. C'est à quoi s'attendre.

  • Speaker #1

    on sait à quoi s'attendre et alors que vous en disent du coup côté pro, que vous en disent vos équipes ?

  • Speaker #0

    mes équipes en fait elles n'ont pas ce problème parce que du coup elles ont passé le cap de me connaître et donc au contraire elles sont dans la zone positive du relator où on peut me voir avec n'importe quel problème, on peut avoir des discussions un peu...

  • Speaker #1

    oui Donc de la zone de l'intimité d'équipe et du cercle des proches et du plaisir à bosser ensemble.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De manière rapprochée. Est-ce qu'il y a des choses qui ont évolué pour vous au fil de votre parcours professionnel, de leader et aussi de votre connaissance et de votre appropriation des talents ?

  • Speaker #0

    Il y a notamment une chose qui m'a permis de lâcher, c'est le fait que je n'ai pas le « ou » .

  • Speaker #1

    Ah oui, alors « ou » , un mot qui n'existe pas vraiment non plus en anglais ou en américain, c'est « winning others over » . Donc en français, on pourrait traduire par... Alors c'est traduit un peu maladroitement par charisme, mais il s'agit vraiment de sociabilité.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    De très grande sociabilité, la personne qui est à l'aise avec les grands groupes de gens et avec n'importe qui, tout le temps.

  • Speaker #0

    C'est ça, qui tape dans le dos, qui fait des blagues, etc. Ce qui, du coup, n'est pas du tout mon cas. Quand on m'a donné le rapport et quand j'ai pu étendre ce programme à toute l'entreprise, on s'est rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient ce talent de Who et des gens qui ne l'avaient pas. Et on s'est dit, en fait, qu'on pouvait faire des partenariats. Parce que le Who, une fois qu'il a dit sa blague, qu'il a attiré l'attention, ça l'intéresse moyennement, sauf si la relator, d'aller en profondeur. Sur l'autre. Et donc, en fait, si on est deux et on est en partenariat, il y en a un qui peut briser la glace, faire des blagues, etc., mettre la bonne ambiance, et l'autre qui, derrière, peut approfondir la discussion. C'est ça. Donc, j'ai trouvé ça formidable parce que, d'abord, c'était complètement faisable de faire des partenariats. C'était même riche, en fait, de pouvoir le faire. Et moi, ça me dispensait de faire un truc que je ne sais pas faire, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais qui vous m'aime. pas à l'aise.

  • Speaker #0

    Ce qui ne me met pas à l'aise, ce qui ne me met pas en énergie, ce qui n'a pas de sens pour moi.

  • Speaker #1

    De la même manière que quelqu'un qui n'a pas ri les torts ne serait pas à l'aise sur continuer à parler avec la même personne et l'appeler ou être en contact régulier, ça ne serait peut-être pas son truc.

  • Speaker #0

    Exactement, ça ne lui apporterait pas la même chose.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on peut imaginer qu'en termes de partenariat client, pour le coup, et de tisser des relations avec vos clients dans la durée, c'est très précieux, cette qualité.

  • Speaker #0

    Tout à fait. D'ailleurs, beaucoup de mes clients deviennent des amis.

  • Speaker #1

    Et tout le monde ne peut pas dire ça. Alors, vous avez ébauché un petit peu le fait que vous avez eu l'occasion, et même vous avez fait le choix, de mener cette démarche à plusieurs reprises avec votre équipe, avec des collectifs, parfois même avec des collectifs très larges. Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ça ? Parce que c'est fascinant en fait, ces démarches.

  • Speaker #0

    Effectivement, à partir du moment dans cette première expérience où je passe ce test, je trouve ça intéressant, la démarche est intéressante, ce qu'on peut en apprendre est intéressant. Je vis un petit peu avec cette idée de top 5, top 10 et puis la longue liste qu'il faut aussi apprivoiser parce qu'il faut en quelque part faire le deuil aussi des talents qu'on n'a pas, etc. Donc c'est tout une sorte de processus et une fois que j'ai fait ce processus, je me dis effectivement ça serait intéressant. qu'on le fasse à grande échelle, parce que, un, tout le monde se rendrait compte que tout le monde a des talents, donc ça requalifie tout le monde d'un coup. C'était aussi l'époque où on disait les soft skills, etc., ce qui était un peu dans l'air du temps, mais je trouvais ça intéressant de mettre des mots dessus. Et du coup, ça aussi crée un langage commun, où on peut faire attention à comment on présente les choses, suivant quel talent a l'autre en face de moi. Oui,

  • Speaker #1

    donc je reviens au « who » et au « relator » , c'est pas parce que... Tu fais des blagues que tu es forcément quelqu'un de superficiel et inversement. Parce que tu ne rigoles pas à tout que tu es quelqu'un qui est triste.

  • Speaker #0

    Voilà, donc déjà on comprend mieux comment on peut interagir, on comprend mieux comment on peut faire des partenariats, on comprend mieux quand les gens sont en énergie dans les différentes phases du projet et donc comment on peut se relayer les uns les autres aussi parfois. Par exemple, moi j'adore lancer le projet en mode activateur. J'ai l'achever en 11e, je crois, donc il n'est pas trop trop loin. Mais j'adore travailler avec des achievers parce qu'en fait, je lance, j'ai tout de suite pas mal d'inputs. J'aime bien aussi les inputs parce qu'ils me nourrissent plus la partie stratégique, etc. Et donc voilà, je me suis rendu compte qu'en fait, il y avait des talents avec lesquels j'adorais travailler.

  • Speaker #1

    Donc vous avez des partenariats un peu intentionnels, presque stratégiques pour le coup.

  • Speaker #0

    Disons que ça m'a permis de repérer chez mes collègues certains talents que naturellement j'étais enclin finalement déjà à partager avec eux, mais là ça a mis les choses en lumière encore plus, et donc ça a permis de l'utiliser à meilleur escient encore.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça a pu faire évoluer ou changer dans vos équipes ? De façon très concrète, là je me mets en mode vraiment le plus concret possible, le plus arranger, activeur possible. Qu'est-ce que vous observez quand vous faites référence, vous avez fait ce travail de conscience, vous me parliez de ça sur les talents ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça augmente la motivation. On a des meilleures façons de présenter les choses, parce que quelqu'un ne va pas être finalement motivé par la même chose, donc on peut être plus... précautionneux en fait dans la façon dont on présente une tâche, un rôle à quelqu'un. Parce que finalement on peut tous remplir un rôle mais d'une façon différente. On va se raconter en fonction des talents naturels qu'on a une autre façon de le faire. Donc ça veut dire qu'on peut utiliser des mots différents.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des talents que vous n'aimez pas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'aime tout le monde, mais je n'aime pas trop les positivités de premier abord.

  • Speaker #1

    Bing ! Alors, pour les auditeurs, moi j'ai positivité.

  • Speaker #0

    Et donc, j'apprends à les aimer au fur et à mesure. Mais je me suis rendu compte que j'avais l'impression qu'ils disaient oui à tout le monde. Et moi, je suis plus dans la conviction, dans soutenir une position. Et en fait, eux, j'avais l'impression que quand on leur... leur proposer quelque chose, c'était oui, puis autre chose, c'était aussi oui, et puis une troisième chose, c'était aussi oui.

  • Speaker #1

    Alors comment vous avez transmuté ça, ou comment ça se passe dans la vraie vie ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai commencé à observer un peu plus, parce que c'est toujours intéressant de savoir pourquoi, tout à coup, il y a quelque chose qui nous dérange. Et je me suis dit, finalement, c'est des gens qui arrivent à extraire le positif dans n'importe quelle situation. Donc c'est quand même intéressant. Alors moi, je le prends avec, après ma grille d'analyse, c'est-à-dire qu'ils sont capables de m'extraire le positif qui va me permettre de rebondir, en fait. Donc sur le moment, moi, je ne suis peut-être pas dans un état aussi positif qu'eux, mais j'ai la matière extraite pour rebondir, re-réfléchir, en fait.

  • Speaker #1

    Vous m'aviez parlé d'un directeur de création avec qui vous travaillez, qui avait ce talent-là. Comment vous avez aménagé ?

  • Speaker #0

    D'abord, on en a blagué. Voilà, on blaguait un peu sur ses talents. Et donc à chaque fois que lui, il était peut-être trop positif ou qu'il disait oui à différentes personnes, je lui disais en rigolant, c'est ton positivity qui est à l'œuvre.

  • Speaker #1

    Donc nommer les choses.

  • Speaker #0

    Nommer les choses, exactement. Et puis ensuite, réaliser que dans cette matière, oui, il y avait peut-être à prendre de ces trois différentes opinions, points de vue, personnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut dire de l'impact que ça a sur les collectifs ? Ce ne sont pas forcément des équipes constituées dans les agences de publicité, c'est aussi des collectifs un peu éparts qu'on regroupe sur un projet. Est-ce que c'est juste ce que je viens de dire ? Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est qu'on met des équipes-projets ad hoc, en fait, suivant ce qu'on a à faire.

  • Speaker #1

    Là, on tisse les expertises, surtout. Donc, il y a sans doute, j'imagine, une expertise digitale, une expertise stratégique,

  • Speaker #0

    créative, média.

  • Speaker #1

    Et donc, on met ces compétences ensemble, finalement. Et donc, qu'est-ce que ça apporte, en plus de la différence d'expertise, de connaître ces talents ? Qu'est-ce que ces équipes, qu'est-ce que ça change pour elles ?

  • Speaker #0

    Ça ne répondra pas exactement à la question. Et ce que je trouve intéressant aussi, quand on le fait à l'échelle d'une équipe, c'est de se rendre compte des talents de l'équipe. C'est-à-dire que, est-ce que l'équipe...

  • Speaker #1

    Et là, on entend le stratégique à nouveau. On prend de la hauteur. Allez-y.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, je trouve ça fascinant de le faire à l'échelle collective, parce qu'on se dit... finalement, mon équipe, globalement, elle est plus stratégique ou elle est plus dans l'exécution. Et ça teinte en fait l'équipe. Ça permet de savoir quelles sont les zones d'ombre de cette équipe. Donc, aussi d'être vigilant sur attention, on n'a peut-être pas ce talent, collectivement. Donc, est-ce qu'on va aller le chercher ailleurs justement dans l'organisation ? Donc ça, c'est intéressant. Et ça permet aussi de savoir quels sont les éléments de l'équipe qui vont peut-être se sentir un peu plus isolés parce que n'ayant pas les talents principaux partagés par tous,

  • Speaker #1

    donc les outliers, comme on dit en anglais, ceux qui sont un peu soit licornes, soit moutons à cinq pattes, soit en tout cas très différents.

  • Speaker #0

    Très différents des autres. Et donc, ça permet aussi de faire attention que leur voix soit bien entendue, qu'ils aient bien un rôle qui s'inscrit quand même dans le collectif. Donc ça, je trouve, c'est vraiment des vertus pour aussi le leader qu'on est. Ça donne des clés, en fait, pour piloter. Et une fois, on avait fait justement cet exercice collectif, parce que les talents, on les regroupe un peu en quatre catégories. Donc stratégique, exécution, influence et relationnel. On avait fait deux groupes, ceux qui avaient des talents stratégiques, parce qu'il y en avait beaucoup dans l'équipe, et ceux qui avaient des talents d'exécution. il y en avait aussi beaucoup et en fait chacun avait un peu exprimé leur ressenti vis-à-vis de l'autre groupe c'est vrai que l'exercice en tant que tel était intéressant parce que ceux qui étaient dans l'exécution disaient mais nous on ne comprend pas quand vous passez des heures et des jours et des mois à réfléchir sur des idées alors que nous on sait qu'on doit livrer quelque chose à un moment T et ceux qui étaient stratégiques disaient mais nous on se sent parfois harcelés quand on nous demande pour telle date, pour telle chose parce que nous on a besoin de finir cet exercice de réflexion Rien que le fait déjà de mettre ça sur la table, d'en parler, c'était prendre conscience que chacun était bien dans son rôle quand il faisait ça et devait prendre aussi en compte les uns et les autres. Donc ceux qui faisaient de la stratégie, ils ont aussi pris conscience que oui, il y a des moments où il faut livrer, donc il faut actionner. Quels sont du coup les talents qu'on peut mettre en œuvre au milieu pour que la stratégie se concrétise ?

  • Speaker #1

    Donc c'est trouver les meilleures solutions ensemble et c'est presque de... organique.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc quand on déjà on prend conscience de ça, finalement les solutions se mettent déjà un petit peu devant nos yeux. On comprend déjà que oui, il va falloir réfléchir mais dans un cadre de temps donné et oui, il y a de l'exécution mais il faut aussi de laisser le temps aux gens de réfléchir. Oui,

  • Speaker #1

    et mes talents relationnels vous dirait que généralement les gens veulent plutôt le bien pour les autres donc mieux comprendre c'est déjà solutionné. C'est ça. Tu peux se donner la possibilité de...

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et donc avec tout ce bagage et ces parcours avec différentes équipes que vous avez fait, je trouverais chouette que vous donniez peut-être quelques conseils. En tout cas, si quelqu'un voulait se lancer dans cette démarche, à l'échelle d'une équipe ou d'une entreprise, qu'est-ce qui vous paraît important ? Quels seraient vos tips ?

  • Speaker #0

    Moi, je pars toujours du principe qu'il faut s'appliquer les choses à soi-même avant de donner des leçons ou déployer un peu des programmes comme ceux-là. Et donc, il faut déjà le faire pour soi-même, comprendre la profondeur de l'outil. vivre un peu avec ses talents, comprendre les dynamiques aussi entre les talents, les repérer chez les autres. Donc, je dirais vivre un peu déjà avec ça soi-même.

  • Speaker #1

    Ok, ou prendre le temps de ça.

  • Speaker #0

    Prendre le temps de ça. Ou si c'est un comex, peut-être le comex. Disons que les personnes qui après vont diffuser, peut-être d'ailleurs si c'est à grande échelle, c'est bien aussi, moi c'est un peu ce que j'avais fait, c'est de le diffuser à un premier cercle. Eux aussi, leur laisser le temps d'infuser. Avant d'augmenter le cercle, en fait, ça, ça serait un premier tips. Et ensuite, oui, trouver des relais pour porter la démarche et accompagner les gens qui doivent un peu diffuser. Parce que je trouve que c'est intéressant quand même quand on a quelqu'un pour discuter de ses talents. Voilà, peut-être une ou deux sessions de coaching au minimum.

  • Speaker #1

    pour pouvoir l'apprivoiser et tenir un peu et pouvoir être éventuellement référent. Je pense que là, vous l'êtes très clairement depuis un bon moment.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Et pouvoir du coup, après, guider peut-être un peu plus les autres dans la compréhension. Donc ça, je pense que c'est important de prendre ce temps aussi et de donner cette opportunité. Et aussi pour que ce soit appliqué à ce que la personne vit dans le milieu professionnel. Parce que chaque talent aussi vient en résonance avec les tâches qu'on a à faire aussi dans son rôle. Et donc, c'est ça qui est intéressant, je pense, dans la session de coaching. Éventuellement, c'est de bien transposer ces talents. De faire les liens. Voilà, comment je les mets en œuvre déjà, de toute façon, dans mon activité.

  • Speaker #1

    Et comment je peux peut-être les mettre en œuvre encore mieux ou en tout cas être encore plus en réussite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a une autre question que j'ai très envie de vous poser. C'est... vous rencontriez quelqu'un qui a des talents proches des vôtres ou certains des talents en commun quel peut-être meilleur conseil vous pourriez lui donner pour développer par exemple son stratégique ou son arranger ou le talent de votre choix ?

  • Speaker #0

    Peut-être oui le stratégique qui est pour moi comme ça le plus utile un peu dans le monde dans lequel j'évolue je pense que ce serait de prendre conscience justement de la vue hélicoptère parce que je trouve que l'image elle est très bonne et en fait ... On le fait un peu instinctivement, mais de le faire aussi intentionnellement. Moi, parfois, j'écoute les équipes, mes clients parler d'un sujet, d'un brief, d'un nouveau projet. Je conscientise ce moment où je prends de la hauteur pour me dire, OK, est-ce qu'il y a quand même quelque chose là qui manque ? Ou est-ce qu'on n'a pas oublié un aspect ? Ou est-ce qu'il n'y a pas quelque chose ? Et souvent de revenir avec la question ou l'intervention. qui fait que dès le départ d'un projet, on peut impacter le sens qu'il prend. Je pense que ça peut être aussi un entraînement, de conscientiser ce moment où on prend l'hélicoptère.

  • Speaker #1

    Et de ne pas partir trop loin, ou en tout cas que les autres restent avec vous, ou qu'ils puissent vous suivre.

  • Speaker #0

    Et après, ça c'est la deuxième chose dont je parlais tout à l'heure, c'est s'assurer que les autres suivent, peut-être même faire des croquis éventuellement pour s'en assurer.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué que chacun d'entre nous a souvent des centres d'intérêt, des penseurs ou des ouvrages ou des films parfois qui les intéressent et que c'est parfois lié au talent. Donc Cécile, je vous avais posé la question en amont et vous m'avez cité un ouvrage, parce que vous voulez bien nous en dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, c'est l'ouvrage The Practice of Adaptive Leadership, qui est disponible chez Harvard Business Press. Cette idée du leader qui n'a pas vocation à être parfait, mais qui est à la fois sur le balcon et sur le dance floor, moi c'est une image qui m'aide énormément.

  • Speaker #1

    Je me faisais la réflexion, en vous écoutant en parler, que c'était à la fois très stratégique, comme manière d'envisager sa pratique de leadership et aussi très arranger dans le côté quand même concret, puisque le balconie, c'est je vois l'ensemble et je remonte, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et le dance floor, dites-nous ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est de sentir le rythme, les personnes qui travaillent ensemble, est-ce qu'elles sont bien accordées, est-ce qu'elles ont le même rythme ? Et effectivement, sinon, d'être capable de réarranger les rôles, les projets.

  • Speaker #1

    Donc un côté chef d'orchestre ou DJ, selon comment on voit son bal de flore. Super. Cécile, merci beaucoup de votre temps. Ce vendredi, fin de semaine, avant des réunions avec l'Asie, etc.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir de reparler des talents et de cette méthode.

  • Speaker #1

    Extra. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt pour un prochain épisode de Culture Talent. Merci d'avoir écouté cet épisode de Culture Talent. Au Labo des talents, nous vous accompagnons pour découvrir et amplifier les talents individuels et collectifs. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.lelabodetalent.fr et sur LinkedIn. Je vous souhaite une bonne journée à tous, sous le signe de vos talents. A très bientôt !

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Description

Cécile Moreau est Global Client Leader chez Publicis. Connectée à énormément de géographies à travers le monde (France, Japon, Brésil entre autres), elle aide les entreprises à construire des marques globales qui parlent aux consommateurs.

Il y a quelques années, Cécile a découvert avec excitation le test CliftonStrenghts développé par Gallup. « J’ai apprécié la philosophie qui sous-tend l’outil : on ne cherche pas la perfection mais à faire fructifier sa zone d’excellence. Mettre des mots sur des choses qu’on peut savoir intuitivement, ça permet de comprendre ce qui est facile pour moi et ce qui me met en énergie. »

Son top 5 talents ? Connectedness, Strategic, Relator, Activator, Arranger

Pour Cécile, il n’existe pas de modèle unique de leadership. Chacun doit trouver son propre style. « Personnellement, j’ai un style de leadership adaptatif. Et en tant que leader proche de mes équipes, je prends un peu de temps avant d’accorder ma confiance, mais ensuite c’est profond. »

Parmi tous ses talents, Cécile Moreau a une affection toute particulière pour Connectedness. « C’est un talent que j’aime particulièrement. Avec ce talent, on part du principe que rien ne se fait par hasard, que toutes les choses ont un sens, voire parfois on voit des signes partout. Il apporte une profondeur dans l’analyse et la vision de la vie en général. On trouve des connexions entre des sujets très différents, et ça permet de donner du sens aux situations les plus complexes. »

Comme l’affirme Cécile, la démarche talents a des conséquences sur nos propres motivations.
« C’est fascinant de faire le test à l’échelle collective, parce que ça permet de se rendre compte des talents de l’équipe. Derrière, on comprend comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres. Ça permet aussi d’identifier quels sont les membres de l’équipe qui pourraient se sentir isolés du groupe parce qu’ils n’ont pas les mêmes talents que les autres, et donc il faut faire attention à ce que leur voix soit bien entendue, qu’ils aient bien un rôle qui s’’inscrit dans le collectif. Ca donne des clés au leader pour connecter son équipe ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour moi, tout le monde a son style de leadership, donc on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. Moi, j'ai un style de leadership un peu... J'aime bien cette idée de créer les conditions de la confiance.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans notre podcast Culture Talent. Je suis Florence Hardy, créatrice du Labo des talents. Chaque mois, des dirigeants et des managers se confient à moi et partagent comment ils s'appuient sur leur talent naturel pour réussir tout en étant pleinement eux-mêmes. Ils nous parlent aussi du choix qui les anime. Faire le pari d'aller chercher, de mobiliser et de propulser tous les potentiels de leurs équipes pour assurer le succès de leur entreprise. Culture Talent, un podcast proposé par le Labo des talents et animé par Florence Hardy. Alors bonjour Cécile, Cécile Moreau, je suis vraiment très contente de vous accueillir aujourd'hui pour parler talent avec vous.

  • Speaker #0

    Bonjour Florence. Ravie également.

  • Speaker #1

    Super. Cécile, on se connaît depuis quelques années, vous êtes aujourd'hui Global Client Leader chez Publicis. Tout à fait. Vous voulez bien nous dire un petit peu ce que c'est Global Client Leader, parce qu'on connaît tous Publicis pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, donc il s'agit de construire des marques globales et pour ça de mettre en place des équipes projets qui sont capables à la fois... d'analyser les consommateurs, de raconter les bonnes histoires, de créer les personnalités de marques qui vont parler aux consommateurs d'aujourd'hui, mais aussi de connecter ensemble les médias, les datas, pour pouvoir mesurer ce qu'on fait, l'efficacité de ce qu'on fait, et d'être de plus en plus personnalisé.

  • Speaker #1

    Et vous êtes basée à Paris ?

  • Speaker #0

    Je suis basée à Paris, mais je travaille pour le monde entier, donc je suis connectée, et on verra si c'est peut-être un de mes talents, à énormément de géographies à travers le monde.

  • Speaker #1

    Et là, vous me disiez juste avant qu'on démarre l'enregistrement, en fait, lundi matin, j'ai un meeting avec l'Asie.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, là, j'ai une équipe qui travaille à la fois au Japon et au Brésil. Et donc, on s'organise avec les différentes time zones. Ça, c'est une gymnastique aussi intellectuelle qui nécessite un certain talent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, tout le monde est curieux. Je rentre directement dans le vif du sujet. Quel est votre top 5 ?

  • Speaker #0

    Alors, mon top 5, c'est Connectedness. Je vais le dire en anglais, Strategic Relator. Activator et Arranger.

  • Speaker #1

    Alors pour les personnes qui écoutent le podcast depuis le début, ils ont déjà entendu certaines personnes avec certains de ces thèmes, mais pas tous, donc on va avoir vraiment des nouvelles, des nouveaux éclairages aujourd'hui, et puis votre éclairage à vous. Est-ce que vous avez un thème qui est cher à votre cœur quand vous l'avez découvert, vous vous êtes dit « Ouais, c'est ça » .

  • Speaker #0

    Alors moi j'aime particulièrement Connectedness. Je crois que vous l'avez aussi, Florence.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai aussi, mais en revanche, vous êtes la première de mes invités qui va nous parler de ce thème qui, parfois, est un peu flou pour les gens qui ne l'ont pas.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai remarqué. Mais moi, j'adore échanger avec ceux qui l'ont, parce que je trouve que ça apporte une profondeur dans l'analyse et la vision de la vie en général. C'est vrai que c'est peut-être un talent qui est assez large, on va dire. Parce qu'on part du principe que rien ne se fait par hasard et que toutes les choses ont un sens, voire parfois, et ça peut être un sujet de blague, on voit des signes un peu partout.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc c'est comme si le monde s'éclairait de petites choses ici et là, qui prennent de la 3D, voire 4D, peut-être 5D.

  • Speaker #0

    Et qu'on relie ensemble et qui, en fait, amènent à avoir des connexions entre certaines choses que d'autres ne voient pas forcément. mais qui permet aussi finalement de donner du sens bien souvent dans des situations très complexes. Je pense que j'utilise aussi le stratégique à ce moment-là, la vision un peu hélicoptère, mais qui permet en fait de donner du sens à des événements qui sont différents, mais qui peuvent être liés.

  • Speaker #1

    Faisons un zoom arrière ensemble. Comment vous en êtes arrivé à être aujourd'hui Global Client Leader sur un très très grand compte chez Publicis ? Quel est votre parcours en fait ? On est curieux, je pense, de savoir ça.

  • Speaker #0

    Eh bien écoutez... Écoutez, moi, j'ai fait des études qui m'ont déjà amenée à étudier la communication, notamment, aussi la finance, l'histoire. En fait, dès mes études, c'était assez varié. Et déjà internationale. Donc, effectivement, je fais des études aux États-Unis dans une période où ce n'était pas si simple de partir faire un échange.

  • Speaker #1

    C'est plus fréquent qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, pendant ma dernière année d'études, j'ai monté une start-up en Allemagne.

  • Speaker #1

    Et donc là, on peut peut-être sentir aussi le goût pour la connexion, le goût pour être, moi j'ai tendance à dire, citoyen du monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça ne vaut pas ? Oui, tout à fait. Je pense que le connectedness a ça aussi, de se sentir citoyen du monde. Je crois que c'est le sentiment qu'on a, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Comment vous avez rencontré ou comment vous avez plongé dans cette démarche ? C'est hyper intéressant parce que vous êtes, alors je l'ai déjà dit pour quelqu'un d'autre, mais réellement, vous c'était il y a bien longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'était dans les années 2010, tout début.

  • Speaker #1

    Vous étiez au début presque de l'existence de cet outil.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est une autre Florence que je salue aujourd'hui, qui était en charge des RH là où je travaillais. Et en fait, moi comme membre du COMEX, on m'avait donné comme rôle de manager le plan de formation. de lui donner un sens, une structure, et en fait on cherchait des outils qui reflétaient l'excellence de cette entreprise, qui était donc une agence de communication, qui bien souvent formait les grands communicants de notre époque. Donc il y avait cette excellence au cœur un peu du projet. Et en fait, elle est venue un jour me voir en me disant « j'ai trouvé cet outil, je l'ai moi-même essayé, je trouve que c'est vraiment intéressant » . essaye de passer le test, voir ce que tu en penses. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous avez eu vos premiers résultats à l'époque, c'était du noir et blanc, un truc un petit peu restreint. Votre première impression, si vous vous en souvenez ?

  • Speaker #0

    Déjà, en fait, ce que j'avais apprécié, c'est un peu la philosophie qui sous-tend l'outil. C'est-à-dire que finalement, on ne cherche pas la... perfection, mais on cherche l'excellence, c'est-à-dire à trouver sa zone d'excellence, de la faire fructifier au maximum en comprenant les zones de cette zone aussi, bien sûr, et de se rendre compte qu'il y a des choses qui sont moins naturelles, et finalement, c'est comme ça, quelque part. Du coup, déjà, ça, ça m'avait intéressée. Et effectivement, le rapport, ensuite, je trouve, met des mots sur des choses qu'on peut intuitivement savoir, où on se rend compte, justement, quand on lit un peu son profil, que, ah oui, en effet, Ça, c'est facile pour moi ou ça me met en énergie ?

  • Speaker #1

    Vu de tout ce parcours talent, qu'est-ce qui est facile pour vous ? Et je dis souvent aux gens qu'on accompagne, aujourd'hui, on va passer à un moment où on va dire aussi ce qu'on fait très bien. Ce n'est pas forcément l'habitude qu'on a. Je vous invite à faire ça. Ce n'est pas toujours facile, je sais, mais qu'est-ce qui vous met en énergie ? Qu'est-ce que vous faites super facilement ?

  • Speaker #0

    Alors, du coup, je vais quand même citer les autres pour essayer de rester humble. Mais souvent, on me dit, tu es stratégique. Et en effet, le devoir d'arriver stratégique dans mon top 5, finalement, c'est assez naturel. La hauteur de vue, voilà.

  • Speaker #1

    C'est le zoom out.

  • Speaker #0

    Exactement. La vue hélicoptère, et de fois simplifiée, quelque chose de complexe. Ça, c'est vrai que c'était naturel de le trouver là. Et c'est naturel pour moi, et j'adore faire ça. Plus on vient me voir avec des sujets compliqués, Mieux c'est.

  • Speaker #1

    Super. Entendez bien ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Ça, c'est quelque chose normalement que je fais pas trop mal.

  • Speaker #1

    OK. Et quoi d'autre ? Qu'est-ce qui vous donne de l'énergie si on relie ça à vos talents top 5 ou même au-delà ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui me donne de l'énergie aussi, c'est les nouveaux projets, les lancers, en fait, des nouveaux projets. Donc ça, je dirais, c'est un peu l'activateur en moi.

  • Speaker #1

    Qui passe à l'action, qui dit c'est mieux d'essayer, de tester, d'avancer.

  • Speaker #0

    C'est ça. et de lancer vraiment la phase de lancement du projet. Ou en plus, avec stratégie, avec aussi dans mon top 10, tout ce qui est idéation, même intellection. Donc en fait, en général, j'ai bien pensé les choses, mais cette phase aussi de mise en action, c'est ce que j'aime aussi dans le métier que je pratique, c'est qu'il y a un gros volet stratégique de réflexion. mais il y a aussi la mise en action et la production des idées, etc. Et en fait, les deux, pour moi, sont importants et me mettent en énergie.

  • Speaker #1

    Oui, et on entend bien, même dans la manière dont vous parlez de cette approche talent, de ce que vous reconnaissez de vous et ce qu'elle apporte, il y a beaucoup d'action, mais il y a aussi la vision stratégique. Tout de suite, vous nous avez dit, ça permet de se focaliser sur l'excellence plutôt que sur le parfait ou le tout.

  • Speaker #0

    J'ai besoin de sens dans l'action, donc c'est vrai que c'est comme ça que je fonctionne.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui est important pour vous dans le fait d'investir du temps, de votre temps et du temps éventuellement de vos équipes, sur ce focus talent ? Qu'est-ce que ça vous a apporté dans des situations hyper concrètes ?

  • Speaker #0

    Ça permet déjà à l'échelle individuelle pour soi-même de prendre conscience, bien sûr de ses zones d'excellence, donc de ne pas hésiter à y aller quand on dit qu'il y a un sujet compliqué, ne pas avoir peur puisqu'on sait qu'on a ce talent avec nous pour y arriver. C'est aussi prendre conscience de certaines zones d'ombre de chacun des talents.

  • Speaker #1

    Alors arrêt sur image.

  • Speaker #0

    donnez-nous un exemple si vous voulez bien donc par exemple c'est vrai que la première fois on m'a présenté mes talents on m'a dit voilà ta stratégie ta idéation donc peut-être que tu vas aller très vite à comprendre des choses sans vraiment conscientiser le fait que tu auras été plus vite que ton voisin potentiellement qui a d'autres talents par ailleurs et donc peut-être qu'il ne va pas te suivre du tout donc fais attention de bien euh... t'assurer que les gens suivent, comprennent où t'en es. Et on m'a donné ce truc que je trouve très intéressant, c'est de faire des schémas. Au fur et à mesure que j'explique, de faire des schémas, comme ça, visuellement, l'autre peut savoir où j'en suis. Et c'est plus facile à suivre.

  • Speaker #1

    De rendre votre cheminement et votre pensée un peu tangible. C'est ça. Et donc ça doit faire plaisir au global, à votre activateur qui dit, et maintenant, on peut tous y aller.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    On m'avait parlé aussi, vous m'avez dit... L'excellence et la perfection, j'avais entendu aussi le renoncement à être tout. On avait discuté un petit peu de votre style de leadership. Qu'est-ce que vous en diriez par rapport à peut-être l'image, j'allais dire d'épinal, du leadership ou du leader ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, tout le monde a son style de leadership. Donc, on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. peu... J'aime bien l'image des auteurs qui ont écrit le livre Adaptative Leadership, c'est-à-dire cette idée de parfois être capable d'aller sur le balcon, c'est comme ça qu'ils en parlent, le balcony work, pour avoir un peu la vue d'ensemble de comment le système fonctionne, et de faire des piquets un peu sur le dance floor pour être dans l'action, résoudre un problème et ou relancer un peu le rythme de l'équipe. Je ne suis pas dans le contrôle à tout prix, mais j'aime bien sentir un peu le rythme, le pulse de l'équipe et d'intervenir quand je sens que ça a besoin d'être un peu en mode activateur, d'être un peu relancé. Et après, je pense aussi que je suis un leader assez proche de mes équipes et j'aime bien créer les conditions de la confiance. Donc ça, c'est peut-être plus le relator.

  • Speaker #1

    Alors relator pour vous, parce que chacun, pour les gens qui ont relator, on a chacun une version un petit peu différente. Comment ça se manifeste ? Qu'est-ce qui est clé pour vous ? Qu'est-ce qui est important ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour moi, c'est la confiance. À la fois, j'ai besoin d'un peu de temps pour faire confiance, même si je pars du principe que j'accorde ma confiance avant de la retirer. Mais j'ai toujours un peu besoin de temps pour être apprivoisée. Donc ça, j'en ai conscience aussi, parce que l'ombre de ça, ça peut être un côté un petit peu froid de premier abord.

  • Speaker #1

    Une apparence en tout cas.

  • Speaker #0

    Une apparence, voilà. On n'en a pas toujours conscience, mais du coup, de le savoir, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui a pu vous jouer des tours ou qui peut vous jouer des tours parfois ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a des gens qui peuvent me voir comme un peu froide ou un peu inaccessible de premier abord, de façade. Mais en fait, finalement, une fois que ça s'est dépassé, les relations sont très profondes par la suite.

  • Speaker #1

    C'est stable, c'est durable, c'est authentique.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comme dans le top 10, j'ai aussi responsibility. En général, si je donne ma parole, si je dis quelque chose, c'est tenu. Et donc, il y a un côté fiable.

  • Speaker #1

    Donc, on est serein aussi. Ça génère de la tranquillité puisqu'on sait que...

  • Speaker #0

    Exactement. C'est à quoi s'attendre.

  • Speaker #1

    on sait à quoi s'attendre et alors que vous en disent du coup côté pro, que vous en disent vos équipes ?

  • Speaker #0

    mes équipes en fait elles n'ont pas ce problème parce que du coup elles ont passé le cap de me connaître et donc au contraire elles sont dans la zone positive du relator où on peut me voir avec n'importe quel problème, on peut avoir des discussions un peu...

  • Speaker #1

    oui Donc de la zone de l'intimité d'équipe et du cercle des proches et du plaisir à bosser ensemble.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De manière rapprochée. Est-ce qu'il y a des choses qui ont évolué pour vous au fil de votre parcours professionnel, de leader et aussi de votre connaissance et de votre appropriation des talents ?

  • Speaker #0

    Il y a notamment une chose qui m'a permis de lâcher, c'est le fait que je n'ai pas le « ou » .

  • Speaker #1

    Ah oui, alors « ou » , un mot qui n'existe pas vraiment non plus en anglais ou en américain, c'est « winning others over » . Donc en français, on pourrait traduire par... Alors c'est traduit un peu maladroitement par charisme, mais il s'agit vraiment de sociabilité.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    De très grande sociabilité, la personne qui est à l'aise avec les grands groupes de gens et avec n'importe qui, tout le temps.

  • Speaker #0

    C'est ça, qui tape dans le dos, qui fait des blagues, etc. Ce qui, du coup, n'est pas du tout mon cas. Quand on m'a donné le rapport et quand j'ai pu étendre ce programme à toute l'entreprise, on s'est rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient ce talent de Who et des gens qui ne l'avaient pas. Et on s'est dit, en fait, qu'on pouvait faire des partenariats. Parce que le Who, une fois qu'il a dit sa blague, qu'il a attiré l'attention, ça l'intéresse moyennement, sauf si la relator, d'aller en profondeur. Sur l'autre. Et donc, en fait, si on est deux et on est en partenariat, il y en a un qui peut briser la glace, faire des blagues, etc., mettre la bonne ambiance, et l'autre qui, derrière, peut approfondir la discussion. C'est ça. Donc, j'ai trouvé ça formidable parce que, d'abord, c'était complètement faisable de faire des partenariats. C'était même riche, en fait, de pouvoir le faire. Et moi, ça me dispensait de faire un truc que je ne sais pas faire, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais qui vous m'aime. pas à l'aise.

  • Speaker #0

    Ce qui ne me met pas à l'aise, ce qui ne me met pas en énergie, ce qui n'a pas de sens pour moi.

  • Speaker #1

    De la même manière que quelqu'un qui n'a pas ri les torts ne serait pas à l'aise sur continuer à parler avec la même personne et l'appeler ou être en contact régulier, ça ne serait peut-être pas son truc.

  • Speaker #0

    Exactement, ça ne lui apporterait pas la même chose.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on peut imaginer qu'en termes de partenariat client, pour le coup, et de tisser des relations avec vos clients dans la durée, c'est très précieux, cette qualité.

  • Speaker #0

    Tout à fait. D'ailleurs, beaucoup de mes clients deviennent des amis.

  • Speaker #1

    Et tout le monde ne peut pas dire ça. Alors, vous avez ébauché un petit peu le fait que vous avez eu l'occasion, et même vous avez fait le choix, de mener cette démarche à plusieurs reprises avec votre équipe, avec des collectifs, parfois même avec des collectifs très larges. Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ça ? Parce que c'est fascinant en fait, ces démarches.

  • Speaker #0

    Effectivement, à partir du moment dans cette première expérience où je passe ce test, je trouve ça intéressant, la démarche est intéressante, ce qu'on peut en apprendre est intéressant. Je vis un petit peu avec cette idée de top 5, top 10 et puis la longue liste qu'il faut aussi apprivoiser parce qu'il faut en quelque part faire le deuil aussi des talents qu'on n'a pas, etc. Donc c'est tout une sorte de processus et une fois que j'ai fait ce processus, je me dis effectivement ça serait intéressant. qu'on le fasse à grande échelle, parce que, un, tout le monde se rendrait compte que tout le monde a des talents, donc ça requalifie tout le monde d'un coup. C'était aussi l'époque où on disait les soft skills, etc., ce qui était un peu dans l'air du temps, mais je trouvais ça intéressant de mettre des mots dessus. Et du coup, ça aussi crée un langage commun, où on peut faire attention à comment on présente les choses, suivant quel talent a l'autre en face de moi. Oui,

  • Speaker #1

    donc je reviens au « who » et au « relator » , c'est pas parce que... Tu fais des blagues que tu es forcément quelqu'un de superficiel et inversement. Parce que tu ne rigoles pas à tout que tu es quelqu'un qui est triste.

  • Speaker #0

    Voilà, donc déjà on comprend mieux comment on peut interagir, on comprend mieux comment on peut faire des partenariats, on comprend mieux quand les gens sont en énergie dans les différentes phases du projet et donc comment on peut se relayer les uns les autres aussi parfois. Par exemple, moi j'adore lancer le projet en mode activateur. J'ai l'achever en 11e, je crois, donc il n'est pas trop trop loin. Mais j'adore travailler avec des achievers parce qu'en fait, je lance, j'ai tout de suite pas mal d'inputs. J'aime bien aussi les inputs parce qu'ils me nourrissent plus la partie stratégique, etc. Et donc voilà, je me suis rendu compte qu'en fait, il y avait des talents avec lesquels j'adorais travailler.

  • Speaker #1

    Donc vous avez des partenariats un peu intentionnels, presque stratégiques pour le coup.

  • Speaker #0

    Disons que ça m'a permis de repérer chez mes collègues certains talents que naturellement j'étais enclin finalement déjà à partager avec eux, mais là ça a mis les choses en lumière encore plus, et donc ça a permis de l'utiliser à meilleur escient encore.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça a pu faire évoluer ou changer dans vos équipes ? De façon très concrète, là je me mets en mode vraiment le plus concret possible, le plus arranger, activeur possible. Qu'est-ce que vous observez quand vous faites référence, vous avez fait ce travail de conscience, vous me parliez de ça sur les talents ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça augmente la motivation. On a des meilleures façons de présenter les choses, parce que quelqu'un ne va pas être finalement motivé par la même chose, donc on peut être plus... précautionneux en fait dans la façon dont on présente une tâche, un rôle à quelqu'un. Parce que finalement on peut tous remplir un rôle mais d'une façon différente. On va se raconter en fonction des talents naturels qu'on a une autre façon de le faire. Donc ça veut dire qu'on peut utiliser des mots différents.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des talents que vous n'aimez pas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'aime tout le monde, mais je n'aime pas trop les positivités de premier abord.

  • Speaker #1

    Bing ! Alors, pour les auditeurs, moi j'ai positivité.

  • Speaker #0

    Et donc, j'apprends à les aimer au fur et à mesure. Mais je me suis rendu compte que j'avais l'impression qu'ils disaient oui à tout le monde. Et moi, je suis plus dans la conviction, dans soutenir une position. Et en fait, eux, j'avais l'impression que quand on leur... leur proposer quelque chose, c'était oui, puis autre chose, c'était aussi oui, et puis une troisième chose, c'était aussi oui.

  • Speaker #1

    Alors comment vous avez transmuté ça, ou comment ça se passe dans la vraie vie ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai commencé à observer un peu plus, parce que c'est toujours intéressant de savoir pourquoi, tout à coup, il y a quelque chose qui nous dérange. Et je me suis dit, finalement, c'est des gens qui arrivent à extraire le positif dans n'importe quelle situation. Donc c'est quand même intéressant. Alors moi, je le prends avec, après ma grille d'analyse, c'est-à-dire qu'ils sont capables de m'extraire le positif qui va me permettre de rebondir, en fait. Donc sur le moment, moi, je ne suis peut-être pas dans un état aussi positif qu'eux, mais j'ai la matière extraite pour rebondir, re-réfléchir, en fait.

  • Speaker #1

    Vous m'aviez parlé d'un directeur de création avec qui vous travaillez, qui avait ce talent-là. Comment vous avez aménagé ?

  • Speaker #0

    D'abord, on en a blagué. Voilà, on blaguait un peu sur ses talents. Et donc à chaque fois que lui, il était peut-être trop positif ou qu'il disait oui à différentes personnes, je lui disais en rigolant, c'est ton positivity qui est à l'œuvre.

  • Speaker #1

    Donc nommer les choses.

  • Speaker #0

    Nommer les choses, exactement. Et puis ensuite, réaliser que dans cette matière, oui, il y avait peut-être à prendre de ces trois différentes opinions, points de vue, personnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut dire de l'impact que ça a sur les collectifs ? Ce ne sont pas forcément des équipes constituées dans les agences de publicité, c'est aussi des collectifs un peu éparts qu'on regroupe sur un projet. Est-ce que c'est juste ce que je viens de dire ? Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est qu'on met des équipes-projets ad hoc, en fait, suivant ce qu'on a à faire.

  • Speaker #1

    Là, on tisse les expertises, surtout. Donc, il y a sans doute, j'imagine, une expertise digitale, une expertise stratégique,

  • Speaker #0

    créative, média.

  • Speaker #1

    Et donc, on met ces compétences ensemble, finalement. Et donc, qu'est-ce que ça apporte, en plus de la différence d'expertise, de connaître ces talents ? Qu'est-ce que ces équipes, qu'est-ce que ça change pour elles ?

  • Speaker #0

    Ça ne répondra pas exactement à la question. Et ce que je trouve intéressant aussi, quand on le fait à l'échelle d'une équipe, c'est de se rendre compte des talents de l'équipe. C'est-à-dire que, est-ce que l'équipe...

  • Speaker #1

    Et là, on entend le stratégique à nouveau. On prend de la hauteur. Allez-y.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, je trouve ça fascinant de le faire à l'échelle collective, parce qu'on se dit... finalement, mon équipe, globalement, elle est plus stratégique ou elle est plus dans l'exécution. Et ça teinte en fait l'équipe. Ça permet de savoir quelles sont les zones d'ombre de cette équipe. Donc, aussi d'être vigilant sur attention, on n'a peut-être pas ce talent, collectivement. Donc, est-ce qu'on va aller le chercher ailleurs justement dans l'organisation ? Donc ça, c'est intéressant. Et ça permet aussi de savoir quels sont les éléments de l'équipe qui vont peut-être se sentir un peu plus isolés parce que n'ayant pas les talents principaux partagés par tous,

  • Speaker #1

    donc les outliers, comme on dit en anglais, ceux qui sont un peu soit licornes, soit moutons à cinq pattes, soit en tout cas très différents.

  • Speaker #0

    Très différents des autres. Et donc, ça permet aussi de faire attention que leur voix soit bien entendue, qu'ils aient bien un rôle qui s'inscrit quand même dans le collectif. Donc ça, je trouve, c'est vraiment des vertus pour aussi le leader qu'on est. Ça donne des clés, en fait, pour piloter. Et une fois, on avait fait justement cet exercice collectif, parce que les talents, on les regroupe un peu en quatre catégories. Donc stratégique, exécution, influence et relationnel. On avait fait deux groupes, ceux qui avaient des talents stratégiques, parce qu'il y en avait beaucoup dans l'équipe, et ceux qui avaient des talents d'exécution. il y en avait aussi beaucoup et en fait chacun avait un peu exprimé leur ressenti vis-à-vis de l'autre groupe c'est vrai que l'exercice en tant que tel était intéressant parce que ceux qui étaient dans l'exécution disaient mais nous on ne comprend pas quand vous passez des heures et des jours et des mois à réfléchir sur des idées alors que nous on sait qu'on doit livrer quelque chose à un moment T et ceux qui étaient stratégiques disaient mais nous on se sent parfois harcelés quand on nous demande pour telle date, pour telle chose parce que nous on a besoin de finir cet exercice de réflexion Rien que le fait déjà de mettre ça sur la table, d'en parler, c'était prendre conscience que chacun était bien dans son rôle quand il faisait ça et devait prendre aussi en compte les uns et les autres. Donc ceux qui faisaient de la stratégie, ils ont aussi pris conscience que oui, il y a des moments où il faut livrer, donc il faut actionner. Quels sont du coup les talents qu'on peut mettre en œuvre au milieu pour que la stratégie se concrétise ?

  • Speaker #1

    Donc c'est trouver les meilleures solutions ensemble et c'est presque de... organique.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc quand on déjà on prend conscience de ça, finalement les solutions se mettent déjà un petit peu devant nos yeux. On comprend déjà que oui, il va falloir réfléchir mais dans un cadre de temps donné et oui, il y a de l'exécution mais il faut aussi de laisser le temps aux gens de réfléchir. Oui,

  • Speaker #1

    et mes talents relationnels vous dirait que généralement les gens veulent plutôt le bien pour les autres donc mieux comprendre c'est déjà solutionné. C'est ça. Tu peux se donner la possibilité de...

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et donc avec tout ce bagage et ces parcours avec différentes équipes que vous avez fait, je trouverais chouette que vous donniez peut-être quelques conseils. En tout cas, si quelqu'un voulait se lancer dans cette démarche, à l'échelle d'une équipe ou d'une entreprise, qu'est-ce qui vous paraît important ? Quels seraient vos tips ?

  • Speaker #0

    Moi, je pars toujours du principe qu'il faut s'appliquer les choses à soi-même avant de donner des leçons ou déployer un peu des programmes comme ceux-là. Et donc, il faut déjà le faire pour soi-même, comprendre la profondeur de l'outil. vivre un peu avec ses talents, comprendre les dynamiques aussi entre les talents, les repérer chez les autres. Donc, je dirais vivre un peu déjà avec ça soi-même.

  • Speaker #1

    Ok, ou prendre le temps de ça.

  • Speaker #0

    Prendre le temps de ça. Ou si c'est un comex, peut-être le comex. Disons que les personnes qui après vont diffuser, peut-être d'ailleurs si c'est à grande échelle, c'est bien aussi, moi c'est un peu ce que j'avais fait, c'est de le diffuser à un premier cercle. Eux aussi, leur laisser le temps d'infuser. Avant d'augmenter le cercle, en fait, ça, ça serait un premier tips. Et ensuite, oui, trouver des relais pour porter la démarche et accompagner les gens qui doivent un peu diffuser. Parce que je trouve que c'est intéressant quand même quand on a quelqu'un pour discuter de ses talents. Voilà, peut-être une ou deux sessions de coaching au minimum.

  • Speaker #1

    pour pouvoir l'apprivoiser et tenir un peu et pouvoir être éventuellement référent. Je pense que là, vous l'êtes très clairement depuis un bon moment.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Et pouvoir du coup, après, guider peut-être un peu plus les autres dans la compréhension. Donc ça, je pense que c'est important de prendre ce temps aussi et de donner cette opportunité. Et aussi pour que ce soit appliqué à ce que la personne vit dans le milieu professionnel. Parce que chaque talent aussi vient en résonance avec les tâches qu'on a à faire aussi dans son rôle. Et donc, c'est ça qui est intéressant, je pense, dans la session de coaching. Éventuellement, c'est de bien transposer ces talents. De faire les liens. Voilà, comment je les mets en œuvre déjà, de toute façon, dans mon activité.

  • Speaker #1

    Et comment je peux peut-être les mettre en œuvre encore mieux ou en tout cas être encore plus en réussite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a une autre question que j'ai très envie de vous poser. C'est... vous rencontriez quelqu'un qui a des talents proches des vôtres ou certains des talents en commun quel peut-être meilleur conseil vous pourriez lui donner pour développer par exemple son stratégique ou son arranger ou le talent de votre choix ?

  • Speaker #0

    Peut-être oui le stratégique qui est pour moi comme ça le plus utile un peu dans le monde dans lequel j'évolue je pense que ce serait de prendre conscience justement de la vue hélicoptère parce que je trouve que l'image elle est très bonne et en fait ... On le fait un peu instinctivement, mais de le faire aussi intentionnellement. Moi, parfois, j'écoute les équipes, mes clients parler d'un sujet, d'un brief, d'un nouveau projet. Je conscientise ce moment où je prends de la hauteur pour me dire, OK, est-ce qu'il y a quand même quelque chose là qui manque ? Ou est-ce qu'on n'a pas oublié un aspect ? Ou est-ce qu'il n'y a pas quelque chose ? Et souvent de revenir avec la question ou l'intervention. qui fait que dès le départ d'un projet, on peut impacter le sens qu'il prend. Je pense que ça peut être aussi un entraînement, de conscientiser ce moment où on prend l'hélicoptère.

  • Speaker #1

    Et de ne pas partir trop loin, ou en tout cas que les autres restent avec vous, ou qu'ils puissent vous suivre.

  • Speaker #0

    Et après, ça c'est la deuxième chose dont je parlais tout à l'heure, c'est s'assurer que les autres suivent, peut-être même faire des croquis éventuellement pour s'en assurer.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué que chacun d'entre nous a souvent des centres d'intérêt, des penseurs ou des ouvrages ou des films parfois qui les intéressent et que c'est parfois lié au talent. Donc Cécile, je vous avais posé la question en amont et vous m'avez cité un ouvrage, parce que vous voulez bien nous en dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, c'est l'ouvrage The Practice of Adaptive Leadership, qui est disponible chez Harvard Business Press. Cette idée du leader qui n'a pas vocation à être parfait, mais qui est à la fois sur le balcon et sur le dance floor, moi c'est une image qui m'aide énormément.

  • Speaker #1

    Je me faisais la réflexion, en vous écoutant en parler, que c'était à la fois très stratégique, comme manière d'envisager sa pratique de leadership et aussi très arranger dans le côté quand même concret, puisque le balconie, c'est je vois l'ensemble et je remonte, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et le dance floor, dites-nous ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est de sentir le rythme, les personnes qui travaillent ensemble, est-ce qu'elles sont bien accordées, est-ce qu'elles ont le même rythme ? Et effectivement, sinon, d'être capable de réarranger les rôles, les projets.

  • Speaker #1

    Donc un côté chef d'orchestre ou DJ, selon comment on voit son bal de flore. Super. Cécile, merci beaucoup de votre temps. Ce vendredi, fin de semaine, avant des réunions avec l'Asie, etc.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir de reparler des talents et de cette méthode.

  • Speaker #1

    Extra. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt pour un prochain épisode de Culture Talent. Merci d'avoir écouté cet épisode de Culture Talent. Au Labo des talents, nous vous accompagnons pour découvrir et amplifier les talents individuels et collectifs. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.lelabodetalent.fr et sur LinkedIn. Je vous souhaite une bonne journée à tous, sous le signe de vos talents. A très bientôt !

Description

Cécile Moreau est Global Client Leader chez Publicis. Connectée à énormément de géographies à travers le monde (France, Japon, Brésil entre autres), elle aide les entreprises à construire des marques globales qui parlent aux consommateurs.

Il y a quelques années, Cécile a découvert avec excitation le test CliftonStrenghts développé par Gallup. « J’ai apprécié la philosophie qui sous-tend l’outil : on ne cherche pas la perfection mais à faire fructifier sa zone d’excellence. Mettre des mots sur des choses qu’on peut savoir intuitivement, ça permet de comprendre ce qui est facile pour moi et ce qui me met en énergie. »

Son top 5 talents ? Connectedness, Strategic, Relator, Activator, Arranger

Pour Cécile, il n’existe pas de modèle unique de leadership. Chacun doit trouver son propre style. « Personnellement, j’ai un style de leadership adaptatif. Et en tant que leader proche de mes équipes, je prends un peu de temps avant d’accorder ma confiance, mais ensuite c’est profond. »

Parmi tous ses talents, Cécile Moreau a une affection toute particulière pour Connectedness. « C’est un talent que j’aime particulièrement. Avec ce talent, on part du principe que rien ne se fait par hasard, que toutes les choses ont un sens, voire parfois on voit des signes partout. Il apporte une profondeur dans l’analyse et la vision de la vie en général. On trouve des connexions entre des sujets très différents, et ça permet de donner du sens aux situations les plus complexes. »

Comme l’affirme Cécile, la démarche talents a des conséquences sur nos propres motivations.
« C’est fascinant de faire le test à l’échelle collective, parce que ça permet de se rendre compte des talents de l’équipe. Derrière, on comprend comment mieux faire fonctionner une équipe en jouant sur la complémentarité des uns et des autres. Ça permet aussi d’identifier quels sont les membres de l’équipe qui pourraient se sentir isolés du groupe parce qu’ils n’ont pas les mêmes talents que les autres, et donc il faut faire attention à ce que leur voix soit bien entendue, qu’ils aient bien un rôle qui s’’inscrit dans le collectif. Ca donne des clés au leader pour connecter son équipe ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour moi, tout le monde a son style de leadership, donc on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. Moi, j'ai un style de leadership un peu... J'aime bien cette idée de créer les conditions de la confiance.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans notre podcast Culture Talent. Je suis Florence Hardy, créatrice du Labo des talents. Chaque mois, des dirigeants et des managers se confient à moi et partagent comment ils s'appuient sur leur talent naturel pour réussir tout en étant pleinement eux-mêmes. Ils nous parlent aussi du choix qui les anime. Faire le pari d'aller chercher, de mobiliser et de propulser tous les potentiels de leurs équipes pour assurer le succès de leur entreprise. Culture Talent, un podcast proposé par le Labo des talents et animé par Florence Hardy. Alors bonjour Cécile, Cécile Moreau, je suis vraiment très contente de vous accueillir aujourd'hui pour parler talent avec vous.

  • Speaker #0

    Bonjour Florence. Ravie également.

  • Speaker #1

    Super. Cécile, on se connaît depuis quelques années, vous êtes aujourd'hui Global Client Leader chez Publicis. Tout à fait. Vous voulez bien nous dire un petit peu ce que c'est Global Client Leader, parce qu'on connaît tous Publicis pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, donc il s'agit de construire des marques globales et pour ça de mettre en place des équipes projets qui sont capables à la fois... d'analyser les consommateurs, de raconter les bonnes histoires, de créer les personnalités de marques qui vont parler aux consommateurs d'aujourd'hui, mais aussi de connecter ensemble les médias, les datas, pour pouvoir mesurer ce qu'on fait, l'efficacité de ce qu'on fait, et d'être de plus en plus personnalisé.

  • Speaker #1

    Et vous êtes basée à Paris ?

  • Speaker #0

    Je suis basée à Paris, mais je travaille pour le monde entier, donc je suis connectée, et on verra si c'est peut-être un de mes talents, à énormément de géographies à travers le monde.

  • Speaker #1

    Et là, vous me disiez juste avant qu'on démarre l'enregistrement, en fait, lundi matin, j'ai un meeting avec l'Asie.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, là, j'ai une équipe qui travaille à la fois au Japon et au Brésil. Et donc, on s'organise avec les différentes time zones. Ça, c'est une gymnastique aussi intellectuelle qui nécessite un certain talent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, tout le monde est curieux. Je rentre directement dans le vif du sujet. Quel est votre top 5 ?

  • Speaker #0

    Alors, mon top 5, c'est Connectedness. Je vais le dire en anglais, Strategic Relator. Activator et Arranger.

  • Speaker #1

    Alors pour les personnes qui écoutent le podcast depuis le début, ils ont déjà entendu certaines personnes avec certains de ces thèmes, mais pas tous, donc on va avoir vraiment des nouvelles, des nouveaux éclairages aujourd'hui, et puis votre éclairage à vous. Est-ce que vous avez un thème qui est cher à votre cœur quand vous l'avez découvert, vous vous êtes dit « Ouais, c'est ça » .

  • Speaker #0

    Alors moi j'aime particulièrement Connectedness. Je crois que vous l'avez aussi, Florence.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai aussi, mais en revanche, vous êtes la première de mes invités qui va nous parler de ce thème qui, parfois, est un peu flou pour les gens qui ne l'ont pas.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai remarqué. Mais moi, j'adore échanger avec ceux qui l'ont, parce que je trouve que ça apporte une profondeur dans l'analyse et la vision de la vie en général. C'est vrai que c'est peut-être un talent qui est assez large, on va dire. Parce qu'on part du principe que rien ne se fait par hasard et que toutes les choses ont un sens, voire parfois, et ça peut être un sujet de blague, on voit des signes un peu partout.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc c'est comme si le monde s'éclairait de petites choses ici et là, qui prennent de la 3D, voire 4D, peut-être 5D.

  • Speaker #0

    Et qu'on relie ensemble et qui, en fait, amènent à avoir des connexions entre certaines choses que d'autres ne voient pas forcément. mais qui permet aussi finalement de donner du sens bien souvent dans des situations très complexes. Je pense que j'utilise aussi le stratégique à ce moment-là, la vision un peu hélicoptère, mais qui permet en fait de donner du sens à des événements qui sont différents, mais qui peuvent être liés.

  • Speaker #1

    Faisons un zoom arrière ensemble. Comment vous en êtes arrivé à être aujourd'hui Global Client Leader sur un très très grand compte chez Publicis ? Quel est votre parcours en fait ? On est curieux, je pense, de savoir ça.

  • Speaker #0

    Eh bien écoutez... Écoutez, moi, j'ai fait des études qui m'ont déjà amenée à étudier la communication, notamment, aussi la finance, l'histoire. En fait, dès mes études, c'était assez varié. Et déjà internationale. Donc, effectivement, je fais des études aux États-Unis dans une période où ce n'était pas si simple de partir faire un échange.

  • Speaker #1

    C'est plus fréquent qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, pendant ma dernière année d'études, j'ai monté une start-up en Allemagne.

  • Speaker #1

    Et donc là, on peut peut-être sentir aussi le goût pour la connexion, le goût pour être, moi j'ai tendance à dire, citoyen du monde.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça ne vaut pas ? Oui, tout à fait. Je pense que le connectedness a ça aussi, de se sentir citoyen du monde. Je crois que c'est le sentiment qu'on a, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Comment vous avez rencontré ou comment vous avez plongé dans cette démarche ? C'est hyper intéressant parce que vous êtes, alors je l'ai déjà dit pour quelqu'un d'autre, mais réellement, vous c'était il y a bien longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'était dans les années 2010, tout début.

  • Speaker #1

    Vous étiez au début presque de l'existence de cet outil.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est une autre Florence que je salue aujourd'hui, qui était en charge des RH là où je travaillais. Et en fait, moi comme membre du COMEX, on m'avait donné comme rôle de manager le plan de formation. de lui donner un sens, une structure, et en fait on cherchait des outils qui reflétaient l'excellence de cette entreprise, qui était donc une agence de communication, qui bien souvent formait les grands communicants de notre époque. Donc il y avait cette excellence au cœur un peu du projet. Et en fait, elle est venue un jour me voir en me disant « j'ai trouvé cet outil, je l'ai moi-même essayé, je trouve que c'est vraiment intéressant » . essaye de passer le test, voir ce que tu en penses. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #1

    Et alors, quand vous avez eu vos premiers résultats à l'époque, c'était du noir et blanc, un truc un petit peu restreint. Votre première impression, si vous vous en souvenez ?

  • Speaker #0

    Déjà, en fait, ce que j'avais apprécié, c'est un peu la philosophie qui sous-tend l'outil. C'est-à-dire que finalement, on ne cherche pas la... perfection, mais on cherche l'excellence, c'est-à-dire à trouver sa zone d'excellence, de la faire fructifier au maximum en comprenant les zones de cette zone aussi, bien sûr, et de se rendre compte qu'il y a des choses qui sont moins naturelles, et finalement, c'est comme ça, quelque part. Du coup, déjà, ça, ça m'avait intéressée. Et effectivement, le rapport, ensuite, je trouve, met des mots sur des choses qu'on peut intuitivement savoir, où on se rend compte, justement, quand on lit un peu son profil, que, ah oui, en effet, Ça, c'est facile pour moi ou ça me met en énergie ?

  • Speaker #1

    Vu de tout ce parcours talent, qu'est-ce qui est facile pour vous ? Et je dis souvent aux gens qu'on accompagne, aujourd'hui, on va passer à un moment où on va dire aussi ce qu'on fait très bien. Ce n'est pas forcément l'habitude qu'on a. Je vous invite à faire ça. Ce n'est pas toujours facile, je sais, mais qu'est-ce qui vous met en énergie ? Qu'est-ce que vous faites super facilement ?

  • Speaker #0

    Alors, du coup, je vais quand même citer les autres pour essayer de rester humble. Mais souvent, on me dit, tu es stratégique. Et en effet, le devoir d'arriver stratégique dans mon top 5, finalement, c'est assez naturel. La hauteur de vue, voilà.

  • Speaker #1

    C'est le zoom out.

  • Speaker #0

    Exactement. La vue hélicoptère, et de fois simplifiée, quelque chose de complexe. Ça, c'est vrai que c'était naturel de le trouver là. Et c'est naturel pour moi, et j'adore faire ça. Plus on vient me voir avec des sujets compliqués, Mieux c'est.

  • Speaker #1

    Super. Entendez bien ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Ça, c'est quelque chose normalement que je fais pas trop mal.

  • Speaker #1

    OK. Et quoi d'autre ? Qu'est-ce qui vous donne de l'énergie si on relie ça à vos talents top 5 ou même au-delà ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui me donne de l'énergie aussi, c'est les nouveaux projets, les lancers, en fait, des nouveaux projets. Donc ça, je dirais, c'est un peu l'activateur en moi.

  • Speaker #1

    Qui passe à l'action, qui dit c'est mieux d'essayer, de tester, d'avancer.

  • Speaker #0

    C'est ça. et de lancer vraiment la phase de lancement du projet. Ou en plus, avec stratégie, avec aussi dans mon top 10, tout ce qui est idéation, même intellection. Donc en fait, en général, j'ai bien pensé les choses, mais cette phase aussi de mise en action, c'est ce que j'aime aussi dans le métier que je pratique, c'est qu'il y a un gros volet stratégique de réflexion. mais il y a aussi la mise en action et la production des idées, etc. Et en fait, les deux, pour moi, sont importants et me mettent en énergie.

  • Speaker #1

    Oui, et on entend bien, même dans la manière dont vous parlez de cette approche talent, de ce que vous reconnaissez de vous et ce qu'elle apporte, il y a beaucoup d'action, mais il y a aussi la vision stratégique. Tout de suite, vous nous avez dit, ça permet de se focaliser sur l'excellence plutôt que sur le parfait ou le tout.

  • Speaker #0

    J'ai besoin de sens dans l'action, donc c'est vrai que c'est comme ça que je fonctionne.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui est important pour vous dans le fait d'investir du temps, de votre temps et du temps éventuellement de vos équipes, sur ce focus talent ? Qu'est-ce que ça vous a apporté dans des situations hyper concrètes ?

  • Speaker #0

    Ça permet déjà à l'échelle individuelle pour soi-même de prendre conscience, bien sûr de ses zones d'excellence, donc de ne pas hésiter à y aller quand on dit qu'il y a un sujet compliqué, ne pas avoir peur puisqu'on sait qu'on a ce talent avec nous pour y arriver. C'est aussi prendre conscience de certaines zones d'ombre de chacun des talents.

  • Speaker #1

    Alors arrêt sur image.

  • Speaker #0

    donnez-nous un exemple si vous voulez bien donc par exemple c'est vrai que la première fois on m'a présenté mes talents on m'a dit voilà ta stratégie ta idéation donc peut-être que tu vas aller très vite à comprendre des choses sans vraiment conscientiser le fait que tu auras été plus vite que ton voisin potentiellement qui a d'autres talents par ailleurs et donc peut-être qu'il ne va pas te suivre du tout donc fais attention de bien euh... t'assurer que les gens suivent, comprennent où t'en es. Et on m'a donné ce truc que je trouve très intéressant, c'est de faire des schémas. Au fur et à mesure que j'explique, de faire des schémas, comme ça, visuellement, l'autre peut savoir où j'en suis. Et c'est plus facile à suivre.

  • Speaker #1

    De rendre votre cheminement et votre pensée un peu tangible. C'est ça. Et donc ça doit faire plaisir au global, à votre activateur qui dit, et maintenant, on peut tous y aller.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    On m'avait parlé aussi, vous m'avez dit... L'excellence et la perfection, j'avais entendu aussi le renoncement à être tout. On avait discuté un petit peu de votre style de leadership. Qu'est-ce que vous en diriez par rapport à peut-être l'image, j'allais dire d'épinal, du leadership ou du leader ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, tout le monde a son style de leadership. Donc, on n'a pas besoin d'avoir commande, par exemple, comme talent. On peut très bien l'avoir, mais ce n'est pas nécessaire pour être un bon leader. peu... J'aime bien l'image des auteurs qui ont écrit le livre Adaptative Leadership, c'est-à-dire cette idée de parfois être capable d'aller sur le balcon, c'est comme ça qu'ils en parlent, le balcony work, pour avoir un peu la vue d'ensemble de comment le système fonctionne, et de faire des piquets un peu sur le dance floor pour être dans l'action, résoudre un problème et ou relancer un peu le rythme de l'équipe. Je ne suis pas dans le contrôle à tout prix, mais j'aime bien sentir un peu le rythme, le pulse de l'équipe et d'intervenir quand je sens que ça a besoin d'être un peu en mode activateur, d'être un peu relancé. Et après, je pense aussi que je suis un leader assez proche de mes équipes et j'aime bien créer les conditions de la confiance. Donc ça, c'est peut-être plus le relator.

  • Speaker #1

    Alors relator pour vous, parce que chacun, pour les gens qui ont relator, on a chacun une version un petit peu différente. Comment ça se manifeste ? Qu'est-ce qui est clé pour vous ? Qu'est-ce qui est important ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important pour moi, c'est la confiance. À la fois, j'ai besoin d'un peu de temps pour faire confiance, même si je pars du principe que j'accorde ma confiance avant de la retirer. Mais j'ai toujours un peu besoin de temps pour être apprivoisée. Donc ça, j'en ai conscience aussi, parce que l'ombre de ça, ça peut être un côté un petit peu froid de premier abord.

  • Speaker #1

    Une apparence en tout cas.

  • Speaker #0

    Une apparence, voilà. On n'en a pas toujours conscience, mais du coup, de le savoir, c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui a pu vous jouer des tours ou qui peut vous jouer des tours parfois ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y a des gens qui peuvent me voir comme un peu froide ou un peu inaccessible de premier abord, de façade. Mais en fait, finalement, une fois que ça s'est dépassé, les relations sont très profondes par la suite.

  • Speaker #1

    C'est stable, c'est durable, c'est authentique.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comme dans le top 10, j'ai aussi responsibility. En général, si je donne ma parole, si je dis quelque chose, c'est tenu. Et donc, il y a un côté fiable.

  • Speaker #1

    Donc, on est serein aussi. Ça génère de la tranquillité puisqu'on sait que...

  • Speaker #0

    Exactement. C'est à quoi s'attendre.

  • Speaker #1

    on sait à quoi s'attendre et alors que vous en disent du coup côté pro, que vous en disent vos équipes ?

  • Speaker #0

    mes équipes en fait elles n'ont pas ce problème parce que du coup elles ont passé le cap de me connaître et donc au contraire elles sont dans la zone positive du relator où on peut me voir avec n'importe quel problème, on peut avoir des discussions un peu...

  • Speaker #1

    oui Donc de la zone de l'intimité d'équipe et du cercle des proches et du plaisir à bosser ensemble.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    De manière rapprochée. Est-ce qu'il y a des choses qui ont évolué pour vous au fil de votre parcours professionnel, de leader et aussi de votre connaissance et de votre appropriation des talents ?

  • Speaker #0

    Il y a notamment une chose qui m'a permis de lâcher, c'est le fait que je n'ai pas le « ou » .

  • Speaker #1

    Ah oui, alors « ou » , un mot qui n'existe pas vraiment non plus en anglais ou en américain, c'est « winning others over » . Donc en français, on pourrait traduire par... Alors c'est traduit un peu maladroitement par charisme, mais il s'agit vraiment de sociabilité.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    De très grande sociabilité, la personne qui est à l'aise avec les grands groupes de gens et avec n'importe qui, tout le temps.

  • Speaker #0

    C'est ça, qui tape dans le dos, qui fait des blagues, etc. Ce qui, du coup, n'est pas du tout mon cas. Quand on m'a donné le rapport et quand j'ai pu étendre ce programme à toute l'entreprise, on s'est rendu compte qu'il y avait des gens qui avaient ce talent de Who et des gens qui ne l'avaient pas. Et on s'est dit, en fait, qu'on pouvait faire des partenariats. Parce que le Who, une fois qu'il a dit sa blague, qu'il a attiré l'attention, ça l'intéresse moyennement, sauf si la relator, d'aller en profondeur. Sur l'autre. Et donc, en fait, si on est deux et on est en partenariat, il y en a un qui peut briser la glace, faire des blagues, etc., mettre la bonne ambiance, et l'autre qui, derrière, peut approfondir la discussion. C'est ça. Donc, j'ai trouvé ça formidable parce que, d'abord, c'était complètement faisable de faire des partenariats. C'était même riche, en fait, de pouvoir le faire. Et moi, ça me dispensait de faire un truc que je ne sais pas faire, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais qui vous m'aime. pas à l'aise.

  • Speaker #0

    Ce qui ne me met pas à l'aise, ce qui ne me met pas en énergie, ce qui n'a pas de sens pour moi.

  • Speaker #1

    De la même manière que quelqu'un qui n'a pas ri les torts ne serait pas à l'aise sur continuer à parler avec la même personne et l'appeler ou être en contact régulier, ça ne serait peut-être pas son truc.

  • Speaker #0

    Exactement, ça ne lui apporterait pas la même chose.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on peut imaginer qu'en termes de partenariat client, pour le coup, et de tisser des relations avec vos clients dans la durée, c'est très précieux, cette qualité.

  • Speaker #0

    Tout à fait. D'ailleurs, beaucoup de mes clients deviennent des amis.

  • Speaker #1

    Et tout le monde ne peut pas dire ça. Alors, vous avez ébauché un petit peu le fait que vous avez eu l'occasion, et même vous avez fait le choix, de mener cette démarche à plusieurs reprises avec votre équipe, avec des collectifs, parfois même avec des collectifs très larges. Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ça ? Parce que c'est fascinant en fait, ces démarches.

  • Speaker #0

    Effectivement, à partir du moment dans cette première expérience où je passe ce test, je trouve ça intéressant, la démarche est intéressante, ce qu'on peut en apprendre est intéressant. Je vis un petit peu avec cette idée de top 5, top 10 et puis la longue liste qu'il faut aussi apprivoiser parce qu'il faut en quelque part faire le deuil aussi des talents qu'on n'a pas, etc. Donc c'est tout une sorte de processus et une fois que j'ai fait ce processus, je me dis effectivement ça serait intéressant. qu'on le fasse à grande échelle, parce que, un, tout le monde se rendrait compte que tout le monde a des talents, donc ça requalifie tout le monde d'un coup. C'était aussi l'époque où on disait les soft skills, etc., ce qui était un peu dans l'air du temps, mais je trouvais ça intéressant de mettre des mots dessus. Et du coup, ça aussi crée un langage commun, où on peut faire attention à comment on présente les choses, suivant quel talent a l'autre en face de moi. Oui,

  • Speaker #1

    donc je reviens au « who » et au « relator » , c'est pas parce que... Tu fais des blagues que tu es forcément quelqu'un de superficiel et inversement. Parce que tu ne rigoles pas à tout que tu es quelqu'un qui est triste.

  • Speaker #0

    Voilà, donc déjà on comprend mieux comment on peut interagir, on comprend mieux comment on peut faire des partenariats, on comprend mieux quand les gens sont en énergie dans les différentes phases du projet et donc comment on peut se relayer les uns les autres aussi parfois. Par exemple, moi j'adore lancer le projet en mode activateur. J'ai l'achever en 11e, je crois, donc il n'est pas trop trop loin. Mais j'adore travailler avec des achievers parce qu'en fait, je lance, j'ai tout de suite pas mal d'inputs. J'aime bien aussi les inputs parce qu'ils me nourrissent plus la partie stratégique, etc. Et donc voilà, je me suis rendu compte qu'en fait, il y avait des talents avec lesquels j'adorais travailler.

  • Speaker #1

    Donc vous avez des partenariats un peu intentionnels, presque stratégiques pour le coup.

  • Speaker #0

    Disons que ça m'a permis de repérer chez mes collègues certains talents que naturellement j'étais enclin finalement déjà à partager avec eux, mais là ça a mis les choses en lumière encore plus, et donc ça a permis de l'utiliser à meilleur escient encore.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça a pu faire évoluer ou changer dans vos équipes ? De façon très concrète, là je me mets en mode vraiment le plus concret possible, le plus arranger, activeur possible. Qu'est-ce que vous observez quand vous faites référence, vous avez fait ce travail de conscience, vous me parliez de ça sur les talents ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça augmente la motivation. On a des meilleures façons de présenter les choses, parce que quelqu'un ne va pas être finalement motivé par la même chose, donc on peut être plus... précautionneux en fait dans la façon dont on présente une tâche, un rôle à quelqu'un. Parce que finalement on peut tous remplir un rôle mais d'une façon différente. On va se raconter en fonction des talents naturels qu'on a une autre façon de le faire. Donc ça veut dire qu'on peut utiliser des mots différents.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a des talents que vous n'aimez pas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'aime tout le monde, mais je n'aime pas trop les positivités de premier abord.

  • Speaker #1

    Bing ! Alors, pour les auditeurs, moi j'ai positivité.

  • Speaker #0

    Et donc, j'apprends à les aimer au fur et à mesure. Mais je me suis rendu compte que j'avais l'impression qu'ils disaient oui à tout le monde. Et moi, je suis plus dans la conviction, dans soutenir une position. Et en fait, eux, j'avais l'impression que quand on leur... leur proposer quelque chose, c'était oui, puis autre chose, c'était aussi oui, et puis une troisième chose, c'était aussi oui.

  • Speaker #1

    Alors comment vous avez transmuté ça, ou comment ça se passe dans la vraie vie ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai commencé à observer un peu plus, parce que c'est toujours intéressant de savoir pourquoi, tout à coup, il y a quelque chose qui nous dérange. Et je me suis dit, finalement, c'est des gens qui arrivent à extraire le positif dans n'importe quelle situation. Donc c'est quand même intéressant. Alors moi, je le prends avec, après ma grille d'analyse, c'est-à-dire qu'ils sont capables de m'extraire le positif qui va me permettre de rebondir, en fait. Donc sur le moment, moi, je ne suis peut-être pas dans un état aussi positif qu'eux, mais j'ai la matière extraite pour rebondir, re-réfléchir, en fait.

  • Speaker #1

    Vous m'aviez parlé d'un directeur de création avec qui vous travaillez, qui avait ce talent-là. Comment vous avez aménagé ?

  • Speaker #0

    D'abord, on en a blagué. Voilà, on blaguait un peu sur ses talents. Et donc à chaque fois que lui, il était peut-être trop positif ou qu'il disait oui à différentes personnes, je lui disais en rigolant, c'est ton positivity qui est à l'œuvre.

  • Speaker #1

    Donc nommer les choses.

  • Speaker #0

    Nommer les choses, exactement. Et puis ensuite, réaliser que dans cette matière, oui, il y avait peut-être à prendre de ces trois différentes opinions, points de vue, personnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'on peut dire de l'impact que ça a sur les collectifs ? Ce ne sont pas forcément des équipes constituées dans les agences de publicité, c'est aussi des collectifs un peu éparts qu'on regroupe sur un projet. Est-ce que c'est juste ce que je viens de dire ? Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est qu'on met des équipes-projets ad hoc, en fait, suivant ce qu'on a à faire.

  • Speaker #1

    Là, on tisse les expertises, surtout. Donc, il y a sans doute, j'imagine, une expertise digitale, une expertise stratégique,

  • Speaker #0

    créative, média.

  • Speaker #1

    Et donc, on met ces compétences ensemble, finalement. Et donc, qu'est-ce que ça apporte, en plus de la différence d'expertise, de connaître ces talents ? Qu'est-ce que ces équipes, qu'est-ce que ça change pour elles ?

  • Speaker #0

    Ça ne répondra pas exactement à la question. Et ce que je trouve intéressant aussi, quand on le fait à l'échelle d'une équipe, c'est de se rendre compte des talents de l'équipe. C'est-à-dire que, est-ce que l'équipe...

  • Speaker #1

    Et là, on entend le stratégique à nouveau. On prend de la hauteur. Allez-y.

  • Speaker #0

    Voilà, en fait, je trouve ça fascinant de le faire à l'échelle collective, parce qu'on se dit... finalement, mon équipe, globalement, elle est plus stratégique ou elle est plus dans l'exécution. Et ça teinte en fait l'équipe. Ça permet de savoir quelles sont les zones d'ombre de cette équipe. Donc, aussi d'être vigilant sur attention, on n'a peut-être pas ce talent, collectivement. Donc, est-ce qu'on va aller le chercher ailleurs justement dans l'organisation ? Donc ça, c'est intéressant. Et ça permet aussi de savoir quels sont les éléments de l'équipe qui vont peut-être se sentir un peu plus isolés parce que n'ayant pas les talents principaux partagés par tous,

  • Speaker #1

    donc les outliers, comme on dit en anglais, ceux qui sont un peu soit licornes, soit moutons à cinq pattes, soit en tout cas très différents.

  • Speaker #0

    Très différents des autres. Et donc, ça permet aussi de faire attention que leur voix soit bien entendue, qu'ils aient bien un rôle qui s'inscrit quand même dans le collectif. Donc ça, je trouve, c'est vraiment des vertus pour aussi le leader qu'on est. Ça donne des clés, en fait, pour piloter. Et une fois, on avait fait justement cet exercice collectif, parce que les talents, on les regroupe un peu en quatre catégories. Donc stratégique, exécution, influence et relationnel. On avait fait deux groupes, ceux qui avaient des talents stratégiques, parce qu'il y en avait beaucoup dans l'équipe, et ceux qui avaient des talents d'exécution. il y en avait aussi beaucoup et en fait chacun avait un peu exprimé leur ressenti vis-à-vis de l'autre groupe c'est vrai que l'exercice en tant que tel était intéressant parce que ceux qui étaient dans l'exécution disaient mais nous on ne comprend pas quand vous passez des heures et des jours et des mois à réfléchir sur des idées alors que nous on sait qu'on doit livrer quelque chose à un moment T et ceux qui étaient stratégiques disaient mais nous on se sent parfois harcelés quand on nous demande pour telle date, pour telle chose parce que nous on a besoin de finir cet exercice de réflexion Rien que le fait déjà de mettre ça sur la table, d'en parler, c'était prendre conscience que chacun était bien dans son rôle quand il faisait ça et devait prendre aussi en compte les uns et les autres. Donc ceux qui faisaient de la stratégie, ils ont aussi pris conscience que oui, il y a des moments où il faut livrer, donc il faut actionner. Quels sont du coup les talents qu'on peut mettre en œuvre au milieu pour que la stratégie se concrétise ?

  • Speaker #1

    Donc c'est trouver les meilleures solutions ensemble et c'est presque de... organique.

  • Speaker #0

    Voilà, et donc quand on déjà on prend conscience de ça, finalement les solutions se mettent déjà un petit peu devant nos yeux. On comprend déjà que oui, il va falloir réfléchir mais dans un cadre de temps donné et oui, il y a de l'exécution mais il faut aussi de laisser le temps aux gens de réfléchir. Oui,

  • Speaker #1

    et mes talents relationnels vous dirait que généralement les gens veulent plutôt le bien pour les autres donc mieux comprendre c'est déjà solutionné. C'est ça. Tu peux se donner la possibilité de...

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et donc avec tout ce bagage et ces parcours avec différentes équipes que vous avez fait, je trouverais chouette que vous donniez peut-être quelques conseils. En tout cas, si quelqu'un voulait se lancer dans cette démarche, à l'échelle d'une équipe ou d'une entreprise, qu'est-ce qui vous paraît important ? Quels seraient vos tips ?

  • Speaker #0

    Moi, je pars toujours du principe qu'il faut s'appliquer les choses à soi-même avant de donner des leçons ou déployer un peu des programmes comme ceux-là. Et donc, il faut déjà le faire pour soi-même, comprendre la profondeur de l'outil. vivre un peu avec ses talents, comprendre les dynamiques aussi entre les talents, les repérer chez les autres. Donc, je dirais vivre un peu déjà avec ça soi-même.

  • Speaker #1

    Ok, ou prendre le temps de ça.

  • Speaker #0

    Prendre le temps de ça. Ou si c'est un comex, peut-être le comex. Disons que les personnes qui après vont diffuser, peut-être d'ailleurs si c'est à grande échelle, c'est bien aussi, moi c'est un peu ce que j'avais fait, c'est de le diffuser à un premier cercle. Eux aussi, leur laisser le temps d'infuser. Avant d'augmenter le cercle, en fait, ça, ça serait un premier tips. Et ensuite, oui, trouver des relais pour porter la démarche et accompagner les gens qui doivent un peu diffuser. Parce que je trouve que c'est intéressant quand même quand on a quelqu'un pour discuter de ses talents. Voilà, peut-être une ou deux sessions de coaching au minimum.

  • Speaker #1

    pour pouvoir l'apprivoiser et tenir un peu et pouvoir être éventuellement référent. Je pense que là, vous l'êtes très clairement depuis un bon moment.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. Et pouvoir du coup, après, guider peut-être un peu plus les autres dans la compréhension. Donc ça, je pense que c'est important de prendre ce temps aussi et de donner cette opportunité. Et aussi pour que ce soit appliqué à ce que la personne vit dans le milieu professionnel. Parce que chaque talent aussi vient en résonance avec les tâches qu'on a à faire aussi dans son rôle. Et donc, c'est ça qui est intéressant, je pense, dans la session de coaching. Éventuellement, c'est de bien transposer ces talents. De faire les liens. Voilà, comment je les mets en œuvre déjà, de toute façon, dans mon activité.

  • Speaker #1

    Et comment je peux peut-être les mettre en œuvre encore mieux ou en tout cas être encore plus en réussite.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a une autre question que j'ai très envie de vous poser. C'est... vous rencontriez quelqu'un qui a des talents proches des vôtres ou certains des talents en commun quel peut-être meilleur conseil vous pourriez lui donner pour développer par exemple son stratégique ou son arranger ou le talent de votre choix ?

  • Speaker #0

    Peut-être oui le stratégique qui est pour moi comme ça le plus utile un peu dans le monde dans lequel j'évolue je pense que ce serait de prendre conscience justement de la vue hélicoptère parce que je trouve que l'image elle est très bonne et en fait ... On le fait un peu instinctivement, mais de le faire aussi intentionnellement. Moi, parfois, j'écoute les équipes, mes clients parler d'un sujet, d'un brief, d'un nouveau projet. Je conscientise ce moment où je prends de la hauteur pour me dire, OK, est-ce qu'il y a quand même quelque chose là qui manque ? Ou est-ce qu'on n'a pas oublié un aspect ? Ou est-ce qu'il n'y a pas quelque chose ? Et souvent de revenir avec la question ou l'intervention. qui fait que dès le départ d'un projet, on peut impacter le sens qu'il prend. Je pense que ça peut être aussi un entraînement, de conscientiser ce moment où on prend l'hélicoptère.

  • Speaker #1

    Et de ne pas partir trop loin, ou en tout cas que les autres restent avec vous, ou qu'ils puissent vous suivre.

  • Speaker #0

    Et après, ça c'est la deuxième chose dont je parlais tout à l'heure, c'est s'assurer que les autres suivent, peut-être même faire des croquis éventuellement pour s'en assurer.

  • Speaker #1

    J'ai remarqué que chacun d'entre nous a souvent des centres d'intérêt, des penseurs ou des ouvrages ou des films parfois qui les intéressent et que c'est parfois lié au talent. Donc Cécile, je vous avais posé la question en amont et vous m'avez cité un ouvrage, parce que vous voulez bien nous en dire quelques mots.

  • Speaker #0

    Oui, c'est l'ouvrage The Practice of Adaptive Leadership, qui est disponible chez Harvard Business Press. Cette idée du leader qui n'a pas vocation à être parfait, mais qui est à la fois sur le balcon et sur le dance floor, moi c'est une image qui m'aide énormément.

  • Speaker #1

    Je me faisais la réflexion, en vous écoutant en parler, que c'était à la fois très stratégique, comme manière d'envisager sa pratique de leadership et aussi très arranger dans le côté quand même concret, puisque le balconie, c'est je vois l'ensemble et je remonte, c'est ça ?

  • Speaker #0

    C'est ça, tout à fait.

  • Speaker #1

    Et le dance floor, dites-nous ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est de sentir le rythme, les personnes qui travaillent ensemble, est-ce qu'elles sont bien accordées, est-ce qu'elles ont le même rythme ? Et effectivement, sinon, d'être capable de réarranger les rôles, les projets.

  • Speaker #1

    Donc un côté chef d'orchestre ou DJ, selon comment on voit son bal de flore. Super. Cécile, merci beaucoup de votre temps. Ce vendredi, fin de semaine, avant des réunions avec l'Asie, etc.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir de reparler des talents et de cette méthode.

  • Speaker #1

    Extra. Merci de nous avoir écoutés et à bientôt pour un prochain épisode de Culture Talent. Merci d'avoir écouté cet épisode de Culture Talent. Au Labo des talents, nous vous accompagnons pour découvrir et amplifier les talents individuels et collectifs. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site www.lelabodetalent.fr et sur LinkedIn. Je vous souhaite une bonne journée à tous, sous le signe de vos talents. A très bientôt !

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