Speaker #1Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que beaucoup évitent, mais qui nous concerne tous à un moment donné. C'est l'addiction. Et si en fait cette addiction, ce n'était pas un ennemi, mais plutôt une représentation et un miroir de ce qui joue en nous. Et c'est quelque chose de délicat où on en est conscient, mais souvent dans le déni. Et comment j'arrive à trouver les domaines, les réactions, les schémas que j'ai, où j'ai ces comportements addictifs, où j'ai un besoin. d'y retourner constamment, de remplir. Et pourquoi est-ce qu'on cherche toujours à combler un vide ? Qu'est-ce qui nous pousse à l'excès ? Et surtout, comment on peut sortir de ces schémas pour retrouver équilibre et liberté ? Un jour, on rencontre l'addiction, elle s'installe dans cet espace en nous qui n'a jamais été comblé, ce vide qui nous a manqué. Alors on cherche à le remplir à tout prix pour se sentir entier, complet, apaisé, suffisant. Souvent ce mécanisme il découle d'un besoin d'intensité, mais il peut aussi naître d'une obsession liée à la peur de ne pas être assez. Assez fort, assez grand, assez beau, assez riche, assez entouré ou assez aimé. Cette peur, ce vide, c'est pas toujours les nôtres à l'origine. Parfois ça peut venir de loin, d'un plus jeune âge, ou même de nos parents, nos ancêtres, qui nous ont transmis leurs blessures, leurs schémas, leurs conditionnements, ce qu'ils vivaient à leur époque, avec leur éducation. Peut-être que tu ressens ce blocage en toi, ce trou noir, sans vraiment l'expliquer. Plutôt que d'aller le voir en face, c'est plus facile de le fuir. Quelle que soit la situation ou le schéma qu'on est en train de vivre, on a toujours trois possibilités. C'est l'accepter, le fuir ou le combattre. Sachant que le fuir ou le combattre, le problème va toujours rester là. Donc c'est reconnaître que, ok, j'ai des schémas qui sont peut-être toxiques ou pas sains ou pas viables sur le long terme pour moi. Mais déjà d'en être conscient. Et ensuite, ça va être d'aller voir pourquoi c'est là en fait. C'est quoi que je cherche à combler. Qu'il s'agisse du sport ou trans, du travail, de la nourriture, des relations, des sorties, des écrans ou toute autre forme d'addiction, bonne ou mauvaise. La dualité, ce n'est pas ce qui importe le plus, mais ce qui compte vraiment, c'est l'intention qui se cache derrière ça. C'est la quantité et le dosage qui influencent directement notre santé, notre bien-être. les résultats ou les répercussions. Tout est poison et rien n'est poison. C'est le dosage qui fait le poison. Et si on regarde bien, l'antidote se trouve souvent dans ce même poison, comme nous rappelle la sagesse de la grenouille. Je suis convaincu que lorsqu'on a un feu intérieur qui nous anime, une soif d'explorer, de découvrir, et un amour profond pour l'intensité, le fil entre la richesse et l'excès devient hyper mince. La clé pour moi, c'est vraiment l'équilibre, de varier les plaisirs, trouver plusieurs sources de satisfaction et surtout apprendre à cultiver le plaisir. L'intérêt et le bénéfice dans tout ce qu'on fait. Pas pour fuir, pas pour combler un manque. mais pour s'épanouir et s'enrichir. C'est cette intention-là qui nous libère, ou qui moi m'a libéré des schémas addictifs. L'addiction, ce n'est pas seulement un manque de volonté, c'est une réponse à un vide, un manque intérieur, et c'est une stratégie pour apaiser une souffrance ou une peur. C'est un peu le paracétamol. qu'on va mettre sur un bobo. Il y a quelque chose qui sommeille à l'intérieur, quelque chose qui brûle, quelque chose qui demande à être vu, en fait. Et quand cette Ausha, inconsciemment, elle commence à remonter à la surface, l'ego, il kiffe pas, en fait. Il kiffe pas aller voir qu'est-ce qu'il y a dedans et qui est pas vu et qui est pas agréable et qui est en lien avec une blessure. Parce qu'il y a une peur de revivre cette souffrance-là. Et du coup, c'est quoi le mécanisme pour combler ça ? C'est de partir dans un chemin addictif, pour compenser, pour fuir, pour switcher. Et plus ces mécanismes se mettent en place, plus on trouve une forme de récompense d'un chemin addictif, plus il y a une accoutumance qui va se faire. Et ça va être toujours plus, toujours plus fort, toujours plus intense. Et pour moi, c'est vraiment important de différencier le besoin d'intensité, une curiosité saine. une énergie créative, un besoin d'explorer le monde, un besoin de vivre passionnément tout ce qu'on fait, toutes nos activités, une richesse de découvrir plein de domaines différents et d'être actif, et d'un autre côté, une obsession qui cache un mal-être, un besoin de constamment remplir, remplir, remplir. Si j'ai un objectif sportif et que je vais m'entraîner avec un plan d'action, par exemple, 4 fois par semaine, Et que je sais pourquoi je le fais, et je sais exactement ce que ça m'apporte. C'est le moment, il y a quelque chose de sain là-derrière, il y a quelque chose d'aligné. L'intention de base, elle est au clair. Alors que si je vais chercher à m'entraîner tous les jours, parce qu'il faut que, pour moi, à partir du moment où on rentre dans il faut que je fasse ça ou je dois faire ça il y a quelque chose où on se punit, il y a quelque chose où on ne s'autorise pas. à lâcher du lest, à lâcher prise, comme on peut dire. Je préfère dire lâcher du lest, parce que ça ne va jamais être du tout au rien. Les choses se font petit à petit. Et du coup, pour sortir justement de ce schéma-là, ça va être de s'autoriser à se foutre la paix de temps en temps, de parfois prendre un jour de repos. de prendre des pauses dans le travail quand j'ai tendance à être dans l'excès. S'il y a des addictions alimentaires, peut-être juste ramener la conscience dessus. Est-ce que vraiment j'ai besoin de défoncer toute la plaque de chocolat ou est-ce que j'ai plaisir à manger la moitié et le reste je laisse pour demain ? Mais ça demande une certaine conscience, discipline et maîtrise de soi et de se responsabiliser. Pour moi, c'est là vraiment le plus important. Je suis persuadé que quand on a un feu intérieur qui brûle, qui pulse, qu'on a justement ce besoin d'intensité, ce besoin de vivre pleinement la vie, et bien il y a des fois où on va avoir tendance à se laisser emporter dans certains domaines. Et c'est peut-être le cas si vous avez déjà commencé à travailler sur certaines addictions, mais... ça va découler sur un autre domaine. Moi, je sais que, par exemple, ça a été les jeux vidéo, quand j'étais plus jeune, et ça a découlé après sur le sport, où il y avait quelque chose de sain là-dedans. Mais le jour où j'ai commencé à déconstruire parce que ça devenait obsessif et excessif, je me suis rendu compte qu'en fait le mal-être qui découlait de l'addiction que j'avais avant, il était toujours là. Et après, c'est de déconstruire. Peut-être qu'on passe sur autre chose. Mais qu'il y a toujours ce comportement qui est là et qu'on a toujours tendance à partir dans l'excès. Donc la pire chose à faire, c'est d'être dans la privation. Parce que forcément, si je pars dans la privation... La vie va me ramener de l'autre côté, vers l'excès. C'est toujours cette notion d'équilibre, en fait. C'est comment je peux réussir à définir les besoins, pourquoi je le fais, est-ce que vraiment ça me fait du bien. Et peut-être que non en fait, aujourd'hui j'ai une journée de merde, j'ai juste envie d'aller me défouler, à me décharger au sport. Ou que peut-être que dans ma relation c'est hyper compliqué et je préfère aller travailler toute la journée pour pas rentrer à la maison. Bah c'est juste d'être conscient en fait que c'est un outil, que c'est pas mal mais que... C'est un outil, et d'amener la conscience dessus, vous verrez que ça allège vraiment la chose, au fur et à mesure. C'est un travail qui prend du temps, parce que clairement, quand on lâche un besoin de se remplir de l'extérieur, il y a quelque chose à l'intérieur qui se manifeste et qui se montre. Et l'ego n'aime pas le changement. Il l'aime quand c'est connu, quand c'est maîtrisé. Et donc, d'aller voir l'inconnu, pire, l'inconnu en moi, Il y a quelque chose de terrifiant, en fait. Mais qu'est-ce qui ressort derrière ? Il y a quelque chose de tellement jouissif et incroyable. Et je pense que pour moi, c'est là le plus important, c'est d'aller au-delà, de tenter de faire saut dans le vide, de sortir de cette fameuse zone de confort, en rappelant et en se rappelant que c'est pas parce qu'on va dans une zone d'inconfort qu'on part dans une zone de danger. Et peut-être de se poser la question, dans quel domaine de ta vie tu ressens un vide ? Quand tu agis, est-ce que c'est par plaisir ? Ou pour éviter quelque chose ? Et c'est quoi les émotions qui te poussent vers cette habitude ? Qu'est-ce que tu ressens ? Quand tu as envie de faire ça, quand tu fais ça. Et si ce vide, il ne venait pas de toi, mais de tes ancêtres et de ton éducation. Peut-être de se poser la question et d'observer autour de soi comment est-ce que mes parents fonctionnaient. Est-ce qu'eux, ils ont déjà ces schémas-là ? Est-ce que peut-être c'est quelque chose qui se transmet de génération en génération ? Déjà là, il y a une piste. Peut-être c'est quelque chose qui ne m'appartient pas en fait. C'est quelque chose que j'ai traîné, que j'ai reçu. que j'ai hérité, mais j'ai la responsabilité de choisir si je le garde ou si je le garde pas. Et c'est exactement pareil pour mes propres schémas. J'ai le droit de décider qu'est-ce qui rentre et qu'est-ce qui sort. Et pour moi, là, la souveraineté, c'est d'être responsable de qu'est-ce que je fais dans ma vie, qu'est-ce qui rentre et qu'est-ce qui sort de ma vie. Et essayer de varier les plaisirs. Remplacer un comportement qui est nocif par des activités qui nourrissent réellement. Essayer vraiment d'étaler ces choses-là et de ne pas réprimer le pilier principal, mais de se poser la question de pourquoi tu fais ça. Et peut-être de trouver le dosage et d'ajuster la manière dont tu l'utilises. Et d'être conscient que des fois, c'est ce qui permet aussi de passer à certaines situations. Moi, je sais que par exemple, si j'ai des périodes qui sont assez stressantes ou j'ai des gros changements, je vais avoir tendance à retourner dans certains comportements. Mais c'est OK. Je sais que c'est ce qui me permet aussi de tenir. Donc, ce n'est pas avoir ça comme uniquement quelque chose de... néfaste mais qu'à un moment donné ce mécanisme il est rentré dans ma vie parce que j'en avais besoin parce que c'était mon seul moyen de survie ou mon seul moyen de me sentir complet et ça demande du courage de reconnaître Ouais, j'ai des addictions. Ouais, j'ai des comportements qui me font pas du bien. Ouais, j'ai besoin de remplir. Ouais, j'ai peur que si j'ai plus ça dans ma vie, bah je me sens mal et je meurs. Aujourd'hui, je vais t'inviter à faire une pause. Une, deux minutes. Le temps qui est juste pour toi. Et à observer ton propre fonctionnement. Choisis un addiction ou un comportement répétitif dans ta vie et questionne-le. Quelle place occupe-t-il ? Qu'est-ce que ça cherche à combler ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Comment tu te sens avant de faire ça, quand tu le fais et après ? L'équilibre, il n'est jamais figé. C'est quelque chose qui se cherche constamment. Quelque chose qui m'a énormément aidé, moi, pour travailler sur ces addictions. c'est de travailler avec la médecine du cacao, qui permet de reprogrammer les schémas neuronaux et l'ADN, et avec une intention de le travailler avec une approche spécifique, ce qu'on peut appeler la diéta, moi ça m'a permis de venir au bout d'addictions qui me pesaient depuis tellement longtemps. Et c'est ce que je recommande aux hommes avec qui je travaille, une fois que... cette addiction, cette chose qui ne sert plus, elle est identifiée, d'avoir un plan d'action, d'avoir une intention, d'aller comprendre, d'aller juste creuser à l'intérieur pour voir qu'est-ce qui se cache là en dessous. Et crois-moi que quand tu as touché du doigt cette chose qui demande à être vue, vraiment ça fait de la magie et ce besoin de remplir cette addiction, elle se dissipe, elle s'échappe. Donc si tu veux plus d'informations sur... la médecine du cacao, tu peux télécharger mon guide sur le cacao cérémonial que je vais mettre dans la description et découvrir mes différents services. Je travaille énormément dans mes accompagnements et dans mes cercles d'âme avec cette magnifique médecine. Je vous honore. Le fait qu'un homme puisse aller voir ce qui n'est pas confortable à l'intérieur. C'est avec joie que j'échangerai avec toi, que je recevrai ton témoignage, ton expérience. Ce que tu vis dans ces schémas-là. Et si tu sens que tu as besoin d'aller plus loin dans ce travail, je t'invite à me rejoindre. de découvrir mon e-book gratuit si tu ne l'as pas encore. C'est une clé pour ancrer sa vision et incarner son masculin sacré. C'est des outils qui m'ont vraiment aidé dans cette quête de sens et qui m'ont aidé à me délester de tout le poids, tous les fardeaux, tout ce qui ne me sert plus. Mes deux prochaines retraites auront lieu du 13 au 16 mars à Ausha en France. l'essence du masculin, et ma retraite au cœur du masculin, du 12 au 16 juillet, au Portugal, à côté de Lisbonne. Il y a également mes cercles d'hommes digitaux et présentiels, où je te mettrai tous les liens dans la description. Et si tu sens que tu as besoin de quelque chose de plus approfondi, de plus personnalisé, et que tu souhaites devenir la version la plus libre, et authentique de toi-même, je t'invite à me contacter pour des accompagnements personnalisés afin de révéler l'homme souverain qui se maille en toi. L'équilibre, ce n'est pas une absence d'intensité, mais un art de cultiver l'intensité juste. Et cet art, il est en toi. C'est toi.