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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

18 - Sarah Maria LeBlanc - Les plantes au service des femmes et leurs cycles

18 - Sarah Maria LeBlanc - Les plantes au service des femmes et leurs cycles

46min |15/08/2025
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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

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Description

Je suis Amélie DUMONT - Naturopathe et Doula - créatrice du podcast Dans le ventre des femmes. Dans cet épisode j'interview Sarah Maria Leblanc - co autrice du livre Sagesse et pouvoirs du cycle féminin et autrice de J'aime mes hormones. On y aborde les cycles féminins, les variations hormonales, la santé naturelle féminine. Sarah Maria est phytothérapeute et nous partage le soutien si précieux des plantes pour le ventre des femmes tout au long de leur vie.

Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast dans le ventre des femmes le chemin de la douleur à la douceur ce podcast est né des récits inspirant des femmes que j'ai croisé depuis mes débuts en tant qu'accompagnante et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante je suis amélie dumont naturopathe d'où là est tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent, perdent plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être et souvent d'utérus à utérus. Alors belle écoute, bienvenue parmi nous dans ce nouvel épisode 100% féminin où on va parler ensemble du cycle menstruel, des plantes qui font du bien pour accompagner les femmes tout au long de leur vie et des déséquilibres hormonaux également. Je suis ravie de vous présenter aujourd'hui une interview avec Sarah Maria Leblanc qui est une personne dont le travail m'a... énormément porté dans le début de ma pratique. Quand j'ai commencé à me spécialiser dans l'accompagnement des femmes, à aussi travailler sur mon cycle, à observer chacune des différentes phases et à commencer à essayer de les améliorer, d'ajouter des petites choses, d'en enlever d'autres et petit à petit de réguler de plus en plus mes cycles et de me familiariser avec chacune des Ça a été... une aventure incroyable. Je remercie vraiment les deux co-autrices de ce livre qui m'a beaucoup portée parce que c'était vraiment à l'époque une des seules références disponibles et aussi qualitatives. Alors j'espère vraiment du fond du cœur que cet échange sera aussi vibrant pour vous qu'il l'a été pour nous lors de son enregistrement. Si tout ce qu'on aborde dans cet épisode te parle, je t'invite à aller découvrir ce que propose Sarah Maria. et à me contacter également si tu souhaites te faire accompagner par mes soins, en accompagnement individuel, ou bien par les différents programmes qui vont sortir à la rentrée et qui vont concerner tout particulièrement ce thème. Je te souhaite une très belle écoute. À bientôt. Donc Sarah-Maria, moi je t'ai connue au départ par le livre que tu as écrit avec Marie-Pénélope Pérez. Donc, sagesse et... pouvoir du cycle féminin. Ça a été vraiment pour moi la Bible au début. J'étais au départ naturopathe, sociégénéraliste, et puis très vite, je me suis spécialisée dans l'accompagnement des femmes, de la grossesse et du cycle. Et ça a été un ouvrage de référence pour moi-même et puis pour commencer aussi à mettre des choses en place avec mes clientes. Ça date d'une époque où il n'y avait pratiquement que votre livre qui était une référence. Là, aujourd'hui, on en voit tellement. Il y en a des nouveaux qui sortent toutes les semaines, j'ai l'impression. de nutritionniste, de phytothérapeute, de naturopathe. C'est beaucoup plus large maintenant. Thérèse, pour moi, a vraiment une référence. Donc, j'avais beaucoup envie de t'entendre. Alors, je veux bien, on va s'en aller vers une petite présentation, si tu as envie. De ce que j'en sais, tu as dédié ta pratique à la phytothérapie, à l'herboristerie, et puis à la sagesse du cycle féminin, des hormones. On parlera peut-être de ton nouveau livre aussi. Voilà. De ce que j'en sais, est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ton travail ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, premièrement, merci beaucoup de m'inviter. Ça me fait plaisir d'être là. Oui, donc moi, depuis plus de 20 ans, en fait, j'ai su que ma mission dans la vie, c'était de soutenir les femmes à s'empuissancer, comme j'aime bien dire, à travers la connaissance de leur corps, puis de comment l'accompagner, puis de la connexion avec la Terre. Donc, c'est vraiment ma mission jusqu'à ce jour dans la vie. Et donc, j'ai commencé à faire ça à travers des ateliers que j'ai appelés Rhythme féminin, qui s'appelle encore comme ça maintenant, qui se donne internationalement parce que j'ai formé des profs qui vont un peu partout, qui habitent un peu partout sur la planète. Rhythme féminin qui ressemble un peu à Sagesse et pouvoir du cycle féminin, qui est vraiment la connaissance de chaque phase du cycle avec la symbolique, puis les plantes. qui les accompagnent, puis les mouvements. Puis après ça, c'est ça, dans ma pratique clinique comme herboriste-thérapeute, j'ai des femmes qui ont différents enjeux, qui ont rapport avec leurs hormones, leur utérus, donc l'endométriose, les fibromes, la périménopause, la fertilité, le syndrome des ovaires polycystiques, etc. Donc, mon intention, c'est vraiment de les accompagner, reconnecter avec leur propre, finalement, leur corps, puis la connaissance de leur corps, puis de trouver, pas juste trouver des solutions naturelles. Mais pour moi, il y a quelque chose dans le processus. C'est sûr que j'ai une approche quand même clinique et scientifique, mais j'ai aussi une approche, on pourrait dire spirituelle ou énergétique, parce que pour moi, les plantes, ce sont des êtres qui ramènent du vivant dans notre corps. Ce n'est pas juste comme des suppléments, des pilules qu'on prend, comme on pourrait prendre n'importe quelle pilule. Pour moi, c'est vraiment des êtres qu'on prend pour reconnecter à ce qui a été exilé de nous, ce qui a besoin de vivant. Donc, voilà. Puis, c'est ça que je fais dans mon quotidien. Puis aussi, j'ai des cours aussi que j'ai créés il y a quelques années qui s'appellent « Libre, fertile, autonome » , qui est une formation en ligne qui est vraiment plus terre-à-terre pour vraiment outiller les femmes de A à Z à comprendre leur corps, comprendre toutes les différentes pathologies, puis comment l'accompagner avec l'hygiène de vie, les plantes, la nutrition, etc. Donc, c'est un peu comme ça que j'occupe ma vie. Je fais aussi partie des fois de certaines recherches sur la santé des femmes, puis je donne des conférences.

  • Speaker #0

    Merci déjà pour cette belle présentation. J'aimerais justement que tu nous parles aujourd'hui de cette sagesse du cycle féminin, de cette sagesse des plantes. Je ne sais pas si c'est dans ton discours dans ce livre, mais c'est vraiment le message que j'ai enregistré de ta part. Ce n'est pas le côté vraiment très scientifique, ce n'est pas l'aspect pharmacie verte du tout de l'herbor historique que j'ai intégré en te lisant. C'est vraiment justement... cette sagesse d'utiliser les plantes comme un soutien et comme vraiment comme une énergie de transformation et comme un soutien dans chacune des phases. Et c'est là-dessus que j'aimerais bien t'entendre.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Comment t'en es venue à travailler comme ça ?

  • Speaker #1

    Comment j'en suis venue à travailler comme ça ? Je pense que c'est plutôt le contraire que c'est passé pour moi dans le sens que quand j'étais petite, j'avais une grande connexion avec la nature. Puis mon refuge, c'était les champs. Donc, j'ai toujours eu une connexion avec les plantes. On dirait que je suis née comme ça, dans cette connexion-là. Puis quand j'ai commencé l'herboristerie, j'étais beaucoup dans l'énergie des plantes, dans les élixirs floraux, dans... C'est ça. Mes premiers ateliers, en fait, ça a été les premiers week-ends. C'était des... Ça s'appelait Plantes en soie, puis c'était une reconnexion avec les plantes pour sentir comment on était une plante. Puis en tout cas, tu sais, c'était très énergétique. Puis finalement, c'est plutôt au fil du temps que je me suis... Tu sais, je m'intéressais, j'avais étudié la bristerie, je m'intéressais quand même aux propriétés, puis tout ça, depuis mon école secondaire. Mais c'est comme plus avec le temps que j'ai été vers le côté plus clinique. Donc, ça a été naturel, en fait, cette connexion-là. Après, les archétypes, tu sais, comme ça aussi, c'est ça qui est fou. La connaissance des quatre faces du cycle, c'est venu naturellement aussi au départ, avant que je tombe sur une fille qui me dit, « Hé, mais il y a une femme qui a écrit là-dessus, elle s'appelle Miranda Gray. » Mais moi, j'avais déjà commencé, en fait, à faire ça, puis j'avais eu... aussi une loge de lune, une femme qui avait enseigné des façons autochtones de voir les phases du cycle. Puis j'utilisais, moi, différentes plantes selon différentes phases. Puis j'enseignais ça avant de rencontrer le travail de Miranda. Fait que c'était vraiment intéressant. C'est comme si la vie m'avait mis déjà sur un chemin comme ça. Mais après, c'est vraiment les plantes que je donne dans « Sagesse et pouvoir » puis que je donne dans « Rythme féminin » , c'est des plantes qui, justement, perdent connaissance des plantes puis perdent connaissance de mon cycle. sont venues, c'est vraiment venu de moi, tu sais. C'est vraiment comme, j'ai pas lu ça nulle part, là. Toutes les plantes que je donne dans chaque phase, tu sais, c'est vraiment venu de mon vécu, de ma sensibilité, de mon expérience avec les plantes, tout ça. Fait que ça, c'est simplement au fil du temps, je dirais. Puis il y en a d'autres qui se sont rajoutées, évidemment, depuis l'écrit, depuis, tu sais, c'est en 2014 qu'on avait publié la première édition, donc c'est ça. Il y a d'autres plantes qui se sont rajoutées au fil du temps. Puis aussi mes formatrices de rythme féminin, et bien là, elles ont... aussi leur propre sensibilité. Ça fait que c'est intéressant. Ça continue à grandir, cette connaissance, en fait. Puis pour moi, je finis avec ça. C'est ça, c'est que pour moi, c'est une connaissance ancestrale. Ça vient de moi, mais au fond, on savait ces choses-là. Je suis convaincue. On a perdu cette connaissance-là parce qu'on s'est fait persécuter pendant plus de 400 ans en Europe. On a perdu cette connaissance-là intrinsèque des plantes. Les femmes ont toujours su comment utiliser les plantes pour accoucher, pour soigner leurs enfants, pour... accompagner différentes choses. C'est simplement un retour de nos mémoires qui ont été effacées pendant quelques centaines d'années.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais envie de nous parler justement d'une plante ou d'une plante maîtresse que tu affectionnes particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, je vais parler de l'achillée, que vous dites achillée. Nous, on dit achillée. Achillée millefeuille. Pour moi, c'est la première plante avec laquelle je pense que je suis vraiment tombée en amour, mais ça reste mon phare. C'est une plante qu'on raconte autrefois, l'histoire de l'achillée, que c'était une étoile dans le ciel qui voulait aller se promener sur la Terre, puis que, en tout cas, la Lune ne voulait pas. Puis un jour, la Lune était de bonne humeur, puis elle a dit, « Vas-y, mais il faut que tu reviennes avant le lever du soleil. » Puis là, elle est venue avec sa meilleure amie. Puis là, ils ont exploré, mais c'était la nuit. Puis finalement, la meilleure amie, quand elle a vu l'aube poindre, elle s'est dit, « Ah non, il faut que je retourne. » « Viens, viens, viens ! » Puis la chelette dit « Non, non, non, c'est trop beau ! » Puis là, elle est restée, puis elle a trouvé ça tellement beau sur la terre puis elle s'est enracinée. Puis pourquoi je raconte cette histoire-là, c'est que pour moi, la gilet, c'est une étoile. C'est une étoile dans la nuit. C'est vraiment ça que ça fait à l'intérieur. Ça illumine. Ça ramène de la lumière. Puis on dit aussi que c'est une plante amphorétique. Ça veut dire que c'est une plante intelligente qui va s'adapter. Par exemple, pour la fièvre pour les enfants, elle peut baisser la fièvre, mais elle peut aussi l'augmenter pour nous aider à suer, parce qu'on sait que la fièvre, c'est positif. Ça nous fait tuer le méchant. Donc, elle va s'adapter à l'organisme. Ou le sang, par exemple. Elle peut faire venir le sang si on frotte, frotte, frotte la chilée contre la langue ou contre la peau. Elle peut faire venir le sang à la surface. Mais c'est une plante astringente qui va vraiment... Même qui peut être... Bon, j'ai... Je suis en périménopause, j'oublie les termes d'abord série. Mais bref, qui peut arrêter le sang. Émostatique, pfiou ! Oui, c'est ça. Donc, c'est comme une plante qui s'adapte. Ça fait que ça, je trouve ça assez particulier. Puis, c'est une plante qui va venir aussi vraiment équilibrer le cycle. Donc, moi, je suis vraiment du genre à essayer. en tout premier lieu, la chilée, quand il y a un dérèglement hormonal, parce qu'elle ramène de l'ordre et de la lumière à l'intérieur. Avant d'essayer, par exemple, le gâtelier, il y a des femmes qui, tout de suite, vont aller vers le gâtelier. Moi, je suis comme, mais non, le gâtelier, c'est une plante tellement spécifique qu'il y a sur l'hypophyse. C'est une plante forte, on n'a pas besoin d'aller vers elle tout de suite. C'est ça, moi, je suis vraiment... La chilée, c'est une plante maîtresse, je dirais, dans ma vie pour plein de choses. Elle est tellement, tellement belle, elle est tellement magnifique.

  • Speaker #0

    Je suis ravie que tu aies choisi cette plante-là. Juste avant l'épisode, j'ai eu une pensée pour ça, pour la quiller, parce que je suis en cure. Je me suis acheté une petite teinture. Jusqu'ici, je l'ai beaucoup utilisée en infusion. Et je me suis acheté une teinture et je sens qu'elle me fait du bien. Je la prends tous les jours depuis bientôt un mois, je pense. Et j'ai eu une pensée pour elle et je me suis dit, tiens, ça serait chouette que je fasse un épisode bientôt, peut-être sur le sujet. Et nous voilà en train d'en parler.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu voudrais nous parler de quelques usages pour le ventre des femmes, de la chelée, de manière un peu plus concrète ?

  • Speaker #1

    Oui, mais comme tu disais,

  • Speaker #0

    c'est intéressant pour autant partir sur des recommandations. Encore une fois, si les personnes qui nous écoutent ont ce genre de problématiques, je les invite quand même au niveau des dosages, selon la problématique, à se rapprocher d'un thérapeute. si besoin, ou de tes livres, mais oui, quelques usages pour rentrer un peu plus de manière concrète dans le sujet.

  • Speaker #1

    C'est ça, si on revient sur l'équilibre hormonal, en fait, on peut l'utiliser en teinture ou en plante, en infusion. Voilà, donc on peut l'utiliser. Puis, c'est ça, moi ce que je suggère, c'est d'essayer, quand on a une espèce d'équilibre hormonal, qu'on voit que, par exemple, nos cycles raccourcissent ou rallongent ou sont erratiques, on suggère de l'utiliser pendant trois mois, de faire une cure de trois mois, premièrement. Et ça, c'est une plante qui est, c'est sûr qu'elle est majoritairement progestéronique. Quand on dit qu'elle est progestéronique, ce n'est pas qu'elle contient de la progestérone, parce qu'à date, on n'a pas trouvé de plantes qui contiennent vraiment juste de la progestérone. Ça n'existe pas. mais, en tout cas, dans ce qu'on en connaît, elle va aider l'organisme à resécréter sa progestérone. Puis, des fois, ça prend ça pour recommencer à créer de l'harmonie dans un cycle. Et même quand on sécrète plus de progestérone, ça va faire en sorte qu'on sécrète plus d'estrogène. En tout cas, c'est un cycle. Donc, elle est extraordinaire pour ça. Puis, c'est une plante qui est amère. Donc, elle va stimuler le foie. Puis, le foie, c'est lui qui gère beaucoup le métabolisme hormonal. On pense aux glandes, mais c'est vraiment... par les enzymes du foie que ça passe. Donc déjà, ça fait du sens comme ça. Puis après, oui, c'est une plante qui va, au niveau du ventre des femmes, vraiment de l'utérus. C'est une plante qui va venir arrêter les gros saignements hémorragiques, ou en tout cas les diminuer, du moins. Ou même qui peut ramener les menstruations quand on fait de l'aménorée. En fait, plusieurs fois, j'ai vu ça, des femmes qui souffraient d'aménorée, puis après une cure de 2-3 mois d'achillée, leurs menstruations sont revenues comme avant. Donc, c'est assez incroyable, en fait. Cette planche-là, donc c'est ça. Elle va vraiment s'adapter aux besoins de la femme, mais je dirais que c'est ça. Pour le sang, elle va soit diminuer les teignements abondants ou ramener des menstruations qui ont disparu pendant quelque temps.

  • Speaker #0

    Ok. Au niveau de la prise, là tu nous parles de trois mois. Est-ce que c'est comme avec le gâtelier ? Est-ce qu'il y a plusieurs façons de faire au niveau du gâtelier ? Il y a des personnes qui vont le donner que dans la deuxième phase parce que justement, on va dire qu'elle va soutenir. la progestérone. Et puis il y a aussi l'idée que pour avoir une bonne phase progestéronique, il faudrait déjà qu'il y ait une bonne ovulation. Et souvent on va voir que du coup c'est parfois plus intéressant de la prendre tout le mois parce qu'elle va déjà travailler en début de cycle. C'est quoi aujourd'hui son positionnement par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Oui, comme pour le gâtillé, pour moi, c'est vraiment une question de personnes. Ça dépend de c'est quoi la pathologie, c'est quoi le déséquilibre. Donc, c'est difficile de savoir. Mais disons que la chilée, elle est moins spécifique que le gâtillé. Donc, c'est un peu différent à ce niveau-là. Le gâtillé, il agit vraiment sur l'hépophyse, ça fait que c'est différent. Moi, je suis plus pour prendre la chilée tout le long, quand on ne sait pas. On est beaucoup mieux de prendre la chilée tout au long du cycle parce que justement, elle va créer de l'harmonie, parce qu'elle agit de façon systémique. Donc, elle va agir, c'est-à-dire sur le foie, elle peut agir sur les ovaires. Donc, elle agit de façon systémique. Elle aide le corps de lui-même à retrouver son intelligence. Pour moi, c'est un peu ça. C'est comme ça que j'essaie de travailler de façon générale avec les plantes. J'essaie que les plantes aident le corps de lui-même à retrouver son équilibre et son intelligence au lieu de le forcer à aller dans une direction. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas le faire, des usages spécifiques, parce que la plupart des femmes qui viennent me voir ont des problèmes quand même assez avancés. De façon générale, ce que j'essaie de faire, c'est de vraiment ramener l'équilibre. Donc, si on va de cette façon-là, on est mieux d'en prendre tout le long du cycle parce que le corps de lui-même, à force de recevoir de l'achillée, il va retrouver, le foie va recommencer à faire ses mouvements, les ovaires. Donc, le corps de lui-même va retrouver son air d'aller. Donc, voilà, tout au long, pour moi, c'est vraiment la meilleure façon.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu nous parles autant du foie parce que, justement, j'ai l'impression que personnellement là c'est là dessus qu'elle agit énormément, en dehors en tout cas de la période menstruelle, et où je me suis vraiment sentie des moments de colère sortir et je me dis, oui, ça doit bien travailler. Il y a quelque chose dont tu parles beaucoup aussi, c'est des plantes nutritives, de cette idée de justement, avant d'agir de manière trop précise, de surtout nourrir les organes, les hormones et le corps de manière générale. Oui,

  • Speaker #1

    ça, ça a été une herboriste américaine qui s'appelle Susan Weed. qui a beaucoup, beaucoup influencé le courant de l'herboristerie américaine. Bien, américaine dans le sens de même Canada, dans le sens de nord-américaine, si on peut dire. Puis, c'est ce qu'elle appelle la façon sage-femme de travailler. Wise woman ways, au lieu de la façon héroïque. Fait que c'est un peu ça dont j'entretenais tout à l'heure. La façon héroïque, c'est vraiment de travailler, c'est comme, il y a un problème, je travaille à le régler. J'ai mal à la tête, je prends des Tylenol. Ou même, j'ai un problème hormonal, je travaille directement. sur les glandes, puis je force le cycle. La façon plus sage-femme, c'est justement d'y aller par nourrir, soutenir, accompagner. Puis, c'est l'introduction à ce que je veux dire sur les plantes nutritives. Les plantes nutritives, c'est un peu comme en natureau, des multis. Quand on donne des multivitamines, des multiminéraux, déjà, on voit qu'il y a quelque chose qui stabilise quand il y a de l'anxiété, quand il y a de la fébrité, perte de cheveux, fatigue. On voit que des fois, c'est juste une question de minéraux. Mais avec les plantes nutritives, c'est qu'elle contient beaucoup de minéraux et autres éléments nutritifs oligo-éléments, etc. Puis ça vient vraiment ramener de l'enracinement dans la structure profonde dans les os, dans les muscles, dans les tissus dans les glandes puis il y a vraiment quelque chose qui se passe par exemple, je ne sais pas si toi ou les gens qui écoutent, vous avez déjà fait juste une simple cure d'ortie pendant deux semaines, prendre 3-4 tasses d'ortie il y a quelque chose qui se passe se passe au bout des deux semaines pour tout le monde. Puis ce qui se passe, c'est subtil, mais c'est genre, ah, j'ai moins envie de mes addictions, j'ai moins envie de manger du sucre, j'ai plus envie de me coucher tôt. C'est comme il y a quelque chose qui se passe où on revient dans notre centre puis on a envie de prendre soin de soi. Donc, c'est comme si les nutritifs, pour moi, constituent la base de la guérison. Même dans ma formation, les vertus autonomes, j'enseigne les bases de la santé au premier module, puis je mets les plantes nutritives là-dedans parce que pour moi, c'est comme Merci. une sorte de nourriture profonde pour le corps sur laquelle tous les autres mouvements de guérison peuvent se déposer. Donc, voilà. C'est juste ça que je dirais des plantes nutritives. Donc, oui, c'est ça. Moi, je ne vois pas de... Je ne fais aucun accompagnement sans plantes nutritives. C'est impossible. Parce que c'est comme... Elles sont tellement aidantes, toutes ces plantes-là. Je ne me verrais pas travailler sans aucune plante nutritive. C'est comme s'il manquerait l'alimentation de base des plantes. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est rigolo que tu me parles de l'ortie, parce que du coup, suite au conseil du livre, j'ai beaucoup fait de cures d'ortie. Alors, ça fait un moment maintenant, mais au bout d'un moment, ce que j'ai observé, je pense qu'au début, j'ai dû faire des cures d'un à trois mois. Et maintenant, si pendant trois, quatre jours de suite, j'en prends, comme tu dis, deux, trois tasses au moins, je vais avoir des saignements de nez. Et je n'ai jamais vu ça dans la littérature, mais de mon côté, en général, ça me dit que c'est déjà beaucoup. Et je vais avoir des saignements de nez au bout de deux, trois jours. Alors que l'effet me faisait tellement du bien quand j'en prenais sur le long terme que j'aimerais bien pouvoir retenter. Mais aujourd'hui, je n'ai pas retenté de le faire en poudre de manière autant assidue. Il faudrait que je teste pour voir si ça me fait la même chose ou pas. Mais en infusion, ça me fait ça.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Moi, j'ai l'impression que l'ortite, on la considère aussi comme une adaptogène légère. Puis j'ai l'impression que c'est sûr que c'est une légère altérative, bon, elle peut aussi équilibrer. du syntanique de tous les... système, s'il y a quelque chose de nouveau cardiovasculaire qui se passe pour toi, puis j'ai l'impression que peut-être qu'elle, soit c'est une question de minéraux, d'équilibre des minéraux pour toi, qui crée ça, mais sinon, peut-être qu'elle te montre quelque chose à quelque part. Pour moi, quand ce genre de choses-là arrivent, je diminue puis je suggère à ma cliente de commencer par une demi-tasse, commence par une demi-tasse à tous les jours pour voir qu'est-ce que ça fait. Mais moi, il y a quelque chose avec leur type, c'est que quand c'est assez, elle me dégoûte. Genre, je ne peux même pas penser de vous rendre de l'artiste, ça me dégoûte complètement, même j'ai la nausée. Puis aussi, ça me fait ballonner. Puis ça, ça fait ça pour plusieurs personnes, ça peut faire ballonner quand on en a trop. Donc, voilà. Elle nous dit qu'est-ce qu'on a, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler. Mais moi, ça me fait ça tout le temps. Donc, j'en prends au printemps, puis à un certain moment, rendu comme au mois, mettons, à peu près maintenant, ou au mois de juillet, ouf, j'en prends. Puis là, c'est comme, non, ça me dit vraiment non. Donc, c'est ça. J'essaie d'écouter aussi ce que le corps veut nous dire. À quelque part, pour moi, le corps et la plante travaillent ensemble. C'est ça, ils me parlent et j'essaie d'écouter ce que ça me dit.

  • Speaker #0

    Je suis contente qu'on parle de ça parce que c'est vraiment ça qu'elles nous apprennent aussi, les plantes, quand on commence à les utiliser. C'est vraiment d'observer, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'on a besoin, à quelle quantité, et de vraiment aller les écouter, de connecter avec elles. Et de ne pas simplement le voir, encore une fois, comme juste une petite pilule magique qui va tout résoudre, mais vraiment connecter avec ce que ça fait à l'intérieur du corps. Ce qui est génial. Est-ce que tu aimerais nous parler de la périménopause ? Parce qu'en ce moment, j'ai énormément de femmes que je suis qui sont en déséquilibre hormonal dans cette période-là. Ça amène beaucoup de questionnements et je vois que du coup, tu nous dis que tu es en plein dedans. Donc forcément, j'imagine que tu as creusé un peu le sujet.

  • Speaker #1

    Exact. Je suis en plein dedans. Je commence tout doucement. Je n'ai plus ce que vous dire. Je ne suis pas en plein dedans, mais je commence. Mais oui, j'ai creusé ce sujet d'ailleurs dans la dernière édition de « Sagesse et pouvoirs » . On a sorti une édition l'année passée pour les 30 ans, 40 ans du souffle d'or, je pense. Puis dans cette édition-là, Marie et moi, on a écrit un chapitre sur la périménopause. Tu pourras suggérer à tes clientes de lire ce chapitre-là. Il y a des exercices aussi spécifiques, tout ça. Mais bref, la périménopause pour moi, c'est un peu… Parce que pour moi, je vois vraiment la vie en cycle. Pour moi, la périménopause, c'est le cycle visionnaire ou enchantrice, comme dit Miranda. Moi, j'aime mieux dire visionnaire. Donc, c'est la phase visionnaire de notre vie. Donc, c'est la phase prémenstruelle de notre vie. Puis pour moi, cette phase-là dans le moi et dans la vie, c'est la phase d'initiation. C'est la phase de révélation. C'est la phase de vision. C'est une phase qui, comment dire, nous amène à alchimiser, non déjà à voir. à prendre conscience et à alchimiser ce qui ne nous convient plus ou ce qu'on voudrait qu'il advienne pour nous préparer à l'autre phase qui est l'hiver. Donc, la pré-ménopause, c'est une phase vraiment remplie de récoltes comme l'automne, de récoltes, mais encore faut-il être capable de savoir comment surfer, comme je dirais, comment surfer les vagues, ce qui va arriver, parce que ce que ça nous demande, c'est de s'arrêter. Ça nous demande de ralentir le rythme. Les choses qui nous convenaient avant, c'est super contradictoire parce qu'on est au summum de notre carrière à ce moment-là. Puis on demande, ou en tout cas, il y a quelque chose, on est au summum. Puis pourtant, ça nous demande de prendre un pas de recul. Les choses qui nous convenaient avant, les choses qu'on faisait au niveau de physique, les exercices, les gens qu'on fréquentait, les millions de choses qu'on faisait, c'est trop. C'est trop. Puis c'est comme si on se sent facilement dépassé. Puis on se sent facilement irrité. Ça dépend des personnes. Il y en a qui sont irrités, il y en a qui sont dépassés, il y en a qui sont déprimés. Mais ça, c'est parce que, comme dit Susan Wade, la fameuse abresse américaine, c'est les grands vents, les grands vents de changement qui souffrent, qui font tomber les feuilles des arbres. Les incendies, les bouffées de chaleur, les incendies qui brûlent tout ce qu'on a pu, ce qui n'est plus nécessaire à nos vies. Et quand on commence à accepter de voir ce qui nous est montré, ce que notre être nous montre, ce que la vie nous montre, c'est comme si là, ça change complètement. le rapport qu'on a à ça. Les symptômes physiques changent aussi les signes. Même, je déteste dire symptômes parce que c'est comme on a médicalisé cette phase-là de la ménopause. On l'a médicalisé comme toutes les phases de la vie d'une femme, mais c'est juste une phase. Il n'y a rien de médical. Il n'y a pas de symptômes. Il n'y a pas de maladies. Mais il y a des désagréments. Il peut y avoir des désagréments. Il peut y avoir des symptômes vasomotards comme les bouffées de chaleur. Il peut y avoir des pertes lexicales comme j'ai de temps en temps. Et ce sont des choses qui passent, mais ce sont des choses qui arrivent puis qui nous amènent à ah ok Je dois me coucher plus tôt, je dois boire plus d'eau, je dois faire des choses de base, en fait, ralentir, etc. Donc, c'est ça. Pour moi, c'est une phase de révélation et dans laquelle qui nous amène à faire des choix d'amour de soi. C'est vraiment ça. C'est vraiment ça l'initiation, faire des choix d'amour de soi. Pour arriver dans l'autre phase, ménopausée avec... Une affirmation de soi, une affirmation claire de nos limites, puis beaucoup plus d'amour de soi, puis de respect de nous-mêmes. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. Je pense que ça va leur parler.

  • Speaker #1

    Ben oui, absolument. La plupart des personnes à qui je dis ça, mes clientes que j'accompagne sont comme, ah oui, oui, oui, mais tu sais, il y en a que c'est difficile à entendre quand même. C'est pas facile à entendre toujours, là, ça. Puis il y en a qui préfèrent ne pas, puis c'est correct, hein, je veux dire, s'il y en a qui préfèrent prendre des hormones, puis le dentiste. ou d'autres hormones. Moi, je fais le chemin avec elle pour essayer avec les plantes, essayer avec l'hygiène de vie, l'alimentation, tout ça. Puis si ce n'est pas assez pour elle, ou il y en a qu'elles ne font pas les choix qu'elles devraient faire pour aller ailleurs, c'est correct. On est tous à des endroits différents de nos vies, puis on a tous des besoins différents. Je pense que l'important, c'est qu'on puisse au moins être au courant, puis choisir de façon consciente, puis de ne pas se faire... imposé qu'on a une maladie et qu'il faut prendre des hormones. À partir du moment où on le choisit consciemment, c'est un autre part de manche. Évidemment, le mieux, c'est les hormones bioidentiques parce que les hormones, ce qu'on appelle de substitution, c'est moins drôle, mais voilà.

  • Speaker #0

    De mon côté, j'ai vraiment deux types de femmes à ce moment-là. J'ai vraiment celles qui sont OK, qui sont en train de cheminer pour aller vers la ménopause et qui se voient juste glisser un peu dans cette période-là. Et puis, il y a celles qui sont en fait dans un désir d'une deuxième grossesse ou d'une première grossesse, même parfois dans cette période-là, et qui voient leur cycle complètement bouleversé. Et là, je trouve que c'est encore un autre sujet. Ça ne se passe pas tout à fait de la même manière, l'accompagnement avec elles. Parce qu'on est plus dans une périménopause un peu précoce avec ces femmes-là, où il y a le processus physiologique, mais peut-être pas seulement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, tout à fait. Mais tu sais, en fait, la périménopause, ça peut commencer à 35 ans. Puis pour moi, il n'y a pas de précocité vraiment tant qu'on a, je veux dire, à 30 ans peut-être. Mais sinon, pour moi, ce n'est pas précoce la périménopause parce que c'est autour. Mais je veux dire, aujourd'hui, la ménopause est précoce chez la plupart des femmes. En tout cas, chez beaucoup de femmes. Puis à cause de l'état de nos surrénales. Puis pour moi, ça, c'est la clé aussi de la fertilité. Parce que la clé de la fertilité... c'est la vitalité. Puis la vitalité, c'est les surrénales au départ. Donc, quand on voit, puis là, les femmes qui apportent, « Oh non, mon taux d'AMH, parce que là, la médecine utilise beaucoup l'AMH, qui est comme la maturation des follicules, pour déterminer. » Mais même s'il y a des recherches qui démontrent que l'AMH, finalement, ça ne veut rien dire parce qu'il y a une recherche qui démontre, sur beaucoup de larges échantillons, puis plusieurs temps, que finalement, plusieurs femmes sont tombées enceintes alors que leur AMH était bas. Donc, il ne faut pas se fier juste là-dessus, mais bref. C'est ça, c'est que là, la vitalité des follicules est moins grande. C'est ça que ça indique la MH, en fait. C'est qu'il y a une moins grande vitalité dans les ovaires, mais ça, ça prend trois mois pour se refabriquer des bons follicules puis de la vitalité. Bon, ça peut prendre plus de temps, mais ça se refabrique de la vitalité. Fait que l'idée, c'est de vraiment prendre soin des surrénales puis de tout faire pour nourrir le féminin, nourrir le yin. Puis après ça, mais ça, le même mouvement de la périménopause. C'est le même mouvement que la fertilité. C'est diminuer notre intensité, mettre nos limites, etc. pour être capable de nous coucher plus tôt, de prendre du temps pour nous, de nous donner du dodo. Donc, pour moi, c'est un peu la même affaire. C'est juste la façon dont je l'exprime qui va être un peu différente. Mais les mouvements, tu sais, combien de fois je suis arrivée et les femmes avaient des cycles erratiques. où elles n'avaient plus de menstruation, puis on a travaillé, puis elles ont recommencé pendant des années à avoir un cycle après. C'est simplement que, oups, elles avaient vieilli trop vite à quelque part. Mais on peut aider le corps, puis tu le sais, à retrouver plus de vitalité.

  • Speaker #0

    J'ai pris le temps de regarder ton livre et je le trouve chouette pour ça, pour les personnes qui se questionnent sur leur équilibre hormonal. Parce que justement, tu fais le lien avec toutes les glandes qu'on a dans le corps, avec les surrénales, avec la thyroïde, avec comment ça se passe dans le cerveau. Et ça peut vraiment permettre aux femmes de comprendre pourquoi est-ce qu'on travaille sur la vitalité, sur le fonctionnement global du corps, pourquoi il faut nourrir l'ensemble du fonctionnement et pas simplement aller s'intéresser aux organes féminins, parce que vraiment tout est relié. Et donc, tu proposes en début de livre un quiz qui permet aussi de faire le point et d'estimer le fonctionnement hormonal pour chacune, les déséquilibres. Et puis, je trouve qu'après, tu es dans ce livre, dans vraiment des conseils justement très terre-à-terre et très simples. Déjà, comment est-ce qu'on fait pour juste prendre soin de soi, juste entre guillemets, alors que c'est tellement essentiel en fait. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais vraiment le goût. quand je vends, ils m'ont contacté et ils m'ont dit « T'as carte blanche, quel livre tu veux écrire ? » J'avais vraiment le goût d'écrire un livre. J'ai lisé toutes sortes de choses sur les réseaux. J'étais vraiment découragée du nombre de... Parce que bon, c'est super, on veut tout s'aider. Il y a vraiment un mouvement d'autonomisation gynécologique et je trouve ça vraiment génial. Mais en même temps, on lit toutes sortes de choses et je me suis dit qu'il faut vraiment revenir à la base. Pourquoi ? C'est quoi nos glandes ? C'est quoi nos hormones ? Comment on peut faire juste pour prendre soin de ça ? J'avais envie d'être accessible, de justement sortir de l'aspect plus symbolique. pour vraiment être plus accessible à n'importe qui. Puis de faire un livre qui se lit bien rapidement ou qui se laisse... Moi, je dis que c'est un livre de bol de toilette. Tu le laisses à côté, puis là, tu en lis un petit bout à chaque fois que tu vas aux toilettes. Moi, j'aime bien lire des petits bouts comme ça. Donc, tu sais, j'avais envie de faire un livre comme ça. Puis c'est ça, en fait, de vulgariser puis de rendre ça intéressant puis agréable, de parler de nos glandes puis de nos hormones. Puis je pense que j'ai réussi ma mission. mais oui, merci de ton retour. Je suis assez fière, même si c'est un petit livre qui a l'air de rien, mais je suis assez fière de ce que ça l'a donné.

  • Speaker #0

    Donc, ce livre, il s'appelle « J'aime mes hormones » . Oui. Je m'étais noté quelques petits passages. Donc, justement, par rapport au quiz, même, tu nous dis « Ne panique pas des résultats » . C'est très fréquent dans notre société actuelle d'être en déséquilibre. Et surtout, tu expliques que dans les pages suivantes, on va trouver des stratégies simples, naturelles, non-invasives pour essayer d'agir à notre rythme. puis les deux autres de passage. Alors, j'ai beaucoup aimé quand tu nous dis « Notre cycle hormonal peut être considéré comme un signe vital. Lorsqu'on sait le comprendre et l'observer, il est riche en informations sur notre santé générale. Avec curiosité et bienveillance, nous pouvons utiliser ces notions des hormones et du cycle comme outils de connaissance de soi. Veillons cependant à ne pas utiliser nos connaissances du cycle pour nous mettre de la pression sur une prétendue normalité de notre cycle. Nous nous en mettons bien assez ailleurs dans notre vie. »

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Si je peux commenter là-dessus, il y a deux choses là-dessus. Première chose, justement, je ne le savais pas au début. Moi, j'ai juste eu le désir d'enseigner sur le cycle, mais je n'avais pas réalisé à quel point la connaissance de notre cycle pouvait nous informer du reste de notre état de santé. Ça peut nous donner beaucoup, beaucoup d'informations sur notre système nerveux, notre système digestif, notre circulation sanguine. Quand on sait l'interpréter, c'est fou. Ça nous donne vraiment beaucoup d'infos sur notre vie telle. et cetera. Puis ça, pour ça, je trouve que la synchrotermie, je ne sais pas si toi, tu l'utilises avec tes clientes, mais moi, c'est un outil incroyable de connaissance de notre santé générale, mais aussi de notre cycle. C'est comme un petit laboratoire en fait, quand on fait de la synchrotermie, quand on regarde les signes, la glaire, le col, la température, et cetera. J'ai mis aussi de connaissance de soi parce que justement, si on est à l'écoute de ce qui se passe pendant notre phase luthéale, on a des visions, on a des reflets de notre vie, on a des besoins qui nous sont révélés. Donc, voilà. Pour moi, c'est fou comment le cycle devient. Pour moi, suivre notre cycle, c'est un voyage expérientiel transformateur. Tu sais, j'ai déjà, il y a un slam que j'ai écrit qui s'appelle « J'aime mes hormones » dans lequel je dis, je parle de la progestérone, puis je dis « Je suis ta chamane perso, je suis ton champignon magique. » Tu sais, dans le sens que c'est vraiment comme, ça crée de la clarté en nous, puis de l'accompagnement. Puis la deuxième chose, c'est sur la pression qu'on se met. Parce que l'autre chose, c'est que quand j'ai commencé en signifiant le cycle, et moi-même, je suis rentrée là-dedans au début, je me disais « Ah non, tu sais, La première phase, c'est la vierge. La deuxième phase, c'est la mère. Et là, c'est comme ça. Et là, mes clients... Mais mes étudiants me disaient, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça. Puis là, dans ma tête, c'était parce qu'ils avaient des équilibres hormonaux, tu sais. C'était sûr qu'il fallait que ça soit comme ça, tu sais. Donc, puis j'espère que notre ligne va pas créer ça vraiment. C'est vraiment au fil du temps que je me suis dit, ah oui, mais on a tellement d'injonctions. On a tellement d'injonctions dans le système capitaliste patriarcal à être belle, à être ci, à être ça, à être mince, puis là, à être en santé. Fait que faut vraiment faire attention, pas se taper dessus avec ça. de le prendre justement avec curiosité et bienveillance pour en apprendre sur nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une tendance. Et après, moi, j'aime bien dire que justement, ce cycle, c'est comme une boussole intérieure. Exact. Et c'est vraiment notre boussole. Il n'y a que nous qui saurons bien la lire. Simplement, quand on lit un livre comme celui que vous avez écrit avec Marie Pénélope, c'est vraiment juste dans cette curiosité, comme tu dis, lire la tendance, en fait, pour pouvoir quand même comprendre, pour pouvoir comparer un petit peu, juste s'identifier, en tout cas, à ces phases. Et après, on va pouvoir voir qu'est-ce qui nous correspond vraiment dans ces phases et en quoi on est peut-être un peu différent de la normalité là-dessus. Mais oui, c'est cette pression aussi qu'on se met.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Je trouvais ça important que tu le dises. Pour la symptothermie, du coup, le deuxième épisode du podcast, il est sur ce sujet-là. Donc, si les personnes qui nous écoutent ont envie de creuser le sujet, elles peuvent aller l'écouter. Tu nous parles des menstruations et tu dis... Ainsi, il représente définitivement un des liquides les plus purs, riches et nobles que le corps humain peut fabriquer. Ça aussi, c'est très différent de la plupart de la vision des femmes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Puis même, j'ai même rencontré souvent dans des visions de wellness, de bien-être, de naturopathie, cette notion qu'on se nettoyait pendant nos règles. Puis pour moi, c'est Marie-Pénélope en fait qui m'a allumée là-dessus il y a des années. qu'on écrivait notre livre, puis elle m'a fait réaliser ça, puis qu'il y avait beaucoup de gens qui pensaient ça. Puis oui, que c'est un nettoyage. Il y a peut-être un aspect énergétique de « je laisse aller, ça c'est certain, je laisse aller » . Mais en même temps, si on regarde physiologiquement, il n'y a aucun nettoyage qui se passe. Je veux dire, je laisse aller une vie, mais ce qui se passe, c'est quoi cette vie-là, c'est quoi ce sang-là, en fait ? C'est la possibilité, c'est tout l'aspect superficiel de l'endomètre qui a été... créer, nourrir de minéraux, gorger de minéraux pour qu'une vie puisse y avoir accès. C'est le nec le plus ultra des liquides. Je ne vois pas rien d'aussi extraordinaire que ça. Donc, pour moi, ce qu'on laisse aller, c'est tellement précieux. Ce n'est pas pour rien que depuis des années, il étudie ça pour essayer d'en faire de l'engrais. Puis là, maintenant, il utilise ça comme cellule souche pour guérir des maladies, pour faire des médicaments. Donc, il faut arrêter de... de penser, il faut prendre conscience de nos croyances qui nous ont été passées, que c'est malsain, que c'est impur, etc. Ce n'est pas vrai, c'est ce qu'il y a de plus pur. Pour moi, ce sang-là, depuis que je suis adolescente, la fin de mon adolescence, que je l'honore, j'ai eu la chance d'avoir accès à ces enseignements-là quand j'avais 18 ans. Vraiment, je l'honore ce sang-là. Je ne le laisse pas se perdre en n'importe comment non plus. Pour moi, c'est vraiment un sang précieux.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai beaucoup aimé avec votre livre et quand je fais le point, parce que ça fait des années que je chemine avec tout ça maintenant, j'ai vraiment le sentiment que ça m'a permis d'aimer toutes les phases de mon cycle. C'est vraiment ces quatre énergies complètement différentes, ces quatre femmes très différentes que je peux être aussi. Et vraiment, je suis en paix avec les quatre et je les aime beaucoup, toutes les quatre. Je pense que l'automne et l'hiver ont été certainement les plus challengeants pour moi. Mais aujourd'hui, j'ai hâte de les voir venir à chaque cycle.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche beaucoup de t'entendre. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je m'étais notée ton plan pour retrouver l'équilibre hormonal, parce que je le trouve à la fois très simple, comme je te disais tout à l'heure, c'est vraiment reprendre les bases. Il est à la fois simple, mais en même temps tellement essentiel. La première étape, c'est supprimer ce qui me nuit. Donc, c'est sûr que ça commence par là. En deuxième, c'est choisir des habitudes. de vie qui me soutiennent. En troisième, prendre soin de mon système digestif qui est tellement essentiel. En quatrième, c'est manger pour me faire du bien. Et en cinquième, apprivoiser les plantes à allier, avec lesquelles on a commencé le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi, c'est ça, c'est la base. Si on veut une guérison profonde, ça prend ces étapes-là. Ça m'amène à peut-être mentionner à... Quelque chose qui m'est apparu vraiment clairement au fil de ma pratique, c'est ce que j'ai appelé le triangle de guérison, puis le modèle de l'étoile, mais je vais juste parler du triangle de guérison. C'est vraiment le système hormonal, le gynéco, le système digestif, le système nerveux. Je ne vois, ce n'est pas arrivé, je crois, ou en très très faible pourcentage, 0.0 quelque chose, de voir des femmes qui avaient des enjeux gynécologiques ou hormonaux qui n'avaient pas de problème du système nerveux ou digestif. C'est en tout cas... c'est extrêmement rare. Au moins, pas un des deux, même juste un des deux, c'est rare, mais c'est arrivé, mais aucun des deux ne s'est jamais arrivé. Donc, digestif, nerveux, gynéco-hormonal, ça va toujours, toujours ensemble. On parlait du foie tantôt, c'est vraiment important de comprendre que les hormones passent par le foie pour être métabolisées par les enzymes du foie, puis ça, ça crée, ça change tout. dans notre santé. Donc, si on a des problèmes de constipation, si on a des problèmes d'intolérance, si on a des problèmes d'inflammation intestinale, tout ça, si on a des problèmes de foie XY, tout ça, ça va jouer dans notre équilibre hormonal ou dans notre équilibre de l'utérus aussi, parce qu'on peut aussi avoir, si on a de l'inflammation intestinale, ça va jouer sur notre utérus. Donc, c'est un monde infini d'exploration. le lien entre le système digestif puis le système hormonal, puis après ça, le système nerveux, bien évidemment, va payer pour tout ça, puis va augmenter le reste. Voilà. Triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Je suis super heureuse que tu le nommes comme ça. Et encore une fois, il y a plein de synchronicité. Je suis en train de travailler pour produire un programme en ligne à proposer qui, justement, puisse aider les femmes à retrouver l'équilibre. Et en fait, ce matin, je me suis notée les trois grands axes, et ça correspond tout à fait à... ces trois éléments que tu nous donnes. Je trouve ça beau que tu fasses le lien de cette manière-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu sais, revoir sur Insta, j'ai publié le modèle du triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Merci. On va arriver vers la fin. Je te remercie déjà énormément de tous ces partages. Il y a deux questions en général que je pose. un peu dans tous les podcasts. Le premier, c'est si tu aurais des références, des ressources, donc en dehors de tes livres, de tes formations, que je remettrai bien sûr dans la description, qui ont vraiment été pour toi, comment dire, vraiment porteurs dans ton cheminement ou que tu conseilles vraiment à toutes les femmes que tu accompagnes.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est beaucoup des ressources anglophones. Est-ce que ça, ça passe ?

  • Speaker #0

    Ça passe. Ça sera pour celles qui sont OK avec ça.

  • Speaker #1

    Donc, une femme qui m'a beaucoup inspirée dans ma pratique, au départ, c'est Rosemary Gladster, puis Susan Wheat que j'ai notée. Ça, ces herboristes américaines-là sont vraiment extraordinaires. Susan Wheat, c'est un peu la sorcière proche de la Terre. Rosemary, c'est comme la sorcière joyeuse. Je dirais, c'est deux femmes qui sont encore en vie, mais qui sont quand même vieilles. Donc, ça vaut vraiment la peine de les découvrir maintenant. Après, ce qui a vraiment donné un souffle plus clinique à ma pratique, c'est de rencontrer Aviva Rom. Aviva Rom, qui est une médecin sage-femme herboriste qui a beaucoup apporté au monde de l'herboristerie et des femmes, qui a écrit même pour les thérapeutes, « Botanical Medical Medicine for Women's Health » , mais qui a écrit plein de petits livres pour l'intelligence des hormones, la révolution des surrénales et de la thyroïde, le livre naturel de la grossesse, donc c'est ça. vraiment des livres intéressants pour le grand public. Donc ça, c'est des ressources que, évidemment, je suggère. Après, je suis toujours embêtée quand on me parle de ressources parce que j'en ai tellement, puis quand je ne me prépare pas. Mais après, c'est ça, c'est plus des réflexions écoféministes, je dirais, qui m'ont inspirée aussi. J'aime beaucoup les livres de Camille Froide-Vaumétry, qui est une philosophe française. Donc, ça vaut vraiment le coup de lire ses livres si ça vous intéresse de réfléchir sur l'aspect du corps et la tra... Elle a beaucoup réfléchi sur le corps des femmes, donc justement, toutes les injonctions, puis la façon dont le système patriarcal s'immisce dans nos vies. Donc ça, c'est une femme que j'aime beaucoup, qui m'a beaucoup inspirée. Puis Émilie Hache, en fait, tout ce qu'elle publie, les éditions qui ont bourraqué, c'est vraiment une femme qui m'inspire beaucoup. Donc voilà, ça serait ça qui me vient pour l'instant. Puis Starhawk, que je pourrais nommer, qui est plus au niveau, je dirais, connexion avec la terre spirituelle. Tout ce que Sarah qui a écrit aussi, je la suis depuis que j'ai 16 ans. Elle m'inspire beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Est-ce que tu aurais un dernier message, quelque chose que tu as vraiment envie de transmettre qui ferait du bien d'entendre ?

  • Speaker #1

    Oui. Pour moi, être née dans un corps de femme, c'est vraiment... c'est vraiment... une bénédiction, puis je souhaite à toutes celles qui en ont envie de rentrer en relation pleinement, d'incarner pleinement, de s'incarner pleinement dans leur corps, puis d'apprendre pourquoi, puis comment faire que ce soit, que c'est une bénédiction, parce que c'est vraiment tellement riche de possibilités. On a vraiment la chance que ce soit tellement riche de possibilités, comme nous au Québec, on voit toutes les saisons tellement différentes les unes des autres. Mais c'est ça qui nous offre la possibilité d'être vraiment incarné dans notre corps puis de l'accepter tel qu'il est. Puis, ceci dit, quand on fait ça, on est à contre-courant. On est à contre-courant d'un monde qui essaie de faire en sorte qu'on soit toujours pareil. Puis je comprends, dans ce cadre-là, qu'on n'aime pas notre corps, qu'on n'aille pas le goût. d'être soumise aux injonctions du féminin, de la féminité, de tout ça. Donc, ça prend du courage pour assumer puis d'aller à contre-courant de ce qu'on nous martèle. Mais une fois qu'on le fait, on est libre, on est tellement libre puis on a tellement de pouvoir. On récupère de notre pouvoir personnel puis ça transforme notre vie puis celle des autres qui nous entourent. Donc, c'est ça que je souhaite à toutes celles qui t'écoutent, vraiment.

  • Speaker #0

    Osons aller à contre-courant. Merci beaucoup, c'est un très beau message. Sarah Marais, je te remercie beaucoup pour tout ce partage, pour tout ce podcast que j'ai hâte de partager et de cette rencontre. Merci vraiment d'avoir répondu à cet appel.

  • Speaker #1

    Ça m'a fait plaisir, on a galéré pour se rejoindre puis on a finalement réussi, donc c'est très bien.

  • Speaker #0

    J'ai bien cru qu'on n'y arriverait pas et puis nous voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • Le parcours d'Amélie Dumont et l'importance du partage

    00:09

  • Présentation de Sarah Maria Leblanc et de son travail

    00:32

  • La sagesse du cycle féminin et des plantes

    01:18

  • L'achillée millefeuille : une plante maîtresse

    02:44

  • Usages concrets de l'achillée pour les femmes

    09:37

  • Discussion sur la périménopause et l'équilibre hormonal

    12:18

  • Conclusion et message final d'encouragement

    43:54

Description

Je suis Amélie DUMONT - Naturopathe et Doula - créatrice du podcast Dans le ventre des femmes. Dans cet épisode j'interview Sarah Maria Leblanc - co autrice du livre Sagesse et pouvoirs du cycle féminin et autrice de J'aime mes hormones. On y aborde les cycles féminins, les variations hormonales, la santé naturelle féminine. Sarah Maria est phytothérapeute et nous partage le soutien si précieux des plantes pour le ventre des femmes tout au long de leur vie.

Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


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Transcription

  • Speaker #0

    je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast dans le ventre des femmes le chemin de la douleur à la douceur ce podcast est né des récits inspirant des femmes que j'ai croisé depuis mes débuts en tant qu'accompagnante et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante je suis amélie dumont naturopathe d'où là est tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent, perdent plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être et souvent d'utérus à utérus. Alors belle écoute, bienvenue parmi nous dans ce nouvel épisode 100% féminin où on va parler ensemble du cycle menstruel, des plantes qui font du bien pour accompagner les femmes tout au long de leur vie et des déséquilibres hormonaux également. Je suis ravie de vous présenter aujourd'hui une interview avec Sarah Maria Leblanc qui est une personne dont le travail m'a... énormément porté dans le début de ma pratique. Quand j'ai commencé à me spécialiser dans l'accompagnement des femmes, à aussi travailler sur mon cycle, à observer chacune des différentes phases et à commencer à essayer de les améliorer, d'ajouter des petites choses, d'en enlever d'autres et petit à petit de réguler de plus en plus mes cycles et de me familiariser avec chacune des Ça a été... une aventure incroyable. Je remercie vraiment les deux co-autrices de ce livre qui m'a beaucoup portée parce que c'était vraiment à l'époque une des seules références disponibles et aussi qualitatives. Alors j'espère vraiment du fond du cœur que cet échange sera aussi vibrant pour vous qu'il l'a été pour nous lors de son enregistrement. Si tout ce qu'on aborde dans cet épisode te parle, je t'invite à aller découvrir ce que propose Sarah Maria. et à me contacter également si tu souhaites te faire accompagner par mes soins, en accompagnement individuel, ou bien par les différents programmes qui vont sortir à la rentrée et qui vont concerner tout particulièrement ce thème. Je te souhaite une très belle écoute. À bientôt. Donc Sarah-Maria, moi je t'ai connue au départ par le livre que tu as écrit avec Marie-Pénélope Pérez. Donc, sagesse et... pouvoir du cycle féminin. Ça a été vraiment pour moi la Bible au début. J'étais au départ naturopathe, sociégénéraliste, et puis très vite, je me suis spécialisée dans l'accompagnement des femmes, de la grossesse et du cycle. Et ça a été un ouvrage de référence pour moi-même et puis pour commencer aussi à mettre des choses en place avec mes clientes. Ça date d'une époque où il n'y avait pratiquement que votre livre qui était une référence. Là, aujourd'hui, on en voit tellement. Il y en a des nouveaux qui sortent toutes les semaines, j'ai l'impression. de nutritionniste, de phytothérapeute, de naturopathe. C'est beaucoup plus large maintenant. Thérèse, pour moi, a vraiment une référence. Donc, j'avais beaucoup envie de t'entendre. Alors, je veux bien, on va s'en aller vers une petite présentation, si tu as envie. De ce que j'en sais, tu as dédié ta pratique à la phytothérapie, à l'herboristerie, et puis à la sagesse du cycle féminin, des hormones. On parlera peut-être de ton nouveau livre aussi. Voilà. De ce que j'en sais, est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ton travail ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, premièrement, merci beaucoup de m'inviter. Ça me fait plaisir d'être là. Oui, donc moi, depuis plus de 20 ans, en fait, j'ai su que ma mission dans la vie, c'était de soutenir les femmes à s'empuissancer, comme j'aime bien dire, à travers la connaissance de leur corps, puis de comment l'accompagner, puis de la connexion avec la Terre. Donc, c'est vraiment ma mission jusqu'à ce jour dans la vie. Et donc, j'ai commencé à faire ça à travers des ateliers que j'ai appelés Rhythme féminin, qui s'appelle encore comme ça maintenant, qui se donne internationalement parce que j'ai formé des profs qui vont un peu partout, qui habitent un peu partout sur la planète. Rhythme féminin qui ressemble un peu à Sagesse et pouvoir du cycle féminin, qui est vraiment la connaissance de chaque phase du cycle avec la symbolique, puis les plantes. qui les accompagnent, puis les mouvements. Puis après ça, c'est ça, dans ma pratique clinique comme herboriste-thérapeute, j'ai des femmes qui ont différents enjeux, qui ont rapport avec leurs hormones, leur utérus, donc l'endométriose, les fibromes, la périménopause, la fertilité, le syndrome des ovaires polycystiques, etc. Donc, mon intention, c'est vraiment de les accompagner, reconnecter avec leur propre, finalement, leur corps, puis la connaissance de leur corps, puis de trouver, pas juste trouver des solutions naturelles. Mais pour moi, il y a quelque chose dans le processus. C'est sûr que j'ai une approche quand même clinique et scientifique, mais j'ai aussi une approche, on pourrait dire spirituelle ou énergétique, parce que pour moi, les plantes, ce sont des êtres qui ramènent du vivant dans notre corps. Ce n'est pas juste comme des suppléments, des pilules qu'on prend, comme on pourrait prendre n'importe quelle pilule. Pour moi, c'est vraiment des êtres qu'on prend pour reconnecter à ce qui a été exilé de nous, ce qui a besoin de vivant. Donc, voilà. Puis, c'est ça que je fais dans mon quotidien. Puis aussi, j'ai des cours aussi que j'ai créés il y a quelques années qui s'appellent « Libre, fertile, autonome » , qui est une formation en ligne qui est vraiment plus terre-à-terre pour vraiment outiller les femmes de A à Z à comprendre leur corps, comprendre toutes les différentes pathologies, puis comment l'accompagner avec l'hygiène de vie, les plantes, la nutrition, etc. Donc, c'est un peu comme ça que j'occupe ma vie. Je fais aussi partie des fois de certaines recherches sur la santé des femmes, puis je donne des conférences.

  • Speaker #0

    Merci déjà pour cette belle présentation. J'aimerais justement que tu nous parles aujourd'hui de cette sagesse du cycle féminin, de cette sagesse des plantes. Je ne sais pas si c'est dans ton discours dans ce livre, mais c'est vraiment le message que j'ai enregistré de ta part. Ce n'est pas le côté vraiment très scientifique, ce n'est pas l'aspect pharmacie verte du tout de l'herbor historique que j'ai intégré en te lisant. C'est vraiment justement... cette sagesse d'utiliser les plantes comme un soutien et comme vraiment comme une énergie de transformation et comme un soutien dans chacune des phases. Et c'est là-dessus que j'aimerais bien t'entendre.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Comment t'en es venue à travailler comme ça ?

  • Speaker #1

    Comment j'en suis venue à travailler comme ça ? Je pense que c'est plutôt le contraire que c'est passé pour moi dans le sens que quand j'étais petite, j'avais une grande connexion avec la nature. Puis mon refuge, c'était les champs. Donc, j'ai toujours eu une connexion avec les plantes. On dirait que je suis née comme ça, dans cette connexion-là. Puis quand j'ai commencé l'herboristerie, j'étais beaucoup dans l'énergie des plantes, dans les élixirs floraux, dans... C'est ça. Mes premiers ateliers, en fait, ça a été les premiers week-ends. C'était des... Ça s'appelait Plantes en soie, puis c'était une reconnexion avec les plantes pour sentir comment on était une plante. Puis en tout cas, tu sais, c'était très énergétique. Puis finalement, c'est plutôt au fil du temps que je me suis... Tu sais, je m'intéressais, j'avais étudié la bristerie, je m'intéressais quand même aux propriétés, puis tout ça, depuis mon école secondaire. Mais c'est comme plus avec le temps que j'ai été vers le côté plus clinique. Donc, ça a été naturel, en fait, cette connexion-là. Après, les archétypes, tu sais, comme ça aussi, c'est ça qui est fou. La connaissance des quatre faces du cycle, c'est venu naturellement aussi au départ, avant que je tombe sur une fille qui me dit, « Hé, mais il y a une femme qui a écrit là-dessus, elle s'appelle Miranda Gray. » Mais moi, j'avais déjà commencé, en fait, à faire ça, puis j'avais eu... aussi une loge de lune, une femme qui avait enseigné des façons autochtones de voir les phases du cycle. Puis j'utilisais, moi, différentes plantes selon différentes phases. Puis j'enseignais ça avant de rencontrer le travail de Miranda. Fait que c'était vraiment intéressant. C'est comme si la vie m'avait mis déjà sur un chemin comme ça. Mais après, c'est vraiment les plantes que je donne dans « Sagesse et pouvoir » puis que je donne dans « Rythme féminin » , c'est des plantes qui, justement, perdent connaissance des plantes puis perdent connaissance de mon cycle. sont venues, c'est vraiment venu de moi, tu sais. C'est vraiment comme, j'ai pas lu ça nulle part, là. Toutes les plantes que je donne dans chaque phase, tu sais, c'est vraiment venu de mon vécu, de ma sensibilité, de mon expérience avec les plantes, tout ça. Fait que ça, c'est simplement au fil du temps, je dirais. Puis il y en a d'autres qui se sont rajoutées, évidemment, depuis l'écrit, depuis, tu sais, c'est en 2014 qu'on avait publié la première édition, donc c'est ça. Il y a d'autres plantes qui se sont rajoutées au fil du temps. Puis aussi mes formatrices de rythme féminin, et bien là, elles ont... aussi leur propre sensibilité. Ça fait que c'est intéressant. Ça continue à grandir, cette connaissance, en fait. Puis pour moi, je finis avec ça. C'est ça, c'est que pour moi, c'est une connaissance ancestrale. Ça vient de moi, mais au fond, on savait ces choses-là. Je suis convaincue. On a perdu cette connaissance-là parce qu'on s'est fait persécuter pendant plus de 400 ans en Europe. On a perdu cette connaissance-là intrinsèque des plantes. Les femmes ont toujours su comment utiliser les plantes pour accoucher, pour soigner leurs enfants, pour... accompagner différentes choses. C'est simplement un retour de nos mémoires qui ont été effacées pendant quelques centaines d'années.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais envie de nous parler justement d'une plante ou d'une plante maîtresse que tu affectionnes particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, je vais parler de l'achillée, que vous dites achillée. Nous, on dit achillée. Achillée millefeuille. Pour moi, c'est la première plante avec laquelle je pense que je suis vraiment tombée en amour, mais ça reste mon phare. C'est une plante qu'on raconte autrefois, l'histoire de l'achillée, que c'était une étoile dans le ciel qui voulait aller se promener sur la Terre, puis que, en tout cas, la Lune ne voulait pas. Puis un jour, la Lune était de bonne humeur, puis elle a dit, « Vas-y, mais il faut que tu reviennes avant le lever du soleil. » Puis là, elle est venue avec sa meilleure amie. Puis là, ils ont exploré, mais c'était la nuit. Puis finalement, la meilleure amie, quand elle a vu l'aube poindre, elle s'est dit, « Ah non, il faut que je retourne. » « Viens, viens, viens ! » Puis la chelette dit « Non, non, non, c'est trop beau ! » Puis là, elle est restée, puis elle a trouvé ça tellement beau sur la terre puis elle s'est enracinée. Puis pourquoi je raconte cette histoire-là, c'est que pour moi, la gilet, c'est une étoile. C'est une étoile dans la nuit. C'est vraiment ça que ça fait à l'intérieur. Ça illumine. Ça ramène de la lumière. Puis on dit aussi que c'est une plante amphorétique. Ça veut dire que c'est une plante intelligente qui va s'adapter. Par exemple, pour la fièvre pour les enfants, elle peut baisser la fièvre, mais elle peut aussi l'augmenter pour nous aider à suer, parce qu'on sait que la fièvre, c'est positif. Ça nous fait tuer le méchant. Donc, elle va s'adapter à l'organisme. Ou le sang, par exemple. Elle peut faire venir le sang si on frotte, frotte, frotte la chilée contre la langue ou contre la peau. Elle peut faire venir le sang à la surface. Mais c'est une plante astringente qui va vraiment... Même qui peut être... Bon, j'ai... Je suis en périménopause, j'oublie les termes d'abord série. Mais bref, qui peut arrêter le sang. Émostatique, pfiou ! Oui, c'est ça. Donc, c'est comme une plante qui s'adapte. Ça fait que ça, je trouve ça assez particulier. Puis, c'est une plante qui va venir aussi vraiment équilibrer le cycle. Donc, moi, je suis vraiment du genre à essayer. en tout premier lieu, la chilée, quand il y a un dérèglement hormonal, parce qu'elle ramène de l'ordre et de la lumière à l'intérieur. Avant d'essayer, par exemple, le gâtelier, il y a des femmes qui, tout de suite, vont aller vers le gâtelier. Moi, je suis comme, mais non, le gâtelier, c'est une plante tellement spécifique qu'il y a sur l'hypophyse. C'est une plante forte, on n'a pas besoin d'aller vers elle tout de suite. C'est ça, moi, je suis vraiment... La chilée, c'est une plante maîtresse, je dirais, dans ma vie pour plein de choses. Elle est tellement, tellement belle, elle est tellement magnifique.

  • Speaker #0

    Je suis ravie que tu aies choisi cette plante-là. Juste avant l'épisode, j'ai eu une pensée pour ça, pour la quiller, parce que je suis en cure. Je me suis acheté une petite teinture. Jusqu'ici, je l'ai beaucoup utilisée en infusion. Et je me suis acheté une teinture et je sens qu'elle me fait du bien. Je la prends tous les jours depuis bientôt un mois, je pense. Et j'ai eu une pensée pour elle et je me suis dit, tiens, ça serait chouette que je fasse un épisode bientôt, peut-être sur le sujet. Et nous voilà en train d'en parler.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu voudrais nous parler de quelques usages pour le ventre des femmes, de la chelée, de manière un peu plus concrète ?

  • Speaker #1

    Oui, mais comme tu disais,

  • Speaker #0

    c'est intéressant pour autant partir sur des recommandations. Encore une fois, si les personnes qui nous écoutent ont ce genre de problématiques, je les invite quand même au niveau des dosages, selon la problématique, à se rapprocher d'un thérapeute. si besoin, ou de tes livres, mais oui, quelques usages pour rentrer un peu plus de manière concrète dans le sujet.

  • Speaker #1

    C'est ça, si on revient sur l'équilibre hormonal, en fait, on peut l'utiliser en teinture ou en plante, en infusion. Voilà, donc on peut l'utiliser. Puis, c'est ça, moi ce que je suggère, c'est d'essayer, quand on a une espèce d'équilibre hormonal, qu'on voit que, par exemple, nos cycles raccourcissent ou rallongent ou sont erratiques, on suggère de l'utiliser pendant trois mois, de faire une cure de trois mois, premièrement. Et ça, c'est une plante qui est, c'est sûr qu'elle est majoritairement progestéronique. Quand on dit qu'elle est progestéronique, ce n'est pas qu'elle contient de la progestérone, parce qu'à date, on n'a pas trouvé de plantes qui contiennent vraiment juste de la progestérone. Ça n'existe pas. mais, en tout cas, dans ce qu'on en connaît, elle va aider l'organisme à resécréter sa progestérone. Puis, des fois, ça prend ça pour recommencer à créer de l'harmonie dans un cycle. Et même quand on sécrète plus de progestérone, ça va faire en sorte qu'on sécrète plus d'estrogène. En tout cas, c'est un cycle. Donc, elle est extraordinaire pour ça. Puis, c'est une plante qui est amère. Donc, elle va stimuler le foie. Puis, le foie, c'est lui qui gère beaucoup le métabolisme hormonal. On pense aux glandes, mais c'est vraiment... par les enzymes du foie que ça passe. Donc déjà, ça fait du sens comme ça. Puis après, oui, c'est une plante qui va, au niveau du ventre des femmes, vraiment de l'utérus. C'est une plante qui va venir arrêter les gros saignements hémorragiques, ou en tout cas les diminuer, du moins. Ou même qui peut ramener les menstruations quand on fait de l'aménorée. En fait, plusieurs fois, j'ai vu ça, des femmes qui souffraient d'aménorée, puis après une cure de 2-3 mois d'achillée, leurs menstruations sont revenues comme avant. Donc, c'est assez incroyable, en fait. Cette planche-là, donc c'est ça. Elle va vraiment s'adapter aux besoins de la femme, mais je dirais que c'est ça. Pour le sang, elle va soit diminuer les teignements abondants ou ramener des menstruations qui ont disparu pendant quelque temps.

  • Speaker #0

    Ok. Au niveau de la prise, là tu nous parles de trois mois. Est-ce que c'est comme avec le gâtelier ? Est-ce qu'il y a plusieurs façons de faire au niveau du gâtelier ? Il y a des personnes qui vont le donner que dans la deuxième phase parce que justement, on va dire qu'elle va soutenir. la progestérone. Et puis il y a aussi l'idée que pour avoir une bonne phase progestéronique, il faudrait déjà qu'il y ait une bonne ovulation. Et souvent on va voir que du coup c'est parfois plus intéressant de la prendre tout le mois parce qu'elle va déjà travailler en début de cycle. C'est quoi aujourd'hui son positionnement par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Oui, comme pour le gâtillé, pour moi, c'est vraiment une question de personnes. Ça dépend de c'est quoi la pathologie, c'est quoi le déséquilibre. Donc, c'est difficile de savoir. Mais disons que la chilée, elle est moins spécifique que le gâtillé. Donc, c'est un peu différent à ce niveau-là. Le gâtillé, il agit vraiment sur l'hépophyse, ça fait que c'est différent. Moi, je suis plus pour prendre la chilée tout le long, quand on ne sait pas. On est beaucoup mieux de prendre la chilée tout au long du cycle parce que justement, elle va créer de l'harmonie, parce qu'elle agit de façon systémique. Donc, elle va agir, c'est-à-dire sur le foie, elle peut agir sur les ovaires. Donc, elle agit de façon systémique. Elle aide le corps de lui-même à retrouver son intelligence. Pour moi, c'est un peu ça. C'est comme ça que j'essaie de travailler de façon générale avec les plantes. J'essaie que les plantes aident le corps de lui-même à retrouver son équilibre et son intelligence au lieu de le forcer à aller dans une direction. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas le faire, des usages spécifiques, parce que la plupart des femmes qui viennent me voir ont des problèmes quand même assez avancés. De façon générale, ce que j'essaie de faire, c'est de vraiment ramener l'équilibre. Donc, si on va de cette façon-là, on est mieux d'en prendre tout le long du cycle parce que le corps de lui-même, à force de recevoir de l'achillée, il va retrouver, le foie va recommencer à faire ses mouvements, les ovaires. Donc, le corps de lui-même va retrouver son air d'aller. Donc, voilà, tout au long, pour moi, c'est vraiment la meilleure façon.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu nous parles autant du foie parce que, justement, j'ai l'impression que personnellement là c'est là dessus qu'elle agit énormément, en dehors en tout cas de la période menstruelle, et où je me suis vraiment sentie des moments de colère sortir et je me dis, oui, ça doit bien travailler. Il y a quelque chose dont tu parles beaucoup aussi, c'est des plantes nutritives, de cette idée de justement, avant d'agir de manière trop précise, de surtout nourrir les organes, les hormones et le corps de manière générale. Oui,

  • Speaker #1

    ça, ça a été une herboriste américaine qui s'appelle Susan Weed. qui a beaucoup, beaucoup influencé le courant de l'herboristerie américaine. Bien, américaine dans le sens de même Canada, dans le sens de nord-américaine, si on peut dire. Puis, c'est ce qu'elle appelle la façon sage-femme de travailler. Wise woman ways, au lieu de la façon héroïque. Fait que c'est un peu ça dont j'entretenais tout à l'heure. La façon héroïque, c'est vraiment de travailler, c'est comme, il y a un problème, je travaille à le régler. J'ai mal à la tête, je prends des Tylenol. Ou même, j'ai un problème hormonal, je travaille directement. sur les glandes, puis je force le cycle. La façon plus sage-femme, c'est justement d'y aller par nourrir, soutenir, accompagner. Puis, c'est l'introduction à ce que je veux dire sur les plantes nutritives. Les plantes nutritives, c'est un peu comme en natureau, des multis. Quand on donne des multivitamines, des multiminéraux, déjà, on voit qu'il y a quelque chose qui stabilise quand il y a de l'anxiété, quand il y a de la fébrité, perte de cheveux, fatigue. On voit que des fois, c'est juste une question de minéraux. Mais avec les plantes nutritives, c'est qu'elle contient beaucoup de minéraux et autres éléments nutritifs oligo-éléments, etc. Puis ça vient vraiment ramener de l'enracinement dans la structure profonde dans les os, dans les muscles, dans les tissus dans les glandes puis il y a vraiment quelque chose qui se passe par exemple, je ne sais pas si toi ou les gens qui écoutent, vous avez déjà fait juste une simple cure d'ortie pendant deux semaines, prendre 3-4 tasses d'ortie il y a quelque chose qui se passe se passe au bout des deux semaines pour tout le monde. Puis ce qui se passe, c'est subtil, mais c'est genre, ah, j'ai moins envie de mes addictions, j'ai moins envie de manger du sucre, j'ai plus envie de me coucher tôt. C'est comme il y a quelque chose qui se passe où on revient dans notre centre puis on a envie de prendre soin de soi. Donc, c'est comme si les nutritifs, pour moi, constituent la base de la guérison. Même dans ma formation, les vertus autonomes, j'enseigne les bases de la santé au premier module, puis je mets les plantes nutritives là-dedans parce que pour moi, c'est comme Merci. une sorte de nourriture profonde pour le corps sur laquelle tous les autres mouvements de guérison peuvent se déposer. Donc, voilà. C'est juste ça que je dirais des plantes nutritives. Donc, oui, c'est ça. Moi, je ne vois pas de... Je ne fais aucun accompagnement sans plantes nutritives. C'est impossible. Parce que c'est comme... Elles sont tellement aidantes, toutes ces plantes-là. Je ne me verrais pas travailler sans aucune plante nutritive. C'est comme s'il manquerait l'alimentation de base des plantes. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est rigolo que tu me parles de l'ortie, parce que du coup, suite au conseil du livre, j'ai beaucoup fait de cures d'ortie. Alors, ça fait un moment maintenant, mais au bout d'un moment, ce que j'ai observé, je pense qu'au début, j'ai dû faire des cures d'un à trois mois. Et maintenant, si pendant trois, quatre jours de suite, j'en prends, comme tu dis, deux, trois tasses au moins, je vais avoir des saignements de nez. Et je n'ai jamais vu ça dans la littérature, mais de mon côté, en général, ça me dit que c'est déjà beaucoup. Et je vais avoir des saignements de nez au bout de deux, trois jours. Alors que l'effet me faisait tellement du bien quand j'en prenais sur le long terme que j'aimerais bien pouvoir retenter. Mais aujourd'hui, je n'ai pas retenté de le faire en poudre de manière autant assidue. Il faudrait que je teste pour voir si ça me fait la même chose ou pas. Mais en infusion, ça me fait ça.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Moi, j'ai l'impression que l'ortite, on la considère aussi comme une adaptogène légère. Puis j'ai l'impression que c'est sûr que c'est une légère altérative, bon, elle peut aussi équilibrer. du syntanique de tous les... système, s'il y a quelque chose de nouveau cardiovasculaire qui se passe pour toi, puis j'ai l'impression que peut-être qu'elle, soit c'est une question de minéraux, d'équilibre des minéraux pour toi, qui crée ça, mais sinon, peut-être qu'elle te montre quelque chose à quelque part. Pour moi, quand ce genre de choses-là arrivent, je diminue puis je suggère à ma cliente de commencer par une demi-tasse, commence par une demi-tasse à tous les jours pour voir qu'est-ce que ça fait. Mais moi, il y a quelque chose avec leur type, c'est que quand c'est assez, elle me dégoûte. Genre, je ne peux même pas penser de vous rendre de l'artiste, ça me dégoûte complètement, même j'ai la nausée. Puis aussi, ça me fait ballonner. Puis ça, ça fait ça pour plusieurs personnes, ça peut faire ballonner quand on en a trop. Donc, voilà. Elle nous dit qu'est-ce qu'on a, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler. Mais moi, ça me fait ça tout le temps. Donc, j'en prends au printemps, puis à un certain moment, rendu comme au mois, mettons, à peu près maintenant, ou au mois de juillet, ouf, j'en prends. Puis là, c'est comme, non, ça me dit vraiment non. Donc, c'est ça. J'essaie d'écouter aussi ce que le corps veut nous dire. À quelque part, pour moi, le corps et la plante travaillent ensemble. C'est ça, ils me parlent et j'essaie d'écouter ce que ça me dit.

  • Speaker #0

    Je suis contente qu'on parle de ça parce que c'est vraiment ça qu'elles nous apprennent aussi, les plantes, quand on commence à les utiliser. C'est vraiment d'observer, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'on a besoin, à quelle quantité, et de vraiment aller les écouter, de connecter avec elles. Et de ne pas simplement le voir, encore une fois, comme juste une petite pilule magique qui va tout résoudre, mais vraiment connecter avec ce que ça fait à l'intérieur du corps. Ce qui est génial. Est-ce que tu aimerais nous parler de la périménopause ? Parce qu'en ce moment, j'ai énormément de femmes que je suis qui sont en déséquilibre hormonal dans cette période-là. Ça amène beaucoup de questionnements et je vois que du coup, tu nous dis que tu es en plein dedans. Donc forcément, j'imagine que tu as creusé un peu le sujet.

  • Speaker #1

    Exact. Je suis en plein dedans. Je commence tout doucement. Je n'ai plus ce que vous dire. Je ne suis pas en plein dedans, mais je commence. Mais oui, j'ai creusé ce sujet d'ailleurs dans la dernière édition de « Sagesse et pouvoirs » . On a sorti une édition l'année passée pour les 30 ans, 40 ans du souffle d'or, je pense. Puis dans cette édition-là, Marie et moi, on a écrit un chapitre sur la périménopause. Tu pourras suggérer à tes clientes de lire ce chapitre-là. Il y a des exercices aussi spécifiques, tout ça. Mais bref, la périménopause pour moi, c'est un peu… Parce que pour moi, je vois vraiment la vie en cycle. Pour moi, la périménopause, c'est le cycle visionnaire ou enchantrice, comme dit Miranda. Moi, j'aime mieux dire visionnaire. Donc, c'est la phase visionnaire de notre vie. Donc, c'est la phase prémenstruelle de notre vie. Puis pour moi, cette phase-là dans le moi et dans la vie, c'est la phase d'initiation. C'est la phase de révélation. C'est la phase de vision. C'est une phase qui, comment dire, nous amène à alchimiser, non déjà à voir. à prendre conscience et à alchimiser ce qui ne nous convient plus ou ce qu'on voudrait qu'il advienne pour nous préparer à l'autre phase qui est l'hiver. Donc, la pré-ménopause, c'est une phase vraiment remplie de récoltes comme l'automne, de récoltes, mais encore faut-il être capable de savoir comment surfer, comme je dirais, comment surfer les vagues, ce qui va arriver, parce que ce que ça nous demande, c'est de s'arrêter. Ça nous demande de ralentir le rythme. Les choses qui nous convenaient avant, c'est super contradictoire parce qu'on est au summum de notre carrière à ce moment-là. Puis on demande, ou en tout cas, il y a quelque chose, on est au summum. Puis pourtant, ça nous demande de prendre un pas de recul. Les choses qui nous convenaient avant, les choses qu'on faisait au niveau de physique, les exercices, les gens qu'on fréquentait, les millions de choses qu'on faisait, c'est trop. C'est trop. Puis c'est comme si on se sent facilement dépassé. Puis on se sent facilement irrité. Ça dépend des personnes. Il y en a qui sont irrités, il y en a qui sont dépassés, il y en a qui sont déprimés. Mais ça, c'est parce que, comme dit Susan Wade, la fameuse abresse américaine, c'est les grands vents, les grands vents de changement qui souffrent, qui font tomber les feuilles des arbres. Les incendies, les bouffées de chaleur, les incendies qui brûlent tout ce qu'on a pu, ce qui n'est plus nécessaire à nos vies. Et quand on commence à accepter de voir ce qui nous est montré, ce que notre être nous montre, ce que la vie nous montre, c'est comme si là, ça change complètement. le rapport qu'on a à ça. Les symptômes physiques changent aussi les signes. Même, je déteste dire symptômes parce que c'est comme on a médicalisé cette phase-là de la ménopause. On l'a médicalisé comme toutes les phases de la vie d'une femme, mais c'est juste une phase. Il n'y a rien de médical. Il n'y a pas de symptômes. Il n'y a pas de maladies. Mais il y a des désagréments. Il peut y avoir des désagréments. Il peut y avoir des symptômes vasomotards comme les bouffées de chaleur. Il peut y avoir des pertes lexicales comme j'ai de temps en temps. Et ce sont des choses qui passent, mais ce sont des choses qui arrivent puis qui nous amènent à ah ok Je dois me coucher plus tôt, je dois boire plus d'eau, je dois faire des choses de base, en fait, ralentir, etc. Donc, c'est ça. Pour moi, c'est une phase de révélation et dans laquelle qui nous amène à faire des choix d'amour de soi. C'est vraiment ça. C'est vraiment ça l'initiation, faire des choix d'amour de soi. Pour arriver dans l'autre phase, ménopausée avec... Une affirmation de soi, une affirmation claire de nos limites, puis beaucoup plus d'amour de soi, puis de respect de nous-mêmes. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. Je pense que ça va leur parler.

  • Speaker #1

    Ben oui, absolument. La plupart des personnes à qui je dis ça, mes clientes que j'accompagne sont comme, ah oui, oui, oui, mais tu sais, il y en a que c'est difficile à entendre quand même. C'est pas facile à entendre toujours, là, ça. Puis il y en a qui préfèrent ne pas, puis c'est correct, hein, je veux dire, s'il y en a qui préfèrent prendre des hormones, puis le dentiste. ou d'autres hormones. Moi, je fais le chemin avec elle pour essayer avec les plantes, essayer avec l'hygiène de vie, l'alimentation, tout ça. Puis si ce n'est pas assez pour elle, ou il y en a qu'elles ne font pas les choix qu'elles devraient faire pour aller ailleurs, c'est correct. On est tous à des endroits différents de nos vies, puis on a tous des besoins différents. Je pense que l'important, c'est qu'on puisse au moins être au courant, puis choisir de façon consciente, puis de ne pas se faire... imposé qu'on a une maladie et qu'il faut prendre des hormones. À partir du moment où on le choisit consciemment, c'est un autre part de manche. Évidemment, le mieux, c'est les hormones bioidentiques parce que les hormones, ce qu'on appelle de substitution, c'est moins drôle, mais voilà.

  • Speaker #0

    De mon côté, j'ai vraiment deux types de femmes à ce moment-là. J'ai vraiment celles qui sont OK, qui sont en train de cheminer pour aller vers la ménopause et qui se voient juste glisser un peu dans cette période-là. Et puis, il y a celles qui sont en fait dans un désir d'une deuxième grossesse ou d'une première grossesse, même parfois dans cette période-là, et qui voient leur cycle complètement bouleversé. Et là, je trouve que c'est encore un autre sujet. Ça ne se passe pas tout à fait de la même manière, l'accompagnement avec elles. Parce qu'on est plus dans une périménopause un peu précoce avec ces femmes-là, où il y a le processus physiologique, mais peut-être pas seulement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, tout à fait. Mais tu sais, en fait, la périménopause, ça peut commencer à 35 ans. Puis pour moi, il n'y a pas de précocité vraiment tant qu'on a, je veux dire, à 30 ans peut-être. Mais sinon, pour moi, ce n'est pas précoce la périménopause parce que c'est autour. Mais je veux dire, aujourd'hui, la ménopause est précoce chez la plupart des femmes. En tout cas, chez beaucoup de femmes. Puis à cause de l'état de nos surrénales. Puis pour moi, ça, c'est la clé aussi de la fertilité. Parce que la clé de la fertilité... c'est la vitalité. Puis la vitalité, c'est les surrénales au départ. Donc, quand on voit, puis là, les femmes qui apportent, « Oh non, mon taux d'AMH, parce que là, la médecine utilise beaucoup l'AMH, qui est comme la maturation des follicules, pour déterminer. » Mais même s'il y a des recherches qui démontrent que l'AMH, finalement, ça ne veut rien dire parce qu'il y a une recherche qui démontre, sur beaucoup de larges échantillons, puis plusieurs temps, que finalement, plusieurs femmes sont tombées enceintes alors que leur AMH était bas. Donc, il ne faut pas se fier juste là-dessus, mais bref. C'est ça, c'est que là, la vitalité des follicules est moins grande. C'est ça que ça indique la MH, en fait. C'est qu'il y a une moins grande vitalité dans les ovaires, mais ça, ça prend trois mois pour se refabriquer des bons follicules puis de la vitalité. Bon, ça peut prendre plus de temps, mais ça se refabrique de la vitalité. Fait que l'idée, c'est de vraiment prendre soin des surrénales puis de tout faire pour nourrir le féminin, nourrir le yin. Puis après ça, mais ça, le même mouvement de la périménopause. C'est le même mouvement que la fertilité. C'est diminuer notre intensité, mettre nos limites, etc. pour être capable de nous coucher plus tôt, de prendre du temps pour nous, de nous donner du dodo. Donc, pour moi, c'est un peu la même affaire. C'est juste la façon dont je l'exprime qui va être un peu différente. Mais les mouvements, tu sais, combien de fois je suis arrivée et les femmes avaient des cycles erratiques. où elles n'avaient plus de menstruation, puis on a travaillé, puis elles ont recommencé pendant des années à avoir un cycle après. C'est simplement que, oups, elles avaient vieilli trop vite à quelque part. Mais on peut aider le corps, puis tu le sais, à retrouver plus de vitalité.

  • Speaker #0

    J'ai pris le temps de regarder ton livre et je le trouve chouette pour ça, pour les personnes qui se questionnent sur leur équilibre hormonal. Parce que justement, tu fais le lien avec toutes les glandes qu'on a dans le corps, avec les surrénales, avec la thyroïde, avec comment ça se passe dans le cerveau. Et ça peut vraiment permettre aux femmes de comprendre pourquoi est-ce qu'on travaille sur la vitalité, sur le fonctionnement global du corps, pourquoi il faut nourrir l'ensemble du fonctionnement et pas simplement aller s'intéresser aux organes féminins, parce que vraiment tout est relié. Et donc, tu proposes en début de livre un quiz qui permet aussi de faire le point et d'estimer le fonctionnement hormonal pour chacune, les déséquilibres. Et puis, je trouve qu'après, tu es dans ce livre, dans vraiment des conseils justement très terre-à-terre et très simples. Déjà, comment est-ce qu'on fait pour juste prendre soin de soi, juste entre guillemets, alors que c'est tellement essentiel en fait. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais vraiment le goût. quand je vends, ils m'ont contacté et ils m'ont dit « T'as carte blanche, quel livre tu veux écrire ? » J'avais vraiment le goût d'écrire un livre. J'ai lisé toutes sortes de choses sur les réseaux. J'étais vraiment découragée du nombre de... Parce que bon, c'est super, on veut tout s'aider. Il y a vraiment un mouvement d'autonomisation gynécologique et je trouve ça vraiment génial. Mais en même temps, on lit toutes sortes de choses et je me suis dit qu'il faut vraiment revenir à la base. Pourquoi ? C'est quoi nos glandes ? C'est quoi nos hormones ? Comment on peut faire juste pour prendre soin de ça ? J'avais envie d'être accessible, de justement sortir de l'aspect plus symbolique. pour vraiment être plus accessible à n'importe qui. Puis de faire un livre qui se lit bien rapidement ou qui se laisse... Moi, je dis que c'est un livre de bol de toilette. Tu le laisses à côté, puis là, tu en lis un petit bout à chaque fois que tu vas aux toilettes. Moi, j'aime bien lire des petits bouts comme ça. Donc, tu sais, j'avais envie de faire un livre comme ça. Puis c'est ça, en fait, de vulgariser puis de rendre ça intéressant puis agréable, de parler de nos glandes puis de nos hormones. Puis je pense que j'ai réussi ma mission. mais oui, merci de ton retour. Je suis assez fière, même si c'est un petit livre qui a l'air de rien, mais je suis assez fière de ce que ça l'a donné.

  • Speaker #0

    Donc, ce livre, il s'appelle « J'aime mes hormones » . Oui. Je m'étais noté quelques petits passages. Donc, justement, par rapport au quiz, même, tu nous dis « Ne panique pas des résultats » . C'est très fréquent dans notre société actuelle d'être en déséquilibre. Et surtout, tu expliques que dans les pages suivantes, on va trouver des stratégies simples, naturelles, non-invasives pour essayer d'agir à notre rythme. puis les deux autres de passage. Alors, j'ai beaucoup aimé quand tu nous dis « Notre cycle hormonal peut être considéré comme un signe vital. Lorsqu'on sait le comprendre et l'observer, il est riche en informations sur notre santé générale. Avec curiosité et bienveillance, nous pouvons utiliser ces notions des hormones et du cycle comme outils de connaissance de soi. Veillons cependant à ne pas utiliser nos connaissances du cycle pour nous mettre de la pression sur une prétendue normalité de notre cycle. Nous nous en mettons bien assez ailleurs dans notre vie. »

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Si je peux commenter là-dessus, il y a deux choses là-dessus. Première chose, justement, je ne le savais pas au début. Moi, j'ai juste eu le désir d'enseigner sur le cycle, mais je n'avais pas réalisé à quel point la connaissance de notre cycle pouvait nous informer du reste de notre état de santé. Ça peut nous donner beaucoup, beaucoup d'informations sur notre système nerveux, notre système digestif, notre circulation sanguine. Quand on sait l'interpréter, c'est fou. Ça nous donne vraiment beaucoup d'infos sur notre vie telle. et cetera. Puis ça, pour ça, je trouve que la synchrotermie, je ne sais pas si toi, tu l'utilises avec tes clientes, mais moi, c'est un outil incroyable de connaissance de notre santé générale, mais aussi de notre cycle. C'est comme un petit laboratoire en fait, quand on fait de la synchrotermie, quand on regarde les signes, la glaire, le col, la température, et cetera. J'ai mis aussi de connaissance de soi parce que justement, si on est à l'écoute de ce qui se passe pendant notre phase luthéale, on a des visions, on a des reflets de notre vie, on a des besoins qui nous sont révélés. Donc, voilà. Pour moi, c'est fou comment le cycle devient. Pour moi, suivre notre cycle, c'est un voyage expérientiel transformateur. Tu sais, j'ai déjà, il y a un slam que j'ai écrit qui s'appelle « J'aime mes hormones » dans lequel je dis, je parle de la progestérone, puis je dis « Je suis ta chamane perso, je suis ton champignon magique. » Tu sais, dans le sens que c'est vraiment comme, ça crée de la clarté en nous, puis de l'accompagnement. Puis la deuxième chose, c'est sur la pression qu'on se met. Parce que l'autre chose, c'est que quand j'ai commencé en signifiant le cycle, et moi-même, je suis rentrée là-dedans au début, je me disais « Ah non, tu sais, La première phase, c'est la vierge. La deuxième phase, c'est la mère. Et là, c'est comme ça. Et là, mes clients... Mais mes étudiants me disaient, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça. Puis là, dans ma tête, c'était parce qu'ils avaient des équilibres hormonaux, tu sais. C'était sûr qu'il fallait que ça soit comme ça, tu sais. Donc, puis j'espère que notre ligne va pas créer ça vraiment. C'est vraiment au fil du temps que je me suis dit, ah oui, mais on a tellement d'injonctions. On a tellement d'injonctions dans le système capitaliste patriarcal à être belle, à être ci, à être ça, à être mince, puis là, à être en santé. Fait que faut vraiment faire attention, pas se taper dessus avec ça. de le prendre justement avec curiosité et bienveillance pour en apprendre sur nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une tendance. Et après, moi, j'aime bien dire que justement, ce cycle, c'est comme une boussole intérieure. Exact. Et c'est vraiment notre boussole. Il n'y a que nous qui saurons bien la lire. Simplement, quand on lit un livre comme celui que vous avez écrit avec Marie Pénélope, c'est vraiment juste dans cette curiosité, comme tu dis, lire la tendance, en fait, pour pouvoir quand même comprendre, pour pouvoir comparer un petit peu, juste s'identifier, en tout cas, à ces phases. Et après, on va pouvoir voir qu'est-ce qui nous correspond vraiment dans ces phases et en quoi on est peut-être un peu différent de la normalité là-dessus. Mais oui, c'est cette pression aussi qu'on se met.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Je trouvais ça important que tu le dises. Pour la symptothermie, du coup, le deuxième épisode du podcast, il est sur ce sujet-là. Donc, si les personnes qui nous écoutent ont envie de creuser le sujet, elles peuvent aller l'écouter. Tu nous parles des menstruations et tu dis... Ainsi, il représente définitivement un des liquides les plus purs, riches et nobles que le corps humain peut fabriquer. Ça aussi, c'est très différent de la plupart de la vision des femmes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Puis même, j'ai même rencontré souvent dans des visions de wellness, de bien-être, de naturopathie, cette notion qu'on se nettoyait pendant nos règles. Puis pour moi, c'est Marie-Pénélope en fait qui m'a allumée là-dessus il y a des années. qu'on écrivait notre livre, puis elle m'a fait réaliser ça, puis qu'il y avait beaucoup de gens qui pensaient ça. Puis oui, que c'est un nettoyage. Il y a peut-être un aspect énergétique de « je laisse aller, ça c'est certain, je laisse aller » . Mais en même temps, si on regarde physiologiquement, il n'y a aucun nettoyage qui se passe. Je veux dire, je laisse aller une vie, mais ce qui se passe, c'est quoi cette vie-là, c'est quoi ce sang-là, en fait ? C'est la possibilité, c'est tout l'aspect superficiel de l'endomètre qui a été... créer, nourrir de minéraux, gorger de minéraux pour qu'une vie puisse y avoir accès. C'est le nec le plus ultra des liquides. Je ne vois pas rien d'aussi extraordinaire que ça. Donc, pour moi, ce qu'on laisse aller, c'est tellement précieux. Ce n'est pas pour rien que depuis des années, il étudie ça pour essayer d'en faire de l'engrais. Puis là, maintenant, il utilise ça comme cellule souche pour guérir des maladies, pour faire des médicaments. Donc, il faut arrêter de... de penser, il faut prendre conscience de nos croyances qui nous ont été passées, que c'est malsain, que c'est impur, etc. Ce n'est pas vrai, c'est ce qu'il y a de plus pur. Pour moi, ce sang-là, depuis que je suis adolescente, la fin de mon adolescence, que je l'honore, j'ai eu la chance d'avoir accès à ces enseignements-là quand j'avais 18 ans. Vraiment, je l'honore ce sang-là. Je ne le laisse pas se perdre en n'importe comment non plus. Pour moi, c'est vraiment un sang précieux.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai beaucoup aimé avec votre livre et quand je fais le point, parce que ça fait des années que je chemine avec tout ça maintenant, j'ai vraiment le sentiment que ça m'a permis d'aimer toutes les phases de mon cycle. C'est vraiment ces quatre énergies complètement différentes, ces quatre femmes très différentes que je peux être aussi. Et vraiment, je suis en paix avec les quatre et je les aime beaucoup, toutes les quatre. Je pense que l'automne et l'hiver ont été certainement les plus challengeants pour moi. Mais aujourd'hui, j'ai hâte de les voir venir à chaque cycle.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche beaucoup de t'entendre. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je m'étais notée ton plan pour retrouver l'équilibre hormonal, parce que je le trouve à la fois très simple, comme je te disais tout à l'heure, c'est vraiment reprendre les bases. Il est à la fois simple, mais en même temps tellement essentiel. La première étape, c'est supprimer ce qui me nuit. Donc, c'est sûr que ça commence par là. En deuxième, c'est choisir des habitudes. de vie qui me soutiennent. En troisième, prendre soin de mon système digestif qui est tellement essentiel. En quatrième, c'est manger pour me faire du bien. Et en cinquième, apprivoiser les plantes à allier, avec lesquelles on a commencé le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi, c'est ça, c'est la base. Si on veut une guérison profonde, ça prend ces étapes-là. Ça m'amène à peut-être mentionner à... Quelque chose qui m'est apparu vraiment clairement au fil de ma pratique, c'est ce que j'ai appelé le triangle de guérison, puis le modèle de l'étoile, mais je vais juste parler du triangle de guérison. C'est vraiment le système hormonal, le gynéco, le système digestif, le système nerveux. Je ne vois, ce n'est pas arrivé, je crois, ou en très très faible pourcentage, 0.0 quelque chose, de voir des femmes qui avaient des enjeux gynécologiques ou hormonaux qui n'avaient pas de problème du système nerveux ou digestif. C'est en tout cas... c'est extrêmement rare. Au moins, pas un des deux, même juste un des deux, c'est rare, mais c'est arrivé, mais aucun des deux ne s'est jamais arrivé. Donc, digestif, nerveux, gynéco-hormonal, ça va toujours, toujours ensemble. On parlait du foie tantôt, c'est vraiment important de comprendre que les hormones passent par le foie pour être métabolisées par les enzymes du foie, puis ça, ça crée, ça change tout. dans notre santé. Donc, si on a des problèmes de constipation, si on a des problèmes d'intolérance, si on a des problèmes d'inflammation intestinale, tout ça, si on a des problèmes de foie XY, tout ça, ça va jouer dans notre équilibre hormonal ou dans notre équilibre de l'utérus aussi, parce qu'on peut aussi avoir, si on a de l'inflammation intestinale, ça va jouer sur notre utérus. Donc, c'est un monde infini d'exploration. le lien entre le système digestif puis le système hormonal, puis après ça, le système nerveux, bien évidemment, va payer pour tout ça, puis va augmenter le reste. Voilà. Triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Je suis super heureuse que tu le nommes comme ça. Et encore une fois, il y a plein de synchronicité. Je suis en train de travailler pour produire un programme en ligne à proposer qui, justement, puisse aider les femmes à retrouver l'équilibre. Et en fait, ce matin, je me suis notée les trois grands axes, et ça correspond tout à fait à... ces trois éléments que tu nous donnes. Je trouve ça beau que tu fasses le lien de cette manière-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu sais, revoir sur Insta, j'ai publié le modèle du triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Merci. On va arriver vers la fin. Je te remercie déjà énormément de tous ces partages. Il y a deux questions en général que je pose. un peu dans tous les podcasts. Le premier, c'est si tu aurais des références, des ressources, donc en dehors de tes livres, de tes formations, que je remettrai bien sûr dans la description, qui ont vraiment été pour toi, comment dire, vraiment porteurs dans ton cheminement ou que tu conseilles vraiment à toutes les femmes que tu accompagnes.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est beaucoup des ressources anglophones. Est-ce que ça, ça passe ?

  • Speaker #0

    Ça passe. Ça sera pour celles qui sont OK avec ça.

  • Speaker #1

    Donc, une femme qui m'a beaucoup inspirée dans ma pratique, au départ, c'est Rosemary Gladster, puis Susan Wheat que j'ai notée. Ça, ces herboristes américaines-là sont vraiment extraordinaires. Susan Wheat, c'est un peu la sorcière proche de la Terre. Rosemary, c'est comme la sorcière joyeuse. Je dirais, c'est deux femmes qui sont encore en vie, mais qui sont quand même vieilles. Donc, ça vaut vraiment la peine de les découvrir maintenant. Après, ce qui a vraiment donné un souffle plus clinique à ma pratique, c'est de rencontrer Aviva Rom. Aviva Rom, qui est une médecin sage-femme herboriste qui a beaucoup apporté au monde de l'herboristerie et des femmes, qui a écrit même pour les thérapeutes, « Botanical Medical Medicine for Women's Health » , mais qui a écrit plein de petits livres pour l'intelligence des hormones, la révolution des surrénales et de la thyroïde, le livre naturel de la grossesse, donc c'est ça. vraiment des livres intéressants pour le grand public. Donc ça, c'est des ressources que, évidemment, je suggère. Après, je suis toujours embêtée quand on me parle de ressources parce que j'en ai tellement, puis quand je ne me prépare pas. Mais après, c'est ça, c'est plus des réflexions écoféministes, je dirais, qui m'ont inspirée aussi. J'aime beaucoup les livres de Camille Froide-Vaumétry, qui est une philosophe française. Donc, ça vaut vraiment le coup de lire ses livres si ça vous intéresse de réfléchir sur l'aspect du corps et la tra... Elle a beaucoup réfléchi sur le corps des femmes, donc justement, toutes les injonctions, puis la façon dont le système patriarcal s'immisce dans nos vies. Donc ça, c'est une femme que j'aime beaucoup, qui m'a beaucoup inspirée. Puis Émilie Hache, en fait, tout ce qu'elle publie, les éditions qui ont bourraqué, c'est vraiment une femme qui m'inspire beaucoup. Donc voilà, ça serait ça qui me vient pour l'instant. Puis Starhawk, que je pourrais nommer, qui est plus au niveau, je dirais, connexion avec la terre spirituelle. Tout ce que Sarah qui a écrit aussi, je la suis depuis que j'ai 16 ans. Elle m'inspire beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Est-ce que tu aurais un dernier message, quelque chose que tu as vraiment envie de transmettre qui ferait du bien d'entendre ?

  • Speaker #1

    Oui. Pour moi, être née dans un corps de femme, c'est vraiment... c'est vraiment... une bénédiction, puis je souhaite à toutes celles qui en ont envie de rentrer en relation pleinement, d'incarner pleinement, de s'incarner pleinement dans leur corps, puis d'apprendre pourquoi, puis comment faire que ce soit, que c'est une bénédiction, parce que c'est vraiment tellement riche de possibilités. On a vraiment la chance que ce soit tellement riche de possibilités, comme nous au Québec, on voit toutes les saisons tellement différentes les unes des autres. Mais c'est ça qui nous offre la possibilité d'être vraiment incarné dans notre corps puis de l'accepter tel qu'il est. Puis, ceci dit, quand on fait ça, on est à contre-courant. On est à contre-courant d'un monde qui essaie de faire en sorte qu'on soit toujours pareil. Puis je comprends, dans ce cadre-là, qu'on n'aime pas notre corps, qu'on n'aille pas le goût. d'être soumise aux injonctions du féminin, de la féminité, de tout ça. Donc, ça prend du courage pour assumer puis d'aller à contre-courant de ce qu'on nous martèle. Mais une fois qu'on le fait, on est libre, on est tellement libre puis on a tellement de pouvoir. On récupère de notre pouvoir personnel puis ça transforme notre vie puis celle des autres qui nous entourent. Donc, c'est ça que je souhaite à toutes celles qui t'écoutent, vraiment.

  • Speaker #0

    Osons aller à contre-courant. Merci beaucoup, c'est un très beau message. Sarah Marais, je te remercie beaucoup pour tout ce partage, pour tout ce podcast que j'ai hâte de partager et de cette rencontre. Merci vraiment d'avoir répondu à cet appel.

  • Speaker #1

    Ça m'a fait plaisir, on a galéré pour se rejoindre puis on a finalement réussi, donc c'est très bien.

  • Speaker #0

    J'ai bien cru qu'on n'y arriverait pas et puis nous voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • Le parcours d'Amélie Dumont et l'importance du partage

    00:09

  • Présentation de Sarah Maria Leblanc et de son travail

    00:32

  • La sagesse du cycle féminin et des plantes

    01:18

  • L'achillée millefeuille : une plante maîtresse

    02:44

  • Usages concrets de l'achillée pour les femmes

    09:37

  • Discussion sur la périménopause et l'équilibre hormonal

    12:18

  • Conclusion et message final d'encouragement

    43:54

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Description

Je suis Amélie DUMONT - Naturopathe et Doula - créatrice du podcast Dans le ventre des femmes. Dans cet épisode j'interview Sarah Maria Leblanc - co autrice du livre Sagesse et pouvoirs du cycle féminin et autrice de J'aime mes hormones. On y aborde les cycles féminins, les variations hormonales, la santé naturelle féminine. Sarah Maria est phytothérapeute et nous partage le soutien si précieux des plantes pour le ventre des femmes tout au long de leur vie.

Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast dans le ventre des femmes le chemin de la douleur à la douceur ce podcast est né des récits inspirant des femmes que j'ai croisé depuis mes débuts en tant qu'accompagnante et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante je suis amélie dumont naturopathe d'où là est tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent, perdent plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être et souvent d'utérus à utérus. Alors belle écoute, bienvenue parmi nous dans ce nouvel épisode 100% féminin où on va parler ensemble du cycle menstruel, des plantes qui font du bien pour accompagner les femmes tout au long de leur vie et des déséquilibres hormonaux également. Je suis ravie de vous présenter aujourd'hui une interview avec Sarah Maria Leblanc qui est une personne dont le travail m'a... énormément porté dans le début de ma pratique. Quand j'ai commencé à me spécialiser dans l'accompagnement des femmes, à aussi travailler sur mon cycle, à observer chacune des différentes phases et à commencer à essayer de les améliorer, d'ajouter des petites choses, d'en enlever d'autres et petit à petit de réguler de plus en plus mes cycles et de me familiariser avec chacune des Ça a été... une aventure incroyable. Je remercie vraiment les deux co-autrices de ce livre qui m'a beaucoup portée parce que c'était vraiment à l'époque une des seules références disponibles et aussi qualitatives. Alors j'espère vraiment du fond du cœur que cet échange sera aussi vibrant pour vous qu'il l'a été pour nous lors de son enregistrement. Si tout ce qu'on aborde dans cet épisode te parle, je t'invite à aller découvrir ce que propose Sarah Maria. et à me contacter également si tu souhaites te faire accompagner par mes soins, en accompagnement individuel, ou bien par les différents programmes qui vont sortir à la rentrée et qui vont concerner tout particulièrement ce thème. Je te souhaite une très belle écoute. À bientôt. Donc Sarah-Maria, moi je t'ai connue au départ par le livre que tu as écrit avec Marie-Pénélope Pérez. Donc, sagesse et... pouvoir du cycle féminin. Ça a été vraiment pour moi la Bible au début. J'étais au départ naturopathe, sociégénéraliste, et puis très vite, je me suis spécialisée dans l'accompagnement des femmes, de la grossesse et du cycle. Et ça a été un ouvrage de référence pour moi-même et puis pour commencer aussi à mettre des choses en place avec mes clientes. Ça date d'une époque où il n'y avait pratiquement que votre livre qui était une référence. Là, aujourd'hui, on en voit tellement. Il y en a des nouveaux qui sortent toutes les semaines, j'ai l'impression. de nutritionniste, de phytothérapeute, de naturopathe. C'est beaucoup plus large maintenant. Thérèse, pour moi, a vraiment une référence. Donc, j'avais beaucoup envie de t'entendre. Alors, je veux bien, on va s'en aller vers une petite présentation, si tu as envie. De ce que j'en sais, tu as dédié ta pratique à la phytothérapie, à l'herboristerie, et puis à la sagesse du cycle féminin, des hormones. On parlera peut-être de ton nouveau livre aussi. Voilà. De ce que j'en sais, est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ton travail ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, premièrement, merci beaucoup de m'inviter. Ça me fait plaisir d'être là. Oui, donc moi, depuis plus de 20 ans, en fait, j'ai su que ma mission dans la vie, c'était de soutenir les femmes à s'empuissancer, comme j'aime bien dire, à travers la connaissance de leur corps, puis de comment l'accompagner, puis de la connexion avec la Terre. Donc, c'est vraiment ma mission jusqu'à ce jour dans la vie. Et donc, j'ai commencé à faire ça à travers des ateliers que j'ai appelés Rhythme féminin, qui s'appelle encore comme ça maintenant, qui se donne internationalement parce que j'ai formé des profs qui vont un peu partout, qui habitent un peu partout sur la planète. Rhythme féminin qui ressemble un peu à Sagesse et pouvoir du cycle féminin, qui est vraiment la connaissance de chaque phase du cycle avec la symbolique, puis les plantes. qui les accompagnent, puis les mouvements. Puis après ça, c'est ça, dans ma pratique clinique comme herboriste-thérapeute, j'ai des femmes qui ont différents enjeux, qui ont rapport avec leurs hormones, leur utérus, donc l'endométriose, les fibromes, la périménopause, la fertilité, le syndrome des ovaires polycystiques, etc. Donc, mon intention, c'est vraiment de les accompagner, reconnecter avec leur propre, finalement, leur corps, puis la connaissance de leur corps, puis de trouver, pas juste trouver des solutions naturelles. Mais pour moi, il y a quelque chose dans le processus. C'est sûr que j'ai une approche quand même clinique et scientifique, mais j'ai aussi une approche, on pourrait dire spirituelle ou énergétique, parce que pour moi, les plantes, ce sont des êtres qui ramènent du vivant dans notre corps. Ce n'est pas juste comme des suppléments, des pilules qu'on prend, comme on pourrait prendre n'importe quelle pilule. Pour moi, c'est vraiment des êtres qu'on prend pour reconnecter à ce qui a été exilé de nous, ce qui a besoin de vivant. Donc, voilà. Puis, c'est ça que je fais dans mon quotidien. Puis aussi, j'ai des cours aussi que j'ai créés il y a quelques années qui s'appellent « Libre, fertile, autonome » , qui est une formation en ligne qui est vraiment plus terre-à-terre pour vraiment outiller les femmes de A à Z à comprendre leur corps, comprendre toutes les différentes pathologies, puis comment l'accompagner avec l'hygiène de vie, les plantes, la nutrition, etc. Donc, c'est un peu comme ça que j'occupe ma vie. Je fais aussi partie des fois de certaines recherches sur la santé des femmes, puis je donne des conférences.

  • Speaker #0

    Merci déjà pour cette belle présentation. J'aimerais justement que tu nous parles aujourd'hui de cette sagesse du cycle féminin, de cette sagesse des plantes. Je ne sais pas si c'est dans ton discours dans ce livre, mais c'est vraiment le message que j'ai enregistré de ta part. Ce n'est pas le côté vraiment très scientifique, ce n'est pas l'aspect pharmacie verte du tout de l'herbor historique que j'ai intégré en te lisant. C'est vraiment justement... cette sagesse d'utiliser les plantes comme un soutien et comme vraiment comme une énergie de transformation et comme un soutien dans chacune des phases. Et c'est là-dessus que j'aimerais bien t'entendre.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Comment t'en es venue à travailler comme ça ?

  • Speaker #1

    Comment j'en suis venue à travailler comme ça ? Je pense que c'est plutôt le contraire que c'est passé pour moi dans le sens que quand j'étais petite, j'avais une grande connexion avec la nature. Puis mon refuge, c'était les champs. Donc, j'ai toujours eu une connexion avec les plantes. On dirait que je suis née comme ça, dans cette connexion-là. Puis quand j'ai commencé l'herboristerie, j'étais beaucoup dans l'énergie des plantes, dans les élixirs floraux, dans... C'est ça. Mes premiers ateliers, en fait, ça a été les premiers week-ends. C'était des... Ça s'appelait Plantes en soie, puis c'était une reconnexion avec les plantes pour sentir comment on était une plante. Puis en tout cas, tu sais, c'était très énergétique. Puis finalement, c'est plutôt au fil du temps que je me suis... Tu sais, je m'intéressais, j'avais étudié la bristerie, je m'intéressais quand même aux propriétés, puis tout ça, depuis mon école secondaire. Mais c'est comme plus avec le temps que j'ai été vers le côté plus clinique. Donc, ça a été naturel, en fait, cette connexion-là. Après, les archétypes, tu sais, comme ça aussi, c'est ça qui est fou. La connaissance des quatre faces du cycle, c'est venu naturellement aussi au départ, avant que je tombe sur une fille qui me dit, « Hé, mais il y a une femme qui a écrit là-dessus, elle s'appelle Miranda Gray. » Mais moi, j'avais déjà commencé, en fait, à faire ça, puis j'avais eu... aussi une loge de lune, une femme qui avait enseigné des façons autochtones de voir les phases du cycle. Puis j'utilisais, moi, différentes plantes selon différentes phases. Puis j'enseignais ça avant de rencontrer le travail de Miranda. Fait que c'était vraiment intéressant. C'est comme si la vie m'avait mis déjà sur un chemin comme ça. Mais après, c'est vraiment les plantes que je donne dans « Sagesse et pouvoir » puis que je donne dans « Rythme féminin » , c'est des plantes qui, justement, perdent connaissance des plantes puis perdent connaissance de mon cycle. sont venues, c'est vraiment venu de moi, tu sais. C'est vraiment comme, j'ai pas lu ça nulle part, là. Toutes les plantes que je donne dans chaque phase, tu sais, c'est vraiment venu de mon vécu, de ma sensibilité, de mon expérience avec les plantes, tout ça. Fait que ça, c'est simplement au fil du temps, je dirais. Puis il y en a d'autres qui se sont rajoutées, évidemment, depuis l'écrit, depuis, tu sais, c'est en 2014 qu'on avait publié la première édition, donc c'est ça. Il y a d'autres plantes qui se sont rajoutées au fil du temps. Puis aussi mes formatrices de rythme féminin, et bien là, elles ont... aussi leur propre sensibilité. Ça fait que c'est intéressant. Ça continue à grandir, cette connaissance, en fait. Puis pour moi, je finis avec ça. C'est ça, c'est que pour moi, c'est une connaissance ancestrale. Ça vient de moi, mais au fond, on savait ces choses-là. Je suis convaincue. On a perdu cette connaissance-là parce qu'on s'est fait persécuter pendant plus de 400 ans en Europe. On a perdu cette connaissance-là intrinsèque des plantes. Les femmes ont toujours su comment utiliser les plantes pour accoucher, pour soigner leurs enfants, pour... accompagner différentes choses. C'est simplement un retour de nos mémoires qui ont été effacées pendant quelques centaines d'années.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais envie de nous parler justement d'une plante ou d'une plante maîtresse que tu affectionnes particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, je vais parler de l'achillée, que vous dites achillée. Nous, on dit achillée. Achillée millefeuille. Pour moi, c'est la première plante avec laquelle je pense que je suis vraiment tombée en amour, mais ça reste mon phare. C'est une plante qu'on raconte autrefois, l'histoire de l'achillée, que c'était une étoile dans le ciel qui voulait aller se promener sur la Terre, puis que, en tout cas, la Lune ne voulait pas. Puis un jour, la Lune était de bonne humeur, puis elle a dit, « Vas-y, mais il faut que tu reviennes avant le lever du soleil. » Puis là, elle est venue avec sa meilleure amie. Puis là, ils ont exploré, mais c'était la nuit. Puis finalement, la meilleure amie, quand elle a vu l'aube poindre, elle s'est dit, « Ah non, il faut que je retourne. » « Viens, viens, viens ! » Puis la chelette dit « Non, non, non, c'est trop beau ! » Puis là, elle est restée, puis elle a trouvé ça tellement beau sur la terre puis elle s'est enracinée. Puis pourquoi je raconte cette histoire-là, c'est que pour moi, la gilet, c'est une étoile. C'est une étoile dans la nuit. C'est vraiment ça que ça fait à l'intérieur. Ça illumine. Ça ramène de la lumière. Puis on dit aussi que c'est une plante amphorétique. Ça veut dire que c'est une plante intelligente qui va s'adapter. Par exemple, pour la fièvre pour les enfants, elle peut baisser la fièvre, mais elle peut aussi l'augmenter pour nous aider à suer, parce qu'on sait que la fièvre, c'est positif. Ça nous fait tuer le méchant. Donc, elle va s'adapter à l'organisme. Ou le sang, par exemple. Elle peut faire venir le sang si on frotte, frotte, frotte la chilée contre la langue ou contre la peau. Elle peut faire venir le sang à la surface. Mais c'est une plante astringente qui va vraiment... Même qui peut être... Bon, j'ai... Je suis en périménopause, j'oublie les termes d'abord série. Mais bref, qui peut arrêter le sang. Émostatique, pfiou ! Oui, c'est ça. Donc, c'est comme une plante qui s'adapte. Ça fait que ça, je trouve ça assez particulier. Puis, c'est une plante qui va venir aussi vraiment équilibrer le cycle. Donc, moi, je suis vraiment du genre à essayer. en tout premier lieu, la chilée, quand il y a un dérèglement hormonal, parce qu'elle ramène de l'ordre et de la lumière à l'intérieur. Avant d'essayer, par exemple, le gâtelier, il y a des femmes qui, tout de suite, vont aller vers le gâtelier. Moi, je suis comme, mais non, le gâtelier, c'est une plante tellement spécifique qu'il y a sur l'hypophyse. C'est une plante forte, on n'a pas besoin d'aller vers elle tout de suite. C'est ça, moi, je suis vraiment... La chilée, c'est une plante maîtresse, je dirais, dans ma vie pour plein de choses. Elle est tellement, tellement belle, elle est tellement magnifique.

  • Speaker #0

    Je suis ravie que tu aies choisi cette plante-là. Juste avant l'épisode, j'ai eu une pensée pour ça, pour la quiller, parce que je suis en cure. Je me suis acheté une petite teinture. Jusqu'ici, je l'ai beaucoup utilisée en infusion. Et je me suis acheté une teinture et je sens qu'elle me fait du bien. Je la prends tous les jours depuis bientôt un mois, je pense. Et j'ai eu une pensée pour elle et je me suis dit, tiens, ça serait chouette que je fasse un épisode bientôt, peut-être sur le sujet. Et nous voilà en train d'en parler.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu voudrais nous parler de quelques usages pour le ventre des femmes, de la chelée, de manière un peu plus concrète ?

  • Speaker #1

    Oui, mais comme tu disais,

  • Speaker #0

    c'est intéressant pour autant partir sur des recommandations. Encore une fois, si les personnes qui nous écoutent ont ce genre de problématiques, je les invite quand même au niveau des dosages, selon la problématique, à se rapprocher d'un thérapeute. si besoin, ou de tes livres, mais oui, quelques usages pour rentrer un peu plus de manière concrète dans le sujet.

  • Speaker #1

    C'est ça, si on revient sur l'équilibre hormonal, en fait, on peut l'utiliser en teinture ou en plante, en infusion. Voilà, donc on peut l'utiliser. Puis, c'est ça, moi ce que je suggère, c'est d'essayer, quand on a une espèce d'équilibre hormonal, qu'on voit que, par exemple, nos cycles raccourcissent ou rallongent ou sont erratiques, on suggère de l'utiliser pendant trois mois, de faire une cure de trois mois, premièrement. Et ça, c'est une plante qui est, c'est sûr qu'elle est majoritairement progestéronique. Quand on dit qu'elle est progestéronique, ce n'est pas qu'elle contient de la progestérone, parce qu'à date, on n'a pas trouvé de plantes qui contiennent vraiment juste de la progestérone. Ça n'existe pas. mais, en tout cas, dans ce qu'on en connaît, elle va aider l'organisme à resécréter sa progestérone. Puis, des fois, ça prend ça pour recommencer à créer de l'harmonie dans un cycle. Et même quand on sécrète plus de progestérone, ça va faire en sorte qu'on sécrète plus d'estrogène. En tout cas, c'est un cycle. Donc, elle est extraordinaire pour ça. Puis, c'est une plante qui est amère. Donc, elle va stimuler le foie. Puis, le foie, c'est lui qui gère beaucoup le métabolisme hormonal. On pense aux glandes, mais c'est vraiment... par les enzymes du foie que ça passe. Donc déjà, ça fait du sens comme ça. Puis après, oui, c'est une plante qui va, au niveau du ventre des femmes, vraiment de l'utérus. C'est une plante qui va venir arrêter les gros saignements hémorragiques, ou en tout cas les diminuer, du moins. Ou même qui peut ramener les menstruations quand on fait de l'aménorée. En fait, plusieurs fois, j'ai vu ça, des femmes qui souffraient d'aménorée, puis après une cure de 2-3 mois d'achillée, leurs menstruations sont revenues comme avant. Donc, c'est assez incroyable, en fait. Cette planche-là, donc c'est ça. Elle va vraiment s'adapter aux besoins de la femme, mais je dirais que c'est ça. Pour le sang, elle va soit diminuer les teignements abondants ou ramener des menstruations qui ont disparu pendant quelque temps.

  • Speaker #0

    Ok. Au niveau de la prise, là tu nous parles de trois mois. Est-ce que c'est comme avec le gâtelier ? Est-ce qu'il y a plusieurs façons de faire au niveau du gâtelier ? Il y a des personnes qui vont le donner que dans la deuxième phase parce que justement, on va dire qu'elle va soutenir. la progestérone. Et puis il y a aussi l'idée que pour avoir une bonne phase progestéronique, il faudrait déjà qu'il y ait une bonne ovulation. Et souvent on va voir que du coup c'est parfois plus intéressant de la prendre tout le mois parce qu'elle va déjà travailler en début de cycle. C'est quoi aujourd'hui son positionnement par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Oui, comme pour le gâtillé, pour moi, c'est vraiment une question de personnes. Ça dépend de c'est quoi la pathologie, c'est quoi le déséquilibre. Donc, c'est difficile de savoir. Mais disons que la chilée, elle est moins spécifique que le gâtillé. Donc, c'est un peu différent à ce niveau-là. Le gâtillé, il agit vraiment sur l'hépophyse, ça fait que c'est différent. Moi, je suis plus pour prendre la chilée tout le long, quand on ne sait pas. On est beaucoup mieux de prendre la chilée tout au long du cycle parce que justement, elle va créer de l'harmonie, parce qu'elle agit de façon systémique. Donc, elle va agir, c'est-à-dire sur le foie, elle peut agir sur les ovaires. Donc, elle agit de façon systémique. Elle aide le corps de lui-même à retrouver son intelligence. Pour moi, c'est un peu ça. C'est comme ça que j'essaie de travailler de façon générale avec les plantes. J'essaie que les plantes aident le corps de lui-même à retrouver son équilibre et son intelligence au lieu de le forcer à aller dans une direction. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas le faire, des usages spécifiques, parce que la plupart des femmes qui viennent me voir ont des problèmes quand même assez avancés. De façon générale, ce que j'essaie de faire, c'est de vraiment ramener l'équilibre. Donc, si on va de cette façon-là, on est mieux d'en prendre tout le long du cycle parce que le corps de lui-même, à force de recevoir de l'achillée, il va retrouver, le foie va recommencer à faire ses mouvements, les ovaires. Donc, le corps de lui-même va retrouver son air d'aller. Donc, voilà, tout au long, pour moi, c'est vraiment la meilleure façon.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu nous parles autant du foie parce que, justement, j'ai l'impression que personnellement là c'est là dessus qu'elle agit énormément, en dehors en tout cas de la période menstruelle, et où je me suis vraiment sentie des moments de colère sortir et je me dis, oui, ça doit bien travailler. Il y a quelque chose dont tu parles beaucoup aussi, c'est des plantes nutritives, de cette idée de justement, avant d'agir de manière trop précise, de surtout nourrir les organes, les hormones et le corps de manière générale. Oui,

  • Speaker #1

    ça, ça a été une herboriste américaine qui s'appelle Susan Weed. qui a beaucoup, beaucoup influencé le courant de l'herboristerie américaine. Bien, américaine dans le sens de même Canada, dans le sens de nord-américaine, si on peut dire. Puis, c'est ce qu'elle appelle la façon sage-femme de travailler. Wise woman ways, au lieu de la façon héroïque. Fait que c'est un peu ça dont j'entretenais tout à l'heure. La façon héroïque, c'est vraiment de travailler, c'est comme, il y a un problème, je travaille à le régler. J'ai mal à la tête, je prends des Tylenol. Ou même, j'ai un problème hormonal, je travaille directement. sur les glandes, puis je force le cycle. La façon plus sage-femme, c'est justement d'y aller par nourrir, soutenir, accompagner. Puis, c'est l'introduction à ce que je veux dire sur les plantes nutritives. Les plantes nutritives, c'est un peu comme en natureau, des multis. Quand on donne des multivitamines, des multiminéraux, déjà, on voit qu'il y a quelque chose qui stabilise quand il y a de l'anxiété, quand il y a de la fébrité, perte de cheveux, fatigue. On voit que des fois, c'est juste une question de minéraux. Mais avec les plantes nutritives, c'est qu'elle contient beaucoup de minéraux et autres éléments nutritifs oligo-éléments, etc. Puis ça vient vraiment ramener de l'enracinement dans la structure profonde dans les os, dans les muscles, dans les tissus dans les glandes puis il y a vraiment quelque chose qui se passe par exemple, je ne sais pas si toi ou les gens qui écoutent, vous avez déjà fait juste une simple cure d'ortie pendant deux semaines, prendre 3-4 tasses d'ortie il y a quelque chose qui se passe se passe au bout des deux semaines pour tout le monde. Puis ce qui se passe, c'est subtil, mais c'est genre, ah, j'ai moins envie de mes addictions, j'ai moins envie de manger du sucre, j'ai plus envie de me coucher tôt. C'est comme il y a quelque chose qui se passe où on revient dans notre centre puis on a envie de prendre soin de soi. Donc, c'est comme si les nutritifs, pour moi, constituent la base de la guérison. Même dans ma formation, les vertus autonomes, j'enseigne les bases de la santé au premier module, puis je mets les plantes nutritives là-dedans parce que pour moi, c'est comme Merci. une sorte de nourriture profonde pour le corps sur laquelle tous les autres mouvements de guérison peuvent se déposer. Donc, voilà. C'est juste ça que je dirais des plantes nutritives. Donc, oui, c'est ça. Moi, je ne vois pas de... Je ne fais aucun accompagnement sans plantes nutritives. C'est impossible. Parce que c'est comme... Elles sont tellement aidantes, toutes ces plantes-là. Je ne me verrais pas travailler sans aucune plante nutritive. C'est comme s'il manquerait l'alimentation de base des plantes. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est rigolo que tu me parles de l'ortie, parce que du coup, suite au conseil du livre, j'ai beaucoup fait de cures d'ortie. Alors, ça fait un moment maintenant, mais au bout d'un moment, ce que j'ai observé, je pense qu'au début, j'ai dû faire des cures d'un à trois mois. Et maintenant, si pendant trois, quatre jours de suite, j'en prends, comme tu dis, deux, trois tasses au moins, je vais avoir des saignements de nez. Et je n'ai jamais vu ça dans la littérature, mais de mon côté, en général, ça me dit que c'est déjà beaucoup. Et je vais avoir des saignements de nez au bout de deux, trois jours. Alors que l'effet me faisait tellement du bien quand j'en prenais sur le long terme que j'aimerais bien pouvoir retenter. Mais aujourd'hui, je n'ai pas retenté de le faire en poudre de manière autant assidue. Il faudrait que je teste pour voir si ça me fait la même chose ou pas. Mais en infusion, ça me fait ça.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Moi, j'ai l'impression que l'ortite, on la considère aussi comme une adaptogène légère. Puis j'ai l'impression que c'est sûr que c'est une légère altérative, bon, elle peut aussi équilibrer. du syntanique de tous les... système, s'il y a quelque chose de nouveau cardiovasculaire qui se passe pour toi, puis j'ai l'impression que peut-être qu'elle, soit c'est une question de minéraux, d'équilibre des minéraux pour toi, qui crée ça, mais sinon, peut-être qu'elle te montre quelque chose à quelque part. Pour moi, quand ce genre de choses-là arrivent, je diminue puis je suggère à ma cliente de commencer par une demi-tasse, commence par une demi-tasse à tous les jours pour voir qu'est-ce que ça fait. Mais moi, il y a quelque chose avec leur type, c'est que quand c'est assez, elle me dégoûte. Genre, je ne peux même pas penser de vous rendre de l'artiste, ça me dégoûte complètement, même j'ai la nausée. Puis aussi, ça me fait ballonner. Puis ça, ça fait ça pour plusieurs personnes, ça peut faire ballonner quand on en a trop. Donc, voilà. Elle nous dit qu'est-ce qu'on a, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler. Mais moi, ça me fait ça tout le temps. Donc, j'en prends au printemps, puis à un certain moment, rendu comme au mois, mettons, à peu près maintenant, ou au mois de juillet, ouf, j'en prends. Puis là, c'est comme, non, ça me dit vraiment non. Donc, c'est ça. J'essaie d'écouter aussi ce que le corps veut nous dire. À quelque part, pour moi, le corps et la plante travaillent ensemble. C'est ça, ils me parlent et j'essaie d'écouter ce que ça me dit.

  • Speaker #0

    Je suis contente qu'on parle de ça parce que c'est vraiment ça qu'elles nous apprennent aussi, les plantes, quand on commence à les utiliser. C'est vraiment d'observer, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'on a besoin, à quelle quantité, et de vraiment aller les écouter, de connecter avec elles. Et de ne pas simplement le voir, encore une fois, comme juste une petite pilule magique qui va tout résoudre, mais vraiment connecter avec ce que ça fait à l'intérieur du corps. Ce qui est génial. Est-ce que tu aimerais nous parler de la périménopause ? Parce qu'en ce moment, j'ai énormément de femmes que je suis qui sont en déséquilibre hormonal dans cette période-là. Ça amène beaucoup de questionnements et je vois que du coup, tu nous dis que tu es en plein dedans. Donc forcément, j'imagine que tu as creusé un peu le sujet.

  • Speaker #1

    Exact. Je suis en plein dedans. Je commence tout doucement. Je n'ai plus ce que vous dire. Je ne suis pas en plein dedans, mais je commence. Mais oui, j'ai creusé ce sujet d'ailleurs dans la dernière édition de « Sagesse et pouvoirs » . On a sorti une édition l'année passée pour les 30 ans, 40 ans du souffle d'or, je pense. Puis dans cette édition-là, Marie et moi, on a écrit un chapitre sur la périménopause. Tu pourras suggérer à tes clientes de lire ce chapitre-là. Il y a des exercices aussi spécifiques, tout ça. Mais bref, la périménopause pour moi, c'est un peu… Parce que pour moi, je vois vraiment la vie en cycle. Pour moi, la périménopause, c'est le cycle visionnaire ou enchantrice, comme dit Miranda. Moi, j'aime mieux dire visionnaire. Donc, c'est la phase visionnaire de notre vie. Donc, c'est la phase prémenstruelle de notre vie. Puis pour moi, cette phase-là dans le moi et dans la vie, c'est la phase d'initiation. C'est la phase de révélation. C'est la phase de vision. C'est une phase qui, comment dire, nous amène à alchimiser, non déjà à voir. à prendre conscience et à alchimiser ce qui ne nous convient plus ou ce qu'on voudrait qu'il advienne pour nous préparer à l'autre phase qui est l'hiver. Donc, la pré-ménopause, c'est une phase vraiment remplie de récoltes comme l'automne, de récoltes, mais encore faut-il être capable de savoir comment surfer, comme je dirais, comment surfer les vagues, ce qui va arriver, parce que ce que ça nous demande, c'est de s'arrêter. Ça nous demande de ralentir le rythme. Les choses qui nous convenaient avant, c'est super contradictoire parce qu'on est au summum de notre carrière à ce moment-là. Puis on demande, ou en tout cas, il y a quelque chose, on est au summum. Puis pourtant, ça nous demande de prendre un pas de recul. Les choses qui nous convenaient avant, les choses qu'on faisait au niveau de physique, les exercices, les gens qu'on fréquentait, les millions de choses qu'on faisait, c'est trop. C'est trop. Puis c'est comme si on se sent facilement dépassé. Puis on se sent facilement irrité. Ça dépend des personnes. Il y en a qui sont irrités, il y en a qui sont dépassés, il y en a qui sont déprimés. Mais ça, c'est parce que, comme dit Susan Wade, la fameuse abresse américaine, c'est les grands vents, les grands vents de changement qui souffrent, qui font tomber les feuilles des arbres. Les incendies, les bouffées de chaleur, les incendies qui brûlent tout ce qu'on a pu, ce qui n'est plus nécessaire à nos vies. Et quand on commence à accepter de voir ce qui nous est montré, ce que notre être nous montre, ce que la vie nous montre, c'est comme si là, ça change complètement. le rapport qu'on a à ça. Les symptômes physiques changent aussi les signes. Même, je déteste dire symptômes parce que c'est comme on a médicalisé cette phase-là de la ménopause. On l'a médicalisé comme toutes les phases de la vie d'une femme, mais c'est juste une phase. Il n'y a rien de médical. Il n'y a pas de symptômes. Il n'y a pas de maladies. Mais il y a des désagréments. Il peut y avoir des désagréments. Il peut y avoir des symptômes vasomotards comme les bouffées de chaleur. Il peut y avoir des pertes lexicales comme j'ai de temps en temps. Et ce sont des choses qui passent, mais ce sont des choses qui arrivent puis qui nous amènent à ah ok Je dois me coucher plus tôt, je dois boire plus d'eau, je dois faire des choses de base, en fait, ralentir, etc. Donc, c'est ça. Pour moi, c'est une phase de révélation et dans laquelle qui nous amène à faire des choix d'amour de soi. C'est vraiment ça. C'est vraiment ça l'initiation, faire des choix d'amour de soi. Pour arriver dans l'autre phase, ménopausée avec... Une affirmation de soi, une affirmation claire de nos limites, puis beaucoup plus d'amour de soi, puis de respect de nous-mêmes. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. Je pense que ça va leur parler.

  • Speaker #1

    Ben oui, absolument. La plupart des personnes à qui je dis ça, mes clientes que j'accompagne sont comme, ah oui, oui, oui, mais tu sais, il y en a que c'est difficile à entendre quand même. C'est pas facile à entendre toujours, là, ça. Puis il y en a qui préfèrent ne pas, puis c'est correct, hein, je veux dire, s'il y en a qui préfèrent prendre des hormones, puis le dentiste. ou d'autres hormones. Moi, je fais le chemin avec elle pour essayer avec les plantes, essayer avec l'hygiène de vie, l'alimentation, tout ça. Puis si ce n'est pas assez pour elle, ou il y en a qu'elles ne font pas les choix qu'elles devraient faire pour aller ailleurs, c'est correct. On est tous à des endroits différents de nos vies, puis on a tous des besoins différents. Je pense que l'important, c'est qu'on puisse au moins être au courant, puis choisir de façon consciente, puis de ne pas se faire... imposé qu'on a une maladie et qu'il faut prendre des hormones. À partir du moment où on le choisit consciemment, c'est un autre part de manche. Évidemment, le mieux, c'est les hormones bioidentiques parce que les hormones, ce qu'on appelle de substitution, c'est moins drôle, mais voilà.

  • Speaker #0

    De mon côté, j'ai vraiment deux types de femmes à ce moment-là. J'ai vraiment celles qui sont OK, qui sont en train de cheminer pour aller vers la ménopause et qui se voient juste glisser un peu dans cette période-là. Et puis, il y a celles qui sont en fait dans un désir d'une deuxième grossesse ou d'une première grossesse, même parfois dans cette période-là, et qui voient leur cycle complètement bouleversé. Et là, je trouve que c'est encore un autre sujet. Ça ne se passe pas tout à fait de la même manière, l'accompagnement avec elles. Parce qu'on est plus dans une périménopause un peu précoce avec ces femmes-là, où il y a le processus physiologique, mais peut-être pas seulement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, tout à fait. Mais tu sais, en fait, la périménopause, ça peut commencer à 35 ans. Puis pour moi, il n'y a pas de précocité vraiment tant qu'on a, je veux dire, à 30 ans peut-être. Mais sinon, pour moi, ce n'est pas précoce la périménopause parce que c'est autour. Mais je veux dire, aujourd'hui, la ménopause est précoce chez la plupart des femmes. En tout cas, chez beaucoup de femmes. Puis à cause de l'état de nos surrénales. Puis pour moi, ça, c'est la clé aussi de la fertilité. Parce que la clé de la fertilité... c'est la vitalité. Puis la vitalité, c'est les surrénales au départ. Donc, quand on voit, puis là, les femmes qui apportent, « Oh non, mon taux d'AMH, parce que là, la médecine utilise beaucoup l'AMH, qui est comme la maturation des follicules, pour déterminer. » Mais même s'il y a des recherches qui démontrent que l'AMH, finalement, ça ne veut rien dire parce qu'il y a une recherche qui démontre, sur beaucoup de larges échantillons, puis plusieurs temps, que finalement, plusieurs femmes sont tombées enceintes alors que leur AMH était bas. Donc, il ne faut pas se fier juste là-dessus, mais bref. C'est ça, c'est que là, la vitalité des follicules est moins grande. C'est ça que ça indique la MH, en fait. C'est qu'il y a une moins grande vitalité dans les ovaires, mais ça, ça prend trois mois pour se refabriquer des bons follicules puis de la vitalité. Bon, ça peut prendre plus de temps, mais ça se refabrique de la vitalité. Fait que l'idée, c'est de vraiment prendre soin des surrénales puis de tout faire pour nourrir le féminin, nourrir le yin. Puis après ça, mais ça, le même mouvement de la périménopause. C'est le même mouvement que la fertilité. C'est diminuer notre intensité, mettre nos limites, etc. pour être capable de nous coucher plus tôt, de prendre du temps pour nous, de nous donner du dodo. Donc, pour moi, c'est un peu la même affaire. C'est juste la façon dont je l'exprime qui va être un peu différente. Mais les mouvements, tu sais, combien de fois je suis arrivée et les femmes avaient des cycles erratiques. où elles n'avaient plus de menstruation, puis on a travaillé, puis elles ont recommencé pendant des années à avoir un cycle après. C'est simplement que, oups, elles avaient vieilli trop vite à quelque part. Mais on peut aider le corps, puis tu le sais, à retrouver plus de vitalité.

  • Speaker #0

    J'ai pris le temps de regarder ton livre et je le trouve chouette pour ça, pour les personnes qui se questionnent sur leur équilibre hormonal. Parce que justement, tu fais le lien avec toutes les glandes qu'on a dans le corps, avec les surrénales, avec la thyroïde, avec comment ça se passe dans le cerveau. Et ça peut vraiment permettre aux femmes de comprendre pourquoi est-ce qu'on travaille sur la vitalité, sur le fonctionnement global du corps, pourquoi il faut nourrir l'ensemble du fonctionnement et pas simplement aller s'intéresser aux organes féminins, parce que vraiment tout est relié. Et donc, tu proposes en début de livre un quiz qui permet aussi de faire le point et d'estimer le fonctionnement hormonal pour chacune, les déséquilibres. Et puis, je trouve qu'après, tu es dans ce livre, dans vraiment des conseils justement très terre-à-terre et très simples. Déjà, comment est-ce qu'on fait pour juste prendre soin de soi, juste entre guillemets, alors que c'est tellement essentiel en fait. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais vraiment le goût. quand je vends, ils m'ont contacté et ils m'ont dit « T'as carte blanche, quel livre tu veux écrire ? » J'avais vraiment le goût d'écrire un livre. J'ai lisé toutes sortes de choses sur les réseaux. J'étais vraiment découragée du nombre de... Parce que bon, c'est super, on veut tout s'aider. Il y a vraiment un mouvement d'autonomisation gynécologique et je trouve ça vraiment génial. Mais en même temps, on lit toutes sortes de choses et je me suis dit qu'il faut vraiment revenir à la base. Pourquoi ? C'est quoi nos glandes ? C'est quoi nos hormones ? Comment on peut faire juste pour prendre soin de ça ? J'avais envie d'être accessible, de justement sortir de l'aspect plus symbolique. pour vraiment être plus accessible à n'importe qui. Puis de faire un livre qui se lit bien rapidement ou qui se laisse... Moi, je dis que c'est un livre de bol de toilette. Tu le laisses à côté, puis là, tu en lis un petit bout à chaque fois que tu vas aux toilettes. Moi, j'aime bien lire des petits bouts comme ça. Donc, tu sais, j'avais envie de faire un livre comme ça. Puis c'est ça, en fait, de vulgariser puis de rendre ça intéressant puis agréable, de parler de nos glandes puis de nos hormones. Puis je pense que j'ai réussi ma mission. mais oui, merci de ton retour. Je suis assez fière, même si c'est un petit livre qui a l'air de rien, mais je suis assez fière de ce que ça l'a donné.

  • Speaker #0

    Donc, ce livre, il s'appelle « J'aime mes hormones » . Oui. Je m'étais noté quelques petits passages. Donc, justement, par rapport au quiz, même, tu nous dis « Ne panique pas des résultats » . C'est très fréquent dans notre société actuelle d'être en déséquilibre. Et surtout, tu expliques que dans les pages suivantes, on va trouver des stratégies simples, naturelles, non-invasives pour essayer d'agir à notre rythme. puis les deux autres de passage. Alors, j'ai beaucoup aimé quand tu nous dis « Notre cycle hormonal peut être considéré comme un signe vital. Lorsqu'on sait le comprendre et l'observer, il est riche en informations sur notre santé générale. Avec curiosité et bienveillance, nous pouvons utiliser ces notions des hormones et du cycle comme outils de connaissance de soi. Veillons cependant à ne pas utiliser nos connaissances du cycle pour nous mettre de la pression sur une prétendue normalité de notre cycle. Nous nous en mettons bien assez ailleurs dans notre vie. »

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Si je peux commenter là-dessus, il y a deux choses là-dessus. Première chose, justement, je ne le savais pas au début. Moi, j'ai juste eu le désir d'enseigner sur le cycle, mais je n'avais pas réalisé à quel point la connaissance de notre cycle pouvait nous informer du reste de notre état de santé. Ça peut nous donner beaucoup, beaucoup d'informations sur notre système nerveux, notre système digestif, notre circulation sanguine. Quand on sait l'interpréter, c'est fou. Ça nous donne vraiment beaucoup d'infos sur notre vie telle. et cetera. Puis ça, pour ça, je trouve que la synchrotermie, je ne sais pas si toi, tu l'utilises avec tes clientes, mais moi, c'est un outil incroyable de connaissance de notre santé générale, mais aussi de notre cycle. C'est comme un petit laboratoire en fait, quand on fait de la synchrotermie, quand on regarde les signes, la glaire, le col, la température, et cetera. J'ai mis aussi de connaissance de soi parce que justement, si on est à l'écoute de ce qui se passe pendant notre phase luthéale, on a des visions, on a des reflets de notre vie, on a des besoins qui nous sont révélés. Donc, voilà. Pour moi, c'est fou comment le cycle devient. Pour moi, suivre notre cycle, c'est un voyage expérientiel transformateur. Tu sais, j'ai déjà, il y a un slam que j'ai écrit qui s'appelle « J'aime mes hormones » dans lequel je dis, je parle de la progestérone, puis je dis « Je suis ta chamane perso, je suis ton champignon magique. » Tu sais, dans le sens que c'est vraiment comme, ça crée de la clarté en nous, puis de l'accompagnement. Puis la deuxième chose, c'est sur la pression qu'on se met. Parce que l'autre chose, c'est que quand j'ai commencé en signifiant le cycle, et moi-même, je suis rentrée là-dedans au début, je me disais « Ah non, tu sais, La première phase, c'est la vierge. La deuxième phase, c'est la mère. Et là, c'est comme ça. Et là, mes clients... Mais mes étudiants me disaient, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça. Puis là, dans ma tête, c'était parce qu'ils avaient des équilibres hormonaux, tu sais. C'était sûr qu'il fallait que ça soit comme ça, tu sais. Donc, puis j'espère que notre ligne va pas créer ça vraiment. C'est vraiment au fil du temps que je me suis dit, ah oui, mais on a tellement d'injonctions. On a tellement d'injonctions dans le système capitaliste patriarcal à être belle, à être ci, à être ça, à être mince, puis là, à être en santé. Fait que faut vraiment faire attention, pas se taper dessus avec ça. de le prendre justement avec curiosité et bienveillance pour en apprendre sur nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une tendance. Et après, moi, j'aime bien dire que justement, ce cycle, c'est comme une boussole intérieure. Exact. Et c'est vraiment notre boussole. Il n'y a que nous qui saurons bien la lire. Simplement, quand on lit un livre comme celui que vous avez écrit avec Marie Pénélope, c'est vraiment juste dans cette curiosité, comme tu dis, lire la tendance, en fait, pour pouvoir quand même comprendre, pour pouvoir comparer un petit peu, juste s'identifier, en tout cas, à ces phases. Et après, on va pouvoir voir qu'est-ce qui nous correspond vraiment dans ces phases et en quoi on est peut-être un peu différent de la normalité là-dessus. Mais oui, c'est cette pression aussi qu'on se met.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Je trouvais ça important que tu le dises. Pour la symptothermie, du coup, le deuxième épisode du podcast, il est sur ce sujet-là. Donc, si les personnes qui nous écoutent ont envie de creuser le sujet, elles peuvent aller l'écouter. Tu nous parles des menstruations et tu dis... Ainsi, il représente définitivement un des liquides les plus purs, riches et nobles que le corps humain peut fabriquer. Ça aussi, c'est très différent de la plupart de la vision des femmes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Puis même, j'ai même rencontré souvent dans des visions de wellness, de bien-être, de naturopathie, cette notion qu'on se nettoyait pendant nos règles. Puis pour moi, c'est Marie-Pénélope en fait qui m'a allumée là-dessus il y a des années. qu'on écrivait notre livre, puis elle m'a fait réaliser ça, puis qu'il y avait beaucoup de gens qui pensaient ça. Puis oui, que c'est un nettoyage. Il y a peut-être un aspect énergétique de « je laisse aller, ça c'est certain, je laisse aller » . Mais en même temps, si on regarde physiologiquement, il n'y a aucun nettoyage qui se passe. Je veux dire, je laisse aller une vie, mais ce qui se passe, c'est quoi cette vie-là, c'est quoi ce sang-là, en fait ? C'est la possibilité, c'est tout l'aspect superficiel de l'endomètre qui a été... créer, nourrir de minéraux, gorger de minéraux pour qu'une vie puisse y avoir accès. C'est le nec le plus ultra des liquides. Je ne vois pas rien d'aussi extraordinaire que ça. Donc, pour moi, ce qu'on laisse aller, c'est tellement précieux. Ce n'est pas pour rien que depuis des années, il étudie ça pour essayer d'en faire de l'engrais. Puis là, maintenant, il utilise ça comme cellule souche pour guérir des maladies, pour faire des médicaments. Donc, il faut arrêter de... de penser, il faut prendre conscience de nos croyances qui nous ont été passées, que c'est malsain, que c'est impur, etc. Ce n'est pas vrai, c'est ce qu'il y a de plus pur. Pour moi, ce sang-là, depuis que je suis adolescente, la fin de mon adolescence, que je l'honore, j'ai eu la chance d'avoir accès à ces enseignements-là quand j'avais 18 ans. Vraiment, je l'honore ce sang-là. Je ne le laisse pas se perdre en n'importe comment non plus. Pour moi, c'est vraiment un sang précieux.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai beaucoup aimé avec votre livre et quand je fais le point, parce que ça fait des années que je chemine avec tout ça maintenant, j'ai vraiment le sentiment que ça m'a permis d'aimer toutes les phases de mon cycle. C'est vraiment ces quatre énergies complètement différentes, ces quatre femmes très différentes que je peux être aussi. Et vraiment, je suis en paix avec les quatre et je les aime beaucoup, toutes les quatre. Je pense que l'automne et l'hiver ont été certainement les plus challengeants pour moi. Mais aujourd'hui, j'ai hâte de les voir venir à chaque cycle.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche beaucoup de t'entendre. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je m'étais notée ton plan pour retrouver l'équilibre hormonal, parce que je le trouve à la fois très simple, comme je te disais tout à l'heure, c'est vraiment reprendre les bases. Il est à la fois simple, mais en même temps tellement essentiel. La première étape, c'est supprimer ce qui me nuit. Donc, c'est sûr que ça commence par là. En deuxième, c'est choisir des habitudes. de vie qui me soutiennent. En troisième, prendre soin de mon système digestif qui est tellement essentiel. En quatrième, c'est manger pour me faire du bien. Et en cinquième, apprivoiser les plantes à allier, avec lesquelles on a commencé le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi, c'est ça, c'est la base. Si on veut une guérison profonde, ça prend ces étapes-là. Ça m'amène à peut-être mentionner à... Quelque chose qui m'est apparu vraiment clairement au fil de ma pratique, c'est ce que j'ai appelé le triangle de guérison, puis le modèle de l'étoile, mais je vais juste parler du triangle de guérison. C'est vraiment le système hormonal, le gynéco, le système digestif, le système nerveux. Je ne vois, ce n'est pas arrivé, je crois, ou en très très faible pourcentage, 0.0 quelque chose, de voir des femmes qui avaient des enjeux gynécologiques ou hormonaux qui n'avaient pas de problème du système nerveux ou digestif. C'est en tout cas... c'est extrêmement rare. Au moins, pas un des deux, même juste un des deux, c'est rare, mais c'est arrivé, mais aucun des deux ne s'est jamais arrivé. Donc, digestif, nerveux, gynéco-hormonal, ça va toujours, toujours ensemble. On parlait du foie tantôt, c'est vraiment important de comprendre que les hormones passent par le foie pour être métabolisées par les enzymes du foie, puis ça, ça crée, ça change tout. dans notre santé. Donc, si on a des problèmes de constipation, si on a des problèmes d'intolérance, si on a des problèmes d'inflammation intestinale, tout ça, si on a des problèmes de foie XY, tout ça, ça va jouer dans notre équilibre hormonal ou dans notre équilibre de l'utérus aussi, parce qu'on peut aussi avoir, si on a de l'inflammation intestinale, ça va jouer sur notre utérus. Donc, c'est un monde infini d'exploration. le lien entre le système digestif puis le système hormonal, puis après ça, le système nerveux, bien évidemment, va payer pour tout ça, puis va augmenter le reste. Voilà. Triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Je suis super heureuse que tu le nommes comme ça. Et encore une fois, il y a plein de synchronicité. Je suis en train de travailler pour produire un programme en ligne à proposer qui, justement, puisse aider les femmes à retrouver l'équilibre. Et en fait, ce matin, je me suis notée les trois grands axes, et ça correspond tout à fait à... ces trois éléments que tu nous donnes. Je trouve ça beau que tu fasses le lien de cette manière-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu sais, revoir sur Insta, j'ai publié le modèle du triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Merci. On va arriver vers la fin. Je te remercie déjà énormément de tous ces partages. Il y a deux questions en général que je pose. un peu dans tous les podcasts. Le premier, c'est si tu aurais des références, des ressources, donc en dehors de tes livres, de tes formations, que je remettrai bien sûr dans la description, qui ont vraiment été pour toi, comment dire, vraiment porteurs dans ton cheminement ou que tu conseilles vraiment à toutes les femmes que tu accompagnes.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est beaucoup des ressources anglophones. Est-ce que ça, ça passe ?

  • Speaker #0

    Ça passe. Ça sera pour celles qui sont OK avec ça.

  • Speaker #1

    Donc, une femme qui m'a beaucoup inspirée dans ma pratique, au départ, c'est Rosemary Gladster, puis Susan Wheat que j'ai notée. Ça, ces herboristes américaines-là sont vraiment extraordinaires. Susan Wheat, c'est un peu la sorcière proche de la Terre. Rosemary, c'est comme la sorcière joyeuse. Je dirais, c'est deux femmes qui sont encore en vie, mais qui sont quand même vieilles. Donc, ça vaut vraiment la peine de les découvrir maintenant. Après, ce qui a vraiment donné un souffle plus clinique à ma pratique, c'est de rencontrer Aviva Rom. Aviva Rom, qui est une médecin sage-femme herboriste qui a beaucoup apporté au monde de l'herboristerie et des femmes, qui a écrit même pour les thérapeutes, « Botanical Medical Medicine for Women's Health » , mais qui a écrit plein de petits livres pour l'intelligence des hormones, la révolution des surrénales et de la thyroïde, le livre naturel de la grossesse, donc c'est ça. vraiment des livres intéressants pour le grand public. Donc ça, c'est des ressources que, évidemment, je suggère. Après, je suis toujours embêtée quand on me parle de ressources parce que j'en ai tellement, puis quand je ne me prépare pas. Mais après, c'est ça, c'est plus des réflexions écoféministes, je dirais, qui m'ont inspirée aussi. J'aime beaucoup les livres de Camille Froide-Vaumétry, qui est une philosophe française. Donc, ça vaut vraiment le coup de lire ses livres si ça vous intéresse de réfléchir sur l'aspect du corps et la tra... Elle a beaucoup réfléchi sur le corps des femmes, donc justement, toutes les injonctions, puis la façon dont le système patriarcal s'immisce dans nos vies. Donc ça, c'est une femme que j'aime beaucoup, qui m'a beaucoup inspirée. Puis Émilie Hache, en fait, tout ce qu'elle publie, les éditions qui ont bourraqué, c'est vraiment une femme qui m'inspire beaucoup. Donc voilà, ça serait ça qui me vient pour l'instant. Puis Starhawk, que je pourrais nommer, qui est plus au niveau, je dirais, connexion avec la terre spirituelle. Tout ce que Sarah qui a écrit aussi, je la suis depuis que j'ai 16 ans. Elle m'inspire beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Est-ce que tu aurais un dernier message, quelque chose que tu as vraiment envie de transmettre qui ferait du bien d'entendre ?

  • Speaker #1

    Oui. Pour moi, être née dans un corps de femme, c'est vraiment... c'est vraiment... une bénédiction, puis je souhaite à toutes celles qui en ont envie de rentrer en relation pleinement, d'incarner pleinement, de s'incarner pleinement dans leur corps, puis d'apprendre pourquoi, puis comment faire que ce soit, que c'est une bénédiction, parce que c'est vraiment tellement riche de possibilités. On a vraiment la chance que ce soit tellement riche de possibilités, comme nous au Québec, on voit toutes les saisons tellement différentes les unes des autres. Mais c'est ça qui nous offre la possibilité d'être vraiment incarné dans notre corps puis de l'accepter tel qu'il est. Puis, ceci dit, quand on fait ça, on est à contre-courant. On est à contre-courant d'un monde qui essaie de faire en sorte qu'on soit toujours pareil. Puis je comprends, dans ce cadre-là, qu'on n'aime pas notre corps, qu'on n'aille pas le goût. d'être soumise aux injonctions du féminin, de la féminité, de tout ça. Donc, ça prend du courage pour assumer puis d'aller à contre-courant de ce qu'on nous martèle. Mais une fois qu'on le fait, on est libre, on est tellement libre puis on a tellement de pouvoir. On récupère de notre pouvoir personnel puis ça transforme notre vie puis celle des autres qui nous entourent. Donc, c'est ça que je souhaite à toutes celles qui t'écoutent, vraiment.

  • Speaker #0

    Osons aller à contre-courant. Merci beaucoup, c'est un très beau message. Sarah Marais, je te remercie beaucoup pour tout ce partage, pour tout ce podcast que j'ai hâte de partager et de cette rencontre. Merci vraiment d'avoir répondu à cet appel.

  • Speaker #1

    Ça m'a fait plaisir, on a galéré pour se rejoindre puis on a finalement réussi, donc c'est très bien.

  • Speaker #0

    J'ai bien cru qu'on n'y arriverait pas et puis nous voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • Le parcours d'Amélie Dumont et l'importance du partage

    00:09

  • Présentation de Sarah Maria Leblanc et de son travail

    00:32

  • La sagesse du cycle féminin et des plantes

    01:18

  • L'achillée millefeuille : une plante maîtresse

    02:44

  • Usages concrets de l'achillée pour les femmes

    09:37

  • Discussion sur la périménopause et l'équilibre hormonal

    12:18

  • Conclusion et message final d'encouragement

    43:54

Description

Je suis Amélie DUMONT - Naturopathe et Doula - créatrice du podcast Dans le ventre des femmes. Dans cet épisode j'interview Sarah Maria Leblanc - co autrice du livre Sagesse et pouvoirs du cycle féminin et autrice de J'aime mes hormones. On y aborde les cycles féminins, les variations hormonales, la santé naturelle féminine. Sarah Maria est phytothérapeute et nous partage le soutien si précieux des plantes pour le ventre des femmes tout au long de leur vie.

Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast dans le ventre des femmes le chemin de la douleur à la douceur ce podcast est né des récits inspirant des femmes que j'ai croisé depuis mes débuts en tant qu'accompagnante et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante je suis amélie dumont naturopathe d'où là est tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent, perdent plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être et souvent d'utérus à utérus. Alors belle écoute, bienvenue parmi nous dans ce nouvel épisode 100% féminin où on va parler ensemble du cycle menstruel, des plantes qui font du bien pour accompagner les femmes tout au long de leur vie et des déséquilibres hormonaux également. Je suis ravie de vous présenter aujourd'hui une interview avec Sarah Maria Leblanc qui est une personne dont le travail m'a... énormément porté dans le début de ma pratique. Quand j'ai commencé à me spécialiser dans l'accompagnement des femmes, à aussi travailler sur mon cycle, à observer chacune des différentes phases et à commencer à essayer de les améliorer, d'ajouter des petites choses, d'en enlever d'autres et petit à petit de réguler de plus en plus mes cycles et de me familiariser avec chacune des Ça a été... une aventure incroyable. Je remercie vraiment les deux co-autrices de ce livre qui m'a beaucoup portée parce que c'était vraiment à l'époque une des seules références disponibles et aussi qualitatives. Alors j'espère vraiment du fond du cœur que cet échange sera aussi vibrant pour vous qu'il l'a été pour nous lors de son enregistrement. Si tout ce qu'on aborde dans cet épisode te parle, je t'invite à aller découvrir ce que propose Sarah Maria. et à me contacter également si tu souhaites te faire accompagner par mes soins, en accompagnement individuel, ou bien par les différents programmes qui vont sortir à la rentrée et qui vont concerner tout particulièrement ce thème. Je te souhaite une très belle écoute. À bientôt. Donc Sarah-Maria, moi je t'ai connue au départ par le livre que tu as écrit avec Marie-Pénélope Pérez. Donc, sagesse et... pouvoir du cycle féminin. Ça a été vraiment pour moi la Bible au début. J'étais au départ naturopathe, sociégénéraliste, et puis très vite, je me suis spécialisée dans l'accompagnement des femmes, de la grossesse et du cycle. Et ça a été un ouvrage de référence pour moi-même et puis pour commencer aussi à mettre des choses en place avec mes clientes. Ça date d'une époque où il n'y avait pratiquement que votre livre qui était une référence. Là, aujourd'hui, on en voit tellement. Il y en a des nouveaux qui sortent toutes les semaines, j'ai l'impression. de nutritionniste, de phytothérapeute, de naturopathe. C'est beaucoup plus large maintenant. Thérèse, pour moi, a vraiment une référence. Donc, j'avais beaucoup envie de t'entendre. Alors, je veux bien, on va s'en aller vers une petite présentation, si tu as envie. De ce que j'en sais, tu as dédié ta pratique à la phytothérapie, à l'herboristerie, et puis à la sagesse du cycle féminin, des hormones. On parlera peut-être de ton nouveau livre aussi. Voilà. De ce que j'en sais, est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ton travail ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors, premièrement, merci beaucoup de m'inviter. Ça me fait plaisir d'être là. Oui, donc moi, depuis plus de 20 ans, en fait, j'ai su que ma mission dans la vie, c'était de soutenir les femmes à s'empuissancer, comme j'aime bien dire, à travers la connaissance de leur corps, puis de comment l'accompagner, puis de la connexion avec la Terre. Donc, c'est vraiment ma mission jusqu'à ce jour dans la vie. Et donc, j'ai commencé à faire ça à travers des ateliers que j'ai appelés Rhythme féminin, qui s'appelle encore comme ça maintenant, qui se donne internationalement parce que j'ai formé des profs qui vont un peu partout, qui habitent un peu partout sur la planète. Rhythme féminin qui ressemble un peu à Sagesse et pouvoir du cycle féminin, qui est vraiment la connaissance de chaque phase du cycle avec la symbolique, puis les plantes. qui les accompagnent, puis les mouvements. Puis après ça, c'est ça, dans ma pratique clinique comme herboriste-thérapeute, j'ai des femmes qui ont différents enjeux, qui ont rapport avec leurs hormones, leur utérus, donc l'endométriose, les fibromes, la périménopause, la fertilité, le syndrome des ovaires polycystiques, etc. Donc, mon intention, c'est vraiment de les accompagner, reconnecter avec leur propre, finalement, leur corps, puis la connaissance de leur corps, puis de trouver, pas juste trouver des solutions naturelles. Mais pour moi, il y a quelque chose dans le processus. C'est sûr que j'ai une approche quand même clinique et scientifique, mais j'ai aussi une approche, on pourrait dire spirituelle ou énergétique, parce que pour moi, les plantes, ce sont des êtres qui ramènent du vivant dans notre corps. Ce n'est pas juste comme des suppléments, des pilules qu'on prend, comme on pourrait prendre n'importe quelle pilule. Pour moi, c'est vraiment des êtres qu'on prend pour reconnecter à ce qui a été exilé de nous, ce qui a besoin de vivant. Donc, voilà. Puis, c'est ça que je fais dans mon quotidien. Puis aussi, j'ai des cours aussi que j'ai créés il y a quelques années qui s'appellent « Libre, fertile, autonome » , qui est une formation en ligne qui est vraiment plus terre-à-terre pour vraiment outiller les femmes de A à Z à comprendre leur corps, comprendre toutes les différentes pathologies, puis comment l'accompagner avec l'hygiène de vie, les plantes, la nutrition, etc. Donc, c'est un peu comme ça que j'occupe ma vie. Je fais aussi partie des fois de certaines recherches sur la santé des femmes, puis je donne des conférences.

  • Speaker #0

    Merci déjà pour cette belle présentation. J'aimerais justement que tu nous parles aujourd'hui de cette sagesse du cycle féminin, de cette sagesse des plantes. Je ne sais pas si c'est dans ton discours dans ce livre, mais c'est vraiment le message que j'ai enregistré de ta part. Ce n'est pas le côté vraiment très scientifique, ce n'est pas l'aspect pharmacie verte du tout de l'herbor historique que j'ai intégré en te lisant. C'est vraiment justement... cette sagesse d'utiliser les plantes comme un soutien et comme vraiment comme une énergie de transformation et comme un soutien dans chacune des phases. Et c'est là-dessus que j'aimerais bien t'entendre.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que...

  • Speaker #0

    Comment t'en es venue à travailler comme ça ?

  • Speaker #1

    Comment j'en suis venue à travailler comme ça ? Je pense que c'est plutôt le contraire que c'est passé pour moi dans le sens que quand j'étais petite, j'avais une grande connexion avec la nature. Puis mon refuge, c'était les champs. Donc, j'ai toujours eu une connexion avec les plantes. On dirait que je suis née comme ça, dans cette connexion-là. Puis quand j'ai commencé l'herboristerie, j'étais beaucoup dans l'énergie des plantes, dans les élixirs floraux, dans... C'est ça. Mes premiers ateliers, en fait, ça a été les premiers week-ends. C'était des... Ça s'appelait Plantes en soie, puis c'était une reconnexion avec les plantes pour sentir comment on était une plante. Puis en tout cas, tu sais, c'était très énergétique. Puis finalement, c'est plutôt au fil du temps que je me suis... Tu sais, je m'intéressais, j'avais étudié la bristerie, je m'intéressais quand même aux propriétés, puis tout ça, depuis mon école secondaire. Mais c'est comme plus avec le temps que j'ai été vers le côté plus clinique. Donc, ça a été naturel, en fait, cette connexion-là. Après, les archétypes, tu sais, comme ça aussi, c'est ça qui est fou. La connaissance des quatre faces du cycle, c'est venu naturellement aussi au départ, avant que je tombe sur une fille qui me dit, « Hé, mais il y a une femme qui a écrit là-dessus, elle s'appelle Miranda Gray. » Mais moi, j'avais déjà commencé, en fait, à faire ça, puis j'avais eu... aussi une loge de lune, une femme qui avait enseigné des façons autochtones de voir les phases du cycle. Puis j'utilisais, moi, différentes plantes selon différentes phases. Puis j'enseignais ça avant de rencontrer le travail de Miranda. Fait que c'était vraiment intéressant. C'est comme si la vie m'avait mis déjà sur un chemin comme ça. Mais après, c'est vraiment les plantes que je donne dans « Sagesse et pouvoir » puis que je donne dans « Rythme féminin » , c'est des plantes qui, justement, perdent connaissance des plantes puis perdent connaissance de mon cycle. sont venues, c'est vraiment venu de moi, tu sais. C'est vraiment comme, j'ai pas lu ça nulle part, là. Toutes les plantes que je donne dans chaque phase, tu sais, c'est vraiment venu de mon vécu, de ma sensibilité, de mon expérience avec les plantes, tout ça. Fait que ça, c'est simplement au fil du temps, je dirais. Puis il y en a d'autres qui se sont rajoutées, évidemment, depuis l'écrit, depuis, tu sais, c'est en 2014 qu'on avait publié la première édition, donc c'est ça. Il y a d'autres plantes qui se sont rajoutées au fil du temps. Puis aussi mes formatrices de rythme féminin, et bien là, elles ont... aussi leur propre sensibilité. Ça fait que c'est intéressant. Ça continue à grandir, cette connaissance, en fait. Puis pour moi, je finis avec ça. C'est ça, c'est que pour moi, c'est une connaissance ancestrale. Ça vient de moi, mais au fond, on savait ces choses-là. Je suis convaincue. On a perdu cette connaissance-là parce qu'on s'est fait persécuter pendant plus de 400 ans en Europe. On a perdu cette connaissance-là intrinsèque des plantes. Les femmes ont toujours su comment utiliser les plantes pour accoucher, pour soigner leurs enfants, pour... accompagner différentes choses. C'est simplement un retour de nos mémoires qui ont été effacées pendant quelques centaines d'années.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais envie de nous parler justement d'une plante ou d'une plante maîtresse que tu affectionnes particulièrement ?

  • Speaker #1

    Oui, je vais parler de l'achillée, que vous dites achillée. Nous, on dit achillée. Achillée millefeuille. Pour moi, c'est la première plante avec laquelle je pense que je suis vraiment tombée en amour, mais ça reste mon phare. C'est une plante qu'on raconte autrefois, l'histoire de l'achillée, que c'était une étoile dans le ciel qui voulait aller se promener sur la Terre, puis que, en tout cas, la Lune ne voulait pas. Puis un jour, la Lune était de bonne humeur, puis elle a dit, « Vas-y, mais il faut que tu reviennes avant le lever du soleil. » Puis là, elle est venue avec sa meilleure amie. Puis là, ils ont exploré, mais c'était la nuit. Puis finalement, la meilleure amie, quand elle a vu l'aube poindre, elle s'est dit, « Ah non, il faut que je retourne. » « Viens, viens, viens ! » Puis la chelette dit « Non, non, non, c'est trop beau ! » Puis là, elle est restée, puis elle a trouvé ça tellement beau sur la terre puis elle s'est enracinée. Puis pourquoi je raconte cette histoire-là, c'est que pour moi, la gilet, c'est une étoile. C'est une étoile dans la nuit. C'est vraiment ça que ça fait à l'intérieur. Ça illumine. Ça ramène de la lumière. Puis on dit aussi que c'est une plante amphorétique. Ça veut dire que c'est une plante intelligente qui va s'adapter. Par exemple, pour la fièvre pour les enfants, elle peut baisser la fièvre, mais elle peut aussi l'augmenter pour nous aider à suer, parce qu'on sait que la fièvre, c'est positif. Ça nous fait tuer le méchant. Donc, elle va s'adapter à l'organisme. Ou le sang, par exemple. Elle peut faire venir le sang si on frotte, frotte, frotte la chilée contre la langue ou contre la peau. Elle peut faire venir le sang à la surface. Mais c'est une plante astringente qui va vraiment... Même qui peut être... Bon, j'ai... Je suis en périménopause, j'oublie les termes d'abord série. Mais bref, qui peut arrêter le sang. Émostatique, pfiou ! Oui, c'est ça. Donc, c'est comme une plante qui s'adapte. Ça fait que ça, je trouve ça assez particulier. Puis, c'est une plante qui va venir aussi vraiment équilibrer le cycle. Donc, moi, je suis vraiment du genre à essayer. en tout premier lieu, la chilée, quand il y a un dérèglement hormonal, parce qu'elle ramène de l'ordre et de la lumière à l'intérieur. Avant d'essayer, par exemple, le gâtelier, il y a des femmes qui, tout de suite, vont aller vers le gâtelier. Moi, je suis comme, mais non, le gâtelier, c'est une plante tellement spécifique qu'il y a sur l'hypophyse. C'est une plante forte, on n'a pas besoin d'aller vers elle tout de suite. C'est ça, moi, je suis vraiment... La chilée, c'est une plante maîtresse, je dirais, dans ma vie pour plein de choses. Elle est tellement, tellement belle, elle est tellement magnifique.

  • Speaker #0

    Je suis ravie que tu aies choisi cette plante-là. Juste avant l'épisode, j'ai eu une pensée pour ça, pour la quiller, parce que je suis en cure. Je me suis acheté une petite teinture. Jusqu'ici, je l'ai beaucoup utilisée en infusion. Et je me suis acheté une teinture et je sens qu'elle me fait du bien. Je la prends tous les jours depuis bientôt un mois, je pense. Et j'ai eu une pensée pour elle et je me suis dit, tiens, ça serait chouette que je fasse un épisode bientôt, peut-être sur le sujet. Et nous voilà en train d'en parler.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu voudrais nous parler de quelques usages pour le ventre des femmes, de la chelée, de manière un peu plus concrète ?

  • Speaker #1

    Oui, mais comme tu disais,

  • Speaker #0

    c'est intéressant pour autant partir sur des recommandations. Encore une fois, si les personnes qui nous écoutent ont ce genre de problématiques, je les invite quand même au niveau des dosages, selon la problématique, à se rapprocher d'un thérapeute. si besoin, ou de tes livres, mais oui, quelques usages pour rentrer un peu plus de manière concrète dans le sujet.

  • Speaker #1

    C'est ça, si on revient sur l'équilibre hormonal, en fait, on peut l'utiliser en teinture ou en plante, en infusion. Voilà, donc on peut l'utiliser. Puis, c'est ça, moi ce que je suggère, c'est d'essayer, quand on a une espèce d'équilibre hormonal, qu'on voit que, par exemple, nos cycles raccourcissent ou rallongent ou sont erratiques, on suggère de l'utiliser pendant trois mois, de faire une cure de trois mois, premièrement. Et ça, c'est une plante qui est, c'est sûr qu'elle est majoritairement progestéronique. Quand on dit qu'elle est progestéronique, ce n'est pas qu'elle contient de la progestérone, parce qu'à date, on n'a pas trouvé de plantes qui contiennent vraiment juste de la progestérone. Ça n'existe pas. mais, en tout cas, dans ce qu'on en connaît, elle va aider l'organisme à resécréter sa progestérone. Puis, des fois, ça prend ça pour recommencer à créer de l'harmonie dans un cycle. Et même quand on sécrète plus de progestérone, ça va faire en sorte qu'on sécrète plus d'estrogène. En tout cas, c'est un cycle. Donc, elle est extraordinaire pour ça. Puis, c'est une plante qui est amère. Donc, elle va stimuler le foie. Puis, le foie, c'est lui qui gère beaucoup le métabolisme hormonal. On pense aux glandes, mais c'est vraiment... par les enzymes du foie que ça passe. Donc déjà, ça fait du sens comme ça. Puis après, oui, c'est une plante qui va, au niveau du ventre des femmes, vraiment de l'utérus. C'est une plante qui va venir arrêter les gros saignements hémorragiques, ou en tout cas les diminuer, du moins. Ou même qui peut ramener les menstruations quand on fait de l'aménorée. En fait, plusieurs fois, j'ai vu ça, des femmes qui souffraient d'aménorée, puis après une cure de 2-3 mois d'achillée, leurs menstruations sont revenues comme avant. Donc, c'est assez incroyable, en fait. Cette planche-là, donc c'est ça. Elle va vraiment s'adapter aux besoins de la femme, mais je dirais que c'est ça. Pour le sang, elle va soit diminuer les teignements abondants ou ramener des menstruations qui ont disparu pendant quelque temps.

  • Speaker #0

    Ok. Au niveau de la prise, là tu nous parles de trois mois. Est-ce que c'est comme avec le gâtelier ? Est-ce qu'il y a plusieurs façons de faire au niveau du gâtelier ? Il y a des personnes qui vont le donner que dans la deuxième phase parce que justement, on va dire qu'elle va soutenir. la progestérone. Et puis il y a aussi l'idée que pour avoir une bonne phase progestéronique, il faudrait déjà qu'il y ait une bonne ovulation. Et souvent on va voir que du coup c'est parfois plus intéressant de la prendre tout le mois parce qu'elle va déjà travailler en début de cycle. C'est quoi aujourd'hui son positionnement par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    Oui, comme pour le gâtillé, pour moi, c'est vraiment une question de personnes. Ça dépend de c'est quoi la pathologie, c'est quoi le déséquilibre. Donc, c'est difficile de savoir. Mais disons que la chilée, elle est moins spécifique que le gâtillé. Donc, c'est un peu différent à ce niveau-là. Le gâtillé, il agit vraiment sur l'hépophyse, ça fait que c'est différent. Moi, je suis plus pour prendre la chilée tout le long, quand on ne sait pas. On est beaucoup mieux de prendre la chilée tout au long du cycle parce que justement, elle va créer de l'harmonie, parce qu'elle agit de façon systémique. Donc, elle va agir, c'est-à-dire sur le foie, elle peut agir sur les ovaires. Donc, elle agit de façon systémique. Elle aide le corps de lui-même à retrouver son intelligence. Pour moi, c'est un peu ça. C'est comme ça que j'essaie de travailler de façon générale avec les plantes. J'essaie que les plantes aident le corps de lui-même à retrouver son équilibre et son intelligence au lieu de le forcer à aller dans une direction. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas le faire, des usages spécifiques, parce que la plupart des femmes qui viennent me voir ont des problèmes quand même assez avancés. De façon générale, ce que j'essaie de faire, c'est de vraiment ramener l'équilibre. Donc, si on va de cette façon-là, on est mieux d'en prendre tout le long du cycle parce que le corps de lui-même, à force de recevoir de l'achillée, il va retrouver, le foie va recommencer à faire ses mouvements, les ovaires. Donc, le corps de lui-même va retrouver son air d'aller. Donc, voilà, tout au long, pour moi, c'est vraiment la meilleure façon.

  • Speaker #0

    C'est intéressant que tu nous parles autant du foie parce que, justement, j'ai l'impression que personnellement là c'est là dessus qu'elle agit énormément, en dehors en tout cas de la période menstruelle, et où je me suis vraiment sentie des moments de colère sortir et je me dis, oui, ça doit bien travailler. Il y a quelque chose dont tu parles beaucoup aussi, c'est des plantes nutritives, de cette idée de justement, avant d'agir de manière trop précise, de surtout nourrir les organes, les hormones et le corps de manière générale. Oui,

  • Speaker #1

    ça, ça a été une herboriste américaine qui s'appelle Susan Weed. qui a beaucoup, beaucoup influencé le courant de l'herboristerie américaine. Bien, américaine dans le sens de même Canada, dans le sens de nord-américaine, si on peut dire. Puis, c'est ce qu'elle appelle la façon sage-femme de travailler. Wise woman ways, au lieu de la façon héroïque. Fait que c'est un peu ça dont j'entretenais tout à l'heure. La façon héroïque, c'est vraiment de travailler, c'est comme, il y a un problème, je travaille à le régler. J'ai mal à la tête, je prends des Tylenol. Ou même, j'ai un problème hormonal, je travaille directement. sur les glandes, puis je force le cycle. La façon plus sage-femme, c'est justement d'y aller par nourrir, soutenir, accompagner. Puis, c'est l'introduction à ce que je veux dire sur les plantes nutritives. Les plantes nutritives, c'est un peu comme en natureau, des multis. Quand on donne des multivitamines, des multiminéraux, déjà, on voit qu'il y a quelque chose qui stabilise quand il y a de l'anxiété, quand il y a de la fébrité, perte de cheveux, fatigue. On voit que des fois, c'est juste une question de minéraux. Mais avec les plantes nutritives, c'est qu'elle contient beaucoup de minéraux et autres éléments nutritifs oligo-éléments, etc. Puis ça vient vraiment ramener de l'enracinement dans la structure profonde dans les os, dans les muscles, dans les tissus dans les glandes puis il y a vraiment quelque chose qui se passe par exemple, je ne sais pas si toi ou les gens qui écoutent, vous avez déjà fait juste une simple cure d'ortie pendant deux semaines, prendre 3-4 tasses d'ortie il y a quelque chose qui se passe se passe au bout des deux semaines pour tout le monde. Puis ce qui se passe, c'est subtil, mais c'est genre, ah, j'ai moins envie de mes addictions, j'ai moins envie de manger du sucre, j'ai plus envie de me coucher tôt. C'est comme il y a quelque chose qui se passe où on revient dans notre centre puis on a envie de prendre soin de soi. Donc, c'est comme si les nutritifs, pour moi, constituent la base de la guérison. Même dans ma formation, les vertus autonomes, j'enseigne les bases de la santé au premier module, puis je mets les plantes nutritives là-dedans parce que pour moi, c'est comme Merci. une sorte de nourriture profonde pour le corps sur laquelle tous les autres mouvements de guérison peuvent se déposer. Donc, voilà. C'est juste ça que je dirais des plantes nutritives. Donc, oui, c'est ça. Moi, je ne vois pas de... Je ne fais aucun accompagnement sans plantes nutritives. C'est impossible. Parce que c'est comme... Elles sont tellement aidantes, toutes ces plantes-là. Je ne me verrais pas travailler sans aucune plante nutritive. C'est comme s'il manquerait l'alimentation de base des plantes. Voilà.

  • Speaker #0

    C'est rigolo que tu me parles de l'ortie, parce que du coup, suite au conseil du livre, j'ai beaucoup fait de cures d'ortie. Alors, ça fait un moment maintenant, mais au bout d'un moment, ce que j'ai observé, je pense qu'au début, j'ai dû faire des cures d'un à trois mois. Et maintenant, si pendant trois, quatre jours de suite, j'en prends, comme tu dis, deux, trois tasses au moins, je vais avoir des saignements de nez. Et je n'ai jamais vu ça dans la littérature, mais de mon côté, en général, ça me dit que c'est déjà beaucoup. Et je vais avoir des saignements de nez au bout de deux, trois jours. Alors que l'effet me faisait tellement du bien quand j'en prenais sur le long terme que j'aimerais bien pouvoir retenter. Mais aujourd'hui, je n'ai pas retenté de le faire en poudre de manière autant assidue. Il faudrait que je teste pour voir si ça me fait la même chose ou pas. Mais en infusion, ça me fait ça.

  • Speaker #1

    C'est intéressant. Moi, j'ai l'impression que l'ortite, on la considère aussi comme une adaptogène légère. Puis j'ai l'impression que c'est sûr que c'est une légère altérative, bon, elle peut aussi équilibrer. du syntanique de tous les... système, s'il y a quelque chose de nouveau cardiovasculaire qui se passe pour toi, puis j'ai l'impression que peut-être qu'elle, soit c'est une question de minéraux, d'équilibre des minéraux pour toi, qui crée ça, mais sinon, peut-être qu'elle te montre quelque chose à quelque part. Pour moi, quand ce genre de choses-là arrivent, je diminue puis je suggère à ma cliente de commencer par une demi-tasse, commence par une demi-tasse à tous les jours pour voir qu'est-ce que ça fait. Mais moi, il y a quelque chose avec leur type, c'est que quand c'est assez, elle me dégoûte. Genre, je ne peux même pas penser de vous rendre de l'artiste, ça me dégoûte complètement, même j'ai la nausée. Puis aussi, ça me fait ballonner. Puis ça, ça fait ça pour plusieurs personnes, ça peut faire ballonner quand on en a trop. Donc, voilà. Elle nous dit qu'est-ce qu'on a, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler. Mais moi, ça me fait ça tout le temps. Donc, j'en prends au printemps, puis à un certain moment, rendu comme au mois, mettons, à peu près maintenant, ou au mois de juillet, ouf, j'en prends. Puis là, c'est comme, non, ça me dit vraiment non. Donc, c'est ça. J'essaie d'écouter aussi ce que le corps veut nous dire. À quelque part, pour moi, le corps et la plante travaillent ensemble. C'est ça, ils me parlent et j'essaie d'écouter ce que ça me dit.

  • Speaker #0

    Je suis contente qu'on parle de ça parce que c'est vraiment ça qu'elles nous apprennent aussi, les plantes, quand on commence à les utiliser. C'est vraiment d'observer, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'elles nous déséquilibrent, est-ce qu'on a besoin, à quelle quantité, et de vraiment aller les écouter, de connecter avec elles. Et de ne pas simplement le voir, encore une fois, comme juste une petite pilule magique qui va tout résoudre, mais vraiment connecter avec ce que ça fait à l'intérieur du corps. Ce qui est génial. Est-ce que tu aimerais nous parler de la périménopause ? Parce qu'en ce moment, j'ai énormément de femmes que je suis qui sont en déséquilibre hormonal dans cette période-là. Ça amène beaucoup de questionnements et je vois que du coup, tu nous dis que tu es en plein dedans. Donc forcément, j'imagine que tu as creusé un peu le sujet.

  • Speaker #1

    Exact. Je suis en plein dedans. Je commence tout doucement. Je n'ai plus ce que vous dire. Je ne suis pas en plein dedans, mais je commence. Mais oui, j'ai creusé ce sujet d'ailleurs dans la dernière édition de « Sagesse et pouvoirs » . On a sorti une édition l'année passée pour les 30 ans, 40 ans du souffle d'or, je pense. Puis dans cette édition-là, Marie et moi, on a écrit un chapitre sur la périménopause. Tu pourras suggérer à tes clientes de lire ce chapitre-là. Il y a des exercices aussi spécifiques, tout ça. Mais bref, la périménopause pour moi, c'est un peu… Parce que pour moi, je vois vraiment la vie en cycle. Pour moi, la périménopause, c'est le cycle visionnaire ou enchantrice, comme dit Miranda. Moi, j'aime mieux dire visionnaire. Donc, c'est la phase visionnaire de notre vie. Donc, c'est la phase prémenstruelle de notre vie. Puis pour moi, cette phase-là dans le moi et dans la vie, c'est la phase d'initiation. C'est la phase de révélation. C'est la phase de vision. C'est une phase qui, comment dire, nous amène à alchimiser, non déjà à voir. à prendre conscience et à alchimiser ce qui ne nous convient plus ou ce qu'on voudrait qu'il advienne pour nous préparer à l'autre phase qui est l'hiver. Donc, la pré-ménopause, c'est une phase vraiment remplie de récoltes comme l'automne, de récoltes, mais encore faut-il être capable de savoir comment surfer, comme je dirais, comment surfer les vagues, ce qui va arriver, parce que ce que ça nous demande, c'est de s'arrêter. Ça nous demande de ralentir le rythme. Les choses qui nous convenaient avant, c'est super contradictoire parce qu'on est au summum de notre carrière à ce moment-là. Puis on demande, ou en tout cas, il y a quelque chose, on est au summum. Puis pourtant, ça nous demande de prendre un pas de recul. Les choses qui nous convenaient avant, les choses qu'on faisait au niveau de physique, les exercices, les gens qu'on fréquentait, les millions de choses qu'on faisait, c'est trop. C'est trop. Puis c'est comme si on se sent facilement dépassé. Puis on se sent facilement irrité. Ça dépend des personnes. Il y en a qui sont irrités, il y en a qui sont dépassés, il y en a qui sont déprimés. Mais ça, c'est parce que, comme dit Susan Wade, la fameuse abresse américaine, c'est les grands vents, les grands vents de changement qui souffrent, qui font tomber les feuilles des arbres. Les incendies, les bouffées de chaleur, les incendies qui brûlent tout ce qu'on a pu, ce qui n'est plus nécessaire à nos vies. Et quand on commence à accepter de voir ce qui nous est montré, ce que notre être nous montre, ce que la vie nous montre, c'est comme si là, ça change complètement. le rapport qu'on a à ça. Les symptômes physiques changent aussi les signes. Même, je déteste dire symptômes parce que c'est comme on a médicalisé cette phase-là de la ménopause. On l'a médicalisé comme toutes les phases de la vie d'une femme, mais c'est juste une phase. Il n'y a rien de médical. Il n'y a pas de symptômes. Il n'y a pas de maladies. Mais il y a des désagréments. Il peut y avoir des désagréments. Il peut y avoir des symptômes vasomotards comme les bouffées de chaleur. Il peut y avoir des pertes lexicales comme j'ai de temps en temps. Et ce sont des choses qui passent, mais ce sont des choses qui arrivent puis qui nous amènent à ah ok Je dois me coucher plus tôt, je dois boire plus d'eau, je dois faire des choses de base, en fait, ralentir, etc. Donc, c'est ça. Pour moi, c'est une phase de révélation et dans laquelle qui nous amène à faire des choix d'amour de soi. C'est vraiment ça. C'est vraiment ça l'initiation, faire des choix d'amour de soi. Pour arriver dans l'autre phase, ménopausée avec... Une affirmation de soi, une affirmation claire de nos limites, puis beaucoup plus d'amour de soi, puis de respect de nous-mêmes. Voilà.

  • Speaker #0

    Merci pour ce partage. Je pense que ça va leur parler.

  • Speaker #1

    Ben oui, absolument. La plupart des personnes à qui je dis ça, mes clientes que j'accompagne sont comme, ah oui, oui, oui, mais tu sais, il y en a que c'est difficile à entendre quand même. C'est pas facile à entendre toujours, là, ça. Puis il y en a qui préfèrent ne pas, puis c'est correct, hein, je veux dire, s'il y en a qui préfèrent prendre des hormones, puis le dentiste. ou d'autres hormones. Moi, je fais le chemin avec elle pour essayer avec les plantes, essayer avec l'hygiène de vie, l'alimentation, tout ça. Puis si ce n'est pas assez pour elle, ou il y en a qu'elles ne font pas les choix qu'elles devraient faire pour aller ailleurs, c'est correct. On est tous à des endroits différents de nos vies, puis on a tous des besoins différents. Je pense que l'important, c'est qu'on puisse au moins être au courant, puis choisir de façon consciente, puis de ne pas se faire... imposé qu'on a une maladie et qu'il faut prendre des hormones. À partir du moment où on le choisit consciemment, c'est un autre part de manche. Évidemment, le mieux, c'est les hormones bioidentiques parce que les hormones, ce qu'on appelle de substitution, c'est moins drôle, mais voilà.

  • Speaker #0

    De mon côté, j'ai vraiment deux types de femmes à ce moment-là. J'ai vraiment celles qui sont OK, qui sont en train de cheminer pour aller vers la ménopause et qui se voient juste glisser un peu dans cette période-là. Et puis, il y a celles qui sont en fait dans un désir d'une deuxième grossesse ou d'une première grossesse, même parfois dans cette période-là, et qui voient leur cycle complètement bouleversé. Et là, je trouve que c'est encore un autre sujet. Ça ne se passe pas tout à fait de la même manière, l'accompagnement avec elles. Parce qu'on est plus dans une périménopause un peu précoce avec ces femmes-là, où il y a le processus physiologique, mais peut-être pas seulement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, tout à fait. Mais tu sais, en fait, la périménopause, ça peut commencer à 35 ans. Puis pour moi, il n'y a pas de précocité vraiment tant qu'on a, je veux dire, à 30 ans peut-être. Mais sinon, pour moi, ce n'est pas précoce la périménopause parce que c'est autour. Mais je veux dire, aujourd'hui, la ménopause est précoce chez la plupart des femmes. En tout cas, chez beaucoup de femmes. Puis à cause de l'état de nos surrénales. Puis pour moi, ça, c'est la clé aussi de la fertilité. Parce que la clé de la fertilité... c'est la vitalité. Puis la vitalité, c'est les surrénales au départ. Donc, quand on voit, puis là, les femmes qui apportent, « Oh non, mon taux d'AMH, parce que là, la médecine utilise beaucoup l'AMH, qui est comme la maturation des follicules, pour déterminer. » Mais même s'il y a des recherches qui démontrent que l'AMH, finalement, ça ne veut rien dire parce qu'il y a une recherche qui démontre, sur beaucoup de larges échantillons, puis plusieurs temps, que finalement, plusieurs femmes sont tombées enceintes alors que leur AMH était bas. Donc, il ne faut pas se fier juste là-dessus, mais bref. C'est ça, c'est que là, la vitalité des follicules est moins grande. C'est ça que ça indique la MH, en fait. C'est qu'il y a une moins grande vitalité dans les ovaires, mais ça, ça prend trois mois pour se refabriquer des bons follicules puis de la vitalité. Bon, ça peut prendre plus de temps, mais ça se refabrique de la vitalité. Fait que l'idée, c'est de vraiment prendre soin des surrénales puis de tout faire pour nourrir le féminin, nourrir le yin. Puis après ça, mais ça, le même mouvement de la périménopause. C'est le même mouvement que la fertilité. C'est diminuer notre intensité, mettre nos limites, etc. pour être capable de nous coucher plus tôt, de prendre du temps pour nous, de nous donner du dodo. Donc, pour moi, c'est un peu la même affaire. C'est juste la façon dont je l'exprime qui va être un peu différente. Mais les mouvements, tu sais, combien de fois je suis arrivée et les femmes avaient des cycles erratiques. où elles n'avaient plus de menstruation, puis on a travaillé, puis elles ont recommencé pendant des années à avoir un cycle après. C'est simplement que, oups, elles avaient vieilli trop vite à quelque part. Mais on peut aider le corps, puis tu le sais, à retrouver plus de vitalité.

  • Speaker #0

    J'ai pris le temps de regarder ton livre et je le trouve chouette pour ça, pour les personnes qui se questionnent sur leur équilibre hormonal. Parce que justement, tu fais le lien avec toutes les glandes qu'on a dans le corps, avec les surrénales, avec la thyroïde, avec comment ça se passe dans le cerveau. Et ça peut vraiment permettre aux femmes de comprendre pourquoi est-ce qu'on travaille sur la vitalité, sur le fonctionnement global du corps, pourquoi il faut nourrir l'ensemble du fonctionnement et pas simplement aller s'intéresser aux organes féminins, parce que vraiment tout est relié. Et donc, tu proposes en début de livre un quiz qui permet aussi de faire le point et d'estimer le fonctionnement hormonal pour chacune, les déséquilibres. Et puis, je trouve qu'après, tu es dans ce livre, dans vraiment des conseils justement très terre-à-terre et très simples. Déjà, comment est-ce qu'on fait pour juste prendre soin de soi, juste entre guillemets, alors que c'est tellement essentiel en fait. Oui,

  • Speaker #1

    j'avais vraiment le goût. quand je vends, ils m'ont contacté et ils m'ont dit « T'as carte blanche, quel livre tu veux écrire ? » J'avais vraiment le goût d'écrire un livre. J'ai lisé toutes sortes de choses sur les réseaux. J'étais vraiment découragée du nombre de... Parce que bon, c'est super, on veut tout s'aider. Il y a vraiment un mouvement d'autonomisation gynécologique et je trouve ça vraiment génial. Mais en même temps, on lit toutes sortes de choses et je me suis dit qu'il faut vraiment revenir à la base. Pourquoi ? C'est quoi nos glandes ? C'est quoi nos hormones ? Comment on peut faire juste pour prendre soin de ça ? J'avais envie d'être accessible, de justement sortir de l'aspect plus symbolique. pour vraiment être plus accessible à n'importe qui. Puis de faire un livre qui se lit bien rapidement ou qui se laisse... Moi, je dis que c'est un livre de bol de toilette. Tu le laisses à côté, puis là, tu en lis un petit bout à chaque fois que tu vas aux toilettes. Moi, j'aime bien lire des petits bouts comme ça. Donc, tu sais, j'avais envie de faire un livre comme ça. Puis c'est ça, en fait, de vulgariser puis de rendre ça intéressant puis agréable, de parler de nos glandes puis de nos hormones. Puis je pense que j'ai réussi ma mission. mais oui, merci de ton retour. Je suis assez fière, même si c'est un petit livre qui a l'air de rien, mais je suis assez fière de ce que ça l'a donné.

  • Speaker #0

    Donc, ce livre, il s'appelle « J'aime mes hormones » . Oui. Je m'étais noté quelques petits passages. Donc, justement, par rapport au quiz, même, tu nous dis « Ne panique pas des résultats » . C'est très fréquent dans notre société actuelle d'être en déséquilibre. Et surtout, tu expliques que dans les pages suivantes, on va trouver des stratégies simples, naturelles, non-invasives pour essayer d'agir à notre rythme. puis les deux autres de passage. Alors, j'ai beaucoup aimé quand tu nous dis « Notre cycle hormonal peut être considéré comme un signe vital. Lorsqu'on sait le comprendre et l'observer, il est riche en informations sur notre santé générale. Avec curiosité et bienveillance, nous pouvons utiliser ces notions des hormones et du cycle comme outils de connaissance de soi. Veillons cependant à ne pas utiliser nos connaissances du cycle pour nous mettre de la pression sur une prétendue normalité de notre cycle. Nous nous en mettons bien assez ailleurs dans notre vie. »

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Si je peux commenter là-dessus, il y a deux choses là-dessus. Première chose, justement, je ne le savais pas au début. Moi, j'ai juste eu le désir d'enseigner sur le cycle, mais je n'avais pas réalisé à quel point la connaissance de notre cycle pouvait nous informer du reste de notre état de santé. Ça peut nous donner beaucoup, beaucoup d'informations sur notre système nerveux, notre système digestif, notre circulation sanguine. Quand on sait l'interpréter, c'est fou. Ça nous donne vraiment beaucoup d'infos sur notre vie telle. et cetera. Puis ça, pour ça, je trouve que la synchrotermie, je ne sais pas si toi, tu l'utilises avec tes clientes, mais moi, c'est un outil incroyable de connaissance de notre santé générale, mais aussi de notre cycle. C'est comme un petit laboratoire en fait, quand on fait de la synchrotermie, quand on regarde les signes, la glaire, le col, la température, et cetera. J'ai mis aussi de connaissance de soi parce que justement, si on est à l'écoute de ce qui se passe pendant notre phase luthéale, on a des visions, on a des reflets de notre vie, on a des besoins qui nous sont révélés. Donc, voilà. Pour moi, c'est fou comment le cycle devient. Pour moi, suivre notre cycle, c'est un voyage expérientiel transformateur. Tu sais, j'ai déjà, il y a un slam que j'ai écrit qui s'appelle « J'aime mes hormones » dans lequel je dis, je parle de la progestérone, puis je dis « Je suis ta chamane perso, je suis ton champignon magique. » Tu sais, dans le sens que c'est vraiment comme, ça crée de la clarté en nous, puis de l'accompagnement. Puis la deuxième chose, c'est sur la pression qu'on se met. Parce que l'autre chose, c'est que quand j'ai commencé en signifiant le cycle, et moi-même, je suis rentrée là-dedans au début, je me disais « Ah non, tu sais, La première phase, c'est la vierge. La deuxième phase, c'est la mère. Et là, c'est comme ça. Et là, mes clients... Mais mes étudiants me disaient, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça, mais moi, c'est pas comme ça que je vis ça. Puis là, dans ma tête, c'était parce qu'ils avaient des équilibres hormonaux, tu sais. C'était sûr qu'il fallait que ça soit comme ça, tu sais. Donc, puis j'espère que notre ligne va pas créer ça vraiment. C'est vraiment au fil du temps que je me suis dit, ah oui, mais on a tellement d'injonctions. On a tellement d'injonctions dans le système capitaliste patriarcal à être belle, à être ci, à être ça, à être mince, puis là, à être en santé. Fait que faut vraiment faire attention, pas se taper dessus avec ça. de le prendre justement avec curiosité et bienveillance pour en apprendre sur nous. Voilà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vraiment une tendance. Et après, moi, j'aime bien dire que justement, ce cycle, c'est comme une boussole intérieure. Exact. Et c'est vraiment notre boussole. Il n'y a que nous qui saurons bien la lire. Simplement, quand on lit un livre comme celui que vous avez écrit avec Marie Pénélope, c'est vraiment juste dans cette curiosité, comme tu dis, lire la tendance, en fait, pour pouvoir quand même comprendre, pour pouvoir comparer un petit peu, juste s'identifier, en tout cas, à ces phases. Et après, on va pouvoir voir qu'est-ce qui nous correspond vraiment dans ces phases et en quoi on est peut-être un peu différent de la normalité là-dessus. Mais oui, c'est cette pression aussi qu'on se met.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Je trouvais ça important que tu le dises. Pour la symptothermie, du coup, le deuxième épisode du podcast, il est sur ce sujet-là. Donc, si les personnes qui nous écoutent ont envie de creuser le sujet, elles peuvent aller l'écouter. Tu nous parles des menstruations et tu dis... Ainsi, il représente définitivement un des liquides les plus purs, riches et nobles que le corps humain peut fabriquer. Ça aussi, c'est très différent de la plupart de la vision des femmes. Oui,

  • Speaker #1

    oui. Puis même, j'ai même rencontré souvent dans des visions de wellness, de bien-être, de naturopathie, cette notion qu'on se nettoyait pendant nos règles. Puis pour moi, c'est Marie-Pénélope en fait qui m'a allumée là-dessus il y a des années. qu'on écrivait notre livre, puis elle m'a fait réaliser ça, puis qu'il y avait beaucoup de gens qui pensaient ça. Puis oui, que c'est un nettoyage. Il y a peut-être un aspect énergétique de « je laisse aller, ça c'est certain, je laisse aller » . Mais en même temps, si on regarde physiologiquement, il n'y a aucun nettoyage qui se passe. Je veux dire, je laisse aller une vie, mais ce qui se passe, c'est quoi cette vie-là, c'est quoi ce sang-là, en fait ? C'est la possibilité, c'est tout l'aspect superficiel de l'endomètre qui a été... créer, nourrir de minéraux, gorger de minéraux pour qu'une vie puisse y avoir accès. C'est le nec le plus ultra des liquides. Je ne vois pas rien d'aussi extraordinaire que ça. Donc, pour moi, ce qu'on laisse aller, c'est tellement précieux. Ce n'est pas pour rien que depuis des années, il étudie ça pour essayer d'en faire de l'engrais. Puis là, maintenant, il utilise ça comme cellule souche pour guérir des maladies, pour faire des médicaments. Donc, il faut arrêter de... de penser, il faut prendre conscience de nos croyances qui nous ont été passées, que c'est malsain, que c'est impur, etc. Ce n'est pas vrai, c'est ce qu'il y a de plus pur. Pour moi, ce sang-là, depuis que je suis adolescente, la fin de mon adolescence, que je l'honore, j'ai eu la chance d'avoir accès à ces enseignements-là quand j'avais 18 ans. Vraiment, je l'honore ce sang-là. Je ne le laisse pas se perdre en n'importe comment non plus. Pour moi, c'est vraiment un sang précieux.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'ai beaucoup aimé avec votre livre et quand je fais le point, parce que ça fait des années que je chemine avec tout ça maintenant, j'ai vraiment le sentiment que ça m'a permis d'aimer toutes les phases de mon cycle. C'est vraiment ces quatre énergies complètement différentes, ces quatre femmes très différentes que je peux être aussi. Et vraiment, je suis en paix avec les quatre et je les aime beaucoup, toutes les quatre. Je pense que l'automne et l'hiver ont été certainement les plus challengeants pour moi. Mais aujourd'hui, j'ai hâte de les voir venir à chaque cycle.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche beaucoup de t'entendre. Vraiment.

  • Speaker #0

    Je m'étais notée ton plan pour retrouver l'équilibre hormonal, parce que je le trouve à la fois très simple, comme je te disais tout à l'heure, c'est vraiment reprendre les bases. Il est à la fois simple, mais en même temps tellement essentiel. La première étape, c'est supprimer ce qui me nuit. Donc, c'est sûr que ça commence par là. En deuxième, c'est choisir des habitudes. de vie qui me soutiennent. En troisième, prendre soin de mon système digestif qui est tellement essentiel. En quatrième, c'est manger pour me faire du bien. Et en cinquième, apprivoiser les plantes à allier, avec lesquelles on a commencé le podcast.

  • Speaker #1

    Oui, pour moi, c'est ça, c'est la base. Si on veut une guérison profonde, ça prend ces étapes-là. Ça m'amène à peut-être mentionner à... Quelque chose qui m'est apparu vraiment clairement au fil de ma pratique, c'est ce que j'ai appelé le triangle de guérison, puis le modèle de l'étoile, mais je vais juste parler du triangle de guérison. C'est vraiment le système hormonal, le gynéco, le système digestif, le système nerveux. Je ne vois, ce n'est pas arrivé, je crois, ou en très très faible pourcentage, 0.0 quelque chose, de voir des femmes qui avaient des enjeux gynécologiques ou hormonaux qui n'avaient pas de problème du système nerveux ou digestif. C'est en tout cas... c'est extrêmement rare. Au moins, pas un des deux, même juste un des deux, c'est rare, mais c'est arrivé, mais aucun des deux ne s'est jamais arrivé. Donc, digestif, nerveux, gynéco-hormonal, ça va toujours, toujours ensemble. On parlait du foie tantôt, c'est vraiment important de comprendre que les hormones passent par le foie pour être métabolisées par les enzymes du foie, puis ça, ça crée, ça change tout. dans notre santé. Donc, si on a des problèmes de constipation, si on a des problèmes d'intolérance, si on a des problèmes d'inflammation intestinale, tout ça, si on a des problèmes de foie XY, tout ça, ça va jouer dans notre équilibre hormonal ou dans notre équilibre de l'utérus aussi, parce qu'on peut aussi avoir, si on a de l'inflammation intestinale, ça va jouer sur notre utérus. Donc, c'est un monde infini d'exploration. le lien entre le système digestif puis le système hormonal, puis après ça, le système nerveux, bien évidemment, va payer pour tout ça, puis va augmenter le reste. Voilà. Triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Je suis super heureuse que tu le nommes comme ça. Et encore une fois, il y a plein de synchronicité. Je suis en train de travailler pour produire un programme en ligne à proposer qui, justement, puisse aider les femmes à retrouver l'équilibre. Et en fait, ce matin, je me suis notée les trois grands axes, et ça correspond tout à fait à... ces trois éléments que tu nous donnes. Je trouve ça beau que tu fasses le lien de cette manière-là.

  • Speaker #1

    Oui, tu sais, revoir sur Insta, j'ai publié le modèle du triangle de guérison.

  • Speaker #0

    Merci. On va arriver vers la fin. Je te remercie déjà énormément de tous ces partages. Il y a deux questions en général que je pose. un peu dans tous les podcasts. Le premier, c'est si tu aurais des références, des ressources, donc en dehors de tes livres, de tes formations, que je remettrai bien sûr dans la description, qui ont vraiment été pour toi, comment dire, vraiment porteurs dans ton cheminement ou que tu conseilles vraiment à toutes les femmes que tu accompagnes.

  • Speaker #1

    Ben oui, c'est beaucoup des ressources anglophones. Est-ce que ça, ça passe ?

  • Speaker #0

    Ça passe. Ça sera pour celles qui sont OK avec ça.

  • Speaker #1

    Donc, une femme qui m'a beaucoup inspirée dans ma pratique, au départ, c'est Rosemary Gladster, puis Susan Wheat que j'ai notée. Ça, ces herboristes américaines-là sont vraiment extraordinaires. Susan Wheat, c'est un peu la sorcière proche de la Terre. Rosemary, c'est comme la sorcière joyeuse. Je dirais, c'est deux femmes qui sont encore en vie, mais qui sont quand même vieilles. Donc, ça vaut vraiment la peine de les découvrir maintenant. Après, ce qui a vraiment donné un souffle plus clinique à ma pratique, c'est de rencontrer Aviva Rom. Aviva Rom, qui est une médecin sage-femme herboriste qui a beaucoup apporté au monde de l'herboristerie et des femmes, qui a écrit même pour les thérapeutes, « Botanical Medical Medicine for Women's Health » , mais qui a écrit plein de petits livres pour l'intelligence des hormones, la révolution des surrénales et de la thyroïde, le livre naturel de la grossesse, donc c'est ça. vraiment des livres intéressants pour le grand public. Donc ça, c'est des ressources que, évidemment, je suggère. Après, je suis toujours embêtée quand on me parle de ressources parce que j'en ai tellement, puis quand je ne me prépare pas. Mais après, c'est ça, c'est plus des réflexions écoféministes, je dirais, qui m'ont inspirée aussi. J'aime beaucoup les livres de Camille Froide-Vaumétry, qui est une philosophe française. Donc, ça vaut vraiment le coup de lire ses livres si ça vous intéresse de réfléchir sur l'aspect du corps et la tra... Elle a beaucoup réfléchi sur le corps des femmes, donc justement, toutes les injonctions, puis la façon dont le système patriarcal s'immisce dans nos vies. Donc ça, c'est une femme que j'aime beaucoup, qui m'a beaucoup inspirée. Puis Émilie Hache, en fait, tout ce qu'elle publie, les éditions qui ont bourraqué, c'est vraiment une femme qui m'inspire beaucoup. Donc voilà, ça serait ça qui me vient pour l'instant. Puis Starhawk, que je pourrais nommer, qui est plus au niveau, je dirais, connexion avec la terre spirituelle. Tout ce que Sarah qui a écrit aussi, je la suis depuis que j'ai 16 ans. Elle m'inspire beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Est-ce que tu aurais un dernier message, quelque chose que tu as vraiment envie de transmettre qui ferait du bien d'entendre ?

  • Speaker #1

    Oui. Pour moi, être née dans un corps de femme, c'est vraiment... c'est vraiment... une bénédiction, puis je souhaite à toutes celles qui en ont envie de rentrer en relation pleinement, d'incarner pleinement, de s'incarner pleinement dans leur corps, puis d'apprendre pourquoi, puis comment faire que ce soit, que c'est une bénédiction, parce que c'est vraiment tellement riche de possibilités. On a vraiment la chance que ce soit tellement riche de possibilités, comme nous au Québec, on voit toutes les saisons tellement différentes les unes des autres. Mais c'est ça qui nous offre la possibilité d'être vraiment incarné dans notre corps puis de l'accepter tel qu'il est. Puis, ceci dit, quand on fait ça, on est à contre-courant. On est à contre-courant d'un monde qui essaie de faire en sorte qu'on soit toujours pareil. Puis je comprends, dans ce cadre-là, qu'on n'aime pas notre corps, qu'on n'aille pas le goût. d'être soumise aux injonctions du féminin, de la féminité, de tout ça. Donc, ça prend du courage pour assumer puis d'aller à contre-courant de ce qu'on nous martèle. Mais une fois qu'on le fait, on est libre, on est tellement libre puis on a tellement de pouvoir. On récupère de notre pouvoir personnel puis ça transforme notre vie puis celle des autres qui nous entourent. Donc, c'est ça que je souhaite à toutes celles qui t'écoutent, vraiment.

  • Speaker #0

    Osons aller à contre-courant. Merci beaucoup, c'est un très beau message. Sarah Marais, je te remercie beaucoup pour tout ce partage, pour tout ce podcast que j'ai hâte de partager et de cette rencontre. Merci vraiment d'avoir répondu à cet appel.

  • Speaker #1

    Ça m'a fait plaisir, on a galéré pour se rejoindre puis on a finalement réussi, donc c'est très bien.

  • Speaker #0

    J'ai bien cru qu'on n'y arriverait pas et puis nous voilà.

Chapters

  • Introduction et présentation du podcast

    00:00

  • Le parcours d'Amélie Dumont et l'importance du partage

    00:09

  • Présentation de Sarah Maria Leblanc et de son travail

    00:32

  • La sagesse du cycle féminin et des plantes

    01:18

  • L'achillée millefeuille : une plante maîtresse

    02:44

  • Usages concrets de l'achillée pour les femmes

    09:37

  • Discussion sur la périménopause et l'équilibre hormonal

    12:18

  • Conclusion et message final d'encouragement

    43:54

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