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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

2 - Etre à l'écoute de son cycle grâce à la symptothermie avec Andréa Roux

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1h13 |30/04/2024
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Description

Je m'appelle Amélie je suis Accompagnante, Naturopathe et Doula.

Ce podcast est né des récits inspirants que j'ai eu la joie d'entendre des femmes qui venaient me consulter ou de mes consoeurs et amies. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions et astuces, des outils concrets et des histoires de femmes qui je l'espère feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous.


Andréa Roux nous parle de la Symptothermie. Un accompagnement pour observer, comprendre et analyser son cycle menstruel. La symptothermie peut être utilisée comme contraception naturelle ou pour aider la conception également.


Andréa Roux est ma soeur, ensemble on accompagne sous plusieurs format et bien-sûr chacune de notre côté avec nos différentes méthodes. On fait aussi ensemble les soins Rebozo.

Conseillère en Gestion de la fertilité elle vous livre dans cet épisode toutes les infos à connaitre avant de se lancer. On aborde les freins, les peurs, les doutes souvent présents en début d'accompagnement et bien-sûr les atouts merveilleux de cette méthode qui permet de faire du cycle une véritable boussole. Qui permet aussi de se réaproprier son corps sous une toute nouvelle et plus douce façon.


Nous animons ensemble prochainement un atelier pour Comprendre son cycle et en faire une force au quotidien ! Il a lieu le 17 Mai 2024 à Besançon, à 14h30, nous contacter pour réserver votre place.


Retrouvez nous sur nos réseaux respectifs :

Andréa ROUX sur Instagram @symptothermie_andrea et @ddseins

et moi même sur Instagram @ameliedumont et sur mon site internet naturamelie.fr


Musique : Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour l'accord d'utiliser cet incroyable chant médecine.

Image : Merci à Andréa @ddseins d'être aussi mon illustratrice préférée pour ce podcast et tant d'autres choses!

PS : Allez voir ces 2 artistes merveilleuses !


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur. Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent d'utérus à utérus, alors belle écoute ! Bienvenue dans ce deuxième épisode, je suis vraiment ravie et très touchée de vous partager un épisode sur la symptothermie : la contraception naturelle. Que j'ai enregistré avec ma petite sœur Andrea, avec laquelle je transmets entre autres les soins Rebozo et quelques consultations et ateliers autour du cycle. Vous allez pouvoir découvrir dans cet épisode la symptothermie, la contraception naturelle, les enjeux de cette méthode. J'espère qu'on va pouvoir répondre à toutes vos questions, vos doutes sur cette méthode et en même temps vous donner envie de la découvrir, de la redécouvrir ou de vous lancer à votre tour dans l'observation de vos cycles. C'est un épisode qui est assez dense parce qu'on a voulu vraiment vous transmettre un maximum d'informations qui nous semblaient vraiment indispensables, tellement importantes et précieuses. N'hésitez pas si c'est vraiment un petit peu trop dense pour vous à mettre pause. Je me rends compte qu'on parle quand même assez rapidement et que pour certaines, ça peut faire vraiment beaucoup d'informations. Et en même temps pour d'autres qui sont déjà familières, peut-être, avec ce sujet là, il y aura seulement quelques petites pépites pour vous de nouvelles informations. Merci d'être présente je vous rappelle que pour que le podcast puisse se faire connaître on a besoin de vos soutiens et je vous remercie si l'épisode vous a plu, de partager, de commenter de vous abonner au podcast, c'est très précieux et je vous souhaite une très belle écoute. Alors merci beaucoup de prendre le temps du coup de venir parler de cette méthode-là, je suis contente. Avec plaisir Est-ce que tu veux commencer par te présenter ? Je m'appelle Andrea Roux Je suis ta soeur et je suis conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Donc ça veut dire que j'accompagne les femmes à gérer leur fertilité. Donc ça va être tout au long de la vie, parce que c'est tout au long de la vie d'une femme. Donc j'accompagne autant des jeunes filles, que des femmes, que des femmes âgées en ménopause, que des couples aussi. Parce qu'on parle notamment beaucoup de contraception et c'est souvent une affaire de couple. Donc voilà. Donc on va revenir tout à l'heure sur la symptothermie et toute cette méthode de gestion de la fertilité. Est-ce que tu as envie de nous parler un petit peu plus de ton parcours ? Qu'est-ce qui t'a amenée à accompagner les femmes là-dedans aujourd'hui ? Oui. En fait, à 17 ans, je suis sortie d'amnésie traumatique. Donc je me suis souvenue d'abus sexuels quand j'étais enfant. Donc ça a été un moment vraiment pas facile à gérer. Et notamment par rapport à mon rapport au corps. mon rapport à mon ventre, à mon sexe, à toutes ces zones-là. Je n'avais pas de relation sexuelle à ce moment-là, à 17 ans, donc je n'avais pas besoin d'une contraception, mais en contraception, tu utilisais la symptothermie, qui est une méthode qu'on va expliquer après, d'observation du cycle. Et donc, quand moi, je cherchais un peu à me réconcilier avec cette partie de mon corps, toi, tu m'as parlé maintes et maintes fois de cette méthode, mais je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. Et donc quand je suis sortie d'Amnesie Traumatique, j'y ai repensé. Donc j'ai commencé à observer mes cycles avec cette méthode, à apprendre en autodidacte la méthode, et à regarder un peu ce qui se passait dans mon corps. Et donc ça m'a un peu aidée à changer mon rapport au corps. Et puis, les années allant, après je l'ai laissé tomber parce que j'avais compris le principe de la méthode, j'avais compris comment fonctionnaient mes cycles, comment fonctionnait mon corps, je m'étais un petit peu refamiliarisée avec cette zone de moi. Et puis je l'ai laissé tomber parce que j'avais plus besoin d'une contraception et puis j'avais compris. Et puis quand j'ai commencé à avoir une vie sexuelle et que j'ai eu besoin d'une contraception, parce que je ne voulais pas d'enfant, Je ne voulais surtout pas de contraception hormonale, je ne voulais rien qui interfère avec mon cycle naturel. Donc j'ai repensé à la symptothermie. Et donc je me suis mise à l'utiliser comme contraception. Et au bout de deux ans à l'utiliser moi comme contraception, pendant un cercle de femmes que tu organisais, j'ai eu la révélation, je me suis dit en fait c'est ça que je veux faire de ma vie. Moi je ne m'étais pas fait accompagner par une conseillère, et je pense que c'est une erreur, on pourra revenir dessus. Et en fait, je me suis dit, je voudrais devenir conseillère pour accompagner les femmes dans ce chemin-là de la découverte de son cycle. Et donc, j'ai cherché. Et 15 jours après, il restait des places pour une formation de Claire Michelin à Annecy. Donc, pour devenir conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Et donc, j'ai fait cette formation pendant deux ans. Mais maintenant, ça fait deux ans que je suis installée à mon compte. Voilà. Alors du coup, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus en quoi est-ce que ça consiste réellement, plus en détail, les accompagnements en symptothermie, en gestion de la fertilité ? Et puis on pourra parler peut-être aussi de, finalement, pour qui est-ce que c'est fait en fait ? Qui est-ce que t'accompagne concrètement ? Oui, en fait, dans mes accompagnements, ce qu'on va faire, c'est observer le corps. noter ce qu'on observe et analyser ce qu'on observe. C'est la grosse partie de ce qu'on fait, c'est observer, noter, analyser. Donc on va observer tous les indices que nous transmet notre corps pour comprendre notre fertilité. En fait, au cours de notre cycle, quand on a un cycle, il y a beaucoup d'indices qu'on ne regarde souvent jamais, mais qui nous indiquent où en est notre fertilité dans le cycle. Est-ce qu'on est fertile ? Est-ce qu'on est infertile ? Est-ce que c'est le moment de l'ovulation ? Est-ce qu'on va avoir nos règles ? En fait, tout ça, on peut le savoir si on observe. Mais c'est des indices qu'on ne nous a jamais appris à observer. Ça va être ça le gros du travail. Est-ce que plus concrètement, c'est quoi ces indices du coup ? Alors en symptothermie, ce qu'on observe, il y a ces deux indices couplés surtout. Ça va être la température du corps et la glaire cervicale. Donc la température du corps, très basiquement, on va prendre notre température avec un thermomètre spécial, pas n'importe lequel. Et en fait, cette température, elle évolue au cours du cycle. Elle bouge suivant notre état fertile. On peut préciser peut-être que du coup, ce thermomètre, il est particulier parce que c'est une précision qui est nécessaire. Oui, parce que ce n'est pas des gros écarts, c'est des petits écarts. Donc il faut un thermomètre vraiment précis, spécifique à la méthode de l'asymptothermie. Il y a vraiment des règles, des moments. Pour savoir quand prendre sa température, comment, comment l'analyser, on en reparlera tout à l'heure. C'est pas juste on prend sa température comme ça ? Non, c'est très spécifique. Là, je fais en gros, mais c'est très précis. Il y a vraiment une méthode à appliquer. On ne peut pas se lancer en symptothermie juste avec ce que je vais dire là. Il faut vraiment se faire accompagner et apprendre plus les règles de la symptothermie. Mais en gros, il va y avoir une prise de température. Donc c'est une prise à un certain moment, d'une certaine manière, on pourra réexpliquer. On va prendre nos températures et on va observer les variations de la température. Parce que la température, au cours du cycle, elle évolue en fonction de la fertilité, en fonction de l'ovulation. Le deuxième indice... c'est la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, c'est ce qu'on confond parfois avec des pertes blanches, qui est un mot un petit peu... qui est souvent connoté sale pour les femmes. On se dit, ah bah oui, j'ai des pertes blanches, c'est un peu sale. Souvent, c'est quelque chose dont on a honte. Et moi, mon travail, c'est d'apprendre aux femmes qu'en fait, c'est pas des pertes blanches et c'est pas sale, c'est très souvent de la glaire cervicale et c'est la fertilité d'une femme. C'est le fluide qui va... être présent dans le vagin et dans l'utérus, qui va nourrir les spermatozoïdes et qui va les maintenir en vie pour une possible fécondation. Donc ce fluide cervical, c'est pareil que la température, il évolue au cours du cycle, il n'est pas toujours de la même texture, pas toujours de la même couleur, et ces évolutions-là nous disent quelque chose de l'état de la fertilité. Donc voilà, ça en termine, c'est ces deux indices-là qu'on va regarder principalement. Il existe des méthodes... d'observation du cycle en contraception qui va être que la température ou que la glaire cervicale. Et en fait, c'est beaucoup plus efficace de coupler les deux pour pouvoir analyser son cycle de manière plus précise. Donc c'est vraiment... Le but de la symptothermie, c'est ne pas interférer Avec le cycle féminin, là où beaucoup de contraception disponible vont interférer avec notre cycle, vont l'annuler, vont le bloquer, là on le laisse faire et nous on s'adapte à lui. C'est un peu, c'est un changement quoi. Voilà, le plus gros ça va être l'observation et puis analyser ces observations. Ça va être se reconnecter aussi à ces sensations que font ces indices de notre fertilité que souvent on n'a pas appris à observer. Ou alors par exemple pour la glace cervicale, on nous a appris que c'était sale et qu'il fallait cacher le fond de nos culottes. En fait, il faut réapprendre à observer ça et ça nous apprend des choses sur notre corps et sur notre cycle. On observe aussi la libido, qui est un très bon indice de notre santé. La libido, c'est une énergie vitale. Et c'est souvent un très bon indice de notre état physique, de notre état mental aussi. Donc on observe beaucoup ça. Moi, j'insiste un peu là-dessus auprès des femmes que j'accompagne, parce que c'est super intéressant à observer. Ça nous donne plein d'indications aussi. Et finalement, il y a plein d'autres petits signaux qu'on observe, parce que chaque chose qu'on va faire au quotidien peut avoir eu un impact sur notre glaire. sur notre température et du coup ça va nous aider à confirmer un petit peu les autres choses qu'on a observées. On va observer le nombre de fois qu'on va aux toilettes, on va observer notre sommeil, notre alimentation, quand même si on sait qu'on est sensible à certains aliments, si on a eu de la fièvre, qu'on a été malade, qu'on a fait la fête, enfin voilà, il y a des petites choses qu'on va noter. Ça va nous aider aussi ça à confirmer ce qu'on observe au niveau de la glaire, de la température et de la libido. Oui parce que ce qui est important dans la symptothermie c'est la méthode s'adapter. au corps, et pas le corps s'adapte à une contraception hormonale. Ça, c'est très important. Et du coup, notre corps, ça change tout le temps. C'est rarement très stable. Si on tombe malade, si on se fait tatouer, si on part en voyage, en fait, tout ça, ça peut perturber notre cycle. Donc, c'est toutes des choses qu'on va observer, qu'on voit plus en accompagnement, mais toutes ces petites choses, on va vraiment y apporter de l'attention. Par exemple, des seins qui gonflent. juste avant les règles, on va faire plus attention à ça. Se sentir irritée, avoir des boutons. Tous ces petits signes qui peuvent nous indiquer ce qui se passe, on va vraiment faire attention à ça. J'aurais bien précisé que justement, c'est la plus grosse particularité de cette contraception par rapport à toutes les autres contraceptions, c'est que ce n'est pas seulement une contraception, c'est vraiment une méthode d'observation et de connaissance de soi avant tout. Je pense que c'est sa plus grande force en fait. Oui, c'est ce qu'il y a de plus beau dans la symptothermie, c'est qu'en fait, au-delà du fait qu'on peut gérer notre fertilité avec cette méthode, donc nous aider à tomber enceinte si c'est notre souhait, ou nous aider à ne pas tomber enceinte si c'est notre souhait, en fait, on va aussi juste apprendre comment on fonctionne. Apprendre pourquoi tel ou tel symptôme, telle ou telle chose qui se passe dans mon corps, arrive à tel moment. Parce qu'il y a plein de femmes qui se disent Bah oui, je me rends compte que ma manière de réagir à tel moment, ça revient souvent. Et en fait quand elles vont s'observer, on va se rendre compte que c'est tout à fait normal, que c'est hormonal, ou alors que c'est hormonal mais qu'il y a un petit déséquilibre et qu'on va pouvoir jouer dessus, ça va vraiment être un moyen d'apprendre à se connaître. Apprendre à connaître son corps, apprendre à connaître ses réactions, apprendre à connaître son cycle, et c'est la plus grande force de l'asymptothermie. Et c'est ce qui fait que beaucoup de femmes qui commencent ne peuvent plus s'arrêter parce que ça amène aussi un certain pouvoir, on se sent parfois plus maître de soi. En connaissant ce qui se passe à l'intérieur de soi, il y a des femmes pour qui ça va vraiment devenir, et moi j'en fais partie, un compagnon de voyage, la méthode de la symptothermie. Moi, en symptothermie, on remplit ce qu'on appelle un cyclogramme. Donc on remplit toutes les observations qu'on fait, on les note dessus au cours d'un cycle. Et du coup, pour beaucoup, ça devient aussi un vrai journal intime de ce qui se passe dans notre vie, et donc comment ça impacte notre cycle. et notre fertilité. C'est vraiment global en fait comme méthode. C'est pas juste je prends ma pilule tous les soirs à 21h. C'est vraiment une prise en charge globale de sa fertilité. Et donc c'est une méthode qui peut être utilisée par toutes les femmes, autant des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui vont commencer à avoir des pertes blanches, qui vont commencer à avoir des sécrétions de glaire cervicale, qui vont avoir le début de leur fertilité, qui vont avoir leur première règle. Là c'est toujours un moment hyper important. D'autant plus important à ce moment-là de leur apprendre pourquoi est-ce qu'il se passe ça dans leur corps, comment ça marche, qu'est-ce que ça veut dire, comment le gérer, comment vivre avec. Donc voilà, autant pour les jeunes filles que pour des femmes qui ont un cycle depuis plus longtemps mais qui n'ont jamais pris le temps d'essayer de le comprendre, de le reconnaître, de l'observer. On peut utiliser cette méthode juste pour s'observer, juste pour apprendre comment on fonctionne, comment est notre cycle. Et puis, vu que c'est une méthode qui va nous dire quand est-ce qu'on est fertile et quand est-ce qu'on est infertile, Et bien on peut l'utiliser en conception notamment. Moi j'accompagne beaucoup de femmes qui ont des difficultés à concevoir et c'est un très très bon outil pour ça parce qu'on va pouvoir voir où est-ce que ça bloque, comment est le cycle, est-ce qu'il y a un déséquilibre hormonal. On va vraiment pouvoir faire l'état des lieux du cycle de la femme et donc aider à la conception. Et puis on peut aussi l'utiliser comme contraception naturelle en se disant là je suis fertile, là je ne suis pas fertile. comment je gère ma fertilité dans les moments où je sais que je suis fertile et puis le reste du temps, je sais que je ne le suis pas. Et c'est aussi une méthode qui peut être utilisée en pré-ménopause quand on sent que nos cycles commencent à changer, à souvent se raccourcir vers 45 à 50 ans pour faire ce qu'on appelle signer sa ménopause. Donc dire ça y est, là j'ai plus de cycle. Et donc on observe les derniers cycles pour pouvoir dire là c'est bon, maintenant je suis infertilisé, c'est terminé. Ça peut être un très bon outil pour ça aussi. C'est une méthode qu'on va pouvoir utiliser tout le long de la vie d'une femme. Donc moi j'accompagne autant des jeunes filles qui commencent à avoir leurs règles, qui commencent à avoir un cycle, pour apprendre comment ça se passe, que des femmes qui ont un cycle depuis un certain temps, qui veulent apprendre à connaître leur cycle, comment elle fonctionne, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que ça fait dans leur corps. Que des femmes qui veulent une contraception non-hormonale, qui ne vont pas interagir avec leur cycle. Que des femmes qui ont des difficultés à concevoir, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant et qui veulent le comprendre, pourquoi. que des femmes qui vont arriver à la ménopause, donc qui sont en pré-ménopause, et qui veulent signer le moment où ça y est, elles ne seront plus fertiles. Et puis il y a un dernier cas un petit peu à part, qui est beaucoup plus en marche, qui est aussi pendant l'allaitement, où il y a des cas un petit peu particuliers. Et si on a déjà l'habitude d'observer son cycle, c'est aussi un accompagnement qui peut parfois être possible. Oui, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, j'ai oublié, mais l'allaitement, c'est un moment un peu charnière de la fertilité, parce que l'allaitement bloque le retour de la fertilité de la femme avec certaines conditions. Et donc, en symptothermie, on peut voir si, oui ou non, on est fertile pendant qu'on allaite, et puis on peut renforcer le côté contraceptif de notre allaitement. Du coup, si on reprend un petit peu ces éléments de manière distincte, qu'on détaille un petit peu plus, on pourrait parler du coup un petit peu plus de la partie observation. Et de l'accompagnement que tu proposes dans ce cadre-là ? Oui, alors purement observation, j'accompagne beaucoup des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui commencent à avoir leurs premières règles, qui n'ont pas besoin d'une contraception. ou juste des femmes qui gèrent leur contraception d'un côté, mais qui veulent apprendre à connaître leur cycle, qui parfois ont des forts SPM ou des syndromes prémenstruels forts, ou qui se disent qu'il y a quelque chose qui déchafouine dans leur cycle et qu'ils veulent comprendre, qu'ils veulent apprendre à le connaître. Donc le côté observation, ça va vraiment être apprendre à repérer ce qui se passe dans mon corps et ce que ça veut dire. On parlait de la température, l'idée ça va être de prendre sa température tous les matins. pour pouvoir voir l'évolution de celle-ci pendant le cycle. Quand on observe notre température, on va remarquer que dans le cycle, on a un peu deux phases. Une phase où notre température va être en plateau bas, donc elle va être basse, et une phase où elle va être en plateau haut, donc elle va avoir augmenté. Et en fait, ça, ça nous renseigne sur notre ovulation, parce qu'en fait, la température du corps de la femme va augmenter une fois que l'ovulation a eu lieu. Donc on sait quand on s'observe que si notre température a augmenté, ça veut dire qu'on a ovulé. Donc ça, ça va être un gros point de l'observation, ça va être la température. Avec la température, on peut voir beaucoup de choses. qui peuvent nous donner des indices sur des déséquilibres de la santé de la femme. Par exemple, une température vraiment très très basse peut nous donner un indice qu'il y a peut-être un problème sur la thyroïde. Voilà, donc ça c'est des choses sur lesquelles on revient plus précisément en accompagnement, mais la température peut être un très bon indice de santé dans le cycle de la femme et qu'est-ce qui se passe dans son corps si la température est déséquilibrée. Donc voilà, on observe la température, on observe ces saignements, comment sont nos règles, est-ce qu'on saigne beaucoup, pas beaucoup, combien de jours, est-ce qu'on a des spottings ? Donc les spottings, c'est des saignements marrons qui vont être minimes souvent. Ça, ça peut nous donner aussi des indices suivant quand est-ce qu'ils sont dans le cycle, c'est pas toujours au moment des règles, ça peut être à d'autres moments. On les appellera les saignements intermenstruels, donc voilà, on observe tous les saignements possibles, comment ils sont, comment ils sont vécus par la femme, est-ce que c'est difficile, est-ce qu'on a des règles douloureuses ? Est-ce qu'on a une endométriose ? Donc comme je disais au début, on va observer aussi la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, elle est produite au niveau du col de l'utérus, enfin elle est sécrétée au niveau du col de l'utérus, c'est des sécrétions. On les confond donc souvent, comme on le disait, avec des pertes blanches, mais ce n'est pas ça, c'est vraiment le fluide de la fertilité de la femme. C'est ce qui va nourrir donc les spermatozoïdes, elle est menée jusqu'à l'ovule, ça fait comme un tapis rouge pour les spermatozoïdes. Ce fluide va évoluer tout au long du cycle. Si on commence à s'observer, on va remarquer qu'au début du cycle, on a un fluide cervical qui est plutôt blanc, pâteux, un peu crémeux. Et puis plus on va se rapprocher du moment de l'ovulation, plus ça va être un fluide cervical transparent, qui va ressembler à du blanc d'œuf cru, qui va être étirable. Parfois, il peut tomber dans les toilettes, on le voit. Il y a des femmes pour qui, plus on se rapproche de l'ovulation, plus ça va couler comme de l'eau. Comme si on ouvrait le robinet pendant quelques secondes. Et puis une fois qu'on a ovulé, il va à nouveau changer. Il va être plus crémeux, plus jaune parfois. Parfois sec au fond de la culotte, entraîné. Il va être plus du tout étirable si on le prend entre ses doigts. Voilà, donc le filet cervical va nous donner beaucoup d'indices sur où est-ce que j'en suis dans mon cycle, où en est ma fertilité, est-ce que j'ai ovulé, oui, non. Est-ce que je suis en pleine période d'ovulation ? Voilà, ça nous donne beaucoup d'indices. Donc de s'observer comme ça, ça va nous donner plein d'indices sur ce qui se passe. Il y a deux bénéfices dont tu me parles aussi très souvent, c'est qu'il y a vraiment quelque chose de l'ordre de se réapproprier aussi son corps, son fonctionnement. Il y a un côté vraiment en puissancement aussi. Et puis l'autre aspect, c'est que tu me dis souvent que finalement il y a beaucoup de femmes, rien que de s'observer comme ça, il y a des choses qui s'améliorent et qui se régulent juste par la prise de conscience aussi. Oui, c'est un peu la magie de la symptothermie. C'est que rien que... de remettre de la conscience dans sa zone sexuelle, dans son cycle, et bien en fait ça va le changer. On dit, c'est quand même quelque chose qui est connu maintenant, que si on met de la conscience sur quelque chose, ça change. Si on regarde un atome, il ne se comporte pas pareil que si on arrête de le regarder. Donc la conscience, elle a vraiment un rôle important, et dans l'asymptothermie encore plus. À partir du moment où on va mettre de la conscience sur son cycle, sur les observations qu'on fait dans ce qui se passe dans notre corps, en fait, ils vont aussi pouvoir changer. Donc des femmes qui ont des déséquilibres au niveau de leur cycle, qui ont des cycles très très longs, ou alors très courts, qui ont des cycles pas réguliers, rien que le fait de s'observer, alors moi c'est toujours 3 mois d'observation minimum pure, Et bien en fait, rien que dans ces trois mois, on va voir des changements drastiques très très souvent, rien que de s'observer. Donc sans prendre, sans changer quoi que ce soit de sa vie, si ce n'est remettre de la conscience. Et ça, c'est le plus fort de cette méthode, c'est que juste par l'observation, juste de dire je suis à l'écoute de ce qui se passe dans mon corps et j'en prends conscience, et bien ça change. Et tout ça du coup, c'est quelque chose qu'on apporte aussi sous forme d'atelier ? On en a animé un il y a peu de temps et il y a une date qui a déjà été posée pour le 17 mai. On remettra la date en dessous, mais c'est quelque chose de toute façon qu'on va faire régulièrement aussi et vous pourrez vous tenir au courant des ateliers. Nous, c'est quelque chose qu'on a fait pendant des années d'observer les variations de ce cycle-là et ça a permis vraiment de se... d'apprendre à se connaître et à comprendre qu'en fait, cette cyclicité, elle est normale, que c'est normal d'avoir des choses qui changent au niveau du corps, mais aussi au niveau des variations émotionnelles, au niveau de nos envies, au niveau de nos activités aussi. Et donc tout ça, on en parle dans l'atelier pour apprendre à décoder un petit peu son cycle. Ce n'est pas un atelier où on parle directement de la symptothermie. Mais on revient quand même un petit peu sur le fonctionnement hormonal et les choses qu'on peut observer un petit peu à ces différents moments-là quand même. Oui, parce que même si chaque femme est différente et va avoir ses spécificités dans son cycle, il y a quand même des choses récurrentes. Et donc dans ces ateliers, les deux, on revient sur le cours normal du cycle féminin. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi on rencontre telle chose à tel moment ? Et comment ça peut vraiment devenir une boussole et une force ce cycle pour nous aussi ? Oui, et nous guider vraiment déjà dans notre santé, mais aussi dans, comme tu disais, dans la sphère émotionnelle, parce que le cycle va beaucoup influencer notre sphère émotionnelle. Et donc on propose ces ateliers en petits groupes de 10 personnes pour apprendre à connaître son cycle, comment adapter sa vie en fonction de son cycle quand on est une femme. C'est important ce que tu viens de dire juste avant, qui est qu'en fait, il y a beaucoup de cultures où cette glaire cervicale ou les saignements, quand le cycle est harmonieux, c'est vraiment très bon signe et signe de santé. Aujourd'hui, du coup, nous, c'est un petit peu différent parce qu'il y a beaucoup de femmes qui ont des cycles perturbés par les hormones synthétiques de contraceptifs. Mais au départ, c'était vraiment quelque chose qui était rassurant d'avoir ces menstruations, d'avoir ces choses à observer. D'ailleurs, quand ils ont mis... On remplace la pilule, donc la pilule qui arrête le cycle, qui fait croire qu'à notre corps on est enceinte en permanence. En fait, il n'y a pas de raison d'avoir ces règles quand on est sous pilule. Mais les femmes étaient inquiétées de ne plus perdre le moment où elles saignaient, parce que justement avant c'était signe que tout se passait bien, que le nettoyage se faisait une fois par mois, qu'on était en santé. Et donc, quand ils ont créé la pilule, ils ont fait en sorte que les femmes continuent à avoir des règles, donc des saignements de privation de pilules, pour pas que ça les inquiète. Alors qu'il n'y a aucune raison d'avoir des règles sur les pilules physiologiquement. Ça ne change pas grand-chose. Ce n'est pas des règles, mais ça rassurait les gens. Parce qu'à l'époque, on avait encore ce truc, avoir ces règles, c'est être signe qu'on est en bonne santé. Et donc juste pour terminer, on va commencer à se diriger vers l'aspect contraception, mais pour ce qui est de l'observation, ces ateliers, c'est des choses aussi que tu peux animer pour les jeunes filles ou dans un cadre aussi éducatif. Oui, c'est important au niveau de l'éducation des jeunes filles d'apprendre à connaître leur cycle, parce que c'est quelque chose qui va les suivre toute leur vie, et où souvent, nous à l'école, on ne nous en a jamais parlé par exemple. Et donc maintenant, c'est quelque chose que moi je propose et qu'on peut faire, d'intervenir pour des jeunes filles, soit dans le cadre privé, des mamans qui se disent je voudrais que ma fille soit au courant de ce qui va se passer pour elle ou de ce qui est en train de se passer pour elle qu'au niveau public, on peut intervenir dans les écoles pour apprendre aux jeunes filles et aux jeunes garçons le cycle féminin. Quelque chose qu'on a appris, mais vraiment trop succinctement et du coup pas du tout de manière assez rassurante et concrète pour en faire vraiment quelque chose. Oui, puis on a appris aussi beaucoup d'erreurs, enfin de choses fausses, notamment qu'une femme a toujours un cycle de 28 jours et qu'elle ovule toujours au 14e jour du cycle, ce qui est complètement faux. Et qu'il y a beaucoup de choses dans la... au niveau du cycle qui sont basés là-dessus, donc sur le cycle de 28 jours avec l'ovulation 14e, qui sont fausses. Donc c'est important aussi de revenir là-dessus parce que c'est quelque chose qui est ancré pour nous, parce que c'est ça qu'on apprenait à l'école. Et c'est encore ce que... Il y a encore plein d'applications et de méthodes qui se basent là-dessus, et justement, j'avais envie d'en parler. Là, on va de toute façon, sauf si tu as quelque chose à ajouter, mais on va parler de la contraception, on va bifurquer là-dessus. Et justement... Souvent, c'est une raison pour laquelle aussi la symptothermie, du coup, n'est pas du tout connue, reconnue, voire même souvent dénigrée et mise de côté parce qu'on la juge risquée. Oui. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Alors, en fait, la symptothermie, il existe vraiment plusieurs méthodes d'observation du cycle utilisées en contraception. Donc, bien souvent... Quand on va se renseigner sur la contraception, par exemple, je suis une jeune fille, je cherche une contraception, on va me parler de la pilule, du stémylé, de l'implant, on va me parler des contraceptions dont on entend parler le plus souvent. Et puis on va mettre dans un gros sac, tout ensemble, toutes les méthodes d'observation qui seraient pas du tout efficaces et très dangereuses et avec lesquelles on va tomber enceinte en gros c'est ce qu'on dit. Et dans ce gros sac, les professionnels de santé ou les gens qui ne sont pas renseignés vont mettre toutes les méthodes d'observation, toutes les méthodes oginaux, les méthodes que faisait nos grands-mères de calcul, du cycle. C'est vraiment un fourre-tout. Donc il faut apprendre à vider ce sac et à faire le tri dans tout ce qu'on a mis dans les méthodes d'observation. Et dans tout ça, en fait, il y a plusieurs choses. Il y a l'asymptothermie, qui est une méthode à part entière. Il y a la méthode des deux jours. Il y a la méthode de nos grands-mères qui est calculée à peu près quand est-ce qu'elles allaient ovuler. Il y a ce qu'on voit beaucoup sur des applications de smartphones de type Clou, qui vont être des méthodes de calcul de moyenne de cycle, donc basées sur ces cycles de 28 jours avec l'ovulation 14e. Et en fait... Tout ça c'est vraiment pas très efficace et pas très fiable. Alors que l'asymptothermie c'est fiable parce que ça s'adapte à chaque femme. Et qu'en fait toutes les femmes n'ont pas un cycle de 28 jours avec une ovulation au 14ème jour. Et donc les méthodes de calcul de moyenne de cycle ça peut pas marcher quoi. Quand on va utiliser l'asymptothermie ça va s'adapter à soi. Si on utilise bien la méthode on a la meilleure efficacité qu'il soit parce que ça s'adapte à nous. Alors qu'il n'y a aucune autre contraception qui s'adapte aussi bien à soi. Ça c'est très important pour faire la distinction dans toutes les méthodes d'observation et faire la distinction dans tout ce qu'on entend sur les méthodes d'observation qui sont vraiment décrédibilisées en permanence par les professionnels de santé, par le commun des mortels. Et donc ça c'est important de se rendre compte que l'asymptothermie, elle va se baser sur vous. Elle va se baser sur vos observations à vous, sur vos spécificités à vous dans votre cycle. En fait, ma formatrice dit, en symptothermie, chaque femme va créer son indice de Pearl. L'indice de Pearl, c'est un outil statistique qui a été inventé pour mesurer l'efficacité des contraceptions. Ça se calcule en nombre de grossesses non souhaitées qui sont survenues pendant l'observance d'une contraception par 100 couples qui l'utilisent pendant un an. Je ne sais pas si c'est un peu compliqué, mais en gros, on prend 100 couples qui utilisent une méthode de contraception spécifique pendant un an, et combien il y a de grossesses qui surviennent ? C'est un indice d'efficacité qu'on peut un peu remettre en question, parce que 100 couples, ce n'est quand même pas beaucoup, ce n'est pas un large panel. On ne tient pas compte de la rigueur de l'application de la méthode, ni de la fertilité des couples en question, ou du nombre de rapports. intimes qu'ils ont pendant cette année. Donc, c'est pas, enfin, voilà, c'est pas non plus le saint graal de la fiabilité, quoi, l'indice de Pearl. Mais c'est quelque chose auquel les sages-femmes se réfèrent, les gynécos, enfin, voilà, quand vous allez chercher une contraception, vous allez forcément entendre parler de l'indice de Pearl. Et donc, en symptôme d'ami, on dit que chaque femme va créer son indice de Pearl parce que plus on va... Déjà, plus on apprend à se connaître, oui, plus on utilise la méthode de manière rigoureuse. Plus on s'investit, on a de la rigueur. plus ça sera efficace. C'est du coup une méthode qui devient de plus en plus efficace avec le temps aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire que plus on apprend à se connaître, plus on sait comment notre corps fonctionne, plus on est précis dans notre analyse de notre fertilité. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel on insiste parce que toutes les femmes ne vont pas pouvoir utiliser la symptothermie. Ça, c'est important de le dire. C'est qu'à chaque femme, sa contraception... Moi, je suis profondément persuadée que la symptothermie est une super contraception. Je l'ai utilisée en contraception pendant des années. C'est super. Ça peut vraiment... être efficace et adaptée à certaines femmes mais toutes les femmes ne vont pas trouver cette méthode adaptée à elles et ça c'est très important à dire aussi en fait ou elles peuvent aussi ne pas trouver cette méthode adaptée à elles en ce moment dans le moment dans lequel elles sont c'est ça en fait la contraception c'est vraiment Il faut faire un choix éclairé. C'est-à-dire qu'il faut que les femmes puissent faire un choix sachant tout ce qui est possible. Déjà, rarement les femmes sont au courant de toutes les contraceptions qui existent et qui sont possibles pour elles. Et c'est souvent un choix qu'on fait... Du moins pire. Du moins pire, oui. Ou alors, c'est pas toujours un choix, quoi. Il y a beaucoup de jeunes filles qui, à 14 ans, sont envoyées chez un gynéco par leur mère parce que la mère a appris qu'elles avaient des rapports sexuels. Et donc, le gynéco va nous donner une pilule et puis on n'en parle plus. Et en fait, c'est important de faire un choix en conscience et pas juste de prendre la pilule parce qu'on nous a dit de prendre la pilule. Pour faire un choix en conscience, il y a plusieurs critères. Il y a l'efficacité de notre méthode de contraception. Il y a l'innocuité. Donc ça veut dire, est-ce que la méthode va être risquée ou pas ? Est-ce qu'il va y avoir des effets secondaires sur moi, sur mon corps, sur mon état psychologique, sur l'environnement ? Tout ça, ça va être des critères de choix. Il va y avoir aussi la réversibilité de ce que j'utilise en contraception. Parce qu'une ligature des trompes, c'est une super contraception. Mais en fait, ce n'est pas réversible. Donc ça, c'est important. prendre en compte et il va y avoir l'acceptabilité. Est-ce que moi je suis en mesure d'accepter ? de prendre une pilule tous les jours à heure fixe ? Est-ce que moi je vais être en mesure de mettre en place une méthode très rigoureuse qu'est la symptothermie ? Est-ce que je ne me sens pas capable de gérer ça donc je mets un stérilet parce que je ne veux pas m'en occuper ? Ça, ça va être des choses très importantes à se poser, enfin ça va être des questions très importantes à se poser pour choisir une contraception de manière éclairée. Il va y avoir aussi le coût, parce qu'il y a certaines contraceptions qui peuvent être un coût, notamment les préservatifs. Tout ça, ça va être important de se poser la question. Et donc notamment... L'efficacité, c'est quand même la question que les femmes se posent le plus. On ne se pose pas toujours la question de l'innocuité, donc de savoir si ça va être un risque pour nous, pour notre corps, pour notre santé, pour notre environnement. Mais on va quand même se poser plus souvent la question de l'efficacité parce que si on a besoin d'une contraception, c'est qu'on ne veut pas d'enfant. Donc l'indice de Pearl, voilà quelque chose qui va être important en symptothermie qui va être, vous trouverez souvent si vous faites des recherches, un indice de Pearl catastrophique pour la symptothermie parce qu'elle va être mise dans le même sac que toutes les méthodes d'observation. Donc ça c'est vraiment important à savoir. L'asymptothermie moderne, elle s'appelle, que j'enseigne et avec laquelle j'accompagne les femmes, a un très bon indice de Pearl. Il y a vraiment beaucoup d'études qui ont été faites sur l'asymptothermie par notamment Joseph Rodger et sa femme et toute son équipe. Et donc ça va être en fait... L'asymptothermie, le meilleur indice de Pearl qui existe quand la méthode est bien appliquée. Et ça, vous ne le verrez jamais parce qu'on met toutes les méthodes ensemble et puis on dit c'est pas bien, vous allez tomber enceinte, c'est très risqué. En fait, il faut arrêter avec ça. Quand on utilise l'asymptothermie de manière rigoureuse, qu'on est accompagné pour le faire, c'est l'indice de Pearl le plus efficace. Enfin, le meilleur indice de Pearl, il est entre 0,2 et 0,8. Donc grossesse survenue sur 100 couples. Là où, par exemple, pour donner une indication, les préservatifs masculins sont entre 2 et 13. Donc on voit que c'est déjà plus élevé. L'asymptothermie va être le seul mode de contraception où pendant une période de notre cycle, l'indice de peur va être à zéro. Parce qu'on a toujours une période dans notre cycle où il y a zéro risque de tomber enceinte. Zéro, absolument zéro. Et en fait, il n'y a aucune autre méthode qui peut garantir ça. Parce que quand on est sous pilule, par exemple, je prends la pilule parce que c'est très pendu, notre cycle, il est bloqué. En fait, la pilule fait croire à notre corps qu'on est enceinte tout le temps. Mais il peut y avoir des ratés. Parce que c'est de la chimie de synthèse et que parfois, ça ne marche pas très bien. Le corps, il est plus fort. Il y a aussi beaucoup de ratés parce que les gens l'oublient aussi. Oui, mais en tout cas, c'est la seule méthode d'asymptothermie où pendant une période du cycle, pas tout le cycle, vous aurez un indice de peur à zéro. Ça n'existe nulle part ailleurs. C'est quand même important de le souligner. Vous ne le verrez jamais sur les sites internet qui vont décrédibiliser les méthodes d'observation. Je trouve ça important de le dire. Ce que ça veut dire, c'est qu'il y a un moment du cycle où on sait à 100% qu'on n'est pas fertile. Oui. C'est-à-dire qu'il y a toujours, en fait, après l'ovulation, après un certain moment après l'ovulation, toutes les femmes sont infertiles à 100% pendant cette période du cycle. Et c'est quelque chose qu'on ne sait pas. Quand on commence à avoir un cycle, on nous dit... Fais attention en fait, si t'es fertile tout le temps, tu risques de tomber enceinte tout le temps. Et en fait c'est faux. Une femme elle est pas fertile 100% de son temps, pas 100% du cycle. Là où un homme il va être fertile tout le temps, la femme elle va pas être fertile tout le temps. Et en symptothermie on peut diagnostiquer quand est-ce qu'on l'est plus à 100%. Et ça c'est génial. Ce qui fait vraiment la différence et la fiabilité de la symptothermie que t'as pas reprécisé, mais c'est surtout que par rapport à toutes les méthodes qui existent, c'est vraiment celle qui... Avec le temps, en fait, on a vraiment combiné plusieurs indices. Donc la température plus la glaire ou la température plus le col de l'utérus. Il y a d'autres manières d'observer. Mais c'est vraiment le fait qu'on associe plusieurs indices et qu'on apprend à se connaître sur le long terme et qu'on est validé par une personne qui valide notre interprétation qui fait que la fiabilité, elle est présente du coup. Oui, en fait il existait beaucoup de, comme je vous disais tout mis dans le même sac, il existait beaucoup de méthodes d'observation. Il existe la méthode d'observation du col de l'utérus, comme tu disais, parce que lui aussi il change au cours du cycle. Il existait que la méthode de la température ou que la méthode de la glaire cervicale. Et en fait c'est un professeur, Joseph Rozer, qui s'est rendu compte que si on couplait l'indice de la température, l'indice de la glaire cervicale, parfois l'indice du col de l'utérus, ben en fait... On avait plus de fiabilité puisqu'on avait plusieurs indices qui concordent et qui nous disent la même chose. Donc c'est une méthode qui couple plusieurs indices et c'est ça qui fait, comme tu disais, son efficacité plus que si on observe que notre température. Pendant qu'on parle d'efficacité, il y a quelques personnes parfois qui couplent les contraceptions entre elles aussi. Et c'est vrai que dans la méthode de la symptothermie, on a un moment où on est fertile. Donc comment on fait ? Du coup, on sait qu'on est fertile, mais c'est quoi qui est proposé ? Et à un moment où on sait qu'on est infertile, et là, la symptothermie se suffit du coup ? Oui. En fait, en symptothermie, ce qu'on va faire en contraception, c'est diagnostiquer une fenêtre de fertilité, donc la période dans laquelle on est fertile, et une fenêtre d'infertilité. Donc quand on est infertile, on sait qu'on est infertile, on peut... On peut avoir des rapports intimes sans autre contraception. Et quand on est fertile, alors là c'est une décision du couple, de la femme, de dire qu'est-ce qu'on fait dans la fenêtre de fertilité. Est-ce qu'on s'abstient ? Est-ce qu'on change notre manière de faire l'amour ? C'est-à-dire éviter la pénétration ? Est-ce qu'on couple avec une contraception barrière ? Donc en fait dans les contraceptions, on a les contraceptions hormonales, pilules, stérilés aux hormones, implants, anneaux, tout ça. Et on a les contraceptions barrières, donc qui n'utilisent pas des hormones de synthèse, mais qui font barrière entre l'ovule et les spermatozoïdes. Dans les contraceptions barrières, il va y avoir le préservatif, féminin et masculin, et les diaphragmes. Donc dans cette fenêtre de fertilité, on peut faire aussi ce choix de continuer à avoir des rapports intimes, mais protégés par des contraceptions barrières. On est sécurisé pendant cette période fertile. Donc en accompagnement, on va apprendre quels jours il faut vraiment faire le plus attention dans la fenêtre de fertilité. Mais en tout cas, pendant toute cette fenêtre fertile, il faudra se protéger si on veut avoir des rapports intimes. On peut coupler deux. Contraception barrière. C'est-à-dire qu'on peut porter un diaphragme et un préservatif masculin. On peut vraiment maximiser la sécurité à ce moment-là, et ça c'est quelque chose qui est important, sur lequel on revient en accompagnement, de savoir qu'est-ce qu'on choisit de faire dans notre fenêtre de fertilité. Ça, ça serait du coup pour un couple pour qui c'est vraiment pas possible du tout d'avoir un enfant, une femme qui se sent très fertile quand même. Oui, vraiment contraception, contraception. Si vous choisissez cette méthode en mode contraception, il faudra se poser la question, qu'est-ce qu'on fait quand notre fenêtre fertile est ouverte ? Et ça, on le fait en consultation, notamment avec ce que je vous disais, les choix éclairés de contraception, le coût, la réversibilité, l'acceptabilité, l'inocuité, tout ça, c'est des choses qu'on discute ensemble. Et puis en couple, c'est un très bon moment pour discuter de ça dans le couple. Quelle est justement la place du compagnon dans cet accompagnement-là de contraception ? Pour l'investissement du couple et du compagnon, ça va dépendre un petit peu des couples. Il y a des compagnons qui vont faire très facilement confiance en leur compagne et qui vont dire je sais qu'elle gère et qu'elle s'en occupe, moi je lui fais confiance Et puis il y en a qui vont être un peu plus réticents, qui ne vont pas trop connaître la méthode, qui vont en avoir entendu parler par leur mère qui a dit que ce n'était pas du tout efficace ou que sais-je. Et donc là, il va falloir leur apprendre. Eux aussi, la méthode, l'efficacité, comment on l'utilise, et puis beaucoup de communication. Ça sera sûrement plus de communication par rapport à la contraception dans le couple que quelqu'un qui prendrait la pilule et qui n'en parlerait pas. Notamment parce qu'il faut aussi décider ensemble de qu'est-ce qu'on fait pendant la fenêtre de fertilité. Donc c'est aussi des chouettes discussions que moi j'ai quand je reçois des couples, ce qui arrive, ou entre vous à voir quand vous décidez de partir en symptothermie. Au niveau de l'observation du cycle, même quand on est en contraception, c'est la principale chose, ça va être l'observation. Et donc le compagnon peut être parfois actif dans l'observation du cycle. Moi je sais que mon mari maintenant est très au fait de la méthode et de comment ça se passe. J'ai une roue de cycle que j'ai faite moi-même, que j'ai mis sur le frigo, et mon mari sait exactement où j'en suis dans mon cycle, ce que ça veut dire aussi pour lui, ce qu'il va se passer, comment ça va se passer. Des fois c'est même lui qui va la tourner. sur le frigo parce qu'il a observé que là je suis en SPM. Ça peut être des moments vraiment sympas à avoir en couple et qui peuvent recréer beaucoup de dialogues par rapport au cycle, à la contraception, ensemble. C'est super chouette. Tu as parlé de quelque chose qui me fait penser que c'est aussi une des raisons pour laquelle l'asymptothermie n'est pas très connue aujourd'hui, c'est qu'au départ, justement, ce qui était proposé, c'était l'abstinence pendant ces phases de grande fertilité. Et c'est aussi pour ça que la méthode ne s'est pas trop fait connaître au début. Je voulais juste redire deux choses avant qu'on passe à autre chose que la contraception. C'est une méthode qui peut être pratiquée en même temps qu'un stérilet au cuivre, donc non hormonal mais au cuivre. Ça, ça peut être rassurant pour les femmes. Par exemple, si on sait que son stérilet, on va devoir l'enlever dans deux ans et qu'on ne veut pas reprendre une contraception hormonale, on peut dire que j'ai deux ans pour bien intégrer la méthode et puis ensuite je suis libérée de mon stérilet, donc on peut coupler les deux. Et ça ne peut pas être pratiqué en même temps évidemment qu'une contraception hormonale. Est-ce que tu peux expliquer les raisons du coup ? Parce que les contraceptions hormonales bloquent le cycle naturel et qu'en symptosarmie on observe le cycle naturel. Donc ça ne peut pas être fait en parallèle. C'est aussi important de prendre conscience que beaucoup de contraceptions hormonales ont un impact très fort sur notre corps, plutôt négatif. Je vais rester soft, mais c'est quand même des sacrés saloperies, autant pour notre corps que pour l'environnement. Et l'asymptothéramie, c'est quand même une des seules alternatives à quelque chose de plus respectueux pour son corps et pour l'environnement. Et ça, pour moi, c'est super important à prendre en compte. C'est important que tu en parles parce que ça me permet de parler du fait que finalement, il y a quelques rares cas comme... Toi, du coup, de personnes qui viennent sur l'asymptothermie en première contraception, en général, c'est qu'on a connu cette méthode assez tôt dans notre vie sexuelle, mais la plupart des personnes passent par des contraceptions hormonales, voire stérilées aussi, et puis à un moment donné, n'en peuvent plus. Soit on a des symptômes physiques, soit émotionnels, ou juste le corps commence à le rejeter, elle l'oublie tout le temps. Il peut y avoir plein de raisons qui font qu'on a envie en tout cas de se tourner vers une autre méthode. Et il y a souvent un moment où les femmes viennent vers nous parce qu'en fait elles n'ont des fois même pas forcément connaissance. Moi par exemple quand je les reçois en naturopathie, qu'il existe la symptothermie, mais elles se disent mais je suis... Je suis un peu perdue, je ne sais plus vers quelle contraception aller parce que j'ai l'impression d'en avoir testé quelques-unes et ça ne me convient pas. Et du coup, c'est souvent à ce moment-là qu'elles arrivent. Donc forcément, par contre, dans ces moments-là, il peut y avoir une phase aussi de réappropriation du cycle qui peut être un petit peu plus longue parce que parfois, il y a eu des dégâts un petit peu de faits par les années de contraceptifs avant. Oui, oui. Sur les contraceptifs hormonaux, j'essaie de rester un peu soft parce que ça peut vraiment être compliqué à entendre les dégâts que ça peut faire. C'est important de savoir, moi j'ai accompagné beaucoup de femmes en post-pilule, qui prenaient la pilule et qui ne la supportaient plus, qui avaient beaucoup d'effets secondaires, dépressifs, prise de poids, irritabilité, migraine, les choses vraiment pas faciles.

  • Speaker #1

    Le manque de libido aussi.

  • Speaker #0

    L'absence totale de libido. Voilà. Et c'est important de savoir que ça peut mettre du temps à revenir en fait. Si on est une femme qui a pris la pilule pendant 10 ans, depuis nos 14 ans jusqu'à nos 24 ans, il est possible que le cycle ne se remette pas tout de suite en marche. Le corps peut être très rapide comme très lent. Ça dépend vraiment des femmes. Moi j'ai eu tous les cas de figure, j'ai eu des femmes qui dès le cycle d'après, enfin dès le mois d'après avaient à nouveau un cycle, et j'ai eu des femmes pour qui ça a mis plusieurs mois à revenir à la normale. Des femmes qui viennent me voir et pour qui c'est le cas, je ne les laisse pas dans la nature comme ça. On peut vraiment aider le corps, notamment parfois avec toi, on peut faire en naturopathie. On fait parfois des séances à deux, les deux, parce que ça va super bien ensemble, en fait, simple, tout est remis en naturopathie. On ne vous laisse pas comme ça dans la nature, on va aider le corps à se remettre de toutes ces hormones de synthèse. Et ça, c'est aussi un point super important du travail qu'on fait, notamment les deux.

  • Speaker #1

    En fait, ça se passe dans les deux sens. C'est-à-dire que si on fait de la naturopathie sans avoir l'observation du cycle, parfois on est un peu à l'aveugle et on ne sait pas trop qu'est-ce qu'il faudrait accompagner, améliorer, ou est-ce que ça coince, ou est-ce qu'hormonalement il y a des déséquilibres. Et puis à l'inverse, du coup, si on fait la symptothermie sans essayer de corriger, il y a des moments où on voit bien que ça prend trop de temps et que ça ne marche pas. Donc en couplant les deux, on arrive vraiment à des résultats plus rapides et des super résultats. Et c'est vraiment un moment où... Il y a beaucoup de demandes sur la symptothermie en arrêt de pilule, dans l'idée de concevoir dans les 1 ou 2 ans qui suivent l'arrêt de la pilule aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis nous, ça nous tient vraiment à cœur les deux, aussi d'éduquer un peu les femmes à ça, de se dire qu'on pourrait essayer de ne pas concevoir tout de suite après la pilule, parce qu'en fait, les déchets hormonaux de synthèse s'accumulent dans notre corps, notamment au niveau des seins, de l'utérus. Et en fait, si on fait un enfant tout de suite, l'enfant va absorber tout ça. Et on n'a peut-être pas envie de ça, on a peut-être envie de préparer un petit peu le... le terrain, comme quand on plante une graine sur un sol qui est pollué, là ça serait pareil. Donc c'est vrai que nous ça nous tient aussi à cœur de sensibiliser un peu à ça, de se dire prévoir la conception, arrêter la pilule en amont, et donc passer sur de la symptothermie pour ça, ça peut être très très bien. Enfin, nous c'est beaucoup ça, mes accompagnements, c'est arrêter une contraception hormonale pour passer à quelque chose de plus naturel. Alors je ne jette pas la pierre sur les contraceptions hormonales, chaque femme fait ses choix, mais il faut le faire en sachant les dégâts que ça peut faire. Et donc quand vous venez à nous pour ça, on vous accompagne au plus près. On ne vous laisse pas galérer avec des cycles qui ne reviennent pas. Moi je fais déjà les choses de base de la naturopathie et sinon je renvoie vers toi. Ou comme on disait, on fait des séances à deux. Mais c'est important parce que des fois il y a des femmes qui arrêtent la pilule et qui ne se reconnaissent plus. Il y a des femmes qui vont avoir des pics de libido après l'arrêt de la pilule à ne plus se reconnaître. Et en fait tout ça il faut savoir que ça va passer, que le corps va se stabiliser petit à petit. C'est important de se faire accompagner dans cette transition-là. Ça peut secouer, il faut savoir aussi ça.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on bifurque sur la conception ?

  • Speaker #0

    Oui, mais j'avais pensé à un truc qui est très important et je l'ai oublié. Oui, donc dernier point sur la contraception qui est important et que j'en ai pas trop parlé, c'est l'autonomie. En fait, ce qui est important pour moi, c'est que les femmes retrouvent de l'autonomie dans leur gestion de la fertilité. Ne soient pas dépendantes d'un lobby pharmaceutique, ne soient dépendantes de personne. Donc moi, je l'accompagne maximum un an et demi. Pour si on fait un accompagnement global, ça durera un an et demi, on se voit à peu près tous les trois mois. Mais le but, c'est que vous soyez autonome et que c'est vous qui... gérer votre fertilité toute seule. Moi, c'est vraiment ça qui m'importe, c'est que les femmes deviennent autonomes, s'approprient la méthode, la connaissent sur le bout des doigts et puis ça roule et après, vous n'avez plus besoin de moi. C'est important de se faire accompagner au début pour ne pas faire d'erreur, justement pour avoir une grande efficacité, pour se sentir aussi en sécurité, de se lancer là-dedans, parce que ce n'est pas toujours évident. Mais c'est important de devenir autonome après, et de ne pas dépendre d'un cachet, de quoi que ce soit.

  • Speaker #1

    Ou d'une appli.

  • Speaker #0

    Ou d'une application. Voilà, de gérer soi-même. L'important, c'est ensuite de pouvoir voler de ses propres ailes avec cette méthode. Et évidemment, par contre, si on a un enfant, si on arrête la méthode pendant un certain temps, là, c'est des cas où c'est très important de retourner voir une conseillère parce que le cycle peut changer tout à fait drastiquement et être complètement différent. Et puis, si on a un enfant, souvent la fertilité, ça se rejoue. Donc, voilà, fin de la contrassélusion. Clap !

  • Speaker #1

    Alors si on passe du coup cette fois plus à la partie conception, et comment on peut aussi accompagner par la symptothermie, par la gestion de la fertilité cette période-là ?

  • Speaker #0

    Alors la base, ce sera la même. La base, ça sera la même que pour l'observation pure, que pour la contraception. Ça sera observer ses cycles, minimum trois mois d'observation pure, où on dit aux femmes, en fait, on essaie de ne pas concevoir à ce moment-là. Là, on ne fait qu'observer, faire un état des lieux. Donc voilà, ça va être pareil, sauf qu'on n'en tirera pas les mêmes conclusions. En fait, on va aussi pouvoir diagnostiquer la fenêtre de fertilité, la fenêtre d'infertilité, quand est notre ovulation. Donc en fait...

  • Speaker #1

    C'est que l'objectif est différent, donc le focus est quand même... Un petit peu sur des points différents.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est que le but est inversé. En contraception, le but, ça va être de surtout pas tomber enceinte. Et puis là, ça va être de favoriser la conception. On va moins se concentrer sur ouvrir et fermer notre fertilité de manière hyper précise, ce dont on a besoin en contraception pour que ça soit efficace. Là, c'est pas ça le but. Le but, c'est de diagnostiquer exactement les jours les plus fertiles du cycle.

  • Speaker #1

    S'il y en a.

  • Speaker #0

    S'il y en a, déjà faire un état des lieux du cycle. Est-ce que j'ai bien une ovulation ? Est-ce que je suis bien fertile ? Comment est mon cycle ? Est-ce qu'il est équilibré ? Est-ce qu'il est assez long pour pouvoir tomber enceinte ? Parce que ça, il y a beaucoup de femmes qui ne le savent pas. Mais si on n'a pas une phase... progestéronique, donc la deuxième phase du cycle assez longue, on peut même pas tomber enceinte donc ça c'est des choses qu'on voit ensemble à quel moment on est le plus fertile comment viser les jours les plus fertiles avec nos rapports intimes quelle est la fréquence des rapports intimes qui est la plus adaptée à une conception si on veut maximiser les chances voilà tout ça c'est des choses qu'on voit c'est là dessus qu'on se concentre pour la conception donc ça change, on regarde pas tout à fait les mêmes choses sur notre cycle quoi Parfois après les trois mois d'observation on a des indices sur pourquoi est-ce que ça aurait pas marché depuis un certain temps si ça fait un moment qu'on essaye, qu'est ce qu'on peut faire pour l'améliorer, parfois je renvoie vers toi si c'est un peu trop voilà si c'est des grosses pathologies ou si on voit qu'il y a un gros problème de déséquilibre hormonal par exemple. Le but ça va être si ça fait longtemps qu'on n'arrive pas à concevoir ce qui est souvent le cas pour pourquoi on vient me voir, ça va être essayer de comprendre pourquoi avec le cyclogramme et puis comment agir. Donc comment agir moi je peux déjà faire un petit peu Et puis quand c'est vraiment important, je renvoie toujours vers toi. Mais moi, je donne déjà des bases. Et puis sinon, faire un vrai travail natureau en complément, on fonctionne très bien ensemble par rapport à ça. Ce n'est pas rare qu'on fasse des consultations de conception ensemble. Et c'est souvent très efficace. Notamment, je sais qu'on a déjà fait des consultations pour des femmes qui n'avaient plus de règles depuis des années. Et en fait, en symptothermie, on a vu qu'il y avait quand même des cycles. parce qu'on peut enfin voilà ça touche des choses qu'on voit en accompagnement mais on peut avoir des ovulations mais pas de règles des règles mais pas d'ovulation les femmes sont très créatives donc au niveau du cycle on voit beaucoup de choses et donc c'est super de pouvoir voir vraiment qu'est-ce qui se passe et comment on peut agir dessus

  • Speaker #1

    Moi, dans mes consultations, j'entends régulièrement Non, mais je sais que j'ovule parce que j'ai des sensations dans le ventre au 14e jour ou par là. Je sais que tout va bien parce que j'ai mes règles. Mais là, ça permet vraiment d'objectiver et d'aller voir, en fait. Si je parle un peu plus de mon cas personnel, par exemple, au niveau de mon cycle, ça m'a permis d'arriver à corriger suite à la pilule, de retrouver un cycle plus régulier. Et de me rendre compte qu'il y avait des cycles où je n'avais pas d'ovulation. J'avais comme deux cycles, je pensais que j'avais deux cycles qui s'étaient enchaînés. Et en fait, je n'en avais eu qu'un, puisque je n'avais eu qu'une seule ovulation pour ces deux mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est-à-dire que toi, tu avais la sensation d'avoir ton cycle normal parce que tu as eu tes règles au bout d'à peu près un mois. Et en fait, quand on a observé plus précisément tes cyclogrammes, tu avais un long cycle anovulatoire entrecoupé de saignements, mais qui n'étaient pas des règles parce que tu n'avais pas ovulé. Puis l'ovulation, donc ton ovulation mettait deux mois à arriver.

  • Speaker #1

    Et souvent, c'était des cycles, donc ça n'arrivait pas à chaque fois, mais c'était une période de vie où ça pouvait m'arriver trois, quatre fois dans l'année. Le corps, du coup, trop perturbé par... tout un tas de choses, abandonner l'ovulation qui ne se faisait pas, et envoyer des saignements privatifs pour recommencer.

  • Speaker #0

    En tout cas, oui, en fait, on a vraiment un état des lieux du cycle. Et donc, ça nous permet de tirer des conclusions, notamment si ça fait un moment que la personne n'arrive pas à tomber enceinte.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, du coup, on va venir mettre les plantes au bon moment du cycle, l'alimentation au bon moment pour aller corriger ce qui se passe, adapter l'exercice physique. Après, ça, c'est des choses qu'on fait déjà quand tout va bien. Mais là, on va aller encore plus précisément. Et du coup, on met toutes nos chances de notre côté. Ce qu'on voit aussi, c'est que ça permet aussi d'optimiser un petit peu... Les rapports sont que ça devienne une complète obsession, mais on se rend compte qu'il y a des couples qui essayent de concevoir que quand ils ne sont pas du tout fertiles, donc forcément ça ne peut pas marcher.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi j'ai déjà eu des couples qui viennent me voir en consultation pour de la conception, et puis en fait quand j'ai leur cyclogramme sous les yeux, ils ont carrément... On n'a quasiment jamais de rapport intime. Donc là, ça permet aussi de se dire qu'il faut qu'il y en ait et qu'il soit au bon moment. Et puis sinon, on peut aussi se rendre compte par exemple que c'est une femme qui va toujours avoir des ovulations précoces et donc qui va être fertile pendant ses règles. Mais pendant ses règles, c'est une femme qui ne fait pas l'amour pendant ses règles par exemple et qui va faire après, mais en fait elle est déjà plus fertile. Donc voilà, c'est des choses que parfois on ne peut pas se rendre compte si on ne fait pas l'état des lieux de son cycle en symptothermie. Et donc ce qui va être important c'est d'identifier les déséquilibres pour pouvoir rééquilibrer le cycle. Et en fait en symptothermie, ça marche autant en contraception qu'en conception, mais plus on aura un cycle équilibré, plus ça sera une méthode efficace. Et en symptothermie un cycle équilibré c'est pas un cycle qui arrive toujours le 7 du mois et qui fait toujours 28 jours. C'est pas ça, c'est un cycle où à l'intérieur même du cycle, les deux phases... Donc ce qu'on dit oestrogénique et progestéronique, donc des deux hormones oestrogènes qui vont amener l'ovulation, et progestéronique qui vont maintenir une potentielle grossesse, c'est que ces deux phases-là dans le même cycle soient équilibrées, égales. Ça c'est important, parce que nous on a l'impression qu'un cycle régulier, c'est un cycle qui arrivera toujours le 11 du mois, enfin mes règles qui arriveront toujours le 11 du mois, et puis mon cycle il fera toujours 28 jours. En fait c'est pas ça. C'est à l'intérieur même d'un cycle qui peut évoluer de... Des fois il fait 28 jours, des fois il fait 32, des fois il fait 27, des fois il fait 28. En fait vraiment il évolue, c'est normal. Mais qu'à l'intérieur même de ce cycle, les deux phases soient égales. C'est vraiment ça un cycle régulier en symptothermie et c'est une notion qu'on n'a pas toujours. Pour qu'on continue avec la conception, il y a une chose qui est importante de préciser, c'est que tu as déjà commencé à expliquer pendant la partie sur la contraception que si on est sous hormones, on ne peut pas observer son cycle. Et du coup, c'est vraiment important, par contre, sur l'aspect conception, de préciser que l'aspect simple de thermie, il est intéressant que avant d'aller en PMA et que, comme tu l'as dit, c'est un temps qu'il faut... Il faut quand même vraiment se donner du temps pour avoir un temps d'apprentissage. Puis il y a un temps où ça fait un peu ses preuves, où du coup on a compris comment fonctionne notre cycle. On a eu le temps de le rééquilibrer s'il y avait un problème, donc ça aussi ça peut prendre un peu de temps. Et puis juste on peut vivre certains cycles en se laissant un peu porter, en essayant de concevoir au bon moment de notre cycle. Et du coup ça, ça va prendre quand même du temps. Et c'est pas compatible avec un parcours en PMA, parce que du moment où on a des hormones de synthèse, ça va commencer à perturber tout ça.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai que c'est important, parce qu'on a quand même pas mal de femmes. autant toi que moi qui viennent nous voir qui vont commencer un parcours PMA et puis qui viennent nous voir juste avant et en fait bien souvent nous on a plus le temps de faire ce travail là parce que comme je disais il faut au minimum 3 mois d'observation juste pour pouvoir s'approprier la méthode et puis pouvoir tirer des conclusions sur au moins 3 mois et ensuite rééquilibrer donc c'est quand même bien de se donner 6, 9 mois voire 1 an avant de partir en PMA si vraiment vous êtes pressé que ça ne marche pas mais on pourra jamais faire le travail en même temps en tout cas Moi, toi, en natureau, tu peux accompagner la PMA, mais en symptothermie, on ne peut pas faire les deux en même temps parce que le cycle est complètement dénaturé.

  • Speaker #0

    Si vous voyez, du coup, qu'il y a une envie de concevoir et que ça ne vient pas aussi tout à fait tout de suite, c'est important de ne pas attendre trop longtemps dans son coin parce que, par contre, après, quand vous allez enfin aller voir quelqu'un, si vous allez sur des méthodes naturelles, ça prend du temps. Donc, il vaut mieux aller quand même assez rapidement pour, après, avoir le temps, au contraire, de relâcher à nouveau la pression avec ces outils-là. et de vous donner du temps à nouveau. Mais si vous faites dans l'autre sens, on est un peu plus coincé par le temps.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça prend plus de temps. Mais parfois, ça ne prend pas non plus. Non, tout à fait. Parce que comme on disait tout à l'heure, remettre de la conscience, ça marche aussi en conception. Et des fois, ce qui peut bloquer, peut-être qu'il peut y avoir un nœud qui s'est fait. Et puis quand on va remettre de la conscience, notamment en s'observant un symptôme thermique, ça va se défaire et puis ça va marcher. Mais oui, ça prend du temps au moins d'intégrer la méthode en fait.

  • Speaker #0

    Surtout au niveau du cycle, du coup le temps où on est fertile en tant que femme, il est quand même très court. Donc si on n'était pas disponible à ce moment-là du cycle, du coup qu'on a pu faire l'amour une ou deux fois, on n'a pas forcément mis toutes les chances de notre côté et ça peut vite repousser à un mois de plus pour le coup.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est souvent des moments où les femmes sont pressées. Mais c'est important de dire ça aussi, c'est qu'avant... Donc il y a quelques années, quand les femmes partaient en PMA, les médecins, les sèches-femmes, les gynécos vous faisaient faire...

  • Speaker #0

    Une observation ?

  • Speaker #1

    Une observation, notamment avec la température de votre cycle naturel, avant de partir avec les hormones de synthèse et tout. Maintenant, ils ont dû trouver que ça leur prenait trop de temps de prendre ce temps-là, ou je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus très formés en tout cas à ça.

  • Speaker #1

    Si vous partez en parcours PMA, vous n'aurez plus jamais vos courbes de température à faire. Avant, c'était quelque chose qui prenait le temps de faire pour peut-être éviter un parcours PMA qui est quand même très lourd en hormones de synthèse et très lourd médicalement. Voilà, en général, et des fois... On peut l'éviter. Mais en fait, maintenant, ils ne prennent même plus la peine de faire ça, alors qu'on a quand même pas mal de femmes qui évitent des PMA en prenant juste au moins trois mois d'observation. Ça, c'est vrai que c'est important de le dire, notamment parce que les hormones de synthèse, maintenant, on sait que ça a aussi un rôle dans les cancers du sein, etc. Donc, ce n'est pas un parcours à faire à la légère. Et même si toi, tu peux les accompagner au mieux dans le parcours PMA, en tout cas, en symptothermie, c'est trop tard. Et parfois, on peut l'éviter.

  • Speaker #0

    On peut parler juste rapidement quand même des cas de la ménopause ou périménopause ?

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être autant des femmes qui se sont observées en symptothermie depuis des années et qui là commencent à voir qu'en fait la ménopause arrive. Souvent le premier signe ça sera les cycles, comment ça se raccourcir. Et donc nous on va faire ce qu'on appelle un parcours d'accompagnement pour signer la ménopause, pour pouvoir dire là ça y est c'est fini, c'est sûr qu'on est infertile. Donc c'est le même principe que le reste, je ne vous réexplique pas plus en détail, mais ça peut être un moment important. pour faire à nouveau attention à sa fertilité parce que c'est un peu comme dans la nature, un arbre avant de mourir, il va lâcher toutes ses graines pour être sûr de se reproduire un maximum avant de mourir. Et la ménopause c'est une petite mort pour le cycle féminin et c'est souvent une récrudescence de la fertilité chez la femme. Donc ça peut être un moment un petit peu charnière où refaire attention à sa fertilité et puis pouvoir signer cette ménopause, dire c'est acté, ça y est, j'ai plus d'ovulation depuis plusieurs cycles et on fait ça ensemble. c'est un moment important aussi et on peut vraiment accompagner en douceur cette transition qui n'est pas toujours facile il y a vraiment les cycles qui commencent à se modifier et il y a beaucoup de femmes qui sont un peu perdues dans les signaux à ce moment là

  • Speaker #0

    Bien sûr, il peut commencer à y avoir aussi les premiers signes de périménopause et de ménopause qui peuvent être désagréables aussi, qu'on peut accompagner en naturopathie. Et du coup, ça permet vraiment de savoir où on en est, ce qui se passe, parce que c'est un moment justement où il commence des fois à y avoir des ovulations sans saignement ou des saignements...

  • Speaker #1

    Sans ovulation.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. Donc du coup, ça permet de savoir un peu plus ce qui se passe en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est aborder cette transition parce que les cycles vont commencer à changer, on peut être un petit peu perdu, il y a beaucoup de femmes qui commencent à avoir des bouffées... chaleur, ce genre de désagréments qui sont vraiment pas toujours faciles à vivre et qui peuvent être dus à un déséquilibre hormonal. Donc nous, on vient accompagner ça. Il y a vraiment des femmes qui peuvent... où leurs symptômes peuvent disparaître, où elles le vivront beaucoup plus légèrement. Et c'est un beau moment à passer en symptothermie aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est bon pour toi ? Est-ce qu'on peut commencer à s'en aller vers la conclusion ? Est-ce que t'as envie de rappeler un petit peu... Comment se passe un accompagnement, finalement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, avec moi, si c'est un accompagnement pour de l'observation pure, ça dépendra vraiment de vous, de combien de temps vous voulez vous observer et puis de combien de temps il vous faudra pour comprendre vraiment comment vous fonctionnez. Donc ça, pour moi, ça dépend vraiment des femmes. Pour l'observation pure ou pour les jeunes filles, ça dépend un peu de la rapidité avec laquelle elles s'habituent à la méthode. Pour les accompagnements en contraception, comme il faut vraiment de la rigueur et vraiment bien... Rien intégrer la méthode et être vraiment accompagnée parce qu'il y a des choses importantes en jeu. Moi je propose un accompagnement sur un an et demi pour être au plus complet. Donc vous avez inclus les trois mois d'observation. Ensuite en contraception on dit qu'on est débutante pendant un an. Donc je vous accompagne pendant toute cette année de débutante en symptothermie. Et ensuite on dit qu'on est experte au bout d'un an. Et moi j'accompagne encore pendant trois à six mois en tant qu'experte. Parce que vous pouvez avoir passé un an où tout s'est bien passé. Et... Et puis, trois mois après, me rappeler en catastrophe en disant En fait, là, il se passe un truc que je n'ai jamais observé chez moi, parce que les cycles, ça bouge toujours. Pour maximiser la sécurité en contraception, je propose un accompagnement global entier d'un an et demi. Soit j'ai des forfaits, vous pourrez retrouver mes tarifs sur mon compte Instagram ou par mail, m'envoyer un email. Je propose des forfaits si vous prenez l'accompagnement global entier dès le début. Et sinon, c'est à la consultation au fur et à mesure, parce qu'il y a des femmes qui décrochent avant, qui se rendent compte qu'en fait, c'est pas pour elles et que ça sera pas adapté. Et qui peuvent le sentir avant. Donc ne pas prendre un accompagnement complet à la base. Et puis en conception, il n'y aura pas de forfait d'accompagnement parce qu'en fait, il y a des femmes qui vont tomber enceintes très rapidement et puis d'autres pour qui ça va prendre plus de temps. Mais le principe d'accompagnement elle-même, vous avez d'abord vos trois mois d'observation pure et après on se voit à peu près tous les trois mois. Donc ça, en conception comme en contraception, on se verra à peu près tous les trois mois avec des retours par mail les mois où on ne se voit pas. Donc vous savez qu'on se voit tous les trois mois et entre vous m'envoyez vos cyclogrammes, Par mail, vous avez un retour. Et ça va au cabinet. On se voit souvent entre une heure, une heure et demie, des fois deux heures.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, est-ce qu'on pourrait juste récapituler un petit peu ? Finalement, c'est une solution pour qui, la symptothermie ? Et au contraire, quelles exigences et quelles difficultés il peut y avoir qui font que pour certaines personnes, ça ne sera pas forcément le meilleur choix ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a des moments... Dans la vie d'une femme, ce sera plus facile d'avoir du temps, parce que ça demandera quand même du temps, de la rigueur. Voilà, il faut prendre le temps de... prendre l'habitude de s'observer, ensuite il faudra du temps pour comprendre ce qu'on a observé, ensuite il va falloir du temps pour noter ce qu'on a observé, du temps pour l'analyser, donc c'est sûr que les 3 premiers mois, les 6 premiers mois peuvent être un petit peu contraignants pour certaines personnes, il y a des femmes pour qui c'est très facile et ça ira bien, mais il y a des femmes pour qui ça va être un peu plus contraignant, ça va demander un peu plus de travail, donc c'est sûr que si on est en postpartum avec un petit bébé de 2 mois et qu'on est déjà bien fatigué et que c'est compliqué pour nous, c'est peut-être pas le moment de se lancer dans l'asymptothermie. Et dans ce cas-là, il vaut peut-être mieux choisir une contraception qui nous sollicite moins. Encore qu'il y a des femmes qui y arrivent bien, mais ce n'est pas pour tout le monde à ce moment-là. C'est très bien pour des femmes qui se disent qu'elles ne veulent plus de contraception hormonale et qui ont envie de reprendre en main leur santé globale, leur contraception. C'est très bien pour des femmes qui ont envie de changer leur rapport à leur corps. Je ne sais pas, ou dans leur famille ça a toujours été très tabou, ou qui se sentent sales par rapport à ça. En fait, ça va vraiment venir libérer tout ça, donc pour ça c'est super chouette. Pour les jeunes femmes qui ont envie de ne jamais prendre de contraception, La perception hormonale est commencée directement là-dedans, avant de devenir mère par exemple, ou qu'il y ait de l'espace mental pour gérer ça. Donc voilà, c'est sûr que ça va être une méthode où il faut savoir qu'il faut avoir l'espace dans sa tête pour se lancer là-dedans, au moins au début. Et puis ça dépendra des femmes. J'ai des femmes que j'accompagne pour qui ça va être très facile, très intuitif. Et puis des femmes qui au bout même de 6 mois d'observation vont me dire en fait j'y arrive pas, c'est trop dur pour moi. J'arrivais déjà pas à prendre ma pilule à l'heure fixe. Donc ça c'est trop contraignant. Et dans ce cas c'est ok aussi, il existe d'autres contraceptions, on peut en parler ensemble. Mais moi je conseille toujours au moins d'essayer.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait on se fait des fois aussi toute une montagne.

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'inquiète parfois un peu trop de la charge que ça peut être. Alors que... Il y a des femmes pour qui, enfin en tout cas par exemple moi je peux en parler, pour moi aujourd'hui c'est plus du tout une charge parce que c'est très ancré. C'est devenu normal dans ma vie, c'est devenu très naturel, donc c'est plus du tout une charge. Ça peut l'être au début, mais ça peut aussi ne pas l'être. Moi j'ai pas envie de faire peur aux femmes non plus, il faut une certaine rigueur c'est sûr, mais avec le temps en fait ça devient très naturel aussi.

  • Speaker #0

    Et de mon côté par exemple c'est plus une charge non plus et ça l'a jamais vraiment été. Il y a eu plusieurs phases mais finalement tout cumulé ça fait... Ça fait au moins 8-9 ans que je fais de la symptothermie et que j'utilise comme moyen de contraception. Et simplement les phases où je suis un peu moins rigoureuse et où je sens que j'ai besoin de relâcher, que c'est trop pour moi, où j'oublie ma température le matin, simplement ça va être moins précis si je n'ai pas pris le temps de noter sur mon cyclogramme, etc. Et du coup par contre je vais mettre en place des moyens barrières et je vais prendre beaucoup plus large au niveau de mes fenêtres de fertilité. Et c'est vraiment avec le temps aussi que maintenant je sais un peu comment je fonctionne. Et les moments où par contre... J'ai envie d'avoir une fenêtre de fertilité qui est plus restreinte. Du coup, là, je vais faire plus attention à ma température, reprendre bien mes notes, etc. Cette rigueur-là, on peut aussi l'avoir par moments ou d'autres. Par contre, ça demande de rebasculer sur des contraceptions barrières le reste du temps, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a pas mal de femmes, je ne sais pas, même au bout de 4 ans de pratique de l'asymptothermie, là, il y a un moment compliqué. Et en fait, on oublie sa température, on n'y arrive plus. Et on rebascule sur des préservatifs, par exemple. Et pendant un certain temps, et puis ensuite on s'y remet. Et en fait, c'est aussi une contraception qui va s'adapter à nous tout au long de notre vie. Donc c'est important de faire toujours attention de la sécurité. C'est pour ça aussi que ça peut être bien de retourner voir une conseillère à un moment. Ça demande au moins de la rigueur au début. Et ensuite, ce sera plus flexible parce qu'en fait, vous aurez intégré la méthode complètement à votre vie. Et en fait, c'est aussi... Disons que c'est pas juste une contraception en fait, ou un outil pour concevoir, ou un moyen de s'observer. Et c'est vraiment... Ça s'inscrit dans un changement plus global de notre vie, notamment mettre de la conscience dans le corps. Déjà ça. Moi, je sais que ça a été le plus grand changement dans ma vie parce qu'en fait, j'ai pris conscience que j'avais un corps qui fonctionnait. parfaitement bien, que la nature était parfaite et que si il se passait certaines choses, c'est parce qu'il y avait une raison. Et ça m'a suivi dans ma vie, autant en contraception qu'en conception. Et puis ça évolue, mais ça sera toujours là. Et donc c'est aussi pour des femmes qui auraient besoin d'une boussole, comme tu disais tout à l'heure, d'un moyen d'être guidée dans la vie, notamment par le corps. Et c'est quand même un outil merveilleux.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais du fait qu'il faut quand même essayer et s'accrocher, moi je suis passée par trois apprentissages différents de cette méthode-là. Donc j'ai commencé d'abord toute seule dans mon coin parce que c'était tellement peu connu, il n'y avait pas de conseillère proche, il n'y avait à l'époque que des conseillères presque en Suisse, à distance et du coup moi ça ne me parlait pas trop, donc je me suis lancée toute seule dans mon coin avec un petit budget d'étudiante aussi. Finalement au bout de six mois, un an, à essayer mais sans avoir eu quelqu'un avec moi, j'ai abandonné une première fois. Quand je me suis retrouvée à l'école de naturopathie, je me suis retrouvée en cours avec une personne qui était formée à la même méthode que toi, par la même personne qui m'a à nouveau suivie pendant... qui a analysé un petit peu mes cycles, les cyclos que j'avais refait un petit peu sans elle, puis qui nous avait vraiment reformé et qui avait analysé à nouveau un peu nos cycles. Ça m'a un peu relancée dedans, mais en même temps, vu que c'était une amie, on n'a pas fait un vrai suivi non plus après pendant un an, un an et demi, comme tu le proposes. Mais je m'étais formée aussi un petit peu, donc j'avais quand même bien renforcé mon... Là j'ai beaucoup mieux tenu mais du coup quand toi tu t'es... Reformer encore, ça a reprécisé des choses et ça a renforcé l'envie de m'observer de manière très précise et de m'y remettre à 100%. Et du coup, à chaque fois, il y a des niveaux de compréhension un peu plus...

  • Speaker #1

    un peu différent du coup moi même je me suis lancée toute seule maintenant je peux dire que c'était quand même une erreur parce qu'on part quand même pas avec la même confiance en nous, en la méthode en notre capacité à l'utiliser donc je l'ai utilisé comme ça quand même deux ans et puis quand je me suis reformée pour pouvoir accompagner les femmes à ça, ça a changé même moi, ma manière de l'utiliser pour moi quoi, et oui c'est quand même super important d'être accompagnée pour ça pour la confiance Je pense que c'est le plus gros truc qui revient, même des femmes que j'accompagne, leur retour le plus gros, c'est de se dire je ne suis pas toute seule en fait et j'ai confiance en toi, donc j'ai confiance en la méthode et je ne pars pas la boule au ventre par peur de tomber enceinte ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une dernière chose à ajouter ou qu'est-ce que tu aurais eu besoin d'entendre pour te lancer au début ou qu'est-ce que tu penses que les personnes qui hésitent pourraient avoir besoin d'entendre ? Mais je pense qu'on a dit beau.

  • Speaker #1

    beaucoup de choses déjà oui je me suis un peu perdue j'ai l'impression pendant ce podcast mais je dirais que le plus important c'est se faire confiance et faire confiance à son corps c'est à dire que vraiment la nature est parfaite le corps est parfait même quand on a l'impression que ça fonctionne pas c'est que ça fonctionne parfaitement. Moi, j'ai beaucoup appris ça les derniers temps, et notamment grâce à la symptothermie, mais vraiment, c'est faire confiance à son corps. Ce qui se passe, ne se passe pas pour rien. Et se faire confiance à soi dans nos observations. Ça, c'est très très important, et c'est vraiment un apprentissage qui se fait avec la symptothermie. Et ne pas le juger aussi, quoi. Je sais qu'il y a beaucoup de femmes pour qui leur cycle, ça ne leur renvoie que quelque chose de sale, les règles, c'est ça, les pertes blanches, c'est ça. sale. Et non, en fait, c'est pas sale du tout. Et c'est même plutôt magique quand on y pense. Et ça, c'est le plus beau dans l'apprentissage de la symptothermie, c'est changer de regard sur son corps, ne pas se juger, ne pas le juger et avoir confiance. Ouais, je dirais ça.

  • Speaker #0

    Merci. donc pour rappel pour toutes celles qui sont curieuses et qui auraient l'élan de se lancer dans ces méthodes d'observation donc vous pouvez retrouver Andrea en consultation individuelle vous pouvez nous retrouver toutes les deux soit séparément soit ensemble dans différents ateliers dont les ateliers pour comprendre le fonctionnement du cycle ben oui

  • Speaker #1

    Retrouvez-nous prochainement en atelier.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à nous faire vos retours, à nous poser vos questions sur ces méthodes d'observation et puis à partager aussi à des personnes autour de vous qui pourraient avoir besoin de connaître cette méthode qui est encore si peu connue ou mal connue et que ça pourrait rassurer aussi et donner l'envie de se lancer dans ces observations-là.

  • Speaker #1

    C'était pas forcément un exercice facile, j'ai l'impression d'avoir oublié plein de choses, mais en tout cas, on peut se retrouver en consultation, et puis là, parce que j'avais envie de dire trop de choses, là, je me rends compte, donc j'ai pu un peu me perdre, mais...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire, et puis il y a l'envie de parler quand même de chacun des sujets dont on vous a parlé, parce que pour que ça touche le plus de femmes possible, et de cas possibles.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, on n'a pas parlé beaucoup de la spécificité de la symptothermie pendant l'allaitement, mais voilà, venez nous voir et on en parlera plus. Il y a vraiment beaucoup de choses à dire. plus spécifique. J'ai essayé de faire un petit peu global, mais c'est pas facile parce que j'ai envie de tout vous dire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas, je pense que c'était déjà super complet et je suis très contente de vous faire découvrir cette méthode. Le prochain épisode sera aussi une interview d'une femme que j'ai accompagnée qui pendant un temps a arrêté la pilule pour redécouvrir ses cycles et qui a même fait le choix plus tard de reprendre la pilule à nouveau. Donc ça vous donnera aussi une autre vision d'une personne, même si de notre côté c'est vrai on a toutes les deux un parcours qui fait qu'on a un petit peu du mal et des connaissances qui font qu'on a un peu de mal avec l'aspect hormonal synthétique des contraceptifs mais pour le coup quand une femme le tolère plutôt bien et que pour elle c'est son choix et qu'elle a identifié que c'était la méthode la plus adaptée pour elle parfois ça peut être aussi assez positif donc voilà vous aurez encore un autre discours et un autre récit par rapport au cycle dans le prochain épisode Merci

Chapters

  • Introduction

    00:06

  • Présentation Andréa Roux

    02:39

  • En quoi consiste la Symptothermie ?

    05:51

  • Les indices du corps que l'on observe

    06:56

  • Une méthode d'observation

    11:43

  • Pour qui ?

    13:35

  • Une méthode d'observation

    16:25

  • Une contraception naturelle

    26:06

  • Le couple

    38:50

  • Compatibilités avec les autres méthodes

    40:53

  • S'observer pour concevoir un enfant

    45:03

  • C'est quoi un cycle équilibré ?

    53:55

  • Le cas de la ménopause

    58:45

  • Comment se passe un accompagnement ?

    01:00:45

  • Une solution pour qui ?

    01:03:03

  • Le meilleur conseil d'Andréa Roux

    01:10:16

  • Conclusion

    01:11:23

Description

Je m'appelle Amélie je suis Accompagnante, Naturopathe et Doula.

Ce podcast est né des récits inspirants que j'ai eu la joie d'entendre des femmes qui venaient me consulter ou de mes consoeurs et amies. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions et astuces, des outils concrets et des histoires de femmes qui je l'espère feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous.


Andréa Roux nous parle de la Symptothermie. Un accompagnement pour observer, comprendre et analyser son cycle menstruel. La symptothermie peut être utilisée comme contraception naturelle ou pour aider la conception également.


Andréa Roux est ma soeur, ensemble on accompagne sous plusieurs format et bien-sûr chacune de notre côté avec nos différentes méthodes. On fait aussi ensemble les soins Rebozo.

Conseillère en Gestion de la fertilité elle vous livre dans cet épisode toutes les infos à connaitre avant de se lancer. On aborde les freins, les peurs, les doutes souvent présents en début d'accompagnement et bien-sûr les atouts merveilleux de cette méthode qui permet de faire du cycle une véritable boussole. Qui permet aussi de se réaproprier son corps sous une toute nouvelle et plus douce façon.


Nous animons ensemble prochainement un atelier pour Comprendre son cycle et en faire une force au quotidien ! Il a lieu le 17 Mai 2024 à Besançon, à 14h30, nous contacter pour réserver votre place.


Retrouvez nous sur nos réseaux respectifs :

Andréa ROUX sur Instagram @symptothermie_andrea et @ddseins

et moi même sur Instagram @ameliedumont et sur mon site internet naturamelie.fr


Musique : Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour l'accord d'utiliser cet incroyable chant médecine.

Image : Merci à Andréa @ddseins d'être aussi mon illustratrice préférée pour ce podcast et tant d'autres choses!

PS : Allez voir ces 2 artistes merveilleuses !


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur. Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent d'utérus à utérus, alors belle écoute ! Bienvenue dans ce deuxième épisode, je suis vraiment ravie et très touchée de vous partager un épisode sur la symptothermie : la contraception naturelle. Que j'ai enregistré avec ma petite sœur Andrea, avec laquelle je transmets entre autres les soins Rebozo et quelques consultations et ateliers autour du cycle. Vous allez pouvoir découvrir dans cet épisode la symptothermie, la contraception naturelle, les enjeux de cette méthode. J'espère qu'on va pouvoir répondre à toutes vos questions, vos doutes sur cette méthode et en même temps vous donner envie de la découvrir, de la redécouvrir ou de vous lancer à votre tour dans l'observation de vos cycles. C'est un épisode qui est assez dense parce qu'on a voulu vraiment vous transmettre un maximum d'informations qui nous semblaient vraiment indispensables, tellement importantes et précieuses. N'hésitez pas si c'est vraiment un petit peu trop dense pour vous à mettre pause. Je me rends compte qu'on parle quand même assez rapidement et que pour certaines, ça peut faire vraiment beaucoup d'informations. Et en même temps pour d'autres qui sont déjà familières, peut-être, avec ce sujet là, il y aura seulement quelques petites pépites pour vous de nouvelles informations. Merci d'être présente je vous rappelle que pour que le podcast puisse se faire connaître on a besoin de vos soutiens et je vous remercie si l'épisode vous a plu, de partager, de commenter de vous abonner au podcast, c'est très précieux et je vous souhaite une très belle écoute. Alors merci beaucoup de prendre le temps du coup de venir parler de cette méthode-là, je suis contente. Avec plaisir Est-ce que tu veux commencer par te présenter ? Je m'appelle Andrea Roux Je suis ta soeur et je suis conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Donc ça veut dire que j'accompagne les femmes à gérer leur fertilité. Donc ça va être tout au long de la vie, parce que c'est tout au long de la vie d'une femme. Donc j'accompagne autant des jeunes filles, que des femmes, que des femmes âgées en ménopause, que des couples aussi. Parce qu'on parle notamment beaucoup de contraception et c'est souvent une affaire de couple. Donc voilà. Donc on va revenir tout à l'heure sur la symptothermie et toute cette méthode de gestion de la fertilité. Est-ce que tu as envie de nous parler un petit peu plus de ton parcours ? Qu'est-ce qui t'a amenée à accompagner les femmes là-dedans aujourd'hui ? Oui. En fait, à 17 ans, je suis sortie d'amnésie traumatique. Donc je me suis souvenue d'abus sexuels quand j'étais enfant. Donc ça a été un moment vraiment pas facile à gérer. Et notamment par rapport à mon rapport au corps. mon rapport à mon ventre, à mon sexe, à toutes ces zones-là. Je n'avais pas de relation sexuelle à ce moment-là, à 17 ans, donc je n'avais pas besoin d'une contraception, mais en contraception, tu utilisais la symptothermie, qui est une méthode qu'on va expliquer après, d'observation du cycle. Et donc, quand moi, je cherchais un peu à me réconcilier avec cette partie de mon corps, toi, tu m'as parlé maintes et maintes fois de cette méthode, mais je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. Et donc quand je suis sortie d'Amnesie Traumatique, j'y ai repensé. Donc j'ai commencé à observer mes cycles avec cette méthode, à apprendre en autodidacte la méthode, et à regarder un peu ce qui se passait dans mon corps. Et donc ça m'a un peu aidée à changer mon rapport au corps. Et puis, les années allant, après je l'ai laissé tomber parce que j'avais compris le principe de la méthode, j'avais compris comment fonctionnaient mes cycles, comment fonctionnait mon corps, je m'étais un petit peu refamiliarisée avec cette zone de moi. Et puis je l'ai laissé tomber parce que j'avais plus besoin d'une contraception et puis j'avais compris. Et puis quand j'ai commencé à avoir une vie sexuelle et que j'ai eu besoin d'une contraception, parce que je ne voulais pas d'enfant, Je ne voulais surtout pas de contraception hormonale, je ne voulais rien qui interfère avec mon cycle naturel. Donc j'ai repensé à la symptothermie. Et donc je me suis mise à l'utiliser comme contraception. Et au bout de deux ans à l'utiliser moi comme contraception, pendant un cercle de femmes que tu organisais, j'ai eu la révélation, je me suis dit en fait c'est ça que je veux faire de ma vie. Moi je ne m'étais pas fait accompagner par une conseillère, et je pense que c'est une erreur, on pourra revenir dessus. Et en fait, je me suis dit, je voudrais devenir conseillère pour accompagner les femmes dans ce chemin-là de la découverte de son cycle. Et donc, j'ai cherché. Et 15 jours après, il restait des places pour une formation de Claire Michelin à Annecy. Donc, pour devenir conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Et donc, j'ai fait cette formation pendant deux ans. Mais maintenant, ça fait deux ans que je suis installée à mon compte. Voilà. Alors du coup, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus en quoi est-ce que ça consiste réellement, plus en détail, les accompagnements en symptothermie, en gestion de la fertilité ? Et puis on pourra parler peut-être aussi de, finalement, pour qui est-ce que c'est fait en fait ? Qui est-ce que t'accompagne concrètement ? Oui, en fait, dans mes accompagnements, ce qu'on va faire, c'est observer le corps. noter ce qu'on observe et analyser ce qu'on observe. C'est la grosse partie de ce qu'on fait, c'est observer, noter, analyser. Donc on va observer tous les indices que nous transmet notre corps pour comprendre notre fertilité. En fait, au cours de notre cycle, quand on a un cycle, il y a beaucoup d'indices qu'on ne regarde souvent jamais, mais qui nous indiquent où en est notre fertilité dans le cycle. Est-ce qu'on est fertile ? Est-ce qu'on est infertile ? Est-ce que c'est le moment de l'ovulation ? Est-ce qu'on va avoir nos règles ? En fait, tout ça, on peut le savoir si on observe. Mais c'est des indices qu'on ne nous a jamais appris à observer. Ça va être ça le gros du travail. Est-ce que plus concrètement, c'est quoi ces indices du coup ? Alors en symptothermie, ce qu'on observe, il y a ces deux indices couplés surtout. Ça va être la température du corps et la glaire cervicale. Donc la température du corps, très basiquement, on va prendre notre température avec un thermomètre spécial, pas n'importe lequel. Et en fait, cette température, elle évolue au cours du cycle. Elle bouge suivant notre état fertile. On peut préciser peut-être que du coup, ce thermomètre, il est particulier parce que c'est une précision qui est nécessaire. Oui, parce que ce n'est pas des gros écarts, c'est des petits écarts. Donc il faut un thermomètre vraiment précis, spécifique à la méthode de l'asymptothermie. Il y a vraiment des règles, des moments. Pour savoir quand prendre sa température, comment, comment l'analyser, on en reparlera tout à l'heure. C'est pas juste on prend sa température comme ça ? Non, c'est très spécifique. Là, je fais en gros, mais c'est très précis. Il y a vraiment une méthode à appliquer. On ne peut pas se lancer en symptothermie juste avec ce que je vais dire là. Il faut vraiment se faire accompagner et apprendre plus les règles de la symptothermie. Mais en gros, il va y avoir une prise de température. Donc c'est une prise à un certain moment, d'une certaine manière, on pourra réexpliquer. On va prendre nos températures et on va observer les variations de la température. Parce que la température, au cours du cycle, elle évolue en fonction de la fertilité, en fonction de l'ovulation. Le deuxième indice... c'est la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, c'est ce qu'on confond parfois avec des pertes blanches, qui est un mot un petit peu... qui est souvent connoté sale pour les femmes. On se dit, ah bah oui, j'ai des pertes blanches, c'est un peu sale. Souvent, c'est quelque chose dont on a honte. Et moi, mon travail, c'est d'apprendre aux femmes qu'en fait, c'est pas des pertes blanches et c'est pas sale, c'est très souvent de la glaire cervicale et c'est la fertilité d'une femme. C'est le fluide qui va... être présent dans le vagin et dans l'utérus, qui va nourrir les spermatozoïdes et qui va les maintenir en vie pour une possible fécondation. Donc ce fluide cervical, c'est pareil que la température, il évolue au cours du cycle, il n'est pas toujours de la même texture, pas toujours de la même couleur, et ces évolutions-là nous disent quelque chose de l'état de la fertilité. Donc voilà, ça en termine, c'est ces deux indices-là qu'on va regarder principalement. Il existe des méthodes... d'observation du cycle en contraception qui va être que la température ou que la glaire cervicale. Et en fait, c'est beaucoup plus efficace de coupler les deux pour pouvoir analyser son cycle de manière plus précise. Donc c'est vraiment... Le but de la symptothermie, c'est ne pas interférer Avec le cycle féminin, là où beaucoup de contraception disponible vont interférer avec notre cycle, vont l'annuler, vont le bloquer, là on le laisse faire et nous on s'adapte à lui. C'est un peu, c'est un changement quoi. Voilà, le plus gros ça va être l'observation et puis analyser ces observations. Ça va être se reconnecter aussi à ces sensations que font ces indices de notre fertilité que souvent on n'a pas appris à observer. Ou alors par exemple pour la glace cervicale, on nous a appris que c'était sale et qu'il fallait cacher le fond de nos culottes. En fait, il faut réapprendre à observer ça et ça nous apprend des choses sur notre corps et sur notre cycle. On observe aussi la libido, qui est un très bon indice de notre santé. La libido, c'est une énergie vitale. Et c'est souvent un très bon indice de notre état physique, de notre état mental aussi. Donc on observe beaucoup ça. Moi, j'insiste un peu là-dessus auprès des femmes que j'accompagne, parce que c'est super intéressant à observer. Ça nous donne plein d'indications aussi. Et finalement, il y a plein d'autres petits signaux qu'on observe, parce que chaque chose qu'on va faire au quotidien peut avoir eu un impact sur notre glaire. sur notre température et du coup ça va nous aider à confirmer un petit peu les autres choses qu'on a observées. On va observer le nombre de fois qu'on va aux toilettes, on va observer notre sommeil, notre alimentation, quand même si on sait qu'on est sensible à certains aliments, si on a eu de la fièvre, qu'on a été malade, qu'on a fait la fête, enfin voilà, il y a des petites choses qu'on va noter. Ça va nous aider aussi ça à confirmer ce qu'on observe au niveau de la glaire, de la température et de la libido. Oui parce que ce qui est important dans la symptothermie c'est la méthode s'adapter. au corps, et pas le corps s'adapte à une contraception hormonale. Ça, c'est très important. Et du coup, notre corps, ça change tout le temps. C'est rarement très stable. Si on tombe malade, si on se fait tatouer, si on part en voyage, en fait, tout ça, ça peut perturber notre cycle. Donc, c'est toutes des choses qu'on va observer, qu'on voit plus en accompagnement, mais toutes ces petites choses, on va vraiment y apporter de l'attention. Par exemple, des seins qui gonflent. juste avant les règles, on va faire plus attention à ça. Se sentir irritée, avoir des boutons. Tous ces petits signes qui peuvent nous indiquer ce qui se passe, on va vraiment faire attention à ça. J'aurais bien précisé que justement, c'est la plus grosse particularité de cette contraception par rapport à toutes les autres contraceptions, c'est que ce n'est pas seulement une contraception, c'est vraiment une méthode d'observation et de connaissance de soi avant tout. Je pense que c'est sa plus grande force en fait. Oui, c'est ce qu'il y a de plus beau dans la symptothermie, c'est qu'en fait, au-delà du fait qu'on peut gérer notre fertilité avec cette méthode, donc nous aider à tomber enceinte si c'est notre souhait, ou nous aider à ne pas tomber enceinte si c'est notre souhait, en fait, on va aussi juste apprendre comment on fonctionne. Apprendre pourquoi tel ou tel symptôme, telle ou telle chose qui se passe dans mon corps, arrive à tel moment. Parce qu'il y a plein de femmes qui se disent Bah oui, je me rends compte que ma manière de réagir à tel moment, ça revient souvent. Et en fait quand elles vont s'observer, on va se rendre compte que c'est tout à fait normal, que c'est hormonal, ou alors que c'est hormonal mais qu'il y a un petit déséquilibre et qu'on va pouvoir jouer dessus, ça va vraiment être un moyen d'apprendre à se connaître. Apprendre à connaître son corps, apprendre à connaître ses réactions, apprendre à connaître son cycle, et c'est la plus grande force de l'asymptothermie. Et c'est ce qui fait que beaucoup de femmes qui commencent ne peuvent plus s'arrêter parce que ça amène aussi un certain pouvoir, on se sent parfois plus maître de soi. En connaissant ce qui se passe à l'intérieur de soi, il y a des femmes pour qui ça va vraiment devenir, et moi j'en fais partie, un compagnon de voyage, la méthode de la symptothermie. Moi, en symptothermie, on remplit ce qu'on appelle un cyclogramme. Donc on remplit toutes les observations qu'on fait, on les note dessus au cours d'un cycle. Et du coup, pour beaucoup, ça devient aussi un vrai journal intime de ce qui se passe dans notre vie, et donc comment ça impacte notre cycle. et notre fertilité. C'est vraiment global en fait comme méthode. C'est pas juste je prends ma pilule tous les soirs à 21h. C'est vraiment une prise en charge globale de sa fertilité. Et donc c'est une méthode qui peut être utilisée par toutes les femmes, autant des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui vont commencer à avoir des pertes blanches, qui vont commencer à avoir des sécrétions de glaire cervicale, qui vont avoir le début de leur fertilité, qui vont avoir leur première règle. Là c'est toujours un moment hyper important. D'autant plus important à ce moment-là de leur apprendre pourquoi est-ce qu'il se passe ça dans leur corps, comment ça marche, qu'est-ce que ça veut dire, comment le gérer, comment vivre avec. Donc voilà, autant pour les jeunes filles que pour des femmes qui ont un cycle depuis plus longtemps mais qui n'ont jamais pris le temps d'essayer de le comprendre, de le reconnaître, de l'observer. On peut utiliser cette méthode juste pour s'observer, juste pour apprendre comment on fonctionne, comment est notre cycle. Et puis, vu que c'est une méthode qui va nous dire quand est-ce qu'on est fertile et quand est-ce qu'on est infertile, Et bien on peut l'utiliser en conception notamment. Moi j'accompagne beaucoup de femmes qui ont des difficultés à concevoir et c'est un très très bon outil pour ça parce qu'on va pouvoir voir où est-ce que ça bloque, comment est le cycle, est-ce qu'il y a un déséquilibre hormonal. On va vraiment pouvoir faire l'état des lieux du cycle de la femme et donc aider à la conception. Et puis on peut aussi l'utiliser comme contraception naturelle en se disant là je suis fertile, là je ne suis pas fertile. comment je gère ma fertilité dans les moments où je sais que je suis fertile et puis le reste du temps, je sais que je ne le suis pas. Et c'est aussi une méthode qui peut être utilisée en pré-ménopause quand on sent que nos cycles commencent à changer, à souvent se raccourcir vers 45 à 50 ans pour faire ce qu'on appelle signer sa ménopause. Donc dire ça y est, là j'ai plus de cycle. Et donc on observe les derniers cycles pour pouvoir dire là c'est bon, maintenant je suis infertilisé, c'est terminé. Ça peut être un très bon outil pour ça aussi. C'est une méthode qu'on va pouvoir utiliser tout le long de la vie d'une femme. Donc moi j'accompagne autant des jeunes filles qui commencent à avoir leurs règles, qui commencent à avoir un cycle, pour apprendre comment ça se passe, que des femmes qui ont un cycle depuis un certain temps, qui veulent apprendre à connaître leur cycle, comment elle fonctionne, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que ça fait dans leur corps. Que des femmes qui veulent une contraception non-hormonale, qui ne vont pas interagir avec leur cycle. Que des femmes qui ont des difficultés à concevoir, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant et qui veulent le comprendre, pourquoi. que des femmes qui vont arriver à la ménopause, donc qui sont en pré-ménopause, et qui veulent signer le moment où ça y est, elles ne seront plus fertiles. Et puis il y a un dernier cas un petit peu à part, qui est beaucoup plus en marche, qui est aussi pendant l'allaitement, où il y a des cas un petit peu particuliers. Et si on a déjà l'habitude d'observer son cycle, c'est aussi un accompagnement qui peut parfois être possible. Oui, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, j'ai oublié, mais l'allaitement, c'est un moment un peu charnière de la fertilité, parce que l'allaitement bloque le retour de la fertilité de la femme avec certaines conditions. Et donc, en symptothermie, on peut voir si, oui ou non, on est fertile pendant qu'on allaite, et puis on peut renforcer le côté contraceptif de notre allaitement. Du coup, si on reprend un petit peu ces éléments de manière distincte, qu'on détaille un petit peu plus, on pourrait parler du coup un petit peu plus de la partie observation. Et de l'accompagnement que tu proposes dans ce cadre-là ? Oui, alors purement observation, j'accompagne beaucoup des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui commencent à avoir leurs premières règles, qui n'ont pas besoin d'une contraception. ou juste des femmes qui gèrent leur contraception d'un côté, mais qui veulent apprendre à connaître leur cycle, qui parfois ont des forts SPM ou des syndromes prémenstruels forts, ou qui se disent qu'il y a quelque chose qui déchafouine dans leur cycle et qu'ils veulent comprendre, qu'ils veulent apprendre à le connaître. Donc le côté observation, ça va vraiment être apprendre à repérer ce qui se passe dans mon corps et ce que ça veut dire. On parlait de la température, l'idée ça va être de prendre sa température tous les matins. pour pouvoir voir l'évolution de celle-ci pendant le cycle. Quand on observe notre température, on va remarquer que dans le cycle, on a un peu deux phases. Une phase où notre température va être en plateau bas, donc elle va être basse, et une phase où elle va être en plateau haut, donc elle va avoir augmenté. Et en fait, ça, ça nous renseigne sur notre ovulation, parce qu'en fait, la température du corps de la femme va augmenter une fois que l'ovulation a eu lieu. Donc on sait quand on s'observe que si notre température a augmenté, ça veut dire qu'on a ovulé. Donc ça, ça va être un gros point de l'observation, ça va être la température. Avec la température, on peut voir beaucoup de choses. qui peuvent nous donner des indices sur des déséquilibres de la santé de la femme. Par exemple, une température vraiment très très basse peut nous donner un indice qu'il y a peut-être un problème sur la thyroïde. Voilà, donc ça c'est des choses sur lesquelles on revient plus précisément en accompagnement, mais la température peut être un très bon indice de santé dans le cycle de la femme et qu'est-ce qui se passe dans son corps si la température est déséquilibrée. Donc voilà, on observe la température, on observe ces saignements, comment sont nos règles, est-ce qu'on saigne beaucoup, pas beaucoup, combien de jours, est-ce qu'on a des spottings ? Donc les spottings, c'est des saignements marrons qui vont être minimes souvent. Ça, ça peut nous donner aussi des indices suivant quand est-ce qu'ils sont dans le cycle, c'est pas toujours au moment des règles, ça peut être à d'autres moments. On les appellera les saignements intermenstruels, donc voilà, on observe tous les saignements possibles, comment ils sont, comment ils sont vécus par la femme, est-ce que c'est difficile, est-ce qu'on a des règles douloureuses ? Est-ce qu'on a une endométriose ? Donc comme je disais au début, on va observer aussi la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, elle est produite au niveau du col de l'utérus, enfin elle est sécrétée au niveau du col de l'utérus, c'est des sécrétions. On les confond donc souvent, comme on le disait, avec des pertes blanches, mais ce n'est pas ça, c'est vraiment le fluide de la fertilité de la femme. C'est ce qui va nourrir donc les spermatozoïdes, elle est menée jusqu'à l'ovule, ça fait comme un tapis rouge pour les spermatozoïdes. Ce fluide va évoluer tout au long du cycle. Si on commence à s'observer, on va remarquer qu'au début du cycle, on a un fluide cervical qui est plutôt blanc, pâteux, un peu crémeux. Et puis plus on va se rapprocher du moment de l'ovulation, plus ça va être un fluide cervical transparent, qui va ressembler à du blanc d'œuf cru, qui va être étirable. Parfois, il peut tomber dans les toilettes, on le voit. Il y a des femmes pour qui, plus on se rapproche de l'ovulation, plus ça va couler comme de l'eau. Comme si on ouvrait le robinet pendant quelques secondes. Et puis une fois qu'on a ovulé, il va à nouveau changer. Il va être plus crémeux, plus jaune parfois. Parfois sec au fond de la culotte, entraîné. Il va être plus du tout étirable si on le prend entre ses doigts. Voilà, donc le filet cervical va nous donner beaucoup d'indices sur où est-ce que j'en suis dans mon cycle, où en est ma fertilité, est-ce que j'ai ovulé, oui, non. Est-ce que je suis en pleine période d'ovulation ? Voilà, ça nous donne beaucoup d'indices. Donc de s'observer comme ça, ça va nous donner plein d'indices sur ce qui se passe. Il y a deux bénéfices dont tu me parles aussi très souvent, c'est qu'il y a vraiment quelque chose de l'ordre de se réapproprier aussi son corps, son fonctionnement. Il y a un côté vraiment en puissancement aussi. Et puis l'autre aspect, c'est que tu me dis souvent que finalement il y a beaucoup de femmes, rien que de s'observer comme ça, il y a des choses qui s'améliorent et qui se régulent juste par la prise de conscience aussi. Oui, c'est un peu la magie de la symptothermie. C'est que rien que... de remettre de la conscience dans sa zone sexuelle, dans son cycle, et bien en fait ça va le changer. On dit, c'est quand même quelque chose qui est connu maintenant, que si on met de la conscience sur quelque chose, ça change. Si on regarde un atome, il ne se comporte pas pareil que si on arrête de le regarder. Donc la conscience, elle a vraiment un rôle important, et dans l'asymptothermie encore plus. À partir du moment où on va mettre de la conscience sur son cycle, sur les observations qu'on fait dans ce qui se passe dans notre corps, en fait, ils vont aussi pouvoir changer. Donc des femmes qui ont des déséquilibres au niveau de leur cycle, qui ont des cycles très très longs, ou alors très courts, qui ont des cycles pas réguliers, rien que le fait de s'observer, alors moi c'est toujours 3 mois d'observation minimum pure, Et bien en fait, rien que dans ces trois mois, on va voir des changements drastiques très très souvent, rien que de s'observer. Donc sans prendre, sans changer quoi que ce soit de sa vie, si ce n'est remettre de la conscience. Et ça, c'est le plus fort de cette méthode, c'est que juste par l'observation, juste de dire je suis à l'écoute de ce qui se passe dans mon corps et j'en prends conscience, et bien ça change. Et tout ça du coup, c'est quelque chose qu'on apporte aussi sous forme d'atelier ? On en a animé un il y a peu de temps et il y a une date qui a déjà été posée pour le 17 mai. On remettra la date en dessous, mais c'est quelque chose de toute façon qu'on va faire régulièrement aussi et vous pourrez vous tenir au courant des ateliers. Nous, c'est quelque chose qu'on a fait pendant des années d'observer les variations de ce cycle-là et ça a permis vraiment de se... d'apprendre à se connaître et à comprendre qu'en fait, cette cyclicité, elle est normale, que c'est normal d'avoir des choses qui changent au niveau du corps, mais aussi au niveau des variations émotionnelles, au niveau de nos envies, au niveau de nos activités aussi. Et donc tout ça, on en parle dans l'atelier pour apprendre à décoder un petit peu son cycle. Ce n'est pas un atelier où on parle directement de la symptothermie. Mais on revient quand même un petit peu sur le fonctionnement hormonal et les choses qu'on peut observer un petit peu à ces différents moments-là quand même. Oui, parce que même si chaque femme est différente et va avoir ses spécificités dans son cycle, il y a quand même des choses récurrentes. Et donc dans ces ateliers, les deux, on revient sur le cours normal du cycle féminin. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi on rencontre telle chose à tel moment ? Et comment ça peut vraiment devenir une boussole et une force ce cycle pour nous aussi ? Oui, et nous guider vraiment déjà dans notre santé, mais aussi dans, comme tu disais, dans la sphère émotionnelle, parce que le cycle va beaucoup influencer notre sphère émotionnelle. Et donc on propose ces ateliers en petits groupes de 10 personnes pour apprendre à connaître son cycle, comment adapter sa vie en fonction de son cycle quand on est une femme. C'est important ce que tu viens de dire juste avant, qui est qu'en fait, il y a beaucoup de cultures où cette glaire cervicale ou les saignements, quand le cycle est harmonieux, c'est vraiment très bon signe et signe de santé. Aujourd'hui, du coup, nous, c'est un petit peu différent parce qu'il y a beaucoup de femmes qui ont des cycles perturbés par les hormones synthétiques de contraceptifs. Mais au départ, c'était vraiment quelque chose qui était rassurant d'avoir ces menstruations, d'avoir ces choses à observer. D'ailleurs, quand ils ont mis... On remplace la pilule, donc la pilule qui arrête le cycle, qui fait croire qu'à notre corps on est enceinte en permanence. En fait, il n'y a pas de raison d'avoir ces règles quand on est sous pilule. Mais les femmes étaient inquiétées de ne plus perdre le moment où elles saignaient, parce que justement avant c'était signe que tout se passait bien, que le nettoyage se faisait une fois par mois, qu'on était en santé. Et donc, quand ils ont créé la pilule, ils ont fait en sorte que les femmes continuent à avoir des règles, donc des saignements de privation de pilules, pour pas que ça les inquiète. Alors qu'il n'y a aucune raison d'avoir des règles sur les pilules physiologiquement. Ça ne change pas grand-chose. Ce n'est pas des règles, mais ça rassurait les gens. Parce qu'à l'époque, on avait encore ce truc, avoir ces règles, c'est être signe qu'on est en bonne santé. Et donc juste pour terminer, on va commencer à se diriger vers l'aspect contraception, mais pour ce qui est de l'observation, ces ateliers, c'est des choses aussi que tu peux animer pour les jeunes filles ou dans un cadre aussi éducatif. Oui, c'est important au niveau de l'éducation des jeunes filles d'apprendre à connaître leur cycle, parce que c'est quelque chose qui va les suivre toute leur vie, et où souvent, nous à l'école, on ne nous en a jamais parlé par exemple. Et donc maintenant, c'est quelque chose que moi je propose et qu'on peut faire, d'intervenir pour des jeunes filles, soit dans le cadre privé, des mamans qui se disent je voudrais que ma fille soit au courant de ce qui va se passer pour elle ou de ce qui est en train de se passer pour elle qu'au niveau public, on peut intervenir dans les écoles pour apprendre aux jeunes filles et aux jeunes garçons le cycle féminin. Quelque chose qu'on a appris, mais vraiment trop succinctement et du coup pas du tout de manière assez rassurante et concrète pour en faire vraiment quelque chose. Oui, puis on a appris aussi beaucoup d'erreurs, enfin de choses fausses, notamment qu'une femme a toujours un cycle de 28 jours et qu'elle ovule toujours au 14e jour du cycle, ce qui est complètement faux. Et qu'il y a beaucoup de choses dans la... au niveau du cycle qui sont basés là-dessus, donc sur le cycle de 28 jours avec l'ovulation 14e, qui sont fausses. Donc c'est important aussi de revenir là-dessus parce que c'est quelque chose qui est ancré pour nous, parce que c'est ça qu'on apprenait à l'école. Et c'est encore ce que... Il y a encore plein d'applications et de méthodes qui se basent là-dessus, et justement, j'avais envie d'en parler. Là, on va de toute façon, sauf si tu as quelque chose à ajouter, mais on va parler de la contraception, on va bifurquer là-dessus. Et justement... Souvent, c'est une raison pour laquelle aussi la symptothermie, du coup, n'est pas du tout connue, reconnue, voire même souvent dénigrée et mise de côté parce qu'on la juge risquée. Oui. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Alors, en fait, la symptothermie, il existe vraiment plusieurs méthodes d'observation du cycle utilisées en contraception. Donc, bien souvent... Quand on va se renseigner sur la contraception, par exemple, je suis une jeune fille, je cherche une contraception, on va me parler de la pilule, du stémylé, de l'implant, on va me parler des contraceptions dont on entend parler le plus souvent. Et puis on va mettre dans un gros sac, tout ensemble, toutes les méthodes d'observation qui seraient pas du tout efficaces et très dangereuses et avec lesquelles on va tomber enceinte en gros c'est ce qu'on dit. Et dans ce gros sac, les professionnels de santé ou les gens qui ne sont pas renseignés vont mettre toutes les méthodes d'observation, toutes les méthodes oginaux, les méthodes que faisait nos grands-mères de calcul, du cycle. C'est vraiment un fourre-tout. Donc il faut apprendre à vider ce sac et à faire le tri dans tout ce qu'on a mis dans les méthodes d'observation. Et dans tout ça, en fait, il y a plusieurs choses. Il y a l'asymptothermie, qui est une méthode à part entière. Il y a la méthode des deux jours. Il y a la méthode de nos grands-mères qui est calculée à peu près quand est-ce qu'elles allaient ovuler. Il y a ce qu'on voit beaucoup sur des applications de smartphones de type Clou, qui vont être des méthodes de calcul de moyenne de cycle, donc basées sur ces cycles de 28 jours avec l'ovulation 14e. Et en fait... Tout ça c'est vraiment pas très efficace et pas très fiable. Alors que l'asymptothermie c'est fiable parce que ça s'adapte à chaque femme. Et qu'en fait toutes les femmes n'ont pas un cycle de 28 jours avec une ovulation au 14ème jour. Et donc les méthodes de calcul de moyenne de cycle ça peut pas marcher quoi. Quand on va utiliser l'asymptothermie ça va s'adapter à soi. Si on utilise bien la méthode on a la meilleure efficacité qu'il soit parce que ça s'adapte à nous. Alors qu'il n'y a aucune autre contraception qui s'adapte aussi bien à soi. Ça c'est très important pour faire la distinction dans toutes les méthodes d'observation et faire la distinction dans tout ce qu'on entend sur les méthodes d'observation qui sont vraiment décrédibilisées en permanence par les professionnels de santé, par le commun des mortels. Et donc ça c'est important de se rendre compte que l'asymptothermie, elle va se baser sur vous. Elle va se baser sur vos observations à vous, sur vos spécificités à vous dans votre cycle. En fait, ma formatrice dit, en symptothermie, chaque femme va créer son indice de Pearl. L'indice de Pearl, c'est un outil statistique qui a été inventé pour mesurer l'efficacité des contraceptions. Ça se calcule en nombre de grossesses non souhaitées qui sont survenues pendant l'observance d'une contraception par 100 couples qui l'utilisent pendant un an. Je ne sais pas si c'est un peu compliqué, mais en gros, on prend 100 couples qui utilisent une méthode de contraception spécifique pendant un an, et combien il y a de grossesses qui surviennent ? C'est un indice d'efficacité qu'on peut un peu remettre en question, parce que 100 couples, ce n'est quand même pas beaucoup, ce n'est pas un large panel. On ne tient pas compte de la rigueur de l'application de la méthode, ni de la fertilité des couples en question, ou du nombre de rapports. intimes qu'ils ont pendant cette année. Donc, c'est pas, enfin, voilà, c'est pas non plus le saint graal de la fiabilité, quoi, l'indice de Pearl. Mais c'est quelque chose auquel les sages-femmes se réfèrent, les gynécos, enfin, voilà, quand vous allez chercher une contraception, vous allez forcément entendre parler de l'indice de Pearl. Et donc, en symptôme d'ami, on dit que chaque femme va créer son indice de Pearl parce que plus on va... Déjà, plus on apprend à se connaître, oui, plus on utilise la méthode de manière rigoureuse. Plus on s'investit, on a de la rigueur. plus ça sera efficace. C'est du coup une méthode qui devient de plus en plus efficace avec le temps aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire que plus on apprend à se connaître, plus on sait comment notre corps fonctionne, plus on est précis dans notre analyse de notre fertilité. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel on insiste parce que toutes les femmes ne vont pas pouvoir utiliser la symptothermie. Ça, c'est important de le dire. C'est qu'à chaque femme, sa contraception... Moi, je suis profondément persuadée que la symptothermie est une super contraception. Je l'ai utilisée en contraception pendant des années. C'est super. Ça peut vraiment... être efficace et adaptée à certaines femmes mais toutes les femmes ne vont pas trouver cette méthode adaptée à elles et ça c'est très important à dire aussi en fait ou elles peuvent aussi ne pas trouver cette méthode adaptée à elles en ce moment dans le moment dans lequel elles sont c'est ça en fait la contraception c'est vraiment Il faut faire un choix éclairé. C'est-à-dire qu'il faut que les femmes puissent faire un choix sachant tout ce qui est possible. Déjà, rarement les femmes sont au courant de toutes les contraceptions qui existent et qui sont possibles pour elles. Et c'est souvent un choix qu'on fait... Du moins pire. Du moins pire, oui. Ou alors, c'est pas toujours un choix, quoi. Il y a beaucoup de jeunes filles qui, à 14 ans, sont envoyées chez un gynéco par leur mère parce que la mère a appris qu'elles avaient des rapports sexuels. Et donc, le gynéco va nous donner une pilule et puis on n'en parle plus. Et en fait, c'est important de faire un choix en conscience et pas juste de prendre la pilule parce qu'on nous a dit de prendre la pilule. Pour faire un choix en conscience, il y a plusieurs critères. Il y a l'efficacité de notre méthode de contraception. Il y a l'innocuité. Donc ça veut dire, est-ce que la méthode va être risquée ou pas ? Est-ce qu'il va y avoir des effets secondaires sur moi, sur mon corps, sur mon état psychologique, sur l'environnement ? Tout ça, ça va être des critères de choix. Il va y avoir aussi la réversibilité de ce que j'utilise en contraception. Parce qu'une ligature des trompes, c'est une super contraception. Mais en fait, ce n'est pas réversible. Donc ça, c'est important. prendre en compte et il va y avoir l'acceptabilité. Est-ce que moi je suis en mesure d'accepter ? de prendre une pilule tous les jours à heure fixe ? Est-ce que moi je vais être en mesure de mettre en place une méthode très rigoureuse qu'est la symptothermie ? Est-ce que je ne me sens pas capable de gérer ça donc je mets un stérilet parce que je ne veux pas m'en occuper ? Ça, ça va être des choses très importantes à se poser, enfin ça va être des questions très importantes à se poser pour choisir une contraception de manière éclairée. Il va y avoir aussi le coût, parce qu'il y a certaines contraceptions qui peuvent être un coût, notamment les préservatifs. Tout ça, ça va être important de se poser la question. Et donc notamment... L'efficacité, c'est quand même la question que les femmes se posent le plus. On ne se pose pas toujours la question de l'innocuité, donc de savoir si ça va être un risque pour nous, pour notre corps, pour notre santé, pour notre environnement. Mais on va quand même se poser plus souvent la question de l'efficacité parce que si on a besoin d'une contraception, c'est qu'on ne veut pas d'enfant. Donc l'indice de Pearl, voilà quelque chose qui va être important en symptothermie qui va être, vous trouverez souvent si vous faites des recherches, un indice de Pearl catastrophique pour la symptothermie parce qu'elle va être mise dans le même sac que toutes les méthodes d'observation. Donc ça c'est vraiment important à savoir. L'asymptothermie moderne, elle s'appelle, que j'enseigne et avec laquelle j'accompagne les femmes, a un très bon indice de Pearl. Il y a vraiment beaucoup d'études qui ont été faites sur l'asymptothermie par notamment Joseph Rodger et sa femme et toute son équipe. Et donc ça va être en fait... L'asymptothermie, le meilleur indice de Pearl qui existe quand la méthode est bien appliquée. Et ça, vous ne le verrez jamais parce qu'on met toutes les méthodes ensemble et puis on dit c'est pas bien, vous allez tomber enceinte, c'est très risqué. En fait, il faut arrêter avec ça. Quand on utilise l'asymptothermie de manière rigoureuse, qu'on est accompagné pour le faire, c'est l'indice de Pearl le plus efficace. Enfin, le meilleur indice de Pearl, il est entre 0,2 et 0,8. Donc grossesse survenue sur 100 couples. Là où, par exemple, pour donner une indication, les préservatifs masculins sont entre 2 et 13. Donc on voit que c'est déjà plus élevé. L'asymptothermie va être le seul mode de contraception où pendant une période de notre cycle, l'indice de peur va être à zéro. Parce qu'on a toujours une période dans notre cycle où il y a zéro risque de tomber enceinte. Zéro, absolument zéro. Et en fait, il n'y a aucune autre méthode qui peut garantir ça. Parce que quand on est sous pilule, par exemple, je prends la pilule parce que c'est très pendu, notre cycle, il est bloqué. En fait, la pilule fait croire à notre corps qu'on est enceinte tout le temps. Mais il peut y avoir des ratés. Parce que c'est de la chimie de synthèse et que parfois, ça ne marche pas très bien. Le corps, il est plus fort. Il y a aussi beaucoup de ratés parce que les gens l'oublient aussi. Oui, mais en tout cas, c'est la seule méthode d'asymptothermie où pendant une période du cycle, pas tout le cycle, vous aurez un indice de peur à zéro. Ça n'existe nulle part ailleurs. C'est quand même important de le souligner. Vous ne le verrez jamais sur les sites internet qui vont décrédibiliser les méthodes d'observation. Je trouve ça important de le dire. Ce que ça veut dire, c'est qu'il y a un moment du cycle où on sait à 100% qu'on n'est pas fertile. Oui. C'est-à-dire qu'il y a toujours, en fait, après l'ovulation, après un certain moment après l'ovulation, toutes les femmes sont infertiles à 100% pendant cette période du cycle. Et c'est quelque chose qu'on ne sait pas. Quand on commence à avoir un cycle, on nous dit... Fais attention en fait, si t'es fertile tout le temps, tu risques de tomber enceinte tout le temps. Et en fait c'est faux. Une femme elle est pas fertile 100% de son temps, pas 100% du cycle. Là où un homme il va être fertile tout le temps, la femme elle va pas être fertile tout le temps. Et en symptothermie on peut diagnostiquer quand est-ce qu'on l'est plus à 100%. Et ça c'est génial. Ce qui fait vraiment la différence et la fiabilité de la symptothermie que t'as pas reprécisé, mais c'est surtout que par rapport à toutes les méthodes qui existent, c'est vraiment celle qui... Avec le temps, en fait, on a vraiment combiné plusieurs indices. Donc la température plus la glaire ou la température plus le col de l'utérus. Il y a d'autres manières d'observer. Mais c'est vraiment le fait qu'on associe plusieurs indices et qu'on apprend à se connaître sur le long terme et qu'on est validé par une personne qui valide notre interprétation qui fait que la fiabilité, elle est présente du coup. Oui, en fait il existait beaucoup de, comme je vous disais tout mis dans le même sac, il existait beaucoup de méthodes d'observation. Il existe la méthode d'observation du col de l'utérus, comme tu disais, parce que lui aussi il change au cours du cycle. Il existait que la méthode de la température ou que la méthode de la glaire cervicale. Et en fait c'est un professeur, Joseph Rozer, qui s'est rendu compte que si on couplait l'indice de la température, l'indice de la glaire cervicale, parfois l'indice du col de l'utérus, ben en fait... On avait plus de fiabilité puisqu'on avait plusieurs indices qui concordent et qui nous disent la même chose. Donc c'est une méthode qui couple plusieurs indices et c'est ça qui fait, comme tu disais, son efficacité plus que si on observe que notre température. Pendant qu'on parle d'efficacité, il y a quelques personnes parfois qui couplent les contraceptions entre elles aussi. Et c'est vrai que dans la méthode de la symptothermie, on a un moment où on est fertile. Donc comment on fait ? Du coup, on sait qu'on est fertile, mais c'est quoi qui est proposé ? Et à un moment où on sait qu'on est infertile, et là, la symptothermie se suffit du coup ? Oui. En fait, en symptothermie, ce qu'on va faire en contraception, c'est diagnostiquer une fenêtre de fertilité, donc la période dans laquelle on est fertile, et une fenêtre d'infertilité. Donc quand on est infertile, on sait qu'on est infertile, on peut... On peut avoir des rapports intimes sans autre contraception. Et quand on est fertile, alors là c'est une décision du couple, de la femme, de dire qu'est-ce qu'on fait dans la fenêtre de fertilité. Est-ce qu'on s'abstient ? Est-ce qu'on change notre manière de faire l'amour ? C'est-à-dire éviter la pénétration ? Est-ce qu'on couple avec une contraception barrière ? Donc en fait dans les contraceptions, on a les contraceptions hormonales, pilules, stérilés aux hormones, implants, anneaux, tout ça. Et on a les contraceptions barrières, donc qui n'utilisent pas des hormones de synthèse, mais qui font barrière entre l'ovule et les spermatozoïdes. Dans les contraceptions barrières, il va y avoir le préservatif, féminin et masculin, et les diaphragmes. Donc dans cette fenêtre de fertilité, on peut faire aussi ce choix de continuer à avoir des rapports intimes, mais protégés par des contraceptions barrières. On est sécurisé pendant cette période fertile. Donc en accompagnement, on va apprendre quels jours il faut vraiment faire le plus attention dans la fenêtre de fertilité. Mais en tout cas, pendant toute cette fenêtre fertile, il faudra se protéger si on veut avoir des rapports intimes. On peut coupler deux. Contraception barrière. C'est-à-dire qu'on peut porter un diaphragme et un préservatif masculin. On peut vraiment maximiser la sécurité à ce moment-là, et ça c'est quelque chose qui est important, sur lequel on revient en accompagnement, de savoir qu'est-ce qu'on choisit de faire dans notre fenêtre de fertilité. Ça, ça serait du coup pour un couple pour qui c'est vraiment pas possible du tout d'avoir un enfant, une femme qui se sent très fertile quand même. Oui, vraiment contraception, contraception. Si vous choisissez cette méthode en mode contraception, il faudra se poser la question, qu'est-ce qu'on fait quand notre fenêtre fertile est ouverte ? Et ça, on le fait en consultation, notamment avec ce que je vous disais, les choix éclairés de contraception, le coût, la réversibilité, l'acceptabilité, l'inocuité, tout ça, c'est des choses qu'on discute ensemble. Et puis en couple, c'est un très bon moment pour discuter de ça dans le couple. Quelle est justement la place du compagnon dans cet accompagnement-là de contraception ? Pour l'investissement du couple et du compagnon, ça va dépendre un petit peu des couples. Il y a des compagnons qui vont faire très facilement confiance en leur compagne et qui vont dire je sais qu'elle gère et qu'elle s'en occupe, moi je lui fais confiance Et puis il y en a qui vont être un peu plus réticents, qui ne vont pas trop connaître la méthode, qui vont en avoir entendu parler par leur mère qui a dit que ce n'était pas du tout efficace ou que sais-je. Et donc là, il va falloir leur apprendre. Eux aussi, la méthode, l'efficacité, comment on l'utilise, et puis beaucoup de communication. Ça sera sûrement plus de communication par rapport à la contraception dans le couple que quelqu'un qui prendrait la pilule et qui n'en parlerait pas. Notamment parce qu'il faut aussi décider ensemble de qu'est-ce qu'on fait pendant la fenêtre de fertilité. Donc c'est aussi des chouettes discussions que moi j'ai quand je reçois des couples, ce qui arrive, ou entre vous à voir quand vous décidez de partir en symptothermie. Au niveau de l'observation du cycle, même quand on est en contraception, c'est la principale chose, ça va être l'observation. Et donc le compagnon peut être parfois actif dans l'observation du cycle. Moi je sais que mon mari maintenant est très au fait de la méthode et de comment ça se passe. J'ai une roue de cycle que j'ai faite moi-même, que j'ai mis sur le frigo, et mon mari sait exactement où j'en suis dans mon cycle, ce que ça veut dire aussi pour lui, ce qu'il va se passer, comment ça va se passer. Des fois c'est même lui qui va la tourner. sur le frigo parce qu'il a observé que là je suis en SPM. Ça peut être des moments vraiment sympas à avoir en couple et qui peuvent recréer beaucoup de dialogues par rapport au cycle, à la contraception, ensemble. C'est super chouette. Tu as parlé de quelque chose qui me fait penser que c'est aussi une des raisons pour laquelle l'asymptothermie n'est pas très connue aujourd'hui, c'est qu'au départ, justement, ce qui était proposé, c'était l'abstinence pendant ces phases de grande fertilité. Et c'est aussi pour ça que la méthode ne s'est pas trop fait connaître au début. Je voulais juste redire deux choses avant qu'on passe à autre chose que la contraception. C'est une méthode qui peut être pratiquée en même temps qu'un stérilet au cuivre, donc non hormonal mais au cuivre. Ça, ça peut être rassurant pour les femmes. Par exemple, si on sait que son stérilet, on va devoir l'enlever dans deux ans et qu'on ne veut pas reprendre une contraception hormonale, on peut dire que j'ai deux ans pour bien intégrer la méthode et puis ensuite je suis libérée de mon stérilet, donc on peut coupler les deux. Et ça ne peut pas être pratiqué en même temps évidemment qu'une contraception hormonale. Est-ce que tu peux expliquer les raisons du coup ? Parce que les contraceptions hormonales bloquent le cycle naturel et qu'en symptosarmie on observe le cycle naturel. Donc ça ne peut pas être fait en parallèle. C'est aussi important de prendre conscience que beaucoup de contraceptions hormonales ont un impact très fort sur notre corps, plutôt négatif. Je vais rester soft, mais c'est quand même des sacrés saloperies, autant pour notre corps que pour l'environnement. Et l'asymptothéramie, c'est quand même une des seules alternatives à quelque chose de plus respectueux pour son corps et pour l'environnement. Et ça, pour moi, c'est super important à prendre en compte. C'est important que tu en parles parce que ça me permet de parler du fait que finalement, il y a quelques rares cas comme... Toi, du coup, de personnes qui viennent sur l'asymptothermie en première contraception, en général, c'est qu'on a connu cette méthode assez tôt dans notre vie sexuelle, mais la plupart des personnes passent par des contraceptions hormonales, voire stérilées aussi, et puis à un moment donné, n'en peuvent plus. Soit on a des symptômes physiques, soit émotionnels, ou juste le corps commence à le rejeter, elle l'oublie tout le temps. Il peut y avoir plein de raisons qui font qu'on a envie en tout cas de se tourner vers une autre méthode. Et il y a souvent un moment où les femmes viennent vers nous parce qu'en fait elles n'ont des fois même pas forcément connaissance. Moi par exemple quand je les reçois en naturopathie, qu'il existe la symptothermie, mais elles se disent mais je suis... Je suis un peu perdue, je ne sais plus vers quelle contraception aller parce que j'ai l'impression d'en avoir testé quelques-unes et ça ne me convient pas. Et du coup, c'est souvent à ce moment-là qu'elles arrivent. Donc forcément, par contre, dans ces moments-là, il peut y avoir une phase aussi de réappropriation du cycle qui peut être un petit peu plus longue parce que parfois, il y a eu des dégâts un petit peu de faits par les années de contraceptifs avant. Oui, oui. Sur les contraceptifs hormonaux, j'essaie de rester un peu soft parce que ça peut vraiment être compliqué à entendre les dégâts que ça peut faire. C'est important de savoir, moi j'ai accompagné beaucoup de femmes en post-pilule, qui prenaient la pilule et qui ne la supportaient plus, qui avaient beaucoup d'effets secondaires, dépressifs, prise de poids, irritabilité, migraine, les choses vraiment pas faciles.

  • Speaker #1

    Le manque de libido aussi.

  • Speaker #0

    L'absence totale de libido. Voilà. Et c'est important de savoir que ça peut mettre du temps à revenir en fait. Si on est une femme qui a pris la pilule pendant 10 ans, depuis nos 14 ans jusqu'à nos 24 ans, il est possible que le cycle ne se remette pas tout de suite en marche. Le corps peut être très rapide comme très lent. Ça dépend vraiment des femmes. Moi j'ai eu tous les cas de figure, j'ai eu des femmes qui dès le cycle d'après, enfin dès le mois d'après avaient à nouveau un cycle, et j'ai eu des femmes pour qui ça a mis plusieurs mois à revenir à la normale. Des femmes qui viennent me voir et pour qui c'est le cas, je ne les laisse pas dans la nature comme ça. On peut vraiment aider le corps, notamment parfois avec toi, on peut faire en naturopathie. On fait parfois des séances à deux, les deux, parce que ça va super bien ensemble, en fait, simple, tout est remis en naturopathie. On ne vous laisse pas comme ça dans la nature, on va aider le corps à se remettre de toutes ces hormones de synthèse. Et ça, c'est aussi un point super important du travail qu'on fait, notamment les deux.

  • Speaker #1

    En fait, ça se passe dans les deux sens. C'est-à-dire que si on fait de la naturopathie sans avoir l'observation du cycle, parfois on est un peu à l'aveugle et on ne sait pas trop qu'est-ce qu'il faudrait accompagner, améliorer, ou est-ce que ça coince, ou est-ce qu'hormonalement il y a des déséquilibres. Et puis à l'inverse, du coup, si on fait la symptothermie sans essayer de corriger, il y a des moments où on voit bien que ça prend trop de temps et que ça ne marche pas. Donc en couplant les deux, on arrive vraiment à des résultats plus rapides et des super résultats. Et c'est vraiment un moment où... Il y a beaucoup de demandes sur la symptothermie en arrêt de pilule, dans l'idée de concevoir dans les 1 ou 2 ans qui suivent l'arrêt de la pilule aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis nous, ça nous tient vraiment à cœur les deux, aussi d'éduquer un peu les femmes à ça, de se dire qu'on pourrait essayer de ne pas concevoir tout de suite après la pilule, parce qu'en fait, les déchets hormonaux de synthèse s'accumulent dans notre corps, notamment au niveau des seins, de l'utérus. Et en fait, si on fait un enfant tout de suite, l'enfant va absorber tout ça. Et on n'a peut-être pas envie de ça, on a peut-être envie de préparer un petit peu le... le terrain, comme quand on plante une graine sur un sol qui est pollué, là ça serait pareil. Donc c'est vrai que nous ça nous tient aussi à cœur de sensibiliser un peu à ça, de se dire prévoir la conception, arrêter la pilule en amont, et donc passer sur de la symptothermie pour ça, ça peut être très très bien. Enfin, nous c'est beaucoup ça, mes accompagnements, c'est arrêter une contraception hormonale pour passer à quelque chose de plus naturel. Alors je ne jette pas la pierre sur les contraceptions hormonales, chaque femme fait ses choix, mais il faut le faire en sachant les dégâts que ça peut faire. Et donc quand vous venez à nous pour ça, on vous accompagne au plus près. On ne vous laisse pas galérer avec des cycles qui ne reviennent pas. Moi je fais déjà les choses de base de la naturopathie et sinon je renvoie vers toi. Ou comme on disait, on fait des séances à deux. Mais c'est important parce que des fois il y a des femmes qui arrêtent la pilule et qui ne se reconnaissent plus. Il y a des femmes qui vont avoir des pics de libido après l'arrêt de la pilule à ne plus se reconnaître. Et en fait tout ça il faut savoir que ça va passer, que le corps va se stabiliser petit à petit. C'est important de se faire accompagner dans cette transition-là. Ça peut secouer, il faut savoir aussi ça.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on bifurque sur la conception ?

  • Speaker #0

    Oui, mais j'avais pensé à un truc qui est très important et je l'ai oublié. Oui, donc dernier point sur la contraception qui est important et que j'en ai pas trop parlé, c'est l'autonomie. En fait, ce qui est important pour moi, c'est que les femmes retrouvent de l'autonomie dans leur gestion de la fertilité. Ne soient pas dépendantes d'un lobby pharmaceutique, ne soient dépendantes de personne. Donc moi, je l'accompagne maximum un an et demi. Pour si on fait un accompagnement global, ça durera un an et demi, on se voit à peu près tous les trois mois. Mais le but, c'est que vous soyez autonome et que c'est vous qui... gérer votre fertilité toute seule. Moi, c'est vraiment ça qui m'importe, c'est que les femmes deviennent autonomes, s'approprient la méthode, la connaissent sur le bout des doigts et puis ça roule et après, vous n'avez plus besoin de moi. C'est important de se faire accompagner au début pour ne pas faire d'erreur, justement pour avoir une grande efficacité, pour se sentir aussi en sécurité, de se lancer là-dedans, parce que ce n'est pas toujours évident. Mais c'est important de devenir autonome après, et de ne pas dépendre d'un cachet, de quoi que ce soit.

  • Speaker #1

    Ou d'une appli.

  • Speaker #0

    Ou d'une application. Voilà, de gérer soi-même. L'important, c'est ensuite de pouvoir voler de ses propres ailes avec cette méthode. Et évidemment, par contre, si on a un enfant, si on arrête la méthode pendant un certain temps, là, c'est des cas où c'est très important de retourner voir une conseillère parce que le cycle peut changer tout à fait drastiquement et être complètement différent. Et puis, si on a un enfant, souvent la fertilité, ça se rejoue. Donc, voilà, fin de la contrassélusion. Clap !

  • Speaker #1

    Alors si on passe du coup cette fois plus à la partie conception, et comment on peut aussi accompagner par la symptothermie, par la gestion de la fertilité cette période-là ?

  • Speaker #0

    Alors la base, ce sera la même. La base, ça sera la même que pour l'observation pure, que pour la contraception. Ça sera observer ses cycles, minimum trois mois d'observation pure, où on dit aux femmes, en fait, on essaie de ne pas concevoir à ce moment-là. Là, on ne fait qu'observer, faire un état des lieux. Donc voilà, ça va être pareil, sauf qu'on n'en tirera pas les mêmes conclusions. En fait, on va aussi pouvoir diagnostiquer la fenêtre de fertilité, la fenêtre d'infertilité, quand est notre ovulation. Donc en fait...

  • Speaker #1

    C'est que l'objectif est différent, donc le focus est quand même... Un petit peu sur des points différents.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est que le but est inversé. En contraception, le but, ça va être de surtout pas tomber enceinte. Et puis là, ça va être de favoriser la conception. On va moins se concentrer sur ouvrir et fermer notre fertilité de manière hyper précise, ce dont on a besoin en contraception pour que ça soit efficace. Là, c'est pas ça le but. Le but, c'est de diagnostiquer exactement les jours les plus fertiles du cycle.

  • Speaker #1

    S'il y en a.

  • Speaker #0

    S'il y en a, déjà faire un état des lieux du cycle. Est-ce que j'ai bien une ovulation ? Est-ce que je suis bien fertile ? Comment est mon cycle ? Est-ce qu'il est équilibré ? Est-ce qu'il est assez long pour pouvoir tomber enceinte ? Parce que ça, il y a beaucoup de femmes qui ne le savent pas. Mais si on n'a pas une phase... progestéronique, donc la deuxième phase du cycle assez longue, on peut même pas tomber enceinte donc ça c'est des choses qu'on voit ensemble à quel moment on est le plus fertile comment viser les jours les plus fertiles avec nos rapports intimes quelle est la fréquence des rapports intimes qui est la plus adaptée à une conception si on veut maximiser les chances voilà tout ça c'est des choses qu'on voit c'est là dessus qu'on se concentre pour la conception donc ça change, on regarde pas tout à fait les mêmes choses sur notre cycle quoi Parfois après les trois mois d'observation on a des indices sur pourquoi est-ce que ça aurait pas marché depuis un certain temps si ça fait un moment qu'on essaye, qu'est ce qu'on peut faire pour l'améliorer, parfois je renvoie vers toi si c'est un peu trop voilà si c'est des grosses pathologies ou si on voit qu'il y a un gros problème de déséquilibre hormonal par exemple. Le but ça va être si ça fait longtemps qu'on n'arrive pas à concevoir ce qui est souvent le cas pour pourquoi on vient me voir, ça va être essayer de comprendre pourquoi avec le cyclogramme et puis comment agir. Donc comment agir moi je peux déjà faire un petit peu Et puis quand c'est vraiment important, je renvoie toujours vers toi. Mais moi, je donne déjà des bases. Et puis sinon, faire un vrai travail natureau en complément, on fonctionne très bien ensemble par rapport à ça. Ce n'est pas rare qu'on fasse des consultations de conception ensemble. Et c'est souvent très efficace. Notamment, je sais qu'on a déjà fait des consultations pour des femmes qui n'avaient plus de règles depuis des années. Et en fait, en symptothermie, on a vu qu'il y avait quand même des cycles. parce qu'on peut enfin voilà ça touche des choses qu'on voit en accompagnement mais on peut avoir des ovulations mais pas de règles des règles mais pas d'ovulation les femmes sont très créatives donc au niveau du cycle on voit beaucoup de choses et donc c'est super de pouvoir voir vraiment qu'est-ce qui se passe et comment on peut agir dessus

  • Speaker #1

    Moi, dans mes consultations, j'entends régulièrement Non, mais je sais que j'ovule parce que j'ai des sensations dans le ventre au 14e jour ou par là. Je sais que tout va bien parce que j'ai mes règles. Mais là, ça permet vraiment d'objectiver et d'aller voir, en fait. Si je parle un peu plus de mon cas personnel, par exemple, au niveau de mon cycle, ça m'a permis d'arriver à corriger suite à la pilule, de retrouver un cycle plus régulier. Et de me rendre compte qu'il y avait des cycles où je n'avais pas d'ovulation. J'avais comme deux cycles, je pensais que j'avais deux cycles qui s'étaient enchaînés. Et en fait, je n'en avais eu qu'un, puisque je n'avais eu qu'une seule ovulation pour ces deux mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est-à-dire que toi, tu avais la sensation d'avoir ton cycle normal parce que tu as eu tes règles au bout d'à peu près un mois. Et en fait, quand on a observé plus précisément tes cyclogrammes, tu avais un long cycle anovulatoire entrecoupé de saignements, mais qui n'étaient pas des règles parce que tu n'avais pas ovulé. Puis l'ovulation, donc ton ovulation mettait deux mois à arriver.

  • Speaker #1

    Et souvent, c'était des cycles, donc ça n'arrivait pas à chaque fois, mais c'était une période de vie où ça pouvait m'arriver trois, quatre fois dans l'année. Le corps, du coup, trop perturbé par... tout un tas de choses, abandonner l'ovulation qui ne se faisait pas, et envoyer des saignements privatifs pour recommencer.

  • Speaker #0

    En tout cas, oui, en fait, on a vraiment un état des lieux du cycle. Et donc, ça nous permet de tirer des conclusions, notamment si ça fait un moment que la personne n'arrive pas à tomber enceinte.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, du coup, on va venir mettre les plantes au bon moment du cycle, l'alimentation au bon moment pour aller corriger ce qui se passe, adapter l'exercice physique. Après, ça, c'est des choses qu'on fait déjà quand tout va bien. Mais là, on va aller encore plus précisément. Et du coup, on met toutes nos chances de notre côté. Ce qu'on voit aussi, c'est que ça permet aussi d'optimiser un petit peu... Les rapports sont que ça devienne une complète obsession, mais on se rend compte qu'il y a des couples qui essayent de concevoir que quand ils ne sont pas du tout fertiles, donc forcément ça ne peut pas marcher.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi j'ai déjà eu des couples qui viennent me voir en consultation pour de la conception, et puis en fait quand j'ai leur cyclogramme sous les yeux, ils ont carrément... On n'a quasiment jamais de rapport intime. Donc là, ça permet aussi de se dire qu'il faut qu'il y en ait et qu'il soit au bon moment. Et puis sinon, on peut aussi se rendre compte par exemple que c'est une femme qui va toujours avoir des ovulations précoces et donc qui va être fertile pendant ses règles. Mais pendant ses règles, c'est une femme qui ne fait pas l'amour pendant ses règles par exemple et qui va faire après, mais en fait elle est déjà plus fertile. Donc voilà, c'est des choses que parfois on ne peut pas se rendre compte si on ne fait pas l'état des lieux de son cycle en symptothermie. Et donc ce qui va être important c'est d'identifier les déséquilibres pour pouvoir rééquilibrer le cycle. Et en fait en symptothermie, ça marche autant en contraception qu'en conception, mais plus on aura un cycle équilibré, plus ça sera une méthode efficace. Et en symptothermie un cycle équilibré c'est pas un cycle qui arrive toujours le 7 du mois et qui fait toujours 28 jours. C'est pas ça, c'est un cycle où à l'intérieur même du cycle, les deux phases... Donc ce qu'on dit oestrogénique et progestéronique, donc des deux hormones oestrogènes qui vont amener l'ovulation, et progestéronique qui vont maintenir une potentielle grossesse, c'est que ces deux phases-là dans le même cycle soient équilibrées, égales. Ça c'est important, parce que nous on a l'impression qu'un cycle régulier, c'est un cycle qui arrivera toujours le 11 du mois, enfin mes règles qui arriveront toujours le 11 du mois, et puis mon cycle il fera toujours 28 jours. En fait c'est pas ça. C'est à l'intérieur même d'un cycle qui peut évoluer de... Des fois il fait 28 jours, des fois il fait 32, des fois il fait 27, des fois il fait 28. En fait vraiment il évolue, c'est normal. Mais qu'à l'intérieur même de ce cycle, les deux phases soient égales. C'est vraiment ça un cycle régulier en symptothermie et c'est une notion qu'on n'a pas toujours. Pour qu'on continue avec la conception, il y a une chose qui est importante de préciser, c'est que tu as déjà commencé à expliquer pendant la partie sur la contraception que si on est sous hormones, on ne peut pas observer son cycle. Et du coup, c'est vraiment important, par contre, sur l'aspect conception, de préciser que l'aspect simple de thermie, il est intéressant que avant d'aller en PMA et que, comme tu l'as dit, c'est un temps qu'il faut... Il faut quand même vraiment se donner du temps pour avoir un temps d'apprentissage. Puis il y a un temps où ça fait un peu ses preuves, où du coup on a compris comment fonctionne notre cycle. On a eu le temps de le rééquilibrer s'il y avait un problème, donc ça aussi ça peut prendre un peu de temps. Et puis juste on peut vivre certains cycles en se laissant un peu porter, en essayant de concevoir au bon moment de notre cycle. Et du coup ça, ça va prendre quand même du temps. Et c'est pas compatible avec un parcours en PMA, parce que du moment où on a des hormones de synthèse, ça va commencer à perturber tout ça.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai que c'est important, parce qu'on a quand même pas mal de femmes. autant toi que moi qui viennent nous voir qui vont commencer un parcours PMA et puis qui viennent nous voir juste avant et en fait bien souvent nous on a plus le temps de faire ce travail là parce que comme je disais il faut au minimum 3 mois d'observation juste pour pouvoir s'approprier la méthode et puis pouvoir tirer des conclusions sur au moins 3 mois et ensuite rééquilibrer donc c'est quand même bien de se donner 6, 9 mois voire 1 an avant de partir en PMA si vraiment vous êtes pressé que ça ne marche pas mais on pourra jamais faire le travail en même temps en tout cas Moi, toi, en natureau, tu peux accompagner la PMA, mais en symptothermie, on ne peut pas faire les deux en même temps parce que le cycle est complètement dénaturé.

  • Speaker #0

    Si vous voyez, du coup, qu'il y a une envie de concevoir et que ça ne vient pas aussi tout à fait tout de suite, c'est important de ne pas attendre trop longtemps dans son coin parce que, par contre, après, quand vous allez enfin aller voir quelqu'un, si vous allez sur des méthodes naturelles, ça prend du temps. Donc, il vaut mieux aller quand même assez rapidement pour, après, avoir le temps, au contraire, de relâcher à nouveau la pression avec ces outils-là. et de vous donner du temps à nouveau. Mais si vous faites dans l'autre sens, on est un peu plus coincé par le temps.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça prend plus de temps. Mais parfois, ça ne prend pas non plus. Non, tout à fait. Parce que comme on disait tout à l'heure, remettre de la conscience, ça marche aussi en conception. Et des fois, ce qui peut bloquer, peut-être qu'il peut y avoir un nœud qui s'est fait. Et puis quand on va remettre de la conscience, notamment en s'observant un symptôme thermique, ça va se défaire et puis ça va marcher. Mais oui, ça prend du temps au moins d'intégrer la méthode en fait.

  • Speaker #0

    Surtout au niveau du cycle, du coup le temps où on est fertile en tant que femme, il est quand même très court. Donc si on n'était pas disponible à ce moment-là du cycle, du coup qu'on a pu faire l'amour une ou deux fois, on n'a pas forcément mis toutes les chances de notre côté et ça peut vite repousser à un mois de plus pour le coup.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est souvent des moments où les femmes sont pressées. Mais c'est important de dire ça aussi, c'est qu'avant... Donc il y a quelques années, quand les femmes partaient en PMA, les médecins, les sèches-femmes, les gynécos vous faisaient faire...

  • Speaker #0

    Une observation ?

  • Speaker #1

    Une observation, notamment avec la température de votre cycle naturel, avant de partir avec les hormones de synthèse et tout. Maintenant, ils ont dû trouver que ça leur prenait trop de temps de prendre ce temps-là, ou je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus très formés en tout cas à ça.

  • Speaker #1

    Si vous partez en parcours PMA, vous n'aurez plus jamais vos courbes de température à faire. Avant, c'était quelque chose qui prenait le temps de faire pour peut-être éviter un parcours PMA qui est quand même très lourd en hormones de synthèse et très lourd médicalement. Voilà, en général, et des fois... On peut l'éviter. Mais en fait, maintenant, ils ne prennent même plus la peine de faire ça, alors qu'on a quand même pas mal de femmes qui évitent des PMA en prenant juste au moins trois mois d'observation. Ça, c'est vrai que c'est important de le dire, notamment parce que les hormones de synthèse, maintenant, on sait que ça a aussi un rôle dans les cancers du sein, etc. Donc, ce n'est pas un parcours à faire à la légère. Et même si toi, tu peux les accompagner au mieux dans le parcours PMA, en tout cas, en symptothermie, c'est trop tard. Et parfois, on peut l'éviter.

  • Speaker #0

    On peut parler juste rapidement quand même des cas de la ménopause ou périménopause ?

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être autant des femmes qui se sont observées en symptothermie depuis des années et qui là commencent à voir qu'en fait la ménopause arrive. Souvent le premier signe ça sera les cycles, comment ça se raccourcir. Et donc nous on va faire ce qu'on appelle un parcours d'accompagnement pour signer la ménopause, pour pouvoir dire là ça y est c'est fini, c'est sûr qu'on est infertile. Donc c'est le même principe que le reste, je ne vous réexplique pas plus en détail, mais ça peut être un moment important. pour faire à nouveau attention à sa fertilité parce que c'est un peu comme dans la nature, un arbre avant de mourir, il va lâcher toutes ses graines pour être sûr de se reproduire un maximum avant de mourir. Et la ménopause c'est une petite mort pour le cycle féminin et c'est souvent une récrudescence de la fertilité chez la femme. Donc ça peut être un moment un petit peu charnière où refaire attention à sa fertilité et puis pouvoir signer cette ménopause, dire c'est acté, ça y est, j'ai plus d'ovulation depuis plusieurs cycles et on fait ça ensemble. c'est un moment important aussi et on peut vraiment accompagner en douceur cette transition qui n'est pas toujours facile il y a vraiment les cycles qui commencent à se modifier et il y a beaucoup de femmes qui sont un peu perdues dans les signaux à ce moment là

  • Speaker #0

    Bien sûr, il peut commencer à y avoir aussi les premiers signes de périménopause et de ménopause qui peuvent être désagréables aussi, qu'on peut accompagner en naturopathie. Et du coup, ça permet vraiment de savoir où on en est, ce qui se passe, parce que c'est un moment justement où il commence des fois à y avoir des ovulations sans saignement ou des saignements...

  • Speaker #1

    Sans ovulation.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. Donc du coup, ça permet de savoir un peu plus ce qui se passe en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est aborder cette transition parce que les cycles vont commencer à changer, on peut être un petit peu perdu, il y a beaucoup de femmes qui commencent à avoir des bouffées... chaleur, ce genre de désagréments qui sont vraiment pas toujours faciles à vivre et qui peuvent être dus à un déséquilibre hormonal. Donc nous, on vient accompagner ça. Il y a vraiment des femmes qui peuvent... où leurs symptômes peuvent disparaître, où elles le vivront beaucoup plus légèrement. Et c'est un beau moment à passer en symptothermie aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est bon pour toi ? Est-ce qu'on peut commencer à s'en aller vers la conclusion ? Est-ce que t'as envie de rappeler un petit peu... Comment se passe un accompagnement, finalement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, avec moi, si c'est un accompagnement pour de l'observation pure, ça dépendra vraiment de vous, de combien de temps vous voulez vous observer et puis de combien de temps il vous faudra pour comprendre vraiment comment vous fonctionnez. Donc ça, pour moi, ça dépend vraiment des femmes. Pour l'observation pure ou pour les jeunes filles, ça dépend un peu de la rapidité avec laquelle elles s'habituent à la méthode. Pour les accompagnements en contraception, comme il faut vraiment de la rigueur et vraiment bien... Rien intégrer la méthode et être vraiment accompagnée parce qu'il y a des choses importantes en jeu. Moi je propose un accompagnement sur un an et demi pour être au plus complet. Donc vous avez inclus les trois mois d'observation. Ensuite en contraception on dit qu'on est débutante pendant un an. Donc je vous accompagne pendant toute cette année de débutante en symptothermie. Et ensuite on dit qu'on est experte au bout d'un an. Et moi j'accompagne encore pendant trois à six mois en tant qu'experte. Parce que vous pouvez avoir passé un an où tout s'est bien passé. Et... Et puis, trois mois après, me rappeler en catastrophe en disant En fait, là, il se passe un truc que je n'ai jamais observé chez moi, parce que les cycles, ça bouge toujours. Pour maximiser la sécurité en contraception, je propose un accompagnement global entier d'un an et demi. Soit j'ai des forfaits, vous pourrez retrouver mes tarifs sur mon compte Instagram ou par mail, m'envoyer un email. Je propose des forfaits si vous prenez l'accompagnement global entier dès le début. Et sinon, c'est à la consultation au fur et à mesure, parce qu'il y a des femmes qui décrochent avant, qui se rendent compte qu'en fait, c'est pas pour elles et que ça sera pas adapté. Et qui peuvent le sentir avant. Donc ne pas prendre un accompagnement complet à la base. Et puis en conception, il n'y aura pas de forfait d'accompagnement parce qu'en fait, il y a des femmes qui vont tomber enceintes très rapidement et puis d'autres pour qui ça va prendre plus de temps. Mais le principe d'accompagnement elle-même, vous avez d'abord vos trois mois d'observation pure et après on se voit à peu près tous les trois mois. Donc ça, en conception comme en contraception, on se verra à peu près tous les trois mois avec des retours par mail les mois où on ne se voit pas. Donc vous savez qu'on se voit tous les trois mois et entre vous m'envoyez vos cyclogrammes, Par mail, vous avez un retour. Et ça va au cabinet. On se voit souvent entre une heure, une heure et demie, des fois deux heures.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, est-ce qu'on pourrait juste récapituler un petit peu ? Finalement, c'est une solution pour qui, la symptothermie ? Et au contraire, quelles exigences et quelles difficultés il peut y avoir qui font que pour certaines personnes, ça ne sera pas forcément le meilleur choix ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a des moments... Dans la vie d'une femme, ce sera plus facile d'avoir du temps, parce que ça demandera quand même du temps, de la rigueur. Voilà, il faut prendre le temps de... prendre l'habitude de s'observer, ensuite il faudra du temps pour comprendre ce qu'on a observé, ensuite il va falloir du temps pour noter ce qu'on a observé, du temps pour l'analyser, donc c'est sûr que les 3 premiers mois, les 6 premiers mois peuvent être un petit peu contraignants pour certaines personnes, il y a des femmes pour qui c'est très facile et ça ira bien, mais il y a des femmes pour qui ça va être un peu plus contraignant, ça va demander un peu plus de travail, donc c'est sûr que si on est en postpartum avec un petit bébé de 2 mois et qu'on est déjà bien fatigué et que c'est compliqué pour nous, c'est peut-être pas le moment de se lancer dans l'asymptothermie. Et dans ce cas-là, il vaut peut-être mieux choisir une contraception qui nous sollicite moins. Encore qu'il y a des femmes qui y arrivent bien, mais ce n'est pas pour tout le monde à ce moment-là. C'est très bien pour des femmes qui se disent qu'elles ne veulent plus de contraception hormonale et qui ont envie de reprendre en main leur santé globale, leur contraception. C'est très bien pour des femmes qui ont envie de changer leur rapport à leur corps. Je ne sais pas, ou dans leur famille ça a toujours été très tabou, ou qui se sentent sales par rapport à ça. En fait, ça va vraiment venir libérer tout ça, donc pour ça c'est super chouette. Pour les jeunes femmes qui ont envie de ne jamais prendre de contraception, La perception hormonale est commencée directement là-dedans, avant de devenir mère par exemple, ou qu'il y ait de l'espace mental pour gérer ça. Donc voilà, c'est sûr que ça va être une méthode où il faut savoir qu'il faut avoir l'espace dans sa tête pour se lancer là-dedans, au moins au début. Et puis ça dépendra des femmes. J'ai des femmes que j'accompagne pour qui ça va être très facile, très intuitif. Et puis des femmes qui au bout même de 6 mois d'observation vont me dire en fait j'y arrive pas, c'est trop dur pour moi. J'arrivais déjà pas à prendre ma pilule à l'heure fixe. Donc ça c'est trop contraignant. Et dans ce cas c'est ok aussi, il existe d'autres contraceptions, on peut en parler ensemble. Mais moi je conseille toujours au moins d'essayer.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait on se fait des fois aussi toute une montagne.

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'inquiète parfois un peu trop de la charge que ça peut être. Alors que... Il y a des femmes pour qui, enfin en tout cas par exemple moi je peux en parler, pour moi aujourd'hui c'est plus du tout une charge parce que c'est très ancré. C'est devenu normal dans ma vie, c'est devenu très naturel, donc c'est plus du tout une charge. Ça peut l'être au début, mais ça peut aussi ne pas l'être. Moi j'ai pas envie de faire peur aux femmes non plus, il faut une certaine rigueur c'est sûr, mais avec le temps en fait ça devient très naturel aussi.

  • Speaker #0

    Et de mon côté par exemple c'est plus une charge non plus et ça l'a jamais vraiment été. Il y a eu plusieurs phases mais finalement tout cumulé ça fait... Ça fait au moins 8-9 ans que je fais de la symptothermie et que j'utilise comme moyen de contraception. Et simplement les phases où je suis un peu moins rigoureuse et où je sens que j'ai besoin de relâcher, que c'est trop pour moi, où j'oublie ma température le matin, simplement ça va être moins précis si je n'ai pas pris le temps de noter sur mon cyclogramme, etc. Et du coup par contre je vais mettre en place des moyens barrières et je vais prendre beaucoup plus large au niveau de mes fenêtres de fertilité. Et c'est vraiment avec le temps aussi que maintenant je sais un peu comment je fonctionne. Et les moments où par contre... J'ai envie d'avoir une fenêtre de fertilité qui est plus restreinte. Du coup, là, je vais faire plus attention à ma température, reprendre bien mes notes, etc. Cette rigueur-là, on peut aussi l'avoir par moments ou d'autres. Par contre, ça demande de rebasculer sur des contraceptions barrières le reste du temps, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a pas mal de femmes, je ne sais pas, même au bout de 4 ans de pratique de l'asymptothermie, là, il y a un moment compliqué. Et en fait, on oublie sa température, on n'y arrive plus. Et on rebascule sur des préservatifs, par exemple. Et pendant un certain temps, et puis ensuite on s'y remet. Et en fait, c'est aussi une contraception qui va s'adapter à nous tout au long de notre vie. Donc c'est important de faire toujours attention de la sécurité. C'est pour ça aussi que ça peut être bien de retourner voir une conseillère à un moment. Ça demande au moins de la rigueur au début. Et ensuite, ce sera plus flexible parce qu'en fait, vous aurez intégré la méthode complètement à votre vie. Et en fait, c'est aussi... Disons que c'est pas juste une contraception en fait, ou un outil pour concevoir, ou un moyen de s'observer. Et c'est vraiment... Ça s'inscrit dans un changement plus global de notre vie, notamment mettre de la conscience dans le corps. Déjà ça. Moi, je sais que ça a été le plus grand changement dans ma vie parce qu'en fait, j'ai pris conscience que j'avais un corps qui fonctionnait. parfaitement bien, que la nature était parfaite et que si il se passait certaines choses, c'est parce qu'il y avait une raison. Et ça m'a suivi dans ma vie, autant en contraception qu'en conception. Et puis ça évolue, mais ça sera toujours là. Et donc c'est aussi pour des femmes qui auraient besoin d'une boussole, comme tu disais tout à l'heure, d'un moyen d'être guidée dans la vie, notamment par le corps. Et c'est quand même un outil merveilleux.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais du fait qu'il faut quand même essayer et s'accrocher, moi je suis passée par trois apprentissages différents de cette méthode-là. Donc j'ai commencé d'abord toute seule dans mon coin parce que c'était tellement peu connu, il n'y avait pas de conseillère proche, il n'y avait à l'époque que des conseillères presque en Suisse, à distance et du coup moi ça ne me parlait pas trop, donc je me suis lancée toute seule dans mon coin avec un petit budget d'étudiante aussi. Finalement au bout de six mois, un an, à essayer mais sans avoir eu quelqu'un avec moi, j'ai abandonné une première fois. Quand je me suis retrouvée à l'école de naturopathie, je me suis retrouvée en cours avec une personne qui était formée à la même méthode que toi, par la même personne qui m'a à nouveau suivie pendant... qui a analysé un petit peu mes cycles, les cyclos que j'avais refait un petit peu sans elle, puis qui nous avait vraiment reformé et qui avait analysé à nouveau un peu nos cycles. Ça m'a un peu relancée dedans, mais en même temps, vu que c'était une amie, on n'a pas fait un vrai suivi non plus après pendant un an, un an et demi, comme tu le proposes. Mais je m'étais formée aussi un petit peu, donc j'avais quand même bien renforcé mon... Là j'ai beaucoup mieux tenu mais du coup quand toi tu t'es... Reformer encore, ça a reprécisé des choses et ça a renforcé l'envie de m'observer de manière très précise et de m'y remettre à 100%. Et du coup, à chaque fois, il y a des niveaux de compréhension un peu plus...

  • Speaker #1

    un peu différent du coup moi même je me suis lancée toute seule maintenant je peux dire que c'était quand même une erreur parce qu'on part quand même pas avec la même confiance en nous, en la méthode en notre capacité à l'utiliser donc je l'ai utilisé comme ça quand même deux ans et puis quand je me suis reformée pour pouvoir accompagner les femmes à ça, ça a changé même moi, ma manière de l'utiliser pour moi quoi, et oui c'est quand même super important d'être accompagnée pour ça pour la confiance Je pense que c'est le plus gros truc qui revient, même des femmes que j'accompagne, leur retour le plus gros, c'est de se dire je ne suis pas toute seule en fait et j'ai confiance en toi, donc j'ai confiance en la méthode et je ne pars pas la boule au ventre par peur de tomber enceinte ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une dernière chose à ajouter ou qu'est-ce que tu aurais eu besoin d'entendre pour te lancer au début ou qu'est-ce que tu penses que les personnes qui hésitent pourraient avoir besoin d'entendre ? Mais je pense qu'on a dit beau.

  • Speaker #1

    beaucoup de choses déjà oui je me suis un peu perdue j'ai l'impression pendant ce podcast mais je dirais que le plus important c'est se faire confiance et faire confiance à son corps c'est à dire que vraiment la nature est parfaite le corps est parfait même quand on a l'impression que ça fonctionne pas c'est que ça fonctionne parfaitement. Moi, j'ai beaucoup appris ça les derniers temps, et notamment grâce à la symptothermie, mais vraiment, c'est faire confiance à son corps. Ce qui se passe, ne se passe pas pour rien. Et se faire confiance à soi dans nos observations. Ça, c'est très très important, et c'est vraiment un apprentissage qui se fait avec la symptothermie. Et ne pas le juger aussi, quoi. Je sais qu'il y a beaucoup de femmes pour qui leur cycle, ça ne leur renvoie que quelque chose de sale, les règles, c'est ça, les pertes blanches, c'est ça. sale. Et non, en fait, c'est pas sale du tout. Et c'est même plutôt magique quand on y pense. Et ça, c'est le plus beau dans l'apprentissage de la symptothermie, c'est changer de regard sur son corps, ne pas se juger, ne pas le juger et avoir confiance. Ouais, je dirais ça.

  • Speaker #0

    Merci. donc pour rappel pour toutes celles qui sont curieuses et qui auraient l'élan de se lancer dans ces méthodes d'observation donc vous pouvez retrouver Andrea en consultation individuelle vous pouvez nous retrouver toutes les deux soit séparément soit ensemble dans différents ateliers dont les ateliers pour comprendre le fonctionnement du cycle ben oui

  • Speaker #1

    Retrouvez-nous prochainement en atelier.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à nous faire vos retours, à nous poser vos questions sur ces méthodes d'observation et puis à partager aussi à des personnes autour de vous qui pourraient avoir besoin de connaître cette méthode qui est encore si peu connue ou mal connue et que ça pourrait rassurer aussi et donner l'envie de se lancer dans ces observations-là.

  • Speaker #1

    C'était pas forcément un exercice facile, j'ai l'impression d'avoir oublié plein de choses, mais en tout cas, on peut se retrouver en consultation, et puis là, parce que j'avais envie de dire trop de choses, là, je me rends compte, donc j'ai pu un peu me perdre, mais...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire, et puis il y a l'envie de parler quand même de chacun des sujets dont on vous a parlé, parce que pour que ça touche le plus de femmes possible, et de cas possibles.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, on n'a pas parlé beaucoup de la spécificité de la symptothermie pendant l'allaitement, mais voilà, venez nous voir et on en parlera plus. Il y a vraiment beaucoup de choses à dire. plus spécifique. J'ai essayé de faire un petit peu global, mais c'est pas facile parce que j'ai envie de tout vous dire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas, je pense que c'était déjà super complet et je suis très contente de vous faire découvrir cette méthode. Le prochain épisode sera aussi une interview d'une femme que j'ai accompagnée qui pendant un temps a arrêté la pilule pour redécouvrir ses cycles et qui a même fait le choix plus tard de reprendre la pilule à nouveau. Donc ça vous donnera aussi une autre vision d'une personne, même si de notre côté c'est vrai on a toutes les deux un parcours qui fait qu'on a un petit peu du mal et des connaissances qui font qu'on a un peu de mal avec l'aspect hormonal synthétique des contraceptifs mais pour le coup quand une femme le tolère plutôt bien et que pour elle c'est son choix et qu'elle a identifié que c'était la méthode la plus adaptée pour elle parfois ça peut être aussi assez positif donc voilà vous aurez encore un autre discours et un autre récit par rapport au cycle dans le prochain épisode Merci

Chapters

  • Introduction

    00:06

  • Présentation Andréa Roux

    02:39

  • En quoi consiste la Symptothermie ?

    05:51

  • Les indices du corps que l'on observe

    06:56

  • Une méthode d'observation

    11:43

  • Pour qui ?

    13:35

  • Une méthode d'observation

    16:25

  • Une contraception naturelle

    26:06

  • Le couple

    38:50

  • Compatibilités avec les autres méthodes

    40:53

  • S'observer pour concevoir un enfant

    45:03

  • C'est quoi un cycle équilibré ?

    53:55

  • Le cas de la ménopause

    58:45

  • Comment se passe un accompagnement ?

    01:00:45

  • Une solution pour qui ?

    01:03:03

  • Le meilleur conseil d'Andréa Roux

    01:10:16

  • Conclusion

    01:11:23

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Description

Je m'appelle Amélie je suis Accompagnante, Naturopathe et Doula.

Ce podcast est né des récits inspirants que j'ai eu la joie d'entendre des femmes qui venaient me consulter ou de mes consoeurs et amies. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions et astuces, des outils concrets et des histoires de femmes qui je l'espère feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous.


Andréa Roux nous parle de la Symptothermie. Un accompagnement pour observer, comprendre et analyser son cycle menstruel. La symptothermie peut être utilisée comme contraception naturelle ou pour aider la conception également.


Andréa Roux est ma soeur, ensemble on accompagne sous plusieurs format et bien-sûr chacune de notre côté avec nos différentes méthodes. On fait aussi ensemble les soins Rebozo.

Conseillère en Gestion de la fertilité elle vous livre dans cet épisode toutes les infos à connaitre avant de se lancer. On aborde les freins, les peurs, les doutes souvent présents en début d'accompagnement et bien-sûr les atouts merveilleux de cette méthode qui permet de faire du cycle une véritable boussole. Qui permet aussi de se réaproprier son corps sous une toute nouvelle et plus douce façon.


Nous animons ensemble prochainement un atelier pour Comprendre son cycle et en faire une force au quotidien ! Il a lieu le 17 Mai 2024 à Besançon, à 14h30, nous contacter pour réserver votre place.


Retrouvez nous sur nos réseaux respectifs :

Andréa ROUX sur Instagram @symptothermie_andrea et @ddseins

et moi même sur Instagram @ameliedumont et sur mon site internet naturamelie.fr


Musique : Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour l'accord d'utiliser cet incroyable chant médecine.

Image : Merci à Andréa @ddseins d'être aussi mon illustratrice préférée pour ce podcast et tant d'autres choses!

PS : Allez voir ces 2 artistes merveilleuses !


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur. Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent d'utérus à utérus, alors belle écoute ! Bienvenue dans ce deuxième épisode, je suis vraiment ravie et très touchée de vous partager un épisode sur la symptothermie : la contraception naturelle. Que j'ai enregistré avec ma petite sœur Andrea, avec laquelle je transmets entre autres les soins Rebozo et quelques consultations et ateliers autour du cycle. Vous allez pouvoir découvrir dans cet épisode la symptothermie, la contraception naturelle, les enjeux de cette méthode. J'espère qu'on va pouvoir répondre à toutes vos questions, vos doutes sur cette méthode et en même temps vous donner envie de la découvrir, de la redécouvrir ou de vous lancer à votre tour dans l'observation de vos cycles. C'est un épisode qui est assez dense parce qu'on a voulu vraiment vous transmettre un maximum d'informations qui nous semblaient vraiment indispensables, tellement importantes et précieuses. N'hésitez pas si c'est vraiment un petit peu trop dense pour vous à mettre pause. Je me rends compte qu'on parle quand même assez rapidement et que pour certaines, ça peut faire vraiment beaucoup d'informations. Et en même temps pour d'autres qui sont déjà familières, peut-être, avec ce sujet là, il y aura seulement quelques petites pépites pour vous de nouvelles informations. Merci d'être présente je vous rappelle que pour que le podcast puisse se faire connaître on a besoin de vos soutiens et je vous remercie si l'épisode vous a plu, de partager, de commenter de vous abonner au podcast, c'est très précieux et je vous souhaite une très belle écoute. Alors merci beaucoup de prendre le temps du coup de venir parler de cette méthode-là, je suis contente. Avec plaisir Est-ce que tu veux commencer par te présenter ? Je m'appelle Andrea Roux Je suis ta soeur et je suis conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Donc ça veut dire que j'accompagne les femmes à gérer leur fertilité. Donc ça va être tout au long de la vie, parce que c'est tout au long de la vie d'une femme. Donc j'accompagne autant des jeunes filles, que des femmes, que des femmes âgées en ménopause, que des couples aussi. Parce qu'on parle notamment beaucoup de contraception et c'est souvent une affaire de couple. Donc voilà. Donc on va revenir tout à l'heure sur la symptothermie et toute cette méthode de gestion de la fertilité. Est-ce que tu as envie de nous parler un petit peu plus de ton parcours ? Qu'est-ce qui t'a amenée à accompagner les femmes là-dedans aujourd'hui ? Oui. En fait, à 17 ans, je suis sortie d'amnésie traumatique. Donc je me suis souvenue d'abus sexuels quand j'étais enfant. Donc ça a été un moment vraiment pas facile à gérer. Et notamment par rapport à mon rapport au corps. mon rapport à mon ventre, à mon sexe, à toutes ces zones-là. Je n'avais pas de relation sexuelle à ce moment-là, à 17 ans, donc je n'avais pas besoin d'une contraception, mais en contraception, tu utilisais la symptothermie, qui est une méthode qu'on va expliquer après, d'observation du cycle. Et donc, quand moi, je cherchais un peu à me réconcilier avec cette partie de mon corps, toi, tu m'as parlé maintes et maintes fois de cette méthode, mais je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. Et donc quand je suis sortie d'Amnesie Traumatique, j'y ai repensé. Donc j'ai commencé à observer mes cycles avec cette méthode, à apprendre en autodidacte la méthode, et à regarder un peu ce qui se passait dans mon corps. Et donc ça m'a un peu aidée à changer mon rapport au corps. Et puis, les années allant, après je l'ai laissé tomber parce que j'avais compris le principe de la méthode, j'avais compris comment fonctionnaient mes cycles, comment fonctionnait mon corps, je m'étais un petit peu refamiliarisée avec cette zone de moi. Et puis je l'ai laissé tomber parce que j'avais plus besoin d'une contraception et puis j'avais compris. Et puis quand j'ai commencé à avoir une vie sexuelle et que j'ai eu besoin d'une contraception, parce que je ne voulais pas d'enfant, Je ne voulais surtout pas de contraception hormonale, je ne voulais rien qui interfère avec mon cycle naturel. Donc j'ai repensé à la symptothermie. Et donc je me suis mise à l'utiliser comme contraception. Et au bout de deux ans à l'utiliser moi comme contraception, pendant un cercle de femmes que tu organisais, j'ai eu la révélation, je me suis dit en fait c'est ça que je veux faire de ma vie. Moi je ne m'étais pas fait accompagner par une conseillère, et je pense que c'est une erreur, on pourra revenir dessus. Et en fait, je me suis dit, je voudrais devenir conseillère pour accompagner les femmes dans ce chemin-là de la découverte de son cycle. Et donc, j'ai cherché. Et 15 jours après, il restait des places pour une formation de Claire Michelin à Annecy. Donc, pour devenir conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Et donc, j'ai fait cette formation pendant deux ans. Mais maintenant, ça fait deux ans que je suis installée à mon compte. Voilà. Alors du coup, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus en quoi est-ce que ça consiste réellement, plus en détail, les accompagnements en symptothermie, en gestion de la fertilité ? Et puis on pourra parler peut-être aussi de, finalement, pour qui est-ce que c'est fait en fait ? Qui est-ce que t'accompagne concrètement ? Oui, en fait, dans mes accompagnements, ce qu'on va faire, c'est observer le corps. noter ce qu'on observe et analyser ce qu'on observe. C'est la grosse partie de ce qu'on fait, c'est observer, noter, analyser. Donc on va observer tous les indices que nous transmet notre corps pour comprendre notre fertilité. En fait, au cours de notre cycle, quand on a un cycle, il y a beaucoup d'indices qu'on ne regarde souvent jamais, mais qui nous indiquent où en est notre fertilité dans le cycle. Est-ce qu'on est fertile ? Est-ce qu'on est infertile ? Est-ce que c'est le moment de l'ovulation ? Est-ce qu'on va avoir nos règles ? En fait, tout ça, on peut le savoir si on observe. Mais c'est des indices qu'on ne nous a jamais appris à observer. Ça va être ça le gros du travail. Est-ce que plus concrètement, c'est quoi ces indices du coup ? Alors en symptothermie, ce qu'on observe, il y a ces deux indices couplés surtout. Ça va être la température du corps et la glaire cervicale. Donc la température du corps, très basiquement, on va prendre notre température avec un thermomètre spécial, pas n'importe lequel. Et en fait, cette température, elle évolue au cours du cycle. Elle bouge suivant notre état fertile. On peut préciser peut-être que du coup, ce thermomètre, il est particulier parce que c'est une précision qui est nécessaire. Oui, parce que ce n'est pas des gros écarts, c'est des petits écarts. Donc il faut un thermomètre vraiment précis, spécifique à la méthode de l'asymptothermie. Il y a vraiment des règles, des moments. Pour savoir quand prendre sa température, comment, comment l'analyser, on en reparlera tout à l'heure. C'est pas juste on prend sa température comme ça ? Non, c'est très spécifique. Là, je fais en gros, mais c'est très précis. Il y a vraiment une méthode à appliquer. On ne peut pas se lancer en symptothermie juste avec ce que je vais dire là. Il faut vraiment se faire accompagner et apprendre plus les règles de la symptothermie. Mais en gros, il va y avoir une prise de température. Donc c'est une prise à un certain moment, d'une certaine manière, on pourra réexpliquer. On va prendre nos températures et on va observer les variations de la température. Parce que la température, au cours du cycle, elle évolue en fonction de la fertilité, en fonction de l'ovulation. Le deuxième indice... c'est la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, c'est ce qu'on confond parfois avec des pertes blanches, qui est un mot un petit peu... qui est souvent connoté sale pour les femmes. On se dit, ah bah oui, j'ai des pertes blanches, c'est un peu sale. Souvent, c'est quelque chose dont on a honte. Et moi, mon travail, c'est d'apprendre aux femmes qu'en fait, c'est pas des pertes blanches et c'est pas sale, c'est très souvent de la glaire cervicale et c'est la fertilité d'une femme. C'est le fluide qui va... être présent dans le vagin et dans l'utérus, qui va nourrir les spermatozoïdes et qui va les maintenir en vie pour une possible fécondation. Donc ce fluide cervical, c'est pareil que la température, il évolue au cours du cycle, il n'est pas toujours de la même texture, pas toujours de la même couleur, et ces évolutions-là nous disent quelque chose de l'état de la fertilité. Donc voilà, ça en termine, c'est ces deux indices-là qu'on va regarder principalement. Il existe des méthodes... d'observation du cycle en contraception qui va être que la température ou que la glaire cervicale. Et en fait, c'est beaucoup plus efficace de coupler les deux pour pouvoir analyser son cycle de manière plus précise. Donc c'est vraiment... Le but de la symptothermie, c'est ne pas interférer Avec le cycle féminin, là où beaucoup de contraception disponible vont interférer avec notre cycle, vont l'annuler, vont le bloquer, là on le laisse faire et nous on s'adapte à lui. C'est un peu, c'est un changement quoi. Voilà, le plus gros ça va être l'observation et puis analyser ces observations. Ça va être se reconnecter aussi à ces sensations que font ces indices de notre fertilité que souvent on n'a pas appris à observer. Ou alors par exemple pour la glace cervicale, on nous a appris que c'était sale et qu'il fallait cacher le fond de nos culottes. En fait, il faut réapprendre à observer ça et ça nous apprend des choses sur notre corps et sur notre cycle. On observe aussi la libido, qui est un très bon indice de notre santé. La libido, c'est une énergie vitale. Et c'est souvent un très bon indice de notre état physique, de notre état mental aussi. Donc on observe beaucoup ça. Moi, j'insiste un peu là-dessus auprès des femmes que j'accompagne, parce que c'est super intéressant à observer. Ça nous donne plein d'indications aussi. Et finalement, il y a plein d'autres petits signaux qu'on observe, parce que chaque chose qu'on va faire au quotidien peut avoir eu un impact sur notre glaire. sur notre température et du coup ça va nous aider à confirmer un petit peu les autres choses qu'on a observées. On va observer le nombre de fois qu'on va aux toilettes, on va observer notre sommeil, notre alimentation, quand même si on sait qu'on est sensible à certains aliments, si on a eu de la fièvre, qu'on a été malade, qu'on a fait la fête, enfin voilà, il y a des petites choses qu'on va noter. Ça va nous aider aussi ça à confirmer ce qu'on observe au niveau de la glaire, de la température et de la libido. Oui parce que ce qui est important dans la symptothermie c'est la méthode s'adapter. au corps, et pas le corps s'adapte à une contraception hormonale. Ça, c'est très important. Et du coup, notre corps, ça change tout le temps. C'est rarement très stable. Si on tombe malade, si on se fait tatouer, si on part en voyage, en fait, tout ça, ça peut perturber notre cycle. Donc, c'est toutes des choses qu'on va observer, qu'on voit plus en accompagnement, mais toutes ces petites choses, on va vraiment y apporter de l'attention. Par exemple, des seins qui gonflent. juste avant les règles, on va faire plus attention à ça. Se sentir irritée, avoir des boutons. Tous ces petits signes qui peuvent nous indiquer ce qui se passe, on va vraiment faire attention à ça. J'aurais bien précisé que justement, c'est la plus grosse particularité de cette contraception par rapport à toutes les autres contraceptions, c'est que ce n'est pas seulement une contraception, c'est vraiment une méthode d'observation et de connaissance de soi avant tout. Je pense que c'est sa plus grande force en fait. Oui, c'est ce qu'il y a de plus beau dans la symptothermie, c'est qu'en fait, au-delà du fait qu'on peut gérer notre fertilité avec cette méthode, donc nous aider à tomber enceinte si c'est notre souhait, ou nous aider à ne pas tomber enceinte si c'est notre souhait, en fait, on va aussi juste apprendre comment on fonctionne. Apprendre pourquoi tel ou tel symptôme, telle ou telle chose qui se passe dans mon corps, arrive à tel moment. Parce qu'il y a plein de femmes qui se disent Bah oui, je me rends compte que ma manière de réagir à tel moment, ça revient souvent. Et en fait quand elles vont s'observer, on va se rendre compte que c'est tout à fait normal, que c'est hormonal, ou alors que c'est hormonal mais qu'il y a un petit déséquilibre et qu'on va pouvoir jouer dessus, ça va vraiment être un moyen d'apprendre à se connaître. Apprendre à connaître son corps, apprendre à connaître ses réactions, apprendre à connaître son cycle, et c'est la plus grande force de l'asymptothermie. Et c'est ce qui fait que beaucoup de femmes qui commencent ne peuvent plus s'arrêter parce que ça amène aussi un certain pouvoir, on se sent parfois plus maître de soi. En connaissant ce qui se passe à l'intérieur de soi, il y a des femmes pour qui ça va vraiment devenir, et moi j'en fais partie, un compagnon de voyage, la méthode de la symptothermie. Moi, en symptothermie, on remplit ce qu'on appelle un cyclogramme. Donc on remplit toutes les observations qu'on fait, on les note dessus au cours d'un cycle. Et du coup, pour beaucoup, ça devient aussi un vrai journal intime de ce qui se passe dans notre vie, et donc comment ça impacte notre cycle. et notre fertilité. C'est vraiment global en fait comme méthode. C'est pas juste je prends ma pilule tous les soirs à 21h. C'est vraiment une prise en charge globale de sa fertilité. Et donc c'est une méthode qui peut être utilisée par toutes les femmes, autant des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui vont commencer à avoir des pertes blanches, qui vont commencer à avoir des sécrétions de glaire cervicale, qui vont avoir le début de leur fertilité, qui vont avoir leur première règle. Là c'est toujours un moment hyper important. D'autant plus important à ce moment-là de leur apprendre pourquoi est-ce qu'il se passe ça dans leur corps, comment ça marche, qu'est-ce que ça veut dire, comment le gérer, comment vivre avec. Donc voilà, autant pour les jeunes filles que pour des femmes qui ont un cycle depuis plus longtemps mais qui n'ont jamais pris le temps d'essayer de le comprendre, de le reconnaître, de l'observer. On peut utiliser cette méthode juste pour s'observer, juste pour apprendre comment on fonctionne, comment est notre cycle. Et puis, vu que c'est une méthode qui va nous dire quand est-ce qu'on est fertile et quand est-ce qu'on est infertile, Et bien on peut l'utiliser en conception notamment. Moi j'accompagne beaucoup de femmes qui ont des difficultés à concevoir et c'est un très très bon outil pour ça parce qu'on va pouvoir voir où est-ce que ça bloque, comment est le cycle, est-ce qu'il y a un déséquilibre hormonal. On va vraiment pouvoir faire l'état des lieux du cycle de la femme et donc aider à la conception. Et puis on peut aussi l'utiliser comme contraception naturelle en se disant là je suis fertile, là je ne suis pas fertile. comment je gère ma fertilité dans les moments où je sais que je suis fertile et puis le reste du temps, je sais que je ne le suis pas. Et c'est aussi une méthode qui peut être utilisée en pré-ménopause quand on sent que nos cycles commencent à changer, à souvent se raccourcir vers 45 à 50 ans pour faire ce qu'on appelle signer sa ménopause. Donc dire ça y est, là j'ai plus de cycle. Et donc on observe les derniers cycles pour pouvoir dire là c'est bon, maintenant je suis infertilisé, c'est terminé. Ça peut être un très bon outil pour ça aussi. C'est une méthode qu'on va pouvoir utiliser tout le long de la vie d'une femme. Donc moi j'accompagne autant des jeunes filles qui commencent à avoir leurs règles, qui commencent à avoir un cycle, pour apprendre comment ça se passe, que des femmes qui ont un cycle depuis un certain temps, qui veulent apprendre à connaître leur cycle, comment elle fonctionne, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que ça fait dans leur corps. Que des femmes qui veulent une contraception non-hormonale, qui ne vont pas interagir avec leur cycle. Que des femmes qui ont des difficultés à concevoir, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant et qui veulent le comprendre, pourquoi. que des femmes qui vont arriver à la ménopause, donc qui sont en pré-ménopause, et qui veulent signer le moment où ça y est, elles ne seront plus fertiles. Et puis il y a un dernier cas un petit peu à part, qui est beaucoup plus en marche, qui est aussi pendant l'allaitement, où il y a des cas un petit peu particuliers. Et si on a déjà l'habitude d'observer son cycle, c'est aussi un accompagnement qui peut parfois être possible. Oui, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, j'ai oublié, mais l'allaitement, c'est un moment un peu charnière de la fertilité, parce que l'allaitement bloque le retour de la fertilité de la femme avec certaines conditions. Et donc, en symptothermie, on peut voir si, oui ou non, on est fertile pendant qu'on allaite, et puis on peut renforcer le côté contraceptif de notre allaitement. Du coup, si on reprend un petit peu ces éléments de manière distincte, qu'on détaille un petit peu plus, on pourrait parler du coup un petit peu plus de la partie observation. Et de l'accompagnement que tu proposes dans ce cadre-là ? Oui, alors purement observation, j'accompagne beaucoup des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui commencent à avoir leurs premières règles, qui n'ont pas besoin d'une contraception. ou juste des femmes qui gèrent leur contraception d'un côté, mais qui veulent apprendre à connaître leur cycle, qui parfois ont des forts SPM ou des syndromes prémenstruels forts, ou qui se disent qu'il y a quelque chose qui déchafouine dans leur cycle et qu'ils veulent comprendre, qu'ils veulent apprendre à le connaître. Donc le côté observation, ça va vraiment être apprendre à repérer ce qui se passe dans mon corps et ce que ça veut dire. On parlait de la température, l'idée ça va être de prendre sa température tous les matins. pour pouvoir voir l'évolution de celle-ci pendant le cycle. Quand on observe notre température, on va remarquer que dans le cycle, on a un peu deux phases. Une phase où notre température va être en plateau bas, donc elle va être basse, et une phase où elle va être en plateau haut, donc elle va avoir augmenté. Et en fait, ça, ça nous renseigne sur notre ovulation, parce qu'en fait, la température du corps de la femme va augmenter une fois que l'ovulation a eu lieu. Donc on sait quand on s'observe que si notre température a augmenté, ça veut dire qu'on a ovulé. Donc ça, ça va être un gros point de l'observation, ça va être la température. Avec la température, on peut voir beaucoup de choses. qui peuvent nous donner des indices sur des déséquilibres de la santé de la femme. Par exemple, une température vraiment très très basse peut nous donner un indice qu'il y a peut-être un problème sur la thyroïde. Voilà, donc ça c'est des choses sur lesquelles on revient plus précisément en accompagnement, mais la température peut être un très bon indice de santé dans le cycle de la femme et qu'est-ce qui se passe dans son corps si la température est déséquilibrée. Donc voilà, on observe la température, on observe ces saignements, comment sont nos règles, est-ce qu'on saigne beaucoup, pas beaucoup, combien de jours, est-ce qu'on a des spottings ? Donc les spottings, c'est des saignements marrons qui vont être minimes souvent. Ça, ça peut nous donner aussi des indices suivant quand est-ce qu'ils sont dans le cycle, c'est pas toujours au moment des règles, ça peut être à d'autres moments. On les appellera les saignements intermenstruels, donc voilà, on observe tous les saignements possibles, comment ils sont, comment ils sont vécus par la femme, est-ce que c'est difficile, est-ce qu'on a des règles douloureuses ? Est-ce qu'on a une endométriose ? Donc comme je disais au début, on va observer aussi la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, elle est produite au niveau du col de l'utérus, enfin elle est sécrétée au niveau du col de l'utérus, c'est des sécrétions. On les confond donc souvent, comme on le disait, avec des pertes blanches, mais ce n'est pas ça, c'est vraiment le fluide de la fertilité de la femme. C'est ce qui va nourrir donc les spermatozoïdes, elle est menée jusqu'à l'ovule, ça fait comme un tapis rouge pour les spermatozoïdes. Ce fluide va évoluer tout au long du cycle. Si on commence à s'observer, on va remarquer qu'au début du cycle, on a un fluide cervical qui est plutôt blanc, pâteux, un peu crémeux. Et puis plus on va se rapprocher du moment de l'ovulation, plus ça va être un fluide cervical transparent, qui va ressembler à du blanc d'œuf cru, qui va être étirable. Parfois, il peut tomber dans les toilettes, on le voit. Il y a des femmes pour qui, plus on se rapproche de l'ovulation, plus ça va couler comme de l'eau. Comme si on ouvrait le robinet pendant quelques secondes. Et puis une fois qu'on a ovulé, il va à nouveau changer. Il va être plus crémeux, plus jaune parfois. Parfois sec au fond de la culotte, entraîné. Il va être plus du tout étirable si on le prend entre ses doigts. Voilà, donc le filet cervical va nous donner beaucoup d'indices sur où est-ce que j'en suis dans mon cycle, où en est ma fertilité, est-ce que j'ai ovulé, oui, non. Est-ce que je suis en pleine période d'ovulation ? Voilà, ça nous donne beaucoup d'indices. Donc de s'observer comme ça, ça va nous donner plein d'indices sur ce qui se passe. Il y a deux bénéfices dont tu me parles aussi très souvent, c'est qu'il y a vraiment quelque chose de l'ordre de se réapproprier aussi son corps, son fonctionnement. Il y a un côté vraiment en puissancement aussi. Et puis l'autre aspect, c'est que tu me dis souvent que finalement il y a beaucoup de femmes, rien que de s'observer comme ça, il y a des choses qui s'améliorent et qui se régulent juste par la prise de conscience aussi. Oui, c'est un peu la magie de la symptothermie. C'est que rien que... de remettre de la conscience dans sa zone sexuelle, dans son cycle, et bien en fait ça va le changer. On dit, c'est quand même quelque chose qui est connu maintenant, que si on met de la conscience sur quelque chose, ça change. Si on regarde un atome, il ne se comporte pas pareil que si on arrête de le regarder. Donc la conscience, elle a vraiment un rôle important, et dans l'asymptothermie encore plus. À partir du moment où on va mettre de la conscience sur son cycle, sur les observations qu'on fait dans ce qui se passe dans notre corps, en fait, ils vont aussi pouvoir changer. Donc des femmes qui ont des déséquilibres au niveau de leur cycle, qui ont des cycles très très longs, ou alors très courts, qui ont des cycles pas réguliers, rien que le fait de s'observer, alors moi c'est toujours 3 mois d'observation minimum pure, Et bien en fait, rien que dans ces trois mois, on va voir des changements drastiques très très souvent, rien que de s'observer. Donc sans prendre, sans changer quoi que ce soit de sa vie, si ce n'est remettre de la conscience. Et ça, c'est le plus fort de cette méthode, c'est que juste par l'observation, juste de dire je suis à l'écoute de ce qui se passe dans mon corps et j'en prends conscience, et bien ça change. Et tout ça du coup, c'est quelque chose qu'on apporte aussi sous forme d'atelier ? On en a animé un il y a peu de temps et il y a une date qui a déjà été posée pour le 17 mai. On remettra la date en dessous, mais c'est quelque chose de toute façon qu'on va faire régulièrement aussi et vous pourrez vous tenir au courant des ateliers. Nous, c'est quelque chose qu'on a fait pendant des années d'observer les variations de ce cycle-là et ça a permis vraiment de se... d'apprendre à se connaître et à comprendre qu'en fait, cette cyclicité, elle est normale, que c'est normal d'avoir des choses qui changent au niveau du corps, mais aussi au niveau des variations émotionnelles, au niveau de nos envies, au niveau de nos activités aussi. Et donc tout ça, on en parle dans l'atelier pour apprendre à décoder un petit peu son cycle. Ce n'est pas un atelier où on parle directement de la symptothermie. Mais on revient quand même un petit peu sur le fonctionnement hormonal et les choses qu'on peut observer un petit peu à ces différents moments-là quand même. Oui, parce que même si chaque femme est différente et va avoir ses spécificités dans son cycle, il y a quand même des choses récurrentes. Et donc dans ces ateliers, les deux, on revient sur le cours normal du cycle féminin. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi on rencontre telle chose à tel moment ? Et comment ça peut vraiment devenir une boussole et une force ce cycle pour nous aussi ? Oui, et nous guider vraiment déjà dans notre santé, mais aussi dans, comme tu disais, dans la sphère émotionnelle, parce que le cycle va beaucoup influencer notre sphère émotionnelle. Et donc on propose ces ateliers en petits groupes de 10 personnes pour apprendre à connaître son cycle, comment adapter sa vie en fonction de son cycle quand on est une femme. C'est important ce que tu viens de dire juste avant, qui est qu'en fait, il y a beaucoup de cultures où cette glaire cervicale ou les saignements, quand le cycle est harmonieux, c'est vraiment très bon signe et signe de santé. Aujourd'hui, du coup, nous, c'est un petit peu différent parce qu'il y a beaucoup de femmes qui ont des cycles perturbés par les hormones synthétiques de contraceptifs. Mais au départ, c'était vraiment quelque chose qui était rassurant d'avoir ces menstruations, d'avoir ces choses à observer. D'ailleurs, quand ils ont mis... On remplace la pilule, donc la pilule qui arrête le cycle, qui fait croire qu'à notre corps on est enceinte en permanence. En fait, il n'y a pas de raison d'avoir ces règles quand on est sous pilule. Mais les femmes étaient inquiétées de ne plus perdre le moment où elles saignaient, parce que justement avant c'était signe que tout se passait bien, que le nettoyage se faisait une fois par mois, qu'on était en santé. Et donc, quand ils ont créé la pilule, ils ont fait en sorte que les femmes continuent à avoir des règles, donc des saignements de privation de pilules, pour pas que ça les inquiète. Alors qu'il n'y a aucune raison d'avoir des règles sur les pilules physiologiquement. Ça ne change pas grand-chose. Ce n'est pas des règles, mais ça rassurait les gens. Parce qu'à l'époque, on avait encore ce truc, avoir ces règles, c'est être signe qu'on est en bonne santé. Et donc juste pour terminer, on va commencer à se diriger vers l'aspect contraception, mais pour ce qui est de l'observation, ces ateliers, c'est des choses aussi que tu peux animer pour les jeunes filles ou dans un cadre aussi éducatif. Oui, c'est important au niveau de l'éducation des jeunes filles d'apprendre à connaître leur cycle, parce que c'est quelque chose qui va les suivre toute leur vie, et où souvent, nous à l'école, on ne nous en a jamais parlé par exemple. Et donc maintenant, c'est quelque chose que moi je propose et qu'on peut faire, d'intervenir pour des jeunes filles, soit dans le cadre privé, des mamans qui se disent je voudrais que ma fille soit au courant de ce qui va se passer pour elle ou de ce qui est en train de se passer pour elle qu'au niveau public, on peut intervenir dans les écoles pour apprendre aux jeunes filles et aux jeunes garçons le cycle féminin. Quelque chose qu'on a appris, mais vraiment trop succinctement et du coup pas du tout de manière assez rassurante et concrète pour en faire vraiment quelque chose. Oui, puis on a appris aussi beaucoup d'erreurs, enfin de choses fausses, notamment qu'une femme a toujours un cycle de 28 jours et qu'elle ovule toujours au 14e jour du cycle, ce qui est complètement faux. Et qu'il y a beaucoup de choses dans la... au niveau du cycle qui sont basés là-dessus, donc sur le cycle de 28 jours avec l'ovulation 14e, qui sont fausses. Donc c'est important aussi de revenir là-dessus parce que c'est quelque chose qui est ancré pour nous, parce que c'est ça qu'on apprenait à l'école. Et c'est encore ce que... Il y a encore plein d'applications et de méthodes qui se basent là-dessus, et justement, j'avais envie d'en parler. Là, on va de toute façon, sauf si tu as quelque chose à ajouter, mais on va parler de la contraception, on va bifurquer là-dessus. Et justement... Souvent, c'est une raison pour laquelle aussi la symptothermie, du coup, n'est pas du tout connue, reconnue, voire même souvent dénigrée et mise de côté parce qu'on la juge risquée. Oui. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Alors, en fait, la symptothermie, il existe vraiment plusieurs méthodes d'observation du cycle utilisées en contraception. Donc, bien souvent... Quand on va se renseigner sur la contraception, par exemple, je suis une jeune fille, je cherche une contraception, on va me parler de la pilule, du stémylé, de l'implant, on va me parler des contraceptions dont on entend parler le plus souvent. Et puis on va mettre dans un gros sac, tout ensemble, toutes les méthodes d'observation qui seraient pas du tout efficaces et très dangereuses et avec lesquelles on va tomber enceinte en gros c'est ce qu'on dit. Et dans ce gros sac, les professionnels de santé ou les gens qui ne sont pas renseignés vont mettre toutes les méthodes d'observation, toutes les méthodes oginaux, les méthodes que faisait nos grands-mères de calcul, du cycle. C'est vraiment un fourre-tout. Donc il faut apprendre à vider ce sac et à faire le tri dans tout ce qu'on a mis dans les méthodes d'observation. Et dans tout ça, en fait, il y a plusieurs choses. Il y a l'asymptothermie, qui est une méthode à part entière. Il y a la méthode des deux jours. Il y a la méthode de nos grands-mères qui est calculée à peu près quand est-ce qu'elles allaient ovuler. Il y a ce qu'on voit beaucoup sur des applications de smartphones de type Clou, qui vont être des méthodes de calcul de moyenne de cycle, donc basées sur ces cycles de 28 jours avec l'ovulation 14e. Et en fait... Tout ça c'est vraiment pas très efficace et pas très fiable. Alors que l'asymptothermie c'est fiable parce que ça s'adapte à chaque femme. Et qu'en fait toutes les femmes n'ont pas un cycle de 28 jours avec une ovulation au 14ème jour. Et donc les méthodes de calcul de moyenne de cycle ça peut pas marcher quoi. Quand on va utiliser l'asymptothermie ça va s'adapter à soi. Si on utilise bien la méthode on a la meilleure efficacité qu'il soit parce que ça s'adapte à nous. Alors qu'il n'y a aucune autre contraception qui s'adapte aussi bien à soi. Ça c'est très important pour faire la distinction dans toutes les méthodes d'observation et faire la distinction dans tout ce qu'on entend sur les méthodes d'observation qui sont vraiment décrédibilisées en permanence par les professionnels de santé, par le commun des mortels. Et donc ça c'est important de se rendre compte que l'asymptothermie, elle va se baser sur vous. Elle va se baser sur vos observations à vous, sur vos spécificités à vous dans votre cycle. En fait, ma formatrice dit, en symptothermie, chaque femme va créer son indice de Pearl. L'indice de Pearl, c'est un outil statistique qui a été inventé pour mesurer l'efficacité des contraceptions. Ça se calcule en nombre de grossesses non souhaitées qui sont survenues pendant l'observance d'une contraception par 100 couples qui l'utilisent pendant un an. Je ne sais pas si c'est un peu compliqué, mais en gros, on prend 100 couples qui utilisent une méthode de contraception spécifique pendant un an, et combien il y a de grossesses qui surviennent ? C'est un indice d'efficacité qu'on peut un peu remettre en question, parce que 100 couples, ce n'est quand même pas beaucoup, ce n'est pas un large panel. On ne tient pas compte de la rigueur de l'application de la méthode, ni de la fertilité des couples en question, ou du nombre de rapports. intimes qu'ils ont pendant cette année. Donc, c'est pas, enfin, voilà, c'est pas non plus le saint graal de la fiabilité, quoi, l'indice de Pearl. Mais c'est quelque chose auquel les sages-femmes se réfèrent, les gynécos, enfin, voilà, quand vous allez chercher une contraception, vous allez forcément entendre parler de l'indice de Pearl. Et donc, en symptôme d'ami, on dit que chaque femme va créer son indice de Pearl parce que plus on va... Déjà, plus on apprend à se connaître, oui, plus on utilise la méthode de manière rigoureuse. Plus on s'investit, on a de la rigueur. plus ça sera efficace. C'est du coup une méthode qui devient de plus en plus efficace avec le temps aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire que plus on apprend à se connaître, plus on sait comment notre corps fonctionne, plus on est précis dans notre analyse de notre fertilité. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel on insiste parce que toutes les femmes ne vont pas pouvoir utiliser la symptothermie. Ça, c'est important de le dire. C'est qu'à chaque femme, sa contraception... Moi, je suis profondément persuadée que la symptothermie est une super contraception. Je l'ai utilisée en contraception pendant des années. C'est super. Ça peut vraiment... être efficace et adaptée à certaines femmes mais toutes les femmes ne vont pas trouver cette méthode adaptée à elles et ça c'est très important à dire aussi en fait ou elles peuvent aussi ne pas trouver cette méthode adaptée à elles en ce moment dans le moment dans lequel elles sont c'est ça en fait la contraception c'est vraiment Il faut faire un choix éclairé. C'est-à-dire qu'il faut que les femmes puissent faire un choix sachant tout ce qui est possible. Déjà, rarement les femmes sont au courant de toutes les contraceptions qui existent et qui sont possibles pour elles. Et c'est souvent un choix qu'on fait... Du moins pire. Du moins pire, oui. Ou alors, c'est pas toujours un choix, quoi. Il y a beaucoup de jeunes filles qui, à 14 ans, sont envoyées chez un gynéco par leur mère parce que la mère a appris qu'elles avaient des rapports sexuels. Et donc, le gynéco va nous donner une pilule et puis on n'en parle plus. Et en fait, c'est important de faire un choix en conscience et pas juste de prendre la pilule parce qu'on nous a dit de prendre la pilule. Pour faire un choix en conscience, il y a plusieurs critères. Il y a l'efficacité de notre méthode de contraception. Il y a l'innocuité. Donc ça veut dire, est-ce que la méthode va être risquée ou pas ? Est-ce qu'il va y avoir des effets secondaires sur moi, sur mon corps, sur mon état psychologique, sur l'environnement ? Tout ça, ça va être des critères de choix. Il va y avoir aussi la réversibilité de ce que j'utilise en contraception. Parce qu'une ligature des trompes, c'est une super contraception. Mais en fait, ce n'est pas réversible. Donc ça, c'est important. prendre en compte et il va y avoir l'acceptabilité. Est-ce que moi je suis en mesure d'accepter ? de prendre une pilule tous les jours à heure fixe ? Est-ce que moi je vais être en mesure de mettre en place une méthode très rigoureuse qu'est la symptothermie ? Est-ce que je ne me sens pas capable de gérer ça donc je mets un stérilet parce que je ne veux pas m'en occuper ? Ça, ça va être des choses très importantes à se poser, enfin ça va être des questions très importantes à se poser pour choisir une contraception de manière éclairée. Il va y avoir aussi le coût, parce qu'il y a certaines contraceptions qui peuvent être un coût, notamment les préservatifs. Tout ça, ça va être important de se poser la question. Et donc notamment... L'efficacité, c'est quand même la question que les femmes se posent le plus. On ne se pose pas toujours la question de l'innocuité, donc de savoir si ça va être un risque pour nous, pour notre corps, pour notre santé, pour notre environnement. Mais on va quand même se poser plus souvent la question de l'efficacité parce que si on a besoin d'une contraception, c'est qu'on ne veut pas d'enfant. Donc l'indice de Pearl, voilà quelque chose qui va être important en symptothermie qui va être, vous trouverez souvent si vous faites des recherches, un indice de Pearl catastrophique pour la symptothermie parce qu'elle va être mise dans le même sac que toutes les méthodes d'observation. Donc ça c'est vraiment important à savoir. L'asymptothermie moderne, elle s'appelle, que j'enseigne et avec laquelle j'accompagne les femmes, a un très bon indice de Pearl. Il y a vraiment beaucoup d'études qui ont été faites sur l'asymptothermie par notamment Joseph Rodger et sa femme et toute son équipe. Et donc ça va être en fait... L'asymptothermie, le meilleur indice de Pearl qui existe quand la méthode est bien appliquée. Et ça, vous ne le verrez jamais parce qu'on met toutes les méthodes ensemble et puis on dit c'est pas bien, vous allez tomber enceinte, c'est très risqué. En fait, il faut arrêter avec ça. Quand on utilise l'asymptothermie de manière rigoureuse, qu'on est accompagné pour le faire, c'est l'indice de Pearl le plus efficace. Enfin, le meilleur indice de Pearl, il est entre 0,2 et 0,8. Donc grossesse survenue sur 100 couples. Là où, par exemple, pour donner une indication, les préservatifs masculins sont entre 2 et 13. Donc on voit que c'est déjà plus élevé. L'asymptothermie va être le seul mode de contraception où pendant une période de notre cycle, l'indice de peur va être à zéro. Parce qu'on a toujours une période dans notre cycle où il y a zéro risque de tomber enceinte. Zéro, absolument zéro. Et en fait, il n'y a aucune autre méthode qui peut garantir ça. Parce que quand on est sous pilule, par exemple, je prends la pilule parce que c'est très pendu, notre cycle, il est bloqué. En fait, la pilule fait croire à notre corps qu'on est enceinte tout le temps. Mais il peut y avoir des ratés. Parce que c'est de la chimie de synthèse et que parfois, ça ne marche pas très bien. Le corps, il est plus fort. Il y a aussi beaucoup de ratés parce que les gens l'oublient aussi. Oui, mais en tout cas, c'est la seule méthode d'asymptothermie où pendant une période du cycle, pas tout le cycle, vous aurez un indice de peur à zéro. Ça n'existe nulle part ailleurs. C'est quand même important de le souligner. Vous ne le verrez jamais sur les sites internet qui vont décrédibiliser les méthodes d'observation. Je trouve ça important de le dire. Ce que ça veut dire, c'est qu'il y a un moment du cycle où on sait à 100% qu'on n'est pas fertile. Oui. C'est-à-dire qu'il y a toujours, en fait, après l'ovulation, après un certain moment après l'ovulation, toutes les femmes sont infertiles à 100% pendant cette période du cycle. Et c'est quelque chose qu'on ne sait pas. Quand on commence à avoir un cycle, on nous dit... Fais attention en fait, si t'es fertile tout le temps, tu risques de tomber enceinte tout le temps. Et en fait c'est faux. Une femme elle est pas fertile 100% de son temps, pas 100% du cycle. Là où un homme il va être fertile tout le temps, la femme elle va pas être fertile tout le temps. Et en symptothermie on peut diagnostiquer quand est-ce qu'on l'est plus à 100%. Et ça c'est génial. Ce qui fait vraiment la différence et la fiabilité de la symptothermie que t'as pas reprécisé, mais c'est surtout que par rapport à toutes les méthodes qui existent, c'est vraiment celle qui... Avec le temps, en fait, on a vraiment combiné plusieurs indices. Donc la température plus la glaire ou la température plus le col de l'utérus. Il y a d'autres manières d'observer. Mais c'est vraiment le fait qu'on associe plusieurs indices et qu'on apprend à se connaître sur le long terme et qu'on est validé par une personne qui valide notre interprétation qui fait que la fiabilité, elle est présente du coup. Oui, en fait il existait beaucoup de, comme je vous disais tout mis dans le même sac, il existait beaucoup de méthodes d'observation. Il existe la méthode d'observation du col de l'utérus, comme tu disais, parce que lui aussi il change au cours du cycle. Il existait que la méthode de la température ou que la méthode de la glaire cervicale. Et en fait c'est un professeur, Joseph Rozer, qui s'est rendu compte que si on couplait l'indice de la température, l'indice de la glaire cervicale, parfois l'indice du col de l'utérus, ben en fait... On avait plus de fiabilité puisqu'on avait plusieurs indices qui concordent et qui nous disent la même chose. Donc c'est une méthode qui couple plusieurs indices et c'est ça qui fait, comme tu disais, son efficacité plus que si on observe que notre température. Pendant qu'on parle d'efficacité, il y a quelques personnes parfois qui couplent les contraceptions entre elles aussi. Et c'est vrai que dans la méthode de la symptothermie, on a un moment où on est fertile. Donc comment on fait ? Du coup, on sait qu'on est fertile, mais c'est quoi qui est proposé ? Et à un moment où on sait qu'on est infertile, et là, la symptothermie se suffit du coup ? Oui. En fait, en symptothermie, ce qu'on va faire en contraception, c'est diagnostiquer une fenêtre de fertilité, donc la période dans laquelle on est fertile, et une fenêtre d'infertilité. Donc quand on est infertile, on sait qu'on est infertile, on peut... On peut avoir des rapports intimes sans autre contraception. Et quand on est fertile, alors là c'est une décision du couple, de la femme, de dire qu'est-ce qu'on fait dans la fenêtre de fertilité. Est-ce qu'on s'abstient ? Est-ce qu'on change notre manière de faire l'amour ? C'est-à-dire éviter la pénétration ? Est-ce qu'on couple avec une contraception barrière ? Donc en fait dans les contraceptions, on a les contraceptions hormonales, pilules, stérilés aux hormones, implants, anneaux, tout ça. Et on a les contraceptions barrières, donc qui n'utilisent pas des hormones de synthèse, mais qui font barrière entre l'ovule et les spermatozoïdes. Dans les contraceptions barrières, il va y avoir le préservatif, féminin et masculin, et les diaphragmes. Donc dans cette fenêtre de fertilité, on peut faire aussi ce choix de continuer à avoir des rapports intimes, mais protégés par des contraceptions barrières. On est sécurisé pendant cette période fertile. Donc en accompagnement, on va apprendre quels jours il faut vraiment faire le plus attention dans la fenêtre de fertilité. Mais en tout cas, pendant toute cette fenêtre fertile, il faudra se protéger si on veut avoir des rapports intimes. On peut coupler deux. Contraception barrière. C'est-à-dire qu'on peut porter un diaphragme et un préservatif masculin. On peut vraiment maximiser la sécurité à ce moment-là, et ça c'est quelque chose qui est important, sur lequel on revient en accompagnement, de savoir qu'est-ce qu'on choisit de faire dans notre fenêtre de fertilité. Ça, ça serait du coup pour un couple pour qui c'est vraiment pas possible du tout d'avoir un enfant, une femme qui se sent très fertile quand même. Oui, vraiment contraception, contraception. Si vous choisissez cette méthode en mode contraception, il faudra se poser la question, qu'est-ce qu'on fait quand notre fenêtre fertile est ouverte ? Et ça, on le fait en consultation, notamment avec ce que je vous disais, les choix éclairés de contraception, le coût, la réversibilité, l'acceptabilité, l'inocuité, tout ça, c'est des choses qu'on discute ensemble. Et puis en couple, c'est un très bon moment pour discuter de ça dans le couple. Quelle est justement la place du compagnon dans cet accompagnement-là de contraception ? Pour l'investissement du couple et du compagnon, ça va dépendre un petit peu des couples. Il y a des compagnons qui vont faire très facilement confiance en leur compagne et qui vont dire je sais qu'elle gère et qu'elle s'en occupe, moi je lui fais confiance Et puis il y en a qui vont être un peu plus réticents, qui ne vont pas trop connaître la méthode, qui vont en avoir entendu parler par leur mère qui a dit que ce n'était pas du tout efficace ou que sais-je. Et donc là, il va falloir leur apprendre. Eux aussi, la méthode, l'efficacité, comment on l'utilise, et puis beaucoup de communication. Ça sera sûrement plus de communication par rapport à la contraception dans le couple que quelqu'un qui prendrait la pilule et qui n'en parlerait pas. Notamment parce qu'il faut aussi décider ensemble de qu'est-ce qu'on fait pendant la fenêtre de fertilité. Donc c'est aussi des chouettes discussions que moi j'ai quand je reçois des couples, ce qui arrive, ou entre vous à voir quand vous décidez de partir en symptothermie. Au niveau de l'observation du cycle, même quand on est en contraception, c'est la principale chose, ça va être l'observation. Et donc le compagnon peut être parfois actif dans l'observation du cycle. Moi je sais que mon mari maintenant est très au fait de la méthode et de comment ça se passe. J'ai une roue de cycle que j'ai faite moi-même, que j'ai mis sur le frigo, et mon mari sait exactement où j'en suis dans mon cycle, ce que ça veut dire aussi pour lui, ce qu'il va se passer, comment ça va se passer. Des fois c'est même lui qui va la tourner. sur le frigo parce qu'il a observé que là je suis en SPM. Ça peut être des moments vraiment sympas à avoir en couple et qui peuvent recréer beaucoup de dialogues par rapport au cycle, à la contraception, ensemble. C'est super chouette. Tu as parlé de quelque chose qui me fait penser que c'est aussi une des raisons pour laquelle l'asymptothermie n'est pas très connue aujourd'hui, c'est qu'au départ, justement, ce qui était proposé, c'était l'abstinence pendant ces phases de grande fertilité. Et c'est aussi pour ça que la méthode ne s'est pas trop fait connaître au début. Je voulais juste redire deux choses avant qu'on passe à autre chose que la contraception. C'est une méthode qui peut être pratiquée en même temps qu'un stérilet au cuivre, donc non hormonal mais au cuivre. Ça, ça peut être rassurant pour les femmes. Par exemple, si on sait que son stérilet, on va devoir l'enlever dans deux ans et qu'on ne veut pas reprendre une contraception hormonale, on peut dire que j'ai deux ans pour bien intégrer la méthode et puis ensuite je suis libérée de mon stérilet, donc on peut coupler les deux. Et ça ne peut pas être pratiqué en même temps évidemment qu'une contraception hormonale. Est-ce que tu peux expliquer les raisons du coup ? Parce que les contraceptions hormonales bloquent le cycle naturel et qu'en symptosarmie on observe le cycle naturel. Donc ça ne peut pas être fait en parallèle. C'est aussi important de prendre conscience que beaucoup de contraceptions hormonales ont un impact très fort sur notre corps, plutôt négatif. Je vais rester soft, mais c'est quand même des sacrés saloperies, autant pour notre corps que pour l'environnement. Et l'asymptothéramie, c'est quand même une des seules alternatives à quelque chose de plus respectueux pour son corps et pour l'environnement. Et ça, pour moi, c'est super important à prendre en compte. C'est important que tu en parles parce que ça me permet de parler du fait que finalement, il y a quelques rares cas comme... Toi, du coup, de personnes qui viennent sur l'asymptothermie en première contraception, en général, c'est qu'on a connu cette méthode assez tôt dans notre vie sexuelle, mais la plupart des personnes passent par des contraceptions hormonales, voire stérilées aussi, et puis à un moment donné, n'en peuvent plus. Soit on a des symptômes physiques, soit émotionnels, ou juste le corps commence à le rejeter, elle l'oublie tout le temps. Il peut y avoir plein de raisons qui font qu'on a envie en tout cas de se tourner vers une autre méthode. Et il y a souvent un moment où les femmes viennent vers nous parce qu'en fait elles n'ont des fois même pas forcément connaissance. Moi par exemple quand je les reçois en naturopathie, qu'il existe la symptothermie, mais elles se disent mais je suis... Je suis un peu perdue, je ne sais plus vers quelle contraception aller parce que j'ai l'impression d'en avoir testé quelques-unes et ça ne me convient pas. Et du coup, c'est souvent à ce moment-là qu'elles arrivent. Donc forcément, par contre, dans ces moments-là, il peut y avoir une phase aussi de réappropriation du cycle qui peut être un petit peu plus longue parce que parfois, il y a eu des dégâts un petit peu de faits par les années de contraceptifs avant. Oui, oui. Sur les contraceptifs hormonaux, j'essaie de rester un peu soft parce que ça peut vraiment être compliqué à entendre les dégâts que ça peut faire. C'est important de savoir, moi j'ai accompagné beaucoup de femmes en post-pilule, qui prenaient la pilule et qui ne la supportaient plus, qui avaient beaucoup d'effets secondaires, dépressifs, prise de poids, irritabilité, migraine, les choses vraiment pas faciles.

  • Speaker #1

    Le manque de libido aussi.

  • Speaker #0

    L'absence totale de libido. Voilà. Et c'est important de savoir que ça peut mettre du temps à revenir en fait. Si on est une femme qui a pris la pilule pendant 10 ans, depuis nos 14 ans jusqu'à nos 24 ans, il est possible que le cycle ne se remette pas tout de suite en marche. Le corps peut être très rapide comme très lent. Ça dépend vraiment des femmes. Moi j'ai eu tous les cas de figure, j'ai eu des femmes qui dès le cycle d'après, enfin dès le mois d'après avaient à nouveau un cycle, et j'ai eu des femmes pour qui ça a mis plusieurs mois à revenir à la normale. Des femmes qui viennent me voir et pour qui c'est le cas, je ne les laisse pas dans la nature comme ça. On peut vraiment aider le corps, notamment parfois avec toi, on peut faire en naturopathie. On fait parfois des séances à deux, les deux, parce que ça va super bien ensemble, en fait, simple, tout est remis en naturopathie. On ne vous laisse pas comme ça dans la nature, on va aider le corps à se remettre de toutes ces hormones de synthèse. Et ça, c'est aussi un point super important du travail qu'on fait, notamment les deux.

  • Speaker #1

    En fait, ça se passe dans les deux sens. C'est-à-dire que si on fait de la naturopathie sans avoir l'observation du cycle, parfois on est un peu à l'aveugle et on ne sait pas trop qu'est-ce qu'il faudrait accompagner, améliorer, ou est-ce que ça coince, ou est-ce qu'hormonalement il y a des déséquilibres. Et puis à l'inverse, du coup, si on fait la symptothermie sans essayer de corriger, il y a des moments où on voit bien que ça prend trop de temps et que ça ne marche pas. Donc en couplant les deux, on arrive vraiment à des résultats plus rapides et des super résultats. Et c'est vraiment un moment où... Il y a beaucoup de demandes sur la symptothermie en arrêt de pilule, dans l'idée de concevoir dans les 1 ou 2 ans qui suivent l'arrêt de la pilule aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis nous, ça nous tient vraiment à cœur les deux, aussi d'éduquer un peu les femmes à ça, de se dire qu'on pourrait essayer de ne pas concevoir tout de suite après la pilule, parce qu'en fait, les déchets hormonaux de synthèse s'accumulent dans notre corps, notamment au niveau des seins, de l'utérus. Et en fait, si on fait un enfant tout de suite, l'enfant va absorber tout ça. Et on n'a peut-être pas envie de ça, on a peut-être envie de préparer un petit peu le... le terrain, comme quand on plante une graine sur un sol qui est pollué, là ça serait pareil. Donc c'est vrai que nous ça nous tient aussi à cœur de sensibiliser un peu à ça, de se dire prévoir la conception, arrêter la pilule en amont, et donc passer sur de la symptothermie pour ça, ça peut être très très bien. Enfin, nous c'est beaucoup ça, mes accompagnements, c'est arrêter une contraception hormonale pour passer à quelque chose de plus naturel. Alors je ne jette pas la pierre sur les contraceptions hormonales, chaque femme fait ses choix, mais il faut le faire en sachant les dégâts que ça peut faire. Et donc quand vous venez à nous pour ça, on vous accompagne au plus près. On ne vous laisse pas galérer avec des cycles qui ne reviennent pas. Moi je fais déjà les choses de base de la naturopathie et sinon je renvoie vers toi. Ou comme on disait, on fait des séances à deux. Mais c'est important parce que des fois il y a des femmes qui arrêtent la pilule et qui ne se reconnaissent plus. Il y a des femmes qui vont avoir des pics de libido après l'arrêt de la pilule à ne plus se reconnaître. Et en fait tout ça il faut savoir que ça va passer, que le corps va se stabiliser petit à petit. C'est important de se faire accompagner dans cette transition-là. Ça peut secouer, il faut savoir aussi ça.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on bifurque sur la conception ?

  • Speaker #0

    Oui, mais j'avais pensé à un truc qui est très important et je l'ai oublié. Oui, donc dernier point sur la contraception qui est important et que j'en ai pas trop parlé, c'est l'autonomie. En fait, ce qui est important pour moi, c'est que les femmes retrouvent de l'autonomie dans leur gestion de la fertilité. Ne soient pas dépendantes d'un lobby pharmaceutique, ne soient dépendantes de personne. Donc moi, je l'accompagne maximum un an et demi. Pour si on fait un accompagnement global, ça durera un an et demi, on se voit à peu près tous les trois mois. Mais le but, c'est que vous soyez autonome et que c'est vous qui... gérer votre fertilité toute seule. Moi, c'est vraiment ça qui m'importe, c'est que les femmes deviennent autonomes, s'approprient la méthode, la connaissent sur le bout des doigts et puis ça roule et après, vous n'avez plus besoin de moi. C'est important de se faire accompagner au début pour ne pas faire d'erreur, justement pour avoir une grande efficacité, pour se sentir aussi en sécurité, de se lancer là-dedans, parce que ce n'est pas toujours évident. Mais c'est important de devenir autonome après, et de ne pas dépendre d'un cachet, de quoi que ce soit.

  • Speaker #1

    Ou d'une appli.

  • Speaker #0

    Ou d'une application. Voilà, de gérer soi-même. L'important, c'est ensuite de pouvoir voler de ses propres ailes avec cette méthode. Et évidemment, par contre, si on a un enfant, si on arrête la méthode pendant un certain temps, là, c'est des cas où c'est très important de retourner voir une conseillère parce que le cycle peut changer tout à fait drastiquement et être complètement différent. Et puis, si on a un enfant, souvent la fertilité, ça se rejoue. Donc, voilà, fin de la contrassélusion. Clap !

  • Speaker #1

    Alors si on passe du coup cette fois plus à la partie conception, et comment on peut aussi accompagner par la symptothermie, par la gestion de la fertilité cette période-là ?

  • Speaker #0

    Alors la base, ce sera la même. La base, ça sera la même que pour l'observation pure, que pour la contraception. Ça sera observer ses cycles, minimum trois mois d'observation pure, où on dit aux femmes, en fait, on essaie de ne pas concevoir à ce moment-là. Là, on ne fait qu'observer, faire un état des lieux. Donc voilà, ça va être pareil, sauf qu'on n'en tirera pas les mêmes conclusions. En fait, on va aussi pouvoir diagnostiquer la fenêtre de fertilité, la fenêtre d'infertilité, quand est notre ovulation. Donc en fait...

  • Speaker #1

    C'est que l'objectif est différent, donc le focus est quand même... Un petit peu sur des points différents.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est que le but est inversé. En contraception, le but, ça va être de surtout pas tomber enceinte. Et puis là, ça va être de favoriser la conception. On va moins se concentrer sur ouvrir et fermer notre fertilité de manière hyper précise, ce dont on a besoin en contraception pour que ça soit efficace. Là, c'est pas ça le but. Le but, c'est de diagnostiquer exactement les jours les plus fertiles du cycle.

  • Speaker #1

    S'il y en a.

  • Speaker #0

    S'il y en a, déjà faire un état des lieux du cycle. Est-ce que j'ai bien une ovulation ? Est-ce que je suis bien fertile ? Comment est mon cycle ? Est-ce qu'il est équilibré ? Est-ce qu'il est assez long pour pouvoir tomber enceinte ? Parce que ça, il y a beaucoup de femmes qui ne le savent pas. Mais si on n'a pas une phase... progestéronique, donc la deuxième phase du cycle assez longue, on peut même pas tomber enceinte donc ça c'est des choses qu'on voit ensemble à quel moment on est le plus fertile comment viser les jours les plus fertiles avec nos rapports intimes quelle est la fréquence des rapports intimes qui est la plus adaptée à une conception si on veut maximiser les chances voilà tout ça c'est des choses qu'on voit c'est là dessus qu'on se concentre pour la conception donc ça change, on regarde pas tout à fait les mêmes choses sur notre cycle quoi Parfois après les trois mois d'observation on a des indices sur pourquoi est-ce que ça aurait pas marché depuis un certain temps si ça fait un moment qu'on essaye, qu'est ce qu'on peut faire pour l'améliorer, parfois je renvoie vers toi si c'est un peu trop voilà si c'est des grosses pathologies ou si on voit qu'il y a un gros problème de déséquilibre hormonal par exemple. Le but ça va être si ça fait longtemps qu'on n'arrive pas à concevoir ce qui est souvent le cas pour pourquoi on vient me voir, ça va être essayer de comprendre pourquoi avec le cyclogramme et puis comment agir. Donc comment agir moi je peux déjà faire un petit peu Et puis quand c'est vraiment important, je renvoie toujours vers toi. Mais moi, je donne déjà des bases. Et puis sinon, faire un vrai travail natureau en complément, on fonctionne très bien ensemble par rapport à ça. Ce n'est pas rare qu'on fasse des consultations de conception ensemble. Et c'est souvent très efficace. Notamment, je sais qu'on a déjà fait des consultations pour des femmes qui n'avaient plus de règles depuis des années. Et en fait, en symptothermie, on a vu qu'il y avait quand même des cycles. parce qu'on peut enfin voilà ça touche des choses qu'on voit en accompagnement mais on peut avoir des ovulations mais pas de règles des règles mais pas d'ovulation les femmes sont très créatives donc au niveau du cycle on voit beaucoup de choses et donc c'est super de pouvoir voir vraiment qu'est-ce qui se passe et comment on peut agir dessus

  • Speaker #1

    Moi, dans mes consultations, j'entends régulièrement Non, mais je sais que j'ovule parce que j'ai des sensations dans le ventre au 14e jour ou par là. Je sais que tout va bien parce que j'ai mes règles. Mais là, ça permet vraiment d'objectiver et d'aller voir, en fait. Si je parle un peu plus de mon cas personnel, par exemple, au niveau de mon cycle, ça m'a permis d'arriver à corriger suite à la pilule, de retrouver un cycle plus régulier. Et de me rendre compte qu'il y avait des cycles où je n'avais pas d'ovulation. J'avais comme deux cycles, je pensais que j'avais deux cycles qui s'étaient enchaînés. Et en fait, je n'en avais eu qu'un, puisque je n'avais eu qu'une seule ovulation pour ces deux mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est-à-dire que toi, tu avais la sensation d'avoir ton cycle normal parce que tu as eu tes règles au bout d'à peu près un mois. Et en fait, quand on a observé plus précisément tes cyclogrammes, tu avais un long cycle anovulatoire entrecoupé de saignements, mais qui n'étaient pas des règles parce que tu n'avais pas ovulé. Puis l'ovulation, donc ton ovulation mettait deux mois à arriver.

  • Speaker #1

    Et souvent, c'était des cycles, donc ça n'arrivait pas à chaque fois, mais c'était une période de vie où ça pouvait m'arriver trois, quatre fois dans l'année. Le corps, du coup, trop perturbé par... tout un tas de choses, abandonner l'ovulation qui ne se faisait pas, et envoyer des saignements privatifs pour recommencer.

  • Speaker #0

    En tout cas, oui, en fait, on a vraiment un état des lieux du cycle. Et donc, ça nous permet de tirer des conclusions, notamment si ça fait un moment que la personne n'arrive pas à tomber enceinte.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, du coup, on va venir mettre les plantes au bon moment du cycle, l'alimentation au bon moment pour aller corriger ce qui se passe, adapter l'exercice physique. Après, ça, c'est des choses qu'on fait déjà quand tout va bien. Mais là, on va aller encore plus précisément. Et du coup, on met toutes nos chances de notre côté. Ce qu'on voit aussi, c'est que ça permet aussi d'optimiser un petit peu... Les rapports sont que ça devienne une complète obsession, mais on se rend compte qu'il y a des couples qui essayent de concevoir que quand ils ne sont pas du tout fertiles, donc forcément ça ne peut pas marcher.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi j'ai déjà eu des couples qui viennent me voir en consultation pour de la conception, et puis en fait quand j'ai leur cyclogramme sous les yeux, ils ont carrément... On n'a quasiment jamais de rapport intime. Donc là, ça permet aussi de se dire qu'il faut qu'il y en ait et qu'il soit au bon moment. Et puis sinon, on peut aussi se rendre compte par exemple que c'est une femme qui va toujours avoir des ovulations précoces et donc qui va être fertile pendant ses règles. Mais pendant ses règles, c'est une femme qui ne fait pas l'amour pendant ses règles par exemple et qui va faire après, mais en fait elle est déjà plus fertile. Donc voilà, c'est des choses que parfois on ne peut pas se rendre compte si on ne fait pas l'état des lieux de son cycle en symptothermie. Et donc ce qui va être important c'est d'identifier les déséquilibres pour pouvoir rééquilibrer le cycle. Et en fait en symptothermie, ça marche autant en contraception qu'en conception, mais plus on aura un cycle équilibré, plus ça sera une méthode efficace. Et en symptothermie un cycle équilibré c'est pas un cycle qui arrive toujours le 7 du mois et qui fait toujours 28 jours. C'est pas ça, c'est un cycle où à l'intérieur même du cycle, les deux phases... Donc ce qu'on dit oestrogénique et progestéronique, donc des deux hormones oestrogènes qui vont amener l'ovulation, et progestéronique qui vont maintenir une potentielle grossesse, c'est que ces deux phases-là dans le même cycle soient équilibrées, égales. Ça c'est important, parce que nous on a l'impression qu'un cycle régulier, c'est un cycle qui arrivera toujours le 11 du mois, enfin mes règles qui arriveront toujours le 11 du mois, et puis mon cycle il fera toujours 28 jours. En fait c'est pas ça. C'est à l'intérieur même d'un cycle qui peut évoluer de... Des fois il fait 28 jours, des fois il fait 32, des fois il fait 27, des fois il fait 28. En fait vraiment il évolue, c'est normal. Mais qu'à l'intérieur même de ce cycle, les deux phases soient égales. C'est vraiment ça un cycle régulier en symptothermie et c'est une notion qu'on n'a pas toujours. Pour qu'on continue avec la conception, il y a une chose qui est importante de préciser, c'est que tu as déjà commencé à expliquer pendant la partie sur la contraception que si on est sous hormones, on ne peut pas observer son cycle. Et du coup, c'est vraiment important, par contre, sur l'aspect conception, de préciser que l'aspect simple de thermie, il est intéressant que avant d'aller en PMA et que, comme tu l'as dit, c'est un temps qu'il faut... Il faut quand même vraiment se donner du temps pour avoir un temps d'apprentissage. Puis il y a un temps où ça fait un peu ses preuves, où du coup on a compris comment fonctionne notre cycle. On a eu le temps de le rééquilibrer s'il y avait un problème, donc ça aussi ça peut prendre un peu de temps. Et puis juste on peut vivre certains cycles en se laissant un peu porter, en essayant de concevoir au bon moment de notre cycle. Et du coup ça, ça va prendre quand même du temps. Et c'est pas compatible avec un parcours en PMA, parce que du moment où on a des hormones de synthèse, ça va commencer à perturber tout ça.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai que c'est important, parce qu'on a quand même pas mal de femmes. autant toi que moi qui viennent nous voir qui vont commencer un parcours PMA et puis qui viennent nous voir juste avant et en fait bien souvent nous on a plus le temps de faire ce travail là parce que comme je disais il faut au minimum 3 mois d'observation juste pour pouvoir s'approprier la méthode et puis pouvoir tirer des conclusions sur au moins 3 mois et ensuite rééquilibrer donc c'est quand même bien de se donner 6, 9 mois voire 1 an avant de partir en PMA si vraiment vous êtes pressé que ça ne marche pas mais on pourra jamais faire le travail en même temps en tout cas Moi, toi, en natureau, tu peux accompagner la PMA, mais en symptothermie, on ne peut pas faire les deux en même temps parce que le cycle est complètement dénaturé.

  • Speaker #0

    Si vous voyez, du coup, qu'il y a une envie de concevoir et que ça ne vient pas aussi tout à fait tout de suite, c'est important de ne pas attendre trop longtemps dans son coin parce que, par contre, après, quand vous allez enfin aller voir quelqu'un, si vous allez sur des méthodes naturelles, ça prend du temps. Donc, il vaut mieux aller quand même assez rapidement pour, après, avoir le temps, au contraire, de relâcher à nouveau la pression avec ces outils-là. et de vous donner du temps à nouveau. Mais si vous faites dans l'autre sens, on est un peu plus coincé par le temps.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça prend plus de temps. Mais parfois, ça ne prend pas non plus. Non, tout à fait. Parce que comme on disait tout à l'heure, remettre de la conscience, ça marche aussi en conception. Et des fois, ce qui peut bloquer, peut-être qu'il peut y avoir un nœud qui s'est fait. Et puis quand on va remettre de la conscience, notamment en s'observant un symptôme thermique, ça va se défaire et puis ça va marcher. Mais oui, ça prend du temps au moins d'intégrer la méthode en fait.

  • Speaker #0

    Surtout au niveau du cycle, du coup le temps où on est fertile en tant que femme, il est quand même très court. Donc si on n'était pas disponible à ce moment-là du cycle, du coup qu'on a pu faire l'amour une ou deux fois, on n'a pas forcément mis toutes les chances de notre côté et ça peut vite repousser à un mois de plus pour le coup.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est souvent des moments où les femmes sont pressées. Mais c'est important de dire ça aussi, c'est qu'avant... Donc il y a quelques années, quand les femmes partaient en PMA, les médecins, les sèches-femmes, les gynécos vous faisaient faire...

  • Speaker #0

    Une observation ?

  • Speaker #1

    Une observation, notamment avec la température de votre cycle naturel, avant de partir avec les hormones de synthèse et tout. Maintenant, ils ont dû trouver que ça leur prenait trop de temps de prendre ce temps-là, ou je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus très formés en tout cas à ça.

  • Speaker #1

    Si vous partez en parcours PMA, vous n'aurez plus jamais vos courbes de température à faire. Avant, c'était quelque chose qui prenait le temps de faire pour peut-être éviter un parcours PMA qui est quand même très lourd en hormones de synthèse et très lourd médicalement. Voilà, en général, et des fois... On peut l'éviter. Mais en fait, maintenant, ils ne prennent même plus la peine de faire ça, alors qu'on a quand même pas mal de femmes qui évitent des PMA en prenant juste au moins trois mois d'observation. Ça, c'est vrai que c'est important de le dire, notamment parce que les hormones de synthèse, maintenant, on sait que ça a aussi un rôle dans les cancers du sein, etc. Donc, ce n'est pas un parcours à faire à la légère. Et même si toi, tu peux les accompagner au mieux dans le parcours PMA, en tout cas, en symptothermie, c'est trop tard. Et parfois, on peut l'éviter.

  • Speaker #0

    On peut parler juste rapidement quand même des cas de la ménopause ou périménopause ?

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être autant des femmes qui se sont observées en symptothermie depuis des années et qui là commencent à voir qu'en fait la ménopause arrive. Souvent le premier signe ça sera les cycles, comment ça se raccourcir. Et donc nous on va faire ce qu'on appelle un parcours d'accompagnement pour signer la ménopause, pour pouvoir dire là ça y est c'est fini, c'est sûr qu'on est infertile. Donc c'est le même principe que le reste, je ne vous réexplique pas plus en détail, mais ça peut être un moment important. pour faire à nouveau attention à sa fertilité parce que c'est un peu comme dans la nature, un arbre avant de mourir, il va lâcher toutes ses graines pour être sûr de se reproduire un maximum avant de mourir. Et la ménopause c'est une petite mort pour le cycle féminin et c'est souvent une récrudescence de la fertilité chez la femme. Donc ça peut être un moment un petit peu charnière où refaire attention à sa fertilité et puis pouvoir signer cette ménopause, dire c'est acté, ça y est, j'ai plus d'ovulation depuis plusieurs cycles et on fait ça ensemble. c'est un moment important aussi et on peut vraiment accompagner en douceur cette transition qui n'est pas toujours facile il y a vraiment les cycles qui commencent à se modifier et il y a beaucoup de femmes qui sont un peu perdues dans les signaux à ce moment là

  • Speaker #0

    Bien sûr, il peut commencer à y avoir aussi les premiers signes de périménopause et de ménopause qui peuvent être désagréables aussi, qu'on peut accompagner en naturopathie. Et du coup, ça permet vraiment de savoir où on en est, ce qui se passe, parce que c'est un moment justement où il commence des fois à y avoir des ovulations sans saignement ou des saignements...

  • Speaker #1

    Sans ovulation.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. Donc du coup, ça permet de savoir un peu plus ce qui se passe en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est aborder cette transition parce que les cycles vont commencer à changer, on peut être un petit peu perdu, il y a beaucoup de femmes qui commencent à avoir des bouffées... chaleur, ce genre de désagréments qui sont vraiment pas toujours faciles à vivre et qui peuvent être dus à un déséquilibre hormonal. Donc nous, on vient accompagner ça. Il y a vraiment des femmes qui peuvent... où leurs symptômes peuvent disparaître, où elles le vivront beaucoup plus légèrement. Et c'est un beau moment à passer en symptothermie aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est bon pour toi ? Est-ce qu'on peut commencer à s'en aller vers la conclusion ? Est-ce que t'as envie de rappeler un petit peu... Comment se passe un accompagnement, finalement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, avec moi, si c'est un accompagnement pour de l'observation pure, ça dépendra vraiment de vous, de combien de temps vous voulez vous observer et puis de combien de temps il vous faudra pour comprendre vraiment comment vous fonctionnez. Donc ça, pour moi, ça dépend vraiment des femmes. Pour l'observation pure ou pour les jeunes filles, ça dépend un peu de la rapidité avec laquelle elles s'habituent à la méthode. Pour les accompagnements en contraception, comme il faut vraiment de la rigueur et vraiment bien... Rien intégrer la méthode et être vraiment accompagnée parce qu'il y a des choses importantes en jeu. Moi je propose un accompagnement sur un an et demi pour être au plus complet. Donc vous avez inclus les trois mois d'observation. Ensuite en contraception on dit qu'on est débutante pendant un an. Donc je vous accompagne pendant toute cette année de débutante en symptothermie. Et ensuite on dit qu'on est experte au bout d'un an. Et moi j'accompagne encore pendant trois à six mois en tant qu'experte. Parce que vous pouvez avoir passé un an où tout s'est bien passé. Et... Et puis, trois mois après, me rappeler en catastrophe en disant En fait, là, il se passe un truc que je n'ai jamais observé chez moi, parce que les cycles, ça bouge toujours. Pour maximiser la sécurité en contraception, je propose un accompagnement global entier d'un an et demi. Soit j'ai des forfaits, vous pourrez retrouver mes tarifs sur mon compte Instagram ou par mail, m'envoyer un email. Je propose des forfaits si vous prenez l'accompagnement global entier dès le début. Et sinon, c'est à la consultation au fur et à mesure, parce qu'il y a des femmes qui décrochent avant, qui se rendent compte qu'en fait, c'est pas pour elles et que ça sera pas adapté. Et qui peuvent le sentir avant. Donc ne pas prendre un accompagnement complet à la base. Et puis en conception, il n'y aura pas de forfait d'accompagnement parce qu'en fait, il y a des femmes qui vont tomber enceintes très rapidement et puis d'autres pour qui ça va prendre plus de temps. Mais le principe d'accompagnement elle-même, vous avez d'abord vos trois mois d'observation pure et après on se voit à peu près tous les trois mois. Donc ça, en conception comme en contraception, on se verra à peu près tous les trois mois avec des retours par mail les mois où on ne se voit pas. Donc vous savez qu'on se voit tous les trois mois et entre vous m'envoyez vos cyclogrammes, Par mail, vous avez un retour. Et ça va au cabinet. On se voit souvent entre une heure, une heure et demie, des fois deux heures.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, est-ce qu'on pourrait juste récapituler un petit peu ? Finalement, c'est une solution pour qui, la symptothermie ? Et au contraire, quelles exigences et quelles difficultés il peut y avoir qui font que pour certaines personnes, ça ne sera pas forcément le meilleur choix ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a des moments... Dans la vie d'une femme, ce sera plus facile d'avoir du temps, parce que ça demandera quand même du temps, de la rigueur. Voilà, il faut prendre le temps de... prendre l'habitude de s'observer, ensuite il faudra du temps pour comprendre ce qu'on a observé, ensuite il va falloir du temps pour noter ce qu'on a observé, du temps pour l'analyser, donc c'est sûr que les 3 premiers mois, les 6 premiers mois peuvent être un petit peu contraignants pour certaines personnes, il y a des femmes pour qui c'est très facile et ça ira bien, mais il y a des femmes pour qui ça va être un peu plus contraignant, ça va demander un peu plus de travail, donc c'est sûr que si on est en postpartum avec un petit bébé de 2 mois et qu'on est déjà bien fatigué et que c'est compliqué pour nous, c'est peut-être pas le moment de se lancer dans l'asymptothermie. Et dans ce cas-là, il vaut peut-être mieux choisir une contraception qui nous sollicite moins. Encore qu'il y a des femmes qui y arrivent bien, mais ce n'est pas pour tout le monde à ce moment-là. C'est très bien pour des femmes qui se disent qu'elles ne veulent plus de contraception hormonale et qui ont envie de reprendre en main leur santé globale, leur contraception. C'est très bien pour des femmes qui ont envie de changer leur rapport à leur corps. Je ne sais pas, ou dans leur famille ça a toujours été très tabou, ou qui se sentent sales par rapport à ça. En fait, ça va vraiment venir libérer tout ça, donc pour ça c'est super chouette. Pour les jeunes femmes qui ont envie de ne jamais prendre de contraception, La perception hormonale est commencée directement là-dedans, avant de devenir mère par exemple, ou qu'il y ait de l'espace mental pour gérer ça. Donc voilà, c'est sûr que ça va être une méthode où il faut savoir qu'il faut avoir l'espace dans sa tête pour se lancer là-dedans, au moins au début. Et puis ça dépendra des femmes. J'ai des femmes que j'accompagne pour qui ça va être très facile, très intuitif. Et puis des femmes qui au bout même de 6 mois d'observation vont me dire en fait j'y arrive pas, c'est trop dur pour moi. J'arrivais déjà pas à prendre ma pilule à l'heure fixe. Donc ça c'est trop contraignant. Et dans ce cas c'est ok aussi, il existe d'autres contraceptions, on peut en parler ensemble. Mais moi je conseille toujours au moins d'essayer.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait on se fait des fois aussi toute une montagne.

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'inquiète parfois un peu trop de la charge que ça peut être. Alors que... Il y a des femmes pour qui, enfin en tout cas par exemple moi je peux en parler, pour moi aujourd'hui c'est plus du tout une charge parce que c'est très ancré. C'est devenu normal dans ma vie, c'est devenu très naturel, donc c'est plus du tout une charge. Ça peut l'être au début, mais ça peut aussi ne pas l'être. Moi j'ai pas envie de faire peur aux femmes non plus, il faut une certaine rigueur c'est sûr, mais avec le temps en fait ça devient très naturel aussi.

  • Speaker #0

    Et de mon côté par exemple c'est plus une charge non plus et ça l'a jamais vraiment été. Il y a eu plusieurs phases mais finalement tout cumulé ça fait... Ça fait au moins 8-9 ans que je fais de la symptothermie et que j'utilise comme moyen de contraception. Et simplement les phases où je suis un peu moins rigoureuse et où je sens que j'ai besoin de relâcher, que c'est trop pour moi, où j'oublie ma température le matin, simplement ça va être moins précis si je n'ai pas pris le temps de noter sur mon cyclogramme, etc. Et du coup par contre je vais mettre en place des moyens barrières et je vais prendre beaucoup plus large au niveau de mes fenêtres de fertilité. Et c'est vraiment avec le temps aussi que maintenant je sais un peu comment je fonctionne. Et les moments où par contre... J'ai envie d'avoir une fenêtre de fertilité qui est plus restreinte. Du coup, là, je vais faire plus attention à ma température, reprendre bien mes notes, etc. Cette rigueur-là, on peut aussi l'avoir par moments ou d'autres. Par contre, ça demande de rebasculer sur des contraceptions barrières le reste du temps, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a pas mal de femmes, je ne sais pas, même au bout de 4 ans de pratique de l'asymptothermie, là, il y a un moment compliqué. Et en fait, on oublie sa température, on n'y arrive plus. Et on rebascule sur des préservatifs, par exemple. Et pendant un certain temps, et puis ensuite on s'y remet. Et en fait, c'est aussi une contraception qui va s'adapter à nous tout au long de notre vie. Donc c'est important de faire toujours attention de la sécurité. C'est pour ça aussi que ça peut être bien de retourner voir une conseillère à un moment. Ça demande au moins de la rigueur au début. Et ensuite, ce sera plus flexible parce qu'en fait, vous aurez intégré la méthode complètement à votre vie. Et en fait, c'est aussi... Disons que c'est pas juste une contraception en fait, ou un outil pour concevoir, ou un moyen de s'observer. Et c'est vraiment... Ça s'inscrit dans un changement plus global de notre vie, notamment mettre de la conscience dans le corps. Déjà ça. Moi, je sais que ça a été le plus grand changement dans ma vie parce qu'en fait, j'ai pris conscience que j'avais un corps qui fonctionnait. parfaitement bien, que la nature était parfaite et que si il se passait certaines choses, c'est parce qu'il y avait une raison. Et ça m'a suivi dans ma vie, autant en contraception qu'en conception. Et puis ça évolue, mais ça sera toujours là. Et donc c'est aussi pour des femmes qui auraient besoin d'une boussole, comme tu disais tout à l'heure, d'un moyen d'être guidée dans la vie, notamment par le corps. Et c'est quand même un outil merveilleux.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais du fait qu'il faut quand même essayer et s'accrocher, moi je suis passée par trois apprentissages différents de cette méthode-là. Donc j'ai commencé d'abord toute seule dans mon coin parce que c'était tellement peu connu, il n'y avait pas de conseillère proche, il n'y avait à l'époque que des conseillères presque en Suisse, à distance et du coup moi ça ne me parlait pas trop, donc je me suis lancée toute seule dans mon coin avec un petit budget d'étudiante aussi. Finalement au bout de six mois, un an, à essayer mais sans avoir eu quelqu'un avec moi, j'ai abandonné une première fois. Quand je me suis retrouvée à l'école de naturopathie, je me suis retrouvée en cours avec une personne qui était formée à la même méthode que toi, par la même personne qui m'a à nouveau suivie pendant... qui a analysé un petit peu mes cycles, les cyclos que j'avais refait un petit peu sans elle, puis qui nous avait vraiment reformé et qui avait analysé à nouveau un peu nos cycles. Ça m'a un peu relancée dedans, mais en même temps, vu que c'était une amie, on n'a pas fait un vrai suivi non plus après pendant un an, un an et demi, comme tu le proposes. Mais je m'étais formée aussi un petit peu, donc j'avais quand même bien renforcé mon... Là j'ai beaucoup mieux tenu mais du coup quand toi tu t'es... Reformer encore, ça a reprécisé des choses et ça a renforcé l'envie de m'observer de manière très précise et de m'y remettre à 100%. Et du coup, à chaque fois, il y a des niveaux de compréhension un peu plus...

  • Speaker #1

    un peu différent du coup moi même je me suis lancée toute seule maintenant je peux dire que c'était quand même une erreur parce qu'on part quand même pas avec la même confiance en nous, en la méthode en notre capacité à l'utiliser donc je l'ai utilisé comme ça quand même deux ans et puis quand je me suis reformée pour pouvoir accompagner les femmes à ça, ça a changé même moi, ma manière de l'utiliser pour moi quoi, et oui c'est quand même super important d'être accompagnée pour ça pour la confiance Je pense que c'est le plus gros truc qui revient, même des femmes que j'accompagne, leur retour le plus gros, c'est de se dire je ne suis pas toute seule en fait et j'ai confiance en toi, donc j'ai confiance en la méthode et je ne pars pas la boule au ventre par peur de tomber enceinte ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une dernière chose à ajouter ou qu'est-ce que tu aurais eu besoin d'entendre pour te lancer au début ou qu'est-ce que tu penses que les personnes qui hésitent pourraient avoir besoin d'entendre ? Mais je pense qu'on a dit beau.

  • Speaker #1

    beaucoup de choses déjà oui je me suis un peu perdue j'ai l'impression pendant ce podcast mais je dirais que le plus important c'est se faire confiance et faire confiance à son corps c'est à dire que vraiment la nature est parfaite le corps est parfait même quand on a l'impression que ça fonctionne pas c'est que ça fonctionne parfaitement. Moi, j'ai beaucoup appris ça les derniers temps, et notamment grâce à la symptothermie, mais vraiment, c'est faire confiance à son corps. Ce qui se passe, ne se passe pas pour rien. Et se faire confiance à soi dans nos observations. Ça, c'est très très important, et c'est vraiment un apprentissage qui se fait avec la symptothermie. Et ne pas le juger aussi, quoi. Je sais qu'il y a beaucoup de femmes pour qui leur cycle, ça ne leur renvoie que quelque chose de sale, les règles, c'est ça, les pertes blanches, c'est ça. sale. Et non, en fait, c'est pas sale du tout. Et c'est même plutôt magique quand on y pense. Et ça, c'est le plus beau dans l'apprentissage de la symptothermie, c'est changer de regard sur son corps, ne pas se juger, ne pas le juger et avoir confiance. Ouais, je dirais ça.

  • Speaker #0

    Merci. donc pour rappel pour toutes celles qui sont curieuses et qui auraient l'élan de se lancer dans ces méthodes d'observation donc vous pouvez retrouver Andrea en consultation individuelle vous pouvez nous retrouver toutes les deux soit séparément soit ensemble dans différents ateliers dont les ateliers pour comprendre le fonctionnement du cycle ben oui

  • Speaker #1

    Retrouvez-nous prochainement en atelier.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à nous faire vos retours, à nous poser vos questions sur ces méthodes d'observation et puis à partager aussi à des personnes autour de vous qui pourraient avoir besoin de connaître cette méthode qui est encore si peu connue ou mal connue et que ça pourrait rassurer aussi et donner l'envie de se lancer dans ces observations-là.

  • Speaker #1

    C'était pas forcément un exercice facile, j'ai l'impression d'avoir oublié plein de choses, mais en tout cas, on peut se retrouver en consultation, et puis là, parce que j'avais envie de dire trop de choses, là, je me rends compte, donc j'ai pu un peu me perdre, mais...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire, et puis il y a l'envie de parler quand même de chacun des sujets dont on vous a parlé, parce que pour que ça touche le plus de femmes possible, et de cas possibles.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, on n'a pas parlé beaucoup de la spécificité de la symptothermie pendant l'allaitement, mais voilà, venez nous voir et on en parlera plus. Il y a vraiment beaucoup de choses à dire. plus spécifique. J'ai essayé de faire un petit peu global, mais c'est pas facile parce que j'ai envie de tout vous dire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas, je pense que c'était déjà super complet et je suis très contente de vous faire découvrir cette méthode. Le prochain épisode sera aussi une interview d'une femme que j'ai accompagnée qui pendant un temps a arrêté la pilule pour redécouvrir ses cycles et qui a même fait le choix plus tard de reprendre la pilule à nouveau. Donc ça vous donnera aussi une autre vision d'une personne, même si de notre côté c'est vrai on a toutes les deux un parcours qui fait qu'on a un petit peu du mal et des connaissances qui font qu'on a un peu de mal avec l'aspect hormonal synthétique des contraceptifs mais pour le coup quand une femme le tolère plutôt bien et que pour elle c'est son choix et qu'elle a identifié que c'était la méthode la plus adaptée pour elle parfois ça peut être aussi assez positif donc voilà vous aurez encore un autre discours et un autre récit par rapport au cycle dans le prochain épisode Merci

Chapters

  • Introduction

    00:06

  • Présentation Andréa Roux

    02:39

  • En quoi consiste la Symptothermie ?

    05:51

  • Les indices du corps que l'on observe

    06:56

  • Une méthode d'observation

    11:43

  • Pour qui ?

    13:35

  • Une méthode d'observation

    16:25

  • Une contraception naturelle

    26:06

  • Le couple

    38:50

  • Compatibilités avec les autres méthodes

    40:53

  • S'observer pour concevoir un enfant

    45:03

  • C'est quoi un cycle équilibré ?

    53:55

  • Le cas de la ménopause

    58:45

  • Comment se passe un accompagnement ?

    01:00:45

  • Une solution pour qui ?

    01:03:03

  • Le meilleur conseil d'Andréa Roux

    01:10:16

  • Conclusion

    01:11:23

Description

Je m'appelle Amélie je suis Accompagnante, Naturopathe et Doula.

Ce podcast est né des récits inspirants que j'ai eu la joie d'entendre des femmes qui venaient me consulter ou de mes consoeurs et amies. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions et astuces, des outils concrets et des histoires de femmes qui je l'espère feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous.


Andréa Roux nous parle de la Symptothermie. Un accompagnement pour observer, comprendre et analyser son cycle menstruel. La symptothermie peut être utilisée comme contraception naturelle ou pour aider la conception également.


Andréa Roux est ma soeur, ensemble on accompagne sous plusieurs format et bien-sûr chacune de notre côté avec nos différentes méthodes. On fait aussi ensemble les soins Rebozo.

Conseillère en Gestion de la fertilité elle vous livre dans cet épisode toutes les infos à connaitre avant de se lancer. On aborde les freins, les peurs, les doutes souvent présents en début d'accompagnement et bien-sûr les atouts merveilleux de cette méthode qui permet de faire du cycle une véritable boussole. Qui permet aussi de se réaproprier son corps sous une toute nouvelle et plus douce façon.


Nous animons ensemble prochainement un atelier pour Comprendre son cycle et en faire une force au quotidien ! Il a lieu le 17 Mai 2024 à Besançon, à 14h30, nous contacter pour réserver votre place.


Retrouvez nous sur nos réseaux respectifs :

Andréa ROUX sur Instagram @symptothermie_andrea et @ddseins

et moi même sur Instagram @ameliedumont et sur mon site internet naturamelie.fr


Musique : Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour l'accord d'utiliser cet incroyable chant médecine.

Image : Merci à Andréa @ddseins d'être aussi mon illustratrice préférée pour ce podcast et tant d'autres choses!

PS : Allez voir ces 2 artistes merveilleuses !


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur. Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent d'utérus à utérus, alors belle écoute ! Bienvenue dans ce deuxième épisode, je suis vraiment ravie et très touchée de vous partager un épisode sur la symptothermie : la contraception naturelle. Que j'ai enregistré avec ma petite sœur Andrea, avec laquelle je transmets entre autres les soins Rebozo et quelques consultations et ateliers autour du cycle. Vous allez pouvoir découvrir dans cet épisode la symptothermie, la contraception naturelle, les enjeux de cette méthode. J'espère qu'on va pouvoir répondre à toutes vos questions, vos doutes sur cette méthode et en même temps vous donner envie de la découvrir, de la redécouvrir ou de vous lancer à votre tour dans l'observation de vos cycles. C'est un épisode qui est assez dense parce qu'on a voulu vraiment vous transmettre un maximum d'informations qui nous semblaient vraiment indispensables, tellement importantes et précieuses. N'hésitez pas si c'est vraiment un petit peu trop dense pour vous à mettre pause. Je me rends compte qu'on parle quand même assez rapidement et que pour certaines, ça peut faire vraiment beaucoup d'informations. Et en même temps pour d'autres qui sont déjà familières, peut-être, avec ce sujet là, il y aura seulement quelques petites pépites pour vous de nouvelles informations. Merci d'être présente je vous rappelle que pour que le podcast puisse se faire connaître on a besoin de vos soutiens et je vous remercie si l'épisode vous a plu, de partager, de commenter de vous abonner au podcast, c'est très précieux et je vous souhaite une très belle écoute. Alors merci beaucoup de prendre le temps du coup de venir parler de cette méthode-là, je suis contente. Avec plaisir Est-ce que tu veux commencer par te présenter ? Je m'appelle Andrea Roux Je suis ta soeur et je suis conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Donc ça veut dire que j'accompagne les femmes à gérer leur fertilité. Donc ça va être tout au long de la vie, parce que c'est tout au long de la vie d'une femme. Donc j'accompagne autant des jeunes filles, que des femmes, que des femmes âgées en ménopause, que des couples aussi. Parce qu'on parle notamment beaucoup de contraception et c'est souvent une affaire de couple. Donc voilà. Donc on va revenir tout à l'heure sur la symptothermie et toute cette méthode de gestion de la fertilité. Est-ce que tu as envie de nous parler un petit peu plus de ton parcours ? Qu'est-ce qui t'a amenée à accompagner les femmes là-dedans aujourd'hui ? Oui. En fait, à 17 ans, je suis sortie d'amnésie traumatique. Donc je me suis souvenue d'abus sexuels quand j'étais enfant. Donc ça a été un moment vraiment pas facile à gérer. Et notamment par rapport à mon rapport au corps. mon rapport à mon ventre, à mon sexe, à toutes ces zones-là. Je n'avais pas de relation sexuelle à ce moment-là, à 17 ans, donc je n'avais pas besoin d'une contraception, mais en contraception, tu utilisais la symptothermie, qui est une méthode qu'on va expliquer après, d'observation du cycle. Et donc, quand moi, je cherchais un peu à me réconcilier avec cette partie de mon corps, toi, tu m'as parlé maintes et maintes fois de cette méthode, mais je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. Et donc quand je suis sortie d'Amnesie Traumatique, j'y ai repensé. Donc j'ai commencé à observer mes cycles avec cette méthode, à apprendre en autodidacte la méthode, et à regarder un peu ce qui se passait dans mon corps. Et donc ça m'a un peu aidée à changer mon rapport au corps. Et puis, les années allant, après je l'ai laissé tomber parce que j'avais compris le principe de la méthode, j'avais compris comment fonctionnaient mes cycles, comment fonctionnait mon corps, je m'étais un petit peu refamiliarisée avec cette zone de moi. Et puis je l'ai laissé tomber parce que j'avais plus besoin d'une contraception et puis j'avais compris. Et puis quand j'ai commencé à avoir une vie sexuelle et que j'ai eu besoin d'une contraception, parce que je ne voulais pas d'enfant, Je ne voulais surtout pas de contraception hormonale, je ne voulais rien qui interfère avec mon cycle naturel. Donc j'ai repensé à la symptothermie. Et donc je me suis mise à l'utiliser comme contraception. Et au bout de deux ans à l'utiliser moi comme contraception, pendant un cercle de femmes que tu organisais, j'ai eu la révélation, je me suis dit en fait c'est ça que je veux faire de ma vie. Moi je ne m'étais pas fait accompagner par une conseillère, et je pense que c'est une erreur, on pourra revenir dessus. Et en fait, je me suis dit, je voudrais devenir conseillère pour accompagner les femmes dans ce chemin-là de la découverte de son cycle. Et donc, j'ai cherché. Et 15 jours après, il restait des places pour une formation de Claire Michelin à Annecy. Donc, pour devenir conseillère en gestion de la fertilité et contraception naturelle. Et donc, j'ai fait cette formation pendant deux ans. Mais maintenant, ça fait deux ans que je suis installée à mon compte. Voilà. Alors du coup, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus en quoi est-ce que ça consiste réellement, plus en détail, les accompagnements en symptothermie, en gestion de la fertilité ? Et puis on pourra parler peut-être aussi de, finalement, pour qui est-ce que c'est fait en fait ? Qui est-ce que t'accompagne concrètement ? Oui, en fait, dans mes accompagnements, ce qu'on va faire, c'est observer le corps. noter ce qu'on observe et analyser ce qu'on observe. C'est la grosse partie de ce qu'on fait, c'est observer, noter, analyser. Donc on va observer tous les indices que nous transmet notre corps pour comprendre notre fertilité. En fait, au cours de notre cycle, quand on a un cycle, il y a beaucoup d'indices qu'on ne regarde souvent jamais, mais qui nous indiquent où en est notre fertilité dans le cycle. Est-ce qu'on est fertile ? Est-ce qu'on est infertile ? Est-ce que c'est le moment de l'ovulation ? Est-ce qu'on va avoir nos règles ? En fait, tout ça, on peut le savoir si on observe. Mais c'est des indices qu'on ne nous a jamais appris à observer. Ça va être ça le gros du travail. Est-ce que plus concrètement, c'est quoi ces indices du coup ? Alors en symptothermie, ce qu'on observe, il y a ces deux indices couplés surtout. Ça va être la température du corps et la glaire cervicale. Donc la température du corps, très basiquement, on va prendre notre température avec un thermomètre spécial, pas n'importe lequel. Et en fait, cette température, elle évolue au cours du cycle. Elle bouge suivant notre état fertile. On peut préciser peut-être que du coup, ce thermomètre, il est particulier parce que c'est une précision qui est nécessaire. Oui, parce que ce n'est pas des gros écarts, c'est des petits écarts. Donc il faut un thermomètre vraiment précis, spécifique à la méthode de l'asymptothermie. Il y a vraiment des règles, des moments. Pour savoir quand prendre sa température, comment, comment l'analyser, on en reparlera tout à l'heure. C'est pas juste on prend sa température comme ça ? Non, c'est très spécifique. Là, je fais en gros, mais c'est très précis. Il y a vraiment une méthode à appliquer. On ne peut pas se lancer en symptothermie juste avec ce que je vais dire là. Il faut vraiment se faire accompagner et apprendre plus les règles de la symptothermie. Mais en gros, il va y avoir une prise de température. Donc c'est une prise à un certain moment, d'une certaine manière, on pourra réexpliquer. On va prendre nos températures et on va observer les variations de la température. Parce que la température, au cours du cycle, elle évolue en fonction de la fertilité, en fonction de l'ovulation. Le deuxième indice... c'est la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, c'est ce qu'on confond parfois avec des pertes blanches, qui est un mot un petit peu... qui est souvent connoté sale pour les femmes. On se dit, ah bah oui, j'ai des pertes blanches, c'est un peu sale. Souvent, c'est quelque chose dont on a honte. Et moi, mon travail, c'est d'apprendre aux femmes qu'en fait, c'est pas des pertes blanches et c'est pas sale, c'est très souvent de la glaire cervicale et c'est la fertilité d'une femme. C'est le fluide qui va... être présent dans le vagin et dans l'utérus, qui va nourrir les spermatozoïdes et qui va les maintenir en vie pour une possible fécondation. Donc ce fluide cervical, c'est pareil que la température, il évolue au cours du cycle, il n'est pas toujours de la même texture, pas toujours de la même couleur, et ces évolutions-là nous disent quelque chose de l'état de la fertilité. Donc voilà, ça en termine, c'est ces deux indices-là qu'on va regarder principalement. Il existe des méthodes... d'observation du cycle en contraception qui va être que la température ou que la glaire cervicale. Et en fait, c'est beaucoup plus efficace de coupler les deux pour pouvoir analyser son cycle de manière plus précise. Donc c'est vraiment... Le but de la symptothermie, c'est ne pas interférer Avec le cycle féminin, là où beaucoup de contraception disponible vont interférer avec notre cycle, vont l'annuler, vont le bloquer, là on le laisse faire et nous on s'adapte à lui. C'est un peu, c'est un changement quoi. Voilà, le plus gros ça va être l'observation et puis analyser ces observations. Ça va être se reconnecter aussi à ces sensations que font ces indices de notre fertilité que souvent on n'a pas appris à observer. Ou alors par exemple pour la glace cervicale, on nous a appris que c'était sale et qu'il fallait cacher le fond de nos culottes. En fait, il faut réapprendre à observer ça et ça nous apprend des choses sur notre corps et sur notre cycle. On observe aussi la libido, qui est un très bon indice de notre santé. La libido, c'est une énergie vitale. Et c'est souvent un très bon indice de notre état physique, de notre état mental aussi. Donc on observe beaucoup ça. Moi, j'insiste un peu là-dessus auprès des femmes que j'accompagne, parce que c'est super intéressant à observer. Ça nous donne plein d'indications aussi. Et finalement, il y a plein d'autres petits signaux qu'on observe, parce que chaque chose qu'on va faire au quotidien peut avoir eu un impact sur notre glaire. sur notre température et du coup ça va nous aider à confirmer un petit peu les autres choses qu'on a observées. On va observer le nombre de fois qu'on va aux toilettes, on va observer notre sommeil, notre alimentation, quand même si on sait qu'on est sensible à certains aliments, si on a eu de la fièvre, qu'on a été malade, qu'on a fait la fête, enfin voilà, il y a des petites choses qu'on va noter. Ça va nous aider aussi ça à confirmer ce qu'on observe au niveau de la glaire, de la température et de la libido. Oui parce que ce qui est important dans la symptothermie c'est la méthode s'adapter. au corps, et pas le corps s'adapte à une contraception hormonale. Ça, c'est très important. Et du coup, notre corps, ça change tout le temps. C'est rarement très stable. Si on tombe malade, si on se fait tatouer, si on part en voyage, en fait, tout ça, ça peut perturber notre cycle. Donc, c'est toutes des choses qu'on va observer, qu'on voit plus en accompagnement, mais toutes ces petites choses, on va vraiment y apporter de l'attention. Par exemple, des seins qui gonflent. juste avant les règles, on va faire plus attention à ça. Se sentir irritée, avoir des boutons. Tous ces petits signes qui peuvent nous indiquer ce qui se passe, on va vraiment faire attention à ça. J'aurais bien précisé que justement, c'est la plus grosse particularité de cette contraception par rapport à toutes les autres contraceptions, c'est que ce n'est pas seulement une contraception, c'est vraiment une méthode d'observation et de connaissance de soi avant tout. Je pense que c'est sa plus grande force en fait. Oui, c'est ce qu'il y a de plus beau dans la symptothermie, c'est qu'en fait, au-delà du fait qu'on peut gérer notre fertilité avec cette méthode, donc nous aider à tomber enceinte si c'est notre souhait, ou nous aider à ne pas tomber enceinte si c'est notre souhait, en fait, on va aussi juste apprendre comment on fonctionne. Apprendre pourquoi tel ou tel symptôme, telle ou telle chose qui se passe dans mon corps, arrive à tel moment. Parce qu'il y a plein de femmes qui se disent Bah oui, je me rends compte que ma manière de réagir à tel moment, ça revient souvent. Et en fait quand elles vont s'observer, on va se rendre compte que c'est tout à fait normal, que c'est hormonal, ou alors que c'est hormonal mais qu'il y a un petit déséquilibre et qu'on va pouvoir jouer dessus, ça va vraiment être un moyen d'apprendre à se connaître. Apprendre à connaître son corps, apprendre à connaître ses réactions, apprendre à connaître son cycle, et c'est la plus grande force de l'asymptothermie. Et c'est ce qui fait que beaucoup de femmes qui commencent ne peuvent plus s'arrêter parce que ça amène aussi un certain pouvoir, on se sent parfois plus maître de soi. En connaissant ce qui se passe à l'intérieur de soi, il y a des femmes pour qui ça va vraiment devenir, et moi j'en fais partie, un compagnon de voyage, la méthode de la symptothermie. Moi, en symptothermie, on remplit ce qu'on appelle un cyclogramme. Donc on remplit toutes les observations qu'on fait, on les note dessus au cours d'un cycle. Et du coup, pour beaucoup, ça devient aussi un vrai journal intime de ce qui se passe dans notre vie, et donc comment ça impacte notre cycle. et notre fertilité. C'est vraiment global en fait comme méthode. C'est pas juste je prends ma pilule tous les soirs à 21h. C'est vraiment une prise en charge globale de sa fertilité. Et donc c'est une méthode qui peut être utilisée par toutes les femmes, autant des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui vont commencer à avoir des pertes blanches, qui vont commencer à avoir des sécrétions de glaire cervicale, qui vont avoir le début de leur fertilité, qui vont avoir leur première règle. Là c'est toujours un moment hyper important. D'autant plus important à ce moment-là de leur apprendre pourquoi est-ce qu'il se passe ça dans leur corps, comment ça marche, qu'est-ce que ça veut dire, comment le gérer, comment vivre avec. Donc voilà, autant pour les jeunes filles que pour des femmes qui ont un cycle depuis plus longtemps mais qui n'ont jamais pris le temps d'essayer de le comprendre, de le reconnaître, de l'observer. On peut utiliser cette méthode juste pour s'observer, juste pour apprendre comment on fonctionne, comment est notre cycle. Et puis, vu que c'est une méthode qui va nous dire quand est-ce qu'on est fertile et quand est-ce qu'on est infertile, Et bien on peut l'utiliser en conception notamment. Moi j'accompagne beaucoup de femmes qui ont des difficultés à concevoir et c'est un très très bon outil pour ça parce qu'on va pouvoir voir où est-ce que ça bloque, comment est le cycle, est-ce qu'il y a un déséquilibre hormonal. On va vraiment pouvoir faire l'état des lieux du cycle de la femme et donc aider à la conception. Et puis on peut aussi l'utiliser comme contraception naturelle en se disant là je suis fertile, là je ne suis pas fertile. comment je gère ma fertilité dans les moments où je sais que je suis fertile et puis le reste du temps, je sais que je ne le suis pas. Et c'est aussi une méthode qui peut être utilisée en pré-ménopause quand on sent que nos cycles commencent à changer, à souvent se raccourcir vers 45 à 50 ans pour faire ce qu'on appelle signer sa ménopause. Donc dire ça y est, là j'ai plus de cycle. Et donc on observe les derniers cycles pour pouvoir dire là c'est bon, maintenant je suis infertilisé, c'est terminé. Ça peut être un très bon outil pour ça aussi. C'est une méthode qu'on va pouvoir utiliser tout le long de la vie d'une femme. Donc moi j'accompagne autant des jeunes filles qui commencent à avoir leurs règles, qui commencent à avoir un cycle, pour apprendre comment ça se passe, que des femmes qui ont un cycle depuis un certain temps, qui veulent apprendre à connaître leur cycle, comment elle fonctionne, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce que ça fait dans leur corps. Que des femmes qui veulent une contraception non-hormonale, qui ne vont pas interagir avec leur cycle. Que des femmes qui ont des difficultés à concevoir, qui n'arrivent pas à avoir d'enfant et qui veulent le comprendre, pourquoi. que des femmes qui vont arriver à la ménopause, donc qui sont en pré-ménopause, et qui veulent signer le moment où ça y est, elles ne seront plus fertiles. Et puis il y a un dernier cas un petit peu à part, qui est beaucoup plus en marche, qui est aussi pendant l'allaitement, où il y a des cas un petit peu particuliers. Et si on a déjà l'habitude d'observer son cycle, c'est aussi un accompagnement qui peut parfois être possible. Oui, c'est vrai que je ne l'ai pas dit, j'ai oublié, mais l'allaitement, c'est un moment un peu charnière de la fertilité, parce que l'allaitement bloque le retour de la fertilité de la femme avec certaines conditions. Et donc, en symptothermie, on peut voir si, oui ou non, on est fertile pendant qu'on allaite, et puis on peut renforcer le côté contraceptif de notre allaitement. Du coup, si on reprend un petit peu ces éléments de manière distincte, qu'on détaille un petit peu plus, on pourrait parler du coup un petit peu plus de la partie observation. Et de l'accompagnement que tu proposes dans ce cadre-là ? Oui, alors purement observation, j'accompagne beaucoup des jeunes filles qui commencent à avoir un cycle, qui commencent à avoir leurs premières règles, qui n'ont pas besoin d'une contraception. ou juste des femmes qui gèrent leur contraception d'un côté, mais qui veulent apprendre à connaître leur cycle, qui parfois ont des forts SPM ou des syndromes prémenstruels forts, ou qui se disent qu'il y a quelque chose qui déchafouine dans leur cycle et qu'ils veulent comprendre, qu'ils veulent apprendre à le connaître. Donc le côté observation, ça va vraiment être apprendre à repérer ce qui se passe dans mon corps et ce que ça veut dire. On parlait de la température, l'idée ça va être de prendre sa température tous les matins. pour pouvoir voir l'évolution de celle-ci pendant le cycle. Quand on observe notre température, on va remarquer que dans le cycle, on a un peu deux phases. Une phase où notre température va être en plateau bas, donc elle va être basse, et une phase où elle va être en plateau haut, donc elle va avoir augmenté. Et en fait, ça, ça nous renseigne sur notre ovulation, parce qu'en fait, la température du corps de la femme va augmenter une fois que l'ovulation a eu lieu. Donc on sait quand on s'observe que si notre température a augmenté, ça veut dire qu'on a ovulé. Donc ça, ça va être un gros point de l'observation, ça va être la température. Avec la température, on peut voir beaucoup de choses. qui peuvent nous donner des indices sur des déséquilibres de la santé de la femme. Par exemple, une température vraiment très très basse peut nous donner un indice qu'il y a peut-être un problème sur la thyroïde. Voilà, donc ça c'est des choses sur lesquelles on revient plus précisément en accompagnement, mais la température peut être un très bon indice de santé dans le cycle de la femme et qu'est-ce qui se passe dans son corps si la température est déséquilibrée. Donc voilà, on observe la température, on observe ces saignements, comment sont nos règles, est-ce qu'on saigne beaucoup, pas beaucoup, combien de jours, est-ce qu'on a des spottings ? Donc les spottings, c'est des saignements marrons qui vont être minimes souvent. Ça, ça peut nous donner aussi des indices suivant quand est-ce qu'ils sont dans le cycle, c'est pas toujours au moment des règles, ça peut être à d'autres moments. On les appellera les saignements intermenstruels, donc voilà, on observe tous les saignements possibles, comment ils sont, comment ils sont vécus par la femme, est-ce que c'est difficile, est-ce qu'on a des règles douloureuses ? Est-ce qu'on a une endométriose ? Donc comme je disais au début, on va observer aussi la glaire cervicale. Donc la glaire cervicale, elle est produite au niveau du col de l'utérus, enfin elle est sécrétée au niveau du col de l'utérus, c'est des sécrétions. On les confond donc souvent, comme on le disait, avec des pertes blanches, mais ce n'est pas ça, c'est vraiment le fluide de la fertilité de la femme. C'est ce qui va nourrir donc les spermatozoïdes, elle est menée jusqu'à l'ovule, ça fait comme un tapis rouge pour les spermatozoïdes. Ce fluide va évoluer tout au long du cycle. Si on commence à s'observer, on va remarquer qu'au début du cycle, on a un fluide cervical qui est plutôt blanc, pâteux, un peu crémeux. Et puis plus on va se rapprocher du moment de l'ovulation, plus ça va être un fluide cervical transparent, qui va ressembler à du blanc d'œuf cru, qui va être étirable. Parfois, il peut tomber dans les toilettes, on le voit. Il y a des femmes pour qui, plus on se rapproche de l'ovulation, plus ça va couler comme de l'eau. Comme si on ouvrait le robinet pendant quelques secondes. Et puis une fois qu'on a ovulé, il va à nouveau changer. Il va être plus crémeux, plus jaune parfois. Parfois sec au fond de la culotte, entraîné. Il va être plus du tout étirable si on le prend entre ses doigts. Voilà, donc le filet cervical va nous donner beaucoup d'indices sur où est-ce que j'en suis dans mon cycle, où en est ma fertilité, est-ce que j'ai ovulé, oui, non. Est-ce que je suis en pleine période d'ovulation ? Voilà, ça nous donne beaucoup d'indices. Donc de s'observer comme ça, ça va nous donner plein d'indices sur ce qui se passe. Il y a deux bénéfices dont tu me parles aussi très souvent, c'est qu'il y a vraiment quelque chose de l'ordre de se réapproprier aussi son corps, son fonctionnement. Il y a un côté vraiment en puissancement aussi. Et puis l'autre aspect, c'est que tu me dis souvent que finalement il y a beaucoup de femmes, rien que de s'observer comme ça, il y a des choses qui s'améliorent et qui se régulent juste par la prise de conscience aussi. Oui, c'est un peu la magie de la symptothermie. C'est que rien que... de remettre de la conscience dans sa zone sexuelle, dans son cycle, et bien en fait ça va le changer. On dit, c'est quand même quelque chose qui est connu maintenant, que si on met de la conscience sur quelque chose, ça change. Si on regarde un atome, il ne se comporte pas pareil que si on arrête de le regarder. Donc la conscience, elle a vraiment un rôle important, et dans l'asymptothermie encore plus. À partir du moment où on va mettre de la conscience sur son cycle, sur les observations qu'on fait dans ce qui se passe dans notre corps, en fait, ils vont aussi pouvoir changer. Donc des femmes qui ont des déséquilibres au niveau de leur cycle, qui ont des cycles très très longs, ou alors très courts, qui ont des cycles pas réguliers, rien que le fait de s'observer, alors moi c'est toujours 3 mois d'observation minimum pure, Et bien en fait, rien que dans ces trois mois, on va voir des changements drastiques très très souvent, rien que de s'observer. Donc sans prendre, sans changer quoi que ce soit de sa vie, si ce n'est remettre de la conscience. Et ça, c'est le plus fort de cette méthode, c'est que juste par l'observation, juste de dire je suis à l'écoute de ce qui se passe dans mon corps et j'en prends conscience, et bien ça change. Et tout ça du coup, c'est quelque chose qu'on apporte aussi sous forme d'atelier ? On en a animé un il y a peu de temps et il y a une date qui a déjà été posée pour le 17 mai. On remettra la date en dessous, mais c'est quelque chose de toute façon qu'on va faire régulièrement aussi et vous pourrez vous tenir au courant des ateliers. Nous, c'est quelque chose qu'on a fait pendant des années d'observer les variations de ce cycle-là et ça a permis vraiment de se... d'apprendre à se connaître et à comprendre qu'en fait, cette cyclicité, elle est normale, que c'est normal d'avoir des choses qui changent au niveau du corps, mais aussi au niveau des variations émotionnelles, au niveau de nos envies, au niveau de nos activités aussi. Et donc tout ça, on en parle dans l'atelier pour apprendre à décoder un petit peu son cycle. Ce n'est pas un atelier où on parle directement de la symptothermie. Mais on revient quand même un petit peu sur le fonctionnement hormonal et les choses qu'on peut observer un petit peu à ces différents moments-là quand même. Oui, parce que même si chaque femme est différente et va avoir ses spécificités dans son cycle, il y a quand même des choses récurrentes. Et donc dans ces ateliers, les deux, on revient sur le cours normal du cycle féminin. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi on rencontre telle chose à tel moment ? Et comment ça peut vraiment devenir une boussole et une force ce cycle pour nous aussi ? Oui, et nous guider vraiment déjà dans notre santé, mais aussi dans, comme tu disais, dans la sphère émotionnelle, parce que le cycle va beaucoup influencer notre sphère émotionnelle. Et donc on propose ces ateliers en petits groupes de 10 personnes pour apprendre à connaître son cycle, comment adapter sa vie en fonction de son cycle quand on est une femme. C'est important ce que tu viens de dire juste avant, qui est qu'en fait, il y a beaucoup de cultures où cette glaire cervicale ou les saignements, quand le cycle est harmonieux, c'est vraiment très bon signe et signe de santé. Aujourd'hui, du coup, nous, c'est un petit peu différent parce qu'il y a beaucoup de femmes qui ont des cycles perturbés par les hormones synthétiques de contraceptifs. Mais au départ, c'était vraiment quelque chose qui était rassurant d'avoir ces menstruations, d'avoir ces choses à observer. D'ailleurs, quand ils ont mis... On remplace la pilule, donc la pilule qui arrête le cycle, qui fait croire qu'à notre corps on est enceinte en permanence. En fait, il n'y a pas de raison d'avoir ces règles quand on est sous pilule. Mais les femmes étaient inquiétées de ne plus perdre le moment où elles saignaient, parce que justement avant c'était signe que tout se passait bien, que le nettoyage se faisait une fois par mois, qu'on était en santé. Et donc, quand ils ont créé la pilule, ils ont fait en sorte que les femmes continuent à avoir des règles, donc des saignements de privation de pilules, pour pas que ça les inquiète. Alors qu'il n'y a aucune raison d'avoir des règles sur les pilules physiologiquement. Ça ne change pas grand-chose. Ce n'est pas des règles, mais ça rassurait les gens. Parce qu'à l'époque, on avait encore ce truc, avoir ces règles, c'est être signe qu'on est en bonne santé. Et donc juste pour terminer, on va commencer à se diriger vers l'aspect contraception, mais pour ce qui est de l'observation, ces ateliers, c'est des choses aussi que tu peux animer pour les jeunes filles ou dans un cadre aussi éducatif. Oui, c'est important au niveau de l'éducation des jeunes filles d'apprendre à connaître leur cycle, parce que c'est quelque chose qui va les suivre toute leur vie, et où souvent, nous à l'école, on ne nous en a jamais parlé par exemple. Et donc maintenant, c'est quelque chose que moi je propose et qu'on peut faire, d'intervenir pour des jeunes filles, soit dans le cadre privé, des mamans qui se disent je voudrais que ma fille soit au courant de ce qui va se passer pour elle ou de ce qui est en train de se passer pour elle qu'au niveau public, on peut intervenir dans les écoles pour apprendre aux jeunes filles et aux jeunes garçons le cycle féminin. Quelque chose qu'on a appris, mais vraiment trop succinctement et du coup pas du tout de manière assez rassurante et concrète pour en faire vraiment quelque chose. Oui, puis on a appris aussi beaucoup d'erreurs, enfin de choses fausses, notamment qu'une femme a toujours un cycle de 28 jours et qu'elle ovule toujours au 14e jour du cycle, ce qui est complètement faux. Et qu'il y a beaucoup de choses dans la... au niveau du cycle qui sont basés là-dessus, donc sur le cycle de 28 jours avec l'ovulation 14e, qui sont fausses. Donc c'est important aussi de revenir là-dessus parce que c'est quelque chose qui est ancré pour nous, parce que c'est ça qu'on apprenait à l'école. Et c'est encore ce que... Il y a encore plein d'applications et de méthodes qui se basent là-dessus, et justement, j'avais envie d'en parler. Là, on va de toute façon, sauf si tu as quelque chose à ajouter, mais on va parler de la contraception, on va bifurquer là-dessus. Et justement... Souvent, c'est une raison pour laquelle aussi la symptothermie, du coup, n'est pas du tout connue, reconnue, voire même souvent dénigrée et mise de côté parce qu'on la juge risquée. Oui. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Alors, en fait, la symptothermie, il existe vraiment plusieurs méthodes d'observation du cycle utilisées en contraception. Donc, bien souvent... Quand on va se renseigner sur la contraception, par exemple, je suis une jeune fille, je cherche une contraception, on va me parler de la pilule, du stémylé, de l'implant, on va me parler des contraceptions dont on entend parler le plus souvent. Et puis on va mettre dans un gros sac, tout ensemble, toutes les méthodes d'observation qui seraient pas du tout efficaces et très dangereuses et avec lesquelles on va tomber enceinte en gros c'est ce qu'on dit. Et dans ce gros sac, les professionnels de santé ou les gens qui ne sont pas renseignés vont mettre toutes les méthodes d'observation, toutes les méthodes oginaux, les méthodes que faisait nos grands-mères de calcul, du cycle. C'est vraiment un fourre-tout. Donc il faut apprendre à vider ce sac et à faire le tri dans tout ce qu'on a mis dans les méthodes d'observation. Et dans tout ça, en fait, il y a plusieurs choses. Il y a l'asymptothermie, qui est une méthode à part entière. Il y a la méthode des deux jours. Il y a la méthode de nos grands-mères qui est calculée à peu près quand est-ce qu'elles allaient ovuler. Il y a ce qu'on voit beaucoup sur des applications de smartphones de type Clou, qui vont être des méthodes de calcul de moyenne de cycle, donc basées sur ces cycles de 28 jours avec l'ovulation 14e. Et en fait... Tout ça c'est vraiment pas très efficace et pas très fiable. Alors que l'asymptothermie c'est fiable parce que ça s'adapte à chaque femme. Et qu'en fait toutes les femmes n'ont pas un cycle de 28 jours avec une ovulation au 14ème jour. Et donc les méthodes de calcul de moyenne de cycle ça peut pas marcher quoi. Quand on va utiliser l'asymptothermie ça va s'adapter à soi. Si on utilise bien la méthode on a la meilleure efficacité qu'il soit parce que ça s'adapte à nous. Alors qu'il n'y a aucune autre contraception qui s'adapte aussi bien à soi. Ça c'est très important pour faire la distinction dans toutes les méthodes d'observation et faire la distinction dans tout ce qu'on entend sur les méthodes d'observation qui sont vraiment décrédibilisées en permanence par les professionnels de santé, par le commun des mortels. Et donc ça c'est important de se rendre compte que l'asymptothermie, elle va se baser sur vous. Elle va se baser sur vos observations à vous, sur vos spécificités à vous dans votre cycle. En fait, ma formatrice dit, en symptothermie, chaque femme va créer son indice de Pearl. L'indice de Pearl, c'est un outil statistique qui a été inventé pour mesurer l'efficacité des contraceptions. Ça se calcule en nombre de grossesses non souhaitées qui sont survenues pendant l'observance d'une contraception par 100 couples qui l'utilisent pendant un an. Je ne sais pas si c'est un peu compliqué, mais en gros, on prend 100 couples qui utilisent une méthode de contraception spécifique pendant un an, et combien il y a de grossesses qui surviennent ? C'est un indice d'efficacité qu'on peut un peu remettre en question, parce que 100 couples, ce n'est quand même pas beaucoup, ce n'est pas un large panel. On ne tient pas compte de la rigueur de l'application de la méthode, ni de la fertilité des couples en question, ou du nombre de rapports. intimes qu'ils ont pendant cette année. Donc, c'est pas, enfin, voilà, c'est pas non plus le saint graal de la fiabilité, quoi, l'indice de Pearl. Mais c'est quelque chose auquel les sages-femmes se réfèrent, les gynécos, enfin, voilà, quand vous allez chercher une contraception, vous allez forcément entendre parler de l'indice de Pearl. Et donc, en symptôme d'ami, on dit que chaque femme va créer son indice de Pearl parce que plus on va... Déjà, plus on apprend à se connaître, oui, plus on utilise la méthode de manière rigoureuse. Plus on s'investit, on a de la rigueur. plus ça sera efficace. C'est du coup une méthode qui devient de plus en plus efficace avec le temps aussi. Oui, c'est ça. C'est-à-dire que plus on apprend à se connaître, plus on sait comment notre corps fonctionne, plus on est précis dans notre analyse de notre fertilité. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel on insiste parce que toutes les femmes ne vont pas pouvoir utiliser la symptothermie. Ça, c'est important de le dire. C'est qu'à chaque femme, sa contraception... Moi, je suis profondément persuadée que la symptothermie est une super contraception. Je l'ai utilisée en contraception pendant des années. C'est super. Ça peut vraiment... être efficace et adaptée à certaines femmes mais toutes les femmes ne vont pas trouver cette méthode adaptée à elles et ça c'est très important à dire aussi en fait ou elles peuvent aussi ne pas trouver cette méthode adaptée à elles en ce moment dans le moment dans lequel elles sont c'est ça en fait la contraception c'est vraiment Il faut faire un choix éclairé. C'est-à-dire qu'il faut que les femmes puissent faire un choix sachant tout ce qui est possible. Déjà, rarement les femmes sont au courant de toutes les contraceptions qui existent et qui sont possibles pour elles. Et c'est souvent un choix qu'on fait... Du moins pire. Du moins pire, oui. Ou alors, c'est pas toujours un choix, quoi. Il y a beaucoup de jeunes filles qui, à 14 ans, sont envoyées chez un gynéco par leur mère parce que la mère a appris qu'elles avaient des rapports sexuels. Et donc, le gynéco va nous donner une pilule et puis on n'en parle plus. Et en fait, c'est important de faire un choix en conscience et pas juste de prendre la pilule parce qu'on nous a dit de prendre la pilule. Pour faire un choix en conscience, il y a plusieurs critères. Il y a l'efficacité de notre méthode de contraception. Il y a l'innocuité. Donc ça veut dire, est-ce que la méthode va être risquée ou pas ? Est-ce qu'il va y avoir des effets secondaires sur moi, sur mon corps, sur mon état psychologique, sur l'environnement ? Tout ça, ça va être des critères de choix. Il va y avoir aussi la réversibilité de ce que j'utilise en contraception. Parce qu'une ligature des trompes, c'est une super contraception. Mais en fait, ce n'est pas réversible. Donc ça, c'est important. prendre en compte et il va y avoir l'acceptabilité. Est-ce que moi je suis en mesure d'accepter ? de prendre une pilule tous les jours à heure fixe ? Est-ce que moi je vais être en mesure de mettre en place une méthode très rigoureuse qu'est la symptothermie ? Est-ce que je ne me sens pas capable de gérer ça donc je mets un stérilet parce que je ne veux pas m'en occuper ? Ça, ça va être des choses très importantes à se poser, enfin ça va être des questions très importantes à se poser pour choisir une contraception de manière éclairée. Il va y avoir aussi le coût, parce qu'il y a certaines contraceptions qui peuvent être un coût, notamment les préservatifs. Tout ça, ça va être important de se poser la question. Et donc notamment... L'efficacité, c'est quand même la question que les femmes se posent le plus. On ne se pose pas toujours la question de l'innocuité, donc de savoir si ça va être un risque pour nous, pour notre corps, pour notre santé, pour notre environnement. Mais on va quand même se poser plus souvent la question de l'efficacité parce que si on a besoin d'une contraception, c'est qu'on ne veut pas d'enfant. Donc l'indice de Pearl, voilà quelque chose qui va être important en symptothermie qui va être, vous trouverez souvent si vous faites des recherches, un indice de Pearl catastrophique pour la symptothermie parce qu'elle va être mise dans le même sac que toutes les méthodes d'observation. Donc ça c'est vraiment important à savoir. L'asymptothermie moderne, elle s'appelle, que j'enseigne et avec laquelle j'accompagne les femmes, a un très bon indice de Pearl. Il y a vraiment beaucoup d'études qui ont été faites sur l'asymptothermie par notamment Joseph Rodger et sa femme et toute son équipe. Et donc ça va être en fait... L'asymptothermie, le meilleur indice de Pearl qui existe quand la méthode est bien appliquée. Et ça, vous ne le verrez jamais parce qu'on met toutes les méthodes ensemble et puis on dit c'est pas bien, vous allez tomber enceinte, c'est très risqué. En fait, il faut arrêter avec ça. Quand on utilise l'asymptothermie de manière rigoureuse, qu'on est accompagné pour le faire, c'est l'indice de Pearl le plus efficace. Enfin, le meilleur indice de Pearl, il est entre 0,2 et 0,8. Donc grossesse survenue sur 100 couples. Là où, par exemple, pour donner une indication, les préservatifs masculins sont entre 2 et 13. Donc on voit que c'est déjà plus élevé. L'asymptothermie va être le seul mode de contraception où pendant une période de notre cycle, l'indice de peur va être à zéro. Parce qu'on a toujours une période dans notre cycle où il y a zéro risque de tomber enceinte. Zéro, absolument zéro. Et en fait, il n'y a aucune autre méthode qui peut garantir ça. Parce que quand on est sous pilule, par exemple, je prends la pilule parce que c'est très pendu, notre cycle, il est bloqué. En fait, la pilule fait croire à notre corps qu'on est enceinte tout le temps. Mais il peut y avoir des ratés. Parce que c'est de la chimie de synthèse et que parfois, ça ne marche pas très bien. Le corps, il est plus fort. Il y a aussi beaucoup de ratés parce que les gens l'oublient aussi. Oui, mais en tout cas, c'est la seule méthode d'asymptothermie où pendant une période du cycle, pas tout le cycle, vous aurez un indice de peur à zéro. Ça n'existe nulle part ailleurs. C'est quand même important de le souligner. Vous ne le verrez jamais sur les sites internet qui vont décrédibiliser les méthodes d'observation. Je trouve ça important de le dire. Ce que ça veut dire, c'est qu'il y a un moment du cycle où on sait à 100% qu'on n'est pas fertile. Oui. C'est-à-dire qu'il y a toujours, en fait, après l'ovulation, après un certain moment après l'ovulation, toutes les femmes sont infertiles à 100% pendant cette période du cycle. Et c'est quelque chose qu'on ne sait pas. Quand on commence à avoir un cycle, on nous dit... Fais attention en fait, si t'es fertile tout le temps, tu risques de tomber enceinte tout le temps. Et en fait c'est faux. Une femme elle est pas fertile 100% de son temps, pas 100% du cycle. Là où un homme il va être fertile tout le temps, la femme elle va pas être fertile tout le temps. Et en symptothermie on peut diagnostiquer quand est-ce qu'on l'est plus à 100%. Et ça c'est génial. Ce qui fait vraiment la différence et la fiabilité de la symptothermie que t'as pas reprécisé, mais c'est surtout que par rapport à toutes les méthodes qui existent, c'est vraiment celle qui... Avec le temps, en fait, on a vraiment combiné plusieurs indices. Donc la température plus la glaire ou la température plus le col de l'utérus. Il y a d'autres manières d'observer. Mais c'est vraiment le fait qu'on associe plusieurs indices et qu'on apprend à se connaître sur le long terme et qu'on est validé par une personne qui valide notre interprétation qui fait que la fiabilité, elle est présente du coup. Oui, en fait il existait beaucoup de, comme je vous disais tout mis dans le même sac, il existait beaucoup de méthodes d'observation. Il existe la méthode d'observation du col de l'utérus, comme tu disais, parce que lui aussi il change au cours du cycle. Il existait que la méthode de la température ou que la méthode de la glaire cervicale. Et en fait c'est un professeur, Joseph Rozer, qui s'est rendu compte que si on couplait l'indice de la température, l'indice de la glaire cervicale, parfois l'indice du col de l'utérus, ben en fait... On avait plus de fiabilité puisqu'on avait plusieurs indices qui concordent et qui nous disent la même chose. Donc c'est une méthode qui couple plusieurs indices et c'est ça qui fait, comme tu disais, son efficacité plus que si on observe que notre température. Pendant qu'on parle d'efficacité, il y a quelques personnes parfois qui couplent les contraceptions entre elles aussi. Et c'est vrai que dans la méthode de la symptothermie, on a un moment où on est fertile. Donc comment on fait ? Du coup, on sait qu'on est fertile, mais c'est quoi qui est proposé ? Et à un moment où on sait qu'on est infertile, et là, la symptothermie se suffit du coup ? Oui. En fait, en symptothermie, ce qu'on va faire en contraception, c'est diagnostiquer une fenêtre de fertilité, donc la période dans laquelle on est fertile, et une fenêtre d'infertilité. Donc quand on est infertile, on sait qu'on est infertile, on peut... On peut avoir des rapports intimes sans autre contraception. Et quand on est fertile, alors là c'est une décision du couple, de la femme, de dire qu'est-ce qu'on fait dans la fenêtre de fertilité. Est-ce qu'on s'abstient ? Est-ce qu'on change notre manière de faire l'amour ? C'est-à-dire éviter la pénétration ? Est-ce qu'on couple avec une contraception barrière ? Donc en fait dans les contraceptions, on a les contraceptions hormonales, pilules, stérilés aux hormones, implants, anneaux, tout ça. Et on a les contraceptions barrières, donc qui n'utilisent pas des hormones de synthèse, mais qui font barrière entre l'ovule et les spermatozoïdes. Dans les contraceptions barrières, il va y avoir le préservatif, féminin et masculin, et les diaphragmes. Donc dans cette fenêtre de fertilité, on peut faire aussi ce choix de continuer à avoir des rapports intimes, mais protégés par des contraceptions barrières. On est sécurisé pendant cette période fertile. Donc en accompagnement, on va apprendre quels jours il faut vraiment faire le plus attention dans la fenêtre de fertilité. Mais en tout cas, pendant toute cette fenêtre fertile, il faudra se protéger si on veut avoir des rapports intimes. On peut coupler deux. Contraception barrière. C'est-à-dire qu'on peut porter un diaphragme et un préservatif masculin. On peut vraiment maximiser la sécurité à ce moment-là, et ça c'est quelque chose qui est important, sur lequel on revient en accompagnement, de savoir qu'est-ce qu'on choisit de faire dans notre fenêtre de fertilité. Ça, ça serait du coup pour un couple pour qui c'est vraiment pas possible du tout d'avoir un enfant, une femme qui se sent très fertile quand même. Oui, vraiment contraception, contraception. Si vous choisissez cette méthode en mode contraception, il faudra se poser la question, qu'est-ce qu'on fait quand notre fenêtre fertile est ouverte ? Et ça, on le fait en consultation, notamment avec ce que je vous disais, les choix éclairés de contraception, le coût, la réversibilité, l'acceptabilité, l'inocuité, tout ça, c'est des choses qu'on discute ensemble. Et puis en couple, c'est un très bon moment pour discuter de ça dans le couple. Quelle est justement la place du compagnon dans cet accompagnement-là de contraception ? Pour l'investissement du couple et du compagnon, ça va dépendre un petit peu des couples. Il y a des compagnons qui vont faire très facilement confiance en leur compagne et qui vont dire je sais qu'elle gère et qu'elle s'en occupe, moi je lui fais confiance Et puis il y en a qui vont être un peu plus réticents, qui ne vont pas trop connaître la méthode, qui vont en avoir entendu parler par leur mère qui a dit que ce n'était pas du tout efficace ou que sais-je. Et donc là, il va falloir leur apprendre. Eux aussi, la méthode, l'efficacité, comment on l'utilise, et puis beaucoup de communication. Ça sera sûrement plus de communication par rapport à la contraception dans le couple que quelqu'un qui prendrait la pilule et qui n'en parlerait pas. Notamment parce qu'il faut aussi décider ensemble de qu'est-ce qu'on fait pendant la fenêtre de fertilité. Donc c'est aussi des chouettes discussions que moi j'ai quand je reçois des couples, ce qui arrive, ou entre vous à voir quand vous décidez de partir en symptothermie. Au niveau de l'observation du cycle, même quand on est en contraception, c'est la principale chose, ça va être l'observation. Et donc le compagnon peut être parfois actif dans l'observation du cycle. Moi je sais que mon mari maintenant est très au fait de la méthode et de comment ça se passe. J'ai une roue de cycle que j'ai faite moi-même, que j'ai mis sur le frigo, et mon mari sait exactement où j'en suis dans mon cycle, ce que ça veut dire aussi pour lui, ce qu'il va se passer, comment ça va se passer. Des fois c'est même lui qui va la tourner. sur le frigo parce qu'il a observé que là je suis en SPM. Ça peut être des moments vraiment sympas à avoir en couple et qui peuvent recréer beaucoup de dialogues par rapport au cycle, à la contraception, ensemble. C'est super chouette. Tu as parlé de quelque chose qui me fait penser que c'est aussi une des raisons pour laquelle l'asymptothermie n'est pas très connue aujourd'hui, c'est qu'au départ, justement, ce qui était proposé, c'était l'abstinence pendant ces phases de grande fertilité. Et c'est aussi pour ça que la méthode ne s'est pas trop fait connaître au début. Je voulais juste redire deux choses avant qu'on passe à autre chose que la contraception. C'est une méthode qui peut être pratiquée en même temps qu'un stérilet au cuivre, donc non hormonal mais au cuivre. Ça, ça peut être rassurant pour les femmes. Par exemple, si on sait que son stérilet, on va devoir l'enlever dans deux ans et qu'on ne veut pas reprendre une contraception hormonale, on peut dire que j'ai deux ans pour bien intégrer la méthode et puis ensuite je suis libérée de mon stérilet, donc on peut coupler les deux. Et ça ne peut pas être pratiqué en même temps évidemment qu'une contraception hormonale. Est-ce que tu peux expliquer les raisons du coup ? Parce que les contraceptions hormonales bloquent le cycle naturel et qu'en symptosarmie on observe le cycle naturel. Donc ça ne peut pas être fait en parallèle. C'est aussi important de prendre conscience que beaucoup de contraceptions hormonales ont un impact très fort sur notre corps, plutôt négatif. Je vais rester soft, mais c'est quand même des sacrés saloperies, autant pour notre corps que pour l'environnement. Et l'asymptothéramie, c'est quand même une des seules alternatives à quelque chose de plus respectueux pour son corps et pour l'environnement. Et ça, pour moi, c'est super important à prendre en compte. C'est important que tu en parles parce que ça me permet de parler du fait que finalement, il y a quelques rares cas comme... Toi, du coup, de personnes qui viennent sur l'asymptothermie en première contraception, en général, c'est qu'on a connu cette méthode assez tôt dans notre vie sexuelle, mais la plupart des personnes passent par des contraceptions hormonales, voire stérilées aussi, et puis à un moment donné, n'en peuvent plus. Soit on a des symptômes physiques, soit émotionnels, ou juste le corps commence à le rejeter, elle l'oublie tout le temps. Il peut y avoir plein de raisons qui font qu'on a envie en tout cas de se tourner vers une autre méthode. Et il y a souvent un moment où les femmes viennent vers nous parce qu'en fait elles n'ont des fois même pas forcément connaissance. Moi par exemple quand je les reçois en naturopathie, qu'il existe la symptothermie, mais elles se disent mais je suis... Je suis un peu perdue, je ne sais plus vers quelle contraception aller parce que j'ai l'impression d'en avoir testé quelques-unes et ça ne me convient pas. Et du coup, c'est souvent à ce moment-là qu'elles arrivent. Donc forcément, par contre, dans ces moments-là, il peut y avoir une phase aussi de réappropriation du cycle qui peut être un petit peu plus longue parce que parfois, il y a eu des dégâts un petit peu de faits par les années de contraceptifs avant. Oui, oui. Sur les contraceptifs hormonaux, j'essaie de rester un peu soft parce que ça peut vraiment être compliqué à entendre les dégâts que ça peut faire. C'est important de savoir, moi j'ai accompagné beaucoup de femmes en post-pilule, qui prenaient la pilule et qui ne la supportaient plus, qui avaient beaucoup d'effets secondaires, dépressifs, prise de poids, irritabilité, migraine, les choses vraiment pas faciles.

  • Speaker #1

    Le manque de libido aussi.

  • Speaker #0

    L'absence totale de libido. Voilà. Et c'est important de savoir que ça peut mettre du temps à revenir en fait. Si on est une femme qui a pris la pilule pendant 10 ans, depuis nos 14 ans jusqu'à nos 24 ans, il est possible que le cycle ne se remette pas tout de suite en marche. Le corps peut être très rapide comme très lent. Ça dépend vraiment des femmes. Moi j'ai eu tous les cas de figure, j'ai eu des femmes qui dès le cycle d'après, enfin dès le mois d'après avaient à nouveau un cycle, et j'ai eu des femmes pour qui ça a mis plusieurs mois à revenir à la normale. Des femmes qui viennent me voir et pour qui c'est le cas, je ne les laisse pas dans la nature comme ça. On peut vraiment aider le corps, notamment parfois avec toi, on peut faire en naturopathie. On fait parfois des séances à deux, les deux, parce que ça va super bien ensemble, en fait, simple, tout est remis en naturopathie. On ne vous laisse pas comme ça dans la nature, on va aider le corps à se remettre de toutes ces hormones de synthèse. Et ça, c'est aussi un point super important du travail qu'on fait, notamment les deux.

  • Speaker #1

    En fait, ça se passe dans les deux sens. C'est-à-dire que si on fait de la naturopathie sans avoir l'observation du cycle, parfois on est un peu à l'aveugle et on ne sait pas trop qu'est-ce qu'il faudrait accompagner, améliorer, ou est-ce que ça coince, ou est-ce qu'hormonalement il y a des déséquilibres. Et puis à l'inverse, du coup, si on fait la symptothermie sans essayer de corriger, il y a des moments où on voit bien que ça prend trop de temps et que ça ne marche pas. Donc en couplant les deux, on arrive vraiment à des résultats plus rapides et des super résultats. Et c'est vraiment un moment où... Il y a beaucoup de demandes sur la symptothermie en arrêt de pilule, dans l'idée de concevoir dans les 1 ou 2 ans qui suivent l'arrêt de la pilule aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et puis nous, ça nous tient vraiment à cœur les deux, aussi d'éduquer un peu les femmes à ça, de se dire qu'on pourrait essayer de ne pas concevoir tout de suite après la pilule, parce qu'en fait, les déchets hormonaux de synthèse s'accumulent dans notre corps, notamment au niveau des seins, de l'utérus. Et en fait, si on fait un enfant tout de suite, l'enfant va absorber tout ça. Et on n'a peut-être pas envie de ça, on a peut-être envie de préparer un petit peu le... le terrain, comme quand on plante une graine sur un sol qui est pollué, là ça serait pareil. Donc c'est vrai que nous ça nous tient aussi à cœur de sensibiliser un peu à ça, de se dire prévoir la conception, arrêter la pilule en amont, et donc passer sur de la symptothermie pour ça, ça peut être très très bien. Enfin, nous c'est beaucoup ça, mes accompagnements, c'est arrêter une contraception hormonale pour passer à quelque chose de plus naturel. Alors je ne jette pas la pierre sur les contraceptions hormonales, chaque femme fait ses choix, mais il faut le faire en sachant les dégâts que ça peut faire. Et donc quand vous venez à nous pour ça, on vous accompagne au plus près. On ne vous laisse pas galérer avec des cycles qui ne reviennent pas. Moi je fais déjà les choses de base de la naturopathie et sinon je renvoie vers toi. Ou comme on disait, on fait des séances à deux. Mais c'est important parce que des fois il y a des femmes qui arrêtent la pilule et qui ne se reconnaissent plus. Il y a des femmes qui vont avoir des pics de libido après l'arrêt de la pilule à ne plus se reconnaître. Et en fait tout ça il faut savoir que ça va passer, que le corps va se stabiliser petit à petit. C'est important de se faire accompagner dans cette transition-là. Ça peut secouer, il faut savoir aussi ça.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on bifurque sur la conception ?

  • Speaker #0

    Oui, mais j'avais pensé à un truc qui est très important et je l'ai oublié. Oui, donc dernier point sur la contraception qui est important et que j'en ai pas trop parlé, c'est l'autonomie. En fait, ce qui est important pour moi, c'est que les femmes retrouvent de l'autonomie dans leur gestion de la fertilité. Ne soient pas dépendantes d'un lobby pharmaceutique, ne soient dépendantes de personne. Donc moi, je l'accompagne maximum un an et demi. Pour si on fait un accompagnement global, ça durera un an et demi, on se voit à peu près tous les trois mois. Mais le but, c'est que vous soyez autonome et que c'est vous qui... gérer votre fertilité toute seule. Moi, c'est vraiment ça qui m'importe, c'est que les femmes deviennent autonomes, s'approprient la méthode, la connaissent sur le bout des doigts et puis ça roule et après, vous n'avez plus besoin de moi. C'est important de se faire accompagner au début pour ne pas faire d'erreur, justement pour avoir une grande efficacité, pour se sentir aussi en sécurité, de se lancer là-dedans, parce que ce n'est pas toujours évident. Mais c'est important de devenir autonome après, et de ne pas dépendre d'un cachet, de quoi que ce soit.

  • Speaker #1

    Ou d'une appli.

  • Speaker #0

    Ou d'une application. Voilà, de gérer soi-même. L'important, c'est ensuite de pouvoir voler de ses propres ailes avec cette méthode. Et évidemment, par contre, si on a un enfant, si on arrête la méthode pendant un certain temps, là, c'est des cas où c'est très important de retourner voir une conseillère parce que le cycle peut changer tout à fait drastiquement et être complètement différent. Et puis, si on a un enfant, souvent la fertilité, ça se rejoue. Donc, voilà, fin de la contrassélusion. Clap !

  • Speaker #1

    Alors si on passe du coup cette fois plus à la partie conception, et comment on peut aussi accompagner par la symptothermie, par la gestion de la fertilité cette période-là ?

  • Speaker #0

    Alors la base, ce sera la même. La base, ça sera la même que pour l'observation pure, que pour la contraception. Ça sera observer ses cycles, minimum trois mois d'observation pure, où on dit aux femmes, en fait, on essaie de ne pas concevoir à ce moment-là. Là, on ne fait qu'observer, faire un état des lieux. Donc voilà, ça va être pareil, sauf qu'on n'en tirera pas les mêmes conclusions. En fait, on va aussi pouvoir diagnostiquer la fenêtre de fertilité, la fenêtre d'infertilité, quand est notre ovulation. Donc en fait...

  • Speaker #1

    C'est que l'objectif est différent, donc le focus est quand même... Un petit peu sur des points différents.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est que le but est inversé. En contraception, le but, ça va être de surtout pas tomber enceinte. Et puis là, ça va être de favoriser la conception. On va moins se concentrer sur ouvrir et fermer notre fertilité de manière hyper précise, ce dont on a besoin en contraception pour que ça soit efficace. Là, c'est pas ça le but. Le but, c'est de diagnostiquer exactement les jours les plus fertiles du cycle.

  • Speaker #1

    S'il y en a.

  • Speaker #0

    S'il y en a, déjà faire un état des lieux du cycle. Est-ce que j'ai bien une ovulation ? Est-ce que je suis bien fertile ? Comment est mon cycle ? Est-ce qu'il est équilibré ? Est-ce qu'il est assez long pour pouvoir tomber enceinte ? Parce que ça, il y a beaucoup de femmes qui ne le savent pas. Mais si on n'a pas une phase... progestéronique, donc la deuxième phase du cycle assez longue, on peut même pas tomber enceinte donc ça c'est des choses qu'on voit ensemble à quel moment on est le plus fertile comment viser les jours les plus fertiles avec nos rapports intimes quelle est la fréquence des rapports intimes qui est la plus adaptée à une conception si on veut maximiser les chances voilà tout ça c'est des choses qu'on voit c'est là dessus qu'on se concentre pour la conception donc ça change, on regarde pas tout à fait les mêmes choses sur notre cycle quoi Parfois après les trois mois d'observation on a des indices sur pourquoi est-ce que ça aurait pas marché depuis un certain temps si ça fait un moment qu'on essaye, qu'est ce qu'on peut faire pour l'améliorer, parfois je renvoie vers toi si c'est un peu trop voilà si c'est des grosses pathologies ou si on voit qu'il y a un gros problème de déséquilibre hormonal par exemple. Le but ça va être si ça fait longtemps qu'on n'arrive pas à concevoir ce qui est souvent le cas pour pourquoi on vient me voir, ça va être essayer de comprendre pourquoi avec le cyclogramme et puis comment agir. Donc comment agir moi je peux déjà faire un petit peu Et puis quand c'est vraiment important, je renvoie toujours vers toi. Mais moi, je donne déjà des bases. Et puis sinon, faire un vrai travail natureau en complément, on fonctionne très bien ensemble par rapport à ça. Ce n'est pas rare qu'on fasse des consultations de conception ensemble. Et c'est souvent très efficace. Notamment, je sais qu'on a déjà fait des consultations pour des femmes qui n'avaient plus de règles depuis des années. Et en fait, en symptothermie, on a vu qu'il y avait quand même des cycles. parce qu'on peut enfin voilà ça touche des choses qu'on voit en accompagnement mais on peut avoir des ovulations mais pas de règles des règles mais pas d'ovulation les femmes sont très créatives donc au niveau du cycle on voit beaucoup de choses et donc c'est super de pouvoir voir vraiment qu'est-ce qui se passe et comment on peut agir dessus

  • Speaker #1

    Moi, dans mes consultations, j'entends régulièrement Non, mais je sais que j'ovule parce que j'ai des sensations dans le ventre au 14e jour ou par là. Je sais que tout va bien parce que j'ai mes règles. Mais là, ça permet vraiment d'objectiver et d'aller voir, en fait. Si je parle un peu plus de mon cas personnel, par exemple, au niveau de mon cycle, ça m'a permis d'arriver à corriger suite à la pilule, de retrouver un cycle plus régulier. Et de me rendre compte qu'il y avait des cycles où je n'avais pas d'ovulation. J'avais comme deux cycles, je pensais que j'avais deux cycles qui s'étaient enchaînés. Et en fait, je n'en avais eu qu'un, puisque je n'avais eu qu'une seule ovulation pour ces deux mois.

  • Speaker #0

    Oui, c'est-à-dire que toi, tu avais la sensation d'avoir ton cycle normal parce que tu as eu tes règles au bout d'à peu près un mois. Et en fait, quand on a observé plus précisément tes cyclogrammes, tu avais un long cycle anovulatoire entrecoupé de saignements, mais qui n'étaient pas des règles parce que tu n'avais pas ovulé. Puis l'ovulation, donc ton ovulation mettait deux mois à arriver.

  • Speaker #1

    Et souvent, c'était des cycles, donc ça n'arrivait pas à chaque fois, mais c'était une période de vie où ça pouvait m'arriver trois, quatre fois dans l'année. Le corps, du coup, trop perturbé par... tout un tas de choses, abandonner l'ovulation qui ne se faisait pas, et envoyer des saignements privatifs pour recommencer.

  • Speaker #0

    En tout cas, oui, en fait, on a vraiment un état des lieux du cycle. Et donc, ça nous permet de tirer des conclusions, notamment si ça fait un moment que la personne n'arrive pas à tomber enceinte.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Après, du coup, on va venir mettre les plantes au bon moment du cycle, l'alimentation au bon moment pour aller corriger ce qui se passe, adapter l'exercice physique. Après, ça, c'est des choses qu'on fait déjà quand tout va bien. Mais là, on va aller encore plus précisément. Et du coup, on met toutes nos chances de notre côté. Ce qu'on voit aussi, c'est que ça permet aussi d'optimiser un petit peu... Les rapports sont que ça devienne une complète obsession, mais on se rend compte qu'il y a des couples qui essayent de concevoir que quand ils ne sont pas du tout fertiles, donc forcément ça ne peut pas marcher.

  • Speaker #0

    Oui, alors moi j'ai déjà eu des couples qui viennent me voir en consultation pour de la conception, et puis en fait quand j'ai leur cyclogramme sous les yeux, ils ont carrément... On n'a quasiment jamais de rapport intime. Donc là, ça permet aussi de se dire qu'il faut qu'il y en ait et qu'il soit au bon moment. Et puis sinon, on peut aussi se rendre compte par exemple que c'est une femme qui va toujours avoir des ovulations précoces et donc qui va être fertile pendant ses règles. Mais pendant ses règles, c'est une femme qui ne fait pas l'amour pendant ses règles par exemple et qui va faire après, mais en fait elle est déjà plus fertile. Donc voilà, c'est des choses que parfois on ne peut pas se rendre compte si on ne fait pas l'état des lieux de son cycle en symptothermie. Et donc ce qui va être important c'est d'identifier les déséquilibres pour pouvoir rééquilibrer le cycle. Et en fait en symptothermie, ça marche autant en contraception qu'en conception, mais plus on aura un cycle équilibré, plus ça sera une méthode efficace. Et en symptothermie un cycle équilibré c'est pas un cycle qui arrive toujours le 7 du mois et qui fait toujours 28 jours. C'est pas ça, c'est un cycle où à l'intérieur même du cycle, les deux phases... Donc ce qu'on dit oestrogénique et progestéronique, donc des deux hormones oestrogènes qui vont amener l'ovulation, et progestéronique qui vont maintenir une potentielle grossesse, c'est que ces deux phases-là dans le même cycle soient équilibrées, égales. Ça c'est important, parce que nous on a l'impression qu'un cycle régulier, c'est un cycle qui arrivera toujours le 11 du mois, enfin mes règles qui arriveront toujours le 11 du mois, et puis mon cycle il fera toujours 28 jours. En fait c'est pas ça. C'est à l'intérieur même d'un cycle qui peut évoluer de... Des fois il fait 28 jours, des fois il fait 32, des fois il fait 27, des fois il fait 28. En fait vraiment il évolue, c'est normal. Mais qu'à l'intérieur même de ce cycle, les deux phases soient égales. C'est vraiment ça un cycle régulier en symptothermie et c'est une notion qu'on n'a pas toujours. Pour qu'on continue avec la conception, il y a une chose qui est importante de préciser, c'est que tu as déjà commencé à expliquer pendant la partie sur la contraception que si on est sous hormones, on ne peut pas observer son cycle. Et du coup, c'est vraiment important, par contre, sur l'aspect conception, de préciser que l'aspect simple de thermie, il est intéressant que avant d'aller en PMA et que, comme tu l'as dit, c'est un temps qu'il faut... Il faut quand même vraiment se donner du temps pour avoir un temps d'apprentissage. Puis il y a un temps où ça fait un peu ses preuves, où du coup on a compris comment fonctionne notre cycle. On a eu le temps de le rééquilibrer s'il y avait un problème, donc ça aussi ça peut prendre un peu de temps. Et puis juste on peut vivre certains cycles en se laissant un peu porter, en essayant de concevoir au bon moment de notre cycle. Et du coup ça, ça va prendre quand même du temps. Et c'est pas compatible avec un parcours en PMA, parce que du moment où on a des hormones de synthèse, ça va commencer à perturber tout ça.

  • Speaker #1

    Oui ça c'est vrai que c'est important, parce qu'on a quand même pas mal de femmes. autant toi que moi qui viennent nous voir qui vont commencer un parcours PMA et puis qui viennent nous voir juste avant et en fait bien souvent nous on a plus le temps de faire ce travail là parce que comme je disais il faut au minimum 3 mois d'observation juste pour pouvoir s'approprier la méthode et puis pouvoir tirer des conclusions sur au moins 3 mois et ensuite rééquilibrer donc c'est quand même bien de se donner 6, 9 mois voire 1 an avant de partir en PMA si vraiment vous êtes pressé que ça ne marche pas mais on pourra jamais faire le travail en même temps en tout cas Moi, toi, en natureau, tu peux accompagner la PMA, mais en symptothermie, on ne peut pas faire les deux en même temps parce que le cycle est complètement dénaturé.

  • Speaker #0

    Si vous voyez, du coup, qu'il y a une envie de concevoir et que ça ne vient pas aussi tout à fait tout de suite, c'est important de ne pas attendre trop longtemps dans son coin parce que, par contre, après, quand vous allez enfin aller voir quelqu'un, si vous allez sur des méthodes naturelles, ça prend du temps. Donc, il vaut mieux aller quand même assez rapidement pour, après, avoir le temps, au contraire, de relâcher à nouveau la pression avec ces outils-là. et de vous donner du temps à nouveau. Mais si vous faites dans l'autre sens, on est un peu plus coincé par le temps.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça prend plus de temps. Mais parfois, ça ne prend pas non plus. Non, tout à fait. Parce que comme on disait tout à l'heure, remettre de la conscience, ça marche aussi en conception. Et des fois, ce qui peut bloquer, peut-être qu'il peut y avoir un nœud qui s'est fait. Et puis quand on va remettre de la conscience, notamment en s'observant un symptôme thermique, ça va se défaire et puis ça va marcher. Mais oui, ça prend du temps au moins d'intégrer la méthode en fait.

  • Speaker #0

    Surtout au niveau du cycle, du coup le temps où on est fertile en tant que femme, il est quand même très court. Donc si on n'était pas disponible à ce moment-là du cycle, du coup qu'on a pu faire l'amour une ou deux fois, on n'a pas forcément mis toutes les chances de notre côté et ça peut vite repousser à un mois de plus pour le coup.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Et c'est souvent des moments où les femmes sont pressées. Mais c'est important de dire ça aussi, c'est qu'avant... Donc il y a quelques années, quand les femmes partaient en PMA, les médecins, les sèches-femmes, les gynécos vous faisaient faire...

  • Speaker #0

    Une observation ?

  • Speaker #1

    Une observation, notamment avec la température de votre cycle naturel, avant de partir avec les hormones de synthèse et tout. Maintenant, ils ont dû trouver que ça leur prenait trop de temps de prendre ce temps-là, ou je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Ils ne sont plus très formés en tout cas à ça.

  • Speaker #1

    Si vous partez en parcours PMA, vous n'aurez plus jamais vos courbes de température à faire. Avant, c'était quelque chose qui prenait le temps de faire pour peut-être éviter un parcours PMA qui est quand même très lourd en hormones de synthèse et très lourd médicalement. Voilà, en général, et des fois... On peut l'éviter. Mais en fait, maintenant, ils ne prennent même plus la peine de faire ça, alors qu'on a quand même pas mal de femmes qui évitent des PMA en prenant juste au moins trois mois d'observation. Ça, c'est vrai que c'est important de le dire, notamment parce que les hormones de synthèse, maintenant, on sait que ça a aussi un rôle dans les cancers du sein, etc. Donc, ce n'est pas un parcours à faire à la légère. Et même si toi, tu peux les accompagner au mieux dans le parcours PMA, en tout cas, en symptothermie, c'est trop tard. Et parfois, on peut l'éviter.

  • Speaker #0

    On peut parler juste rapidement quand même des cas de la ménopause ou périménopause ?

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être autant des femmes qui se sont observées en symptothermie depuis des années et qui là commencent à voir qu'en fait la ménopause arrive. Souvent le premier signe ça sera les cycles, comment ça se raccourcir. Et donc nous on va faire ce qu'on appelle un parcours d'accompagnement pour signer la ménopause, pour pouvoir dire là ça y est c'est fini, c'est sûr qu'on est infertile. Donc c'est le même principe que le reste, je ne vous réexplique pas plus en détail, mais ça peut être un moment important. pour faire à nouveau attention à sa fertilité parce que c'est un peu comme dans la nature, un arbre avant de mourir, il va lâcher toutes ses graines pour être sûr de se reproduire un maximum avant de mourir. Et la ménopause c'est une petite mort pour le cycle féminin et c'est souvent une récrudescence de la fertilité chez la femme. Donc ça peut être un moment un petit peu charnière où refaire attention à sa fertilité et puis pouvoir signer cette ménopause, dire c'est acté, ça y est, j'ai plus d'ovulation depuis plusieurs cycles et on fait ça ensemble. c'est un moment important aussi et on peut vraiment accompagner en douceur cette transition qui n'est pas toujours facile il y a vraiment les cycles qui commencent à se modifier et il y a beaucoup de femmes qui sont un peu perdues dans les signaux à ce moment là

  • Speaker #0

    Bien sûr, il peut commencer à y avoir aussi les premiers signes de périménopause et de ménopause qui peuvent être désagréables aussi, qu'on peut accompagner en naturopathie. Et du coup, ça permet vraiment de savoir où on en est, ce qui se passe, parce que c'est un moment justement où il commence des fois à y avoir des ovulations sans saignement ou des saignements...

  • Speaker #1

    Sans ovulation.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. Donc du coup, ça permet de savoir un peu plus ce qui se passe en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est aborder cette transition parce que les cycles vont commencer à changer, on peut être un petit peu perdu, il y a beaucoup de femmes qui commencent à avoir des bouffées... chaleur, ce genre de désagréments qui sont vraiment pas toujours faciles à vivre et qui peuvent être dus à un déséquilibre hormonal. Donc nous, on vient accompagner ça. Il y a vraiment des femmes qui peuvent... où leurs symptômes peuvent disparaître, où elles le vivront beaucoup plus légèrement. Et c'est un beau moment à passer en symptothermie aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est bon pour toi ? Est-ce qu'on peut commencer à s'en aller vers la conclusion ? Est-ce que t'as envie de rappeler un petit peu... Comment se passe un accompagnement, finalement ?

  • Speaker #1

    Alors oui, avec moi, si c'est un accompagnement pour de l'observation pure, ça dépendra vraiment de vous, de combien de temps vous voulez vous observer et puis de combien de temps il vous faudra pour comprendre vraiment comment vous fonctionnez. Donc ça, pour moi, ça dépend vraiment des femmes. Pour l'observation pure ou pour les jeunes filles, ça dépend un peu de la rapidité avec laquelle elles s'habituent à la méthode. Pour les accompagnements en contraception, comme il faut vraiment de la rigueur et vraiment bien... Rien intégrer la méthode et être vraiment accompagnée parce qu'il y a des choses importantes en jeu. Moi je propose un accompagnement sur un an et demi pour être au plus complet. Donc vous avez inclus les trois mois d'observation. Ensuite en contraception on dit qu'on est débutante pendant un an. Donc je vous accompagne pendant toute cette année de débutante en symptothermie. Et ensuite on dit qu'on est experte au bout d'un an. Et moi j'accompagne encore pendant trois à six mois en tant qu'experte. Parce que vous pouvez avoir passé un an où tout s'est bien passé. Et... Et puis, trois mois après, me rappeler en catastrophe en disant En fait, là, il se passe un truc que je n'ai jamais observé chez moi, parce que les cycles, ça bouge toujours. Pour maximiser la sécurité en contraception, je propose un accompagnement global entier d'un an et demi. Soit j'ai des forfaits, vous pourrez retrouver mes tarifs sur mon compte Instagram ou par mail, m'envoyer un email. Je propose des forfaits si vous prenez l'accompagnement global entier dès le début. Et sinon, c'est à la consultation au fur et à mesure, parce qu'il y a des femmes qui décrochent avant, qui se rendent compte qu'en fait, c'est pas pour elles et que ça sera pas adapté. Et qui peuvent le sentir avant. Donc ne pas prendre un accompagnement complet à la base. Et puis en conception, il n'y aura pas de forfait d'accompagnement parce qu'en fait, il y a des femmes qui vont tomber enceintes très rapidement et puis d'autres pour qui ça va prendre plus de temps. Mais le principe d'accompagnement elle-même, vous avez d'abord vos trois mois d'observation pure et après on se voit à peu près tous les trois mois. Donc ça, en conception comme en contraception, on se verra à peu près tous les trois mois avec des retours par mail les mois où on ne se voit pas. Donc vous savez qu'on se voit tous les trois mois et entre vous m'envoyez vos cyclogrammes, Par mail, vous avez un retour. Et ça va au cabinet. On se voit souvent entre une heure, une heure et demie, des fois deux heures.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, est-ce qu'on pourrait juste récapituler un petit peu ? Finalement, c'est une solution pour qui, la symptothermie ? Et au contraire, quelles exigences et quelles difficultés il peut y avoir qui font que pour certaines personnes, ça ne sera pas forcément le meilleur choix ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a des moments... Dans la vie d'une femme, ce sera plus facile d'avoir du temps, parce que ça demandera quand même du temps, de la rigueur. Voilà, il faut prendre le temps de... prendre l'habitude de s'observer, ensuite il faudra du temps pour comprendre ce qu'on a observé, ensuite il va falloir du temps pour noter ce qu'on a observé, du temps pour l'analyser, donc c'est sûr que les 3 premiers mois, les 6 premiers mois peuvent être un petit peu contraignants pour certaines personnes, il y a des femmes pour qui c'est très facile et ça ira bien, mais il y a des femmes pour qui ça va être un peu plus contraignant, ça va demander un peu plus de travail, donc c'est sûr que si on est en postpartum avec un petit bébé de 2 mois et qu'on est déjà bien fatigué et que c'est compliqué pour nous, c'est peut-être pas le moment de se lancer dans l'asymptothermie. Et dans ce cas-là, il vaut peut-être mieux choisir une contraception qui nous sollicite moins. Encore qu'il y a des femmes qui y arrivent bien, mais ce n'est pas pour tout le monde à ce moment-là. C'est très bien pour des femmes qui se disent qu'elles ne veulent plus de contraception hormonale et qui ont envie de reprendre en main leur santé globale, leur contraception. C'est très bien pour des femmes qui ont envie de changer leur rapport à leur corps. Je ne sais pas, ou dans leur famille ça a toujours été très tabou, ou qui se sentent sales par rapport à ça. En fait, ça va vraiment venir libérer tout ça, donc pour ça c'est super chouette. Pour les jeunes femmes qui ont envie de ne jamais prendre de contraception, La perception hormonale est commencée directement là-dedans, avant de devenir mère par exemple, ou qu'il y ait de l'espace mental pour gérer ça. Donc voilà, c'est sûr que ça va être une méthode où il faut savoir qu'il faut avoir l'espace dans sa tête pour se lancer là-dedans, au moins au début. Et puis ça dépendra des femmes. J'ai des femmes que j'accompagne pour qui ça va être très facile, très intuitif. Et puis des femmes qui au bout même de 6 mois d'observation vont me dire en fait j'y arrive pas, c'est trop dur pour moi. J'arrivais déjà pas à prendre ma pilule à l'heure fixe. Donc ça c'est trop contraignant. Et dans ce cas c'est ok aussi, il existe d'autres contraceptions, on peut en parler ensemble. Mais moi je conseille toujours au moins d'essayer.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait on se fait des fois aussi toute une montagne.

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'inquiète parfois un peu trop de la charge que ça peut être. Alors que... Il y a des femmes pour qui, enfin en tout cas par exemple moi je peux en parler, pour moi aujourd'hui c'est plus du tout une charge parce que c'est très ancré. C'est devenu normal dans ma vie, c'est devenu très naturel, donc c'est plus du tout une charge. Ça peut l'être au début, mais ça peut aussi ne pas l'être. Moi j'ai pas envie de faire peur aux femmes non plus, il faut une certaine rigueur c'est sûr, mais avec le temps en fait ça devient très naturel aussi.

  • Speaker #0

    Et de mon côté par exemple c'est plus une charge non plus et ça l'a jamais vraiment été. Il y a eu plusieurs phases mais finalement tout cumulé ça fait... Ça fait au moins 8-9 ans que je fais de la symptothermie et que j'utilise comme moyen de contraception. Et simplement les phases où je suis un peu moins rigoureuse et où je sens que j'ai besoin de relâcher, que c'est trop pour moi, où j'oublie ma température le matin, simplement ça va être moins précis si je n'ai pas pris le temps de noter sur mon cyclogramme, etc. Et du coup par contre je vais mettre en place des moyens barrières et je vais prendre beaucoup plus large au niveau de mes fenêtres de fertilité. Et c'est vraiment avec le temps aussi que maintenant je sais un peu comment je fonctionne. Et les moments où par contre... J'ai envie d'avoir une fenêtre de fertilité qui est plus restreinte. Du coup, là, je vais faire plus attention à ma température, reprendre bien mes notes, etc. Cette rigueur-là, on peut aussi l'avoir par moments ou d'autres. Par contre, ça demande de rebasculer sur des contraceptions barrières le reste du temps, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a pas mal de femmes, je ne sais pas, même au bout de 4 ans de pratique de l'asymptothermie, là, il y a un moment compliqué. Et en fait, on oublie sa température, on n'y arrive plus. Et on rebascule sur des préservatifs, par exemple. Et pendant un certain temps, et puis ensuite on s'y remet. Et en fait, c'est aussi une contraception qui va s'adapter à nous tout au long de notre vie. Donc c'est important de faire toujours attention de la sécurité. C'est pour ça aussi que ça peut être bien de retourner voir une conseillère à un moment. Ça demande au moins de la rigueur au début. Et ensuite, ce sera plus flexible parce qu'en fait, vous aurez intégré la méthode complètement à votre vie. Et en fait, c'est aussi... Disons que c'est pas juste une contraception en fait, ou un outil pour concevoir, ou un moyen de s'observer. Et c'est vraiment... Ça s'inscrit dans un changement plus global de notre vie, notamment mettre de la conscience dans le corps. Déjà ça. Moi, je sais que ça a été le plus grand changement dans ma vie parce qu'en fait, j'ai pris conscience que j'avais un corps qui fonctionnait. parfaitement bien, que la nature était parfaite et que si il se passait certaines choses, c'est parce qu'il y avait une raison. Et ça m'a suivi dans ma vie, autant en contraception qu'en conception. Et puis ça évolue, mais ça sera toujours là. Et donc c'est aussi pour des femmes qui auraient besoin d'une boussole, comme tu disais tout à l'heure, d'un moyen d'être guidée dans la vie, notamment par le corps. Et c'est quand même un outil merveilleux.

  • Speaker #0

    Quand tu parlais du fait qu'il faut quand même essayer et s'accrocher, moi je suis passée par trois apprentissages différents de cette méthode-là. Donc j'ai commencé d'abord toute seule dans mon coin parce que c'était tellement peu connu, il n'y avait pas de conseillère proche, il n'y avait à l'époque que des conseillères presque en Suisse, à distance et du coup moi ça ne me parlait pas trop, donc je me suis lancée toute seule dans mon coin avec un petit budget d'étudiante aussi. Finalement au bout de six mois, un an, à essayer mais sans avoir eu quelqu'un avec moi, j'ai abandonné une première fois. Quand je me suis retrouvée à l'école de naturopathie, je me suis retrouvée en cours avec une personne qui était formée à la même méthode que toi, par la même personne qui m'a à nouveau suivie pendant... qui a analysé un petit peu mes cycles, les cyclos que j'avais refait un petit peu sans elle, puis qui nous avait vraiment reformé et qui avait analysé à nouveau un peu nos cycles. Ça m'a un peu relancée dedans, mais en même temps, vu que c'était une amie, on n'a pas fait un vrai suivi non plus après pendant un an, un an et demi, comme tu le proposes. Mais je m'étais formée aussi un petit peu, donc j'avais quand même bien renforcé mon... Là j'ai beaucoup mieux tenu mais du coup quand toi tu t'es... Reformer encore, ça a reprécisé des choses et ça a renforcé l'envie de m'observer de manière très précise et de m'y remettre à 100%. Et du coup, à chaque fois, il y a des niveaux de compréhension un peu plus...

  • Speaker #1

    un peu différent du coup moi même je me suis lancée toute seule maintenant je peux dire que c'était quand même une erreur parce qu'on part quand même pas avec la même confiance en nous, en la méthode en notre capacité à l'utiliser donc je l'ai utilisé comme ça quand même deux ans et puis quand je me suis reformée pour pouvoir accompagner les femmes à ça, ça a changé même moi, ma manière de l'utiliser pour moi quoi, et oui c'est quand même super important d'être accompagnée pour ça pour la confiance Je pense que c'est le plus gros truc qui revient, même des femmes que j'accompagne, leur retour le plus gros, c'est de se dire je ne suis pas toute seule en fait et j'ai confiance en toi, donc j'ai confiance en la méthode et je ne pars pas la boule au ventre par peur de tomber enceinte ou que sais-je.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais une dernière chose à ajouter ou qu'est-ce que tu aurais eu besoin d'entendre pour te lancer au début ou qu'est-ce que tu penses que les personnes qui hésitent pourraient avoir besoin d'entendre ? Mais je pense qu'on a dit beau.

  • Speaker #1

    beaucoup de choses déjà oui je me suis un peu perdue j'ai l'impression pendant ce podcast mais je dirais que le plus important c'est se faire confiance et faire confiance à son corps c'est à dire que vraiment la nature est parfaite le corps est parfait même quand on a l'impression que ça fonctionne pas c'est que ça fonctionne parfaitement. Moi, j'ai beaucoup appris ça les derniers temps, et notamment grâce à la symptothermie, mais vraiment, c'est faire confiance à son corps. Ce qui se passe, ne se passe pas pour rien. Et se faire confiance à soi dans nos observations. Ça, c'est très très important, et c'est vraiment un apprentissage qui se fait avec la symptothermie. Et ne pas le juger aussi, quoi. Je sais qu'il y a beaucoup de femmes pour qui leur cycle, ça ne leur renvoie que quelque chose de sale, les règles, c'est ça, les pertes blanches, c'est ça. sale. Et non, en fait, c'est pas sale du tout. Et c'est même plutôt magique quand on y pense. Et ça, c'est le plus beau dans l'apprentissage de la symptothermie, c'est changer de regard sur son corps, ne pas se juger, ne pas le juger et avoir confiance. Ouais, je dirais ça.

  • Speaker #0

    Merci. donc pour rappel pour toutes celles qui sont curieuses et qui auraient l'élan de se lancer dans ces méthodes d'observation donc vous pouvez retrouver Andrea en consultation individuelle vous pouvez nous retrouver toutes les deux soit séparément soit ensemble dans différents ateliers dont les ateliers pour comprendre le fonctionnement du cycle ben oui

  • Speaker #1

    Retrouvez-nous prochainement en atelier.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à nous faire vos retours, à nous poser vos questions sur ces méthodes d'observation et puis à partager aussi à des personnes autour de vous qui pourraient avoir besoin de connaître cette méthode qui est encore si peu connue ou mal connue et que ça pourrait rassurer aussi et donner l'envie de se lancer dans ces observations-là.

  • Speaker #1

    C'était pas forcément un exercice facile, j'ai l'impression d'avoir oublié plein de choses, mais en tout cas, on peut se retrouver en consultation, et puis là, parce que j'avais envie de dire trop de choses, là, je me rends compte, donc j'ai pu un peu me perdre, mais...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses à dire, et puis il y a l'envie de parler quand même de chacun des sujets dont on vous a parlé, parce que pour que ça touche le plus de femmes possible, et de cas possibles.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, on n'a pas parlé beaucoup de la spécificité de la symptothermie pendant l'allaitement, mais voilà, venez nous voir et on en parlera plus. Il y a vraiment beaucoup de choses à dire. plus spécifique. J'ai essayé de faire un petit peu global, mais c'est pas facile parce que j'ai envie de tout vous dire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup en tout cas, je pense que c'était déjà super complet et je suis très contente de vous faire découvrir cette méthode. Le prochain épisode sera aussi une interview d'une femme que j'ai accompagnée qui pendant un temps a arrêté la pilule pour redécouvrir ses cycles et qui a même fait le choix plus tard de reprendre la pilule à nouveau. Donc ça vous donnera aussi une autre vision d'une personne, même si de notre côté c'est vrai on a toutes les deux un parcours qui fait qu'on a un petit peu du mal et des connaissances qui font qu'on a un peu de mal avec l'aspect hormonal synthétique des contraceptifs mais pour le coup quand une femme le tolère plutôt bien et que pour elle c'est son choix et qu'elle a identifié que c'était la méthode la plus adaptée pour elle parfois ça peut être aussi assez positif donc voilà vous aurez encore un autre discours et un autre récit par rapport au cycle dans le prochain épisode Merci

Chapters

  • Introduction

    00:06

  • Présentation Andréa Roux

    02:39

  • En quoi consiste la Symptothermie ?

    05:51

  • Les indices du corps que l'on observe

    06:56

  • Une méthode d'observation

    11:43

  • Pour qui ?

    13:35

  • Une méthode d'observation

    16:25

  • Une contraception naturelle

    26:06

  • Le couple

    38:50

  • Compatibilités avec les autres méthodes

    40:53

  • S'observer pour concevoir un enfant

    45:03

  • C'est quoi un cycle équilibré ?

    53:55

  • Le cas de la ménopause

    58:45

  • Comment se passe un accompagnement ?

    01:00:45

  • Une solution pour qui ?

    01:03:03

  • Le meilleur conseil d'Andréa Roux

    01:10:16

  • Conclusion

    01:11:23

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