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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

6 - Témoignage de Trécy - Se faire accompagner dans les difficultés d'allaitement et simplement de la vie de parent

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1h00 |28/06/2024
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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

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1h00 |28/06/2024
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Description

Ah les difficultés d'allaitement, c'est pas si rare, ce qui est rare c'est d'avoir un témoignage. Je suis heureuse de vous présenter Trecy et son parcours. J'ai eu la joie de l'accompagner à un moment délicat de sa vie et de son allaitement. Une très belle rencontre, et bien qu'elle n'y croyais plus quand je l'ai rencontré 1 semaine après la naissance de son fils, au moment où je publie cet épisode cela fait 17 mois qu'elle allaite son fils !

On y parle aussi des difficultés et des joies d'être parents de la grossesse aux premières années de l'enfant en passant par l'accouchement.

Si toi aussi tu souhaites être accompagné pendant avant, pendant, après l'allaitement, écris moi simplement.

C'est si important que cet épisode soit partagé au plus grand nombre !


Les ressources de Trecy :


Livres

  • Mon corps après bébé, tout se joue avant 6 semaines de Bernadette de Gasquet

  • Merci mon fils, Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR de Zoéli


Comptes


Retrouver Trecy sur les réseaux :

@formenfamille


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, Je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Dans cet épisode, découvre le témoignage de Tracy, maman de deux enfants. Elle nous parle des difficultés d'allaitement, puis d'être maman dans le monde d'aujourd'hui et de l'entourage, du soutien et de la confiance en soi que ça peut demander. Je suis particulièrement touchée en réécoutant l'épisode de voir à quel point les difficultés commencent tôt, dans le manque d'accompagnement et de bienveillance, de bon sens aussi parfois, dans les conseils et les pratiques proposées déjà pendant la grossesse, pendant l'accouchement bien sûr. et dans les premiers temps avec bébé. C'est fou l'incidence que ça peut avoir plus tard, dans la confiance en soi, dans la mise en route d'un allaitement, mais aussi d'une parentalité, d'une relation avec son enfant. J'ai eu la chance d'accompagner Tracy au bon moment, dès les premiers jours en fait, dans un moment de détresse. Si j'ai un message aujourd'hui à faire passer, c'est vraiment d'oser se faire accompagner. Avant, pour que la grossesse et la naissance se passent au mieux, parce que ça a une incidence énorme sur la suite. Avant aussi, pour se préparer au postpartum et à l'allaitement. Et surtout pendant, pour que ce soit plus doux. Que ce soit pour de grosses difficultés ou de soi-disant plus petites. Parce que selon moi, c'est vraiment dommage de rester dans un inconfort. Il y a plein de manières différentes de trouver de l'aide. Comme l'explique Tracy dans le podcast, ça peut passer par l'accompagnement d'une doula, d'une naturopathe, comme en faisant appel à moi. Mais il y a aussi plein d'autres professionnels. Et souvent, il s'agit de se construire autour de nous une équipe. Et après... après l'allaitement, parce qu'on peut encore parler de sevrage, de diversification, d'intolérance alimentaire, des caries du jeune enfant aussi, des changements dans vos vies de parents, etc. Je précise que les rendez-vous d'allaitement sont pour moi les rendez-vous que j'essaye de faire passer vraiment en priorité. Vous avez le droit bien souvent à des créneaux privilégiés et si je peux, je viens directement à la maison. Bref, je vous laisse sans plus tarder écouter l'épisode de podcast avec Tracy et en fond son petit bout priam. un petit rappel également pour faire vraiment connaître ce podcast au plus grand nombre et qu'il puisse bénéficier à toutes les mamans qui en ont besoin je vous invite à partager ce podcast à le commenter à mettre une note c'est ça qui a le plus d'incidence à aimer chaque épisode que vous écoutez également je vous remercie du fond du coeur belle écoute Merci beaucoup d'avoir répondu à cette proposition.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Comme je te disais tout à l'heure, ça fait sens pour moi. Et merci aussi.

  • Speaker #0

    Du coup, dans mon souvenir, on s'est rencontrés finalement une fois. Oui. Dans les premières semaines de postpartum. Tout à fait. Avec un besoin de soutien au niveau de l'allaitement. Oui. et donc voilà c'est vraiment sur ce sujet là que j'avais envie de t'entendre de savoir de pouvoir partager un petit peu ton histoire et quelles ont été tes difficultés à ce moment là quelles ressources aussi t'as trouvé et comment ça va aujourd'hui finalement c'est

  • Speaker #1

    un petit rétrospectif c'est tout à fait ça on va faire une petite rétrospective parce qu'en fait quand j'ai eu ton message justement je me disais de quoi on va parler, il y a tellement de sujets tellement de choses, c'est vaste finalement et en même temps après je me suis dit ok attends tu vas repenser à ce pourquoi je t'ai téléphoné et effectivement c'est au sujet de mon allaitement parce que comme pour mon premier j'avais la volonté de Et comme pour mon premier, j'ai un peu revécu des difficultés. En fait, je pense que ma montée de l'aise se fait tardivement. Et du coup, ma montée de l'aise se fait tardivement. Et dès la maternité, on m'a laissé un peu tranquille quelques jours, mais on m'a vite proposé un complément. Concrètement, ça m'a déchirée parce que ce n'était pas OK, ce n'était pas dans mon projet, parce que j'ai perdu confiance en fait. Déjà que, je pense à la grossesse. Devenir maman, c'est beaucoup de remise en question, de doutes, de choses qu'on ne connaît pas pour la première fois, ce qui est un peu moins le cas la deuxième, évidemment. N'empêche que j'ai revécu ce schéma-là avec Priam, parce que c'est ça que je devrais dire aussi, c'est que j'ai un premier enfant. qui s'appelle Connor. Et avec lui, j'avais la même volonté d'allaiter. Sauf que concrètement, même si on y a passé beaucoup de temps, la mise au sein, etc., après, j'ai complètement été découragée parce qu'il ne prenait pas de poids. Ça avait été une grossesse. Moi, j'adore être enceinte. J'ai su dès mon premier que j'adore être enceinte. Sauf qu'effectivement, j'ai eu aussi beaucoup d'angoisse. Physiquement, ça se passe très bien. Après, moralement, mentalement, ça a été beaucoup d'angoisse. De peur aussi de est-ce que je vais y arriver ? Les ressources que j'ai pu trouver déjà à l'époque, ça a été de me documenter. Je me suis tournée aussi vers des professionnels, notamment Massage Femme, qui m'a suivie, pas de la même façon, mais beaucoup pour mon premier. Elle a été d'un grand, grand soutien. Sauf que je crois que ce n'était pas forcément son sujet premier, l'allaitement. Donc on a abordé l'allaitement, on s'est dit que de toute façon, ça allait rouler. Mais brièvement. Et finalement, non. Disons que ma montée de lait a été compliquée. Et puis à un moment, on m'a dit Stop, madame, votre bébé s'y pleure trop. C'est vrai que... L'accouchement, c'était bien passé. J'ai eu la péridurale bien posée. Enfin, pas de complications. Mais voilà, on sait quand même que ça peut être compliqué de se remettre. De toute façon, on a besoin d'un temps pour déjà atterrir après cet événement-là. Et puis en fait, oui, je reviens sur Connor pour faire lien avec Priya et notre rencontre.

  • Speaker #0

    On va commencer par le premier.

  • Speaker #1

    Ça a fortement été le deuxième. C'est résonant.

  • Speaker #0

    Le deuxième,

  • Speaker #1

    ça pose le compte. Et donc, oui, voilà, j'essaye, j'essaye la mise au sein, la mise au sein. Mais... et ça ne fonctionne pas enfin ça ne fonctionne pas j'ai du colostrum mais du coup une paire il ne prend pas de poids et à un moment on lui dit stop madame maintenant en fait votre bébé s'il est comme ça c'est qu'il a faim bon j'accepte parce que bien sûr je ne veux pas de mal à mon enfant mais je suis profondément bouleversée profondément bouleversée Et voilà, du coup, je pars sur... J'accepte, je reçois et je pars sur un allaitement limite. Jusqu'à huit mois quand même, sachant qu'en plus, on a vite constaté que Connor avait peut-être de l'intolérance au lait de vache. Mais à huit mois, ça s'est arrêté. Moi, là, j'avais besoin de retrouver mon corps. Voilà, ça s'est arrêté. On est repassé au biberon et puis voilà. N'empêche que je suis restée avec une petite frustration, une amertume de ne pas avoir pu aller au bout et me dire, mais pourquoi moi, je n'ai pas pu. Et puis, je n'ai jamais vraiment eu de questions. J'ai eu des questions, je n'ai jamais vraiment eu de réponses, je veux dire. Après, voilà, la vie a passé. Et puis, Priam est venu se nicher dans mon ventre. Bon, là, de toute façon, deuxième grossesse, il y a quelque chose qui me frappe. Je vis toujours aussi bien, en tout cas physiquement, la grossesse. Et puis là, moralement, mentalement, finalement aussi. Parce que la grande différence, c'est l'expérience. Je constate qu'avec l'expérience, comment je suis devenue maman, comment j'ai appris à être maman. Avec mon grand, ça a une incidence sur cette deuxième grossesse et très très positive. Je veux dire, je me mets beaucoup moins de pression, j'ai beaucoup moins de doutes, même si parfois un peu d'angoisse parce qu'on a quand même un tas d'examens à passer, etc. Non, là, je ne suis plus la même en fait. Je suis une maman déjà qui a passé un... Maman confirmée, j'ai envie de dire. Au début, je suis maman novice, débutante. Et là, je sens que j'ai passé un cap, ça roule. Et bon, je ne me pose pas vraiment de questions. Peut-être que je me documente plus, je me renseigne davantage. Ce n'est pas peut-être, c'est je me renseigne davantage. En fait, mes choix se précisent parce qu'au début, je cherche. Je vais vite quand même vers tout ce qui est vers une maternité de proximité. Le portage, je parle déjà pour Conor. Le portage, forcément l'allaitement, la DME, etc. De toute façon, déjà à l'époque, je cherchais comment pouvoir déjà être mompreneur, développer un projet en tant qu'auto-entrepreneur et pouvoir être proche de mon enfant déjà. Et donc, j'ai trouvé toute cette façon de materner. Et comme je disais au début, Connor, c'est la découverte. D'ailleurs, j'avais un porte-bébé super. super pas physio et puis Priam je suis confirmée entre temps j'ai donné des ateliers dans ce portage donc je suis briefée en portage l'allaitement, finalement j'ai rencontré aussi plein de mamans donc je sais que c'est possible il y a plein de doutes qui sont soulevés,

  • Speaker #0

    levés je veux juste te préciser pour celles qui sont loin de tout ça au niveau du portage qu'est-ce que tu entends par un portage pas physio ok

  • Speaker #1

    En fait, c'est la position. En quelques lignes, c'est la position. Il y a des portes bébés qui ne permettent pas une position que tu retrouves au sein, dans le ventre, en fait, in utero, notamment la position des jambes et du dos. Il faut vraiment que... Tu n'as pas envie, hein ? Mais oui, mais je suis là, je suis toujours avec toi, je t'aime de tout mon cœur. Et je te vois, ce sourire ! Mais je t'aime, je t'aime fort d'amour. Oui, je suis là avec toi, je discute aussi avec Amélie. En plus, on parle de choses super cool ! que j'ai aussi développé grâce à ton frère et grâce à toi. Oui, le portage physio, c'est vraiment la position, non seulement du bébé, mais aussi pour la maman au niveau du dos. Il y a des réglages à faire, il y a des portes bébés, il y a les matières aussi qui sont plus confortables. Concrètement, je vais dire plutôt que ce n'est pas un moyen de portage physio, c'est quand l'enfant est maintenu par des organes génitales, et puis il y a les jambes qui tombent, ça ce n'est pas ok. Et plus physio encore, je n'ai pas parlé de l'écharpe. L'écharpe ou la sling, moi, c'est la sling que j'ai. Alors, pour Connor, j'avais une écharpe énorme et je n'avais pas été formée. Et je me suis énervée avec ça, je n'y arrivais pas du tout. Et pour Priam, du coup, j'ai découvert la sling. Et la sling vit. La vie, c'est une écharpe avec un anneau qui est facile d'installation. Tu la mets sur l'épaule. Et puis là, le bébé, il retrouve aussi le confort. Une position qu'il retrouve in utero. Donc, c'est ça le portage physio. Et puis, j'enchaîne, je reviens sur l'allaitement. J'ai levé plein de doutes. Oui, même si, finalement, la montée de l'est est tardive, entre guillemets, c'est possible. Il faut juste aussi, peut-être privilégier, même pas peut-être, c'est sûr, privilégier des conditions. Et c'est ce sur quoi, d'ailleurs, je suis hyper... hyper sensible. Et donc, l'environnement, les gens, la nourriture, la nourriture, tout ça, ça m'importe hyper. Du coup, je pense que pour avoir un peu aussi lu tout un tas de choses et te rencontrer, pour t'avoir rencontré, je sais que il y a des ingrédients qui permettent de développer l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est ce qui va t'aider à faire la production de lait. Donc, voilà. Maintenant, je sais ça. Avant, je ne le savais pas. Je ne le savais pas, il faut dire. Même si notre maternité à Besançon, il y a plein de trucs cools, parce que je suis allée en mater, j'ai choisi d'aller en mater pour ça aussi, parce qu'il y a une sale nature, etc. Bon, je n'y ai pas eu accès. Ou au moment où j'ai pu y aller, pour Connor, je n'avais plus de force. Mais pour Priam, je n'y ai pas eu accès. Mais même comme ça, même s'il y a des efforts de faits, concrètement, la chambre, elle ne m'inspire pas trop fort. voilà les gens bon je les connais pas une grande déception déconnore c'est d'avoir compris qu'en fait la sage-femme qui te suit elle sera pas là à ton accouchement ça ça m'a énormément déçue et puis du coup ça m'a un peu perturbée parce que pour moi toute la confiance qu'on s'accorde tout le long de la préparation de l'accompagnement pour moi c'était une évidence qu'elle allait venir avec moi en fait c'était une évidence qu'elle allait être avec moi et quand j'ai compris que c'était pas possible parce que le système me le permet pas Et c'est là où, forcément, pour Priam, je te rencontre. Je sais qu'il y a des doulas. Et aujourd'hui, par exemple, je suis convaincue du travail à faire aussi bien des sages-femmes et des doulas ensemble. Parce que voilà, pour finalement des profils comme moi, on a besoin de ces personnes en qui on a confiance et qui nous suivent tout au long de la grossesse. Et puis pour l'après, même l'avant, qui savent aussi mettre les conditions, qui ont ces connaissances-là. C'est plus pas qu'ils prennent le temps de prendre aussi ces renseignements, parce qu'en fait, après, c'est des entretiens avec la maman, et qu'on puisse se permettre de pouvoir le faire, tant dans l'environnement, le cocon qu'on va se créer, la relation qu'on va créer, et puis la nourriture. Ça, par contre, pareil, très tôt, c'est un sujet aussi qui me... c'est un centre d'intérêt qui m'est important. Donc voilà, je cherchais déjà en plus à l'époque pour Connor, pour booster ma lactation, qu'est-ce qu'il fallait que je mange, etc. Pour donner un lait riche, etc. J'étais à fond, à fond. Donc bon, ça revient sur cette grosse déception. Ouais, pour revenir à l'allaitement, deuxième grossesse, j'ai plus de connaissances, j'en sais davantage. Et encore là, j'ai avancé, parce que ce que j'ai dit, ce sont aussi des choses que j'ai apprises, même après. notamment ta rencontre et l'expérience aujourd'hui de l'allaitement parce que ça va faire 17 mois que j'allaites Priam et on se souvient et ce pourquoi on s'est rencontré c'est que je revis le même épisode quasiment à l'identique parce que moi j'avais confiance cette fois Et c'est ça les mots-clés, je crois aussi, ce que je n'avais pas à l'époque. Je ne connaissais pas. Je me suis laissée beaucoup plus en proie aux doutes et à la peur parce qu'il me manquait ça, cette confiance en fait. Cette confiance en moi. Et donc, grâce à mon aîné, j'ai... J'ai cultivé. Voilà, j'arrive, donc j'accouche de pria, mais un peu plus compliqué qu'avec Connor, la péridurale très mal posée d'ailleurs. Concrètement, j'ai eu mon bras en doloris. J'étais en doloris jusqu'au bras. Et puis, comme j'ai percé la poche des os, mais pas tout à fait, j'ai dû prendre à plusieurs heures d'intervalle des antibiotiques. Du coup, on m'a déclenchée. Et le travail était... C'est aussi parce que le travail n'avait pas commencé. et on m'a déclenchée. Ça, j'étais un peu triste. C'était un peu triste. Bon, je l'ai accueillie parce qu'encore une fois, tu veux le bien-être de ton enfant et donc tu l'accueilles. Mais j'étais un peu triste parce que c'est pareil, je me sentais d'aller le plus loin possible. Alors, je ne m'étais pas dit que je me refusais l'intérêt général, mais je m'étais dit je vais aller le plus loin possible dans mon... dans mon travail naturellement. Et je n'ai pas pu. Enfin, pas beaucoup, parce que non, ce n'est pas que je n'ai pas pu, c'est qu'en fait, pour qu'on sache, quand on a un déclenchement, c'est quand même les contractions qui sont beaucoup plus douloureuses que les contractions normales. Donc j'avoue, en fait, à un moment, non seulement j'étais fatiguée parce que j'étais arrivée plus tôt à la maternité, enfin, je pensais, j'étais pour un contrôle parce que je me posais la question si je perdais du liquide. Et finalement, on m'a confirmée, donc j'y suis restée. Je ne m'y attendais pas et du coup, j'ai eu ces prises d'antibiotiques. Je ne pouvais pas dormir comme je voulais, je ne pouvais pas faire mes bains. Les bains, c'est quelque chose qui fonctionne bien, en tout cas sur moi. Bon, j'ai fait mes petits exercices ballons, j'ai dansé, j'ai mis de la musique. J'étais un peu fort. D'ailleurs, à un moment, on m'a demandé de baisser parce que j'étais à fond. Cela dit, ça a donné lieu à une anecdote trop drôle. Il y a une tâche femme à un moment qui est arrivée, je ne sais plus pourquoi, pour me donner quoi, et puis elle s'est mise à danser avec moi, c'était trop cool. Parce que ça aussi, ça a fait l'objet d'un projet dans ma vie professionnelle. Et puis surtout, j'en parle parce que la danse, le mouvement de manière générale, c'est quelque chose qui m'a toujours accompagnée. Et encore plus pendant mes grossesses, et puis l'après, l'accouchement, et puis encore l'après. Donc voilà, j'ai quand même fait tout ça. Pour parler nutrition, j'avais su que... J'ai appris que les feuilles de framboisier pouvaient dilater le col, en tout cas pousser les contractions. Donc voilà, j'avais quand même essayé de, malgré tout la fatigue, la prise d'antibio, de faire mon petit cocon. Mais bon, il y a autre chose dont je ne parle pas, toujours assez seule en fait. Parce que concrètement, moi quand je suis venue à Besançon, je suis venue pour l'amour. Ça, c'est encore un autre sujet. Sauf que bon, il y a des choses avec lesquelles ça a matché, et il y a d'autres choses, ça pourrait être un autre sujet encore à traiter, la place de l'homme, du père, ou juste devenir père, je pense que c'est encore un autre sujet, parce que bon, ça n'a pas été simple dans la relation, et du coup, surtout pour Connor, après on va dire que j'avais un peu accepté aussi certaines choses, même si ce n'est jamais très cool d'être seule. Même pas du tout. En fait, c'est ça aussi dont j'avais besoin de parler, c'est comment on peut manquer de soutien. Et ça se traduit à plein de niveaux. J'ai parlé des maternités, la façon dont on peut accueillir, des professionnels, le suivi, et puis dans la famille. Et puis dans la famille, quel est le soutien possible ? Moi, j'avoue qu'en plus, comme j'ai quitté un endroit où j'avais toute ma famille, et je me suis retrouvée finalement toute seule avec le père de mes fils, il a vraiment fallu que j'aille chercher des ressources, et ces ressources... Donc je les ai trouvées un peu partout, mais aussi surtout en moi. Donc voilà, un peu solo. Et ce que je voulais dire, c'est que dans tout ça, même si je suis vaillante et je crois en moi, je savais que j'étais fatiguée et que je voulais me ménager. J'ai appris aussi beaucoup à lâcher prise et à accepter. D'ailleurs, je m'étais mis une petite phrase aussi comme ça. Je ne l'ai plus exactement en tête. Peut-être que je pourrais te la donner pour la rajouter en description, parce que ça fait sens aussi. Dans tous les cas, donner le meilleur de soi-même, faire du mieux qu'on peut et accepter ce qui est, quoi qu'il en soit. C'était un peu ça, en gros. Tout ça pour dire que je voulais aller le plus loin possible dans mon travail d'enfantement. Ça s'est arrêté à un moment, je souffrais trop, j'ai demandé à la Péry, voilà, Péry mal podée, etc. En tout cas, qui a mal fonctionné sur moi. Bon, mon bébé arrive. Mon bébé arrive et là, je suis très heureuse. Ça n'a pas été facile, mais je suis très heureuse. La prise au sein, d'ailleurs, à ce moment-là, elle se fait. Pas très longtemps, parce qu'en fait, il est épuisé. Il est épuisé, je suis épuisée. Mais voilà, on fait le taf, on fait le job. On fait grave le job pendant trois jours. On est à fond. Même, je me souviens, la veille de rencontrer la pédiatre, toutes les heures, il se réveillait pour téter. Et puis, je lui disais, allez, courage, courage. On va y aller, on va y arriver, etc. On était une vraie équipe, mais j'étais épuisée. Et le lendemain, tu as cette pédiatre qui me dit Mais madame, il n'avait pas perdu du poids au-delà des 10% ? Mais là, elle me dit quelque chose de façon très lunaire, comme ça, de but en blanc. Madame, si vous voulez sortir, il faut le compléter, là ça ne va pas. Là, je suis retombée en plus dans quelque chose que j'avais très mal vécu déjà quelques années auparavant. Je me suis littéralement effondrée, vraiment hurlée de pleurs. Je trouvais ça hyper injuste aussi parce que je sentais que ça allait le faire. Je sentais que ça allait marcher. J'avais confiance en moi, j'avais confiance en mon bébé, je savais. Sauf que non, là d'un coup, je n'ai plus confiance. J'ai plus confiance en plus, il y a une sage femme qui débarque et qui m'écoute. Finalement avec le recul, je me souviens, j'étais tellement honteuse d'avoir hurlé de pleurs que j'ai fini par lui dire désolé et merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Sauf qu'en fait, je me souviens aussi qu'elle me dit un truc hyper pas cool. type en fait j'ai été mise dans une case du fait de réagir comme ça, c'est à dire que elle m'a dit ok madame moi j'ai signé une décharve pour sortir finalement parce que j'en pouvais plus je voulais retrouver mon cocon j'avais besoin d'être proche d'avoir mes proches autour de moi de manger comme j'avais envie de manger de boire ce que j'avais envie de boire au moment où je pouvais enfin où je le voulais et elle m'a dit elle m'a dit Bon, ok, bon, j'espère juste, c'est pas tout à fait exact, je vais le retranscrire, mais que j'ai déjà vu ce genre de situation, j'espère juste pas retrouver, savoir que la famille, elle finisse à l'hôpital parce que le bébé, il est sous-nourri. Horrible ! Horrible ! Sur le moment, je suis un peu choquée, outrée, mais en fait, je viens d'accoucher il y a trois jours, puis je suis dans tellement de choses, hormonalement, émotionnellement, mon bébé, cette déception, etc. C'est maintenant, j'arrive à en parler, mais sur le moment, je me tilte un peu, mais bon, merci de m'avoir écoutée. Ce que je veux de toute façon, c'est rentrer, je veux sortir, je veux partir, je veux faire mon cocon. Je mets toutes les conditions pour pouvoir vivre ce début de postpartum comme je sais qu'on le mérite en tout cas. Et donc l'allaitement en fait partie. Je pense que c'est le meilleur qu'on puisse donner à son enfant. Ouais. Et donc je rentre. Je rentre, mais là j'ai un peu perdu confiance quand même. J'ai perdu confiance, j'ai des doutes. On va chercher cette fameuse boîte de lait, on va la chercher. Et je commence à lui donner. Je commence à lui donner, mais je suis fâchée. Je suis contrariée parce que ce n'est pas du tout ce que je veux. Puis bien sûr, j'insiste pour la mise au sein, etc. Je suis encore plus fâchée parce que je parle de mon emploi. Ils le savent, donc je n'ai pas trop de mal à le dire. Par exemple, ma maman qui est d'une certaine époque, qui a une soeur de lait, par exemple, parce qu'il n'y avait pas de... de biberon, il n'y avait pas de lait industriel. Elle comprenait pas, j'avais pas l'impression qu'elle comprenait combien c'était important pour moi d'aller au bout de ça, de cet allaitement. Pour me soulager aussi, je sais que c'était pas du tout malveillant, mais elle avait tendance à proposer le biberon avec ce fameux complément. Ça m'énervait, ça m'énervait, puis je continuais les recherches. En même temps, je cherchais à trouver un soutien. parce que là j'avais besoin de quelqu'un qui me soutienne, qui me comprenne et qui me rassure en fait parce que qui me rappelle que c'était ok et puis je t'ai trouvé mais j'avais déjà un peu entendu parler de toi en vérité j'avais déjà entendu parler de toi un peu puisque voilà, on a des sujets qui nous passionnent, je pense qu'il faudra dire que ça nous passionne et il y a plein de belles initiatives et de super professionnels ici à Besançon donc je trouve qu'on est vraiment bien fournis de ce point de vue là et puis là je t'ai appelée Je t'ai appelée, il me semble qu'à ce moment-là, parce que j'avais décidé, non, je ne donne plus de complément, je vais y arriver, ça va fonctionner, j'ai confiance en moi. J'avais besoin vraiment qu'on me le rappelle et qu'on me le confirme. Et c'est toi qui es venue. tout en douceur, avec une bienveillance incroyable. Dans mon petit cocon, tu es venue rajouter ta présence. Déjà, ce que tu incarnes et ce que tu proposes, c'est venu confirmer. On a parlé un peu aussi d'alimentation. Non seulement, ça m'a confirmé qu'il y a des choses que je faisais, et puis de bien, tu m'as donné d'autres tips. pour avoir un lait bien nourrissant. Et figure-toi que, effectivement, j'avais venu te dire, mais après ça, j'avais même fait une petite vidéo pour en parler parce que j'étais si fière, et d'ailleurs, je suis très fière, de cette épreuve qu'on a passée et vaincue, j'ai envie de dire réussie. Parce qu'en fait, après ça, j'allais voir régulièrement le pédiatre et Priam a pris un kilo et quelques chaque mois au simple. Et là, je repense à ce que m'a dit la sage-femme. À la maternité, genre... Et là, il a 17 mois. Je ne veux pas dire que ce n'est plus du tout son alimentation première, mais c'est surtout un moment de réconfort, c'est un moment d'apaisement. C'est ça, en fait, honnêtement, ce que j'ai découvert et qui me fait du bien, qui nous fait du bien. Et de ce point de vue-là, par exemple, je pense vraiment avoir mieux vécu mon postpartum parce que j'allais être, en fait. j'ai su qu'on sécrète aussi certaines hormones du bonheur et du sommeil je crois, et par exemple si on parle sommeil c'est quelque chose que j'ai beaucoup mieux vécu j'ai beaucoup mieux dormi là en allaitant qu'avec Connor à l'époque où j'alternais bon après je mets aussi sous le codor, voilà on se rappelle que je découvre, que j'apprends à être maman, que je deviens maman donc c'est vrai que le manque de sommeil très très compliqué très très compliqué Mais pourquoi moi je pense que l'allaitement est venu aussi forcément quelque chose de plus simple ? C'est que t'as pas à te lever pour préparer les biberons. Et ça par exemple, ça change beaucoup de choses. Tu te réveilles, t'as même pas un sommeil, voilà. entier, il est coupé, mais quand même, pour moi, ça a changé beaucoup, ça a changé beaucoup de choses dans la qualité de mon sommeil. Et puis, voilà, c'est ces moments qu'on a, ces moments d'apaisement. Moi, c'est OK que l'allaitement ne soit pas que pour nourrir. Je trouve ça logique que finalement ça soit aussi réconfortant. Parce que finalement, quand on a l'aide-part, on donne une tétine. Par exemple, ça aussi, avec Conor, la tétine, je l'ai donnée. J'aimerais ne pas...

  • Speaker #0

    Ne pas en donner à Priam, parce qu'après, ça a été hyper compliqué. Après, ça se discute, il y a des points positifs et des points négatifs à tout mode de materné. Mais c'est vrai qu'on va chercher les tétines, ça c'est des choses qui m'ont saoulée encore là récemment. Il a réussi à arrêter la tétine récemment. Tout ça, c'est des choses qui m'ont vraiment pas facilité le quotidien. A l'inverse de l'allaitement, je trouve que ça facilite en partie beaucoup, pas que, parce qu'il faut parler aussi des difficultés. Donc voilà cette première difficulté que je rencontre du début de l'allaitement. je pense qu'on peut être plusieurs à le rencontrer, ou d'autres choses. J'ai eu la chance de ne pas avoir de soucis de crevasse, ce genre de choses, mais ça existe aussi, des plaies, etc., souvent par une mauvaise mise au sein d'ailleurs. Donc, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de professionnels encore. Bien spé sur l'allaitement, parce que finalement, c'est ça aussi dont je me suis rendue compte, c'est que les professionnels de santé, même qui travaillent pendant la grossesse et l'après, qui font aussi le suivi, ne sont pas forcément spécialisés sur l'allaitement, sur certains sujets comme ça. Donc, il faut vraiment bien choisir son professionnel dans ce centre-là. Et pas hésiter à en avoir plusieurs d'ailleurs, moi j'avoue c'est ce que j'ai fait, j'ai vu toi, j'ai le massage femme de l'époque qui était très présent pour Connor, un peu moins, mais pour la rééducation, c'est top, enfin voilà. Après tu fais ta petite équipe, parce que ça aussi, pour refaire rien aussi avec le soutien, etc. Il y a Stadage qui dit qu'il faut un village pour élever un enfant. Pourquoi ? Ouais. Et alors autant c'est encore présent dans certaines cultures traditionnelles, que chez nous c'est vrai, en Occident c'est compliqué. Et ça aussi, ça m'a mis la colère, j'avoue. Je passe d'un sujet à un autre, mais finalement, je trouve que c'est tout réel.

  • Speaker #1

    C'est du contexte dans lequel je t'ai rencontrée, où tu parlais de ta maman, qui n'avait pas la même vision, et pourtant, c'était un de tes soutiens principaux, qui avait pu venir quand même quelques temps, vraiment en soutien à la maison, parce qu'il y avait un deuxième enfant duquel il fallait s'occuper aussi, et c'était ça tout l'enjeu aussi. En parallèle de... du fait que finalement, comme tu l'as dit, je t'ai apporté des solutions et des petits tips, mais en fait, il manquait juste un petit coup de pouce au niveau de la confiance, parce que tout était déjà presque là, et que tu te fasses soutenir du coup, parce qu'il y avait du coup ton compagnon qui n'était pas très présent à ce moment-là. Professionnellement, il avait un travail qui ne lui arrêtait pas d'être présent. Et puis, ton seul autre soutien, c'était ta maman. Donc heureusement que tu t'es un peu entourée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est ce constat aussi de ce vide. Il y a un bouquin, je vais acheter un bouquin qui en parle. Je vais aller le chercher parce que l'introduction, elle est assez ouf. L'introduction, elle est assez ouf. C'est mon corps après bébé, tout se joue avant six semaines. Bon, alors ça met un peu la pression. J'avoue que j'ai un peu lâché. J'ai un peu lâché, je suis plutôt allée... Je n'ai pas du tout terminé. De toute façon, c'est un peu comme un guide.

  • Speaker #1

    Il est très bien, c'est de Bernadette Degas.

  • Speaker #0

    Oui, à un moment, j'ai un peu lâché parce que... Mais... Bon, moi, j'ai fait comme j'ai pu, par rapport notamment à la rééducation du périnée. Mais en tout cas, effectivement, l'introduction, elle est juste incroyable. Et elle met en lumière ces vides. Pourquoi ce sentiment de vide ? Et elle revient sur tout un tas de choses. Le vide institutionnel, le vide social, le vide psychologique, le vide physique. Je pense que c'est des choses dont c'est important de parler, parce que dans nos sociétés, en tout cas occidentales... Voilà, avec le grand chamboulement aussi des hormones, la chute libre, etc. Voilà, les tranchées, le retour de couche, etc. Comment je pense qu'on a du boulot à faire encore ? Et par exemple, voilà, la naissance, parce que vous n'êtes pas, entre guillemets, parce que ce n'est pas de maintenant, les doulas. Je crois que ça a toujours existé, tout simplement. Je ne sais pas si on ne les appelait pas de la même façon. Ce travail avec, voilà, sage-femme, doula, enfin, corps médical, et puis autre façon de penser, et penser d'ailleurs... P-A-N, voilà l'accueil, la préparation d'un enfant, de l'enfantement, son accueil, il y a plein de choses encore à faire. il y a plein de choses à faire et c'est chouette d'en parler dans ce sens-là pour dire vraiment encore merci de libérer la parole, ça me fait du bien de revenir sur ça comme je disais, ça fait une rétrospective, on se le disait tout à l'heure, et puis parler des choses dont il faut parler, je pense que il y a des points à améliorer on ne peut pas se plaindre du système j'estime pas avoir à me plaindre du système occidental, on a de la chance de pouvoir être suivi d'avoir un suivi, d'être aussi d'avoir aussi ce soutien médical mais on peut améliorer dans l'accueil dans l'accueil de l'enfant la maman aussi on reste un peu j'en parlais avec d'autres mamans pour faire lien avec l'allaitement aussi il y a très peu de lieux où tu peux allaiter tranquillement il y a très peu de lieux où tu peux aller avec tes enfants tranquillement ça commence mais j'en parlais encore là récemment on revient de vacances le train, il n'y a pas d'espace pour les enfants pour les familles alors qu'en fait tout le monde y gagnerait à ce qu'il y en ait je pense que Peut-être ça, on y viendra, mais pareil pour à l'été. tu as besoin d'allaiter c'est hyper compliqué de trouver tu peux même te faire recal en fonction des lieux dans lesquels tu vas alors que tu te donnes à manger à ton enfant ça revient quand même assez souvent c'est une histoire de mentalité et d'éducation on en parle et puis on trouve les solutions donc oui effectivement on a J'ai fini par trouver mes solutions. Et c'est pas fini. Et puis j'ai aussi dans mes solutions, en plus d'avoir gagné confiance et d'avoir trouvé les soutiens, de les avoir cherchés et les avoir trouvés, il y a aussi cette bonne dose de lâcher prise et d'accepter ce qu'il est. Tout est temporaire en plus. Donc souvent, finalement, ce que tu vis, c'est passager pour après upgrader, quoi. C'est un autre level.

  • Speaker #1

    C'est la juste dose parce que là, t'as choisi de, pas juste d'accepter, mais quand même de te dire... Oui, cet enfant-là, j'ai quand même envie d'essayer.

  • Speaker #0

    Et d'aller plus loin, oui.

  • Speaker #1

    Et dans mon souvenir, c'était le truc, c'était, j'accepte que peut-être ça ne va pas marcher, mais je tente quand même de récupérer cet allaitement. Oui. Peu importe ce qui a été fait à l'hôpital, d'arrêter ce complément. Alors, je ne sais plus trop comment ça s'est fait dans le détail, si tu as arrêté complètement, ou si du coup, au début, il y avait encore un peu les deux.

  • Speaker #0

    Mais au tout début, la première semaine, la première semaine, peut-être jusqu'à la deuxième, un tout petit peu, mais je n'avais pas envie. Je n'avais pas envie, alors je donnais quand même. Parce que j'avais une peur bleue que mon enfant ne prenne pas de poids. Alors j'ai acheté une balance. Je n'ai pas attendu que la sage-femme vienne. J'ai acheté tout ce qu'il fallait. Je me suis mis dans toutes les conditions optimales pour mon enfant, très consciencieuse du bien-être. Mais je voulais allaiter. Je voulais allaiter et du coup, progressivement, j'ai réduit tout en mettant davantage mon bébé au sein et en boostant ma lactation aussi. Par l'alimentation, j'ai pris un tire-lait aussi. Mais après, le tire-lait, finalement, il ne m'a pas fait beaucoup d'effet parce que je n'ai pas eu le temps vraiment de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Il y a le temps de l'avoir aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le temps de l'avoir, mais en fait, il y a une autre femme que j'ai rencontrée qui a été hyper... soutenante et je pense qu'elle a fait beaucoup aussi dans cette... dans cette réussite, c'est une pharmacienne du coup, du centre-ville de Beuxenfonds qui, voilà, je lui ai exposé les choses comme je te les ai exposées et elle m'a appris avec toute sa bienveillance et son amour et son soutien. En fait, elle m'a trouvé de l'homéopathie qui booste la lactation. L'homéopathie qui booste la lactation. Elle m'a tout de suite commandé le tire-lait. Elle est allée... Elle a pris mon souci à bras-le-corps, quoi. Et ça, cette femme aussi, je peux dire qu'elle a participé à cette réussite. Antonietta, je lui ai fait De l'homéopathie, les tisanes, j'en avais déjà. Et puis ce tire-lait, pour booster. Je ne l'ai vraiment pas utilisé longtemps, j'en ai fait un petit peu.

  • Speaker #1

    C'était le temps que ça se relance parce que le problème avec les compléments, c'est que du coup, pendant qu'on donne le complément, du coup, il n'y a pas de sucion. Et du coup, ça avait permis de compenser un peu ça, de relancer les choses. Et puis de la même manière, je crois que le complément, même, on s'était dit que si moi, il y en avait, plus ça relançait aussi la lactation parce que le bébé va réclamer aussi ce qu'il a besoin en fonction de ce qu'on lui donne.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça. Avec une bonne dose de sororité, parce que j'ai principalement rencontré des femmes, en fait. Une bonne dose de sororité, et puis hop, ça a roulé. Ah ouais, franchement, ouais. Je suis très fière, je suis très contente d'en parler.

  • Speaker #1

    Combien de temps tu dirais que t'as mis à vraiment être... à commencer à être vraiment sereine ? Est-ce que du coup, ça a soit mis en place ? Plusieurs étapes ? Ouais.

  • Speaker #0

    Alors, quand j'ai vu que... Quand j'ai vu qu'il prenait régulièrement du poids, enfin qu'il prenait un kilo tous les mois. Et puis bon, j'avoue que je me rassurais avec la balance, notamment.

  • Speaker #1

    Que tu avais à la maison.

  • Speaker #0

    Que j'avais à la maison, ouais. Et puis là où je me suis vraiment plus inquiétée, c'est à partir aussi du moment où on a commencé à découvrir l'alimentation. Enfin, peut-être un peu avant, mais j'avoue que... Finalement, quand j'en parle, je me rends compte que je suis restée un peu... Je ne dirais pas traumatisée, mais anxieuse. Après, ça, c'est un peu dans mon tempérament. Non, oui, à partir du moment où j'ai vu qu'il prenait du poids, je me rassurais avec la balance. Et puis, c'était OK de mettre au sein tant qu'il en avait besoin. Ça aussi, j'en ai beaucoup parlé. Parce qu'il y en a qui vont dire tout à fait le contraire. Je ne peux pas vraiment dire le temps. Aujourd'hui, je sais, au bout de 7 mois, que c'est bon. Mais dans l'année, avec certaines étapes, comme tu disais, notamment aussi l'introduction de l'alimentation. Et puis ce truc d'être à l'aise avec l'allaitement, de voir mon bébé aussi tout simplement, éveiller, grandir en bonne santé, sur tous les plans, en tout cas qui a l'air d'être... Aujourd'hui, le tété, c'est quand même mon arme. Ma solution, on peut lui donner plein de noms. Tu as besoin de réconfort. Je peux dire d'autres choses sur l'allaitement. J'ai lu aussi, par exemple, parce que je regarde le bouquin Merci mon fils que ça avait un impact sur la dépression maternelle. J'y crois. Après ce bouquin Merci mon fils qui traite justement de la dépression maternelle et des traumas sur lesquels tu vas revenir en devenant mère. Merci. Pour guérir, en fait, pour remettre en lumière des choses sur lesquelles tu dois bosser. Je ne pense pas avoir été en dépression pure comme ça, mais je pense que les épisodes dépressifs, en tout cas, il y en a eu pour mon premier, des changements d'humeur, etc., ce que je pourrais affilier un peu à des épisodes de dépression, beaucoup moins pour Priam. Après, je ne peux pas mettre tout du tout sur l'allaitement. C'est la maman que je suis devenue, c'est un tout. Mais moi, j'ai trouvé beaucoup de bénéfices. Je trouve beaucoup de bénéfices à l'allaitement. Après, on verra. On verra après le sevrage. Mais je ne suis pas pressée. De prendre le temps et d'avoir confiance. Garder confiance. Même quand c'est compliqué. Parce que ça l'est et ça le sera. Garder confiance.

  • Speaker #1

    On a parlé de l'alimentation, on a parlé de la confiance et de quelques petits tips. Mais en fait, c'est sur quoi on avait mis le doigt aussi. Je pense à aider. Je ne sais pas à quel point tu as pu mettre ça en place avec ton deuxième enfant. Il fallait que tu t'occupes. Mais il y avait vraiment aussi un besoin de repos. Tu parles du livre de Gasquet, celui-ci en particulier, elle explique qu'avant tout, au niveau de la rééducation du périnée, ce qui va être le plus impactant, c'est d'abord le repos aussi pendant les toutes premières semaines, les premiers jours après la naissance.

  • Speaker #0

    Tout à fait, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et de la même manière, sur l'allaitement, c'est plus difficile à rattraper quand on ne peut pas se reposer, voire même pour rattraper un allaitement, souvent il faut faire un peu marche arrière, parce que des fois on a repris un peu... On s'est remis beaucoup debout, en service dans la maison. On fait aussi plein de choses à nouveau. On emmène le deuxième à l'école, etc. C'est vrai. Alors qu'en fait, pour rattraper l'allaitement, parfois, il faut se remettre au lit avec son bébé. Oui,

  • Speaker #0

    mais tout ça...

  • Speaker #1

    Tu as géré ça, finalement.

  • Speaker #0

    C'est à ce moment-là que je dirais qu'effectivement, tu remets le doigt là-dessus. J'avais oublié. On oublie parce qu'on reprend ses habitudes. Et au-delà de ça, on n'a pas le choix. Moi, je dirais la notion de choix. Moi, je n'ai pas eu le choix, je me suis retrouvée solo, quasi solo, parce qu'il y a eu aussi la présence d'une autre femme qui venait m'aider de temps en temps à me faire à manger aux tâches ménagères, ça aussi. Elle est venue le premier mois. Mais c'est vrai qu'effectivement, c'est pour ça que j'avais été un peu colère aussi, parce qu'elle parle bien de ses 40 premiers jours, en fait. Elle parle bien de ce mois d'or qui est très présent, qui se vit dans les sociétés traditionnelles. Je pense à une copine. qui a eu un enfant avec un Africain et dont la famille était hyper présente. En fait, tous les 40 premiers jours, concrètement, elle devait rester effectivement au lit à s'occuper de son bébé. Et tout le monde, toute la maison, le village, toute la maison s'agrivait. On lui faisait des plats, on l'aidait pour les tâches ménagères, les courses, etc. Mais oui, mais évidemment ! Parce qu'en fait, concrètement, ça se fait, oui, oui, ça se fait, mais c'est compliqué. Et effectivement, après, tu fais le lien, comme tu as dit, avec la production d'ocytocine. Si tu es fatigué, tu n'en produis pas, c'est vrai. Je suis tellement dans mon truc parce que j'y suis encore un peu quand même.

  • Speaker #1

    en fait presque un maman 15-10 solo en partie avec mes enfants c'est sûr qu'on le retrouve plus tard aussi mais c'est d'autant plus important sur les premières semaines les premiers mois d'allaitement parce que ça conditionne la suite quoi tellement fragile cet équilibre que c'est beaucoup plus important après sur le long terme en effet si on veut poursuivre quelqu'un qui espace énormément les tétés, qui reprend le travail qui est complètement dans autre chose, ça peut s'arrêter beaucoup plus vite que pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pour ça que, quand je dis que je suis encore, je suis encore dans beaucoup d'activités. De toute façon, ça déménage d'avoir des enfants, mais ce que je veux dire, c'est que je reste encore un peu en partie seule. Donc voilà, je suis fatiguée de toute façon. Donc comment je fais ? J'accepte. Il y a beaucoup de choses que j'accepte qui d'ailleurs ne sont pas faciles, mais comme le bazar, parfois. Le bazar, tu lâches prise sur le bazar, les jouets de tes enfants, etc. Tu te dis, ok, ce n'est plus la priorité. Là, ma priorité, c'est que je me repose et que d'ailleurs, nos enfants et une maman qui va bien, qu'ils soient reposés et en forme. Donc oui, effectivement, je crois qu'on s'était dit ça. Je m'étais dit que tu lâches prise du mieux que tu peux parce que j'ai quand même rapidement porté mes âmes et de façon assez intense pour pouvoir quand même gérer tout le reste. Même encore aujourd'hui, j'accepte. Je veux dire, quand je suis encore dedans, c'est que j'accepte aussi que tout ne peut pas être géré au top. Je ne peux pas être à la fois hyper soignée sur moi, je ne peux pas que ma maison soit hyper soignée non plus, et que mes enfants non. En fait, il faut choisir à un moment. Donc j'alterne, j'alterne, je fais un peu de ça, un peu de ça, un peu de ça, puis j'essaie de trouver l'équilibre, voilà, de faire régner l'équilibre.

  • Speaker #1

    bon bah ça joue ça se passe est-ce que t'avais réussi à trouver à demander de l'aide je me souviens qu'un des enjeux c'était par exemple vraiment aller amener chercher ton fils à l'école et dans mon souvenir t'avais pu demander par exemple à un des voisins ou à des parents d'élèves

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Oui, oui, j'ai trouvé. Oui, oui, j'ai trouvé. Ça, c'est d'ailleurs très cool. Dans la maternelle de Connor, les parents sont hyper investis. Moi, je me suis aussi investie dans l'association des parents. Et puis, il a plein de copains et les parents sont très cool. On échange et ils n'ont pas hésité à me demander. Je dirais que parfois, c'est moi qui ai pu avoir un peu des difficultés à demander. C'est souvent ça.

  • Speaker #1

    C'est peut-être ça qui revient sur le sujet. Il y a beaucoup de mamans pour qui c'est ça, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas tout le temps facile d'aller demander. Quand t'es en difficulté, des fois t'as pas envie de... En fait, t'as juste pas envie de te l'admettre. Parce que je pense à des lieux, par exemple, à Besançon, on m'avait proposé l'unité père-mère-bébé. Et je sais que j'y suis un peu allée, mais finalement pas, parce que ça me renvoyait à mes difficultés. Et là, par exemple, je fais le lien, mais je pense qu'il est super ce lieu. Justement, à un moment, j'avais pas envie de ça. Je n'avais pas envie de me remettre face à cette évidence, j'avais envie d'essayer d'en sortir. Et là, par exemple, il y a un autre concept qui vient de sortir, d'ailleurs qui est passé à le studio Chouette. Là, ça c'est cool, je trouve ça super cool parce que moi c'est un petit café avec un espace de jeu pour les enfants, il y a plein d'ateliers pour les enfants et les parents. Et là, tu peux aller te prendre du temps et faire des rencontres, mais en dehors un peu du fait que tu sois en difficulté, c'est beaucoup plus léger, ça t'amène ailleurs. Par exemple, hier, j'ai rencontré une super maman. On a parlé d'autres choses, donc on n'est plus du tout dans ces sujets-là. Allaites-moi, etc. On est plutôt sur activités à faire avec nos enfants. Escalade, partoir de votre activité, etc. Tout ça pour dire qu'on s'est rencontrés. Et là-dessus, ça peut... Comme pour l'association des parents à la maternelle, faire des liens et ensuite se filer des coups de main. Donc oui, j'ai quand même trouvé effectivement des parents qui l'ont fait. Et puis, il y a eu cette femme aussi, une autre femme, Sandra, qui est venue de temps en temps pendant ce mois-là me faire à manger. Si, on avait pu mettre ça en place, c'est vrai. Vu que leur père était parti en déplacement, elle m'a aussi... elle m'a aussi aidée là-dessus. Après, ma mère, elle avait dû partir. Bon, après tout ça, ça se monnaie. On peut en parler aussi parce que des fois, ça peut être un frein aussi les finances. Concrètement...

  • Speaker #1

    C'est souvent un frein. Oui.

  • Speaker #0

    Oui, en fait. Le mieux encore, je dirais, l'idéal, c'est de pouvoir avoir sa famille. Dans ma vie, c'est vrai que, bon, mes enfants, je suis arrivée, je ne connaissais personne. Du coup, je pense que c'est important aussi de traiter vraiment attention aux mamans à cette période-là. Pendant, je trouve que les gens sont presque un peu plus... vigile en presse. Il y a le ventre. Après, moins. C'est vrai. Moins, mais bon, je reste optimiste parce que déjà, on l'entend, j'ai trouvé des solutions. On m'a aidée. Et puis, je trouve que plus globalement, il y a des choses qui se passent. Il y a plein de choses. Après, c'est peut-être aussi la communication, comme tu disais. Des fois, le fait de ne pas oser demander parce que voilà, tu n'avais pas imaginé être en difficulté, en fait, sur bien des aspects. Vous n'avez pas du tout imaginé ça ?

  • Speaker #1

    C'est aussi encore un truc en plus de devoir chercher des solutions aussi. Donc à la fois, c'est un coup de faire appel à quelqu'un, mais en même temps, quand tu as fait appel à moi, c'était un moment où... Souvent, c'est des moments, moi, quand je vois des femmes, sinon, si elles ne m'appellent pas, elles passent la nuit sur Internet à chercher des solutions et ça ne mène des fois à rien parce qu'il y a tellement de fatigue, tellement déjà de doute et de peur qu'en fait, ce n'est pas du tout optimiste. Oui, tu vas... On trouve...

  • Speaker #0

    Oui, oui, puis on va sur des... C'est même le soeur,

  • Speaker #1

    soit trompe. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est ça. Je crois que j'avais dû te le dire, ça aussi. J'avais dû le faire, très certainement. Parce que oui, tu vas chercher des solutions, tu trouves tout et n'importe quoi aussi. D'où l'intérêt qu'il y ait des personnes, des professionnels spécialisés. Et d'en faire la démarche quand même, d'oser. Et même d'oser, peut-être avant, parce qu'on a cette tendance, moi, je peux avoir cette tendance de demander peut-être au dernier moment. Oui. Au moment où là, ah ouais, c'est trop compliqué.

  • Speaker #1

    Est-ce que, par rapport à ça, justement, est-ce que tu t'es dit pendant ta deuxième grossesse qu'il fallait que tu aies un point de vigilance sur l'allaitement et que tu fasses des recherches ? Justement, tu n'as pas cherché le professionnel avant. Tu t'es dit...

  • Speaker #0

    Je l'ai mis en point de vigilance, mais je ne me suis pas trop attardée. Déjà, j'en ai parlé à ma sage-femme de l'époque et elle m'a dit... Je lui ai parlé de comment j'avais vécu et comment ça s'était passé avec Connor. Mais bon, enfin, je... Voilà, je montrais aussi que j'avais évolué par rapport à ça, j'avais confiance, j'avais décidé de toute façon de me faire confiance. Je ne m'attendais pas à vivre les choses comme ça. Donc garder à l'esprit qu'effectivement, tu ne sais jamais ce qui va se passer. Et en ce sens, c'est là où j'avais dû te trouver. J'avais dû quand même chercher au cas où je m'étais dit, bon ok, je pars comme ça, je n'hésiterai pas. Je pense que c'est là où j'ai dû te trouver. Et puis après... Comme je disais, si, sur les réseaux, il y a de plus en plus de personnes aussi qui libèrent les choses, qui partagent les informations, qui libèrent la parole. Donc oui, j'ai dû me... Mais oui, effectivement, ça faisait partie de... Attends, j'ai pas du tout envie de revivre les choses de la même façon. Bon, c'était pas pareil, parce que forcément, deuxième bébé, mais j'ai quand même dû revivre la situation pour... C'est symbolique pour ça, pour marquer la confiance. Mais oui, la communication, aussi bien nous, en tant que maman, on peut rencontrer des difficultés, mais pas que. Il se passe beaucoup de choses aussi dont on n'a pas connaissance parce que les canaux de communication ne sont pas forcément toujours clairs. D'ailleurs, c'est un projet à Besançon de faire un recensement autour de la maternité parentale. Du coup,

  • Speaker #1

    aujourd'hui, qu'est-ce que tu... Qu'est-ce que tu gardes de commencer pour toi de parler de ça quand tu te revois il y a 17 mois du coup ou même pour ton premier allaitement ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je garde ? Une aventure incroyable, extraordinaire. De toute façon, devenir mère, on le dit souvent et je vais le dire personnellement, c'est une profonde transformation. et je garde que malgré les difficultés rencontrées déjà il y a beaucoup de bonheur il y a vraiment son lot de bonheur qui va avec et que si c'était à refaire je referais parce que j'en ressors grandi je deviens plus proche de tout ce que j'ai envie d'être,

  • Speaker #1

    cette femme accomplie avec de la confiance et dans un juste équilibre quand tu te regardes du coup comment c'est de te dire que t'as réussi à passer au-delà ?

  • Speaker #0

    je suis fière Je suis fière. Je suis fière et du coup, ça m'apporte. Ça m'apporte aussi de la sérénité. Ça fait du bien. Je suis fière et ça fait du bien. C'est tellement plus serein.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu étais assez vulnérable d'avoir un deuxième enfant et de te rendre compte que c'était quand même beaucoup aussi de gérer les deux. Oui. Est-ce que tu t'y attendais à ce qu'il y ait ces enjeux-là aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. Bien sûr, puisque j'ai très vite communiqué que j'allais avoir besoin d'aide. Bon, et dans ça, j'ai donc quand même trouvé de l'aide. Et d'ailleurs, si je pars, par exemple, dans quelques mois, c'est pour continuer, c'est pour retrouver ma famille et donc avoir plus de soutien encore. Là, je pars. Là, je pars parce qu'effectivement, je gère, mais ça reste encore un peu compliqué. Et l'importance de ce soutien, c'est dont j'avais envie de parler.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est quand même la clé principale.

  • Speaker #0

    En fait, je parle de confiance, mais à un moment, c'est le soutien. Le soutien, c'est une des clés, je pense, dans le trousseau primordial. Là, par exemple, j'ai mes beaux-parents aussi qui sont présents. Là, par exemple, mon aîné, il est là-bas. Donc j'arrive à trouver des moments où je suis plus soutenue que d'autres, parce que je vais le chercher encore une fois, mais là j'aimerais, dans un avenir proche, que ce soutien ne nécessite pas que je prenne un train ou que plusieurs kilomètres nous séparent, mais plutôt qu'il soit à portée de main. Et c'est ce que je vais faire. Je pars pour retrouver ma famille, ma mère, mes frères et sœurs, mes neveux, mes nièces. En plus, il y a plein de bébés aussi qui sont nés, donc on est tous dans les mêmes...

  • Speaker #1

    les mêmes sujets les mêmes galères les mêmes joies les mêmes bonheurs ouais ouais ouais tu disais tout à l'heure que ça t'a permis aussi de développer aussi certains projets du coup ça serait chouette qu'on en parle un petit peu

  • Speaker #0

    En fait, pour Connor, ma problématique, c'était... Je suis danseuse. J'ai quitté Paris avant d'avoir Connor. J'ai quitté Paris pour me rapprocher de ma famille qui est dans l'Ouest. Et donc, j'avais commencé un peu à laisser tomber certaines choses, certains aspects de ma carrière de danseuse. Et puis, quand je suis venue ici, à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire. Viens, Priam. J'avais trouvé un petit job alimentaire, et puis je devais préparer mon DE, en fait, au conservatoire. En fait, j'avais besoin de passer une formation. C'est pour ça que j'ai cessé un peu mes activités à Paris. Et donc, quand je suis venue à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire et j'avais passé des auditions au conservatoire pour pouvoir intégrer un cycle en contemporain et préparer un DE, un diplôme d'État. Et puis après, j'ai su que je suis tombée enceinte. Ça a été une évidence. Mon désir de maternité était déjà présent depuis quelques années. Et du coup, j'ai réfléchi à comment j'allais pouvoir vivre une maternité de proximité, parce que c'était mon désir, mon souhait, de rester proche de mon enfant et en même temps quand même continuer d'avoir des activités professionnelles. Et donc j'ai créé MomDance, MomDance With You. En gros, je me suis dit, ok, c'est là où je vais commencer à regarder de plus près le portage, après toutes les autres méthodes de maternité de proximité, mais surtout maternelle, je veux dire. Le portage, par exemple, c'est là où j'ai contacté Morgane Lennet, qui est une monitrice de portage à Dijon. Je lui ai proposé de collaborer, de co-animer des ateliers dans ce portage. Après, j'ai trouvé une autre formation qui était plus, dont le contenu était plus gérable avec un enfant. C'est un CQP, c'est un certificat professionnel de qualification d'animateur de loisirs sportifs, options, activités gymniques et d'entretien. Je ne vais peut-être pas le dire correctement. En tout cas, ça rentre dans ce que je propose, parce qu'il me manquait de pouvoir proposer des cours au minimum de maintien en forme dans ce que je faisais. J'avais contacté avec ma sage-femme, Clémentine Desailly. C'est aussi avec elle qu'a germé ce souhait-là de créer ce projet. Et en même temps, elle a développé Poupoupi, l'association, pour faire la promotion des activités périnatales, sportives périnatales. Parce que du coup, mon objectif, ce que j'avais comme projet au sein de ma formation, c'est la danse prénatale. J'ai fait un stage en internance avec une sage-femme qui s'appelle Nathalie, j'ai plus son nom de famille, qui elle-même proposait déjà de la danse prénatale au sein de son cabinet dans l'accompagnement à l'accouchement. Donc voilà, les choses se sont précisées dans ce sens-là, et puis j'ai commencé à pouvoir donner certains cours. Et aujourd'hui, du coup, avec Priam, ça fait moins sens maintenant MomDanceWithYou, d'ailleurs, parce que c'est que avec toi. Là, maintenant, j'ai deux enfants, donc je transforme mes activités en... Forme en famille, j'élargis mes activités pour la famille. Je vais proposer de l'éveil danse et des parcours de motricité. Je vais plus parler danse, parce que d'ailleurs la danse, elle est toujours très présente à la maison. On danse beaucoup, on aime ça. Et puis mes enfants... qui bouge partout, qui s'exprime. Et Connor, d'ailleurs, son grand passe-temps, c'est aussi de faire des acrobaties. Leur père est aussi cascadeur. Donc, il y avait cette volonté d'adapter mes activités à mes enfants. Et je me suis dit que plus largement, ça peut s'adapter à plusieurs enfants. Du coup, ce projet forme en famille plusieurs enfants et parents parce que clairement, la danse, la musique, je l'ai dit tout à l'heure, je le redis, ça m'a accompagnée. pendant tous ces moments-là, et aussi ces moments où ça a été compliqué, comme un levier pour aller mieux, et faire des rencontres pour aller mieux, pour faire des rencontres, et favoriser la relation. Du coup, on passe des moments de qualité, c'est complètement une bulle de décompression, aussi bien pour les enfants, aussi bien pour les parents, je voulais commencer par dire, que pour les enfants, ils développent leur motricité, etc. C'est ce que j'avais envie de faire, et puis aussi parce que MomDance, finalement, parle de pourquoi je fais évoluer mes services. ça intègre pas le papa et pendant mais malgré tout quand on a fait nos ateliers dans ce portage à Dijon il y avait des papas et je trouve ça trop cool et c'est ce que j'ai envie de dire aussi allez venez les papas je sais qu'il n'y a pas beaucoup de représentations il y en a de plus en plus mais c'est pas encore chose simple non plus je pense que c'est tout un truc c'est un autre sujet de devenir père j'ai envie Voilà, aussi à travers les activités, rencontrer les tatas, même la famille. Parce que dans les ateliers, ce que je propose, c'est vraiment le pas où la maman ne peut pas. Ça peut être la responsabilité, peut-être, de donner aussi à un autre membre de la famille, la grand-mère, le grand-père. Ça, c'est venu aussi. Alors déjà, parce qu'au sein de la formation que j'ai passée, Sports pour tous, on a vu des activités pour tous. Et puis, personnellement, ma maman, elle a un certain âge aussi. Et ça me tient à cœur. que mes enfants soient proches d'elle. Et je vois que comme il y a des effets hyper positifs dans l'échange, quand ils font des jeux ensemble, ne serait-ce que d'aller se balader, etc. Il y a plein de bienfaits. Ça va pas voir rien dans la relation. Et ce projet, je l'amène avec moi en allant retrouver ma famille dans quelques mois.

  • Speaker #1

    Il va se situer où ce projet ?

  • Speaker #0

    Là, je reviens de Châtellerault, c'est dans... C'est dans l'ouest, à Poitiers.

  • Speaker #1

    S'il y a des dernières choses que tu as envie de partager, c'est bienvenue. Et sinon, je veux bien qu'on revienne sur les contes, les ressources que tu as envie de transmettre, les livres qui t'ont marqué dans ce parcours. On en a parlé déjà un petit peu, mais on peut les renommer sur le même endroit. Et puis, je les remettrai bien sûr dans la description.

  • Speaker #0

    Alors, en bouquin. Donc, le bouquin qui m'a réveillée une certaine colère. Mais finalement, récemment, j'ai lu que la colère, c'est aussi une source de créativité.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement. Je crois que c'est pour ça que je suis très créative. Mon corps après bébé, du docteur Bernadette de Gasquet. Tout se joue avant six semaines. Celui-ci, récemment aussi, Merci mon fils, de Zoé Nyi. Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR. J'ai hyper envie d'essayer l'EMDR, même si je ne pense pas traiter ces sujets particulièrement. Je trouve que c'est très intéressant la façon dont elle parle de son histoire et elle en parle avec bienveillance. Elle parle de certains... sujets qui ne sont pas faciles à aborder, notamment la dépression, les traumas et tout un tas d'autres choses avec beaucoup de bienveillance et d'espoir. Ok, tu sais que c'est passager.

  • Speaker #1

    Mais c'est important parce que ça se rajoute, par exemple, le sujet c'était beaucoup l'allaitement et je pense que dans cette phase difficile des premières semaines de l'allaitement, c'est d'autant plus difficile qu'on digère aussi le vécu de l'accouchement aussi, de comment ça s'est passé et du coup ça se mêle encore aux autres difficultés. Oui, il y a vraiment cette...

  • Speaker #0

    à l'histoire personnelle aussi forcément ça fait des caisses de résonance c'est pour ça que je me disais au tout début mais de quoi on va parler, il y a tellement de choses mais bon ça se tisse,

  • Speaker #1

    ça se fait celui-là moi je l'ai adoré en tout cas je l'ai dévoré et c'est intéressant que tu parles de celui-ci parce que c'est une BD aussi et il y a de plus en plus de supports qui sont vraiment très ludiques et qui sont faciles à aborder oui c'est ça que j'ai trouvé aussi et facile à lire parce que bon trouver du temps c'est pas toujours facile donc

  • Speaker #0

    le fait que tu aies du temps est calme Quand tu dormes ! Oui je sais, tu veux danser en fait ! Je partage des comptes pour aider si besoin à l'allaitement. Il y a Allaitons Timoud. Allaitons Timoud, c'est Tiffany qui est puéricultrice spécialisée en allaitement. J'aime beaucoup et ça a pas de moi. Et je vois passer aussi parfois des petites pubis réconfortantes, ça c'est plus globalement, sur le soutien plus global. The soul of mama. Des publis réconfortantes, déculpabilisantes, ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Moi ce qui m'intéresse c'est d'entendre qu'est-ce que tu aurais envie de dire aux personnes qui sont dans la situation que tu as vécue en fait, qui sont dans ces premières semaines d'allaitement et ou qui sont seules parce qu'elles sont très peu entourées pendant ces premières semaines avec bébé. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire pour qu'elles tiennent le gouffre, pour les inspirer.

  • Speaker #0

    Pas facile, hein ?

  • Speaker #1

    Ça peut être très simple.

  • Speaker #0

    Si j'ai un mantra, un proverbe, c'est que tout est temporaire. Oser, oser parler, oser aller chercher le soutien et se faire confiance. Moi, tout ce dont j'ai parlé, c'est des choses qui résonnent en moi. Certainement, ça m'a résonné en certaines femmes et pas en d'autres. Donc, en fait, j'ai confiance aussi. ces femmes, je vous le disais déjà, qu'elles ont les ressources nécessaires pour faire ce qu'elles ont besoin de faire. Donc, une bonne dose de sororité.

  • Speaker #1

    Génial. C'est parfait pour ta mousse. Je te remercie vraiment pour cet échange.

  • Speaker #0

    Je t'en prie.

  • Speaker #1

    Petit loup, tu étais quand même...

  • Speaker #2

    B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O Oui, son nom était Bingo C'est un fermier qui avait un chien Et son nom était Bingo B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O N-J-O-S-O-N-O-E-T-B-I-N-G-O

  • Speaker #3

    Sous-titrage Société Radio-Canada

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Début de l'interview

    03:42

  • Le projet professionnel de Trecy

    50:22

  • Les ressources de Trecy

    56:06

  • Le mot de la fin

    58:12

Description

Ah les difficultés d'allaitement, c'est pas si rare, ce qui est rare c'est d'avoir un témoignage. Je suis heureuse de vous présenter Trecy et son parcours. J'ai eu la joie de l'accompagner à un moment délicat de sa vie et de son allaitement. Une très belle rencontre, et bien qu'elle n'y croyais plus quand je l'ai rencontré 1 semaine après la naissance de son fils, au moment où je publie cet épisode cela fait 17 mois qu'elle allaite son fils !

On y parle aussi des difficultés et des joies d'être parents de la grossesse aux premières années de l'enfant en passant par l'accouchement.

Si toi aussi tu souhaites être accompagné pendant avant, pendant, après l'allaitement, écris moi simplement.

C'est si important que cet épisode soit partagé au plus grand nombre !


Les ressources de Trecy :


Livres

  • Mon corps après bébé, tout se joue avant 6 semaines de Bernadette de Gasquet

  • Merci mon fils, Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR de Zoéli


Comptes


Retrouver Trecy sur les réseaux :

@formenfamille


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, Je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Dans cet épisode, découvre le témoignage de Tracy, maman de deux enfants. Elle nous parle des difficultés d'allaitement, puis d'être maman dans le monde d'aujourd'hui et de l'entourage, du soutien et de la confiance en soi que ça peut demander. Je suis particulièrement touchée en réécoutant l'épisode de voir à quel point les difficultés commencent tôt, dans le manque d'accompagnement et de bienveillance, de bon sens aussi parfois, dans les conseils et les pratiques proposées déjà pendant la grossesse, pendant l'accouchement bien sûr. et dans les premiers temps avec bébé. C'est fou l'incidence que ça peut avoir plus tard, dans la confiance en soi, dans la mise en route d'un allaitement, mais aussi d'une parentalité, d'une relation avec son enfant. J'ai eu la chance d'accompagner Tracy au bon moment, dès les premiers jours en fait, dans un moment de détresse. Si j'ai un message aujourd'hui à faire passer, c'est vraiment d'oser se faire accompagner. Avant, pour que la grossesse et la naissance se passent au mieux, parce que ça a une incidence énorme sur la suite. Avant aussi, pour se préparer au postpartum et à l'allaitement. Et surtout pendant, pour que ce soit plus doux. Que ce soit pour de grosses difficultés ou de soi-disant plus petites. Parce que selon moi, c'est vraiment dommage de rester dans un inconfort. Il y a plein de manières différentes de trouver de l'aide. Comme l'explique Tracy dans le podcast, ça peut passer par l'accompagnement d'une doula, d'une naturopathe, comme en faisant appel à moi. Mais il y a aussi plein d'autres professionnels. Et souvent, il s'agit de se construire autour de nous une équipe. Et après... après l'allaitement, parce qu'on peut encore parler de sevrage, de diversification, d'intolérance alimentaire, des caries du jeune enfant aussi, des changements dans vos vies de parents, etc. Je précise que les rendez-vous d'allaitement sont pour moi les rendez-vous que j'essaye de faire passer vraiment en priorité. Vous avez le droit bien souvent à des créneaux privilégiés et si je peux, je viens directement à la maison. Bref, je vous laisse sans plus tarder écouter l'épisode de podcast avec Tracy et en fond son petit bout priam. un petit rappel également pour faire vraiment connaître ce podcast au plus grand nombre et qu'il puisse bénéficier à toutes les mamans qui en ont besoin je vous invite à partager ce podcast à le commenter à mettre une note c'est ça qui a le plus d'incidence à aimer chaque épisode que vous écoutez également je vous remercie du fond du coeur belle écoute Merci beaucoup d'avoir répondu à cette proposition.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Comme je te disais tout à l'heure, ça fait sens pour moi. Et merci aussi.

  • Speaker #0

    Du coup, dans mon souvenir, on s'est rencontrés finalement une fois. Oui. Dans les premières semaines de postpartum. Tout à fait. Avec un besoin de soutien au niveau de l'allaitement. Oui. et donc voilà c'est vraiment sur ce sujet là que j'avais envie de t'entendre de savoir de pouvoir partager un petit peu ton histoire et quelles ont été tes difficultés à ce moment là quelles ressources aussi t'as trouvé et comment ça va aujourd'hui finalement c'est

  • Speaker #1

    un petit rétrospectif c'est tout à fait ça on va faire une petite rétrospective parce qu'en fait quand j'ai eu ton message justement je me disais de quoi on va parler, il y a tellement de sujets tellement de choses, c'est vaste finalement et en même temps après je me suis dit ok attends tu vas repenser à ce pourquoi je t'ai téléphoné et effectivement c'est au sujet de mon allaitement parce que comme pour mon premier j'avais la volonté de Et comme pour mon premier, j'ai un peu revécu des difficultés. En fait, je pense que ma montée de l'aise se fait tardivement. Et du coup, ma montée de l'aise se fait tardivement. Et dès la maternité, on m'a laissé un peu tranquille quelques jours, mais on m'a vite proposé un complément. Concrètement, ça m'a déchirée parce que ce n'était pas OK, ce n'était pas dans mon projet, parce que j'ai perdu confiance en fait. Déjà que, je pense à la grossesse. Devenir maman, c'est beaucoup de remise en question, de doutes, de choses qu'on ne connaît pas pour la première fois, ce qui est un peu moins le cas la deuxième, évidemment. N'empêche que j'ai revécu ce schéma-là avec Priam, parce que c'est ça que je devrais dire aussi, c'est que j'ai un premier enfant. qui s'appelle Connor. Et avec lui, j'avais la même volonté d'allaiter. Sauf que concrètement, même si on y a passé beaucoup de temps, la mise au sein, etc., après, j'ai complètement été découragée parce qu'il ne prenait pas de poids. Ça avait été une grossesse. Moi, j'adore être enceinte. J'ai su dès mon premier que j'adore être enceinte. Sauf qu'effectivement, j'ai eu aussi beaucoup d'angoisse. Physiquement, ça se passe très bien. Après, moralement, mentalement, ça a été beaucoup d'angoisse. De peur aussi de est-ce que je vais y arriver ? Les ressources que j'ai pu trouver déjà à l'époque, ça a été de me documenter. Je me suis tournée aussi vers des professionnels, notamment Massage Femme, qui m'a suivie, pas de la même façon, mais beaucoup pour mon premier. Elle a été d'un grand, grand soutien. Sauf que je crois que ce n'était pas forcément son sujet premier, l'allaitement. Donc on a abordé l'allaitement, on s'est dit que de toute façon, ça allait rouler. Mais brièvement. Et finalement, non. Disons que ma montée de lait a été compliquée. Et puis à un moment, on m'a dit Stop, madame, votre bébé s'y pleure trop. C'est vrai que... L'accouchement, c'était bien passé. J'ai eu la péridurale bien posée. Enfin, pas de complications. Mais voilà, on sait quand même que ça peut être compliqué de se remettre. De toute façon, on a besoin d'un temps pour déjà atterrir après cet événement-là. Et puis en fait, oui, je reviens sur Connor pour faire lien avec Priya et notre rencontre.

  • Speaker #0

    On va commencer par le premier.

  • Speaker #1

    Ça a fortement été le deuxième. C'est résonant.

  • Speaker #0

    Le deuxième,

  • Speaker #1

    ça pose le compte. Et donc, oui, voilà, j'essaye, j'essaye la mise au sein, la mise au sein. Mais... et ça ne fonctionne pas enfin ça ne fonctionne pas j'ai du colostrum mais du coup une paire il ne prend pas de poids et à un moment on lui dit stop madame maintenant en fait votre bébé s'il est comme ça c'est qu'il a faim bon j'accepte parce que bien sûr je ne veux pas de mal à mon enfant mais je suis profondément bouleversée profondément bouleversée Et voilà, du coup, je pars sur... J'accepte, je reçois et je pars sur un allaitement limite. Jusqu'à huit mois quand même, sachant qu'en plus, on a vite constaté que Connor avait peut-être de l'intolérance au lait de vache. Mais à huit mois, ça s'est arrêté. Moi, là, j'avais besoin de retrouver mon corps. Voilà, ça s'est arrêté. On est repassé au biberon et puis voilà. N'empêche que je suis restée avec une petite frustration, une amertume de ne pas avoir pu aller au bout et me dire, mais pourquoi moi, je n'ai pas pu. Et puis, je n'ai jamais vraiment eu de questions. J'ai eu des questions, je n'ai jamais vraiment eu de réponses, je veux dire. Après, voilà, la vie a passé. Et puis, Priam est venu se nicher dans mon ventre. Bon, là, de toute façon, deuxième grossesse, il y a quelque chose qui me frappe. Je vis toujours aussi bien, en tout cas physiquement, la grossesse. Et puis là, moralement, mentalement, finalement aussi. Parce que la grande différence, c'est l'expérience. Je constate qu'avec l'expérience, comment je suis devenue maman, comment j'ai appris à être maman. Avec mon grand, ça a une incidence sur cette deuxième grossesse et très très positive. Je veux dire, je me mets beaucoup moins de pression, j'ai beaucoup moins de doutes, même si parfois un peu d'angoisse parce qu'on a quand même un tas d'examens à passer, etc. Non, là, je ne suis plus la même en fait. Je suis une maman déjà qui a passé un... Maman confirmée, j'ai envie de dire. Au début, je suis maman novice, débutante. Et là, je sens que j'ai passé un cap, ça roule. Et bon, je ne me pose pas vraiment de questions. Peut-être que je me documente plus, je me renseigne davantage. Ce n'est pas peut-être, c'est je me renseigne davantage. En fait, mes choix se précisent parce qu'au début, je cherche. Je vais vite quand même vers tout ce qui est vers une maternité de proximité. Le portage, je parle déjà pour Conor. Le portage, forcément l'allaitement, la DME, etc. De toute façon, déjà à l'époque, je cherchais comment pouvoir déjà être mompreneur, développer un projet en tant qu'auto-entrepreneur et pouvoir être proche de mon enfant déjà. Et donc, j'ai trouvé toute cette façon de materner. Et comme je disais au début, Connor, c'est la découverte. D'ailleurs, j'avais un porte-bébé super. super pas physio et puis Priam je suis confirmée entre temps j'ai donné des ateliers dans ce portage donc je suis briefée en portage l'allaitement, finalement j'ai rencontré aussi plein de mamans donc je sais que c'est possible il y a plein de doutes qui sont soulevés,

  • Speaker #0

    levés je veux juste te préciser pour celles qui sont loin de tout ça au niveau du portage qu'est-ce que tu entends par un portage pas physio ok

  • Speaker #1

    En fait, c'est la position. En quelques lignes, c'est la position. Il y a des portes bébés qui ne permettent pas une position que tu retrouves au sein, dans le ventre, en fait, in utero, notamment la position des jambes et du dos. Il faut vraiment que... Tu n'as pas envie, hein ? Mais oui, mais je suis là, je suis toujours avec toi, je t'aime de tout mon cœur. Et je te vois, ce sourire ! Mais je t'aime, je t'aime fort d'amour. Oui, je suis là avec toi, je discute aussi avec Amélie. En plus, on parle de choses super cool ! que j'ai aussi développé grâce à ton frère et grâce à toi. Oui, le portage physio, c'est vraiment la position, non seulement du bébé, mais aussi pour la maman au niveau du dos. Il y a des réglages à faire, il y a des portes bébés, il y a les matières aussi qui sont plus confortables. Concrètement, je vais dire plutôt que ce n'est pas un moyen de portage physio, c'est quand l'enfant est maintenu par des organes génitales, et puis il y a les jambes qui tombent, ça ce n'est pas ok. Et plus physio encore, je n'ai pas parlé de l'écharpe. L'écharpe ou la sling, moi, c'est la sling que j'ai. Alors, pour Connor, j'avais une écharpe énorme et je n'avais pas été formée. Et je me suis énervée avec ça, je n'y arrivais pas du tout. Et pour Priam, du coup, j'ai découvert la sling. Et la sling vit. La vie, c'est une écharpe avec un anneau qui est facile d'installation. Tu la mets sur l'épaule. Et puis là, le bébé, il retrouve aussi le confort. Une position qu'il retrouve in utero. Donc, c'est ça le portage physio. Et puis, j'enchaîne, je reviens sur l'allaitement. J'ai levé plein de doutes. Oui, même si, finalement, la montée de l'est est tardive, entre guillemets, c'est possible. Il faut juste aussi, peut-être privilégier, même pas peut-être, c'est sûr, privilégier des conditions. Et c'est ce sur quoi, d'ailleurs, je suis hyper... hyper sensible. Et donc, l'environnement, les gens, la nourriture, la nourriture, tout ça, ça m'importe hyper. Du coup, je pense que pour avoir un peu aussi lu tout un tas de choses et te rencontrer, pour t'avoir rencontré, je sais que il y a des ingrédients qui permettent de développer l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est ce qui va t'aider à faire la production de lait. Donc, voilà. Maintenant, je sais ça. Avant, je ne le savais pas. Je ne le savais pas, il faut dire. Même si notre maternité à Besançon, il y a plein de trucs cools, parce que je suis allée en mater, j'ai choisi d'aller en mater pour ça aussi, parce qu'il y a une sale nature, etc. Bon, je n'y ai pas eu accès. Ou au moment où j'ai pu y aller, pour Connor, je n'avais plus de force. Mais pour Priam, je n'y ai pas eu accès. Mais même comme ça, même s'il y a des efforts de faits, concrètement, la chambre, elle ne m'inspire pas trop fort. voilà les gens bon je les connais pas une grande déception déconnore c'est d'avoir compris qu'en fait la sage-femme qui te suit elle sera pas là à ton accouchement ça ça m'a énormément déçue et puis du coup ça m'a un peu perturbée parce que pour moi toute la confiance qu'on s'accorde tout le long de la préparation de l'accompagnement pour moi c'était une évidence qu'elle allait venir avec moi en fait c'était une évidence qu'elle allait être avec moi et quand j'ai compris que c'était pas possible parce que le système me le permet pas Et c'est là où, forcément, pour Priam, je te rencontre. Je sais qu'il y a des doulas. Et aujourd'hui, par exemple, je suis convaincue du travail à faire aussi bien des sages-femmes et des doulas ensemble. Parce que voilà, pour finalement des profils comme moi, on a besoin de ces personnes en qui on a confiance et qui nous suivent tout au long de la grossesse. Et puis pour l'après, même l'avant, qui savent aussi mettre les conditions, qui ont ces connaissances-là. C'est plus pas qu'ils prennent le temps de prendre aussi ces renseignements, parce qu'en fait, après, c'est des entretiens avec la maman, et qu'on puisse se permettre de pouvoir le faire, tant dans l'environnement, le cocon qu'on va se créer, la relation qu'on va créer, et puis la nourriture. Ça, par contre, pareil, très tôt, c'est un sujet aussi qui me... c'est un centre d'intérêt qui m'est important. Donc voilà, je cherchais déjà en plus à l'époque pour Connor, pour booster ma lactation, qu'est-ce qu'il fallait que je mange, etc. Pour donner un lait riche, etc. J'étais à fond, à fond. Donc bon, ça revient sur cette grosse déception. Ouais, pour revenir à l'allaitement, deuxième grossesse, j'ai plus de connaissances, j'en sais davantage. Et encore là, j'ai avancé, parce que ce que j'ai dit, ce sont aussi des choses que j'ai apprises, même après. notamment ta rencontre et l'expérience aujourd'hui de l'allaitement parce que ça va faire 17 mois que j'allaites Priam et on se souvient et ce pourquoi on s'est rencontré c'est que je revis le même épisode quasiment à l'identique parce que moi j'avais confiance cette fois Et c'est ça les mots-clés, je crois aussi, ce que je n'avais pas à l'époque. Je ne connaissais pas. Je me suis laissée beaucoup plus en proie aux doutes et à la peur parce qu'il me manquait ça, cette confiance en fait. Cette confiance en moi. Et donc, grâce à mon aîné, j'ai... J'ai cultivé. Voilà, j'arrive, donc j'accouche de pria, mais un peu plus compliqué qu'avec Connor, la péridurale très mal posée d'ailleurs. Concrètement, j'ai eu mon bras en doloris. J'étais en doloris jusqu'au bras. Et puis, comme j'ai percé la poche des os, mais pas tout à fait, j'ai dû prendre à plusieurs heures d'intervalle des antibiotiques. Du coup, on m'a déclenchée. Et le travail était... C'est aussi parce que le travail n'avait pas commencé. et on m'a déclenchée. Ça, j'étais un peu triste. C'était un peu triste. Bon, je l'ai accueillie parce qu'encore une fois, tu veux le bien-être de ton enfant et donc tu l'accueilles. Mais j'étais un peu triste parce que c'est pareil, je me sentais d'aller le plus loin possible. Alors, je ne m'étais pas dit que je me refusais l'intérêt général, mais je m'étais dit je vais aller le plus loin possible dans mon... dans mon travail naturellement. Et je n'ai pas pu. Enfin, pas beaucoup, parce que non, ce n'est pas que je n'ai pas pu, c'est qu'en fait, pour qu'on sache, quand on a un déclenchement, c'est quand même les contractions qui sont beaucoup plus douloureuses que les contractions normales. Donc j'avoue, en fait, à un moment, non seulement j'étais fatiguée parce que j'étais arrivée plus tôt à la maternité, enfin, je pensais, j'étais pour un contrôle parce que je me posais la question si je perdais du liquide. Et finalement, on m'a confirmée, donc j'y suis restée. Je ne m'y attendais pas et du coup, j'ai eu ces prises d'antibiotiques. Je ne pouvais pas dormir comme je voulais, je ne pouvais pas faire mes bains. Les bains, c'est quelque chose qui fonctionne bien, en tout cas sur moi. Bon, j'ai fait mes petits exercices ballons, j'ai dansé, j'ai mis de la musique. J'étais un peu fort. D'ailleurs, à un moment, on m'a demandé de baisser parce que j'étais à fond. Cela dit, ça a donné lieu à une anecdote trop drôle. Il y a une tâche femme à un moment qui est arrivée, je ne sais plus pourquoi, pour me donner quoi, et puis elle s'est mise à danser avec moi, c'était trop cool. Parce que ça aussi, ça a fait l'objet d'un projet dans ma vie professionnelle. Et puis surtout, j'en parle parce que la danse, le mouvement de manière générale, c'est quelque chose qui m'a toujours accompagnée. Et encore plus pendant mes grossesses, et puis l'après, l'accouchement, et puis encore l'après. Donc voilà, j'ai quand même fait tout ça. Pour parler nutrition, j'avais su que... J'ai appris que les feuilles de framboisier pouvaient dilater le col, en tout cas pousser les contractions. Donc voilà, j'avais quand même essayé de, malgré tout la fatigue, la prise d'antibio, de faire mon petit cocon. Mais bon, il y a autre chose dont je ne parle pas, toujours assez seule en fait. Parce que concrètement, moi quand je suis venue à Besançon, je suis venue pour l'amour. Ça, c'est encore un autre sujet. Sauf que bon, il y a des choses avec lesquelles ça a matché, et il y a d'autres choses, ça pourrait être un autre sujet encore à traiter, la place de l'homme, du père, ou juste devenir père, je pense que c'est encore un autre sujet, parce que bon, ça n'a pas été simple dans la relation, et du coup, surtout pour Connor, après on va dire que j'avais un peu accepté aussi certaines choses, même si ce n'est jamais très cool d'être seule. Même pas du tout. En fait, c'est ça aussi dont j'avais besoin de parler, c'est comment on peut manquer de soutien. Et ça se traduit à plein de niveaux. J'ai parlé des maternités, la façon dont on peut accueillir, des professionnels, le suivi, et puis dans la famille. Et puis dans la famille, quel est le soutien possible ? Moi, j'avoue qu'en plus, comme j'ai quitté un endroit où j'avais toute ma famille, et je me suis retrouvée finalement toute seule avec le père de mes fils, il a vraiment fallu que j'aille chercher des ressources, et ces ressources... Donc je les ai trouvées un peu partout, mais aussi surtout en moi. Donc voilà, un peu solo. Et ce que je voulais dire, c'est que dans tout ça, même si je suis vaillante et je crois en moi, je savais que j'étais fatiguée et que je voulais me ménager. J'ai appris aussi beaucoup à lâcher prise et à accepter. D'ailleurs, je m'étais mis une petite phrase aussi comme ça. Je ne l'ai plus exactement en tête. Peut-être que je pourrais te la donner pour la rajouter en description, parce que ça fait sens aussi. Dans tous les cas, donner le meilleur de soi-même, faire du mieux qu'on peut et accepter ce qui est, quoi qu'il en soit. C'était un peu ça, en gros. Tout ça pour dire que je voulais aller le plus loin possible dans mon travail d'enfantement. Ça s'est arrêté à un moment, je souffrais trop, j'ai demandé à la Péry, voilà, Péry mal podée, etc. En tout cas, qui a mal fonctionné sur moi. Bon, mon bébé arrive. Mon bébé arrive et là, je suis très heureuse. Ça n'a pas été facile, mais je suis très heureuse. La prise au sein, d'ailleurs, à ce moment-là, elle se fait. Pas très longtemps, parce qu'en fait, il est épuisé. Il est épuisé, je suis épuisée. Mais voilà, on fait le taf, on fait le job. On fait grave le job pendant trois jours. On est à fond. Même, je me souviens, la veille de rencontrer la pédiatre, toutes les heures, il se réveillait pour téter. Et puis, je lui disais, allez, courage, courage. On va y aller, on va y arriver, etc. On était une vraie équipe, mais j'étais épuisée. Et le lendemain, tu as cette pédiatre qui me dit Mais madame, il n'avait pas perdu du poids au-delà des 10% ? Mais là, elle me dit quelque chose de façon très lunaire, comme ça, de but en blanc. Madame, si vous voulez sortir, il faut le compléter, là ça ne va pas. Là, je suis retombée en plus dans quelque chose que j'avais très mal vécu déjà quelques années auparavant. Je me suis littéralement effondrée, vraiment hurlée de pleurs. Je trouvais ça hyper injuste aussi parce que je sentais que ça allait le faire. Je sentais que ça allait marcher. J'avais confiance en moi, j'avais confiance en mon bébé, je savais. Sauf que non, là d'un coup, je n'ai plus confiance. J'ai plus confiance en plus, il y a une sage femme qui débarque et qui m'écoute. Finalement avec le recul, je me souviens, j'étais tellement honteuse d'avoir hurlé de pleurs que j'ai fini par lui dire désolé et merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Sauf qu'en fait, je me souviens aussi qu'elle me dit un truc hyper pas cool. type en fait j'ai été mise dans une case du fait de réagir comme ça, c'est à dire que elle m'a dit ok madame moi j'ai signé une décharve pour sortir finalement parce que j'en pouvais plus je voulais retrouver mon cocon j'avais besoin d'être proche d'avoir mes proches autour de moi de manger comme j'avais envie de manger de boire ce que j'avais envie de boire au moment où je pouvais enfin où je le voulais et elle m'a dit elle m'a dit Bon, ok, bon, j'espère juste, c'est pas tout à fait exact, je vais le retranscrire, mais que j'ai déjà vu ce genre de situation, j'espère juste pas retrouver, savoir que la famille, elle finisse à l'hôpital parce que le bébé, il est sous-nourri. Horrible ! Horrible ! Sur le moment, je suis un peu choquée, outrée, mais en fait, je viens d'accoucher il y a trois jours, puis je suis dans tellement de choses, hormonalement, émotionnellement, mon bébé, cette déception, etc. C'est maintenant, j'arrive à en parler, mais sur le moment, je me tilte un peu, mais bon, merci de m'avoir écoutée. Ce que je veux de toute façon, c'est rentrer, je veux sortir, je veux partir, je veux faire mon cocon. Je mets toutes les conditions pour pouvoir vivre ce début de postpartum comme je sais qu'on le mérite en tout cas. Et donc l'allaitement en fait partie. Je pense que c'est le meilleur qu'on puisse donner à son enfant. Ouais. Et donc je rentre. Je rentre, mais là j'ai un peu perdu confiance quand même. J'ai perdu confiance, j'ai des doutes. On va chercher cette fameuse boîte de lait, on va la chercher. Et je commence à lui donner. Je commence à lui donner, mais je suis fâchée. Je suis contrariée parce que ce n'est pas du tout ce que je veux. Puis bien sûr, j'insiste pour la mise au sein, etc. Je suis encore plus fâchée parce que je parle de mon emploi. Ils le savent, donc je n'ai pas trop de mal à le dire. Par exemple, ma maman qui est d'une certaine époque, qui a une soeur de lait, par exemple, parce qu'il n'y avait pas de... de biberon, il n'y avait pas de lait industriel. Elle comprenait pas, j'avais pas l'impression qu'elle comprenait combien c'était important pour moi d'aller au bout de ça, de cet allaitement. Pour me soulager aussi, je sais que c'était pas du tout malveillant, mais elle avait tendance à proposer le biberon avec ce fameux complément. Ça m'énervait, ça m'énervait, puis je continuais les recherches. En même temps, je cherchais à trouver un soutien. parce que là j'avais besoin de quelqu'un qui me soutienne, qui me comprenne et qui me rassure en fait parce que qui me rappelle que c'était ok et puis je t'ai trouvé mais j'avais déjà un peu entendu parler de toi en vérité j'avais déjà entendu parler de toi un peu puisque voilà, on a des sujets qui nous passionnent, je pense qu'il faudra dire que ça nous passionne et il y a plein de belles initiatives et de super professionnels ici à Besançon donc je trouve qu'on est vraiment bien fournis de ce point de vue là et puis là je t'ai appelée Je t'ai appelée, il me semble qu'à ce moment-là, parce que j'avais décidé, non, je ne donne plus de complément, je vais y arriver, ça va fonctionner, j'ai confiance en moi. J'avais besoin vraiment qu'on me le rappelle et qu'on me le confirme. Et c'est toi qui es venue. tout en douceur, avec une bienveillance incroyable. Dans mon petit cocon, tu es venue rajouter ta présence. Déjà, ce que tu incarnes et ce que tu proposes, c'est venu confirmer. On a parlé un peu aussi d'alimentation. Non seulement, ça m'a confirmé qu'il y a des choses que je faisais, et puis de bien, tu m'as donné d'autres tips. pour avoir un lait bien nourrissant. Et figure-toi que, effectivement, j'avais venu te dire, mais après ça, j'avais même fait une petite vidéo pour en parler parce que j'étais si fière, et d'ailleurs, je suis très fière, de cette épreuve qu'on a passée et vaincue, j'ai envie de dire réussie. Parce qu'en fait, après ça, j'allais voir régulièrement le pédiatre et Priam a pris un kilo et quelques chaque mois au simple. Et là, je repense à ce que m'a dit la sage-femme. À la maternité, genre... Et là, il a 17 mois. Je ne veux pas dire que ce n'est plus du tout son alimentation première, mais c'est surtout un moment de réconfort, c'est un moment d'apaisement. C'est ça, en fait, honnêtement, ce que j'ai découvert et qui me fait du bien, qui nous fait du bien. Et de ce point de vue-là, par exemple, je pense vraiment avoir mieux vécu mon postpartum parce que j'allais être, en fait. j'ai su qu'on sécrète aussi certaines hormones du bonheur et du sommeil je crois, et par exemple si on parle sommeil c'est quelque chose que j'ai beaucoup mieux vécu j'ai beaucoup mieux dormi là en allaitant qu'avec Connor à l'époque où j'alternais bon après je mets aussi sous le codor, voilà on se rappelle que je découvre, que j'apprends à être maman, que je deviens maman donc c'est vrai que le manque de sommeil très très compliqué très très compliqué Mais pourquoi moi je pense que l'allaitement est venu aussi forcément quelque chose de plus simple ? C'est que t'as pas à te lever pour préparer les biberons. Et ça par exemple, ça change beaucoup de choses. Tu te réveilles, t'as même pas un sommeil, voilà. entier, il est coupé, mais quand même, pour moi, ça a changé beaucoup, ça a changé beaucoup de choses dans la qualité de mon sommeil. Et puis, voilà, c'est ces moments qu'on a, ces moments d'apaisement. Moi, c'est OK que l'allaitement ne soit pas que pour nourrir. Je trouve ça logique que finalement ça soit aussi réconfortant. Parce que finalement, quand on a l'aide-part, on donne une tétine. Par exemple, ça aussi, avec Conor, la tétine, je l'ai donnée. J'aimerais ne pas...

  • Speaker #0

    Ne pas en donner à Priam, parce qu'après, ça a été hyper compliqué. Après, ça se discute, il y a des points positifs et des points négatifs à tout mode de materné. Mais c'est vrai qu'on va chercher les tétines, ça c'est des choses qui m'ont saoulée encore là récemment. Il a réussi à arrêter la tétine récemment. Tout ça, c'est des choses qui m'ont vraiment pas facilité le quotidien. A l'inverse de l'allaitement, je trouve que ça facilite en partie beaucoup, pas que, parce qu'il faut parler aussi des difficultés. Donc voilà cette première difficulté que je rencontre du début de l'allaitement. je pense qu'on peut être plusieurs à le rencontrer, ou d'autres choses. J'ai eu la chance de ne pas avoir de soucis de crevasse, ce genre de choses, mais ça existe aussi, des plaies, etc., souvent par une mauvaise mise au sein d'ailleurs. Donc, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de professionnels encore. Bien spé sur l'allaitement, parce que finalement, c'est ça aussi dont je me suis rendue compte, c'est que les professionnels de santé, même qui travaillent pendant la grossesse et l'après, qui font aussi le suivi, ne sont pas forcément spécialisés sur l'allaitement, sur certains sujets comme ça. Donc, il faut vraiment bien choisir son professionnel dans ce centre-là. Et pas hésiter à en avoir plusieurs d'ailleurs, moi j'avoue c'est ce que j'ai fait, j'ai vu toi, j'ai le massage femme de l'époque qui était très présent pour Connor, un peu moins, mais pour la rééducation, c'est top, enfin voilà. Après tu fais ta petite équipe, parce que ça aussi, pour refaire rien aussi avec le soutien, etc. Il y a Stadage qui dit qu'il faut un village pour élever un enfant. Pourquoi ? Ouais. Et alors autant c'est encore présent dans certaines cultures traditionnelles, que chez nous c'est vrai, en Occident c'est compliqué. Et ça aussi, ça m'a mis la colère, j'avoue. Je passe d'un sujet à un autre, mais finalement, je trouve que c'est tout réel.

  • Speaker #1

    C'est du contexte dans lequel je t'ai rencontrée, où tu parlais de ta maman, qui n'avait pas la même vision, et pourtant, c'était un de tes soutiens principaux, qui avait pu venir quand même quelques temps, vraiment en soutien à la maison, parce qu'il y avait un deuxième enfant duquel il fallait s'occuper aussi, et c'était ça tout l'enjeu aussi. En parallèle de... du fait que finalement, comme tu l'as dit, je t'ai apporté des solutions et des petits tips, mais en fait, il manquait juste un petit coup de pouce au niveau de la confiance, parce que tout était déjà presque là, et que tu te fasses soutenir du coup, parce qu'il y avait du coup ton compagnon qui n'était pas très présent à ce moment-là. Professionnellement, il avait un travail qui ne lui arrêtait pas d'être présent. Et puis, ton seul autre soutien, c'était ta maman. Donc heureusement que tu t'es un peu entourée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est ce constat aussi de ce vide. Il y a un bouquin, je vais acheter un bouquin qui en parle. Je vais aller le chercher parce que l'introduction, elle est assez ouf. L'introduction, elle est assez ouf. C'est mon corps après bébé, tout se joue avant six semaines. Bon, alors ça met un peu la pression. J'avoue que j'ai un peu lâché. J'ai un peu lâché, je suis plutôt allée... Je n'ai pas du tout terminé. De toute façon, c'est un peu comme un guide.

  • Speaker #1

    Il est très bien, c'est de Bernadette Degas.

  • Speaker #0

    Oui, à un moment, j'ai un peu lâché parce que... Mais... Bon, moi, j'ai fait comme j'ai pu, par rapport notamment à la rééducation du périnée. Mais en tout cas, effectivement, l'introduction, elle est juste incroyable. Et elle met en lumière ces vides. Pourquoi ce sentiment de vide ? Et elle revient sur tout un tas de choses. Le vide institutionnel, le vide social, le vide psychologique, le vide physique. Je pense que c'est des choses dont c'est important de parler, parce que dans nos sociétés, en tout cas occidentales... Voilà, avec le grand chamboulement aussi des hormones, la chute libre, etc. Voilà, les tranchées, le retour de couche, etc. Comment je pense qu'on a du boulot à faire encore ? Et par exemple, voilà, la naissance, parce que vous n'êtes pas, entre guillemets, parce que ce n'est pas de maintenant, les doulas. Je crois que ça a toujours existé, tout simplement. Je ne sais pas si on ne les appelait pas de la même façon. Ce travail avec, voilà, sage-femme, doula, enfin, corps médical, et puis autre façon de penser, et penser d'ailleurs... P-A-N, voilà l'accueil, la préparation d'un enfant, de l'enfantement, son accueil, il y a plein de choses encore à faire. il y a plein de choses à faire et c'est chouette d'en parler dans ce sens-là pour dire vraiment encore merci de libérer la parole, ça me fait du bien de revenir sur ça comme je disais, ça fait une rétrospective, on se le disait tout à l'heure, et puis parler des choses dont il faut parler, je pense que il y a des points à améliorer on ne peut pas se plaindre du système j'estime pas avoir à me plaindre du système occidental, on a de la chance de pouvoir être suivi d'avoir un suivi, d'être aussi d'avoir aussi ce soutien médical mais on peut améliorer dans l'accueil dans l'accueil de l'enfant la maman aussi on reste un peu j'en parlais avec d'autres mamans pour faire lien avec l'allaitement aussi il y a très peu de lieux où tu peux allaiter tranquillement il y a très peu de lieux où tu peux aller avec tes enfants tranquillement ça commence mais j'en parlais encore là récemment on revient de vacances le train, il n'y a pas d'espace pour les enfants pour les familles alors qu'en fait tout le monde y gagnerait à ce qu'il y en ait je pense que Peut-être ça, on y viendra, mais pareil pour à l'été. tu as besoin d'allaiter c'est hyper compliqué de trouver tu peux même te faire recal en fonction des lieux dans lesquels tu vas alors que tu te donnes à manger à ton enfant ça revient quand même assez souvent c'est une histoire de mentalité et d'éducation on en parle et puis on trouve les solutions donc oui effectivement on a J'ai fini par trouver mes solutions. Et c'est pas fini. Et puis j'ai aussi dans mes solutions, en plus d'avoir gagné confiance et d'avoir trouvé les soutiens, de les avoir cherchés et les avoir trouvés, il y a aussi cette bonne dose de lâcher prise et d'accepter ce qu'il est. Tout est temporaire en plus. Donc souvent, finalement, ce que tu vis, c'est passager pour après upgrader, quoi. C'est un autre level.

  • Speaker #1

    C'est la juste dose parce que là, t'as choisi de, pas juste d'accepter, mais quand même de te dire... Oui, cet enfant-là, j'ai quand même envie d'essayer.

  • Speaker #0

    Et d'aller plus loin, oui.

  • Speaker #1

    Et dans mon souvenir, c'était le truc, c'était, j'accepte que peut-être ça ne va pas marcher, mais je tente quand même de récupérer cet allaitement. Oui. Peu importe ce qui a été fait à l'hôpital, d'arrêter ce complément. Alors, je ne sais plus trop comment ça s'est fait dans le détail, si tu as arrêté complètement, ou si du coup, au début, il y avait encore un peu les deux.

  • Speaker #0

    Mais au tout début, la première semaine, la première semaine, peut-être jusqu'à la deuxième, un tout petit peu, mais je n'avais pas envie. Je n'avais pas envie, alors je donnais quand même. Parce que j'avais une peur bleue que mon enfant ne prenne pas de poids. Alors j'ai acheté une balance. Je n'ai pas attendu que la sage-femme vienne. J'ai acheté tout ce qu'il fallait. Je me suis mis dans toutes les conditions optimales pour mon enfant, très consciencieuse du bien-être. Mais je voulais allaiter. Je voulais allaiter et du coup, progressivement, j'ai réduit tout en mettant davantage mon bébé au sein et en boostant ma lactation aussi. Par l'alimentation, j'ai pris un tire-lait aussi. Mais après, le tire-lait, finalement, il ne m'a pas fait beaucoup d'effet parce que je n'ai pas eu le temps vraiment de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Il y a le temps de l'avoir aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le temps de l'avoir, mais en fait, il y a une autre femme que j'ai rencontrée qui a été hyper... soutenante et je pense qu'elle a fait beaucoup aussi dans cette... dans cette réussite, c'est une pharmacienne du coup, du centre-ville de Beuxenfonds qui, voilà, je lui ai exposé les choses comme je te les ai exposées et elle m'a appris avec toute sa bienveillance et son amour et son soutien. En fait, elle m'a trouvé de l'homéopathie qui booste la lactation. L'homéopathie qui booste la lactation. Elle m'a tout de suite commandé le tire-lait. Elle est allée... Elle a pris mon souci à bras-le-corps, quoi. Et ça, cette femme aussi, je peux dire qu'elle a participé à cette réussite. Antonietta, je lui ai fait De l'homéopathie, les tisanes, j'en avais déjà. Et puis ce tire-lait, pour booster. Je ne l'ai vraiment pas utilisé longtemps, j'en ai fait un petit peu.

  • Speaker #1

    C'était le temps que ça se relance parce que le problème avec les compléments, c'est que du coup, pendant qu'on donne le complément, du coup, il n'y a pas de sucion. Et du coup, ça avait permis de compenser un peu ça, de relancer les choses. Et puis de la même manière, je crois que le complément, même, on s'était dit que si moi, il y en avait, plus ça relançait aussi la lactation parce que le bébé va réclamer aussi ce qu'il a besoin en fonction de ce qu'on lui donne.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça. Avec une bonne dose de sororité, parce que j'ai principalement rencontré des femmes, en fait. Une bonne dose de sororité, et puis hop, ça a roulé. Ah ouais, franchement, ouais. Je suis très fière, je suis très contente d'en parler.

  • Speaker #1

    Combien de temps tu dirais que t'as mis à vraiment être... à commencer à être vraiment sereine ? Est-ce que du coup, ça a soit mis en place ? Plusieurs étapes ? Ouais.

  • Speaker #0

    Alors, quand j'ai vu que... Quand j'ai vu qu'il prenait régulièrement du poids, enfin qu'il prenait un kilo tous les mois. Et puis bon, j'avoue que je me rassurais avec la balance, notamment.

  • Speaker #1

    Que tu avais à la maison.

  • Speaker #0

    Que j'avais à la maison, ouais. Et puis là où je me suis vraiment plus inquiétée, c'est à partir aussi du moment où on a commencé à découvrir l'alimentation. Enfin, peut-être un peu avant, mais j'avoue que... Finalement, quand j'en parle, je me rends compte que je suis restée un peu... Je ne dirais pas traumatisée, mais anxieuse. Après, ça, c'est un peu dans mon tempérament. Non, oui, à partir du moment où j'ai vu qu'il prenait du poids, je me rassurais avec la balance. Et puis, c'était OK de mettre au sein tant qu'il en avait besoin. Ça aussi, j'en ai beaucoup parlé. Parce qu'il y en a qui vont dire tout à fait le contraire. Je ne peux pas vraiment dire le temps. Aujourd'hui, je sais, au bout de 7 mois, que c'est bon. Mais dans l'année, avec certaines étapes, comme tu disais, notamment aussi l'introduction de l'alimentation. Et puis ce truc d'être à l'aise avec l'allaitement, de voir mon bébé aussi tout simplement, éveiller, grandir en bonne santé, sur tous les plans, en tout cas qui a l'air d'être... Aujourd'hui, le tété, c'est quand même mon arme. Ma solution, on peut lui donner plein de noms. Tu as besoin de réconfort. Je peux dire d'autres choses sur l'allaitement. J'ai lu aussi, par exemple, parce que je regarde le bouquin Merci mon fils que ça avait un impact sur la dépression maternelle. J'y crois. Après ce bouquin Merci mon fils qui traite justement de la dépression maternelle et des traumas sur lesquels tu vas revenir en devenant mère. Merci. Pour guérir, en fait, pour remettre en lumière des choses sur lesquelles tu dois bosser. Je ne pense pas avoir été en dépression pure comme ça, mais je pense que les épisodes dépressifs, en tout cas, il y en a eu pour mon premier, des changements d'humeur, etc., ce que je pourrais affilier un peu à des épisodes de dépression, beaucoup moins pour Priam. Après, je ne peux pas mettre tout du tout sur l'allaitement. C'est la maman que je suis devenue, c'est un tout. Mais moi, j'ai trouvé beaucoup de bénéfices. Je trouve beaucoup de bénéfices à l'allaitement. Après, on verra. On verra après le sevrage. Mais je ne suis pas pressée. De prendre le temps et d'avoir confiance. Garder confiance. Même quand c'est compliqué. Parce que ça l'est et ça le sera. Garder confiance.

  • Speaker #1

    On a parlé de l'alimentation, on a parlé de la confiance et de quelques petits tips. Mais en fait, c'est sur quoi on avait mis le doigt aussi. Je pense à aider. Je ne sais pas à quel point tu as pu mettre ça en place avec ton deuxième enfant. Il fallait que tu t'occupes. Mais il y avait vraiment aussi un besoin de repos. Tu parles du livre de Gasquet, celui-ci en particulier, elle explique qu'avant tout, au niveau de la rééducation du périnée, ce qui va être le plus impactant, c'est d'abord le repos aussi pendant les toutes premières semaines, les premiers jours après la naissance.

  • Speaker #0

    Tout à fait, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et de la même manière, sur l'allaitement, c'est plus difficile à rattraper quand on ne peut pas se reposer, voire même pour rattraper un allaitement, souvent il faut faire un peu marche arrière, parce que des fois on a repris un peu... On s'est remis beaucoup debout, en service dans la maison. On fait aussi plein de choses à nouveau. On emmène le deuxième à l'école, etc. C'est vrai. Alors qu'en fait, pour rattraper l'allaitement, parfois, il faut se remettre au lit avec son bébé. Oui,

  • Speaker #0

    mais tout ça...

  • Speaker #1

    Tu as géré ça, finalement.

  • Speaker #0

    C'est à ce moment-là que je dirais qu'effectivement, tu remets le doigt là-dessus. J'avais oublié. On oublie parce qu'on reprend ses habitudes. Et au-delà de ça, on n'a pas le choix. Moi, je dirais la notion de choix. Moi, je n'ai pas eu le choix, je me suis retrouvée solo, quasi solo, parce qu'il y a eu aussi la présence d'une autre femme qui venait m'aider de temps en temps à me faire à manger aux tâches ménagères, ça aussi. Elle est venue le premier mois. Mais c'est vrai qu'effectivement, c'est pour ça que j'avais été un peu colère aussi, parce qu'elle parle bien de ses 40 premiers jours, en fait. Elle parle bien de ce mois d'or qui est très présent, qui se vit dans les sociétés traditionnelles. Je pense à une copine. qui a eu un enfant avec un Africain et dont la famille était hyper présente. En fait, tous les 40 premiers jours, concrètement, elle devait rester effectivement au lit à s'occuper de son bébé. Et tout le monde, toute la maison, le village, toute la maison s'agrivait. On lui faisait des plats, on l'aidait pour les tâches ménagères, les courses, etc. Mais oui, mais évidemment ! Parce qu'en fait, concrètement, ça se fait, oui, oui, ça se fait, mais c'est compliqué. Et effectivement, après, tu fais le lien, comme tu as dit, avec la production d'ocytocine. Si tu es fatigué, tu n'en produis pas, c'est vrai. Je suis tellement dans mon truc parce que j'y suis encore un peu quand même.

  • Speaker #1

    en fait presque un maman 15-10 solo en partie avec mes enfants c'est sûr qu'on le retrouve plus tard aussi mais c'est d'autant plus important sur les premières semaines les premiers mois d'allaitement parce que ça conditionne la suite quoi tellement fragile cet équilibre que c'est beaucoup plus important après sur le long terme en effet si on veut poursuivre quelqu'un qui espace énormément les tétés, qui reprend le travail qui est complètement dans autre chose, ça peut s'arrêter beaucoup plus vite que pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pour ça que, quand je dis que je suis encore, je suis encore dans beaucoup d'activités. De toute façon, ça déménage d'avoir des enfants, mais ce que je veux dire, c'est que je reste encore un peu en partie seule. Donc voilà, je suis fatiguée de toute façon. Donc comment je fais ? J'accepte. Il y a beaucoup de choses que j'accepte qui d'ailleurs ne sont pas faciles, mais comme le bazar, parfois. Le bazar, tu lâches prise sur le bazar, les jouets de tes enfants, etc. Tu te dis, ok, ce n'est plus la priorité. Là, ma priorité, c'est que je me repose et que d'ailleurs, nos enfants et une maman qui va bien, qu'ils soient reposés et en forme. Donc oui, effectivement, je crois qu'on s'était dit ça. Je m'étais dit que tu lâches prise du mieux que tu peux parce que j'ai quand même rapidement porté mes âmes et de façon assez intense pour pouvoir quand même gérer tout le reste. Même encore aujourd'hui, j'accepte. Je veux dire, quand je suis encore dedans, c'est que j'accepte aussi que tout ne peut pas être géré au top. Je ne peux pas être à la fois hyper soignée sur moi, je ne peux pas que ma maison soit hyper soignée non plus, et que mes enfants non. En fait, il faut choisir à un moment. Donc j'alterne, j'alterne, je fais un peu de ça, un peu de ça, un peu de ça, puis j'essaie de trouver l'équilibre, voilà, de faire régner l'équilibre.

  • Speaker #1

    bon bah ça joue ça se passe est-ce que t'avais réussi à trouver à demander de l'aide je me souviens qu'un des enjeux c'était par exemple vraiment aller amener chercher ton fils à l'école et dans mon souvenir t'avais pu demander par exemple à un des voisins ou à des parents d'élèves

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Oui, oui, j'ai trouvé. Oui, oui, j'ai trouvé. Ça, c'est d'ailleurs très cool. Dans la maternelle de Connor, les parents sont hyper investis. Moi, je me suis aussi investie dans l'association des parents. Et puis, il a plein de copains et les parents sont très cool. On échange et ils n'ont pas hésité à me demander. Je dirais que parfois, c'est moi qui ai pu avoir un peu des difficultés à demander. C'est souvent ça.

  • Speaker #1

    C'est peut-être ça qui revient sur le sujet. Il y a beaucoup de mamans pour qui c'est ça, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas tout le temps facile d'aller demander. Quand t'es en difficulté, des fois t'as pas envie de... En fait, t'as juste pas envie de te l'admettre. Parce que je pense à des lieux, par exemple, à Besançon, on m'avait proposé l'unité père-mère-bébé. Et je sais que j'y suis un peu allée, mais finalement pas, parce que ça me renvoyait à mes difficultés. Et là, par exemple, je fais le lien, mais je pense qu'il est super ce lieu. Justement, à un moment, j'avais pas envie de ça. Je n'avais pas envie de me remettre face à cette évidence, j'avais envie d'essayer d'en sortir. Et là, par exemple, il y a un autre concept qui vient de sortir, d'ailleurs qui est passé à le studio Chouette. Là, ça c'est cool, je trouve ça super cool parce que moi c'est un petit café avec un espace de jeu pour les enfants, il y a plein d'ateliers pour les enfants et les parents. Et là, tu peux aller te prendre du temps et faire des rencontres, mais en dehors un peu du fait que tu sois en difficulté, c'est beaucoup plus léger, ça t'amène ailleurs. Par exemple, hier, j'ai rencontré une super maman. On a parlé d'autres choses, donc on n'est plus du tout dans ces sujets-là. Allaites-moi, etc. On est plutôt sur activités à faire avec nos enfants. Escalade, partoir de votre activité, etc. Tout ça pour dire qu'on s'est rencontrés. Et là-dessus, ça peut... Comme pour l'association des parents à la maternelle, faire des liens et ensuite se filer des coups de main. Donc oui, j'ai quand même trouvé effectivement des parents qui l'ont fait. Et puis, il y a eu cette femme aussi, une autre femme, Sandra, qui est venue de temps en temps pendant ce mois-là me faire à manger. Si, on avait pu mettre ça en place, c'est vrai. Vu que leur père était parti en déplacement, elle m'a aussi... elle m'a aussi aidée là-dessus. Après, ma mère, elle avait dû partir. Bon, après tout ça, ça se monnaie. On peut en parler aussi parce que des fois, ça peut être un frein aussi les finances. Concrètement...

  • Speaker #1

    C'est souvent un frein. Oui.

  • Speaker #0

    Oui, en fait. Le mieux encore, je dirais, l'idéal, c'est de pouvoir avoir sa famille. Dans ma vie, c'est vrai que, bon, mes enfants, je suis arrivée, je ne connaissais personne. Du coup, je pense que c'est important aussi de traiter vraiment attention aux mamans à cette période-là. Pendant, je trouve que les gens sont presque un peu plus... vigile en presse. Il y a le ventre. Après, moins. C'est vrai. Moins, mais bon, je reste optimiste parce que déjà, on l'entend, j'ai trouvé des solutions. On m'a aidée. Et puis, je trouve que plus globalement, il y a des choses qui se passent. Il y a plein de choses. Après, c'est peut-être aussi la communication, comme tu disais. Des fois, le fait de ne pas oser demander parce que voilà, tu n'avais pas imaginé être en difficulté, en fait, sur bien des aspects. Vous n'avez pas du tout imaginé ça ?

  • Speaker #1

    C'est aussi encore un truc en plus de devoir chercher des solutions aussi. Donc à la fois, c'est un coup de faire appel à quelqu'un, mais en même temps, quand tu as fait appel à moi, c'était un moment où... Souvent, c'est des moments, moi, quand je vois des femmes, sinon, si elles ne m'appellent pas, elles passent la nuit sur Internet à chercher des solutions et ça ne mène des fois à rien parce qu'il y a tellement de fatigue, tellement déjà de doute et de peur qu'en fait, ce n'est pas du tout optimiste. Oui, tu vas... On trouve...

  • Speaker #0

    Oui, oui, puis on va sur des... C'est même le soeur,

  • Speaker #1

    soit trompe. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est ça. Je crois que j'avais dû te le dire, ça aussi. J'avais dû le faire, très certainement. Parce que oui, tu vas chercher des solutions, tu trouves tout et n'importe quoi aussi. D'où l'intérêt qu'il y ait des personnes, des professionnels spécialisés. Et d'en faire la démarche quand même, d'oser. Et même d'oser, peut-être avant, parce qu'on a cette tendance, moi, je peux avoir cette tendance de demander peut-être au dernier moment. Oui. Au moment où là, ah ouais, c'est trop compliqué.

  • Speaker #1

    Est-ce que, par rapport à ça, justement, est-ce que tu t'es dit pendant ta deuxième grossesse qu'il fallait que tu aies un point de vigilance sur l'allaitement et que tu fasses des recherches ? Justement, tu n'as pas cherché le professionnel avant. Tu t'es dit...

  • Speaker #0

    Je l'ai mis en point de vigilance, mais je ne me suis pas trop attardée. Déjà, j'en ai parlé à ma sage-femme de l'époque et elle m'a dit... Je lui ai parlé de comment j'avais vécu et comment ça s'était passé avec Connor. Mais bon, enfin, je... Voilà, je montrais aussi que j'avais évolué par rapport à ça, j'avais confiance, j'avais décidé de toute façon de me faire confiance. Je ne m'attendais pas à vivre les choses comme ça. Donc garder à l'esprit qu'effectivement, tu ne sais jamais ce qui va se passer. Et en ce sens, c'est là où j'avais dû te trouver. J'avais dû quand même chercher au cas où je m'étais dit, bon ok, je pars comme ça, je n'hésiterai pas. Je pense que c'est là où j'ai dû te trouver. Et puis après... Comme je disais, si, sur les réseaux, il y a de plus en plus de personnes aussi qui libèrent les choses, qui partagent les informations, qui libèrent la parole. Donc oui, j'ai dû me... Mais oui, effectivement, ça faisait partie de... Attends, j'ai pas du tout envie de revivre les choses de la même façon. Bon, c'était pas pareil, parce que forcément, deuxième bébé, mais j'ai quand même dû revivre la situation pour... C'est symbolique pour ça, pour marquer la confiance. Mais oui, la communication, aussi bien nous, en tant que maman, on peut rencontrer des difficultés, mais pas que. Il se passe beaucoup de choses aussi dont on n'a pas connaissance parce que les canaux de communication ne sont pas forcément toujours clairs. D'ailleurs, c'est un projet à Besançon de faire un recensement autour de la maternité parentale. Du coup,

  • Speaker #1

    aujourd'hui, qu'est-ce que tu... Qu'est-ce que tu gardes de commencer pour toi de parler de ça quand tu te revois il y a 17 mois du coup ou même pour ton premier allaitement ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je garde ? Une aventure incroyable, extraordinaire. De toute façon, devenir mère, on le dit souvent et je vais le dire personnellement, c'est une profonde transformation. et je garde que malgré les difficultés rencontrées déjà il y a beaucoup de bonheur il y a vraiment son lot de bonheur qui va avec et que si c'était à refaire je referais parce que j'en ressors grandi je deviens plus proche de tout ce que j'ai envie d'être,

  • Speaker #1

    cette femme accomplie avec de la confiance et dans un juste équilibre quand tu te regardes du coup comment c'est de te dire que t'as réussi à passer au-delà ?

  • Speaker #0

    je suis fière Je suis fière. Je suis fière et du coup, ça m'apporte. Ça m'apporte aussi de la sérénité. Ça fait du bien. Je suis fière et ça fait du bien. C'est tellement plus serein.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu étais assez vulnérable d'avoir un deuxième enfant et de te rendre compte que c'était quand même beaucoup aussi de gérer les deux. Oui. Est-ce que tu t'y attendais à ce qu'il y ait ces enjeux-là aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. Bien sûr, puisque j'ai très vite communiqué que j'allais avoir besoin d'aide. Bon, et dans ça, j'ai donc quand même trouvé de l'aide. Et d'ailleurs, si je pars, par exemple, dans quelques mois, c'est pour continuer, c'est pour retrouver ma famille et donc avoir plus de soutien encore. Là, je pars. Là, je pars parce qu'effectivement, je gère, mais ça reste encore un peu compliqué. Et l'importance de ce soutien, c'est dont j'avais envie de parler.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est quand même la clé principale.

  • Speaker #0

    En fait, je parle de confiance, mais à un moment, c'est le soutien. Le soutien, c'est une des clés, je pense, dans le trousseau primordial. Là, par exemple, j'ai mes beaux-parents aussi qui sont présents. Là, par exemple, mon aîné, il est là-bas. Donc j'arrive à trouver des moments où je suis plus soutenue que d'autres, parce que je vais le chercher encore une fois, mais là j'aimerais, dans un avenir proche, que ce soutien ne nécessite pas que je prenne un train ou que plusieurs kilomètres nous séparent, mais plutôt qu'il soit à portée de main. Et c'est ce que je vais faire. Je pars pour retrouver ma famille, ma mère, mes frères et sœurs, mes neveux, mes nièces. En plus, il y a plein de bébés aussi qui sont nés, donc on est tous dans les mêmes...

  • Speaker #1

    les mêmes sujets les mêmes galères les mêmes joies les mêmes bonheurs ouais ouais ouais tu disais tout à l'heure que ça t'a permis aussi de développer aussi certains projets du coup ça serait chouette qu'on en parle un petit peu

  • Speaker #0

    En fait, pour Connor, ma problématique, c'était... Je suis danseuse. J'ai quitté Paris avant d'avoir Connor. J'ai quitté Paris pour me rapprocher de ma famille qui est dans l'Ouest. Et donc, j'avais commencé un peu à laisser tomber certaines choses, certains aspects de ma carrière de danseuse. Et puis, quand je suis venue ici, à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire. Viens, Priam. J'avais trouvé un petit job alimentaire, et puis je devais préparer mon DE, en fait, au conservatoire. En fait, j'avais besoin de passer une formation. C'est pour ça que j'ai cessé un peu mes activités à Paris. Et donc, quand je suis venue à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire et j'avais passé des auditions au conservatoire pour pouvoir intégrer un cycle en contemporain et préparer un DE, un diplôme d'État. Et puis après, j'ai su que je suis tombée enceinte. Ça a été une évidence. Mon désir de maternité était déjà présent depuis quelques années. Et du coup, j'ai réfléchi à comment j'allais pouvoir vivre une maternité de proximité, parce que c'était mon désir, mon souhait, de rester proche de mon enfant et en même temps quand même continuer d'avoir des activités professionnelles. Et donc j'ai créé MomDance, MomDance With You. En gros, je me suis dit, ok, c'est là où je vais commencer à regarder de plus près le portage, après toutes les autres méthodes de maternité de proximité, mais surtout maternelle, je veux dire. Le portage, par exemple, c'est là où j'ai contacté Morgane Lennet, qui est une monitrice de portage à Dijon. Je lui ai proposé de collaborer, de co-animer des ateliers dans ce portage. Après, j'ai trouvé une autre formation qui était plus, dont le contenu était plus gérable avec un enfant. C'est un CQP, c'est un certificat professionnel de qualification d'animateur de loisirs sportifs, options, activités gymniques et d'entretien. Je ne vais peut-être pas le dire correctement. En tout cas, ça rentre dans ce que je propose, parce qu'il me manquait de pouvoir proposer des cours au minimum de maintien en forme dans ce que je faisais. J'avais contacté avec ma sage-femme, Clémentine Desailly. C'est aussi avec elle qu'a germé ce souhait-là de créer ce projet. Et en même temps, elle a développé Poupoupi, l'association, pour faire la promotion des activités périnatales, sportives périnatales. Parce que du coup, mon objectif, ce que j'avais comme projet au sein de ma formation, c'est la danse prénatale. J'ai fait un stage en internance avec une sage-femme qui s'appelle Nathalie, j'ai plus son nom de famille, qui elle-même proposait déjà de la danse prénatale au sein de son cabinet dans l'accompagnement à l'accouchement. Donc voilà, les choses se sont précisées dans ce sens-là, et puis j'ai commencé à pouvoir donner certains cours. Et aujourd'hui, du coup, avec Priam, ça fait moins sens maintenant MomDanceWithYou, d'ailleurs, parce que c'est que avec toi. Là, maintenant, j'ai deux enfants, donc je transforme mes activités en... Forme en famille, j'élargis mes activités pour la famille. Je vais proposer de l'éveil danse et des parcours de motricité. Je vais plus parler danse, parce que d'ailleurs la danse, elle est toujours très présente à la maison. On danse beaucoup, on aime ça. Et puis mes enfants... qui bouge partout, qui s'exprime. Et Connor, d'ailleurs, son grand passe-temps, c'est aussi de faire des acrobaties. Leur père est aussi cascadeur. Donc, il y avait cette volonté d'adapter mes activités à mes enfants. Et je me suis dit que plus largement, ça peut s'adapter à plusieurs enfants. Du coup, ce projet forme en famille plusieurs enfants et parents parce que clairement, la danse, la musique, je l'ai dit tout à l'heure, je le redis, ça m'a accompagnée. pendant tous ces moments-là, et aussi ces moments où ça a été compliqué, comme un levier pour aller mieux, et faire des rencontres pour aller mieux, pour faire des rencontres, et favoriser la relation. Du coup, on passe des moments de qualité, c'est complètement une bulle de décompression, aussi bien pour les enfants, aussi bien pour les parents, je voulais commencer par dire, que pour les enfants, ils développent leur motricité, etc. C'est ce que j'avais envie de faire, et puis aussi parce que MomDance, finalement, parle de pourquoi je fais évoluer mes services. ça intègre pas le papa et pendant mais malgré tout quand on a fait nos ateliers dans ce portage à Dijon il y avait des papas et je trouve ça trop cool et c'est ce que j'ai envie de dire aussi allez venez les papas je sais qu'il n'y a pas beaucoup de représentations il y en a de plus en plus mais c'est pas encore chose simple non plus je pense que c'est tout un truc c'est un autre sujet de devenir père j'ai envie Voilà, aussi à travers les activités, rencontrer les tatas, même la famille. Parce que dans les ateliers, ce que je propose, c'est vraiment le pas où la maman ne peut pas. Ça peut être la responsabilité, peut-être, de donner aussi à un autre membre de la famille, la grand-mère, le grand-père. Ça, c'est venu aussi. Alors déjà, parce qu'au sein de la formation que j'ai passée, Sports pour tous, on a vu des activités pour tous. Et puis, personnellement, ma maman, elle a un certain âge aussi. Et ça me tient à cœur. que mes enfants soient proches d'elle. Et je vois que comme il y a des effets hyper positifs dans l'échange, quand ils font des jeux ensemble, ne serait-ce que d'aller se balader, etc. Il y a plein de bienfaits. Ça va pas voir rien dans la relation. Et ce projet, je l'amène avec moi en allant retrouver ma famille dans quelques mois.

  • Speaker #1

    Il va se situer où ce projet ?

  • Speaker #0

    Là, je reviens de Châtellerault, c'est dans... C'est dans l'ouest, à Poitiers.

  • Speaker #1

    S'il y a des dernières choses que tu as envie de partager, c'est bienvenue. Et sinon, je veux bien qu'on revienne sur les contes, les ressources que tu as envie de transmettre, les livres qui t'ont marqué dans ce parcours. On en a parlé déjà un petit peu, mais on peut les renommer sur le même endroit. Et puis, je les remettrai bien sûr dans la description.

  • Speaker #0

    Alors, en bouquin. Donc, le bouquin qui m'a réveillée une certaine colère. Mais finalement, récemment, j'ai lu que la colère, c'est aussi une source de créativité.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement. Je crois que c'est pour ça que je suis très créative. Mon corps après bébé, du docteur Bernadette de Gasquet. Tout se joue avant six semaines. Celui-ci, récemment aussi, Merci mon fils, de Zoé Nyi. Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR. J'ai hyper envie d'essayer l'EMDR, même si je ne pense pas traiter ces sujets particulièrement. Je trouve que c'est très intéressant la façon dont elle parle de son histoire et elle en parle avec bienveillance. Elle parle de certains... sujets qui ne sont pas faciles à aborder, notamment la dépression, les traumas et tout un tas d'autres choses avec beaucoup de bienveillance et d'espoir. Ok, tu sais que c'est passager.

  • Speaker #1

    Mais c'est important parce que ça se rajoute, par exemple, le sujet c'était beaucoup l'allaitement et je pense que dans cette phase difficile des premières semaines de l'allaitement, c'est d'autant plus difficile qu'on digère aussi le vécu de l'accouchement aussi, de comment ça s'est passé et du coup ça se mêle encore aux autres difficultés. Oui, il y a vraiment cette...

  • Speaker #0

    à l'histoire personnelle aussi forcément ça fait des caisses de résonance c'est pour ça que je me disais au tout début mais de quoi on va parler, il y a tellement de choses mais bon ça se tisse,

  • Speaker #1

    ça se fait celui-là moi je l'ai adoré en tout cas je l'ai dévoré et c'est intéressant que tu parles de celui-ci parce que c'est une BD aussi et il y a de plus en plus de supports qui sont vraiment très ludiques et qui sont faciles à aborder oui c'est ça que j'ai trouvé aussi et facile à lire parce que bon trouver du temps c'est pas toujours facile donc

  • Speaker #0

    le fait que tu aies du temps est calme Quand tu dormes ! Oui je sais, tu veux danser en fait ! Je partage des comptes pour aider si besoin à l'allaitement. Il y a Allaitons Timoud. Allaitons Timoud, c'est Tiffany qui est puéricultrice spécialisée en allaitement. J'aime beaucoup et ça a pas de moi. Et je vois passer aussi parfois des petites pubis réconfortantes, ça c'est plus globalement, sur le soutien plus global. The soul of mama. Des publis réconfortantes, déculpabilisantes, ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Moi ce qui m'intéresse c'est d'entendre qu'est-ce que tu aurais envie de dire aux personnes qui sont dans la situation que tu as vécue en fait, qui sont dans ces premières semaines d'allaitement et ou qui sont seules parce qu'elles sont très peu entourées pendant ces premières semaines avec bébé. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire pour qu'elles tiennent le gouffre, pour les inspirer.

  • Speaker #0

    Pas facile, hein ?

  • Speaker #1

    Ça peut être très simple.

  • Speaker #0

    Si j'ai un mantra, un proverbe, c'est que tout est temporaire. Oser, oser parler, oser aller chercher le soutien et se faire confiance. Moi, tout ce dont j'ai parlé, c'est des choses qui résonnent en moi. Certainement, ça m'a résonné en certaines femmes et pas en d'autres. Donc, en fait, j'ai confiance aussi. ces femmes, je vous le disais déjà, qu'elles ont les ressources nécessaires pour faire ce qu'elles ont besoin de faire. Donc, une bonne dose de sororité.

  • Speaker #1

    Génial. C'est parfait pour ta mousse. Je te remercie vraiment pour cet échange.

  • Speaker #0

    Je t'en prie.

  • Speaker #1

    Petit loup, tu étais quand même...

  • Speaker #2

    B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O Oui, son nom était Bingo C'est un fermier qui avait un chien Et son nom était Bingo B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O N-J-O-S-O-N-O-E-T-B-I-N-G-O

  • Speaker #3

    Sous-titrage Société Radio-Canada

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Début de l'interview

    03:42

  • Le projet professionnel de Trecy

    50:22

  • Les ressources de Trecy

    56:06

  • Le mot de la fin

    58:12

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Description

Ah les difficultés d'allaitement, c'est pas si rare, ce qui est rare c'est d'avoir un témoignage. Je suis heureuse de vous présenter Trecy et son parcours. J'ai eu la joie de l'accompagner à un moment délicat de sa vie et de son allaitement. Une très belle rencontre, et bien qu'elle n'y croyais plus quand je l'ai rencontré 1 semaine après la naissance de son fils, au moment où je publie cet épisode cela fait 17 mois qu'elle allaite son fils !

On y parle aussi des difficultés et des joies d'être parents de la grossesse aux premières années de l'enfant en passant par l'accouchement.

Si toi aussi tu souhaites être accompagné pendant avant, pendant, après l'allaitement, écris moi simplement.

C'est si important que cet épisode soit partagé au plus grand nombre !


Les ressources de Trecy :


Livres

  • Mon corps après bébé, tout se joue avant 6 semaines de Bernadette de Gasquet

  • Merci mon fils, Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR de Zoéli


Comptes


Retrouver Trecy sur les réseaux :

@formenfamille


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, Je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Dans cet épisode, découvre le témoignage de Tracy, maman de deux enfants. Elle nous parle des difficultés d'allaitement, puis d'être maman dans le monde d'aujourd'hui et de l'entourage, du soutien et de la confiance en soi que ça peut demander. Je suis particulièrement touchée en réécoutant l'épisode de voir à quel point les difficultés commencent tôt, dans le manque d'accompagnement et de bienveillance, de bon sens aussi parfois, dans les conseils et les pratiques proposées déjà pendant la grossesse, pendant l'accouchement bien sûr. et dans les premiers temps avec bébé. C'est fou l'incidence que ça peut avoir plus tard, dans la confiance en soi, dans la mise en route d'un allaitement, mais aussi d'une parentalité, d'une relation avec son enfant. J'ai eu la chance d'accompagner Tracy au bon moment, dès les premiers jours en fait, dans un moment de détresse. Si j'ai un message aujourd'hui à faire passer, c'est vraiment d'oser se faire accompagner. Avant, pour que la grossesse et la naissance se passent au mieux, parce que ça a une incidence énorme sur la suite. Avant aussi, pour se préparer au postpartum et à l'allaitement. Et surtout pendant, pour que ce soit plus doux. Que ce soit pour de grosses difficultés ou de soi-disant plus petites. Parce que selon moi, c'est vraiment dommage de rester dans un inconfort. Il y a plein de manières différentes de trouver de l'aide. Comme l'explique Tracy dans le podcast, ça peut passer par l'accompagnement d'une doula, d'une naturopathe, comme en faisant appel à moi. Mais il y a aussi plein d'autres professionnels. Et souvent, il s'agit de se construire autour de nous une équipe. Et après... après l'allaitement, parce qu'on peut encore parler de sevrage, de diversification, d'intolérance alimentaire, des caries du jeune enfant aussi, des changements dans vos vies de parents, etc. Je précise que les rendez-vous d'allaitement sont pour moi les rendez-vous que j'essaye de faire passer vraiment en priorité. Vous avez le droit bien souvent à des créneaux privilégiés et si je peux, je viens directement à la maison. Bref, je vous laisse sans plus tarder écouter l'épisode de podcast avec Tracy et en fond son petit bout priam. un petit rappel également pour faire vraiment connaître ce podcast au plus grand nombre et qu'il puisse bénéficier à toutes les mamans qui en ont besoin je vous invite à partager ce podcast à le commenter à mettre une note c'est ça qui a le plus d'incidence à aimer chaque épisode que vous écoutez également je vous remercie du fond du coeur belle écoute Merci beaucoup d'avoir répondu à cette proposition.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Comme je te disais tout à l'heure, ça fait sens pour moi. Et merci aussi.

  • Speaker #0

    Du coup, dans mon souvenir, on s'est rencontrés finalement une fois. Oui. Dans les premières semaines de postpartum. Tout à fait. Avec un besoin de soutien au niveau de l'allaitement. Oui. et donc voilà c'est vraiment sur ce sujet là que j'avais envie de t'entendre de savoir de pouvoir partager un petit peu ton histoire et quelles ont été tes difficultés à ce moment là quelles ressources aussi t'as trouvé et comment ça va aujourd'hui finalement c'est

  • Speaker #1

    un petit rétrospectif c'est tout à fait ça on va faire une petite rétrospective parce qu'en fait quand j'ai eu ton message justement je me disais de quoi on va parler, il y a tellement de sujets tellement de choses, c'est vaste finalement et en même temps après je me suis dit ok attends tu vas repenser à ce pourquoi je t'ai téléphoné et effectivement c'est au sujet de mon allaitement parce que comme pour mon premier j'avais la volonté de Et comme pour mon premier, j'ai un peu revécu des difficultés. En fait, je pense que ma montée de l'aise se fait tardivement. Et du coup, ma montée de l'aise se fait tardivement. Et dès la maternité, on m'a laissé un peu tranquille quelques jours, mais on m'a vite proposé un complément. Concrètement, ça m'a déchirée parce que ce n'était pas OK, ce n'était pas dans mon projet, parce que j'ai perdu confiance en fait. Déjà que, je pense à la grossesse. Devenir maman, c'est beaucoup de remise en question, de doutes, de choses qu'on ne connaît pas pour la première fois, ce qui est un peu moins le cas la deuxième, évidemment. N'empêche que j'ai revécu ce schéma-là avec Priam, parce que c'est ça que je devrais dire aussi, c'est que j'ai un premier enfant. qui s'appelle Connor. Et avec lui, j'avais la même volonté d'allaiter. Sauf que concrètement, même si on y a passé beaucoup de temps, la mise au sein, etc., après, j'ai complètement été découragée parce qu'il ne prenait pas de poids. Ça avait été une grossesse. Moi, j'adore être enceinte. J'ai su dès mon premier que j'adore être enceinte. Sauf qu'effectivement, j'ai eu aussi beaucoup d'angoisse. Physiquement, ça se passe très bien. Après, moralement, mentalement, ça a été beaucoup d'angoisse. De peur aussi de est-ce que je vais y arriver ? Les ressources que j'ai pu trouver déjà à l'époque, ça a été de me documenter. Je me suis tournée aussi vers des professionnels, notamment Massage Femme, qui m'a suivie, pas de la même façon, mais beaucoup pour mon premier. Elle a été d'un grand, grand soutien. Sauf que je crois que ce n'était pas forcément son sujet premier, l'allaitement. Donc on a abordé l'allaitement, on s'est dit que de toute façon, ça allait rouler. Mais brièvement. Et finalement, non. Disons que ma montée de lait a été compliquée. Et puis à un moment, on m'a dit Stop, madame, votre bébé s'y pleure trop. C'est vrai que... L'accouchement, c'était bien passé. J'ai eu la péridurale bien posée. Enfin, pas de complications. Mais voilà, on sait quand même que ça peut être compliqué de se remettre. De toute façon, on a besoin d'un temps pour déjà atterrir après cet événement-là. Et puis en fait, oui, je reviens sur Connor pour faire lien avec Priya et notre rencontre.

  • Speaker #0

    On va commencer par le premier.

  • Speaker #1

    Ça a fortement été le deuxième. C'est résonant.

  • Speaker #0

    Le deuxième,

  • Speaker #1

    ça pose le compte. Et donc, oui, voilà, j'essaye, j'essaye la mise au sein, la mise au sein. Mais... et ça ne fonctionne pas enfin ça ne fonctionne pas j'ai du colostrum mais du coup une paire il ne prend pas de poids et à un moment on lui dit stop madame maintenant en fait votre bébé s'il est comme ça c'est qu'il a faim bon j'accepte parce que bien sûr je ne veux pas de mal à mon enfant mais je suis profondément bouleversée profondément bouleversée Et voilà, du coup, je pars sur... J'accepte, je reçois et je pars sur un allaitement limite. Jusqu'à huit mois quand même, sachant qu'en plus, on a vite constaté que Connor avait peut-être de l'intolérance au lait de vache. Mais à huit mois, ça s'est arrêté. Moi, là, j'avais besoin de retrouver mon corps. Voilà, ça s'est arrêté. On est repassé au biberon et puis voilà. N'empêche que je suis restée avec une petite frustration, une amertume de ne pas avoir pu aller au bout et me dire, mais pourquoi moi, je n'ai pas pu. Et puis, je n'ai jamais vraiment eu de questions. J'ai eu des questions, je n'ai jamais vraiment eu de réponses, je veux dire. Après, voilà, la vie a passé. Et puis, Priam est venu se nicher dans mon ventre. Bon, là, de toute façon, deuxième grossesse, il y a quelque chose qui me frappe. Je vis toujours aussi bien, en tout cas physiquement, la grossesse. Et puis là, moralement, mentalement, finalement aussi. Parce que la grande différence, c'est l'expérience. Je constate qu'avec l'expérience, comment je suis devenue maman, comment j'ai appris à être maman. Avec mon grand, ça a une incidence sur cette deuxième grossesse et très très positive. Je veux dire, je me mets beaucoup moins de pression, j'ai beaucoup moins de doutes, même si parfois un peu d'angoisse parce qu'on a quand même un tas d'examens à passer, etc. Non, là, je ne suis plus la même en fait. Je suis une maman déjà qui a passé un... Maman confirmée, j'ai envie de dire. Au début, je suis maman novice, débutante. Et là, je sens que j'ai passé un cap, ça roule. Et bon, je ne me pose pas vraiment de questions. Peut-être que je me documente plus, je me renseigne davantage. Ce n'est pas peut-être, c'est je me renseigne davantage. En fait, mes choix se précisent parce qu'au début, je cherche. Je vais vite quand même vers tout ce qui est vers une maternité de proximité. Le portage, je parle déjà pour Conor. Le portage, forcément l'allaitement, la DME, etc. De toute façon, déjà à l'époque, je cherchais comment pouvoir déjà être mompreneur, développer un projet en tant qu'auto-entrepreneur et pouvoir être proche de mon enfant déjà. Et donc, j'ai trouvé toute cette façon de materner. Et comme je disais au début, Connor, c'est la découverte. D'ailleurs, j'avais un porte-bébé super. super pas physio et puis Priam je suis confirmée entre temps j'ai donné des ateliers dans ce portage donc je suis briefée en portage l'allaitement, finalement j'ai rencontré aussi plein de mamans donc je sais que c'est possible il y a plein de doutes qui sont soulevés,

  • Speaker #0

    levés je veux juste te préciser pour celles qui sont loin de tout ça au niveau du portage qu'est-ce que tu entends par un portage pas physio ok

  • Speaker #1

    En fait, c'est la position. En quelques lignes, c'est la position. Il y a des portes bébés qui ne permettent pas une position que tu retrouves au sein, dans le ventre, en fait, in utero, notamment la position des jambes et du dos. Il faut vraiment que... Tu n'as pas envie, hein ? Mais oui, mais je suis là, je suis toujours avec toi, je t'aime de tout mon cœur. Et je te vois, ce sourire ! Mais je t'aime, je t'aime fort d'amour. Oui, je suis là avec toi, je discute aussi avec Amélie. En plus, on parle de choses super cool ! que j'ai aussi développé grâce à ton frère et grâce à toi. Oui, le portage physio, c'est vraiment la position, non seulement du bébé, mais aussi pour la maman au niveau du dos. Il y a des réglages à faire, il y a des portes bébés, il y a les matières aussi qui sont plus confortables. Concrètement, je vais dire plutôt que ce n'est pas un moyen de portage physio, c'est quand l'enfant est maintenu par des organes génitales, et puis il y a les jambes qui tombent, ça ce n'est pas ok. Et plus physio encore, je n'ai pas parlé de l'écharpe. L'écharpe ou la sling, moi, c'est la sling que j'ai. Alors, pour Connor, j'avais une écharpe énorme et je n'avais pas été formée. Et je me suis énervée avec ça, je n'y arrivais pas du tout. Et pour Priam, du coup, j'ai découvert la sling. Et la sling vit. La vie, c'est une écharpe avec un anneau qui est facile d'installation. Tu la mets sur l'épaule. Et puis là, le bébé, il retrouve aussi le confort. Une position qu'il retrouve in utero. Donc, c'est ça le portage physio. Et puis, j'enchaîne, je reviens sur l'allaitement. J'ai levé plein de doutes. Oui, même si, finalement, la montée de l'est est tardive, entre guillemets, c'est possible. Il faut juste aussi, peut-être privilégier, même pas peut-être, c'est sûr, privilégier des conditions. Et c'est ce sur quoi, d'ailleurs, je suis hyper... hyper sensible. Et donc, l'environnement, les gens, la nourriture, la nourriture, tout ça, ça m'importe hyper. Du coup, je pense que pour avoir un peu aussi lu tout un tas de choses et te rencontrer, pour t'avoir rencontré, je sais que il y a des ingrédients qui permettent de développer l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est ce qui va t'aider à faire la production de lait. Donc, voilà. Maintenant, je sais ça. Avant, je ne le savais pas. Je ne le savais pas, il faut dire. Même si notre maternité à Besançon, il y a plein de trucs cools, parce que je suis allée en mater, j'ai choisi d'aller en mater pour ça aussi, parce qu'il y a une sale nature, etc. Bon, je n'y ai pas eu accès. Ou au moment où j'ai pu y aller, pour Connor, je n'avais plus de force. Mais pour Priam, je n'y ai pas eu accès. Mais même comme ça, même s'il y a des efforts de faits, concrètement, la chambre, elle ne m'inspire pas trop fort. voilà les gens bon je les connais pas une grande déception déconnore c'est d'avoir compris qu'en fait la sage-femme qui te suit elle sera pas là à ton accouchement ça ça m'a énormément déçue et puis du coup ça m'a un peu perturbée parce que pour moi toute la confiance qu'on s'accorde tout le long de la préparation de l'accompagnement pour moi c'était une évidence qu'elle allait venir avec moi en fait c'était une évidence qu'elle allait être avec moi et quand j'ai compris que c'était pas possible parce que le système me le permet pas Et c'est là où, forcément, pour Priam, je te rencontre. Je sais qu'il y a des doulas. Et aujourd'hui, par exemple, je suis convaincue du travail à faire aussi bien des sages-femmes et des doulas ensemble. Parce que voilà, pour finalement des profils comme moi, on a besoin de ces personnes en qui on a confiance et qui nous suivent tout au long de la grossesse. Et puis pour l'après, même l'avant, qui savent aussi mettre les conditions, qui ont ces connaissances-là. C'est plus pas qu'ils prennent le temps de prendre aussi ces renseignements, parce qu'en fait, après, c'est des entretiens avec la maman, et qu'on puisse se permettre de pouvoir le faire, tant dans l'environnement, le cocon qu'on va se créer, la relation qu'on va créer, et puis la nourriture. Ça, par contre, pareil, très tôt, c'est un sujet aussi qui me... c'est un centre d'intérêt qui m'est important. Donc voilà, je cherchais déjà en plus à l'époque pour Connor, pour booster ma lactation, qu'est-ce qu'il fallait que je mange, etc. Pour donner un lait riche, etc. J'étais à fond, à fond. Donc bon, ça revient sur cette grosse déception. Ouais, pour revenir à l'allaitement, deuxième grossesse, j'ai plus de connaissances, j'en sais davantage. Et encore là, j'ai avancé, parce que ce que j'ai dit, ce sont aussi des choses que j'ai apprises, même après. notamment ta rencontre et l'expérience aujourd'hui de l'allaitement parce que ça va faire 17 mois que j'allaites Priam et on se souvient et ce pourquoi on s'est rencontré c'est que je revis le même épisode quasiment à l'identique parce que moi j'avais confiance cette fois Et c'est ça les mots-clés, je crois aussi, ce que je n'avais pas à l'époque. Je ne connaissais pas. Je me suis laissée beaucoup plus en proie aux doutes et à la peur parce qu'il me manquait ça, cette confiance en fait. Cette confiance en moi. Et donc, grâce à mon aîné, j'ai... J'ai cultivé. Voilà, j'arrive, donc j'accouche de pria, mais un peu plus compliqué qu'avec Connor, la péridurale très mal posée d'ailleurs. Concrètement, j'ai eu mon bras en doloris. J'étais en doloris jusqu'au bras. Et puis, comme j'ai percé la poche des os, mais pas tout à fait, j'ai dû prendre à plusieurs heures d'intervalle des antibiotiques. Du coup, on m'a déclenchée. Et le travail était... C'est aussi parce que le travail n'avait pas commencé. et on m'a déclenchée. Ça, j'étais un peu triste. C'était un peu triste. Bon, je l'ai accueillie parce qu'encore une fois, tu veux le bien-être de ton enfant et donc tu l'accueilles. Mais j'étais un peu triste parce que c'est pareil, je me sentais d'aller le plus loin possible. Alors, je ne m'étais pas dit que je me refusais l'intérêt général, mais je m'étais dit je vais aller le plus loin possible dans mon... dans mon travail naturellement. Et je n'ai pas pu. Enfin, pas beaucoup, parce que non, ce n'est pas que je n'ai pas pu, c'est qu'en fait, pour qu'on sache, quand on a un déclenchement, c'est quand même les contractions qui sont beaucoup plus douloureuses que les contractions normales. Donc j'avoue, en fait, à un moment, non seulement j'étais fatiguée parce que j'étais arrivée plus tôt à la maternité, enfin, je pensais, j'étais pour un contrôle parce que je me posais la question si je perdais du liquide. Et finalement, on m'a confirmée, donc j'y suis restée. Je ne m'y attendais pas et du coup, j'ai eu ces prises d'antibiotiques. Je ne pouvais pas dormir comme je voulais, je ne pouvais pas faire mes bains. Les bains, c'est quelque chose qui fonctionne bien, en tout cas sur moi. Bon, j'ai fait mes petits exercices ballons, j'ai dansé, j'ai mis de la musique. J'étais un peu fort. D'ailleurs, à un moment, on m'a demandé de baisser parce que j'étais à fond. Cela dit, ça a donné lieu à une anecdote trop drôle. Il y a une tâche femme à un moment qui est arrivée, je ne sais plus pourquoi, pour me donner quoi, et puis elle s'est mise à danser avec moi, c'était trop cool. Parce que ça aussi, ça a fait l'objet d'un projet dans ma vie professionnelle. Et puis surtout, j'en parle parce que la danse, le mouvement de manière générale, c'est quelque chose qui m'a toujours accompagnée. Et encore plus pendant mes grossesses, et puis l'après, l'accouchement, et puis encore l'après. Donc voilà, j'ai quand même fait tout ça. Pour parler nutrition, j'avais su que... J'ai appris que les feuilles de framboisier pouvaient dilater le col, en tout cas pousser les contractions. Donc voilà, j'avais quand même essayé de, malgré tout la fatigue, la prise d'antibio, de faire mon petit cocon. Mais bon, il y a autre chose dont je ne parle pas, toujours assez seule en fait. Parce que concrètement, moi quand je suis venue à Besançon, je suis venue pour l'amour. Ça, c'est encore un autre sujet. Sauf que bon, il y a des choses avec lesquelles ça a matché, et il y a d'autres choses, ça pourrait être un autre sujet encore à traiter, la place de l'homme, du père, ou juste devenir père, je pense que c'est encore un autre sujet, parce que bon, ça n'a pas été simple dans la relation, et du coup, surtout pour Connor, après on va dire que j'avais un peu accepté aussi certaines choses, même si ce n'est jamais très cool d'être seule. Même pas du tout. En fait, c'est ça aussi dont j'avais besoin de parler, c'est comment on peut manquer de soutien. Et ça se traduit à plein de niveaux. J'ai parlé des maternités, la façon dont on peut accueillir, des professionnels, le suivi, et puis dans la famille. Et puis dans la famille, quel est le soutien possible ? Moi, j'avoue qu'en plus, comme j'ai quitté un endroit où j'avais toute ma famille, et je me suis retrouvée finalement toute seule avec le père de mes fils, il a vraiment fallu que j'aille chercher des ressources, et ces ressources... Donc je les ai trouvées un peu partout, mais aussi surtout en moi. Donc voilà, un peu solo. Et ce que je voulais dire, c'est que dans tout ça, même si je suis vaillante et je crois en moi, je savais que j'étais fatiguée et que je voulais me ménager. J'ai appris aussi beaucoup à lâcher prise et à accepter. D'ailleurs, je m'étais mis une petite phrase aussi comme ça. Je ne l'ai plus exactement en tête. Peut-être que je pourrais te la donner pour la rajouter en description, parce que ça fait sens aussi. Dans tous les cas, donner le meilleur de soi-même, faire du mieux qu'on peut et accepter ce qui est, quoi qu'il en soit. C'était un peu ça, en gros. Tout ça pour dire que je voulais aller le plus loin possible dans mon travail d'enfantement. Ça s'est arrêté à un moment, je souffrais trop, j'ai demandé à la Péry, voilà, Péry mal podée, etc. En tout cas, qui a mal fonctionné sur moi. Bon, mon bébé arrive. Mon bébé arrive et là, je suis très heureuse. Ça n'a pas été facile, mais je suis très heureuse. La prise au sein, d'ailleurs, à ce moment-là, elle se fait. Pas très longtemps, parce qu'en fait, il est épuisé. Il est épuisé, je suis épuisée. Mais voilà, on fait le taf, on fait le job. On fait grave le job pendant trois jours. On est à fond. Même, je me souviens, la veille de rencontrer la pédiatre, toutes les heures, il se réveillait pour téter. Et puis, je lui disais, allez, courage, courage. On va y aller, on va y arriver, etc. On était une vraie équipe, mais j'étais épuisée. Et le lendemain, tu as cette pédiatre qui me dit Mais madame, il n'avait pas perdu du poids au-delà des 10% ? Mais là, elle me dit quelque chose de façon très lunaire, comme ça, de but en blanc. Madame, si vous voulez sortir, il faut le compléter, là ça ne va pas. Là, je suis retombée en plus dans quelque chose que j'avais très mal vécu déjà quelques années auparavant. Je me suis littéralement effondrée, vraiment hurlée de pleurs. Je trouvais ça hyper injuste aussi parce que je sentais que ça allait le faire. Je sentais que ça allait marcher. J'avais confiance en moi, j'avais confiance en mon bébé, je savais. Sauf que non, là d'un coup, je n'ai plus confiance. J'ai plus confiance en plus, il y a une sage femme qui débarque et qui m'écoute. Finalement avec le recul, je me souviens, j'étais tellement honteuse d'avoir hurlé de pleurs que j'ai fini par lui dire désolé et merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Sauf qu'en fait, je me souviens aussi qu'elle me dit un truc hyper pas cool. type en fait j'ai été mise dans une case du fait de réagir comme ça, c'est à dire que elle m'a dit ok madame moi j'ai signé une décharve pour sortir finalement parce que j'en pouvais plus je voulais retrouver mon cocon j'avais besoin d'être proche d'avoir mes proches autour de moi de manger comme j'avais envie de manger de boire ce que j'avais envie de boire au moment où je pouvais enfin où je le voulais et elle m'a dit elle m'a dit Bon, ok, bon, j'espère juste, c'est pas tout à fait exact, je vais le retranscrire, mais que j'ai déjà vu ce genre de situation, j'espère juste pas retrouver, savoir que la famille, elle finisse à l'hôpital parce que le bébé, il est sous-nourri. Horrible ! Horrible ! Sur le moment, je suis un peu choquée, outrée, mais en fait, je viens d'accoucher il y a trois jours, puis je suis dans tellement de choses, hormonalement, émotionnellement, mon bébé, cette déception, etc. C'est maintenant, j'arrive à en parler, mais sur le moment, je me tilte un peu, mais bon, merci de m'avoir écoutée. Ce que je veux de toute façon, c'est rentrer, je veux sortir, je veux partir, je veux faire mon cocon. Je mets toutes les conditions pour pouvoir vivre ce début de postpartum comme je sais qu'on le mérite en tout cas. Et donc l'allaitement en fait partie. Je pense que c'est le meilleur qu'on puisse donner à son enfant. Ouais. Et donc je rentre. Je rentre, mais là j'ai un peu perdu confiance quand même. J'ai perdu confiance, j'ai des doutes. On va chercher cette fameuse boîte de lait, on va la chercher. Et je commence à lui donner. Je commence à lui donner, mais je suis fâchée. Je suis contrariée parce que ce n'est pas du tout ce que je veux. Puis bien sûr, j'insiste pour la mise au sein, etc. Je suis encore plus fâchée parce que je parle de mon emploi. Ils le savent, donc je n'ai pas trop de mal à le dire. Par exemple, ma maman qui est d'une certaine époque, qui a une soeur de lait, par exemple, parce qu'il n'y avait pas de... de biberon, il n'y avait pas de lait industriel. Elle comprenait pas, j'avais pas l'impression qu'elle comprenait combien c'était important pour moi d'aller au bout de ça, de cet allaitement. Pour me soulager aussi, je sais que c'était pas du tout malveillant, mais elle avait tendance à proposer le biberon avec ce fameux complément. Ça m'énervait, ça m'énervait, puis je continuais les recherches. En même temps, je cherchais à trouver un soutien. parce que là j'avais besoin de quelqu'un qui me soutienne, qui me comprenne et qui me rassure en fait parce que qui me rappelle que c'était ok et puis je t'ai trouvé mais j'avais déjà un peu entendu parler de toi en vérité j'avais déjà entendu parler de toi un peu puisque voilà, on a des sujets qui nous passionnent, je pense qu'il faudra dire que ça nous passionne et il y a plein de belles initiatives et de super professionnels ici à Besançon donc je trouve qu'on est vraiment bien fournis de ce point de vue là et puis là je t'ai appelée Je t'ai appelée, il me semble qu'à ce moment-là, parce que j'avais décidé, non, je ne donne plus de complément, je vais y arriver, ça va fonctionner, j'ai confiance en moi. J'avais besoin vraiment qu'on me le rappelle et qu'on me le confirme. Et c'est toi qui es venue. tout en douceur, avec une bienveillance incroyable. Dans mon petit cocon, tu es venue rajouter ta présence. Déjà, ce que tu incarnes et ce que tu proposes, c'est venu confirmer. On a parlé un peu aussi d'alimentation. Non seulement, ça m'a confirmé qu'il y a des choses que je faisais, et puis de bien, tu m'as donné d'autres tips. pour avoir un lait bien nourrissant. Et figure-toi que, effectivement, j'avais venu te dire, mais après ça, j'avais même fait une petite vidéo pour en parler parce que j'étais si fière, et d'ailleurs, je suis très fière, de cette épreuve qu'on a passée et vaincue, j'ai envie de dire réussie. Parce qu'en fait, après ça, j'allais voir régulièrement le pédiatre et Priam a pris un kilo et quelques chaque mois au simple. Et là, je repense à ce que m'a dit la sage-femme. À la maternité, genre... Et là, il a 17 mois. Je ne veux pas dire que ce n'est plus du tout son alimentation première, mais c'est surtout un moment de réconfort, c'est un moment d'apaisement. C'est ça, en fait, honnêtement, ce que j'ai découvert et qui me fait du bien, qui nous fait du bien. Et de ce point de vue-là, par exemple, je pense vraiment avoir mieux vécu mon postpartum parce que j'allais être, en fait. j'ai su qu'on sécrète aussi certaines hormones du bonheur et du sommeil je crois, et par exemple si on parle sommeil c'est quelque chose que j'ai beaucoup mieux vécu j'ai beaucoup mieux dormi là en allaitant qu'avec Connor à l'époque où j'alternais bon après je mets aussi sous le codor, voilà on se rappelle que je découvre, que j'apprends à être maman, que je deviens maman donc c'est vrai que le manque de sommeil très très compliqué très très compliqué Mais pourquoi moi je pense que l'allaitement est venu aussi forcément quelque chose de plus simple ? C'est que t'as pas à te lever pour préparer les biberons. Et ça par exemple, ça change beaucoup de choses. Tu te réveilles, t'as même pas un sommeil, voilà. entier, il est coupé, mais quand même, pour moi, ça a changé beaucoup, ça a changé beaucoup de choses dans la qualité de mon sommeil. Et puis, voilà, c'est ces moments qu'on a, ces moments d'apaisement. Moi, c'est OK que l'allaitement ne soit pas que pour nourrir. Je trouve ça logique que finalement ça soit aussi réconfortant. Parce que finalement, quand on a l'aide-part, on donne une tétine. Par exemple, ça aussi, avec Conor, la tétine, je l'ai donnée. J'aimerais ne pas...

  • Speaker #0

    Ne pas en donner à Priam, parce qu'après, ça a été hyper compliqué. Après, ça se discute, il y a des points positifs et des points négatifs à tout mode de materné. Mais c'est vrai qu'on va chercher les tétines, ça c'est des choses qui m'ont saoulée encore là récemment. Il a réussi à arrêter la tétine récemment. Tout ça, c'est des choses qui m'ont vraiment pas facilité le quotidien. A l'inverse de l'allaitement, je trouve que ça facilite en partie beaucoup, pas que, parce qu'il faut parler aussi des difficultés. Donc voilà cette première difficulté que je rencontre du début de l'allaitement. je pense qu'on peut être plusieurs à le rencontrer, ou d'autres choses. J'ai eu la chance de ne pas avoir de soucis de crevasse, ce genre de choses, mais ça existe aussi, des plaies, etc., souvent par une mauvaise mise au sein d'ailleurs. Donc, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de professionnels encore. Bien spé sur l'allaitement, parce que finalement, c'est ça aussi dont je me suis rendue compte, c'est que les professionnels de santé, même qui travaillent pendant la grossesse et l'après, qui font aussi le suivi, ne sont pas forcément spécialisés sur l'allaitement, sur certains sujets comme ça. Donc, il faut vraiment bien choisir son professionnel dans ce centre-là. Et pas hésiter à en avoir plusieurs d'ailleurs, moi j'avoue c'est ce que j'ai fait, j'ai vu toi, j'ai le massage femme de l'époque qui était très présent pour Connor, un peu moins, mais pour la rééducation, c'est top, enfin voilà. Après tu fais ta petite équipe, parce que ça aussi, pour refaire rien aussi avec le soutien, etc. Il y a Stadage qui dit qu'il faut un village pour élever un enfant. Pourquoi ? Ouais. Et alors autant c'est encore présent dans certaines cultures traditionnelles, que chez nous c'est vrai, en Occident c'est compliqué. Et ça aussi, ça m'a mis la colère, j'avoue. Je passe d'un sujet à un autre, mais finalement, je trouve que c'est tout réel.

  • Speaker #1

    C'est du contexte dans lequel je t'ai rencontrée, où tu parlais de ta maman, qui n'avait pas la même vision, et pourtant, c'était un de tes soutiens principaux, qui avait pu venir quand même quelques temps, vraiment en soutien à la maison, parce qu'il y avait un deuxième enfant duquel il fallait s'occuper aussi, et c'était ça tout l'enjeu aussi. En parallèle de... du fait que finalement, comme tu l'as dit, je t'ai apporté des solutions et des petits tips, mais en fait, il manquait juste un petit coup de pouce au niveau de la confiance, parce que tout était déjà presque là, et que tu te fasses soutenir du coup, parce qu'il y avait du coup ton compagnon qui n'était pas très présent à ce moment-là. Professionnellement, il avait un travail qui ne lui arrêtait pas d'être présent. Et puis, ton seul autre soutien, c'était ta maman. Donc heureusement que tu t'es un peu entourée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est ce constat aussi de ce vide. Il y a un bouquin, je vais acheter un bouquin qui en parle. Je vais aller le chercher parce que l'introduction, elle est assez ouf. L'introduction, elle est assez ouf. C'est mon corps après bébé, tout se joue avant six semaines. Bon, alors ça met un peu la pression. J'avoue que j'ai un peu lâché. J'ai un peu lâché, je suis plutôt allée... Je n'ai pas du tout terminé. De toute façon, c'est un peu comme un guide.

  • Speaker #1

    Il est très bien, c'est de Bernadette Degas.

  • Speaker #0

    Oui, à un moment, j'ai un peu lâché parce que... Mais... Bon, moi, j'ai fait comme j'ai pu, par rapport notamment à la rééducation du périnée. Mais en tout cas, effectivement, l'introduction, elle est juste incroyable. Et elle met en lumière ces vides. Pourquoi ce sentiment de vide ? Et elle revient sur tout un tas de choses. Le vide institutionnel, le vide social, le vide psychologique, le vide physique. Je pense que c'est des choses dont c'est important de parler, parce que dans nos sociétés, en tout cas occidentales... Voilà, avec le grand chamboulement aussi des hormones, la chute libre, etc. Voilà, les tranchées, le retour de couche, etc. Comment je pense qu'on a du boulot à faire encore ? Et par exemple, voilà, la naissance, parce que vous n'êtes pas, entre guillemets, parce que ce n'est pas de maintenant, les doulas. Je crois que ça a toujours existé, tout simplement. Je ne sais pas si on ne les appelait pas de la même façon. Ce travail avec, voilà, sage-femme, doula, enfin, corps médical, et puis autre façon de penser, et penser d'ailleurs... P-A-N, voilà l'accueil, la préparation d'un enfant, de l'enfantement, son accueil, il y a plein de choses encore à faire. il y a plein de choses à faire et c'est chouette d'en parler dans ce sens-là pour dire vraiment encore merci de libérer la parole, ça me fait du bien de revenir sur ça comme je disais, ça fait une rétrospective, on se le disait tout à l'heure, et puis parler des choses dont il faut parler, je pense que il y a des points à améliorer on ne peut pas se plaindre du système j'estime pas avoir à me plaindre du système occidental, on a de la chance de pouvoir être suivi d'avoir un suivi, d'être aussi d'avoir aussi ce soutien médical mais on peut améliorer dans l'accueil dans l'accueil de l'enfant la maman aussi on reste un peu j'en parlais avec d'autres mamans pour faire lien avec l'allaitement aussi il y a très peu de lieux où tu peux allaiter tranquillement il y a très peu de lieux où tu peux aller avec tes enfants tranquillement ça commence mais j'en parlais encore là récemment on revient de vacances le train, il n'y a pas d'espace pour les enfants pour les familles alors qu'en fait tout le monde y gagnerait à ce qu'il y en ait je pense que Peut-être ça, on y viendra, mais pareil pour à l'été. tu as besoin d'allaiter c'est hyper compliqué de trouver tu peux même te faire recal en fonction des lieux dans lesquels tu vas alors que tu te donnes à manger à ton enfant ça revient quand même assez souvent c'est une histoire de mentalité et d'éducation on en parle et puis on trouve les solutions donc oui effectivement on a J'ai fini par trouver mes solutions. Et c'est pas fini. Et puis j'ai aussi dans mes solutions, en plus d'avoir gagné confiance et d'avoir trouvé les soutiens, de les avoir cherchés et les avoir trouvés, il y a aussi cette bonne dose de lâcher prise et d'accepter ce qu'il est. Tout est temporaire en plus. Donc souvent, finalement, ce que tu vis, c'est passager pour après upgrader, quoi. C'est un autre level.

  • Speaker #1

    C'est la juste dose parce que là, t'as choisi de, pas juste d'accepter, mais quand même de te dire... Oui, cet enfant-là, j'ai quand même envie d'essayer.

  • Speaker #0

    Et d'aller plus loin, oui.

  • Speaker #1

    Et dans mon souvenir, c'était le truc, c'était, j'accepte que peut-être ça ne va pas marcher, mais je tente quand même de récupérer cet allaitement. Oui. Peu importe ce qui a été fait à l'hôpital, d'arrêter ce complément. Alors, je ne sais plus trop comment ça s'est fait dans le détail, si tu as arrêté complètement, ou si du coup, au début, il y avait encore un peu les deux.

  • Speaker #0

    Mais au tout début, la première semaine, la première semaine, peut-être jusqu'à la deuxième, un tout petit peu, mais je n'avais pas envie. Je n'avais pas envie, alors je donnais quand même. Parce que j'avais une peur bleue que mon enfant ne prenne pas de poids. Alors j'ai acheté une balance. Je n'ai pas attendu que la sage-femme vienne. J'ai acheté tout ce qu'il fallait. Je me suis mis dans toutes les conditions optimales pour mon enfant, très consciencieuse du bien-être. Mais je voulais allaiter. Je voulais allaiter et du coup, progressivement, j'ai réduit tout en mettant davantage mon bébé au sein et en boostant ma lactation aussi. Par l'alimentation, j'ai pris un tire-lait aussi. Mais après, le tire-lait, finalement, il ne m'a pas fait beaucoup d'effet parce que je n'ai pas eu le temps vraiment de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Il y a le temps de l'avoir aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le temps de l'avoir, mais en fait, il y a une autre femme que j'ai rencontrée qui a été hyper... soutenante et je pense qu'elle a fait beaucoup aussi dans cette... dans cette réussite, c'est une pharmacienne du coup, du centre-ville de Beuxenfonds qui, voilà, je lui ai exposé les choses comme je te les ai exposées et elle m'a appris avec toute sa bienveillance et son amour et son soutien. En fait, elle m'a trouvé de l'homéopathie qui booste la lactation. L'homéopathie qui booste la lactation. Elle m'a tout de suite commandé le tire-lait. Elle est allée... Elle a pris mon souci à bras-le-corps, quoi. Et ça, cette femme aussi, je peux dire qu'elle a participé à cette réussite. Antonietta, je lui ai fait De l'homéopathie, les tisanes, j'en avais déjà. Et puis ce tire-lait, pour booster. Je ne l'ai vraiment pas utilisé longtemps, j'en ai fait un petit peu.

  • Speaker #1

    C'était le temps que ça se relance parce que le problème avec les compléments, c'est que du coup, pendant qu'on donne le complément, du coup, il n'y a pas de sucion. Et du coup, ça avait permis de compenser un peu ça, de relancer les choses. Et puis de la même manière, je crois que le complément, même, on s'était dit que si moi, il y en avait, plus ça relançait aussi la lactation parce que le bébé va réclamer aussi ce qu'il a besoin en fonction de ce qu'on lui donne.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça. Avec une bonne dose de sororité, parce que j'ai principalement rencontré des femmes, en fait. Une bonne dose de sororité, et puis hop, ça a roulé. Ah ouais, franchement, ouais. Je suis très fière, je suis très contente d'en parler.

  • Speaker #1

    Combien de temps tu dirais que t'as mis à vraiment être... à commencer à être vraiment sereine ? Est-ce que du coup, ça a soit mis en place ? Plusieurs étapes ? Ouais.

  • Speaker #0

    Alors, quand j'ai vu que... Quand j'ai vu qu'il prenait régulièrement du poids, enfin qu'il prenait un kilo tous les mois. Et puis bon, j'avoue que je me rassurais avec la balance, notamment.

  • Speaker #1

    Que tu avais à la maison.

  • Speaker #0

    Que j'avais à la maison, ouais. Et puis là où je me suis vraiment plus inquiétée, c'est à partir aussi du moment où on a commencé à découvrir l'alimentation. Enfin, peut-être un peu avant, mais j'avoue que... Finalement, quand j'en parle, je me rends compte que je suis restée un peu... Je ne dirais pas traumatisée, mais anxieuse. Après, ça, c'est un peu dans mon tempérament. Non, oui, à partir du moment où j'ai vu qu'il prenait du poids, je me rassurais avec la balance. Et puis, c'était OK de mettre au sein tant qu'il en avait besoin. Ça aussi, j'en ai beaucoup parlé. Parce qu'il y en a qui vont dire tout à fait le contraire. Je ne peux pas vraiment dire le temps. Aujourd'hui, je sais, au bout de 7 mois, que c'est bon. Mais dans l'année, avec certaines étapes, comme tu disais, notamment aussi l'introduction de l'alimentation. Et puis ce truc d'être à l'aise avec l'allaitement, de voir mon bébé aussi tout simplement, éveiller, grandir en bonne santé, sur tous les plans, en tout cas qui a l'air d'être... Aujourd'hui, le tété, c'est quand même mon arme. Ma solution, on peut lui donner plein de noms. Tu as besoin de réconfort. Je peux dire d'autres choses sur l'allaitement. J'ai lu aussi, par exemple, parce que je regarde le bouquin Merci mon fils que ça avait un impact sur la dépression maternelle. J'y crois. Après ce bouquin Merci mon fils qui traite justement de la dépression maternelle et des traumas sur lesquels tu vas revenir en devenant mère. Merci. Pour guérir, en fait, pour remettre en lumière des choses sur lesquelles tu dois bosser. Je ne pense pas avoir été en dépression pure comme ça, mais je pense que les épisodes dépressifs, en tout cas, il y en a eu pour mon premier, des changements d'humeur, etc., ce que je pourrais affilier un peu à des épisodes de dépression, beaucoup moins pour Priam. Après, je ne peux pas mettre tout du tout sur l'allaitement. C'est la maman que je suis devenue, c'est un tout. Mais moi, j'ai trouvé beaucoup de bénéfices. Je trouve beaucoup de bénéfices à l'allaitement. Après, on verra. On verra après le sevrage. Mais je ne suis pas pressée. De prendre le temps et d'avoir confiance. Garder confiance. Même quand c'est compliqué. Parce que ça l'est et ça le sera. Garder confiance.

  • Speaker #1

    On a parlé de l'alimentation, on a parlé de la confiance et de quelques petits tips. Mais en fait, c'est sur quoi on avait mis le doigt aussi. Je pense à aider. Je ne sais pas à quel point tu as pu mettre ça en place avec ton deuxième enfant. Il fallait que tu t'occupes. Mais il y avait vraiment aussi un besoin de repos. Tu parles du livre de Gasquet, celui-ci en particulier, elle explique qu'avant tout, au niveau de la rééducation du périnée, ce qui va être le plus impactant, c'est d'abord le repos aussi pendant les toutes premières semaines, les premiers jours après la naissance.

  • Speaker #0

    Tout à fait, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et de la même manière, sur l'allaitement, c'est plus difficile à rattraper quand on ne peut pas se reposer, voire même pour rattraper un allaitement, souvent il faut faire un peu marche arrière, parce que des fois on a repris un peu... On s'est remis beaucoup debout, en service dans la maison. On fait aussi plein de choses à nouveau. On emmène le deuxième à l'école, etc. C'est vrai. Alors qu'en fait, pour rattraper l'allaitement, parfois, il faut se remettre au lit avec son bébé. Oui,

  • Speaker #0

    mais tout ça...

  • Speaker #1

    Tu as géré ça, finalement.

  • Speaker #0

    C'est à ce moment-là que je dirais qu'effectivement, tu remets le doigt là-dessus. J'avais oublié. On oublie parce qu'on reprend ses habitudes. Et au-delà de ça, on n'a pas le choix. Moi, je dirais la notion de choix. Moi, je n'ai pas eu le choix, je me suis retrouvée solo, quasi solo, parce qu'il y a eu aussi la présence d'une autre femme qui venait m'aider de temps en temps à me faire à manger aux tâches ménagères, ça aussi. Elle est venue le premier mois. Mais c'est vrai qu'effectivement, c'est pour ça que j'avais été un peu colère aussi, parce qu'elle parle bien de ses 40 premiers jours, en fait. Elle parle bien de ce mois d'or qui est très présent, qui se vit dans les sociétés traditionnelles. Je pense à une copine. qui a eu un enfant avec un Africain et dont la famille était hyper présente. En fait, tous les 40 premiers jours, concrètement, elle devait rester effectivement au lit à s'occuper de son bébé. Et tout le monde, toute la maison, le village, toute la maison s'agrivait. On lui faisait des plats, on l'aidait pour les tâches ménagères, les courses, etc. Mais oui, mais évidemment ! Parce qu'en fait, concrètement, ça se fait, oui, oui, ça se fait, mais c'est compliqué. Et effectivement, après, tu fais le lien, comme tu as dit, avec la production d'ocytocine. Si tu es fatigué, tu n'en produis pas, c'est vrai. Je suis tellement dans mon truc parce que j'y suis encore un peu quand même.

  • Speaker #1

    en fait presque un maman 15-10 solo en partie avec mes enfants c'est sûr qu'on le retrouve plus tard aussi mais c'est d'autant plus important sur les premières semaines les premiers mois d'allaitement parce que ça conditionne la suite quoi tellement fragile cet équilibre que c'est beaucoup plus important après sur le long terme en effet si on veut poursuivre quelqu'un qui espace énormément les tétés, qui reprend le travail qui est complètement dans autre chose, ça peut s'arrêter beaucoup plus vite que pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pour ça que, quand je dis que je suis encore, je suis encore dans beaucoup d'activités. De toute façon, ça déménage d'avoir des enfants, mais ce que je veux dire, c'est que je reste encore un peu en partie seule. Donc voilà, je suis fatiguée de toute façon. Donc comment je fais ? J'accepte. Il y a beaucoup de choses que j'accepte qui d'ailleurs ne sont pas faciles, mais comme le bazar, parfois. Le bazar, tu lâches prise sur le bazar, les jouets de tes enfants, etc. Tu te dis, ok, ce n'est plus la priorité. Là, ma priorité, c'est que je me repose et que d'ailleurs, nos enfants et une maman qui va bien, qu'ils soient reposés et en forme. Donc oui, effectivement, je crois qu'on s'était dit ça. Je m'étais dit que tu lâches prise du mieux que tu peux parce que j'ai quand même rapidement porté mes âmes et de façon assez intense pour pouvoir quand même gérer tout le reste. Même encore aujourd'hui, j'accepte. Je veux dire, quand je suis encore dedans, c'est que j'accepte aussi que tout ne peut pas être géré au top. Je ne peux pas être à la fois hyper soignée sur moi, je ne peux pas que ma maison soit hyper soignée non plus, et que mes enfants non. En fait, il faut choisir à un moment. Donc j'alterne, j'alterne, je fais un peu de ça, un peu de ça, un peu de ça, puis j'essaie de trouver l'équilibre, voilà, de faire régner l'équilibre.

  • Speaker #1

    bon bah ça joue ça se passe est-ce que t'avais réussi à trouver à demander de l'aide je me souviens qu'un des enjeux c'était par exemple vraiment aller amener chercher ton fils à l'école et dans mon souvenir t'avais pu demander par exemple à un des voisins ou à des parents d'élèves

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Oui, oui, j'ai trouvé. Oui, oui, j'ai trouvé. Ça, c'est d'ailleurs très cool. Dans la maternelle de Connor, les parents sont hyper investis. Moi, je me suis aussi investie dans l'association des parents. Et puis, il a plein de copains et les parents sont très cool. On échange et ils n'ont pas hésité à me demander. Je dirais que parfois, c'est moi qui ai pu avoir un peu des difficultés à demander. C'est souvent ça.

  • Speaker #1

    C'est peut-être ça qui revient sur le sujet. Il y a beaucoup de mamans pour qui c'est ça, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas tout le temps facile d'aller demander. Quand t'es en difficulté, des fois t'as pas envie de... En fait, t'as juste pas envie de te l'admettre. Parce que je pense à des lieux, par exemple, à Besançon, on m'avait proposé l'unité père-mère-bébé. Et je sais que j'y suis un peu allée, mais finalement pas, parce que ça me renvoyait à mes difficultés. Et là, par exemple, je fais le lien, mais je pense qu'il est super ce lieu. Justement, à un moment, j'avais pas envie de ça. Je n'avais pas envie de me remettre face à cette évidence, j'avais envie d'essayer d'en sortir. Et là, par exemple, il y a un autre concept qui vient de sortir, d'ailleurs qui est passé à le studio Chouette. Là, ça c'est cool, je trouve ça super cool parce que moi c'est un petit café avec un espace de jeu pour les enfants, il y a plein d'ateliers pour les enfants et les parents. Et là, tu peux aller te prendre du temps et faire des rencontres, mais en dehors un peu du fait que tu sois en difficulté, c'est beaucoup plus léger, ça t'amène ailleurs. Par exemple, hier, j'ai rencontré une super maman. On a parlé d'autres choses, donc on n'est plus du tout dans ces sujets-là. Allaites-moi, etc. On est plutôt sur activités à faire avec nos enfants. Escalade, partoir de votre activité, etc. Tout ça pour dire qu'on s'est rencontrés. Et là-dessus, ça peut... Comme pour l'association des parents à la maternelle, faire des liens et ensuite se filer des coups de main. Donc oui, j'ai quand même trouvé effectivement des parents qui l'ont fait. Et puis, il y a eu cette femme aussi, une autre femme, Sandra, qui est venue de temps en temps pendant ce mois-là me faire à manger. Si, on avait pu mettre ça en place, c'est vrai. Vu que leur père était parti en déplacement, elle m'a aussi... elle m'a aussi aidée là-dessus. Après, ma mère, elle avait dû partir. Bon, après tout ça, ça se monnaie. On peut en parler aussi parce que des fois, ça peut être un frein aussi les finances. Concrètement...

  • Speaker #1

    C'est souvent un frein. Oui.

  • Speaker #0

    Oui, en fait. Le mieux encore, je dirais, l'idéal, c'est de pouvoir avoir sa famille. Dans ma vie, c'est vrai que, bon, mes enfants, je suis arrivée, je ne connaissais personne. Du coup, je pense que c'est important aussi de traiter vraiment attention aux mamans à cette période-là. Pendant, je trouve que les gens sont presque un peu plus... vigile en presse. Il y a le ventre. Après, moins. C'est vrai. Moins, mais bon, je reste optimiste parce que déjà, on l'entend, j'ai trouvé des solutions. On m'a aidée. Et puis, je trouve que plus globalement, il y a des choses qui se passent. Il y a plein de choses. Après, c'est peut-être aussi la communication, comme tu disais. Des fois, le fait de ne pas oser demander parce que voilà, tu n'avais pas imaginé être en difficulté, en fait, sur bien des aspects. Vous n'avez pas du tout imaginé ça ?

  • Speaker #1

    C'est aussi encore un truc en plus de devoir chercher des solutions aussi. Donc à la fois, c'est un coup de faire appel à quelqu'un, mais en même temps, quand tu as fait appel à moi, c'était un moment où... Souvent, c'est des moments, moi, quand je vois des femmes, sinon, si elles ne m'appellent pas, elles passent la nuit sur Internet à chercher des solutions et ça ne mène des fois à rien parce qu'il y a tellement de fatigue, tellement déjà de doute et de peur qu'en fait, ce n'est pas du tout optimiste. Oui, tu vas... On trouve...

  • Speaker #0

    Oui, oui, puis on va sur des... C'est même le soeur,

  • Speaker #1

    soit trompe. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est ça. Je crois que j'avais dû te le dire, ça aussi. J'avais dû le faire, très certainement. Parce que oui, tu vas chercher des solutions, tu trouves tout et n'importe quoi aussi. D'où l'intérêt qu'il y ait des personnes, des professionnels spécialisés. Et d'en faire la démarche quand même, d'oser. Et même d'oser, peut-être avant, parce qu'on a cette tendance, moi, je peux avoir cette tendance de demander peut-être au dernier moment. Oui. Au moment où là, ah ouais, c'est trop compliqué.

  • Speaker #1

    Est-ce que, par rapport à ça, justement, est-ce que tu t'es dit pendant ta deuxième grossesse qu'il fallait que tu aies un point de vigilance sur l'allaitement et que tu fasses des recherches ? Justement, tu n'as pas cherché le professionnel avant. Tu t'es dit...

  • Speaker #0

    Je l'ai mis en point de vigilance, mais je ne me suis pas trop attardée. Déjà, j'en ai parlé à ma sage-femme de l'époque et elle m'a dit... Je lui ai parlé de comment j'avais vécu et comment ça s'était passé avec Connor. Mais bon, enfin, je... Voilà, je montrais aussi que j'avais évolué par rapport à ça, j'avais confiance, j'avais décidé de toute façon de me faire confiance. Je ne m'attendais pas à vivre les choses comme ça. Donc garder à l'esprit qu'effectivement, tu ne sais jamais ce qui va se passer. Et en ce sens, c'est là où j'avais dû te trouver. J'avais dû quand même chercher au cas où je m'étais dit, bon ok, je pars comme ça, je n'hésiterai pas. Je pense que c'est là où j'ai dû te trouver. Et puis après... Comme je disais, si, sur les réseaux, il y a de plus en plus de personnes aussi qui libèrent les choses, qui partagent les informations, qui libèrent la parole. Donc oui, j'ai dû me... Mais oui, effectivement, ça faisait partie de... Attends, j'ai pas du tout envie de revivre les choses de la même façon. Bon, c'était pas pareil, parce que forcément, deuxième bébé, mais j'ai quand même dû revivre la situation pour... C'est symbolique pour ça, pour marquer la confiance. Mais oui, la communication, aussi bien nous, en tant que maman, on peut rencontrer des difficultés, mais pas que. Il se passe beaucoup de choses aussi dont on n'a pas connaissance parce que les canaux de communication ne sont pas forcément toujours clairs. D'ailleurs, c'est un projet à Besançon de faire un recensement autour de la maternité parentale. Du coup,

  • Speaker #1

    aujourd'hui, qu'est-ce que tu... Qu'est-ce que tu gardes de commencer pour toi de parler de ça quand tu te revois il y a 17 mois du coup ou même pour ton premier allaitement ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je garde ? Une aventure incroyable, extraordinaire. De toute façon, devenir mère, on le dit souvent et je vais le dire personnellement, c'est une profonde transformation. et je garde que malgré les difficultés rencontrées déjà il y a beaucoup de bonheur il y a vraiment son lot de bonheur qui va avec et que si c'était à refaire je referais parce que j'en ressors grandi je deviens plus proche de tout ce que j'ai envie d'être,

  • Speaker #1

    cette femme accomplie avec de la confiance et dans un juste équilibre quand tu te regardes du coup comment c'est de te dire que t'as réussi à passer au-delà ?

  • Speaker #0

    je suis fière Je suis fière. Je suis fière et du coup, ça m'apporte. Ça m'apporte aussi de la sérénité. Ça fait du bien. Je suis fière et ça fait du bien. C'est tellement plus serein.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu étais assez vulnérable d'avoir un deuxième enfant et de te rendre compte que c'était quand même beaucoup aussi de gérer les deux. Oui. Est-ce que tu t'y attendais à ce qu'il y ait ces enjeux-là aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. Bien sûr, puisque j'ai très vite communiqué que j'allais avoir besoin d'aide. Bon, et dans ça, j'ai donc quand même trouvé de l'aide. Et d'ailleurs, si je pars, par exemple, dans quelques mois, c'est pour continuer, c'est pour retrouver ma famille et donc avoir plus de soutien encore. Là, je pars. Là, je pars parce qu'effectivement, je gère, mais ça reste encore un peu compliqué. Et l'importance de ce soutien, c'est dont j'avais envie de parler.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est quand même la clé principale.

  • Speaker #0

    En fait, je parle de confiance, mais à un moment, c'est le soutien. Le soutien, c'est une des clés, je pense, dans le trousseau primordial. Là, par exemple, j'ai mes beaux-parents aussi qui sont présents. Là, par exemple, mon aîné, il est là-bas. Donc j'arrive à trouver des moments où je suis plus soutenue que d'autres, parce que je vais le chercher encore une fois, mais là j'aimerais, dans un avenir proche, que ce soutien ne nécessite pas que je prenne un train ou que plusieurs kilomètres nous séparent, mais plutôt qu'il soit à portée de main. Et c'est ce que je vais faire. Je pars pour retrouver ma famille, ma mère, mes frères et sœurs, mes neveux, mes nièces. En plus, il y a plein de bébés aussi qui sont nés, donc on est tous dans les mêmes...

  • Speaker #1

    les mêmes sujets les mêmes galères les mêmes joies les mêmes bonheurs ouais ouais ouais tu disais tout à l'heure que ça t'a permis aussi de développer aussi certains projets du coup ça serait chouette qu'on en parle un petit peu

  • Speaker #0

    En fait, pour Connor, ma problématique, c'était... Je suis danseuse. J'ai quitté Paris avant d'avoir Connor. J'ai quitté Paris pour me rapprocher de ma famille qui est dans l'Ouest. Et donc, j'avais commencé un peu à laisser tomber certaines choses, certains aspects de ma carrière de danseuse. Et puis, quand je suis venue ici, à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire. Viens, Priam. J'avais trouvé un petit job alimentaire, et puis je devais préparer mon DE, en fait, au conservatoire. En fait, j'avais besoin de passer une formation. C'est pour ça que j'ai cessé un peu mes activités à Paris. Et donc, quand je suis venue à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire et j'avais passé des auditions au conservatoire pour pouvoir intégrer un cycle en contemporain et préparer un DE, un diplôme d'État. Et puis après, j'ai su que je suis tombée enceinte. Ça a été une évidence. Mon désir de maternité était déjà présent depuis quelques années. Et du coup, j'ai réfléchi à comment j'allais pouvoir vivre une maternité de proximité, parce que c'était mon désir, mon souhait, de rester proche de mon enfant et en même temps quand même continuer d'avoir des activités professionnelles. Et donc j'ai créé MomDance, MomDance With You. En gros, je me suis dit, ok, c'est là où je vais commencer à regarder de plus près le portage, après toutes les autres méthodes de maternité de proximité, mais surtout maternelle, je veux dire. Le portage, par exemple, c'est là où j'ai contacté Morgane Lennet, qui est une monitrice de portage à Dijon. Je lui ai proposé de collaborer, de co-animer des ateliers dans ce portage. Après, j'ai trouvé une autre formation qui était plus, dont le contenu était plus gérable avec un enfant. C'est un CQP, c'est un certificat professionnel de qualification d'animateur de loisirs sportifs, options, activités gymniques et d'entretien. Je ne vais peut-être pas le dire correctement. En tout cas, ça rentre dans ce que je propose, parce qu'il me manquait de pouvoir proposer des cours au minimum de maintien en forme dans ce que je faisais. J'avais contacté avec ma sage-femme, Clémentine Desailly. C'est aussi avec elle qu'a germé ce souhait-là de créer ce projet. Et en même temps, elle a développé Poupoupi, l'association, pour faire la promotion des activités périnatales, sportives périnatales. Parce que du coup, mon objectif, ce que j'avais comme projet au sein de ma formation, c'est la danse prénatale. J'ai fait un stage en internance avec une sage-femme qui s'appelle Nathalie, j'ai plus son nom de famille, qui elle-même proposait déjà de la danse prénatale au sein de son cabinet dans l'accompagnement à l'accouchement. Donc voilà, les choses se sont précisées dans ce sens-là, et puis j'ai commencé à pouvoir donner certains cours. Et aujourd'hui, du coup, avec Priam, ça fait moins sens maintenant MomDanceWithYou, d'ailleurs, parce que c'est que avec toi. Là, maintenant, j'ai deux enfants, donc je transforme mes activités en... Forme en famille, j'élargis mes activités pour la famille. Je vais proposer de l'éveil danse et des parcours de motricité. Je vais plus parler danse, parce que d'ailleurs la danse, elle est toujours très présente à la maison. On danse beaucoup, on aime ça. Et puis mes enfants... qui bouge partout, qui s'exprime. Et Connor, d'ailleurs, son grand passe-temps, c'est aussi de faire des acrobaties. Leur père est aussi cascadeur. Donc, il y avait cette volonté d'adapter mes activités à mes enfants. Et je me suis dit que plus largement, ça peut s'adapter à plusieurs enfants. Du coup, ce projet forme en famille plusieurs enfants et parents parce que clairement, la danse, la musique, je l'ai dit tout à l'heure, je le redis, ça m'a accompagnée. pendant tous ces moments-là, et aussi ces moments où ça a été compliqué, comme un levier pour aller mieux, et faire des rencontres pour aller mieux, pour faire des rencontres, et favoriser la relation. Du coup, on passe des moments de qualité, c'est complètement une bulle de décompression, aussi bien pour les enfants, aussi bien pour les parents, je voulais commencer par dire, que pour les enfants, ils développent leur motricité, etc. C'est ce que j'avais envie de faire, et puis aussi parce que MomDance, finalement, parle de pourquoi je fais évoluer mes services. ça intègre pas le papa et pendant mais malgré tout quand on a fait nos ateliers dans ce portage à Dijon il y avait des papas et je trouve ça trop cool et c'est ce que j'ai envie de dire aussi allez venez les papas je sais qu'il n'y a pas beaucoup de représentations il y en a de plus en plus mais c'est pas encore chose simple non plus je pense que c'est tout un truc c'est un autre sujet de devenir père j'ai envie Voilà, aussi à travers les activités, rencontrer les tatas, même la famille. Parce que dans les ateliers, ce que je propose, c'est vraiment le pas où la maman ne peut pas. Ça peut être la responsabilité, peut-être, de donner aussi à un autre membre de la famille, la grand-mère, le grand-père. Ça, c'est venu aussi. Alors déjà, parce qu'au sein de la formation que j'ai passée, Sports pour tous, on a vu des activités pour tous. Et puis, personnellement, ma maman, elle a un certain âge aussi. Et ça me tient à cœur. que mes enfants soient proches d'elle. Et je vois que comme il y a des effets hyper positifs dans l'échange, quand ils font des jeux ensemble, ne serait-ce que d'aller se balader, etc. Il y a plein de bienfaits. Ça va pas voir rien dans la relation. Et ce projet, je l'amène avec moi en allant retrouver ma famille dans quelques mois.

  • Speaker #1

    Il va se situer où ce projet ?

  • Speaker #0

    Là, je reviens de Châtellerault, c'est dans... C'est dans l'ouest, à Poitiers.

  • Speaker #1

    S'il y a des dernières choses que tu as envie de partager, c'est bienvenue. Et sinon, je veux bien qu'on revienne sur les contes, les ressources que tu as envie de transmettre, les livres qui t'ont marqué dans ce parcours. On en a parlé déjà un petit peu, mais on peut les renommer sur le même endroit. Et puis, je les remettrai bien sûr dans la description.

  • Speaker #0

    Alors, en bouquin. Donc, le bouquin qui m'a réveillée une certaine colère. Mais finalement, récemment, j'ai lu que la colère, c'est aussi une source de créativité.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement. Je crois que c'est pour ça que je suis très créative. Mon corps après bébé, du docteur Bernadette de Gasquet. Tout se joue avant six semaines. Celui-ci, récemment aussi, Merci mon fils, de Zoé Nyi. Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR. J'ai hyper envie d'essayer l'EMDR, même si je ne pense pas traiter ces sujets particulièrement. Je trouve que c'est très intéressant la façon dont elle parle de son histoire et elle en parle avec bienveillance. Elle parle de certains... sujets qui ne sont pas faciles à aborder, notamment la dépression, les traumas et tout un tas d'autres choses avec beaucoup de bienveillance et d'espoir. Ok, tu sais que c'est passager.

  • Speaker #1

    Mais c'est important parce que ça se rajoute, par exemple, le sujet c'était beaucoup l'allaitement et je pense que dans cette phase difficile des premières semaines de l'allaitement, c'est d'autant plus difficile qu'on digère aussi le vécu de l'accouchement aussi, de comment ça s'est passé et du coup ça se mêle encore aux autres difficultés. Oui, il y a vraiment cette...

  • Speaker #0

    à l'histoire personnelle aussi forcément ça fait des caisses de résonance c'est pour ça que je me disais au tout début mais de quoi on va parler, il y a tellement de choses mais bon ça se tisse,

  • Speaker #1

    ça se fait celui-là moi je l'ai adoré en tout cas je l'ai dévoré et c'est intéressant que tu parles de celui-ci parce que c'est une BD aussi et il y a de plus en plus de supports qui sont vraiment très ludiques et qui sont faciles à aborder oui c'est ça que j'ai trouvé aussi et facile à lire parce que bon trouver du temps c'est pas toujours facile donc

  • Speaker #0

    le fait que tu aies du temps est calme Quand tu dormes ! Oui je sais, tu veux danser en fait ! Je partage des comptes pour aider si besoin à l'allaitement. Il y a Allaitons Timoud. Allaitons Timoud, c'est Tiffany qui est puéricultrice spécialisée en allaitement. J'aime beaucoup et ça a pas de moi. Et je vois passer aussi parfois des petites pubis réconfortantes, ça c'est plus globalement, sur le soutien plus global. The soul of mama. Des publis réconfortantes, déculpabilisantes, ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Moi ce qui m'intéresse c'est d'entendre qu'est-ce que tu aurais envie de dire aux personnes qui sont dans la situation que tu as vécue en fait, qui sont dans ces premières semaines d'allaitement et ou qui sont seules parce qu'elles sont très peu entourées pendant ces premières semaines avec bébé. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire pour qu'elles tiennent le gouffre, pour les inspirer.

  • Speaker #0

    Pas facile, hein ?

  • Speaker #1

    Ça peut être très simple.

  • Speaker #0

    Si j'ai un mantra, un proverbe, c'est que tout est temporaire. Oser, oser parler, oser aller chercher le soutien et se faire confiance. Moi, tout ce dont j'ai parlé, c'est des choses qui résonnent en moi. Certainement, ça m'a résonné en certaines femmes et pas en d'autres. Donc, en fait, j'ai confiance aussi. ces femmes, je vous le disais déjà, qu'elles ont les ressources nécessaires pour faire ce qu'elles ont besoin de faire. Donc, une bonne dose de sororité.

  • Speaker #1

    Génial. C'est parfait pour ta mousse. Je te remercie vraiment pour cet échange.

  • Speaker #0

    Je t'en prie.

  • Speaker #1

    Petit loup, tu étais quand même...

  • Speaker #2

    B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O Oui, son nom était Bingo C'est un fermier qui avait un chien Et son nom était Bingo B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O N-J-O-S-O-N-O-E-T-B-I-N-G-O

  • Speaker #3

    Sous-titrage Société Radio-Canada

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Début de l'interview

    03:42

  • Le projet professionnel de Trecy

    50:22

  • Les ressources de Trecy

    56:06

  • Le mot de la fin

    58:12

Description

Ah les difficultés d'allaitement, c'est pas si rare, ce qui est rare c'est d'avoir un témoignage. Je suis heureuse de vous présenter Trecy et son parcours. J'ai eu la joie de l'accompagner à un moment délicat de sa vie et de son allaitement. Une très belle rencontre, et bien qu'elle n'y croyais plus quand je l'ai rencontré 1 semaine après la naissance de son fils, au moment où je publie cet épisode cela fait 17 mois qu'elle allaite son fils !

On y parle aussi des difficultés et des joies d'être parents de la grossesse aux premières années de l'enfant en passant par l'accouchement.

Si toi aussi tu souhaites être accompagné pendant avant, pendant, après l'allaitement, écris moi simplement.

C'est si important que cet épisode soit partagé au plus grand nombre !


Les ressources de Trecy :


Livres

  • Mon corps après bébé, tout se joue avant 6 semaines de Bernadette de Gasquet

  • Merci mon fils, Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR de Zoéli


Comptes


Retrouver Trecy sur les réseaux :

@formenfamille


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.

Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont

Si toi aussi tu veux créer ton propre podcast, voici mon code de parrainage sur la plateforme Ausha : AMELIEPODCAST


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants, des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts, en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont, naturopathe, doula et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, Je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Dans cet épisode, découvre le témoignage de Tracy, maman de deux enfants. Elle nous parle des difficultés d'allaitement, puis d'être maman dans le monde d'aujourd'hui et de l'entourage, du soutien et de la confiance en soi que ça peut demander. Je suis particulièrement touchée en réécoutant l'épisode de voir à quel point les difficultés commencent tôt, dans le manque d'accompagnement et de bienveillance, de bon sens aussi parfois, dans les conseils et les pratiques proposées déjà pendant la grossesse, pendant l'accouchement bien sûr. et dans les premiers temps avec bébé. C'est fou l'incidence que ça peut avoir plus tard, dans la confiance en soi, dans la mise en route d'un allaitement, mais aussi d'une parentalité, d'une relation avec son enfant. J'ai eu la chance d'accompagner Tracy au bon moment, dès les premiers jours en fait, dans un moment de détresse. Si j'ai un message aujourd'hui à faire passer, c'est vraiment d'oser se faire accompagner. Avant, pour que la grossesse et la naissance se passent au mieux, parce que ça a une incidence énorme sur la suite. Avant aussi, pour se préparer au postpartum et à l'allaitement. Et surtout pendant, pour que ce soit plus doux. Que ce soit pour de grosses difficultés ou de soi-disant plus petites. Parce que selon moi, c'est vraiment dommage de rester dans un inconfort. Il y a plein de manières différentes de trouver de l'aide. Comme l'explique Tracy dans le podcast, ça peut passer par l'accompagnement d'une doula, d'une naturopathe, comme en faisant appel à moi. Mais il y a aussi plein d'autres professionnels. Et souvent, il s'agit de se construire autour de nous une équipe. Et après... après l'allaitement, parce qu'on peut encore parler de sevrage, de diversification, d'intolérance alimentaire, des caries du jeune enfant aussi, des changements dans vos vies de parents, etc. Je précise que les rendez-vous d'allaitement sont pour moi les rendez-vous que j'essaye de faire passer vraiment en priorité. Vous avez le droit bien souvent à des créneaux privilégiés et si je peux, je viens directement à la maison. Bref, je vous laisse sans plus tarder écouter l'épisode de podcast avec Tracy et en fond son petit bout priam. un petit rappel également pour faire vraiment connaître ce podcast au plus grand nombre et qu'il puisse bénéficier à toutes les mamans qui en ont besoin je vous invite à partager ce podcast à le commenter à mettre une note c'est ça qui a le plus d'incidence à aimer chaque épisode que vous écoutez également je vous remercie du fond du coeur belle écoute Merci beaucoup d'avoir répondu à cette proposition.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Comme je te disais tout à l'heure, ça fait sens pour moi. Et merci aussi.

  • Speaker #0

    Du coup, dans mon souvenir, on s'est rencontrés finalement une fois. Oui. Dans les premières semaines de postpartum. Tout à fait. Avec un besoin de soutien au niveau de l'allaitement. Oui. et donc voilà c'est vraiment sur ce sujet là que j'avais envie de t'entendre de savoir de pouvoir partager un petit peu ton histoire et quelles ont été tes difficultés à ce moment là quelles ressources aussi t'as trouvé et comment ça va aujourd'hui finalement c'est

  • Speaker #1

    un petit rétrospectif c'est tout à fait ça on va faire une petite rétrospective parce qu'en fait quand j'ai eu ton message justement je me disais de quoi on va parler, il y a tellement de sujets tellement de choses, c'est vaste finalement et en même temps après je me suis dit ok attends tu vas repenser à ce pourquoi je t'ai téléphoné et effectivement c'est au sujet de mon allaitement parce que comme pour mon premier j'avais la volonté de Et comme pour mon premier, j'ai un peu revécu des difficultés. En fait, je pense que ma montée de l'aise se fait tardivement. Et du coup, ma montée de l'aise se fait tardivement. Et dès la maternité, on m'a laissé un peu tranquille quelques jours, mais on m'a vite proposé un complément. Concrètement, ça m'a déchirée parce que ce n'était pas OK, ce n'était pas dans mon projet, parce que j'ai perdu confiance en fait. Déjà que, je pense à la grossesse. Devenir maman, c'est beaucoup de remise en question, de doutes, de choses qu'on ne connaît pas pour la première fois, ce qui est un peu moins le cas la deuxième, évidemment. N'empêche que j'ai revécu ce schéma-là avec Priam, parce que c'est ça que je devrais dire aussi, c'est que j'ai un premier enfant. qui s'appelle Connor. Et avec lui, j'avais la même volonté d'allaiter. Sauf que concrètement, même si on y a passé beaucoup de temps, la mise au sein, etc., après, j'ai complètement été découragée parce qu'il ne prenait pas de poids. Ça avait été une grossesse. Moi, j'adore être enceinte. J'ai su dès mon premier que j'adore être enceinte. Sauf qu'effectivement, j'ai eu aussi beaucoup d'angoisse. Physiquement, ça se passe très bien. Après, moralement, mentalement, ça a été beaucoup d'angoisse. De peur aussi de est-ce que je vais y arriver ? Les ressources que j'ai pu trouver déjà à l'époque, ça a été de me documenter. Je me suis tournée aussi vers des professionnels, notamment Massage Femme, qui m'a suivie, pas de la même façon, mais beaucoup pour mon premier. Elle a été d'un grand, grand soutien. Sauf que je crois que ce n'était pas forcément son sujet premier, l'allaitement. Donc on a abordé l'allaitement, on s'est dit que de toute façon, ça allait rouler. Mais brièvement. Et finalement, non. Disons que ma montée de lait a été compliquée. Et puis à un moment, on m'a dit Stop, madame, votre bébé s'y pleure trop. C'est vrai que... L'accouchement, c'était bien passé. J'ai eu la péridurale bien posée. Enfin, pas de complications. Mais voilà, on sait quand même que ça peut être compliqué de se remettre. De toute façon, on a besoin d'un temps pour déjà atterrir après cet événement-là. Et puis en fait, oui, je reviens sur Connor pour faire lien avec Priya et notre rencontre.

  • Speaker #0

    On va commencer par le premier.

  • Speaker #1

    Ça a fortement été le deuxième. C'est résonant.

  • Speaker #0

    Le deuxième,

  • Speaker #1

    ça pose le compte. Et donc, oui, voilà, j'essaye, j'essaye la mise au sein, la mise au sein. Mais... et ça ne fonctionne pas enfin ça ne fonctionne pas j'ai du colostrum mais du coup une paire il ne prend pas de poids et à un moment on lui dit stop madame maintenant en fait votre bébé s'il est comme ça c'est qu'il a faim bon j'accepte parce que bien sûr je ne veux pas de mal à mon enfant mais je suis profondément bouleversée profondément bouleversée Et voilà, du coup, je pars sur... J'accepte, je reçois et je pars sur un allaitement limite. Jusqu'à huit mois quand même, sachant qu'en plus, on a vite constaté que Connor avait peut-être de l'intolérance au lait de vache. Mais à huit mois, ça s'est arrêté. Moi, là, j'avais besoin de retrouver mon corps. Voilà, ça s'est arrêté. On est repassé au biberon et puis voilà. N'empêche que je suis restée avec une petite frustration, une amertume de ne pas avoir pu aller au bout et me dire, mais pourquoi moi, je n'ai pas pu. Et puis, je n'ai jamais vraiment eu de questions. J'ai eu des questions, je n'ai jamais vraiment eu de réponses, je veux dire. Après, voilà, la vie a passé. Et puis, Priam est venu se nicher dans mon ventre. Bon, là, de toute façon, deuxième grossesse, il y a quelque chose qui me frappe. Je vis toujours aussi bien, en tout cas physiquement, la grossesse. Et puis là, moralement, mentalement, finalement aussi. Parce que la grande différence, c'est l'expérience. Je constate qu'avec l'expérience, comment je suis devenue maman, comment j'ai appris à être maman. Avec mon grand, ça a une incidence sur cette deuxième grossesse et très très positive. Je veux dire, je me mets beaucoup moins de pression, j'ai beaucoup moins de doutes, même si parfois un peu d'angoisse parce qu'on a quand même un tas d'examens à passer, etc. Non, là, je ne suis plus la même en fait. Je suis une maman déjà qui a passé un... Maman confirmée, j'ai envie de dire. Au début, je suis maman novice, débutante. Et là, je sens que j'ai passé un cap, ça roule. Et bon, je ne me pose pas vraiment de questions. Peut-être que je me documente plus, je me renseigne davantage. Ce n'est pas peut-être, c'est je me renseigne davantage. En fait, mes choix se précisent parce qu'au début, je cherche. Je vais vite quand même vers tout ce qui est vers une maternité de proximité. Le portage, je parle déjà pour Conor. Le portage, forcément l'allaitement, la DME, etc. De toute façon, déjà à l'époque, je cherchais comment pouvoir déjà être mompreneur, développer un projet en tant qu'auto-entrepreneur et pouvoir être proche de mon enfant déjà. Et donc, j'ai trouvé toute cette façon de materner. Et comme je disais au début, Connor, c'est la découverte. D'ailleurs, j'avais un porte-bébé super. super pas physio et puis Priam je suis confirmée entre temps j'ai donné des ateliers dans ce portage donc je suis briefée en portage l'allaitement, finalement j'ai rencontré aussi plein de mamans donc je sais que c'est possible il y a plein de doutes qui sont soulevés,

  • Speaker #0

    levés je veux juste te préciser pour celles qui sont loin de tout ça au niveau du portage qu'est-ce que tu entends par un portage pas physio ok

  • Speaker #1

    En fait, c'est la position. En quelques lignes, c'est la position. Il y a des portes bébés qui ne permettent pas une position que tu retrouves au sein, dans le ventre, en fait, in utero, notamment la position des jambes et du dos. Il faut vraiment que... Tu n'as pas envie, hein ? Mais oui, mais je suis là, je suis toujours avec toi, je t'aime de tout mon cœur. Et je te vois, ce sourire ! Mais je t'aime, je t'aime fort d'amour. Oui, je suis là avec toi, je discute aussi avec Amélie. En plus, on parle de choses super cool ! que j'ai aussi développé grâce à ton frère et grâce à toi. Oui, le portage physio, c'est vraiment la position, non seulement du bébé, mais aussi pour la maman au niveau du dos. Il y a des réglages à faire, il y a des portes bébés, il y a les matières aussi qui sont plus confortables. Concrètement, je vais dire plutôt que ce n'est pas un moyen de portage physio, c'est quand l'enfant est maintenu par des organes génitales, et puis il y a les jambes qui tombent, ça ce n'est pas ok. Et plus physio encore, je n'ai pas parlé de l'écharpe. L'écharpe ou la sling, moi, c'est la sling que j'ai. Alors, pour Connor, j'avais une écharpe énorme et je n'avais pas été formée. Et je me suis énervée avec ça, je n'y arrivais pas du tout. Et pour Priam, du coup, j'ai découvert la sling. Et la sling vit. La vie, c'est une écharpe avec un anneau qui est facile d'installation. Tu la mets sur l'épaule. Et puis là, le bébé, il retrouve aussi le confort. Une position qu'il retrouve in utero. Donc, c'est ça le portage physio. Et puis, j'enchaîne, je reviens sur l'allaitement. J'ai levé plein de doutes. Oui, même si, finalement, la montée de l'est est tardive, entre guillemets, c'est possible. Il faut juste aussi, peut-être privilégier, même pas peut-être, c'est sûr, privilégier des conditions. Et c'est ce sur quoi, d'ailleurs, je suis hyper... hyper sensible. Et donc, l'environnement, les gens, la nourriture, la nourriture, tout ça, ça m'importe hyper. Du coup, je pense que pour avoir un peu aussi lu tout un tas de choses et te rencontrer, pour t'avoir rencontré, je sais que il y a des ingrédients qui permettent de développer l'ocytocine. Et l'ocytocine, c'est ce qui va t'aider à faire la production de lait. Donc, voilà. Maintenant, je sais ça. Avant, je ne le savais pas. Je ne le savais pas, il faut dire. Même si notre maternité à Besançon, il y a plein de trucs cools, parce que je suis allée en mater, j'ai choisi d'aller en mater pour ça aussi, parce qu'il y a une sale nature, etc. Bon, je n'y ai pas eu accès. Ou au moment où j'ai pu y aller, pour Connor, je n'avais plus de force. Mais pour Priam, je n'y ai pas eu accès. Mais même comme ça, même s'il y a des efforts de faits, concrètement, la chambre, elle ne m'inspire pas trop fort. voilà les gens bon je les connais pas une grande déception déconnore c'est d'avoir compris qu'en fait la sage-femme qui te suit elle sera pas là à ton accouchement ça ça m'a énormément déçue et puis du coup ça m'a un peu perturbée parce que pour moi toute la confiance qu'on s'accorde tout le long de la préparation de l'accompagnement pour moi c'était une évidence qu'elle allait venir avec moi en fait c'était une évidence qu'elle allait être avec moi et quand j'ai compris que c'était pas possible parce que le système me le permet pas Et c'est là où, forcément, pour Priam, je te rencontre. Je sais qu'il y a des doulas. Et aujourd'hui, par exemple, je suis convaincue du travail à faire aussi bien des sages-femmes et des doulas ensemble. Parce que voilà, pour finalement des profils comme moi, on a besoin de ces personnes en qui on a confiance et qui nous suivent tout au long de la grossesse. Et puis pour l'après, même l'avant, qui savent aussi mettre les conditions, qui ont ces connaissances-là. C'est plus pas qu'ils prennent le temps de prendre aussi ces renseignements, parce qu'en fait, après, c'est des entretiens avec la maman, et qu'on puisse se permettre de pouvoir le faire, tant dans l'environnement, le cocon qu'on va se créer, la relation qu'on va créer, et puis la nourriture. Ça, par contre, pareil, très tôt, c'est un sujet aussi qui me... c'est un centre d'intérêt qui m'est important. Donc voilà, je cherchais déjà en plus à l'époque pour Connor, pour booster ma lactation, qu'est-ce qu'il fallait que je mange, etc. Pour donner un lait riche, etc. J'étais à fond, à fond. Donc bon, ça revient sur cette grosse déception. Ouais, pour revenir à l'allaitement, deuxième grossesse, j'ai plus de connaissances, j'en sais davantage. Et encore là, j'ai avancé, parce que ce que j'ai dit, ce sont aussi des choses que j'ai apprises, même après. notamment ta rencontre et l'expérience aujourd'hui de l'allaitement parce que ça va faire 17 mois que j'allaites Priam et on se souvient et ce pourquoi on s'est rencontré c'est que je revis le même épisode quasiment à l'identique parce que moi j'avais confiance cette fois Et c'est ça les mots-clés, je crois aussi, ce que je n'avais pas à l'époque. Je ne connaissais pas. Je me suis laissée beaucoup plus en proie aux doutes et à la peur parce qu'il me manquait ça, cette confiance en fait. Cette confiance en moi. Et donc, grâce à mon aîné, j'ai... J'ai cultivé. Voilà, j'arrive, donc j'accouche de pria, mais un peu plus compliqué qu'avec Connor, la péridurale très mal posée d'ailleurs. Concrètement, j'ai eu mon bras en doloris. J'étais en doloris jusqu'au bras. Et puis, comme j'ai percé la poche des os, mais pas tout à fait, j'ai dû prendre à plusieurs heures d'intervalle des antibiotiques. Du coup, on m'a déclenchée. Et le travail était... C'est aussi parce que le travail n'avait pas commencé. et on m'a déclenchée. Ça, j'étais un peu triste. C'était un peu triste. Bon, je l'ai accueillie parce qu'encore une fois, tu veux le bien-être de ton enfant et donc tu l'accueilles. Mais j'étais un peu triste parce que c'est pareil, je me sentais d'aller le plus loin possible. Alors, je ne m'étais pas dit que je me refusais l'intérêt général, mais je m'étais dit je vais aller le plus loin possible dans mon... dans mon travail naturellement. Et je n'ai pas pu. Enfin, pas beaucoup, parce que non, ce n'est pas que je n'ai pas pu, c'est qu'en fait, pour qu'on sache, quand on a un déclenchement, c'est quand même les contractions qui sont beaucoup plus douloureuses que les contractions normales. Donc j'avoue, en fait, à un moment, non seulement j'étais fatiguée parce que j'étais arrivée plus tôt à la maternité, enfin, je pensais, j'étais pour un contrôle parce que je me posais la question si je perdais du liquide. Et finalement, on m'a confirmée, donc j'y suis restée. Je ne m'y attendais pas et du coup, j'ai eu ces prises d'antibiotiques. Je ne pouvais pas dormir comme je voulais, je ne pouvais pas faire mes bains. Les bains, c'est quelque chose qui fonctionne bien, en tout cas sur moi. Bon, j'ai fait mes petits exercices ballons, j'ai dansé, j'ai mis de la musique. J'étais un peu fort. D'ailleurs, à un moment, on m'a demandé de baisser parce que j'étais à fond. Cela dit, ça a donné lieu à une anecdote trop drôle. Il y a une tâche femme à un moment qui est arrivée, je ne sais plus pourquoi, pour me donner quoi, et puis elle s'est mise à danser avec moi, c'était trop cool. Parce que ça aussi, ça a fait l'objet d'un projet dans ma vie professionnelle. Et puis surtout, j'en parle parce que la danse, le mouvement de manière générale, c'est quelque chose qui m'a toujours accompagnée. Et encore plus pendant mes grossesses, et puis l'après, l'accouchement, et puis encore l'après. Donc voilà, j'ai quand même fait tout ça. Pour parler nutrition, j'avais su que... J'ai appris que les feuilles de framboisier pouvaient dilater le col, en tout cas pousser les contractions. Donc voilà, j'avais quand même essayé de, malgré tout la fatigue, la prise d'antibio, de faire mon petit cocon. Mais bon, il y a autre chose dont je ne parle pas, toujours assez seule en fait. Parce que concrètement, moi quand je suis venue à Besançon, je suis venue pour l'amour. Ça, c'est encore un autre sujet. Sauf que bon, il y a des choses avec lesquelles ça a matché, et il y a d'autres choses, ça pourrait être un autre sujet encore à traiter, la place de l'homme, du père, ou juste devenir père, je pense que c'est encore un autre sujet, parce que bon, ça n'a pas été simple dans la relation, et du coup, surtout pour Connor, après on va dire que j'avais un peu accepté aussi certaines choses, même si ce n'est jamais très cool d'être seule. Même pas du tout. En fait, c'est ça aussi dont j'avais besoin de parler, c'est comment on peut manquer de soutien. Et ça se traduit à plein de niveaux. J'ai parlé des maternités, la façon dont on peut accueillir, des professionnels, le suivi, et puis dans la famille. Et puis dans la famille, quel est le soutien possible ? Moi, j'avoue qu'en plus, comme j'ai quitté un endroit où j'avais toute ma famille, et je me suis retrouvée finalement toute seule avec le père de mes fils, il a vraiment fallu que j'aille chercher des ressources, et ces ressources... Donc je les ai trouvées un peu partout, mais aussi surtout en moi. Donc voilà, un peu solo. Et ce que je voulais dire, c'est que dans tout ça, même si je suis vaillante et je crois en moi, je savais que j'étais fatiguée et que je voulais me ménager. J'ai appris aussi beaucoup à lâcher prise et à accepter. D'ailleurs, je m'étais mis une petite phrase aussi comme ça. Je ne l'ai plus exactement en tête. Peut-être que je pourrais te la donner pour la rajouter en description, parce que ça fait sens aussi. Dans tous les cas, donner le meilleur de soi-même, faire du mieux qu'on peut et accepter ce qui est, quoi qu'il en soit. C'était un peu ça, en gros. Tout ça pour dire que je voulais aller le plus loin possible dans mon travail d'enfantement. Ça s'est arrêté à un moment, je souffrais trop, j'ai demandé à la Péry, voilà, Péry mal podée, etc. En tout cas, qui a mal fonctionné sur moi. Bon, mon bébé arrive. Mon bébé arrive et là, je suis très heureuse. Ça n'a pas été facile, mais je suis très heureuse. La prise au sein, d'ailleurs, à ce moment-là, elle se fait. Pas très longtemps, parce qu'en fait, il est épuisé. Il est épuisé, je suis épuisée. Mais voilà, on fait le taf, on fait le job. On fait grave le job pendant trois jours. On est à fond. Même, je me souviens, la veille de rencontrer la pédiatre, toutes les heures, il se réveillait pour téter. Et puis, je lui disais, allez, courage, courage. On va y aller, on va y arriver, etc. On était une vraie équipe, mais j'étais épuisée. Et le lendemain, tu as cette pédiatre qui me dit Mais madame, il n'avait pas perdu du poids au-delà des 10% ? Mais là, elle me dit quelque chose de façon très lunaire, comme ça, de but en blanc. Madame, si vous voulez sortir, il faut le compléter, là ça ne va pas. Là, je suis retombée en plus dans quelque chose que j'avais très mal vécu déjà quelques années auparavant. Je me suis littéralement effondrée, vraiment hurlée de pleurs. Je trouvais ça hyper injuste aussi parce que je sentais que ça allait le faire. Je sentais que ça allait marcher. J'avais confiance en moi, j'avais confiance en mon bébé, je savais. Sauf que non, là d'un coup, je n'ai plus confiance. J'ai plus confiance en plus, il y a une sage femme qui débarque et qui m'écoute. Finalement avec le recul, je me souviens, j'étais tellement honteuse d'avoir hurlé de pleurs que j'ai fini par lui dire désolé et merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Sauf qu'en fait, je me souviens aussi qu'elle me dit un truc hyper pas cool. type en fait j'ai été mise dans une case du fait de réagir comme ça, c'est à dire que elle m'a dit ok madame moi j'ai signé une décharve pour sortir finalement parce que j'en pouvais plus je voulais retrouver mon cocon j'avais besoin d'être proche d'avoir mes proches autour de moi de manger comme j'avais envie de manger de boire ce que j'avais envie de boire au moment où je pouvais enfin où je le voulais et elle m'a dit elle m'a dit Bon, ok, bon, j'espère juste, c'est pas tout à fait exact, je vais le retranscrire, mais que j'ai déjà vu ce genre de situation, j'espère juste pas retrouver, savoir que la famille, elle finisse à l'hôpital parce que le bébé, il est sous-nourri. Horrible ! Horrible ! Sur le moment, je suis un peu choquée, outrée, mais en fait, je viens d'accoucher il y a trois jours, puis je suis dans tellement de choses, hormonalement, émotionnellement, mon bébé, cette déception, etc. C'est maintenant, j'arrive à en parler, mais sur le moment, je me tilte un peu, mais bon, merci de m'avoir écoutée. Ce que je veux de toute façon, c'est rentrer, je veux sortir, je veux partir, je veux faire mon cocon. Je mets toutes les conditions pour pouvoir vivre ce début de postpartum comme je sais qu'on le mérite en tout cas. Et donc l'allaitement en fait partie. Je pense que c'est le meilleur qu'on puisse donner à son enfant. Ouais. Et donc je rentre. Je rentre, mais là j'ai un peu perdu confiance quand même. J'ai perdu confiance, j'ai des doutes. On va chercher cette fameuse boîte de lait, on va la chercher. Et je commence à lui donner. Je commence à lui donner, mais je suis fâchée. Je suis contrariée parce que ce n'est pas du tout ce que je veux. Puis bien sûr, j'insiste pour la mise au sein, etc. Je suis encore plus fâchée parce que je parle de mon emploi. Ils le savent, donc je n'ai pas trop de mal à le dire. Par exemple, ma maman qui est d'une certaine époque, qui a une soeur de lait, par exemple, parce qu'il n'y avait pas de... de biberon, il n'y avait pas de lait industriel. Elle comprenait pas, j'avais pas l'impression qu'elle comprenait combien c'était important pour moi d'aller au bout de ça, de cet allaitement. Pour me soulager aussi, je sais que c'était pas du tout malveillant, mais elle avait tendance à proposer le biberon avec ce fameux complément. Ça m'énervait, ça m'énervait, puis je continuais les recherches. En même temps, je cherchais à trouver un soutien. parce que là j'avais besoin de quelqu'un qui me soutienne, qui me comprenne et qui me rassure en fait parce que qui me rappelle que c'était ok et puis je t'ai trouvé mais j'avais déjà un peu entendu parler de toi en vérité j'avais déjà entendu parler de toi un peu puisque voilà, on a des sujets qui nous passionnent, je pense qu'il faudra dire que ça nous passionne et il y a plein de belles initiatives et de super professionnels ici à Besançon donc je trouve qu'on est vraiment bien fournis de ce point de vue là et puis là je t'ai appelée Je t'ai appelée, il me semble qu'à ce moment-là, parce que j'avais décidé, non, je ne donne plus de complément, je vais y arriver, ça va fonctionner, j'ai confiance en moi. J'avais besoin vraiment qu'on me le rappelle et qu'on me le confirme. Et c'est toi qui es venue. tout en douceur, avec une bienveillance incroyable. Dans mon petit cocon, tu es venue rajouter ta présence. Déjà, ce que tu incarnes et ce que tu proposes, c'est venu confirmer. On a parlé un peu aussi d'alimentation. Non seulement, ça m'a confirmé qu'il y a des choses que je faisais, et puis de bien, tu m'as donné d'autres tips. pour avoir un lait bien nourrissant. Et figure-toi que, effectivement, j'avais venu te dire, mais après ça, j'avais même fait une petite vidéo pour en parler parce que j'étais si fière, et d'ailleurs, je suis très fière, de cette épreuve qu'on a passée et vaincue, j'ai envie de dire réussie. Parce qu'en fait, après ça, j'allais voir régulièrement le pédiatre et Priam a pris un kilo et quelques chaque mois au simple. Et là, je repense à ce que m'a dit la sage-femme. À la maternité, genre... Et là, il a 17 mois. Je ne veux pas dire que ce n'est plus du tout son alimentation première, mais c'est surtout un moment de réconfort, c'est un moment d'apaisement. C'est ça, en fait, honnêtement, ce que j'ai découvert et qui me fait du bien, qui nous fait du bien. Et de ce point de vue-là, par exemple, je pense vraiment avoir mieux vécu mon postpartum parce que j'allais être, en fait. j'ai su qu'on sécrète aussi certaines hormones du bonheur et du sommeil je crois, et par exemple si on parle sommeil c'est quelque chose que j'ai beaucoup mieux vécu j'ai beaucoup mieux dormi là en allaitant qu'avec Connor à l'époque où j'alternais bon après je mets aussi sous le codor, voilà on se rappelle que je découvre, que j'apprends à être maman, que je deviens maman donc c'est vrai que le manque de sommeil très très compliqué très très compliqué Mais pourquoi moi je pense que l'allaitement est venu aussi forcément quelque chose de plus simple ? C'est que t'as pas à te lever pour préparer les biberons. Et ça par exemple, ça change beaucoup de choses. Tu te réveilles, t'as même pas un sommeil, voilà. entier, il est coupé, mais quand même, pour moi, ça a changé beaucoup, ça a changé beaucoup de choses dans la qualité de mon sommeil. Et puis, voilà, c'est ces moments qu'on a, ces moments d'apaisement. Moi, c'est OK que l'allaitement ne soit pas que pour nourrir. Je trouve ça logique que finalement ça soit aussi réconfortant. Parce que finalement, quand on a l'aide-part, on donne une tétine. Par exemple, ça aussi, avec Conor, la tétine, je l'ai donnée. J'aimerais ne pas...

  • Speaker #0

    Ne pas en donner à Priam, parce qu'après, ça a été hyper compliqué. Après, ça se discute, il y a des points positifs et des points négatifs à tout mode de materné. Mais c'est vrai qu'on va chercher les tétines, ça c'est des choses qui m'ont saoulée encore là récemment. Il a réussi à arrêter la tétine récemment. Tout ça, c'est des choses qui m'ont vraiment pas facilité le quotidien. A l'inverse de l'allaitement, je trouve que ça facilite en partie beaucoup, pas que, parce qu'il faut parler aussi des difficultés. Donc voilà cette première difficulté que je rencontre du début de l'allaitement. je pense qu'on peut être plusieurs à le rencontrer, ou d'autres choses. J'ai eu la chance de ne pas avoir de soucis de crevasse, ce genre de choses, mais ça existe aussi, des plaies, etc., souvent par une mauvaise mise au sein d'ailleurs. Donc, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de professionnels encore. Bien spé sur l'allaitement, parce que finalement, c'est ça aussi dont je me suis rendue compte, c'est que les professionnels de santé, même qui travaillent pendant la grossesse et l'après, qui font aussi le suivi, ne sont pas forcément spécialisés sur l'allaitement, sur certains sujets comme ça. Donc, il faut vraiment bien choisir son professionnel dans ce centre-là. Et pas hésiter à en avoir plusieurs d'ailleurs, moi j'avoue c'est ce que j'ai fait, j'ai vu toi, j'ai le massage femme de l'époque qui était très présent pour Connor, un peu moins, mais pour la rééducation, c'est top, enfin voilà. Après tu fais ta petite équipe, parce que ça aussi, pour refaire rien aussi avec le soutien, etc. Il y a Stadage qui dit qu'il faut un village pour élever un enfant. Pourquoi ? Ouais. Et alors autant c'est encore présent dans certaines cultures traditionnelles, que chez nous c'est vrai, en Occident c'est compliqué. Et ça aussi, ça m'a mis la colère, j'avoue. Je passe d'un sujet à un autre, mais finalement, je trouve que c'est tout réel.

  • Speaker #1

    C'est du contexte dans lequel je t'ai rencontrée, où tu parlais de ta maman, qui n'avait pas la même vision, et pourtant, c'était un de tes soutiens principaux, qui avait pu venir quand même quelques temps, vraiment en soutien à la maison, parce qu'il y avait un deuxième enfant duquel il fallait s'occuper aussi, et c'était ça tout l'enjeu aussi. En parallèle de... du fait que finalement, comme tu l'as dit, je t'ai apporté des solutions et des petits tips, mais en fait, il manquait juste un petit coup de pouce au niveau de la confiance, parce que tout était déjà presque là, et que tu te fasses soutenir du coup, parce qu'il y avait du coup ton compagnon qui n'était pas très présent à ce moment-là. Professionnellement, il avait un travail qui ne lui arrêtait pas d'être présent. Et puis, ton seul autre soutien, c'était ta maman. Donc heureusement que tu t'es un peu entourée.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est ce constat aussi de ce vide. Il y a un bouquin, je vais acheter un bouquin qui en parle. Je vais aller le chercher parce que l'introduction, elle est assez ouf. L'introduction, elle est assez ouf. C'est mon corps après bébé, tout se joue avant six semaines. Bon, alors ça met un peu la pression. J'avoue que j'ai un peu lâché. J'ai un peu lâché, je suis plutôt allée... Je n'ai pas du tout terminé. De toute façon, c'est un peu comme un guide.

  • Speaker #1

    Il est très bien, c'est de Bernadette Degas.

  • Speaker #0

    Oui, à un moment, j'ai un peu lâché parce que... Mais... Bon, moi, j'ai fait comme j'ai pu, par rapport notamment à la rééducation du périnée. Mais en tout cas, effectivement, l'introduction, elle est juste incroyable. Et elle met en lumière ces vides. Pourquoi ce sentiment de vide ? Et elle revient sur tout un tas de choses. Le vide institutionnel, le vide social, le vide psychologique, le vide physique. Je pense que c'est des choses dont c'est important de parler, parce que dans nos sociétés, en tout cas occidentales... Voilà, avec le grand chamboulement aussi des hormones, la chute libre, etc. Voilà, les tranchées, le retour de couche, etc. Comment je pense qu'on a du boulot à faire encore ? Et par exemple, voilà, la naissance, parce que vous n'êtes pas, entre guillemets, parce que ce n'est pas de maintenant, les doulas. Je crois que ça a toujours existé, tout simplement. Je ne sais pas si on ne les appelait pas de la même façon. Ce travail avec, voilà, sage-femme, doula, enfin, corps médical, et puis autre façon de penser, et penser d'ailleurs... P-A-N, voilà l'accueil, la préparation d'un enfant, de l'enfantement, son accueil, il y a plein de choses encore à faire. il y a plein de choses à faire et c'est chouette d'en parler dans ce sens-là pour dire vraiment encore merci de libérer la parole, ça me fait du bien de revenir sur ça comme je disais, ça fait une rétrospective, on se le disait tout à l'heure, et puis parler des choses dont il faut parler, je pense que il y a des points à améliorer on ne peut pas se plaindre du système j'estime pas avoir à me plaindre du système occidental, on a de la chance de pouvoir être suivi d'avoir un suivi, d'être aussi d'avoir aussi ce soutien médical mais on peut améliorer dans l'accueil dans l'accueil de l'enfant la maman aussi on reste un peu j'en parlais avec d'autres mamans pour faire lien avec l'allaitement aussi il y a très peu de lieux où tu peux allaiter tranquillement il y a très peu de lieux où tu peux aller avec tes enfants tranquillement ça commence mais j'en parlais encore là récemment on revient de vacances le train, il n'y a pas d'espace pour les enfants pour les familles alors qu'en fait tout le monde y gagnerait à ce qu'il y en ait je pense que Peut-être ça, on y viendra, mais pareil pour à l'été. tu as besoin d'allaiter c'est hyper compliqué de trouver tu peux même te faire recal en fonction des lieux dans lesquels tu vas alors que tu te donnes à manger à ton enfant ça revient quand même assez souvent c'est une histoire de mentalité et d'éducation on en parle et puis on trouve les solutions donc oui effectivement on a J'ai fini par trouver mes solutions. Et c'est pas fini. Et puis j'ai aussi dans mes solutions, en plus d'avoir gagné confiance et d'avoir trouvé les soutiens, de les avoir cherchés et les avoir trouvés, il y a aussi cette bonne dose de lâcher prise et d'accepter ce qu'il est. Tout est temporaire en plus. Donc souvent, finalement, ce que tu vis, c'est passager pour après upgrader, quoi. C'est un autre level.

  • Speaker #1

    C'est la juste dose parce que là, t'as choisi de, pas juste d'accepter, mais quand même de te dire... Oui, cet enfant-là, j'ai quand même envie d'essayer.

  • Speaker #0

    Et d'aller plus loin, oui.

  • Speaker #1

    Et dans mon souvenir, c'était le truc, c'était, j'accepte que peut-être ça ne va pas marcher, mais je tente quand même de récupérer cet allaitement. Oui. Peu importe ce qui a été fait à l'hôpital, d'arrêter ce complément. Alors, je ne sais plus trop comment ça s'est fait dans le détail, si tu as arrêté complètement, ou si du coup, au début, il y avait encore un peu les deux.

  • Speaker #0

    Mais au tout début, la première semaine, la première semaine, peut-être jusqu'à la deuxième, un tout petit peu, mais je n'avais pas envie. Je n'avais pas envie, alors je donnais quand même. Parce que j'avais une peur bleue que mon enfant ne prenne pas de poids. Alors j'ai acheté une balance. Je n'ai pas attendu que la sage-femme vienne. J'ai acheté tout ce qu'il fallait. Je me suis mis dans toutes les conditions optimales pour mon enfant, très consciencieuse du bien-être. Mais je voulais allaiter. Je voulais allaiter et du coup, progressivement, j'ai réduit tout en mettant davantage mon bébé au sein et en boostant ma lactation aussi. Par l'alimentation, j'ai pris un tire-lait aussi. Mais après, le tire-lait, finalement, il ne m'a pas fait beaucoup d'effet parce que je n'ai pas eu le temps vraiment de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Il y a le temps de l'avoir aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le temps de l'avoir, mais en fait, il y a une autre femme que j'ai rencontrée qui a été hyper... soutenante et je pense qu'elle a fait beaucoup aussi dans cette... dans cette réussite, c'est une pharmacienne du coup, du centre-ville de Beuxenfonds qui, voilà, je lui ai exposé les choses comme je te les ai exposées et elle m'a appris avec toute sa bienveillance et son amour et son soutien. En fait, elle m'a trouvé de l'homéopathie qui booste la lactation. L'homéopathie qui booste la lactation. Elle m'a tout de suite commandé le tire-lait. Elle est allée... Elle a pris mon souci à bras-le-corps, quoi. Et ça, cette femme aussi, je peux dire qu'elle a participé à cette réussite. Antonietta, je lui ai fait De l'homéopathie, les tisanes, j'en avais déjà. Et puis ce tire-lait, pour booster. Je ne l'ai vraiment pas utilisé longtemps, j'en ai fait un petit peu.

  • Speaker #1

    C'était le temps que ça se relance parce que le problème avec les compléments, c'est que du coup, pendant qu'on donne le complément, du coup, il n'y a pas de sucion. Et du coup, ça avait permis de compenser un peu ça, de relancer les choses. Et puis de la même manière, je crois que le complément, même, on s'était dit que si moi, il y en avait, plus ça relançait aussi la lactation parce que le bébé va réclamer aussi ce qu'il a besoin en fonction de ce qu'on lui donne.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça. Avec une bonne dose de sororité, parce que j'ai principalement rencontré des femmes, en fait. Une bonne dose de sororité, et puis hop, ça a roulé. Ah ouais, franchement, ouais. Je suis très fière, je suis très contente d'en parler.

  • Speaker #1

    Combien de temps tu dirais que t'as mis à vraiment être... à commencer à être vraiment sereine ? Est-ce que du coup, ça a soit mis en place ? Plusieurs étapes ? Ouais.

  • Speaker #0

    Alors, quand j'ai vu que... Quand j'ai vu qu'il prenait régulièrement du poids, enfin qu'il prenait un kilo tous les mois. Et puis bon, j'avoue que je me rassurais avec la balance, notamment.

  • Speaker #1

    Que tu avais à la maison.

  • Speaker #0

    Que j'avais à la maison, ouais. Et puis là où je me suis vraiment plus inquiétée, c'est à partir aussi du moment où on a commencé à découvrir l'alimentation. Enfin, peut-être un peu avant, mais j'avoue que... Finalement, quand j'en parle, je me rends compte que je suis restée un peu... Je ne dirais pas traumatisée, mais anxieuse. Après, ça, c'est un peu dans mon tempérament. Non, oui, à partir du moment où j'ai vu qu'il prenait du poids, je me rassurais avec la balance. Et puis, c'était OK de mettre au sein tant qu'il en avait besoin. Ça aussi, j'en ai beaucoup parlé. Parce qu'il y en a qui vont dire tout à fait le contraire. Je ne peux pas vraiment dire le temps. Aujourd'hui, je sais, au bout de 7 mois, que c'est bon. Mais dans l'année, avec certaines étapes, comme tu disais, notamment aussi l'introduction de l'alimentation. Et puis ce truc d'être à l'aise avec l'allaitement, de voir mon bébé aussi tout simplement, éveiller, grandir en bonne santé, sur tous les plans, en tout cas qui a l'air d'être... Aujourd'hui, le tété, c'est quand même mon arme. Ma solution, on peut lui donner plein de noms. Tu as besoin de réconfort. Je peux dire d'autres choses sur l'allaitement. J'ai lu aussi, par exemple, parce que je regarde le bouquin Merci mon fils que ça avait un impact sur la dépression maternelle. J'y crois. Après ce bouquin Merci mon fils qui traite justement de la dépression maternelle et des traumas sur lesquels tu vas revenir en devenant mère. Merci. Pour guérir, en fait, pour remettre en lumière des choses sur lesquelles tu dois bosser. Je ne pense pas avoir été en dépression pure comme ça, mais je pense que les épisodes dépressifs, en tout cas, il y en a eu pour mon premier, des changements d'humeur, etc., ce que je pourrais affilier un peu à des épisodes de dépression, beaucoup moins pour Priam. Après, je ne peux pas mettre tout du tout sur l'allaitement. C'est la maman que je suis devenue, c'est un tout. Mais moi, j'ai trouvé beaucoup de bénéfices. Je trouve beaucoup de bénéfices à l'allaitement. Après, on verra. On verra après le sevrage. Mais je ne suis pas pressée. De prendre le temps et d'avoir confiance. Garder confiance. Même quand c'est compliqué. Parce que ça l'est et ça le sera. Garder confiance.

  • Speaker #1

    On a parlé de l'alimentation, on a parlé de la confiance et de quelques petits tips. Mais en fait, c'est sur quoi on avait mis le doigt aussi. Je pense à aider. Je ne sais pas à quel point tu as pu mettre ça en place avec ton deuxième enfant. Il fallait que tu t'occupes. Mais il y avait vraiment aussi un besoin de repos. Tu parles du livre de Gasquet, celui-ci en particulier, elle explique qu'avant tout, au niveau de la rééducation du périnée, ce qui va être le plus impactant, c'est d'abord le repos aussi pendant les toutes premières semaines, les premiers jours après la naissance.

  • Speaker #0

    Tout à fait, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et de la même manière, sur l'allaitement, c'est plus difficile à rattraper quand on ne peut pas se reposer, voire même pour rattraper un allaitement, souvent il faut faire un peu marche arrière, parce que des fois on a repris un peu... On s'est remis beaucoup debout, en service dans la maison. On fait aussi plein de choses à nouveau. On emmène le deuxième à l'école, etc. C'est vrai. Alors qu'en fait, pour rattraper l'allaitement, parfois, il faut se remettre au lit avec son bébé. Oui,

  • Speaker #0

    mais tout ça...

  • Speaker #1

    Tu as géré ça, finalement.

  • Speaker #0

    C'est à ce moment-là que je dirais qu'effectivement, tu remets le doigt là-dessus. J'avais oublié. On oublie parce qu'on reprend ses habitudes. Et au-delà de ça, on n'a pas le choix. Moi, je dirais la notion de choix. Moi, je n'ai pas eu le choix, je me suis retrouvée solo, quasi solo, parce qu'il y a eu aussi la présence d'une autre femme qui venait m'aider de temps en temps à me faire à manger aux tâches ménagères, ça aussi. Elle est venue le premier mois. Mais c'est vrai qu'effectivement, c'est pour ça que j'avais été un peu colère aussi, parce qu'elle parle bien de ses 40 premiers jours, en fait. Elle parle bien de ce mois d'or qui est très présent, qui se vit dans les sociétés traditionnelles. Je pense à une copine. qui a eu un enfant avec un Africain et dont la famille était hyper présente. En fait, tous les 40 premiers jours, concrètement, elle devait rester effectivement au lit à s'occuper de son bébé. Et tout le monde, toute la maison, le village, toute la maison s'agrivait. On lui faisait des plats, on l'aidait pour les tâches ménagères, les courses, etc. Mais oui, mais évidemment ! Parce qu'en fait, concrètement, ça se fait, oui, oui, ça se fait, mais c'est compliqué. Et effectivement, après, tu fais le lien, comme tu as dit, avec la production d'ocytocine. Si tu es fatigué, tu n'en produis pas, c'est vrai. Je suis tellement dans mon truc parce que j'y suis encore un peu quand même.

  • Speaker #1

    en fait presque un maman 15-10 solo en partie avec mes enfants c'est sûr qu'on le retrouve plus tard aussi mais c'est d'autant plus important sur les premières semaines les premiers mois d'allaitement parce que ça conditionne la suite quoi tellement fragile cet équilibre que c'est beaucoup plus important après sur le long terme en effet si on veut poursuivre quelqu'un qui espace énormément les tétés, qui reprend le travail qui est complètement dans autre chose, ça peut s'arrêter beaucoup plus vite que pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est pour ça que, quand je dis que je suis encore, je suis encore dans beaucoup d'activités. De toute façon, ça déménage d'avoir des enfants, mais ce que je veux dire, c'est que je reste encore un peu en partie seule. Donc voilà, je suis fatiguée de toute façon. Donc comment je fais ? J'accepte. Il y a beaucoup de choses que j'accepte qui d'ailleurs ne sont pas faciles, mais comme le bazar, parfois. Le bazar, tu lâches prise sur le bazar, les jouets de tes enfants, etc. Tu te dis, ok, ce n'est plus la priorité. Là, ma priorité, c'est que je me repose et que d'ailleurs, nos enfants et une maman qui va bien, qu'ils soient reposés et en forme. Donc oui, effectivement, je crois qu'on s'était dit ça. Je m'étais dit que tu lâches prise du mieux que tu peux parce que j'ai quand même rapidement porté mes âmes et de façon assez intense pour pouvoir quand même gérer tout le reste. Même encore aujourd'hui, j'accepte. Je veux dire, quand je suis encore dedans, c'est que j'accepte aussi que tout ne peut pas être géré au top. Je ne peux pas être à la fois hyper soignée sur moi, je ne peux pas que ma maison soit hyper soignée non plus, et que mes enfants non. En fait, il faut choisir à un moment. Donc j'alterne, j'alterne, je fais un peu de ça, un peu de ça, un peu de ça, puis j'essaie de trouver l'équilibre, voilà, de faire régner l'équilibre.

  • Speaker #1

    bon bah ça joue ça se passe est-ce que t'avais réussi à trouver à demander de l'aide je me souviens qu'un des enjeux c'était par exemple vraiment aller amener chercher ton fils à l'école et dans mon souvenir t'avais pu demander par exemple à un des voisins ou à des parents d'élèves

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Oui, oui, j'ai trouvé. Oui, oui, j'ai trouvé. Ça, c'est d'ailleurs très cool. Dans la maternelle de Connor, les parents sont hyper investis. Moi, je me suis aussi investie dans l'association des parents. Et puis, il a plein de copains et les parents sont très cool. On échange et ils n'ont pas hésité à me demander. Je dirais que parfois, c'est moi qui ai pu avoir un peu des difficultés à demander. C'est souvent ça.

  • Speaker #1

    C'est peut-être ça qui revient sur le sujet. Il y a beaucoup de mamans pour qui c'est ça, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas tout le temps facile d'aller demander. Quand t'es en difficulté, des fois t'as pas envie de... En fait, t'as juste pas envie de te l'admettre. Parce que je pense à des lieux, par exemple, à Besançon, on m'avait proposé l'unité père-mère-bébé. Et je sais que j'y suis un peu allée, mais finalement pas, parce que ça me renvoyait à mes difficultés. Et là, par exemple, je fais le lien, mais je pense qu'il est super ce lieu. Justement, à un moment, j'avais pas envie de ça. Je n'avais pas envie de me remettre face à cette évidence, j'avais envie d'essayer d'en sortir. Et là, par exemple, il y a un autre concept qui vient de sortir, d'ailleurs qui est passé à le studio Chouette. Là, ça c'est cool, je trouve ça super cool parce que moi c'est un petit café avec un espace de jeu pour les enfants, il y a plein d'ateliers pour les enfants et les parents. Et là, tu peux aller te prendre du temps et faire des rencontres, mais en dehors un peu du fait que tu sois en difficulté, c'est beaucoup plus léger, ça t'amène ailleurs. Par exemple, hier, j'ai rencontré une super maman. On a parlé d'autres choses, donc on n'est plus du tout dans ces sujets-là. Allaites-moi, etc. On est plutôt sur activités à faire avec nos enfants. Escalade, partoir de votre activité, etc. Tout ça pour dire qu'on s'est rencontrés. Et là-dessus, ça peut... Comme pour l'association des parents à la maternelle, faire des liens et ensuite se filer des coups de main. Donc oui, j'ai quand même trouvé effectivement des parents qui l'ont fait. Et puis, il y a eu cette femme aussi, une autre femme, Sandra, qui est venue de temps en temps pendant ce mois-là me faire à manger. Si, on avait pu mettre ça en place, c'est vrai. Vu que leur père était parti en déplacement, elle m'a aussi... elle m'a aussi aidée là-dessus. Après, ma mère, elle avait dû partir. Bon, après tout ça, ça se monnaie. On peut en parler aussi parce que des fois, ça peut être un frein aussi les finances. Concrètement...

  • Speaker #1

    C'est souvent un frein. Oui.

  • Speaker #0

    Oui, en fait. Le mieux encore, je dirais, l'idéal, c'est de pouvoir avoir sa famille. Dans ma vie, c'est vrai que, bon, mes enfants, je suis arrivée, je ne connaissais personne. Du coup, je pense que c'est important aussi de traiter vraiment attention aux mamans à cette période-là. Pendant, je trouve que les gens sont presque un peu plus... vigile en presse. Il y a le ventre. Après, moins. C'est vrai. Moins, mais bon, je reste optimiste parce que déjà, on l'entend, j'ai trouvé des solutions. On m'a aidée. Et puis, je trouve que plus globalement, il y a des choses qui se passent. Il y a plein de choses. Après, c'est peut-être aussi la communication, comme tu disais. Des fois, le fait de ne pas oser demander parce que voilà, tu n'avais pas imaginé être en difficulté, en fait, sur bien des aspects. Vous n'avez pas du tout imaginé ça ?

  • Speaker #1

    C'est aussi encore un truc en plus de devoir chercher des solutions aussi. Donc à la fois, c'est un coup de faire appel à quelqu'un, mais en même temps, quand tu as fait appel à moi, c'était un moment où... Souvent, c'est des moments, moi, quand je vois des femmes, sinon, si elles ne m'appellent pas, elles passent la nuit sur Internet à chercher des solutions et ça ne mène des fois à rien parce qu'il y a tellement de fatigue, tellement déjà de doute et de peur qu'en fait, ce n'est pas du tout optimiste. Oui, tu vas... On trouve...

  • Speaker #0

    Oui, oui, puis on va sur des... C'est même le soeur,

  • Speaker #1

    soit trompe. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est ça. Je crois que j'avais dû te le dire, ça aussi. J'avais dû le faire, très certainement. Parce que oui, tu vas chercher des solutions, tu trouves tout et n'importe quoi aussi. D'où l'intérêt qu'il y ait des personnes, des professionnels spécialisés. Et d'en faire la démarche quand même, d'oser. Et même d'oser, peut-être avant, parce qu'on a cette tendance, moi, je peux avoir cette tendance de demander peut-être au dernier moment. Oui. Au moment où là, ah ouais, c'est trop compliqué.

  • Speaker #1

    Est-ce que, par rapport à ça, justement, est-ce que tu t'es dit pendant ta deuxième grossesse qu'il fallait que tu aies un point de vigilance sur l'allaitement et que tu fasses des recherches ? Justement, tu n'as pas cherché le professionnel avant. Tu t'es dit...

  • Speaker #0

    Je l'ai mis en point de vigilance, mais je ne me suis pas trop attardée. Déjà, j'en ai parlé à ma sage-femme de l'époque et elle m'a dit... Je lui ai parlé de comment j'avais vécu et comment ça s'était passé avec Connor. Mais bon, enfin, je... Voilà, je montrais aussi que j'avais évolué par rapport à ça, j'avais confiance, j'avais décidé de toute façon de me faire confiance. Je ne m'attendais pas à vivre les choses comme ça. Donc garder à l'esprit qu'effectivement, tu ne sais jamais ce qui va se passer. Et en ce sens, c'est là où j'avais dû te trouver. J'avais dû quand même chercher au cas où je m'étais dit, bon ok, je pars comme ça, je n'hésiterai pas. Je pense que c'est là où j'ai dû te trouver. Et puis après... Comme je disais, si, sur les réseaux, il y a de plus en plus de personnes aussi qui libèrent les choses, qui partagent les informations, qui libèrent la parole. Donc oui, j'ai dû me... Mais oui, effectivement, ça faisait partie de... Attends, j'ai pas du tout envie de revivre les choses de la même façon. Bon, c'était pas pareil, parce que forcément, deuxième bébé, mais j'ai quand même dû revivre la situation pour... C'est symbolique pour ça, pour marquer la confiance. Mais oui, la communication, aussi bien nous, en tant que maman, on peut rencontrer des difficultés, mais pas que. Il se passe beaucoup de choses aussi dont on n'a pas connaissance parce que les canaux de communication ne sont pas forcément toujours clairs. D'ailleurs, c'est un projet à Besançon de faire un recensement autour de la maternité parentale. Du coup,

  • Speaker #1

    aujourd'hui, qu'est-ce que tu... Qu'est-ce que tu gardes de commencer pour toi de parler de ça quand tu te revois il y a 17 mois du coup ou même pour ton premier allaitement ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je garde ? Une aventure incroyable, extraordinaire. De toute façon, devenir mère, on le dit souvent et je vais le dire personnellement, c'est une profonde transformation. et je garde que malgré les difficultés rencontrées déjà il y a beaucoup de bonheur il y a vraiment son lot de bonheur qui va avec et que si c'était à refaire je referais parce que j'en ressors grandi je deviens plus proche de tout ce que j'ai envie d'être,

  • Speaker #1

    cette femme accomplie avec de la confiance et dans un juste équilibre quand tu te regardes du coup comment c'est de te dire que t'as réussi à passer au-delà ?

  • Speaker #0

    je suis fière Je suis fière. Je suis fière et du coup, ça m'apporte. Ça m'apporte aussi de la sérénité. Ça fait du bien. Je suis fière et ça fait du bien. C'est tellement plus serein.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu étais assez vulnérable d'avoir un deuxième enfant et de te rendre compte que c'était quand même beaucoup aussi de gérer les deux. Oui. Est-ce que tu t'y attendais à ce qu'il y ait ces enjeux-là aussi ?

  • Speaker #0

    Oui. Bien sûr, puisque j'ai très vite communiqué que j'allais avoir besoin d'aide. Bon, et dans ça, j'ai donc quand même trouvé de l'aide. Et d'ailleurs, si je pars, par exemple, dans quelques mois, c'est pour continuer, c'est pour retrouver ma famille et donc avoir plus de soutien encore. Là, je pars. Là, je pars parce qu'effectivement, je gère, mais ça reste encore un peu compliqué. Et l'importance de ce soutien, c'est dont j'avais envie de parler.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est quand même la clé principale.

  • Speaker #0

    En fait, je parle de confiance, mais à un moment, c'est le soutien. Le soutien, c'est une des clés, je pense, dans le trousseau primordial. Là, par exemple, j'ai mes beaux-parents aussi qui sont présents. Là, par exemple, mon aîné, il est là-bas. Donc j'arrive à trouver des moments où je suis plus soutenue que d'autres, parce que je vais le chercher encore une fois, mais là j'aimerais, dans un avenir proche, que ce soutien ne nécessite pas que je prenne un train ou que plusieurs kilomètres nous séparent, mais plutôt qu'il soit à portée de main. Et c'est ce que je vais faire. Je pars pour retrouver ma famille, ma mère, mes frères et sœurs, mes neveux, mes nièces. En plus, il y a plein de bébés aussi qui sont nés, donc on est tous dans les mêmes...

  • Speaker #1

    les mêmes sujets les mêmes galères les mêmes joies les mêmes bonheurs ouais ouais ouais tu disais tout à l'heure que ça t'a permis aussi de développer aussi certains projets du coup ça serait chouette qu'on en parle un petit peu

  • Speaker #0

    En fait, pour Connor, ma problématique, c'était... Je suis danseuse. J'ai quitté Paris avant d'avoir Connor. J'ai quitté Paris pour me rapprocher de ma famille qui est dans l'Ouest. Et donc, j'avais commencé un peu à laisser tomber certaines choses, certains aspects de ma carrière de danseuse. Et puis, quand je suis venue ici, à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire. Viens, Priam. J'avais trouvé un petit job alimentaire, et puis je devais préparer mon DE, en fait, au conservatoire. En fait, j'avais besoin de passer une formation. C'est pour ça que j'ai cessé un peu mes activités à Paris. Et donc, quand je suis venue à Besançon, j'avais trouvé un petit job alimentaire et j'avais passé des auditions au conservatoire pour pouvoir intégrer un cycle en contemporain et préparer un DE, un diplôme d'État. Et puis après, j'ai su que je suis tombée enceinte. Ça a été une évidence. Mon désir de maternité était déjà présent depuis quelques années. Et du coup, j'ai réfléchi à comment j'allais pouvoir vivre une maternité de proximité, parce que c'était mon désir, mon souhait, de rester proche de mon enfant et en même temps quand même continuer d'avoir des activités professionnelles. Et donc j'ai créé MomDance, MomDance With You. En gros, je me suis dit, ok, c'est là où je vais commencer à regarder de plus près le portage, après toutes les autres méthodes de maternité de proximité, mais surtout maternelle, je veux dire. Le portage, par exemple, c'est là où j'ai contacté Morgane Lennet, qui est une monitrice de portage à Dijon. Je lui ai proposé de collaborer, de co-animer des ateliers dans ce portage. Après, j'ai trouvé une autre formation qui était plus, dont le contenu était plus gérable avec un enfant. C'est un CQP, c'est un certificat professionnel de qualification d'animateur de loisirs sportifs, options, activités gymniques et d'entretien. Je ne vais peut-être pas le dire correctement. En tout cas, ça rentre dans ce que je propose, parce qu'il me manquait de pouvoir proposer des cours au minimum de maintien en forme dans ce que je faisais. J'avais contacté avec ma sage-femme, Clémentine Desailly. C'est aussi avec elle qu'a germé ce souhait-là de créer ce projet. Et en même temps, elle a développé Poupoupi, l'association, pour faire la promotion des activités périnatales, sportives périnatales. Parce que du coup, mon objectif, ce que j'avais comme projet au sein de ma formation, c'est la danse prénatale. J'ai fait un stage en internance avec une sage-femme qui s'appelle Nathalie, j'ai plus son nom de famille, qui elle-même proposait déjà de la danse prénatale au sein de son cabinet dans l'accompagnement à l'accouchement. Donc voilà, les choses se sont précisées dans ce sens-là, et puis j'ai commencé à pouvoir donner certains cours. Et aujourd'hui, du coup, avec Priam, ça fait moins sens maintenant MomDanceWithYou, d'ailleurs, parce que c'est que avec toi. Là, maintenant, j'ai deux enfants, donc je transforme mes activités en... Forme en famille, j'élargis mes activités pour la famille. Je vais proposer de l'éveil danse et des parcours de motricité. Je vais plus parler danse, parce que d'ailleurs la danse, elle est toujours très présente à la maison. On danse beaucoup, on aime ça. Et puis mes enfants... qui bouge partout, qui s'exprime. Et Connor, d'ailleurs, son grand passe-temps, c'est aussi de faire des acrobaties. Leur père est aussi cascadeur. Donc, il y avait cette volonté d'adapter mes activités à mes enfants. Et je me suis dit que plus largement, ça peut s'adapter à plusieurs enfants. Du coup, ce projet forme en famille plusieurs enfants et parents parce que clairement, la danse, la musique, je l'ai dit tout à l'heure, je le redis, ça m'a accompagnée. pendant tous ces moments-là, et aussi ces moments où ça a été compliqué, comme un levier pour aller mieux, et faire des rencontres pour aller mieux, pour faire des rencontres, et favoriser la relation. Du coup, on passe des moments de qualité, c'est complètement une bulle de décompression, aussi bien pour les enfants, aussi bien pour les parents, je voulais commencer par dire, que pour les enfants, ils développent leur motricité, etc. C'est ce que j'avais envie de faire, et puis aussi parce que MomDance, finalement, parle de pourquoi je fais évoluer mes services. ça intègre pas le papa et pendant mais malgré tout quand on a fait nos ateliers dans ce portage à Dijon il y avait des papas et je trouve ça trop cool et c'est ce que j'ai envie de dire aussi allez venez les papas je sais qu'il n'y a pas beaucoup de représentations il y en a de plus en plus mais c'est pas encore chose simple non plus je pense que c'est tout un truc c'est un autre sujet de devenir père j'ai envie Voilà, aussi à travers les activités, rencontrer les tatas, même la famille. Parce que dans les ateliers, ce que je propose, c'est vraiment le pas où la maman ne peut pas. Ça peut être la responsabilité, peut-être, de donner aussi à un autre membre de la famille, la grand-mère, le grand-père. Ça, c'est venu aussi. Alors déjà, parce qu'au sein de la formation que j'ai passée, Sports pour tous, on a vu des activités pour tous. Et puis, personnellement, ma maman, elle a un certain âge aussi. Et ça me tient à cœur. que mes enfants soient proches d'elle. Et je vois que comme il y a des effets hyper positifs dans l'échange, quand ils font des jeux ensemble, ne serait-ce que d'aller se balader, etc. Il y a plein de bienfaits. Ça va pas voir rien dans la relation. Et ce projet, je l'amène avec moi en allant retrouver ma famille dans quelques mois.

  • Speaker #1

    Il va se situer où ce projet ?

  • Speaker #0

    Là, je reviens de Châtellerault, c'est dans... C'est dans l'ouest, à Poitiers.

  • Speaker #1

    S'il y a des dernières choses que tu as envie de partager, c'est bienvenue. Et sinon, je veux bien qu'on revienne sur les contes, les ressources que tu as envie de transmettre, les livres qui t'ont marqué dans ce parcours. On en a parlé déjà un petit peu, mais on peut les renommer sur le même endroit. Et puis, je les remettrai bien sûr dans la description.

  • Speaker #0

    Alors, en bouquin. Donc, le bouquin qui m'a réveillée une certaine colère. Mais finalement, récemment, j'ai lu que la colère, c'est aussi une source de créativité.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Clairement. Je crois que c'est pour ça que je suis très créative. Mon corps après bébé, du docteur Bernadette de Gasquet. Tout se joue avant six semaines. Celui-ci, récemment aussi, Merci mon fils, de Zoé Nyi. Vaincre sa dépression maternelle et ses traumas grâce à l'EMDR. J'ai hyper envie d'essayer l'EMDR, même si je ne pense pas traiter ces sujets particulièrement. Je trouve que c'est très intéressant la façon dont elle parle de son histoire et elle en parle avec bienveillance. Elle parle de certains... sujets qui ne sont pas faciles à aborder, notamment la dépression, les traumas et tout un tas d'autres choses avec beaucoup de bienveillance et d'espoir. Ok, tu sais que c'est passager.

  • Speaker #1

    Mais c'est important parce que ça se rajoute, par exemple, le sujet c'était beaucoup l'allaitement et je pense que dans cette phase difficile des premières semaines de l'allaitement, c'est d'autant plus difficile qu'on digère aussi le vécu de l'accouchement aussi, de comment ça s'est passé et du coup ça se mêle encore aux autres difficultés. Oui, il y a vraiment cette...

  • Speaker #0

    à l'histoire personnelle aussi forcément ça fait des caisses de résonance c'est pour ça que je me disais au tout début mais de quoi on va parler, il y a tellement de choses mais bon ça se tisse,

  • Speaker #1

    ça se fait celui-là moi je l'ai adoré en tout cas je l'ai dévoré et c'est intéressant que tu parles de celui-ci parce que c'est une BD aussi et il y a de plus en plus de supports qui sont vraiment très ludiques et qui sont faciles à aborder oui c'est ça que j'ai trouvé aussi et facile à lire parce que bon trouver du temps c'est pas toujours facile donc

  • Speaker #0

    le fait que tu aies du temps est calme Quand tu dormes ! Oui je sais, tu veux danser en fait ! Je partage des comptes pour aider si besoin à l'allaitement. Il y a Allaitons Timoud. Allaitons Timoud, c'est Tiffany qui est puéricultrice spécialisée en allaitement. J'aime beaucoup et ça a pas de moi. Et je vois passer aussi parfois des petites pubis réconfortantes, ça c'est plus globalement, sur le soutien plus global. The soul of mama. Des publis réconfortantes, déculpabilisantes, ça c'est cool.

  • Speaker #1

    Moi ce qui m'intéresse c'est d'entendre qu'est-ce que tu aurais envie de dire aux personnes qui sont dans la situation que tu as vécue en fait, qui sont dans ces premières semaines d'allaitement et ou qui sont seules parce qu'elles sont très peu entourées pendant ces premières semaines avec bébé. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire pour qu'elles tiennent le gouffre, pour les inspirer.

  • Speaker #0

    Pas facile, hein ?

  • Speaker #1

    Ça peut être très simple.

  • Speaker #0

    Si j'ai un mantra, un proverbe, c'est que tout est temporaire. Oser, oser parler, oser aller chercher le soutien et se faire confiance. Moi, tout ce dont j'ai parlé, c'est des choses qui résonnent en moi. Certainement, ça m'a résonné en certaines femmes et pas en d'autres. Donc, en fait, j'ai confiance aussi. ces femmes, je vous le disais déjà, qu'elles ont les ressources nécessaires pour faire ce qu'elles ont besoin de faire. Donc, une bonne dose de sororité.

  • Speaker #1

    Génial. C'est parfait pour ta mousse. Je te remercie vraiment pour cet échange.

  • Speaker #0

    Je t'en prie.

  • Speaker #1

    Petit loup, tu étais quand même...

  • Speaker #2

    B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O Oui, son nom était Bingo C'est un fermier qui avait un chien Et son nom était Bingo B-I-N-G-O B-I-N-G-O B-I-N-G-O N-J-O-S-O-N-O-E-T-B-I-N-G-O

  • Speaker #3

    Sous-titrage Société Radio-Canada

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Début de l'interview

    03:42

  • Le projet professionnel de Trecy

    50:22

  • Les ressources de Trecy

    56:06

  • Le mot de la fin

    58:12

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