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Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur

8 - Diane QuantikDoula - Son parcours entre maternité, sororité et rituels

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1h14 |31/01/2025
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Description

Êtes-vous prête à découvrir comment transformer la douleur en douceur et à embrasser votre féminité ? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur", Amélie Dumont et Diane, doula et sophrologue, nous entraînent dans un voyage poignant à travers les expériences des femmes. Amélie, forte de plusieurs années d'accompagnement, partage son parcours unique, mêlant son histoire personnelle et professionnelle, tout en mettant en lumière des récits inspirants de femmes qu'elle a rencontrées au fil des ans.


Diane, quant à elle, évoque son propre chemin vers la maternité, un chemin parsemé de rituels et de cercles de femmes qui ont nourri son engagement. Ensemble, elles abordent des thèmes essentiels tels que la maternité, la sororité, les rites de passage et la guérison émotionnelle. Ce partage enrichissant vise à encourager chaque femme à libérer ses émotions, à se reconnecter à son corps et à son ventre, et à trouver sa voie vers une vie plus épanouissante et harmonieuse.


Dans cet épisode, nous plongeons également dans des pratiques telles que le yoga et la sophrologie, qui peuvent aider à atténuer la douleur et favoriser la douceur pendant la grossesse et la naissance. Amélie et Diane discutent des bienfaits des plantes et des soins de soi, tout en abordant des sujets comme la santé périnatale et l'allaitement. Elles évoquent aussi l'importance du rebozo, un outil précieux pour accompagner les femmes dans leur parcours de maternité.


Leurs échanges sont entrecoupés de réflexions sur les déséquilibres hormonaux et l'importance de se sentir bien dans son ventre, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Elles nous rappellent que chaque femme a en elle la puissance nécessaire pour surmonter la douleur et embrasser la douceur de la vie. Que vous soyez en quête d'informations sur la PMA, la symptothermie, ou simplement désireuse d'en savoir plus sur le cheminement vers la maternité, cet épisode est fait pour vous.



Pour retrouver diane :


Ses ressources pépites :


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.


Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont. naturopathe d'où là et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Je suis trop contente d'interviewer. Je pense que ça me tenait aussi vraiment à cœur, parce que je pense qu'on chemine vraiment côte à côte depuis quelques années, et du coup, je suis trop contente que tu fasses dans les premiers épisodes.

  • Speaker #1

    Merci, Naudos,

  • Speaker #0

    que tu participes. Est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me fait bizarre tout à coup de... de parler dans le micro alors que je ne vois pas combien... Enfin, je ne sais pas comment dire. Alors, moi, c'est Diane. Je suis maman de deux petites filles qui ont 4 ans et bientôt 3 ans. Et en dehors d'être maman, je suis doula et sophrologue. J'accompagne les femmes depuis un moment, depuis 2018, je dirais. Ça a été vraiment le début de ma révélation en tant que femme où j'ai vraiment choisi pour de vrai de... de me reconnecter à ma féminité, à ces parts de moi blessées, à ce féminin sauvage, sacré, et à cette jeune femme qui voulait tellement devenir maman. Donc je dirais qu'en 2018, j'ai vraiment pris le temps de me recentrer et puis d'ouvrir réellement et intensément la pratique de rituels, de cérémonies pour moi-même. Et fin 2018, j'ai commencé à ouvrir et à proposer des cercles de femmes. Voilà, où on a pu vivre avec de merveilleuses femmes de grands moments, de grands moments de reliance, de connexion, où chacune vient embrasser toutes les parties d'elle-même, toutes ses facettes, et où chacune peut réellement exister telle qu'elle est, dans son entièreté, et être écoutée. Donc voilà, je dirais que depuis 2018, il s'est passé beaucoup, beaucoup de moments, de cercles de femmes, de temps. de temps tellement précieux, tellement puissant et magique, que ce soit en forêt, que ce soit dans des clairières, que ce soit dans des temples ou en intérieur dans des maisons. Donc je disais que je me suis formée en tant que doula après ma première fille, je dirais. J'avais déjà fait une formation avec Camille Laperre, maternité sacrée, qu'on avait fait ensemble d'ailleurs. Oui, c'est un workshop absolument fascinant. Donc j'étais enceinte de ma première fille. Et quand ma fille est née, Je me suis inscrite pour devenir doula post-natale. Et puis, je m'étais inscrite au séminaire avec Wapio, Diane Bartlett. Et j'avais aussi vécu le séminaire de Quantique Mama, l'approche quantique de la naissance. Et je me souviens qu'un jour, j'ai reçu un mail qui disait que l'école Quantique Doula ouvrait. Donc là, ça a été grande, grande révélation. Et je me suis dit, c'est celle-là, c'est sûr, je ferai cette formation. Je laisse tomber toutes les autres. Tout s'est vraiment aligné parce que j'avais déjà financé les séminaires et compagnie que je voulais faire. Et finalement, tout le monde m'a remboursé quand je leur ai expliqué Je pars pour faire l'école Quantique Doula, c'est ça que je veux faire Donc, j'étais tellement heureuse parce que c'était normalement, ils expliquaient qu'une fois qu'on avait versé les arts, il n'y avait pas de remboursement possible, c'est annulation. Donc, en plus, quand j'ai vu que tout s'est aligné comme ça, je me suis dit Oui, c'est sûr et certain, c'est ça Et donc, j'ai commencé l'école Quantique Doula, c'était fin 2020. ça devait être en novembre qu'est-ce que je dis ? Non c'était en janvier 2021 et j'étais enceinte de ma deuxième fille donc depuis octobre 2020 j'étais enceinte de ma deuxième fille donc j'ai vécu l'école Cantique Doula enceinte enceinte de mon enfant portée du coup par cette sororité portée par Karine Laceva et Mélanie Chevary et tous ces enseignements qui viennent de partout dans le monde de l'invisible, du visible On vient vraiment embrasser la vie, la mort et tous les aspects de l'être, de l'existence, de la création. C'était absolument fascinant de pouvoir vivre ce voyage et de prendre le temps de retourner au creux de moi-même. Parce que les trois premières lunes, il y a donc dix lunes dans cette formation. Et les trois premières lunes viennent vraiment nous inviter à se reconnecter à nous-mêmes, à notre matrice, à nos lignées, à notre cycle, à notre sexualité, à la sexualité avec l'autre, pour pouvoir ensuite faire don de notre sagesse, de notre expérience et proposer notre accompagnement à d'autres personnes. C'est absolument fascinant parce que c'était à l'époque les seuls moments que j'arrivais à me dégager pour... me recentrer en tant que femme et pas juste être la maman de cette petite fille de 7 ou 9 mois à l'époque. Pas du tout, elle avait 10 mois parce que j'ai commencé en janvier. Donc elle avait 10 mois, donc voilà, de cette petite fille de 10 mois ou un an. Et c'était vraiment un grand, grand voyage que de pouvoir vivre cette école quantique. Qu'est-ce que je voudrais vous dire d'autre ? Par le biais de cette école, j'ai pu accompagner des personnes, que ce soit en cérémonie de deuil périnatal, avortement, ou alors les femmes que j'ai accompagnées en cercle pour des thématiques sur leur matrice et sur leur cycle intérieur. À l'heure d'aujourd'hui, je suis maman de mes deux filles. Peu à peu, je me dégage du temps pour pouvoir accompagner d'autres familles dans leurs projets. de grossesse, de naissance, que ce soit à la maison, parce qu'en principe, c'est souvent à la maison que j'accompagne les naissances. J'accompagne également les familles en post-natal. Voilà. Et vraiment, ce que je pourrais dire, c'est que j'ai vraiment envie d'accompagner les familles, les femmes, les parents, pour qu'ils puissent... Comment dire ? Pour qu'ils puissent trouver en eux vraiment cette force, cette puissance et la confiance en leur potentiel. qu'ils soient vraiment conscients de toute leur sagesse et de leur capacité à créer, à enfanter, à accompagner et puis à pouvoir libérer ce qui doit l'être en eux et à venir vraiment embrasser toutes ces parties d'eux-mêmes et à mener une vie davantage harmonieuse, alignée avec leurs vraies valeurs et sans être constamment parasité par du transgénérationnel ou par la peur de l'autre. par la peur de la société. Voilà. Donc, je dirais que c'est ça. Mes accompagnements sont vraiment là pour que chacun retrouve sa puissance, sa sagesse, que chacun puisse embrasser sa part divine, peu importe son âge, peu importe son parcours, peu importe le passage de vie qu'il est en train de traverser, que ce soit dans le visible ou dans l'invisible.

  • Speaker #0

    Merci. Qu'est-ce qui t'a donné envie de creuser ? Tu disais, j'étais cette jeune femme qui voulait devenir maman. Qu'est-ce qui t'a du coup donné envie de creuser autant et de découvrir ces cercles de femmes et de te préparer à devenir maman et à te préparer à être doula avant même d'être maman ? Tu fais partie des rares personnes qui creusent justement ces sujets-là avant même de devenir maman, qui sont vraiment passionnées.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a amenée à vraiment creuser vraiment le sujet de la femme, le sujet de ma personne en tant que femme, je dirais que ça vient de très très loin parce que... Je viens d'une famille où nous sommes six enfants, je suis la première. Il y a cinq filles et un garçon. On n'a jamais trop vécu avec des pères à la maison. Je n'ai jamais eu de grand-père. Voilà, on peut dire qu'on est un peu dans une famille matriarcale, j'ai envie de dire, où la femme a toujours fait en sorte de prendre sa place, de la garder et de faire en sorte de ne pas se faire écraser et de se relever. Vraiment encore plus fort que lorsqu'on l'écrasait. Donc je dirais que ça vient déjà de très loin. Depuis toujours, j'ai voué mon existence et mes recherches au bien-être, au mieux-être de l'enfant pour que l'enfant puisse bénéficier d'un accompagnement qui lui soit vraiment adapté, sécure. Donc j'ai vraiment touché à énormément de sujets depuis très très tôt. pour pouvoir vraiment apprendre à savoir comment est-ce que le cerveau de l'enfant fonctionne, comment est-ce que fonctionnent ses émotions, comment se développe son corps, et puis comment est-ce qu'il appréhende le monde et comment est-ce qu'on peut l'accompagner, quels sont ses besoins. Et à 18 ans, j'ai travaillé auprès d'enfants avec autisme, d'enfants avec polyhandicap, donc que ce soit enfants, adolescents, jeunes adultes, ou d'enfants avec d'autres pathologies tout à fait... diverses et variées et ça m'a vraiment permis de de creuser encore davantage les besoins de l'enfant, de l'enfant neurotypique ou avec capacités différentes et par la suite je suis allée un peu plus dans le monde de l'adulte et puis de la psychose et tout ça qui me fascinait absolument intensément et profondément donc j'ai vraiment investi énormément d'énergie là dedans Et à un moment donné, je me suis rendue compte que toute ma vie allait dans l'accompagnement de ces personnes en tant qu'aide médico-psychologique. Et c'était vraiment mon quotidien. Et je me rendais vraiment compte qu'en fait, moi, je n'allais pas très bien. Il faut le dire. J'ai voué toute ma vie, mon existence à tout faire pour que ma famille, mes frères et soeurs se sentent bien, à materner tout le monde. J'ai vraiment fait ça. En fait, ma vie, c'était du maternage pour les grands, les moins grands, les jeunes, les petits, les vieux. Tous ceux que je croisais, je les maternais. Et j'avais déjà ce désir moi-même d'être mère depuis très très jeune. Je savais que c'était ma mission de vie. Je pense qu'à 9 ans, je savais déjà que mon but ultime, c'était être mère. C'était vraiment le plus beau et le plus grand rêve de toute ma vie, c'était devenir maman. À un moment donné, j'ai eu le décès d'un ami qui m'a vraiment permis de toucher le fond. Et là, je me suis dit, il faut vraiment que je prenne du temps pour moi. Et j'ai compris que la vie, ça dépendait de la perception qu'on avait et qu'on n'était pas en colère parce que l'autre nous mettait en colère, on n'était pas au fond du trou parce que l'autre était mort, mais simplement parce que notre perception, nos ressources, notre bagage faisaient qu'on vivait ça en ce moment de telle manière et qu'on ressentait ça de telle manière. Et que oui, on pouvait vivre de la douleur, mais ça dépendait de nous, de nous décocher cette deuxième flèche, comme dit Bouddha, et de s'infliger la souffrance. Et du coup, quand j'ai compris ça, ça a été vraiment comme un déclic et je me suis dit partons en voyage. Donc je suis partie en voyage. Je suis partie en voyage au Sénégal pendant un mois. Et voilà, j'ai découvert une autre culture. J'ai découvert vraiment que ça existait de vivre apaisé. J'ai découvert ce que ça voulait dire d'être relax, de se sentir apaisé, de se sentir serein. Et c'était juste incroyable. Et je découvrais ça, j'avais 20 ans, peut-être même un peu plus, je ne sais plus. J'avais 22 ans. J'avais donc 22 ans et demi quand j'ai découvert ce que c'était que d'être apaisée. Et voilà, j'ai vécu ce voyage en allant d'une famille à l'autre et en découvrant la place de la femme finalement dans chaque famille, au sein des enfants, auprès du mari, auprès d'autres femmes. Parce qu'on est dans une culture où il y a quand même l'autorisation d'avoir plusieurs femmes. Donc comment est-ce que la femme le vit, qu'est-ce qu'elle en pense et tout ça. Donc ça m'a vraiment apporté énormément de choses. énormément d'éléments de compréhension de ma vie, de mon existence, de mon modèle d'éducation. Et en revenant, je me suis rendue compte au combien c'était génial de prendre soin de soi. Donc je dirais que ça a été vraiment ça le déclic de se dire waouh, là j'ai commencé à prendre soin de moi pour de vrai. Et qu'est-ce que ça fait du bien en fait, c'était juste là à portée de main et j'avais juste à m'arrêter quelques temps et à venir embrasser ça quoi. Et donc ensuite, je suis repartie. J'ai retravaillé un petit peu, mais là, en mettant un peu plus de distance et en continuant à cheminer sur la personne que j'étais et celle que je souhaitais devenir et en me rapprochant un peu plus toujours de ce qui m'animait réellement. Donc, j'ai continué des petits CDD par-ci, par-là, toujours dans le milieu du coup du handicap. Et au final, après, je suis repartie en Inde et au Népal pendant trois mois. Donc, j'avais la moitié du temps où je prenais du temps pour moi et la moitié de l'autre temps où... où j'allais dans des associations pour les femmes dans le besoin, les femmes battues, les enfants des rues. Donc voilà, c'était encore très maternant, très dans le don, très avec la femme et tout ça. Donc une fois de plus, découvrir d'autres cultures, d'autres regards, d'autres perspectives, d'autres manières d'appréhender le monde et de considérer la femme, j'ai envie de dire. Par la suite, j'ai vécu une séparation là-bas qui a été assez violente. mais que j'ai vraiment embrassé aussi parce que ça m'a emmenée vers encore davantage de compassion et davantage à l'écoute de mes besoins, ce qui était OK pour moi, ce qui ne l'était pas, et le droit de dire juste non, sans avoir peur de blesser l'autre. Et là, je revenais de très loin et sans avoir peur de blesser l'autre en disant non, c'est moi qui ai été heurtée et blessée. Donc là, il fallait encore cheminer, mais j'ai développé une compassion et un pardon que je n'avais encore jamais atteint jusque là. Et je me suis vraiment posée en rentrant chez moi. J'ai vraiment réappris à vivre toute seule. Et là, j'ai mis du temps à lire, à lire, à lire, à investiguer sur un tas de sujets. Et je me souviens que j'ai découvert des articles où on parlait d'épisiotomie et tout. Et là, je me suis dit, mais en fait, pour prendre soin de l'enfant. Bien sûr, l'enfant, le holding handling, comment est-ce qu'on le... porte physiquement, psychiquement, comment est-ce qu'on prend soin de lui, la nourriture affective, l'allaitement, ça c'est des trucs que j'avais toujours su finalement et que j'avais investigué depuis un moment parce que c'était mon domaine de compétences. Mais là j'ai touché à quelque chose d'un peu plus j'ai envie de dire le médical de la naissance, j'ai envie de dire j'ai commencé à creuser un peu plus ce côté-là et je me suis vraiment rendue compte à quel point la femme pouvait être malmenée lors de la naissance et voilà en fait j'avais pas cet aspect-là aussi clair jusqu'à avant. Parce que je savais que quand l'enfant vient au monde, sa naissance, et si, et ça, et les premières empreintes, et comment est-ce qu'on l'accompagne, et tout ça. Mais voilà, je me suis vraiment dit, et la mère ? Et la mère dans tout ça, comment est-ce qu'elle a été accompagnée ? et de quelle manière elle a été respectée ou non, et comment est-ce qu'elle le vit, et comment est-ce qu'elle le traverse, et comment est-ce qu'elle renaît de cette expérience. Et donc là, ça a été vraiment pareil, un portail incroyable que je venais d'ouvrir, parce que là, j'ai été investiguer tout ce que je pouvais finalement, tout ce qui pouvait concerner la femme, son cycle, ses hormones, et puis l'adolescente, et puis la jeune femme, et puis l'adulte, et puis la ménopause, et puis la mort, et puis tout ça. Et donc, de fil en aiguille, je me suis vraiment aussi fascinée, parce que ça faisait déjà des années et des années que j'étais fascinée par les cultures et ce qui se passe un peu partout, et les rites de passage et tout ça. Donc, c'était vraiment quelque chose que je portais en moi, mais je veux dire que c'est à partir de là que je me suis dit, bon, là, c'est bon, je déménage, je vais habiter dans la forêt, je vais tout lâcher, je vais m'aligner encore un peu plus, me réajuster davantage avec mes besoins. Je repars en voyage, cette fois-ci, je pars en Amérique. D'abord, je vais habiter dans la forêt, donc là, j'ai habité dans la forêt. Je dirais que c'est là vraiment, à ce moment-là, que j'ai voué le plus clair de mon temps à prendre soin de moi, à me reconnecter à ma matrice, à me reconnecter à mon cycle et à aller vraiment dans cette pratique de rituel qui nous emmène, qui m'emmenait vraiment dans quelque chose d'or du temps et qui me reconnectait à cette part de moi, je veux dire déjà à mon enfant. Parce que très tôt dans ma vie, j'ai été adulte finalement. Je me souviens qu'à 7 ans, 8 ans, pour moi, jouer, c'était déjà... Quelque chose d'inaccessible pour moi parce que je n'avais pas le temps ni l'énergie et mon cerveau n'en était pas de là parce que j'avais d'autres préoccupations que ça. Donc le jeu, ma vie de jeune fille, de petite fille, je l'ai laissé très tôt. Donc là, c'était comme vraiment venir réembrasser cette part de moi, cette jeune fille qui avait été muselée. très tôt et qui était déjà devenue mère, par choix, mais aussi parce que c'était là, posé finalement et que ça faisait partie de mes lignées, de notre histoire et tout ça. Mais bref, du coup, c'était juste fascinant et incroyable de pouvoir se reconnecter aux éléments, au feu, à l'eau, à la terre, à l'énergie de Marie, à Bouddha, et puis de pouvoir juste aller dans cette expansion de conscience, faire des voyages incroyables ou alors juste retourner dans mon corps. prendre conscience de ma respiration, de mes ovaires, de mon clitoris, de ma vulve, et de se dire Waouh, je suis là, j'existe, et le plaisir, il est là aussi, et j'ai le droit d'éprouver du plaisir, c'est pas tabou, c'est pas malsain, c'est pas dégueu. Et voilà, de vraiment me réapproprier mon corps de femme, apprendre davantage à le connaître, à cheminer avec lui, et à rayonner, à prendre vraiment conscience de ô combien je vais parler pour moi, mais je parle en fait pour tout le monde, ô combien je suis parfaite. comme je suis, au combien je suis capable de créer tout ce que je veux créer, au combien je sais qu'il n'y a aucune fatalité, et au combien je sais que je suis magique et que j'ai toutes les capacités en moi pour réussir et que tout est déjà là. Donc c'était vraiment ça en fait, que je venais expérimenter là-dedans quand je m'amusais avec la cendre ou avec le sang ou avec les plumes ou avec le chant et d'apprendre aussi à porter ma voix parce que ça c'était quelque chose... J'avais quand même assez tendance à me faire petite, discrète, pas vouloir déranger, même si j'avais un style qui... C'était complètement paradoxal parce que j'avais un style qui appelait à tout sauf à la discrétion. Mais pourtant, je me cachais derrière des habits extra larges et une voix assez basse pour m'effacer, ne pas être trop entendue, trop repérée, rester assez gentille pour ne pas blesser. Même si j'avais quand même cette grande gueule qui faisait que si tu essayais de me marcher dessus... Rires J'avais quand même toute ma lignée avec moi et on avait la grande gueule qui faisait qu'on n'allait pas se taire, mais voilà, envers l'homme. Par contre, envers les autres, j'étais capable de me faire très, très petite. Donc voilà, j'ai réussi à apporter ma voix aussi également, à découvrir ma voix et à me rendre compte de cette médecine absolument puissante. Et voilà, à venir embrasser cette vulnérabilité, à ne plus avoir peur, de se dire Ouais, là, je suis triste, je pleure et en fait, c'est normal. Ou alors de me dire… Là, qu'est-ce que je me sens au fond du trou ? Non, je ne suis pas dépressive, non, je ne suis pas folle, parce qu'hier, il y a deux semaines, j'étais super heureuse, maternante, je me sentais belle. Et là, ce matin, je me réveille dans mon lit, j'ai juste envie de pleurer, qu'on me foute la paix, je me sens nulle. Et juste de me reconnecter à mon cycle et de savoir qu'en fait, c'est juste physio, c'est juste hormonal, c'est juste normal, si on a envie de parler de normes. Et là, je me suis dit en fait juste, ouais, c'est un chemin, c'est un passage, et je vais venir embrasser cette femme, je vais venir embrasser toutes les femmes de la... terre de l'univers, toutes mes lignées. Et on va cheminer là-dedans parce que il y a énormément de choses à comprendre, il y a énormément de choses à tricoter, à tisser, et il y a aussi beaucoup de choses que j'ai envie de faire différemment. Je me souviens vraiment de ce lien que je pouvais avoir avec l'homme, qui n'était ni plus ni moins que ce que je reproduisais, de ce que j'avais toujours vu, toujours entendu. Et voilà, ça faisait depuis toujours, comme je disais, que j'avais envie d'être mère, et je savais qu'il était fondamental. que j'emprunte un chemin différemment, que je vienne vraiment embrasser le masculin en moi, embrasser le masculin de l'autre, embrasser le masculin sacré, embrasser le féminin aussi. Parce que j'avais grandi aussi quand même dans cette société où il y a des rivalités, où on se compare, où alors l'homme peut être violent, l'homme peut faire mal, l'homme peut blesser, l'homme peut violer. Je venais quand même, je viens quand même de cette lignée-là et je sentais que mon chemin, il était ailleurs et que toute cette... colère, toute cette rage, toute cette peur, toute cette honte que je pouvais porter faisait que j'étais dans une lutte perpétuelle contre moi et contre l'autre. Et là, j'ai vraiment senti qu'en me reconnectant à mon féminin, je venais toucher des parts de moi qui étaient super heureuses, finalement, de se dire Ouais, on était là ! Et il y a plein de choses que là, tu vas pouvoir laisser et tu vas voir combien ça va être plus doux et beaucoup plus lumineux quand on aura plus apporté le fardeau de... de ces expériences passées, et puis de tes lignées, de tes ancêtres et tout ça. Donc petit à petit, j'ai réussi à laisser ce que j'avais envie de laisser, à libérer certaines choses et à venir du coup connecter différemment avec, comme je disais, le féminin, le masculin. Universel, j'ai envie de dire, que ce soit chez moi, chez l'autre, et partout dans l'univers. Et c'est fou, parce que c'était plus doux. plus harmonieux et ça me permettait vraiment d'avoir un accès tout autre à ce que j'avais envie, à qui j'étais et à là où je voulais aller. Donc j'ai vraiment compris que l'univers était là et qu'il était à mes côtés et que tout était réuni et que tout conspirait en ma faveur finalement pour que j'aie une vie magnifique, que tout était là tout le temps. C'était juste ma perception et c'était juste la manière dont j'apprivoisais finalement la réalité et ce que j'en faisais. qui différait de mon bonheur finalement. Donc voilà, j'ai repris mon bonheur en main. J'ai repris possession de ma vie et de mon quotidien et du coup, j'ai œuvré pour pouvoir vivre une vie au milieu des fleurs, au milieu de la forêt, au milieu de l'eau, au milieu des voyages et de m'entourer de personnes avec qui j'avais envie d'être pour de vrai, de personnes avec qui on avait vraiment des choses à partager, des choses qui soient... lumineuse mais pas toujours mais en tout cas des personnes avec qui on est on est aligné et des relations qui sont nourrissantes qui sont nourrissantes et qui font que on s'élève et qu'on se sent bien et pas des relations auprès desquelles on est censé ça se remettre en question ou à être blessé ou être dans la culpabilité ou à être en colère donc voilà j'ai aussi changé un peu enfin mon cercle disons ma vibration a changé mon cercle d'amis a évolué et voilà j'ai continué à grandir dans ce chemin Je ne sais plus exactement où je voulais en venir là-dedans. Mais voilà, petit à petit, homme après homme finalement, j'ai vécu de très belles relations. Sauf que l'enfant n'arrivait pas. L'enfant n'arrivait pas et je me disais, s'il n'arrive pas, c'est que le travail sur moi n'est pas encore terminé et que j'ai encore beaucoup à faire. Et que plus tard arrive l'enfant, plus j'aurai fait de travail sur moi-même et plus je me serai... apaisée, allégée, et moins j'aurais de fardeaux à transmettre ou de blocages, ou de traumas à transmettre à mes enfants. Donc ça a été aussi un grand cheminement que de se dire tout est juste. Et si l'enfant, il n'est encore pas là, enfin si l'enfant, il est toujours là-bas, c'est que c'est OK et que j'ai encore beaucoup de choses à vivre sans. Donc voilà, c'est à ce moment-là que je suis partie en voyage en Amérique latine.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que du coup, il y a eu... plusieurs années où tu as essayé ou même la situation n'était pas propice à ça ?

  • Speaker #1

    Disons qu'en sept ans, j'ai eu deux relations. J'ai eu une relation qui a duré six ans, avec qui on voulait un enfant, mais disons que là, c'était plutôt ses états à lui qui faisaient que c'était bien de freiner un peu également. On ne peut pas dire qu'on a essayé parce que pour lui, ce n'était jamais le moment, finalement. Moi, c'était toujours le moment. Pour lui, ça ne l'était jamais vraiment. Et après, quand j'ai un peu plus creusé, je me suis dit, c'est peut-être bien qu'il chemine aussi et qu'on prenne le temps. Je voulais vraiment être mère, oui, mais de manière consciente et pas juste avoir un enfant pour avoir un enfant, parce que c'est ce que je voulais. Je voulais devenir mère et pouvoir marcher main dans la main avec mon enfant et avec le papa, parce qu'il était question d'un papa à ce moment-là. Et de se dire, oui, on est conscient et on est heureux, on est capable d'être heureux sans enfant. ça va pas être notre béquille et on va pas déverser cette solitude qu'on n'a pas réussi à intégrer, ce bonheur qu'on n'a pas réussi à acquérir tout seul, on va pas se dire on fait un enfant parce que comme ça, ça recollera les morceaux de notre couple ou alors on deviendra des êtres heureux parce que parce qu'on a eu un enfant. Et plus je cheminais, plus je me disais, c'est vers là que ça tend. Donc, je vais faire en sorte d'être une femme heureuse. Et je dis accomplie entre guillemets, parce qu'on est accompli quand on se sent accompli. Mais on a toujours des choses à bosser, à cheminer, à naviguer. Je pense que c'est tout un cheminement, c'est un cheminement de toute une vie. Mais j'avais vraiment envie de pouvoir dire, je me sens épanouie, je me sens heureuse pour de vrai. Et je suis prête. à devenir mère là parce que j'ai fait des voyages, parce que j'ai été dans tous les endroits où j'avais envie, parce que j'ai vécu toutes les expériences que je voulais, parce qu'il y en a plein que je n'ai pas vécues. C'est OK. Parce que j'ai super attendu, ça a été dur, mais maintenant, ça va. Et voilà, j'avais vraiment envie de me dire aussi, là, les périodes où j'étais super mal, je me dis, ben ouais, là, je suis super mal, mais du coup, le fait que si là, je pouvais avoir un enfant tout de suite, est-ce que je le ferais dans cet état super mal ? Pour me dire que c'est ça qui me rendrait heureuse, j'étais... pas super à l'aise avec ça non plus. Donc bref, l'univers a bien entendu. Finalement, ça s'est très bien goupillé. Et donc voilà, j'ai eu cette séparation, comme je disais, en Inde, qui était assez violente. Et puis après, j'ai rencontré cet autre homme avec qui nous avons complètement fusionné. Nous n'étions plus qu'une seule personne. Et là, c'était sûr aussi qu'on voulait avoir... avoir un enfant. Et puis, même si nous n'étions pas un couple, c'était sûr, on était sur la même longueur d'onde, les mêmes aspirations. On dit toujours, on a la théorie, la pratique, les principes et après, on devient parent. Mais voilà, on a cet idéal, du coup, de l'accompagnement de l'enfant. Et on avait vraiment le même idéal, j'ai envie de dire. Donc, on s'était dit, c'est sûr, faisons un enfant. Et puis, cet homme était plein de doutes aussi. Donc, moi, j'avais tous mes cycles à chaque fois. Oui, oui, vas-y, on en fait un enfant le mois prochain. Donc, moi, j'étais tout le temps à fond. Et après, pouf ! tous casser la binette parce que c'était plus le moment pour cet homme et c'était tout à fait louable également parce que il était vraiment dans un cheminement hyper conscient et voilà j'ai envie de dire que je respectais ça parce que je savais que moi comme je vous disais j'avais pas envie de faire un enfant de manière comme ça précipité et puis parce que on l'avait choisi et quand je voyais que cet homme là avec qui je voulais créer une famille était en capacité de me dire, je veux vraiment un enfant, mais là je sens que j'ai encore des choses à libérer, j'ai beaucoup de choses à guérir, il y a plein de choses qui ne vont pas chez moi. Je n'ai pas envie d'accueillir un enfant alors que je suis dans cet état-là. Donc pour moi, c'était à chaque fois des blessures immenses de devoir. C'était vraiment à l'intérieur de moi, ma matrice pleurait. C'était horrible, à chaque fois je devais me reconstruire, c'était limite un deuil à chaque fois. Je me disais, peut-être je ne serai jamais mère de ma vie. Et là, j'étais vraiment dans ce truc de, ok Diane, peut-être tu ne seras jamais maman de ta vie. Et du coup, c'était vraiment hyper dur. Mais voilà, j'allais quand même dans le respect de cet homme qui avait besoin de cheminer. Et voilà, donc j'ai continué moi aussi à me dire, bon ben puisque, continuons les rituels, les méditations, les invocations, et puis les feux sacrés, les bains d'eau de lune et compagnie. Et continuons d'appeler cet enfant quand même et d'y croire et des fois de ne plus y croire. Et voilà, donc c'était vraiment un mélange de tellement de choses. Mais c'était un parcours, un vrai parcours initiatique. Et je voyais ma mère qui avait réussi à enfanter six enfants comme ça. Ma sœur qui avait eu deux enfants très facilement aussi. Et moi, je me voyais qui passait les âges et toujours pas d'enfants. Et c'était vraiment, c'était dur. Et à chaque fois qu'on se retrouve avec d'autres femmes qui sont confrontées à je suis enceinte, mais je vais avorter Donc pareil, c'est quelque chose que, bien sûr, comme je disais, je le... porte, je le soutiens et puis j'accompagne les femmes dans ce chemin-là. Mais ce que je veux dire, c'est que quand, du coup, on croise une femme avec son bébé tout mignon ou une femme enceinte ou une femme qui va avorter, à chaque fois, ça vient réactiver, à chaque fois, ça vient aussi nettoyer, ça vient libérer, mais c'est hyper confrontant quand même. Donc voilà, je dirais que le chemin de mon féminin sacré, entier, tout ça, c'était pas mal dans cette direction-là. Et après, je suis donc repartie en voyage en Amérique. Et avec cet homme-là, que je citerai, Aymeric, nous sommes partis en voyage. On a voyagé trois mois ensemble et il voulait rentrer. En plus, il a été malade et il m'a proposé de rentrer. Et là, pareil, c'était une période de ma vie où j'ai osé dire non. J'ai osé dire non pour me respecter, moi, en essayant, je dirais, parce que ce n'était pas sans peur d'être moins aimée ou de me retrouver seule. Mais j'ai osé dire ce non salvateur parce que je sentais que ce qui vibrait pour moi et ce dont j'avais besoin. C'était de me détacher et pour une fois dans ma vie, de vivre pour moi-même sans avoir personne d'autre à materner, à accompagner, à soutenir, à écouter et avec qui être en relation. Et là, ce jour-là, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Non, je reste pour moi parce que je sens que mon chemin, il est là pour de vrai. Ouais, j'ai peur. Ouais, l'Amérique, c'est grand. Ouais, j'ai jamais voyagé toute seule. Mais je sens qu'ici même, je vais me rencontrer pour de vrai. Donc, je suis partie en Colombie et c'était fou parce que je me sentais belle. Je me sentais seule. Ce n'était pas facile parce que j'avais vraiment ce truc de me dire... Cet homme avec qui on est en fusion depuis tellement de temps, cet homme avec qui on projette ce bébé, pareil, depuis tellement d'années maintenant. Et tout à coup, on s'était dit en voyage, nous allons faire un enfant. Et puis, tout à coup, il est parti en France. Et moi, je suis restée là et j'ai dit non. Donc, peut-être que je n'aurai jamais d'enfant avec cet homme. Et ça a été un deuil aussi, de se dire, OK, là, il est parti. Peut-être qu'il va refaire sa vie et peut-être qu'on ne sait pas. On ne sait rien du tout. Mais bref, je sentais que c'était cette direction à faire pour moi-même, Diane, en tant que femme, seule. unique, bien dans ses pompes, dans ses petites robes, sous le soleil des Caraïbes. Et voilà, donc j'ai continué à cheminer dans ce voyage, à aller au gré. Du coup, pareil, une femme seule dans les Caraïbes. En tout cas, pour ma part, ça a été hyper confrontant aussi parce que parce que le regard de l'homme était là tout le temps. Et comme je disais, moi qui aime me faire discrète, je n'étais pas tout le temps en robe. Je mettais beaucoup de leggings aussi, avec des longs t-shirts quand j'ai vu que les robes, ça, ils aimaient bien. Mais je veux dire, voilà, je n'allais pas me baigner sur la plage. Je me mettais en retrait avec ma petite guitare et tout. C'est vraiment d'être hyper discrète, mais en même temps, hyper confiante parce que j'ai réussi à aller me promener dans la jungle avec des gens que je ne connaissais pas, me retrouver. Je me suis mise vraiment dans des situations hyper... qui auraient pu être très dangereuses. Mais ça m'a vraiment réconciliée une fois de plus avec l'homme parce que toutes les situations que j'ai vécues, ça a été à chaque fois avec des hommes où... où vraiment, on m'a dit, mais t'es folle, t'aurais pu être violée, on t'aurait jamais retrouvée. Aller m'enfoncer dans la jungle à 6h de marche toute seule, aller chez les indiens Kogi, c'était du grand n'importe quoi, me retrouver chez des hommes toutes seules qui étaient là, commençaient à venir me caresser, et moi, mais non, mais mec, je veux pas, je m'en vais. Et à chaque fois, j'étais tout le temps confrontée à, je fais hyper confiance en la vie, j'ai super confiance en moi, tout s'aligne. Diane, la déesse, vas-y, on est en voyage. trop la fête et puis c'est merveilleux allons découvrir les communautés allons découvrir les peuples de là bas leur culture et tout et j'ai la vie devant moi c'est maintenant ou jamais donc vraiment mais j'allais avec une telle confiance et très souvent du coup je me reprenais des petites claques diane fait gaffe quand même tu vois et à chaque fois je veux dire ça aurait pu être des femmes qui me touchait les fesses en passant dans la rue ça aurait pu être une femme qui met enfermé dans sa grosse baraque là non à chaque fois c'était des hommes Et à chaque fois, j'avais ce truc de mon intuition finalement, qui me disait Diane, fais gaffe, tu ne le connais pas, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es, tu n'as personne autour de toi là, fais gaffe Et moi j'étais là Non, non, mais Diane, tu sais, ça c'est sûrement ton mental qui a peur, parce que dans tes lignées, les femmes ont vécu ça, ça, ça, ça, ça. Et parce que dans ton inconscient et aussi dans ton conscient, l'homme il peut faire ça, ça, ça, ça, ça. Eh bien non, moi aujourd'hui... Je fais confiance à l'homme et j'y vais et j'ai confiance en moi et j'ai confiance en la vie et tout va s'aligner. Donc à chaque fois, j'y allais. Et en même temps, dans ces expériences qui auraient pu être vraiment endommageables, ben ouais, ça a commencé à l'être, mais j'ai osé à chaque fois dire le non. J'ai osé à chaque fois dire je ne suis pas d'accord. J'ai osé à chaque fois dire enlève tes mains et puis encore enlève tes mains et puis ne me parle pas comme ça. Et puis tu me respectes. Et en fait, il aurait pu m'arriver n'importe quoi. Je veux dire, je me suis retrouvée, comme je disais, dans des trucs isolés. Je n'avais pas de téléphone. Mon téléphone ne marchait pas. Je n'avais même pas de lampe. C'était du n'importe quoi, je veux dire, j'étais dans la jungle seule, personne ne savait que j'étais là. Et pourtant non, ces hommes m'ont juste respectée et se sont dit, bon, il y en a qui ont insisté un peu plus que d'autres, mais je veux dire, ils auraient pu faire ce qu'ils voulaient de moi. Et ils ont respecté, ils se sont excusés et j'ai pu repartir à chaque fois de toutes ces situations et me dire, waouh, qu'est-ce qui s'est passé ? Bon, ok, vas-y, c'est pas grave, on continue, le voyage continue. Et en fait, c'était juste grandiose de se dire... Ouais, je vais vraiment à la rencontre de moi-même et j'apprends à faire confiance en la vie, en moi. Et qui est mon intuition et qui est mon mental ? Bon, ça va falloir encore jauger parce qu'en fait, c'était vraiment vrai que j'étais en train de me mettre en danger. Mais vu que j'adore l'aventure, ce serait dommage de m'arrêter si jamais c'était la peur qui disait de ne pas y aller. Donc, on va quand même y aller. Et du coup, c'était un cheminement de fou, quoi. C'était incroyable. Et donc, bref, j'ai continué mon voyage comme ça et c'était absolument merveilleux. J'ai rencontré des personnes fantastiques. J'ai vécu des expériences. magique. Et puis, je suis allée en Amazonie encore en toute confiance, en toute sérénité pour aller célébrer mes 27 ans. Je suis arrivée en Amazonie équatorienne pour mes 27 ans. Et puis, j'ai rencontré l'amour. J'ai rencontré le grand masculin que j'avais envie de dire. Je disais, ça y est, il était là, mon masculin sacré. Pour qui je suis cette déesse. Enfin, un homme qui n'a pas peur de moi et que je ne vais pas intimider. Parce que c'était ça aussi. Le peu de relations que j'avais, finalement, c'était toujours... J'intimidais, en fait. Et du coup, c'était super dur de se dire, là, moi, je suis dans mon plein éveil. Je commence enfin à prendre conscience que je suis une déesse. que je le vaux, que j'ai le droit de vibrer, que j'ai le droit de rayonner, que j'ai le droit d'illuminer. Et en fait, si j'ai envie de mettre une robe, je mets une robe, je n'ai pas à me cacher. Et du coup, se retrouver confrontée à chaque fois à des hommes qui avaient peur ou à des hommes dans mes relations en France, j'entends, qui se sentaient intimidés, c'était dur. Et donc, quand je suis arrivée en Amazonie, que j'ai rencontré cet homme qui tout à coup... Tout à coup, j'étais une déesse, une reine. Enfin, waouh, tout était, waouh, c'était notre royaume. C'était grandiose. Et là, je me suis dit, ça y est, c'est lui. J'avais ce truc à l'intérieur de moi qui me disait, non, Diane, fais gaffe. Fais super gaffe, Diane, casse-toi. File, file, arrête, ça va pas. Non, non, il est magnifique, je reste. Et donc, bref, j'étais encore dans ce truc de l'intuition et puis l'appel du cœur, l'appel de la yoni, l'appel de... Il y a plein de choses différentes finalement, l'appel de l'aventure. Non, non, tu ne vas pas t'en aller parce que tu as peur. Et oui, c'est vrai que ta mère, elle a vécu ça aussi, le pervers narcissique et compagnie. Mais tu n'arrêtes pas là, Diane. S'il y a ça, c'est que vous pouvez le traverser ensemble. Et puis allez-y, le féminin, le masculin, harmoniser, c'est magnifique. Donc voilà, j'étais vraiment dans cette dynamique-là. Et puis bref, le masculin, le féminin cheminés ensemble. Grand, grand parcours initiatique aussi. Et puis l'enfant est arrivé. L'enfant est arrivé, donc quelques mois. quelques mois après mon voyage, quand j'étais en Bolivie. Et là, ça a été juste incroyable parce que les mois d'avant, je m'étais vraiment très alerte, très en lien avec mon cycle menstruel. Je m'étais vraiment recalée, donc mon ovulation était sur la pleine lune. Je me souviens d'une fois où j'étais censée aller au Maroc et où je m'étais dit Si j'ai mes lunes au Maroc alors qu'on va être en tente, là où on va, il n'y a pas d'eau, comment je vais faire avec ma cup et tout ? Et puis je me suis dit Ce serait cool si ça se déplaçait et bim, ça s'est déplacé. Et donc, ça s'était redéplacé et tout. Et donc, quand on est parti en Amérique, on avait ce projet d'enfant avec Aymeric. Et puis finalement, après, ça s'était un peu dégradé. Et puis, on s'était dit, se trouve, on n'aura jamais d'enfant ensemble. Et donc, mon cycle menstruel s'était complètement décalé. Et tout à coup, finalement, j'avais mes lunes sur la pleine lune. Et certaines théories disent que la femme, quand elle ovule à la pleine lune, c'est qu'elle est dans ce désir de maternité, d'expansion de l'être, d'aller vers l'autre et tout ça. Et lorsqu'elle ovule... pendant la nouvelle lune et qu'elle a ses lunes à elle pendant la pleine lune, c'est que là la femme elle se remet vraiment en introspection, en intériorité. Et donc pendant mon voyage en Amérique, j'étais vraiment comme ça. Donc je me disais mais ouais mais c'est trop ça, mais ça colle tellement là, je suis plus du tout dans un truc de faire un enfant parce que je ne sais même pas si avec Aymeric on pourra quoi. Donc j'étais vraiment là dessus et un mois avant d'être enceinte, donc bébé cadeau, bébé surprise est arrivé, mon cycle s'est recalé sur la pleine lune finalement, ovulation sur la pleine lune quoi. J'ai trouvé ça tellement magique en fait, que mon cycle s'est raligné comme ça, tout s'est aligné ensemble. C'était juste incroyable. Et donc, mon enfant est arrivé en Amazonie. Et là, pareil, tout à coup, tu te retrouves enceinte. Alors, cet enfant que tu as rêvé, que tu as invoqué, que tu as pleuré pendant des années et des années et des années. Et puis, tout à coup, il arrive avec cet homme. Alors que ce n'était pas avec cet homme que tu le voulais. Puis là, tu te dis bon. Ok, bon, comment on va faire ? Donc voilà, on se retrouve encore dans des grandes réflexions, grands cheminements et puis tous les schémas du coup de toute ma famille, de toute ma lignée et puis ma relation à l'homme qui se retrouve encore en plein, enfin je me remettais encore en plein questionnement et pourquoi si, pourquoi ça et pourtant je croyais que... Donc voilà, l'enfant une fois en moi, ça a été... une grande célébration et là j'ai senti que je devenais cette femme source que j'avais vraiment rêvé depuis toujours finalement et que avec cet enfant arrivait voilà son lot de nettoyage Et de questionnement et ce cheminement finalement qui faisait que commencer quoi Moi qui m'étais dit waouh, j'ai tellement libéré, j'ai tellement cheminé, j'ai tellement avancé, merci la vie, merci tout ça et bien là, j'ai fait face à un gros tremblement de terre, j'ai envie de dire finalement, parce que beaucoup de colère est remontée, parce que je pense que quand on est enceinte, finalement, c'est les grossesses de toutes nos lignées, de tous nos ancêtres qui se rejouent là. Et voilà, donc s'il y a des choses qui n'ont pas été… et il y a toujours des choses qui n'ont pas été… intégrée, libérée, nettoyée. Donc, il y avait tout un tas de choses que je portais en moi de toutes ces femmes et de moi-même. Et en plus, on sait que la femme, dans son utérus, elle va stocker tout ce qui se passe autour d'elle, que ce soit ce que les femmes regardent aux infos ou les souvenirs ou les traumas que lui raconte son amie d'enfance ou la cousine qu'elle a croisée à un mariage il y a 15 jours. La femme stocke absolument tout dans sa matrice. Et là, c'était encore un gros, gros nettoyage que j'avais à faire. Et j'ai beaucoup reconnecté avec ma mère, avec mon enfance et avec toutes ces choses que j'avais idéalisées et qui, en fait, me mettaient hors de moi. Donc voilà, moi qui me disais, je sais qu'il y a tellement de choses que j'ai envie de faire différemment et j'ai envie que mon enfant arrive avec moins, j'ai envie de dire, de blessures, de blocages et qu'elle soit un peu plus libre de rayonner elle-même. qui elle est vraiment sans être du coup parasitée et avoir plein de trucs qui lui collent au corps, finalement, qu'elle n'aurait peut-être pas envie d'avoir si elle avait le choix, quoi. Donc voilà, ça a été encore un grand, grand processus, finalement, de guérison, j'ai envie de dire, de libération, pour pouvoir permettre à mon enfant, voilà, d'avoir une vie plutôt légère. D'avoir une vie plutôt légère, en tout cas davantage, et qu'elle ne se tape pas toutes les choses que... qu'on a pu se traîner et qu'on a eu à nettoyer avant elle.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton partage sur tout ce cheminement. Je pense qu'on reviendra dans un deuxième épisode sur la suite de ta maternité et comment ça a peut-être un rôle dans ton accompagnement en tant que doula aujourd'hui. On rentrera peut-être plus dans le détail de ce que c'est le métier de doula et de tes accompagnements aujourd'hui pour les différentes personnes que tu accompagnes dans les différentes phases des vies des femmes. et je me dis qu'on pourrait un petit peu plus axer le reste de l'épisode sur les cercles de femmes parce que moi c'est vraiment par ce biais là que j'ai appris encore plus à te connaître et on a partagé pas mal de ces temps là et je sais à quel point c'est des espaces où je te sens vraiment épanouie et où je vois que tu permets d'ouvrir un espace qui est vraiment bénéfique à plein de femmes. De mon côté ça a été des moments très forts en tout cas. J'aimerais bien t'entendre nous raconter ta manière de vivre cet univers là des cercles de femmes, des cérémonies.

  • Speaker #0

    Donc, concernant les cercles, ce que je peux exprimer là-dessus, c'est que je les construis toujours de manière hyper réfléchie, construite et structurée, parce que ça me sécurise. Et parce que finalement, je pense que ça sécurise bon nombre d'êtres humains, finalement. Et comme je le disais tout à l'heure, je travaillais avec des enfants avec autisme, donc du coup, dans le milieu éducatif, on est très structure, plan, cadre et tout ça. et c'était un aspect que j'adorais. Donc voilà, la construction d'ateliers, d'animations et puis d'activités et tout ça, c'était vraiment quelque chose pour lequel je prenais énormément de plaisir. Et donc lorsque j'ai commencé à proposer des cercles, je me suis vraiment calée sur cette envie que ça soit structuré parce que je pense que la femme, elle arrive avec son bagage, elle arrive avec ses blessures, elle arrive avec ses doutes, elle arrive avec ses peurs, ses questionnements. Et lorsque je vais porter l'espace, J'ai envie que cette femme, simplement, en entrant dans ce cercle, en entrant dans cet espace sacré, rien que par la structure, elle se sente déjà sécurisée, vraiment. Et oui, je peux dire que je mets vraiment un point d'honneur à ce que ça soit structuré, pensé et élaboré, de manière à ce que ça soit aussi, à ce qu'il y ait un fil conducteur. Lorsque les femmes, elles arrivent, je ne vais pas, par exemple, leur dire Eh bien, on entre, on commence par un shamanic shaking. à se secouer de tous les côtés, à crier sans qu'il y ait eu de retour au corps. Non, on va vraiment faire en sorte qu'il y ait une reconnexion douce, que la femme se reconnecte à elle-même, à son corps, qu'elle se reconnecte aux femmes qu'il y a autour d'elle, qu'elle appelle les présences invisibles si elle le veut, qu'elle se connecte simplement aux éléments qu'il y a autour d'elle. Et voilà, je sais aussi que les cercles que je propose, ils sont pensés et élaborés de manière à célébrer la vie, à célébrer la cyclicité. Et donc, si je propose un cercle au printemps, je vais du coup faire en sorte qu'il y ait des rituels individuels et des rituels de groupe qui soient en lien avec l'énergie du printemps. Donc, le lien avec cet archétype de la jeune fille. Après, ça dépend de quelle théorie, de quel enseignement on se place. Mais dans les enseignements, en tout cas, que j'ai reçus, le printemps, c'est en lien avec l'air, avec la légèreté, avec le renouveau. Donc, tout ce que je vais proposer en termes de relaxation, en termes de libération émotionnelle, en termes de rituels, en termes de respiration, en termes d'art-thérapie ou de création, de chant, ça va toujours être calé sur Ok, qu'est-ce que l'énergie du printemps ? Comment est la lune en ce moment ? Et comment est-ce que je peux faire pour que la femme, voilà, elle vienne embrasser ce renouveau intérieur ? Puisque voilà, on va aussi aborder le cycle intérieur de la femme, le lien avec ce qui se passe dans son printemps intérieur, ce qui se passe au niveau des hormones, ce qui se passe au niveau émotionnel, au niveau psycho-affectif et tout ça, au niveau, enfin, quelle couleur on peut associer, quelle odeur, quelle plante, quelle fleur, quelle pratique, ou non, finalement. Et donc voilà, tout va être vraiment calé sur les énergies du moment, les énergies du groupe aussi. Et voilà ce qui se passe dans le ciel, ce qui se passe sur la terre. Et voilà, donc ça c'est par exemple pour le printemps, il y a également un cercle pour l'été, un cercle pour l'automne et un cercle pour l'hiver. Donc à chaque fois du coup, la femme va pouvoir venir embrasser son printemps intérieur, son été intérieur, son automne intérieur, son hiver intérieur. Idem pour le printemps, l'été, l'automne et l'hiver de la terre-mer et de la nature et tout ça. Et c'est pareil pour la lune et la pluie et puis le feu et tout. Donc je fais vraiment en sorte qu'il y ait une cohérence et que la femme puisse, j'ai envie de dire, faire ce cycle de tous ces cercles ou ces ateliers où elle va pouvoir avoir ce retour à elle-même et prendre conscience vraiment comment est-ce que sa matrice fonctionne, quelle sagesse se cache à l'intérieur de sa matrice, quelle sagesse se cache à l'intérieur de son cœur et comment est-ce qu'elle peut se reconnecter à elle-même. Comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa matrice, comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa racine pour pouvoir du coup créer une nouvelle dynamique, pour pouvoir créer, j'ai envie de dire, de nouveaux schémas, libérer ce qu'elle a envie de libérer et faire en sorte que l'énergie qu'elle va émaner, je veux dire l'énergie qui va se recréer dans ce lien avec sa matrice, ça va venir influencer l'énergie qui va circuler dans ses méridiens, dans ses nadis, dans ses chakras, dans ses organes, et c'est toute la vitalité. de la femme finalement. Donc mon souhait, c'est vraiment de ramener la femme à l'intérieur d'elle-même, vraiment là où se siège son essence, là où se siège son énergie fondatrice, pour qu'elle vienne comprendre comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour de sa yoni, comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour d'elle-même, se rendre compte ô combien elle est divine, ô combien elle est parfaite, ô combien elle a le droit d'être vulnérable, ô combien elle a le droit de pleurer, d'être forte, d'exister, ô combien elle est multifacette, ô combien elle est tout. et ô combien elle peut devenir qui elle veut à n'importe quel moment. Voilà, je vais vraiment apporter... Il y a d'autres cercles, il y a un cercle qui s'appelle les enseignements de la IONI, il y a un cercle qui est en lien avec la maternité, où là je vais vraiment faire en sorte que la mère, la femme enceinte, vienne se reconnecter, pareil, à sa matrice, à cet utérus là, cette grotte qui est en train de soutenir, d'accompagner, dans lequel son bébé est levé et en train de grandir. Et voilà, du coup, vraiment de vouer cet amour pour son corps, pour... pour ce qui lui permet d'expérimenter là, dans la matière maintenant. Et voilà, venir embrasser son âme et recréer du lien avec son bébé et faire en sorte que du coup, elle reconnecte avec ce canal de vie, avec sa gorge, avec sa voix, avec sa yoni, pour qu'elle puisse enfanter de manière consciente, de manière confiante et dans toute sa puissance, j'ai envie de dire. Et voilà, d'être en capacité aussi de se dire, ouais, j'ai des projets, ouais, j'ai un idéal, je fais tout et je mets tout en place. pour que mon enfant puisse avoir cette naissance respectée à n'importe quel endroit, en tout cas une naissance dans laquelle je me sens en sécurité, peu importe là où ça sera et peu importe de la manière que ça sera et avec qui ça sera. Voilà, donc je fais en sorte qu'elle se sente suffisamment puissante pour n'avoir besoin de personne et de se dire Ouais, je le fais, ouais, je suis capable, ouais, je vais enfanter mon bébé comme une déesse, peu importe où, parce que l'important, c'est que ça soit OK pour moi et que je me sente en sécurité. Et voilà, donc là aussi, ça va passer par du chant, par de la création, par des techniques psychocorporelles. par de la libération émotionnelle, du mouvement. Et voilà, mais vraiment, le socle, j'ai envie de dire, c'est à chaque fois faire en sorte de revenir dans quelque chose de très primitif, très archaïque, pour qu'on revienne à la base, en fait, pour qu'on revienne à la racine et que les femmes s'apportent dans tout ce sauvage, dans tout cet archaïque, qu'elles viennent s'apporter de la douceur, de l'amour, de la beauté. et pleurer s'il y a besoin de pleurer et crier s'il y a besoin de crier et juste se dire ben ouais je suis là aujourd'hui j'ai des choses à vivre j'ai des choses à exprimer et le temps va s'arrêter un moment et je vais aller regarder toutes ces femmes ô combien elles sont belles et ô combien nous sommes toutes ces fleurs des champs toutes égales toutes somptueuses dans notre individualité et ô combien voilà la reliance avec d'autres femmes avec d'autres matrices peut être... porteuse et peut permettre aux femmes de se sentir en confiance, de se sentir soutenues et d'oser exister. Enfin je veux dire, il y a des femmes, elles sont arrivées, elles osaient à peine parler. La nudité, c'était hors de question et c'est absolument... exceptionnel et merveilleux de voir qu'on a tout un chemin, on a toute cette évolution. Je veux dire, même si moi je porte l'espace, oui je porte l'espace, mais les rituels, les chants, les danses, je les vis avec ces femmes, je les vois, je nous vois et c'est juste tellement magique et je suis tellement honorée de pouvoir témoigner de ces instants et de voir le cheminement de ces femmes parce qu'il y a des femmes, elles ont vécu huit cercles. On a vécu huit cercles ensemble. Et de me retrouver auprès de ces femmes qui, aujourd'hui, me disent Moi, je me peins avec mon sang. Bon, c'est encore un peu... Je reste encore un peu cachée dans ma salle de bain parce que je n'assume pas trop, mais... Ou alors de se dire Voilà, on fait des rituels. Il y a un rituel d'été, du coup, qui consiste à se créer une couronne et après à imiter une fleur qu'on aurait choisie et du coup, rayonner et se comporter telle une fleur. Donc, on se retrouve avec toutes ces femmes-là qui deviennent toutes des fleurs et qui rayonnent. Et c'est un rituel qui... invite aussi à la nudité finalement. Les femmes le font ou non. Mais je me suis retrouvée tout à coup face à des femmes qui étaient là comme ça, nues, dans un endroit où ils pouvaient passer d'autres gens. Mais elles étaient là, Ah, mais c'est tellement bon ! Mais c'est super d'être nues ! Et à chanter, à danser. Et juste de voir l'éclosion de ces femmes, l'éclosion de ces fleurs et de se rendre compte ô combien aujourd'hui elles sont en capacité. Enfin, j'ai été en lien aussi avec des femmes de 40 ans ou de 28 ans qui me disaient, Toute ma vie, on m'a dit que j'étais folle ou dépressive, mais non, en fait, je suis juste une femme cyclique. Il y a tellement de femmes qui le vivent, finalement, parce qu'il y a tellement de femmes qui n'ont pas conscience de leur cycle, qui n'ont pas conscience de leur manière d'évoluer, de fonctionner, de se régénérer, et qui pensent juste qu'elles sont folles ou qu'elles ont un problème. Et j'ai envie, à l'heure d'aujourd'hui, lorsque j'accompagne ces femmes, de leur permettre de venir juste embrasser qui elles sont pour de vrai, dans leur vulnérabilité, dans leur force. dans leur douleur, dans leur joie, et qu'elles se disent Ouais, j'ai le droit de rayonner, j'ai le droit de porter ma voix, j'ai le droit d'être en silence, j'ai le droit de crier, j'ai le droit d'être en colère, et j'ai le droit de me détacher de choses qui ne m'appartiennent pas ou avec lesquelles je ne suis pas en accord. Mais voilà, l'idée c'est vraiment en lien toujours avec le feu, avec l'air, avec le soleil, avec la lune, avec l'eau, avec vraiment les éléments, avec les présences, avec les divinités, que ces femmes puissent être... porter, soutenue et venir chercher la médecine de chaque élément, de chaque présence, dans le visible, dans l'invisible, pour qu'elle puisse sentir cette reliance et sentir toute la magie, toute la perfection, toute la beauté qu'il y a juste dans le fait d'exister simplement. Et voilà, ça passe par tout un tas de pratiques, comme je vous l'ai dit, mais j'ai envie juste que la femme, elle vienne embrasser qui elle est et cette déesse qu'elle est, qu'elle a toujours été, qu'elle prenne conscience finalement de sa puissance et du fait que... elle n'est jamais seule, on n'est jamais seule. On peut chercher le soutien, on peut chercher l'amour dans un nuage, dans une fleur, dans une coccinelle. Je veux dire, moi, les moments où il était le plus mal dans ma vie, je me souviens que ce qui était vraiment salvateur pour moi, finalement, c'était d'être seule et en extérieur et de pouvoir simplement regarder un brin d'herbe, une fourmi marcher avec la lune, observer de très près une fleur. Et il y a une médecine tellement salvatrice, il y a des enseignements tellement profonds et puissants là-dedans que j'ai vraiment envie que chaque personne, là c'est essentiellement les femmes que j'accompagne, mais c'est pareil pour les enfants, je veux dire les enfants que je croise, que j'accompagne, de vraiment ramener les êtres dans l'instant présent, dans l'infiniment petit, l'infiniment grand et juste la pure présence de la majlie, de l'existence et de toute la merveille en fait qu'il y a. partout autour de nous tout le temps, qu'il y a partout à l'intérieur de nous tout le temps et qu'il y a en chaque être, partout, que ce soit des humains, des insectes, des animaux, que ce soit des arbres, enfin, je veux dire, tout est magique, tout est sacré et en fait, c'est ça, c'est vraiment ramener le sacré, remettre du sens. Et voilà, s'arrêter quelques temps, parce que je pense aussi que lorsqu'il y a... Enfin, je veux dire, on porte tous des blessures, on porte tous des traumas, on porte tous des choses conscientes ou non. Et le fait de se poser, de créer un petit espace et de faire une pratique de rituel, même que ça soit 15 minutes, ça permet vraiment de ralentir. Et en ralentissant, en remettant de la présence, de la conscience. Et comme je disais, ça vient reconnecter à cet enfant intérieur en nous. Ça vient reconnecter sur tous les plans. nos corps physiques, nos corps énergétiques, ça vient reconnecter avec nos lignées. Je veux dire, ce qui se passe dans la pratique d'un rituel, c'est dans le visible, là, maintenant, mais ça a une médecine qui a une influence partout, dans l'invisible, dans toutes les dimensions, j'ai envie de dire, sur tous les plans et sur différentes générations. Et le fait de venir lorsqu'on a une blessure, lorsqu'on vit un moment très intense, je vais parler d'un deuil, par exemple. Il y a une femme que j'avais accompagnée lors d'un deuil. Ce n'était pas le premier avortement qu'elle vivait et elle ne l'avait jamais fait de manière vraiment consciente. Et là, le fait d'avoir vécu ensemble cette cérémonie avec des rituels, avec de la parole, du silence, des respirations, avec de la libération émotionnelle, avec des pratiques psychocorporelles, avec de la magie simplement. Remettre de la magie, remettre du beau, remettre de l'amour. perdre un être, c'est quelque chose qui est douloureux, qui fait mal, on a l'impression que c'est la fin, que c'est la mort, qu'il n'y a plus rien. Et pour autant, quelle empreinte on a envie de créer là-dessus ? Et l'idée, c'est ça, c'est vraiment de se dire quand je pratique un rituel, quand je prends le temps de me recentrer et d'ouvrir cet espace sacré, je viens recréer de nouvelles empreintes. Et donc, une personne qui aura vécu, je parlais du deuil, une personne qui aura vécu des violences, une personne qui aura vécu une agression, une personne qui aura vécu une naissance traumatique, finalement, oui, j'ai vécu ça, oui, c'était super douloureux, oui, ça fait mal, donc ça s'est passé soit il y a un mois, soit il y a dix ans, soit hier. Mais à l'heure d'aujourd'hui, est-ce que... Il y a des fois où on reste là-dedans parce qu'on a envie, on a besoin de rester là-dedans et d'aller au plus profond de la douleur parce que c'est de là qu'on va renaître aussi. Et il y a aussi cette possibilité de se dire, au moment qui est juste pour nous, cette douleur, je viens l'embrasser, je viens l'honorer, je viens la remercier. Et en remettant de la magie, du sens, en mettant de la création, Dans l'instant présent, je viens créer de nouvelles empreintes là-dessus. Et cette douleur, ce deuil, ce trauma, je ne vais pas l'oublier ou m'en détacher parce que c'est quelque chose qui fait partie de moi. Mais à l'heure d'aujourd'hui, avec ce trauma, je vais créer quelque chose de beau, quelque chose qui soit apaisé, quelque chose qui soit plus doux et quelque chose qui, quand j'y pense... me ramènera à cette douceur, me ramènera à cette bougie allumée, me ramènera à ce bain de rose, me ramènera à ce serrage du bassin, me ramènera à cette lettre que j'avais écrite, me ramènera à cette danse, à cette méditation. Et voilà, l'idée c'est de se dire, on pratique les rituels aussi pour recréer de nouvelles empreintes qui sont plus lumineuses, plus douces, plus faciles à garder avec soi et à emmener avec soi dans son bagage pour la suite. Et voilà, on pratique aussi les rituels justement pour la joie, pour l'amour. Enfin, je veux dire, un enfant qui naît, il y a tellement de rituels qui sont possibles autour de ça. Parce que l'enfant naît, il porte en lui tous les éléments et tous les éléments seront toujours avec lui. Donc, je pense aussi que venir honorer cette renaissance de l'enfant, de ce nouveau corps qu'il vient intégrer là sur Terre, de cette nouvelle expérience, de cette âme venue et de ce nouveau voyage initiatique qu'il est en train de vivre en ce moment, de pouvoir prendre le temps de... de le remercier, de l'honorer, de le célébrer et de le faire avec tous les éléments, avec le visible, avec l'invisible, pour pouvoir aussi créer cette empreinte magique, majestueuse. C'est quand même les premières empreintes de vie. Quelle empreinte j'ai envie que mon enfant ait ? Il y a des personnes, le bébé est né, et souvent, le premier bain, il est à la maternité, en pleine lumière, dans un petit truc rectangulaire, et c'est OK. Il y a des personnes qui vont se dire, la première fois que mon enfant va reconnecter avec l'eau, depuis qu'il est sorti du ventre, J'ai envie que ça se fasse de manière magique. J'ai envie que ça se fasse d'une manière douce, respectueuse, bienveillante. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ça ? On va créer une eau de lune. On va prendre, je ne sais pas, si on a une médecine placentaire, on peut prendre ça. Si on a lait, on peut mettre du lait. On peut mettre des fleurs qu'on aura récoltées chez notre grand-mère, ou chez notre tante, ou chez une amie. Enfin voilà, on peut mettre du sens partout, absolument partout. Mettre de la bougie et voilà, permettre à cet enfant de retrouver l'eau dans ce rituel sacré. Et voilà, d'appeler les présences qu'on a envie d'appeler et de permettre... Quelque chose de beau, de lumineux, qui créera une empreinte juste majestueuse. D'utiliser le feu pour brûler des peurs, pour brûler des relations toxiques dont on a envie de se séparer. Enfin, je veux dire, tout est là à portée de main. Et on peut créer de tout, tout le temps. C'est juste absolument infini. Il n'y a aucune limite. Donc je crée, je propose et je m'inspire de rituels qui existent de différentes cultures, de choses que j'y lis, de choses que j'apprends, de choses qui naissent de ma matrice, de choses que je reçois. Mais j'ai envie aussi que les femmes puissent se dire après, ouais, ça m'a porté aussi et je n'ai pas besoin qu'il y ait quelqu'un tout le temps qui soit en train de me guider ou je n'ai pas besoin de me reposer tout le temps sur quelqu'un, même si des fois c'est super nécessaire et ça fait super du bien. Mais voilà, même en tant que doula, c'est ce que je leur dis tout le temps, je suis là pour vous donner vraiment... tous les outils, tout le bagage nécessaire pour que vous vous disiez Ok, on est capable, on a les capacités, on est en confiance, on est en sécurité et on sait comment se mettre en sécurité, on sait comment se sentir confiance si on vacille et on sait que là, on a besoin de se reposer sur personne parce qu'on est outillé. Et j'ai vraiment envie à chaque fois que les gens se sentent portés par cette lumière, portés par cette confiance, portés par cet amour qui émane d'eux et de ce qu'ils sont et de ce qu'ils veulent devenir. et de ce qui les porte partout sur la Terre et dans l'univers. Que chacun puisse être souverain, vraiment.

  • Speaker #1

    Merci. Oui, donc c'est vrai que si au début, on s'était plus axé sur les cercles de femmes, en effet, il y a plein de cérémonies et que tu accompagnes aussi, comme les cérémonies de naissance, du coup, avec les bébés ou pour célébrer la fin de la grossesse, par exemple, on pourra peut-être en reparler aussi dans un autre épisode. Est-ce que tu arrives à faire le lien un petit peu ? On a parlé beaucoup de ton histoire. Comment ça teinte aujourd'hui justement la manière dont tu guides ces instants-là, ces rituels, ces instants de cérémonie ? Tout ton voyage peut-être en Amérique, mais aussi tout simplement le voyage qui est la maternité en fait.

  • Speaker #0

    Je vous expliquais tout à l'heure que je sentais vraiment que le lien avec ma lignée, avec leur trauma, avec tout ça, ça pouvait avoir une influence énorme sur moi. Je mets vraiment aussi un point d'honneur à accompagner les femmes en ce sens. du coup à se reconnecter avec leur matrice, avec leur lignée maternelle, paternelle, à venir remercier, à venir honorer pour les enseignements qu'elles ont reçus, à venir aussi se dire Ok, j'ai reçu tout ça, ça m'a permis d'en être là aujourd'hui et il y a des choses que j'ai envie de faire différemment et il y a des choses qui ne m'appartiennent pas et il y a des choses que j'ai envie de laisser. Et je vois ô combien en fait cet aspect-là, vraiment, du psychogénéalogique, du transgénérationnel, ça a été hyper impactant chez moi, ça a été hyper présent. Mais en fait, je vois que c'est chez toutes les femmes, finalement. Enfin, toutes les femmes que j'ai croisées, elles relatent des histoires de leur vécu, de leur lignée, de leur descendance, finalement, de la manière dont elles transmettent. Je veux dire, comment est-ce qu'une mère va transmettre l'approche des lunes à sa fille ? Comment est-ce que sa fille est en train de vivre ses menstruations depuis quelques années ? Eh bien, c'est teinté par comment est-ce que la mère, du coup, lui aura transmis et comment elle, elle a reçu les enseignements. avant ça, quand elle était jeune. Donc, en fait, vraiment, ça a eu une importance tellement fondamentale, tu vois, de me dire, OK, au niveau de ma sexualité, je l'ai vécu de telle manière parce que ça, ça, ça. Donc, peut-être que tel rituel pourrait m'aider. Donc, en fait, c'est ça, j'ai vécu, j'ai ressenti des choses, j'ai eu des prises de conscience et j'ai commencé par, comme je disais tout à l'heure, vivre les rituels, les expérimenter. Et en vivant ces rituels, je me suis rendue compte ô combien c'était porteur, ô combien c'était salvateur, ô combien c'était une bouffée d'oxygène, et ô combien je me rendais compte que je reprenais mon pouvoir, que je reprenais possession de mon corps, de qui j'étais. Et je me souviens, il y a eu tellement de fois où je me suis dit Oh ! Et si seulement j'étais avec mes sœurs ici, tu vois, et si seulement j'étais avec ces autres femmes et qu'on pouvait, nous toutes, guérir ce féminin blessé, accueillir ce masculin en nous, chez l'autre, et rayonner ça partout. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on pouvait pleurer ensemble. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on puisse... porter nos voix et chanter tous ces mantras, tous ces chants d'amour dans l'univers, sur la terre et partout. Et c'est là que je me suis dit je vais contacter d'autres femmes, quoi, et je vais leur transmettre, du coup, ce que j'ai pu vivre là, quoi. Donc c'est pour ça que je disais tout à l'heure, c'était vraiment un chemin qu'on a vécu tout ensemble parce que la pratique de rituel que j'avais fait un peu en amont, je veux dire, c'était les débuts. Donc elles m'ont fait confiance, elles sont arrivées là. Et en fait, j'essayais des choses où, voilà, il y avait des rituels où je me disais mais ça, ça serait tellement fantastique. Ou alors, il y avait des choses, voilà, qui me venaient. Et où, comme je disais tout à l'heure... Quand j'étais vraiment mal, ou même quand j'étais pas forcément mal, mais j'ai passé tellement de temps à simplement contempler. Contempler la cascade, contempler la pluie qui coule, aller danser nue sous la pluie. Ça, c'est des choses vraiment que j'ai senties vibrer à l'intérieur de moi, à l'intérieur de mes cellules, et que je me suis vraiment jurée de transmettre à d'autres femmes, parce qu'en fait, on vient tous et toutes du même endroit. Je veux dire, comme je disais, on porte tous du coup l'information cosmique et divine à l'intérieur de nous. Et bien sûr, il y a des femmes qui ne vont pas aimer aller danser une eau sur la pluie. Mais je veux dire, ce retour à soi-même, à la contemplation, à juste la présence et à se recentrer sur l'essentiel. Et voilà, comme je disais, elle épuisait la sagesse du feu, de l'eau et tout ça. J'ai tellement senti combien c'était profond chez moi que j'avais vraiment envie de pouvoir proposer ça à d'autres femmes et de pouvoir observer comment est-ce que ça faisait écho chez elles, si ça leur parlait ou non. Et finalement... Je vois qu'on se ressemble tellement, tellement. C'est juste incroyable de pouvoir voir combien les femmes sont tellement heureuses, combien elles s'animent à nouveau, simplement en s'allongeant dans la forêt, sur le sol, ou en embrassant un arbre, ou en accueillant la pluie qui va tomber sur son corps, ou en se massant les mains. Je veux dire, ça peut être des trucs très basiques. Et voilà, en fait, ce que je peux dire, c'est que ça a teinté, je dirais... Mon vécu a teinté la manière dont je propose les cercles parce que c'est en expérimentant la simplicité de l'instant et en même temps le pouvoir. Le pouvoir et la sagesse des éléments et de la nature et toute la magie et toute cette sorcellerie. Parce que forcément, quand tu vas expérimenter, faire des rituels, tu vas un peu du côté des wiccans, tu vas un peu du côté de l'hindouisme. Tu peux t'inspirer de tellement d'endroits. Donc en plus, ça porte... une énergie tellement infinie, tellement puissante. Je veux dire, les moments où j'étais en voyage en Inde et où j'étais là, comme ça, dans les ashrams, ou pendant les rituels ayurvédiques, où j'étais juste dans la contemplation ultime de pouvoir observer, de pouvoir ressentir, de pouvoir être portée par ces rituels ayurvédiques, ou alors d'aller déposer cette petite flamme sacrée sur le lit du Gange. C'est des choses qui sont tellement pleines de sens, pleines d'amour et qui m'ont tellement nourrie. Et... et qui m'ont tellement permis d'avancer. Le fait de vivre un témascal avec, je ne sais plus combien on était, 15 femmes au Chili et de se baigner dans la rivière ou alors un autre témascal en Bolivie. Et d'avoir comme ça ces tambours et puis les enseignements de ces chamanes-là d'Amazonie ou la culture d'Amérique latine très en lien avec la terre, très connectée, très ancrée et en même temps... tellement respectueuses des astres, des éléments. Tu sens que c'est vraiment dans leurs cellules, ça fait vraiment partie de leur vie. Et même si c'est pas là d'où je viens, finalement, parce que c'est en France que j'ai passé la majeure partie de ma vie, tout ce que j'ai pu vivre dans mes voyages, ce que j'ai pu vivre dans ma maternité, finalement, c'est des choses qui me portent encore aujourd'hui et qui font partie de mon quotidien pour de vrai. Et forcément, en fait, lorsque ça fait partie de mon quotidien, ça devient hyper naturel pour moi d'en créer. d'en créer un rituel, d'en créer un exercice, d'en créer un atelier, d'en créer un chant et de se laisser porter comme ça par toutes les cultures, par tous les enseignements, les enseignements du monde qui ont pu tant me nourrir, tant m'apporter et tant me porter finalement. Parce que ces chants que j'ai vécu quand j'étais dans les communautés rainbow, qui chantent l'amour, qui chantent le vent, qui chantent la terre et tout ça, c'est des moments tellement forts que j'ai pu vivre que, je veux dire, l'amour, la lumière, c'est quelque chose que qu'on a envie de transmettre finalement, qu'on a envie de partager. Et tous ces moments de bonheur que j'ai pu vivre, j'ai vraiment envie de pouvoir les transmettre dans les cercles, dans les ateliers que je propose. Donc j'en mets un peu partout. Et c'est juste fantastique après de se rendre compte qu'il y a des femmes qui me font des retours en me disant Ma petite ce soir, elle n'était pas bien. Tu te souviens, on avait fait un cercle de famille où tu nous avais ramené ce mantra. Ma fille, elle m'a demandé de lui chanter ce soir. Alors elle s'est apaisée, on chantait le mantra. C'était tellement beau, j'ai pleuré. Et là, tu te rends compte, on compte bien cette petite fille qui est née de cette maman, qui est née de cette femme, qui a entendu ce chant et que je lui ai transmis de ce chant que j'ai reçu de l'autre bout de la terre. Et c'est juste cette toile-là, cette toile d'amour, cette toile de lumière, cette toile de guérison, tu vois, qui est infinie. En fait, on est toutes et tous main dans la main et on a énormément de potentiel et d'outils finalement à partager, à se transmettre pour pouvoir mener une vie. heureuse, alignée, joyeuse. Et du coup, même dans les moments les plus douloureux, les plus difficiles, eh bien... Et bien, c'est aussi ce que j'ai pu vivre moi, les reliances et les rituels que j'ai mis en pratique, les chants que j'ai pu écouter, les mantras que j'ai fait résonner en moi, le chant karnatik indien que j'ai vécu lorsque j'étais enceinte, qui m'a menée jusqu'à mon bébé. Ça, c'est toutes des choses, comme je disais, que j'ai expérimentées dans la joie, dans la douleur, dans la richesse, dans la pauvreté. Et qui font vraiment partie de moi aujourd'hui. et qui, dans la construction d'ateliers, dans les transmissions et dans l'accompagnement que j'offre à mes enfants aussi, c'est tous des outils qui, pour moi, font en sorte que tu peux toucher de plus près ou de plus loin, de plus ou moins loin, l'épanouissement, l'apaisement et l'harmonie. Donc, en fait, tout est bon à prendre, avec conscience, avec respect et en y mettant du sens, vraiment, et sans aller non plus piller les nations de leurs autres rituels et cultures et compagnie. C'est vraiment... S'en inspirer en étant dans le respect, la conscience et en créant aussi quelque chose de nouveau. Et continuer à faire vivre cette énergie créatrice qui émane de tous ces êtres finalement.

  • Speaker #1

    C'est magnifique. Je sais que je me sens encore vraiment très reliée à plein de moments de rituel comme ça, d'outils qu'on m'a transmis à un moment donné. Et ça me porte, ça me nourrit au quotidien pour pouvoir continuer de transmettre et juste vivre aussi. dans la joie au quotidien. Il me reste une question juste avant. Du coup, si les personnes veulent en savoir plus, te retrouver, je mettrai un petit peu tes coordonnées, ton site internet, tout ça dans la description. Est-ce qu'il y a des choses que tu as envie de transmettre par rapport à ça ? Tu es sur Instagram, Facebook, où tu partages aussi énormément de rituels de ton quotidien, en fait. Donc, ça peut inspirer aussi chacun à faire ses propres rituels.

  • Speaker #0

    Oui exactement, comme je le disais, ma vie entière est rythmée par tout un tas de rituels que je vis toujours avec mes filles, depuis qu'elles sont dans le ventre, de toute façon mes filles vivent des rituels, des cérémonies, des cercles, et sont là encore et toujours lors de la pratique de rituels, et j'aime, j'aime à partager ces moments de joie et de reliance. Donc en effet, si vous avez envie, si vous avez besoin de vous inspirer ou de simplement échanger ou de simplement avoir un peu de lecture sur comment je vis ma vie de maman, de doula et de femme multipotentielle, divine créatrice, en effet, je vous invite à aller consulter mon Instagram, mon Facebook, mon site Internet et je me ferai une joie. de pouvoir échanger avec vous, partager, et pourquoi pas de vivre ces moments de reliance, peu importe le passage de vie que vous traversez à un moment ou à un autre, ou de créer pour vos proches.

  • Speaker #1

    Et du coup, la dernière question, c'est si tu as... Alors, tu as déjà donné plein de petites idées de petits rituels, mais si tu as soit justement un rituel que tu as envie de partager, ou un outil, un ou deux livres qui t'ont vraiment marqué, accompagné dans tout cet apprentissage-là, une ou deux pépites vraiment qui t'ont marqué, tes préférées ?

  • Speaker #0

    Il y a... Le livre Rituel de Femmes, exploré au rythme des saisons. Quelque chose comme ça. Attends,

  • Speaker #1

    parce que je dois... Pour s'épanouir au rythme des saisons. Rituel de Femmes.

  • Speaker #0

    Il y a toute la lignée, du coup, des livres Rituel de Femmes, qui est quand même assez...

  • Speaker #1

    Il y a une grosse collection.

  • Speaker #0

    Oui, une grosse collection qui est quand même assez exceptionnelle et qui m'a énormément portée et qui me porte encore beaucoup, qui teinte beaucoup ma pratique.

  • Speaker #1

    Ça permet vraiment, je trouve, dans les débuts, parce que... tester des choses et après on s'inspire des rituels qu'on a déjà vécu ou lu pour vraiment faire nos rituels à notre sauce qui nous correspondent encore mieux mais ils sont magnifiques les rituels qu'on partage.

  • Speaker #0

    Je vous invite sans hésiter à aller consulter ces merveilles qui sont vraiment riches d'enseignement et de sagesse.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y en a d'autres ou est-ce qu'on s'arrête là pour...

  • Speaker #0

    Après il y a un autre livre qui s'appelle Femmes... Je ne suis pas sûre du titre.

  • Speaker #1

    Je remettrai dans la description si tu as envie de nous raconter un peu.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que c'est Féminin Sauvage. Et du coup, là, c'est un livre qui est absolument incroyable et qui permet à la femme de se reconnecter avec sa racine, avec sa matrice et d'aller contacter ses ovaires, son utérus, son clitoris, ses lèvres, son vagin. Et donc, il y a un certain nombre de récits, une approche théorique qui est infiniment riche. et énormément aussi de petits exercices qui sont très simples et qui permettent vraiment de venir dans la matière, expérimenter et se reconnecter à sa matrice. Ce livre est extra.

  • Speaker #1

    En tout cas, je te remercie vraiment. Je n'ai pas été très bavarde parce que je bois tes paroles. C'est tellement en accord avec ce que je pense et avec l'accompagnement qu'on propose. Et je te reconnais juste tellement dans tout ce récit que ça m'allait très bien de te laisser nous raconter tout ce parcours-là. Je te remercie vraiment de partager toutes ces infos avec ces femmes et de nous avoir partagé ton histoire aussi.

  • Speaker #0

    Merci, merci Amélie. C'était un bonheur pour moi de te voir, toi, dans tout ton cheminement de femme après toutes ces années qu'on se côtoie et qu'on avance côte à côte. De te voir dans ton épanouissement, dans ta réalisation et de pouvoir continuer à co-créer à côté de toi, c'est juste grandiose. Je te célèbre.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. et merci pour toutes ces femmes à qui tu ouvres les portes de leur royaume bravo ma douce maman c'était un plaisir

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation des intervenants

    00:09

  • Diane partage son parcours vers la maternité et la doula

    01:06

  • Les cercles de femmes et leur impact sur la féminité

    02:17

  • L'importance de la reconnexion avec soi-même

    04:52

  • Rituels et cérémonies pour accompagner la maternité

    07:18

  • Conclusion et réflexions finales sur le cheminement féminin

    59:20

Description

Êtes-vous prête à découvrir comment transformer la douleur en douceur et à embrasser votre féminité ? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur", Amélie Dumont et Diane, doula et sophrologue, nous entraînent dans un voyage poignant à travers les expériences des femmes. Amélie, forte de plusieurs années d'accompagnement, partage son parcours unique, mêlant son histoire personnelle et professionnelle, tout en mettant en lumière des récits inspirants de femmes qu'elle a rencontrées au fil des ans.


Diane, quant à elle, évoque son propre chemin vers la maternité, un chemin parsemé de rituels et de cercles de femmes qui ont nourri son engagement. Ensemble, elles abordent des thèmes essentiels tels que la maternité, la sororité, les rites de passage et la guérison émotionnelle. Ce partage enrichissant vise à encourager chaque femme à libérer ses émotions, à se reconnecter à son corps et à son ventre, et à trouver sa voie vers une vie plus épanouissante et harmonieuse.


Dans cet épisode, nous plongeons également dans des pratiques telles que le yoga et la sophrologie, qui peuvent aider à atténuer la douleur et favoriser la douceur pendant la grossesse et la naissance. Amélie et Diane discutent des bienfaits des plantes et des soins de soi, tout en abordant des sujets comme la santé périnatale et l'allaitement. Elles évoquent aussi l'importance du rebozo, un outil précieux pour accompagner les femmes dans leur parcours de maternité.


Leurs échanges sont entrecoupés de réflexions sur les déséquilibres hormonaux et l'importance de se sentir bien dans son ventre, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Elles nous rappellent que chaque femme a en elle la puissance nécessaire pour surmonter la douleur et embrasser la douceur de la vie. Que vous soyez en quête d'informations sur la PMA, la symptothermie, ou simplement désireuse d'en savoir plus sur le cheminement vers la maternité, cet épisode est fait pour vous.



Pour retrouver diane :


Ses ressources pépites :


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.


Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont. naturopathe d'où là et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Je suis trop contente d'interviewer. Je pense que ça me tenait aussi vraiment à cœur, parce que je pense qu'on chemine vraiment côte à côte depuis quelques années, et du coup, je suis trop contente que tu fasses dans les premiers épisodes.

  • Speaker #1

    Merci, Naudos,

  • Speaker #0

    que tu participes. Est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me fait bizarre tout à coup de... de parler dans le micro alors que je ne vois pas combien... Enfin, je ne sais pas comment dire. Alors, moi, c'est Diane. Je suis maman de deux petites filles qui ont 4 ans et bientôt 3 ans. Et en dehors d'être maman, je suis doula et sophrologue. J'accompagne les femmes depuis un moment, depuis 2018, je dirais. Ça a été vraiment le début de ma révélation en tant que femme où j'ai vraiment choisi pour de vrai de... de me reconnecter à ma féminité, à ces parts de moi blessées, à ce féminin sauvage, sacré, et à cette jeune femme qui voulait tellement devenir maman. Donc je dirais qu'en 2018, j'ai vraiment pris le temps de me recentrer et puis d'ouvrir réellement et intensément la pratique de rituels, de cérémonies pour moi-même. Et fin 2018, j'ai commencé à ouvrir et à proposer des cercles de femmes. Voilà, où on a pu vivre avec de merveilleuses femmes de grands moments, de grands moments de reliance, de connexion, où chacune vient embrasser toutes les parties d'elle-même, toutes ses facettes, et où chacune peut réellement exister telle qu'elle est, dans son entièreté, et être écoutée. Donc voilà, je dirais que depuis 2018, il s'est passé beaucoup, beaucoup de moments, de cercles de femmes, de temps. de temps tellement précieux, tellement puissant et magique, que ce soit en forêt, que ce soit dans des clairières, que ce soit dans des temples ou en intérieur dans des maisons. Donc je disais que je me suis formée en tant que doula après ma première fille, je dirais. J'avais déjà fait une formation avec Camille Laperre, maternité sacrée, qu'on avait fait ensemble d'ailleurs. Oui, c'est un workshop absolument fascinant. Donc j'étais enceinte de ma première fille. Et quand ma fille est née, Je me suis inscrite pour devenir doula post-natale. Et puis, je m'étais inscrite au séminaire avec Wapio, Diane Bartlett. Et j'avais aussi vécu le séminaire de Quantique Mama, l'approche quantique de la naissance. Et je me souviens qu'un jour, j'ai reçu un mail qui disait que l'école Quantique Doula ouvrait. Donc là, ça a été grande, grande révélation. Et je me suis dit, c'est celle-là, c'est sûr, je ferai cette formation. Je laisse tomber toutes les autres. Tout s'est vraiment aligné parce que j'avais déjà financé les séminaires et compagnie que je voulais faire. Et finalement, tout le monde m'a remboursé quand je leur ai expliqué Je pars pour faire l'école Quantique Doula, c'est ça que je veux faire Donc, j'étais tellement heureuse parce que c'était normalement, ils expliquaient qu'une fois qu'on avait versé les arts, il n'y avait pas de remboursement possible, c'est annulation. Donc, en plus, quand j'ai vu que tout s'est aligné comme ça, je me suis dit Oui, c'est sûr et certain, c'est ça Et donc, j'ai commencé l'école Quantique Doula, c'était fin 2020. ça devait être en novembre qu'est-ce que je dis ? Non c'était en janvier 2021 et j'étais enceinte de ma deuxième fille donc depuis octobre 2020 j'étais enceinte de ma deuxième fille donc j'ai vécu l'école Cantique Doula enceinte enceinte de mon enfant portée du coup par cette sororité portée par Karine Laceva et Mélanie Chevary et tous ces enseignements qui viennent de partout dans le monde de l'invisible, du visible On vient vraiment embrasser la vie, la mort et tous les aspects de l'être, de l'existence, de la création. C'était absolument fascinant de pouvoir vivre ce voyage et de prendre le temps de retourner au creux de moi-même. Parce que les trois premières lunes, il y a donc dix lunes dans cette formation. Et les trois premières lunes viennent vraiment nous inviter à se reconnecter à nous-mêmes, à notre matrice, à nos lignées, à notre cycle, à notre sexualité, à la sexualité avec l'autre, pour pouvoir ensuite faire don de notre sagesse, de notre expérience et proposer notre accompagnement à d'autres personnes. C'est absolument fascinant parce que c'était à l'époque les seuls moments que j'arrivais à me dégager pour... me recentrer en tant que femme et pas juste être la maman de cette petite fille de 7 ou 9 mois à l'époque. Pas du tout, elle avait 10 mois parce que j'ai commencé en janvier. Donc elle avait 10 mois, donc voilà, de cette petite fille de 10 mois ou un an. Et c'était vraiment un grand, grand voyage que de pouvoir vivre cette école quantique. Qu'est-ce que je voudrais vous dire d'autre ? Par le biais de cette école, j'ai pu accompagner des personnes, que ce soit en cérémonie de deuil périnatal, avortement, ou alors les femmes que j'ai accompagnées en cercle pour des thématiques sur leur matrice et sur leur cycle intérieur. À l'heure d'aujourd'hui, je suis maman de mes deux filles. Peu à peu, je me dégage du temps pour pouvoir accompagner d'autres familles dans leurs projets. de grossesse, de naissance, que ce soit à la maison, parce qu'en principe, c'est souvent à la maison que j'accompagne les naissances. J'accompagne également les familles en post-natal. Voilà. Et vraiment, ce que je pourrais dire, c'est que j'ai vraiment envie d'accompagner les familles, les femmes, les parents, pour qu'ils puissent... Comment dire ? Pour qu'ils puissent trouver en eux vraiment cette force, cette puissance et la confiance en leur potentiel. qu'ils soient vraiment conscients de toute leur sagesse et de leur capacité à créer, à enfanter, à accompagner et puis à pouvoir libérer ce qui doit l'être en eux et à venir vraiment embrasser toutes ces parties d'eux-mêmes et à mener une vie davantage harmonieuse, alignée avec leurs vraies valeurs et sans être constamment parasité par du transgénérationnel ou par la peur de l'autre. par la peur de la société. Voilà. Donc, je dirais que c'est ça. Mes accompagnements sont vraiment là pour que chacun retrouve sa puissance, sa sagesse, que chacun puisse embrasser sa part divine, peu importe son âge, peu importe son parcours, peu importe le passage de vie qu'il est en train de traverser, que ce soit dans le visible ou dans l'invisible.

  • Speaker #0

    Merci. Qu'est-ce qui t'a donné envie de creuser ? Tu disais, j'étais cette jeune femme qui voulait devenir maman. Qu'est-ce qui t'a du coup donné envie de creuser autant et de découvrir ces cercles de femmes et de te préparer à devenir maman et à te préparer à être doula avant même d'être maman ? Tu fais partie des rares personnes qui creusent justement ces sujets-là avant même de devenir maman, qui sont vraiment passionnées.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a amenée à vraiment creuser vraiment le sujet de la femme, le sujet de ma personne en tant que femme, je dirais que ça vient de très très loin parce que... Je viens d'une famille où nous sommes six enfants, je suis la première. Il y a cinq filles et un garçon. On n'a jamais trop vécu avec des pères à la maison. Je n'ai jamais eu de grand-père. Voilà, on peut dire qu'on est un peu dans une famille matriarcale, j'ai envie de dire, où la femme a toujours fait en sorte de prendre sa place, de la garder et de faire en sorte de ne pas se faire écraser et de se relever. Vraiment encore plus fort que lorsqu'on l'écrasait. Donc je dirais que ça vient déjà de très loin. Depuis toujours, j'ai voué mon existence et mes recherches au bien-être, au mieux-être de l'enfant pour que l'enfant puisse bénéficier d'un accompagnement qui lui soit vraiment adapté, sécure. Donc j'ai vraiment touché à énormément de sujets depuis très très tôt. pour pouvoir vraiment apprendre à savoir comment est-ce que le cerveau de l'enfant fonctionne, comment est-ce que fonctionnent ses émotions, comment se développe son corps, et puis comment est-ce qu'il appréhende le monde et comment est-ce qu'on peut l'accompagner, quels sont ses besoins. Et à 18 ans, j'ai travaillé auprès d'enfants avec autisme, d'enfants avec polyhandicap, donc que ce soit enfants, adolescents, jeunes adultes, ou d'enfants avec d'autres pathologies tout à fait... diverses et variées et ça m'a vraiment permis de de creuser encore davantage les besoins de l'enfant, de l'enfant neurotypique ou avec capacités différentes et par la suite je suis allée un peu plus dans le monde de l'adulte et puis de la psychose et tout ça qui me fascinait absolument intensément et profondément donc j'ai vraiment investi énormément d'énergie là dedans Et à un moment donné, je me suis rendue compte que toute ma vie allait dans l'accompagnement de ces personnes en tant qu'aide médico-psychologique. Et c'était vraiment mon quotidien. Et je me rendais vraiment compte qu'en fait, moi, je n'allais pas très bien. Il faut le dire. J'ai voué toute ma vie, mon existence à tout faire pour que ma famille, mes frères et soeurs se sentent bien, à materner tout le monde. J'ai vraiment fait ça. En fait, ma vie, c'était du maternage pour les grands, les moins grands, les jeunes, les petits, les vieux. Tous ceux que je croisais, je les maternais. Et j'avais déjà ce désir moi-même d'être mère depuis très très jeune. Je savais que c'était ma mission de vie. Je pense qu'à 9 ans, je savais déjà que mon but ultime, c'était être mère. C'était vraiment le plus beau et le plus grand rêve de toute ma vie, c'était devenir maman. À un moment donné, j'ai eu le décès d'un ami qui m'a vraiment permis de toucher le fond. Et là, je me suis dit, il faut vraiment que je prenne du temps pour moi. Et j'ai compris que la vie, ça dépendait de la perception qu'on avait et qu'on n'était pas en colère parce que l'autre nous mettait en colère, on n'était pas au fond du trou parce que l'autre était mort, mais simplement parce que notre perception, nos ressources, notre bagage faisaient qu'on vivait ça en ce moment de telle manière et qu'on ressentait ça de telle manière. Et que oui, on pouvait vivre de la douleur, mais ça dépendait de nous, de nous décocher cette deuxième flèche, comme dit Bouddha, et de s'infliger la souffrance. Et du coup, quand j'ai compris ça, ça a été vraiment comme un déclic et je me suis dit partons en voyage. Donc je suis partie en voyage. Je suis partie en voyage au Sénégal pendant un mois. Et voilà, j'ai découvert une autre culture. J'ai découvert vraiment que ça existait de vivre apaisé. J'ai découvert ce que ça voulait dire d'être relax, de se sentir apaisé, de se sentir serein. Et c'était juste incroyable. Et je découvrais ça, j'avais 20 ans, peut-être même un peu plus, je ne sais plus. J'avais 22 ans. J'avais donc 22 ans et demi quand j'ai découvert ce que c'était que d'être apaisée. Et voilà, j'ai vécu ce voyage en allant d'une famille à l'autre et en découvrant la place de la femme finalement dans chaque famille, au sein des enfants, auprès du mari, auprès d'autres femmes. Parce qu'on est dans une culture où il y a quand même l'autorisation d'avoir plusieurs femmes. Donc comment est-ce que la femme le vit, qu'est-ce qu'elle en pense et tout ça. Donc ça m'a vraiment apporté énormément de choses. énormément d'éléments de compréhension de ma vie, de mon existence, de mon modèle d'éducation. Et en revenant, je me suis rendue compte au combien c'était génial de prendre soin de soi. Donc je dirais que ça a été vraiment ça le déclic de se dire waouh, là j'ai commencé à prendre soin de moi pour de vrai. Et qu'est-ce que ça fait du bien en fait, c'était juste là à portée de main et j'avais juste à m'arrêter quelques temps et à venir embrasser ça quoi. Et donc ensuite, je suis repartie. J'ai retravaillé un petit peu, mais là, en mettant un peu plus de distance et en continuant à cheminer sur la personne que j'étais et celle que je souhaitais devenir et en me rapprochant un peu plus toujours de ce qui m'animait réellement. Donc, j'ai continué des petits CDD par-ci, par-là, toujours dans le milieu du coup du handicap. Et au final, après, je suis repartie en Inde et au Népal pendant trois mois. Donc, j'avais la moitié du temps où je prenais du temps pour moi et la moitié de l'autre temps où... où j'allais dans des associations pour les femmes dans le besoin, les femmes battues, les enfants des rues. Donc voilà, c'était encore très maternant, très dans le don, très avec la femme et tout ça. Donc une fois de plus, découvrir d'autres cultures, d'autres regards, d'autres perspectives, d'autres manières d'appréhender le monde et de considérer la femme, j'ai envie de dire. Par la suite, j'ai vécu une séparation là-bas qui a été assez violente. mais que j'ai vraiment embrassé aussi parce que ça m'a emmenée vers encore davantage de compassion et davantage à l'écoute de mes besoins, ce qui était OK pour moi, ce qui ne l'était pas, et le droit de dire juste non, sans avoir peur de blesser l'autre. Et là, je revenais de très loin et sans avoir peur de blesser l'autre en disant non, c'est moi qui ai été heurtée et blessée. Donc là, il fallait encore cheminer, mais j'ai développé une compassion et un pardon que je n'avais encore jamais atteint jusque là. Et je me suis vraiment posée en rentrant chez moi. J'ai vraiment réappris à vivre toute seule. Et là, j'ai mis du temps à lire, à lire, à lire, à investiguer sur un tas de sujets. Et je me souviens que j'ai découvert des articles où on parlait d'épisiotomie et tout. Et là, je me suis dit, mais en fait, pour prendre soin de l'enfant. Bien sûr, l'enfant, le holding handling, comment est-ce qu'on le... porte physiquement, psychiquement, comment est-ce qu'on prend soin de lui, la nourriture affective, l'allaitement, ça c'est des trucs que j'avais toujours su finalement et que j'avais investigué depuis un moment parce que c'était mon domaine de compétences. Mais là j'ai touché à quelque chose d'un peu plus j'ai envie de dire le médical de la naissance, j'ai envie de dire j'ai commencé à creuser un peu plus ce côté-là et je me suis vraiment rendue compte à quel point la femme pouvait être malmenée lors de la naissance et voilà en fait j'avais pas cet aspect-là aussi clair jusqu'à avant. Parce que je savais que quand l'enfant vient au monde, sa naissance, et si, et ça, et les premières empreintes, et comment est-ce qu'on l'accompagne, et tout ça. Mais voilà, je me suis vraiment dit, et la mère ? Et la mère dans tout ça, comment est-ce qu'elle a été accompagnée ? et de quelle manière elle a été respectée ou non, et comment est-ce qu'elle le vit, et comment est-ce qu'elle le traverse, et comment est-ce qu'elle renaît de cette expérience. Et donc là, ça a été vraiment pareil, un portail incroyable que je venais d'ouvrir, parce que là, j'ai été investiguer tout ce que je pouvais finalement, tout ce qui pouvait concerner la femme, son cycle, ses hormones, et puis l'adolescente, et puis la jeune femme, et puis l'adulte, et puis la ménopause, et puis la mort, et puis tout ça. Et donc, de fil en aiguille, je me suis vraiment aussi fascinée, parce que ça faisait déjà des années et des années que j'étais fascinée par les cultures et ce qui se passe un peu partout, et les rites de passage et tout ça. Donc, c'était vraiment quelque chose que je portais en moi, mais je veux dire que c'est à partir de là que je me suis dit, bon, là, c'est bon, je déménage, je vais habiter dans la forêt, je vais tout lâcher, je vais m'aligner encore un peu plus, me réajuster davantage avec mes besoins. Je repars en voyage, cette fois-ci, je pars en Amérique. D'abord, je vais habiter dans la forêt, donc là, j'ai habité dans la forêt. Je dirais que c'est là vraiment, à ce moment-là, que j'ai voué le plus clair de mon temps à prendre soin de moi, à me reconnecter à ma matrice, à me reconnecter à mon cycle et à aller vraiment dans cette pratique de rituel qui nous emmène, qui m'emmenait vraiment dans quelque chose d'or du temps et qui me reconnectait à cette part de moi, je veux dire déjà à mon enfant. Parce que très tôt dans ma vie, j'ai été adulte finalement. Je me souviens qu'à 7 ans, 8 ans, pour moi, jouer, c'était déjà... Quelque chose d'inaccessible pour moi parce que je n'avais pas le temps ni l'énergie et mon cerveau n'en était pas de là parce que j'avais d'autres préoccupations que ça. Donc le jeu, ma vie de jeune fille, de petite fille, je l'ai laissé très tôt. Donc là, c'était comme vraiment venir réembrasser cette part de moi, cette jeune fille qui avait été muselée. très tôt et qui était déjà devenue mère, par choix, mais aussi parce que c'était là, posé finalement et que ça faisait partie de mes lignées, de notre histoire et tout ça. Mais bref, du coup, c'était juste fascinant et incroyable de pouvoir se reconnecter aux éléments, au feu, à l'eau, à la terre, à l'énergie de Marie, à Bouddha, et puis de pouvoir juste aller dans cette expansion de conscience, faire des voyages incroyables ou alors juste retourner dans mon corps. prendre conscience de ma respiration, de mes ovaires, de mon clitoris, de ma vulve, et de se dire Waouh, je suis là, j'existe, et le plaisir, il est là aussi, et j'ai le droit d'éprouver du plaisir, c'est pas tabou, c'est pas malsain, c'est pas dégueu. Et voilà, de vraiment me réapproprier mon corps de femme, apprendre davantage à le connaître, à cheminer avec lui, et à rayonner, à prendre vraiment conscience de ô combien je vais parler pour moi, mais je parle en fait pour tout le monde, ô combien je suis parfaite. comme je suis, au combien je suis capable de créer tout ce que je veux créer, au combien je sais qu'il n'y a aucune fatalité, et au combien je sais que je suis magique et que j'ai toutes les capacités en moi pour réussir et que tout est déjà là. Donc c'était vraiment ça en fait, que je venais expérimenter là-dedans quand je m'amusais avec la cendre ou avec le sang ou avec les plumes ou avec le chant et d'apprendre aussi à porter ma voix parce que ça c'était quelque chose... J'avais quand même assez tendance à me faire petite, discrète, pas vouloir déranger, même si j'avais un style qui... C'était complètement paradoxal parce que j'avais un style qui appelait à tout sauf à la discrétion. Mais pourtant, je me cachais derrière des habits extra larges et une voix assez basse pour m'effacer, ne pas être trop entendue, trop repérée, rester assez gentille pour ne pas blesser. Même si j'avais quand même cette grande gueule qui faisait que si tu essayais de me marcher dessus... Rires J'avais quand même toute ma lignée avec moi et on avait la grande gueule qui faisait qu'on n'allait pas se taire, mais voilà, envers l'homme. Par contre, envers les autres, j'étais capable de me faire très, très petite. Donc voilà, j'ai réussi à apporter ma voix aussi également, à découvrir ma voix et à me rendre compte de cette médecine absolument puissante. Et voilà, à venir embrasser cette vulnérabilité, à ne plus avoir peur, de se dire Ouais, là, je suis triste, je pleure et en fait, c'est normal. Ou alors de me dire… Là, qu'est-ce que je me sens au fond du trou ? Non, je ne suis pas dépressive, non, je ne suis pas folle, parce qu'hier, il y a deux semaines, j'étais super heureuse, maternante, je me sentais belle. Et là, ce matin, je me réveille dans mon lit, j'ai juste envie de pleurer, qu'on me foute la paix, je me sens nulle. Et juste de me reconnecter à mon cycle et de savoir qu'en fait, c'est juste physio, c'est juste hormonal, c'est juste normal, si on a envie de parler de normes. Et là, je me suis dit en fait juste, ouais, c'est un chemin, c'est un passage, et je vais venir embrasser cette femme, je vais venir embrasser toutes les femmes de la... terre de l'univers, toutes mes lignées. Et on va cheminer là-dedans parce que il y a énormément de choses à comprendre, il y a énormément de choses à tricoter, à tisser, et il y a aussi beaucoup de choses que j'ai envie de faire différemment. Je me souviens vraiment de ce lien que je pouvais avoir avec l'homme, qui n'était ni plus ni moins que ce que je reproduisais, de ce que j'avais toujours vu, toujours entendu. Et voilà, ça faisait depuis toujours, comme je disais, que j'avais envie d'être mère, et je savais qu'il était fondamental. que j'emprunte un chemin différemment, que je vienne vraiment embrasser le masculin en moi, embrasser le masculin de l'autre, embrasser le masculin sacré, embrasser le féminin aussi. Parce que j'avais grandi aussi quand même dans cette société où il y a des rivalités, où on se compare, où alors l'homme peut être violent, l'homme peut faire mal, l'homme peut blesser, l'homme peut violer. Je venais quand même, je viens quand même de cette lignée-là et je sentais que mon chemin, il était ailleurs et que toute cette... colère, toute cette rage, toute cette peur, toute cette honte que je pouvais porter faisait que j'étais dans une lutte perpétuelle contre moi et contre l'autre. Et là, j'ai vraiment senti qu'en me reconnectant à mon féminin, je venais toucher des parts de moi qui étaient super heureuses, finalement, de se dire Ouais, on était là ! Et il y a plein de choses que là, tu vas pouvoir laisser et tu vas voir combien ça va être plus doux et beaucoup plus lumineux quand on aura plus apporté le fardeau de... de ces expériences passées, et puis de tes lignées, de tes ancêtres et tout ça. Donc petit à petit, j'ai réussi à laisser ce que j'avais envie de laisser, à libérer certaines choses et à venir du coup connecter différemment avec, comme je disais, le féminin, le masculin. Universel, j'ai envie de dire, que ce soit chez moi, chez l'autre, et partout dans l'univers. Et c'est fou, parce que c'était plus doux. plus harmonieux et ça me permettait vraiment d'avoir un accès tout autre à ce que j'avais envie, à qui j'étais et à là où je voulais aller. Donc j'ai vraiment compris que l'univers était là et qu'il était à mes côtés et que tout était réuni et que tout conspirait en ma faveur finalement pour que j'aie une vie magnifique, que tout était là tout le temps. C'était juste ma perception et c'était juste la manière dont j'apprivoisais finalement la réalité et ce que j'en faisais. qui différait de mon bonheur finalement. Donc voilà, j'ai repris mon bonheur en main. J'ai repris possession de ma vie et de mon quotidien et du coup, j'ai œuvré pour pouvoir vivre une vie au milieu des fleurs, au milieu de la forêt, au milieu de l'eau, au milieu des voyages et de m'entourer de personnes avec qui j'avais envie d'être pour de vrai, de personnes avec qui on avait vraiment des choses à partager, des choses qui soient... lumineuse mais pas toujours mais en tout cas des personnes avec qui on est on est aligné et des relations qui sont nourrissantes qui sont nourrissantes et qui font que on s'élève et qu'on se sent bien et pas des relations auprès desquelles on est censé ça se remettre en question ou à être blessé ou être dans la culpabilité ou à être en colère donc voilà j'ai aussi changé un peu enfin mon cercle disons ma vibration a changé mon cercle d'amis a évolué et voilà j'ai continué à grandir dans ce chemin Je ne sais plus exactement où je voulais en venir là-dedans. Mais voilà, petit à petit, homme après homme finalement, j'ai vécu de très belles relations. Sauf que l'enfant n'arrivait pas. L'enfant n'arrivait pas et je me disais, s'il n'arrive pas, c'est que le travail sur moi n'est pas encore terminé et que j'ai encore beaucoup à faire. Et que plus tard arrive l'enfant, plus j'aurai fait de travail sur moi-même et plus je me serai... apaisée, allégée, et moins j'aurais de fardeaux à transmettre ou de blocages, ou de traumas à transmettre à mes enfants. Donc ça a été aussi un grand cheminement que de se dire tout est juste. Et si l'enfant, il n'est encore pas là, enfin si l'enfant, il est toujours là-bas, c'est que c'est OK et que j'ai encore beaucoup de choses à vivre sans. Donc voilà, c'est à ce moment-là que je suis partie en voyage en Amérique latine.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que du coup, il y a eu... plusieurs années où tu as essayé ou même la situation n'était pas propice à ça ?

  • Speaker #1

    Disons qu'en sept ans, j'ai eu deux relations. J'ai eu une relation qui a duré six ans, avec qui on voulait un enfant, mais disons que là, c'était plutôt ses états à lui qui faisaient que c'était bien de freiner un peu également. On ne peut pas dire qu'on a essayé parce que pour lui, ce n'était jamais le moment, finalement. Moi, c'était toujours le moment. Pour lui, ça ne l'était jamais vraiment. Et après, quand j'ai un peu plus creusé, je me suis dit, c'est peut-être bien qu'il chemine aussi et qu'on prenne le temps. Je voulais vraiment être mère, oui, mais de manière consciente et pas juste avoir un enfant pour avoir un enfant, parce que c'est ce que je voulais. Je voulais devenir mère et pouvoir marcher main dans la main avec mon enfant et avec le papa, parce qu'il était question d'un papa à ce moment-là. Et de se dire, oui, on est conscient et on est heureux, on est capable d'être heureux sans enfant. ça va pas être notre béquille et on va pas déverser cette solitude qu'on n'a pas réussi à intégrer, ce bonheur qu'on n'a pas réussi à acquérir tout seul, on va pas se dire on fait un enfant parce que comme ça, ça recollera les morceaux de notre couple ou alors on deviendra des êtres heureux parce que parce qu'on a eu un enfant. Et plus je cheminais, plus je me disais, c'est vers là que ça tend. Donc, je vais faire en sorte d'être une femme heureuse. Et je dis accomplie entre guillemets, parce qu'on est accompli quand on se sent accompli. Mais on a toujours des choses à bosser, à cheminer, à naviguer. Je pense que c'est tout un cheminement, c'est un cheminement de toute une vie. Mais j'avais vraiment envie de pouvoir dire, je me sens épanouie, je me sens heureuse pour de vrai. Et je suis prête. à devenir mère là parce que j'ai fait des voyages, parce que j'ai été dans tous les endroits où j'avais envie, parce que j'ai vécu toutes les expériences que je voulais, parce qu'il y en a plein que je n'ai pas vécues. C'est OK. Parce que j'ai super attendu, ça a été dur, mais maintenant, ça va. Et voilà, j'avais vraiment envie de me dire aussi, là, les périodes où j'étais super mal, je me dis, ben ouais, là, je suis super mal, mais du coup, le fait que si là, je pouvais avoir un enfant tout de suite, est-ce que je le ferais dans cet état super mal ? Pour me dire que c'est ça qui me rendrait heureuse, j'étais... pas super à l'aise avec ça non plus. Donc bref, l'univers a bien entendu. Finalement, ça s'est très bien goupillé. Et donc voilà, j'ai eu cette séparation, comme je disais, en Inde, qui était assez violente. Et puis après, j'ai rencontré cet autre homme avec qui nous avons complètement fusionné. Nous n'étions plus qu'une seule personne. Et là, c'était sûr aussi qu'on voulait avoir... avoir un enfant. Et puis, même si nous n'étions pas un couple, c'était sûr, on était sur la même longueur d'onde, les mêmes aspirations. On dit toujours, on a la théorie, la pratique, les principes et après, on devient parent. Mais voilà, on a cet idéal, du coup, de l'accompagnement de l'enfant. Et on avait vraiment le même idéal, j'ai envie de dire. Donc, on s'était dit, c'est sûr, faisons un enfant. Et puis, cet homme était plein de doutes aussi. Donc, moi, j'avais tous mes cycles à chaque fois. Oui, oui, vas-y, on en fait un enfant le mois prochain. Donc, moi, j'étais tout le temps à fond. Et après, pouf ! tous casser la binette parce que c'était plus le moment pour cet homme et c'était tout à fait louable également parce que il était vraiment dans un cheminement hyper conscient et voilà j'ai envie de dire que je respectais ça parce que je savais que moi comme je vous disais j'avais pas envie de faire un enfant de manière comme ça précipité et puis parce que on l'avait choisi et quand je voyais que cet homme là avec qui je voulais créer une famille était en capacité de me dire, je veux vraiment un enfant, mais là je sens que j'ai encore des choses à libérer, j'ai beaucoup de choses à guérir, il y a plein de choses qui ne vont pas chez moi. Je n'ai pas envie d'accueillir un enfant alors que je suis dans cet état-là. Donc pour moi, c'était à chaque fois des blessures immenses de devoir. C'était vraiment à l'intérieur de moi, ma matrice pleurait. C'était horrible, à chaque fois je devais me reconstruire, c'était limite un deuil à chaque fois. Je me disais, peut-être je ne serai jamais mère de ma vie. Et là, j'étais vraiment dans ce truc de, ok Diane, peut-être tu ne seras jamais maman de ta vie. Et du coup, c'était vraiment hyper dur. Mais voilà, j'allais quand même dans le respect de cet homme qui avait besoin de cheminer. Et voilà, donc j'ai continué moi aussi à me dire, bon ben puisque, continuons les rituels, les méditations, les invocations, et puis les feux sacrés, les bains d'eau de lune et compagnie. Et continuons d'appeler cet enfant quand même et d'y croire et des fois de ne plus y croire. Et voilà, donc c'était vraiment un mélange de tellement de choses. Mais c'était un parcours, un vrai parcours initiatique. Et je voyais ma mère qui avait réussi à enfanter six enfants comme ça. Ma sœur qui avait eu deux enfants très facilement aussi. Et moi, je me voyais qui passait les âges et toujours pas d'enfants. Et c'était vraiment, c'était dur. Et à chaque fois qu'on se retrouve avec d'autres femmes qui sont confrontées à je suis enceinte, mais je vais avorter Donc pareil, c'est quelque chose que, bien sûr, comme je disais, je le... porte, je le soutiens et puis j'accompagne les femmes dans ce chemin-là. Mais ce que je veux dire, c'est que quand, du coup, on croise une femme avec son bébé tout mignon ou une femme enceinte ou une femme qui va avorter, à chaque fois, ça vient réactiver, à chaque fois, ça vient aussi nettoyer, ça vient libérer, mais c'est hyper confrontant quand même. Donc voilà, je dirais que le chemin de mon féminin sacré, entier, tout ça, c'était pas mal dans cette direction-là. Et après, je suis donc repartie en voyage en Amérique. Et avec cet homme-là, que je citerai, Aymeric, nous sommes partis en voyage. On a voyagé trois mois ensemble et il voulait rentrer. En plus, il a été malade et il m'a proposé de rentrer. Et là, pareil, c'était une période de ma vie où j'ai osé dire non. J'ai osé dire non pour me respecter, moi, en essayant, je dirais, parce que ce n'était pas sans peur d'être moins aimée ou de me retrouver seule. Mais j'ai osé dire ce non salvateur parce que je sentais que ce qui vibrait pour moi et ce dont j'avais besoin. C'était de me détacher et pour une fois dans ma vie, de vivre pour moi-même sans avoir personne d'autre à materner, à accompagner, à soutenir, à écouter et avec qui être en relation. Et là, ce jour-là, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Non, je reste pour moi parce que je sens que mon chemin, il est là pour de vrai. Ouais, j'ai peur. Ouais, l'Amérique, c'est grand. Ouais, j'ai jamais voyagé toute seule. Mais je sens qu'ici même, je vais me rencontrer pour de vrai. Donc, je suis partie en Colombie et c'était fou parce que je me sentais belle. Je me sentais seule. Ce n'était pas facile parce que j'avais vraiment ce truc de me dire... Cet homme avec qui on est en fusion depuis tellement de temps, cet homme avec qui on projette ce bébé, pareil, depuis tellement d'années maintenant. Et tout à coup, on s'était dit en voyage, nous allons faire un enfant. Et puis, tout à coup, il est parti en France. Et moi, je suis restée là et j'ai dit non. Donc, peut-être que je n'aurai jamais d'enfant avec cet homme. Et ça a été un deuil aussi, de se dire, OK, là, il est parti. Peut-être qu'il va refaire sa vie et peut-être qu'on ne sait pas. On ne sait rien du tout. Mais bref, je sentais que c'était cette direction à faire pour moi-même, Diane, en tant que femme, seule. unique, bien dans ses pompes, dans ses petites robes, sous le soleil des Caraïbes. Et voilà, donc j'ai continué à cheminer dans ce voyage, à aller au gré. Du coup, pareil, une femme seule dans les Caraïbes. En tout cas, pour ma part, ça a été hyper confrontant aussi parce que parce que le regard de l'homme était là tout le temps. Et comme je disais, moi qui aime me faire discrète, je n'étais pas tout le temps en robe. Je mettais beaucoup de leggings aussi, avec des longs t-shirts quand j'ai vu que les robes, ça, ils aimaient bien. Mais je veux dire, voilà, je n'allais pas me baigner sur la plage. Je me mettais en retrait avec ma petite guitare et tout. C'est vraiment d'être hyper discrète, mais en même temps, hyper confiante parce que j'ai réussi à aller me promener dans la jungle avec des gens que je ne connaissais pas, me retrouver. Je me suis mise vraiment dans des situations hyper... qui auraient pu être très dangereuses. Mais ça m'a vraiment réconciliée une fois de plus avec l'homme parce que toutes les situations que j'ai vécues, ça a été à chaque fois avec des hommes où... où vraiment, on m'a dit, mais t'es folle, t'aurais pu être violée, on t'aurait jamais retrouvée. Aller m'enfoncer dans la jungle à 6h de marche toute seule, aller chez les indiens Kogi, c'était du grand n'importe quoi, me retrouver chez des hommes toutes seules qui étaient là, commençaient à venir me caresser, et moi, mais non, mais mec, je veux pas, je m'en vais. Et à chaque fois, j'étais tout le temps confrontée à, je fais hyper confiance en la vie, j'ai super confiance en moi, tout s'aligne. Diane, la déesse, vas-y, on est en voyage. trop la fête et puis c'est merveilleux allons découvrir les communautés allons découvrir les peuples de là bas leur culture et tout et j'ai la vie devant moi c'est maintenant ou jamais donc vraiment mais j'allais avec une telle confiance et très souvent du coup je me reprenais des petites claques diane fait gaffe quand même tu vois et à chaque fois je veux dire ça aurait pu être des femmes qui me touchait les fesses en passant dans la rue ça aurait pu être une femme qui met enfermé dans sa grosse baraque là non à chaque fois c'était des hommes Et à chaque fois, j'avais ce truc de mon intuition finalement, qui me disait Diane, fais gaffe, tu ne le connais pas, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es, tu n'as personne autour de toi là, fais gaffe Et moi j'étais là Non, non, mais Diane, tu sais, ça c'est sûrement ton mental qui a peur, parce que dans tes lignées, les femmes ont vécu ça, ça, ça, ça, ça. Et parce que dans ton inconscient et aussi dans ton conscient, l'homme il peut faire ça, ça, ça, ça, ça. Eh bien non, moi aujourd'hui... Je fais confiance à l'homme et j'y vais et j'ai confiance en moi et j'ai confiance en la vie et tout va s'aligner. Donc à chaque fois, j'y allais. Et en même temps, dans ces expériences qui auraient pu être vraiment endommageables, ben ouais, ça a commencé à l'être, mais j'ai osé à chaque fois dire le non. J'ai osé à chaque fois dire je ne suis pas d'accord. J'ai osé à chaque fois dire enlève tes mains et puis encore enlève tes mains et puis ne me parle pas comme ça. Et puis tu me respectes. Et en fait, il aurait pu m'arriver n'importe quoi. Je veux dire, je me suis retrouvée, comme je disais, dans des trucs isolés. Je n'avais pas de téléphone. Mon téléphone ne marchait pas. Je n'avais même pas de lampe. C'était du n'importe quoi, je veux dire, j'étais dans la jungle seule, personne ne savait que j'étais là. Et pourtant non, ces hommes m'ont juste respectée et se sont dit, bon, il y en a qui ont insisté un peu plus que d'autres, mais je veux dire, ils auraient pu faire ce qu'ils voulaient de moi. Et ils ont respecté, ils se sont excusés et j'ai pu repartir à chaque fois de toutes ces situations et me dire, waouh, qu'est-ce qui s'est passé ? Bon, ok, vas-y, c'est pas grave, on continue, le voyage continue. Et en fait, c'était juste grandiose de se dire... Ouais, je vais vraiment à la rencontre de moi-même et j'apprends à faire confiance en la vie, en moi. Et qui est mon intuition et qui est mon mental ? Bon, ça va falloir encore jauger parce qu'en fait, c'était vraiment vrai que j'étais en train de me mettre en danger. Mais vu que j'adore l'aventure, ce serait dommage de m'arrêter si jamais c'était la peur qui disait de ne pas y aller. Donc, on va quand même y aller. Et du coup, c'était un cheminement de fou, quoi. C'était incroyable. Et donc, bref, j'ai continué mon voyage comme ça et c'était absolument merveilleux. J'ai rencontré des personnes fantastiques. J'ai vécu des expériences. magique. Et puis, je suis allée en Amazonie encore en toute confiance, en toute sérénité pour aller célébrer mes 27 ans. Je suis arrivée en Amazonie équatorienne pour mes 27 ans. Et puis, j'ai rencontré l'amour. J'ai rencontré le grand masculin que j'avais envie de dire. Je disais, ça y est, il était là, mon masculin sacré. Pour qui je suis cette déesse. Enfin, un homme qui n'a pas peur de moi et que je ne vais pas intimider. Parce que c'était ça aussi. Le peu de relations que j'avais, finalement, c'était toujours... J'intimidais, en fait. Et du coup, c'était super dur de se dire, là, moi, je suis dans mon plein éveil. Je commence enfin à prendre conscience que je suis une déesse. que je le vaux, que j'ai le droit de vibrer, que j'ai le droit de rayonner, que j'ai le droit d'illuminer. Et en fait, si j'ai envie de mettre une robe, je mets une robe, je n'ai pas à me cacher. Et du coup, se retrouver confrontée à chaque fois à des hommes qui avaient peur ou à des hommes dans mes relations en France, j'entends, qui se sentaient intimidés, c'était dur. Et donc, quand je suis arrivée en Amazonie, que j'ai rencontré cet homme qui tout à coup... Tout à coup, j'étais une déesse, une reine. Enfin, waouh, tout était, waouh, c'était notre royaume. C'était grandiose. Et là, je me suis dit, ça y est, c'est lui. J'avais ce truc à l'intérieur de moi qui me disait, non, Diane, fais gaffe. Fais super gaffe, Diane, casse-toi. File, file, arrête, ça va pas. Non, non, il est magnifique, je reste. Et donc, bref, j'étais encore dans ce truc de l'intuition et puis l'appel du cœur, l'appel de la yoni, l'appel de... Il y a plein de choses différentes finalement, l'appel de l'aventure. Non, non, tu ne vas pas t'en aller parce que tu as peur. Et oui, c'est vrai que ta mère, elle a vécu ça aussi, le pervers narcissique et compagnie. Mais tu n'arrêtes pas là, Diane. S'il y a ça, c'est que vous pouvez le traverser ensemble. Et puis allez-y, le féminin, le masculin, harmoniser, c'est magnifique. Donc voilà, j'étais vraiment dans cette dynamique-là. Et puis bref, le masculin, le féminin cheminés ensemble. Grand, grand parcours initiatique aussi. Et puis l'enfant est arrivé. L'enfant est arrivé, donc quelques mois. quelques mois après mon voyage, quand j'étais en Bolivie. Et là, ça a été juste incroyable parce que les mois d'avant, je m'étais vraiment très alerte, très en lien avec mon cycle menstruel. Je m'étais vraiment recalée, donc mon ovulation était sur la pleine lune. Je me souviens d'une fois où j'étais censée aller au Maroc et où je m'étais dit Si j'ai mes lunes au Maroc alors qu'on va être en tente, là où on va, il n'y a pas d'eau, comment je vais faire avec ma cup et tout ? Et puis je me suis dit Ce serait cool si ça se déplaçait et bim, ça s'est déplacé. Et donc, ça s'était redéplacé et tout. Et donc, quand on est parti en Amérique, on avait ce projet d'enfant avec Aymeric. Et puis finalement, après, ça s'était un peu dégradé. Et puis, on s'était dit, se trouve, on n'aura jamais d'enfant ensemble. Et donc, mon cycle menstruel s'était complètement décalé. Et tout à coup, finalement, j'avais mes lunes sur la pleine lune. Et certaines théories disent que la femme, quand elle ovule à la pleine lune, c'est qu'elle est dans ce désir de maternité, d'expansion de l'être, d'aller vers l'autre et tout ça. Et lorsqu'elle ovule... pendant la nouvelle lune et qu'elle a ses lunes à elle pendant la pleine lune, c'est que là la femme elle se remet vraiment en introspection, en intériorité. Et donc pendant mon voyage en Amérique, j'étais vraiment comme ça. Donc je me disais mais ouais mais c'est trop ça, mais ça colle tellement là, je suis plus du tout dans un truc de faire un enfant parce que je ne sais même pas si avec Aymeric on pourra quoi. Donc j'étais vraiment là dessus et un mois avant d'être enceinte, donc bébé cadeau, bébé surprise est arrivé, mon cycle s'est recalé sur la pleine lune finalement, ovulation sur la pleine lune quoi. J'ai trouvé ça tellement magique en fait, que mon cycle s'est raligné comme ça, tout s'est aligné ensemble. C'était juste incroyable. Et donc, mon enfant est arrivé en Amazonie. Et là, pareil, tout à coup, tu te retrouves enceinte. Alors, cet enfant que tu as rêvé, que tu as invoqué, que tu as pleuré pendant des années et des années et des années. Et puis, tout à coup, il arrive avec cet homme. Alors que ce n'était pas avec cet homme que tu le voulais. Puis là, tu te dis bon. Ok, bon, comment on va faire ? Donc voilà, on se retrouve encore dans des grandes réflexions, grands cheminements et puis tous les schémas du coup de toute ma famille, de toute ma lignée et puis ma relation à l'homme qui se retrouve encore en plein, enfin je me remettais encore en plein questionnement et pourquoi si, pourquoi ça et pourtant je croyais que... Donc voilà, l'enfant une fois en moi, ça a été... une grande célébration et là j'ai senti que je devenais cette femme source que j'avais vraiment rêvé depuis toujours finalement et que avec cet enfant arrivait voilà son lot de nettoyage Et de questionnement et ce cheminement finalement qui faisait que commencer quoi Moi qui m'étais dit waouh, j'ai tellement libéré, j'ai tellement cheminé, j'ai tellement avancé, merci la vie, merci tout ça et bien là, j'ai fait face à un gros tremblement de terre, j'ai envie de dire finalement, parce que beaucoup de colère est remontée, parce que je pense que quand on est enceinte, finalement, c'est les grossesses de toutes nos lignées, de tous nos ancêtres qui se rejouent là. Et voilà, donc s'il y a des choses qui n'ont pas été… et il y a toujours des choses qui n'ont pas été… intégrée, libérée, nettoyée. Donc, il y avait tout un tas de choses que je portais en moi de toutes ces femmes et de moi-même. Et en plus, on sait que la femme, dans son utérus, elle va stocker tout ce qui se passe autour d'elle, que ce soit ce que les femmes regardent aux infos ou les souvenirs ou les traumas que lui raconte son amie d'enfance ou la cousine qu'elle a croisée à un mariage il y a 15 jours. La femme stocke absolument tout dans sa matrice. Et là, c'était encore un gros, gros nettoyage que j'avais à faire. Et j'ai beaucoup reconnecté avec ma mère, avec mon enfance et avec toutes ces choses que j'avais idéalisées et qui, en fait, me mettaient hors de moi. Donc voilà, moi qui me disais, je sais qu'il y a tellement de choses que j'ai envie de faire différemment et j'ai envie que mon enfant arrive avec moins, j'ai envie de dire, de blessures, de blocages et qu'elle soit un peu plus libre de rayonner elle-même. qui elle est vraiment sans être du coup parasitée et avoir plein de trucs qui lui collent au corps, finalement, qu'elle n'aurait peut-être pas envie d'avoir si elle avait le choix, quoi. Donc voilà, ça a été encore un grand, grand processus, finalement, de guérison, j'ai envie de dire, de libération, pour pouvoir permettre à mon enfant, voilà, d'avoir une vie plutôt légère. D'avoir une vie plutôt légère, en tout cas davantage, et qu'elle ne se tape pas toutes les choses que... qu'on a pu se traîner et qu'on a eu à nettoyer avant elle.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton partage sur tout ce cheminement. Je pense qu'on reviendra dans un deuxième épisode sur la suite de ta maternité et comment ça a peut-être un rôle dans ton accompagnement en tant que doula aujourd'hui. On rentrera peut-être plus dans le détail de ce que c'est le métier de doula et de tes accompagnements aujourd'hui pour les différentes personnes que tu accompagnes dans les différentes phases des vies des femmes. et je me dis qu'on pourrait un petit peu plus axer le reste de l'épisode sur les cercles de femmes parce que moi c'est vraiment par ce biais là que j'ai appris encore plus à te connaître et on a partagé pas mal de ces temps là et je sais à quel point c'est des espaces où je te sens vraiment épanouie et où je vois que tu permets d'ouvrir un espace qui est vraiment bénéfique à plein de femmes. De mon côté ça a été des moments très forts en tout cas. J'aimerais bien t'entendre nous raconter ta manière de vivre cet univers là des cercles de femmes, des cérémonies.

  • Speaker #0

    Donc, concernant les cercles, ce que je peux exprimer là-dessus, c'est que je les construis toujours de manière hyper réfléchie, construite et structurée, parce que ça me sécurise. Et parce que finalement, je pense que ça sécurise bon nombre d'êtres humains, finalement. Et comme je le disais tout à l'heure, je travaillais avec des enfants avec autisme, donc du coup, dans le milieu éducatif, on est très structure, plan, cadre et tout ça. et c'était un aspect que j'adorais. Donc voilà, la construction d'ateliers, d'animations et puis d'activités et tout ça, c'était vraiment quelque chose pour lequel je prenais énormément de plaisir. Et donc lorsque j'ai commencé à proposer des cercles, je me suis vraiment calée sur cette envie que ça soit structuré parce que je pense que la femme, elle arrive avec son bagage, elle arrive avec ses blessures, elle arrive avec ses doutes, elle arrive avec ses peurs, ses questionnements. Et lorsque je vais porter l'espace, J'ai envie que cette femme, simplement, en entrant dans ce cercle, en entrant dans cet espace sacré, rien que par la structure, elle se sente déjà sécurisée, vraiment. Et oui, je peux dire que je mets vraiment un point d'honneur à ce que ça soit structuré, pensé et élaboré, de manière à ce que ça soit aussi, à ce qu'il y ait un fil conducteur. Lorsque les femmes, elles arrivent, je ne vais pas, par exemple, leur dire Eh bien, on entre, on commence par un shamanic shaking. à se secouer de tous les côtés, à crier sans qu'il y ait eu de retour au corps. Non, on va vraiment faire en sorte qu'il y ait une reconnexion douce, que la femme se reconnecte à elle-même, à son corps, qu'elle se reconnecte aux femmes qu'il y a autour d'elle, qu'elle appelle les présences invisibles si elle le veut, qu'elle se connecte simplement aux éléments qu'il y a autour d'elle. Et voilà, je sais aussi que les cercles que je propose, ils sont pensés et élaborés de manière à célébrer la vie, à célébrer la cyclicité. Et donc, si je propose un cercle au printemps, je vais du coup faire en sorte qu'il y ait des rituels individuels et des rituels de groupe qui soient en lien avec l'énergie du printemps. Donc, le lien avec cet archétype de la jeune fille. Après, ça dépend de quelle théorie, de quel enseignement on se place. Mais dans les enseignements, en tout cas, que j'ai reçus, le printemps, c'est en lien avec l'air, avec la légèreté, avec le renouveau. Donc, tout ce que je vais proposer en termes de relaxation, en termes de libération émotionnelle, en termes de rituels, en termes de respiration, en termes d'art-thérapie ou de création, de chant, ça va toujours être calé sur Ok, qu'est-ce que l'énergie du printemps ? Comment est la lune en ce moment ? Et comment est-ce que je peux faire pour que la femme, voilà, elle vienne embrasser ce renouveau intérieur ? Puisque voilà, on va aussi aborder le cycle intérieur de la femme, le lien avec ce qui se passe dans son printemps intérieur, ce qui se passe au niveau des hormones, ce qui se passe au niveau émotionnel, au niveau psycho-affectif et tout ça, au niveau, enfin, quelle couleur on peut associer, quelle odeur, quelle plante, quelle fleur, quelle pratique, ou non, finalement. Et donc voilà, tout va être vraiment calé sur les énergies du moment, les énergies du groupe aussi. Et voilà ce qui se passe dans le ciel, ce qui se passe sur la terre. Et voilà, donc ça c'est par exemple pour le printemps, il y a également un cercle pour l'été, un cercle pour l'automne et un cercle pour l'hiver. Donc à chaque fois du coup, la femme va pouvoir venir embrasser son printemps intérieur, son été intérieur, son automne intérieur, son hiver intérieur. Idem pour le printemps, l'été, l'automne et l'hiver de la terre-mer et de la nature et tout ça. Et c'est pareil pour la lune et la pluie et puis le feu et tout. Donc je fais vraiment en sorte qu'il y ait une cohérence et que la femme puisse, j'ai envie de dire, faire ce cycle de tous ces cercles ou ces ateliers où elle va pouvoir avoir ce retour à elle-même et prendre conscience vraiment comment est-ce que sa matrice fonctionne, quelle sagesse se cache à l'intérieur de sa matrice, quelle sagesse se cache à l'intérieur de son cœur et comment est-ce qu'elle peut se reconnecter à elle-même. Comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa matrice, comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa racine pour pouvoir du coup créer une nouvelle dynamique, pour pouvoir créer, j'ai envie de dire, de nouveaux schémas, libérer ce qu'elle a envie de libérer et faire en sorte que l'énergie qu'elle va émaner, je veux dire l'énergie qui va se recréer dans ce lien avec sa matrice, ça va venir influencer l'énergie qui va circuler dans ses méridiens, dans ses nadis, dans ses chakras, dans ses organes, et c'est toute la vitalité. de la femme finalement. Donc mon souhait, c'est vraiment de ramener la femme à l'intérieur d'elle-même, vraiment là où se siège son essence, là où se siège son énergie fondatrice, pour qu'elle vienne comprendre comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour de sa yoni, comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour d'elle-même, se rendre compte ô combien elle est divine, ô combien elle est parfaite, ô combien elle a le droit d'être vulnérable, ô combien elle a le droit de pleurer, d'être forte, d'exister, ô combien elle est multifacette, ô combien elle est tout. et ô combien elle peut devenir qui elle veut à n'importe quel moment. Voilà, je vais vraiment apporter... Il y a d'autres cercles, il y a un cercle qui s'appelle les enseignements de la IONI, il y a un cercle qui est en lien avec la maternité, où là je vais vraiment faire en sorte que la mère, la femme enceinte, vienne se reconnecter, pareil, à sa matrice, à cet utérus là, cette grotte qui est en train de soutenir, d'accompagner, dans lequel son bébé est levé et en train de grandir. Et voilà, du coup, vraiment de vouer cet amour pour son corps, pour... pour ce qui lui permet d'expérimenter là, dans la matière maintenant. Et voilà, venir embrasser son âme et recréer du lien avec son bébé et faire en sorte que du coup, elle reconnecte avec ce canal de vie, avec sa gorge, avec sa voix, avec sa yoni, pour qu'elle puisse enfanter de manière consciente, de manière confiante et dans toute sa puissance, j'ai envie de dire. Et voilà, d'être en capacité aussi de se dire, ouais, j'ai des projets, ouais, j'ai un idéal, je fais tout et je mets tout en place. pour que mon enfant puisse avoir cette naissance respectée à n'importe quel endroit, en tout cas une naissance dans laquelle je me sens en sécurité, peu importe là où ça sera et peu importe de la manière que ça sera et avec qui ça sera. Voilà, donc je fais en sorte qu'elle se sente suffisamment puissante pour n'avoir besoin de personne et de se dire Ouais, je le fais, ouais, je suis capable, ouais, je vais enfanter mon bébé comme une déesse, peu importe où, parce que l'important, c'est que ça soit OK pour moi et que je me sente en sécurité. Et voilà, donc là aussi, ça va passer par du chant, par de la création, par des techniques psychocorporelles. par de la libération émotionnelle, du mouvement. Et voilà, mais vraiment, le socle, j'ai envie de dire, c'est à chaque fois faire en sorte de revenir dans quelque chose de très primitif, très archaïque, pour qu'on revienne à la base, en fait, pour qu'on revienne à la racine et que les femmes s'apportent dans tout ce sauvage, dans tout cet archaïque, qu'elles viennent s'apporter de la douceur, de l'amour, de la beauté. et pleurer s'il y a besoin de pleurer et crier s'il y a besoin de crier et juste se dire ben ouais je suis là aujourd'hui j'ai des choses à vivre j'ai des choses à exprimer et le temps va s'arrêter un moment et je vais aller regarder toutes ces femmes ô combien elles sont belles et ô combien nous sommes toutes ces fleurs des champs toutes égales toutes somptueuses dans notre individualité et ô combien voilà la reliance avec d'autres femmes avec d'autres matrices peut être... porteuse et peut permettre aux femmes de se sentir en confiance, de se sentir soutenues et d'oser exister. Enfin je veux dire, il y a des femmes, elles sont arrivées, elles osaient à peine parler. La nudité, c'était hors de question et c'est absolument... exceptionnel et merveilleux de voir qu'on a tout un chemin, on a toute cette évolution. Je veux dire, même si moi je porte l'espace, oui je porte l'espace, mais les rituels, les chants, les danses, je les vis avec ces femmes, je les vois, je nous vois et c'est juste tellement magique et je suis tellement honorée de pouvoir témoigner de ces instants et de voir le cheminement de ces femmes parce qu'il y a des femmes, elles ont vécu huit cercles. On a vécu huit cercles ensemble. Et de me retrouver auprès de ces femmes qui, aujourd'hui, me disent Moi, je me peins avec mon sang. Bon, c'est encore un peu... Je reste encore un peu cachée dans ma salle de bain parce que je n'assume pas trop, mais... Ou alors de se dire Voilà, on fait des rituels. Il y a un rituel d'été, du coup, qui consiste à se créer une couronne et après à imiter une fleur qu'on aurait choisie et du coup, rayonner et se comporter telle une fleur. Donc, on se retrouve avec toutes ces femmes-là qui deviennent toutes des fleurs et qui rayonnent. Et c'est un rituel qui... invite aussi à la nudité finalement. Les femmes le font ou non. Mais je me suis retrouvée tout à coup face à des femmes qui étaient là comme ça, nues, dans un endroit où ils pouvaient passer d'autres gens. Mais elles étaient là, Ah, mais c'est tellement bon ! Mais c'est super d'être nues ! Et à chanter, à danser. Et juste de voir l'éclosion de ces femmes, l'éclosion de ces fleurs et de se rendre compte ô combien aujourd'hui elles sont en capacité. Enfin, j'ai été en lien aussi avec des femmes de 40 ans ou de 28 ans qui me disaient, Toute ma vie, on m'a dit que j'étais folle ou dépressive, mais non, en fait, je suis juste une femme cyclique. Il y a tellement de femmes qui le vivent, finalement, parce qu'il y a tellement de femmes qui n'ont pas conscience de leur cycle, qui n'ont pas conscience de leur manière d'évoluer, de fonctionner, de se régénérer, et qui pensent juste qu'elles sont folles ou qu'elles ont un problème. Et j'ai envie, à l'heure d'aujourd'hui, lorsque j'accompagne ces femmes, de leur permettre de venir juste embrasser qui elles sont pour de vrai, dans leur vulnérabilité, dans leur force. dans leur douleur, dans leur joie, et qu'elles se disent Ouais, j'ai le droit de rayonner, j'ai le droit de porter ma voix, j'ai le droit d'être en silence, j'ai le droit de crier, j'ai le droit d'être en colère, et j'ai le droit de me détacher de choses qui ne m'appartiennent pas ou avec lesquelles je ne suis pas en accord. Mais voilà, l'idée c'est vraiment en lien toujours avec le feu, avec l'air, avec le soleil, avec la lune, avec l'eau, avec vraiment les éléments, avec les présences, avec les divinités, que ces femmes puissent être... porter, soutenue et venir chercher la médecine de chaque élément, de chaque présence, dans le visible, dans l'invisible, pour qu'elle puisse sentir cette reliance et sentir toute la magie, toute la perfection, toute la beauté qu'il y a juste dans le fait d'exister simplement. Et voilà, ça passe par tout un tas de pratiques, comme je vous l'ai dit, mais j'ai envie juste que la femme, elle vienne embrasser qui elle est et cette déesse qu'elle est, qu'elle a toujours été, qu'elle prenne conscience finalement de sa puissance et du fait que... elle n'est jamais seule, on n'est jamais seule. On peut chercher le soutien, on peut chercher l'amour dans un nuage, dans une fleur, dans une coccinelle. Je veux dire, moi, les moments où il était le plus mal dans ma vie, je me souviens que ce qui était vraiment salvateur pour moi, finalement, c'était d'être seule et en extérieur et de pouvoir simplement regarder un brin d'herbe, une fourmi marcher avec la lune, observer de très près une fleur. Et il y a une médecine tellement salvatrice, il y a des enseignements tellement profonds et puissants là-dedans que j'ai vraiment envie que chaque personne, là c'est essentiellement les femmes que j'accompagne, mais c'est pareil pour les enfants, je veux dire les enfants que je croise, que j'accompagne, de vraiment ramener les êtres dans l'instant présent, dans l'infiniment petit, l'infiniment grand et juste la pure présence de la majlie, de l'existence et de toute la merveille en fait qu'il y a. partout autour de nous tout le temps, qu'il y a partout à l'intérieur de nous tout le temps et qu'il y a en chaque être, partout, que ce soit des humains, des insectes, des animaux, que ce soit des arbres, enfin, je veux dire, tout est magique, tout est sacré et en fait, c'est ça, c'est vraiment ramener le sacré, remettre du sens. Et voilà, s'arrêter quelques temps, parce que je pense aussi que lorsqu'il y a... Enfin, je veux dire, on porte tous des blessures, on porte tous des traumas, on porte tous des choses conscientes ou non. Et le fait de se poser, de créer un petit espace et de faire une pratique de rituel, même que ça soit 15 minutes, ça permet vraiment de ralentir. Et en ralentissant, en remettant de la présence, de la conscience. Et comme je disais, ça vient reconnecter à cet enfant intérieur en nous. Ça vient reconnecter sur tous les plans. nos corps physiques, nos corps énergétiques, ça vient reconnecter avec nos lignées. Je veux dire, ce qui se passe dans la pratique d'un rituel, c'est dans le visible, là, maintenant, mais ça a une médecine qui a une influence partout, dans l'invisible, dans toutes les dimensions, j'ai envie de dire, sur tous les plans et sur différentes générations. Et le fait de venir lorsqu'on a une blessure, lorsqu'on vit un moment très intense, je vais parler d'un deuil, par exemple. Il y a une femme que j'avais accompagnée lors d'un deuil. Ce n'était pas le premier avortement qu'elle vivait et elle ne l'avait jamais fait de manière vraiment consciente. Et là, le fait d'avoir vécu ensemble cette cérémonie avec des rituels, avec de la parole, du silence, des respirations, avec de la libération émotionnelle, avec des pratiques psychocorporelles, avec de la magie simplement. Remettre de la magie, remettre du beau, remettre de l'amour. perdre un être, c'est quelque chose qui est douloureux, qui fait mal, on a l'impression que c'est la fin, que c'est la mort, qu'il n'y a plus rien. Et pour autant, quelle empreinte on a envie de créer là-dessus ? Et l'idée, c'est ça, c'est vraiment de se dire quand je pratique un rituel, quand je prends le temps de me recentrer et d'ouvrir cet espace sacré, je viens recréer de nouvelles empreintes. Et donc, une personne qui aura vécu, je parlais du deuil, une personne qui aura vécu des violences, une personne qui aura vécu une agression, une personne qui aura vécu une naissance traumatique, finalement, oui, j'ai vécu ça, oui, c'était super douloureux, oui, ça fait mal, donc ça s'est passé soit il y a un mois, soit il y a dix ans, soit hier. Mais à l'heure d'aujourd'hui, est-ce que... Il y a des fois où on reste là-dedans parce qu'on a envie, on a besoin de rester là-dedans et d'aller au plus profond de la douleur parce que c'est de là qu'on va renaître aussi. Et il y a aussi cette possibilité de se dire, au moment qui est juste pour nous, cette douleur, je viens l'embrasser, je viens l'honorer, je viens la remercier. Et en remettant de la magie, du sens, en mettant de la création, Dans l'instant présent, je viens créer de nouvelles empreintes là-dessus. Et cette douleur, ce deuil, ce trauma, je ne vais pas l'oublier ou m'en détacher parce que c'est quelque chose qui fait partie de moi. Mais à l'heure d'aujourd'hui, avec ce trauma, je vais créer quelque chose de beau, quelque chose qui soit apaisé, quelque chose qui soit plus doux et quelque chose qui, quand j'y pense... me ramènera à cette douceur, me ramènera à cette bougie allumée, me ramènera à ce bain de rose, me ramènera à ce serrage du bassin, me ramènera à cette lettre que j'avais écrite, me ramènera à cette danse, à cette méditation. Et voilà, l'idée c'est de se dire, on pratique les rituels aussi pour recréer de nouvelles empreintes qui sont plus lumineuses, plus douces, plus faciles à garder avec soi et à emmener avec soi dans son bagage pour la suite. Et voilà, on pratique aussi les rituels justement pour la joie, pour l'amour. Enfin, je veux dire, un enfant qui naît, il y a tellement de rituels qui sont possibles autour de ça. Parce que l'enfant naît, il porte en lui tous les éléments et tous les éléments seront toujours avec lui. Donc, je pense aussi que venir honorer cette renaissance de l'enfant, de ce nouveau corps qu'il vient intégrer là sur Terre, de cette nouvelle expérience, de cette âme venue et de ce nouveau voyage initiatique qu'il est en train de vivre en ce moment, de pouvoir prendre le temps de... de le remercier, de l'honorer, de le célébrer et de le faire avec tous les éléments, avec le visible, avec l'invisible, pour pouvoir aussi créer cette empreinte magique, majestueuse. C'est quand même les premières empreintes de vie. Quelle empreinte j'ai envie que mon enfant ait ? Il y a des personnes, le bébé est né, et souvent, le premier bain, il est à la maternité, en pleine lumière, dans un petit truc rectangulaire, et c'est OK. Il y a des personnes qui vont se dire, la première fois que mon enfant va reconnecter avec l'eau, depuis qu'il est sorti du ventre, J'ai envie que ça se fasse de manière magique. J'ai envie que ça se fasse d'une manière douce, respectueuse, bienveillante. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ça ? On va créer une eau de lune. On va prendre, je ne sais pas, si on a une médecine placentaire, on peut prendre ça. Si on a lait, on peut mettre du lait. On peut mettre des fleurs qu'on aura récoltées chez notre grand-mère, ou chez notre tante, ou chez une amie. Enfin voilà, on peut mettre du sens partout, absolument partout. Mettre de la bougie et voilà, permettre à cet enfant de retrouver l'eau dans ce rituel sacré. Et voilà, d'appeler les présences qu'on a envie d'appeler et de permettre... Quelque chose de beau, de lumineux, qui créera une empreinte juste majestueuse. D'utiliser le feu pour brûler des peurs, pour brûler des relations toxiques dont on a envie de se séparer. Enfin, je veux dire, tout est là à portée de main. Et on peut créer de tout, tout le temps. C'est juste absolument infini. Il n'y a aucune limite. Donc je crée, je propose et je m'inspire de rituels qui existent de différentes cultures, de choses que j'y lis, de choses que j'apprends, de choses qui naissent de ma matrice, de choses que je reçois. Mais j'ai envie aussi que les femmes puissent se dire après, ouais, ça m'a porté aussi et je n'ai pas besoin qu'il y ait quelqu'un tout le temps qui soit en train de me guider ou je n'ai pas besoin de me reposer tout le temps sur quelqu'un, même si des fois c'est super nécessaire et ça fait super du bien. Mais voilà, même en tant que doula, c'est ce que je leur dis tout le temps, je suis là pour vous donner vraiment... tous les outils, tout le bagage nécessaire pour que vous vous disiez Ok, on est capable, on a les capacités, on est en confiance, on est en sécurité et on sait comment se mettre en sécurité, on sait comment se sentir confiance si on vacille et on sait que là, on a besoin de se reposer sur personne parce qu'on est outillé. Et j'ai vraiment envie à chaque fois que les gens se sentent portés par cette lumière, portés par cette confiance, portés par cet amour qui émane d'eux et de ce qu'ils sont et de ce qu'ils veulent devenir. et de ce qui les porte partout sur la Terre et dans l'univers. Que chacun puisse être souverain, vraiment.

  • Speaker #1

    Merci. Oui, donc c'est vrai que si au début, on s'était plus axé sur les cercles de femmes, en effet, il y a plein de cérémonies et que tu accompagnes aussi, comme les cérémonies de naissance, du coup, avec les bébés ou pour célébrer la fin de la grossesse, par exemple, on pourra peut-être en reparler aussi dans un autre épisode. Est-ce que tu arrives à faire le lien un petit peu ? On a parlé beaucoup de ton histoire. Comment ça teinte aujourd'hui justement la manière dont tu guides ces instants-là, ces rituels, ces instants de cérémonie ? Tout ton voyage peut-être en Amérique, mais aussi tout simplement le voyage qui est la maternité en fait.

  • Speaker #0

    Je vous expliquais tout à l'heure que je sentais vraiment que le lien avec ma lignée, avec leur trauma, avec tout ça, ça pouvait avoir une influence énorme sur moi. Je mets vraiment aussi un point d'honneur à accompagner les femmes en ce sens. du coup à se reconnecter avec leur matrice, avec leur lignée maternelle, paternelle, à venir remercier, à venir honorer pour les enseignements qu'elles ont reçus, à venir aussi se dire Ok, j'ai reçu tout ça, ça m'a permis d'en être là aujourd'hui et il y a des choses que j'ai envie de faire différemment et il y a des choses qui ne m'appartiennent pas et il y a des choses que j'ai envie de laisser. Et je vois ô combien en fait cet aspect-là, vraiment, du psychogénéalogique, du transgénérationnel, ça a été hyper impactant chez moi, ça a été hyper présent. Mais en fait, je vois que c'est chez toutes les femmes, finalement. Enfin, toutes les femmes que j'ai croisées, elles relatent des histoires de leur vécu, de leur lignée, de leur descendance, finalement, de la manière dont elles transmettent. Je veux dire, comment est-ce qu'une mère va transmettre l'approche des lunes à sa fille ? Comment est-ce que sa fille est en train de vivre ses menstruations depuis quelques années ? Eh bien, c'est teinté par comment est-ce que la mère, du coup, lui aura transmis et comment elle, elle a reçu les enseignements. avant ça, quand elle était jeune. Donc, en fait, vraiment, ça a eu une importance tellement fondamentale, tu vois, de me dire, OK, au niveau de ma sexualité, je l'ai vécu de telle manière parce que ça, ça, ça. Donc, peut-être que tel rituel pourrait m'aider. Donc, en fait, c'est ça, j'ai vécu, j'ai ressenti des choses, j'ai eu des prises de conscience et j'ai commencé par, comme je disais tout à l'heure, vivre les rituels, les expérimenter. Et en vivant ces rituels, je me suis rendue compte ô combien c'était porteur, ô combien c'était salvateur, ô combien c'était une bouffée d'oxygène, et ô combien je me rendais compte que je reprenais mon pouvoir, que je reprenais possession de mon corps, de qui j'étais. Et je me souviens, il y a eu tellement de fois où je me suis dit Oh ! Et si seulement j'étais avec mes sœurs ici, tu vois, et si seulement j'étais avec ces autres femmes et qu'on pouvait, nous toutes, guérir ce féminin blessé, accueillir ce masculin en nous, chez l'autre, et rayonner ça partout. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on pouvait pleurer ensemble. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on puisse... porter nos voix et chanter tous ces mantras, tous ces chants d'amour dans l'univers, sur la terre et partout. Et c'est là que je me suis dit je vais contacter d'autres femmes, quoi, et je vais leur transmettre, du coup, ce que j'ai pu vivre là, quoi. Donc c'est pour ça que je disais tout à l'heure, c'était vraiment un chemin qu'on a vécu tout ensemble parce que la pratique de rituel que j'avais fait un peu en amont, je veux dire, c'était les débuts. Donc elles m'ont fait confiance, elles sont arrivées là. Et en fait, j'essayais des choses où, voilà, il y avait des rituels où je me disais mais ça, ça serait tellement fantastique. Ou alors, il y avait des choses, voilà, qui me venaient. Et où, comme je disais tout à l'heure... Quand j'étais vraiment mal, ou même quand j'étais pas forcément mal, mais j'ai passé tellement de temps à simplement contempler. Contempler la cascade, contempler la pluie qui coule, aller danser nue sous la pluie. Ça, c'est des choses vraiment que j'ai senties vibrer à l'intérieur de moi, à l'intérieur de mes cellules, et que je me suis vraiment jurée de transmettre à d'autres femmes, parce qu'en fait, on vient tous et toutes du même endroit. Je veux dire, comme je disais, on porte tous du coup l'information cosmique et divine à l'intérieur de nous. Et bien sûr, il y a des femmes qui ne vont pas aimer aller danser une eau sur la pluie. Mais je veux dire, ce retour à soi-même, à la contemplation, à juste la présence et à se recentrer sur l'essentiel. Et voilà, comme je disais, elle épuisait la sagesse du feu, de l'eau et tout ça. J'ai tellement senti combien c'était profond chez moi que j'avais vraiment envie de pouvoir proposer ça à d'autres femmes et de pouvoir observer comment est-ce que ça faisait écho chez elles, si ça leur parlait ou non. Et finalement... Je vois qu'on se ressemble tellement, tellement. C'est juste incroyable de pouvoir voir combien les femmes sont tellement heureuses, combien elles s'animent à nouveau, simplement en s'allongeant dans la forêt, sur le sol, ou en embrassant un arbre, ou en accueillant la pluie qui va tomber sur son corps, ou en se massant les mains. Je veux dire, ça peut être des trucs très basiques. Et voilà, en fait, ce que je peux dire, c'est que ça a teinté, je dirais... Mon vécu a teinté la manière dont je propose les cercles parce que c'est en expérimentant la simplicité de l'instant et en même temps le pouvoir. Le pouvoir et la sagesse des éléments et de la nature et toute la magie et toute cette sorcellerie. Parce que forcément, quand tu vas expérimenter, faire des rituels, tu vas un peu du côté des wiccans, tu vas un peu du côté de l'hindouisme. Tu peux t'inspirer de tellement d'endroits. Donc en plus, ça porte... une énergie tellement infinie, tellement puissante. Je veux dire, les moments où j'étais en voyage en Inde et où j'étais là, comme ça, dans les ashrams, ou pendant les rituels ayurvédiques, où j'étais juste dans la contemplation ultime de pouvoir observer, de pouvoir ressentir, de pouvoir être portée par ces rituels ayurvédiques, ou alors d'aller déposer cette petite flamme sacrée sur le lit du Gange. C'est des choses qui sont tellement pleines de sens, pleines d'amour et qui m'ont tellement nourrie. Et... et qui m'ont tellement permis d'avancer. Le fait de vivre un témascal avec, je ne sais plus combien on était, 15 femmes au Chili et de se baigner dans la rivière ou alors un autre témascal en Bolivie. Et d'avoir comme ça ces tambours et puis les enseignements de ces chamanes-là d'Amazonie ou la culture d'Amérique latine très en lien avec la terre, très connectée, très ancrée et en même temps... tellement respectueuses des astres, des éléments. Tu sens que c'est vraiment dans leurs cellules, ça fait vraiment partie de leur vie. Et même si c'est pas là d'où je viens, finalement, parce que c'est en France que j'ai passé la majeure partie de ma vie, tout ce que j'ai pu vivre dans mes voyages, ce que j'ai pu vivre dans ma maternité, finalement, c'est des choses qui me portent encore aujourd'hui et qui font partie de mon quotidien pour de vrai. Et forcément, en fait, lorsque ça fait partie de mon quotidien, ça devient hyper naturel pour moi d'en créer. d'en créer un rituel, d'en créer un exercice, d'en créer un atelier, d'en créer un chant et de se laisser porter comme ça par toutes les cultures, par tous les enseignements, les enseignements du monde qui ont pu tant me nourrir, tant m'apporter et tant me porter finalement. Parce que ces chants que j'ai vécu quand j'étais dans les communautés rainbow, qui chantent l'amour, qui chantent le vent, qui chantent la terre et tout ça, c'est des moments tellement forts que j'ai pu vivre que, je veux dire, l'amour, la lumière, c'est quelque chose que qu'on a envie de transmettre finalement, qu'on a envie de partager. Et tous ces moments de bonheur que j'ai pu vivre, j'ai vraiment envie de pouvoir les transmettre dans les cercles, dans les ateliers que je propose. Donc j'en mets un peu partout. Et c'est juste fantastique après de se rendre compte qu'il y a des femmes qui me font des retours en me disant Ma petite ce soir, elle n'était pas bien. Tu te souviens, on avait fait un cercle de famille où tu nous avais ramené ce mantra. Ma fille, elle m'a demandé de lui chanter ce soir. Alors elle s'est apaisée, on chantait le mantra. C'était tellement beau, j'ai pleuré. Et là, tu te rends compte, on compte bien cette petite fille qui est née de cette maman, qui est née de cette femme, qui a entendu ce chant et que je lui ai transmis de ce chant que j'ai reçu de l'autre bout de la terre. Et c'est juste cette toile-là, cette toile d'amour, cette toile de lumière, cette toile de guérison, tu vois, qui est infinie. En fait, on est toutes et tous main dans la main et on a énormément de potentiel et d'outils finalement à partager, à se transmettre pour pouvoir mener une vie. heureuse, alignée, joyeuse. Et du coup, même dans les moments les plus douloureux, les plus difficiles, eh bien... Et bien, c'est aussi ce que j'ai pu vivre moi, les reliances et les rituels que j'ai mis en pratique, les chants que j'ai pu écouter, les mantras que j'ai fait résonner en moi, le chant karnatik indien que j'ai vécu lorsque j'étais enceinte, qui m'a menée jusqu'à mon bébé. Ça, c'est toutes des choses, comme je disais, que j'ai expérimentées dans la joie, dans la douleur, dans la richesse, dans la pauvreté. Et qui font vraiment partie de moi aujourd'hui. et qui, dans la construction d'ateliers, dans les transmissions et dans l'accompagnement que j'offre à mes enfants aussi, c'est tous des outils qui, pour moi, font en sorte que tu peux toucher de plus près ou de plus loin, de plus ou moins loin, l'épanouissement, l'apaisement et l'harmonie. Donc, en fait, tout est bon à prendre, avec conscience, avec respect et en y mettant du sens, vraiment, et sans aller non plus piller les nations de leurs autres rituels et cultures et compagnie. C'est vraiment... S'en inspirer en étant dans le respect, la conscience et en créant aussi quelque chose de nouveau. Et continuer à faire vivre cette énergie créatrice qui émane de tous ces êtres finalement.

  • Speaker #1

    C'est magnifique. Je sais que je me sens encore vraiment très reliée à plein de moments de rituel comme ça, d'outils qu'on m'a transmis à un moment donné. Et ça me porte, ça me nourrit au quotidien pour pouvoir continuer de transmettre et juste vivre aussi. dans la joie au quotidien. Il me reste une question juste avant. Du coup, si les personnes veulent en savoir plus, te retrouver, je mettrai un petit peu tes coordonnées, ton site internet, tout ça dans la description. Est-ce qu'il y a des choses que tu as envie de transmettre par rapport à ça ? Tu es sur Instagram, Facebook, où tu partages aussi énormément de rituels de ton quotidien, en fait. Donc, ça peut inspirer aussi chacun à faire ses propres rituels.

  • Speaker #0

    Oui exactement, comme je le disais, ma vie entière est rythmée par tout un tas de rituels que je vis toujours avec mes filles, depuis qu'elles sont dans le ventre, de toute façon mes filles vivent des rituels, des cérémonies, des cercles, et sont là encore et toujours lors de la pratique de rituels, et j'aime, j'aime à partager ces moments de joie et de reliance. Donc en effet, si vous avez envie, si vous avez besoin de vous inspirer ou de simplement échanger ou de simplement avoir un peu de lecture sur comment je vis ma vie de maman, de doula et de femme multipotentielle, divine créatrice, en effet, je vous invite à aller consulter mon Instagram, mon Facebook, mon site Internet et je me ferai une joie. de pouvoir échanger avec vous, partager, et pourquoi pas de vivre ces moments de reliance, peu importe le passage de vie que vous traversez à un moment ou à un autre, ou de créer pour vos proches.

  • Speaker #1

    Et du coup, la dernière question, c'est si tu as... Alors, tu as déjà donné plein de petites idées de petits rituels, mais si tu as soit justement un rituel que tu as envie de partager, ou un outil, un ou deux livres qui t'ont vraiment marqué, accompagné dans tout cet apprentissage-là, une ou deux pépites vraiment qui t'ont marqué, tes préférées ?

  • Speaker #0

    Il y a... Le livre Rituel de Femmes, exploré au rythme des saisons. Quelque chose comme ça. Attends,

  • Speaker #1

    parce que je dois... Pour s'épanouir au rythme des saisons. Rituel de Femmes.

  • Speaker #0

    Il y a toute la lignée, du coup, des livres Rituel de Femmes, qui est quand même assez...

  • Speaker #1

    Il y a une grosse collection.

  • Speaker #0

    Oui, une grosse collection qui est quand même assez exceptionnelle et qui m'a énormément portée et qui me porte encore beaucoup, qui teinte beaucoup ma pratique.

  • Speaker #1

    Ça permet vraiment, je trouve, dans les débuts, parce que... tester des choses et après on s'inspire des rituels qu'on a déjà vécu ou lu pour vraiment faire nos rituels à notre sauce qui nous correspondent encore mieux mais ils sont magnifiques les rituels qu'on partage.

  • Speaker #0

    Je vous invite sans hésiter à aller consulter ces merveilles qui sont vraiment riches d'enseignement et de sagesse.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y en a d'autres ou est-ce qu'on s'arrête là pour...

  • Speaker #0

    Après il y a un autre livre qui s'appelle Femmes... Je ne suis pas sûre du titre.

  • Speaker #1

    Je remettrai dans la description si tu as envie de nous raconter un peu.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que c'est Féminin Sauvage. Et du coup, là, c'est un livre qui est absolument incroyable et qui permet à la femme de se reconnecter avec sa racine, avec sa matrice et d'aller contacter ses ovaires, son utérus, son clitoris, ses lèvres, son vagin. Et donc, il y a un certain nombre de récits, une approche théorique qui est infiniment riche. et énormément aussi de petits exercices qui sont très simples et qui permettent vraiment de venir dans la matière, expérimenter et se reconnecter à sa matrice. Ce livre est extra.

  • Speaker #1

    En tout cas, je te remercie vraiment. Je n'ai pas été très bavarde parce que je bois tes paroles. C'est tellement en accord avec ce que je pense et avec l'accompagnement qu'on propose. Et je te reconnais juste tellement dans tout ce récit que ça m'allait très bien de te laisser nous raconter tout ce parcours-là. Je te remercie vraiment de partager toutes ces infos avec ces femmes et de nous avoir partagé ton histoire aussi.

  • Speaker #0

    Merci, merci Amélie. C'était un bonheur pour moi de te voir, toi, dans tout ton cheminement de femme après toutes ces années qu'on se côtoie et qu'on avance côte à côte. De te voir dans ton épanouissement, dans ta réalisation et de pouvoir continuer à co-créer à côté de toi, c'est juste grandiose. Je te célèbre.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. et merci pour toutes ces femmes à qui tu ouvres les portes de leur royaume bravo ma douce maman c'était un plaisir

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation des intervenants

    00:09

  • Diane partage son parcours vers la maternité et la doula

    01:06

  • Les cercles de femmes et leur impact sur la féminité

    02:17

  • L'importance de la reconnexion avec soi-même

    04:52

  • Rituels et cérémonies pour accompagner la maternité

    07:18

  • Conclusion et réflexions finales sur le cheminement féminin

    59:20

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Description

Êtes-vous prête à découvrir comment transformer la douleur en douceur et à embrasser votre féminité ? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur", Amélie Dumont et Diane, doula et sophrologue, nous entraînent dans un voyage poignant à travers les expériences des femmes. Amélie, forte de plusieurs années d'accompagnement, partage son parcours unique, mêlant son histoire personnelle et professionnelle, tout en mettant en lumière des récits inspirants de femmes qu'elle a rencontrées au fil des ans.


Diane, quant à elle, évoque son propre chemin vers la maternité, un chemin parsemé de rituels et de cercles de femmes qui ont nourri son engagement. Ensemble, elles abordent des thèmes essentiels tels que la maternité, la sororité, les rites de passage et la guérison émotionnelle. Ce partage enrichissant vise à encourager chaque femme à libérer ses émotions, à se reconnecter à son corps et à son ventre, et à trouver sa voie vers une vie plus épanouissante et harmonieuse.


Dans cet épisode, nous plongeons également dans des pratiques telles que le yoga et la sophrologie, qui peuvent aider à atténuer la douleur et favoriser la douceur pendant la grossesse et la naissance. Amélie et Diane discutent des bienfaits des plantes et des soins de soi, tout en abordant des sujets comme la santé périnatale et l'allaitement. Elles évoquent aussi l'importance du rebozo, un outil précieux pour accompagner les femmes dans leur parcours de maternité.


Leurs échanges sont entrecoupés de réflexions sur les déséquilibres hormonaux et l'importance de se sentir bien dans son ventre, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Elles nous rappellent que chaque femme a en elle la puissance nécessaire pour surmonter la douleur et embrasser la douceur de la vie. Que vous soyez en quête d'informations sur la PMA, la symptothermie, ou simplement désireuse d'en savoir plus sur le cheminement vers la maternité, cet épisode est fait pour vous.



Pour retrouver diane :


Ses ressources pépites :


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.


Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont. naturopathe d'où là et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Je suis trop contente d'interviewer. Je pense que ça me tenait aussi vraiment à cœur, parce que je pense qu'on chemine vraiment côte à côte depuis quelques années, et du coup, je suis trop contente que tu fasses dans les premiers épisodes.

  • Speaker #1

    Merci, Naudos,

  • Speaker #0

    que tu participes. Est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me fait bizarre tout à coup de... de parler dans le micro alors que je ne vois pas combien... Enfin, je ne sais pas comment dire. Alors, moi, c'est Diane. Je suis maman de deux petites filles qui ont 4 ans et bientôt 3 ans. Et en dehors d'être maman, je suis doula et sophrologue. J'accompagne les femmes depuis un moment, depuis 2018, je dirais. Ça a été vraiment le début de ma révélation en tant que femme où j'ai vraiment choisi pour de vrai de... de me reconnecter à ma féminité, à ces parts de moi blessées, à ce féminin sauvage, sacré, et à cette jeune femme qui voulait tellement devenir maman. Donc je dirais qu'en 2018, j'ai vraiment pris le temps de me recentrer et puis d'ouvrir réellement et intensément la pratique de rituels, de cérémonies pour moi-même. Et fin 2018, j'ai commencé à ouvrir et à proposer des cercles de femmes. Voilà, où on a pu vivre avec de merveilleuses femmes de grands moments, de grands moments de reliance, de connexion, où chacune vient embrasser toutes les parties d'elle-même, toutes ses facettes, et où chacune peut réellement exister telle qu'elle est, dans son entièreté, et être écoutée. Donc voilà, je dirais que depuis 2018, il s'est passé beaucoup, beaucoup de moments, de cercles de femmes, de temps. de temps tellement précieux, tellement puissant et magique, que ce soit en forêt, que ce soit dans des clairières, que ce soit dans des temples ou en intérieur dans des maisons. Donc je disais que je me suis formée en tant que doula après ma première fille, je dirais. J'avais déjà fait une formation avec Camille Laperre, maternité sacrée, qu'on avait fait ensemble d'ailleurs. Oui, c'est un workshop absolument fascinant. Donc j'étais enceinte de ma première fille. Et quand ma fille est née, Je me suis inscrite pour devenir doula post-natale. Et puis, je m'étais inscrite au séminaire avec Wapio, Diane Bartlett. Et j'avais aussi vécu le séminaire de Quantique Mama, l'approche quantique de la naissance. Et je me souviens qu'un jour, j'ai reçu un mail qui disait que l'école Quantique Doula ouvrait. Donc là, ça a été grande, grande révélation. Et je me suis dit, c'est celle-là, c'est sûr, je ferai cette formation. Je laisse tomber toutes les autres. Tout s'est vraiment aligné parce que j'avais déjà financé les séminaires et compagnie que je voulais faire. Et finalement, tout le monde m'a remboursé quand je leur ai expliqué Je pars pour faire l'école Quantique Doula, c'est ça que je veux faire Donc, j'étais tellement heureuse parce que c'était normalement, ils expliquaient qu'une fois qu'on avait versé les arts, il n'y avait pas de remboursement possible, c'est annulation. Donc, en plus, quand j'ai vu que tout s'est aligné comme ça, je me suis dit Oui, c'est sûr et certain, c'est ça Et donc, j'ai commencé l'école Quantique Doula, c'était fin 2020. ça devait être en novembre qu'est-ce que je dis ? Non c'était en janvier 2021 et j'étais enceinte de ma deuxième fille donc depuis octobre 2020 j'étais enceinte de ma deuxième fille donc j'ai vécu l'école Cantique Doula enceinte enceinte de mon enfant portée du coup par cette sororité portée par Karine Laceva et Mélanie Chevary et tous ces enseignements qui viennent de partout dans le monde de l'invisible, du visible On vient vraiment embrasser la vie, la mort et tous les aspects de l'être, de l'existence, de la création. C'était absolument fascinant de pouvoir vivre ce voyage et de prendre le temps de retourner au creux de moi-même. Parce que les trois premières lunes, il y a donc dix lunes dans cette formation. Et les trois premières lunes viennent vraiment nous inviter à se reconnecter à nous-mêmes, à notre matrice, à nos lignées, à notre cycle, à notre sexualité, à la sexualité avec l'autre, pour pouvoir ensuite faire don de notre sagesse, de notre expérience et proposer notre accompagnement à d'autres personnes. C'est absolument fascinant parce que c'était à l'époque les seuls moments que j'arrivais à me dégager pour... me recentrer en tant que femme et pas juste être la maman de cette petite fille de 7 ou 9 mois à l'époque. Pas du tout, elle avait 10 mois parce que j'ai commencé en janvier. Donc elle avait 10 mois, donc voilà, de cette petite fille de 10 mois ou un an. Et c'était vraiment un grand, grand voyage que de pouvoir vivre cette école quantique. Qu'est-ce que je voudrais vous dire d'autre ? Par le biais de cette école, j'ai pu accompagner des personnes, que ce soit en cérémonie de deuil périnatal, avortement, ou alors les femmes que j'ai accompagnées en cercle pour des thématiques sur leur matrice et sur leur cycle intérieur. À l'heure d'aujourd'hui, je suis maman de mes deux filles. Peu à peu, je me dégage du temps pour pouvoir accompagner d'autres familles dans leurs projets. de grossesse, de naissance, que ce soit à la maison, parce qu'en principe, c'est souvent à la maison que j'accompagne les naissances. J'accompagne également les familles en post-natal. Voilà. Et vraiment, ce que je pourrais dire, c'est que j'ai vraiment envie d'accompagner les familles, les femmes, les parents, pour qu'ils puissent... Comment dire ? Pour qu'ils puissent trouver en eux vraiment cette force, cette puissance et la confiance en leur potentiel. qu'ils soient vraiment conscients de toute leur sagesse et de leur capacité à créer, à enfanter, à accompagner et puis à pouvoir libérer ce qui doit l'être en eux et à venir vraiment embrasser toutes ces parties d'eux-mêmes et à mener une vie davantage harmonieuse, alignée avec leurs vraies valeurs et sans être constamment parasité par du transgénérationnel ou par la peur de l'autre. par la peur de la société. Voilà. Donc, je dirais que c'est ça. Mes accompagnements sont vraiment là pour que chacun retrouve sa puissance, sa sagesse, que chacun puisse embrasser sa part divine, peu importe son âge, peu importe son parcours, peu importe le passage de vie qu'il est en train de traverser, que ce soit dans le visible ou dans l'invisible.

  • Speaker #0

    Merci. Qu'est-ce qui t'a donné envie de creuser ? Tu disais, j'étais cette jeune femme qui voulait devenir maman. Qu'est-ce qui t'a du coup donné envie de creuser autant et de découvrir ces cercles de femmes et de te préparer à devenir maman et à te préparer à être doula avant même d'être maman ? Tu fais partie des rares personnes qui creusent justement ces sujets-là avant même de devenir maman, qui sont vraiment passionnées.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a amenée à vraiment creuser vraiment le sujet de la femme, le sujet de ma personne en tant que femme, je dirais que ça vient de très très loin parce que... Je viens d'une famille où nous sommes six enfants, je suis la première. Il y a cinq filles et un garçon. On n'a jamais trop vécu avec des pères à la maison. Je n'ai jamais eu de grand-père. Voilà, on peut dire qu'on est un peu dans une famille matriarcale, j'ai envie de dire, où la femme a toujours fait en sorte de prendre sa place, de la garder et de faire en sorte de ne pas se faire écraser et de se relever. Vraiment encore plus fort que lorsqu'on l'écrasait. Donc je dirais que ça vient déjà de très loin. Depuis toujours, j'ai voué mon existence et mes recherches au bien-être, au mieux-être de l'enfant pour que l'enfant puisse bénéficier d'un accompagnement qui lui soit vraiment adapté, sécure. Donc j'ai vraiment touché à énormément de sujets depuis très très tôt. pour pouvoir vraiment apprendre à savoir comment est-ce que le cerveau de l'enfant fonctionne, comment est-ce que fonctionnent ses émotions, comment se développe son corps, et puis comment est-ce qu'il appréhende le monde et comment est-ce qu'on peut l'accompagner, quels sont ses besoins. Et à 18 ans, j'ai travaillé auprès d'enfants avec autisme, d'enfants avec polyhandicap, donc que ce soit enfants, adolescents, jeunes adultes, ou d'enfants avec d'autres pathologies tout à fait... diverses et variées et ça m'a vraiment permis de de creuser encore davantage les besoins de l'enfant, de l'enfant neurotypique ou avec capacités différentes et par la suite je suis allée un peu plus dans le monde de l'adulte et puis de la psychose et tout ça qui me fascinait absolument intensément et profondément donc j'ai vraiment investi énormément d'énergie là dedans Et à un moment donné, je me suis rendue compte que toute ma vie allait dans l'accompagnement de ces personnes en tant qu'aide médico-psychologique. Et c'était vraiment mon quotidien. Et je me rendais vraiment compte qu'en fait, moi, je n'allais pas très bien. Il faut le dire. J'ai voué toute ma vie, mon existence à tout faire pour que ma famille, mes frères et soeurs se sentent bien, à materner tout le monde. J'ai vraiment fait ça. En fait, ma vie, c'était du maternage pour les grands, les moins grands, les jeunes, les petits, les vieux. Tous ceux que je croisais, je les maternais. Et j'avais déjà ce désir moi-même d'être mère depuis très très jeune. Je savais que c'était ma mission de vie. Je pense qu'à 9 ans, je savais déjà que mon but ultime, c'était être mère. C'était vraiment le plus beau et le plus grand rêve de toute ma vie, c'était devenir maman. À un moment donné, j'ai eu le décès d'un ami qui m'a vraiment permis de toucher le fond. Et là, je me suis dit, il faut vraiment que je prenne du temps pour moi. Et j'ai compris que la vie, ça dépendait de la perception qu'on avait et qu'on n'était pas en colère parce que l'autre nous mettait en colère, on n'était pas au fond du trou parce que l'autre était mort, mais simplement parce que notre perception, nos ressources, notre bagage faisaient qu'on vivait ça en ce moment de telle manière et qu'on ressentait ça de telle manière. Et que oui, on pouvait vivre de la douleur, mais ça dépendait de nous, de nous décocher cette deuxième flèche, comme dit Bouddha, et de s'infliger la souffrance. Et du coup, quand j'ai compris ça, ça a été vraiment comme un déclic et je me suis dit partons en voyage. Donc je suis partie en voyage. Je suis partie en voyage au Sénégal pendant un mois. Et voilà, j'ai découvert une autre culture. J'ai découvert vraiment que ça existait de vivre apaisé. J'ai découvert ce que ça voulait dire d'être relax, de se sentir apaisé, de se sentir serein. Et c'était juste incroyable. Et je découvrais ça, j'avais 20 ans, peut-être même un peu plus, je ne sais plus. J'avais 22 ans. J'avais donc 22 ans et demi quand j'ai découvert ce que c'était que d'être apaisée. Et voilà, j'ai vécu ce voyage en allant d'une famille à l'autre et en découvrant la place de la femme finalement dans chaque famille, au sein des enfants, auprès du mari, auprès d'autres femmes. Parce qu'on est dans une culture où il y a quand même l'autorisation d'avoir plusieurs femmes. Donc comment est-ce que la femme le vit, qu'est-ce qu'elle en pense et tout ça. Donc ça m'a vraiment apporté énormément de choses. énormément d'éléments de compréhension de ma vie, de mon existence, de mon modèle d'éducation. Et en revenant, je me suis rendue compte au combien c'était génial de prendre soin de soi. Donc je dirais que ça a été vraiment ça le déclic de se dire waouh, là j'ai commencé à prendre soin de moi pour de vrai. Et qu'est-ce que ça fait du bien en fait, c'était juste là à portée de main et j'avais juste à m'arrêter quelques temps et à venir embrasser ça quoi. Et donc ensuite, je suis repartie. J'ai retravaillé un petit peu, mais là, en mettant un peu plus de distance et en continuant à cheminer sur la personne que j'étais et celle que je souhaitais devenir et en me rapprochant un peu plus toujours de ce qui m'animait réellement. Donc, j'ai continué des petits CDD par-ci, par-là, toujours dans le milieu du coup du handicap. Et au final, après, je suis repartie en Inde et au Népal pendant trois mois. Donc, j'avais la moitié du temps où je prenais du temps pour moi et la moitié de l'autre temps où... où j'allais dans des associations pour les femmes dans le besoin, les femmes battues, les enfants des rues. Donc voilà, c'était encore très maternant, très dans le don, très avec la femme et tout ça. Donc une fois de plus, découvrir d'autres cultures, d'autres regards, d'autres perspectives, d'autres manières d'appréhender le monde et de considérer la femme, j'ai envie de dire. Par la suite, j'ai vécu une séparation là-bas qui a été assez violente. mais que j'ai vraiment embrassé aussi parce que ça m'a emmenée vers encore davantage de compassion et davantage à l'écoute de mes besoins, ce qui était OK pour moi, ce qui ne l'était pas, et le droit de dire juste non, sans avoir peur de blesser l'autre. Et là, je revenais de très loin et sans avoir peur de blesser l'autre en disant non, c'est moi qui ai été heurtée et blessée. Donc là, il fallait encore cheminer, mais j'ai développé une compassion et un pardon que je n'avais encore jamais atteint jusque là. Et je me suis vraiment posée en rentrant chez moi. J'ai vraiment réappris à vivre toute seule. Et là, j'ai mis du temps à lire, à lire, à lire, à investiguer sur un tas de sujets. Et je me souviens que j'ai découvert des articles où on parlait d'épisiotomie et tout. Et là, je me suis dit, mais en fait, pour prendre soin de l'enfant. Bien sûr, l'enfant, le holding handling, comment est-ce qu'on le... porte physiquement, psychiquement, comment est-ce qu'on prend soin de lui, la nourriture affective, l'allaitement, ça c'est des trucs que j'avais toujours su finalement et que j'avais investigué depuis un moment parce que c'était mon domaine de compétences. Mais là j'ai touché à quelque chose d'un peu plus j'ai envie de dire le médical de la naissance, j'ai envie de dire j'ai commencé à creuser un peu plus ce côté-là et je me suis vraiment rendue compte à quel point la femme pouvait être malmenée lors de la naissance et voilà en fait j'avais pas cet aspect-là aussi clair jusqu'à avant. Parce que je savais que quand l'enfant vient au monde, sa naissance, et si, et ça, et les premières empreintes, et comment est-ce qu'on l'accompagne, et tout ça. Mais voilà, je me suis vraiment dit, et la mère ? Et la mère dans tout ça, comment est-ce qu'elle a été accompagnée ? et de quelle manière elle a été respectée ou non, et comment est-ce qu'elle le vit, et comment est-ce qu'elle le traverse, et comment est-ce qu'elle renaît de cette expérience. Et donc là, ça a été vraiment pareil, un portail incroyable que je venais d'ouvrir, parce que là, j'ai été investiguer tout ce que je pouvais finalement, tout ce qui pouvait concerner la femme, son cycle, ses hormones, et puis l'adolescente, et puis la jeune femme, et puis l'adulte, et puis la ménopause, et puis la mort, et puis tout ça. Et donc, de fil en aiguille, je me suis vraiment aussi fascinée, parce que ça faisait déjà des années et des années que j'étais fascinée par les cultures et ce qui se passe un peu partout, et les rites de passage et tout ça. Donc, c'était vraiment quelque chose que je portais en moi, mais je veux dire que c'est à partir de là que je me suis dit, bon, là, c'est bon, je déménage, je vais habiter dans la forêt, je vais tout lâcher, je vais m'aligner encore un peu plus, me réajuster davantage avec mes besoins. Je repars en voyage, cette fois-ci, je pars en Amérique. D'abord, je vais habiter dans la forêt, donc là, j'ai habité dans la forêt. Je dirais que c'est là vraiment, à ce moment-là, que j'ai voué le plus clair de mon temps à prendre soin de moi, à me reconnecter à ma matrice, à me reconnecter à mon cycle et à aller vraiment dans cette pratique de rituel qui nous emmène, qui m'emmenait vraiment dans quelque chose d'or du temps et qui me reconnectait à cette part de moi, je veux dire déjà à mon enfant. Parce que très tôt dans ma vie, j'ai été adulte finalement. Je me souviens qu'à 7 ans, 8 ans, pour moi, jouer, c'était déjà... Quelque chose d'inaccessible pour moi parce que je n'avais pas le temps ni l'énergie et mon cerveau n'en était pas de là parce que j'avais d'autres préoccupations que ça. Donc le jeu, ma vie de jeune fille, de petite fille, je l'ai laissé très tôt. Donc là, c'était comme vraiment venir réembrasser cette part de moi, cette jeune fille qui avait été muselée. très tôt et qui était déjà devenue mère, par choix, mais aussi parce que c'était là, posé finalement et que ça faisait partie de mes lignées, de notre histoire et tout ça. Mais bref, du coup, c'était juste fascinant et incroyable de pouvoir se reconnecter aux éléments, au feu, à l'eau, à la terre, à l'énergie de Marie, à Bouddha, et puis de pouvoir juste aller dans cette expansion de conscience, faire des voyages incroyables ou alors juste retourner dans mon corps. prendre conscience de ma respiration, de mes ovaires, de mon clitoris, de ma vulve, et de se dire Waouh, je suis là, j'existe, et le plaisir, il est là aussi, et j'ai le droit d'éprouver du plaisir, c'est pas tabou, c'est pas malsain, c'est pas dégueu. Et voilà, de vraiment me réapproprier mon corps de femme, apprendre davantage à le connaître, à cheminer avec lui, et à rayonner, à prendre vraiment conscience de ô combien je vais parler pour moi, mais je parle en fait pour tout le monde, ô combien je suis parfaite. comme je suis, au combien je suis capable de créer tout ce que je veux créer, au combien je sais qu'il n'y a aucune fatalité, et au combien je sais que je suis magique et que j'ai toutes les capacités en moi pour réussir et que tout est déjà là. Donc c'était vraiment ça en fait, que je venais expérimenter là-dedans quand je m'amusais avec la cendre ou avec le sang ou avec les plumes ou avec le chant et d'apprendre aussi à porter ma voix parce que ça c'était quelque chose... J'avais quand même assez tendance à me faire petite, discrète, pas vouloir déranger, même si j'avais un style qui... C'était complètement paradoxal parce que j'avais un style qui appelait à tout sauf à la discrétion. Mais pourtant, je me cachais derrière des habits extra larges et une voix assez basse pour m'effacer, ne pas être trop entendue, trop repérée, rester assez gentille pour ne pas blesser. Même si j'avais quand même cette grande gueule qui faisait que si tu essayais de me marcher dessus... Rires J'avais quand même toute ma lignée avec moi et on avait la grande gueule qui faisait qu'on n'allait pas se taire, mais voilà, envers l'homme. Par contre, envers les autres, j'étais capable de me faire très, très petite. Donc voilà, j'ai réussi à apporter ma voix aussi également, à découvrir ma voix et à me rendre compte de cette médecine absolument puissante. Et voilà, à venir embrasser cette vulnérabilité, à ne plus avoir peur, de se dire Ouais, là, je suis triste, je pleure et en fait, c'est normal. Ou alors de me dire… Là, qu'est-ce que je me sens au fond du trou ? Non, je ne suis pas dépressive, non, je ne suis pas folle, parce qu'hier, il y a deux semaines, j'étais super heureuse, maternante, je me sentais belle. Et là, ce matin, je me réveille dans mon lit, j'ai juste envie de pleurer, qu'on me foute la paix, je me sens nulle. Et juste de me reconnecter à mon cycle et de savoir qu'en fait, c'est juste physio, c'est juste hormonal, c'est juste normal, si on a envie de parler de normes. Et là, je me suis dit en fait juste, ouais, c'est un chemin, c'est un passage, et je vais venir embrasser cette femme, je vais venir embrasser toutes les femmes de la... terre de l'univers, toutes mes lignées. Et on va cheminer là-dedans parce que il y a énormément de choses à comprendre, il y a énormément de choses à tricoter, à tisser, et il y a aussi beaucoup de choses que j'ai envie de faire différemment. Je me souviens vraiment de ce lien que je pouvais avoir avec l'homme, qui n'était ni plus ni moins que ce que je reproduisais, de ce que j'avais toujours vu, toujours entendu. Et voilà, ça faisait depuis toujours, comme je disais, que j'avais envie d'être mère, et je savais qu'il était fondamental. que j'emprunte un chemin différemment, que je vienne vraiment embrasser le masculin en moi, embrasser le masculin de l'autre, embrasser le masculin sacré, embrasser le féminin aussi. Parce que j'avais grandi aussi quand même dans cette société où il y a des rivalités, où on se compare, où alors l'homme peut être violent, l'homme peut faire mal, l'homme peut blesser, l'homme peut violer. Je venais quand même, je viens quand même de cette lignée-là et je sentais que mon chemin, il était ailleurs et que toute cette... colère, toute cette rage, toute cette peur, toute cette honte que je pouvais porter faisait que j'étais dans une lutte perpétuelle contre moi et contre l'autre. Et là, j'ai vraiment senti qu'en me reconnectant à mon féminin, je venais toucher des parts de moi qui étaient super heureuses, finalement, de se dire Ouais, on était là ! Et il y a plein de choses que là, tu vas pouvoir laisser et tu vas voir combien ça va être plus doux et beaucoup plus lumineux quand on aura plus apporté le fardeau de... de ces expériences passées, et puis de tes lignées, de tes ancêtres et tout ça. Donc petit à petit, j'ai réussi à laisser ce que j'avais envie de laisser, à libérer certaines choses et à venir du coup connecter différemment avec, comme je disais, le féminin, le masculin. Universel, j'ai envie de dire, que ce soit chez moi, chez l'autre, et partout dans l'univers. Et c'est fou, parce que c'était plus doux. plus harmonieux et ça me permettait vraiment d'avoir un accès tout autre à ce que j'avais envie, à qui j'étais et à là où je voulais aller. Donc j'ai vraiment compris que l'univers était là et qu'il était à mes côtés et que tout était réuni et que tout conspirait en ma faveur finalement pour que j'aie une vie magnifique, que tout était là tout le temps. C'était juste ma perception et c'était juste la manière dont j'apprivoisais finalement la réalité et ce que j'en faisais. qui différait de mon bonheur finalement. Donc voilà, j'ai repris mon bonheur en main. J'ai repris possession de ma vie et de mon quotidien et du coup, j'ai œuvré pour pouvoir vivre une vie au milieu des fleurs, au milieu de la forêt, au milieu de l'eau, au milieu des voyages et de m'entourer de personnes avec qui j'avais envie d'être pour de vrai, de personnes avec qui on avait vraiment des choses à partager, des choses qui soient... lumineuse mais pas toujours mais en tout cas des personnes avec qui on est on est aligné et des relations qui sont nourrissantes qui sont nourrissantes et qui font que on s'élève et qu'on se sent bien et pas des relations auprès desquelles on est censé ça se remettre en question ou à être blessé ou être dans la culpabilité ou à être en colère donc voilà j'ai aussi changé un peu enfin mon cercle disons ma vibration a changé mon cercle d'amis a évolué et voilà j'ai continué à grandir dans ce chemin Je ne sais plus exactement où je voulais en venir là-dedans. Mais voilà, petit à petit, homme après homme finalement, j'ai vécu de très belles relations. Sauf que l'enfant n'arrivait pas. L'enfant n'arrivait pas et je me disais, s'il n'arrive pas, c'est que le travail sur moi n'est pas encore terminé et que j'ai encore beaucoup à faire. Et que plus tard arrive l'enfant, plus j'aurai fait de travail sur moi-même et plus je me serai... apaisée, allégée, et moins j'aurais de fardeaux à transmettre ou de blocages, ou de traumas à transmettre à mes enfants. Donc ça a été aussi un grand cheminement que de se dire tout est juste. Et si l'enfant, il n'est encore pas là, enfin si l'enfant, il est toujours là-bas, c'est que c'est OK et que j'ai encore beaucoup de choses à vivre sans. Donc voilà, c'est à ce moment-là que je suis partie en voyage en Amérique latine.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que du coup, il y a eu... plusieurs années où tu as essayé ou même la situation n'était pas propice à ça ?

  • Speaker #1

    Disons qu'en sept ans, j'ai eu deux relations. J'ai eu une relation qui a duré six ans, avec qui on voulait un enfant, mais disons que là, c'était plutôt ses états à lui qui faisaient que c'était bien de freiner un peu également. On ne peut pas dire qu'on a essayé parce que pour lui, ce n'était jamais le moment, finalement. Moi, c'était toujours le moment. Pour lui, ça ne l'était jamais vraiment. Et après, quand j'ai un peu plus creusé, je me suis dit, c'est peut-être bien qu'il chemine aussi et qu'on prenne le temps. Je voulais vraiment être mère, oui, mais de manière consciente et pas juste avoir un enfant pour avoir un enfant, parce que c'est ce que je voulais. Je voulais devenir mère et pouvoir marcher main dans la main avec mon enfant et avec le papa, parce qu'il était question d'un papa à ce moment-là. Et de se dire, oui, on est conscient et on est heureux, on est capable d'être heureux sans enfant. ça va pas être notre béquille et on va pas déverser cette solitude qu'on n'a pas réussi à intégrer, ce bonheur qu'on n'a pas réussi à acquérir tout seul, on va pas se dire on fait un enfant parce que comme ça, ça recollera les morceaux de notre couple ou alors on deviendra des êtres heureux parce que parce qu'on a eu un enfant. Et plus je cheminais, plus je me disais, c'est vers là que ça tend. Donc, je vais faire en sorte d'être une femme heureuse. Et je dis accomplie entre guillemets, parce qu'on est accompli quand on se sent accompli. Mais on a toujours des choses à bosser, à cheminer, à naviguer. Je pense que c'est tout un cheminement, c'est un cheminement de toute une vie. Mais j'avais vraiment envie de pouvoir dire, je me sens épanouie, je me sens heureuse pour de vrai. Et je suis prête. à devenir mère là parce que j'ai fait des voyages, parce que j'ai été dans tous les endroits où j'avais envie, parce que j'ai vécu toutes les expériences que je voulais, parce qu'il y en a plein que je n'ai pas vécues. C'est OK. Parce que j'ai super attendu, ça a été dur, mais maintenant, ça va. Et voilà, j'avais vraiment envie de me dire aussi, là, les périodes où j'étais super mal, je me dis, ben ouais, là, je suis super mal, mais du coup, le fait que si là, je pouvais avoir un enfant tout de suite, est-ce que je le ferais dans cet état super mal ? Pour me dire que c'est ça qui me rendrait heureuse, j'étais... pas super à l'aise avec ça non plus. Donc bref, l'univers a bien entendu. Finalement, ça s'est très bien goupillé. Et donc voilà, j'ai eu cette séparation, comme je disais, en Inde, qui était assez violente. Et puis après, j'ai rencontré cet autre homme avec qui nous avons complètement fusionné. Nous n'étions plus qu'une seule personne. Et là, c'était sûr aussi qu'on voulait avoir... avoir un enfant. Et puis, même si nous n'étions pas un couple, c'était sûr, on était sur la même longueur d'onde, les mêmes aspirations. On dit toujours, on a la théorie, la pratique, les principes et après, on devient parent. Mais voilà, on a cet idéal, du coup, de l'accompagnement de l'enfant. Et on avait vraiment le même idéal, j'ai envie de dire. Donc, on s'était dit, c'est sûr, faisons un enfant. Et puis, cet homme était plein de doutes aussi. Donc, moi, j'avais tous mes cycles à chaque fois. Oui, oui, vas-y, on en fait un enfant le mois prochain. Donc, moi, j'étais tout le temps à fond. Et après, pouf ! tous casser la binette parce que c'était plus le moment pour cet homme et c'était tout à fait louable également parce que il était vraiment dans un cheminement hyper conscient et voilà j'ai envie de dire que je respectais ça parce que je savais que moi comme je vous disais j'avais pas envie de faire un enfant de manière comme ça précipité et puis parce que on l'avait choisi et quand je voyais que cet homme là avec qui je voulais créer une famille était en capacité de me dire, je veux vraiment un enfant, mais là je sens que j'ai encore des choses à libérer, j'ai beaucoup de choses à guérir, il y a plein de choses qui ne vont pas chez moi. Je n'ai pas envie d'accueillir un enfant alors que je suis dans cet état-là. Donc pour moi, c'était à chaque fois des blessures immenses de devoir. C'était vraiment à l'intérieur de moi, ma matrice pleurait. C'était horrible, à chaque fois je devais me reconstruire, c'était limite un deuil à chaque fois. Je me disais, peut-être je ne serai jamais mère de ma vie. Et là, j'étais vraiment dans ce truc de, ok Diane, peut-être tu ne seras jamais maman de ta vie. Et du coup, c'était vraiment hyper dur. Mais voilà, j'allais quand même dans le respect de cet homme qui avait besoin de cheminer. Et voilà, donc j'ai continué moi aussi à me dire, bon ben puisque, continuons les rituels, les méditations, les invocations, et puis les feux sacrés, les bains d'eau de lune et compagnie. Et continuons d'appeler cet enfant quand même et d'y croire et des fois de ne plus y croire. Et voilà, donc c'était vraiment un mélange de tellement de choses. Mais c'était un parcours, un vrai parcours initiatique. Et je voyais ma mère qui avait réussi à enfanter six enfants comme ça. Ma sœur qui avait eu deux enfants très facilement aussi. Et moi, je me voyais qui passait les âges et toujours pas d'enfants. Et c'était vraiment, c'était dur. Et à chaque fois qu'on se retrouve avec d'autres femmes qui sont confrontées à je suis enceinte, mais je vais avorter Donc pareil, c'est quelque chose que, bien sûr, comme je disais, je le... porte, je le soutiens et puis j'accompagne les femmes dans ce chemin-là. Mais ce que je veux dire, c'est que quand, du coup, on croise une femme avec son bébé tout mignon ou une femme enceinte ou une femme qui va avorter, à chaque fois, ça vient réactiver, à chaque fois, ça vient aussi nettoyer, ça vient libérer, mais c'est hyper confrontant quand même. Donc voilà, je dirais que le chemin de mon féminin sacré, entier, tout ça, c'était pas mal dans cette direction-là. Et après, je suis donc repartie en voyage en Amérique. Et avec cet homme-là, que je citerai, Aymeric, nous sommes partis en voyage. On a voyagé trois mois ensemble et il voulait rentrer. En plus, il a été malade et il m'a proposé de rentrer. Et là, pareil, c'était une période de ma vie où j'ai osé dire non. J'ai osé dire non pour me respecter, moi, en essayant, je dirais, parce que ce n'était pas sans peur d'être moins aimée ou de me retrouver seule. Mais j'ai osé dire ce non salvateur parce que je sentais que ce qui vibrait pour moi et ce dont j'avais besoin. C'était de me détacher et pour une fois dans ma vie, de vivre pour moi-même sans avoir personne d'autre à materner, à accompagner, à soutenir, à écouter et avec qui être en relation. Et là, ce jour-là, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Non, je reste pour moi parce que je sens que mon chemin, il est là pour de vrai. Ouais, j'ai peur. Ouais, l'Amérique, c'est grand. Ouais, j'ai jamais voyagé toute seule. Mais je sens qu'ici même, je vais me rencontrer pour de vrai. Donc, je suis partie en Colombie et c'était fou parce que je me sentais belle. Je me sentais seule. Ce n'était pas facile parce que j'avais vraiment ce truc de me dire... Cet homme avec qui on est en fusion depuis tellement de temps, cet homme avec qui on projette ce bébé, pareil, depuis tellement d'années maintenant. Et tout à coup, on s'était dit en voyage, nous allons faire un enfant. Et puis, tout à coup, il est parti en France. Et moi, je suis restée là et j'ai dit non. Donc, peut-être que je n'aurai jamais d'enfant avec cet homme. Et ça a été un deuil aussi, de se dire, OK, là, il est parti. Peut-être qu'il va refaire sa vie et peut-être qu'on ne sait pas. On ne sait rien du tout. Mais bref, je sentais que c'était cette direction à faire pour moi-même, Diane, en tant que femme, seule. unique, bien dans ses pompes, dans ses petites robes, sous le soleil des Caraïbes. Et voilà, donc j'ai continué à cheminer dans ce voyage, à aller au gré. Du coup, pareil, une femme seule dans les Caraïbes. En tout cas, pour ma part, ça a été hyper confrontant aussi parce que parce que le regard de l'homme était là tout le temps. Et comme je disais, moi qui aime me faire discrète, je n'étais pas tout le temps en robe. Je mettais beaucoup de leggings aussi, avec des longs t-shirts quand j'ai vu que les robes, ça, ils aimaient bien. Mais je veux dire, voilà, je n'allais pas me baigner sur la plage. Je me mettais en retrait avec ma petite guitare et tout. C'est vraiment d'être hyper discrète, mais en même temps, hyper confiante parce que j'ai réussi à aller me promener dans la jungle avec des gens que je ne connaissais pas, me retrouver. Je me suis mise vraiment dans des situations hyper... qui auraient pu être très dangereuses. Mais ça m'a vraiment réconciliée une fois de plus avec l'homme parce que toutes les situations que j'ai vécues, ça a été à chaque fois avec des hommes où... où vraiment, on m'a dit, mais t'es folle, t'aurais pu être violée, on t'aurait jamais retrouvée. Aller m'enfoncer dans la jungle à 6h de marche toute seule, aller chez les indiens Kogi, c'était du grand n'importe quoi, me retrouver chez des hommes toutes seules qui étaient là, commençaient à venir me caresser, et moi, mais non, mais mec, je veux pas, je m'en vais. Et à chaque fois, j'étais tout le temps confrontée à, je fais hyper confiance en la vie, j'ai super confiance en moi, tout s'aligne. Diane, la déesse, vas-y, on est en voyage. trop la fête et puis c'est merveilleux allons découvrir les communautés allons découvrir les peuples de là bas leur culture et tout et j'ai la vie devant moi c'est maintenant ou jamais donc vraiment mais j'allais avec une telle confiance et très souvent du coup je me reprenais des petites claques diane fait gaffe quand même tu vois et à chaque fois je veux dire ça aurait pu être des femmes qui me touchait les fesses en passant dans la rue ça aurait pu être une femme qui met enfermé dans sa grosse baraque là non à chaque fois c'était des hommes Et à chaque fois, j'avais ce truc de mon intuition finalement, qui me disait Diane, fais gaffe, tu ne le connais pas, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es, tu n'as personne autour de toi là, fais gaffe Et moi j'étais là Non, non, mais Diane, tu sais, ça c'est sûrement ton mental qui a peur, parce que dans tes lignées, les femmes ont vécu ça, ça, ça, ça, ça. Et parce que dans ton inconscient et aussi dans ton conscient, l'homme il peut faire ça, ça, ça, ça, ça. Eh bien non, moi aujourd'hui... Je fais confiance à l'homme et j'y vais et j'ai confiance en moi et j'ai confiance en la vie et tout va s'aligner. Donc à chaque fois, j'y allais. Et en même temps, dans ces expériences qui auraient pu être vraiment endommageables, ben ouais, ça a commencé à l'être, mais j'ai osé à chaque fois dire le non. J'ai osé à chaque fois dire je ne suis pas d'accord. J'ai osé à chaque fois dire enlève tes mains et puis encore enlève tes mains et puis ne me parle pas comme ça. Et puis tu me respectes. Et en fait, il aurait pu m'arriver n'importe quoi. Je veux dire, je me suis retrouvée, comme je disais, dans des trucs isolés. Je n'avais pas de téléphone. Mon téléphone ne marchait pas. Je n'avais même pas de lampe. C'était du n'importe quoi, je veux dire, j'étais dans la jungle seule, personne ne savait que j'étais là. Et pourtant non, ces hommes m'ont juste respectée et se sont dit, bon, il y en a qui ont insisté un peu plus que d'autres, mais je veux dire, ils auraient pu faire ce qu'ils voulaient de moi. Et ils ont respecté, ils se sont excusés et j'ai pu repartir à chaque fois de toutes ces situations et me dire, waouh, qu'est-ce qui s'est passé ? Bon, ok, vas-y, c'est pas grave, on continue, le voyage continue. Et en fait, c'était juste grandiose de se dire... Ouais, je vais vraiment à la rencontre de moi-même et j'apprends à faire confiance en la vie, en moi. Et qui est mon intuition et qui est mon mental ? Bon, ça va falloir encore jauger parce qu'en fait, c'était vraiment vrai que j'étais en train de me mettre en danger. Mais vu que j'adore l'aventure, ce serait dommage de m'arrêter si jamais c'était la peur qui disait de ne pas y aller. Donc, on va quand même y aller. Et du coup, c'était un cheminement de fou, quoi. C'était incroyable. Et donc, bref, j'ai continué mon voyage comme ça et c'était absolument merveilleux. J'ai rencontré des personnes fantastiques. J'ai vécu des expériences. magique. Et puis, je suis allée en Amazonie encore en toute confiance, en toute sérénité pour aller célébrer mes 27 ans. Je suis arrivée en Amazonie équatorienne pour mes 27 ans. Et puis, j'ai rencontré l'amour. J'ai rencontré le grand masculin que j'avais envie de dire. Je disais, ça y est, il était là, mon masculin sacré. Pour qui je suis cette déesse. Enfin, un homme qui n'a pas peur de moi et que je ne vais pas intimider. Parce que c'était ça aussi. Le peu de relations que j'avais, finalement, c'était toujours... J'intimidais, en fait. Et du coup, c'était super dur de se dire, là, moi, je suis dans mon plein éveil. Je commence enfin à prendre conscience que je suis une déesse. que je le vaux, que j'ai le droit de vibrer, que j'ai le droit de rayonner, que j'ai le droit d'illuminer. Et en fait, si j'ai envie de mettre une robe, je mets une robe, je n'ai pas à me cacher. Et du coup, se retrouver confrontée à chaque fois à des hommes qui avaient peur ou à des hommes dans mes relations en France, j'entends, qui se sentaient intimidés, c'était dur. Et donc, quand je suis arrivée en Amazonie, que j'ai rencontré cet homme qui tout à coup... Tout à coup, j'étais une déesse, une reine. Enfin, waouh, tout était, waouh, c'était notre royaume. C'était grandiose. Et là, je me suis dit, ça y est, c'est lui. J'avais ce truc à l'intérieur de moi qui me disait, non, Diane, fais gaffe. Fais super gaffe, Diane, casse-toi. File, file, arrête, ça va pas. Non, non, il est magnifique, je reste. Et donc, bref, j'étais encore dans ce truc de l'intuition et puis l'appel du cœur, l'appel de la yoni, l'appel de... Il y a plein de choses différentes finalement, l'appel de l'aventure. Non, non, tu ne vas pas t'en aller parce que tu as peur. Et oui, c'est vrai que ta mère, elle a vécu ça aussi, le pervers narcissique et compagnie. Mais tu n'arrêtes pas là, Diane. S'il y a ça, c'est que vous pouvez le traverser ensemble. Et puis allez-y, le féminin, le masculin, harmoniser, c'est magnifique. Donc voilà, j'étais vraiment dans cette dynamique-là. Et puis bref, le masculin, le féminin cheminés ensemble. Grand, grand parcours initiatique aussi. Et puis l'enfant est arrivé. L'enfant est arrivé, donc quelques mois. quelques mois après mon voyage, quand j'étais en Bolivie. Et là, ça a été juste incroyable parce que les mois d'avant, je m'étais vraiment très alerte, très en lien avec mon cycle menstruel. Je m'étais vraiment recalée, donc mon ovulation était sur la pleine lune. Je me souviens d'une fois où j'étais censée aller au Maroc et où je m'étais dit Si j'ai mes lunes au Maroc alors qu'on va être en tente, là où on va, il n'y a pas d'eau, comment je vais faire avec ma cup et tout ? Et puis je me suis dit Ce serait cool si ça se déplaçait et bim, ça s'est déplacé. Et donc, ça s'était redéplacé et tout. Et donc, quand on est parti en Amérique, on avait ce projet d'enfant avec Aymeric. Et puis finalement, après, ça s'était un peu dégradé. Et puis, on s'était dit, se trouve, on n'aura jamais d'enfant ensemble. Et donc, mon cycle menstruel s'était complètement décalé. Et tout à coup, finalement, j'avais mes lunes sur la pleine lune. Et certaines théories disent que la femme, quand elle ovule à la pleine lune, c'est qu'elle est dans ce désir de maternité, d'expansion de l'être, d'aller vers l'autre et tout ça. Et lorsqu'elle ovule... pendant la nouvelle lune et qu'elle a ses lunes à elle pendant la pleine lune, c'est que là la femme elle se remet vraiment en introspection, en intériorité. Et donc pendant mon voyage en Amérique, j'étais vraiment comme ça. Donc je me disais mais ouais mais c'est trop ça, mais ça colle tellement là, je suis plus du tout dans un truc de faire un enfant parce que je ne sais même pas si avec Aymeric on pourra quoi. Donc j'étais vraiment là dessus et un mois avant d'être enceinte, donc bébé cadeau, bébé surprise est arrivé, mon cycle s'est recalé sur la pleine lune finalement, ovulation sur la pleine lune quoi. J'ai trouvé ça tellement magique en fait, que mon cycle s'est raligné comme ça, tout s'est aligné ensemble. C'était juste incroyable. Et donc, mon enfant est arrivé en Amazonie. Et là, pareil, tout à coup, tu te retrouves enceinte. Alors, cet enfant que tu as rêvé, que tu as invoqué, que tu as pleuré pendant des années et des années et des années. Et puis, tout à coup, il arrive avec cet homme. Alors que ce n'était pas avec cet homme que tu le voulais. Puis là, tu te dis bon. Ok, bon, comment on va faire ? Donc voilà, on se retrouve encore dans des grandes réflexions, grands cheminements et puis tous les schémas du coup de toute ma famille, de toute ma lignée et puis ma relation à l'homme qui se retrouve encore en plein, enfin je me remettais encore en plein questionnement et pourquoi si, pourquoi ça et pourtant je croyais que... Donc voilà, l'enfant une fois en moi, ça a été... une grande célébration et là j'ai senti que je devenais cette femme source que j'avais vraiment rêvé depuis toujours finalement et que avec cet enfant arrivait voilà son lot de nettoyage Et de questionnement et ce cheminement finalement qui faisait que commencer quoi Moi qui m'étais dit waouh, j'ai tellement libéré, j'ai tellement cheminé, j'ai tellement avancé, merci la vie, merci tout ça et bien là, j'ai fait face à un gros tremblement de terre, j'ai envie de dire finalement, parce que beaucoup de colère est remontée, parce que je pense que quand on est enceinte, finalement, c'est les grossesses de toutes nos lignées, de tous nos ancêtres qui se rejouent là. Et voilà, donc s'il y a des choses qui n'ont pas été… et il y a toujours des choses qui n'ont pas été… intégrée, libérée, nettoyée. Donc, il y avait tout un tas de choses que je portais en moi de toutes ces femmes et de moi-même. Et en plus, on sait que la femme, dans son utérus, elle va stocker tout ce qui se passe autour d'elle, que ce soit ce que les femmes regardent aux infos ou les souvenirs ou les traumas que lui raconte son amie d'enfance ou la cousine qu'elle a croisée à un mariage il y a 15 jours. La femme stocke absolument tout dans sa matrice. Et là, c'était encore un gros, gros nettoyage que j'avais à faire. Et j'ai beaucoup reconnecté avec ma mère, avec mon enfance et avec toutes ces choses que j'avais idéalisées et qui, en fait, me mettaient hors de moi. Donc voilà, moi qui me disais, je sais qu'il y a tellement de choses que j'ai envie de faire différemment et j'ai envie que mon enfant arrive avec moins, j'ai envie de dire, de blessures, de blocages et qu'elle soit un peu plus libre de rayonner elle-même. qui elle est vraiment sans être du coup parasitée et avoir plein de trucs qui lui collent au corps, finalement, qu'elle n'aurait peut-être pas envie d'avoir si elle avait le choix, quoi. Donc voilà, ça a été encore un grand, grand processus, finalement, de guérison, j'ai envie de dire, de libération, pour pouvoir permettre à mon enfant, voilà, d'avoir une vie plutôt légère. D'avoir une vie plutôt légère, en tout cas davantage, et qu'elle ne se tape pas toutes les choses que... qu'on a pu se traîner et qu'on a eu à nettoyer avant elle.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton partage sur tout ce cheminement. Je pense qu'on reviendra dans un deuxième épisode sur la suite de ta maternité et comment ça a peut-être un rôle dans ton accompagnement en tant que doula aujourd'hui. On rentrera peut-être plus dans le détail de ce que c'est le métier de doula et de tes accompagnements aujourd'hui pour les différentes personnes que tu accompagnes dans les différentes phases des vies des femmes. et je me dis qu'on pourrait un petit peu plus axer le reste de l'épisode sur les cercles de femmes parce que moi c'est vraiment par ce biais là que j'ai appris encore plus à te connaître et on a partagé pas mal de ces temps là et je sais à quel point c'est des espaces où je te sens vraiment épanouie et où je vois que tu permets d'ouvrir un espace qui est vraiment bénéfique à plein de femmes. De mon côté ça a été des moments très forts en tout cas. J'aimerais bien t'entendre nous raconter ta manière de vivre cet univers là des cercles de femmes, des cérémonies.

  • Speaker #0

    Donc, concernant les cercles, ce que je peux exprimer là-dessus, c'est que je les construis toujours de manière hyper réfléchie, construite et structurée, parce que ça me sécurise. Et parce que finalement, je pense que ça sécurise bon nombre d'êtres humains, finalement. Et comme je le disais tout à l'heure, je travaillais avec des enfants avec autisme, donc du coup, dans le milieu éducatif, on est très structure, plan, cadre et tout ça. et c'était un aspect que j'adorais. Donc voilà, la construction d'ateliers, d'animations et puis d'activités et tout ça, c'était vraiment quelque chose pour lequel je prenais énormément de plaisir. Et donc lorsque j'ai commencé à proposer des cercles, je me suis vraiment calée sur cette envie que ça soit structuré parce que je pense que la femme, elle arrive avec son bagage, elle arrive avec ses blessures, elle arrive avec ses doutes, elle arrive avec ses peurs, ses questionnements. Et lorsque je vais porter l'espace, J'ai envie que cette femme, simplement, en entrant dans ce cercle, en entrant dans cet espace sacré, rien que par la structure, elle se sente déjà sécurisée, vraiment. Et oui, je peux dire que je mets vraiment un point d'honneur à ce que ça soit structuré, pensé et élaboré, de manière à ce que ça soit aussi, à ce qu'il y ait un fil conducteur. Lorsque les femmes, elles arrivent, je ne vais pas, par exemple, leur dire Eh bien, on entre, on commence par un shamanic shaking. à se secouer de tous les côtés, à crier sans qu'il y ait eu de retour au corps. Non, on va vraiment faire en sorte qu'il y ait une reconnexion douce, que la femme se reconnecte à elle-même, à son corps, qu'elle se reconnecte aux femmes qu'il y a autour d'elle, qu'elle appelle les présences invisibles si elle le veut, qu'elle se connecte simplement aux éléments qu'il y a autour d'elle. Et voilà, je sais aussi que les cercles que je propose, ils sont pensés et élaborés de manière à célébrer la vie, à célébrer la cyclicité. Et donc, si je propose un cercle au printemps, je vais du coup faire en sorte qu'il y ait des rituels individuels et des rituels de groupe qui soient en lien avec l'énergie du printemps. Donc, le lien avec cet archétype de la jeune fille. Après, ça dépend de quelle théorie, de quel enseignement on se place. Mais dans les enseignements, en tout cas, que j'ai reçus, le printemps, c'est en lien avec l'air, avec la légèreté, avec le renouveau. Donc, tout ce que je vais proposer en termes de relaxation, en termes de libération émotionnelle, en termes de rituels, en termes de respiration, en termes d'art-thérapie ou de création, de chant, ça va toujours être calé sur Ok, qu'est-ce que l'énergie du printemps ? Comment est la lune en ce moment ? Et comment est-ce que je peux faire pour que la femme, voilà, elle vienne embrasser ce renouveau intérieur ? Puisque voilà, on va aussi aborder le cycle intérieur de la femme, le lien avec ce qui se passe dans son printemps intérieur, ce qui se passe au niveau des hormones, ce qui se passe au niveau émotionnel, au niveau psycho-affectif et tout ça, au niveau, enfin, quelle couleur on peut associer, quelle odeur, quelle plante, quelle fleur, quelle pratique, ou non, finalement. Et donc voilà, tout va être vraiment calé sur les énergies du moment, les énergies du groupe aussi. Et voilà ce qui se passe dans le ciel, ce qui se passe sur la terre. Et voilà, donc ça c'est par exemple pour le printemps, il y a également un cercle pour l'été, un cercle pour l'automne et un cercle pour l'hiver. Donc à chaque fois du coup, la femme va pouvoir venir embrasser son printemps intérieur, son été intérieur, son automne intérieur, son hiver intérieur. Idem pour le printemps, l'été, l'automne et l'hiver de la terre-mer et de la nature et tout ça. Et c'est pareil pour la lune et la pluie et puis le feu et tout. Donc je fais vraiment en sorte qu'il y ait une cohérence et que la femme puisse, j'ai envie de dire, faire ce cycle de tous ces cercles ou ces ateliers où elle va pouvoir avoir ce retour à elle-même et prendre conscience vraiment comment est-ce que sa matrice fonctionne, quelle sagesse se cache à l'intérieur de sa matrice, quelle sagesse se cache à l'intérieur de son cœur et comment est-ce qu'elle peut se reconnecter à elle-même. Comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa matrice, comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa racine pour pouvoir du coup créer une nouvelle dynamique, pour pouvoir créer, j'ai envie de dire, de nouveaux schémas, libérer ce qu'elle a envie de libérer et faire en sorte que l'énergie qu'elle va émaner, je veux dire l'énergie qui va se recréer dans ce lien avec sa matrice, ça va venir influencer l'énergie qui va circuler dans ses méridiens, dans ses nadis, dans ses chakras, dans ses organes, et c'est toute la vitalité. de la femme finalement. Donc mon souhait, c'est vraiment de ramener la femme à l'intérieur d'elle-même, vraiment là où se siège son essence, là où se siège son énergie fondatrice, pour qu'elle vienne comprendre comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour de sa yoni, comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour d'elle-même, se rendre compte ô combien elle est divine, ô combien elle est parfaite, ô combien elle a le droit d'être vulnérable, ô combien elle a le droit de pleurer, d'être forte, d'exister, ô combien elle est multifacette, ô combien elle est tout. et ô combien elle peut devenir qui elle veut à n'importe quel moment. Voilà, je vais vraiment apporter... Il y a d'autres cercles, il y a un cercle qui s'appelle les enseignements de la IONI, il y a un cercle qui est en lien avec la maternité, où là je vais vraiment faire en sorte que la mère, la femme enceinte, vienne se reconnecter, pareil, à sa matrice, à cet utérus là, cette grotte qui est en train de soutenir, d'accompagner, dans lequel son bébé est levé et en train de grandir. Et voilà, du coup, vraiment de vouer cet amour pour son corps, pour... pour ce qui lui permet d'expérimenter là, dans la matière maintenant. Et voilà, venir embrasser son âme et recréer du lien avec son bébé et faire en sorte que du coup, elle reconnecte avec ce canal de vie, avec sa gorge, avec sa voix, avec sa yoni, pour qu'elle puisse enfanter de manière consciente, de manière confiante et dans toute sa puissance, j'ai envie de dire. Et voilà, d'être en capacité aussi de se dire, ouais, j'ai des projets, ouais, j'ai un idéal, je fais tout et je mets tout en place. pour que mon enfant puisse avoir cette naissance respectée à n'importe quel endroit, en tout cas une naissance dans laquelle je me sens en sécurité, peu importe là où ça sera et peu importe de la manière que ça sera et avec qui ça sera. Voilà, donc je fais en sorte qu'elle se sente suffisamment puissante pour n'avoir besoin de personne et de se dire Ouais, je le fais, ouais, je suis capable, ouais, je vais enfanter mon bébé comme une déesse, peu importe où, parce que l'important, c'est que ça soit OK pour moi et que je me sente en sécurité. Et voilà, donc là aussi, ça va passer par du chant, par de la création, par des techniques psychocorporelles. par de la libération émotionnelle, du mouvement. Et voilà, mais vraiment, le socle, j'ai envie de dire, c'est à chaque fois faire en sorte de revenir dans quelque chose de très primitif, très archaïque, pour qu'on revienne à la base, en fait, pour qu'on revienne à la racine et que les femmes s'apportent dans tout ce sauvage, dans tout cet archaïque, qu'elles viennent s'apporter de la douceur, de l'amour, de la beauté. et pleurer s'il y a besoin de pleurer et crier s'il y a besoin de crier et juste se dire ben ouais je suis là aujourd'hui j'ai des choses à vivre j'ai des choses à exprimer et le temps va s'arrêter un moment et je vais aller regarder toutes ces femmes ô combien elles sont belles et ô combien nous sommes toutes ces fleurs des champs toutes égales toutes somptueuses dans notre individualité et ô combien voilà la reliance avec d'autres femmes avec d'autres matrices peut être... porteuse et peut permettre aux femmes de se sentir en confiance, de se sentir soutenues et d'oser exister. Enfin je veux dire, il y a des femmes, elles sont arrivées, elles osaient à peine parler. La nudité, c'était hors de question et c'est absolument... exceptionnel et merveilleux de voir qu'on a tout un chemin, on a toute cette évolution. Je veux dire, même si moi je porte l'espace, oui je porte l'espace, mais les rituels, les chants, les danses, je les vis avec ces femmes, je les vois, je nous vois et c'est juste tellement magique et je suis tellement honorée de pouvoir témoigner de ces instants et de voir le cheminement de ces femmes parce qu'il y a des femmes, elles ont vécu huit cercles. On a vécu huit cercles ensemble. Et de me retrouver auprès de ces femmes qui, aujourd'hui, me disent Moi, je me peins avec mon sang. Bon, c'est encore un peu... Je reste encore un peu cachée dans ma salle de bain parce que je n'assume pas trop, mais... Ou alors de se dire Voilà, on fait des rituels. Il y a un rituel d'été, du coup, qui consiste à se créer une couronne et après à imiter une fleur qu'on aurait choisie et du coup, rayonner et se comporter telle une fleur. Donc, on se retrouve avec toutes ces femmes-là qui deviennent toutes des fleurs et qui rayonnent. Et c'est un rituel qui... invite aussi à la nudité finalement. Les femmes le font ou non. Mais je me suis retrouvée tout à coup face à des femmes qui étaient là comme ça, nues, dans un endroit où ils pouvaient passer d'autres gens. Mais elles étaient là, Ah, mais c'est tellement bon ! Mais c'est super d'être nues ! Et à chanter, à danser. Et juste de voir l'éclosion de ces femmes, l'éclosion de ces fleurs et de se rendre compte ô combien aujourd'hui elles sont en capacité. Enfin, j'ai été en lien aussi avec des femmes de 40 ans ou de 28 ans qui me disaient, Toute ma vie, on m'a dit que j'étais folle ou dépressive, mais non, en fait, je suis juste une femme cyclique. Il y a tellement de femmes qui le vivent, finalement, parce qu'il y a tellement de femmes qui n'ont pas conscience de leur cycle, qui n'ont pas conscience de leur manière d'évoluer, de fonctionner, de se régénérer, et qui pensent juste qu'elles sont folles ou qu'elles ont un problème. Et j'ai envie, à l'heure d'aujourd'hui, lorsque j'accompagne ces femmes, de leur permettre de venir juste embrasser qui elles sont pour de vrai, dans leur vulnérabilité, dans leur force. dans leur douleur, dans leur joie, et qu'elles se disent Ouais, j'ai le droit de rayonner, j'ai le droit de porter ma voix, j'ai le droit d'être en silence, j'ai le droit de crier, j'ai le droit d'être en colère, et j'ai le droit de me détacher de choses qui ne m'appartiennent pas ou avec lesquelles je ne suis pas en accord. Mais voilà, l'idée c'est vraiment en lien toujours avec le feu, avec l'air, avec le soleil, avec la lune, avec l'eau, avec vraiment les éléments, avec les présences, avec les divinités, que ces femmes puissent être... porter, soutenue et venir chercher la médecine de chaque élément, de chaque présence, dans le visible, dans l'invisible, pour qu'elle puisse sentir cette reliance et sentir toute la magie, toute la perfection, toute la beauté qu'il y a juste dans le fait d'exister simplement. Et voilà, ça passe par tout un tas de pratiques, comme je vous l'ai dit, mais j'ai envie juste que la femme, elle vienne embrasser qui elle est et cette déesse qu'elle est, qu'elle a toujours été, qu'elle prenne conscience finalement de sa puissance et du fait que... elle n'est jamais seule, on n'est jamais seule. On peut chercher le soutien, on peut chercher l'amour dans un nuage, dans une fleur, dans une coccinelle. Je veux dire, moi, les moments où il était le plus mal dans ma vie, je me souviens que ce qui était vraiment salvateur pour moi, finalement, c'était d'être seule et en extérieur et de pouvoir simplement regarder un brin d'herbe, une fourmi marcher avec la lune, observer de très près une fleur. Et il y a une médecine tellement salvatrice, il y a des enseignements tellement profonds et puissants là-dedans que j'ai vraiment envie que chaque personne, là c'est essentiellement les femmes que j'accompagne, mais c'est pareil pour les enfants, je veux dire les enfants que je croise, que j'accompagne, de vraiment ramener les êtres dans l'instant présent, dans l'infiniment petit, l'infiniment grand et juste la pure présence de la majlie, de l'existence et de toute la merveille en fait qu'il y a. partout autour de nous tout le temps, qu'il y a partout à l'intérieur de nous tout le temps et qu'il y a en chaque être, partout, que ce soit des humains, des insectes, des animaux, que ce soit des arbres, enfin, je veux dire, tout est magique, tout est sacré et en fait, c'est ça, c'est vraiment ramener le sacré, remettre du sens. Et voilà, s'arrêter quelques temps, parce que je pense aussi que lorsqu'il y a... Enfin, je veux dire, on porte tous des blessures, on porte tous des traumas, on porte tous des choses conscientes ou non. Et le fait de se poser, de créer un petit espace et de faire une pratique de rituel, même que ça soit 15 minutes, ça permet vraiment de ralentir. Et en ralentissant, en remettant de la présence, de la conscience. Et comme je disais, ça vient reconnecter à cet enfant intérieur en nous. Ça vient reconnecter sur tous les plans. nos corps physiques, nos corps énergétiques, ça vient reconnecter avec nos lignées. Je veux dire, ce qui se passe dans la pratique d'un rituel, c'est dans le visible, là, maintenant, mais ça a une médecine qui a une influence partout, dans l'invisible, dans toutes les dimensions, j'ai envie de dire, sur tous les plans et sur différentes générations. Et le fait de venir lorsqu'on a une blessure, lorsqu'on vit un moment très intense, je vais parler d'un deuil, par exemple. Il y a une femme que j'avais accompagnée lors d'un deuil. Ce n'était pas le premier avortement qu'elle vivait et elle ne l'avait jamais fait de manière vraiment consciente. Et là, le fait d'avoir vécu ensemble cette cérémonie avec des rituels, avec de la parole, du silence, des respirations, avec de la libération émotionnelle, avec des pratiques psychocorporelles, avec de la magie simplement. Remettre de la magie, remettre du beau, remettre de l'amour. perdre un être, c'est quelque chose qui est douloureux, qui fait mal, on a l'impression que c'est la fin, que c'est la mort, qu'il n'y a plus rien. Et pour autant, quelle empreinte on a envie de créer là-dessus ? Et l'idée, c'est ça, c'est vraiment de se dire quand je pratique un rituel, quand je prends le temps de me recentrer et d'ouvrir cet espace sacré, je viens recréer de nouvelles empreintes. Et donc, une personne qui aura vécu, je parlais du deuil, une personne qui aura vécu des violences, une personne qui aura vécu une agression, une personne qui aura vécu une naissance traumatique, finalement, oui, j'ai vécu ça, oui, c'était super douloureux, oui, ça fait mal, donc ça s'est passé soit il y a un mois, soit il y a dix ans, soit hier. Mais à l'heure d'aujourd'hui, est-ce que... Il y a des fois où on reste là-dedans parce qu'on a envie, on a besoin de rester là-dedans et d'aller au plus profond de la douleur parce que c'est de là qu'on va renaître aussi. Et il y a aussi cette possibilité de se dire, au moment qui est juste pour nous, cette douleur, je viens l'embrasser, je viens l'honorer, je viens la remercier. Et en remettant de la magie, du sens, en mettant de la création, Dans l'instant présent, je viens créer de nouvelles empreintes là-dessus. Et cette douleur, ce deuil, ce trauma, je ne vais pas l'oublier ou m'en détacher parce que c'est quelque chose qui fait partie de moi. Mais à l'heure d'aujourd'hui, avec ce trauma, je vais créer quelque chose de beau, quelque chose qui soit apaisé, quelque chose qui soit plus doux et quelque chose qui, quand j'y pense... me ramènera à cette douceur, me ramènera à cette bougie allumée, me ramènera à ce bain de rose, me ramènera à ce serrage du bassin, me ramènera à cette lettre que j'avais écrite, me ramènera à cette danse, à cette méditation. Et voilà, l'idée c'est de se dire, on pratique les rituels aussi pour recréer de nouvelles empreintes qui sont plus lumineuses, plus douces, plus faciles à garder avec soi et à emmener avec soi dans son bagage pour la suite. Et voilà, on pratique aussi les rituels justement pour la joie, pour l'amour. Enfin, je veux dire, un enfant qui naît, il y a tellement de rituels qui sont possibles autour de ça. Parce que l'enfant naît, il porte en lui tous les éléments et tous les éléments seront toujours avec lui. Donc, je pense aussi que venir honorer cette renaissance de l'enfant, de ce nouveau corps qu'il vient intégrer là sur Terre, de cette nouvelle expérience, de cette âme venue et de ce nouveau voyage initiatique qu'il est en train de vivre en ce moment, de pouvoir prendre le temps de... de le remercier, de l'honorer, de le célébrer et de le faire avec tous les éléments, avec le visible, avec l'invisible, pour pouvoir aussi créer cette empreinte magique, majestueuse. C'est quand même les premières empreintes de vie. Quelle empreinte j'ai envie que mon enfant ait ? Il y a des personnes, le bébé est né, et souvent, le premier bain, il est à la maternité, en pleine lumière, dans un petit truc rectangulaire, et c'est OK. Il y a des personnes qui vont se dire, la première fois que mon enfant va reconnecter avec l'eau, depuis qu'il est sorti du ventre, J'ai envie que ça se fasse de manière magique. J'ai envie que ça se fasse d'une manière douce, respectueuse, bienveillante. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ça ? On va créer une eau de lune. On va prendre, je ne sais pas, si on a une médecine placentaire, on peut prendre ça. Si on a lait, on peut mettre du lait. On peut mettre des fleurs qu'on aura récoltées chez notre grand-mère, ou chez notre tante, ou chez une amie. Enfin voilà, on peut mettre du sens partout, absolument partout. Mettre de la bougie et voilà, permettre à cet enfant de retrouver l'eau dans ce rituel sacré. Et voilà, d'appeler les présences qu'on a envie d'appeler et de permettre... Quelque chose de beau, de lumineux, qui créera une empreinte juste majestueuse. D'utiliser le feu pour brûler des peurs, pour brûler des relations toxiques dont on a envie de se séparer. Enfin, je veux dire, tout est là à portée de main. Et on peut créer de tout, tout le temps. C'est juste absolument infini. Il n'y a aucune limite. Donc je crée, je propose et je m'inspire de rituels qui existent de différentes cultures, de choses que j'y lis, de choses que j'apprends, de choses qui naissent de ma matrice, de choses que je reçois. Mais j'ai envie aussi que les femmes puissent se dire après, ouais, ça m'a porté aussi et je n'ai pas besoin qu'il y ait quelqu'un tout le temps qui soit en train de me guider ou je n'ai pas besoin de me reposer tout le temps sur quelqu'un, même si des fois c'est super nécessaire et ça fait super du bien. Mais voilà, même en tant que doula, c'est ce que je leur dis tout le temps, je suis là pour vous donner vraiment... tous les outils, tout le bagage nécessaire pour que vous vous disiez Ok, on est capable, on a les capacités, on est en confiance, on est en sécurité et on sait comment se mettre en sécurité, on sait comment se sentir confiance si on vacille et on sait que là, on a besoin de se reposer sur personne parce qu'on est outillé. Et j'ai vraiment envie à chaque fois que les gens se sentent portés par cette lumière, portés par cette confiance, portés par cet amour qui émane d'eux et de ce qu'ils sont et de ce qu'ils veulent devenir. et de ce qui les porte partout sur la Terre et dans l'univers. Que chacun puisse être souverain, vraiment.

  • Speaker #1

    Merci. Oui, donc c'est vrai que si au début, on s'était plus axé sur les cercles de femmes, en effet, il y a plein de cérémonies et que tu accompagnes aussi, comme les cérémonies de naissance, du coup, avec les bébés ou pour célébrer la fin de la grossesse, par exemple, on pourra peut-être en reparler aussi dans un autre épisode. Est-ce que tu arrives à faire le lien un petit peu ? On a parlé beaucoup de ton histoire. Comment ça teinte aujourd'hui justement la manière dont tu guides ces instants-là, ces rituels, ces instants de cérémonie ? Tout ton voyage peut-être en Amérique, mais aussi tout simplement le voyage qui est la maternité en fait.

  • Speaker #0

    Je vous expliquais tout à l'heure que je sentais vraiment que le lien avec ma lignée, avec leur trauma, avec tout ça, ça pouvait avoir une influence énorme sur moi. Je mets vraiment aussi un point d'honneur à accompagner les femmes en ce sens. du coup à se reconnecter avec leur matrice, avec leur lignée maternelle, paternelle, à venir remercier, à venir honorer pour les enseignements qu'elles ont reçus, à venir aussi se dire Ok, j'ai reçu tout ça, ça m'a permis d'en être là aujourd'hui et il y a des choses que j'ai envie de faire différemment et il y a des choses qui ne m'appartiennent pas et il y a des choses que j'ai envie de laisser. Et je vois ô combien en fait cet aspect-là, vraiment, du psychogénéalogique, du transgénérationnel, ça a été hyper impactant chez moi, ça a été hyper présent. Mais en fait, je vois que c'est chez toutes les femmes, finalement. Enfin, toutes les femmes que j'ai croisées, elles relatent des histoires de leur vécu, de leur lignée, de leur descendance, finalement, de la manière dont elles transmettent. Je veux dire, comment est-ce qu'une mère va transmettre l'approche des lunes à sa fille ? Comment est-ce que sa fille est en train de vivre ses menstruations depuis quelques années ? Eh bien, c'est teinté par comment est-ce que la mère, du coup, lui aura transmis et comment elle, elle a reçu les enseignements. avant ça, quand elle était jeune. Donc, en fait, vraiment, ça a eu une importance tellement fondamentale, tu vois, de me dire, OK, au niveau de ma sexualité, je l'ai vécu de telle manière parce que ça, ça, ça. Donc, peut-être que tel rituel pourrait m'aider. Donc, en fait, c'est ça, j'ai vécu, j'ai ressenti des choses, j'ai eu des prises de conscience et j'ai commencé par, comme je disais tout à l'heure, vivre les rituels, les expérimenter. Et en vivant ces rituels, je me suis rendue compte ô combien c'était porteur, ô combien c'était salvateur, ô combien c'était une bouffée d'oxygène, et ô combien je me rendais compte que je reprenais mon pouvoir, que je reprenais possession de mon corps, de qui j'étais. Et je me souviens, il y a eu tellement de fois où je me suis dit Oh ! Et si seulement j'étais avec mes sœurs ici, tu vois, et si seulement j'étais avec ces autres femmes et qu'on pouvait, nous toutes, guérir ce féminin blessé, accueillir ce masculin en nous, chez l'autre, et rayonner ça partout. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on pouvait pleurer ensemble. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on puisse... porter nos voix et chanter tous ces mantras, tous ces chants d'amour dans l'univers, sur la terre et partout. Et c'est là que je me suis dit je vais contacter d'autres femmes, quoi, et je vais leur transmettre, du coup, ce que j'ai pu vivre là, quoi. Donc c'est pour ça que je disais tout à l'heure, c'était vraiment un chemin qu'on a vécu tout ensemble parce que la pratique de rituel que j'avais fait un peu en amont, je veux dire, c'était les débuts. Donc elles m'ont fait confiance, elles sont arrivées là. Et en fait, j'essayais des choses où, voilà, il y avait des rituels où je me disais mais ça, ça serait tellement fantastique. Ou alors, il y avait des choses, voilà, qui me venaient. Et où, comme je disais tout à l'heure... Quand j'étais vraiment mal, ou même quand j'étais pas forcément mal, mais j'ai passé tellement de temps à simplement contempler. Contempler la cascade, contempler la pluie qui coule, aller danser nue sous la pluie. Ça, c'est des choses vraiment que j'ai senties vibrer à l'intérieur de moi, à l'intérieur de mes cellules, et que je me suis vraiment jurée de transmettre à d'autres femmes, parce qu'en fait, on vient tous et toutes du même endroit. Je veux dire, comme je disais, on porte tous du coup l'information cosmique et divine à l'intérieur de nous. Et bien sûr, il y a des femmes qui ne vont pas aimer aller danser une eau sur la pluie. Mais je veux dire, ce retour à soi-même, à la contemplation, à juste la présence et à se recentrer sur l'essentiel. Et voilà, comme je disais, elle épuisait la sagesse du feu, de l'eau et tout ça. J'ai tellement senti combien c'était profond chez moi que j'avais vraiment envie de pouvoir proposer ça à d'autres femmes et de pouvoir observer comment est-ce que ça faisait écho chez elles, si ça leur parlait ou non. Et finalement... Je vois qu'on se ressemble tellement, tellement. C'est juste incroyable de pouvoir voir combien les femmes sont tellement heureuses, combien elles s'animent à nouveau, simplement en s'allongeant dans la forêt, sur le sol, ou en embrassant un arbre, ou en accueillant la pluie qui va tomber sur son corps, ou en se massant les mains. Je veux dire, ça peut être des trucs très basiques. Et voilà, en fait, ce que je peux dire, c'est que ça a teinté, je dirais... Mon vécu a teinté la manière dont je propose les cercles parce que c'est en expérimentant la simplicité de l'instant et en même temps le pouvoir. Le pouvoir et la sagesse des éléments et de la nature et toute la magie et toute cette sorcellerie. Parce que forcément, quand tu vas expérimenter, faire des rituels, tu vas un peu du côté des wiccans, tu vas un peu du côté de l'hindouisme. Tu peux t'inspirer de tellement d'endroits. Donc en plus, ça porte... une énergie tellement infinie, tellement puissante. Je veux dire, les moments où j'étais en voyage en Inde et où j'étais là, comme ça, dans les ashrams, ou pendant les rituels ayurvédiques, où j'étais juste dans la contemplation ultime de pouvoir observer, de pouvoir ressentir, de pouvoir être portée par ces rituels ayurvédiques, ou alors d'aller déposer cette petite flamme sacrée sur le lit du Gange. C'est des choses qui sont tellement pleines de sens, pleines d'amour et qui m'ont tellement nourrie. Et... et qui m'ont tellement permis d'avancer. Le fait de vivre un témascal avec, je ne sais plus combien on était, 15 femmes au Chili et de se baigner dans la rivière ou alors un autre témascal en Bolivie. Et d'avoir comme ça ces tambours et puis les enseignements de ces chamanes-là d'Amazonie ou la culture d'Amérique latine très en lien avec la terre, très connectée, très ancrée et en même temps... tellement respectueuses des astres, des éléments. Tu sens que c'est vraiment dans leurs cellules, ça fait vraiment partie de leur vie. Et même si c'est pas là d'où je viens, finalement, parce que c'est en France que j'ai passé la majeure partie de ma vie, tout ce que j'ai pu vivre dans mes voyages, ce que j'ai pu vivre dans ma maternité, finalement, c'est des choses qui me portent encore aujourd'hui et qui font partie de mon quotidien pour de vrai. Et forcément, en fait, lorsque ça fait partie de mon quotidien, ça devient hyper naturel pour moi d'en créer. d'en créer un rituel, d'en créer un exercice, d'en créer un atelier, d'en créer un chant et de se laisser porter comme ça par toutes les cultures, par tous les enseignements, les enseignements du monde qui ont pu tant me nourrir, tant m'apporter et tant me porter finalement. Parce que ces chants que j'ai vécu quand j'étais dans les communautés rainbow, qui chantent l'amour, qui chantent le vent, qui chantent la terre et tout ça, c'est des moments tellement forts que j'ai pu vivre que, je veux dire, l'amour, la lumière, c'est quelque chose que qu'on a envie de transmettre finalement, qu'on a envie de partager. Et tous ces moments de bonheur que j'ai pu vivre, j'ai vraiment envie de pouvoir les transmettre dans les cercles, dans les ateliers que je propose. Donc j'en mets un peu partout. Et c'est juste fantastique après de se rendre compte qu'il y a des femmes qui me font des retours en me disant Ma petite ce soir, elle n'était pas bien. Tu te souviens, on avait fait un cercle de famille où tu nous avais ramené ce mantra. Ma fille, elle m'a demandé de lui chanter ce soir. Alors elle s'est apaisée, on chantait le mantra. C'était tellement beau, j'ai pleuré. Et là, tu te rends compte, on compte bien cette petite fille qui est née de cette maman, qui est née de cette femme, qui a entendu ce chant et que je lui ai transmis de ce chant que j'ai reçu de l'autre bout de la terre. Et c'est juste cette toile-là, cette toile d'amour, cette toile de lumière, cette toile de guérison, tu vois, qui est infinie. En fait, on est toutes et tous main dans la main et on a énormément de potentiel et d'outils finalement à partager, à se transmettre pour pouvoir mener une vie. heureuse, alignée, joyeuse. Et du coup, même dans les moments les plus douloureux, les plus difficiles, eh bien... Et bien, c'est aussi ce que j'ai pu vivre moi, les reliances et les rituels que j'ai mis en pratique, les chants que j'ai pu écouter, les mantras que j'ai fait résonner en moi, le chant karnatik indien que j'ai vécu lorsque j'étais enceinte, qui m'a menée jusqu'à mon bébé. Ça, c'est toutes des choses, comme je disais, que j'ai expérimentées dans la joie, dans la douleur, dans la richesse, dans la pauvreté. Et qui font vraiment partie de moi aujourd'hui. et qui, dans la construction d'ateliers, dans les transmissions et dans l'accompagnement que j'offre à mes enfants aussi, c'est tous des outils qui, pour moi, font en sorte que tu peux toucher de plus près ou de plus loin, de plus ou moins loin, l'épanouissement, l'apaisement et l'harmonie. Donc, en fait, tout est bon à prendre, avec conscience, avec respect et en y mettant du sens, vraiment, et sans aller non plus piller les nations de leurs autres rituels et cultures et compagnie. C'est vraiment... S'en inspirer en étant dans le respect, la conscience et en créant aussi quelque chose de nouveau. Et continuer à faire vivre cette énergie créatrice qui émane de tous ces êtres finalement.

  • Speaker #1

    C'est magnifique. Je sais que je me sens encore vraiment très reliée à plein de moments de rituel comme ça, d'outils qu'on m'a transmis à un moment donné. Et ça me porte, ça me nourrit au quotidien pour pouvoir continuer de transmettre et juste vivre aussi. dans la joie au quotidien. Il me reste une question juste avant. Du coup, si les personnes veulent en savoir plus, te retrouver, je mettrai un petit peu tes coordonnées, ton site internet, tout ça dans la description. Est-ce qu'il y a des choses que tu as envie de transmettre par rapport à ça ? Tu es sur Instagram, Facebook, où tu partages aussi énormément de rituels de ton quotidien, en fait. Donc, ça peut inspirer aussi chacun à faire ses propres rituels.

  • Speaker #0

    Oui exactement, comme je le disais, ma vie entière est rythmée par tout un tas de rituels que je vis toujours avec mes filles, depuis qu'elles sont dans le ventre, de toute façon mes filles vivent des rituels, des cérémonies, des cercles, et sont là encore et toujours lors de la pratique de rituels, et j'aime, j'aime à partager ces moments de joie et de reliance. Donc en effet, si vous avez envie, si vous avez besoin de vous inspirer ou de simplement échanger ou de simplement avoir un peu de lecture sur comment je vis ma vie de maman, de doula et de femme multipotentielle, divine créatrice, en effet, je vous invite à aller consulter mon Instagram, mon Facebook, mon site Internet et je me ferai une joie. de pouvoir échanger avec vous, partager, et pourquoi pas de vivre ces moments de reliance, peu importe le passage de vie que vous traversez à un moment ou à un autre, ou de créer pour vos proches.

  • Speaker #1

    Et du coup, la dernière question, c'est si tu as... Alors, tu as déjà donné plein de petites idées de petits rituels, mais si tu as soit justement un rituel que tu as envie de partager, ou un outil, un ou deux livres qui t'ont vraiment marqué, accompagné dans tout cet apprentissage-là, une ou deux pépites vraiment qui t'ont marqué, tes préférées ?

  • Speaker #0

    Il y a... Le livre Rituel de Femmes, exploré au rythme des saisons. Quelque chose comme ça. Attends,

  • Speaker #1

    parce que je dois... Pour s'épanouir au rythme des saisons. Rituel de Femmes.

  • Speaker #0

    Il y a toute la lignée, du coup, des livres Rituel de Femmes, qui est quand même assez...

  • Speaker #1

    Il y a une grosse collection.

  • Speaker #0

    Oui, une grosse collection qui est quand même assez exceptionnelle et qui m'a énormément portée et qui me porte encore beaucoup, qui teinte beaucoup ma pratique.

  • Speaker #1

    Ça permet vraiment, je trouve, dans les débuts, parce que... tester des choses et après on s'inspire des rituels qu'on a déjà vécu ou lu pour vraiment faire nos rituels à notre sauce qui nous correspondent encore mieux mais ils sont magnifiques les rituels qu'on partage.

  • Speaker #0

    Je vous invite sans hésiter à aller consulter ces merveilles qui sont vraiment riches d'enseignement et de sagesse.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y en a d'autres ou est-ce qu'on s'arrête là pour...

  • Speaker #0

    Après il y a un autre livre qui s'appelle Femmes... Je ne suis pas sûre du titre.

  • Speaker #1

    Je remettrai dans la description si tu as envie de nous raconter un peu.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que c'est Féminin Sauvage. Et du coup, là, c'est un livre qui est absolument incroyable et qui permet à la femme de se reconnecter avec sa racine, avec sa matrice et d'aller contacter ses ovaires, son utérus, son clitoris, ses lèvres, son vagin. Et donc, il y a un certain nombre de récits, une approche théorique qui est infiniment riche. et énormément aussi de petits exercices qui sont très simples et qui permettent vraiment de venir dans la matière, expérimenter et se reconnecter à sa matrice. Ce livre est extra.

  • Speaker #1

    En tout cas, je te remercie vraiment. Je n'ai pas été très bavarde parce que je bois tes paroles. C'est tellement en accord avec ce que je pense et avec l'accompagnement qu'on propose. Et je te reconnais juste tellement dans tout ce récit que ça m'allait très bien de te laisser nous raconter tout ce parcours-là. Je te remercie vraiment de partager toutes ces infos avec ces femmes et de nous avoir partagé ton histoire aussi.

  • Speaker #0

    Merci, merci Amélie. C'était un bonheur pour moi de te voir, toi, dans tout ton cheminement de femme après toutes ces années qu'on se côtoie et qu'on avance côte à côte. De te voir dans ton épanouissement, dans ta réalisation et de pouvoir continuer à co-créer à côté de toi, c'est juste grandiose. Je te célèbre.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. et merci pour toutes ces femmes à qui tu ouvres les portes de leur royaume bravo ma douce maman c'était un plaisir

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation des intervenants

    00:09

  • Diane partage son parcours vers la maternité et la doula

    01:06

  • Les cercles de femmes et leur impact sur la féminité

    02:17

  • L'importance de la reconnexion avec soi-même

    04:52

  • Rituels et cérémonies pour accompagner la maternité

    07:18

  • Conclusion et réflexions finales sur le cheminement féminin

    59:20

Description

Êtes-vous prête à découvrir comment transformer la douleur en douceur et à embrasser votre féminité ? Dans cet épisode captivant de notre podcast "Dans le ventre des femmes - Le chemin de la douleur à la douceur", Amélie Dumont et Diane, doula et sophrologue, nous entraînent dans un voyage poignant à travers les expériences des femmes. Amélie, forte de plusieurs années d'accompagnement, partage son parcours unique, mêlant son histoire personnelle et professionnelle, tout en mettant en lumière des récits inspirants de femmes qu'elle a rencontrées au fil des ans.


Diane, quant à elle, évoque son propre chemin vers la maternité, un chemin parsemé de rituels et de cercles de femmes qui ont nourri son engagement. Ensemble, elles abordent des thèmes essentiels tels que la maternité, la sororité, les rites de passage et la guérison émotionnelle. Ce partage enrichissant vise à encourager chaque femme à libérer ses émotions, à se reconnecter à son corps et à son ventre, et à trouver sa voie vers une vie plus épanouissante et harmonieuse.


Dans cet épisode, nous plongeons également dans des pratiques telles que le yoga et la sophrologie, qui peuvent aider à atténuer la douleur et favoriser la douceur pendant la grossesse et la naissance. Amélie et Diane discutent des bienfaits des plantes et des soins de soi, tout en abordant des sujets comme la santé périnatale et l'allaitement. Elles évoquent aussi l'importance du rebozo, un outil précieux pour accompagner les femmes dans leur parcours de maternité.


Leurs échanges sont entrecoupés de réflexions sur les déséquilibres hormonaux et l'importance de se sentir bien dans son ventre, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Elles nous rappellent que chaque femme a en elle la puissance nécessaire pour surmonter la douleur et embrasser la douceur de la vie. Que vous soyez en quête d'informations sur la PMA, la symptothermie, ou simplement désireuse d'en savoir plus sur le cheminement vers la maternité, cet épisode est fait pour vous.



Pour retrouver diane :


Ses ressources pépites :


Merci à Yonda Schramm-Hädicke pour ce chant de guérison qu'elle me permet d'utiliser et son album complet Circle of Women qui a accompagner mes premiers cercles, tellement de rebozo, et qui me fait tant vibrer. Je vous laisse découvrir cette artiste et ses magnifiques chants.


Merci à Andréa Roux @ddseins pour cette magnifique illustration pour le visuel du podcast.


Me retrouver :

Sur mon site naturamelie.fr

Sur Instagram : @ameliedumont


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de vous retrouver dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur Ce podcast est né des récits inspirants des femmes que j'ai croisées depuis mes débuts en tant qu'accompagnantes et de mon propre parcours vers une vie plus apaisée et épanouissante. Je suis Amélie Dumont. naturopathe d'où là et tellement plus que ça. Après des années à vous accompagner, vous écouter et grandir à vos côtés, je suis heureuse de vous partager mes réflexions, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l'espère, feront germer en vous de nouvelles manières d'être, de penser et de prendre soin de vous. Ensemble, nous allons plonger au cœur du ventre des femmes, de leur douleur, et découvrir comment elles cheminent vers plus de douceur. J'aime à dire que c'est un partage de cœur à cœur, d'être à être, et souvent, d'utérus à utérus. Alors, belle écoute ! Je suis trop contente d'interviewer. Je pense que ça me tenait aussi vraiment à cœur, parce que je pense qu'on chemine vraiment côte à côte depuis quelques années, et du coup, je suis trop contente que tu fasses dans les premiers épisodes.

  • Speaker #1

    Merci, Naudos,

  • Speaker #0

    que tu participes. Est-ce que tu as envie de te présenter un petit peu ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me fait bizarre tout à coup de... de parler dans le micro alors que je ne vois pas combien... Enfin, je ne sais pas comment dire. Alors, moi, c'est Diane. Je suis maman de deux petites filles qui ont 4 ans et bientôt 3 ans. Et en dehors d'être maman, je suis doula et sophrologue. J'accompagne les femmes depuis un moment, depuis 2018, je dirais. Ça a été vraiment le début de ma révélation en tant que femme où j'ai vraiment choisi pour de vrai de... de me reconnecter à ma féminité, à ces parts de moi blessées, à ce féminin sauvage, sacré, et à cette jeune femme qui voulait tellement devenir maman. Donc je dirais qu'en 2018, j'ai vraiment pris le temps de me recentrer et puis d'ouvrir réellement et intensément la pratique de rituels, de cérémonies pour moi-même. Et fin 2018, j'ai commencé à ouvrir et à proposer des cercles de femmes. Voilà, où on a pu vivre avec de merveilleuses femmes de grands moments, de grands moments de reliance, de connexion, où chacune vient embrasser toutes les parties d'elle-même, toutes ses facettes, et où chacune peut réellement exister telle qu'elle est, dans son entièreté, et être écoutée. Donc voilà, je dirais que depuis 2018, il s'est passé beaucoup, beaucoup de moments, de cercles de femmes, de temps. de temps tellement précieux, tellement puissant et magique, que ce soit en forêt, que ce soit dans des clairières, que ce soit dans des temples ou en intérieur dans des maisons. Donc je disais que je me suis formée en tant que doula après ma première fille, je dirais. J'avais déjà fait une formation avec Camille Laperre, maternité sacrée, qu'on avait fait ensemble d'ailleurs. Oui, c'est un workshop absolument fascinant. Donc j'étais enceinte de ma première fille. Et quand ma fille est née, Je me suis inscrite pour devenir doula post-natale. Et puis, je m'étais inscrite au séminaire avec Wapio, Diane Bartlett. Et j'avais aussi vécu le séminaire de Quantique Mama, l'approche quantique de la naissance. Et je me souviens qu'un jour, j'ai reçu un mail qui disait que l'école Quantique Doula ouvrait. Donc là, ça a été grande, grande révélation. Et je me suis dit, c'est celle-là, c'est sûr, je ferai cette formation. Je laisse tomber toutes les autres. Tout s'est vraiment aligné parce que j'avais déjà financé les séminaires et compagnie que je voulais faire. Et finalement, tout le monde m'a remboursé quand je leur ai expliqué Je pars pour faire l'école Quantique Doula, c'est ça que je veux faire Donc, j'étais tellement heureuse parce que c'était normalement, ils expliquaient qu'une fois qu'on avait versé les arts, il n'y avait pas de remboursement possible, c'est annulation. Donc, en plus, quand j'ai vu que tout s'est aligné comme ça, je me suis dit Oui, c'est sûr et certain, c'est ça Et donc, j'ai commencé l'école Quantique Doula, c'était fin 2020. ça devait être en novembre qu'est-ce que je dis ? Non c'était en janvier 2021 et j'étais enceinte de ma deuxième fille donc depuis octobre 2020 j'étais enceinte de ma deuxième fille donc j'ai vécu l'école Cantique Doula enceinte enceinte de mon enfant portée du coup par cette sororité portée par Karine Laceva et Mélanie Chevary et tous ces enseignements qui viennent de partout dans le monde de l'invisible, du visible On vient vraiment embrasser la vie, la mort et tous les aspects de l'être, de l'existence, de la création. C'était absolument fascinant de pouvoir vivre ce voyage et de prendre le temps de retourner au creux de moi-même. Parce que les trois premières lunes, il y a donc dix lunes dans cette formation. Et les trois premières lunes viennent vraiment nous inviter à se reconnecter à nous-mêmes, à notre matrice, à nos lignées, à notre cycle, à notre sexualité, à la sexualité avec l'autre, pour pouvoir ensuite faire don de notre sagesse, de notre expérience et proposer notre accompagnement à d'autres personnes. C'est absolument fascinant parce que c'était à l'époque les seuls moments que j'arrivais à me dégager pour... me recentrer en tant que femme et pas juste être la maman de cette petite fille de 7 ou 9 mois à l'époque. Pas du tout, elle avait 10 mois parce que j'ai commencé en janvier. Donc elle avait 10 mois, donc voilà, de cette petite fille de 10 mois ou un an. Et c'était vraiment un grand, grand voyage que de pouvoir vivre cette école quantique. Qu'est-ce que je voudrais vous dire d'autre ? Par le biais de cette école, j'ai pu accompagner des personnes, que ce soit en cérémonie de deuil périnatal, avortement, ou alors les femmes que j'ai accompagnées en cercle pour des thématiques sur leur matrice et sur leur cycle intérieur. À l'heure d'aujourd'hui, je suis maman de mes deux filles. Peu à peu, je me dégage du temps pour pouvoir accompagner d'autres familles dans leurs projets. de grossesse, de naissance, que ce soit à la maison, parce qu'en principe, c'est souvent à la maison que j'accompagne les naissances. J'accompagne également les familles en post-natal. Voilà. Et vraiment, ce que je pourrais dire, c'est que j'ai vraiment envie d'accompagner les familles, les femmes, les parents, pour qu'ils puissent... Comment dire ? Pour qu'ils puissent trouver en eux vraiment cette force, cette puissance et la confiance en leur potentiel. qu'ils soient vraiment conscients de toute leur sagesse et de leur capacité à créer, à enfanter, à accompagner et puis à pouvoir libérer ce qui doit l'être en eux et à venir vraiment embrasser toutes ces parties d'eux-mêmes et à mener une vie davantage harmonieuse, alignée avec leurs vraies valeurs et sans être constamment parasité par du transgénérationnel ou par la peur de l'autre. par la peur de la société. Voilà. Donc, je dirais que c'est ça. Mes accompagnements sont vraiment là pour que chacun retrouve sa puissance, sa sagesse, que chacun puisse embrasser sa part divine, peu importe son âge, peu importe son parcours, peu importe le passage de vie qu'il est en train de traverser, que ce soit dans le visible ou dans l'invisible.

  • Speaker #0

    Merci. Qu'est-ce qui t'a donné envie de creuser ? Tu disais, j'étais cette jeune femme qui voulait devenir maman. Qu'est-ce qui t'a du coup donné envie de creuser autant et de découvrir ces cercles de femmes et de te préparer à devenir maman et à te préparer à être doula avant même d'être maman ? Tu fais partie des rares personnes qui creusent justement ces sujets-là avant même de devenir maman, qui sont vraiment passionnées.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui m'a amenée à vraiment creuser vraiment le sujet de la femme, le sujet de ma personne en tant que femme, je dirais que ça vient de très très loin parce que... Je viens d'une famille où nous sommes six enfants, je suis la première. Il y a cinq filles et un garçon. On n'a jamais trop vécu avec des pères à la maison. Je n'ai jamais eu de grand-père. Voilà, on peut dire qu'on est un peu dans une famille matriarcale, j'ai envie de dire, où la femme a toujours fait en sorte de prendre sa place, de la garder et de faire en sorte de ne pas se faire écraser et de se relever. Vraiment encore plus fort que lorsqu'on l'écrasait. Donc je dirais que ça vient déjà de très loin. Depuis toujours, j'ai voué mon existence et mes recherches au bien-être, au mieux-être de l'enfant pour que l'enfant puisse bénéficier d'un accompagnement qui lui soit vraiment adapté, sécure. Donc j'ai vraiment touché à énormément de sujets depuis très très tôt. pour pouvoir vraiment apprendre à savoir comment est-ce que le cerveau de l'enfant fonctionne, comment est-ce que fonctionnent ses émotions, comment se développe son corps, et puis comment est-ce qu'il appréhende le monde et comment est-ce qu'on peut l'accompagner, quels sont ses besoins. Et à 18 ans, j'ai travaillé auprès d'enfants avec autisme, d'enfants avec polyhandicap, donc que ce soit enfants, adolescents, jeunes adultes, ou d'enfants avec d'autres pathologies tout à fait... diverses et variées et ça m'a vraiment permis de de creuser encore davantage les besoins de l'enfant, de l'enfant neurotypique ou avec capacités différentes et par la suite je suis allée un peu plus dans le monde de l'adulte et puis de la psychose et tout ça qui me fascinait absolument intensément et profondément donc j'ai vraiment investi énormément d'énergie là dedans Et à un moment donné, je me suis rendue compte que toute ma vie allait dans l'accompagnement de ces personnes en tant qu'aide médico-psychologique. Et c'était vraiment mon quotidien. Et je me rendais vraiment compte qu'en fait, moi, je n'allais pas très bien. Il faut le dire. J'ai voué toute ma vie, mon existence à tout faire pour que ma famille, mes frères et soeurs se sentent bien, à materner tout le monde. J'ai vraiment fait ça. En fait, ma vie, c'était du maternage pour les grands, les moins grands, les jeunes, les petits, les vieux. Tous ceux que je croisais, je les maternais. Et j'avais déjà ce désir moi-même d'être mère depuis très très jeune. Je savais que c'était ma mission de vie. Je pense qu'à 9 ans, je savais déjà que mon but ultime, c'était être mère. C'était vraiment le plus beau et le plus grand rêve de toute ma vie, c'était devenir maman. À un moment donné, j'ai eu le décès d'un ami qui m'a vraiment permis de toucher le fond. Et là, je me suis dit, il faut vraiment que je prenne du temps pour moi. Et j'ai compris que la vie, ça dépendait de la perception qu'on avait et qu'on n'était pas en colère parce que l'autre nous mettait en colère, on n'était pas au fond du trou parce que l'autre était mort, mais simplement parce que notre perception, nos ressources, notre bagage faisaient qu'on vivait ça en ce moment de telle manière et qu'on ressentait ça de telle manière. Et que oui, on pouvait vivre de la douleur, mais ça dépendait de nous, de nous décocher cette deuxième flèche, comme dit Bouddha, et de s'infliger la souffrance. Et du coup, quand j'ai compris ça, ça a été vraiment comme un déclic et je me suis dit partons en voyage. Donc je suis partie en voyage. Je suis partie en voyage au Sénégal pendant un mois. Et voilà, j'ai découvert une autre culture. J'ai découvert vraiment que ça existait de vivre apaisé. J'ai découvert ce que ça voulait dire d'être relax, de se sentir apaisé, de se sentir serein. Et c'était juste incroyable. Et je découvrais ça, j'avais 20 ans, peut-être même un peu plus, je ne sais plus. J'avais 22 ans. J'avais donc 22 ans et demi quand j'ai découvert ce que c'était que d'être apaisée. Et voilà, j'ai vécu ce voyage en allant d'une famille à l'autre et en découvrant la place de la femme finalement dans chaque famille, au sein des enfants, auprès du mari, auprès d'autres femmes. Parce qu'on est dans une culture où il y a quand même l'autorisation d'avoir plusieurs femmes. Donc comment est-ce que la femme le vit, qu'est-ce qu'elle en pense et tout ça. Donc ça m'a vraiment apporté énormément de choses. énormément d'éléments de compréhension de ma vie, de mon existence, de mon modèle d'éducation. Et en revenant, je me suis rendue compte au combien c'était génial de prendre soin de soi. Donc je dirais que ça a été vraiment ça le déclic de se dire waouh, là j'ai commencé à prendre soin de moi pour de vrai. Et qu'est-ce que ça fait du bien en fait, c'était juste là à portée de main et j'avais juste à m'arrêter quelques temps et à venir embrasser ça quoi. Et donc ensuite, je suis repartie. J'ai retravaillé un petit peu, mais là, en mettant un peu plus de distance et en continuant à cheminer sur la personne que j'étais et celle que je souhaitais devenir et en me rapprochant un peu plus toujours de ce qui m'animait réellement. Donc, j'ai continué des petits CDD par-ci, par-là, toujours dans le milieu du coup du handicap. Et au final, après, je suis repartie en Inde et au Népal pendant trois mois. Donc, j'avais la moitié du temps où je prenais du temps pour moi et la moitié de l'autre temps où... où j'allais dans des associations pour les femmes dans le besoin, les femmes battues, les enfants des rues. Donc voilà, c'était encore très maternant, très dans le don, très avec la femme et tout ça. Donc une fois de plus, découvrir d'autres cultures, d'autres regards, d'autres perspectives, d'autres manières d'appréhender le monde et de considérer la femme, j'ai envie de dire. Par la suite, j'ai vécu une séparation là-bas qui a été assez violente. mais que j'ai vraiment embrassé aussi parce que ça m'a emmenée vers encore davantage de compassion et davantage à l'écoute de mes besoins, ce qui était OK pour moi, ce qui ne l'était pas, et le droit de dire juste non, sans avoir peur de blesser l'autre. Et là, je revenais de très loin et sans avoir peur de blesser l'autre en disant non, c'est moi qui ai été heurtée et blessée. Donc là, il fallait encore cheminer, mais j'ai développé une compassion et un pardon que je n'avais encore jamais atteint jusque là. Et je me suis vraiment posée en rentrant chez moi. J'ai vraiment réappris à vivre toute seule. Et là, j'ai mis du temps à lire, à lire, à lire, à investiguer sur un tas de sujets. Et je me souviens que j'ai découvert des articles où on parlait d'épisiotomie et tout. Et là, je me suis dit, mais en fait, pour prendre soin de l'enfant. Bien sûr, l'enfant, le holding handling, comment est-ce qu'on le... porte physiquement, psychiquement, comment est-ce qu'on prend soin de lui, la nourriture affective, l'allaitement, ça c'est des trucs que j'avais toujours su finalement et que j'avais investigué depuis un moment parce que c'était mon domaine de compétences. Mais là j'ai touché à quelque chose d'un peu plus j'ai envie de dire le médical de la naissance, j'ai envie de dire j'ai commencé à creuser un peu plus ce côté-là et je me suis vraiment rendue compte à quel point la femme pouvait être malmenée lors de la naissance et voilà en fait j'avais pas cet aspect-là aussi clair jusqu'à avant. Parce que je savais que quand l'enfant vient au monde, sa naissance, et si, et ça, et les premières empreintes, et comment est-ce qu'on l'accompagne, et tout ça. Mais voilà, je me suis vraiment dit, et la mère ? Et la mère dans tout ça, comment est-ce qu'elle a été accompagnée ? et de quelle manière elle a été respectée ou non, et comment est-ce qu'elle le vit, et comment est-ce qu'elle le traverse, et comment est-ce qu'elle renaît de cette expérience. Et donc là, ça a été vraiment pareil, un portail incroyable que je venais d'ouvrir, parce que là, j'ai été investiguer tout ce que je pouvais finalement, tout ce qui pouvait concerner la femme, son cycle, ses hormones, et puis l'adolescente, et puis la jeune femme, et puis l'adulte, et puis la ménopause, et puis la mort, et puis tout ça. Et donc, de fil en aiguille, je me suis vraiment aussi fascinée, parce que ça faisait déjà des années et des années que j'étais fascinée par les cultures et ce qui se passe un peu partout, et les rites de passage et tout ça. Donc, c'était vraiment quelque chose que je portais en moi, mais je veux dire que c'est à partir de là que je me suis dit, bon, là, c'est bon, je déménage, je vais habiter dans la forêt, je vais tout lâcher, je vais m'aligner encore un peu plus, me réajuster davantage avec mes besoins. Je repars en voyage, cette fois-ci, je pars en Amérique. D'abord, je vais habiter dans la forêt, donc là, j'ai habité dans la forêt. Je dirais que c'est là vraiment, à ce moment-là, que j'ai voué le plus clair de mon temps à prendre soin de moi, à me reconnecter à ma matrice, à me reconnecter à mon cycle et à aller vraiment dans cette pratique de rituel qui nous emmène, qui m'emmenait vraiment dans quelque chose d'or du temps et qui me reconnectait à cette part de moi, je veux dire déjà à mon enfant. Parce que très tôt dans ma vie, j'ai été adulte finalement. Je me souviens qu'à 7 ans, 8 ans, pour moi, jouer, c'était déjà... Quelque chose d'inaccessible pour moi parce que je n'avais pas le temps ni l'énergie et mon cerveau n'en était pas de là parce que j'avais d'autres préoccupations que ça. Donc le jeu, ma vie de jeune fille, de petite fille, je l'ai laissé très tôt. Donc là, c'était comme vraiment venir réembrasser cette part de moi, cette jeune fille qui avait été muselée. très tôt et qui était déjà devenue mère, par choix, mais aussi parce que c'était là, posé finalement et que ça faisait partie de mes lignées, de notre histoire et tout ça. Mais bref, du coup, c'était juste fascinant et incroyable de pouvoir se reconnecter aux éléments, au feu, à l'eau, à la terre, à l'énergie de Marie, à Bouddha, et puis de pouvoir juste aller dans cette expansion de conscience, faire des voyages incroyables ou alors juste retourner dans mon corps. prendre conscience de ma respiration, de mes ovaires, de mon clitoris, de ma vulve, et de se dire Waouh, je suis là, j'existe, et le plaisir, il est là aussi, et j'ai le droit d'éprouver du plaisir, c'est pas tabou, c'est pas malsain, c'est pas dégueu. Et voilà, de vraiment me réapproprier mon corps de femme, apprendre davantage à le connaître, à cheminer avec lui, et à rayonner, à prendre vraiment conscience de ô combien je vais parler pour moi, mais je parle en fait pour tout le monde, ô combien je suis parfaite. comme je suis, au combien je suis capable de créer tout ce que je veux créer, au combien je sais qu'il n'y a aucune fatalité, et au combien je sais que je suis magique et que j'ai toutes les capacités en moi pour réussir et que tout est déjà là. Donc c'était vraiment ça en fait, que je venais expérimenter là-dedans quand je m'amusais avec la cendre ou avec le sang ou avec les plumes ou avec le chant et d'apprendre aussi à porter ma voix parce que ça c'était quelque chose... J'avais quand même assez tendance à me faire petite, discrète, pas vouloir déranger, même si j'avais un style qui... C'était complètement paradoxal parce que j'avais un style qui appelait à tout sauf à la discrétion. Mais pourtant, je me cachais derrière des habits extra larges et une voix assez basse pour m'effacer, ne pas être trop entendue, trop repérée, rester assez gentille pour ne pas blesser. Même si j'avais quand même cette grande gueule qui faisait que si tu essayais de me marcher dessus... Rires J'avais quand même toute ma lignée avec moi et on avait la grande gueule qui faisait qu'on n'allait pas se taire, mais voilà, envers l'homme. Par contre, envers les autres, j'étais capable de me faire très, très petite. Donc voilà, j'ai réussi à apporter ma voix aussi également, à découvrir ma voix et à me rendre compte de cette médecine absolument puissante. Et voilà, à venir embrasser cette vulnérabilité, à ne plus avoir peur, de se dire Ouais, là, je suis triste, je pleure et en fait, c'est normal. Ou alors de me dire… Là, qu'est-ce que je me sens au fond du trou ? Non, je ne suis pas dépressive, non, je ne suis pas folle, parce qu'hier, il y a deux semaines, j'étais super heureuse, maternante, je me sentais belle. Et là, ce matin, je me réveille dans mon lit, j'ai juste envie de pleurer, qu'on me foute la paix, je me sens nulle. Et juste de me reconnecter à mon cycle et de savoir qu'en fait, c'est juste physio, c'est juste hormonal, c'est juste normal, si on a envie de parler de normes. Et là, je me suis dit en fait juste, ouais, c'est un chemin, c'est un passage, et je vais venir embrasser cette femme, je vais venir embrasser toutes les femmes de la... terre de l'univers, toutes mes lignées. Et on va cheminer là-dedans parce que il y a énormément de choses à comprendre, il y a énormément de choses à tricoter, à tisser, et il y a aussi beaucoup de choses que j'ai envie de faire différemment. Je me souviens vraiment de ce lien que je pouvais avoir avec l'homme, qui n'était ni plus ni moins que ce que je reproduisais, de ce que j'avais toujours vu, toujours entendu. Et voilà, ça faisait depuis toujours, comme je disais, que j'avais envie d'être mère, et je savais qu'il était fondamental. que j'emprunte un chemin différemment, que je vienne vraiment embrasser le masculin en moi, embrasser le masculin de l'autre, embrasser le masculin sacré, embrasser le féminin aussi. Parce que j'avais grandi aussi quand même dans cette société où il y a des rivalités, où on se compare, où alors l'homme peut être violent, l'homme peut faire mal, l'homme peut blesser, l'homme peut violer. Je venais quand même, je viens quand même de cette lignée-là et je sentais que mon chemin, il était ailleurs et que toute cette... colère, toute cette rage, toute cette peur, toute cette honte que je pouvais porter faisait que j'étais dans une lutte perpétuelle contre moi et contre l'autre. Et là, j'ai vraiment senti qu'en me reconnectant à mon féminin, je venais toucher des parts de moi qui étaient super heureuses, finalement, de se dire Ouais, on était là ! Et il y a plein de choses que là, tu vas pouvoir laisser et tu vas voir combien ça va être plus doux et beaucoup plus lumineux quand on aura plus apporté le fardeau de... de ces expériences passées, et puis de tes lignées, de tes ancêtres et tout ça. Donc petit à petit, j'ai réussi à laisser ce que j'avais envie de laisser, à libérer certaines choses et à venir du coup connecter différemment avec, comme je disais, le féminin, le masculin. Universel, j'ai envie de dire, que ce soit chez moi, chez l'autre, et partout dans l'univers. Et c'est fou, parce que c'était plus doux. plus harmonieux et ça me permettait vraiment d'avoir un accès tout autre à ce que j'avais envie, à qui j'étais et à là où je voulais aller. Donc j'ai vraiment compris que l'univers était là et qu'il était à mes côtés et que tout était réuni et que tout conspirait en ma faveur finalement pour que j'aie une vie magnifique, que tout était là tout le temps. C'était juste ma perception et c'était juste la manière dont j'apprivoisais finalement la réalité et ce que j'en faisais. qui différait de mon bonheur finalement. Donc voilà, j'ai repris mon bonheur en main. J'ai repris possession de ma vie et de mon quotidien et du coup, j'ai œuvré pour pouvoir vivre une vie au milieu des fleurs, au milieu de la forêt, au milieu de l'eau, au milieu des voyages et de m'entourer de personnes avec qui j'avais envie d'être pour de vrai, de personnes avec qui on avait vraiment des choses à partager, des choses qui soient... lumineuse mais pas toujours mais en tout cas des personnes avec qui on est on est aligné et des relations qui sont nourrissantes qui sont nourrissantes et qui font que on s'élève et qu'on se sent bien et pas des relations auprès desquelles on est censé ça se remettre en question ou à être blessé ou être dans la culpabilité ou à être en colère donc voilà j'ai aussi changé un peu enfin mon cercle disons ma vibration a changé mon cercle d'amis a évolué et voilà j'ai continué à grandir dans ce chemin Je ne sais plus exactement où je voulais en venir là-dedans. Mais voilà, petit à petit, homme après homme finalement, j'ai vécu de très belles relations. Sauf que l'enfant n'arrivait pas. L'enfant n'arrivait pas et je me disais, s'il n'arrive pas, c'est que le travail sur moi n'est pas encore terminé et que j'ai encore beaucoup à faire. Et que plus tard arrive l'enfant, plus j'aurai fait de travail sur moi-même et plus je me serai... apaisée, allégée, et moins j'aurais de fardeaux à transmettre ou de blocages, ou de traumas à transmettre à mes enfants. Donc ça a été aussi un grand cheminement que de se dire tout est juste. Et si l'enfant, il n'est encore pas là, enfin si l'enfant, il est toujours là-bas, c'est que c'est OK et que j'ai encore beaucoup de choses à vivre sans. Donc voilà, c'est à ce moment-là que je suis partie en voyage en Amérique latine.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que du coup, il y a eu... plusieurs années où tu as essayé ou même la situation n'était pas propice à ça ?

  • Speaker #1

    Disons qu'en sept ans, j'ai eu deux relations. J'ai eu une relation qui a duré six ans, avec qui on voulait un enfant, mais disons que là, c'était plutôt ses états à lui qui faisaient que c'était bien de freiner un peu également. On ne peut pas dire qu'on a essayé parce que pour lui, ce n'était jamais le moment, finalement. Moi, c'était toujours le moment. Pour lui, ça ne l'était jamais vraiment. Et après, quand j'ai un peu plus creusé, je me suis dit, c'est peut-être bien qu'il chemine aussi et qu'on prenne le temps. Je voulais vraiment être mère, oui, mais de manière consciente et pas juste avoir un enfant pour avoir un enfant, parce que c'est ce que je voulais. Je voulais devenir mère et pouvoir marcher main dans la main avec mon enfant et avec le papa, parce qu'il était question d'un papa à ce moment-là. Et de se dire, oui, on est conscient et on est heureux, on est capable d'être heureux sans enfant. ça va pas être notre béquille et on va pas déverser cette solitude qu'on n'a pas réussi à intégrer, ce bonheur qu'on n'a pas réussi à acquérir tout seul, on va pas se dire on fait un enfant parce que comme ça, ça recollera les morceaux de notre couple ou alors on deviendra des êtres heureux parce que parce qu'on a eu un enfant. Et plus je cheminais, plus je me disais, c'est vers là que ça tend. Donc, je vais faire en sorte d'être une femme heureuse. Et je dis accomplie entre guillemets, parce qu'on est accompli quand on se sent accompli. Mais on a toujours des choses à bosser, à cheminer, à naviguer. Je pense que c'est tout un cheminement, c'est un cheminement de toute une vie. Mais j'avais vraiment envie de pouvoir dire, je me sens épanouie, je me sens heureuse pour de vrai. Et je suis prête. à devenir mère là parce que j'ai fait des voyages, parce que j'ai été dans tous les endroits où j'avais envie, parce que j'ai vécu toutes les expériences que je voulais, parce qu'il y en a plein que je n'ai pas vécues. C'est OK. Parce que j'ai super attendu, ça a été dur, mais maintenant, ça va. Et voilà, j'avais vraiment envie de me dire aussi, là, les périodes où j'étais super mal, je me dis, ben ouais, là, je suis super mal, mais du coup, le fait que si là, je pouvais avoir un enfant tout de suite, est-ce que je le ferais dans cet état super mal ? Pour me dire que c'est ça qui me rendrait heureuse, j'étais... pas super à l'aise avec ça non plus. Donc bref, l'univers a bien entendu. Finalement, ça s'est très bien goupillé. Et donc voilà, j'ai eu cette séparation, comme je disais, en Inde, qui était assez violente. Et puis après, j'ai rencontré cet autre homme avec qui nous avons complètement fusionné. Nous n'étions plus qu'une seule personne. Et là, c'était sûr aussi qu'on voulait avoir... avoir un enfant. Et puis, même si nous n'étions pas un couple, c'était sûr, on était sur la même longueur d'onde, les mêmes aspirations. On dit toujours, on a la théorie, la pratique, les principes et après, on devient parent. Mais voilà, on a cet idéal, du coup, de l'accompagnement de l'enfant. Et on avait vraiment le même idéal, j'ai envie de dire. Donc, on s'était dit, c'est sûr, faisons un enfant. Et puis, cet homme était plein de doutes aussi. Donc, moi, j'avais tous mes cycles à chaque fois. Oui, oui, vas-y, on en fait un enfant le mois prochain. Donc, moi, j'étais tout le temps à fond. Et après, pouf ! tous casser la binette parce que c'était plus le moment pour cet homme et c'était tout à fait louable également parce que il était vraiment dans un cheminement hyper conscient et voilà j'ai envie de dire que je respectais ça parce que je savais que moi comme je vous disais j'avais pas envie de faire un enfant de manière comme ça précipité et puis parce que on l'avait choisi et quand je voyais que cet homme là avec qui je voulais créer une famille était en capacité de me dire, je veux vraiment un enfant, mais là je sens que j'ai encore des choses à libérer, j'ai beaucoup de choses à guérir, il y a plein de choses qui ne vont pas chez moi. Je n'ai pas envie d'accueillir un enfant alors que je suis dans cet état-là. Donc pour moi, c'était à chaque fois des blessures immenses de devoir. C'était vraiment à l'intérieur de moi, ma matrice pleurait. C'était horrible, à chaque fois je devais me reconstruire, c'était limite un deuil à chaque fois. Je me disais, peut-être je ne serai jamais mère de ma vie. Et là, j'étais vraiment dans ce truc de, ok Diane, peut-être tu ne seras jamais maman de ta vie. Et du coup, c'était vraiment hyper dur. Mais voilà, j'allais quand même dans le respect de cet homme qui avait besoin de cheminer. Et voilà, donc j'ai continué moi aussi à me dire, bon ben puisque, continuons les rituels, les méditations, les invocations, et puis les feux sacrés, les bains d'eau de lune et compagnie. Et continuons d'appeler cet enfant quand même et d'y croire et des fois de ne plus y croire. Et voilà, donc c'était vraiment un mélange de tellement de choses. Mais c'était un parcours, un vrai parcours initiatique. Et je voyais ma mère qui avait réussi à enfanter six enfants comme ça. Ma sœur qui avait eu deux enfants très facilement aussi. Et moi, je me voyais qui passait les âges et toujours pas d'enfants. Et c'était vraiment, c'était dur. Et à chaque fois qu'on se retrouve avec d'autres femmes qui sont confrontées à je suis enceinte, mais je vais avorter Donc pareil, c'est quelque chose que, bien sûr, comme je disais, je le... porte, je le soutiens et puis j'accompagne les femmes dans ce chemin-là. Mais ce que je veux dire, c'est que quand, du coup, on croise une femme avec son bébé tout mignon ou une femme enceinte ou une femme qui va avorter, à chaque fois, ça vient réactiver, à chaque fois, ça vient aussi nettoyer, ça vient libérer, mais c'est hyper confrontant quand même. Donc voilà, je dirais que le chemin de mon féminin sacré, entier, tout ça, c'était pas mal dans cette direction-là. Et après, je suis donc repartie en voyage en Amérique. Et avec cet homme-là, que je citerai, Aymeric, nous sommes partis en voyage. On a voyagé trois mois ensemble et il voulait rentrer. En plus, il a été malade et il m'a proposé de rentrer. Et là, pareil, c'était une période de ma vie où j'ai osé dire non. J'ai osé dire non pour me respecter, moi, en essayant, je dirais, parce que ce n'était pas sans peur d'être moins aimée ou de me retrouver seule. Mais j'ai osé dire ce non salvateur parce que je sentais que ce qui vibrait pour moi et ce dont j'avais besoin. C'était de me détacher et pour une fois dans ma vie, de vivre pour moi-même sans avoir personne d'autre à materner, à accompagner, à soutenir, à écouter et avec qui être en relation. Et là, ce jour-là, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Non, je reste pour moi parce que je sens que mon chemin, il est là pour de vrai. Ouais, j'ai peur. Ouais, l'Amérique, c'est grand. Ouais, j'ai jamais voyagé toute seule. Mais je sens qu'ici même, je vais me rencontrer pour de vrai. Donc, je suis partie en Colombie et c'était fou parce que je me sentais belle. Je me sentais seule. Ce n'était pas facile parce que j'avais vraiment ce truc de me dire... Cet homme avec qui on est en fusion depuis tellement de temps, cet homme avec qui on projette ce bébé, pareil, depuis tellement d'années maintenant. Et tout à coup, on s'était dit en voyage, nous allons faire un enfant. Et puis, tout à coup, il est parti en France. Et moi, je suis restée là et j'ai dit non. Donc, peut-être que je n'aurai jamais d'enfant avec cet homme. Et ça a été un deuil aussi, de se dire, OK, là, il est parti. Peut-être qu'il va refaire sa vie et peut-être qu'on ne sait pas. On ne sait rien du tout. Mais bref, je sentais que c'était cette direction à faire pour moi-même, Diane, en tant que femme, seule. unique, bien dans ses pompes, dans ses petites robes, sous le soleil des Caraïbes. Et voilà, donc j'ai continué à cheminer dans ce voyage, à aller au gré. Du coup, pareil, une femme seule dans les Caraïbes. En tout cas, pour ma part, ça a été hyper confrontant aussi parce que parce que le regard de l'homme était là tout le temps. Et comme je disais, moi qui aime me faire discrète, je n'étais pas tout le temps en robe. Je mettais beaucoup de leggings aussi, avec des longs t-shirts quand j'ai vu que les robes, ça, ils aimaient bien. Mais je veux dire, voilà, je n'allais pas me baigner sur la plage. Je me mettais en retrait avec ma petite guitare et tout. C'est vraiment d'être hyper discrète, mais en même temps, hyper confiante parce que j'ai réussi à aller me promener dans la jungle avec des gens que je ne connaissais pas, me retrouver. Je me suis mise vraiment dans des situations hyper... qui auraient pu être très dangereuses. Mais ça m'a vraiment réconciliée une fois de plus avec l'homme parce que toutes les situations que j'ai vécues, ça a été à chaque fois avec des hommes où... où vraiment, on m'a dit, mais t'es folle, t'aurais pu être violée, on t'aurait jamais retrouvée. Aller m'enfoncer dans la jungle à 6h de marche toute seule, aller chez les indiens Kogi, c'était du grand n'importe quoi, me retrouver chez des hommes toutes seules qui étaient là, commençaient à venir me caresser, et moi, mais non, mais mec, je veux pas, je m'en vais. Et à chaque fois, j'étais tout le temps confrontée à, je fais hyper confiance en la vie, j'ai super confiance en moi, tout s'aligne. Diane, la déesse, vas-y, on est en voyage. trop la fête et puis c'est merveilleux allons découvrir les communautés allons découvrir les peuples de là bas leur culture et tout et j'ai la vie devant moi c'est maintenant ou jamais donc vraiment mais j'allais avec une telle confiance et très souvent du coup je me reprenais des petites claques diane fait gaffe quand même tu vois et à chaque fois je veux dire ça aurait pu être des femmes qui me touchait les fesses en passant dans la rue ça aurait pu être une femme qui met enfermé dans sa grosse baraque là non à chaque fois c'était des hommes Et à chaque fois, j'avais ce truc de mon intuition finalement, qui me disait Diane, fais gaffe, tu ne le connais pas, tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es, tu n'as personne autour de toi là, fais gaffe Et moi j'étais là Non, non, mais Diane, tu sais, ça c'est sûrement ton mental qui a peur, parce que dans tes lignées, les femmes ont vécu ça, ça, ça, ça, ça. Et parce que dans ton inconscient et aussi dans ton conscient, l'homme il peut faire ça, ça, ça, ça, ça. Eh bien non, moi aujourd'hui... Je fais confiance à l'homme et j'y vais et j'ai confiance en moi et j'ai confiance en la vie et tout va s'aligner. Donc à chaque fois, j'y allais. Et en même temps, dans ces expériences qui auraient pu être vraiment endommageables, ben ouais, ça a commencé à l'être, mais j'ai osé à chaque fois dire le non. J'ai osé à chaque fois dire je ne suis pas d'accord. J'ai osé à chaque fois dire enlève tes mains et puis encore enlève tes mains et puis ne me parle pas comme ça. Et puis tu me respectes. Et en fait, il aurait pu m'arriver n'importe quoi. Je veux dire, je me suis retrouvée, comme je disais, dans des trucs isolés. Je n'avais pas de téléphone. Mon téléphone ne marchait pas. Je n'avais même pas de lampe. C'était du n'importe quoi, je veux dire, j'étais dans la jungle seule, personne ne savait que j'étais là. Et pourtant non, ces hommes m'ont juste respectée et se sont dit, bon, il y en a qui ont insisté un peu plus que d'autres, mais je veux dire, ils auraient pu faire ce qu'ils voulaient de moi. Et ils ont respecté, ils se sont excusés et j'ai pu repartir à chaque fois de toutes ces situations et me dire, waouh, qu'est-ce qui s'est passé ? Bon, ok, vas-y, c'est pas grave, on continue, le voyage continue. Et en fait, c'était juste grandiose de se dire... Ouais, je vais vraiment à la rencontre de moi-même et j'apprends à faire confiance en la vie, en moi. Et qui est mon intuition et qui est mon mental ? Bon, ça va falloir encore jauger parce qu'en fait, c'était vraiment vrai que j'étais en train de me mettre en danger. Mais vu que j'adore l'aventure, ce serait dommage de m'arrêter si jamais c'était la peur qui disait de ne pas y aller. Donc, on va quand même y aller. Et du coup, c'était un cheminement de fou, quoi. C'était incroyable. Et donc, bref, j'ai continué mon voyage comme ça et c'était absolument merveilleux. J'ai rencontré des personnes fantastiques. J'ai vécu des expériences. magique. Et puis, je suis allée en Amazonie encore en toute confiance, en toute sérénité pour aller célébrer mes 27 ans. Je suis arrivée en Amazonie équatorienne pour mes 27 ans. Et puis, j'ai rencontré l'amour. J'ai rencontré le grand masculin que j'avais envie de dire. Je disais, ça y est, il était là, mon masculin sacré. Pour qui je suis cette déesse. Enfin, un homme qui n'a pas peur de moi et que je ne vais pas intimider. Parce que c'était ça aussi. Le peu de relations que j'avais, finalement, c'était toujours... J'intimidais, en fait. Et du coup, c'était super dur de se dire, là, moi, je suis dans mon plein éveil. Je commence enfin à prendre conscience que je suis une déesse. que je le vaux, que j'ai le droit de vibrer, que j'ai le droit de rayonner, que j'ai le droit d'illuminer. Et en fait, si j'ai envie de mettre une robe, je mets une robe, je n'ai pas à me cacher. Et du coup, se retrouver confrontée à chaque fois à des hommes qui avaient peur ou à des hommes dans mes relations en France, j'entends, qui se sentaient intimidés, c'était dur. Et donc, quand je suis arrivée en Amazonie, que j'ai rencontré cet homme qui tout à coup... Tout à coup, j'étais une déesse, une reine. Enfin, waouh, tout était, waouh, c'était notre royaume. C'était grandiose. Et là, je me suis dit, ça y est, c'est lui. J'avais ce truc à l'intérieur de moi qui me disait, non, Diane, fais gaffe. Fais super gaffe, Diane, casse-toi. File, file, arrête, ça va pas. Non, non, il est magnifique, je reste. Et donc, bref, j'étais encore dans ce truc de l'intuition et puis l'appel du cœur, l'appel de la yoni, l'appel de... Il y a plein de choses différentes finalement, l'appel de l'aventure. Non, non, tu ne vas pas t'en aller parce que tu as peur. Et oui, c'est vrai que ta mère, elle a vécu ça aussi, le pervers narcissique et compagnie. Mais tu n'arrêtes pas là, Diane. S'il y a ça, c'est que vous pouvez le traverser ensemble. Et puis allez-y, le féminin, le masculin, harmoniser, c'est magnifique. Donc voilà, j'étais vraiment dans cette dynamique-là. Et puis bref, le masculin, le féminin cheminés ensemble. Grand, grand parcours initiatique aussi. Et puis l'enfant est arrivé. L'enfant est arrivé, donc quelques mois. quelques mois après mon voyage, quand j'étais en Bolivie. Et là, ça a été juste incroyable parce que les mois d'avant, je m'étais vraiment très alerte, très en lien avec mon cycle menstruel. Je m'étais vraiment recalée, donc mon ovulation était sur la pleine lune. Je me souviens d'une fois où j'étais censée aller au Maroc et où je m'étais dit Si j'ai mes lunes au Maroc alors qu'on va être en tente, là où on va, il n'y a pas d'eau, comment je vais faire avec ma cup et tout ? Et puis je me suis dit Ce serait cool si ça se déplaçait et bim, ça s'est déplacé. Et donc, ça s'était redéplacé et tout. Et donc, quand on est parti en Amérique, on avait ce projet d'enfant avec Aymeric. Et puis finalement, après, ça s'était un peu dégradé. Et puis, on s'était dit, se trouve, on n'aura jamais d'enfant ensemble. Et donc, mon cycle menstruel s'était complètement décalé. Et tout à coup, finalement, j'avais mes lunes sur la pleine lune. Et certaines théories disent que la femme, quand elle ovule à la pleine lune, c'est qu'elle est dans ce désir de maternité, d'expansion de l'être, d'aller vers l'autre et tout ça. Et lorsqu'elle ovule... pendant la nouvelle lune et qu'elle a ses lunes à elle pendant la pleine lune, c'est que là la femme elle se remet vraiment en introspection, en intériorité. Et donc pendant mon voyage en Amérique, j'étais vraiment comme ça. Donc je me disais mais ouais mais c'est trop ça, mais ça colle tellement là, je suis plus du tout dans un truc de faire un enfant parce que je ne sais même pas si avec Aymeric on pourra quoi. Donc j'étais vraiment là dessus et un mois avant d'être enceinte, donc bébé cadeau, bébé surprise est arrivé, mon cycle s'est recalé sur la pleine lune finalement, ovulation sur la pleine lune quoi. J'ai trouvé ça tellement magique en fait, que mon cycle s'est raligné comme ça, tout s'est aligné ensemble. C'était juste incroyable. Et donc, mon enfant est arrivé en Amazonie. Et là, pareil, tout à coup, tu te retrouves enceinte. Alors, cet enfant que tu as rêvé, que tu as invoqué, que tu as pleuré pendant des années et des années et des années. Et puis, tout à coup, il arrive avec cet homme. Alors que ce n'était pas avec cet homme que tu le voulais. Puis là, tu te dis bon. Ok, bon, comment on va faire ? Donc voilà, on se retrouve encore dans des grandes réflexions, grands cheminements et puis tous les schémas du coup de toute ma famille, de toute ma lignée et puis ma relation à l'homme qui se retrouve encore en plein, enfin je me remettais encore en plein questionnement et pourquoi si, pourquoi ça et pourtant je croyais que... Donc voilà, l'enfant une fois en moi, ça a été... une grande célébration et là j'ai senti que je devenais cette femme source que j'avais vraiment rêvé depuis toujours finalement et que avec cet enfant arrivait voilà son lot de nettoyage Et de questionnement et ce cheminement finalement qui faisait que commencer quoi Moi qui m'étais dit waouh, j'ai tellement libéré, j'ai tellement cheminé, j'ai tellement avancé, merci la vie, merci tout ça et bien là, j'ai fait face à un gros tremblement de terre, j'ai envie de dire finalement, parce que beaucoup de colère est remontée, parce que je pense que quand on est enceinte, finalement, c'est les grossesses de toutes nos lignées, de tous nos ancêtres qui se rejouent là. Et voilà, donc s'il y a des choses qui n'ont pas été… et il y a toujours des choses qui n'ont pas été… intégrée, libérée, nettoyée. Donc, il y avait tout un tas de choses que je portais en moi de toutes ces femmes et de moi-même. Et en plus, on sait que la femme, dans son utérus, elle va stocker tout ce qui se passe autour d'elle, que ce soit ce que les femmes regardent aux infos ou les souvenirs ou les traumas que lui raconte son amie d'enfance ou la cousine qu'elle a croisée à un mariage il y a 15 jours. La femme stocke absolument tout dans sa matrice. Et là, c'était encore un gros, gros nettoyage que j'avais à faire. Et j'ai beaucoup reconnecté avec ma mère, avec mon enfance et avec toutes ces choses que j'avais idéalisées et qui, en fait, me mettaient hors de moi. Donc voilà, moi qui me disais, je sais qu'il y a tellement de choses que j'ai envie de faire différemment et j'ai envie que mon enfant arrive avec moins, j'ai envie de dire, de blessures, de blocages et qu'elle soit un peu plus libre de rayonner elle-même. qui elle est vraiment sans être du coup parasitée et avoir plein de trucs qui lui collent au corps, finalement, qu'elle n'aurait peut-être pas envie d'avoir si elle avait le choix, quoi. Donc voilà, ça a été encore un grand, grand processus, finalement, de guérison, j'ai envie de dire, de libération, pour pouvoir permettre à mon enfant, voilà, d'avoir une vie plutôt légère. D'avoir une vie plutôt légère, en tout cas davantage, et qu'elle ne se tape pas toutes les choses que... qu'on a pu se traîner et qu'on a eu à nettoyer avant elle.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton partage sur tout ce cheminement. Je pense qu'on reviendra dans un deuxième épisode sur la suite de ta maternité et comment ça a peut-être un rôle dans ton accompagnement en tant que doula aujourd'hui. On rentrera peut-être plus dans le détail de ce que c'est le métier de doula et de tes accompagnements aujourd'hui pour les différentes personnes que tu accompagnes dans les différentes phases des vies des femmes. et je me dis qu'on pourrait un petit peu plus axer le reste de l'épisode sur les cercles de femmes parce que moi c'est vraiment par ce biais là que j'ai appris encore plus à te connaître et on a partagé pas mal de ces temps là et je sais à quel point c'est des espaces où je te sens vraiment épanouie et où je vois que tu permets d'ouvrir un espace qui est vraiment bénéfique à plein de femmes. De mon côté ça a été des moments très forts en tout cas. J'aimerais bien t'entendre nous raconter ta manière de vivre cet univers là des cercles de femmes, des cérémonies.

  • Speaker #0

    Donc, concernant les cercles, ce que je peux exprimer là-dessus, c'est que je les construis toujours de manière hyper réfléchie, construite et structurée, parce que ça me sécurise. Et parce que finalement, je pense que ça sécurise bon nombre d'êtres humains, finalement. Et comme je le disais tout à l'heure, je travaillais avec des enfants avec autisme, donc du coup, dans le milieu éducatif, on est très structure, plan, cadre et tout ça. et c'était un aspect que j'adorais. Donc voilà, la construction d'ateliers, d'animations et puis d'activités et tout ça, c'était vraiment quelque chose pour lequel je prenais énormément de plaisir. Et donc lorsque j'ai commencé à proposer des cercles, je me suis vraiment calée sur cette envie que ça soit structuré parce que je pense que la femme, elle arrive avec son bagage, elle arrive avec ses blessures, elle arrive avec ses doutes, elle arrive avec ses peurs, ses questionnements. Et lorsque je vais porter l'espace, J'ai envie que cette femme, simplement, en entrant dans ce cercle, en entrant dans cet espace sacré, rien que par la structure, elle se sente déjà sécurisée, vraiment. Et oui, je peux dire que je mets vraiment un point d'honneur à ce que ça soit structuré, pensé et élaboré, de manière à ce que ça soit aussi, à ce qu'il y ait un fil conducteur. Lorsque les femmes, elles arrivent, je ne vais pas, par exemple, leur dire Eh bien, on entre, on commence par un shamanic shaking. à se secouer de tous les côtés, à crier sans qu'il y ait eu de retour au corps. Non, on va vraiment faire en sorte qu'il y ait une reconnexion douce, que la femme se reconnecte à elle-même, à son corps, qu'elle se reconnecte aux femmes qu'il y a autour d'elle, qu'elle appelle les présences invisibles si elle le veut, qu'elle se connecte simplement aux éléments qu'il y a autour d'elle. Et voilà, je sais aussi que les cercles que je propose, ils sont pensés et élaborés de manière à célébrer la vie, à célébrer la cyclicité. Et donc, si je propose un cercle au printemps, je vais du coup faire en sorte qu'il y ait des rituels individuels et des rituels de groupe qui soient en lien avec l'énergie du printemps. Donc, le lien avec cet archétype de la jeune fille. Après, ça dépend de quelle théorie, de quel enseignement on se place. Mais dans les enseignements, en tout cas, que j'ai reçus, le printemps, c'est en lien avec l'air, avec la légèreté, avec le renouveau. Donc, tout ce que je vais proposer en termes de relaxation, en termes de libération émotionnelle, en termes de rituels, en termes de respiration, en termes d'art-thérapie ou de création, de chant, ça va toujours être calé sur Ok, qu'est-ce que l'énergie du printemps ? Comment est la lune en ce moment ? Et comment est-ce que je peux faire pour que la femme, voilà, elle vienne embrasser ce renouveau intérieur ? Puisque voilà, on va aussi aborder le cycle intérieur de la femme, le lien avec ce qui se passe dans son printemps intérieur, ce qui se passe au niveau des hormones, ce qui se passe au niveau émotionnel, au niveau psycho-affectif et tout ça, au niveau, enfin, quelle couleur on peut associer, quelle odeur, quelle plante, quelle fleur, quelle pratique, ou non, finalement. Et donc voilà, tout va être vraiment calé sur les énergies du moment, les énergies du groupe aussi. Et voilà ce qui se passe dans le ciel, ce qui se passe sur la terre. Et voilà, donc ça c'est par exemple pour le printemps, il y a également un cercle pour l'été, un cercle pour l'automne et un cercle pour l'hiver. Donc à chaque fois du coup, la femme va pouvoir venir embrasser son printemps intérieur, son été intérieur, son automne intérieur, son hiver intérieur. Idem pour le printemps, l'été, l'automne et l'hiver de la terre-mer et de la nature et tout ça. Et c'est pareil pour la lune et la pluie et puis le feu et tout. Donc je fais vraiment en sorte qu'il y ait une cohérence et que la femme puisse, j'ai envie de dire, faire ce cycle de tous ces cercles ou ces ateliers où elle va pouvoir avoir ce retour à elle-même et prendre conscience vraiment comment est-ce que sa matrice fonctionne, quelle sagesse se cache à l'intérieur de sa matrice, quelle sagesse se cache à l'intérieur de son cœur et comment est-ce qu'elle peut se reconnecter à elle-même. Comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa matrice, comment est-ce qu'elle peut venir habiter sa racine pour pouvoir du coup créer une nouvelle dynamique, pour pouvoir créer, j'ai envie de dire, de nouveaux schémas, libérer ce qu'elle a envie de libérer et faire en sorte que l'énergie qu'elle va émaner, je veux dire l'énergie qui va se recréer dans ce lien avec sa matrice, ça va venir influencer l'énergie qui va circuler dans ses méridiens, dans ses nadis, dans ses chakras, dans ses organes, et c'est toute la vitalité. de la femme finalement. Donc mon souhait, c'est vraiment de ramener la femme à l'intérieur d'elle-même, vraiment là où se siège son essence, là où se siège son énergie fondatrice, pour qu'elle vienne comprendre comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour de sa yoni, comment est-ce qu'elle peut cultiver l'amour d'elle-même, se rendre compte ô combien elle est divine, ô combien elle est parfaite, ô combien elle a le droit d'être vulnérable, ô combien elle a le droit de pleurer, d'être forte, d'exister, ô combien elle est multifacette, ô combien elle est tout. et ô combien elle peut devenir qui elle veut à n'importe quel moment. Voilà, je vais vraiment apporter... Il y a d'autres cercles, il y a un cercle qui s'appelle les enseignements de la IONI, il y a un cercle qui est en lien avec la maternité, où là je vais vraiment faire en sorte que la mère, la femme enceinte, vienne se reconnecter, pareil, à sa matrice, à cet utérus là, cette grotte qui est en train de soutenir, d'accompagner, dans lequel son bébé est levé et en train de grandir. Et voilà, du coup, vraiment de vouer cet amour pour son corps, pour... pour ce qui lui permet d'expérimenter là, dans la matière maintenant. Et voilà, venir embrasser son âme et recréer du lien avec son bébé et faire en sorte que du coup, elle reconnecte avec ce canal de vie, avec sa gorge, avec sa voix, avec sa yoni, pour qu'elle puisse enfanter de manière consciente, de manière confiante et dans toute sa puissance, j'ai envie de dire. Et voilà, d'être en capacité aussi de se dire, ouais, j'ai des projets, ouais, j'ai un idéal, je fais tout et je mets tout en place. pour que mon enfant puisse avoir cette naissance respectée à n'importe quel endroit, en tout cas une naissance dans laquelle je me sens en sécurité, peu importe là où ça sera et peu importe de la manière que ça sera et avec qui ça sera. Voilà, donc je fais en sorte qu'elle se sente suffisamment puissante pour n'avoir besoin de personne et de se dire Ouais, je le fais, ouais, je suis capable, ouais, je vais enfanter mon bébé comme une déesse, peu importe où, parce que l'important, c'est que ça soit OK pour moi et que je me sente en sécurité. Et voilà, donc là aussi, ça va passer par du chant, par de la création, par des techniques psychocorporelles. par de la libération émotionnelle, du mouvement. Et voilà, mais vraiment, le socle, j'ai envie de dire, c'est à chaque fois faire en sorte de revenir dans quelque chose de très primitif, très archaïque, pour qu'on revienne à la base, en fait, pour qu'on revienne à la racine et que les femmes s'apportent dans tout ce sauvage, dans tout cet archaïque, qu'elles viennent s'apporter de la douceur, de l'amour, de la beauté. et pleurer s'il y a besoin de pleurer et crier s'il y a besoin de crier et juste se dire ben ouais je suis là aujourd'hui j'ai des choses à vivre j'ai des choses à exprimer et le temps va s'arrêter un moment et je vais aller regarder toutes ces femmes ô combien elles sont belles et ô combien nous sommes toutes ces fleurs des champs toutes égales toutes somptueuses dans notre individualité et ô combien voilà la reliance avec d'autres femmes avec d'autres matrices peut être... porteuse et peut permettre aux femmes de se sentir en confiance, de se sentir soutenues et d'oser exister. Enfin je veux dire, il y a des femmes, elles sont arrivées, elles osaient à peine parler. La nudité, c'était hors de question et c'est absolument... exceptionnel et merveilleux de voir qu'on a tout un chemin, on a toute cette évolution. Je veux dire, même si moi je porte l'espace, oui je porte l'espace, mais les rituels, les chants, les danses, je les vis avec ces femmes, je les vois, je nous vois et c'est juste tellement magique et je suis tellement honorée de pouvoir témoigner de ces instants et de voir le cheminement de ces femmes parce qu'il y a des femmes, elles ont vécu huit cercles. On a vécu huit cercles ensemble. Et de me retrouver auprès de ces femmes qui, aujourd'hui, me disent Moi, je me peins avec mon sang. Bon, c'est encore un peu... Je reste encore un peu cachée dans ma salle de bain parce que je n'assume pas trop, mais... Ou alors de se dire Voilà, on fait des rituels. Il y a un rituel d'été, du coup, qui consiste à se créer une couronne et après à imiter une fleur qu'on aurait choisie et du coup, rayonner et se comporter telle une fleur. Donc, on se retrouve avec toutes ces femmes-là qui deviennent toutes des fleurs et qui rayonnent. Et c'est un rituel qui... invite aussi à la nudité finalement. Les femmes le font ou non. Mais je me suis retrouvée tout à coup face à des femmes qui étaient là comme ça, nues, dans un endroit où ils pouvaient passer d'autres gens. Mais elles étaient là, Ah, mais c'est tellement bon ! Mais c'est super d'être nues ! Et à chanter, à danser. Et juste de voir l'éclosion de ces femmes, l'éclosion de ces fleurs et de se rendre compte ô combien aujourd'hui elles sont en capacité. Enfin, j'ai été en lien aussi avec des femmes de 40 ans ou de 28 ans qui me disaient, Toute ma vie, on m'a dit que j'étais folle ou dépressive, mais non, en fait, je suis juste une femme cyclique. Il y a tellement de femmes qui le vivent, finalement, parce qu'il y a tellement de femmes qui n'ont pas conscience de leur cycle, qui n'ont pas conscience de leur manière d'évoluer, de fonctionner, de se régénérer, et qui pensent juste qu'elles sont folles ou qu'elles ont un problème. Et j'ai envie, à l'heure d'aujourd'hui, lorsque j'accompagne ces femmes, de leur permettre de venir juste embrasser qui elles sont pour de vrai, dans leur vulnérabilité, dans leur force. dans leur douleur, dans leur joie, et qu'elles se disent Ouais, j'ai le droit de rayonner, j'ai le droit de porter ma voix, j'ai le droit d'être en silence, j'ai le droit de crier, j'ai le droit d'être en colère, et j'ai le droit de me détacher de choses qui ne m'appartiennent pas ou avec lesquelles je ne suis pas en accord. Mais voilà, l'idée c'est vraiment en lien toujours avec le feu, avec l'air, avec le soleil, avec la lune, avec l'eau, avec vraiment les éléments, avec les présences, avec les divinités, que ces femmes puissent être... porter, soutenue et venir chercher la médecine de chaque élément, de chaque présence, dans le visible, dans l'invisible, pour qu'elle puisse sentir cette reliance et sentir toute la magie, toute la perfection, toute la beauté qu'il y a juste dans le fait d'exister simplement. Et voilà, ça passe par tout un tas de pratiques, comme je vous l'ai dit, mais j'ai envie juste que la femme, elle vienne embrasser qui elle est et cette déesse qu'elle est, qu'elle a toujours été, qu'elle prenne conscience finalement de sa puissance et du fait que... elle n'est jamais seule, on n'est jamais seule. On peut chercher le soutien, on peut chercher l'amour dans un nuage, dans une fleur, dans une coccinelle. Je veux dire, moi, les moments où il était le plus mal dans ma vie, je me souviens que ce qui était vraiment salvateur pour moi, finalement, c'était d'être seule et en extérieur et de pouvoir simplement regarder un brin d'herbe, une fourmi marcher avec la lune, observer de très près une fleur. Et il y a une médecine tellement salvatrice, il y a des enseignements tellement profonds et puissants là-dedans que j'ai vraiment envie que chaque personne, là c'est essentiellement les femmes que j'accompagne, mais c'est pareil pour les enfants, je veux dire les enfants que je croise, que j'accompagne, de vraiment ramener les êtres dans l'instant présent, dans l'infiniment petit, l'infiniment grand et juste la pure présence de la majlie, de l'existence et de toute la merveille en fait qu'il y a. partout autour de nous tout le temps, qu'il y a partout à l'intérieur de nous tout le temps et qu'il y a en chaque être, partout, que ce soit des humains, des insectes, des animaux, que ce soit des arbres, enfin, je veux dire, tout est magique, tout est sacré et en fait, c'est ça, c'est vraiment ramener le sacré, remettre du sens. Et voilà, s'arrêter quelques temps, parce que je pense aussi que lorsqu'il y a... Enfin, je veux dire, on porte tous des blessures, on porte tous des traumas, on porte tous des choses conscientes ou non. Et le fait de se poser, de créer un petit espace et de faire une pratique de rituel, même que ça soit 15 minutes, ça permet vraiment de ralentir. Et en ralentissant, en remettant de la présence, de la conscience. Et comme je disais, ça vient reconnecter à cet enfant intérieur en nous. Ça vient reconnecter sur tous les plans. nos corps physiques, nos corps énergétiques, ça vient reconnecter avec nos lignées. Je veux dire, ce qui se passe dans la pratique d'un rituel, c'est dans le visible, là, maintenant, mais ça a une médecine qui a une influence partout, dans l'invisible, dans toutes les dimensions, j'ai envie de dire, sur tous les plans et sur différentes générations. Et le fait de venir lorsqu'on a une blessure, lorsqu'on vit un moment très intense, je vais parler d'un deuil, par exemple. Il y a une femme que j'avais accompagnée lors d'un deuil. Ce n'était pas le premier avortement qu'elle vivait et elle ne l'avait jamais fait de manière vraiment consciente. Et là, le fait d'avoir vécu ensemble cette cérémonie avec des rituels, avec de la parole, du silence, des respirations, avec de la libération émotionnelle, avec des pratiques psychocorporelles, avec de la magie simplement. Remettre de la magie, remettre du beau, remettre de l'amour. perdre un être, c'est quelque chose qui est douloureux, qui fait mal, on a l'impression que c'est la fin, que c'est la mort, qu'il n'y a plus rien. Et pour autant, quelle empreinte on a envie de créer là-dessus ? Et l'idée, c'est ça, c'est vraiment de se dire quand je pratique un rituel, quand je prends le temps de me recentrer et d'ouvrir cet espace sacré, je viens recréer de nouvelles empreintes. Et donc, une personne qui aura vécu, je parlais du deuil, une personne qui aura vécu des violences, une personne qui aura vécu une agression, une personne qui aura vécu une naissance traumatique, finalement, oui, j'ai vécu ça, oui, c'était super douloureux, oui, ça fait mal, donc ça s'est passé soit il y a un mois, soit il y a dix ans, soit hier. Mais à l'heure d'aujourd'hui, est-ce que... Il y a des fois où on reste là-dedans parce qu'on a envie, on a besoin de rester là-dedans et d'aller au plus profond de la douleur parce que c'est de là qu'on va renaître aussi. Et il y a aussi cette possibilité de se dire, au moment qui est juste pour nous, cette douleur, je viens l'embrasser, je viens l'honorer, je viens la remercier. Et en remettant de la magie, du sens, en mettant de la création, Dans l'instant présent, je viens créer de nouvelles empreintes là-dessus. Et cette douleur, ce deuil, ce trauma, je ne vais pas l'oublier ou m'en détacher parce que c'est quelque chose qui fait partie de moi. Mais à l'heure d'aujourd'hui, avec ce trauma, je vais créer quelque chose de beau, quelque chose qui soit apaisé, quelque chose qui soit plus doux et quelque chose qui, quand j'y pense... me ramènera à cette douceur, me ramènera à cette bougie allumée, me ramènera à ce bain de rose, me ramènera à ce serrage du bassin, me ramènera à cette lettre que j'avais écrite, me ramènera à cette danse, à cette méditation. Et voilà, l'idée c'est de se dire, on pratique les rituels aussi pour recréer de nouvelles empreintes qui sont plus lumineuses, plus douces, plus faciles à garder avec soi et à emmener avec soi dans son bagage pour la suite. Et voilà, on pratique aussi les rituels justement pour la joie, pour l'amour. Enfin, je veux dire, un enfant qui naît, il y a tellement de rituels qui sont possibles autour de ça. Parce que l'enfant naît, il porte en lui tous les éléments et tous les éléments seront toujours avec lui. Donc, je pense aussi que venir honorer cette renaissance de l'enfant, de ce nouveau corps qu'il vient intégrer là sur Terre, de cette nouvelle expérience, de cette âme venue et de ce nouveau voyage initiatique qu'il est en train de vivre en ce moment, de pouvoir prendre le temps de... de le remercier, de l'honorer, de le célébrer et de le faire avec tous les éléments, avec le visible, avec l'invisible, pour pouvoir aussi créer cette empreinte magique, majestueuse. C'est quand même les premières empreintes de vie. Quelle empreinte j'ai envie que mon enfant ait ? Il y a des personnes, le bébé est né, et souvent, le premier bain, il est à la maternité, en pleine lumière, dans un petit truc rectangulaire, et c'est OK. Il y a des personnes qui vont se dire, la première fois que mon enfant va reconnecter avec l'eau, depuis qu'il est sorti du ventre, J'ai envie que ça se fasse de manière magique. J'ai envie que ça se fasse d'une manière douce, respectueuse, bienveillante. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ça ? On va créer une eau de lune. On va prendre, je ne sais pas, si on a une médecine placentaire, on peut prendre ça. Si on a lait, on peut mettre du lait. On peut mettre des fleurs qu'on aura récoltées chez notre grand-mère, ou chez notre tante, ou chez une amie. Enfin voilà, on peut mettre du sens partout, absolument partout. Mettre de la bougie et voilà, permettre à cet enfant de retrouver l'eau dans ce rituel sacré. Et voilà, d'appeler les présences qu'on a envie d'appeler et de permettre... Quelque chose de beau, de lumineux, qui créera une empreinte juste majestueuse. D'utiliser le feu pour brûler des peurs, pour brûler des relations toxiques dont on a envie de se séparer. Enfin, je veux dire, tout est là à portée de main. Et on peut créer de tout, tout le temps. C'est juste absolument infini. Il n'y a aucune limite. Donc je crée, je propose et je m'inspire de rituels qui existent de différentes cultures, de choses que j'y lis, de choses que j'apprends, de choses qui naissent de ma matrice, de choses que je reçois. Mais j'ai envie aussi que les femmes puissent se dire après, ouais, ça m'a porté aussi et je n'ai pas besoin qu'il y ait quelqu'un tout le temps qui soit en train de me guider ou je n'ai pas besoin de me reposer tout le temps sur quelqu'un, même si des fois c'est super nécessaire et ça fait super du bien. Mais voilà, même en tant que doula, c'est ce que je leur dis tout le temps, je suis là pour vous donner vraiment... tous les outils, tout le bagage nécessaire pour que vous vous disiez Ok, on est capable, on a les capacités, on est en confiance, on est en sécurité et on sait comment se mettre en sécurité, on sait comment se sentir confiance si on vacille et on sait que là, on a besoin de se reposer sur personne parce qu'on est outillé. Et j'ai vraiment envie à chaque fois que les gens se sentent portés par cette lumière, portés par cette confiance, portés par cet amour qui émane d'eux et de ce qu'ils sont et de ce qu'ils veulent devenir. et de ce qui les porte partout sur la Terre et dans l'univers. Que chacun puisse être souverain, vraiment.

  • Speaker #1

    Merci. Oui, donc c'est vrai que si au début, on s'était plus axé sur les cercles de femmes, en effet, il y a plein de cérémonies et que tu accompagnes aussi, comme les cérémonies de naissance, du coup, avec les bébés ou pour célébrer la fin de la grossesse, par exemple, on pourra peut-être en reparler aussi dans un autre épisode. Est-ce que tu arrives à faire le lien un petit peu ? On a parlé beaucoup de ton histoire. Comment ça teinte aujourd'hui justement la manière dont tu guides ces instants-là, ces rituels, ces instants de cérémonie ? Tout ton voyage peut-être en Amérique, mais aussi tout simplement le voyage qui est la maternité en fait.

  • Speaker #0

    Je vous expliquais tout à l'heure que je sentais vraiment que le lien avec ma lignée, avec leur trauma, avec tout ça, ça pouvait avoir une influence énorme sur moi. Je mets vraiment aussi un point d'honneur à accompagner les femmes en ce sens. du coup à se reconnecter avec leur matrice, avec leur lignée maternelle, paternelle, à venir remercier, à venir honorer pour les enseignements qu'elles ont reçus, à venir aussi se dire Ok, j'ai reçu tout ça, ça m'a permis d'en être là aujourd'hui et il y a des choses que j'ai envie de faire différemment et il y a des choses qui ne m'appartiennent pas et il y a des choses que j'ai envie de laisser. Et je vois ô combien en fait cet aspect-là, vraiment, du psychogénéalogique, du transgénérationnel, ça a été hyper impactant chez moi, ça a été hyper présent. Mais en fait, je vois que c'est chez toutes les femmes, finalement. Enfin, toutes les femmes que j'ai croisées, elles relatent des histoires de leur vécu, de leur lignée, de leur descendance, finalement, de la manière dont elles transmettent. Je veux dire, comment est-ce qu'une mère va transmettre l'approche des lunes à sa fille ? Comment est-ce que sa fille est en train de vivre ses menstruations depuis quelques années ? Eh bien, c'est teinté par comment est-ce que la mère, du coup, lui aura transmis et comment elle, elle a reçu les enseignements. avant ça, quand elle était jeune. Donc, en fait, vraiment, ça a eu une importance tellement fondamentale, tu vois, de me dire, OK, au niveau de ma sexualité, je l'ai vécu de telle manière parce que ça, ça, ça. Donc, peut-être que tel rituel pourrait m'aider. Donc, en fait, c'est ça, j'ai vécu, j'ai ressenti des choses, j'ai eu des prises de conscience et j'ai commencé par, comme je disais tout à l'heure, vivre les rituels, les expérimenter. Et en vivant ces rituels, je me suis rendue compte ô combien c'était porteur, ô combien c'était salvateur, ô combien c'était une bouffée d'oxygène, et ô combien je me rendais compte que je reprenais mon pouvoir, que je reprenais possession de mon corps, de qui j'étais. Et je me souviens, il y a eu tellement de fois où je me suis dit Oh ! Et si seulement j'étais avec mes sœurs ici, tu vois, et si seulement j'étais avec ces autres femmes et qu'on pouvait, nous toutes, guérir ce féminin blessé, accueillir ce masculin en nous, chez l'autre, et rayonner ça partout. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on pouvait pleurer ensemble. Et si seulement j'étais là avec ces autres femmes et qu'on puisse... porter nos voix et chanter tous ces mantras, tous ces chants d'amour dans l'univers, sur la terre et partout. Et c'est là que je me suis dit je vais contacter d'autres femmes, quoi, et je vais leur transmettre, du coup, ce que j'ai pu vivre là, quoi. Donc c'est pour ça que je disais tout à l'heure, c'était vraiment un chemin qu'on a vécu tout ensemble parce que la pratique de rituel que j'avais fait un peu en amont, je veux dire, c'était les débuts. Donc elles m'ont fait confiance, elles sont arrivées là. Et en fait, j'essayais des choses où, voilà, il y avait des rituels où je me disais mais ça, ça serait tellement fantastique. Ou alors, il y avait des choses, voilà, qui me venaient. Et où, comme je disais tout à l'heure... Quand j'étais vraiment mal, ou même quand j'étais pas forcément mal, mais j'ai passé tellement de temps à simplement contempler. Contempler la cascade, contempler la pluie qui coule, aller danser nue sous la pluie. Ça, c'est des choses vraiment que j'ai senties vibrer à l'intérieur de moi, à l'intérieur de mes cellules, et que je me suis vraiment jurée de transmettre à d'autres femmes, parce qu'en fait, on vient tous et toutes du même endroit. Je veux dire, comme je disais, on porte tous du coup l'information cosmique et divine à l'intérieur de nous. Et bien sûr, il y a des femmes qui ne vont pas aimer aller danser une eau sur la pluie. Mais je veux dire, ce retour à soi-même, à la contemplation, à juste la présence et à se recentrer sur l'essentiel. Et voilà, comme je disais, elle épuisait la sagesse du feu, de l'eau et tout ça. J'ai tellement senti combien c'était profond chez moi que j'avais vraiment envie de pouvoir proposer ça à d'autres femmes et de pouvoir observer comment est-ce que ça faisait écho chez elles, si ça leur parlait ou non. Et finalement... Je vois qu'on se ressemble tellement, tellement. C'est juste incroyable de pouvoir voir combien les femmes sont tellement heureuses, combien elles s'animent à nouveau, simplement en s'allongeant dans la forêt, sur le sol, ou en embrassant un arbre, ou en accueillant la pluie qui va tomber sur son corps, ou en se massant les mains. Je veux dire, ça peut être des trucs très basiques. Et voilà, en fait, ce que je peux dire, c'est que ça a teinté, je dirais... Mon vécu a teinté la manière dont je propose les cercles parce que c'est en expérimentant la simplicité de l'instant et en même temps le pouvoir. Le pouvoir et la sagesse des éléments et de la nature et toute la magie et toute cette sorcellerie. Parce que forcément, quand tu vas expérimenter, faire des rituels, tu vas un peu du côté des wiccans, tu vas un peu du côté de l'hindouisme. Tu peux t'inspirer de tellement d'endroits. Donc en plus, ça porte... une énergie tellement infinie, tellement puissante. Je veux dire, les moments où j'étais en voyage en Inde et où j'étais là, comme ça, dans les ashrams, ou pendant les rituels ayurvédiques, où j'étais juste dans la contemplation ultime de pouvoir observer, de pouvoir ressentir, de pouvoir être portée par ces rituels ayurvédiques, ou alors d'aller déposer cette petite flamme sacrée sur le lit du Gange. C'est des choses qui sont tellement pleines de sens, pleines d'amour et qui m'ont tellement nourrie. Et... et qui m'ont tellement permis d'avancer. Le fait de vivre un témascal avec, je ne sais plus combien on était, 15 femmes au Chili et de se baigner dans la rivière ou alors un autre témascal en Bolivie. Et d'avoir comme ça ces tambours et puis les enseignements de ces chamanes-là d'Amazonie ou la culture d'Amérique latine très en lien avec la terre, très connectée, très ancrée et en même temps... tellement respectueuses des astres, des éléments. Tu sens que c'est vraiment dans leurs cellules, ça fait vraiment partie de leur vie. Et même si c'est pas là d'où je viens, finalement, parce que c'est en France que j'ai passé la majeure partie de ma vie, tout ce que j'ai pu vivre dans mes voyages, ce que j'ai pu vivre dans ma maternité, finalement, c'est des choses qui me portent encore aujourd'hui et qui font partie de mon quotidien pour de vrai. Et forcément, en fait, lorsque ça fait partie de mon quotidien, ça devient hyper naturel pour moi d'en créer. d'en créer un rituel, d'en créer un exercice, d'en créer un atelier, d'en créer un chant et de se laisser porter comme ça par toutes les cultures, par tous les enseignements, les enseignements du monde qui ont pu tant me nourrir, tant m'apporter et tant me porter finalement. Parce que ces chants que j'ai vécu quand j'étais dans les communautés rainbow, qui chantent l'amour, qui chantent le vent, qui chantent la terre et tout ça, c'est des moments tellement forts que j'ai pu vivre que, je veux dire, l'amour, la lumière, c'est quelque chose que qu'on a envie de transmettre finalement, qu'on a envie de partager. Et tous ces moments de bonheur que j'ai pu vivre, j'ai vraiment envie de pouvoir les transmettre dans les cercles, dans les ateliers que je propose. Donc j'en mets un peu partout. Et c'est juste fantastique après de se rendre compte qu'il y a des femmes qui me font des retours en me disant Ma petite ce soir, elle n'était pas bien. Tu te souviens, on avait fait un cercle de famille où tu nous avais ramené ce mantra. Ma fille, elle m'a demandé de lui chanter ce soir. Alors elle s'est apaisée, on chantait le mantra. C'était tellement beau, j'ai pleuré. Et là, tu te rends compte, on compte bien cette petite fille qui est née de cette maman, qui est née de cette femme, qui a entendu ce chant et que je lui ai transmis de ce chant que j'ai reçu de l'autre bout de la terre. Et c'est juste cette toile-là, cette toile d'amour, cette toile de lumière, cette toile de guérison, tu vois, qui est infinie. En fait, on est toutes et tous main dans la main et on a énormément de potentiel et d'outils finalement à partager, à se transmettre pour pouvoir mener une vie. heureuse, alignée, joyeuse. Et du coup, même dans les moments les plus douloureux, les plus difficiles, eh bien... Et bien, c'est aussi ce que j'ai pu vivre moi, les reliances et les rituels que j'ai mis en pratique, les chants que j'ai pu écouter, les mantras que j'ai fait résonner en moi, le chant karnatik indien que j'ai vécu lorsque j'étais enceinte, qui m'a menée jusqu'à mon bébé. Ça, c'est toutes des choses, comme je disais, que j'ai expérimentées dans la joie, dans la douleur, dans la richesse, dans la pauvreté. Et qui font vraiment partie de moi aujourd'hui. et qui, dans la construction d'ateliers, dans les transmissions et dans l'accompagnement que j'offre à mes enfants aussi, c'est tous des outils qui, pour moi, font en sorte que tu peux toucher de plus près ou de plus loin, de plus ou moins loin, l'épanouissement, l'apaisement et l'harmonie. Donc, en fait, tout est bon à prendre, avec conscience, avec respect et en y mettant du sens, vraiment, et sans aller non plus piller les nations de leurs autres rituels et cultures et compagnie. C'est vraiment... S'en inspirer en étant dans le respect, la conscience et en créant aussi quelque chose de nouveau. Et continuer à faire vivre cette énergie créatrice qui émane de tous ces êtres finalement.

  • Speaker #1

    C'est magnifique. Je sais que je me sens encore vraiment très reliée à plein de moments de rituel comme ça, d'outils qu'on m'a transmis à un moment donné. Et ça me porte, ça me nourrit au quotidien pour pouvoir continuer de transmettre et juste vivre aussi. dans la joie au quotidien. Il me reste une question juste avant. Du coup, si les personnes veulent en savoir plus, te retrouver, je mettrai un petit peu tes coordonnées, ton site internet, tout ça dans la description. Est-ce qu'il y a des choses que tu as envie de transmettre par rapport à ça ? Tu es sur Instagram, Facebook, où tu partages aussi énormément de rituels de ton quotidien, en fait. Donc, ça peut inspirer aussi chacun à faire ses propres rituels.

  • Speaker #0

    Oui exactement, comme je le disais, ma vie entière est rythmée par tout un tas de rituels que je vis toujours avec mes filles, depuis qu'elles sont dans le ventre, de toute façon mes filles vivent des rituels, des cérémonies, des cercles, et sont là encore et toujours lors de la pratique de rituels, et j'aime, j'aime à partager ces moments de joie et de reliance. Donc en effet, si vous avez envie, si vous avez besoin de vous inspirer ou de simplement échanger ou de simplement avoir un peu de lecture sur comment je vis ma vie de maman, de doula et de femme multipotentielle, divine créatrice, en effet, je vous invite à aller consulter mon Instagram, mon Facebook, mon site Internet et je me ferai une joie. de pouvoir échanger avec vous, partager, et pourquoi pas de vivre ces moments de reliance, peu importe le passage de vie que vous traversez à un moment ou à un autre, ou de créer pour vos proches.

  • Speaker #1

    Et du coup, la dernière question, c'est si tu as... Alors, tu as déjà donné plein de petites idées de petits rituels, mais si tu as soit justement un rituel que tu as envie de partager, ou un outil, un ou deux livres qui t'ont vraiment marqué, accompagné dans tout cet apprentissage-là, une ou deux pépites vraiment qui t'ont marqué, tes préférées ?

  • Speaker #0

    Il y a... Le livre Rituel de Femmes, exploré au rythme des saisons. Quelque chose comme ça. Attends,

  • Speaker #1

    parce que je dois... Pour s'épanouir au rythme des saisons. Rituel de Femmes.

  • Speaker #0

    Il y a toute la lignée, du coup, des livres Rituel de Femmes, qui est quand même assez...

  • Speaker #1

    Il y a une grosse collection.

  • Speaker #0

    Oui, une grosse collection qui est quand même assez exceptionnelle et qui m'a énormément portée et qui me porte encore beaucoup, qui teinte beaucoup ma pratique.

  • Speaker #1

    Ça permet vraiment, je trouve, dans les débuts, parce que... tester des choses et après on s'inspire des rituels qu'on a déjà vécu ou lu pour vraiment faire nos rituels à notre sauce qui nous correspondent encore mieux mais ils sont magnifiques les rituels qu'on partage.

  • Speaker #0

    Je vous invite sans hésiter à aller consulter ces merveilles qui sont vraiment riches d'enseignement et de sagesse.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y en a d'autres ou est-ce qu'on s'arrête là pour...

  • Speaker #0

    Après il y a un autre livre qui s'appelle Femmes... Je ne suis pas sûre du titre.

  • Speaker #1

    Je remettrai dans la description si tu as envie de nous raconter un peu.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que c'est Féminin Sauvage. Et du coup, là, c'est un livre qui est absolument incroyable et qui permet à la femme de se reconnecter avec sa racine, avec sa matrice et d'aller contacter ses ovaires, son utérus, son clitoris, ses lèvres, son vagin. Et donc, il y a un certain nombre de récits, une approche théorique qui est infiniment riche. et énormément aussi de petits exercices qui sont très simples et qui permettent vraiment de venir dans la matière, expérimenter et se reconnecter à sa matrice. Ce livre est extra.

  • Speaker #1

    En tout cas, je te remercie vraiment. Je n'ai pas été très bavarde parce que je bois tes paroles. C'est tellement en accord avec ce que je pense et avec l'accompagnement qu'on propose. Et je te reconnais juste tellement dans tout ce récit que ça m'allait très bien de te laisser nous raconter tout ce parcours-là. Je te remercie vraiment de partager toutes ces infos avec ces femmes et de nous avoir partagé ton histoire aussi.

  • Speaker #0

    Merci, merci Amélie. C'était un bonheur pour moi de te voir, toi, dans tout ton cheminement de femme après toutes ces années qu'on se côtoie et qu'on avance côte à côte. De te voir dans ton épanouissement, dans ta réalisation et de pouvoir continuer à co-créer à côté de toi, c'est juste grandiose. Je te célèbre.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo. et merci pour toutes ces femmes à qui tu ouvres les portes de leur royaume bravo ma douce maman c'était un plaisir

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation des intervenants

    00:09

  • Diane partage son parcours vers la maternité et la doula

    01:06

  • Les cercles de femmes et leur impact sur la féminité

    02:17

  • L'importance de la reconnexion avec soi-même

    04:52

  • Rituels et cérémonies pour accompagner la maternité

    07:18

  • Conclusion et réflexions finales sur le cheminement féminin

    59:20

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