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Le déclic d'Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep : la réalité virtuelle, l'alliée d'une mobilité inclusive cover
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Décliic | Camille Maldjian

Le déclic d'Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep : la réalité virtuelle, l'alliée d'une mobilité inclusive

Le déclic d'Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep : la réalité virtuelle, l'alliée d'une mobilité inclusive

13min |13/11/2025
Play
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13min |13/11/2025
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Description

ÉPISODE SPÉCIAL RNTP :


Les Rencontres Nationales du Transport Public ont eu du 4 au 6 novembre à Orléans, événement de rencontres et d'échanges avec des acteurs de la mobilité. À cette occasion, j'ai embarqué mon micro sur notre stand pour échanger avec celles et ceux qui agissent pour améliorer cette mobilité.


Pour ce premier épisode capsule, j'ai échangé avec Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep. Cette startup innovante réinvente l'apprentissage de la mobilité grâce à la réalité virtuelle, offrant ainsi une solution unique et immersive pour aider les voyageurs à se déplacer dans les transports en commun.


Savez-vous que près de 30% des jeunes éprouvent des difficultés à se déplacer dans leur quotidien ?


Hélène, sociologue de formation, nous raconte son parcours inspirant et les défis que rencontrent les jeunes dans leur mobilité quotidienne. Elle met en lumière les enjeux liés à l'accès aux transports, en particulier pour les jeunes en situation d'insertion sociale et professionnelle, mais aussi pour les seniors et les personnes en situation de handicap cognitif. La réalité virtuelle, développée par Mobi.deep, permet aux utilisateurs de s'entraîner à utiliser les transports publics, à demander des directions et à se repérer dans des environnements complexes, transformant ainsi leur rapport à la mobilité.


Suis-nous sur Instagram pour te tenir au courant des dernières sorties d'épisodes et découvrir les futurs invités en exclu !


Et abonnes-toi à la newsletter ici pour être alerté dès la sortie d'un épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bienvenue dans Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Je suis Camille Malgian, co-fondatrice de deux startups engagées dans le handicap. Depuis toujours, une chose m'anime profondément, l'envie d'aider, de connecter et de transformer. Déclic est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui incarnent l'inclusion et transforment des idées en action. Salut Hélène ! Allo Camille ! Comment vas-tu ? Bien ! On fait une édition spéciale RNTP car on est sur le salon des rencontres nationales du transport public. Il y a tout acteur ici, des autorités organisatrices de mobilité, des opérateurs de transport, des solutions technologiques, des applications, bref même des bus. Il y a beaucoup à faire et à découvrir. Je souhaitais faire une édition spéciale notamment avec toi. Et avant tout, est-ce que tu peux te présenter ? Qui est Hélène ? Je suis Hélène, Hélène Juteau, je suis la cofondatrice de MobyDip. qui est une start-up nantaise créée en 2021, qui est issue de la recherche académique. Et donc moi je suis sociologue de formation, spécialiste des questions de mobilité quotidienne. Donc tu as fait un cursus universitaire avec une thèse du coup en sociologie sur les questions de mobilité. Oui, j'ai étudié les jeunes, notamment les jeunes de régions, enfin d'agglomérations, de grandes agglomérations, et la manière dont ils se déplacent. notamment pour accéder à l'emploi, à la formation, et j'ai découvert toutes leurs capacités, mais aussi leurs difficultés, à accéder à tous les espaces de la mobilité d'aujourd'hui. Et donc on a découvert avec mon associé, il y a quelques temps, même au-delà de ma thèse, le sujet de l'apprentissage de la mobilité. La mobilité, ça s'apprend, comme on apprend une langue, comme on apprend plein de choses, et donc c'est l'objet de Mobidip. de créer des outils d'apprentissage, d'éducation, de formation à la mobilité quotidienne. Effectivement, tu présentais en grande ligne MobyDip, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus concrètement ? Qu'est-ce que vous faites pour la mobilité au quotidien ? Comment vous accompagnez les acteurs et les usagers ? Est-ce que tu peux nous expliquer qu'est-ce que MobyDip ? MobyDip a développé un outil en réalité virtuelle, avec les casques de réalité virtuelle, où l'objectif est d'immerger. les personnes, les jeunes et moins jeunes, on pourra revenir sur la cible, dans des situations de mobilité quotidienne. Elles sont dans le bus, elles achètent un ticket à une borne automatique, elles demandent leur chemin dans la rue, elles utilisent le GPS dans la rue également, elles montent dans un covoiturage qu'elles ont organisé, tout ça en réalité virtuelle, pour les entraîner une fois, deux fois, dix fois, même plus s'il le faut, pour qu'ensuite elles soient plus à l'aise. et à même de se déplacer en vrai, en toute autonomie. Donc on vise en effet des jeunes à la base en situation d'insertion sociale et professionnelle, maintenant on vise les moins jeunes aussi, des personnes âgées, on commence de travailler. Il y a un véritable sujet sur les seniors et sur la mobilité. Oui, tout à fait. Et puis de fil en aiguille, on est arrivé sur le sujet des personnes en situation de handicap. Donc nous on travaille plutôt avec des personnes en situation de handicap cognitif. des personnes qui sont internes du spectre de l'autisme, pour qui il y a un vrai problème de compréhension de la mobilité aujourd'hui. Comment est-ce qu'on se déplace dans les espaces contemporains, qui sont de plus en plus complexes ? Comment est-ce qu'on se déplace dans les réseaux de transport, qui sont hyper techniques, numériques, qui sont bien bornés aujourd'hui ? Comment est-ce qu'on comprend l'organisation d'un covoit ? Comment est-ce qu'on entre en relation avec un contrôleur ? Il y a plein de choses dans la mobilité, indépendamment même des modes de transport, qui peuvent poser problème aujourd'hui, parce que ce n'est pas si évident que ça. Et du coup, concrètement, comment ça se passe quand vous travaillez avec un territoire ? Sur le terrain, comment ça se passe ? Est-ce que tu as un cas pratique, un cas d'usage à nous partager ? Et puis même une petite anecdote, si tu as. Les anecdotes, j'en ai plein. Mais en fait, on a deux manières de travailler. Soit on travaille directement avec une structure. Une association par exemple qui accompagne des personnes en situation de handicap, autiste, etc. et qui ont des besoins d'outillage. Donc on travaille directement avec eux, on les outille, on leur donne un casque et puis eux, les professionnels vont ensuite déployer le casque auprès des personnes. Et parfois on travaille en effet vraiment sur les territoires en... en partenariat ou en collaboration avec la collectivité et l'opérateur de transport où là on va mettre en réalité virtuelle le territoire, les services qui s'y trouvent pour ensuite pouvoir vraiment venir y plonger les personnes qui en ont besoin. Donc voilà, après des anecdotes, je ne sais pas, j'en ai pas une qui vient en tête. Si tu en as une comme ça qui te marque sur le terrain, parce que c'est vrai que quand on fait des solutions, quand on est entrepreneur, on va beaucoup sur le terrain. On va au plus proche des usagers pour pouvoir comprendre véritablement leurs besoins, leurs spécificités. Et donc du coup, est-ce que sur ce volet-là, en ayant... C'est des anecdotes, enfin plutôt, sans forcément parler d'anecdotes, mais en tout cas des retours positifs, où il y a vraiment des personnes qui soit viennent nous voir, soit de par la structure avec laquelle on travaille, nous disent que ça fonctionne en fait, qu'elles se sentent plus... plus à l'aise, plus en confiance ensuite de se déplacer en réalité. Et ça marche notamment super bien avec des personnes autistes, parce que le casque, c'est vraiment un univers très sécurisé, on peut l'enlever à tout moment, et donc le fait d'être plongé, de pouvoir s'entraîner dans des univers, il y a des vraies personnes autour de nous, on s'y croit. Et donc ça marche en fait. Elle s'immerge une fois, deux fois, trois fois. Il y a quand même un besoin de répétition, comme dans la vraie vie. Il faut répéter. C'est la formation. C'est la formation. Et ensuite, il y a du passage à l'action. Il y a des gens vraiment qui débloquent de l'action grâce à l'immersion qui a été apprenante. Donc ça, ce n'est pas une anecdote, mais c'est le meilleur retour qu'on peut avoir. C'est que concrètement, ça fonctionne. Et tu me disais du coup que les personnes en situation de handicap sont... très réceptive par rapport potentiellement à d'autres publics que vous accompagnez. Tu ne sais pas d'un point de vue scientifique pourquoi, mais en tout cas, c'est toi, un retour que tu as. Elles font partie des personnes les plus réceptives, je pense, à la réalité virtuelle. En tout cas, sur le handicap cognitif, parce que nous, on n'est pas sur le handicap physique, pour le moment en tout cas. Oui, je pense que c'est vraiment le fait d'être immergé et de pouvoir... Partir de cette immersion à tout moment, c'est vraiment un espace hyper confortable pour venir travailler des moments qui sont difficiles à vivre pour certaines personnes. Le fait de se retrouver dans un bus bondé, de ne pas savoir comment on descend, de ne pas savoir où est-ce qu'il faut appuyer sur quel bouton et qu'est-ce que les gens vont dire si j'appuie sur le bouton pour sortir du bus. C'est vraiment des petites choses comme ça qui vont bloquer les personnes. Ça fonctionne sur tout le monde, mais c'est vrai que ce dispositif immersif est particulièrement efficace sur les personnes en situation de handicap. Super intéressant. Et si on veut avoir un peu plus d'infos sur Mobidip, on vous retrouve sur LinkedIn. Sur LinkedIn, on a un site internet. On a aussi pas mal de vidéos sur YouTube. Parce que parfois, c'est assez difficile de... Enfin, concrètement, qu'est-ce qu'il y a dans le casque ? C'est pas forcément évident de s'imaginer. Donc sur YouTube, on a plein de vidéos. qui explique tout ça, qui explique notre projet aussi, qui est un projet de changement de société aussi. Notre volonté, c'est de créer des outils pour apporter une culture de mobilité à tout le monde, qu'on puisse avoir la même culture de mobilité et qu'on puisse se déplacer comme on le souhaite, en toute liberté. Tout le monde n'a pas la même culture de mobilité. À la base, tout le monde n'a pas eu les mêmes expériences de mobilité. Des personnes qui bougent très très peu pendant leur enfance, pour qui après c'est très difficile de le faire, parce qu'elles n'ont pas eu cette connaissance, ces expériences. Donc l'idée c'est ça aussi, c'est d'apporter une espèce de culture commune mobile, pour que tout le monde puisse se déplacer par choix et en toute liberté. Parce qu'il y a les villes, les grandes villes, il y a les territoires plutôt ruraux, donc il faut pouvoir aussi s'adapter à chaque territoire, et chaque territoire est unique. des besoins uniques de mobilité, notamment pour les publics. Chaque territoire est unique, mais en fait, les problématiques restent les mêmes sur tous les territoires. Et qu'ils soient urbains et ruraux, au final, on retrouve les mêmes problèmes. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on a pu voir, c'est ce problème d'expérience mobile. Et alors, c'est beaucoup plus saillant sur les territoires ruraux, évidemment, parce qu'il y a moins d'offres de transport, donc tout de suite, les problèmes sont plus visibles. Donc c'est pour ça d'ailleurs que nous on travaille principalement sur les territoires ruraux et périurbains. C'est là où finalement on a le plus de déploiements et de demandes. Super, merci de nous avoir présenté Moby Deep. Si tu dois résumer en trois mots les RNTP 2025 ? Alors je dirais... Alors j'en ai un qui me vient. C'est ministériel, parce qu'on a eu la visite du ministre des Transports. Je dis ça un peu pour plaisanter, mais en même temps c'est important pour nous aussi, parce que c'est des petits coups comme ça de mise en visibilité d'un sujet qu'on porte depuis longtemps. Maintenant, l'éducation, la formation et la mobilité dont il faut s'emparer, dont les collectivités doivent s'emparer, parce que les territoires sont de plus en plus complexes. Donc il y a un besoin de formation des populations. sur l'action de mobilité, et dont aussi les opérateurs de transport doivent s'approprier. Donc, voilà. Donc, ministérielle. Est-ce que tu en as deux autres ? Est-ce que j'en ai deux autres ? Non. Rencontre ? Oui, rencontre, évidemment, parce que je suis contente de t'avoir rencontrée. Je suivais les immeubles depuis longtemps, donc je suis ravie d'avoir fait ta connaissance. Et d'avoir aussi... Je vais mettre un pied dans le mouvement Femmes en Mouvement. Je pense que je vais adhérer. C'est important en tant que femme, je pense, de... Surtout femme dans la mobilité. Voilà, femme dans la mobilité. C'est important de le revendiquer. C'est quand même un monde d'ingénieurs masculins, quand même, encore aujourd'hui. Donc pour ça, je suis ravie. Et puis un troisième... Quel sujet est ressorti le plus ? Alors moi j'ai pas encore eu le temps vraiment de me balader, mais est-ce qu'il y a un sujet que... Quand tu te balades dans les couloirs, ce qui ressort le plus, c'est quand même, je trouve, ce qui se fait maintenant sur tout le volet de l'intelligence artificielle. Voilà, ça c'est vraiment... C'est visible absolument partout. Ce qui montre à quel point quand même je trouve le monde de la mobilité est assez parfois déconnecté des usages. Quand on se balade dans les couloirs... On est très très loin de la réalité des gens en fait. Et parce que finalement la mobilité c'est un milieu de technologie, c'est un milieu d'ingénierie, de technique, complexe, etc. Et puis en parallèle il y a la vie des gens. Qui montent dans le bus tous les jours. Qui montent dans le bus tous les jours. Et donc on peut répondre à certains problèmes avec l'intelligence artificielle, ça fera pas tout. Mais bon, on est d'accord. Merci beaucoup Hélène d'être venue et à très vite. Avec plaisir. Merci. Bye bye. Merci d'avoir écouté Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous et laissez une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram et YouTube. Le nom c'est Déclic avec deux i.podcast. pour découvrir les prochains invités et suivre la sortie des prochains épisodes. Je vous donne rendez-vous toutes les deux semaines, le jeudi, pour un nouveau déclic. A bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Mobi.deep

    00:11

  • Présentation d'Hélène-Marie Juteau et de son parcours

    01:13

  • L'outil de réalité virtuelle de Mobi.deep pour la mobilité

    02:15

  • Cas pratiques et anecdotes sur l'utilisation de Mobi.deep

    04:21

  • L'importance de la culture de mobilité et ses défis

    08:25

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de la mobilité

    09:50

Description

ÉPISODE SPÉCIAL RNTP :


Les Rencontres Nationales du Transport Public ont eu du 4 au 6 novembre à Orléans, événement de rencontres et d'échanges avec des acteurs de la mobilité. À cette occasion, j'ai embarqué mon micro sur notre stand pour échanger avec celles et ceux qui agissent pour améliorer cette mobilité.


Pour ce premier épisode capsule, j'ai échangé avec Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep. Cette startup innovante réinvente l'apprentissage de la mobilité grâce à la réalité virtuelle, offrant ainsi une solution unique et immersive pour aider les voyageurs à se déplacer dans les transports en commun.


Savez-vous que près de 30% des jeunes éprouvent des difficultés à se déplacer dans leur quotidien ?


Hélène, sociologue de formation, nous raconte son parcours inspirant et les défis que rencontrent les jeunes dans leur mobilité quotidienne. Elle met en lumière les enjeux liés à l'accès aux transports, en particulier pour les jeunes en situation d'insertion sociale et professionnelle, mais aussi pour les seniors et les personnes en situation de handicap cognitif. La réalité virtuelle, développée par Mobi.deep, permet aux utilisateurs de s'entraîner à utiliser les transports publics, à demander des directions et à se repérer dans des environnements complexes, transformant ainsi leur rapport à la mobilité.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Bienvenue dans Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Je suis Camille Malgian, co-fondatrice de deux startups engagées dans le handicap. Depuis toujours, une chose m'anime profondément, l'envie d'aider, de connecter et de transformer. Déclic est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui incarnent l'inclusion et transforment des idées en action. Salut Hélène ! Allo Camille ! Comment vas-tu ? Bien ! On fait une édition spéciale RNTP car on est sur le salon des rencontres nationales du transport public. Il y a tout acteur ici, des autorités organisatrices de mobilité, des opérateurs de transport, des solutions technologiques, des applications, bref même des bus. Il y a beaucoup à faire et à découvrir. Je souhaitais faire une édition spéciale notamment avec toi. Et avant tout, est-ce que tu peux te présenter ? Qui est Hélène ? Je suis Hélène, Hélène Juteau, je suis la cofondatrice de MobyDip. qui est une start-up nantaise créée en 2021, qui est issue de la recherche académique. Et donc moi je suis sociologue de formation, spécialiste des questions de mobilité quotidienne. Donc tu as fait un cursus universitaire avec une thèse du coup en sociologie sur les questions de mobilité. Oui, j'ai étudié les jeunes, notamment les jeunes de régions, enfin d'agglomérations, de grandes agglomérations, et la manière dont ils se déplacent. notamment pour accéder à l'emploi, à la formation, et j'ai découvert toutes leurs capacités, mais aussi leurs difficultés, à accéder à tous les espaces de la mobilité d'aujourd'hui. Et donc on a découvert avec mon associé, il y a quelques temps, même au-delà de ma thèse, le sujet de l'apprentissage de la mobilité. La mobilité, ça s'apprend, comme on apprend une langue, comme on apprend plein de choses, et donc c'est l'objet de Mobidip. de créer des outils d'apprentissage, d'éducation, de formation à la mobilité quotidienne. Effectivement, tu présentais en grande ligne MobyDip, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus concrètement ? Qu'est-ce que vous faites pour la mobilité au quotidien ? Comment vous accompagnez les acteurs et les usagers ? Est-ce que tu peux nous expliquer qu'est-ce que MobyDip ? MobyDip a développé un outil en réalité virtuelle, avec les casques de réalité virtuelle, où l'objectif est d'immerger. les personnes, les jeunes et moins jeunes, on pourra revenir sur la cible, dans des situations de mobilité quotidienne. Elles sont dans le bus, elles achètent un ticket à une borne automatique, elles demandent leur chemin dans la rue, elles utilisent le GPS dans la rue également, elles montent dans un covoiturage qu'elles ont organisé, tout ça en réalité virtuelle, pour les entraîner une fois, deux fois, dix fois, même plus s'il le faut, pour qu'ensuite elles soient plus à l'aise. et à même de se déplacer en vrai, en toute autonomie. Donc on vise en effet des jeunes à la base en situation d'insertion sociale et professionnelle, maintenant on vise les moins jeunes aussi, des personnes âgées, on commence de travailler. Il y a un véritable sujet sur les seniors et sur la mobilité. Oui, tout à fait. Et puis de fil en aiguille, on est arrivé sur le sujet des personnes en situation de handicap. Donc nous on travaille plutôt avec des personnes en situation de handicap cognitif. des personnes qui sont internes du spectre de l'autisme, pour qui il y a un vrai problème de compréhension de la mobilité aujourd'hui. Comment est-ce qu'on se déplace dans les espaces contemporains, qui sont de plus en plus complexes ? Comment est-ce qu'on se déplace dans les réseaux de transport, qui sont hyper techniques, numériques, qui sont bien bornés aujourd'hui ? Comment est-ce qu'on comprend l'organisation d'un covoit ? Comment est-ce qu'on entre en relation avec un contrôleur ? Il y a plein de choses dans la mobilité, indépendamment même des modes de transport, qui peuvent poser problème aujourd'hui, parce que ce n'est pas si évident que ça. Et du coup, concrètement, comment ça se passe quand vous travaillez avec un territoire ? Sur le terrain, comment ça se passe ? Est-ce que tu as un cas pratique, un cas d'usage à nous partager ? Et puis même une petite anecdote, si tu as. Les anecdotes, j'en ai plein. Mais en fait, on a deux manières de travailler. Soit on travaille directement avec une structure. Une association par exemple qui accompagne des personnes en situation de handicap, autiste, etc. et qui ont des besoins d'outillage. Donc on travaille directement avec eux, on les outille, on leur donne un casque et puis eux, les professionnels vont ensuite déployer le casque auprès des personnes. Et parfois on travaille en effet vraiment sur les territoires en... en partenariat ou en collaboration avec la collectivité et l'opérateur de transport où là on va mettre en réalité virtuelle le territoire, les services qui s'y trouvent pour ensuite pouvoir vraiment venir y plonger les personnes qui en ont besoin. Donc voilà, après des anecdotes, je ne sais pas, j'en ai pas une qui vient en tête. Si tu en as une comme ça qui te marque sur le terrain, parce que c'est vrai que quand on fait des solutions, quand on est entrepreneur, on va beaucoup sur le terrain. On va au plus proche des usagers pour pouvoir comprendre véritablement leurs besoins, leurs spécificités. Et donc du coup, est-ce que sur ce volet-là, en ayant... C'est des anecdotes, enfin plutôt, sans forcément parler d'anecdotes, mais en tout cas des retours positifs, où il y a vraiment des personnes qui soit viennent nous voir, soit de par la structure avec laquelle on travaille, nous disent que ça fonctionne en fait, qu'elles se sentent plus... plus à l'aise, plus en confiance ensuite de se déplacer en réalité. Et ça marche notamment super bien avec des personnes autistes, parce que le casque, c'est vraiment un univers très sécurisé, on peut l'enlever à tout moment, et donc le fait d'être plongé, de pouvoir s'entraîner dans des univers, il y a des vraies personnes autour de nous, on s'y croit. Et donc ça marche en fait. Elle s'immerge une fois, deux fois, trois fois. Il y a quand même un besoin de répétition, comme dans la vraie vie. Il faut répéter. C'est la formation. C'est la formation. Et ensuite, il y a du passage à l'action. Il y a des gens vraiment qui débloquent de l'action grâce à l'immersion qui a été apprenante. Donc ça, ce n'est pas une anecdote, mais c'est le meilleur retour qu'on peut avoir. C'est que concrètement, ça fonctionne. Et tu me disais du coup que les personnes en situation de handicap sont... très réceptive par rapport potentiellement à d'autres publics que vous accompagnez. Tu ne sais pas d'un point de vue scientifique pourquoi, mais en tout cas, c'est toi, un retour que tu as. Elles font partie des personnes les plus réceptives, je pense, à la réalité virtuelle. En tout cas, sur le handicap cognitif, parce que nous, on n'est pas sur le handicap physique, pour le moment en tout cas. Oui, je pense que c'est vraiment le fait d'être immergé et de pouvoir... Partir de cette immersion à tout moment, c'est vraiment un espace hyper confortable pour venir travailler des moments qui sont difficiles à vivre pour certaines personnes. Le fait de se retrouver dans un bus bondé, de ne pas savoir comment on descend, de ne pas savoir où est-ce qu'il faut appuyer sur quel bouton et qu'est-ce que les gens vont dire si j'appuie sur le bouton pour sortir du bus. C'est vraiment des petites choses comme ça qui vont bloquer les personnes. Ça fonctionne sur tout le monde, mais c'est vrai que ce dispositif immersif est particulièrement efficace sur les personnes en situation de handicap. Super intéressant. Et si on veut avoir un peu plus d'infos sur Mobidip, on vous retrouve sur LinkedIn. Sur LinkedIn, on a un site internet. On a aussi pas mal de vidéos sur YouTube. Parce que parfois, c'est assez difficile de... Enfin, concrètement, qu'est-ce qu'il y a dans le casque ? C'est pas forcément évident de s'imaginer. Donc sur YouTube, on a plein de vidéos. qui explique tout ça, qui explique notre projet aussi, qui est un projet de changement de société aussi. Notre volonté, c'est de créer des outils pour apporter une culture de mobilité à tout le monde, qu'on puisse avoir la même culture de mobilité et qu'on puisse se déplacer comme on le souhaite, en toute liberté. Tout le monde n'a pas la même culture de mobilité. À la base, tout le monde n'a pas eu les mêmes expériences de mobilité. Des personnes qui bougent très très peu pendant leur enfance, pour qui après c'est très difficile de le faire, parce qu'elles n'ont pas eu cette connaissance, ces expériences. Donc l'idée c'est ça aussi, c'est d'apporter une espèce de culture commune mobile, pour que tout le monde puisse se déplacer par choix et en toute liberté. Parce qu'il y a les villes, les grandes villes, il y a les territoires plutôt ruraux, donc il faut pouvoir aussi s'adapter à chaque territoire, et chaque territoire est unique. des besoins uniques de mobilité, notamment pour les publics. Chaque territoire est unique, mais en fait, les problématiques restent les mêmes sur tous les territoires. Et qu'ils soient urbains et ruraux, au final, on retrouve les mêmes problèmes. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on a pu voir, c'est ce problème d'expérience mobile. Et alors, c'est beaucoup plus saillant sur les territoires ruraux, évidemment, parce qu'il y a moins d'offres de transport, donc tout de suite, les problèmes sont plus visibles. Donc c'est pour ça d'ailleurs que nous on travaille principalement sur les territoires ruraux et périurbains. C'est là où finalement on a le plus de déploiements et de demandes. Super, merci de nous avoir présenté Moby Deep. Si tu dois résumer en trois mots les RNTP 2025 ? Alors je dirais... Alors j'en ai un qui me vient. C'est ministériel, parce qu'on a eu la visite du ministre des Transports. Je dis ça un peu pour plaisanter, mais en même temps c'est important pour nous aussi, parce que c'est des petits coups comme ça de mise en visibilité d'un sujet qu'on porte depuis longtemps. Maintenant, l'éducation, la formation et la mobilité dont il faut s'emparer, dont les collectivités doivent s'emparer, parce que les territoires sont de plus en plus complexes. Donc il y a un besoin de formation des populations. sur l'action de mobilité, et dont aussi les opérateurs de transport doivent s'approprier. Donc, voilà. Donc, ministérielle. Est-ce que tu en as deux autres ? Est-ce que j'en ai deux autres ? Non. Rencontre ? Oui, rencontre, évidemment, parce que je suis contente de t'avoir rencontrée. Je suivais les immeubles depuis longtemps, donc je suis ravie d'avoir fait ta connaissance. Et d'avoir aussi... Je vais mettre un pied dans le mouvement Femmes en Mouvement. Je pense que je vais adhérer. C'est important en tant que femme, je pense, de... Surtout femme dans la mobilité. Voilà, femme dans la mobilité. C'est important de le revendiquer. C'est quand même un monde d'ingénieurs masculins, quand même, encore aujourd'hui. Donc pour ça, je suis ravie. Et puis un troisième... Quel sujet est ressorti le plus ? Alors moi j'ai pas encore eu le temps vraiment de me balader, mais est-ce qu'il y a un sujet que... Quand tu te balades dans les couloirs, ce qui ressort le plus, c'est quand même, je trouve, ce qui se fait maintenant sur tout le volet de l'intelligence artificielle. Voilà, ça c'est vraiment... C'est visible absolument partout. Ce qui montre à quel point quand même je trouve le monde de la mobilité est assez parfois déconnecté des usages. Quand on se balade dans les couloirs... On est très très loin de la réalité des gens en fait. Et parce que finalement la mobilité c'est un milieu de technologie, c'est un milieu d'ingénierie, de technique, complexe, etc. Et puis en parallèle il y a la vie des gens. Qui montent dans le bus tous les jours. Qui montent dans le bus tous les jours. Et donc on peut répondre à certains problèmes avec l'intelligence artificielle, ça fera pas tout. Mais bon, on est d'accord. Merci beaucoup Hélène d'être venue et à très vite. Avec plaisir. Merci. Bye bye. Merci d'avoir écouté Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous et laissez une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram et YouTube. Le nom c'est Déclic avec deux i.podcast. pour découvrir les prochains invités et suivre la sortie des prochains épisodes. Je vous donne rendez-vous toutes les deux semaines, le jeudi, pour un nouveau déclic. A bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Mobi.deep

    00:11

  • Présentation d'Hélène-Marie Juteau et de son parcours

    01:13

  • L'outil de réalité virtuelle de Mobi.deep pour la mobilité

    02:15

  • Cas pratiques et anecdotes sur l'utilisation de Mobi.deep

    04:21

  • L'importance de la culture de mobilité et ses défis

    08:25

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de la mobilité

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ÉPISODE SPÉCIAL RNTP :


Les Rencontres Nationales du Transport Public ont eu du 4 au 6 novembre à Orléans, événement de rencontres et d'échanges avec des acteurs de la mobilité. À cette occasion, j'ai embarqué mon micro sur notre stand pour échanger avec celles et ceux qui agissent pour améliorer cette mobilité.


Pour ce premier épisode capsule, j'ai échangé avec Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep. Cette startup innovante réinvente l'apprentissage de la mobilité grâce à la réalité virtuelle, offrant ainsi une solution unique et immersive pour aider les voyageurs à se déplacer dans les transports en commun.


Savez-vous que près de 30% des jeunes éprouvent des difficultés à se déplacer dans leur quotidien ?


Hélène, sociologue de formation, nous raconte son parcours inspirant et les défis que rencontrent les jeunes dans leur mobilité quotidienne. Elle met en lumière les enjeux liés à l'accès aux transports, en particulier pour les jeunes en situation d'insertion sociale et professionnelle, mais aussi pour les seniors et les personnes en situation de handicap cognitif. La réalité virtuelle, développée par Mobi.deep, permet aux utilisateurs de s'entraîner à utiliser les transports publics, à demander des directions et à se repérer dans des environnements complexes, transformant ainsi leur rapport à la mobilité.


Suis-nous sur Instagram pour te tenir au courant des dernières sorties d'épisodes et découvrir les futurs invités en exclu !


Et abonnes-toi à la newsletter ici pour être alerté dès la sortie d'un épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bienvenue dans Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Je suis Camille Malgian, co-fondatrice de deux startups engagées dans le handicap. Depuis toujours, une chose m'anime profondément, l'envie d'aider, de connecter et de transformer. Déclic est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui incarnent l'inclusion et transforment des idées en action. Salut Hélène ! Allo Camille ! Comment vas-tu ? Bien ! On fait une édition spéciale RNTP car on est sur le salon des rencontres nationales du transport public. Il y a tout acteur ici, des autorités organisatrices de mobilité, des opérateurs de transport, des solutions technologiques, des applications, bref même des bus. Il y a beaucoup à faire et à découvrir. Je souhaitais faire une édition spéciale notamment avec toi. Et avant tout, est-ce que tu peux te présenter ? Qui est Hélène ? Je suis Hélène, Hélène Juteau, je suis la cofondatrice de MobyDip. qui est une start-up nantaise créée en 2021, qui est issue de la recherche académique. Et donc moi je suis sociologue de formation, spécialiste des questions de mobilité quotidienne. Donc tu as fait un cursus universitaire avec une thèse du coup en sociologie sur les questions de mobilité. Oui, j'ai étudié les jeunes, notamment les jeunes de régions, enfin d'agglomérations, de grandes agglomérations, et la manière dont ils se déplacent. notamment pour accéder à l'emploi, à la formation, et j'ai découvert toutes leurs capacités, mais aussi leurs difficultés, à accéder à tous les espaces de la mobilité d'aujourd'hui. Et donc on a découvert avec mon associé, il y a quelques temps, même au-delà de ma thèse, le sujet de l'apprentissage de la mobilité. La mobilité, ça s'apprend, comme on apprend une langue, comme on apprend plein de choses, et donc c'est l'objet de Mobidip. de créer des outils d'apprentissage, d'éducation, de formation à la mobilité quotidienne. Effectivement, tu présentais en grande ligne MobyDip, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus concrètement ? Qu'est-ce que vous faites pour la mobilité au quotidien ? Comment vous accompagnez les acteurs et les usagers ? Est-ce que tu peux nous expliquer qu'est-ce que MobyDip ? MobyDip a développé un outil en réalité virtuelle, avec les casques de réalité virtuelle, où l'objectif est d'immerger. les personnes, les jeunes et moins jeunes, on pourra revenir sur la cible, dans des situations de mobilité quotidienne. Elles sont dans le bus, elles achètent un ticket à une borne automatique, elles demandent leur chemin dans la rue, elles utilisent le GPS dans la rue également, elles montent dans un covoiturage qu'elles ont organisé, tout ça en réalité virtuelle, pour les entraîner une fois, deux fois, dix fois, même plus s'il le faut, pour qu'ensuite elles soient plus à l'aise. et à même de se déplacer en vrai, en toute autonomie. Donc on vise en effet des jeunes à la base en situation d'insertion sociale et professionnelle, maintenant on vise les moins jeunes aussi, des personnes âgées, on commence de travailler. Il y a un véritable sujet sur les seniors et sur la mobilité. Oui, tout à fait. Et puis de fil en aiguille, on est arrivé sur le sujet des personnes en situation de handicap. Donc nous on travaille plutôt avec des personnes en situation de handicap cognitif. des personnes qui sont internes du spectre de l'autisme, pour qui il y a un vrai problème de compréhension de la mobilité aujourd'hui. Comment est-ce qu'on se déplace dans les espaces contemporains, qui sont de plus en plus complexes ? Comment est-ce qu'on se déplace dans les réseaux de transport, qui sont hyper techniques, numériques, qui sont bien bornés aujourd'hui ? Comment est-ce qu'on comprend l'organisation d'un covoit ? Comment est-ce qu'on entre en relation avec un contrôleur ? Il y a plein de choses dans la mobilité, indépendamment même des modes de transport, qui peuvent poser problème aujourd'hui, parce que ce n'est pas si évident que ça. Et du coup, concrètement, comment ça se passe quand vous travaillez avec un territoire ? Sur le terrain, comment ça se passe ? Est-ce que tu as un cas pratique, un cas d'usage à nous partager ? Et puis même une petite anecdote, si tu as. Les anecdotes, j'en ai plein. Mais en fait, on a deux manières de travailler. Soit on travaille directement avec une structure. Une association par exemple qui accompagne des personnes en situation de handicap, autiste, etc. et qui ont des besoins d'outillage. Donc on travaille directement avec eux, on les outille, on leur donne un casque et puis eux, les professionnels vont ensuite déployer le casque auprès des personnes. Et parfois on travaille en effet vraiment sur les territoires en... en partenariat ou en collaboration avec la collectivité et l'opérateur de transport où là on va mettre en réalité virtuelle le territoire, les services qui s'y trouvent pour ensuite pouvoir vraiment venir y plonger les personnes qui en ont besoin. Donc voilà, après des anecdotes, je ne sais pas, j'en ai pas une qui vient en tête. Si tu en as une comme ça qui te marque sur le terrain, parce que c'est vrai que quand on fait des solutions, quand on est entrepreneur, on va beaucoup sur le terrain. On va au plus proche des usagers pour pouvoir comprendre véritablement leurs besoins, leurs spécificités. Et donc du coup, est-ce que sur ce volet-là, en ayant... C'est des anecdotes, enfin plutôt, sans forcément parler d'anecdotes, mais en tout cas des retours positifs, où il y a vraiment des personnes qui soit viennent nous voir, soit de par la structure avec laquelle on travaille, nous disent que ça fonctionne en fait, qu'elles se sentent plus... plus à l'aise, plus en confiance ensuite de se déplacer en réalité. Et ça marche notamment super bien avec des personnes autistes, parce que le casque, c'est vraiment un univers très sécurisé, on peut l'enlever à tout moment, et donc le fait d'être plongé, de pouvoir s'entraîner dans des univers, il y a des vraies personnes autour de nous, on s'y croit. Et donc ça marche en fait. Elle s'immerge une fois, deux fois, trois fois. Il y a quand même un besoin de répétition, comme dans la vraie vie. Il faut répéter. C'est la formation. C'est la formation. Et ensuite, il y a du passage à l'action. Il y a des gens vraiment qui débloquent de l'action grâce à l'immersion qui a été apprenante. Donc ça, ce n'est pas une anecdote, mais c'est le meilleur retour qu'on peut avoir. C'est que concrètement, ça fonctionne. Et tu me disais du coup que les personnes en situation de handicap sont... très réceptive par rapport potentiellement à d'autres publics que vous accompagnez. Tu ne sais pas d'un point de vue scientifique pourquoi, mais en tout cas, c'est toi, un retour que tu as. Elles font partie des personnes les plus réceptives, je pense, à la réalité virtuelle. En tout cas, sur le handicap cognitif, parce que nous, on n'est pas sur le handicap physique, pour le moment en tout cas. Oui, je pense que c'est vraiment le fait d'être immergé et de pouvoir... Partir de cette immersion à tout moment, c'est vraiment un espace hyper confortable pour venir travailler des moments qui sont difficiles à vivre pour certaines personnes. Le fait de se retrouver dans un bus bondé, de ne pas savoir comment on descend, de ne pas savoir où est-ce qu'il faut appuyer sur quel bouton et qu'est-ce que les gens vont dire si j'appuie sur le bouton pour sortir du bus. C'est vraiment des petites choses comme ça qui vont bloquer les personnes. Ça fonctionne sur tout le monde, mais c'est vrai que ce dispositif immersif est particulièrement efficace sur les personnes en situation de handicap. Super intéressant. Et si on veut avoir un peu plus d'infos sur Mobidip, on vous retrouve sur LinkedIn. Sur LinkedIn, on a un site internet. On a aussi pas mal de vidéos sur YouTube. Parce que parfois, c'est assez difficile de... Enfin, concrètement, qu'est-ce qu'il y a dans le casque ? C'est pas forcément évident de s'imaginer. Donc sur YouTube, on a plein de vidéos. qui explique tout ça, qui explique notre projet aussi, qui est un projet de changement de société aussi. Notre volonté, c'est de créer des outils pour apporter une culture de mobilité à tout le monde, qu'on puisse avoir la même culture de mobilité et qu'on puisse se déplacer comme on le souhaite, en toute liberté. Tout le monde n'a pas la même culture de mobilité. À la base, tout le monde n'a pas eu les mêmes expériences de mobilité. Des personnes qui bougent très très peu pendant leur enfance, pour qui après c'est très difficile de le faire, parce qu'elles n'ont pas eu cette connaissance, ces expériences. Donc l'idée c'est ça aussi, c'est d'apporter une espèce de culture commune mobile, pour que tout le monde puisse se déplacer par choix et en toute liberté. Parce qu'il y a les villes, les grandes villes, il y a les territoires plutôt ruraux, donc il faut pouvoir aussi s'adapter à chaque territoire, et chaque territoire est unique. des besoins uniques de mobilité, notamment pour les publics. Chaque territoire est unique, mais en fait, les problématiques restent les mêmes sur tous les territoires. Et qu'ils soient urbains et ruraux, au final, on retrouve les mêmes problèmes. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on a pu voir, c'est ce problème d'expérience mobile. Et alors, c'est beaucoup plus saillant sur les territoires ruraux, évidemment, parce qu'il y a moins d'offres de transport, donc tout de suite, les problèmes sont plus visibles. Donc c'est pour ça d'ailleurs que nous on travaille principalement sur les territoires ruraux et périurbains. C'est là où finalement on a le plus de déploiements et de demandes. Super, merci de nous avoir présenté Moby Deep. Si tu dois résumer en trois mots les RNTP 2025 ? Alors je dirais... Alors j'en ai un qui me vient. C'est ministériel, parce qu'on a eu la visite du ministre des Transports. Je dis ça un peu pour plaisanter, mais en même temps c'est important pour nous aussi, parce que c'est des petits coups comme ça de mise en visibilité d'un sujet qu'on porte depuis longtemps. Maintenant, l'éducation, la formation et la mobilité dont il faut s'emparer, dont les collectivités doivent s'emparer, parce que les territoires sont de plus en plus complexes. Donc il y a un besoin de formation des populations. sur l'action de mobilité, et dont aussi les opérateurs de transport doivent s'approprier. Donc, voilà. Donc, ministérielle. Est-ce que tu en as deux autres ? Est-ce que j'en ai deux autres ? Non. Rencontre ? Oui, rencontre, évidemment, parce que je suis contente de t'avoir rencontrée. Je suivais les immeubles depuis longtemps, donc je suis ravie d'avoir fait ta connaissance. Et d'avoir aussi... Je vais mettre un pied dans le mouvement Femmes en Mouvement. Je pense que je vais adhérer. C'est important en tant que femme, je pense, de... Surtout femme dans la mobilité. Voilà, femme dans la mobilité. C'est important de le revendiquer. C'est quand même un monde d'ingénieurs masculins, quand même, encore aujourd'hui. Donc pour ça, je suis ravie. Et puis un troisième... Quel sujet est ressorti le plus ? Alors moi j'ai pas encore eu le temps vraiment de me balader, mais est-ce qu'il y a un sujet que... Quand tu te balades dans les couloirs, ce qui ressort le plus, c'est quand même, je trouve, ce qui se fait maintenant sur tout le volet de l'intelligence artificielle. Voilà, ça c'est vraiment... C'est visible absolument partout. Ce qui montre à quel point quand même je trouve le monde de la mobilité est assez parfois déconnecté des usages. Quand on se balade dans les couloirs... On est très très loin de la réalité des gens en fait. Et parce que finalement la mobilité c'est un milieu de technologie, c'est un milieu d'ingénierie, de technique, complexe, etc. Et puis en parallèle il y a la vie des gens. Qui montent dans le bus tous les jours. Qui montent dans le bus tous les jours. Et donc on peut répondre à certains problèmes avec l'intelligence artificielle, ça fera pas tout. Mais bon, on est d'accord. Merci beaucoup Hélène d'être venue et à très vite. Avec plaisir. Merci. Bye bye. Merci d'avoir écouté Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous et laissez une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram et YouTube. Le nom c'est Déclic avec deux i.podcast. pour découvrir les prochains invités et suivre la sortie des prochains épisodes. Je vous donne rendez-vous toutes les deux semaines, le jeudi, pour un nouveau déclic. A bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Mobi.deep

    00:11

  • Présentation d'Hélène-Marie Juteau et de son parcours

    01:13

  • L'outil de réalité virtuelle de Mobi.deep pour la mobilité

    02:15

  • Cas pratiques et anecdotes sur l'utilisation de Mobi.deep

    04:21

  • L'importance de la culture de mobilité et ses défis

    08:25

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de la mobilité

    09:50

Description

ÉPISODE SPÉCIAL RNTP :


Les Rencontres Nationales du Transport Public ont eu du 4 au 6 novembre à Orléans, événement de rencontres et d'échanges avec des acteurs de la mobilité. À cette occasion, j'ai embarqué mon micro sur notre stand pour échanger avec celles et ceux qui agissent pour améliorer cette mobilité.


Pour ce premier épisode capsule, j'ai échangé avec Hélène-Marie Juteau, CEO de Mobi.deep. Cette startup innovante réinvente l'apprentissage de la mobilité grâce à la réalité virtuelle, offrant ainsi une solution unique et immersive pour aider les voyageurs à se déplacer dans les transports en commun.


Savez-vous que près de 30% des jeunes éprouvent des difficultés à se déplacer dans leur quotidien ?


Hélène, sociologue de formation, nous raconte son parcours inspirant et les défis que rencontrent les jeunes dans leur mobilité quotidienne. Elle met en lumière les enjeux liés à l'accès aux transports, en particulier pour les jeunes en situation d'insertion sociale et professionnelle, mais aussi pour les seniors et les personnes en situation de handicap cognitif. La réalité virtuelle, développée par Mobi.deep, permet aux utilisateurs de s'entraîner à utiliser les transports publics, à demander des directions et à se repérer dans des environnements complexes, transformant ainsi leur rapport à la mobilité.


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  • Bienvenue dans Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Je suis Camille Malgian, co-fondatrice de deux startups engagées dans le handicap. Depuis toujours, une chose m'anime profondément, l'envie d'aider, de connecter et de transformer. Déclic est le podcast qui donne la parole à celles et ceux qui incarnent l'inclusion et transforment des idées en action. Salut Hélène ! Allo Camille ! Comment vas-tu ? Bien ! On fait une édition spéciale RNTP car on est sur le salon des rencontres nationales du transport public. Il y a tout acteur ici, des autorités organisatrices de mobilité, des opérateurs de transport, des solutions technologiques, des applications, bref même des bus. Il y a beaucoup à faire et à découvrir. Je souhaitais faire une édition spéciale notamment avec toi. Et avant tout, est-ce que tu peux te présenter ? Qui est Hélène ? Je suis Hélène, Hélène Juteau, je suis la cofondatrice de MobyDip. qui est une start-up nantaise créée en 2021, qui est issue de la recherche académique. Et donc moi je suis sociologue de formation, spécialiste des questions de mobilité quotidienne. Donc tu as fait un cursus universitaire avec une thèse du coup en sociologie sur les questions de mobilité. Oui, j'ai étudié les jeunes, notamment les jeunes de régions, enfin d'agglomérations, de grandes agglomérations, et la manière dont ils se déplacent. notamment pour accéder à l'emploi, à la formation, et j'ai découvert toutes leurs capacités, mais aussi leurs difficultés, à accéder à tous les espaces de la mobilité d'aujourd'hui. Et donc on a découvert avec mon associé, il y a quelques temps, même au-delà de ma thèse, le sujet de l'apprentissage de la mobilité. La mobilité, ça s'apprend, comme on apprend une langue, comme on apprend plein de choses, et donc c'est l'objet de Mobidip. de créer des outils d'apprentissage, d'éducation, de formation à la mobilité quotidienne. Effectivement, tu présentais en grande ligne MobyDip, mais est-ce que tu peux nous en dire un peu plus concrètement ? Qu'est-ce que vous faites pour la mobilité au quotidien ? Comment vous accompagnez les acteurs et les usagers ? Est-ce que tu peux nous expliquer qu'est-ce que MobyDip ? MobyDip a développé un outil en réalité virtuelle, avec les casques de réalité virtuelle, où l'objectif est d'immerger. les personnes, les jeunes et moins jeunes, on pourra revenir sur la cible, dans des situations de mobilité quotidienne. Elles sont dans le bus, elles achètent un ticket à une borne automatique, elles demandent leur chemin dans la rue, elles utilisent le GPS dans la rue également, elles montent dans un covoiturage qu'elles ont organisé, tout ça en réalité virtuelle, pour les entraîner une fois, deux fois, dix fois, même plus s'il le faut, pour qu'ensuite elles soient plus à l'aise. et à même de se déplacer en vrai, en toute autonomie. Donc on vise en effet des jeunes à la base en situation d'insertion sociale et professionnelle, maintenant on vise les moins jeunes aussi, des personnes âgées, on commence de travailler. Il y a un véritable sujet sur les seniors et sur la mobilité. Oui, tout à fait. Et puis de fil en aiguille, on est arrivé sur le sujet des personnes en situation de handicap. Donc nous on travaille plutôt avec des personnes en situation de handicap cognitif. des personnes qui sont internes du spectre de l'autisme, pour qui il y a un vrai problème de compréhension de la mobilité aujourd'hui. Comment est-ce qu'on se déplace dans les espaces contemporains, qui sont de plus en plus complexes ? Comment est-ce qu'on se déplace dans les réseaux de transport, qui sont hyper techniques, numériques, qui sont bien bornés aujourd'hui ? Comment est-ce qu'on comprend l'organisation d'un covoit ? Comment est-ce qu'on entre en relation avec un contrôleur ? Il y a plein de choses dans la mobilité, indépendamment même des modes de transport, qui peuvent poser problème aujourd'hui, parce que ce n'est pas si évident que ça. Et du coup, concrètement, comment ça se passe quand vous travaillez avec un territoire ? Sur le terrain, comment ça se passe ? Est-ce que tu as un cas pratique, un cas d'usage à nous partager ? Et puis même une petite anecdote, si tu as. Les anecdotes, j'en ai plein. Mais en fait, on a deux manières de travailler. Soit on travaille directement avec une structure. Une association par exemple qui accompagne des personnes en situation de handicap, autiste, etc. et qui ont des besoins d'outillage. Donc on travaille directement avec eux, on les outille, on leur donne un casque et puis eux, les professionnels vont ensuite déployer le casque auprès des personnes. Et parfois on travaille en effet vraiment sur les territoires en... en partenariat ou en collaboration avec la collectivité et l'opérateur de transport où là on va mettre en réalité virtuelle le territoire, les services qui s'y trouvent pour ensuite pouvoir vraiment venir y plonger les personnes qui en ont besoin. Donc voilà, après des anecdotes, je ne sais pas, j'en ai pas une qui vient en tête. Si tu en as une comme ça qui te marque sur le terrain, parce que c'est vrai que quand on fait des solutions, quand on est entrepreneur, on va beaucoup sur le terrain. On va au plus proche des usagers pour pouvoir comprendre véritablement leurs besoins, leurs spécificités. Et donc du coup, est-ce que sur ce volet-là, en ayant... C'est des anecdotes, enfin plutôt, sans forcément parler d'anecdotes, mais en tout cas des retours positifs, où il y a vraiment des personnes qui soit viennent nous voir, soit de par la structure avec laquelle on travaille, nous disent que ça fonctionne en fait, qu'elles se sentent plus... plus à l'aise, plus en confiance ensuite de se déplacer en réalité. Et ça marche notamment super bien avec des personnes autistes, parce que le casque, c'est vraiment un univers très sécurisé, on peut l'enlever à tout moment, et donc le fait d'être plongé, de pouvoir s'entraîner dans des univers, il y a des vraies personnes autour de nous, on s'y croit. Et donc ça marche en fait. Elle s'immerge une fois, deux fois, trois fois. Il y a quand même un besoin de répétition, comme dans la vraie vie. Il faut répéter. C'est la formation. C'est la formation. Et ensuite, il y a du passage à l'action. Il y a des gens vraiment qui débloquent de l'action grâce à l'immersion qui a été apprenante. Donc ça, ce n'est pas une anecdote, mais c'est le meilleur retour qu'on peut avoir. C'est que concrètement, ça fonctionne. Et tu me disais du coup que les personnes en situation de handicap sont... très réceptive par rapport potentiellement à d'autres publics que vous accompagnez. Tu ne sais pas d'un point de vue scientifique pourquoi, mais en tout cas, c'est toi, un retour que tu as. Elles font partie des personnes les plus réceptives, je pense, à la réalité virtuelle. En tout cas, sur le handicap cognitif, parce que nous, on n'est pas sur le handicap physique, pour le moment en tout cas. Oui, je pense que c'est vraiment le fait d'être immergé et de pouvoir... Partir de cette immersion à tout moment, c'est vraiment un espace hyper confortable pour venir travailler des moments qui sont difficiles à vivre pour certaines personnes. Le fait de se retrouver dans un bus bondé, de ne pas savoir comment on descend, de ne pas savoir où est-ce qu'il faut appuyer sur quel bouton et qu'est-ce que les gens vont dire si j'appuie sur le bouton pour sortir du bus. C'est vraiment des petites choses comme ça qui vont bloquer les personnes. Ça fonctionne sur tout le monde, mais c'est vrai que ce dispositif immersif est particulièrement efficace sur les personnes en situation de handicap. Super intéressant. Et si on veut avoir un peu plus d'infos sur Mobidip, on vous retrouve sur LinkedIn. Sur LinkedIn, on a un site internet. On a aussi pas mal de vidéos sur YouTube. Parce que parfois, c'est assez difficile de... Enfin, concrètement, qu'est-ce qu'il y a dans le casque ? C'est pas forcément évident de s'imaginer. Donc sur YouTube, on a plein de vidéos. qui explique tout ça, qui explique notre projet aussi, qui est un projet de changement de société aussi. Notre volonté, c'est de créer des outils pour apporter une culture de mobilité à tout le monde, qu'on puisse avoir la même culture de mobilité et qu'on puisse se déplacer comme on le souhaite, en toute liberté. Tout le monde n'a pas la même culture de mobilité. À la base, tout le monde n'a pas eu les mêmes expériences de mobilité. Des personnes qui bougent très très peu pendant leur enfance, pour qui après c'est très difficile de le faire, parce qu'elles n'ont pas eu cette connaissance, ces expériences. Donc l'idée c'est ça aussi, c'est d'apporter une espèce de culture commune mobile, pour que tout le monde puisse se déplacer par choix et en toute liberté. Parce qu'il y a les villes, les grandes villes, il y a les territoires plutôt ruraux, donc il faut pouvoir aussi s'adapter à chaque territoire, et chaque territoire est unique. des besoins uniques de mobilité, notamment pour les publics. Chaque territoire est unique, mais en fait, les problématiques restent les mêmes sur tous les territoires. Et qu'ils soient urbains et ruraux, au final, on retrouve les mêmes problèmes. Nous, en tout cas, c'est ce qu'on a pu voir, c'est ce problème d'expérience mobile. Et alors, c'est beaucoup plus saillant sur les territoires ruraux, évidemment, parce qu'il y a moins d'offres de transport, donc tout de suite, les problèmes sont plus visibles. Donc c'est pour ça d'ailleurs que nous on travaille principalement sur les territoires ruraux et périurbains. C'est là où finalement on a le plus de déploiements et de demandes. Super, merci de nous avoir présenté Moby Deep. Si tu dois résumer en trois mots les RNTP 2025 ? Alors je dirais... Alors j'en ai un qui me vient. C'est ministériel, parce qu'on a eu la visite du ministre des Transports. Je dis ça un peu pour plaisanter, mais en même temps c'est important pour nous aussi, parce que c'est des petits coups comme ça de mise en visibilité d'un sujet qu'on porte depuis longtemps. Maintenant, l'éducation, la formation et la mobilité dont il faut s'emparer, dont les collectivités doivent s'emparer, parce que les territoires sont de plus en plus complexes. Donc il y a un besoin de formation des populations. sur l'action de mobilité, et dont aussi les opérateurs de transport doivent s'approprier. Donc, voilà. Donc, ministérielle. Est-ce que tu en as deux autres ? Est-ce que j'en ai deux autres ? Non. Rencontre ? Oui, rencontre, évidemment, parce que je suis contente de t'avoir rencontrée. Je suivais les immeubles depuis longtemps, donc je suis ravie d'avoir fait ta connaissance. Et d'avoir aussi... Je vais mettre un pied dans le mouvement Femmes en Mouvement. Je pense que je vais adhérer. C'est important en tant que femme, je pense, de... Surtout femme dans la mobilité. Voilà, femme dans la mobilité. C'est important de le revendiquer. C'est quand même un monde d'ingénieurs masculins, quand même, encore aujourd'hui. Donc pour ça, je suis ravie. Et puis un troisième... Quel sujet est ressorti le plus ? Alors moi j'ai pas encore eu le temps vraiment de me balader, mais est-ce qu'il y a un sujet que... Quand tu te balades dans les couloirs, ce qui ressort le plus, c'est quand même, je trouve, ce qui se fait maintenant sur tout le volet de l'intelligence artificielle. Voilà, ça c'est vraiment... C'est visible absolument partout. Ce qui montre à quel point quand même je trouve le monde de la mobilité est assez parfois déconnecté des usages. Quand on se balade dans les couloirs... On est très très loin de la réalité des gens en fait. Et parce que finalement la mobilité c'est un milieu de technologie, c'est un milieu d'ingénierie, de technique, complexe, etc. Et puis en parallèle il y a la vie des gens. Qui montent dans le bus tous les jours. Qui montent dans le bus tous les jours. Et donc on peut répondre à certains problèmes avec l'intelligence artificielle, ça fera pas tout. Mais bon, on est d'accord. Merci beaucoup Hélène d'être venue et à très vite. Avec plaisir. Merci. Bye bye. Merci d'avoir écouté Déclic, le podcast qui donne une voix à l'inclusion. Si cet épisode vous a plu, partagez-le autour de vous et laissez une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Vous pouvez me rejoindre sur Instagram et YouTube. Le nom c'est Déclic avec deux i.podcast. pour découvrir les prochains invités et suivre la sortie des prochains épisodes. Je vous donne rendez-vous toutes les deux semaines, le jeudi, pour un nouveau déclic. A bientôt !

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de Mobi.deep

    00:11

  • Présentation d'Hélène-Marie Juteau et de son parcours

    01:13

  • L'outil de réalité virtuelle de Mobi.deep pour la mobilité

    02:15

  • Cas pratiques et anecdotes sur l'utilisation de Mobi.deep

    04:21

  • L'importance de la culture de mobilité et ses défis

    08:25

  • Conclusion et réflexions sur l'avenir de la mobilité

    09:50

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